418 – A quoi bon te décrire, t’analyser, t’habiller

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Visuels scénario

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Un dessin, de toi, te fait déjà

 prendre, forme, vie, racine,

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puis un portrait de toi, peint,

et voilà que tu t’illumines,

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enfin une photo te rend pleine

d’expression, de charme !

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Textuel calligramme 

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  • L’expression : à quoi bon ! Le beau doute s’instaure, cela ne va plus si fort : on désespère d’un jupon. Rien n’y fait, n’y peut, il n’y a, ni route, ni pont, pour te joindre, te convaincre qu’il fait beau, lors tu ne veux. Comment te sortir de ta réserve, j’aurai tout fait, pour te prouver à quel point je me serai engagé mais ton amour reste en conserve. J’ai jeté le gant et l’éponge, cessé de t’épouser en songe : ton amour est un mensonge, est un enfer qui me ronge. À quoi bon te décrire, t’analyser, t’habiller avec des mots, te parer de qualités que l’on n’admire pas, gommer ta beauté et ton aura ! À quoi bon ouvrir grand ton nez et tes narines, si mon parfum de flore marine ne t’embaume, ne t’enivre à foison, ne te fais pas perdre ta raison, à en tomber en pamoison ! À quoi bon te parler, t’écouter, faire vibrer mes cordes harmonisées, si l’essence de mes murmures, tu ne la captes jamais pure, bien que faite d’accords parfaits. À quoi bon mes lèvres te touchent si ma langue, en ta bouche, distillant ses humeurs en tes pores, ne suscite pas de divins baisers mais seulement brèves sensations et qui s’évaporent. À quoi bon mon cœur s’affole si, en ce moment même, le tien batifole pour une autre étreinte, une autre émotion, auxquelles tu voues, mais bien malgré toi, ta totale passion. À quoi bon espérer t’aimer, te désarmer, te désarçonner, si trop d’espace nous sépare, si trop d’actions nous égarent, si tu me dis : de toute façon, quoiqu’il en soit, il est trop tard. Trop tard il ne l’est jamais, même l’amour, souffrance, si on le reconnaît, le plaisir le récompense et rencontre conclut  délivrance. Qu’on le pense, on le veuille, on l’effeuille, notre amour d’un jour s’en ira si l’on ne retient son souvenir que comme peau de chagrin qui ne peut être « sexy tant l’air » ! Autant armé que l’on soit par l’espoir d’être aimé en soi, pour soi-même, par celui, celle qu’on désire, à force de refus, l’on n’y croit plus : amour naissant, avorté, foutu.

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Textuel extension

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  • A quoi bon ceci, à quoi bon cela, te décrire et t’analyser si tu restes fermée, si tu ne viens pas sur mon terrain de jeux faire connaissance. Connaissance avec une altérité qui peut combler le manque cruel en toi d’être aimé pour ce que tu es, représente, pour ce qui produit dans ton imaginaire un lien rendu constant par une renaissance, reconnaissance. Quand on demande à quelqu’un de décrire quelqu’une, ce qui lui viendra, en premier est, bien sûr, son visage, sa forme, les yeux, la bouche, le nez, joues,  chevelure : six ou sept détails, la distinguant de toutes les autres, même si l’on est plus proche du dessin que de la réalité. Oui mais voilà, l’aura qui s’en dégage : qui le peindra, dégageant l’air  qui la rend commune, laide ou divine. Décrire, dessiner, photographier, sont bien plus proches de la réalité que d’’imaginer, évoquer, suggérer. Peinture d’un portrait ajoute l’âme, sinon du moins, trait de caractère le plus saillant voire le plus secret. Plus difficile est qualifier le regard qui vient de l’intérieur, qui projette comme un halo de joie ou de blues.  Des visages neutres, ouverts, fermés, des visages lisibles comme des livres, sur lesquelles on projette intentions. Dans tous les cas, décoder un visage demande de l’expérience bien au-delà, de la capture et reconnaissance virtuelle. Pour le reste du corps, morphologie, il y a nombre modèles et catégories pour toute femme, poitrine et fesses mais, en toi, je ne vois qu’harmonie de la tête aux pieds en ta silhouette m’attirant au point me rendre bête.

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Textuels symboliques 

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Flute (champagne)

  • Symbolique de forme : Le champagne à la flute, symbole glamour et festif, sera parfois antidépressif  pour lutter contre le blues. C’est une bouteille ouverte pour célébrer toutes sortes d’événements heureux : mariage, réussite  examen, inaugurations,  événements. Pour profiter moment de convivialité exceptionnel, on reste sur idée de la bouteille de champagne, à partager à plusieurs. hadvineo.com/le-champagne-a-la-coupe

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Blues (musique)

  • Symbolique de fond : Le blues est apparu dans le sud des États-Unis, au cours du XIX siècle. Un style où le chanteur exprime sa tristesse ou ses déboires : sujet de  regret, découragement, désillusions qu’on éprouve. À quoi bon ! Et pourquoi, dans quel but, raison valable ? Exemple pourquoi me fatiguer à lui. Écrire une lettre si, il ou elle, ne la lira pas et encore moins, y répondra, et qui sait même s’il ne la jettera pas au feu avant de prendre soin de l’ouvrir, en prendre connaissance, s’en détacher !

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Corrélations > joie, déception, refus, rejet, ignorance

  • Liens fond/forme : Entre flute de musique, flute de champagne, aucune confusion n’est probable ni possible, seul point  qui le rejoint : effet  sur le moral, tous deux pourront vous guérir du blues, que vous avez, lors êtes déçu de quelqu’un ! Si fond ne joint que partiellement la forme. Les deux servent autant à fêter votre joie. Le blues est perçu possible, fréquent même en amour suite à  grande déception, un refus, rejet, ignorance, sachant qu’amour est fait autant de reconnaissance que de liens liés à la seule, et unique, connaissance, sachant qu’on parle d’amour comme renaissance et que le blues est un mal issu du manque cruel de l’autre, quelque chose  qui  nous chagrine. Le champagne serait bu en signe de succès mais aussi  pour soigner une dépression. Si dans le premier cas, on le partagera, dans le second, on restera en sa bulle.

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