.
Visuels suggestion de scénario
.
.
Nombre peuples heureux ne pensent
et ne vivent qu’en, et par, solidarité !
.
.
Les rassemblements entre les tribus
auront vocation échanges amicaux.
.
.
Autres en ont une autre, apparemment,
et s’en feront l’écho en Monde de luttes.
.
.
Textuels calligramme / extensions
£ + & #
- £ Heureux voudrait-il dire sans histoires : ce mot pris au pluriel, c’est un peu vrai. Au singulier, c’est moins vraisemblable : un individu, peuple, en a forcément une. Au minimum, il y a les histoires de famille, bonnes ou mauvaises : mariages ou drames ! Ceux qui n’en font pas, n’en sont pas victimes, n’ont aucune raison de s’inventer des histoires. Belles histoires, en amour, se passent à la mairie, les mauvaises finissent souvent dans un tribunal. Pour savoir si un peuple vit sans histoire ni drame, il suffit donc de compter les nombre de tribunaux. Les peuples heureux, dit-on, n’ont pas d’histoires, les amours heureux, aussi on dira, n’en ont guère plus. Amour des peuples, peuples d’amour. Cela veut-il dire sans luttes ou même sans moindre conflit ! En aucun cas : seulement les disputes ne sont pas publiques, donc elles n’existent pas si on ne les diffuse pas, secrètes. Affaire privée d’amour, d’argent, en devenant publique, prend une toute autre dimension car elle s’inscrit dans le jugement d’une désocialisation ou un tiers prend parti. Des milliards d’histoires d’amour voient le jour, sans rapporter la moindre histoire, au moindre jour : c’est à se demander s’ils existent et si les amants s’aiment vraiment. Certains n’en parlent à personne, sauf à quelques amis, témoins et seuls invités au mariage : point de fête familiale. C’est la formule même du Pacs, pour raison financière, fiscales, d’argent, de droits de succession, d’héritage. Est-ce à dire qu’on a droit s’aimer sans le déclarer ou qu’on peut le déclarer en petit comité, sans famille, amis, voisins. Entre ceux qui ne font aucun bruit, s’aiment en silence et ceux qui font de grands tapages, en grande cérémonie, faites vos pronostics sur la durée et vous aurez surprises. Le mariage est une institution publique, l’amour, une élection privée, les divorces se passent au tribunal et pas à la mairie ; tout désamour est un échec, rejet public, donc jugé. Est-ce une raison pour ne pas se marier, pour faire l’amour en cachette pour ne rien dire à personne, pour ne rien montrer de sa liaison, de son sentiment profond à l’autre. Que d’hypocrisie pour une chose aussi naturelle et simple que l’amour qui est don, sans histoire, et jamais possession qui nous fait dire que quand il est mort il rebondit ailleurs, phénix qui jamais ne meurt !
.
- + Rien ici
.
- & Histoire au singulier et histoires au pluriel, ne signifient guère les mêmes sémantiques : au singulier, c’est la grande, celle d’un peuple ; au pluriel, c’est celles de gens qui le composent ! Lors, dire qu’un peuple heureux n’a pas d’Histoire, ne peut être que vrai parce qu’on ne la rapporte pas : faux parce qu’en creusant, elle est remplie d’histoires ! Il faut bien faire la différence entre «être» et «connaitre» Les africains étaient des fils de Gaulois sous la colonisation.
.
- # Que les peuples heureux n’aient pas d’histoires, tant mieux, ça équilibre un peu avec les autres mais que leur bonheur soit tombé dans l’oubli, est quelque peu dramatique : ça n’a pas existé. L’histoire des guerres sous toutes leurs coutures, nous est relaté par les historiens, et pas des paix : faut-il en déduire que pour laisser des traces après, un dictateur génocidaire effacera un pacifiste.
.
Textuels symboliques et corrélations
.
.
Tire-bouchon
- Symbolique de forme : Tire-bouchon vient du verbe tirer et du nom « bouchon », en latin donne « bucco ». C’est, en quelque sorte, l’outil qui sert à extirper de son logement, la parcelle de matière, faite de liège qui, d’un côté est au contact du liquide et de l’autre, est à proximité de celui qui f l’action de tirer. On situe mal l’invention du tire-bouchon, mais on l’attribuerait à l’observation de certains animaux proches du porc, qui, de par leur partie caudale, évoquerait la spirale connue. Modifié, source : ledifice.net
.
Histoire
- Symbolique de fond : On peut distinguer plusieurs types de philosophie de l’histoire. La première peut être dite fataliste. Le destin de l’humanité s’explique avant tout par les édits arbitraires d’une puissance supérieure. La seconde est de type cyclique. On la retrouve en philosophies orientales, et plus particulièrement dans le bouddhisme. Elle est présente chez Aztèques considérant que plusieurs mondes avaient précédé le nôtre et que plusieurs autres le suivraient. La troisième est de type progressiste. L’histoire de l’humanité tendrait vers un progrès ininterrompu. Une quatrième école dénie tout sens à l’histoire humaine. Il s’agirait d’une succession hasardeuse d’actions ! Fr.wikipedia.org/wiki/Histoire#Sens_et_philosophie_de_l’histoire
.
Solutions > créativité sans borne, peuples heureux, très variés
- Liens fond/forme : Des tire-bouchons il y en a des centaines, tous différents, tous efficaces, pratiques. C’est un exemple même d’une créativité sans borne quand on sait qu’il n’aura qu’une seule fonction : déboucher ! Les peuples heureux lui ressemblent en ce qu’ils seront très variés. Chacun d’eux, à sa façon, a trouvé son équilibre : quelques soient les difficultés, les problèmes, ils cherchent une solution lors d’autres envahissent les territoires des voisins, pour masquer les bouchons pourrissant leurs vins.
.