.
Des corps quasi nus s’étalent sur plages
Et des corps de tous âges, dont certains
Sont gros, en plus, lors des membres
D’une famille, presque entière
Et très près de l’eau,
Prennent leurs airs
Sur chaise longue
Ou sous parasol,
Avec les enfants,
A même … le sol.
.
Et ils se tartinent
Avec crème solaire
Avalent glace sucrée
Pour eux, pas question
De sacrifier pour maigrir
Manger, allongés sur plage
Constitue l’indicible plaisir.
.
Des jeunes filles, assemblées
Se prennent un bain. .. isolées
Lors des garçons bien délurés,
Viennent vite, les éclabousser.
.
Entre les filles, et leurs mères
Poids des ans sur les hanches
Mariée, mère, c’est dimanche,
Plus à s’en faire, efforts à faire.
.
Entre les garçons et leurs pères,
C’est une recherche de revanche,
Marié/père, ils ne sont plus ange
Leur famille à sortir des misères.
.
Des corps presque nus, s’étalent
Sur la plage, en autant de pétales,
Dans la mer, les corps gros… gras
Ne se vautrent, ne déhanchent pas
Mais flottent comme des baleines
Et jeunes, minces, comme sirènes,
Attirent l’œil, et contraste convexe
Leur forme devient affaire de sexe.
.
.
Extensions
.
Une plage n’est pas exposition de mannequins,
Tant hommes que femmes, en maillots de bain.
On y trouve de tout en catalogue de conformités,
Un microcosme des formes, à désirer ou à éviter.
.
Il fut un temps, où, la pudeur, empêchait les filles
De montrer les chevilles, désormais, elles mettent
En valeurs leurs attraits dans des poses lascives,
Et, parfois, dans des mouvements expressifs.
Elles n’ont plus rien à cacher dès lors que
Leur vraie intimité se trouve… à l’intérieur.
.
Demeurant presque nues ou presque habillées
Mêmes supports de fantasmes masculins à rêver
Enfants c’est différent, c’est la grâce de leurs jeux
Qui nous séduit bien plus que de leurs corps.
.
Les hommes tentent de cacher leur ventre
Quand il est proéminent, et les jeunes, qui
N’en ont pas encore, à gonfler leurs muscles
Mais l’impudeur des gros et des grosses serait
De nous imposer leurs visions alors qu’entre eux,
Ils n’en ont aucune, se considérant comme normaux.
De voir certaines familles s’étaler, et courir, sur la plage
Est souvent révélateur du rapport au monde et aux autres !
.
Étaler son corps en maillot de bain sur une serviette, à la plage.
Un acte des plus commun pour certains, épreuve pour d’autres,
Pour tous, un plaisir que l’on espère partager pour se… baigner.
Il n’y a pas que des canons de beauté, des mannequins dénudés
Il y a des formes grosses et grasses, et d’autres, pleine de grâce
Ce n’est pas simple question de phonétique, mais de régimes.
Le bronzage aussi, la chevelure autant, dictât de l’apparence
Mais l’appel des bienfaits du soleil et de l’eau, chaude salée
Fait à la fois des heureux, coup de soleil, voire insolation.
.
Corps féminins, étalés sur les plages, l’été :
Autant d’images fleurant bon longs congés
.
Occupés sur leurs serviettes, à se bronzer,
Feuilletant magasine ou lisant un roman.
.
Quoi d’autre si ce n’est pas, là, un cliché,
On les croirait toutes en bonheur inégalé
.
S’il n’y a, à l’entrée, concours de beauté,
Nombre auront fait régime auparavant
.
Afin d’être bien présentable, désirable
Si ce n’est par autres, par elle-même !
.
.
Épilogue
.
Des corps, en maillot de bain, étalés sur une plage
De tout âge et toute morphologie, grosse et mince,
Produit le spectacle inouï de notre réalité animale,
Allant des plus pudiques aux plus exhibitionnistes
***
À plat ventre sur le sable, le dos et la tête redressés,
Parties rembourrées du corps sont mises en valeur,
Il faut faire abstraction des différences corporéités,
Y a que deux choses qui comptent : soleil et … mer.
***
Soleil pour la bronzette après s’être bien … protégé
De la crème pour les uns, parasols pour les autres.
Mer pour le bain et la nage selon envie de chacun,
Le tout complété par jeux de plage pour se bouger.
***
Y en aura qui passeront une heure pour se baigner,
D’autres une matinée, après-midi, voire la journée,
Avec picnic sur plage, jeux en famille, bains répétés,
Pour les enfants, châteaux de sable, en péril marée !
