1055 – D’un jour à l’autre, d’un événement à l’autre

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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D’un jour à l’autre

Événement, à l’autre,

D’une rencontre à l’autre

Les jours passent, s’enfilent

Comme un chapelet à l’infini

Avec une météo qui change,

Et, les saisons, qui défilent,

Et les années qui passent,

Si ce n’est sa vie qui s’en va,

Vers son apogée  chute et fin !

 .

 Car qu’est-ce qu’une vie finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

Ne change rien à cette limitation… ridicule,

Au regard du passé, avenir, du Cosmos.

Parenthèse…émouvant soi-même,

Que faire l’amour en cachette.

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 Un tel accès à la conscience

Reste fort de conséquence.

Et, si, l’homme, n’est plus

La mesure de toute chose,

Il n’empêche, nous sommes,

Bien les seuls à nous préoccuper

Autant, de notre sort, pour l’éternité.

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Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

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Premiers ont l’air ne pas  s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :

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Pour faire des galipettes   ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,

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Se retrouver seul, avant de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne saurait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes changent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets, des projets, des jouets.

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Extensions

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Pour le reste, c’est le même élan

Et  la même énergie  qui imprime

À la vie son tempo pour aller ou non

Vers les autres et les aimer au maximum.

«Passent les jours et passent les semaines»,

Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire

De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.

Être content de son sort n’est-il pas être content

D’exister, être là, encore, à participer au monde

Et le modifier, si insignifiant  et inutile  soit-il.

Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,

À découvrir, dans le Monde, chez les autres

Y compris  en soi-même  et lors  ceux qui

Prétendent le contraire sont défaitistes

Tant que je communique  mes doutes

Et mes interrogations, je suis vivant.

Quand j’aurai acquis cette certitude

Ultime que rien  ne sert à rien, alors

Je serai mort, ne servirai plus à rien.

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D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre

Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,

Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier

Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.

Chaque jour devient la répétions du même et du différent,

Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,

Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement

Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !

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Si les jours se suivent et ne se ressemblent,

Ils s’accumulent tous et le temps passant,

D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,

Il nous restera bien trop peu de temps,

Pour achever ce qu’on comptait faire

Sans parler réparer erreurs passées !

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Qui a conscience du temps qui passe,

Sinon la femme avec horloge biologique

Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée

Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,

Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière

Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.

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Fragments

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Le temps passe et le temps nous trépasse

Il file si vite que, parfois il nous dépasse,

On a raté événement, jamais ne repasse,

On se trouve dès lors, dans une impasse.

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Période de nubilité ou âge pour se marier

Varie  d’une femme,  d’un pays, à l’autre :

Nubilité en Europe  est à partir de 18 ans

16 ans au canada, pour islam, à puberté

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Fertilité : le temps joue en leur défaveur

Non seulement en quantité mais qualité

De 14 ans jusqu’à la ménopause à 50 ans

La nature est injuste, homme reste fertile

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Par contre, espérance de vie est de 85 ans

Pour femmes et 80 ans pour les hommes,

Mais tout cela ne rétablit en rien l’égalité,

On va pas s’en plaindre : 37 ans  en 1810 !

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La perception que nous avons du temps

Est assez relative à l’âge que nous avons

À 15 ans, on a la vie devant soi, au loin,

À 75 ans, la vie derrière soi et très loin !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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  J

D’un jour  O  à l’autre

Événement,  U     à l’autre,

D’une rencon   R    tre à l’autre

Les jours pas      * sent, s’enfilent

Comme un cha   À   pelet à l’infini

Avec une météo  *      qui   change,

Et, les saisons,     A       qui défilent,

Et les années       U       qui passent,

Si ce n’est sa vie  T         qui s’en va,

Vers son apogée  R       chute et fin !

 E

 **** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

* Ne change rien à cette limitation… ridicule,

 **     Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **

 ***      Parenthèse…émouvant soi-même,     ***

 ****        Que faire l’amour en cachette.       ****

 ****          Un tel accès à la conscience          ****

 ****          Reste fort de conséquence.           ****

 ****          Et, si, l’homme, n’est plus            ****

 ****         La mesure de toute chose,            ****

 ****       Il n’empêche, nous sommes,         ****

 ****     Bien les seuls à nous préoccuper    ****

 *** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air  ne pas    É   s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont   V   eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il       É         y a un âge pour tout :

Pour faire des galipettes         N      ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur       E       et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants          M           pour les voir grandir,

Se retrouver seul, avant             E                de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne sau               N               rait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes chan                 T              gent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets,                   *            des projets, des jouets.

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Forme

  .

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Évocation  

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Silhouette de femme,

Vue de dos, statique,

Et  interrogative 

Sur son temps ?

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Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

Femme et temps se conjuguent

Mais le plus souvent au présent

Or bien qu’on reste dans le flou,

Telle forme évoquerait tel fond !

 .

Symbolique 

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La femme

Aurait        une

Sym-bo-li-que

Très riche

Évoluant au fil du temps.

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi hélas, le vice.

 .

À partir XXe siècle, des mouvements

Féministes  sont apparus  pour tenter

De rétablir équilibre  hommes/femmes,

Et aussi de rétablir les droits de femmes.

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Désormais, ces mouvements occupent une

Place importante dans tous débats publics !

Source : 1001 symboles

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Fond

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Évocation 

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Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

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Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons,

Plus avons l’impression

Que le temps passe vite.

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Mais  il demeure possible

D’apprendre  à   savourer

Le moment présent et ainsi

«Ralentir»  le  cours  du  temps.

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N’avez-vous pas le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines, les mois, les années  et parfois

Les décennies s’enchaînent, à se demander :

«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»

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Une réponse scientifique à ce phénomène.

La perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

lesechos.fr

 .

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Fond/forme 

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La symbolique de la femme, tient compte

Des luttes et de événements de libération :

Elle est évoquée comme active non passive

Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,

Certaines, allant par vouloir s’y substituer

D’autres ne réclamant que simple égalité.

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Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera

La vie passera vite en séries d’événements

Qui nous touchent, nous affectent ou pas,

Mais sur monde ne produit changement.

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Textuels et illustrations  >>


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