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Et pourquoi quelque chose
Plutôt que rien … question
Lancinante nous traversant
Esprit à tout bout de champ
Juste milieu ou intrications,
Entre deux contradictions :
Voilà bien sagesse dite libre,
D’esprit sain de gros calibre.
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L’homme oscille entre le mal et le bien
En confondant parfois les deux les mixant
Lors dans un parti-pris matérialiste croyant,
Il se dit juge et arbitre entre l’animal et le divin.
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Quand on meurt, on finit de bouger, de braire,
On ne vient plus s’entremêler autres affaires.
Comédies tragédies sont finies pour nous,
Plus d’âme ni de mot ni d’ani-maux.
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Ce qui tombe en escarcelle
Est toujours autant de pris,
Un parti pris, matérialiste,
Vous donnant la part belle.
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Où est le mal, où est le bien
Si on est tout, si on est rien
Mon libre arbitre, contre le droit,
Me limite par nature, en mes choix
Reste qu’infinité de possibles échoit
Pour prendre le meilleur par devers moi.
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Je ne sais le meilleur, pour qui, pour quoi,
Mais plutôt qu’en être esclave, en être roi :
Roi de mon ego et de ma lignée qui, ma foi,
Rend fier de ses acquis, passion sans effroi.
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Peut-on vraiment être juste content d’être,
Et se dire, qu’à personne, ne se soumettre
Se balancer entre : c’est sûr, et peut-être,
Se voir marcher, en rue, de sa fenêtre.
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Homme est paradoxe et contradiction,
Dessine son destin, ignorant le mot fin,
Lors si nous ne sommes que animaux,
Notre mort se résume alors au bas mot
À la mort de l’esprit, sans l’ani-mot !
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Extensions
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Le juste milieu est possible à trouver
Plutôt difficile à conserver, tant si
L’on ne bougera plus d’un pouce,
Le monde s’agite autour de nous :
Impossible de se la couler douce !
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Où est le mal, et où est le bien :
Personne garant de l’un ou l’autre
Tant ces deux valeurs sont relatives
Le long d’un curseur qui varie avec
Politiques, événements, du moment.
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Ici c’est comme ça, ailleurs autrement
«Alors pourquoi ne changez-vous pas ».
«Mais nous sommes très bien comme ça :
Pourquoi ce ne serait pas à vous de changer».
Voilà qui résume des siècles et de colonisation,
Évangélisation, domination d’un peuple par l’autre.
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À première vue, on ne voit rien dans une œuvre d’artiste
Puis on distingue des éléments étranges, mais sans liens,
Puis l’idée nous traverse que cela peut dire quelque chose
Et que nous réinventons, pour le mettre à la place de rien,
C’est cela la magie de l’art : faire voir pour faire imaginer.
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1064 – Calligramme (IV)
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Et pourquoi quelque chose
Plutôt que rien … question
Lancinante nous traversant
Esprit à tout bout de champ
Juste milieu ou intrications,
Entre deux contradictions :
Voilà bien sagesse dite libre,
D’esprit sain de gros calibre.
P O U R Q U O I
L’homme oscille entre le mal Q et le bien
En confondant parfois les deux U les mixant
Lors dans un parti-pris matérialiste E croyant,
Il se dit juge et arbitre entre l’animal L et le divin.
Quand on meurt, on finit de bouger Q de braire,
On ne vient plus s’entremêler aut U res affaires.
Comédies tragédies sont finies E pour nous,
Plus d’âme ni de mot ni * d’ani-maux.
Ce qui tombe en C escarcelle
Est toujours au H tant de pris,
Un parti pris O matérialiste,
Vous donnant S la part belle.
Où est le mal E où est le bien
Si on est tout * si on est rien
Mon libre arbitre, P contre le droit,
Me limite par nature, L en mes choix :
Reste qu’infinité de pos U sibles échoit
Pour prendre le meilleur par T devers moi.
Je ne sais le meilleur, pour qui, Ô pour quoi,
Mais plutôt qu’en être esclave, en T être roi :
Roi de mon ego et de ma lignée qui, * ma foi,
Rend fier de ses acquis, passion sans Q effroi.
Peut-on vraiment être juste content U d’être,
Et se dire qu’à personne, ne se E soumettre
Se balancer entre c’est sûr, * et peut-être,
Se voir marcher, en rue, R de sa fenêtre.
Homme est paradoxe I et contradiction,
Dessine son destin, E ignorant le mot fin,
Lors si nous ne N sommes que animaux,
Notre mort se * résume alors au bas mot
À la mort * de l’esprit, sans l’ani-mot !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un flacon d’un parfum,
Respiré à pleins poumons :
Pour autant parviendrait-t-on
À le distinguer de tous autres !
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(forme creuse, rimes égales,
le fond s’éloigne de la forme)
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De distinguer un parfum, d’un autre,
est parfois un art d’une grande subtilité.
il y en a même ne sentant pas grand-chose :
autant dire en tous cas pour eux, ce n’est rien.
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Le parfum du bien et du mal,
Se mélangent-ils naturellement.
Si tel était bien le cas, il serait
Plus difficile de les distinguer !
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Symbolique
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L’expérience de l’odeur dépend
De bonne transmission de minuscules
Particules en terminaisons du nerf olfactif.
Nous ne pouvons pas le voir et pas les entendre.
Pourtant, nous sentons qu’elle est définitivement là.
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Le parfum est symbole de quelque chose de très subtil,
Très délicat, quelque chose d’intangible, quelque chose
Qui est bien définitivement là, qui peut être perçu,
Qui peut produire certains effets, qui peut
Nous affecter même à distance.
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Fond
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Évocation
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Le parfum du bien et du mal,
Se mélangent-ils naturellement.
Si tel était bien le cas, il serait
Plus difficile de les distinguer !
Symbolique
L’article s’attachera à montrer la
Différence sociologique et théorique
Entre la distinction et la différenciation,
Entre un modèle de la distinction sociale
Et un modèle de la différenciation sociale.
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Pour cela, il examine la conceptualisation
Qu’élabore P. Bourdieu, livre La distinction.
Domination, holisme, élitisme et objectivisme
Forment quatre caractéristiques de ce que
L’on peut désigner comme conception
Structurale de la distinction.
journals.openedition.org/rsa/3838
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Corrélations
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Fond/forme
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Rien n’est rien tandis que trois fois rien
C’est déjà quelque chose, être moins que rien
C’est n’être pas grand-chose : un raisonnement
Des plus subtils s’il en est comme sentir parfum
Qui n’existe pas mais dont on crée la sensation.
Drôle de mécanisme tout de même qu’absence
Recrée comme une présence, par la pensée.
Nos pensées et nos sensations, internes,
Ne sont rien, sans la moindre trace
Directe, juste sur IRM cérébrale.
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Trois fois rien, c’est déjà quelque chose
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Scénario
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Vrai, faux : ou les deux à la fois, quelque chose d’intermédiaire ?
Une photo, production d’artiste pour le moins difficile à interpréter.
Celle-ci plus moderne est autant essence de l’art serait être ambiguë.
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