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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :
N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.
C’est une belle façon de se nourrir
Même de faire des économies,
Que d’avoir un petit jardin,
Pour plus … d’autonomie.
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Rien à voir appartement
D’architecture, mal loti,
Mal exposé, pour soleil,
En courant d’air, transi
Qui ne laissera fleurir,
De la nature, reverdie,
Que bouquets de fleurs,
Artificielles et à l’infini !
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Mon jardin m’est bien plus
Que simple écrin de maison.
Il est comme second poumon
De mon besoin de respiration.
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Chaque fois que je sors, dehors,
Pour un bain de pluie, voire de soleil,
Terrasse est un havre à nul autre pareil.
Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,
Donne à ma maison, un air un peu coquet.
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Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets
Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,
Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,
Et, chaises longues, pour profiter des congés,
J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,
Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer
Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.
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Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,
Qui mène au garage et jusqu’au pied de l’entrée :
On y a ajouté portique, fontaine et tour est joué.
En saison froide, une grande, lumineuse véranda
Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.
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On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,
Nous fait bien chaud, au cœur, lors l’hiver est là.
Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine
Courant au long de massif, donnent bonne mine,
Au jardin japonais, anglais, français, en épines,
Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.
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Dégageant frais parfum odeurs florentines,
Jardin devenu pour la maison, un intime
Écrin qui l’embellit comme diamantine
D’atmosphère douce mélancolie divine.
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Extensions
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Ça n’a rien d’un jardin perdu
En pleine campagne, il y a plein
De maisons autour en rue passante,
Non loin et le petit chemin qui y mène
L’isole du reste et en fait un coin retiré.
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Des plantes, en bordures, et des fleurs
En massifs entourent deux pelouses
Bien vertes et bien … courtes,
Entretenues toute l’année.
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Et l’on peut s’y étendre,
Sur un bain de soleil
Pour en bien profiter,
Sans être vu de nulle part.
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Ses odeurs changent avec les saisons :
Odeurs d’herbes fraiches au printemps,
De feuilles mortes en automne,
De fleurs de glycine en été.
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C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé, qui s’approche du mien,
Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,
Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.
Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants
Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.
Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,
Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.
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Un jardin demande et mérite nombreux soins,
Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,
Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit
Et de le restaurer requiert encore plus de soins.
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Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure
De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière
D’une palissade d’essences variées, côté sud est,
Puits à l’ancienne, avec tourniquet dans le fond.
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D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,
Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden
D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,
Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !
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Fragments
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Un jardin peut être minuscule ou immense,
Le nôtre fait environ : six cent mètres carrés.
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C’est pas grand mais c’est largement suffisant
Pour avoir une terrasse, un parking, un puits.
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Sans compter un coin jeux, un coin jardinage,
Avec un grand chêne et deux grands bouleaux.
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Enfin un massif de fleurs avec diverses couleurs
Des roses, des agapanthes, bruyères … etcetera.
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Une pelouse de part et d’autre de l’allée centrale,
Ne manquerait plus que vous en faire un dessin !
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Cela dit, un jardin, ça s’entretient puis ça évolue,
Il faut évacuer les tontes, feuilles mortes etcetera.
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Mais quel plaisir de manger sur la terrasse, l’été,
En se servant du barbecue, des légumes du jardin
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Si le jardin est un symbole du paradis terrestre,
Le nôtre ne l’est pas mais s’en approche… un peu.
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L’ile toute entière est comme un jardin extérieur,
Autant en faisant le tour que sillonnant intérieur.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :
N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.
C’est une belle façon de se nourrir
Même de faire des économies,
Que d’avoir un petit jardin,
Pour plus … d’autonomie.
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Rien à voir appartement
D’architecture, mal loti,
Mal exposé, pour soleil,
En courant d’air, transi
Qui ne laissera fleurir,
De la nature, reverdie,
Que bouquets de fleurs,
Artificielles et à l’infini !
.
Mon jardin m’est bien plus
Que simple écrin de maison.
