1202 – Voyage a un avant, pendant, après

 

Voyage a un avant, pendant, après :

Avant, la préparation active et projection,

Pendant, le déroulement journalier de l’action,

Après, les récits,  les cadeaux, sans parler souvenirs !

      .

Sans logistique ——– un voyage peut devenir aventureux,

Se loger, se déplacer —– se nourrir, requièrent organisation.

Souvenirs s’estompent ———- vite, s’ils ne laissent de traces :

Revenir sur mêmes lieux ———– rappelle d’anciens moments.

.

L’idée que l’on se fait d’un ————voyage pour ses vacances

Est faite d’espérance, réalisation —– de surprise, évidence.

L’esprit filtre, trie les moments de——-stress, de plaisir,

En conserve l’écume, comme de purs —ersatz d’élixir.

.

Tout voyage a, un avant, un pendant, et un après,

Avec différence entre découvrir et reconnaitre.

La lecture des guides sera utile et rassurante

Et même, pour certains, très structurante.

Peur de rater une chose  exceptionnelle.

«Comment : vous n’avez vu le volcan !

C’est la première curiosité du pays

Nulle part, ailleurs, en activité.»

.

Trois jours, semaines, saisons,

Donnent du pays autre vision

Contacts locaux, populations

Une toute autre  impression.

Aucun  guide ne … remplace,

Le fait de se rendre sur place.

Tout reportage retient surface,

Ne vaut contacts en face à face.

*                        * 

*                        *

C’est vrai que, vu de nacelle,

Son panorama est très beau

Et son volcan, vu de là-haut,

Fait aux yeux, des étincelles.

 

suite

Plus le ballon, où on se trouve, est haut

Et plus on ira loin et plus on verra de choses.

Avantage, par rapport à l’avion, en lequel on voyage,

Enfermé, et même près d’un hublot, est qu’on est et reste,

 Toujours, en vision directe avec l’ensemble d’environnement

À 360 degrés et cela change complétement le point de vue.

D’accord mais le ballon n’est pas le seul, loin s’en faut,

A procurer un tel avantage : le parachute, l’ULM,

L’hélicoptère aussi mais c’est bruyant et cher.

Le mieux serait, bien évidemment,

D’être un oiseau,  être sur son dos,

Comme sur un Albatros … mais là,

Faut pas rêver, sauf dans un conte.

 

et fin

Avant, pendant, après, c’est vrai, c’est évident.

C’est vrai pour tout mais ici ça veut dire quoi :

Voyage demande un minimum de préparation

Surtout pour séjour de trois semaines ou plus,

L’on se projette, déjà, sur place, et l’on réserve,

Les locations de maisons, voitures, visites,  etc.

Pendant, on en profite le max : intensité, repos

On s’adapte en fonction du temps, météo, envie

Après, on a tout le temps, de se rejouer le film, 

En sa tête et avec les autres en support photos.

 

Prose

 

Voyage a un avant, un pendant et un après. Avant, la préparation active et projection ; pendant, le déroulement journalier de l’action ; après, les récits, les cadeaux, les souvenirs. Sans logistique, le voyage peut devenir aventureux : se loger, se déplacer, se nourrir, requièrent d’être organisés, et les souvenirs s’estompent vite, s’ils ne laissent pas de traces : revenir sur les mêmes lieux, rappelle d’anciens moments.

 

L’idée que l’on se fait d’un voyage, pour ses vacances, est faite d’espérance, de réalisation, de surprise, d’évidence : l’esprit filtre et trie les moments de stress, de plaisir, et n’en en conserve qu’écumes, purs ersatz d’élixir. Tout voyage a un avant, un pendant et un après,  avec une différence entre découvrir et reconnaitre. La lecture des guides sera utile et rassurante, et pour certains, structurante par peur de rater une chose exceptionnelle. «Comment : vous n’avez vu le volcan ! C’est la première curiosité du pays, et nulle part ailleurs, en activité.» Trois jours, trois semaines, trois saisons, donneront du pays une toute autre vision ; les contacts locaux avec les populations, une toute autre impression. Aucun guide ne remplace le fait de se rendre sur place. Aucun reportage, restant en surface, ne vaudra tout contact en face à face.   

 

+ Plus le ballon, dans lequel on se trouve, est haut et plus on ira loin et plus on verra de choses. L’avantage, par rapport à un avion, dans lequel on voyage, enfermé, et même près d’un hublot, est qu’on est et reste, toujours, en vision directe avec l’ensemble de notre environnement et ça change le point de vue. Le ballon n’est pas le seul, loin s’en faut, à procurer un tel avantage : il y a aussi le parachute, l’ULM, etc. L’hélicoptère est bruyant et cher. Le mieux serait, bien sûr, d’être un oiseau ou sur son dos, comme sur un Albatros mais là, faut pas rêver, sauf dans les contes…

 

& Avant, pendant, après, c’est vrai, c’est évident. C’est vrai pour tout mais ici ça veut dire quoi : voyage demande un minimum de préparation surtout pour séjour de trois semaines ou plus. L’on se projette, déjà, sur place, et l’on réserve les locations de maisons, voitures, visites, etc. Pendant, on en profite le max : intensité, repos, on s’adapte en fonction du temps, météo, envie. Après, on a tout le temps, de se rejouer le film,  en sa tête et avec les autres en support photos.

 

Correspondance fond et forme, forme objet ou être

 

 

Ballon, montgolfière,

Pour s’envoyer en l’air,

Et, le plus haut possible,

Tout autant que plus loin

 

 

 

Et bien avant le voyage, il faudra : déplier,

Gonfler le ballon, préparer les bagages.

Après le voyage : dégonfler le ballon,

Le plier et le transporter en auto.

 

                            

          

Interprétation iconique, et symbolique, de la forme

 

Objet capable de s’élever

Dans les airs comme l’avion

ULM et voire même un Ballon

Toute montgolfière figurerait

Ses  forts désirs de changement.

Votre quotidien est-il ennuyeux,

Souffrez-vous étroitesse esprit,

De votre entourage immédiat,

De leur manque  de curiosité,

De leur manque de courage

 À oser vrais changements

À même d’améliorer

Leurs conditions.

******

Un grand voyage

En  montgolfière,

Serait l’échappée

 Idéale, pour vous.

 

Trois images légendées pour une histoire légendaire

 

Avant,  c’est prendre des congés, son billet, ses bagages et l’avion…

 

Pendant, c’est : randonner, visiter, rencontrer, déguster, se baigner…

 

Après, c’est regarder les photos chez soi, photomontage pour les  amis.  

1201 – Voyage aux antipodes distancie

Visuel

.

.

Une vue aérienne de l’ile de

La Réunion dans le pacifique.

.

.

Mafat parmi les trois cirques

volcaniques de La Réunion !

.

.

Deux palmiers en amoureux

sur une plage à La Réunion.

.

.

Textuel

.

Tout voyage aux antipodes vous distancie.

Tout s’en va, et, tout s’en vient, la famille, les

collègues, les amis, au point qu’il n’y a plus

rien qui vous retient ! La Réunion est une

chaine de volcans, un vrai caillou mais aussi

un vrai bijou, qui vous inonde de son soleil et

de sa verdure, autant pareil. Si, peu d’infos, à

partir de chez vous, lors en métropole,

parviennent en échos  jusqu’à vos oreilles,

ne vous en souciez pas trop, elles resteront

lointaines. Comme de belles parenthèses,

belles aventures, vous comblant d’aise. Votre

corps, votre esprit, votre cœur, seront contents

d’être loin, d’être ailleurs ! D’être là, tout

simplement, où tout vous émeut, est ce qu’il y

a de mieux pour faire le point sur votre vie,

pour repartir, avec plus de mille envies !

Envies de quoi : de tout et de rien, envies de

vous en tenir à l’essentiel après avoir

fréquenté cet autre ciel, qui vous aura détaché

des biens qui vous encombrent, vous dévorent

trop de temps pour accumuler de l’or alors que

ce dernier est le seul gratuit, à posséder, hier,

aujourd’hui, demain.

.

Poème

.

.

Voyage aux antipodes, distancie

Tout  s’en va puis tout s’en vient,

La famille, les collègues et amis :

Il n’y a plus rien qui vous retient. 

.

La Réunion  reste  un joli caillou

Mais il est aussi vrai petit bijou,

Et qui vous inonde  de son soleil,

De sa verdure tout autant pareil.

.

Ici, très peu d’infos parviennent

À vos oreilles comme en d’échos,

Elles vous demeurent lointaines,

Et Paris ne vous soucie plus trop

.

Vos aventures comblent bonheur,

Votre corps, votre esprit et cœur,

Ce sera la magnifique parenthèse

Content d’être loin, d’être ailleurs.

.

D’être en l’île où tout, vous émeut,

Sera toujours ce qu’il y a de mieux

Pour enfin faire le point  sur sa vie,

Et pour repartir, avec  mille envies :

.

Envies de quoi : de tout, et  de rien !

De vous en tenir, revenir à l’essentiel

Après  avoir fréquenté  cet  autre ciel,

Parvenant à vous détacher de vos biens

.

Qui vous encombrent puis vous dévorent :

Pourquoi s’acharner à accumuler plus d’or,

La vie brille au soleil ici, permanent, gratuit,

Profite tant hier que demain, qu’aujourd’hui !

.

.

Calligramme

 

Voyage aux antipodes, distancie

Tout s’en va puis tout s’en vient,

La famille, les collègues  et amis,

Il n’y a plus rien qui vous retient.

.

La Réunion  reste  un joli caillou

Mais il est aussi vrai : petit bijou,

Et qui vous inonde  de son soleil,

De sa verdure tout autant pareil.

.

Ici, très peu d’infos  parviennent

À vos oreilles comme en d’échos,

Elles vous demeurent lointaines,

Et Paris ne vous soucie plus trop

.

Vos aventures comblent bonheur,

Votre corps, votre esprit  et cœur,

Ce sera  la magnifique parenthèse

Content d’être loin, d’être ailleurs.

.

D’être en l’île où tout, vous émeut,

Sera toujours   ce qu’il y a de mieux

Pour  enfin faire le point  sur sa vie,

Et pour repartir, avec  mille envies :

.

Envies de quoi : de tout,      et  de rien !

De vous en tenir, revenir      à l’essentiel,

Après  avoir fréquenté           cet autre ciel,

Parvenant à vous déta       cher de vos biens

.

Qui vous encombrent          puis vous dévorent :

Pourquoi s’acharner           à accumuler plus d’or,

La vie brille au soleil            ici, permanent, gratuit,

Profite tant hier que            demain, qu’aujourd’hui !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

Un pendentif couvert de diamants,

Si ce n’est une cheminée nucléaire,

Ou un phare maritime qui s’éclaire.

.

Objet  scintillant  de mille feux,

Bel objet couvert de diamants,

S’agirait-il d’un bijou fabriqué

Dans cette  Ile de  La Réunion ?

.

Symbolique

 

Tous les pendentifs que nous portons

Contribuent à former notre personnalité :

Certains n’aiment que colliers fins, discrets,

Lors d’autre, que des formes larges et visibles.

Chaque personne a spontanément préférences,

Mais qui disent quelque chose de vous,  d’eux,

Histoires de chacun, simple coup de cœur.

 .

Les pendentifs sont comme un ornement

 Livrant leur beauté naturellement,

Bien en harmonie avec celui

Ou celle qui les porte.

 .

Descriptif

 

Alignement  central /   Titre droit   /  Thème transport

Forme conique / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bijou  /  Symbole de fond : phare

.

.

Fond

.

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Ou voire un phare maritime et qui l’éclairera,

Son grand caillou formera la base d’un phare.

Ici, ce ne sera pas tant la forme qui comptera,

Que ses nombreux éclats et La Réunion en a.

 .

Symbolique

 .

Depuis

Le Phare

D’Alexandrie,

Le phare est symbole

Très fort,

Il est le guide, l’espoir,

La sécurité,

Comme l’ange gardien

Du marin.

Outre  qu’il  s’agit  d’un

Objet à terre,

Statique, facile d’accès,

 Et à observer,

Il est souvent très coloré

Et il est sujet à

Une composition originale

S’y ajoute  également  l’idée

De la durabilité, la fiabilité,

La solidité face aux assauts

Des intempéries maritimes.

Fond/forme

 .

Voyage, antipodes, distancie

Loin de tout,  dépaysé,  déphasé.

C’est  vrai  pour  de  nombreuses iles

Et ce, d’autant que, l’idée qu’on s’en fait,

N’est pas concordante  avec ce  qu’elle  est.

Lors je vous parle d’iles, je parle autant d’elles

Ces villes  ou ces natures, qui nous émerveillent,

Nous séduisent ou nous déçoivent selon humeur

Quand on voit les gens différents, bien que pareils.

Voyage aux antipodes distancie, géographiquement,

Pour sûr et parfois aussi socialement, culturellement 

Mais ouvrira toujours autant les esprits que les cœurs.

.

.

Épilogue

Ailleurs, cela peut être tout prêt,

Ailleurs, cela peut être, aussi, très loin,

Autant par le corps et par le cœur et par l’esprit.

Ce qui est plus que probable voire certain, c’est que

«Loin des yeux, loin du cœur», comme dit le proverbe,

Le temps augmente la distance et ce jusqu’à l’oubli

Temporairement, si ce n’est pas, totalement.

D’ailleurs un autre proverbe vous dira

«L’on  ne  peut  être, à  la  fois,

Au  four  et  au  moulin !»

  Après quoi, point final.

.

 On peut interpréter la distance

De diverses manières dont l’une sera

Que l’on est trop occupé et trop intéressé

À découvrir l’endroit où l’on est, pour penser

À l’endroit, où l’on se trouvait, précédemment.

Enfin, il est rare  de  partir, jusqu’aux antipodes,

Sans revenir chez soi au bout d’un certain temps.

Une prise de recul par rapport à sa vie ordinaire

Peut jouer pour un nouveau rapprochement

Plus affectueux, y compris amoureux.

.

La France est partout y compris aux antipodes.

Tous ses territoires d’Outremer, elle s’en occupe :

Elle échange, s’en enrichit, voire  s’en accommode,

Et  réciproquement, en partageant la même culture,

Même langue et lois, bien qu’économies différentes.

Vu du ciel,  ce n’est  rien d’autre  qu’un gros caillou,

Mais avec des végétations, des climats très variés,

Exotisme assuré, tant les plages sont chaudes,

Et véritable paradis pour les randonneurs. 

.

Ce ne sont formes pendentif, phare,

De cheminée, ile qui compteront,

Que tous les éclats d’existences

Qu’ils auront et diffuseront.

.

.

Scénario

Une vue aérienne de L’ile de La Réunion dans le pacifique.

Mafat parmi les trois cirques volcaniques de La Réunion !

Deux palmiers, en amoureux, sur une plage à La Réunion.

 

 

 

01 – Notre voilier, Ar-Kilé, compagnon

Visuels et textuels >>

 .
Ba

Teau

Qui  va

Sur    l’eau

De   sa  proue,

Jusqu’à  sa  poupe,

Il est distingué, beau.

Il se nomme  Compagnon

Ar Kilé, bateau bleu de mer,

En aluminium voguant sur flots

Est grand, pratique,  sûr, costaud.

Son capitaine le connaît et il en est fier :

Il investit tous les ans temps  argent, idées,

Pour rendre à son goût, l’améliorer, peaufiner

Sa nouvelle jupe pour accueillir radeau de survie.

Une nouvelle capote pour se protéger de vents, pluies,

Et des nouveaux coussins  beiges afin  d’égailler le carré

Nouveau halebas rigide, pour souquer une bôme entoilée.

L’an passé, la descente, l’an prochain, un  nouveau portique,

Le vernissage à l’intérieur et grand changement informatique,

La plomberie, la boiserie, l’électricité, repris, réparé de partout,

Si fait qu’il ne lui manque rien bien que loin d’avoir encore tout :

Un bateau pas neuf mais, partout, par son capitaine, bien rénové.

Son seul point faible serait sa vitesse qui laissera parfois, à désirer.

Trois nœuds au vent faible, cinq au vent moyen, huit au grand frais

Mais sa tranquillité déroutante, lui confère beau charme suranné,

De coque qui prendrait son temps, comme vous menant à pied !

Nuit et jour, sans faiblir, réglant, et régulant, seul, son allure,

Fière monture quand on lui donne et son cap et son amure.

Toujours prêt à abattre et, plus encore, à lofer ou à virer

De bord, sur commande, sauf, en cas d’empannage.

Quand il s’emmêle les voiles en ciseau devant,

Le vent, qui n’en a cure, le stoppe, ballant,

Le laissant pantois sur son faux nuage.

.

Extension

 .

1.

C’est un bateau pour six marins,

Avec trois couchettes et trois banquettes,

Ni trop petit, trop grand, qui remonte en amont,

Les rivières, vous conduira jusqu’au large de l’océan.

Il s’échoue, sur une plage, en une crique ou une vasière.

On s’y plait, à faire de la  cuisine, à se livrer à la lecture,

Ou écriture, lors sa radio vous abreuve de sa musique.

Voilier solide, sécurisant, unique, même fantastique

Qui s’occupe de nous autant qu’on s’occupe de lui.

2.

On s’attache un peu beaucoup parfois même passionnément,

Que ce soit pour  une navigation hauturière, navigation côtière,

Quand ce n’est pas pour la sortie la journée, du week-end, en mer.

Il y a ceux, celles, qui ont le pied marin, sans parler l’estomac serein,

    Ceux qui règlent les voiles, ceux qui font la cuisine, sinon farniente.

Ar-Kilé demeure, pour nous, merveilleux et solide compagnon,

Il ne nous a jamais inquiétés, fait douter en forte tempête.

3.  

Notre voilier fait quarante-trois pieds

Il fait grand et c’est un investissement

Tant affectif, romantique que financier

Et l’on a navigué, avec lui, quinze ans !

Mais à vrai dire, ce n’est pas le mien,

Eh non, c’est juste  celui d’un copain,

Qui m’aura pris  pour être l’équipier,

Parfois par ma femme, accompagné.

Son voilier  reste  des plus chouettes,

Il nous  transporte,  nourrit, couche,

Cuisine,  carré,  cockpit, couchettes :

Ne lui manque juste que… la douche.

Ce n’est pas  un « coursier des mers »,

En ne dépassant guère les cinq nœuds !

Il n’empêche que l’on en demeure… fiers

Par son programme tout comme on veut.

Et bien sûr il y aura des problèmes à régler

Si ce n’est de voiles, de boots, d’accastillages

Et parfois même, de moteur à régler, réparer,

Mais il demeurera bon compagnon de voyage.

.

.

Épilogue

 .

Voilier, c’est quoi,

Une quille ou dérive ;

Une coque et un pont ;

Un cockpit  et un carré ;

Un moteur  et une barre ;

Un mât pour le gréement ;

Une bôme avec un génois ;

Une ancre et un grand spi.

.

Le nôtre  est  de  37 pieds :

En aluminium peinturluré,

Avec pilote  et  régulateur :

Vitesse moyenne, 5 nœuds,

Pour solide  4×4  des mers,

Avec le carré en bois blond

Un portique sympathique,

Et en avant …la musique.

.

Un bateau comme autre,

Singulier puisque nôtre,

Prêt à mettre les voiles,

Dès qu’envie se dévoile

Pour prendre le large

Seul ou à plusieurs,

À l’aise en tempête

Port ou mouillage.

.

Invitation voyage,

Voiles  étarquées,

Prenant de la gite

Pour avancer vite,

Sa dérive,  mobile,

Fait passe-partout,

En criques,  rivières

Et sur plage de sable.

.

Hauturier… s’il en est,

Caboteur, à ses heures,

Sa superbe  ligne bleue,

Avec son roof, lumineux

Abrite 3 cabines, double

Une cuisine, coin repas,

Atmosphère aventurière

Faisant courir les mers.

.

L’on s’y sent  chez soi :

À bord, on est les rois,

Il est distingué et sain

Plus besoin … de rien

Que de vent portant

Très loin, devant :

Ar-Kilé … beau,

Notre bateau. 

.

01 – Calligramme

.

Ba

Teau

Qui      va

Sur       l’eau

De   sa    proue,

Jusqu’à     sa  poupe,

Il est distingué,   beau !

N

Il se nomme   O   Compagnon

Ar Kilé, bateau  T     bleu de mer,

En aluminium vo  R   guant sur flots

Est grand, pratique   E       sûr costaud.

             * 

Son capitaine le connaît   V      et en est fier :

Il investit tous les ans temps O      argent, idées,

Pour rendre à son goût, l’améli  I     orer, peaufiner

Une nouvelle jupe pour accueillir L radeau de survie

                               I

Et nouvelle capote pour se protéger   E   de vents, pluies,

Et des nouveaux coussins  beiges afin  R  d’égailler le carré

Nouveau halebas rigide, pour souquer   * une bôme entoilée.

L’an passé, la descente, l’an prochain       A  nouveau portique,

                                     R

Le vernissage à l’intérieur, et le change        –    ment informatique,

La plomberie et boiserie, électricité, repas   K  sé, réparé de partout

Si fait qu’il ne lui manquera rien même s’il  I    sera loin d’avoir tout,

Un bateau pas neuf mais partout, par son   L  capitaine, bien rénové.

                               É

Son seul point faible serait sa vitesse qui laisserait parfois à désirer.

Trois nœuds au vent faible, cinq au vent moyen, huit au grand frais

Mais sa tranquillité déroutante, lui confère beau charme suranné,

De coque qui prendrait son temps comme vous menant à pied.

Nuit et jour, sans faiblir, réglant, et régulant, seul, son allure,

Fière monture quand on lui donne et son cap et son amure.

Toujours prêt à abattre et plus encore à lofer ou à virer

De bord, sur commande, sauf, en cas d’empannage.

Quand il s’emmêle les voiles en ciseau devant,

Le vent, qui n’en a cure, le stoppe, ballant,

Le laissant pantois sur son faux nuage.

.

Réduction

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une goutte d’eau bien chargée

Un voilier  qui navigue au vent,

Un pendentif ou boucle d’oreille.

.

Il s’agit ici d’un petit voilier de six mètres cinquante

Avec  des flancs joufflus et un tableau arrière, large :

Ar-Kilé onze mètres de long, trois cinquante de large. 

.

Un voilier, quel qu’il soit, peut beaucoup naviguer

Sur l’eau, de port en port, d’anse en anse, rivière.

 .

Symbolique

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec besoin

De partir,  elle  est  le  reflet

Du départ bien  imaginé.

Invitation  à   quitter ?

En se rappelant que

L’on ne quitte pas

Le  port  sur un

Coup de tête,

Qu’un nouveau voyage

Se prépare longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

.

.

Fond  

.

Évocation 

.

01 6

.

Et qui navigue avec le vent et voire

Contre lui, lors intempéries.

.

Symbolique

 .

Navigation maritime concerne

Les activités humaines sur les mers.

On parle  de navigation «hauturière»

Lorsque navire qu’il soit moteur ou voile

Navigue  en haute mer, hors de vue terre,

Et de cabotage ou de navigation «côtière» 

Lorsqu’il navigue toujours en vue des côtes.

Voilier, savoir, équipement, pour  naviguer,

Notre voilier qui navigue, a l’avant pointu,

Et, pour ce qui est du milieu, bien ventru,

Bien qu’il soit petit ou grand, un voilier

Gardera les mêmes caractéristiques

Il sera plus ou moins longiligne,

Marin, voire parfois instable

Et tous, de ligne superbe. 

.

Corrélation

Fond/forme 

.

L’imaginaire de la navigation restera divers

Selon que l’on est seul ou qu’on est à plusieurs,

Selon qu’il s’agit d’un rafiot ou beau voilier.

