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Plus petite,
Mon ile est reliée
Par un pont au continent,
Ile Ouessant, dix fois plus grand,
Ressemble au frère ou la sœur aînée.
Située après Brest et avant New York,
Pour peu, on verrait statue de Liberté.
.
Impossible d’entretenir la confusion,
Mais, une île reste toujours une île,
Et dont les habitants se réclament
De caractère trempant leur âme.
Comparaison n’est pas raison :
Proclame un incertain dicton !
.
Contrainte sur l’île est l’isolement,
Ne disposant pas de la moindre liaison,
Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.
Lors grosses intempéries, l’ile Ouessant,
Devient un coin de planète inaccessible.
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Mon île demeure mon port d’attache, là où…ma maison
M’attend, après avoir bien franchi son routier de pont :
L’Ile d’Ouessant, il faut prendre un bateau, une location,
Prendre une date et réserver ses places en toutes saisons.
.
Mon ile possède un côté mer sauvage, un côté terre plage.
Ouessant, un côté mer naufrage et un côté terre sauvage :
Contrastes, variétés de paysages sont proches et différents.
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Faut vivre une année sur elle pour trouver son ile magique,
Raison pour laquelle un habitant héritant complexe d’îlien,
S’y trouve bien, lors touriste s’y sent perdu, comme en rien.
Sur le Continent, on subit plein de situations stressantes,
À Ouessant, on quitte, son spleen, son blues, sa mélancolie.
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Petite ou grande, une île demeurera des plus réconfortantes,
La Bretagne en est dotée d’une douzaine d’iles, tout autour,
Elles sont toutes isolées, différentes et on en fait vite le tour,
Notre planète Terre n’est-elle pas une île perdue en l’infini !
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D’une petite île à une grande : simple changements d’échelles,
De points de vue, d’attentions, d’états d’âmes, tempéraments ;
D’une petite île à une grande, que nous importe sa taille réelle
L’essentiel est qu’elle ait : le port, cœur, habitants, accueillants.
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À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :
Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.
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Extensions
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Chacun sait que la Terre
Est une île perdue en Cosmos
Mais comme des poupées gigognes,
Les continents, puis les pays, régions,
Et les iles s’emboitent, se différencient,
Par leur taille, tempérament, culture.
L’Australie est une ile, l’Angleterre
Aussi tout autant l’Ile Grande
Et Ouessant : diamants !
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Les iles, les iles, les iles: n’allons donc pas en faire un complexe :
C’est déjà pas simple d’aller de l’une à l’autre, n’en rajoutez pas !
Après tout, notre Planète Terre est aussi une ile dans l’Univers,
L’Humanité n’est-elle pas un ilot parmi les genres d’animaux.
Ile-Grande, une petite, par comparaison à celle d’Ouessant,
Ainsi de suite, tout est relatif, Bretagne entouré par iles,
Sans compter un chapelet d’ilots, de rochers, habités.
Ouessant est moyenne, Belle-Île est la plus grande
Ile-Grande n’a de grande que son nom séant.
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Qui dit Ouessant, dira ile à l’Ouest,
Tellement qu’il n’y a plus rien après
Que l’Océan, et jusqu’à l’Amérique,
Déjà que le Finistère l’évoque bien.
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J’y suis, déjà, allé, il y a douze ans,
Et les enfants étaient encore petits
Je me souviens du port et du bourg
Et, naturellement, de tous les phares.
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Maintenant que les enfants sont grands
On va pouvoir la visiter et de long en large
Et, tout autant, en faire le tour, dès lors que
L’on y passera quatre jours pleins, en séjour.
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292 – Calligramme
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Plus petite,
Mon ile est reliée
Par un pont au continent,
Ile Ouessant, dix fois plus grand,
Ressemble au frère ou la sœur aînée.
Située après Brest et avant New York,
Pour peu, on verrait statue de Liberté.
.
Impossible d’entretenir la confusion,
Mais, une île reste toujours une île,
Et dont les habitants se réclament
De caractère trempant leur âme.
Comparaison n’est pas raison :
Proclame un incertain dicton !
.
Contrainte sur l’île est l’isolement,
Ne disposant pas de la moindre liaison,
Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.
