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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Partir, c’est mourir … un peu
Mais, pour vivre autre attitude.
Partir : c’est changer… de lieux,
Changer, de temps, d’habitude.
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Partir est … percevoir le monde
Sous une toute autre latitude,
Laisser, maison, jardin, ondes
Pour s’adapter aux finitudes.
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À tout ce qui est, nouveauté,
Qui pour nous, est étranger,
Ou pour mieux s’imprégner
Nouvelles façons d’exister.
Ailleurs … dans autre foule,
Autre civilisation … culture,
Nos certitudes…s’écroulent,
Sous autre logique, c’est sûr :
Sûr que la France est un jardin
Que tous les étrangers admirent,
Autant que le pays où le meilleur,
Côtoie, et tous les jours …… le pire !
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Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,
C’est prendre le temps de comparer : des habitants,
Des paysages, langues, transports et événements,
Qui auront saveurs et humeurs de l’étranger.
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Étranger à ces nouvelles relations tangibles,
On reste lointain, silencieux sans matières,
Le pays dont on vient de passer frontière,
N’existe plus, que virtuellement invisible.
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Invisible impression, sentiment contraire,
Nous envahissent, si j’étais né ailleurs,
Je serais comme eux, aussi fier.
Chaque pays a son vecteur,
Attrait parenthèse affichée
En croisière sur le voilier
Qui isole puis particularise
L’approche la temporise.
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Mais au Maroc la surprise,
Des mœurs, incomprises,
Juste aux portes Tanger,
Lors impossible de rester
Insensible à tout charme
Des souks, anarchiques,
Montrant autres logiques,
Qui enchantent, désarment.
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Rentrer, c’est retrouver racines
Différentes, en fleurs qui fascinent
Et enrichissent le seul tronc commun
Qui fait que les hommes se sont qu’un !
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Extensions
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Partir, c’est ceci pour certains,
C’est cela pour d’autres :
Chacun s’en fait à l’idée, la réalité.
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Partir en ayant son billet de retour
N’est pas partir en aller simple
Sans revenir à son point de départ.
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Partir pour voir ailleurs ce qui se passe,
Comment vivent les gens n’est pas partir
Pour profiter des beaux paysages
Et des facilités offertes à bon marché.
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Partir fuir son passé, histoire, entourage,
Ne serait pas partir en vue de tenter une
Meilleure aventure et meilleure culture.
En somme, il y a dix moyens, dix fins,
Plus de dix destinations pour partir
Et souvent une seule pour revenir :
On est mieux chez soi qu’ailleurs,
Tout au moins aussi bien, mais
Comment si on ne part pas !
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Partir reste un acte positif mais parfois ambivalent,
Partir pour fuir une situation rendue insupportable,
Partir pour vivre d’autres aventures, plus excitantes,
Partir pour aller ailleurs, n’importe où et s’y réfugier !
Entre celui qui est bien là où il est, et celui qui est bien
Nulle part il y a un écart portant sur la quête d’identité.
Pour premiers : problème réglé ; pour autres, insoluble !
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Ou es votre mari ?
Ah, lui : il est parti.
Mais parti comment ?
Il est parti, il m’a quitté.
Mais il va bientôt revenir ?
Non il est parti pour de bon.
Ça veut dire qu’il est décédé ?
C’est ça il ne nous a rien laissé.
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Oh désolé, et ça fait longtemps ?
Oui ça fait trois ans : d’un cancer.
Ah, je passais, par-là, par hasard !
Vous l’avez connu quand comment ?
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Au lycée mais il y a de cela, longtemps.
Je ne sais quoi vous dire : entrez donc.
Non non : je ne veux pas vous déranger.
Pas du tout, et vous me direz qui il était.
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Mais vous, vous vous êtes remarié depuis ?
Du tout, mais entrez donc, on va en causer.
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Fragments
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Partir rime pour sûr, avec mourir,
La preuve, quand quelqu’un meurt,
On dit qu’il est parti pour toujours.
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On le dit aussi en cas de séparation,
Si tu continues ainsi… je vais partir,
C’est bien tout le contraire de chérir.
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Dans la vie, on n’en finit pas de partir,
Ici ou là, en voyage ou pour missions,
D’accord mais c’est pour mieux revenir.
