688 – Je ne saurais dire ni comment ni pourquoi ?

Visuels et textuels  >>

.

C’est tout de même,

Le comble que d’aimer

Quelqu’un ou quelqu’une,

Sans trop savoir pourquoi :

C’est comme pur acte de foi

Comme  marcher en ombre

Baigné dans une lumière,

Qui enflammera

Toute sa fortune.

 .

C’est tout de même un comble,

D’aimer  quelqu’un, quelqu’une,

Sans vraiment savoir  comment

C’est arrivé, et ce, sans prévenir

Et d’en être à n’en plus dormir,

Toujours à rêver d’être amants

Tentatives vaines, en nombre.

.

Je ne sais, je ne saurais dire,

Ni comment…ni pourquoi,

Mon cœur porté…vers toi

À en bégayer, en frémir !

 .

Toute raison, explication,

Sera contraire à la passion,

Qui me guide en mon espoir,

Qu’un jour vienne à te revoir.

.

C’est une folie, que de t’aimer,

Qui suis-je … sinon un insensé

De croire en belle réciprocité,

Lors le temps nous a séparés

.

Encore, et, pour longtemps,

Lors activité et lors retraité

Je ne verrai début d’amour,

Car jamais ne finira ce jour.

.

Cyrano né, laisse-moi rêver :

Que d’avoir après toi soupiré,

Serve au moins notre…amitié,

Plaisirs et passions… renoncés.

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Extensions

 .

Je ne sais, je ne saurais dire

Ni comment ni pourquoi

J’aime ou je n’aime pas :

L’amour recèlera une part

De mystère que je ne parviens

À dévoiler ni en moi ni en l’autre.

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«Je  l’aime  parce  que  c’était  lui,

Parce que c’était moi» Montaigne

Au sujet de son bel ami,  La Boétie !

D’accord, mais l’on reste sur sa faim

Alors qu’on voulait être  sur finalité.

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Cyrano apporte une autre réponse :

Celle d’un idéal rendu  inaccessible

Mais dont on ne peut se détacher

Et pour lequel on est prêt à tout

Sacrifier, sans moindre retour.

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Don Juan et puis Don Quichotte

Se profilent aussi  en notre horizon,

Le premier, inassouvissable, quête nouveauté,

Le second inconsolable de ne pas trouver sa dulcinée.

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Pourquoi j’aime comme j’aime,

Cela reste en partie mystérieux,

Mais ce ne sera pas grand Dieu

Qui vient résoudre tel problème

Tout amour, d’origine…  divine

N’a rien à voir avec… l’humain,

Dieu n’a pas d’héros, d’héroïne.

Dieu est amour, est acte de foi :

Une croyance, paradis demain,

Ça dit rien de l’amour pour toi.

.

Pourquoi tu m’aimes ?

Je sais pas … parce que !

Oui d’accord, mais encore ?

J’aime tout en toi, point final.

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On croirait interrogation d’enfant

Qui n’attend pas de réponse précise

Juste que sa question  soit comprise,

Parce qu’il devient grand maintenant.

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À vouloir formuler quelques arguments

On quittera vite domaine des sentiments

D’un garçon, à sa mère, de fille à son père

Alors qu’on n’en sait trop rien, un mystère.

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Épilogue

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C’est histoire d’un renoncement,

Parce qu’impossible, improbable :

Une barrière invisible    les séparant

Et lors aucun ne s’en sentait capable !

 ***

Mais l’explication  ne les satisfaisait pas :

Faudrait savoir  le comment du pourquoi :

Explorer peut-être refoulement inconscient,

Écouter et puis analyser ses rêves récurrents.

 ***

Toujours est-il que le temps, les années, passant

Chances, de devenir amant, s’en vont diminuant :

Un jour viendra où le rideau tombera de lui-même

Et chacun se retrouvera dans une absence extrême.

 ***

Le lot  d’amours  secrets, jamais, vraiment, avoués :

Ils resteront dans le flou qui jamais, ne sera dissipé,

Ce n’est que silhouette plus qu’une réalité incarnée,

 Qui s’estompe en la nuit au lieu de brillante clarté.

 ***

J’ai aimé un fantôme qui est demeuré en au-delà

Des réalités tangibles que l’on se plait à toucher

Et peut-être même, à caresser, voire pénétrer

Mais ce n’est que de mon fait si j’en suis là.

