300 – Retour, bateau, continent

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Visuels suggestion de scénario

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Une des vedettes courrier effectuant

la traversée retour vers Le Conquet.

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Carte maritime et de positionnement

 de l’Ile d’Ouessant parmi d’autres iles.

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Le petit port du Conquet, avec

son bourg et son embarcadère.

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Textuels 

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  • £  Lors vous embarquez d’Ouessant, vous avez le cœur serré, mais vous profitez d’une accalmie, d’une mer calme et peu agitée. Le port du Stiff est accueillant, fort bien abrité des vents. Sur le Fromveur, vous embarquez comme quantité d’estivants. Il est suréquipé pour accoster, par tous temps, en eaux profondes, du port d’où il part, où il va, d’une ile au continent, entre deux mondes. Il traverse l’archipel d’une douzaine d’îlots, aux doux noms bretons tels Banneg, Banaleg, Trielen, Litiri, Béniguet sans oublier celui de Quéméner. Réputées pour leurs champs d’algues, de varechs, de goémons, certaines sont reliées par l’estran, passage à pied, à basse mer. Des colonies d’oiseaux marins entourent l’ile Molène, y séjournent, y reviennent, s’y reproduisent même. Cet archipel, tout à l’ouest, de la rade Brestoise, est aujourd’hui réserve biosphère mer d’Iroise. De la poupe du bateau, un dernier regard vers l’île d’Ouessant en forme de crabe aux pinces allongées. Ses falaises à l’Est paraissent jumelles de celles de la pointe de Brest dont elles se seraient détachées, auraient dérivé. Des failles, des fissures, des pointes, des criques et des vallées, témoignent de son brutal arrachement du proche Continent. Le bateau-navette slalome dangereusement entre les amers et les balises : oyez et voyez leur histoire racontée dans son musée des phares où les sauvetages en mer, par solidarité, sont encore de mise, tant, entre la mer et l’homme, c’est toujours la même bagarre. La côte, en face, se découpe à pic, avec une trouée abritant le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés.  Bateau en approche, l’accostage à quai suivi de  l’arrimage aux taquets. Ici, votre voyage de rêve est bel et bien fini, mais demeure comme poésie. Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau, et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau. Des images flottent dans votre tête, des images vous entêtent : vous vous souvenez de votre séjour comme d’une fête !

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  • + Le retour en bateau navette entre Le Tiff et le Conquet n’a rien d’un retour en voiture entre Le Conquet et l’Ile Grande tant nous avons essuyé des paquets de mer et des creux mortifères. Le contraste crée la surprise et la surprise qui crée l’évènement dont on se souvient et longtemps.

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  • &  Retour : un mot qui fait comme un adieu à une escapade. Ce, d’autant quand elle est  des plus exotiques et insolites. Si tout à une fin, on ne peut que penser jour où on revient où l’on poursuivra alors sa quête du terrain et lendemain. Bon fini de gamberger, retour à la réalité, et pas si morne. Il n’y a que l’imagination qui soit, réellement, sans bornes, nous dénicherons en Bretagne ou ailleurs, d’autres pépites.

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  • # Le retour ne sera jamais comme l’aller : l’aller est plein d’attentes, d’impatiences, le retour, plein d’émotions et souvenirs. Le retour sera une mise en parenthèse, en promettant de revenir l’an prochain, poursuivre la découverte aventureuse. Le retour est une traversée à l’envers, comme pour quitter belle atmosphère où l’on aura vécu en autre univers. Le retour reste comme projection vers notre quotidien qui va nous réabsorber mais ne pourra pas nous faire oublier.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vedette

  • Symbolique de forme : Une vedette peut être qualifiée selon ses aptitudes nautiques, sa façon de « tenir la route », ou  de bien  remonter  au vent, d’étaler un gros coup de vent, ou répondre aux sollicitations de son barreur, ou capitaine. Et lors on finit même par prêter des caractères aux bateaux : l’un sera réputé capricieux, l’autre, docile,  à la barre. Des  expressions associées au comportement humain ou animal, sont employés tel : le bateau « se vautre » dans les grosses vagues, tel autre «file doux» ou part, à la cape.

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Croisière

  • Symbolique de fond : Croisière répit-du-monde ! Symbole du voyage moderne, idéalisée ou dénoncée, la croisière donne lieu à différentes représentations. Embarquement immédiat avec Christine Peltre, la croisière demeure un mode de voyage moderne qui nait autour des années 1840  et  se pratique en solitaire, voire en  communauté, avec l’apparition de navigations collectives. » Ce voyage d’agrément peut revêtir différentes formes : buissonnière ou plus organisée comme celle des croisières savantes.   recherche.unistra.fr/actualites-recherche/ la-croisiere-un-repit-du-monde

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Tour > retour, souvenir, âme, adopter, attache

  • Liens fond/forme : Ouessant tour, Ouessant retour, souvenir d’un jour,  de toujours ! Une semaine pour en faire le tour, un mois, pour conquérir son âme ; un an pour l’adopter définitivement. Voilà bien une ile parmi tant d’autres, qui ne se livrera qu’à ceux qui l’aiment, et qui s’y attachent en revenant souvent.

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