Lors le nôtre est à la fois beau, costaud,

Nous n’avons rien à craindre des avis

Ni des tempêtes, ni  des mouillages,

On irait presque partout  avec  lui !

Combien de propriétaires de voiliers

S’attacheront fortement à ces derniers,

Les entretenant, peaufinant chaque année.

 .

.  

.

.         

Visuels et textuels >>

Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

Voir ce poème en prose

1191 0

Quand on coupe un arbre en une forêt

On en replante, de suite, un autre

Si ce n’est déjà fait par Nature :

Il en est de même d’humains,

L’un disparait, l’autre naît.

Il y a une lignée, directe,

Augmentée lignée indirecte,

Le tout se mélange allègrement

Dans un cycle, perpétuel, vivant !

La moitié de notre vie, on s’occupe

De ses enfants, quand, l’autre moitié,

Et surtout vers la fin, ce seront eux qui

Nous soigneront ou prendront en charge.

Et ainsi va la vie et ainsi vont les choses !

***

Pour un être qui meurt aujourd’hui

Un autre naît, débarque, pour la vie,

Idem pour deux êtres qui se marient,

Deux autres, fâchés : divorcent aussi !

Mais pour un qui part pour la retraite,

Deux autres viendront cotiser une dette,

En travaillant pour lui, pour eux, carrière,

Ainsi vivent, survivent les hommes sur terre

Deuil, famille, argent et tout ce qui s’en suit,

On appelle cela le cycle perpétuel de la vie,

Nous sommes inscrits dans cette chaîne,

Supportant le poids des joies et peines.

La vie ne sert qu’à passer d’un instant

Au suivant pour qu’on navigue autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra d’elle-même, tant… incertaine !

Le cycle perpétuel de sa vie s’arrêtera soudain,

L’homme, en dieu terrien, aura vécu pour rien

Et même s’il fait tout et donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier … qu’en vain !

1200 – Une fois mort : que restera-t-il de moi !

Voir prose et illustrations 

.

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

.

Pour moi, en tous  cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,  voire à l’envie,

En mémoire, un temps,  restera,

Mon image, s’estompant déjà.

.

La mort n’est pas  une injustice

Mais est la loi de toutes les vies,

Humaine, animale, et végétale :

Le retour au néant,  est normal.

.

Demeurent : des photos, écrits,

Autant traces et autant effigies

Qui retardent d’autant, deuil,

En monde parallèle  au seuil.

.

Et  qui peux savoir où  l’on va,

L’on invente  ce que  l’on croit,

Lors  je serai mort, et, bien las,

Qu’importe ce monde d’ici-bas.

 .

Je ne suis que maillon, chaine

À son tour se perpétuant, vaine,

Mais  je le dis, le vis sans haine,

Hors histoire  amour, certaine.

.

Après  mort, pour moi, je dors,

À l’ombre de grand pin parasol,

Redeviens mélodie en sous-sol,

Avec ma mémoire dans formol.

.

Mort n’est ni entrée / sortie

Retour à autre forme de vie

Qu’on n’imagine, vu d’ici.  

.

.

Extension

.

 

Pourquoi faudrait-il d’ailleurs

Qu’il reste quelque chose !

Reste-t-il quelque chose

D’un arbre mort cent ans

Plus tard sauf s’il est fossilisé.

C’est ce qu’ont tenté de sauvegarder

Les Anciens Égyptiens par la momification,

C’est ce que tentent les nouveaux maitres

Du monde par la « cryogénisation » ;

Question de technologie plus que

De résultat probant,  fondé

Sur un futur incertain.

 .

Un journal, des photos, des objets, de l’argent

Tout le reste est comme  fondu en amas de débris

Un érudit qui meurt est une bibliothèque incendiée

Tout le savoir, connaissance, compétences, relations,

Comme s’ils n’avaient jamais ou bien si peu existés.

.

Une question posée : vaut-il mieux être

 Un chien vivant, qu’un homme …  mort !

.

Je ne saurais y répondre, quand je ne sais

Que ce chien mourra aussi mais en différé 

.

C’est bien ce que dira la sagesse populaire,

Proclamant «on ne peut être et avoir été».

.

Ce qui est vrai dans la vie l’est encore plus

Dans la mort ou mon être n’existera plus !

.

Pour finir, mort, ce qu’il restera  de moi,

Il appartiendra aux autres de le définir,

.

Appartient aux autres de l’entretenir,

Appartient autres de le … réécrire !

.

.

Épilogue

.

Cercueil, tombe, cérémonie, corps inhumé.

Lexique de la mort n’est pas pris en défaut.

Des mots pour accompagner la mort : trop.

Il faut dire : plus vieux rite  de l’humanité !

 

**

 

La mort en soi est une chose, représentation,

Les morts en sont une autre… tous incarnées,

Ma mort en sera une autre,  tant désespérée.

Cela dit, s’il n’y avait pas de mort, pas de vie.

 

***

 

Que resterait-il, après ma mort, sur  la Terre,

Rien, au bout d’un siècle, enterré, puis oublié,

Les souvenirs, gardés en tête des descendants,

Se transmettent parfois voire par généalogies.

 

****

 

D’accord, tout le monde se souvient de César

Et plus encore de Molière et de Shakespeare,

Si ce n’est de Mozart et de Léonard de Vinci,

Plus près de nous, Hugo, voire de Napoléon !

 

*****

 

Mais moi, mais vous, êtes-vous, en serez vous

J’en doute et c’est une quasi-certitude, et déjà

Que de mon vivant,  personne ne me connaitra,

Alors je suppute ce qu’il sera quand disparaitra

.

.

1200 – Calligramme

 

Pendant un temps, les restes

De mon corps, s’il est enterré,

Pendant  un  temps : des traces

De mon  passage, en ma maison.

Pendant  un temps : des  souvenirs

Dans la tête  des familiers, des amis.

Pendant  un temps : belle inscription,

Sur ma tombe bien que rendu inconnu.

Et puis après, juste l’oubli dans un néant,

D’où je suis, un jour, parti  et juste revenu.

.

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi :

Chair de mon corps que vite l’on enterrera :

Peau de chagrin   n’est pas chagrin de peau

Enveloppe,  ici,  se délite,   puis  se détruit.

Pour moi, en tous    M    cas, tout sera fini,

Et, pour  les autres,      O    voire à l’envie,

En mémoire, un temps     R         restera,

Mon image, s’estompant      T        déjà.

                                     *

La mort n’est pas  une injus    Q      tice

Mais est la loi de toutes      U    les vies,

Humaine, animale, et     E    végétale :

Le retour au néant,       *    est normal.

Demeurent : des        R  photos, écrits,

Autant traces et     E    autant effigies

Qui retardent      S     d’autant, deuil,

En monde     T      parallèle  au seuil.

Et  qui      E  peux savoir où  l’on va,

L’on    R  invente  ce que  l’on croit,

Lors    A  je serai mort, et, bien las,

Qu’im  –  porte ce monde d’ici-bas.

T …………….…………

Je ne suis   –    que maillon chaine

À son tour    I    se perpétue vaine

Mais je le dis   L  le vis sans haine

Hors histoire    * amour certaine.

Après mort pour   D  moi je dors,

À l’ombre grand pin  E   parasol,

Redeviens mélodie,    * sous-sol,

Avec ma mémoire en M formol.

Mort n’est ni entrée   O   sortie

Retour à autre forme  I  de vie

Qu’on n’imagine, vu   ?  d’ici.  

.

 .

Forme

 .

 Réduction

.

.

 

Évocation

. 1200 4

.

Une forme de cercueil

Un peu macabre

Produit par l’imaginaire

D’esprit de tombe.

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Cercueil et tombe vont ensemble

tout comme trou et espace/temps,

mon histoire s’arrête définitivement

si tant est que forme évoque le fond.

 .

 Un cercueil, une tête de mort 

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

 Enterré en une tombe !

.

Symbolique

 .

Les rêves où seront représentés des

Cercueils laissent un sentiment de malaise.

Mais ne sont pas des rêves prémonitoires

De la mort imminente d’un proche.

Et lors quand ils sont vides,

Semblables à des barques,

Ils symbolisent une notion

De passage et de voyage,

Il y a  une  confrontation

Avec  l’idée  de la  mort.

Mais  c’est  un  concept,

Celui de mort physique

Quand l’esprit subsiste.

tristan-moir.fr/cercueil

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1200 6

.

Un cercueil, une tête de mort

Mais  que voulez-vous

Qu’il reste d’os de moi, une fois

Enterré en une tombe !

 .

Symbolique 

 .

Ce toit tranquille,

Où marchent des colombes

Entre les pins palpite,

Entre les tombes ;

Midi le juste y compose de feu

La mer, la mer,

Toujours recommencée !

Ô récompense après une pensée :

Qu’un long regard

Sur le calme des dieux ! :

Paul Valery

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Une fois mort, il restera

De moi, le souvenir d’une

Personne qui n’est plus moi

Si on peut garder une identité

À un mort sur registre cimetière

Sa personnalité, son histoire,

 N’évolueront plus ou guère

Que dans l’esprit de celui,

Qui pense à son souvenir

Lors ce denier disparait

Nulle part je n’apparais 

Plus mort que… jamais !

 .

.

Un texte, poème en souvenir

 .

Scénario

 .

Le souvenir de quelqu’un parvenu au bout du rouleau,

des clichés, photos, à travers le temps, les évènements,

un journal de bord, des écrits censés raconter une vie ! 

.

Voir prose et illustrations 

 

1199 – Mort dans l’âme, vie chevillée au corps !

Voir prose et illustrations

.

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir,

En autre corps.

 .

Avec la mort dans l’âme,

La vie chevillée au corps

Notre sort serait infâme

Jusqu’à perdre  le nord.

 .

Le corps, face à  la mort,

Résiste  encore  et encore,

De peur de perdre son âme

En je ne sais  quelle flamme

 .

Mort dans l’âme : fin  espoir,

Vie chevillée  au corps : poire,

Pour la faim, pour la soif à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas mourir.

 .

Contraire : mort  chevillée en l’âme

Résonne comme non-sens pour finir,

Notre âme n’est pas faite  pour mourir

Elle ne subit pas d’un corps, son drame.

 .

Notre vie, chevillée, en âme d’un corps,

Nous rappelle tout le temps notre sort

Qui nous échappe,  folie ou raison,

Nous rachète de  contrefaçon.

 .

Contrefaçon d’une image

Innocente d’enfant sage

Alors  que  l’on  enrage

D’être  en   plein  nuage

Pour  comprendre  la  vie

Que nous menons sur terre,

Pleine de délires, de mystères,

Que jamais on assouvit, souscrit.

 .

Croyant notre âme autour de nous,

Avons-nous tout faux ou pas du tout,

Elle se sera construite  avec des liens,

Nous reliant tous sur notre prochain !

Et  quand la mort  un jour … survient,

Ces liens disparait ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spirituelle désormais

La seule à vrai dire  qui  nous tient

De croire, mort est la fin de tout

Monde où l’on vivait à genoux,

Car vie dans l’âme compense

La mort chevillée  corps.

.

.

Extension

 .

La mort est un combat,

Dernier pour celui qui meurt

D’une maladie ou de mort naturelle

Tant lutte pour rester en vie, ne serait-

Ce que par un simple réflexe de survie.

.

La mort est douce pour celui qui s’en va,

Endormi en son sommeil et n’a pas

Conscience de sa fin, a simplement oublié

De respirer, et  voilà  qu’un moment,

Il est passé de l’autre côté, sans la moindre

Frayeur ni douleur. Nous ne sommes

Pas égaux, ni devant la vie, ni la mort !

 .

On ne saurait si c’est la vie qui s’en va

En même temps, avant ou après l’âme

Si elle reste au-dessus du corps, mort,

Planant comme  dans pure lévitation

Certains en auront fait l’expérience

De  cette  sortie  extracorporelle

Dont ils sont revenus sonnés.

.

Que restera-t-il de moi lors mort :

Un corps ou une urne des cendres,

Et descendance qui se souviendra,

Voire mon âme qui se réincarnera

.

Réincarnation contre résurrection

Mon âme ne voudrait pas mourir,

Mon âme ne pourrait pas mourir,

Mon âme serait Adn de mémoire.

.

On a tant dit sur existence d’âme

Sans pouvoir le vérifier nulle part

Certains prétendent l’avoir vendu

Au Diable : double imagination !

.

.

1199 – Calligramme    

 .

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

 Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir, 

En autre corps.

******************

*********************

Avec la mort … dans l’âme,

La vie che L villée au corps

Notre sort  A  serait infâme

Jusqu’à per   *   dre  le nord.

Le corps, face   M  à  la mort,

Résiste  encore    O et encore,

De peur de perdre   R  son âme

En je ne sais quelle    T flamme.

Mort  dans l’âme : fin   *    espoir,

Vie chevillée  au corps :   D   poire,

Pour la faim, pour la soif   A  à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas  N  mourir.

Contraire : mort  chevillée  S   en l’âme

Résonne comme non-sens,  *   pour finir,

Notre âme n’est pas faite   L  pour mourir

Elle ne subit pas d’un cor  ‘  ps, son drame.

Notre vie, chevillée en     âme d’un corps,

Nous rappelle tout le  M temps notre sort

Qui nous échappe,   E  folie ou raison,

Nous rachète de  *   contrefaçon.

.

Contrefaçon  V   d’une image

Innocente    I   enfant sage

Alors  que    E   l’on  enrage

D’être  en     *     plein nuage

Pour comp    C    rendre  la vie

Que nous me  H    nons sur terre,

Pleine de déli   E   res, de mystères,

Que jamais on   V   assouvit, souscrit.

Croyant notre â   I   me autour de nous,

Avons-nous tout   L   faux ou pas du tout,

Elle se sera const   L   ruite  avec des liens,

Nous reliant tous   É   sur notre prochain !

Et  quand la mort   E     un jour … survient,

Ces liens disparait  *     ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spi  C     rituelle désormais

La seule à vrai di  O   re  qui  nous tient

De croire, mort   R    est la fin de tout

Monde où l’on   P   vivait à genoux,

Car vie dans l’  S   âme compense

La mort che   *   villée  corps.

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1199 4

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

 .

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

L’âme est par nature immatérielle,

elle aurait même à voir avec le ciel

si on ne la trouve au fond d’un vase

elle est évoquée en forme et en fond.

 .

Notre âme serait prisonnière

Ou bien alors héritière d’un corps

La mort les séparera, lorsqu’elle 

Les dissocie, définitivement !

.

Symbolique    

 .

Qui croit encore à l’âme?

Lidée quil existerait une entité

Séparée du corps, sublime, immortelle,

Nous paraît aujourdhui des plus démodées.

 .

Les progrès des sciences et de la médecine,

Lessor de la société de consommation

Ont vu triompher le corps.

Soigné, entretenu, dévoilé,

Désiré,  glorifié,  il occupe

Désormais toute la place.

Source : philomag.com/les-idees

/dossiers/lame-et-le-corps-3673

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1199 6

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

.

Symbolique

 .

Le mot âme évoque

Un pouvoir invisible :

Être distinct, partie d’un vivant,

Principe de vie, d’organisation, d’action.

Par son pouvoir mystérieux, elle suggère

Une force supranaturelle, un esprit,

Un centre énergétique. Affirmée

Par la religion, rejetée par

La science (l’âme est imposture :

Aucune ’âme au bout d’un scalpel),

Elle est acceptée comme évocatrice

D’une invisible puissance et provocatrice

D’un savoir, d’une croyance ou d’un rejet.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

L’âme n’existerait pas, mais sa sœur existe

La preuve est que je me mets à sa recherche

Que je finis  même, des fois, par la trouver !

De trouver la mienne, çà je n’y compte pas,

Et pourtant je suis prêt ç donner la mienne

À la femme de ma vie, adorée, toute nue 

Et jusqu’à me damner au diable d’enfer,

Pour revoir Eurydice la dernière fois.

 .

.

Mort sous lame d’une faux !

 .

Scénario

 .

Mort dans l’âme de quelqu’un à qui on annonce maladie incurable,

et se mettre à vivre en joie, luttant contre et ce jusqu’au dernier jour,

jusqu’à : « comme endormie, ayant cessé de respirer simplement »

.

Voir prose et illustrations

1198 – Des morts survivent dans les mémoires

Voir ce poème en prose

.

Parmi  les morts, lesquels survivent

En mémoire, traversent générations.

Peu en vérité, sur nombre d’écrivains !

.

Je ne parle pas de la généalogie familiale

Mais  d’une sorte de culture collective d’art

Décrire, d’imaginer,  de conter  et d’illustrer.

.

Survient que gens réels, écrivains, scénaristes

Se font doubler par un personnage virtuel

Sur l’autel de la célébrité ou immortalité.

.

On se souvient de légende du Roi Arthur,

Moins de ceux qui en sont à l’origine

Et connue dans le monde entier.

.

Soyez sûr, nous allons tous mourir

Un jour

Même si nous ne faisons que… courir

Toujours

Ne change rien aux histoires communes

D’amours

Que nous avons comme vies opportunes

En secours

De l’au-delà, de ces formes apparentes,

Tout autour.

.

Si vous croyez à la prolongation de vie

Vous préserve de l’oubli,

Allez donc voir les derniers centenaires,

Enterrés dans le cimetière

Plus personne n’honore leur …  mémoire

Tapie dans leur trou noir

Ce ne sont pas eux qui diront le contraire,

Ils manquent tous d’air,

Quoique certains voisins, mort très jeunes

Accidentés, assassinés,

Font durer un temps encore leur histoire,

Car, devenu notoire,

Elle avait ébranlé la communauté, pays,

S’en étant ému ici.

.

Idem existent des personnages de roman,

Fruit d’auteurs délirants,

Mort-nés mais perdurant, vivant sans fin :

Tel Morgane et Merlin,

Des acteurs virtuels, des légendes de jadis,

Batman ou Persépolis,

Qui sont comme fabrications des mémoires

Collectives d’histoires,

Qu’on se raconte et même que l’on poursuit

Tenues pour être en vie.

Tant le vrai et le faux, le durable et le fugace

S’interférent de plus en plus en nos cerveaux,

Faites-vous assassinez et vous prendrez place,

En ce cimetière d’âmes, sans cesse, revivifiées.

.

.

Extension

 .

On est déjà mort quand

On a perdu même sa mémoire,

Si les autres n’ont que vagues souvenirs,

Toute trace de nous, corps, esprit, disparue Terre.

.

Traverser les années, générations, siècles, civilisations,

Histoire avec un H, très peu d’humains y sont parvenus,

À part les saints dont on portera bien leurs prénoms.

.

Quelques rois, empereurs, notamment guerriers

Ou conquérants, comme Alexandre le Grand,

Napoléon, quelques grands explorateurs,

Christophe Colomb, Marco Polo,

.

Quelques écrivains comme Shakespeare,

Victor Hugo, tous au Panthéon

Des immortels, éternels vivants.

Beaucoup de morts, pendant les guerres et Dieu sait s’il y en a eu !

Combien laissent un souvenir encore vivant si on peut parler ainsi

Combien de  gens célèbres, indispensables en leur temps et ignorés

À présent : seuls quelques auteurs gardant la réputation mondiale,

Échappent à oubli sont cités de manière récurrente par les médias.

.

Des monuments  aux morts, de la Guerre 14-18,

il y en a partout en villages de France et ailleurs.

Y en aura-t-il autant, en Ukraine, après la paix !

Dieu seul le sait mais, de mémoires, je parierais.

.

Cela dit, non-morts, pour leur patrie, y en aussi :

des politiciens, savants, des découvreurs, artistes

puis combien de noms sur plaques de rue en ville

sans compter des salles de spectacles et de sports.

.

 .

1198 – Calligramme

.

Parmi   Q  les morts, lesquels E   survivent

En mé  U   moire, traversent gé  N  nérations.

Peu en  E     vérité, sur nombre d’    *  écrivains !

Je ne    L   parle pas d’une généalogie   M  familiale

Mais      S   d’une sorte de culture collec   É   tive d’art

Décrire    *    d’imaginer,  de conter  et d’   M    illustrer.

Survient   M   que  gens réels,  écrivains,   O scénaristes

Se font     O    doubler par un personna   I    ge virtuel

Sur l’au    R  tel de la célébrité ou im   R   mortalité.

On se sou T   vient de légende du    E Roi Arthur,

Moins      S  de ceux qui en sont S  à l’origine

Et con  *   nue dans le monde ?  entier.

SURVIVENT

.

Soyez sûr, nous allons tous mourir

Un jour

Même si nous ne faisons que… courir

Toujours

Ne change rien aux histoires communes

D’amours

Que nous avons comme vies opportunes

En secours

De l’au-delà, de ces formes apparentes,

Tout autour.

.

Si vous croyez à la prolongation de vie

Vous préserve de l’oubli,

Allez donc voir les derniers centenaires,

Enterrés dans le cimetière

Plus personne n’honore leur …  mémoire

Tapie dans leur trou noir

Ce ne sont pas eux qui diront le contraire,

Ils manquent tous d’air,

Quoique certains voisins, mort très jeunes

Accidentés, assassinés,

Font durer un temps encore leur histoire,

Car, devenu notoire,

Elle avait ébranlé la communauté, pays,

S’en étant ému ici.

.

Idem existent des personnages de roman,

Fruit d’auteurs délirants,

Mort-nés mais perdurant, vivant sans fin :

Tel Morgane et Merlin,

Des acteurs virtuels, des légendes de jadis,

Batman ou Persépolis,

Qui sont comme fabrications des mémoires

Collectives d’histoires,

Qu’on se raconte et même que l’on poursuit

Tenues pour être en vie.

.

Tant le vrai et le faux, le durable et le fugace

S’interférent de plus en plus en nos cerveaux,

Faites-vous assassinez et vous prendrez place,

En ce cimetière d’âmes, sans cesse, revivifiées.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1198 4

.

Pas de forme particulière,

 Peut-être trace de cadavre

 Ou de fantômes en mémoires,

Sinon d’un souvenir accident

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

L’on voit parfois un corps de

 Cadavre dessiné sur une scène :

De crime, accident et pour autant,

Se souvient-on de qui c’était !

.

Symbolique

.

Les représentations de la mort

Et du cadavre en littérature policière

Peuvent être considérées comme macabres

S’attachant aux représentations du corps mort

Qui se déroule en deux étapes, la cadavérisation

Et la putréfaction où les romans donnent à voir

Les représentations de la mort, qui s’imprime

Dans la corporalité cadavérisée. L’autopsie

Devient l’étape, indispensable, des rites

De séparation d’avec le mort, par la

Reconnaissance de souffrances

Et la découverte puis le

Châtiment du tueur.

journals.openedition.org

/socio-anthropologie/2150

.

.

Fond

.

Évocation

.

1198 6

.

L’on voit parfois un corps de

 Cadavre dessiné sur une scène :

De crime, accident et pour autant,

Se souvient-on de qui c’était !

 .

Symbolique    

 .

Le mot accident évoque

Événement qui modifie

Ou interrompt  de  façon

Momentanée ou définitive

Un processus. L’événement

En question est en général imprévu,

Malheureux, dommageable à degrés divers.

 .

Ce n’est pas tant l’objet (voiture, avion, etc.

Qui compte que le fait de vivre

L’accident qui importe.

Dans un rêve d’accident

Il est souvent question de la

Situation que vous vivez actuellement.

L’accident le plus fréquent concerne la voiture.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Des morts par accidents ou crimes,

On en recense une foule, tous les ans,

Ceux des pandémies parfois anonymes

Viendront, souvent, gonfler leurs rangs

Quelques personnalités auront un droit

À leur résidence permanente Panthéon

Ils seront, peut-être, les seuls, dont on

Entretient la mémoire, chaque année

En tant qu’héros de quelque progrès

Ou de quelques combats de libertés.

