1045 – Le mot fin et sa réalité en art et en amour (I)

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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L’on  prétend souvent qu’il faut commencer

À construire une  histoire ou une  énigme

Par  la  fin, pour  la rendre plus crédible.

Il faut semer  des petits cailloux  pour

Revenir par chemins divers au début

En art, qui arrive au résultat original

En suivant seulement instinct animal

Il en est de même  en amour  bien sûr,

Pas dont on profite au fur et à mesure.

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Le mot fin apparaît   ou  apparaissait

Dans  des films et romans en laissant

Le spectateur,  lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’allait pas plus loin :

Inutile d’imaginer une suite

Pas même une autre fin.

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Même si  en l’histoire,

On fait ce qu’on veut,

Dans la vie réelle,

L’on ne  fait que,

Ce que l’on peut.

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Dans la vie réelle,

Il en va  autrement

À propos  liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

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Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,  avec le temps,

Par tomber en panne de désir.

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S’il faut y mettre le mot « fin »

À une histoire sans lendemain,

L’art et la ma nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

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« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

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Extensions

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Fin est toujours le début de quelque chose

Et parfois de l’abandon d’un espoir, amour,

Qui comme chacun sait ne dure pas toujours:

Tant qu’on joue sa musique, il nous illusionne,

Mais si l’on y renonce, plus rien ne le passsionne

Tout instrument, creux ou plein, se met en pause,

Et l’on passe aussitôt et sans hésiter à autre chose.

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On applaudit au début de rencontre amoureuse

On applaudit à la fin  d’un concert de musique !

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On applaudit à un mariage,   exécution virtuose,

Et lors amour et musique, convolent à merveille.

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La fin de symphonie, se termine en point d’orgue,

La fin d’une relation de couple, en plein désordre !

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Le début avance  souvent dans un vent de l’espoir:

La fin peut vous conduire à l’échec, au désespoir !

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Fragments

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En tout art, quel qu’il soit, et malgré soi

On a du mal à conclure, à mettre une fin,

On se dit toujours qu’on peut mieux faire,

Sans être un perfectionniste, obsessionnel.

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Au moins, dans toute conception  d’un enfant,

Les choses sont claires, programmées, réalisées,

L’accouchement aura lieu entre sept et neuf mois

Mère ne peut jouer prolongations sauf exceptions.

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En amour, quel que soit prétendants, protagonistes,

Le mot fin est à proscrire : synonyme d’erreur,  échec,

Encore que la fin ne dépendra pas toujours de son fait,

Il s’impose si autre dit non, on n’y peut pas grand-chose

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La promesse, contrat de mariage, fait de concevoir enfant

N’empêcherait nullement, de mettre un terme à un couple,

Parfois d’ailleurs dès le lendemain de la nuit de noces ratée,

Il suffit de se marier à Las Vegas et divorcer… dans la foulée.

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Au cinéma, auparavant on terminait par le mot  «Fin», «End»

Mais ce n’est pas vendeur et ce n’est pas conforme  à la réalité :

Spectateurs continuent le scénario ou en réclameront une suite,

Mais ne n’est la vraie vie, personne ne souffre, meurt, en réalité.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme  (I)

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L’on   prétend   souvent      L     qu’il faut   commencer

À construire  une  his    E    toire  ou  une  énigme

Par  la  fin, pour  la    *    rendre plus crédible.

Il faut semer des   M    petits cailloux  pour

Revenir par che  O  mins divers au début

En art, qui arri  T  ve au résultat original

En suivant seu  *  lement instinct animal

Il en est de mê  F  me en amour bien sûr,

Pas dont on pro I   fite au fur et à mesure.

Le mot fin appa   N   raît   ou  apparaissait

Dans  des films    *    et romans en laissant

Le spectateur,   *   lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’al   R  lait pas plus loin :

Inutile d’ima  É    giner une suite

Pas même    A    une autre fin.

Même si     L    en l’histoire,

On fait ce   I      qu’on veut,

Dans la     T       vie réelle,

L’on ne     É        fait que,

Ce que     *     l’on peut.

Dans la      vie réelle,

Il en va    R  autrement

À propos  T liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,   A   avec le temps,

Par tomber en  M    panne de désir.

S’il faut y met   O  tre le mot « fin »

À une histoire  U   sans lendemain,

L’art et la ma R  nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

  Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

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Forme

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Évocation

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Un pied de table en bois tourné

Ou un balustre d’une balustrade,

Instrument  de  musique  à vent,

Nous dirons du genre bombarde.

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Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

L’art de l’amour et l’amour de l’art

Se rejoignent en même célébration,

Qui font qu’on aime jouer, ressentir

Si fait que la forme évoque le fond.

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Symbolique 

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La bombarde

Est un instrument

De musique à vent

À anche double de la

Famille des hautbois,

Employé dans la musique

Ancienne et la bretonne.

Le mot « bombarde »

Provient du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»

Ou  encore  un  « bruit sourd ».

fr.wikipedia.org/wiki/Bombarde

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Fond

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Évocation 

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Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique

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&& Dans la

&&  Tradition chrétienne,

&&  Dieu n’est pas lui-même un musicien,

&&  Mais la musique est le mode privilégié

&&  Pour célébrer toutes formes de louange.

&&  Ce qui est ici exprimé par la théologie,

&&  Peut aussi être abordé en termes de

&&  Psychologie    du   développement.

&&  Battements du cœur de la mère,

&&  S’ils ne sont pas  une  mélodie,

&&  Sont certainement du rythme.

&&  L’élément de base de la musique

&&  Est imprimé dans l’esprit humain

&&  À l’aube de conscience perceptive

&&  Et l’accompagne sans le lâcher

&&  À travers tous les stades

&&  De sa vie incarnée.

cairn.info/revue-cahiers

-jungiens-de-psychanalyse

 .

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Fond/forme 

La musique adoucit les mœurs, dit une maxime.

Elle accompagne  les grands moments  de sa vie

Mode majeur  à la naissance, mineur  à sa mort

Qui sait, s’il n’existe pas à l’instar d’une lumière,

Une musique céleste  qui extasierait notre âme.

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Soit dans la musique, baroque, classique, la fin

Est ponctuée par ce qu’on appelle point d’orgue

Aujourd’hui, arrêt souvent inverse, s’étouffant,

Ou carrément  très soudain, brutal,  inattendu.

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Il existerait des musiques  qui semblent n’avoir

Ni commencement, ni fin, comme perpétuelles,

Qui finissent par vous envoutez,  faire voyager

Comme si vous étiez dans un tout autre monde

Où les repères du temps, espace, ont disparus !

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Textuels et illustrations  >>


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