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Portugal/Espagne/Maroc
Sont trois pays, et cultures,
Avec trois types de femmes,
La seule restant en mémoire
Et je te le jure que … c’est toi,
À n’en pas croire ….. mes yeux,
Car je te superpose à toutes celles
Qui te ressemblent, plus ou moins,
De tête, de silhouette et de charme.
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À quoi bon aller chercher ailleurs
Celle qu’on a, près de chez soi.
Puis quand le voile
Tombera d’amour
Alors tu ne t’en
Dé-par-ti-ras.
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Lors je t’ai quittée pour terre portugaise,
Je pensais t’oublier me retrouver bien aise,
De regarder autour de moi autre joli minois
Avec des corps de rêve sans me soucier de toi.
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C’était sans compter ton empreinte marquée
Du sceau de l’amitié, plus même, si affinités,
Vue de loin tu es plus belle encore, attirante,
À tel point d’exciter humeurs changeantes.
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Quand je t’ai quittée pour une terre espagnole
Avec autres je pensais danser la carmagnole,
Flamencos et sevillanas salsas valses, tangos,
Je pensais, même, à toi, en partenaire disco.
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Je rêvais d’enfourcher tes monts, tes vallons,
Et de caresser tes seins leurs pointes en tétons
Plus que de mon saoul bien plus que de raison
Tant j’éprouve, pour toi beaux gestes passion.
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Quand je t’ai quittée pour terre … marocaine,
Femmes mal fagotées en plus à demi voilées,
N’avaient yeux pour mieux me dévisager,
Aucune ne me tente comme être fredaine.
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Le regard ne se cache se prend, se donne,
Il s’échange, vouloir le posséder, maldonne
Sur une terre berbère leur regard étranger
A confié : difficile, ici, pour toi, t’installer.
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Ton regard au-delà de tes plaines, de tes monts,
Ton regard allant droit, et jusqu’au plus profond,
Ton regard qui réveille, me surprend et d’un bond
Te fait exister quand bien lors rendu un vagabond.
Lors je suis arrivé au Maroc un choc, quand soudain
Voile me dévoile mon si bel amour quitté en France.
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Extensions
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Fantasmes, illusions, produits de ma fiction
Que toutes les images de toi que j’ai réveillées !
Peut-être mais pourquoi persistent-elles autant,
À envahir toutes mes pensées, tandis qu’à visiter
Monuments portugais, intéressants, je m’emploie.
À vrai dire, je ne comprends pas, c’est à croire que
Ton visage s’est imprimé, câblé, dans ma mémoire
Et que je ne pourrais m’en départir, un seul soir.
Pardonne-moi de te voir nue toute déshabillée.
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Quand on voyage, en Europe, on finit, toujours,
Par trouver quelqu’un, quelqu’une, ressemblant
À la seule qu’on aime qu’on a quitté un moment
Elle a des faux airs d’elle, mais ce n’est pas elle !
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Voilà une belle qui la rappelle un peu, beaucoup,
Pour autant, ce ne sera qu’apparence trompeuse,
Dès lors que j’échange avec elle, un voile apparait
Qui dissoudra son image au lieu de la superposer.
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Il me faut bien m’avouer que je suis très troublé,
Me dis pour corps semblable : âme dissemblable,
Et c’est peut-être surement même ce qui compte,
Une histoire commune et non fantôme de brune.
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685 – Calligramme
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Portugal/Espagne/Maroc
Sont trois pays, et cultures,
Avec trois types de femmes,
La seule restant en mémoire
Et je te le jure que ….. c’est toi,
À n’en pas croire ….. mes yeux,
Car je te superpose à toutes celles
Qui te ressemblent, plus ou moins,
De tête, de silhouette et de charme.
À quoi bon aller chercher ailleurs
Celle qu’on a, près de chez soi.
Puis quand le voile
Tombera d’amour
Alors tu ne t’en
Dé-par-ti-ras.
.
Lors je t’ai quittée pour T terre portugaise,
Je pensais t’oublier me ’ retrouver bien aise,
De regarder autour de A moi autre joli minois
Avec des corps de rêve I sans me soucier de toi !