 .

.

Morts panthéon pour Patrie

.

Scénario

 .

Jean Moulin, qui ne le reconnaitra, intronisé au Panthéon

Monuments aux morts, lieux  par excellence des souvenirs !

Victor Hugo, figure emblématique d’humanisme d’écrivain !

.

Voir ce poème en prose

1197 – Perte de sa mère est un fait irrémédiable !

Voir prose et illustrations

.

Une mère morte en couches

Qui n’a pas été connu par l’enfant,

Elle n’en demeure pas moins sa mère,

C’est la seule qui lui a donné la vie,

Sans elle, il ne serait pas ici.

.

La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable.

Et si quelque mère, peut s’écrire, parfois, au pluriel,

Dès lors qu’on évoque des mères de substitutions,

Mère génétique ne le peut l’être qu’au singulier.

.

Vous oubliez le père :

Il faut deux pour procréer.

D’accord : à la différence près,

Qu’il ne vous a pas porté en lui,

Il ne vous a pas nourri…au sein,

N’a pas pris soins de vous bébé

Comme, seule, une mère

Sait, et veut le faire,

Chair de sa chair.

.

Elle demeurait sa vie durant,

Le témoin de votre petite enfance.

Même si vous avez des frères et sœurs,

Ils étaient témoins aussi mais pas pareils.

Elle seule était responsable de votre santé,

Vos jeux, votre éducation, votre scolarité

Elle était souvent ciment de la famille

Lors de réunions, de résolutions

.

De problèmes familiaux,

Par son écoute et ses conseils,

Et son aide matérielle, financière

Et que sais-je d’important encore !

Elle était grand-mère de vos enfants

Et qui auront joué sur ses genoux,

À qui elle a prodigué tendresses

Autant qu’aux siens propres.

 .

 .

 Extension

 .

Elle fait la joie de ses derniers

Par cadeaux, attentions,

Visites en substitut de leur mère.

Elle est exemple à suivre,

Par son caractère et sa générosité.

.

Il s’agit  d’elle en tant que

Personne, en dehors tout autre rôle.

La septième et la dernière

Est qu’elle représentait un maillon dans

La famille qui part, s’en va.

 .

Le dernier maillon, avant vous, l’ancêtre,

La racine d’une nombreuse,

Descendance et lors c’est maintenant vous,

Les enfants en première ligne !

.

C’est  peu, me  direz-vous,  la perte d’une vie

Humaine mais celle d’une mère

Est chargée d’émotion à nulle autre pareille :

La reconnaissance du ventre.

.

De l’amour et d’un lien permanent car quoiqu’il

Vous arrive, votre mère ne vous reniera jamais !

 .

On sait que la perte de son enfant est un drame absolu :

Celui de sa mère est aussi irrémédiable qu’irremplaçable !

Une différence entre ceux qui l’ont connu, s’en souviennent,

Ceux qui ne l’on pas connu, morte en couches,  par accident !

Aucune mère de substitution, si tendre et consolante soit-elle,

Ne peut la remplacer  et ne cherchera pas, non plus, à le faire.

Perdre sa mère à soixante ans est épreuve mais on s’en remet.

.

Un jour où l’autre, c’est fatal, on perdra sa mère :

Sauf exception les parents meurent avant enfants.

.

J’ai perdu la mienne, il y a de cela un bon moment,

Elle voulait être centenaire : Dieu l’a rappelé avant.

.

D’elle, j’ai gardé l’image  du temps où  j’étais enfant,

Elle prenait soin de moi en me gardant sous son aile.

Je ne pense pas, un jour, la rejoindre : pur fantasme,

Mais tant que je vivrai, elle restera présente en cœur.

.

1197 – Calligramme

.

Une mère morte en couches

Qui n’a pas été connu par l’enfant,

Elle n’en demeure pas moins sa mère,

C’est la seule qui lui a donné la vie,

Sans elle, il ne serait pas ici.

.

La perte de sa mère est irrémédiable et irremplaçable.

Et si quelque mère, peut s’écrire, parfois, au pluriel,

Dès lors qu’on évoque des mères de substitutions,

Mère génétique ne le peut l’être qu’au singulier.

L A    P E R T E

Vous oubliez le père :

Il faut deux pour procréer.

D’accord : à la différence près,

Qu’il ne vous a pas porté en lui,

Il ne vous a pas nourri…au sein,

N’a pas pris soins de vous bébé

Comme,  seule,  une mère

Sait, et  veut  le faire,

Chair  de  sa  chair.

D’UNE   MÈRE   EST

Elle demeurait sa vie durant,

Le témoin de votre petite enfance.

Même si vous avez des frères et sœurs,

Ils étaient témoins aussi mais pas pareils.

Elle seule était responsable de votre santé,

Vos jeux, votre éducation, votre scolarité

Elle était souvent ciment de la famille

Lors de réunions, de résolutions.

I R R É M É D I A B  LE

De problèmes familiaux,

Par son écoute et ses conseils,

Et son aide matérielle, financière

Et que sais-je d’important encore !

Elle était grand-mère de vos enfants

Et qui auront joué sur ses genoux,

À qui elle a prodigué tendresses

Autant qu’aux siens propres.

 .

.

 Forme

 .

 Réduction

.

Évocation

.

1197 4

.

Une forme d’une croix

Chrétienne comme on

En voit, partout,

En cimetière.

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

La croix chrétienne est comme crane,

un des nombreux symboles de la mort,

tout autant que de résurrection ailleurs

si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Ici, la simplicité et la nudité d

Un symbole de la croix, procure

L’impression de perte définitive

De ce qu’on a eu de plus cher.

.

Symbolique

 

La croix chrétienne est

Le principal symbole du christianisme.

Considérée  comme l’image du gibet de la

Crucifixion du Christ, symbolique est ancienne,

Et a commencé par l’usage du signe de croix.

Dans   l’Église    catholique,

La croix    latine   est   aussi

Utilisée   comme    base   du

Crucifix. La messe   ne peut

Avoir lieu que si un crucifix

Est présent sur ou à côté de

L’autel. La croix  est portée

Lors  des  pèlerinages, des

Rassemblements     et   des

Cérémonies      religieuses.

Source : wikipedia.org/wiki/Croix_(christianisme)

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1197 6

.

Ici, la simplicité et la nudité d

Un symbole de la croix, procure

L’impression de perte définitive

De ce qu’on a eu de plus cher.

 .

Symbolique

 .

La croix n’était

Pas un symbole utilisé

Par les premiers chrétiens,

Car ils craignaient que ce signe

Ne les livre aux persécutions romaines.

Le livre Records of Christianity précise :

« La croix n’était pas franchement employée

Dans la décoration de toutes les  églises. (…)

Le premier symbole du Christ : poisson.

« La  croix  ne    devint    pas  le  principal

Emblème, symbole de chrétienté

Avant le ive siècle. »

Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Croix de baptême est protection suprême

Signe d’appartenance à une foi chrétienne

Mais n’est plus rattachée obligatoirement,

Si on la porte en forme de bijou d’amour !

Parfois les croix se transmettent, héritage

D’une génération à l’autre par la tradition

Lors curieusement c’est un symbole de vie,

Autant que de mort dès lors qu’il est légué,

Si «je crois» a même phonétique que croix

 .

.

L’âge : cause, inconsolable

.

Scénario

 .

Pour un enfant, c’est bien la pire des choses, même si la vie continue.

Plus on avance dans l’enfance et plus on aura du mal à s’en remettre.

Sa tombe n’est qu’un lieu, un symbole, objet froid, distant, un ersatz !

.

Voir prose et illustrations

1196 – Et si la vie n’était autre qu’une farce !

Voir prose et illustrations

.

.Ouah … quelle vision dramatique

De notre sort,  en tant qu’humains,

Qui  ne chante  plus  des lendemains,

Nous laissant  espérer, sympathique.

.

Une farce tragi-comique  de théâtre :

On tourne en rond en l’amphithéâtre

De nos valeurs, misères et bonheurs

Sans trouver issue à nos malheurs.

.

Si la vie n’était que farce,

Et Monde n’était qu’illusion,

Jouez les deux le mieux possible

Pour n’avoir ni remords ni regrets,

Profitons-en en fantasmes concrets.

.

Et si la vie n’est qu’une vraie garce,

Ne le cédons en rien à cette tentation

De devenir ces  monstres horribles,

Vivants, de sangs, de crimes, de secrets

Que bonne société hier encore produisait.

.

L’immortalité,  appelée de nos vœux,

Donnerait sort des plus envieux

Rien n’est moins sûr  fâcheux,

Que  de  s’ennuyer  en  cieux.

.

Sommes sur Terre et non Mars

Sommes humains et non électrons,

Quoique parmi  tous mondes possibles

Cela, pour nous, en rien, nous changerait,

Nous resterons mortels et donc imparfaits.

.

Nous vivons notre vie,  de façon intense,  éparse,

En y ajoutant autant de  raisons que de  passions,

Et notre destinée finale demeure, toujours, risible,

Au regard du Cosmos qui, du big-bang, nous émet

Sa lumière en sera de même tant que l’humanité est.

.

Comprendre le Monde deviendra à moitié ridicule,

Lors il recule, sans cesse, à notre observation,

 Notre Univers oscille, comme pendule,

Farce ou calcul, avons inventé heure

Pour nous en faire une raison.

 .

 .

Extension

 .

 Et si la vie n’était qu’une marche,

Pour aller …  ailleurs, dans une autre

Dimension, un autre temps, autre espace,

Sans aucun lien avec notre Monde, notre Terre,

Notre  perception  de  l’Univers !

.

Et  si  la vie  n’était  qu’une  arche,

Un pont jeté entre naitre et disparaitre,

Entre larve et papillon, une chrysalide enfermée

Dans un cocon, abscons,  de ses propres illusions !

.

L’on dirait que Platon pourrait avoir raison, mais si

Sa caverne n’est elle-même que reflet, que verrait-on !

La vie, dit existentialiste, est ce qu’elle est rien d’autre.

Nous voilà plus avancé, c’est une tautologie : la vie est

Ce que l’on en fait dira qui croit qu’avec le progrès

Humain, il se dégagera de ses origines animales

.

Pour devenir un dieu bionique parvenant

À retarder, voire abolir sa mort fatale.

La vie, cadeau, qui s’en contente ;

Mais vrai poison, pour autres.

.

Mort et farce forment un oxymoron, quoique parfois

Ils se rejoignent lors quelqu’un croit qu’on va le sauver

Alors qu’on va en réalité l’assassiner de manière cynique

Un des exemples connu au cinéma, le film : La vie est belle

De Roberto Benigni de 1997 commence par joie d’un enfant,

D’aller faire un séjour en colonie de vacances pour juifs en 45

Je ne vous raconterai pas la suite : cette fable moderne terrifie.

.

Des mots disent la main,

Le tact de celui, qui sait bien,

Que l’avenir  de la vie, est  la mort

D’une voix qui peu à peu s’essouffle.

.

Et tout comme l’on grave une épitaphe

Dans le granit de dalle… pierre tombale,

Nous gravons les voix des chers familiers,

Nous leur tiront, à volonté, leurs  portraits,

Pour tenter de les prolonger, après leur mort

En des souvenirs tenant lieux de leur éternité.

.

L’ironie tient  à ce que  l’on a beau dire  et faire,

La majorité  des  «sans noms, sans voix, visages»,

Disparaitront dans l’oubli total,  de déménagement

En déménagements, de générations en générations !

.

.

1196 – Calligramme

.

Ouah … quelle vision dramatique

De notre sort,  en tant qu’humains,

Qui  ne chante  plus  des lendemains,

Nous laissant  espérer, sympathique.

Une farce tragi-comique  de théâtre :

On tourne en rond en l’amphithéâtre

De nos valeurs, misères et bonheurs

Sans trouver issue à nos malheurs.

.

***************************

**********************

.

Si la vie n’était que farce,

Monde n’é    S  tait qu’illusion,

Jouez les deux  I   le mieux possible

Pour n’avoir ni    *  remords ni regrets,

Profitons-en en     L   fantasmes concrets.

Et si la vie n’est      A      qu’une vraie garce,

Ne le cédons en        *    rien à cette tentation

De devenir ces          V       monstres horribles,

Vivants, de sangs,     I      de crimes, de secrets

Que bonne société     E  hier encore produisait.

.

L’immortalité,  É     appelée    U    de nos vœux,

Donnerait       T        sort des      N   plus envieux

Rien n’est    A          moins sûr       E        fâcheux,

Que de       I            s’ennuyer en      *           cieux.

Sommes    T          sur Terre non     F            Mars

Sommes      *         humains, non    A      électrons,

Quoique parmi  U   tous  les   R mondes possibles

Cela, pour nous  N   en rien,  C   nous changerait,

Nous resterons   E  mortels  E   donc imparfaits.

.

Nous vivons notre vie,  de façon intense,  éparse,

En y ajoutant, autant de  raison, que de  passion,

Et notre destinée finale demeure toujours risible,

Au regard du Cosmos qui, du big-bang, nous émet

Sa lumière en sera de même tant que l’humanité est.

.

Comprendre le Monde deviendra à moitié ridicule,

Lors il recule, sans cesse, à notre observation,

 Notre Univers oscille, comme pendule,

Farce ou calcul, avons inventé heure

Pour nous en faire une raison.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

 .

Évocation

.

1196 4

Une forme de tête de mort

Avec expression dironie,

Comme on en trouve parfois

Dans ossuaires de cimetières

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

Farce et ironie vont bien ensemble

la mort pratiquerait l’un et l’autre

si l’on en croit son rire sarcastique

ainsi sa forme creuse bien le fond.

 

Tête de mort avec cavités

Oculaires vides   et les dents,

Avec une expression ironique

 Serait la pierre philosophale.

 

Symbolique

 

Indifférence, parfois parasitisme

De la mimique, souvent uniformément

Souriante et détachée, donnant une

Impression  superficielle  d’ironie

Non adaptée à tous les contenus

Gai, et voire triste du discours.

 

À l’extrême, on peut observer

Notamment rires immotivés

Ou au contraire, colères,

Sans raison suffisante,

Des sourires, grimaces,

Asynergie mimique peut

Être les seules expressions

D’états thymiques parasites.

psychologies.com/Dico-Psycho/Mimique-inadaptee

.

.

Fond

.

Évocation

.

1196 6

.

Tête de mort avec cavités

Oculaires vides  et les dents,

Avec expression ironique

 Serait la pierre philosophale.

 .

Symbolique

 .

La tête de mort est un symbole

Qui représenterait un crâne humain

Recouvrant, surmontant, selon les cas,

Une paire de tibias et associée à la Mort

Vanités humaines, la symbolique du crâne

Trouve racine dès l’antiquité et continue

De susciter l’intérêt dans nos sociétés

Contemporaines. Aussi terrifiante

Que fascinante lors la tête de mort

Est souvent associée à l’expression

Latine « memento mori » signifiant

« Rappelle-toi que tu vas mourir ».

wikipedia.org/wiki/Tête_de_mort

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On se sert d’un dessin de tête de mort

Dans bon nombre de fêtes, cérémonies

Notamment en Afrique, et  Halloween

C’est nul doute pour exorciser la mort,

Tout en se moquant d’elle,  bien qu’elle

Se moquera encore bien plus de nous.

C’est aussi emblème drapeau pirates,

Ce qui ne laisse présager rien de bon.

 .

.

Vie : farce orchestrée

.

Scénario

 .

Pour un couple jugé sérieux : la vie des autres ressemble à une farce,

avec problèmes, conflits quotidiens, très exagérés par jeu d’acteurs,

que l’on regarde autant en famille  pour s’en distraire ou délecter !

.

Voir prose et illustrations

1195 – Pour bien apprécier la vie, faut regarder

Voir prose et illustrations

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement :

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

.

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

.

Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

Les vieux disent qu’elle est près,

Loin ou près, elle est toujours là

Prête à sévir, sans autre procès.

.

La mort est achèvement de vie,

Empêchement  pour  poursuivre

Au-delà de ce que corps et esprit,

Nous aident pour notre vie à vivre.

.

Point de suture et point de rupture,

Point de jointure  ou  de déconfiture,

On peut  la manquer, éviter, retarder,

Tant que la vie demeure, on ne meurt.

.

Être vivant est avoir pleine conscience

De soi, et  de ses capacités, potentialités

A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

Toutes images en impressions du monde,

.

Pour en faire  des bouquets  de confiance

Ils parfumeront notre errance vagabonde

Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

Parmi les plaisirs sains, intenses et bons.

.

Ils jalonnent une existence dès l’enfance

Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

Qui nous recycle en une nouvelle stance

.Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

.

Vie, en nous, morte, change d’équipage,

La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence …un message,

Transmis génération suivante désormais,

Regarde r la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Extension

 . 

C’est plus facile à dire

Et à faire, vieux que jeune,

C’est sûr mais c’est ennuyeux

De la fuir, tout  en  la  désirant,

En suicide, de croire   en l’Éternité

Ou d’être déicide : la mort ne cherche

Pas à nous effrayer, elle n’a pas d’intention

Morbide  à notre égard : elle est, elle survient,

Elle passe, c’est tout, et rien d’autre, voici, voilà !

.

On donne un visage à la mort, la rendant anthropomorphique

Ou l’on essaie de comprendre la mort, la rendant métaphorique.

C’est un débat de dialectique sur lequel bute l’essai philosophique

Bien qu’il ait été résolu par la résurrection en l’Église catholique.

Que dire de plus : la mort a comme tout, côté positif et négatif.

.

Si on ne comprend pas la mort,

On ne comprend non plus la vie,

Son for intérieur, non du dehors,

Celle d’autres, celle que l’on subit

.

Apprécier la vie jusqu’au dernier

Moment est lui sourire, en merci

L’échéance brève, temps compté

Mais suffisant existence réussie.

.

Uns, diront  n’avoir pas le temps,

En tous cas, remettre à plus tard,

Autres, qu’il faudra rester lucide :

Mort rodant sans cesse à vos cotés

.

Je pense que : tant qu’il y a de la vie

Il y a de l’espoir non pas d’y échapper,

Mais de l’apprivoiser, comme l’ennemi,

Contre lequel il est impossible de gagner.

.

.

1195 – Calligramme

.

Regarder d’accord, regarder quoi

On ne peut passer sa vie aux abois,

Faire l’autruche   et   langue de bois,

La  mort  nous attend,   au  tournant.

D’en  avoir   pleine  conscience  de  ce

Qu’est la vie  serait la chance qu’on a,

Lors il faut en profiter, pleinement,

Fin étant bombe à retardement !

La mort nous guette nous voit

Raison de plus à faire face.

.

Ne pas voir mort

Ennemi cynique

Est  inéluctable ;

Pas responsable.

 .

Si l’on veut apprécier la vie,…..

Il faut regarder la mort en face,….

Affronter mort est croire en la vie,

Qu’elle nous laisse ou non, traces.

..Si jeunes disent, qu’elle  est  loin,

…Les vieux disent qu’elle est près,

….Loin ou près, elle est toujours là

…….Prête à sévir, sans autre procès.

….….La mort est achèvement de vie,

……….Empêchement  pour  poursuivre

…………Au-delà de ce que corps et esprit,

…………….Nous aident pour notre vie à vivre.

                POUR APPRÉCIER LA  VIE,

………….….Point de suture et point de rupture,

……………….Point de jointure ou de déconfiture,

…………………On peut  la manquer, éviter, retarder,

…………………..Tant que la vie demeure, on ne meurt,

……………………Etre vivant est avoir pleine conscience

……………………..De soi, et  de ses capacités, potentialités

…………………….A capter, scanner, à traiter, à remodeler,

……………………Toutes images en impressions du monde

……………………Pour en faire  des bouquets  de confiance

…………………..Ils parfumeront notre errance vagabonde

…………………Dans ce qu’il y a de meilleur  et  à foison,

………………  .Parmi les plaisirs sains, intenses  et bons.

                   FAUT  VOIR  LA  MORT EN FACE

……………..Ils jalonnent une existence dès l’enfance

……………Jusqu’à cette aube, de la métamorphose,

…………Qui nous recycle en une nouvelle stance

………..Comme Sisyphe allant de pics en fosses.

……….Pour sûr, il est absurde qu’il n’y ait rien,

………Mais  qui vous le dit,  qui vous l’a prédit !

…..Vie, en nous, morte, change d’équipage.

…La vie comme l’amour, ne meurt jamais,

Ce n’est qu’une apparence…un message,

Transmis génération suivante désormais.

Regarder la mort en face, est bénéfique,

Pour ne plus l’avoir sur le dos, cynique.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1195 4

.

Forme de statue représentant

Un  amour  de  la  mort ?

Et  de  sa  propre mort

Comme fin intime !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Meilleure façon de regarder

La mort en face, serait bien

De se la donner, en suicide,

Même métaphoriquement.

.

Symbolique    

 .

Lors notre mort désigne

Fin absolue d’une chose positive :

Un être humain, un animal, une plante,

Une amitié, une alliance, la paix, une époque.

On ne parle de la mort d’une tempête

Mais de la mort d’un beau jour.

 .

En tant que symbole,

La mort est l’aspect

Périssable et destructible

De l’existence, en révélation

Toutes les initiations traversent

Une phase de mort avant d’ouvrir

L’accès à une vie nouvelle :

Elle est fille de la nuit et

Sœur du sommeil.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1195 6

.

Meilleure façon de regarder

La mort  en face, serait  bien

De se la donner, en suicide,

Même  métaphoriquement !

.

Symbolique

 .

« Il n’y a qu’un problème

Philosophique vraiment sérieux :

C’est le suicide. Juger que la vie vaut

Ou, ne vaut pas, la peine  d’être…  vécue,

C’est répondre à la question fondamentale

De la philosophie ». Citation d’ Albert CAMUS

«Si je me tue, ce ne sera pas pour me détruire,

Mais pour me reconstituer, le suicide ne sera

Pour moi qu’un moyen de me reconquérir

Violemment, donc de faire brutalement

Irruption dans mon être, devancer

L’avance incertaine d’un Dieu ».

Selon Antonin Artaud.

«La mort est d’abord une image.

Elle  ne  peut   s’exprimer   que   par

Des métaphores » Gaston Bachelard.

Source : espace-ethique-poitoucharentes.org/obj/

original_153042-suicide-et-desir-de-mort.

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Un suicide ressemble 

Souvent un acte manqué,

Au deux sens du terme :

Physique et psychique

Un appel au secours

Peur  de se  rater,

Fuite soudaine.

Faux dosage

Sauvetage

Incident

Néant

V

 .

.

De regarder la mort en face !

 .

Scénario

.

Parait que pour bien apprécier la vie, faut regarder la mort en face,

mais combien d’entre nous l’osent, sans détourner le regard, horrifié,

tant la mort aurait deux visages : l’un, souffrance, l’autre délivrance.

.

Voir prose et illustrations

1194 – Douze suicidés sous trains : triste bilan !

Voir ce poème en prose

.

Le suicide est un acte extrême,

La mort étant la décision suprême,

Prise par les autres et en requiem,

Et bien plus rarement en soi-même.

.

Car on laisse son entourage sidéré

Par  une  incompréhension totale

Même pour certains culpabilisés

Par un manque  d’empathie fatale.

.

Ne parlons pas courage, lâcheté,

Le suicide est  en deçà des mots,

Le suicide est au-delà des maux,

En tous cas,  un geste désespéré.

.

Douze suicidés  sous  les  trains

Un triste bilan, d’un  week-end,

De la Pentecôte,  où des apôtres

Douze langues  de feu, sur têtes,

Viennent apporter Esprit Saint.

.

Langue  de  feu  est autre nature,

Que celle de rail qui tronçonnera,

En   deux, toute  belle  personne,

En plein  marasme «no futur»

.