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De dire que partir, c’est mourir un peu,
Reste souvent vrai mais ne jamais partir
Ce serait mourir presque complétement.
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Quand on quitte sa maison, on fermera
Sa porte à clef, on éteindra ses lumières :
Pas de lumière, pas de vie dans la maison
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L’homme maitrise sa propre lumière en lui
Quand il est mort on dira qu’il s’est éteint :
Allumé/éteint serait comme vivant/mort !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Partir, c’est mourir … un peu
Mais, pour vivre autre attitude.
Partir : c’est changer… de lieux,
Changer, de temps, d’habitude.
Partir est … percevoir le monde
Sous une toute autre latitude,
Laisser, maison, jardin, ondes
Pour s’adapter aux finitudes.
À tout ce qui est, nouveauté,
Qui pour nous, est étranger,
Ou pour mieux s’imprégner
Nouvelles façons d’exister.
Ailleurs … dans autre foule,
Autre civilisation … culture,
Nos certitudes…s’écroulent,
Sous autre logique, c’est sûr.
Sûr que la France est un jardin
Que tous les étrangers admirent,
Autant que le pays où le meilleur,
Côtoie, et tous les jours …… le pire !
Partir l’été pour revenir P n’est pas comme M émigrer,
C‘est prendre le temps, A de comparer des O habitants,
Des paysages, langues, R transports et évé U nements,
Qui auront saveurs et T humeurs de l’ R étranger.
Étranger à ces nouvelles I relations I tangibles,
On reste lointain, silencieux R sans R matières,
Le pays dont on vient de passer E S T frontière,
N’existe plus, que virtuellement * invisible.
Invisible impression, sentiment U contraire,
Nous envahissent, si j’étais N né ailleurs,
Je serais comme eux, * aussi fier.
Chaque pays a P son vecteur,
Attrait paren E thèse affichée
En croisière U sur le voilier
Qui isole puis particularise
L‘approche la temporise.
Mais au Maroc la surprise,
Des mœurs, incomprises,
Juste aux portes Tanger,
Lors impossible de rester
Insensible à tout charme
Des souks, anarchiques,
Montrant autres logiques,
Qui enchantent, désarment.
Rentrer, c’est retrouver racines
Différentes, en fleurs qui fascinent
Et enrichissent le seul tronc commun
Qui fait que les hommes se sont qu’un !
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Forme
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Évocation
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Forme de lampe
À pétrole, ancienne,
Avec réservoir et verre
En très bon état d’usage.
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Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,
selon l’usage,
Lors la première chose que l’on fait au retour,
on les allume.
Ni partir, mourir, n’ont rien à voir
Avec une lampe à pétrole … allumée,
S’en rapproche plus si elle est éteinte,
Quoiqu’il en soit forme diffère du fond.
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Symbolique
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Symbolique
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La lampe,
Qu’elle soit
Élec-trique,
À huile ou à
Pétrole, représente
Toujours une lumière intérieure
Une énergie, des capacités,
Voire des talents que
Nous maîtrisons.
C’est l’homme
Maîtrisant la lumière
Avec un pouvoir d’allumer et d’éteindre.
La lumière est le symbole de la connaissance,
On apprend de jour en jour à mieux se connaître,
On évolue grâce à ces informations et ce savoir.
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Fond
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Evocation
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Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,
selon l’usage
Lors la première chose que l’on fait au retour,
on les allume.
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Symbolique
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Le symbole marche/arrêt
Est une icône qui permet d’indiquer
Bouton permettant le changement d’état
Allumé/éteint d’un appareil électrique.
Utilisé comme schéma en électronique,
Il est ensuite repris et dessiné sur les
tous premiers ordinateurs ON/OFF.
Aujourd’hui il est utilisé sur
Appareils électroniques
Et électriques comme
Sur les téléphones,
Les téléviseurs et
Sur les prises
De courants.
fr.wikipedia.org/wiki/
Symbole_marche/arret
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Fond/forme
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Une lampe ne servirait à rien
Si elle restera, toujours, éteinte.
Elle peut être vestige d’un passé,
Ou rangée pour panne électricité.
Vaut-il mieux une lampe allumée,
Pour un amour éteint ou contraire.
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