C’était sans compter * ton empreinte marquée
Du sceau de l’amitié, Q plus même, si affinités,
Vue de loin tu es plus U belle encore, attirante,
À tel point d’exciter I humeurs changeantes.
Quand je t’ai quittée T pour une terre espagnole
Avec autres je pensais T danser la carmagnole,
Flamencos et sevillanas É salsas valses, tangos,
Je pensais même à toi E en partenaire disco.
.
Je rêvais d’enfourcher P tes monts, tes vallons,
Et de caresser tes seins O leurs pointes en tétons
Plus que de mon saoul, U bien plus que de raison,
Tant j’éprouve pour toi R beaux gestes passion.
Quand je t’ai quittée pour une terre marocaine,
Femmes, mal fagotées T en plus à demi voilées,
N’avaient yeux pour E mieux me dévisager,
Aucune ne me tente R comme être fredaine.
Le regard ne se cache E se prend, se donne,
Il s’échange, vouloir le * posséder, maldonne
Sur une terre berbère P leur regard étranger
A confié : difficile ici O pour toi, t’installer.
R
Ton regard au-delà de tes T plaines, de tes monts,
Ton regard allant droit, et U jusqu’au plus profond,
Ton regard qui réveille, me G surprend et d’un bond
Te fait exister quand bien A lors rendu vagabond.
Lors je suis arrivé au Maroc I un choc, quand soudain
Voile me dévoile mon si bel S amour quitté en France.
E
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une statue de femme,
jeune, mais statufiée,
avec la tête de profil
avec un air pensif
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Une statue peut-elle avoir l’air pensif,
demandez-le donc à Auguste Rodin
avec sa célèbre statue du penseur
aussi la forme épouse le fond.
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Une femme parmi… tant d’autres
Et pourquoi elle, c’est fou :
Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,
Renforce mes pensées.
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Symbolique
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Prolongeant rêve pureté des romantiques,
Les symbolistes auront donné aux femmes
Une allure virginale mais qu’elles n’ont pas.
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La femme aura une symbolique très riche
Qui a évolué au fil du temps, toutefois,
Elle a toujours évoqué la fécondité,
La pureté, mais aussi le vice.
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Nombre de mythologies
Attribuaient une valeur
Sexuelle aux déesses,
Qui incarnaient souvent
Le désir et le plaisir charnel.
Source : poetes.com et 1001 symboles
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Descriptif
685 – Je t’ai quittée pour terre portugaise
Alignement central / Titre droit / Thème départ
Formes anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : triangle / Symbole de fond : cercle
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Fond
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Évocation
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Une femme parmi… tant d’autres
Et pourquoi elle, c’est fou :
Qui sait, le fait qu’elle ne soit pas là,
Renforce mes pensées.
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Symbolique
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Au sens large, la pensée
Est une activité psychique,
Consciente en son ensemble,
Et qui recouvre les processus
Par lesquels seront élaborés,
Les réponses aux perceptions
Venues des sens, des images,
Des sensations, des concepts
Que l’humain associe pour
Apprendre, créer et agir.
fr.wikipedia.org/wiki/Pensée
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Corrélations
Fond/forme
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Arrive qu’on quitte quelqu’un quelqu’une
En voyageant dans un tout autre pays,
Et qu’on continue à le ou la rechercher
Comme en musique, belle ritournelle
Et qui vous occupe tout votre esprit.
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On s’attend à le ou là voir surgir
À tous les coins de rue, sentiers
Et l’on projette, sur ses clones,
Son visage des plus familiers.
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Or la ou les copies, ne sont
Ne valent pas, l’original :
Ce serait un cas fréquent
Dans les décès et divorces
Impossibilité de retrouver
Situation, être, antérieurs.
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Quitter, partir en voyage
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Scénario
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Tu es demeurée présente dans ma pensée,
quel que soit l’endroit et le monument visité,
jusqu’à imaginer vivre avec toi, en ce château !
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