491 – Aimer les, aimer la, ou aimer une femme

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Visuels  scénario

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L’on peut aimer les femmes,

toutes, quelles qu’elles soient,

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ou aimer la femme, même si

 toujours un peu… la même,

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ou aimer une femme choisie

 parmi toutes …   les autres.

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Textuel calligramme

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  • Aimer les femmes, aimer une femme, aimer la femme : trois déclinaisons ! D’aimer les femmes, c’est une inclination, une orientation sexuelle rien que naturelle. D’aimer une femme, c’est la choisir en désir, être, devenir sa compagne, quitte à la quitter ! D’aimer la femme, c’est lui vouer un culte la mettant sur un piédestal, non d’être pute ou vassale. Les, une, la : les trois à la fois ! Pourquoi pas, après tout ! Qui nous l’interdit : personne, mi femmes, mi hommes. L’on passe du général au particulier et de l’abstrait au concret. Certains les voient comme la femme bien particulière et incarnée avec qui l’on vit, l’on s’est marié et qui va incarner « la » et « les » en un tout qui lui ressemble, qui les rassemblent ! D’autres les voient comme des diamants et profitent de chacune de leurs facettes : muses, artistes, vierges, démons ou que sais-je encore ! D’autres les voient comme autant de perles que l’on ne pourra jamais qu’enfiler pour s’en faire un collier, s’en faire un trophée ! Des hommes sont pris pour des dieux, lors ce sont des diables hideux. Ou c’est un détail qui comptera ou c’est la silhouette qui l’emportera ou réminiscence des parents : on se connait en s’unissant avec le même. Nos images et représentations de la femme, des femmes, en nous, conditionnent nos moindres choix, bien que, pourtant, d’aimer les femmes, une femme, la femme, soit un choix radicalement différent. Idem, d’aimer les hommes, un homme, voire l’homme, ou d’Adam la pomme.

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Textuel extension

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  • Ce qui est valable pour un sexe, l’est aussi souvent pour l’autre, comme en miroir, à cette différence près que les rôles n’étant pas les mêmes, aucune superposition ni échange n’est possible.  Aimer sa femme et à travers toutes les autres et aimer les femmes et à travers la sienne, n’est-ce pas équivalent même si cela nous parait égal !   Masculin, féminin, pluriel. Même si en grammaire, le premier l’emporte sur la seconde, ce n’est que par pure convention et non par domination naturelle ou culturelle. Aimer la femme, c’est n’en aimer aucune, en faire un objet virtuel et pour certain, inaccessible tandis qu’aimer les femmes, c’est les aimer toutes et par conséquent aucune. «La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a» Proverbe attribué à Alexandre Dumas, donc pas tout loin de là, Mais, de toute façon, elle ne correspondra pas à tous les canons ! Alors il vaut mieux se fixer sur son choix et aux autres, dire : non.  Aimer les, la, une, femme, c’est assez subtil, mais pas insignifiant et même, pour certains hommes, non dénué d’un ego gratifiant. On aime la femme en général, de manière poétique, sublimée. On aime les femmes si on les recherche et  les collectionne. On aime une femme quand elle nous suffit, satisfait. Aimer la, les, une, des, toutes, ou aucune, voilà une bien belle déclinaison qui s’impose tant au sexe  qu’au corps, cœur, esprit, âme : le sexe, c’est toutes ou presque ou sa maitresse ; les corps, X, H, O, V, A, 8, six formes différentes :  le cœur, comme princesse qui, à vous, se confesse ; l’esprit, l’intuition même plus toute sa richesse ; l’âme-sœur, mais aussi sa muse, sa déesse ! Si on les aime toutes, on en aime aucune, si on aime la femme, on en aime une, si on aime certaines, bonne fortune.

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Textuels symboliques 

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Lampe éteinte

  • Symbolique de forme : La lumière est le symbole de la connaissance. Tu apprends, de jour en jour, à mieux te connaître, tu évolues grâce à ces informations et ce savoir. Si la lampe est éteinte, tensions du moment en ta vie familiale, professionnelle, dans ta vie de couple, ces tensions te fatiguent psychologiquement et font ressortir colère ou tristesse. Rappelles-toi que tu ne peux pas changer ceux qui t’entourent, mais tu peux changer tes réactions envers eux.   psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/lampe

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Étincelle

  • Symbolique de fond : «Étincelle » et non « éteint celle» : affreux jeux de mots en oxymoron, à la fois phonétique et sémantique. L’étincelle de l’amour n’est pas toujours dans  le regard, elle peut être aussi dans l’odeur, dans la voix, l’écoute, la caresse, dans  l’humour et voire en une foule de combinaisons de manifestations de l’amour. L’étincelle, pour sûr, met ou non le feu aux poudres qui vont exploser  émotions à  leur plus fort degré d’intensité. Deux cailloux suffisent dans le réel, deux cœurs dans le sensuel !

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Corrélations >  est une métaphore de l’amour parmi d’autres

  • Liens fond/forme : Létincelle est comme explosion d’émotions, en ce sens, elle ressemble à l’allumette allumant un feu, qui, bien alimenté, peut s’intensifier, durer, être libre ou contraint comme la versification, sans, pour autant, se confondre avec le fond. La lampe est une métaphore de l’amour parmi d’autres qui se font face à face pour en rendre compte. On dit, pour certains, que la moindre étincelle d’amour les ferait, de suite, prendre feu ! On l’appelle en littérature : donjuanisme ou aimer «la femme» à travers toutes et être incapable d’en conserver une seule.

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