.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,
Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.
Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune
Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.
Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,
Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.
.
Sur le pont d’ile, les voitures,
Les passants viennent, vont
Faudrait prendre un bateau,
Pour l’atteindre autrement,
Ils se croisent se rencontrent,
Sur ce point de passage obligé
L’endroit où ils se montrent,
Car, sous lui, coule et roucoule
Des eaux en courant marées,
Parfois comme filets ruisseaux,
Parfois comme torrent, poussé.
.
Les eaux des lagunes en marais
Passent par un étroit passage,
Heurtant en masses, son goulot,
Formant un vrai remue-ménage.
Sur ce pont sur lequel s’enhardir
Tombent la pluie, courent nuages
Soufflés par des doux zéphyrs,
Si ce n’est pas par violents orages
La pluie vous vient à l’horizontale,
Sur les yeux, front, nez, en bouche
En moins d’une minute vous aurez
L’eau du ciel comme une douche.
.
Mais il arrive de le franchir, le soir,
De stress, de fatigue, émotion, ivre.
À peine, au-delà, vous vous mettez
À voyager, à rêver, à, enfin, revivre.
Alors, si, tel pont est bien physique,
Il est aussi, et plus encore, magique,
Vrai qu’en le passant, les problèmes,
Soucis s’envolent, antinévralgiques !
Il est ce passe-muraille, bien au-delà
De tous les miroirs ….. hypnagogiques,
Il crée des Univers fantasmagoriques,
Défiant toutes les lois, toutes logiques.
.
Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,
Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.
S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,
Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.
Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par la grève,
Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.
.
Extensions
.
Le pont est un symbole de lien,
De passage difficile à franchir,
De frontière asymétrique
Lorsque les deux côtés
Ne sont pas symétriques.
.
Le pont de l’Ile Grande
N’est ni haut … ni long
Et certains l’ont franchi
Sans s’en rendre compte
Lors ce n’est qu’arrivé au
.
Lieu port Saint Sauveur,
Qu’ils s’enquièrent du bac
Pour aller sur l’ile, en face,
L’ile Canton n’abritant aucune
Habitation, totalement déserte.
.
Bien que l’on soit assez loin du pont de la légende arthurienne,
Encore que, l’ile d’Aval (Avalon) est présumée être son tombeau,
Il n’empêche qu’il joue un rôle de…sas, d’une frontière, à franchir,
Laissant derrière un immense continent, avec tous ses problèmes,
Que la paix, relative, de l’île, vient compenser pour s’en remettre.
Banalité de construction du pont, faute d’imagination, argent,
Est, elle aussi, compensée par la richesse intérieure de l’ile.
.
Il existe une flopée de formes de ponts :
Le pont à voûtes … le pont à poutres ;
Le pont en arc … le pont à haubans ;
Le pont suspendu … ce qui fait cinq.
.
Expression comme « jeter un pont »
Franchir un pont, au milieu du pont,
Ou «couper les ponts avec quelqu’un»
Sont des symboles de communication.
.
En France, un pont demeure considéré
Comme ouvrage d’art Ponts & Chaussée
Et le calendrier ne serait pas en reste avec
Le pont de Pâques, de Pentecôte, de Noël !
.
Fragments
.
Il suffit de passer … le pont :
Pas un chef d’œuvre, ma foi,
Mais, fort pratique, fort utile,
Par où passe eau, électricité !
.
Un bateau peut y passer dessous,
À grande marée, y compris voilier,
Régate faisant le tour d’Ile Grande,
A lieu chaque année, pour y arriver.
.
Rassurez-vous, mâts étant trop haut,
On les couche sur le côté pour passer,
Si ce n’est pas un vrai passe muraille,
Ça lui ressemble, le jour du spectacle !
.
Presqu’île en 1891, date de construction
Du pont, reconstruit en 1946 et en 1974
Il vaut mieux, en été résidé pas trop loin
Sinon, pour l’atteindre, pour le franchir,
.
