887 – An prochain déclaré année de l’illettrisme !

<<  Calligramme et symboliques 

.

Visuels scénario

.

887 1

.

Pour écrire un mot à mon patron,

il va bien falloir que je m’applique,

.

887 2

.

ayant souvent raté, négligé, oublié,

l’école : c’est loin d’être …  gagné,

.

887 3

.

et dire qu’en un siècle et demi :

illettrisme, presque éradiqué !

.

.

Textuel calligramme

.

  • L’illettrisme n’est pas l’analphabétisme : les mots nécessitent la maitrise du langage, servent à stigmatiser le défaut, le manque : on en est plus à une contradiction près. Illettrisme : les gens ont fréquenté l’école, appris à lire, à écrire et à compter, mais, par la suite, ils n’ont plus pratiqué ou se retrouvent, en plus, en un pays étranger. Double manque, double peine, à subir ! A qui la faute : la leur,  école, société ! Un stage de rattrapage remet sur les rails, mais parfois le train, à nouveau, déraille. Illettrisme : conséquence d’échec scolaire, qui rejaillit en boucle sur la vie entière, maintient des gens dans l’ignorance, la misère. Si 2013 est déclarée « année de l’illettrisme », quel effet supplémentaire aura-t-elle pour réduire le nombre des trois millions de français déclarés aujourd’hui comme illettrés ? Un analphabète n’a ni appris à lire ni à écrire ni à compter ; un illettré a acquis ces bases mais les a oublié à la sortie de l’école, faute de les avoir utilisé, pratiqué, amélioré. Presque un français sur dix se trouve en difficulté à traiter des papiers administratifs, des achats, payer des factures, lire les journaux, les panneaux, les consignes de sécurité. Comment peut-on vivre dans une société numérisée, internetisée, sans lire, écrire, compter : cela nous parait impossible et pourtant des gens le font en ramant derrière avec toute leur misère ! Le mal se situerait à la racine, en maternelle et en primaire : en maternelle, parce que l’instit n’a pas de temps à consacrer aux enfants dyslexiques ; en primaire, parce que les enfants, en retard, se débrouilleront après, et tant bien que mal !  Ils finissent par maitriser le langage écrit et le calcul mais ce sont surtout les images qu’ils ont appris à décoder. Nous sommes en civilisation d’image et l’écrit est trop vite oublié. A quatorze ans, en apprentissage de leur futur métier, ils apprennent, retiennent et comprennent le minimum requis pour travailler, et autant au foyer. Deux, trois années de chômage, faute d’insertion professionnelle, suite à dérive sociale, finiront par effacer tout ou une partie de l’acquis.

.

.

Textuel extension

.

  • À qui la faute : en vrai, à tout le monde et à personne. Qui n’a pas appris une langue étrangère au collège et, faute de l’avoir pratiqué, n’aura pas entretenu l’acquis antérieur, au final, l’aura même oublié. Sommes-nous égaux à l’école : certains ont plus de facilité à apprendre que d’autres, cela est d’autant plus vrai si la famille renforce l’entrainement  à la maison.  L’école n’est pas tout, ne fait pas tout : il y a une autre vie en dehors et après : c’est toute l’interaction avec les proches, avec les gens, les employeurs, et la société qui participera de culture individuelle.  La littératie : «aptitude à comprendre et utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité, en vue D’atteindre des buts personnels, étendre ses connaissances et capacités. »  C’est plus large que savoir lire, écrire, compte : se débrouiller en société.  Tout le monde sait bien ce que c’est qu’un lettré : l’illettrisme n’est pas le contraire ni analphabète, on a su lire, écrire, et compter en l’école primaire, faute de maintenir pratique, on a fini par oublier.  Il y aura les dyslexiques qui inverseront les mots, il y aura les traducteurs orthographe phonétique, il y aura qui ne respecteraient pas la grammaire, il y a ceux qui seraient doués à l’oral, nul à l’écrit. Puis il y a les illettré des applications numériques : pour remplir formulaires … la croix et la bannière, tant à la moindre erreur, c’est la panique entière, on dit c’était mieux avant, plus simple, pratique.

.

.

Textuel épilogue

.

  • Le mot est fait de quelques lettres,  la phrase est faite de noms, verbe, adjectifs, le paragraphe est fait de phrases qui s’enchainent, le texte est construction : récit, roman, essai, poésie. Pour arriver à expression, dernier registre, avec style, il faudra déjà commencer par maitriser le premier : il se trouve que certains l’ont acquis, puis perdu : ils se retrouvent soit analphabète, soit illettré. Je ne vous parle pas fautes d’orthographe, d’accent, voire d’accord pluriel, verbaux, ils ne savent écrire,  ils ont tout faux, même pas concevoir leur épitaphe.  Ça n’a pas à voir avec intelligence, ce sont parfois des manuels experts, c’est juste qu’ils auront laissé tomber l’apprentissage scolaire, trop décrochés, et qu’ils en ont besoin dans leurs métiers. Savoir lire, écrire et compter ne suffit pas à s’en sortir dans notre société internetisée, nombre de démarches, formulaires à remplir, nécessite une bonne compréhension des choses !: une case mal cochée ou un nombre mal calculé et vous voilà mis de côté, éliminée et voire oublié.  L’illettrisme est un mal structurel dans une société :  les correcteurs, traducteurs et autres facilitateurs ne peuvent se substituer totalement à l’ignorance.

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Lettre

  • Symbolique de forme : Pour saisir le symbolisme des lettres, il est pertinent de remarquer comment l’homme a mis les lettres en correspondance avec d’autres éléments de domaines analogues (Comme des figures géométriques, sons, couleurs) ou comment fonctionnent certaines synesthésies (Identifications entre une sensation de forme et une sensation de couleur, une sensation de son et une sensation de couleur.) Il y a deux niveaux dans l’art de décoder, identifier et interpréter symbole, code : le déchiffrage et décryptage. Quand on déchiffre, on connaît le code ; on décrypte : on ne le connaît pas. wikipedia.org/wiki/Symbolisme des_lettres

.

Mot

  • Symbolique de fond : Le mot est un symbole que l’on utilise pour exprimer sa pensée ou intention ou  pour décrire ce que l’on ressent, mais il n’est pas la chose elle-même ! Beaucoup se laisseront avoir par la force du mot et toute la charge émotionnelle qu’il peut  contenir. Grandissant, le mot  peut prendre un poids, énorme, dans notre vie ! Les mots que l’on emploie n’ont pas la même signification … pour tous : par exemple « beaucoup » signifiera une telle quantité, chez  une  personne, une autre quantité pour une autre personne. Modifié, source : leducationspirituelle.overblog.com

.

Corrélations > racine, préfixe, suffixe : mots et maux diffèrent

  • Liens fond/forme : Un mot est une suite signifiante de lettres  tout autant que polysémique, accordante,  il a une racine, un préfixe, voire un  suffixe et cela donne une versification des plus mixtes avec cette forme de lettre, B, par exemple qui colle au fond : analphabète, illettré étant deux mots de caractères … divers. Les mots causent et guérissent les maux. Cause toujours, tu m’intéresse, est sourd, guérison avec des mots, seront remèdes. On  ne peut  se contenter  du mot à mot : pensée est enchainement de mots.

.

<<  Calligramme et symboliques