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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Il est midi quand la troupe est prête, pour s’en mettre plein les yeux, le ventre, la tête, les oreilles, la randonnée est croisière, en tous cas, une fête. Y vivre doit comporter lots de contraintes : animations, distractions sont pour le moins restreintes, il faut aimer la mer et la solitude qui, elles, ne sont pas feintes. Les récits de ses explorations, ne peuvent pas paraitre plats à ceux qui ont, des jours entiers, marquer les sentiers de leur pas en ce lieu si magique qu’il ne se dit mais qui se pratique ! Nous commençons par explorer les côtes et rivages à notre aise, chaque kilomètre parcouru, notre blues ou stress, apaise. Pique-nique, l’après-midi, le programme de visite de la journée oblige. Assis sur rochers, sur un tapis de mousse, l’appétit nous engloutit lors discussions, informations, opinions provoquent nos litiges mais les splendeurs des paysages, jointes aux caresses du vent, nous réconcilient. Il est temps de rentrer au bercail à côté d’une bergerie, chance d’observer voisine bergère lors accouchement d’une brebis. Deux agnelets nouveau-nés se mettent d’emblée, à bêler, à marcher, téter. Ils tremblent sur leurs pattes, comme si le sol le faisait sous leurs pieds ! Nous restons là tous les cinq à contempler et à commenter l’œuvre de la vie, contents d’être là pour, assister au spectacle, prendre temps d’admirer. Sur mer, les vagues s’agitent en ciel, les nuages passent, éclaircie : la nuit, si l’on ne dort, moutons d’Ouessant, on pourra les compter. Chacun rentre pour se préparer au repas du soir en une crêperie. Nous l’avions pratiqué et apprécié, lors du dernier passage et son originalité et son accueil nous avaient tous marqués. Tandis que les premiers attendent les crêpes sucrées, d’autres finissent les galettes aux fruits de mer salées, conquis par ses décors et ses ambiances d’exilés, nous y sommes retournés en habitués à mettre les pieds sous la table, cocoonés, après, jeux de cartes, lectures, télé.
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Textuels extensions
- La vie sur Ouessant parait être un vrai bonheur. Elle s’y déroule comme en bulle et sans heurts. Chacun se lève, déjeune, se douche, à son heure ! Cinq phares d’Ouessant illuminent le ciel, fenêtres accompagnant la digestion : des souvenirs renforcent notre projet d’y revenir dans pas longtemps. En attendant, chacun met son âme en location, se demande s’il ne rêve pas trop des hallucinants mystères de l’ile d’Ouessant. Crique, creux, crevasse, et, avancée, pointe, promontoire, le découpage de la côte d’Ouessant est encore plus sauvage que celle de l’Ile-Grande et de presque toutes les autres iles. Petite famille a emprunté le sentier côtier qui en fait le tour et, dieu merci, la météo est clémente et soleil est de la partie. Au fil des kilomètres les paysages changent : la faune et flore se diversifient aussi : 45 km pour en faire le tour en 3 jours. Cela en vaut tellement le détour que nous sommes joyeux. Y a pas à dire : randonneurs, heureux. Il n’y a rien de mieux qu’être en vacances en famille, à Ouessant, pour une semaine. En faisant le tour, on mesure notre chance d’être là à randonner dans un tel domaine. Chaque côté, parcouru, nous offre des vues différentes nous ravissant les sens de l’âme dont elle diffuse ses essences océanes, nues, qui, notre corps, cœur, esprit, enflamment. Le programme de la journée consiste en une seule chose à faire, se remplir plein les yeux, des paysages offerts par l’ile non commune, dont le souvenir restera comme merveilleux.
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Textuel fragments
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- Presque effrayant au premier abord, sauvage, en tous cas et en tous lieux, puis romantique en randonnée, calme, puis bucolique avec naissance d’agnelet, notre premier jour de séjour à Ouessant, nous a rendu reposés et le cœur content ! À cinq, moi, ma femme, nos deux enfants, et notre ami Pierre, complice de croisière, nous aurons sillonné l’ile, et en tous sens, jusqu’au dernier cap, dernières lumières, entre les côtes, les champs de pâtures et de bruyères. En location entre port du Stiff et Lampaul, nous avons troqué ampoule, contre lampe, pour évoquer les âmes des marins d’antan, qui ont tant à nous dire sur ile d’Ouessant. Nous les avons imaginés, fantômes errants, sur les côtes, lors de tempêtes, s’aventurant les uns en secourant, autres en chapardant. Le tout à la lueur de falots voire feux de bois, histoire de les faire s’approcher du pire abri. En fermant les yeux, des noyés, on entend leurs cris.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Un beau paysage de côte très
découpée de l’Île d’Ouessant.
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Un paysage en creux en falaises
vers le nord, vers le sémaphore.
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Un paysage de crique tranquille
avec le continent au loin de l’île.
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Les moutons non noirs à Ouessant
sont, plus ou moins, une légende.
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Textuels symboliques et corrélations
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Lampe à pétrole
- Symbolique de forme : La lampe à pétrole est un symbole de connaissance et d’intelligence, celle qui éclaire le monde des hommes. Elle abrite le feu fragile et sacré, celui qu’il faut préserver. La lanterne contient la lumière individuelle qui peut se transmettre. Elle nous guide et peut guider les autres. Si nous rêvons d’une lanterne, elle représente l’intelligence lumineuse de personne précise : sa pensée nous éclaire. tristan-moir.fr/lanterne
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Lampe
- Symbolique de fond : La lampe, qu’elle soit électrique, à huile ou à pétrole, représente toujours une lumière intérieure, une énergie, des capacités, des talents que nous maîtrisons : c’est l’homme qui maîtrise la lumière avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre. Toute lumière est le symbole de notre connaissance : on apprend de jour en jour, à mieux se connaître, on évolue grâce aux informations et grâce au savoir.
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Lampe> instrument, nuit, éclaire chemin, lire pancarte, maison
- Liens fond/forme : La lampe est devenue un instrument totalement indispensable à l’homme. Dès qu’il fait nuit, il viendra l’allumer pour éclairer chemin, lire pancartes et ainsi prolonger les journées d’hiver et sentir présence humaine en maison.
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