Avant lui, il y avait un chemin de grève,
Praticable, uniquement, à marée basse :
De ce fait il est arrivé bien des aventures
Aux ignorants, imprudents aux passages.
..
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,
Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.
Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune
Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.
Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,
Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.
.
Sur le pont d’ile, P les voitures,
Les passants O viennent, vont
Faudrait prendre N un bateau,
Pour l’atteindre T autrement,
Ils se croisent * se rencontrent,
Sur ce point de P passage obligé
L’endroit où ils A se montrent,
Car, sous lui, S coule et roucoule,
Des eaux en S courant marées,
Parfois comme E filets ruisseaux,
Parfois comme * torrent, poussé.
Les eaux des M lagunes en marais,
Passent par U un étroit passage,
Heurtant en R masses, son goulot,
Formant un A vrai remue-ménage.
Sur ce pont, I sur lequel s’enhardir
Tombent L pluies, courent nuages
Soufflés L par des doux zéphyrs,
Si ce n’est E pas par violents orages.
La pluie * vous vient, à l’horizontale,
Sur les M yeux, front, nez, en bouche
En moins A d’une minute vous aurez
L’eau du ciel G comme une douche.
Mais il arrive de I le franchir, le soir,
De stress, de fatigue Q émotion, ivre.
À peine, au-delà, vous U vous mettez
À voyager, à rêver, à enfin E revivre.
Alors, si, tel pont est bien physique,
Il est aussi, et plus encore, magique,
Vrai qu’en le passant, les problèmes,
Soucis s’envolent, antinévralgiques !
Il est ce passe-muraille, bien au-delà
De tous les miroirs ….. hypnagogiques,
Il crée des Univers fantasmagoriques,
Défiant toutes les lois, toutes logiques.
.
Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,
Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.
S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,
Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.
Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par la grève,
Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.
.
Forme
.
.
Évocation
.
Un petit pont certainement,
Pont frontière, probablement
Ou voire l’un de ses piliers
Pour éviter isolement.
.
.
Interprétation d’inspiration magique
Pour franchir un pont :
Mais un pont restera, toujours, un lieu
De passage, lieu de frontière.
Un pont établi un passage
Entre deux rives de rivière,
Ici entre un continent et l’ile,
Si fait que forme épouse fond !
.
Symbolique
.
Un pont est une belle construction<<<<<<<<<<<<<<<<
Pour franchir n’importe quel cours d’eau. <<<<<<<<<<<
Il est le symbole du passage.
Ce type de pont reste présent
Dans de nomb reuses légendes.
La plus connue est certainement
Légende arthu rienne en laquelle,
Les héros doivent franchir un pont
S’avérant plus ou moins dangereux,
Tant tous ces ponts sont des épreuves
Que les héros devront, bien, surmonter.
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Interprétation d’inspiration magique
Pour franchir un pont :
Mais un pont restera, toujours, un lieu
De passage, lieu de frontière.
.
Symbolique
.
Une frontière est un espace
D’épaisseur variable, de la
Ligne ima ginaire à un
Espace parti culier séparant
Ou joignant deux territoires,
Deux États souverains.
Elle est marquée par un
Symbolisme fort en connotations
De barrière ou jonction.
Dans le système international actuel,
Qui se caractérise par la coexistence
D’environ 200 États, le nombre
De frontières actuelles doit être
Également multiplié par centaines
Mais d’un autre côté, la notion d’un
Monde «sans frontières» apparition.
Modifié, source : Wikipédia
.
.
Fond/forme
.
Le pont qui relie l’Île-Grande au continent
Date de 1891, reconstruit en 1946 puis 1974
Passant entre temps de 150 habitants à 600.
.
Aujourd’hui, circulation est très intense, l’été
L’ile atteignant 3000 résidents en plein été !
.
Mais pour moi, qui y réside en permanence,
Il aura, toujours, fait son office de frontière
Entre problème de continent, calme séjour.
.