Il est comme second poumon
De mon besoin de respiration.
Chaque fois que je sors, dehors,
Pour un bain de pluie, voire de soleil,
Terrasse est un havre à nul autre pareil.
Mon petit jardin clos, plus qu’un jardinet,
Donne à ma maison, un air un peu coquet.
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Des oiseaux M y affûtent leurs chants E sifflets
Dès lors en O été, sur la terrasse, je m’ N y mets,
Barbecues, N viande grillée au feu, lors * tablées,
Et, chaises * longues, pour profiter des R congés,
J’atteins l’ P automne, ma peau, au soleil, E dorée,
Et sur ma E pelouse, j’incite mes enfants à * jouer
Au ballon T rond, contre adultes, pour buts, T oser.
I R
Grands, T épais massifs fleurs entourent A l’allée,
Qui mène * au garage et jusqu’au pied I de l’entrée :
On y a ajouté J portique et fontaine T et tour est joué.
En saison froide, A une grande, * lumineuse véranda
Nous met à l’abri des R pluies, D des neiges, de frimas,
On y a reconstitué, un D jardin E miniature qui, ma foi,
Nous fait bien chaud I au * cœur lors l’hiver est là.
Rosier grimpe façade N * L voisine, avec une glycine
Courant tout au long * massif A donnent bonne mine,
À un jardin japonais C anglais * français, en épines,
Feuilles caduques, L toutes R espèces maritimes.
Dégageant frais O parfum U odeurs florentines,
Jardin devenu S pour la E maison, un intime
Écrin qui l’embellit comme une diamantine
D’atmosphère douce mélancolie divine.
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Forme
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Évocation
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Un vase, destiné à recevoir
Un petit bouquet de fleurs
Du jardin, couleurs
Disposés ici ou là ?
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Toutes les couleurs d’un jardin
Seront représentées sur ce vase :
Cela va du vert au rouge au jaune
En passant par le bleu et le blanc !
Comment imaginer jardin sans couleurs
Sans pelouse, sans massif, arbres, fleurs
Autant que sur un vase des motifs dorés
Si fait que la forme évoque bien le fond.
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Symbolique
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Nombre de couleurs nous
Entourent et projettent
Leurs effets sur nous :
Certaines sont apaisantes
Tandis qu’autres dynamisantes :
À chaque couleur, sa signification.
Découvrez-les toutes pour mieux les
Associer dans votre intérieur et créer
Une décoration des plus harmonieuse.
Les couleurs en harmonie sont celles
Qui seront les plus proches les unes
Des autres sur le cercle bleu ciel,
Bleu marine et gris vert clair,
Vert amande et vert olive…
deco.journaldesfemmes.fr
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Fond
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Évocation
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Toutes les couleurs d’un jardin
Seront représentées sur ce vase :
Cela va du vert au rouge au jaune
En passant par le bleu et le blanc !
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Symbolique
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Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,
Du Cosmos dont il est le centre du Paradis céleste.
Dont il est la figure, des nombreux états spirituels,
Qui correspondraient aux séjours paradisiaques.
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Il apparaîtrait, en rêves, comme des expression
D’un désir pur, peurs, anxiétés, angoisses.
Il est lieu de la crois sance et la culture
Et des phénomènes vitaux, intérieurs.
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Le déroulement des saisons s’accomplit
Avec forces inter nes qui fleurissent.
On y pénètre par une porte étroite.
On la trouve… en ——— y faisant le tour.
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Fond/forme
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Jardin, un mot qui fait rêver
Parmi d’autres, à un paradis.
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Jardin, un mot qui fait planter
Fleurs, légumes, arbres, fruits,
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Jardin, un mot évoquant secret,
Quand il est pris au sens figuré.
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Jardin, un mot qui évoque herbe
À se rouler sur la pelouse verte,
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Jardin, un mot qui me convient,
Quand j’écris textes ou poésies.
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