Quelle cause à un tel acte,

Acte des plus désespérés !

 .

Nul ne le sait  nul vraiment

Hormis traces de cet impact

 .

Sur voyageurs tous retardés,

Sur employés émoti-on-nés,

 .

Et  sur médias  en  amplifiés,

Donnant grains forts, méditer

 .

Dix mille par an de   suicidés,

Une petite ville en éradiquée,

 .

Sans parler ceux qui se ratent,

Sans parler ceux qu’on rattrape.

.

 .

 Extension

 .

J’imagine mal, pour moi, ce scénario

Où je m’allongerais sur les rails et je verrais

Le train  approcher de moi  à toute vitesse, sans

Possibilité de freiner à temps sans pouvoir me relever,

M’éclipser, tant déjà mort je serais dans ma tête n’espérant

Que plus rien de bien ne peut m’arriver, qu’il faut donc en finir.

.

Peut-on parler, d’inconscience ou de courage ou au contraire

De lucidité ou lâcheté ? Ce n’est pas à moi de le déterminer

Mais si chacun dispose de son corps, de sa vie, son âme

Comme il l’entend, son suicide, mis en scène ainsi,

Déchiqueté, porte quelque part atteinte société

Et par là à son empathie et sa responsabilité.

.

Il y a plus discret, avec ou sans lettre

D’explication, d’excuse, voire de pardon,

Il y a plus spectaculaire comme l’immolation,

En Place publique, par le feu. Il existe des ouvrages

Qui montrent cent façons de mettre fin à ses jours.

.

Et idem il y a cent raisons et aucune de passer

À l’acte et le réussir tant nombre tentatives

«Appel au secours» ou «ratages» seront

Parait-il, dix fois plus nombreuses.

Encore faut-il intervenir à temps

Et avant qu’il ne soit trop tard.

.

Suicide sous un train : aucune chance se rater,

Chance de s’éparpiller déchiqueté en morceaux

Et ce ne sera guère mieux en voiture qu’à pied !

 Pourquoi  en arriver là, sans accident  imprévu :

Sans doute parce qu’une pression sur le cerveau

Donne à penser que, la vie, la sienne, est  foutue,

Le train et l’auto et le piéton déraillent ensemble.

En outre, une publicité de son suicide est assurée,

D’avantage  que  s’empoisonner  ou se défenestrer.

.

De mettre, soi-même, fin à ses jours,

Est  événement des plus dramatiques,

Sous un train : dimension médiatique,

Questionne courage, lâcheté, toujours !

.

Si vrai qu’un suicide, prenant du temps,

Peut être pire sur le plan psychologique,

L’absence de parole conduit à l’errement

D’en finir avec l’absence de voie oblique

.

Sans parler du trauma d’un conducteur

Voyant une forme humaine entre rails

Mais ne pouvant s’arrêter à temps,

Pour empêcher geste désespéré.

.

.

Épilogue

.

Tous  les suicides … sous des trains,

Sont comme des vies qui déraillent,

Ils ne savent plus où ils veulent aller

N’ont envie aller nulle part : en finir.

***

Mort atroce …. Parce que démembré,

Mort spectaculaire  …  bien en public,

Mort brutale… en un grand désespoir,

Mort retarde train, suspend le temps !

***

On imagine l’horreur que de voir un train

Arriver en pleine vitesse, ne pas vous rater,

Plus de corps entier pour célébrer son deuil,

Article dans les journaux : à quand le suivant.

***

Douze suicides dans le week-end de la Pentecôte :

Douze vies sous forme de renoncement à toute vie :

Quand d’autres se jettent d’une fenêtre ou d’un pont,

Est-ce bien le plus court chemin pour joindre paradis.

***

L’on aurait beaucoup parlé, écrit, scénarisé les suicides,

Or  tous ceux qui en ont été candidats, n’en ont eu  cure,

D’autres formes de suicides ratés sont appels au secours,

Mais il ne faut trop crier au loup, au risque de se louper !

.

.

1194 – Calligramme  

 .

D

Le suicide est       O  un acte extrême,

La mort étant la     U   décision suprême,

Prise par les aut       Z     res et en requiem,

Et bien plus rare       E    ment en soi-même.

Car on laisse son        *         entourage sidéré

Par  une   incom        S        préhension totale

Même pour cer          U        tains culpabilisés

Par un manque          I         d’empathie fatale

Ne parlons pas,          C          courage, lâcheté,

Le suicide est              I          en deçà des mots

Le suicide est             D         au-delà de maux,

En tous cas, un           É          geste  désespéré.

Douze suicidés            S            sous   les  trains

Un triste bilan,            *             d’un  week-end,

De la Pentecôte,          S             où  des  apôtres

Douze langues            U           de feu, sur têtes,

Viennent appor          R           ter Esprit Saint.

Langue  de  feu          *           est autre nature,

Que celle de rail         R         qui tronçonnera,

En   deux, toute         A          belle  personne,

En plein  maras        I           me «no futur»

L

****************************

****************************

.

Quelle cause .…. W…… à un tel acte,

Acte des plus …… E ..…. déses-pérés !

E

Nul ne le sait  …… E ..……nul vraiment

Hormis traces …… K ..…. de cet impact

 

Sur voyageurs ……. E …..… tous retardés,

Sur employés ……… N …….. émoti-on-nés,

D

Et sur médias ………. * ..……… en  amplifiés,

Donnant grains …….. B .………. forts, méditer

I

Dix mille par an …….. L …………. de    suicidés,

Une petite ville ………. A ….…..…. en éradiquée,

N

Sans parler ceux ….….. * ……..…… qui se ratent,

Sans parler ceux …………………..  qu’on rattrape.

.

 .

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1194 4

.

Une forme de wagon

Roulant …rapidement,

Sur les rails d’un train,

Qui pourrait vous suicider

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Les rails  et le train  vont  de pair

il n’y a que l’homme qui déraille

quand il  veut se jeter dessous

et ainsi fond écrase forme

.

Un train, des rails, danger de mort,

Quasi-certitude :

Qui en réchapperait, lors le corps est

Mutilé, démembré.

.

Symbolique

 .

Train a pris

Dans les dessins

Et les rêves d’enfant,

Tout  comme  des adultes,

Importance égale à celle cheval

Et de la diligence des siècles passés.

Dans l’expérience et l’analyse des rêves,

Le train s’inscrit parmi symboles d’évolution,

Le train des rêves est l’image de la vie collective,

Du destin qui nous emporte. Arriver en retard,

Manquer le train ou monter dans le train,

À la dernière seconde, autant de rêve

Qui indiquent que nous avons

Laissé passer l’occasion.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1194 6

.

Un train, des rails, danger de mort,

Quasi-certitude :

Qui en réchapperait, lors le corps est

Mutilé, démembré.

.

Symbolique

 .

Indissociables  du  symbolisme  des  trains,

Les rails représentent les chemins fixes de la vie.

Ces chemins sont toujours des chemins importants,

Des voies déjà dessinées, tracées ou établies que nous

Devons emprunter à un moment de notre vie. Lors on

Est sur les rails, il est très difficile de s’égarer, s’écarter

De sa route. Quand on s’engage  sur des rails, c’est une

Voie sûre que nous prenons, un schéma de vie qui doit

Nous amener à progresser, à avancer dans un sens.

Source : tristan-moir.fr/rails

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Se jeter sur les rails pour se faire écraser,

Quelque chose déraille et c’est pas le train

Il s’arrête en serrant, et à mort, les freins

Et je ne vous dirai pas l’état du… suicidé !

Vous êtes bon pour deux heures de retard

Le temps que tout soit contrôlé et dégagé

On ne vous dit rien de cette victimation,

Dont personne ne connait varie raison,

Vous pensez qu’il y a d’autres endroits,

Pour venir finir votre vie, hors d’effroi

D’être  disloqué, broyé : chair  à pâté,

Avec reste corps difficile à identifier.

 .

.

Faire face au choix de son destin ?

 .

Scénario

  .

On se doute bien en regardant cette image, qu’il y a eu un drame,

là, un autre suicide, dans une station de Métro, et  en pleine ville,

là, c’est une voiture  qui s’est faite percutée au passage à niveau !

.

Voir ce poème en prose

1193 – Lors on naît, on pleure, on meurt, on rit

Voir prose et illustrations

.

La naissance   n’est   pas sinécure

Ni pour la mère ni pour l’enfant,

Tant  l’enfant sortira  en  criant,

Sa mère, souffrance, puis joie.

.

À l’autre bout, et, vers  la fin,

Sont telles, nos souffrances

L’on aspire  à  délivrance,

Et de mort, envie, on rit

.

Car, si premier souffle

Fait mal au poumon

Le dernier souffle,

Au corps  entier.

.

Mourir de rire,

Point encore,

Et, pleurer,

Non mort

Pas sort.

.

Lorsqu’on nait, on pleure,

On ressent  parfois douleurs

Alors que tout autour la joie

S’exprime   partout à la fois.

.

Lorsque  l’on  meurt,  l’on rit,

On entre dans toute autre vie

Tandis   qu’autour, les  pleurs,

Font résonnance du  malheur.

.

Naissance, à l’endroit, l’envers

Et l’existence, toute apparence,

Disparaissent juste devant vous

Comme avant  de devenir  nous.

.

Avant, n’est  pas  après   être  né,

Après, n’est pas  avant  d’être né,

De l’inconnu,  il faut se contenter,

Tant notre raison n’est pas invitée

Deux passages voire des deux côtés.

.

Un seul voyage   nous sera accordé,

Or vrai que, si je n’avais pas existé,

Je n’aurais  pas  envie  de regretter

Alors il faut s’y faire en bon vivant.

.

Raison d’en  profiter énormément

Et si possible en nous  aimant ou

Sinon la mort nous rendrait fou.

.

Naitre est  le  début  d’angoisse,

Alors que mourir fin de toutes.

De l’innocence ou l’indécence

Quelle est votre préférence !

.

.

Extension

 .

Lors je nais, je pleure

Et lors je meurs, je rie :

Je parle bien  de moi, car

Entourage fait le contraire.

.

L’instant où  je nais : je crie,

Je n’arrête pas de braire et fort,

Lors prenant mon premier souffle.

.

Lors je meurs, je rie, j’arrête de parler,

Rendant mon dernier souffle.

 .

Mort de rire, dit une expression qui ne croit

Pas  si  bien  dire  que  de rire

De la mort finit par la vexer et elle finit par arriver.

On est loin drame, cauchemar

Autant de fantômes, squelettes, autre représentation

De la Mort qui nous punirait.

 .

Celui qui nait n’aura pas encore conscience de sa vie

Meurt, aura perdu la sienne.

Perdre conscience est une expérience de la mort,

Retrouver, expérience vie.

 .

Enfant naissant, pleure et crie pour prendre l’air, le bon

Adulte mourant porte le masque du sourire, une fois mort.

On aurait pu voir et croire le contraire : un nouveau-né riant,

Ou un adulte faisant sa mauvaise, et dernière, tête d’enterrement

Lors un masque mortuaire qui rit, est quand même une belle ironie.

.

Crier, pleurer à la naissance,

De bonheur, joie, exubérance,

Est de l’ordre  reconnaissance !

.

 Rire, plaisanter, à l’enterrement,

Se souvenant des bons moments,

Est de l’ordre  du bon sentiment !

.

L’enfant pousse son cri héréditaire

Pour rentrer en son nouvel univers,

Message : me voilà enfin sur Terre !

.

Le vieillard se terre dans son silence

Ouvrant toutes portes de l’absence,

Laissant derrière lui, une béance.

.

.

1193 – Calligramme

.

La naissance   n’est   pas sinécure

Ni pour la mère ni pour l’enfant,

Tant  l’enfant sortira  en  criant,

Sa mère, souffrance, puis joie.

À l’autre bout, et, vers  la fin,

Sont telles, nos souffrances

L’on aspire  à  délivrance,

Et de mort, envie, on rit

Car, si premier souffle

Fait mal au poumon

Le dernier souffle,

Au corps  entier.

Mourir de rire,

Point encore,

Et, pleurer,

Non mort

Pas sort.

.

****************

**********************

.

Lorsqu’on nait, on pleure,

On ressent  parfois douleurs

Alors que   tout autour la joie

S’exprime  O  partout à la fois.

Lorsque  l’on  N  meurt,  l’on rit,

On entre dans    *  toute autre vie

Tandis  qu’autour, N    les  pleurs,

Font résonnance  du   A   malheur.

Naissance, à l’endroit   I      l’envers

Et l’existence, toute   T    apparence,

Disparaissent juste   *     devant vous

Comme avant  de   C     devenir  nous.

Avant, n’est  pas    R     après   être  né,

Après, n’est pas    I      avant  d’être né.

De l’inconnu,     E    il faut se contenter,

Tant notre rai    ;     son n’est pas invitée

Deux passages  M    voire des deux côtés.

Un seul voya    E    ge  nous sera accordé,

Or vrai que     U    si je n’avais pas existé,

Je n’aurais     R    pas  envie  de regretter

Alors, il faut    T   s’y faire en bon vivant :

Raison d’en      *     profiter énormément

Et si possible    R     en nous  aimant ou

Sinon la mort   I    nous rendrait fous.

Naitre est le    T    début d’angoisse,

Alors  que mourir : fin de toutes.

De l’innocence ou l’indécence :

Quelle est votre préférence !

.

.

 Forme

 .

 Réduction

.

.Évocation

.

1193 4

.

Boire un grand verre

D’humour au mort, en bas

Et un petit verre, à l’avenir,

D’alcool pour s’en remettre

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Verre et alcool vont bien ensemble

pour marquer la naissance ou mort

à condition de ne pas se noyer dedans

et ainsi la forme remplit et vide le fond

.

On trinque un verre à la santé du mort

Comme on dit parfois !

Et l’on plaisanterait même en sourdine,

Disant qu’il levait bien le sien.

 .

 Symbolique

 .

Le verre, la coupe, le gobelet, la tasse,

Ne sont en réalité qu’un seul et même

Objet, à  quelques  variantes  près.

Comme nombre de réceptacles,

Symbole des plus féminins,

C’est pourquoi, le verre

Vu en songe figurerait

Une femme jouant un rôle

Qui sera déterminant dans sa vie.

Modifié, source : wikireve.fr/dir/211-verre

 .

.

Fond

.

Évocation

.

1193 6

.

On trinque un verre à la santé du mort

Comme on dit parfois !

Et l’on plaisanterait même en sourdine,

Alcoolique, il levait bien le sien.

 

Symbolique

 

Pour bon nombre de médecins,

La maladie alcoolique est des

Pires  maladies  à    traiter.

La dépendance alcoolique s’apparente,

En  effet, à  une  spirale  infernale  de  laquelle

Il est difficile de sortir. Par le biais du co-alcoolisme,

L’entourage contribue souvent, sans en avoir conscience,

À maintenir  l’alcoolo-dépendant  dans son état.

 

Quand on parle d’alcool et de la dépendance

Qui peut découler de l’abus qui est fait

Des «boissons enivrantes», tirées

Du fruit de la terre et

Du travail des hommes.

 

Il n’est pas inutile de rappeler

Que  la   consommation   d’alcool,

Si elle existe depuis la nuit des temps,

A longtemps  été porteuse  d’un sens sacré

Mais qui se serait perdu tout au fil des siècles.

educationsante.be/mieux-comprendre-lalcoolisme

 

Corrélations

Fond/forme

 

Il y a des naissances un peu tristounettes

Comme j’ai connu des funérailles joyeuses.

On trinque à la santé nouveau-né : normal !

Si on se saoule  à la santé du mort : étrange !

Vous me direz : cela ne les dérangera en rien,

Mais quand même : larmes de joie ou peine !

 .

.

Naitre en pleurant, mourir en riant !

 .

Scénario 

 .

Visage en pleurs d’un enfant  qui vient de naitre.

La mort qui rit : cynisme, ironie, ou autre chose ?

Masque  de  morte, semblant rire, intérieurement !

.

Voir prose et illustrations

1192 – Quand le fil de la vie est le fil du temps

Voir prose et illustrations

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

Je ne suis qu’un point, une maille

Dans la trame d’un réseau qui vaille

Que je prenne, donne, communique,

Le tout en phase, rythme, musique.

.

J’ai pris ma source en mes parents,

Mon cours autour, en serpentant,

Artère, veine, je donne, prends,

Mon cœur finira en l’océan.

Que je sois maille, cours

Et disparaisse un jour

D’autres accourent

Encore toujours

Et insatiable,

Je me roule,

Je   m’écoule,

En entonnoir,

Gorgé d’espoir,

Le flux, brownien

De ma vie n’est rien,

Sans les autres ou biens,

Qui me soutiennent en lien

De mes rêves … bienheureux,

Où prends toutes forces en eux.

.

Ainsi, je ne suis jamais  peureux :

Obtiens presque tout ce que je veux

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

Extension

 .

Quand le fil de la vie, deviendra le fil du temps,

La bobine se déroule plus ou moins lentement

Normalement, joyeusement, mais je ne sais

Où est sa fin, si le fil cassera par accident.

.

Je ne souhaite surtout pas le savoir sinon

Je me projette comme mort et n’y peut rien :

Mais serait-ce mieux ainsi de faire l’innocent :

Elle viendra en son temps, point final. Pénélope,

.

En pensant à Ulysse qu’elle ne voyait pas revenir,

Tissait, le jour, une trame, qu’elle défaisait, la nuit

Par peur que lorsque son ouvrage, fini, son amour,

Le sera aussi : la machine à remonter le temps, ne

Peut se remonter elle-même, ainsi, téléportation

.

Peut vous abandonner, dans un état, qui n’est

Ni avant ni après, indéfini pour longtemps.

Une telle machine, accélérant  le temps,

Serait proche de suicide, d’accident.

 .

Le sablier représente un temps qui est par avance, déterminé

Qui pourra être plus ou moins long mais sa durée est maitrisée

Le fil, lui se déroule en continu sur la bobine dont on ne connait

A priori, pas la fin mais qui pourrait être coupée par un ciseau :

Le ciseau de la mort qui met fin à sa continuation persévération

On l’appelle souvent «  le fil d’Ariane », par référence  à un objet

Légendaire de la mythologie grecque,  à l’origine des acceptions

Métonymiques. Fil de la vie, fil de guide en situation complexe.

Ariane s’en servit pour sortir du labyrinthe avec le Minotaure.

.

Le fil est analogie qu’on peut filer

À l’infini tant qu’il n’est coupé.

Bien sûr, il peut être  noué,

Parfois même  dégradé,

Lors tant qu’il résiste,

Notre vie … persiste

Si le sens consiste

À ce qu’il existe !

.

Bobine se déroule

Selon plan prédéfini

Où l’on tissera sa toile,

Tout comme il se pourra

Accroc, nœud, embrouille,

Toujours on s’en débrouille :

Attention : s’accroche au fond,

C’est  suicide ou voire dépression.

 .

.

1192 – Calligramme

.

Autre image, autre métaphore,

La bobine de fil,  qui se déroule,

Image du temps,  du mouvement,

Du fil  qu’on  coupe,  à un moment.

Le fil coupé, mais  restauré,  parfois,

Lors cœur  redémarre, esprit  revient,

On en prend  un nouveau  supplément

Ou encore on a réparé fil auparavant.

Le fil évoque, tout autant, la maille,

Point à l’endroit, point à l’envers,

Lors ce n’est plus fil de travers,

S’il n’y a plus rien qui vaille.

.

****************************

********************************

.

Q   Je ne suis qu’un point, une maille    E

U  Dans la trame d’un réseau qui vaille  S

A Que je prenne, donne, communique,  T

N  Le tout en phase, rythme, musique.   *

D  J’ai pris ma source en mes parents,  A

*     Mon cours autour, en serpentant,   U

L       Artère, veine, je donne, prends,     S

E         Mon cœur finira en l’océan.         S

*            Que je sois maille, cours            I

F                Et disparaisse un jour            *

I                   D’autres accourent              L

L                    Encore toujours                 E

*                     Et insatiable,                     *

D                      Je me roule,                      F

E                      Je   m’écoule,                    I

 *                      En entonnoir,                    L

L                   Gorgé d’espoir,                    *

A                 Le flux, brownien                 D

*               De ma vie n’est rien,               U

V             Sans les autres ou biens,          *

I          Qui me soutiennent en lien         T

E        De mes rêves … bienheureux,       E

 *      Où prends toutes forces en eux.     M

*    Ainsi, je ne suis jamais  peureux :    P

* Obtiens presque tout ce que je veux   S

Mais pour finir, seul l’instant compte,

Lui seul me conte, lui seul me raconte.

C’est ce que je fais sans moindre honte

Ma raison de vivre,  la plus  profonde !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

1192 4

.

Réserve de temps

Pour un  centenaire

Sur  un sablier  son

Temps qui s’écoule

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

.

Symbolique

 .

Durée de vie humaine :

En 2014 : l’espérance de vie

À la naissance atteint 79,3 ans

Pour hommes, 85,5 ans, femmes.

Au cours de ces 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné 14 ans

De vie en moyenne,  selon  les activités.

2017 : l’espérance de vie à la naissance

Atteint est de 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Source Wikipédia : durée de vie humaine

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

1192 6

.

L’image du sablier aura été de tous,

L’un des symboles

Évoquant mieux durée de la vie autant

 Que son écoulement.

Symbolique

Qui ne connait, n’a jamais vu un sablier s’écouler !

Le sablier  représente  le temps qui s’écoule.

Selon l’iconographie, il est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau ou de chauve-souris

Symbolise la fugacité du temps qui passe.

Les allégories  du Temps  ou  de la Mort

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie. Il aura pu être utilisé

Comme symbole d’une attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris pour indiquer

Que le système est en train d’effectuer un traitement.

Modifié, source : wikipedia.org/wiki/Sablier#Symbolique

Corrélations

Fond/forme

 

Le fil,  l’horloge, le sablier, ou le  fleuve,

La bougie, sont métaphores courantes

Pour symboliser la vie et son arrêt.

Le sablier, pour sûr, c’est le temps

Qui est passé, qui s’écoule, qui reste

Un peu comme marqué  sur le cadran

D’une montre réservoir d’énergie, de vie.

Physiologiquement la vie peut être 120 ans,

Lors déjà 100 demeure presque une exception

Et que  80 ans est une bonne espérance de vie :

Ce qui laisse encore de la marge à la médecine !

 .

.

Le fil tenant route et temps

 .

Scénario

 .

Le fil du temps, bien tendu avec deux évènements concomitants

L’aiguille, aiguillon, qui tresse la toile de son temps : Pénélope !

Mètre, ciseau, dé à coudre, à en découdre, panoplie couturière.

.

Voir prose et illustrations

1191 – Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

Voir prose et illustrations

.

Coupe un arbre en forêt,

En replante de  suite, autre :

Si ce n’est déjà fait par nature

Il en est de même des humains

L’un disparait tandis l’autre nait.

.

Il y aurait une lignée, très directe,

Augmentée  d’une lignée  indirecte,

Et le tout  se  mélange, allègrement

Dans un cycle  perpétuel  et vivant !

 .

La moitié de notre vie, l’on s’occupe

De ses enfants, quand l’autre moitié,

Surtout vers la  fin, ce seront eux qui

Nous soigneront, prendront en charge

Ainsi va la vie et  ainsi vont les choses !

 .

Pour un être  qui   meurt  aujourd’hui,

Un autre  nait, débarque,  pour la vie :

Idem pour deux êtres,  qui se marient,

Deux autres,  fâchés, divorcent, aussi !

        .

Mais pour un, qui part pour la retraite,

Deux autres viennent cotiser une dette,

Travaillant pour lui, pour eux, carrière.

Ainsi survivent les hommes sur la Terre

.

