1064 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (IV)

Visuels et textuels  >>

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Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

.

L’homme oscille entre le mal et le bien

En confondant parfois les deux les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal et le divin.

.

Quand on meurt, on finit de bouger, de braire,

On ne vient plus s’entremêler  autres affaires.

Comédies tragédies sont finies pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni d’ani-maux.

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Ce qui tombe en escarcelle

Est toujours autant de pris,

Un parti pris,  matérialiste,

Vous donnant la part belle.

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Où est le mal, où est le bien

Si on est tout, si on est rien

Mon libre arbitre, contre le droit,

Me limite par nature, en mes choix

Reste qu’infinité de possibles   échoit

Pour prendre le meilleur par devers moi.

.

Je ne sais le meilleur, pour qui, pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui, ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans effroi.

.

Peut-on vraiment être juste content d’être,

Et se dire, qu’à personne, ne se  soumettre

Se balancer entre : c’est sûr, et peut-être,

Se  voir  marcher, en rue,  de sa fenêtre.

.

Homme est paradoxe et contradiction,

Dessine son destin, ignorant le mot fin,

Lors si nous ne  sommes que animaux,

Notre mort se résume alors au bas mot

À  la mort  de  l’esprit, sans  l’ani-mot !

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Extensions

 .

Le juste milieu est possible à trouver

Plutôt  difficile  à conserver, tant si

L’on ne  bougera plus  d’un pouce,

Le monde s’agite autour de nous :

Impossible de se la couler douce !

.

Où est  le  mal, et  où  est  le bien :

Personne  garant de l’un ou l’autre

Tant ces deux valeurs sont relatives

Le long d’un curseur  qui varie avec

Politiques, événements, du moment.

.

Ici c’est comme ça, ailleurs autrement

«Alors  pourquoi  ne changez-vous  pas ».

«Mais  nous sommes  très bien  comme ça :

Pourquoi ce ne serait pas à vous de changer».

Voilà qui résume  des siècles  et  de colonisation,

Évangélisation, domination d’un peuple par l’autre.

.

À première vue, on ne voit rien dans une œuvre d’artiste

 Puis on distingue  des éléments étranges, mais  sans liens,

Puis l’idée nous traverse  que cela peut dire quelque chose

Et que nous réinventons, pour le mettre à la place de rien,

C’est cela la magie de l’art : faire voir pour faire imaginer.

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1064 – Calligramme  (IV)

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Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

P   O   U   R   Q   U   O   I

L’homme oscille entre le mal   Q  et le bien

En confondant parfois les deux    U  les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste E     croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal  L  et le divin.

Quand on meurt, on finit de bouger   Q     de braire,

On ne vient plus s’entremêler  aut  U  res affaires.

Comédies tragédies sont finies  E   pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni    *  d’ani-maux.

Ce qui tombe en   C  escarcelle

Est toujours au   H  tant de pris,

Un parti pris      O     matérialiste,

Vous donnant   S      la part belle.

Où est le mal   E  où est le bien

Si on est tout  *  si on est rien

Mon libre arbitre,   P   contre le droit,

Me limite par nature,   L   en mes choix :

Reste qu’infinité de pos    U  sibles   échoit

Pour prendre le meilleur par   T   devers moi.

Je ne sais le meilleur, pour qui,   Ô   pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en   T  être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui,   *   ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans   Q   effroi.

Peut-on vraiment être juste content   U    d’être,

Et se dire qu’à personne, ne se     E     soumettre

Se balancer entre c’est sûr,      *       et peut-être,

Se voir marcher, en rue,       R        de sa fenêtre.

Homme est paradoxe       I        et contradiction,

Dessine son destin,      E       ignorant le mot fin,

Lors si nous ne        N      sommes que animaux,

Notre mort se      *       résume alors au bas mot

À la mort         *        de l’esprit, sans l’ani-mot !

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1064 4

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Un  flacon d’un  parfum,

Respiré  à pleins poumons :

Pour autant parviendrait-t-on

À le distinguer de tous autres !

 .

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

De distinguer un parfum, d’un autre,

est parfois un art d’une grande subtilité.

il y en a même ne sentant pas grand-chose :

autant dire en tous cas pour eux, ce n’est rien.

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus difficile de les distinguer !

 .

 Symbolique 

 .

L’expérience de l’odeur dépend

De bonne transmission de minuscules

Particules en terminaisons du nerf olfactif.

Nous ne pouvons pas le voir et pas  les entendre.

Pourtant, nous sentons qu’elle est définitivement là.

.

Le parfum est symbole de quelque chose de très subtil,

Très délicat, quelque chose d’intangible, quelque chose

Qui est bien définitivement là, qui peut être perçu,

Qui peut produire certains effets, qui peut

Nous affecter même à distance.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1064 6

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus difficile de les distinguer !

 

Symbolique 

 

L’article  s’attachera  à montrer la

Différence  sociologique  et  théorique

Entre la distinction et la différenciation,

Entre  un modèle  de la distinction sociale

Et un modèle  de la  différenciation sociale.

.

Pour  cela,  il   examine  la  conceptualisation

Qu’élabore P. Bourdieu, livre La distinction.

Domination, holisme, élitis­me et objectivisme

Forment quatre caractéristiques de ce que

L’on peut désigner comme conception

Structurale de la distinction.

journals.openedition.org/rsa/3838

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Rien n’est rien tandis  que trois fois rien

C’est déjà quelque chose, être moins que rien

C’est n’être pas grand-chose : un raisonnement

Des plus subtils s’il en est comme sentir parfum

Qui n’existe pas mais dont on crée la sensation.

Drôle de mécanisme tout de même qu’absence

Recrée comme une présence, par la pensée.

Nos pensées et nos sensations, internes,

Ne sont rien,  sans la moindre trace

Directe, juste sur IRM cérébrale.

 .

.

Trois fois rien, c’est déjà quelque chose

.

Scénario

.

Vrai,  faux : ou les deux à la fois, quelque chose d’intermédiaire ?

Une photo, production d’artiste pour le moins difficile à interpréter.

Celle-ci plus moderne est autant essence de l’art serait être ambiguë.

 .

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