809 – A, B, C, D, Amour, Beauté, Culture, Désir !

<< Calligramme et symboliques

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Visuels scénario

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 Ici, une manière, des plus ludiques,

d’afficher un A B C D,  

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là, une manière, des plus scientifiques,

d’en tenir compte,

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et une manière, des plus pédagogiques,

d’illustrer lettre B.

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Textuel calligramme 

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  • Qu’est-ce que l’amour avec un grand A ?  A vrai dire qui le sait avant de l’avoir éprouvé et qui peut le prétendre : il est comme le bonheur : impossible à évaluer. N’y en a-t-il qu’un, plusieurs, le premier, le dernier rencontré. Celui avec sa mère, sas aucun doute, il en a été un, en tous cas, faut l’espérer. Pour elle, celui des enfants avec le conjoint mais rien n’est garanti ! Tout le monde rêve de l’amour : peu le réussisse. On conclut : grand bonheur est aussi grand leurre.
  • Qu’est-ce que la beauté avec un grand  B ? S’agit-il d’une apparence extérieure, intérieure, de l’harmonie entre elles, définie par la grâce.  Quelqu’un peut-il affirmer à son miroir « je suis beau ou belle » : critères personnels ou canons culturels ? Les œuvres d’art : est-on certain de leur beauté bien qu’expertisées par des connaisseurs. La beauté d’ici n’est pas celle de là-bas ! La beauté a rarement un caractère universel : elle varie selon les époques et les modes. On dit aux futurs mariés « La beauté ne se mange pas en salade », pour signifier que la réalité rattrape toujours les apparences.
  • Qu’est-ce que la culture avec un grand C ? Comment, quand, et à partir de quoi peut-on dire que l’on est cultivé ? Par ses réponses aux QCM, jeux de radiotélévision : culture programmée, en boite, fondée sur la mémorisation et le rappel rapide, performance de savoirs et non de la Culture. « La Culture est tout ce qui reste quand on a tout oublié » : expression paradoxale qui fonctionne pour le fond de sa mémoire, stock des connaissances et des émotions de notre personnalité : tout ce qui nous a touché, ému, qu’on a approfondi par curiosité, plaisir. La culture n’est pas que dans sa tête elle est aussi dans tout son corps, par ses comportements, ses attitudes, ses postures, manières d’être !
  • Qu’est-ce que le Désir avec un grand D ? Désir est force en puissance, de l’ordre du possible, volonté, énergie en action. Sans désir, l’homme meurt, du moins socialement : il n’est de désir que de l’autre, jamais de soi-même. Un  grand D pour un désir transcendé dans la réalisation de soi, à travers et pour les autres, traduisant l’énergie vitale qui nous fait avancer dans la voie tracée. Ce dernier se renouvelle sans cesse et à notre insu car il est mouvement fondateur de notre personnalité. Le non-désir est angoisse de mort, sans utilité et sans objet puisqu’on ne peut rien y changer. Dieu merci, le désir de vie l’emporte chez beaucoup sur le désir de mort.

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Textuel extension

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  •  Un ABC est un commencement, un début de liste. ABCD, est un abécédaire pour un dictionnaire. Si les nombres sont infinis, les lettres, non : vingt-six lettre, 20 consonnes, 6 voyelles et variation minime, selon langues. Amour, beauté, culture, et désir : déclinaisons à n’en plus finir.  Amour, Beauté, Culture, Désir, Abécédaire, dieu sait que pour les illustrer, s’il y a manières, il y a même matières à en faire des romans, jusqu’à expliquer le pourquoi du comment ! Amour d’abord, inaugure place en premier : amour de qui, amour de quoi : de ci, de soi ; amour est mot passionnant jusque fou à lier ; son contraire, la haine, jette un brin d’effroi. Beauté après, c’est bien, c’est bon, c’est beau : s’agit-il d’amour ou d’une personne, en réalité, sachant que ses canons varient en lieu et temps, qu’elle comporte une large part de subjectivités. Culture ensuite, entre niveau zéro et omniscient un bonnet d’âne d’un côté, prix Nobel de l’autre mais à quoi sert la Culture si elle n’est partagée lorsqu’un érudit meurt, c’est une bibliothèque qui  brule ! Désir enfin… et désir de faim… et désir sans fin, l’on ne peut vivre, sans air, sans eau, sans désir. L’on a beau rechercher, se rassasier de plaisirs, le désir revient, le désir demeure, ne meurt !

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Textuels symboliques 

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Trophée

  • Symbolique de forme : Le trophée est une forme parmi d’autres de récompense et voire, de reconnaissance. Il  peut  s’agir d’une dotation en  cadeau  ou  voire  en don, voire d’une bourse en argent : prime, salaire, sponsoring ; De  récompense  en  valeur symbolique ou matérielle voire médaille, couronne ; de récompense en valeur symbolique intellectuelle : notoriété, reconnaissance. Wikipedia.org/wiki/Trophée

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Lettre/image

  • Symbolique de fond : Symbole de l’alphabétisation, l’abécédaire a transmis depuis le XVème siècle, les premiers rudiments de la lecture et puis de l’écriture. Aujourd’hui, s’il n’est plus un ouvrage scolaire, sa force symbolique demeure. L’abécédaire permet d’entrer dans les rapports entre la lettre, et l’image et l’arbitraire du classement alphabétique. C’est découvrir l’ordre des signes alphabétiques et maîtriser les relations grapho-phonologiques. Modifié, source : Evelyne Vaillaut

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Corrélations > Récompense, acte, travail, exploit, Olympiades

  • Liens fond/forme : Trophée pour en avoir trop fait : pas du tout. Il ne suffit pas de jouer sur les mots pour l’avoir. Le trophée récompensera un acte, travail, exploit  particulier, sert  d’encouragement à  progresser.  Il y en aura des petits, des grands, des olympiques, qui seront placés en vitrine familiale ou associative. Les abécédaires restent très pratiques pour ordonner les mots d’un lexique et pour peu qu’ils correspondent, on les utilisera sur carnet ou écran pour noms propres, bien que leur distribution restera loin d’être  homogène.

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Beauté

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Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

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On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

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Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde » : la société élégante, brillante.

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La beauté ferait naître  un sentiment, d’admiration,

Ou de satisfaction, en opposé à  mauvais, médiocre.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là … ma chère !

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 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). » Wikipédia/beau

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Beau, Joli. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

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Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

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Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

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Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

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Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre… subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

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Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

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