Deuil, famille, argent  et ce qui s’en suit,

On appelle cela, cycle perpétuel de la vie.

Nous sommes inscrits dans cette chaine,

Supportant le poids  des joies, et, peines.

.

La vie ne sert  qu’à  passer,  d’un instant,

Au suivant, pour qu’on  navigue, autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra  d’elle-même, tant incertaine.

.

Et le cycle perpétuel  de la vie, s’arrêtera :

Homme-dieu terrien aura vécu pour rien

Même s’il fait tout, donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier…qu’en vain !

.

.

Extension

 .

Naitre, être, paraitre, commettre, transmettre et disparaître :

Rien que des verbes en « être » et « aitre », mais en quoi

Puis l’on pourrait en rajouter tant d’autres, comme

«Se démettre » ou « se remettre », mais de quoi !

.

On voit qu’on tourne en rond, on est emporté malgré soi

Dans le tourbillon de la Vie, de la Terre, Univers tout entier.

D’accord, à chaque génération, on grappille un peu de culture

Pour ne pas dire d’humanité  et  de technicité  et  en dépit

Des récessions et des reculades, l’Homme avance vers

Un peu plus de divin et sa durée de vie s’en allonge

Avec les progrès sur sa santé et sur son humeur.

.

Fondamentalement, ADN ne change pas d’un pouce.

Il le transmet à sa progéniture, par simple duplication.

Les progrès sur la santé, l’intelligence, le corps ne sont réalisés

Qu’à la marge en confrontation permanente de l’environnement.

Ainsi, l’écosystème de l’humain ne varie guère tandis que tout

Change autour: on tourne en rond dans un carré plus ouvert !

.

Entre l’origine et la fin de l’homme, il y a la transmission :

La transmission qui comme chez les animaux assure survie

Cycle perpétuel parce que si un jour il s’arrête, on disparait.

Homme ne fait pas ses enfants pour eux-mêmes, autonomes,

Mais viscéralement, que pour lui succéder, pour le prolonger.

Perpétuel devient cependant un bien grand mot quand on sait

Qu’on disparaitra de toutes façons lors le soleil nous étouffera.

.

L’Homme mourra s’il continue comme ça,

Les animaux mourront et les plantes aussi,

Il n’y aura rien, là-dedans, d’une prophétie,

Un point de non-retour fera trop de dégats.

.

Parler de retour  à la case départ, à un sens

Pour le Globe terrestre, pas pour Humain !

.

Chapelet de fictions nous prédit nous décrit

La planète comme vrai désert de désolation

Où l’homme n’aurait rien pour consolation

Qu’une courte période pour lui de survie !

.

.

Épilogue

.

Deux conceptions opposées, de la permanence

De la vie, coexistent, une en Orient et occident

***

En Orient, une conception cyclique d’un retour

Le summum semblant atteint par l’hindouisme.

***

Qui établirait un parallèle entre castes sur terre

Et l’accès au ciel, dans une hiérarchie  divinités

***

Le bouddhisme ne cherche à prôner un paradis

L’effacement de la souffrance par mort du désir.

***

En Occident, en les trois religions monothéistes

Il y a un seul Dieu, un seul rite, un seul paradis.

***

Et tous proclament la mort comme… définitive :

La chrétienté promet ressusciter en l’apocalypse.

***

Ne parle de retour sur terre sous forme humaine

Ce n’est pas un cycle, ce n’est que transformation.

***

On dit,  parfois, que les chats auraient… sept vies :

Pourquoi sept et comment les chats sauraient-ils !

***

On dit aussi que le phénix, renaitrait de ses cendres

 Il symbolise ainsi le cycle de mort et de résurrection.

***

Quoi qu’il en fut, quoiqu’il en soi, quoiqu’il en sera :

On a pas d’exemple hormis le Christ et brièvement.

.

.

1191 – Calligramme

.

Coupe un arbre  M   en forêt,

En replante de  O   suite, autre :

Si ce n’est déjà  U   fait par nature

Il en est de mê   R   me des  humains

L’un disparait    I   tandis l’autre nait.

R .……

Il y aurait une     :      lignée, très directe,

Augmentée  d’    C    une lignée indirecte,

Et le tout  se       Y     mélange allègrement

Dans un cycle     C      perpétuel  et vivant !

L ….……..

La moitié de      E   notre vie, l’on s’occupe

De ses enfants,    *     quand l’autre moitié,

Surtout vers la    P     fin, ce seront eux qui

Nous soigneront  E     prendront en charge

Et ainsi va la vie,  R       et vont les choses !

P….

Pour un être  qui     É   meurt aujourd’hui,

Un autre  nait, débar  T    que, pour la vie :

Idem pour deux êtres,   U   qui se marient,

Deux autres, fâchés, divor  E   cent, aussi !

                               L

D   E      V   I   E  

.

Mais pour un, qui part pour la retraite,

Deux autres viennent cotiser une dette,

Travaillant pour lui, pour eux, carrière.

Ainsi survivent les hommes sur la Terre

.

Deuil, famille, argent  et ce qui s’en suit,

On appelle cela, cycle perpétuel de la vie.

Nous sommes inscrits dans cette chaine,

Supportant le poids  des joies, et, peines.

.

La vie ne sert  qu’à  passer,  d’un instant,

Au suivant, pour qu’on  navigue, autant :

Qu’en sera-t-il le jour où la race humaine

Disparaîtra  d’elle-même, tant incertaine.

.

Et le cycle perpétuel  de la vie, s’arrêtera :

Homme-dieu terrien aura vécu pour rien

Même s’il fait tout, donne tout aux siens,

Ils ne pourront le remercier…qu’en vain !

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1191 4

.

Dalle de pierre et fronton

Comme on en voit plein

En plein de cimetières

Du moins chrétiens.

 .

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde à la forme)

 .

Un cycle, perpétuel, de la vie

ne concerne pas un individu

sa race, génome, évolution,

lors la forme égale le fond

 .

On ne voit guère de résurrection

Ni de transfert d’âme ni d’énergie

S’il y a un cycle perpétuel de vie,

Ça se passe avant ou ailleurs !

.

Symbolique   

.

La résurrection désigne

Le retour à  la vie  après  un

Certain temps d’absence de vie,

Est renaissance et est immortalité.

 .

Le printemps  symbolise  résurrection

De Nature, s’étant éteint pendant l’hiver.

 .

En la Bible, deux personnes  auront  ressuscité

Elie et Jésus, aussi, la résurrection est considérée

Comme un acte divin qui fait sortir homme du néant

Elle est donc assimilée à la création, ou à la recréation

D’une personne qui n’avait pas, n’avait plus d’existence.

En mythologie, la résurrection est associée au phénix.

Il s’agit d’un oiseau fabuleux qui ressuscite

Après avoir brûlé dans les flammes.

.

.

Fond

.

Évocation

.

1191 6

.

On ne voit guère de résurrection

Ni de transfert d’âme ni d’énergie

S’il y a cycle perpétuel de vie,

Ça se passe avant ou ailleurs !

Symbolique    

 

Circularités de toute existence,

Régénérations,  cycles de la  vie,

Éternel retour, rien de neuf sous soleil,

Loin s’en faut puisqu’il s’agit là de notions

Millénaires. 6 symboles qui les ont évoqués,

Au fil des siècles aux quatre coins du monde

 

  1. Le serpent dans l’Égypte antique
  2. Le cerf et ses  bois
  3. La roue de vie

4- Ouroboros

  1. Svastika
  2. Phénix.

 

Toutes peuvent

Faire penser à la rotation

Des planètes ou du soleil, mais elle

Induit une notion boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

Corrélations

Fond/forme

 

Le cycle de vie  est rond, certes

Mais tient compte  et du nombre

Et de l’évolution de nombre espèces

Se multipliant, grossissant sur terre.

Tout  cycle, à l’observation, parait infini,

Et pourtant à l’échelle dite astronomique

Il dépérira un jour, et voire disparaitra,

Tout comme s’il n’avait jamais existé.

C’est terrible à dire pour l’homme

Mais il parait que ce sera ainsi

Sauf si… si quoi, on ne sait !

 .

.

Barque, roue solaire

 .

Scénario

.

Transmettre son Adn : survivre en un autre, qui le fera à son tour.

Origine de l’humanité est évoquée, traitée par toutes les religions.

L’art abstrait tente à sa façon d’exprimer énergies renouvelables.

.

Voir prose et illustrations

.

1190 – Bombes et attentats et virus planétaires

Voir prose et illustrations 

.

Bombe, attentat, virus,

L’on vit dangereusement

Mais ce n’est pas nouveau,

Et, pas prêt  de s’améliorer !

.

Je vous dis cela et n’y pense pas,

Tous les jours que Dieu me donne,

Mais statistiquement le risque serait

Même pour tous,  parfois aveuglément.

.

La vie  consiste, alors, à  passer  au travers

Des gouttes, s’en prémunir,  au  maximum,

Regardant le Monde  s’enflammer,  ici  ou là,

Tout comme autant orages, derrière sa fenêtre.

.

Mourir de simple virus, quelque part, interpelle,

Mourir d’un accident, resterait tout à fait stupide

Mourir  d’un  attentat,   en tant  qu’être anonyme,

Mourir   est toujours fin  tragique  et qui rappelle,

Que  chaque  destin, que chaque sens, reste vide,

Quand, du sens  du divin,  l’on en perd  l’estime.

 .

Entre  le choix de bataille  juridico économique,

De bataille sanitaire voire  de bataille financière

Nombre de gens disent mais n’en savent rien

Nombre de gens savent mais ne disent rien !

Différence : les premiers n’en ont pas moyens ;

Les derniers se font bien payer, pour leurs fins.

 .

Chaque facteur, chaque  cause, élément, isolés,

Posera problèmes aux  défenses immunitaires

Mais  cette accumulation  multipliée  au   carré,

Rend impuissant tout tiers  d’aide humanitaire.

.

Les bombes, destructrices,  oui ; attentats, aussi ;

Virus planétaires ne nous donneront aucun répit.

Quant aux pollutions, ce sont les multinationales,

Qui les prescrivent, tout en sachant que c’est mal !

.

.

Extension

 .

Bombe, un mot qui fait peur, et virus, même pire.

Mais lors une bombe touchera quelques personnes

Allant de un à cent mille, un virus  peut se propager

Et contaminer la Terre entière et faire des centaines

De millions de morts, en deux  ou  trois ans, en dépit

Des mesures et précautions prises, respectées ou non.

.

Seul, un vaccin, qui serait administré, mondialement,

Peut le contenir, et parfois, même, jusqu’à l’éradiquer.

En attendant, chaque pays, région, chaque continent,

Applique sa propre politique  pour limiter les dégats

En même temps sur le plan humain, économique.

.

Il y a un certain nombre de rumeurs, appelés

«Fake news» ou «contre-vérités» secouant

Les esprits et créant des antagonismes

Allant jusqu’à la manifestation sur

Le déni de réalité quant aux faux remèdes

Restreignant libertés citoyennes fondamentales.

.

Beaucoup affirment qu’il s’agit là d’un faux débat :

Comme si on pensait que l’ennemi allait nous épargner,

Comme ça, parce qu’on a rien à craindre de lui si on prend

Le minimum de précautions mais ce refus du vaccin est-il

Sur le versant sanitaire ou en même temps,  politique ?

 .

Bombes de différentes tailles, puissances, effets

Sur la nature, sur les bâtiments, les populations,

Parsèment les champs de batailles, guerre de rues

Sans avoir toujours raison et sans obtenir la raison,

Hécatombe s’étend au Monde entier par des attentats

Dont très peu de pays  seront, par telle vague, épargnés

Rien qu’en France à Paris, Charlie, le Bataclan et autres,

Centaines d’innocents, n’ayant rien à voir avec une cause,

Ont donné leurs vies ou leurs mutilations à vie d’explosion. 

.

Il y aurait nombre de pessimistes

Que l’on appelle des complotistes,

Ou bien  encore  des  collapsistes,

Si ce n’est simplement alarmistes

.

Éros contre Thanatos, dit  Freud :

Pulsion de vie  et  pulsion de mort,

Les uns  s’aiment, et  construisent,

Et autres se haïssent et détruisent.

.

Quoiqu’il en soit, tout est instable,

Mortalité de guerres reste notable,

On est loin d’une paix, inaccessible

Fin d’une Monde, toujours terrible.

.

.

Épilogue

 .

Bombe n’est qu’un concept qui se déclinerait,

Au sens propre, par une multitude  de modèles

Allant du cocktail Molotov au missile de croisière

Ayant pour objectif de nuire à … détruire l’ennemi.

 

***

 

On peut pousser plus haut, plus loin, plus destructeur,

Bombe chimique, bombe biologique, bombe atomique,

Dernière vitrifiant toutes vies, pour des dizaines d’années,

Mais faudra-t-il encore aller plus loin en musée d’horreurs.

 

***

 

La bombe au sens figuré, existe aussi qu’analogie soit dérivée

Une femme ou un  homme très sexy, traités de bombe sexuelle ;

On l’utilise aussi dans le cas d’un scandale qu’on vient de dévoiler

La nouvelle a éclaté comme une bombe, a fait l’effet d’une bombe.

 

***

 

Au delà des bombes qui peuvent pleuvoir par milliers sur ennemi,

Toutes sortes de projectiles en l’air et d’engins meurtriers enterrés

La bombe s’étend à tous types d’explosifs, et d’explosions, en civil,

Pour des chantiers de constructions, des tunnels ou démolitions.

 

***

 

Les attentats sont de toujours, depuis que les bombes existent :

Non contre un ennemi dangereux mais pour semer la panique

Il s’agit de créer un climat de peur qui tiendrait à la rumeur

Qu’on est plus en sécurité nulle part, ni pour quelle raison.

 

***

 

Les virus sont plus subtils, ne feront de morts violentes

Ils agissent comme des poisons sans aucun antidote,

Atteignant les plus faibles et parfois tout le monde

Comme le Covid en faisant le tour de la Planète.

.

.

 1190 – Calligramme

.

Bombe, attentat, virus,

L’on vit dangereusement

Mais ce n’est pas nouveau,

Et, pas prêt  de s’améliorer !

.

Je vous dis cela et n’y pense pas,

Tous les jours que Dieu me donne,

Mais statistiquement le risque serait

Même pour tous,  parfois aveuglément.

.

La vie  consiste, alors, à  passer  au travers

Des gouttes, s’en  *  prémunir,  au maximum,

Regardant Monde    B     s’enflammer,  ici,  ou là,

Tout comme autant   O  orages derrière sa fenêtre

Mourir simple virus     M     quelque part interpelle,

Mourir d’un accident     B  restera tout à fait stupide

Mourir  d’un  attentat,    E   en tant qu’être anonyme,

Mourir   est toujours fin   S   tragique  et qui rappelle,

Que chaque  destin, que     *    chaque  sens, reste vide,

Quand, du sens  du divin     A     l’on en perd   l’estime !

     T

Entre  le choix de bataille      T       juridico économique,

De bataille sanitaire voire      E       de bataille financière

Nombre de gens disent           N      mais n’en savent rien

Nombre de gens savent           T        mais ne disent rien !

Différence : les premiers         A      n’en ont pas moyens ;

Les derniers se font bien         T     payer, pour leurs fins.

        

Chaque facteur, chaque           *     cause, élément, isolés,

Posera problèmes aux             V  défenses immunitaires

Mais l’accumulation                I        multipliée au carré,

Rend impuissant tiers            R          aide humanitaire.

        U

Les bombes, destructrices,  S    oui ; attentats, aussi ;

Virus planétaires ne nous   *  donneront aucun répit.

Quant aux pollutions, ce   sont  les multinationales,

Qui les prescrivent, tout en sachant que c’est mal !

P    L   A   N   É   T   A   I   R   E   S

.

 .

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1190 4

.

Une forme de bombe

Dont on ne sait si elle est

 Classique  voire  atomique,

Explosion … dangereuse !

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Bombe est faite pour exploser

faire un maximum de dégats,

tout comme virus et contagion

et ainsi la forme rejoint le fond

.

Une bombe parmi d’autres :

Quand elle vous tome sur la tête

Et  quelle explose, alors  votre vie

Ne vaut plus chère, est en charpie.

.

Symbolique

.

Alors qu’on nous bassine avec ce déficit

Qu’il faut résorber, cette règle d’or à laquelle

Il n’y a pas d’autre alternative a dit Margaret

Nous devons nous soumettre, ou nous démettre

À cette Allemagne qu’on nous montre en modèle,

Le gouvernement français traque les gaspillages,

Il y a un sanctuaire, que tout le monde connait,

Mais que blasphémateurs remettre en cause :

C’est la bombe de dissuasion nucléaire.

Modifié, source : blogs.mediapart.fr/rimbus/

blog/230414/la-bombe-atomique

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1190 6

.

Une bombe parmi d’autres :

Quand elle vous tome sur la tête

Et quelle explose, alors votre vie

Ne vaut plus chère : est en charpie.

.

Symbolique

 .

Rêver d’explosion est très fréquent.

L’explosion peut  être entendue

Comme  elle  peut  être  vue.

 .

C’est  un message  d’alerte

Et les rêveurs en parlent

Comme d’un moment

Difficile  et  négatif.

 .

La plupart du temps,

L’explosion onirique a lieu au loin :

Le rêveur ressent cela comme une menace

Soit il se réveille, soit il cherchera à se protéger.

Il peut y avoir des morts s’il s’agissait d’un attentat.

 .

D’ailleurs, le rêve se passe souvent dans des lieux publics

Comme le métro, un restaurant ou encore dans un cinéma.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-des-reves/reve-d-explosion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre périls planétaires, finissent

Par provoquer dégats considérables

Que la Nature et l’homme encaissent,

Jusqu’aux prochaines entre accalmies,

Le pire est un météorite heurtant Terre

Chargeant  l’atmosphère, de poussières,

Et ce au point  de le rendre irrespirable,

Changement climatique est le deuxième,

Moins brutal, certes or aussi meurtrier,

Sauf que le second serait de notre faute

Tout comme bombes, attentats, virus !

 .

.

Virus Covid, tour de Terre

 .

Scénario

 .

Une bombe vient juste d’éclater, provoquant des fumées, des morts,

une carte des nombreux attentats islamistes perpétrés depuis 1990,

suscitant sidération d’une population  française qui la commémore.

.

Voir prose et illustrations 

 

1189 – Mourir couché ou debout : choix de vie

Voir prose et illustrations

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant pas devant mort.

.

Davantage une image que réalité

Qu’il faut prendre, au sens  figuré,

Debout jusqu’au  dernier  moment

En sa tête  tout autant  qu’en corps.

.

Coucher  ou capituler avant l’heure,

La vie  reste un combat  permanent,

Qu’il faut mener tambour  battant,

Sans renoncer,  sans se laisser aller.

.

J’ai choisi de mourir debout plutôt qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  remplir notre vie, qui se définit

En combattant la misère plutôt qu’en gagnant profits.

.

Au  final, il n’y aura, en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant jusqu’au dernier jour.

.

Idéologie, que tout ceci et tout cela…  soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres  assistent

Aux dégradations de terre sans parler des humains.

 .

Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien  dans son portefeuille.

.

L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le feu, la terre et  partout :

Pervers, il reste invisible et il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient et mille vont en mourir.

 .

Entre la masse des gens ignorants, désinformés

Ou par les médias, paradoxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

 .

Extension

 .

Mourir couché ou debout, choix de vie !

On finit par mourir étant couché mais c’est

Bien avant que tout se passe, que tout se casse,

Que tout nous lasse ou contre murs, on se fracasse

Mais c’est pendant qu’on ouvre des brèches aussi !

«J’ai  ma  conscience  pour moi», vous aura dit un

Combattant, résistant, manifestant… contestant.

Il ne s’agit pas d’éradiquer toute injustice mais

Les plus criantes, pour rétablir un équilibre

Par une victoire ou un compromis !

 .

Nombre de slogans  portent  sur : « la mort plutôt que… »

Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou  la  trahison !

Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie

Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.

Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout.

Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre.

Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente

Nous chante Georges Brassens  avant que  l’on ne déchante.

Mourir pour une cause, est choix personnel, non obligation !

.

Mourir c’est mourir quelle que soit

La posture dans laquelle on se trouve,

Dans laquelle on veut être ou nous met,

C’est juste question de respect et culture.

.

Mais mourir c’est, parfois avant, le symbole

D’avoir tenu jusqu’au bout, d’avoir bien lutté

Défendant sa patrie, sa vertu  et son honneur,

Pour laisser de soi, aux autres : image valeur.

.

On ne sait guère avant comment on va mourir

Beaucoup joue les matamores devant la mort,

Et s’effondrent, à genoux, en implorant le ciel

De les épargner, prendre quelqu’un d’autre.

.

.

1189 – Calligramme

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant  pas devant mort.

Davanta *   ge une image que réalité

Qu’il faut      *   prendre, au sens figuré,

Debout jusqu’    M      au dernier moment

En sa tête autant       O             qu’en corps !

Couché  et capituler        U          avant l’heure,

La vie  est un combat           R           permanent,

Qu’il faut mener tambour           I              battant,

Sans renoncer,  sans se laisser        R                aller.

                                 *

J’ai choisi de mourir debout plutôt  C  qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins  O   plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent  U   plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée  C   de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  H   remplir notre vie, qui se définit

En combattant la mi   É   sère plutôt qu’en gagnant profits.

* …..…..………….

Au  final, il n’y aura,    D    en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché      E     dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le      B      témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant     O          jusqu’à dernier jour.

Idéologie, que tout ceci et tout cela     U            soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre    T        vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres    *           assistent

Aux dégradations de terres, sans parler     C    des humains.

                                         H

Le profiteur respecte la loi et il pollue   O     dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour   I     peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges   X   tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien      *  dans son portefeuille.

L’ennemi n’est pas l’étranger    D    qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le      E     feu, la terre  partout :

Pervers, il reste invisible et    *    il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient   V   et mille vont en mourir.

I

Entre la masse des gens   E      ignorants, désinformés

Ou par les médias, para  !    doxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la   * chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

.

 Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une personne tout juste morte

Qu’on aurait enterrée debout

ou une vraie momie égyptienne

qu’on aurait enterré,  couchée.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Debout ou couché ne change rien

à la mort qui n’en a rien à foutre

c’est juste la question d’honneur,

et donc la forme épouse le fond.

 .

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique    

 .

Mourir debout

Est mourir en pleine action.

Alors même que le verbe « mourir »

Renvoie l’image d’une personne allongée,

L’adverbe « debout » contrecarre cette dernière.

 .

Au  sens  propre  comme  au  sens  figuré,

Il s’agit donc d’une personne  décédée

En pleine activité, d’une personne

Dynamique jusqu’à sa mort.

linternaute.fr/expression/langue-

francaise/18668/mourir-debout

.

 .

Fond

.

Évocation

.

.

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant  pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique

.

Dans l’imaginaire chrétien médiéval,

La frontière entre la réalité terrestre

Et l’au-delà est conçue comme limite

Tout à fait perméable  qui peut être

Franchie dans l’un ou l’autre sens.

La nuit contribue ultérieurement

À nuancer cette frontière :

L’obscurité favorise les différents

Contacts, lors couchés entre deux

Mondes,  à savoir  les   apparitions

Des saints et voire des revenants,

Mais   surtout   les  rêves   et les

Voyages extatiques hommes,

Aux marges de la nuit.

journals.openedition.org/questes/1955

 .

.

Corrélation

Fond/forme

.

Vivre debout, mourir debout

Comme si debout c’était vivre

Et couché, déjà presque mort,

Anciens bretons dormait assis

Craignaient qu’en s’allongeant

Ils ne s’en relèveraient pas !