***
C’est toujours un plaisir, de voir les enfants barboter
En l’eau, jusqu’à plus soif, jusqu’à en devenir épuisés,
Le bain de mer exercerait, sur eux, attraction magique,
Qui ne se souvient, adulte, d’avoir éprouvé joie suprême.
.
.
290 – Calligramme
.
Des corps quasi nus s’étalent sur plages…………………..
Et des corps de tous âges, dont certains………………….
Sont gros, en plus, lors des membres……………..
D’une famille, presque entière………
Et très près de l’eau,
Prennent leurs airs
Sur chaise longue
Ou sous parasol,
Avec les enfants,
A même … le sol.
Et ils se tartinent C
Avec crème solaire… O
Avalent glace sucrée….. R
Pour eux, pas question…….. P
De sacrifier pour maigrir……… S
Manger, allongés, sur plage………… *
Constitue leur indicible plaisir…………… É
Des jeunes filles, assemblées………….. T
Se prennent un bain…isolées………. A
Lors des garçons bien délurés….. L
Viennent vite, les éclabousser…. É
Entre les filles, et leurs mères… S
Poids des ans sur les hanches… *
Mariée, mère, c’est dimanche.… S
Plus à s’en faire, effort à faire…. U
Entre les garçons et leurs pères.. R
C’est une recherche de revanche : *
Marié/père, ils ne sont plus ange… P
Leur famille à sortir des misères….. L
Des corps presque nus, s’étalent…….. A
Sur la plage, en autant de pétales,……….. G
Dans la mer, les corps gros… gras …………… E
Ne se vautrent, ne déhanchent pas………………….. *
Mais flottent comme des baleines,……………………….. É
Et jeunes, minces, comme sirènes,………………………….. T
Attirent l’œil, et contraste convexe,………………………. É
Leur forme devient affaire de sexe………………… *
.
.
Forme
Réduction
.
.
Femme en maillot de bain,
Allongée sur une belle plage,
Ou peut-être juste au bord d’eau
Pour prendre température mer.
.
Évocation
.
.
Une femme, parmi d’autres, buste levé,
Comme sphinx, regarde quoi:
Elle regarde la marée montante, ne la voit
Ou rêve à dieu sait quoi !
.
Symbolique
.
Figure de la mythologie grecque,
Représentée comme femme
Ailée avec corps de lionne.
Liée au Monde des morts
Considérée comme une
Gardienne de la tombe.
.
En mythologie grecque,
Sphinge pendant féminin
Du Sphinx bien plus célèbre.
On la décrit, parfois, comme
«Un sphinx à buste de femme »,
.
Mais cette description incomplète
Ne reflète pas la féminité intégrale
De la sphinge et elle ne la différencie pas
De la figure d’origine égyptienne du sphinx.
figure de la mythologie grecque, représentée
comme une femme ailée à corps de lionne
.
Descriptif
.
290 – Corps étalés sur une plage, en été
Alignement central / Titre externe / Thème plage
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : sphinge / Symbole de fond : femme
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Une femme, parmi d’autres, buste levé,
Comme sphinx, regarde quoi:
Elle regarde la marée montante, ne la voit
Ou rêve à dieu sait quoi !
.
Symbolique
.
Plus d’une femme sur deux avoue regarder
Beaucoup plus les femmes que les … hommes.
Ce phénomène a pris de l’ampleur, aujourd’hui
Il porte un nom « l’épreuve du maillot de bain »,
Et ainsi, tous les ans, des générations entières
De femmes redoutent ce moment fatidique.
.
L’âge aide à s’assumer : si, passé 35 ans,
7 femmes sur 10 disent continuer
À scruter comparses sur la plage,
Elles sont aussi 2 sur 3 à se trouver
Finalement tout aussi bien ou mieux
Que les proches voisines de serviettes.
www.demotivateur.fr/article-buzz-
ce-que-les-femmes–regardent-le-plus
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Le Sphinx connaitrait… une femme
Et qui serait son pendant féminin,
Mais quelle question poserait-elle,
Plus complexe et réponse simple !
On en voit sur plages françaises,
Et qui en chercherait une bonne,
Car elle avance ce qu’elle soutient,
Gardant tête haute, torse cambré.
Et de quoi s’agit-il, je vous le donne
En mille : de ses seins, proéminents !
.
.
Elle rêve de vous : sûr !
.
Scénario
.
La plage de Toul Gwen de l’Ile-Grande, et à mi marée.
La plage du camping de l’Ile-Grande, un peu avant l’été.
La plage de Pors Gwenn, Base Nautique d’Ile-Grande, l’été.
.