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Quand les dunes et les marais,
Sont dit des paysages marins,
Sont des paysages féminins,
On s’y promène, engage,
On s’y plait et sans fin,
Lors estran sera lieu,
Aventure pour mer,
En terre où vie palpite,
Sans être vraiment, perçue,
Ou sans être vraiment reconnue !
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Et d’une : elle n’est pas la seule à posséder une mer de sable,
On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents
Est-ce raison pour laquelle elles dressent leur buste devant
Les pas des foules des passants les piétinant infortunément
Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,
Et font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,
Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes d’herbes le préservant.
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Et de deux : elle ne se dit pas, du marais, marée responsable,
La peau de sa mer de sable se plissant, parfois, de vaguelettes
Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer
Le fond de l’océan de vase, se soustrayant momentanément
À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.
Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,
Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,
Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»
Ramassent, à la pelle, les seaux et râteaux, en fond de Manche.
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Et de trois : le marais s’est envasé, d’un seul côté du pont
Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur
L’été, il nous fait l’honneur de nous offrir plus d’une… fleur
Bien qu’insensibles à regards égards, valeurs, et, honneurs.
Comment fixer une limite nette entre la terre, la vase, l’eau,
Tant les imbrications de ces trois, forment ensembles beaux
Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.
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Et de quatre : entre deux eaux, marées respirent air à fond.
On s’y enfonce, dès lors qu’on y marche, en dépit de sa flore,
Qui le couvre de son manteau de verdure, claire ou sombre,
Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts et leurs ombres,
Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,
Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes ou racines,
Tout sera bon aux oiseaux, pour leur éviter de crier famine.
On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,
Des passants ne les fusillent pour les mitrailler en plein vol.
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Extensions
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Dunes et marais sont
Des plus familiers de l’estran,
Il s’agit bien de cette bande entre
La haute mer et la basse mer, sur côte
Qui se découvre et puis qui se recouvre
Toutes les douze heures avec la marée
Mais les dunes seront en amont,
Les marais sont en retrait.
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Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,
Elles s’étalent avec leurs herbes, leur sable blanc
Elles sont comme transition entre mer et terre.
Les marais les prolongent…en se diversifiant
En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.
Ils donnent une touche romantique,
À ces espaces déjà magiques,
Et, parfois, poétiques,
En aquarelles,
Sensuelles.
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Tout à l’Est de mon Ile-Grande,
Le sable de la dune et de la plage
Sont en proximité, en continuité,
Seule une végétation les distingue
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Tout au Sud de mon Ile-Grande,
Le marais s’étend, du pont jusqu’à
La petite presqu’ile de Rulosquet,
Avec présence oiseaux limicoles.
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Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande
Un mixte de plages et roches
Son côté exposé aux vents
D’impression sauvage.
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278 – Calligramme
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Quand les dunes et les marais,
Sont dit des paysages marins,
Sont des paysages féminins,
On s’y promène, engage,
On s’y plait et sans fin,
Lors estran sera lieu,
Aventure pour mer,
En terre où vie palpite,
Sans être vraiment, perçue,
Ou sans être vraiment reconnue !
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Et d’une : elle n’est pas la seule à posséder mer de s able !
On prétend que dunes D sensibles aux roulements de vents
Est-ce raison pour laquelle U elles dressent leur buste devant
Les pas des foules des passants N les piétinant, infortunément
Elles s’arrondissent, puis s’incurvent E sous la force des vents,
Et font le gros dos, lors un nuage de sable S vole tant que tant,
Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes d’herbes le préservant.
.
Et de deux : elle ne se dit pas, du marais, marée responsable
La peau de sa mer de sable se plissant, parfois, de vaguelettes
Où des lianes d’algues s’étalent S pour le recouvrir ou décorer
Le fond de l’océan de vase, se sous A trayant momentanément
À la marée, revenant très vite l’immer B ger en forts courants.
Parfois, roches, amas de cailloux forment L une excroissance,
Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal E de survivances,
Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés S du dimanche
Ramassent, à la pelle, les seaux et râteaux, en fond de Manche.
.
Et de trois : le marais s’est envasé, d’un seul côté du pont !
Le marais s’accommode M des variations d’humidité, chaleur
L’été, il nous fait l’honneur A de nous offrir plus d’une… fleur
Bien qu’insensibles à regards R égards, valeurs, et, honneurs.
Comment fixer une limite nette A entre la terre, la vase, l’eau,
Tant les imbrications de ces trois I forment ensembles beaux
Enchantant le levant, couchant, plei S ne marée, mortes eaux.
.
Et de quatre : entre deux eaux, marées respirent air à fond.
On s’y enfonce, dès lors qu’on y marche, en dépit de sa flore,
Qui le couvre de son manteau H de verdure, claire ou sombre.
Les nuances, de jaunes, de gris, E et de verts et leurs ombres,
Attirent les oiseaux, échassiers qui, R dans les vases, picorent.
Les vers de mer, bigorneaux, berniques B insectes ou racines,
Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter E de crier famine.
On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place S avant que fols,
Des passants ne les fusillent pour les mitrailler en plein vol.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une bouteille, un flacon,
Une fiole, une flasque :
Oui mais quel contenu ?
Pour un tel contenant
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Une flasque à mettre du sable de dune,
Autant qu’une dose d’alcool
Tout contenant ne pourra présager,
À chaque fois de son contenu.
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Symbolique
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La flasque à alcool
Est à l’honneur mais pas
N’importe quelle flasque :
Non pas celle de l’alcoolique
Qui souhaite atteindre l’ivresse
En catimini à n’importe quelle heure
De la journée mais celle de l’hédoniste,
Qui saura en profiter avec parcimonie,
Partageant son contenu avec compère.
Remplie de whisky, cognac ou liqueur
Elle aura sa pertinence, pleine nature :
Lors d’une balade en forêt, près océan,
Ou bien encore en la haute-montagne,
Faites la courte halte pour reprendre
Ses forces et son souffle, plus longue,
Pour déjeuner copieux, par exemple.
leparadigmedelelegance.wordpress.com/
inspiration-de-la-semaine-la-flasque
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Descriptif
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278 – Dune, sable, marais, herbe marine
Alignement central / Titre oblique / Thème Ile
Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : flasque / Symbole de fond : contenant
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Fond
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Évocation
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Une flasque à mettre du sable de dune,
Autant qu’une dose d’alcool
Tout contenant ne pourra présager,
À chaque fois de son contenu.
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Symbolique
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Interactions existent
En choix de l’aliment
Et son contenant.
Fonction matériaux
Dans lesquels sera
Servi tout aliment,
Ce dernier n’a pas la
Même valeur à nos yeux.
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Les couleurs ou les formes
Du contenant et de l’aliment
Influencent nos perceptions.
En fonction des matériaux,
De notre vécu, nos habitudes,
De nos valeurs, des contextes
Seul, au travail, en famille,
Avec des amis, en collectivité,
De notre sensibilité et humeur,
Contenant perçu différemment.
auxplaisirs.over-blog.com/article-
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Corrélations
Fond/forme
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Dunes et marais cohabitent de près
Comme plages de sable, et, de galets.
En guise et en forme de rare végétation,
On trouvera quelques variétés arbustives,
Et un bon nombre d’herbacées… invasives
Autant les dunes seront sèches, à mourir,
Autant les marais sont sources à grandir.
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Grue dans le marais
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Scénario
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La plage de Toul Gwen avec en face, l’Ile d’Aval, tombeau d’Arthur.
Le marais marin en face d’Ile Grande, recouverte en fortes marées.
Les dunes de sable très fin, un peu partout autour, coté intérieur.
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