Il est mort au combat,

Au champ d’honneur

Pour tous les soldats

C’est mourir debout

C’est une balle

L’a couché

Pas lui

Eux.

 .

.

L’Ankou breton

.

Scénario

.

Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?

Slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement.

Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes … statufiés.

.

Voir prose et illustrations

1188 – Ma vie a rencontré un horizon vertical

Voir prose et illustrations

.

Horizon vertical

Est un oxymoron

Horizon  est plat,

Et vertical,  haut,

Horizon un cercle

Vertical, une ligne.

.

Une fois,  rencontré

Inutile de  combattre,

Ni même de se rabattre

Rien autre que d’abdiquer

   C’est pourquoi,  on l’appelle

        Fulgurante  une mort brutale.

***

Ma vie a rencontré soudain

Un horizon vertical

Et n’a pas su

L’éviter,

.

Brisure aujourd’hui/demain,

Pour moi a été fatale

En flot de vécu

A coulé,

.

Quand, au bout de mes mains

En veines d’animal,

Entr’aperçu

De noyé.

.

Mon sort, des plus incertains

Hors l’horizon normal,

Poids mort rendu,

A plongé,

.

En la mort, qui ne prévient,

Qui advient,

Quand on  ne s’y attend pas,

En faux pas.

.

Plusieurs fois cours de la vie

Vient me titiller,

Jusqu’à cette fois où elle finit

Par me terrasser :

.

Me lamenter, sur elle, en vain,

Ne sert à rien,

Si aujourd’hui elle me convient

 Presque divin.

 .

.

 Extension

La mort brutale et inattendue,

Coup du sort, la morsure du destin,

Serait la pire et la meilleure qui soient :

La pire parce qu’elle arrête la vie en plein vol,

La meilleure parce qu’on n’aura temps de souffrir

Ni de s’en rendre compte.

.

Cela dit, il paraitrait, comme c’est le cas des suicidés,

L’âme n’a pas le temps de se préparer à cet événement

Continuera à roder un certain temps encore, sur Terre

Avant de s’apaiser et de s’en aller.

.

Dieu sait où ! Un horizon vertical relève par définition,

Non seulement de métaphore  mais autant d’oxymore.

Soit dit, en passant, on peut  dévier  ce dernier  de son

Sens premier, coexistent de contraires.

.

Par sa phonétique, nous donnant «occis » et « mort ».

Affreux jeu de mots s’il en est, que vous me pardonnez.

Toujours est-il qu’on peut passer de vie à trépas moins

D’une seconde tant on ne voit le temps.

.

De dire qu’on est mort qu’on l’est déjà et le seul, nouvel

 Horizon qu’on a, sera le ciel, directement  à la verticale,

Et jusqu’au plus haut … des cieux.

.

Peut-on envier cette façon de partir, certains le souhaite

De leur vœu, d’autres le craignent à mort, si je puis dire.

« Il s’est éteint, doucement, dans son lit,  à cent ans »

Rêve inatteignable, caressé.

 .

Un horizon vertical ressemble à un mur ou une falaise

Quel que soit le choc avec lui, on se sent très mal à l’aise

Et il arrive, parfois, qu’on ne s’en remet pas, qu’on meurt

Et l’on vient orner un autre mur  qui devient hors d’heure.

Mort subite, soudaine, sans  préparation ni  anticipation :

L’on est monté en chutant au septième ciel ou vers l’enfer,

L’on aura mis fin à ses tourments pour aller en autre air.

.

Généralement sauf accidents,

La vie s’achève en pente douce,

Il n’y aura rien qui brutalement

Vers nul cimetière, nous pousse.

.

Un horizon sert     pour voir loin,

Et vertical sert     pour voir haut,

Et pour voir les   deux : regarder

De biais, autant dire de travers.

.

Lors mon horizon n’ira donc pas

Jusqu’à l’infini ni même moitié,

Il s’arrêtera  là où il est destiné

À s’arrêter et puis à grimper.

.

.

Épilogue

.

Une échelle, qui monte au ciel,

On pense  au songe  de Jacob,

Dans la Bible, illustrant bien,

Pont entre la terre et cieux !

***

Un horizon, et par définition,

Ne pourra être qu’horizontal :

En direction d’un autre monde,

Rien ne l’empêche d’être vertical.

***

Je change totalement de paradigme

Principes, théories, méthodes, valeurs

En passant de la Terre aux lieux Célestes

Par une échelle dont ne percevrait le bout.

***

Même je ne suis pas un ange, je le deviendrai,

Et par cette même échelle, sur Terre, reviendrai.

La question est pourquoi faire : apporter message,

Encore faut-il qu’il soit  bien entendu, bien compris.

***

Je peux l’utiliser, de mon vivant pour passer de l’ombre

Dans lequel je vis au quotidien et qui me rendrait sombre

À la lumière  qui me ferait comprendre bien des… mystères,

Et qui me garderais à jamais en un plein état de… béatitudes.

.

 .

1188 – Calligramme

.

M  A    V  I  E    A  U  R  A

* L

Horizon   E              A    vertical

Est oxy    N                     C       moron

Horizon   C                            I      est plat,

Et verti    O                                  T    cal, haut.

Horizon   N                                     R    un cercle

Vertical,   T                                      E    une ligne.

Une fois     R                                    V     rencontré

Inutile de   E                                  *    combattre,

Ni même    *                              N de se rabattre

Rien autre  H                       O que d’abdiquer

   C’est pour   O              Z   quoi on l’appelle

        Fulgurante  R  * I   une mort brutale.

***

Ma vie a rencontré soudain

Un horizon vertical

Et n’a pas su

L’éviter,

.

Brisure aujourd’hui/demain,

Pour moi a été fatale

En flot de vécu

A coulé,

.

Quand, au bout de mes mains

En veines d’animal,

Entr’aperçu

De noyé.

.

Mon sort, des plus incertains

Hors l’horizon normal,

Poids mort rendu,

A plongé,

.

En la mort, qui ne prévient,

Qui advient,

Quand on  ne s’y attend pas,

En faux pas.

.

Plusieurs fois cours de la vie

Vient me titiller,

Jusqu’à cette fois où elle finit

Par me terrasser :

.

Me lamenter, sur elle, en vain,

Ne sert à rien,

Si aujourd’hui elle me convient

 Presque divin.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1188 4

.

Une échelle

Qui  vous  monte

De manière soudaine

Et jusqu’au septième ciel.

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Une  échelle  pour  monter  au  ciel

 peut-être  même  jusqu’au dernier

nous sommes dans la verticalité,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

L’échelle est par définition,

Un horizon vertical, et surtout

Lors il s’agit de monter au ciel

 Et ce, en outre, brutalement !

.

Symbolique  

.

Symbole rapports

Entre la terre et le ciel,

Ascension et communication

 .

À double sens  et de la hauteur   et

La dimension d’un être vu de l’extérieur,

Et voire  de  la profondeur,  vue de l’intérieur.

 .

Arc-en-ciel conduit généralement à l’idée d’échelle

Et dans la  psychanalyse, l’escalade, l’escalier, l’échelle,

Tiennent une place importante : en rêves, l’échelle, en tant

Que moyen d’ascension engendre la peur, l’angoisse ou la joie

Et la sérénité mais avec cette crainte que l’échelle ne se renverse.

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1188 6

.

L’échelle est par définition,

Un horizon vertical, et surtout

Lors il s’agit de monter au ciel

 Et ce, en outre, brutalement !

.

Symbolique

 .

« [Jacob] eut  un  songe:

Voilà qu’une échelle était

Dressée  sur la Terre  et  que

Son sommet  atteignait  le ciel,

Et des anges de Dieu y montaient

Et descendaient » En Genèse, 28, 12.

En tradition chrétienne, on considère

Généralement, qu’un passage  biblique

Pourrait  contenir une pluralité de sens.

Passage sur l’échelle  des niveaux de sens.

Lors symboliquement,  l’échelle  représente

Son âme, la base représenterait la sensation,

Le dernier échelon, l’intellect pur, et les autres

Échelons différents degrés de la contemplation.

Modifié, source : polymathe.over-blog.com/article-16223748

.

.

Corrélation

Fond/forme

 .

En réalité il n’y aura ni échelle

Verticale, ni échelle horizontale,

Mais quelque chose entre les deux

Comme pour le fameux  arc-en-ciel,

Qui monte au  et  qui descend du ciel,

Idée ici est que nous sommes terriens,

Et que, brutalement, devenons célestes

Parce que notre parcours sur  la Terre

Se serait, et  brusquement, terminée.

 .

.

Échelle d’arc-en ciel en ciel

.

Scénario

 .

Un horizon longitudinal se profilait jusque-là devant moi,

mais soudain, ma vie a basculé : ma tête a cogné à terre,

lors j’ai rencontré l’horizon vertical d’un columbarium !

.

Voir prose et illustrations

1187 – Etre à moitié mort et vingt ans à vivre !

Voir prose et illustrations

.

Cinquante ans, vous voilà transformé en légume

Suite à un accident et demeurant en semi coma

Ou suite à une paralysie soudaine et définitive,

Doublée Alzheimer, ou ….. que sais-je encore !

.

De vivre encore vingt ans,  biologiquement :

À quoi bon, pour qui, ne reconnaissant pas

Ses proches, familiers, et, pas  même soi :

Épreuve entourage mort psychiquement.

.

Il faut vingt ans pour faire un homme

Et pour le rester quarante en somme

En retraite, vous n’êtes personne :

Mort : déjà, on vous abandonne.

.

Mort physique, à petit feu ;

Mort sociale,  en désaveu ;

Mort mentale  en gâteux ;

Mort totale,  en … adieu !

.

La vie vous transforme,

Vingt ans,  c’est énorme,

Pour conserver la forme :

À moins que l’on s’endorme.

.

Nouvelle œuvre ne peut s’accomplir

Sans contrainte  marmite faire bouillir.

Quand les enfants sont partis, liberté revient

Vous donner nouvelle  chance de vie, pour son bien.

.

Il faut rebondir, pour rester soi-même et pas un autre :

Et même si, de votre parcours  vous serez  le seul apôtre,

Votre seule récompense sera, votre temps vécu, le vôtre,

Vous serez seul responsable si votre avenir se vautre.

.

Ah bien sûr,  on peut voir son corps, l’expression

D’un visage un peu terne  voire un peu abasourdi,

Cela reste comme un  reflet dans magique miroir,

Non pas sans tain, mais sans  teint quand  même !

.

.

Extension

À partir de quand aurait-on la sensation

Que sa vraie vie commence, vraiment,

Et  bientôt  finie … successivement ?

.

Bien évidemment, on peut  s’en référer

Aux statistiques  qui vous  donneront  des

Valeurs moyennes et plus ou moins réparties

Mais sont basées sur du déclaratif qui n’est pas

Souvent correspondant avec le vécu de l’intérieur.

.

Quand on est déprimé, à vingt ans, il y a des chances

Qu’on le soit encore à cinquante et quand on a le moral

Santé, au même âge, les garde, jusqu’à quatre-vingt ans !

.

Les expressions telles que : «déjà vieux» ou de «petit vieux»

Contrastent avec ceux «jeune retraité» et «fringant senior».

.

À chacun de voir selon son parcours ou son humeur mais

En la plupart des cas même si les gens vous considèrent

Comme vieux, de l’extérieur, rien ne vous empêche

De rester assez jeune, tout au moins d’esprit,

Pour ne pas se dire : mort socialement,

Psychologiquement, avant l’heure.

 .

Vingt ans, vint t’en donc, tout le temps qui te reste à vivre

Et te voilà allongé sur le sol, à moitié mort, tant donc ivre.

Vingt ans, vint t’en donc et déjà …  complément dépressif,

Alors que normalement, c’est un temps où l’on est jouissif

Cela peut se produire  tout autant, en partant en retraite,

Ne plus avoir le goût de vivre, que, seul : celui d’en finir !

Et attendre et attendre et attendre et encore et toujours

Durant vingt ans que la mort vienne faire son ouvrage,

Perdant ses amis, repères, souvenirs et, de vivre, rage.

.

Combien de gens seront déjà à moitié morts

Au mi-temps de leur temps, si ce n’est avant,

Oh, pas physiologiquement : psychiquement,

Ne sachant plus s’ils habitent au sud ou nord.

.

Je ne parle pas d’Alzheimer ni de dépression,

Mais gens comme vous et moi, bien partants,

Qui ont abandonné la lutte pour leur réussite

Préférant vivre assistés, en  marge de société

.

Supposons j’ai atteint mes soixante-dix ans,

Un âge respectable, même presque enviable,

Je peux m’en foutre autant du reste à vivre !

Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

.

.

Épilogue

.

Moitié mort, qu’est-ce que cela veut dire.

Moitié vivant, encore vivant : plus positif.

La mort physiologique on sait ce que c’est,

Toute mort intermédiaire : est-ce maladie !

***

En cas d’une démence précoce ou Alzheimer

On admet que la personne reste désorientée :

Pour autant peut-on la qualifier de diminuée

Elle peut demeurer longtemps sans lucidités !

***

Voilà qui demande à clarifier : c’est quoi la vie !

On prône compréhension intermédiaire à la mort

Qu’on résumera parfois par cette formule simple :

En possession des capacités physiques et mentales.

***

 Voilà bien un sujet qui pourra varier  entre les gens,

Sans parler fonction du temps  et des médicaments,

Quelqu’un qui vient d’avoir un AVC ou un infarctus :

L’un s’en sortira presque indemne, et un autre, pas !

***

Une expression populaire  donne, parfois, le frisson,

Vous annonçant avoir, déjà, un pied dans la tombe,

Je ne vois pas, en un tel cas, comment le récupérer,

Bien qu’au peut vire avec un seul pied, un seul œil !

***

J’espère, garder jusqu’à mort «bon pied, bon œil»,

En plus tant qu’à faire, mourir dans mon sommeil !

.

.

1187- Calligramme

 .

Cinquante ans, vous voilà transformé en légume

Suite à un accident et demeurant en semi coma

Ou suite à une paralysie soudaine et définitive,

Doublée Alzheimer, ou ….. que sais-je encore !

.

De vivre encore vingt ans,  biologiquement :

À quoi bon, pour qui, ne reconnaissant pas

Ses proches, familiers, et, pas  même soi :

Épreuve entourage mort psychiquement.

.

Il faut vingt ans pour faire un homme

Et pour le rester quarante en somme

En retraite, vous n’êtes personne :

Mort : déjà, on vous abandonne.

.

Mort physique   Ê   à petit feu ;

Mort sociale,     T  en désaveu ;

Mort mentale   R         gâteux ;

Mort totale      E       en adieu !

*

La vie vous     À     transforme,

Vingt ans,       *     c’est énorme,

Pour conser     M       ver la forme :

À moins que      O        l’on s’endorme.

Nouvelle œuvre    I      ne peut s’accomplir

Sans contrainte         T       marmite faire bouillir.

Quand les enfants          I       sont partis, liberté revient

Vous donner nouvelle        É    chance de vie, pour son bien.

Il faut rebondir, pour rester     *      soi-même et pas un autre :

Et même si, de votre parcours   M    vous serez  le seul apôtre,

Votre seule récompense sera, votre  O    temps vécu, le vôtre,

Vous serez seul responsable si votre   R     avenir se vautre.

                              T

Ah bien sûr,   on peut voir    A    son corps, l’expression

D’un visage un peu terne,  V        un peu abasourdi,

Cela reste comme un  reflet E    dans magique miroir,

Non pas sans tain, mais sans  C          teint quand  même !

E N C O R E    V I N G T    A N S    À    V I V R E  ! 

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1187 4

.

Un vase à fleurs, probablement,

Vase à fleurs fraiches coupées 

Ou vase  avec  fleurs fanées,

Ou alors un tampon encreur

 .

(P : forme pleine, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

.

Le temps qui passe, l’âge que l’on a

ne vont pas avec vase ni avec fleurs

même si les fleurs figurent jeunesse

si fait que la forme diffère du fond.

 .

Un vase à fleurs longtemps dépourvu

De  fleurs est comme mort :

Mais pourvu de fleurs fanées, et comme

Immortelles, c’est pire encore.

.

Symbolique    

.

Le vase s’impose le plus souvent

Comme objet essentiel du rêve,

Contenant en lequel le rêveur

Va trouver comme refuge.

Le vase est un contenant.

 .

Comme  tout  contenant,

La boite, le coffret, le sac,

Le vase et symbole féminin.

 .

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, et de la terre

Et une plante et femmes enceintes

Voient le vase contenant eau, fleurs.

Modifié, source : signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1187 6

.

Un vase à fleurs longtemps dépourvu

De  fleurs est comme mort :

Mais pourvu de fleurs fanées, et comme

Immortelles, c’est pire encore.

.

Symbolique

 .

Rêve positif

De réalisation des possibles.

Les fleurs représentent également

Le symbole de l’âme  et  indiquent

Le bon avancement du processus

D’individuation, rêve de fleurs

Fanées ou  de fleurs coupées,

A une autre signification.

Cela peut signifier une

Rupture ou cassure

Dans la vie réelle,

Telle  la  fin  d’une

Relation amoureuse.

doctissimo.fr/psychologie

 .

Corrélation

Fond/forme

.

Les fleurs coupées et les autres

Ont des durées de vies, limitées, 

Comme chacun sait : mois, année,

Une question de cycles et de saisons.

Il en est de même pour les générations

D’humains, l’hiver est rude et mortifère

Vingt dernières années, manque d’air

Tandis que jeunes pousses prolifèrent

Toutes les fleurs fanées seraient-elles

À moitié vivantes, mortes : qui sait

Si elles ne le sont déjà bien avant.

 .

.

Chanson qui donne le blues

 .

Scénario

 .

Ivre au sol presque tous les jours, vingt ans encore à ne faire que ça !

Dépression étudiante : rien à faire de la vie, et surtout de la mienne !

La retraite : l’âge d’être senior,  choix entre méditation, médication !

.

Voir prose et illustrations

1186 – La mort d’un enfant et d’un sénescent !

Voir ce poème en prose

.

La valeur n’attend pas le nombre

 Des années, dixit le Cid de Corneille.

 La mort non plus, hélas… trop pressée :

La mort d’enfant prometteur est malheur.

.

Cela dit,  celle d’un sénescent,  l’est  autant,

Bien que, d’une toute autre manière,  vivant,

Jusque-là nombre de projets réels passionnant

Et dont le fruit sera légué  aux enfants, suivants.

.

Enfant n’aura même pas connu  d’état amoureux,

Dont on dit qu’il est le summum de ferment de vie,

Lors sénescent aura épuisé  tous ses arcanes, fruits :

Espérant que leur éternité en aura d’aussi savoureux.

.

Qu’y a-t-il de différent

Entre mort d’un enfant

Et celle d’un sénescent :

Age, intervalle de temps.

Avoir connu feu d’amour,

Jaillissements, évanescents,

Avoir vécu. .. Au fil des jours,

Épuisement, corps vieillissant.

.

L’enfant ne connaît pas son sort,

Vieillard ne se sait pas déjà mort,

Enfant, la question  ne se pose pas,

Vieux, elle  ne se pose plus : trépas !

Entre les deux, mort  fait  problème :

On la résout, on  l’ignore, on  l’esquive,

On vit, serein,  ou bien, sur le qui-vive :

On devient cartésien ou bien… bohème !

.

L’enfant n’aura vécu qu’amour de parent

L’enfant n’aura pas fait d’accouplements,

L’enfant n’a pas, encore, ses  descendants,

L’enfant, à l’emprise du temps, ferait face.

Lors le vieux aura épuisé tous ses  talents.

Mais il s’en moque, désormais … mourant

Il s’en ira, seul le jour de son enterrement.

Promesses,  contributions,  monde en face,

Les vieux retournent dans l’enfance, dit-on,

Ils ne la retrouveront  jamais, mais, sur fond

Des premiers souvenirs, tourneront, en rond !

.

Le vieux est comme enfant qui meurt en terre,

Vieux se remémore ce qu’il a fait, jeune, guerre,

Alors qu’enfant imagine… Ce qu’il aurait pu faire,

Victime d’injustices, de manque de temps et d’aire.

Quoiqu’il en soit, mieux vaut mourir vieux que jeune,

Quoique certains préfèrent vivre intensément, brûlant,

Plutôt qu’en s’économisant pour durer… plus longtemps.

Autres : pas de conjoints, ni d’enfants, fonctionnaire étant,

Tant qu’ils ont la santé, le reste, ils s’en contentent : vivants !

.

Différence enfant/vieux est dans la tête plus que dans le temps.

 .

.

Extension

  .

La mort d’un enfant représente le drame absolu,

C’est la vie d’un petit être qui n’a pas encore vécu,

Il n’était que promesses et il est devenu détresses :

Comment peut-on s’en remettre, même avec messe.

La mort d’un vieillard est toujours une perte à subir,

Mais c’est parfois de lui-même qu’il demande à partir

De la vie, il en aura tiré toute sa substantifique moelle,

La mort devient délivrance, pour son corps, en rouelle :

L’un n’aura pas encore vécu, autre dira avoir trop vécu.

.

Celui-ci nait et celui-là n’est plus :

Grande différence, l’on ne peut plus,

N’ont pas même destinée, au surplus,

Quoique qu’il en soit, ne vous déplusse.

Voilà bien qui serait joué sur les mots,

Alors qu’il ne s’agit des mêmes maux,

Regretter un vieillard, on a tout faux

Lors pleurer un enfant, il nous faut.

Un enfant n’aurait que peu vécu,

On pourrait dire : pas souvenir.

Vieillard, trop, n’en peut plus :

Il est temps pour lui de finir.

.

.

1186 – Calligramme

 .

LA   MORT   D’UN   ENFANT

La valeur  n’attend pas  le nombre

 Des années, dixit le Cid de Corneille.

 La mort non plus, hélas… trop pressée :

La mort d’enfant prometteur est malheur

Cela dit,  celle d’un sénescent,  l’est  autant,

Bien que, d’une toute autre manière,  vivant,

Jusque-là nombre de projets réels passionnant

Et dont le fruit sera légué  aux enfants, suivants.

Enfant n’aura même pas connu  d’état amoureux,

Dont on dit qu’il est le summum de ferment de vie,

Lors sénescent aura épuisé  tous ses arcanes, fruits :

Espérant que leur éternité en aura d’aussi savoureux.

N’EST    PAS   CELLE   D’UN    SÉNESCENT !  

.

Qu’y a-t-il de différent

Entre mort d’un enfant

Et celle d’un sénescent :

Age, intervalle de temps.

Avoir connu feu d’amour,

Jaillissements, évanescents,

Avoir vécu. .. Au fil des jours,

Épuisement, corps vieillissant.

L’enfant ne connaît pas son sort,

Vieillard ne se sait pas déjà mort,

Enfant, la question  ne se pose pas,

Vieux, elle  ne se pose plus : trépas !

Entre les deux, mort  fait  problème :

On la résout, on  l’ignore, on  l’esquive,

On vit, serein,  ou bien, sur le qui-vive :

On devient cartésien ou bien… bohème !

L’enfant n’aura vécu qu’amour de parent

L’enfant n’aura pas fait d’accouplements,

L’enfant n’a pas, encore, ses  descendants,

L’enfant, à l’emprise du temps, ferait face.

Lors le vieux aura épuisé tous ses  talents.

Mais il s’en moque, désormais … mourant

Il s’en ira, seul le jour de son enterrement.

Promesses,  contributions,  monde en face,

Les vieux retournent dans l’enfance, dit-on,

Ils ne la retrouveront  jamais, mais, sur fond

Des premiers souvenirs, tourneront, en rond !

