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Visuels suggestion de scénario
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Je me retrouve seul avec moi-même :
j’ai du temps pour lire, écrire,
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même, de temps à autre, je pianote,
je chante avec de vieilles copines,
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puis si l’on n’aura plus rien à faire,
on se retrouvera au bord de l’eau.
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Textuels calligramme / extensions
£ + & #
- £ Mon monde m’échappe lors en retraite, réseau de collègues, amis, s’évanouit. Lors je dois fréquenter d’autres têtes pour ne pas rester seul… anéanti ! Règle générale sauf exceptions je ne suis plus dans le cadre, je suis remisé sur les bords de l’action, isolé, et sans escadre ! Une chance ou un drame, pour rebondir, ou pour mourir à petit jeu, sans enjeu et voir sa vie raccourcir. Le monde m’échappe de jour en jour comme si la Terre se dérobait sous mes pieds. Je ne me sens de moins en moins relié aux anciens amis, anciens collègues du boulot qui ont sans doute renoué avec d’autres et m’ont zappé. De même que nature a horreur du vide, le vide, derrière moi, se remplit très rapidement dans le temps : je n’ai sans doute pas non plus fait le poids pour subsister, je l’ai cru pourtant un moment mais à l’instant, je ne le crois plus. Pour autant, je n’ai pas refait mon stock de nouveaux collègues ni de nouveaux amis, bien que comme moi, en état de retraite, et bien que ce soient eux qui constituent à présent plupart de mes fréquentations. Ainsi fait que je me retrouve entre deux portes, cinq années après mon départ en retraite, coincé entre la surface du vaste monde et la profondeur de ma solitude, mis à part ma famille et très rares amis qui de moi toujours se soucient. J’ai quitté la fréquentation d’une jeunesse n’étant plus mon fort depuis longtemps sans que celle de la vieillesse que donne état civil ne tanne définitivement ma santé : jeunesse d’esprit mais vieillesse de corps. Etat de grâce ou disgrâce : qu’en penser ! Perdu en mes flottements entre le dedans de ma maison et le dehors de la ville, je me sens un peu seul bien qu’à tort, comme remisé, ou comme en marge d’une société en laquelle je n’ai plus de rôle économique à jouer.
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- + Le monde m’échappe de jour en jour comme si je le quittais peu à peu pour m’isoler complétement dans la tour d’ivoire. Mais pour y voir quoi : la vie nous réserve plus d’un tour ! Pour y voir le fond de son être remplir de ses « si », de ses « non », de ses « mais », de ses « peut-être ». Le problème n’est ni l’âge, ni le temps, ni l’expérience ni la connaissance, le problème est que : plus je crois saisir ou comprendre ou expliquer le monde et plus il se complexifie jusqu’à devenir opaque à toutes les théories et constats.
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- & La retraite, c’est mettre le cap sur la fin de la vie, d’accord, mais l’enfer peut attendre, alors avant, amusons-nous bien. Après tout nous n’avons rien d’autre à faire, et payé pour ça ! C’est l’âge où l’on prend le temps de vivre une passion secrète, et si possible, de la partager avec d’autres, ayant même désir. Il est vrai que n’étant plus tout à fait, dans le monde du travail, il nous échappe, petit à petit, et, ce, jusqu’à presque disparaitre, mais d’autres s’ouvrent à nous an niveau des voyages et cultures. Peut-être la sagesse vient en percevant le Monde comme globalité.
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- # Quand on prend sa retraite, la bien nommée, on s’éloigne, se retire du monde, d’un monde : celui de la pleine activité, réseau entreprise. On ne dit pas adieu aux collègues ni aux clients, mais on sait que le temps les éloignera fatalement : il en restera quelques-uns, parmi les plus fidèles ! Quand on s’est, un tant soit peu, préparé à rompre, les choses se passeront mieux que si on les subit, on change d’activité, milieu, on reste très actif.
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Textuels symboliques et corrélations
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Age
- Symbolique de forme : Le départ en retraite constitue un âge dans la vie d’un individu, quelles qu’aient pu être ses fonctions ou responsabilités au sein de l’entreprise qui l’employait. Alors, quand sonne la retraite, la problématique du deuil qui doit s’opérer se révèle dans les sentiments d’une nécessaire utilité sociale à transmettre tout ce qu’on aura mis une carrière à bâtir et prend toute sa dimension symbolique au cours du pot d’adieu qui n’en sera pas un. cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-9
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Voyage
- Symbolique de fond : Je suis revenue de voyage récemment et, comme toujours, j’ai eu de nombreux commentaires de toute part. Des propos qui évoquent parfois de la curiosité, de la joie, de l’envie peut-être beaucoup. Une phrase me revient souvent et me fait grincer des dents : « Maintenant, c’est le retour à la réalité! ». Depuis mes tous premiers périples à l’étranger, j’ai toujours désiré que le voyage fasse partie intégrante de mon mode de vie. Il n’était pas question pour moi « d’échapper à la réalité », mais plutôt d’aller puiser de l’inspiration ailleurs, d’aller apprendre, découvrir, en me plongeant dans des environnements différents. nomademagazine.com/2016/12/le-voyage-echapper-a-la-realite
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Retraite > âge/apparence, corps/esprit, vieux corps/jeune esprit
- Liens fond/forme : Age, apparence sont deux repères, qui se conforteront ou se disjoigneront : on a certes l’âge de ses artères, en dedans mais on paraitre plus jeune, pour le dehors sans compter que le corps, est une chose l’esprit en sera une toute autre, lors vieux de corps mais jeune d’esprit.
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