1110 – A quoi bon la vie si l’on ne croit en rien !

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Visuels suggestion de scénario

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Trois valeurs très humaines;

fondamentales : foi, espoir, amour !

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Notre foi, béate, sauvera qui :

lui, moi, tout le monde, ou personne ?

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Qu’y a-t-il derrière la grille :

ce que l’on voit ou ce que l’on croit ?

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Textuels calligramme / extensions

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  • £   Il y a la foi de l’enfant qui fait confiance aux parents ; la foi du charbonnier qui fait confiance à une Eglise, la foi des religieux et, qui la mettent en pratiques ; la foi du gnostique qui doute de toute mystique ; la foi de l’athée qui croit qu’on va Néant ; la foi du prosélytiste qui va conquérant ! Il faut déjà avoir foi en soi, l’autre, l’humain pour se trouver un bon sens à la vie, qui nous fait du bien ! Il y a la foi de l’enfant qui croit au Père Noël, mensonge de parents, de société que sur l’autel de la vérité, jamais il ne faut penser à sacrifier, pour ne pas faire s’écrouler les jouets sur marché. Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige en principe : c’est comme ça et pas autrement, et le sera toujours, c’est la source de sa vie, de ses douleurs, ses amours, l’homme est semblable à un Dieu auquel il participe. A l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique et l’athée qui s’accordent pour détruire sens divin de l’Univers, mais n’ont rien à mettre, à proposer, endroit, envers qui le remplace dont l’homme se réclame, destiné. A errer d’une croyance à l’autre, sans buts ni fins, mourir, disparaître, au néant, arrivé aux confins du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, et vivre, malgré tout heureux d’exister, à en être ivre d’un espoir dont il a du mal à se départir : l’immortalité de son corps, esprit,  âme : à quoi bon vivre si l’on ne croit en rien : pourquoi être un humain plus qu’un chien !

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  • + Il y a la foi de l’enfant qui croit au monde magique, lorsqu’il mêle le merveilleux et le réel comme étant équivalents, puis petit à petit établit une distinction entre ce qui est virtuel, ce qui est réel et ce qui apparait comme si c’était irréel mais ne l’est pas vraiment. On prétend qu’il croit aux contes jusqu’au jour où il vous confie, comme pour vous avertir, que « tout cela, c’est pour faire comme ci mais qu’en vrai, ça n’existe pas » C’est vous qui êtes pris à votre propre piège, arroseur arrosé en quelque sorte ! Les Evangiles, la Bible, la religion constituent un Monde à part puisqu’on lui demande d’y croire et ce sont les parents, les adultes, les prêtres qui le certifie. De toutes façons, l’esprit humain fonctionne de telle façon qu’on a besoin qu’on lui raconte des histoires pour qu’il les intégré dans la nôtre et notre humanité. Les faits scientifiques n’ont pas d’effet de conviction par eux-mêmes, il faut les mettre en scènes…

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  • & A quoi bon la vie : question lancinante mais inutile. La vie nous est donnée, nous est reprise, c’est ainsi ! Bon, c’est vrai, qu’elle ait un sens non aidera à vivre mais c’est à chacun de nous, de bien trouver le sien ! Avec une réponse comme celle- là : chacun est servi ! Les athées, agnostiques, vivent bien sans aucun sens et je ne parle pas des épicuriens, ni des bons à rien ! Alors finalement de  croire à rien c’est encore croire, rien devient un objet de mes croyances : grand Dieu !

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  • # Pour certains, la vie est comme un rêve : on ne sait pas si on dort ou on est éveillé, c’est la conception de Platon et du reflet : la vie est ailleurs, nous n’en sommes que spectateurs ! Pour les chrétiens, la vie est une épreuve terrestre, en attendant rejoindre le paradis au ciel : plus on est bon et plus on souffre la douleur et plus on échapperait aux feux de l’enfer. Pour athée,  la vie est un voyage, une expérience, dont on a aucune idée de son sens, finalité mais qui nous serait donné d’approfondir en exerçant notre liberté et libre-arbitre ! Pour moi, elle aura quelque chose  de magique et à la fois tragique, comme on le vivra qu’une fois, attention à ne pas la rater.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vase

  • Symbolique de forme : Le vase possède le sens du Trésor. S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor. Briser un vase, c’est anéantir, par le mépris, le trésor qu’il représente, un symbolisme identique se retrouve en littérature mandéenne et dans la Pistis Sophia. Dans le Bahir, les six jours de la Création sont couramment appelés les six beaux vases. La Shekina est comparée à un vase et dans la littérature médiévale, le vase contiendrait le trésor, le Graal,  les Litanies. expatmosaïque.fr/le-symbole-de-la-semaine-le-vase

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Tasses

  • Symbolique de fond : Au XVIIIe siècle, d’abord, en Allemagne et en Autriche puis en France, les manufactures de porcelaine commencent à fabriquer des «trembleuses », autrement dit des tasses très profondément  enfoncées dans leur soucoupe, ce qui empêche le récipient de glisser. Et l’origine de telles tasses serait, parait-il, espagnole. fr.wikipedia.org/wiki/Tasse

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Croyance >

  • Liens fond/forme: Vase et tasse ne nous apprennent rien sur quelle qu’origine de nos croyances : les deux seront vides et ne demandent qu’à être remplis de divers breuvages, dont chacun se serait épris de passion, pour ne pas sombrer dans le non-sens mais une fois remplis, ils ne se videront, il faut faire avec et  jusqu’à sa mort : réviser sa croyance serait se renier : qui serait assez fou pour faire cela.

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