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688 – Calligramme  

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C’est tout de même,

Le comble que d’aimer

Quelqu’un ou quelqu’une,

Sans trop savoir pourquoi :

C’est comme pur acte de foi

Comme  marcher en ombre

Baigné dans une lumière,

Qui enflammera

Toute sa fortune.

.

JE NE SAURAIS

C’est tout de même un comble,

D’aimer  quelqu’un, quelqu’une,

Sans vraiment savoir  comment

C’est arrivé, et ce, sans prévenir

Et d’en être à n’en plus dormir,

Toujours à rêver d’être amants

Tentatives vaines, en nombre.

Je ne sais, je ne saurais dire,

Ni comment…ni pourquoi,

Mon cœur porté…vers toi

À en bégayer, en frémir !

.

DIRE COMMENT

Toute raison, explication,

Sera contraire à la passion,

Qui me guide en mon espoir,

Qu’un jour vienne à te revoir.

C’est une folie, que de t’aimer,

Qui suis-je … sinon un insensé

De croire en belle réciprocité,

Lors le temps nous a séparés

.

NI POURQUOI ?  

Encore, et, pour longtemps,

Lors activité et lors retraité

Je ne verrai début d’amour,

Car jamais ne finira ce jour.

Cyrano né, laisse-moi rêver :

Que d’avoir après toi soupiré,

Serve au moins notre…amitié,

Plaisirs et passions… renoncés.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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688 4

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Un bâtonnet de marc à cils

Pour magnifier  son regard,

La silhouette,  toute droite,

Longiligne et floue de femme.

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Une silhouette bien nette ou très floue

n’aboutit pas aux mêmes identifications

et lors on constate le nombre d’erreurs,

on se dit que forme et fond disjoignent.

.

Si l’on ne sait pas assez bien,

Pourquoi on aime quelqu’une :

Si sa silhouette devient floue

Elle s’évanouira de sa mémoire.

.

Symbolique 

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Ce que nous voyons de nous,

Ce que  nous donnons  à voir,

Notre aspect, notre silhouette :

Que  nous  pensons  logique, normal,

.

Ce que la majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire une silhouette parfaite, plutôt mince,

Est loin d’être évident pour notre cerveau-ordinateur.

.

Le seul régime qui marche vraiment à long terme :

L’amour inconditionnel que nous nous donnons.

Plus nous nous acceptons, plus nous aurons

Le poids qui nous convient et la silhouette

Que nous devons, cherchons à avoir.

Source : Ladv.biz/la-silhouette-en-décodage

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Descriptif

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688 – Je ne saurais dire comment ni pourquoi ?

  Alignement central    /    Titre  intercalé    /   Thème  voyage

Formes anthropo / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : silhouette /  Symbole de fond : floue

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Fond

 .

Évocation 

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Si l’on ne sait pas assez bien,

Pourquoi on aime quelqu’une :

Si  sa silhouette  devient  floue

Elle s’évanouira de sa mémoire.

 .

Symbolique

.

Si par essence,

Le flou constitue une

Opposition au concept

Même de netteté,

Il ne peut en être dissocié.

.

La notion de frontière revêt ici

Une importance fondamentale

Pour penser le flou, constituant

Une limite au continuum qualifier

De flou-net, profondeur, apparence,

Par rapport à la profondeur de champ.

D’avantage qu’absence, le flou devient sens.

.

Si notre culture visuelle a évolué, la perception

Que nous avons du flou a radicalement changé,

Notamment avec l’arrivée de l’image numérique

Et de la haute définition. Le sujet est donc

Particulièrement d’actualité.

panayotispapadimitropoulos.blogspot.

com/2013/03/les-frontieres-du-flou

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Une silhouette et d’autant si elle est floue,

Donnera peu de signes de reconnaissance :

Ça peut être n’importe quelle femme en tout,

Aucun détail, aucun  indice ne la caractérise.

On en restera alors à de vagues suppositions

Que l’on souvent à nombre recoupements

Un travail d’enquête, d’identification

Qui produit souvent des erreurs.

 .

.

Vague souvenir d’elle

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Scénario

.

Je ne saurais dire

ni comment, pas plus que quoi,

ni pourquoi, ni même rien d’autre d’ailleurs ?

 .

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