1037 – Ce n’est pas difficile d’exister, il suffit de !

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Visuels suggestion de scénario

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Suffit de se laisser aller sans penser

à quoique ce soit autre que Nature.

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On dit cela surtout quand on est

amoureux et en couple, à l’autre.

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Or l’existence  n’est pas toujours

facile pour tous : preuve, le fusil.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Exister : c’est être en vie ! Mais de quelle vie s’agit-il ! Uniquement sa vie biologique, ou on y ajoute sa vie psychique. A-t-on le droit, le devoir, le mérite, d’exister lorsque l’on est condamné pour avoir attenté à la vie d’un autre ! Mais qui peut être à même d’en décider. Exister ne serait pas « ressusciter sans fin » : c’est se jeter dans le Monde pour oser affirmer que l’on prend sa destinée en main, lucide et sans chagrin.  Ce n’est pas difficile d’exister : il suffit de prendre soin de sa santé, pour se garder en vie, se pérenniser, mais est-ce vivre que de persister ! Les arbres aussi, ainsi qu’animaux, il n’y a là que lois, programme bio, se déroulant avec ou sans accident, se reproduisant sans but si évident. Parfois on se dit, je suis hors du lot, j’ai une raison, une mission, action spéciale sur la Nature, sur le Beau, qui font l’objet de ma domination. D’être au-dessus et loin devant : est-ce immanent et est-ce suffisant, pour se targuer de l’être autant l’élu d’un dieu nous reconnaissant. L’orgueil des humains est sans limite mais il ne suffit pas pour qu’il ressuscite. Nous allons tous au même endroit : le chemin seul diffère, pas le choix.

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  • + Il suffit de laisser cours à son libre-arbitre : c’est le seul cadeau que Dieu nous ait donné. Pour certains, il s’agit bien d’un cadeau de sa bonté, pour d’autres, d’un cadeau plutôt empoisonné. Le libre-arbitre ne consiste pas seulement à choisir une religion ou être athée, de choisir la domination  de de l’impérialisme ou la péréquation de l’humanisme, de choisir de vivre ou de mourir, il consiste aussi et surtout à donner un sens, une direction, une finalité, à sa vie autant qu’à celle de l’humanité. Les religions, les philosophes, les juristes, les économistes, nous éclairent tous sur ce point mais aucun ne propose une synthèse propre à nous décider. Le libre-arbitre ressemble de nos jours, à la quadrature du cercle : improbable à mettre en œuvre, impossible à s’en dessaisir !  Mais pourquoi, me direz-vous, se faire autant de nœuds dans le cerveau : il suffit de se laisser exister, de voir venir et de profiter des bonnes opportunités et ce d’autant qu’on est en bonne santé et bien entouré. Ce n’est pas faux mais cela ne satisfait pas notre curiosité cherchant un Monde cohérent.

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  • & Se laisser aller à son destin, à sa paresse, suffirait pour exister Peut-on appeler cela une «existence proprement humaine». C’est vivre de rien, sur la communauté, sans se poser de problème, le plus longtemps possible en bonne santé mais sans jamais lutter. Un beau programme de vie, s’il en est : «n’oubliez pas de respirer !» Certains ont une très haute idée de leur existence sur la planète Terre, chargés d’une mission  divine alors que d’autres se contentent d’être ! Ce pour quoi nous sommes sur Terre ne peut laisser homme indifférent auquel cas, nous serions réduit au statut des animaux, sans conscience !

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  • # On a qu’une vie : il faut en profiter, disent les gens, la vie ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui : au moins, voilà qui est une bonne philosophie de vie. Exister tout en ne faisant rien, est-ce encore exister ? Sur le plan physique, c’est oui ; psychologique, moyen, mais sociétal, c’est mortel lorsqu’on ne servira à rien. Je pense donc je suis, j’existe ! Oui mais, insuffisant, si je n’ai aucune émotion, je pense comme un robot : je souffre, je jouis, je ris, je baise, je me sens exister.

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Textuels symboliques et corrélations

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Existence

Symbolique de forme : Le terme d’existence en soi est ambigu, il recouvre de multiples sens. En langage trivial il désigne le fait d’être, d’être de manière réelle. Il est ainsi utilisé dans un usage tout aussi indéterminé chez de nombreux philosophes en équivalent du terme « être ». Outre le fait d’exister, il intervient, nous dit le Petit Larousse, dans plusieurs expressions courantes pour signaler une durée (genre une longue existence), au sens de vie (être las de son existence), un mode de vie (changer d’existence), etc.   Source : Wikipédia

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Enfant

  • Symbolique de fond : Nathalie m’attend sur la place, guette mon arrivée, ses copines sont là. On va voir ce qu’on va voir ! Pas question, pour  elle, de se laisser faire. Son enfant ne sera pas placé ! Et qu’importe qu’il soit battu par son père, qu’importe la misère : la précarité n’est une tare, faisant de vous, un mauvais parent. Personne, surtout pas un éducateur, envoyé par un juge, ne la fera déchoir de son statut de mère, même si son fils qui souffre des mauvais traitements qui lui sont, auront été  infligés.    cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2011-1

 

Existence > enfant, adulte, limitée, horizon, autonomie

  • Liens fond/forme : L’existence, pour un enfant, ne sera pas celle d’un adulte : pour ce dernier, elle est limitée ; pour l’enfant, juste un horizon : quand je serai grand, répète-t-il, comme si vraie existence débutait quand on quitte toute dépendance et qu’on chercher son autonomie. Il existe parce qu’il existe, point, il ne faut pas en demander plus !

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