1057 – La Nature ou Dieu m’a pourvu de conscience

<<  Calligramme et symboliques

.

Visuels suggestion de scénario

.

1057 1

.

Notre cerveau demeurera labyrinthe

encore un peu, beaucoup à déchiffrer,

.

1057 2

.

nous utilisons ensemble de notre

cerveau mais pas simultanément,

.

1057 3

.

notre conscience nous procurera

sentiment de justice immanente.

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £ La Nature ou Dieu, m’a donné conscience, qui plus est : connaissance, pour exercer mon libre arbitre dans la responsabilité de mes actes. Me voilà, à présent, bien embarrassé, pour retrouver mon chemin de vérité, dans le labyrinthe de mes pensées où le conscient et l’inconscient se brouillent à bon escient et à volonté.  De suivre un guide éclairé est seul moyen pour s’en sortir, que l’on vous conseillera pour couper court à votre angoisse. Si vos décisions personnelles ne peuvent être collectives, l’inverse s’avère moins vrai : on adhère plus à une communauté. La devise : « ni dieu ni maître », vous fera, à tous, apparaître comme un anarchiste ou un libertin, et non comme un loyal citoyen. Une croyance religieuse ou laïque, ne change pas votre destin terrien, les lois étant les mêmes, en pratique, chacun se fait propre idée du mal et du bien. Etre conscient, c’est exercer, en une jungle d’opinions contraires, son esprit critique, et bien affuté, la seule à même de garantir sa liberté de pensée.

.

  • + La conscience est d’abord physique bien avant d’être intellectuelle : avoir conscience de quelque chose, c’est souvent le percevoir physiquement, avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement. Avoir conscience de ce que pensent, imaginent les autres, est déjà plus délicat et avoir conscience de ce qu’on pense par soi-même, c’est à dore qui soit pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,  est encore plus subtil. Avoir conscience que mes paroles ou écrits ou actes peuvent être interprétés autrement que ce que j’en pense est tout un art de la diplomatie et de la rhétorique.il ne suffit pas d’exprimer des idées, des opinions, des comportements mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers peuvent avoir sur les autres en fonction de ce qu’ils sont et connaissent de vous. « Jugez en votre âme et conscience », dit-on dans les prétoires aux assises juridiques et là, on quitte le domaine du droit pur et dur pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués, quand ce n’est pas inavouables ! La croyance religieuse participe d’une conscience envers quelque chose dont on ne dispose d’aucune preuve et il est donc évident qu’elle s’adresse surtout à la conscience métaphysique.

.

  • & Le diable est dans les détails, d’après Nietzsche, comme l’astérisque pour les contrats d’assurance. D’accord, mais Dieu et le diable ne permutent pas, ou bien alors dans certaines puissances mythiques ! Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres mais, c’est aussi, elle qui nous fait connaître les ténèbres,  de même que  la liberté  nous fait connaître  la servitude ! Dieu nous fait connaître le diable, le bien et le mal ! S’il nous a pourvus d’une conscience de cela : un  cadeau.

.

  • #  Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté, avec but à atteindre, de conscience d’exister, sans compter  d’une conscience cosmique, qui nous rend tout sentiment tragique ! Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes qui avons, au fil des ans, développés une conscience de la mort extrême, comme négation, forte, d’exister !

.


.

.

Diable

  • Symbolique de forme : Dans la littérature, notamment policière, le Diable est souvent associé à la danse. La diabolisation du langage, dans le discours politique est assez courante. Il a partie liée avec les forces du mal, et il a, toujours, des  adeptes, comme le montrent nombre de profanations perpétrées dans  nombre de cimetières. De par  son  ambivalence, le Diable est un mal utile, et même nécessaire. Personnalisation de ce qui est négatif, on lui reconnaît le pouvoir de réussir là où l’homme échoue. Il est accusé de toutes les misères du monde mais il permettrait de catalyser toutes les peurs, les angoisses et fantasmes.    journals.openedition.org/terrain/9173

 .

Conscience

  • Symbolique de fond : Le premier sens renvoie à ce qui permet  une représentation, même des plus simplifiée du Monde et des réactions  par rapport à celui-ci. Il est question de « conscience du Monde », évoquée l’expression « perdre conscience », ou, à l’inverse, « prendre conscience ». La conscience est un « fait » laissant entendre que « l’âme est un rapport à soi ». L’examen de la conscience est un doute méthodique afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné. La conscience peut aussi correspondre à une représentation simplifiée de son existence. Il est alors question de conscience de soi.       fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

Dieu >

  • Liens fond/forme : Le Diable est représenté en traditions populaires avec des oreilles pointues et une queue fourchue mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant. Si on en a conscience, c’est parce que  Dieu et bon et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer sinon comment régler les problèmes de justice : à qui on donnerait le Bon dieu sans confession.

.

<<  Calligramme et symboliques