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Visuels scénario
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Son cœur noir sang et comme mort,
s’est échoué en tombant sur le sable,
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alors qu’auparavant, l’amour
s’en allait en elle, en courant,
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de résilience, elle n’a plus qu’à
s’en consoler et recommencer.
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Textuel calligramme
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- L’amour est envolée lors il est démarré ! L’amour est chute lors il est retombé ! Mais après avoir tout donné, que peut-on, de l’amour, en retirer soi-même, pour s’en protéger ou en faire son deuil en une paire d’années. Le rideau tombe, définitivement, quand l’acte sexuel est terminé, il ne reste qu’un parfum qui a viré et qui vous laisse un goût amer. Tant d’envolées ont été narrées, tant de chutes ont été disséquées, qu’il faudrait cent livres pour les coucher, voire les comprendre. Un matin, un midi, un soir ou une nuit ; qu’importe le moment ou l’heure, quand on crève le plafond du bonheur, il n’y a plus ni lieu, ni chambre, ni lit ! Que reste-t-il à la femme qui a tout donné : l’amour n’est plus son fantasme ! Une fois consommé, il reste la rage, envie de recommencer. A cheval, l’un sur l’autre, pour une longue envolée, qui des deux se retient le mieux de ne pas s’envoler. S’envoler pour tomber comme une pierre en abîme, de s’être trop brûlé les ailes, de les avoir surchauffées. Vient le moment où la chute, perçue comme définitive et mortelle, les amants passent de l’autre côté du miroir, inversé, spéculaire. L’image de leurs natures ayant échangé leurs gestes des plus clairs, aura fait transcender leurs conditions humaines corporelles. Le rideau est tombé, la représentation est terminée : en la pièce, flotte un parfum, ersatz, d’éternité. Comme si les yeux fermés voyaient la lumière dans le ciel, leurs oreilles entendaient chanter des grillons champêtres. Comme si l’enfant qui pouvait en naitre souriait déjà d’être que cerveaux s’illuminaient en deux arbres de Noël. C’est vrai qu’il y aurait tant et tant à dire et à raconter que dix livres ne suffiraient pas pour tout épuiser. Quand on crève le plafond du bonheur, demeure l’envie de recommencer ! Rideau tombé, pièce terminée, il reste le parfum éternité.
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Textuel extension
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- L’amour est une envolée suivie d’une chute en rideau ou encore une montée progressive suivie d’un plateau près d’un col avant une descente rapide et forcée vers un état repos. Un repos qui n’est pas un sommeil mais plutôt un réveil de sa plénitude, sans stress, sans manque, sans désir, comme en état zéro du corps, un état infini de l’esprit. L’amour ne serait pas une drogue dure pour le sexe ou pour le corps mais plutôt une drogue douce pour son cœur ou pour son cerveau et qui se sont reliés sur les mêmes canaux. L’amour n’avancerait jamais en ligne droite ni sur le plat : à chaque tournant, carrefour, occasion, celui-ci s’envolera, si on ne le retient pas, n’est pas assez fort pour vous recoller. Il est adepte des montagnes russes comme des émotions fortes et parfois, quand vous les croyez tout en haut, il est tout en bas. Dieu merci, il suffit qu’il en reste un peu pour qu’il regrossisse, pour qu’il finisse par éclairer vos jours au lieu de les obscurcir ! Sachant que, de nos jours, un couple sur deux, divorce, pourquoi prendre un tel risque que de se marier, y a qu’à se pacser : ni vu ni connu, le tour est joué. C’est pas si simple, en réalité. Y a toujours le prix à payer avec un enfant, assumé. Tant que la lampe s’allume, tout va bien, pour le mieux ; si elle vacille : cahin caha ; plus rien si elle s’éteint. Parfois c’est plus subtil : seule l’intensité diminue sans qu’on s’en aperçoive, on se retrouve en ombre.
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Textuels symboliques
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Ampoule
- Symbolique de forme : Eureka ! L’ampoule est un symbole de l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait vraiment cherchée : hasard heureux, ou erreur fructueuse, voire sérendipité ! Qu’il s’agisse d’une lampe à huile, à pétrole ou d’une lampe électrique, elle symbolise l’énergie que nous contrôlons, celle que nous maîtrisons et de plus en plus. Dans la bande dessinée et le dessin animé, l’apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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Intensité
- Symbolique de fond : Les premiers instants d’une rencontre, les premiers émois, le sont avec intensité. Ils sont importants pour la relation future, lors constituants des marqueurs pour les jours plus communs d’une histoire construite, pour la relation ultérieure. L’amour tient plutôt du choix maintenu ou renouvelé que de l’intensité du commencement, bien qu’elle puisse se reproduire encore et même plusieurs fois en la relation, d’un amour, renouvelée.
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Corrélations > si coup de foudre, il y a, diminuera, est éphémère
- Liens fond/forme : L’intensité d’une rencontre ne peut durer longtemps. Autrement dit, si coup de foudre, il y a, il diminuera. Comme le désir et le plaisir se renouvellent sans cesse, rien n’empêche de retrouver les mêmes intensités que celle de la rencontre, ou de première fois ! L’intensité de l’acte sexuel est toujours éphémère, c’est une chute brutale après un haut sommet mais, bien vite, on s’en remet et on remet le couvert jusqu’à plus faim, soif.
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