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Visuels scénario
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Partir un peu ou revenir beaucoup,
si ce n’est pas parfois le contraire !
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Lors partir sera pour mieux revenir,
pour mieux rester après : dilemme !
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Lors partir serait pour être seul enfin
au milieu de nulle part, pour exister !
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Textuel calligramme
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- Partir, c’est mourir un peu, mais pour vivre une autre attitude ; partir, c’est changer de lieux, changer de temps, d’habitudes. Partir, c’est percevoir le monde sous une toute autre latitude, c’est laisser sa maison, son jardin, pour se réadapter à tout. A tout ce qui est nouveau, pour nous, ce qui est étranger, pour mieux s’imprégner de nouvelle façon d’exister. Ailleurs, dans autre foule, autre civilisation, culture, nos certitudes s’écroulent en d’autres logiques : sûr ! Sûr aussi, la France est un jardin que l’on admire, pays où le meilleur côtoie souvent le pire ! Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer, c’est prendre le temps, de comparer des habitants, des paysages, des langues, des transports et des événements qui auront les saveurs et les humeurs de l’étranger. Etranger à ces nouvelles relations tangibles, on devient lointain, silencieux, sans matières : son pays, dont on vient de passer la frontière, n’existe plus que virtuellement : invisible ! Invisible impression, sentiment contraire, nous envahissent et si j’étais né ailleurs, je serais comme eux et tout aussi fier, chaque pays ayant son identité, vecteur. Vecteur attrait, parenthèse affichée par une croisière sur un voilier qui isole plus, particularise l’approche, la temporise. Au Maroc la surprise, mœurs incomprises : aux portes de Tanger, impossible de rester insensible au charme des souks anarchiques montrant autres logiques qui enchantent, désarment. Rentrer est retrouver racines différentes, fleurs qui fascinent enrichissent le seul tronc commun qui fait que les hommes se sont qu’un.
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Textuel extension
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- Partir, c’est ceci pour certains, c’est cela pour d’autres : chacun s’en fait son idée et sa réalité. Partir en ayant son billet de retour n’est pas partir en aller simple sans savoir ou pouvoir revenir à son point de départ. Partir pour aller voir ailleurs ce qui s’y passe, comment vivent les gens n’est pas partir pour profiter des paysages et facilités offertes à bon marché. Partir pour fuir son passé, son histoire, son entourage, n’est pas partir pour tenter une meilleure aventure, une meilleure culture. En somme, il y a dix moyens, dix fins, dix destinations pour partir et souvent une seul pour revenir : on est mieux chez soi, qu’ailleurs, tout au moins aussi bien mais comment le savoir si on ne part pas ! Partir reste un acte positif mais parfois ambivalent, partir pour fuir une situation rendue insupportable ; partir pour vivre d’autres aventures, plus excitantes ; Partir pour aller ailleurs, n’importe où et s’y réfugier ! Entre celui qui est bien là où il est et celui qui est bien nulle part il y a un écart portant sur la quête d’identité. Pour premiers : problème réglé ; pour autres, insoluble ! Ou es votre mari ? / Ah, lui : il est parti. / Mais parti comment ? /Il est parti, il m’a quitté. / Mais il va bientôt revenir ? /Non il est parti pour de bon. / Ca veut dire qu’il est décédé ? / C’est ça, il ne nous a rien laissé. / Oh désolé, et ça fait longtemps ? / Oui ça fait trois ans : d’un cancer. / Ah, je passais, par-là, par hasard ! / Vous l’avez connu quand comment ? / Au lycée mais il y a de cela, longtemps. / Je ne sais quoi vous dire : entrez donc. / Non non : je ne veux pas vous déranger. / Pas du tout, et vous me direz qui il était. / Mais vous, vous vous êtes remarié depuis ?/ Du tout, mais entrez donc, on va en causer.
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Textuels symboliques
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Lampe
- Symbolique de forme : Lampe, qu’elle soit électrique, à huile ou à pétrole, représente toujours une lumière intérieure, une énergie et des capacités, des talents que nous maîtrisons. C’est l’homme, maîtrisant la lumière avec un pouvoir d’allumer et d’éteindre. La lumière est le symbole de la connaissance, on apprend de jour en jour à mieux se connaître, on évolue grâce à ces informations et ce savoir.
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Allumé/éteint
- Symbolique de fond : Le symbole marche/arrêt est une icône qui permet d’indiquer le bouton permettant changement état allumé/éteint d’un appareil électrique. Utilisé comme schéma en électronique, il est ensuite repris et dessiné sur les premiers ordinateurs. Aujourd’hui, il est utilisé sur toutes sortes d’appareils électroniques et électriques comme sur les téléphones, les téléviseurs et sur les prises de courants. fr.wikipedia.org/wiki/ Symbole_marche/arret
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Corrélations > Partir : lampe éteinte, allumée, panne, amour
- Liens fond/forme : Une lampe ne servirait à rien si elle restera, toujours, éteinte. Elle peut être vestige d’un passé, ou rangée pour panne électricité. Vaut-il mieux une lampe allumée, pour un amour éteint ou le contraire !
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