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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- La Nature ou Dieu, m’a donné conscience, qui plus est : connaissance, pour exercer mon libre arbitre dans la responsabilité de mes actes. Me voilà, à présent, bien embarrassé, pour retrouver mon chemin de vérité, dans le labyrinthe de mes pensées où le conscient et l’inconscient se brouillent à bon escient et à volonté. De suivre un guide éclairé est seul moyen pour s’en sortir, que l’on vous conseillera pour couper court à votre angoisse. Si vos décisions personnelles ne peuvent être collectives, l’inverse s’avère moins vrai : on adhère plus à une communauté. La devise : « ni dieu ni maître », vous fera, à tous, apparaître comme un anarchiste ou un libertin, et non comme un loyal citoyen. Une croyance religieuse ou laïque, ne change pas votre destin terrien, les lois étant les mêmes, en pratique, chacun se fait propre idée du mal et du bien. Etre conscient, c’est exercer, en une jungle d’opinions contraires, son esprit critique, et bien affuté, la seule à même de garantir sa liberté de pensée.
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Textuel extensions
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- La conscience est d’abord physique bien avant d’être intellectuelle : avoir conscience de quelque chose, c’est souvent le percevoir physiquement, avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement. Avoir conscience de ce que pensent, imaginent les autres, est déjà plus délicat et avoir conscience de ce qu’on pense par soi-même, c’est à dore qui soit pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances, est encore plus subtil. Avoir conscience que mes paroles ou écrits ou actes peuvent être interprétés autrement que ce que j’en pense est tout un art de la diplomatie et de la rhétorique.il ne suffit pas d’exprimer des idées, des opinions, des comportements mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers peuvent avoir sur les autres en fonction de ce qu’ils sont et connaissent de vous. « Jugez en votre âme et conscience », dit-on dans les prétoires aux assises juridiques et là, on quitte le domaine du droit pur et dur pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués, quand ce n’est pas inavouables ! La croyance religieuse participe d’une conscience envers quelque chose dont on ne dispose d’aucune preuve et il est donc évident qu’elle s’adresse surtout à la conscience métaphysique. Le diable est dans les détails, d’après Nietzsche, comme l’astérisque pour les contrats d’assurance. D’accord, mais Dieu et le diable ne permutent pas, ou bien alors dans certaines puissances mythiques ! Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres mais, c’est aussi, elle qui nous fait connaître les ténèbres, de même que la liberté nous fait connaître la servitude ! Dieu nous fait connaître le diable, le bien et le mal ! S’il nous a pourvus d’une conscience de cela : un cadeau. Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté, avec but à atteindre, de conscience d’exister, sans compter d’une conscience cosmique, qui nous rend tout sentiment tragique ! Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes qui avons, au fil des ans, développés une conscience de la mort extrême, comme négation, forte, d’exister !
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Textuel fragments
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- Conscience d’un Diable opposé à Dieu reste une pure invention des hommes, et comme il figure parait-il parmi nous, de ce fait, la forme évoquera bien le fond. La nature ou Dieu m’a pourvu d’une conscience : voilà beau sujet pour un devoir de philo, au Bac. Dix-huit an : a-t-on assez d’expérience pour ça. En mon âme est conscience je pense oui et non. Voilà qui inspirerait thèse, antithèse et synthèse. La question n’est pas binaire, elle serait ternaire comme Dieu le Père son fils, Jésus, Saint esprit, mais la religion définit mal ce qu’est conscience. Edgar Morin, né en 2021 et aujourd’hui centenaire, a eu, a pris le temps de bien y réfléchir «un moment». Il distingue avec le dico Larousse, deux définitions : conscience de soi ; conscience des autres, du Monde ; le caractère intuitif, autoréflexif, introspectif d’un côté ; le caractère observationnel, réflexif, objectif, de l’autre. Introspectif on prend conscience de soi comme objet, on ne se l’explique pas : on peut juste la comprendre. Dans le « je pense donc je suis » par René Descartes, le je s’adresse à mon moi, et le suis à son état de vie. C’est un des fondements essentiels de la philosophie, encore faut-il être sincère et jouer table sur cartes !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Notre cerveau demeurera labyrinthe
encore un peu, beaucoup à déchiffrer,
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nous utilisons ensemble de notre
cerveau mais pas simultanément,
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notre conscience nous procurera
sentiment de justice immanente.
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Conscience évoquée Carl Camiré :
bouche, yeux, oreilles : intériorité !
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Textuels symboliques
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Diable
- Symbolique de forme : Dans la littérature, notamment policière, le Diable est souvent associé à la danse. La diabolisation du langage, dans le discours politique est assez courante. Il a partie liée avec les forces du mal, et il a, toujours, des adeptes, comme le montrent nombre de profanations perpétrées dans nombre de cimetières. De par son ambivalence, le Diable est un mal utile, et même nécessaire. Personnalisation de ce qui est négatif, on lui reconnaît le pouvoir de réussir là où l’homme échoue. Il est accusé de toutes les misères du monde mais il permettrait de catalyser toutes les peurs, les angoisses et fantasmes. journals.openedition.org/terrain/9173
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Conscience
- Symbolique de fond : Le premier sens renvoie à ce qui permet une représentation, même des plus simplifiée du Monde et des réactions par rapport à celui-ci. Il est question de « conscience du Monde », évoquée l’expression « perdre conscience », ou, à l’inverse, « prendre conscience ». La conscience est un « fait » laissant entendre que « l’âme est un rapport à soi ». L’examen de la conscience est un doute méthodique afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné. La conscience peut aussi correspondre à une représentation simplifiée de son existence. Il est alors question de conscience de soi. fr.wikipedia.org/wiki/Conscience
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Dieu >
- Liens fond/forme : Le Diable est représenté en traditions populaires avec des oreilles pointues et une queue fourchue mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant. Si on en a conscience, c’est parce que Dieu et bon et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer sinon comment régler les problèmes de justice : à qui on donnerait le Bon dieu sans confession.
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