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Poème
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Raison,
Et affection
Ne feront pas
Un bon ménage
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Et, si la raison,
Et, si l’affection
Se confondent
En leur partage,
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Alors ils feront
Que l’on vivra
Sous la terre,
Et sur nuage,
Tour à tour,
Et si ce n’est,
Simultanément.
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Et, ce, jusqu’au
Point de rupture
Voire de déconfiture,
Mais qui feront blessure,
Par ses mots, par ses maux.
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Manque affection : pas question !
Nourriture, confiture, oui, d’accord,
Manque d’amour : ce serait trop fort,
Tant il n’y aura ni manque ni raison.
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Manque d’affection ou abus de raison
Produit des folies, manques d’actions,
Mais le contraire aussi, abus affection,
Devient amour, à en perdre la raison.
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Quand l’affection devient trop rebelle,
On peut l’apprécier, on ne la mesure
Que par rapport à la passion nature,
Qui bien des fois paraissait irréelle.
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Si trop d’affection, affecte raison,
Trop de raison affectera affection
Si l’un va avec l’autre, des fois
L’un va sans l’autre, contre soi.
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Si l’affection manque de toute raison,
La raison, elle, manquerait d’affection,
J’aime la raison, pour autant ai-je raison
De délaisser mon affection pour déraison.
Nous avons mille et une raisons, d’aimer,
Et autant ne pas céder à toutes amitiés,
Le manque et le trop plein, sont deux
États pour devenir bien malheureux.
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Calligramme
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Raison,
Et affection
Ne font pas
Bon ménage,
Si la raison,
L’af fection
Con fondent
Leur partage,
Lors ils feront
Que l’on sera
Sous la terre,
Et sur nuage
Tour à tour,
Si ce n’est,
Simultanément.
Et, ce, jusqu’au
Point de rupture
Voire de déconfiture,
Mais qui feront blessure,
À son moi, et par ses maux.
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Manque affection M M point question,
Nourriture A confiture A oui d’accord,
D’amour N ce serait N trop fort,
Tant il n’y Q a ni manque Q ni raison.
Manque U d’affection, abus U de raison
Produit E folies, ou manques E d’actions,
Mais le * contraire aussi abus * affection
Devient A amour, à en perdre D la raison.
Quand l’ F affection devient trop E rebelle,
On peut F l’apprécier, on ne la * mesure
Que par E rapport à la passion R nature
Qui bien C des fois, paraissait A irréelle.
Si trop T d’affection affecte I raison,
Trop de I raison affectera S affection
Si l’un O va avec l’autre O des fois
L’un va sans N l’autre, contre lui N contre soi.
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Si l’affection manque de toute raison,
La raison, elle, manquera d’affection.
J’aime la raison pour autant, ai-je raison
De délaisser mon affection pour la déraison.
Nous avons mille et une raisons … d’aimer,
Et autant ne pas céder à toutes amitiés.
Le manque et le trop plein sont deux
Etats pour devenir bien malheureux.
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Forme
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Évocation
Un édifice commun pour tibétain
Si ce n’est clochette sur un socle,
Ou simplement coiffe bretonne.
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Telle cloche avec un support et une anse
Sonne signal, communique
Un message consistant très souvent à appeler
Quelqu’un pour pouvoir entrer.
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Symbolique
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La cloche
Symbolise
Ouïe et son
Est donc liée
À l’oreille et à la bouche.
Lors la bouche émet le son,
Tandis que l’oreille le réceptionne
Sous forme de vibrations, qu’elle
Transforme en signaux électriques,
Bien déchiffrables par tous cerveaux.
La cloche vibre, sonne, tinte, résonne.
Elle avertit. Le timbre de la cloche,
De la sonnette, ou de la clochette,
Consiste en une note
De musique.
dictionnairedessymboles.com/
2017/08/le-symbolisme-de-la-cloche
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Descriptif
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409 – Manque d’affection, manque de raison
Alignement central / Titre en ovale / Thème sentiment
Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole forme : clochette / Symbole fond : coiffe
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Fond
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Évocation
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La coiffe bigoudène, symbole
De reconnaissance des bretons,
Bien qu’elle surprenne la raison,
Elle ne manque pas d’affection.
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Symbolique
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La coiffe est une forme de couvre-chef ;
Réalisé en tissu, porté par les femmes.
Autrefois destinée au double usage
Dissimulation du visage chevelure
Et de petite protection de la tête,
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La coiffe est devenue dans le civil
Un véritable accessoire de mode.
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On en recense dans les provinces
La coiffe est désormais un élément
Du costume folklorique, et costume,
De certains ordres, églises religieuses.
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Fond/forme
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La cloche et la clochette ont les mêmes buts
Signaler, ponctuer, attirer l’attention sur un
Évènement connu message et facile à décoder
Leur utilisation serait considérée universelle,
Et on en trouve même sur certains bateaux.
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Une fée lui a emprunté son nom, apparence
Et on l’imagine tintinnabuler dans les airs
Mais ce n’est autre qu’un beau conte de fée.
Tête de femme, surmontée de coiffe haute.
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Ca rime avec identité, autant personnalité,
Faut dire elle fait tout de même imposante,
Tout autant que bien arrimée et voyante !
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L’usage des coiffes demeure problématique
Sur les raisons dans leurs différenciations
Il s’agirait d’un signe, à la fois, de beauté,
Et de reconnaissance, parfois, très locale.
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D’un élément, à la fois, objectif et subjectif :
Objectif, parce que culturel, voire rationnel,
Subjectif, dans le choix, ou non, de le porter !
