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Visuels scénario
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Étant jeunes amants, ils ont le
temps pour profiter de l’amour,
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une fois vieux et moins fougueux,
ils seront toujours deux, dansant,
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car leur amour ne s’éteindra pas
tant qu’ils marcheront ensemble.
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Textuel calligramme
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- Ce n’est pas tant qu’ils soient restés beaux ou devenus peu à peu de plus en plus laids mais ils pensent qu’ils ne sont plus aussi attirants, ou sont devenus, de plus en plus, exigeants. Et puis, l’amour, dit-on, n’aurait qu’un temps : il est peu à peu remplacé par l’attachement. Repartir à zéro demanderait tant d’énergie que le cœur n’y est plus et l’on s’auto-suffit. Chacun suit son chemin ; chacun, son instinct : pour certains, sensuels et pour d’autres, divins. Vieillir n’est pas le problème, mais vieillir bien ! L’amour n’a pas d’âge, toujours un lendemain. Vieillissant, pouvons-nous être amoureux d’un légitime conjoint qui devient beaucoup moins beau mais de plus en plus présent ou absent ! Pendant un temps j’ai cru que les femmes, ne pouvaient être amoureuses d’hommes qui n’étaient pas beaux à cause d’un je ne sais quoi : leur physique ou leur aura. Aveugles : elles leur trouvaient des qualités qu’ils n’ont pas mais, cristallisées, suffisaient pour qu’elles en fassent grand cas, jusqu’à aller se marier entre eux, faire de grands benêts heureux. L’amour hélas ne dure qu’ un temps, la vue se décille au bout d’un moment, que de prétendues beautés s’affadissent, que vers l’ennui, lentement, elles glissent et lors, autre prétendant, par-là, passant, les entreprennent vite fait en les chopant. Hommes et femmes, lors vieillissant, se rendent de plus en plus mollissant. Il ne saurait, cependant, être question d’abandonner le mari pour l’amant : de fait, à leur corps défendant, elles accommodent leurs situations. A chacun de s’y préparer et de s’y adapter : il est impossible de revivre sa jeunesse comme à trente, quarante ans, lors atteignant, soixante, soixante-dix ans !
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Textuel extension
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- L’amour d’homme, femme, vieillissants, change de formes plus que de natures. S’aime-ton moins à soixante qu’à vingt ans : on le montre moins, physiquement du moins mais tout autant, voire plus, cordialement. Les hommes attachent plus d’importance au physique, qui peut le nier, que les femmes, encore que, ce n’est pas qu’une question de sexe, mais bien souvent, de personnalité. Il est vrai que leurs hormones ne les travaillent plus de la même façon et que si la femme supporte mal son manque de désir, l’homme ne peut supporter son manque d’érection. L’amour n’a pas d’âge : cela, tout le monde le sait et pourtant on l’attribue toujours aux jeunes et rarement aux vieillissants. Il est certain que forme et intensité changent avec la maturité : à croire qu’il s’agit d’une maladie de la jeunesse dont on guérit. Mais si je guéris de l’amour ce sera pour être malade d’autre chose : de l’argent, de la santé, l’ennui, ou bien pire encore, de la folie. Alors à tout prendre si l’amour me garde sain de corps et d’esprit, pourquoi le troquer contre un médicament à prendre chaque jour. L’amour n’est pas une question d’âge, même si l’on qualifie la belle jeunesse, de temps des amours avant d’enfanter. Cette époque-là est révolue, âge d’aimer, c’est toujours et jusqu’au être centenaire, c’est juste la forme et formes qui changent mais le fond lui, demeurera inépuisable. il est touchant de voir un couple de vieux, se tenir la main, s’embrasser, s’étreindre, lors pour certains, comportement déplacé et pourquoi ne pas dire autant : inadapté. Lors je serai bien vieille, le soir à la chandelle, Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. Qui ne connait tel poème, en forme de ritournelle, et aujourd’hui, à chaque âge, l’amour se renouvelle.
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Textuel épilogue
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- Avant, on parlait de la période des amours, celle de l’adolescence, dont elle était, par nature, l’essence, et puis aujourd’hui, c’est toute la vie ! Au point qu’on dit qu’amour n’a pas d’âge, il naitra dès qu’on entre en relation, fusion, il grandit, disparait, se transforme, il enrage, au dernier souffle, on dit, l’amour remercions. De jeunes amoureux, s’embrassant sur un banc, évoquent amour passion, sont toujours touchants. Les mêmes, ou d’autres, ayant passés soixante ans, paraitront à beaucoup, déplacés, décalés, gênants ! Pourtant il s’agit bien du même, où est le problème, il ne s’agit pas là, de situations anormales, extrêmes : En vieillissant les démonstrations d’amour changent mais pas leurs profondeurs, ça n’a rien d’étrange. Je le comprends d’autant plus et mieux que je le vis et tous les jours, sans douter qu’un jour, il ne cesse. Il n’est plus le même qu’à vingt ans, je le confesse, mais reste tendre et bon, au point qu’il me ravit.
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Textuels symboliques
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Canne (objet)
- Symbolique de forme : Les cannes sont de merveilleux objets, des objets, étonnants, pleins de surprises, de mystères, des objets familiers qui, tous, véhiculent l’histoire de quelqu’un, quelqu’une. Ce sont, en définitive, des objets sentimentaux qu’il faut regarder avec subjectivité. Quarante ans après la guerre, les cannes séduisent à nouveau :leur séduction est autre que l’utilité pour les amateurs d’objets, les collectionneurs, les amoureux de souvenirs qui, dorénavant, retrouvent du charme à cet objet un peu désuet. Modifié, source : lacannede grandpere.unblog
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Vieillesse
- Symbolique de fond : La vieillesse répond à des injonctions sociales et médiatiques. Les efforts visent davantage à prévenir les altérations de l’âge par un mode de vie sain qu’à soigner des altérations une fois apparentes, et pour le moment peu réversibles. Les sciences sociales et humaines s’intéressent à la dimension culturelle du vieillissement : représentations, discours sur les personnes âgées, aux questions d’âgismes, de technologies et de sexualité. La vieillesse est une construction sociale. Wikipédia : vieillesse
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Corrélations > amour n’implique pas stabilité, durée, tendresse
- Liens fond/forme : Qui dit porter une canne dit vieux. L’usage a diminué, et voire, disparu, sauf comme objet souvenir, collection, tant les vieux, d’autrefois, ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Alertes mis à part et ceux qui se déplacent en déambulateurs, c’est le sexe qui en a besoin, parfois. L’amour s’applique aux formes humaines, soit, mais n’implique pas de stabilité dans la durée, n’est pas la canne de vieillesse, sans tendresse. Si celle-ci tombe l’amour tomberait avec. Libre, contraint : à chacun de voir !
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