1057 – La Nature ou Dieu m’a pourvu de conscience

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

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Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

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De suivre guide éclairé

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

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Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

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Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

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Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

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Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

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Extensions

 .

La conscience est  physique  avant d’être  intellectuelle :

Conscience de quelque chose, percevoir physiquement,

Avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement.

Conscience de ce que pensent, imaginent les autres,

Est déjà plus délicat et puis avoir conscience  de ce

Qu’on pense par soi-même, c’est à dire qui ne soit

Pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,

Est encore plus subtil. Conscience que mes paroles ou écrits

Actes seraient  interprétés  autrement  que ce que  j’en pense

Est tout un art de la diplomatie tout comme de la rhétorique.

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Il ne suffit pas d’exprimer idées, opinions, comportements

Mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers

Peuvent avoir sur les autres en fonction de ce

Qu’ils sont  et  qu’ils connaissent de vous.

« Jugez en votre âme et conscience »,

Dit-on en prétoires aux assises juridiques

Et là, on quitte le domaine du droit pur et dur

Pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé

Sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués.

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Le diable est dans les détails d’après Nietzsche,

Comme l’astérisque pour les contrats d’assurance

D’accord, mais Dieu et le diable, ne permutent pas,

Ou bien  alors  dans certaines puissances mythiques !

Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres

C’est bien aussi elle qui nous ferait connaître les ténèbres,

De même  que  la liberté  nous  fait connaître  la servitude !

C’est Dieu qui nous fait connaître  le diable, le bien et le mal :

S’il nous a pourvu d’une conscience de cela, est un vrai cadeau.

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Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté,

Avec but à atteindre,  de conscience d’exister,

Sans compter  d’une conscience cosmique,

Qui nous rend  tout sentiment tragique !

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Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes

Qui avons, au fil des ans, développés

Une conscience de la mort extrême

Comme négation, forte, d’exister !

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Fragments

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Conscience d’un Diable opposé à Dieu

Reste une pure invention  des hommes,

Et comme il figure parait-il parmi nous,

De ce fait, la forme évoquera bien le fond.

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Nature ou Dieu m’a pourvu d’une conscience

Voilà beau sujet pour devoir de philo, au Bac :

Dix-huit ans, a-t-on assez d’expérience pour ça

En mon âme est conscience je pense oui et non.

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Voilà qui inspirerait thèse, antithèse et synthèse

La question n’est pas binaire, elle serait ternaire

Comme Dieu le Père son fils, Jésus, Saint esprit,

Mais la religion définit mal ce qu’est conscience.

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Edgar Morin, né en 2021 et aujourd’hui centenaire,

A eu, pris le temps de bien y réfléchir «un moment»

Il distingue avec le dico Larousse, deux définitions :

Conscience de soi ; conscience des autres, du Monde.

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Caractère intuitif, autoréflexif, introspectif d’un coté

Caractère  observationnel, réflexif, objectif, de l’autre

Introspectif on prend conscience de soi comme objet

On ne se l’explique pas : on peut juste la comprendre.

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Dans le « je pense donc je suis » par René Descartes

Le je s’adresse à mon moi, et le suis à son état de vie

C’est un des fondements essentiels de la philosophie

Encore faut-il être sincère et jouer table sur cartes !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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NATURE, DIEU,

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

M ’ A   P O U R V U

De suivre guide éclairé,

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

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Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

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Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

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Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

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Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

D’ U N E      C O N S C I E N C  E

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Forme

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Évocation 

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Personnage mythique

 Petit diable diablotin

Et conçu par LEGO 

Pour sa conscience

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1057 4

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Un petit diable, diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle vraiment

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique

 .

Dans

La littérature,

Notamment policière,

Le diable est associé

À la danse.

La   diabolisation langage, dans  le

Discours politique est assez courante.

Il a partie liée  avec les forces du mal,

Et il a, toujours, des  adeptes, comme

Le montrent nombre de profanations

Perpétrées  dans   nombre cimetières.

De  par   son  ambivalence, le   Diable

Est un mal utile, et même  nécessaire.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît le pouvoir de réussir

Là  où   l’homme   échoue.

Il est accusé  de toutes les

Misères du monde mais il permettrait

Catalyser peurs, angoisses, fantasmes.

journals.openedition.org/terrain/9173

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Fond

 .

Évocation 

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Un petit diable ou diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle, vraiment,

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique 

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Le premier

Sens          renvoie à ce

Qui  permet une  représentation,

Même des plus simplifiée, du Monde

Et des réactions      par rapport à celui-ci.

 .

Il est question de    « conscience du monde »

Évoquée expression              « perdre conscience »,

Ou, à l’inverse,                       « prendre conscience ».

 .

La conscience                            est un « fait » laissant

Entendre que              « l’âme est un rapport à soi ».

Examen de la     conscience est doute méthodique

Afin d’entrer        en rapport à soi, non erroné.

 .

La conscience        peut correspondre à une

Représentation     de son existence.

Il est alors      question de 

Conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

 .

 .

Fond/forme 

 .

Le Diable est représenté en traditions populaires

Avec des oreilles pointues et une queue fourchue ;

.

Mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général

Sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant

Du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant.

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Si on en a conscience, c’est parce que  Dieu et bon,

Et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer.

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Sinon comment régler les problèmes de justice :

À qui on donnerait le Bon dieu sans confession.

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