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Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,
Quelque chose, et, qui serait bien
Quelque chose, qui n’est rien !
.
De quoi s’interroger, douter.
Curieux, logique, inquiet :
Ma quête demeure vaine,
Ne ménageant pas peine,
Je n’en suis pas satisfait.
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Faire l’ange, serait bête ;
Diable, serait malhonnête,
L’humain doit rester lucide
Pas question de penser au suicide.
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Y-a-t-il quelque chose plutôt que rien,
Pourquoi tant d’animaux, seul humain
Ma vie serait-elle réduite à presque rien,
L’Humanité, l’Univers : mystère de chien !
.
Combien de questions sur ma vie sur Terre
Et qui me laisseront toujours sur la faim,
Ou si ce n’est sur ma soif du divin,
Et auxquelles aucune réponse,
Ne me vient ni ne me convient.
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Curieux, logique autant qu’inquiet,
Poursuis la quête et même m’entête,
Tout en la sachant longue, vaine, infinie
Car, d’origine de l’Univers, je ne capte
De fait que des légers bruits de fond
Qui provoquent incompréhensions.
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Terre est royaume des contraires
Ici, on tue, assassine et venge
Là, on sauve, on chante fête
L’intelligent devient bête,
Le démon parfois ange.
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Et, chacun de braire
Qu’il aurait raison
Et pour de bon,
Et sans que cela
Impacte notre Univers
Pas plus que toute poussière.
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Extensions
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Notre humanité fait aussi le lit
De tous les paradoxes : ici, l’on rit,
Là-bas on pleure, lors on ne pleure pas
De rire ou l’on ne rit pas bien qu’en pleur.
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D’un côté c’est la tête commandant au corps
De rire ou pleurer, de l’autre, c’est le corps qui
L’impose à la tête par automatismes ou réflexes.
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«Pourquoi ceci, pourquoi cela», demande l’enfant,
Auquel le père tente de répondre par des métaphores
Ou des contes et s’il n’y parvient pas, ou n’en peut plus,
Est fatigué d’entendre ses questions, répond simplement
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«Et pourquoi pas ! » De là naitrait notre curiosité, sur nous
Sur toutes choses qui nous entourent, nous interpellent :
L’enfant croit encore à la magie, souhaite pourtant que
Le monde ait un sens afin d’acquérir connaissance
Des plus explicables, raisonnables.
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Magie est une sorte de rite d’initiation
À tout ce qui est trop compliqué à expliquer
Et après, le savoir acquis sert de rite d’introduction
À la part d’inexplicable. Entre magie, mystère :
L’homme se situe à leurs frontières !
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Quelque chose plutôt que rien, interrogation
Mais à la fin, rien plutôt que quelque chose !
En somme on n’en sait pas grand-chose, rien
Alors, que cela nous fasse du mal, ou du bien,
Ne changera rien à notre condition d’humain.
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1061 – Calligramme (I)
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Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,
Quelque chose, et, qui serait bien
Quelque chose, qui n’est rien !
De quoi s’interroger, douter.
Curieux, logique, inquiet :
Ma quête demeure vaine,
Ne ménageant pas peine,
Je n’en suis pas satisfait.
Faire l’ange, serait bête ;
Diable, serait malhonnête,
L’humain doit rester luci P de
Pas question de penser au O suicide
Y-a-t-il quelque chose plutôt U que rien,
Pourquoi tant d’animaux, R seul humain
Ma vie serait-elle réduite Q à presque rien,
L’Humanité, l’Univers : U mystère de chien !
Combien de questions O sur ma vie sur Terre
Et qui me laisseront * I * toujours sur la faim,
Ou si ce n’est sur * * ma soif du divin,
Et auxquelles * BIG * aucune réponse,
Ne me vient ni * BANG * ne me convient.
Curieux, logique * * autant qu’inquiet,
Poursuis la quête * * et même m’entête,
Tout en la sachant * longue, vaine, infinie
Car, d’origine de l’Univers, je ne capte
De fait que des U légers bruits de fond
Qui provoquent N incompréhensions.
Terre est royau I me des contraires
Ici, on tue, as V sassine et venge
Là, on sauve, E on chante fête
L’intelligent R devient bête,
Le démon S parfois ange
Et, chacun de braire
Qu’il aurait raison
Et pour de bon,
Et sans que cela
Impacte notre Univers
Pas plus que toute poussière.
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Forme
Réduction
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Évocation
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De l’époque grecque
Ou voire d’étrusque,
Mais un vase peint,
Et un vase très creux
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(forme creuse, rimes mixtes,
le fond s’approche de forme)
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Un vase qu’il soit creux ou plein
en plus qu’il soit d’extérieur peint
signifierait qu’il est loin d’être rien,
tant et si bien forme évoque le fond.
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Pourquoi y-a-t-il presque toujours
Dessin sur un vase peint !
L’intérieur d’un vase est creux,
Extérieur est plein !
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Symbolique
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Dessin, sur vase peint
Est spécifiquement utilisé
Hors la vie quotidienne,
Des familles les plus aisées,
Voire aristocratiques, dans le
Cadre du banquet ou la toilette.
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Certains étaient aussi choisis pour
Honorer les dieux ou les morts.
Une céramique commune a été
Utilisée au quotidien. Elle fait
Objet de recherches de plus
En plus approfondies.
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Et dès lors … constituent
La part la plus importante
Peintures de Grèce antique,
Actuellement bien conservées.
fr.wikipedia.org/wiki/Ceramique_grecque_antique
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Fond
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Évocation
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Pourquoi y-a-t-il presque toujours
Sur un vase, une peinture!
L’intérieur d’un vase creux,
Extérieur est plein !
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Symbolique
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Par sa forme,
La grâce de ses courbes
Et sa fonction de réceptacle,
Vase creux un symbole féminin.
Son creux évoquerait celui de l’utérus,
Le féminin, contenant les fluides vitaux.
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Dans l’art, et, les rites funéraires, le vase
Apparaît parfois emblème vie éternelle.
Le symbolisme de la coupe (le calice)
Est, liée à connotations opposées :
L’une positive, signe d’un destin
Favorable, l’autre négative
Comme urne funéraire
heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase
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Corrélations
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Fond/forme
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Vase vide ou plein,
Vase creux ou non,
Vase lisse ou peint,
Vase n’est pas rien,
Vase est un symbole
Contenant et contenu
Il est donc impossible,
Dès qu’il y aurait matières,
De n’être rien, pas grand-chose.
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Rien / quelque chose ?
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Scénario
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D’après la théorie dite du Big Bang, il y aurait eu une explosion,
d’après la théorie de l’Évolution, il y aurait eu arbre généalogique,
d’après la théorie d’Expansion gravitationnelle, l’Univers s’étendrait.
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