Lors grosses intempéries, l’ile Ouessant,
Devient un coin de planète inaccessible.
D E M O N
Mon île demeure mon port d’attache, là où…ma maison
M’attend, après avoir bien I franchi son routier de pont :
L’Ile d’Ouessant, il faut pren L dre un bateau, une location,
Prendre une date et réserver E ses places, en toutes saisons.
*
Mon ile possède un côté mer G sauvage, un côté terre plage.
Ouessant, un côté mer naufrage R et un côté terre sauvage :
Contrastes, variétés de paysages A sont proches, différents.
N
Faut vivre une année sur elle D pour trouver son ile magique,
Raison pour laquelle un habi E tant héritant complexe d’îlien
S’y trouve bien, lors touriste * s’y sent perdu, comme en rien.
Sur le Continent, on subit plein de situations stressantes,
À Ouessant, on quitte, son spleen, son blues, sa mélancolie.
À
Petite ou grande, l’île demeu * rera des plus réconfortantes,
La Bretagne est dotée d’une O douzaine d’iles, tout autour
Elles sont toutes isolées, diffé U rentes, on en fait vite le tour
Notre planète Terre est-elle E une île perdue dans l’infini !
S
D’une petite île à une grande S simple changements d’échelle,
De points de vue, d’attentions A d’états d’âmes, tempéraments.
D’une petite île à une grande N que nous importe taille réelle,
L’essentiel est qu’elle ait port T cœur, habitants accueillants.
.
À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :
Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une tour, une plateforme,
Supportant la lanterne
Le haut d’un phare,
Façon carte postale
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Un phare, une ile, la mer,
Oiseaux, bateaux, touristes :
L’image même de carte postale,
Plus ou moins fidèle, ou réaliste !
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Symbolique
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Un phare est
Un dispositif de signalisation
Maritime employé pour assurer
Sécurité des navires s’approchant
De la côte ou d’un écueil tout proche.
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Pour éclairer, les premiers phares,
Les gardiens utilisent le feu de bois,
Ensuite des lanternes à huile
Aidées par de grands miroirs
Arrondis qui réfléchissent
La lumière très loin,
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Puis des lampes
Marchant au gaz, pétrole
Et aujourd’hui, l’électricité.
Augustin Fresnel (1788-1827)
Invente au 19e siècle un système
Qui porte aujourd’hui son nom.
Source : augredesbalades.canalbolg.com
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Descriptif
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292 – De mon Île-Grande à Ouessant
Alignement central / Titre droit / Thème iles
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : carte-postale
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Fond
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Évocation de fond
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Changer l’image ici
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Un phare, une ile, la mer,
Oiseaux, bateaux, touristes :
L’image même de carte postale,
Plus ou moins fidèle, ou réaliste !
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Symbolique
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La tradition d’envoyer une carte postale
Depuis lieu de vacances permet de garder
Le contact avec son entourage et ce malgré
L’éloignement géographique : c’est occasion
Où l’on communique, positive avec proches.
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Quelques phrases suffisent à mettre en avant
La beauté des paysages et la qualité du repos
Et les bienfaits d’une belle météo, vacances !
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Le deuxième avantage, et non des moindres :
Nul besoin d’écrire un roman et de déployer
Des trésors d’imagination pour en écrire une.
lemagfemmes.com/Savoir-vivre/carte-postale- vacances
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Corrélations
Fond/forme
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Étrangement, il n’y a aucun phare sur l’ile
Ni aux abords immédiats et le plus proche
Est situé à quelques miles, sur des rochers
Dénommés les Triagoz et le reste n’est que
Tourelles, bouées, amers, repères à terre,
Alors qu’à Ouessant située en pleine mer,
Cinq phares veillent sur l’ile et sur le rail,
Faut dire que le coin est plutôt mal pavé
Que le chenal de la Jument est un enfer.
Dicton, qui voit Ouessant voit son sang.
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«Qui voit Ouessant voit son sang»
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Scénario
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Carte des routes et des lieux à l’intérieur de l’Ile-Grande.
Carte des routes et des lieux à l’intérieur d’Ile d’Ouessant.
Et la localisation des huit iles autour de la Côte Bretonne.
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