Le vieux est comme enfant qui meurt en terre,

Vieux se remémore ce qu’il a fait, jeune, guerre,

Alors qu’enfant imagine… Ce qu’il aurait pu faire,

Victime d’injustices, de manque de temps et d’aire.

Quoiqu’il en soit, mieux vaut mourir vieux que jeune,

Quoique certains préfèrent vivre intensément, brûlant,

Plutôt qu’en s’économisant pour durer… plus longtemps.

Autres : pas de conjoints, ni d’enfants, fonctionnaire étant,

Tant qu’ils ont la santé, le reste, ils s’en contentent : vivants !

Différence enfant/vieux est dans la tête plus que dans le temps.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1186 4

.

Une petite cloche

 Et sinon voire même

 Une grande cloche, 

Pour un paradis ?

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Cloche, pour autant rien ne cloche

chacun a son propre son de cloche,

de mon trou entend son écho de fond

ce qui fait que forme sonne bien fond.

.

À  la naissance d’un enfant,

La cloche sonne à toute volée :

Mais à la mort  d’un sénescent,

La cloche résonne, en tocsinnée !

.

Symbolique

 .

La cloche est

Un symbole religieux

Qui occupe une fonction

Importante en christianisme.

Les cloches des églises accompagnent

Toujours les rites chrétiens, que ce

Soit  pour  les  fêtes  patronales,

Baptême, mariage, funérailles.

Elle rassemblera  tout  peuple.

Et en ce sens,  elle symbolisera

La communication  et   l’appel.

1001symboles.net/symbole/sens-de-cloche

.

Fond

.

Évocation

.

1186 6

.

À  la naissance d’un enfant,

La cloche sonne à toute volée

Mais  à la mort  d’un sénescent,

La cloche résonne, en tocsinnée !

 .

Symbolique

 .

Une cloche

Est un objet simple

Destiné à l’émission d’un son.

Sa forme est un tambour ouvert

Et évidé d’une seule pièce qui résonne

Après avoir été frappé. Partie frappante

Le corps de la cloche est, soit un battant,

Sorte de langue suspendue en la cloche,

Soit une petite sphère libre comprise

Dans le corps de la cloche, soit un

Maillet ou un battant (tronc bois

Suspendu par cordes) et séparé

 Frappant cloche de l’extérieur.

Modifié, Wikipédia

 .

.

Corrélation

Fond/forme

 .

La mort de son enfant, comme chacun le sent,

Est pour la mère le pire des drames advenant.

Aucune cloche, ni aucun glas, ne sonnera tant

Qu’il couvrira les cris, les pleurs, des parents

Tandis qu’un vieillard dépressif, s’en allant,

On dirait presque que l’on en est «content»

Pourtant les liens ont eu à peine le temps

De se tisser pour enfant alors que pour

Sénescent, longue histoire racontant.

Il n’y aurait pas de justice, sur terre

Rien que des destins… différents !

Et dieu dans tout cela, où est-il :

On dit n’y est pour rien, facile.

 .

.

Sculpture : mort de son enfant

.

Scénario

 .

La mort de son enfant : y a-t-il une chose d’autre plus dramatique ?

La mort d’un arrière-grand-père : y-a-t-il une chose plus naturelle ?

Mort personnifiée est cynique : y a-t-il un mythe aussi destructeur ?

.

Voir ce poème en prose

1185 – Faire le difficile deuil de sa propre mère

Voir prose et illustrations

.

Perdre sa mère est perdre un morceau de soi

C’est perdre le lien avec généalogie d’autrefois

Ayant connu grand-mère et arrière-grand-mère

Car la chaine se rompt,  on est en première ligne

 .

C‘est pire sûr à cinq ans  qu’à soixante-cinq ans

Bien qu’à cinq, on en gardera peu, le  souvenir,

Lors, bien plus tard, on s’en est fabriqué plein,

À  n’en savoir qu’en faire,  désormais, en terre.

 .

Perdu comme enfant orphelin nous sommes,

Nos larmes et sanglots n’y changeront rien,

On le vit comme  une injustice intolérable,

Nous ramène au statut  humain misérable

 .

Mort nous prend par surprise,

Celle de sa mère bien comprise,

Doit m’aider à préparer la mienne

En perspective très Darwinienne !

.

La disparation de sa propre mère

Est une épreuve,  un vrai calvaire,

Comme si  votre  raison   sombrait

Cœur pleure larme, chaude, vraie.

 .

Votre corps, plein de soubresauts,

Exprime toute sa peine sans mots :

À quoi vous servira  un haut verbe

Lors  la faucheuse  a coupé l’herbe.

 .

Perdu comme un  enfant, vous êtes,

Et abattu par émotions, vous faites,

Votre belle page d‘une vie se tourne,

Jamais la mort ne vous la  retourne.

.

Perdre sa mère est un morceau de soi

Couper le lien qui nous donnait la foi

En la vie en l’autre  et  en son amour,

Qui est parti, au loin, pour toujours !

.

.

 Extension

 .

Faire le difficile deuil de sa mère

Est une épreuve sans nom car elle

N’est pas seulement notre génitrice :

Avons vécu temps, grandi en sa matrice.

.

Après quoi, il y a eu les regards et les soins,

Premières peurs et les angoisses du lendemain,

Les premiers pas, les premiers ceci, les premiers cela.

Et puis une histoire commune avec toute une famille,

Père, mère, frère, sœurs, etc. Qui a façonné et notre

Caractère et notre projet de vie ici, sur terre.

.

 «Plus tard, quand tu seras grand »

On peut comprendre cette injonction

Dans les deux sens courants du terme :

Grand par le corps et grand par l’esprit.

.

Et puis, aujourd’hui, et bien  qu’elle  ne

Nous serve plus à rien, en apparence,

Notre mère a rompu tous ses liens

Et laisse un vide qui ne peut

Jamais … se remplir.

.

Car une mère, dans sa vie,

On en a qu’une : c’est donc

Personne unique, irremplaçable.

.

Sa mère fait partie des personnes les plus chères au Monde,

C’est une grand partie de soi qui s’en va, du moins réellement,

Tant virtuellement, elle reste ancrée  et au plus profond  de soi,

D’avoir été présent au moment de sa mort, aide à faire le deuil,

Sans sa dernière image, il n’y a que disparition, pas vraie mort.

Sa bougie  s’est éteinte, sa fleur s’est fanée, son âme, évaporée :

Autant  d’images, qui nous viennent, spontanément, à l’esprit.

Il faut laisser le temps au temps pour cicatriser plaie ouverte

Qu’elle laisse, derrière elle, lorsqu’on referme son tombeau.

.

Une mère, on en aura qu’une

Même si, orphelin, infortune,

Ce sera pour nous, quelqu’une,

Qui en nous toujours s’exhume.

.

Chance de l’avoir eu, vieillissante,

D’avoir veillé sur moi, bienveillante,

D’avoir échangé avec elle, très contente

De ses trois enfants en très bonne entente.

.

On ne pourra, hélas, revenir … en arrière,

Sauf par des souvenirs et par des prières,

Qu’elle perçoit, qu’elle entend, peut-être,

Lors elle nous aide pour un mieux-être.

.

.

1185 – Calligramme  

 .

Perdre sa mère est perdre un morceau de soi

C’est perdre le lien avec   L généalogie d’autrefois

Ayant connu grand-mère E  et arrière-grand-mère

Car la chaine se rompt,    * on est en première ligne

  D

C‘est pire sûr à cinq ans   I    qu’à soixante-cinq ans

Bien qu’à cinq, on en gar F    dera peu, le souvenir,

Lors bien plus tard, on    F s’en est fabriqué plein,

À  n’en savoir qu’en faire I      désormais en terre.

     C

Perdu comme enfant or   I   phelin nous sommes,

Nos larmes et sanglots   L  n’y changeront rien,

On le vit comme  une    E injustice intolérable,

Nous ramène au statut  *    humain misérable

     D

Mort nous prend         E           par surprise,

Celle de sa mère          U        bien comprise,

Doit m’aider à pré     I     parer la mienne

En perspective très   L      Darwinienne !

    *

La disparation de    D    sa propre mère

Est une épreuve,     E   un vrai calvaire,

Comme si votre       *   raison  sombrait

Cœur pleure larme S  me chaude vraie.

   A

Votre corps plein   *     de soubresauts,

Exprime toute sa   P  peine sans mots :

À quoi vous servi   R   ra un haut verbe

Lors la faucheuse  O     a coupé l’herbe.

P

Perdu comme un   R  enfant, vous êtes,

Abattu par émo     E   tions, vous faites,

La belle page  d‘     *    une vie se tourne,

Jamais la mort ne  M   vous la  retourne.

 È

Perdre sa mère, est R un morceau de soi

Couper le lien qui  E nous donnait la foi

En la vie en l’autre !   et en son amour,

Qui est parti, au loin, pour toujours !

.

.

Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1185 4

.

Une forme de cercueil

Pour contenir le corps

Du défunt à enterrer

Pour sa séparation.

Cercueil et séparation vont de pair

Cercueil et séparation vont en terre

Si ce n’est parfois, en bateau, en mer

Si fait que la forme convient au fond.

Après sa mise dans le cercueil

On m’a dit qu’elle a été enterrée

Quel que soit la  forme, l’utilité

 De la boite, ça reste une boite !

.

Symbolique

 .

Les rêves avec  des

Cercueils laisseront

Un sentiment de malaise.

Ils ne sont en aucun cas des

Rêves prémonitoires de mort

Imminente  d’un  proche.

Quand ils sont vides,

Semblables à des barques,

Ils  symbolisent  une  notion

De passage, de voyage,

De dernier voyage.

Il y a une confrontation

Avec l’idée même de la mort.

Mais cela reste un concept,

Celui de la mort physique

Quand l’esprit subsiste

tristan-moir.fr/cercueil

 .

Descriptif

.

1185 Le difficile deuil de sa propre mère !

  Alignement central  /  Titre  serpente   / Thème  mort

Forme rectangle  /Rimes égales  /Fond accordé à forme

Symbole de forme : cercueil /  Symbole de fond : séparation

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1185 6

.

Après sa mise dans le cercueil,

On m’a dit qu’elle a été enterrée

Quel que soit  la forme, l’utilité

 De la boite, c’est séparation.

.

Symbolique    

 

Le cimetière, endroit physique,

Lieu d’imagination de repos de morts,

Est l’enjeu d’une construction symbolique.

 

Quand on parle de l’endroit

Où se trouve enterré un mort,

L’on ne  parle, jamais, seulement

Localisation géographique du défunt

L’on met en récit ce qui ne se résume pas

Au lieu où le mort a été réellement inhumé.

 

Le lieu du cimetière oblige à toute séparation

D’avec ceux qui ne sont plus, et au remaniement

Des rapports avec ceux qui ne pourraient être

Considérés  vraiment comme des disparus.

« Le cimetière, une symbolique du lieu »

Par Patrick Baudry

journals.openedition.org/essais/8403

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Se séparer de ce qui nous aura unis :

C’est d’autant plus vrai d’une mère

Qui nous a conçu, porté, enfanté,

Et aimé jusqu’à dernière heure

Jusqu’à  sa  dernière  demeure,

Enterrée en un puits de solitude,

En dépit de toutes nos sollicitudes

À vouloir, auprès de nous la garder

Famille entière, autour d’elle, réunie !

 .

.

Cela en dit long sur son sort

 .

Scénario

 .

Une jeune fleur épanouie en harmonie avec la lumière,

devient une fleur qui  flétrit, pétales tombant  à terre,

comme ma mère, mourante en écoutant symphonie.

.

Voir prose et illustrations

1184 – Début et fin de vie passent par un trou !

Voir prose et illustrations

.

Le début et fin de vie comme par un trou :

Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,

Et pourtant, elle est sensible et nourrice,

Ventre et tombe sont comme matrices.

Mère pour fœtus,   terre pour défunt :

Le passage, d’un  trou  noir, à l’autre,

Reste troublant,  bien que commun !

Attendant le mien entendant le vôtre

Que dire de plus que : nés  du néant,

Nous y retournerons ….. fatalement.

La vie n’est que passage,   un voyage

D’enfants terribles ou enfants sages.

Pour naitre  au monde,  en remuant,

L’homme sort  d’un trou noir… béant

Pour accéder à, la lumière, sensation,

Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.

Au grand soir, notre monde le quittant

L’homme entre en un grand trou blanc

Qui le mettra à l’ombre de la lumière

Dans le néant, devenant poussière,

Poussière faite d’électrons

Qui gravitent en rond

Autour noyau vital

De matière végétale

Ou d’humain, d’animal

Principe de vie programme :

Pas de quoi crier : grand drame !

L’intelligence se poursuit, d’aventure,

Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,

Sommes de passage sur Terre pourquoi faire

Alors que notre Univers est fin promise à enfer.

D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert

Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,

En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,

Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.

Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,

Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,

Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,

Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.

Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,

Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,

A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,

L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.

Philosopher n’est pas apprendre à mourir

Mais pour apprendre comment mourir

Passant du matin au soir au noir

Sans le moindre désespoir !

Nous sommes raies de lumière,

Brûlant sa chaleur bien éphémère,

Née autre que matière… esprit fossile,

Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !

.

 .

Extension

 .

Si on ne sort pas de terre en naissant

On y entre en mourant, pourrissant !

Le trou est ailleurs et bien plus grand

Mourant qu’en naissant, évidemment

Mais ce sera le même question néant.

On sort d’un trou en criant, souriant,

On y rentre en pleurant, blêmissant !

.

Synonyme pour trou, excavation, brèche, cavité,

Creux, crevasse, enfoncement, anfractuosité,

Faille, fosse, interstice, orifice, tranchée,

Ouverture, renfoncement, trouée.

.

Ceci comme quoi, chacun ferait d’autant son trou

Qu’il en provient et qu’il y retournera, sûr, un jour,

Sortant pour une durée, y plongeant pour toujours

  Vivant d’autant malheur que bonheur, peu ou prou.

.

Cela, qu’il le veuille ou non, son sort

C’est déjà bien si, dans la vie, il s’en sort

Car s’il la passe, entièrement, à faire le mort

Tout le monde dirait de lui, qu’il avait bien tort.

.

.

1184 – Calligramme

 .

D É B U T    E T    F I N     D E    V I E

Le début et fin de vie comme par un trou :

Formulé ainsi, analogie de mauvais goût,

Et pourtant, elle est sensible et nourrice,

Ventre et tombe sont comme matrices.

Mère pour fœtus,   terre pour défunt :

Le passage, d’un  trou  noir, à l’autre,

Reste troublant,  bien que commun !

Attendant le mien entendant le vôtre

Que dire de plus que : nés  du néant,

Nous y retournerons ….. fatalement.

La vie n’est que passage,   un voyage

D’enfants terribles ou enfants sages.

Pour naitre  au monde,  en remuant,

L’homme sort  d’un trou noir… béant

Pour accéder à, la lumière, sensation,

Pour s’éclairer à, la lumière, réflexion.

Au grand soir, notre monde le quittant

L’homme entre en un grand trou blanc

Qui le mettra à l’ombre de la lumière

Dans le néant, devenant poussière,

Poussière faite d’électrons

Qui gravitent en rond

Autour noyau vital

De matière végétale

Ou d’humain, d’animal

Principe de vie programme :

Pas de quoi crier : grand drame !

L’intelligence se poursuit, d’aventure,

Jusqu’à sa banale et sa finale déconfiture,

Sommes de passage sur Terre pourquoi faire

Alors que notre Univers est fin promise à enfer.

D’un trou à l’autre, moment de grâce nous est offert

Et s’il n’y a ni dieux ni anges, démons, ni même Lucifer,

En dehors de nos fantasmes d’éternité, de notre imaginaire,

Profitons bien des instants : nous sommes tous sœurs ou frères.

Sommes sortis du même moule pour croitre et décroitre en foules,

Comme les mers déchainent avec les vents, tremblements de houles,

Un tsunami, une explosion, une asphyxie, un séisme, nous avalera,

Et le Cosmos, son expansion, récession… sans nous, continuera.

Passage d’un trou noir à l’autre peut nous paraître troublant,

Alors qu’en définitive, à l’échelle du monde… insignifiant,

A peine sommes-nous naissant et nous voici mourant,

L’essentiel n’est pas ne vivre : de mourir content.

Philosopher n’est pas apprendre à mourir

Mais pour apprendre comment mourir

Passant du matin au soir au noir

Sans le moindre désespoir !

Nous sommes raies de lumière,

Brûlant sa chaleur bien éphémère,

Née autre que matière… esprit fossile,

Appelé à rejoindre un Dieu, ainsi soit-il !

P A S S E N T   P A R   U N   T R O U !  

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1184 4

.

Une amphore originale

Avec un long col ouvert

Une urne funéraire,

Très probablement,

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Amphore, urne ont un trou commun

dans laquelle on peut plonger une main

cela est assez commun  en accouchement,

pour répandre cendre comme enterrement

.

A sa naissance, on est comme en amphore,

Ventre de mère :

À sa mort, on est dans une urne funéraire,

Ventre de terre !

.

Symbolique    

.

La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Et est indubitablement liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de la vie.

 .

La métaphore reste toujours celle

De la femme  comme conteneur,

Comme dispensatrice de la vie.

 .

De même que  Le graal étant

Lui-même   un     conteneur,

Il possèdera même image

Du vase comme symbole

De la création divine.

.

 .

Fond

.

Évocation

.

1184 6

.

À sa naissance, on est comme en amphore,

Ventre de mère :

À sa mort, on est dans une urne funéraire,

Ventre de terre !

.

Symbolique    

 .

Urne funéraire

Est un vase fermé

En pierre, en bronze,

En marbre, en albâtre,

En céramique, en verre

Ou  même  en  matériaux

Biodégradables dans lequel

Proches du défunt conservent

Ses cendres après  crémation.

Dans   l’art   funéraire  l’urne

Cinéraire   est   un ornement

Architectural   symbolisant

La mort,  et appelée aussi

Amphore ou urne voilée,

Elle peut être recouverte

De voile de la tristesse.

Wikipédia : urne funéraire

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Sortir d’un trou pour entrer dans un autre

Excusez l’expression qui n’a rien de sexuelle.

Sortir de nulle part pour entrer dans le néant

Voire inversement, conviendrait mieux, j’avoue

Le mot trou, demeure il est vrai très troublant,

Encore qu’il s’agirait plutôt ici d’un trou noir.

Jeux de syllabes, consonances sémantiques,

Résonnance trou vient de profonde cavité,

Le plus souvent souterrain : grotte, puits

Dans les cimetières, tombeau, caveau

Il n’en sera rien, pour la naissance,

Sauf qu’il s’agit d’une extraction

Lors sortant sa tête d’un trou

Comme renard du terrier.

 .

.

Trou, tunnel de lumière

 .

Scénario

.

La vie, c’est simple : on sort d’un trou de ventre  en naissant,

pour rentrer dans un autre, plus souterrain,  lors mourant :

né et mort : les deux bornes et dates de toute vie humaine.

.

Voir prose et illustrations

1183 – Réplique deuil et réplique tremblement

Voir prose et illustrations 

.

 Tout deuil est une épreuve, pour sûr,

Ce d’autant qu’après…l’enterrement

Il revient vous revisiter, remémorer

Pour vous les faire revivre, encore.

L’annonce du deuil serait parfois

Comme  tremblement  de terre :

Y a plus rien, à espérer, à faire :

Faut l’accepter, veiller, célébrer.

.

Tout le travail du deuil, s’effectuera en plusieurs temps

Un temps fort, brutal, décisionnel  déclenchant la sidération

Quelques temps, plus faibles, mais bien secouants, de réplication

Un plus long temps, prémisse d’oubli, de  résilience, d’acceptation.

Enterrement, réplique tremblement, foule se presse en long cortège,

 Pour dire un dernier adieu au défunt, nul doute cette fois c’est la fin.

Enfin dernière réplique, souvenir s’estompe peu à peu en mémoire

Pierre tombale, ne tremble pas  et traumatisme se guérit !

.

Jour funérailles, affluence, au comble,

Où les souvenirs affluent en trombe,

Une âme s’en va blanche colombe,

Son corps  se délite, catacombe.

.

Funérailles épaississent l’ombre

Foule en cortège  se  dénombre,

Son apparence  se  fait tombe :

Sous terre émotion, retombe.

.

Pour autant,  souvenir    vit,

Car sans frapper,  resurgit

Quinze jours au plus tard,

Et chaque an sans hasard.

.

Ainsi l’absence s’es-tom-pe,

Et temps efface  décombres,

De vouloir ignorer ce séisme,

Sera juste retarder sa réplique.

.

Tant  celle-ci reste  automatique,

Car rien n’échappera  à son prisme

Même si cercueil n’est rien  que boite,

Il reste, pour tous, demeure, inadéquate.

.

.

Extension

 .

Le travail du deuil, selon les

Psychologues et  psychiatres

Suite à la perte d’un  être cher,

Que ce soit par accident ou décès

Ou par rupture, ou par disparition,

Suscite trois phases distinctes, à savoir

.

« Les effets de la perte d’un être cher ont été

Classés, artificiellement, en plusieurs étapes.

Ils sont observés chez la plupart des personnes,

Dans des circonstances toujours dramatiques,

Mais   pas  nécessairement   traumatiques.

L’état de choc qui suit l’annonce du deuil

Est, particulièrement, spectaculaire.

 .

Il  laisse  bientôt   la  place  à   une

Phase  douloureuse,  mais  active,

D’élaboration de la perte, à la fin,

La phase, dite dépressive, se solde

Par possibilité de réinvestissement

Affectif, intellectuel et voire social. »

.

Analyse psychologique du travail du deuil.

Selon Marie-Frédérique Bacqué, Michel Hanus.

Ces étapes constitueront un processus pour aboutir

À l’acceptation  de la réalité de la mort  de l’autre  en

La mentalisation  par intériorisation,  ou  maturation,

Qui permettra de com­prendre l’adaptation consciente

Au changement en général. Perte est cas particulier

D’un cas plus général, un changement important

Conduisant à faire le deuil d’un état antérieur.

.

Le sacrement, la cérémonie, le rite, la commémoration, etc.

Sont moments de recueillement et souvenir, la croix, repère !

La mort est irrémédiable et la perte de l’aimé est irremplaçable

Comme chacun sait, mais cela n’enlève rien  à l’émotion suscitée,

Ni au sentiment fort que, la prochaine fois, ce sera peut-être moi,

Avec faste en moins d’enterrement national, mais ça change quoi.

Vouloir ignorer la mort d’un être est inutile, son fantôme revient.

.

Cyclone, tsunami, tremblement de terre

Qu’importe l’analogie voire la métaphore,

Le choc est, toujours, violent, voire délétère,

Nombre de répliques feront que l’on ne dort.

.

Même si c’est un soulagement ou espérance

Trop de souffrance ou trop de malveillance,

N’empêche que  c’est aussi, autant, sur soi,

Que l’on pleure et qu’on mesure son effroi.

.

.

1183 – Calligramme

 .

Tout deuil est une épreuve, pour sûr,

Ce d’autant qu’après…l’enterrement

Il revient vous revisiter, remémorer

Pour vous les faire revivre, encore.

L’annonce du deuil serait parfois

Comme  tremblement  de terre :

Y a plus rien, à espérer, à faire :

Faut l’accepter, veiller, célébrer.

.

Tout le travail du deuil, s’effectuera en plusieurs temps

Un temps fort, brutal, décisionnel  déclenchant la sidération

Quelques temps, plus faibles, mais bien secouants, de réplication

Un plus long temps, prémisse d’oubli, de  résilience, d’acceptation.

Enterrement, réplique tremblement, foule se presse en long cortège,

 Pour dire un dernier adieu au défunt, nul doute cette fois c’est la fin.

Enfin dernière réplique, souvenir s’estompe peu à peu en mémoire

Pierre tombale, ne tremble pas  et traumatisme se guérit !

