970 – A vouloir réenchanter monde désenchanté

<<  Calligramme et symboliques

.

Visuels suggestion de scénario

.

970 1

L’enchantement des feux d’artifices,

de nature artificielle et éphémère

.

970 2

.

ou l’enchantement des œuvres d’art

exposées dans les musées, galeries

.

970 3

.

ou l’enchantement des victoires sportives

nationales dans toutes les rues ?

.


.

Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  Enchanter, désenchanter puis réenchanter est le cycle éternel d’un monde, bien réel, qui nous laisse sans appel. Sans appel est livré à lui-même, le laissant libre de se réinventer, ou de se détruire, de se déstructurer. Chaque époque et chaque civilisation, a toujours eu à cœur de tout réenchanter sans jamais parvenir à faire table rase du passé. Le poète, l’artiste, lui, en a fait sa mission, non point de le changer mais de l’embellir, en se tablant sur la grande beauté de la Nature quitte à en faire abstractions d’architectures. À vouloir toujours réenchanter un monde toujours désenchanté, on prend le risque de s’échiner, à le sublimer, sans le transformer. C’est une œuvre de longue haleine, tant ne faut pas ménager sa peine, tant d’années seront nécessaires, pour, sans cesse, le faire et le refaire. Mais c’est ainsi qu’on découvre des beautés de nature qui s’ouvrent à vous comme de vrais poèmes, qui vous laissent l’âme bohème. Le Monde ne serait que ce qu’il est, disent les uns ; ce que l’on en fait, disent les autres ! Qui a tort, qui a raison ! Ça ne fait pas, pour le poète, de question, car il ne voit pas que les choses, il voit aussi à travers elles, voire au-delà d’elles, une autre dimension de réalité qu’il perçoit comme étant la source d’une vie éternelle !

.

  • + Enchanté, désenchanté, réenchanté : on se croirait dans un conte ou le compte n’y est pas, n’y est plus et c’est ce qui en fait toutes ces histoires, sans cesse répétées, sans cesse renouvelées. Plus qu’une progression linéaire ou chaque étape constitue un progrès, c’est un cycle perpétuel qui en fonde la trame à trois épisodes : un, je vis ; deux, je suis mort ;  trois, je ressuscite, tenant compte d’erreur passée. Mais si une poésie, transcendant toute réalité, ne sert à rien, comme les autres arts, d’ailleurs, comment pourrait-elle réenchanter un monde qui ne l’est plus alors qu’elle n’y est pour rien ! Elle tourne en rond sur elle-même, comme une religion, alors que l’économie du bien-être avance et recule sans cesse selon les politiques menées, les lois votées et les conjonctures sectorielles. Etre poète et politicien, c’est faire le grand écart. Demeure le monde intérieur, qui lui, n’est pas  soumis entièrement aux lois du marché et dégage un espace réel de liberté et là, la poésie, est reine par ses décalages avec la réalité sans verser dans l’angélisme ou le délire.

.

  • & Enchanter, désenchanter, réenchanter : un cycle rémanent, perpétuel. On se croit en politique pour les votes : enchanté avant les élections ; désenchanté six mois plus tard parce que rien n’a encore changé ; réenchanté parce que les prochaine élections vont tout arranger. Ça ne se passe pas comme ça, en réalité : chacun veut réenchanter son propre monde, non celui d’à côté, et le seul enchantement qui nous est resté commun, c’est la fête.

.

  • # Il y aura beaucoup à faire, pour réenchanter un monde aussi désenchanté en permanence que le nôtre, en dépit de toutes les promesses que nos médecins, économistes et politiciens nous font sans cesse et sans jamais y arriver. C’est sûr qu’on ne peut pas le faire, tout seul : ce serait une goutte d’eau dans l’océan, néant. Alors l’on songe qu’en s’y mettant à plusieurs, çà entraine suffisamment de gens conscients et ce changement irait au moins dans le bon sens. Je ne veux pas jouer cassandres, pessimistes, j’y crois encore : le monde est progrès constant mais plus on s’élève et plus on veut aller plus haut. C’est ainsi que l’Humain demeure insatisfait, la conscience de sa mort empêche d’adhérer à un bonheur complet !

 .


.

Textuels symboliques et corrélations

.

.

Flèche

  • Symbolique de forme : Une flèche pointée vers le bas, ne signifiera jamais un mouvement en arrière», celle orientée vers le haut, signifiera pourtant « c’est tout droit » et non un mouvement vers le ciel. Elle  est  un symbole de pénétration et d’ouverture, ainsi que d’échanges. Tournée vers le bas, elle symbolise la difficulté rencontrée, ou l’échec. Orientée vers le haut, elle donne l’idée d’ascension ou de montée en gamme. Elle est aussi  symbole universel du dépassement, dynamisme, et rapidité.  Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique /files/2015/01/3symbolique-formes

 .

Flèche

  • Symbolique de fond : Une flèche pointée vers le bas, ne signifiera jamais un mouvement en arrière», celle orientée vers le haut, signifiera pourtant « c’est tout droit » et non un mouvement vers le ciel. Elle  est  un symbole de pénétration et d’ouverture, ainsi que d’échanges. Tournée vers le bas, elle symbolise la difficulté rencontrée, ou l’échec. Orientée vers le haut, elle donne l’idée d’ascension ou de montée en gamme. Elle est aussi  symbole universel du dépassement, dynamisme, et rapidité.  Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique /files/2015/01/3symbolique-formes

 .

Enchanter > haut, bas, s’élever, avancer, diagonale

  • Liens fond/forme : C’est comme : pouce vers le haut est préférable à pouce vers le bas ? Un sens de la flèche vers le haut, indique clairement, faut s’élever. Le sens de la flèche vers le devant,  indique autant qu’il faut avancer, éviter de reculer… éviter tomber. L’important serait de progresser tout en montant, en diagonale.

.

<<  Calligramme et symboliques