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Visuel
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Amour supposerait que chacun
ait une bonne, une vraie raison,
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mais il peut se laisser déborder
par une affection … croissante
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qui pourrait le pousser à délirer à
en perdre la raison … et la santé !
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qui, lors d’une rupture très brutale,
mettra moral dans les chaussettes.
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Textuel
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La raison et l’affection ne font pas bon
ménage. Si la raison et l’affection confondent
le partage, ils feront que l’on est sous la terre
et sur nuage, tour à tour, si ce n’est,
simultanément. Jusqu’au point de rupture
voire de déconfiture faisant blessure à son moi
par ces maux. Manque d’affection, point
question ; de nourriture, confiture, d’accord,
mais d’amour, ça c’est trop fort, car il n’y a ni
manque ni raison. Lors l’affection est
consensuelle, on l’apprécie, mais ne la mesure
que par rapport à une passion naturelle qui,
bien des fois, nous parait irréelle. Trop
d’affection affecte la raison : tout devient
subjectif, tout devient sélectif. Trop de raison
affecte l’affection : tout devient calculé, tout
devient maitrisé. Il arrive que l’un aille avec
l’autre, et c’est parfait, mais, parfois l’un va
sans l’autre, et c’est mal fait, quand ce n’est
pas, l’un contre l’autre, et c’est mauvais.
Manque d’affection et abus de raison
produiront autant de folies d’émotions que de
manques d’actions et leurs contraires. Abus
d’affection et manques de raison conduirons à
un amour des plus déraisonnables, jusqu’à en
perdre l’appétit. L’affection manquera parfois
de raisons, il est vrai, ou, en tous cas,
explicites, voire avouées. La raison manquera
toujours d’affections, l’amour n’est pas, pour
elle, une valeur à prendre à son compte en
dépit de son facteur additionnel, voire
multiplicatif. J’aime la raison : pour autant ai-
je raison de délaisser mon affection, fruit de
ma déraison ! Voilà une déclinaison qui me
laisse sans voix, sans nom, sans renom :
abscons ! Nous avons mille raisons d’aimer, la
plus instinctive est quelle est dans notre
nature animale et la plus réflexive est qu’elle
est dans notre élévation divine. Nous avons
autant de raisons de ne pas céder à toute
amitié qui a tendance à nous dominer puis à
nous enfermer jusqu’à nous spolier. Le
manque et le trop plein : états où on
s’asphyxie, étant malheureux.
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Extension
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Retrouver son équilibre ne dépendra que de nous
Mon affection occulterait ma raison,
Et lors, ma raison occulte mon affection.
Il n’y a pas de contradiction, opposition entre elles :
Y a une différence de point de vue
Entre tête et cœur, logique et sentiment.
Raisonner son affection n’affecterait pas sa raison.
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Le manque est un état de privation lors s’agit de nourriture, boisson.
Le manque est un état différent, de mal-être, lors il s’agit de relation.
Le manque est un état d’ignorance pour connaissances, information.
Insuffisance, défaut, lacune, imaginez lors on soufre des trois à la fois
Il n’y a de raison d’éprouver moindre affection pour quoi que ce soit
Il n’y a d’affection à se situer, au plus près, de la moindre raison !
L’on dira : j’ai manqué à tous mes devoirs, et, à tous mes droits :
Mais comment peut-il être autrement sans raison ni affection.
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S’aiment-on pour bonne ou mauvaise raison,
Comment accorder la raison avec l’affection ?
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Si l’on met l’affection en avant pour la justifier
On se trouvera, on se créera, de bonnes raisons
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Si l’on met la raison en premier, l’on ne trouve
D’affection et ainsi le problème reste insoluble.
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Conclusion : si l’on veut se marier, mieux vaut
Manquer de raison que manquer … d’affection.
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Mais les deux seraient loin d’être incompatibles,
Parfois même ils se renforcent, se mutualisent :
Le pire est manquer des deux … grande solitude !
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L’on dit que l’affection nous ferait perdre la raison
Ça n’a rien à voir
Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas
Reste un bon savoir.
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Il en est d’affection comme notre raison de vivre,
Choix purement personnel,
Il en est de notre tempérance comme d’être ivre,
Choix purement spirituel.
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Je préfère les remords, de m’être laissé débordé
Par trop d’affection
Que les regrets d’avoir écouté la voix de la raison
Et d’avoir tout manqué.
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Épilogue
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« Le cœur a ses raisons
Que la raison ignore »
Nous a dit Blaise Pascal :
Incompréhension mutuelle
Paradoxe ou contradiction ?
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Allez savoir ce qui se passe vraiment
En la complexité intime de certains choix,
Particulièrement d’un partenaire amoureux.
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Tout va bien si les deux s’alignent ; se conjuguent
Tout va mal si l’un, fortement sur l’autre, subjugue.
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L’affection est établie comme étant du domaine du cœur
Tandis que la raison : du domaine du cerveau, de l’esprit,
Lors si l’on peut alors s’amer jusqu’à en perdre la raison
On peut, tout autant, rompre pour de bonnes raisons !
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Est-ce que tu m’aimes est suivi souvent de pourquoi
Si l’amour était folie, pourquoi n’aurait aucun sens
Il faut en trouver un pour échapper à un caprice,
Qui ne peut que se dissoudre en le satisfaisant.
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Si son de cloche représente ce qu’on entend
La coiffe, ce que l’on voit ; parfum, on sent
Le tout permet de savoir si l’autre ment !
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Auquel cas, affection tombe en raison
De ne pas poursuivre son sentiment,
Tant rien ne peut combler manque.
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