.

Jour funérailles,     affluence, au comble,

Où les souvenirs    *   affluent en trombe,

Une âme s’en va     R    blanche colombe,

Son corps  se dé      É      lite, catacombe.

Funérailles épai      L       ssissent l’ombre

Foule en cortège      I        se    dénombre,

Son apparence        Q        se  fait tombe :

Sous terre émo        U         tion, retombe.

E

Pour autant,            *         souvenir    vit,

Car sans frap          D           per,  resurgit

Quinze jours,           ‘             au plus tard,

Et chaque an          U            sans hasard.

N

Ainsi l’absence        *             s’es-tom-pe,

Et temps efface       D           dé-com-bres,

De vouloir igno        E           rer ce séisme,

Sera juste retar       U       der sa réplique.

I

Car celle-ci est         L          automatique,

Car rien n’échap       *    pera  à son prisme

Même si cercueil       *  n’est rien  que boite,

Il reste,  pour tous,      demeure, inadéquate.

 .

R É P L I Q U E   T R E M B L E M E N T 

.

.

Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

. 1183 4

.

Une croix en cimetière

Quoi de plus commun 

Pour  des  chrétiens,

Symbole de deuil

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici  à la forme)

.

Une croix discrète portée au cou

pourra être un symbole de deuil

et surtout si elle est bien… noire !

si fait que forme convient au fond

.

La mort est personnifiée, personnalisée,

Par le christ en croix :

Porter le deuil est comme porter sa croix

Et résilience est résurrection.

.

Symbolique

 .

L’image de la croix est antérieure

De plusieurs siècles à Jésus de Nazareth.

Julien Ries rappelle son caractère universel,

On la retrouve entre autres dans civilisations,

Mésopotamiennes, élamites ou amérindiennes.

 .

Elle n’a pas forcément une fonction religieuse :

Aujourd’hui encore, la croix peut aussi servir

De signature à des illettrés.. Dès l’époque de

Tertullien, le fait de tracer une croix sur le

Front, en guise de protection et en signe

D’appartenance à la communauté chrétienne,

Garde encore, aujourd’hui, une valeur rituelle.

Source : wikipedia.org/wiki/Croix_(christianisme)

.

.

Fond

 .

Évocation

 

1183 6

.

La mort est personnifiée, personnalisée,

Par le christ en croix :

Porter le deuil est comme porter sa croix

Et résilience est résurrection.

.

Symbolique   

.

Le deuil ébranle le corps, l’esprit,

Le rapport aux autres et au monde…

S’il s’agit d’une expérience universelle,

Chaque deuil est unique.

 .

«Le deuil est une réaction affective

À un événement majeur de la vie

Chez la personne qui vit la perte d’un être cher.

Le processus d’oubli, de retour à la normale,

S’appelle «le travail du deuil».

 .

Elle provoque diverses réactions physiques,

Psychologiques et sociales, et sa durée est variable. »

Selon  Margot Phaneuf, infirmière docteure spécialiste

De la relation soignant-soigné :

fr.inmemori.com/deuil/etapes-du-deuil

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

De porter le deuil de quelqu’un

Sous forme de croix ou couleur

Est un rite social, ou religieux,

Qui durera  un certain temps,

Selon si choix  ou obligation !

Si on ne retrouve pas le corps

Difficile d’en faire  son deuil :

Il est comme vivant  et mort,

Tel un chat  de Schroeninger,

Dont on ne peut changer sort

 .

.

Bougie allumée, fleur gelée

.

Scénario

 .

Un deuil, un rite, un hommage, une cérémonie, voire une messe, 

ou bien simple message d’amour au-delà de la mort ou en souvenir,

ou un enterrement grandiose associant un village, une ville, nation.

.

Voir prose et illustrations 

.

1182 – Une étrange ballade dans un cimetière !

Voir prose et illustrations

.

Parcourir les allées d’un cimetière

Est une expérience très étrange,

 Noms inconnus se succèdent,

Avec des dates différentes.

Parfois,  un nom connu,

Voisin,  collègue,  ami,

Ou,  reconnu  célèbre,

Émotions … funèbres.

.

Des tombes  dénudées, d’autres très chargées ;

D’autres,  plus ostentatoires : monuments en porte-voix.

En un cimetière, plus de malheurs, plus de mystère, de pleurs :

Les corps et les voix, et les cœurs, et les caractères, et les humeurs,

Se sont tus ici à jamais, d’autant que tous ici, sont devenus surfaits.

En dépit de quoi certains affichent encore prétentions à faire valoir

Leur corps comme un ostensoir : plaque de marbre qu’on décore.

Leur silence se fait assourdissant  et plus encore avec le temps,

Bien que comptes à régler soient sous leurs scellés.

.

Bien qu’on ait du mal à imaginer

Un tyran qui ne sévirait plus,

Un amant qui ne baiserait plus,

Un riche qui n’accumulerait plus,

Un savant qui ne chercherait plus !

Côte-à-côte,  comme quatre oubliés,

Oubliés dans une mort sociale, forcée,

Sourds par leur devoir ou leur savoir,

Aveuglés par  pouvoir ou leur avoir.

.

Il est vrai qu’on imagine beaucoup mieux

Mariés s’aimant puis  après,  se détestant,

Être devenus l’un avec  l’autre et à  jamais,

Équipiers à grimper  ensemble  aux cieux.

Si un monde parallèle  existait  vraiment :

Pourquoi porte d’entrée serait-elle en terre

Au sens propre elle sera en pleine lumière

Elle ferait  défaut  à  nombre  incroyants.

.

Toute ballade, dans n’importe quel cimetière,

Ne sera jamais neutre, elle inspire une prière

Composée par sa toute petite voix intérieure,

Disant que sommes destinés à partir ailleurs.   

.

.

Extension

 .

De curieuses ballades

Dans nombre cimetières

Nous raconte à sa façon,

De bien étranges histoires

Qui se seraient arrêtées

Et fort brusquement,

Un matin, midi ou soir,

Par faute de protagoniste,

L’on sait qu’ils sont remplis

De gens des plus importants,

Prétendus  indispensables mais

Qu’ils ont été vaincus par le temps.

 .

On trouve de tout dans un grand cimetière, type Père Lachaise :

Des inscriptions,  des poèmes, des portraits, statues de pied en cap

Bien sûr, des fleurs, des objets divers et variés, des urnes funéraires,

Parfois des mausolées, mais aussi de simples croix, plantées en terre.

Certaines religions  sont  minimalistes, avec une seule pierre, ou stèle,

Tandis que d’autres  seront prolixes, avec la munificence de marques.

Toujours est-il que, quel que soit l’hommage rendu au mort, fut-il roi,

Il n’en demeure pas moins qu’il est remis au rang de tous les autres,

Et qu’il y demeurera durant l’éternité et qu’il sera lui aussi, oublié.

.

Que faire d’un corps, mort,

Qui deviendrait poussières :

L’enterrer dans un cimetière,

L’incinérer à raison ou à tort !

.

Toujours  serait-il  que, décédé,

Certains ont besoins de lieu donné

Pour se recueillir, ou ne pas oublier,

En un cimetière ou sur leur cheminée

.

Il est vrai qu’en se baladant en cimetière

On tombe  sur nombre de familles entières,

Sur plusieurs générations comme généalogie

Et l’on se prend à refaire notre histoire : ci git.

.

.

1182 – Calligramme

.

Parcourir les allées d’un cimetière

Est une expérience très étrange,

 Noms inconnus se succèdent,

Avec des dates différentes.

Parfois,  un nom connu,

Voisin,  collègue,  ami,

Ou, reconnu  célèbre,

Émotions … funèbres.

.

Des tombes  dénudées, d’autres très chargées ;

D’autres,  plus ostentatoires : monuments en porte-voix.

En un cimetière, plus de malheurs, plus de mystère, de pleurs :

Les corps et les voix, et les cœurs, et les caractères, et les humeurs,

Se sont tus ici à jamais, d’autant que tous ici, sont devenus surfaits.

En dépit de quoi certains affichent encore prétentions à faire valoir

Leur corps comme un ostensoir : plaque de marbre qu’on décore.

Leur silence se fait assourdissant  et plus encore avec le temps,

Bien que comptes à régler soient sous leurs scellés.

.

U N E      É   T   R   A   N  G     E

Bien qu’on ait du mal         B           à imaginer

Un tyran qui                 A         ne sévirait plus,

Un amant qui            L         ne baiserait plus,

Un riche qui            A      n’accumulerait plus,

Un savant qui       D         ne chercherait plus !

Côte-à-côte         E       comme quatre oubliés,

Oubliés dans     *       une mort sociale, forcée,

Sourds par       E     leur devoir ou leur savoir,

Aveuglés par     N   leur pouvoir ou leur avoir.

* ………………

Il est vrai qu’on   C   imagine beaucoup mieux

Mariés s’aimant     I   puis  après  se détestant,

Être devenus l’un avec  M  l’autre et à  jamais,

Équipiers à grimper ensem   E   ble aux cieux.

Si un monde parallèle existait   T    vraiment :

Pourquoi porte d’entrée serait-elle  I  en terre,

Au sens propre elle sera en pleine     È lumière

Elle ferait défaut à nombre incroy     R     ants.

                                                 

Toute ballade, dans n’importe quel cimetière,

Ne sera jamais neutre, elle inspire une prière

Composée par sa toute petite voix intérieure,

Disant que sommes destinés à partir ailleurs.   

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

1182 4

.

Une croix en cimetière

Quoi de plus commun 

Pour  des  chrétiens

Comme symbole !

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

La croix est ce qui évoque,

Le plus, un cimetière chrétien,

Il y en a de toutes sortes mais

Son symbole est toujours là !

.

Symbolique    

 .

La croix n’était

Pas un symbole utilisé

Par les premiers chrétiens,

Tant ils craignaient que ce signe

Ne les livre aux persécutions romaines.

 .

Le livre Records of Christianity  précise :

«La croix n’était pas franchement employée,

Dans les décorations des églises chrétiennes.

Premier symbole du Christ a été le poisson.

 .

« La croix ne serait devenue le principal

Emblème, symbole de la chrétienté

Qu’après  le ive siècle. »

Source : Wikipédia

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1182 6

.

La croix est ce qui évoque,

Le plus, un cimetière chrétien,

Il y en a de toutes sortes mais

Son symbole est toujours là !

.

Symbolique

.

Différentes sortes de croix religieuses :

La croix latine, du christ, symbole de

L’Église et de la religion chrétienne.

La croix de saint Antoine.

La  croix  de  saint Pierre.

La croix de Lorraine, symbole de résistance.

La croix orthodoxe, variante de  chrétienne.

Et enfin La croix huguenote des protestants.

       .                                                                                                   

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

Porter sa croix est traverser des épreuves pénibles

 Ou des difficultés en les supportant par obligation :

Problèmes de  santé, séparation, deuils,  chômage !

C’est à chacun  sa croix, disent nombre de religions,

Comme si Dieu en avait voulu une pour le Paradis !

Tant vrai qu’en cimetière presque tous les chrétiens

La porte sur leur tombe, quoique tard, sans doute

Comme un bras tendu vers une sorte d’Éternité.

 .

.

Atmosphère cimetière, nuit

 .

Scénario

 .

On y trouve des stèles avec des inscriptions lénifiantes,

et des portraits sculptés, d’artistes, ou de célébrités,

gisants de cap en pied dans leur sommeil éternel !

.

Voir prose et illustrations

1181 – La mort, frôlée, votre vie reprend goût !

Voir prose et illustrations

.

Tant que l’on n’a pas frôlé la mort,

On n’a pas l’idée qu’elle viendra.

Lors on est rescapé d’accident,

Soudain, l’on en a conscience.

L’existence humaine n’a pas

De prix comme chacun sait

Mais elle aura un réel coût

Et calculé par l’assurance.

De reprendre goût à la vie

 N’a rien à voir avec le coût

Si l’équation, personnelle,

Dépendant de soi ou tout.

.

Combien de déprimés, mélancoliques

De gens noyant leur spleen, alcooliques,

De candidats aux suicides, de retenez-moi

N’ont frôlé, vraiment, la mort une seule fois.

Combien de jeunes en moto, trompe-la-mort

Se croient invincibles,    éternels,  bien à tort

De frôler, vraiment, la mort irréversiblement,

Les a ressuscités, leur a remis le mors aux dents.

Faut craquer avec,  crocher dans, croquer  la vie,

S’accrocher aux branches afin de ne pas faire le lit

De toute maudite sorcière qui nous promette la fin

De nos misères tout en nous faisant quitter la Terre.

.

Nul n’en  sait rien, de l’au-delà … nul n’en est revenu,

Ressuscité d’entre les morts, mis à part le Christ Jésus

L’esprit nous réjouit mais… met le corps  en souffrance,

En aucun cas, notre mort ne pourra être une délivrance

Car seule espérance  dont on profite,  est  celle de  la vie,

Qui nous est donné : cadeau, fardeau  lors de  naissance,

Goût de vivre s’amplifie en nous, et  bien plus,  se bonifie

Plus l’on  s’approche  de la mort  plus en incandescence !

.

Paradoxe, que d’apprécier la mort, grâce à son contraire :

Espérance de vie lui donne son  prix, son envie, par rareté,

De différer le vide d’une immortalité,  fauchée, en plein été

Dont la moisson promise pourrait s’avérer extraordinaire.

Extraordinaire : la vie, quand on  la  bien  prise, comprise,

Faite de rencontres subites, inédites, pleines  de surprises,

Ce n’est pas  l’espoir  qui la meut, e t pas plus, ne  l’émeut,

Mais, de croire que, c’est une  chance, grâce à  ses  aïeux,

De pouvoir participer à une telle expérience dite  unique

Même si sa fin, sa destinée, seront, forcément tragique,

Pour ses proches et les autres, bien plus que * pour soi !

.

Or la fin de sa vie ne sera pas la Fin du monde, en soi.

Déprimés et mélancoliques et alcooliques et drogués

Gâchent leur vie, leur seule chance, leur seule veine

Il faut sentir que l’expérience de vie vaut la peine

Et que notre destin, entre nos mains, est pesé.

Je n’en dirai pas plus, je ne dirai plus rien,

Ceux qui l’ont compris, qui l’ont suivi,

Vivront mieux, et vivront bien !

.

.

Extension

 .

La mort peut être évitée, écartée, reculée par les soins,

Tout autant que frôlée par un réflexe ou une précaution

J’ai failli tomber  d’une falaise, l’arbuste  m’a sauvé la vie,

J’ai failli mourir d’une attaque, d’une bronchite chronique.

Voilà qui donne un nouveau sens, plus que relatif, au destin,

J’aurais dû être mort et je vis encore comme si de rien n’était,

Je dirais même plus, je reprends, encore plus, de goût à la vie.

Avant elle m’était dû comme si c’était normal de mourir vieux

Maintenant je me sens plus vulnérable mais aussi plus joyeux.

.

Comme en évitant l’accident, ma mort, frôlée,

Une imprudence, au bord de falaise, précipice,

Que sais-je encore, au cours de sport, d’activité,

Vie me semble après sous de meilleurs auspices.

«C’est que ce n’était pas ton heure, c’est juste ça»,

Me dit-on quand je raconte l’événement faucheux.

Ce qui veut dire, en somme, que quoique je fasse,

Si cela l’avait été, je n’aurais pas pu l’empêcher.

.

.

1181 Calligramme

.

Tant que l’on n’a pas frôlé la mort,

On n’a pas l’idée qu’elle viendra.

Lors on est rescapé d’accident,

Soudain, l’on en a conscience.

L’existence humaine n’a pas

De prix comme chacun sait

Mais elle aura un réel coût

Et calculé par l’assurance.

De reprendre goût à la vie

 N’a rien à voir avec le coût

Si l’équation, personnelle,

Dépendant de soi ou tout.

.

Combien de déprimés, mélancoliques

De gens noyant leur spleen, alcooliques,

De candidats   aux suicides,  de retenez-moi

N’ont frôlé vrai M ment la mort une seule fois.

Combien de jeunes   O  en moto, trompe-la-mort

Se croient invincibles,     R       éternels, bien à tort

De frôler vraiment la mort     T       irréversiblement,

Les a ressuscités, leur a remis    *    le mors aux dents

Faut craquer avec,  crocher dans,   F     croquer  la vie,

S’accrocher aux branches afin de ne    R   pas faire le lit

De toute maudite sorcière, qui nous pro   O  mette la fin

De nos misères tout en nous faisant quitter  L    la Terre.

                                                            É

Nul n’en  sait rien, de l’au-delà … nul n’en   E   est revenu,

Ressuscité d’entre les morts, mis à part le  *   Christ Jésus

L’esprit nous réjouit mais…met le corps   V  en souffrance,

En aucun cas, notre mort ne pourra être  I   une délivrance

Car seule espérance dont on profite, est   E    celle de  la vie,

Qui nous est donné : cadeau, fardeau   *    lors de  naissance,

Goût de vivre s’amplifie en nous, et    R  bien plus,  se bonifie

Plus l’on  s’approche  de la mort   E   plus en incandescence !

   P

Paradoxe, que d’apprécier la     R  mort, grâce à son contraire :

Espérance de vie lui donne son    E   prix, son envie, par rareté,

De différer le vide d’une immortalité,  N     fauchée, en plein été

Dont la moisson promise pourrait s’avé   D   rer extraordinaire.

Extraordinaire : la vie, quand on  la  bien    *    prise, comprise,

Faite de rencontres subites, inédites, pleines  G   de surprises,

Ce n’est pas  l’espoir  qui la meut, et pas plus, ne  O   l’émeut,

Mais, de croire que, c’est une  chance, grâce à  ses  Û   aïeux,

De pouvoir participer à une telle expérience dite  T  unique

Même si sa fin, sa destinée, seront, forcément  ! tragique,

Pour ses proches et les autres, bien plus que * pour soi !

.

Or la fin de sa vie ne sera pas la Fin du monde, en soi.

Déprimés et mélancoliques et alcooliques et drogués

Gâchent leur vie, leur seule chance, leur seule veine

Il faut sentir que l’expérience de vie vaut la peine

Et que notre destin, entre nos mains, est pesé.

Je n’en dirai pas plus, je ne dirai plus rien,

Ceux qui l’ont compris, qui l’ont suivi,

Vivront mieux, et vivront bien !

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1181 4

.

Bouteille contenant

 Un liquide, énergétique 

Mais avec quel goût 

Et pour quel pain

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

 .

Le goût est lié aux solides,

Autant qu’aux liquides et gazeux :

Perdre le goût des bonnes choses

Est analogue à celui de vie !

.

Symbolique

 .

L’ancrage du goût

Est confirmé par l’étymologie

En latin, sapere signifiant à la fois

Avoir du goût et savoir, comprendre,

Se connaître en quelque chose

Et le mot nourriture désigne,

Au  départ, tout  aussi   bien

L’allaitement que l’éducation.

 .

Il semblerait bien que ces deux

Aspects du goût restent toujours liés.

Mais ce serait par l’acte de manger –

Cycle qui va de la faim jusqu’à satiété

Et jusqu’à la digestion et au sommeil

Qui s’ensuit que la nature réclame

Sur nous ses droits.

corinna-coulmas.eu/le-gout

.

.

Fond

.

Évocation

.

1181 6

.

Le goût est lié aux solides,

Autant qu’aux liquides et gazeux :

Perdre le goût des gens, choses

Est analogue à celui du pain de vie !

.

Symbolique

 .

Depuis toujours, le pain joue

Un  rôle  important  dans  la  vie

Des hommes et a valeur symbolique.

Le pain est le symbole de la nourriture

Et de la vie, et même d’un bonheur divin,

Du bien-être social, bien être individuel.

Depuis la naissance et jusqu’à la mort,

Représentée par une faucheuse à blé

Son absence ou sa pénurie seront

Toujours synonymes de famine,

de détresse et de misère.

painsuisse.ch/blog/mythes-

et-coutumes-autour-du-pain

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Il vous faudra reprendre «gout à la vie»

Vous dit-on après l’accident, mélancolie.

De croquer, à pleine dents,  dans la vie,

Est autre expression  de gout d’énergie

Des métaphores  culinaires  fleurissent

À propos de vos gouts, de vos appétits.

Il est certain que, d’avoir frôlé la mort,

Ne pourra que vous redonner du gout,

Pour ce  qui  en manquait auparavant,

En une vie qui vous semble  terne, fade

Paradoxalement c’est le gout des autres

Non vos gouts personnels qui dominent.

Il nous faut croire que toute perte du lien

Augmente ou diminue la résilience de vie.

Toujours  est-il  que  vos  projets, abondent

Êtes content de voir le maximum de monde !

 .

.

Carnet de voyage : mort frôlée

 .

Scénario

 .

Une grosse opération  chirurgicale à risque et on repart : réassuré !

Un coup de blues après un désespoir amoureux et on repart : gonflé !

Une longue maladie enfantine, une nouvelle vie de combat : décidée.

.

Voir prose et illustrations

.

1180 – Ma vie est mon cadeau qui me va bien !

Voir prose et illustrations

.

La vie est un cadeau

Au  sens  plein  du mot,

Et qui durera  longtemps,

Jusqu’au  dernier  moment.

Il n’y a rien de commercial,

Et pas plus de publicitaire

Beaucoup de génétique

Et d’amour familial.

.

Mais en cours de route

Le cadeau se marchandise

Deviendra une compensation

Lors on confondra argent et vie.

.

 «À vendre» des milliers de cadeaux

À tous les prix  et pour tous les goûts

De la naissance   jusqu’au bout de tout,

Ils se suivront et de   plus  en  plus  gros !

.

Pour les femmes, existe  très grand choix :

Et hommes : voitures et mai  sons seront là,

Toute reconnaissance s’achète  avec l’argent,

Mais le plus beau des cadeaux  est le temps.

 .

Des magasins, entiers, leur seront dévoués,

L’on y trouve  tout ce que l’on peut   désirer,

On a fait d’amour  et d’amitié, un commerce

Ou, des émotions, des clients que  l’on berce,

D’illusions, souvent  perçues, en bienvenues,

Qui n’ont pas le même impact, riches et nus,

Ce sont souvent réalisation de rêve d’enfant

Ou compensation d’un manque, frustrant

 .

Le seul cadeau qui me va qui me réjouit

Est le seul gratuit, «le cadeau de la vie»

Celui de l’amour  s’y  associe, fort bien :

Autres cadeaux ne me servent à rien.

.

 .

 Extension

 . 

Le don et le cadeau procèdent

De même intention, et réalisation :

Faire plaisir à quelqu’un (une) en lui

Offrant quelque chose qui lui plairait,

Qu’il n’a déjà, qu’il projette d’acquérir.

.

Cela peut prendre des formes diverses :

Objet,  bouquet,  nourriture,  boisson,

Œuvre  d’art, voyage, contribution à.

Là où le cadeau prendra  une valeur

Singulière,  et   voire, propriétaire,

Est quand on le fait  pour  obtenir

Les bonnes grâces  de quelqu’un :

On l’influence, on oblige, achète.

.

À l’inverse, le cadeau gratuit est

Celui qui  ne vous rapporte rien.

C’est cadeau disent les gens qui

Font plaisir, se débarrassant

D’objet devenu inutile  ou

Moins chargé d’envie.

.

Dans tout ça, me direz-vous

Il y en a  qui  sauve la vie  de

«Tu  m’auras  sauvé  la vie  en

M’évitant un danger mortel»

Ou encore : « Par  ton  action,

Et don, tu m’as sauvé la vie».

Le premier,  au sens propre,

Le second,  au sens figuré.

 .

Des cadeaux, on en a toute notre vie

Des gestes d’amitié et voire d’amour

Des plus petits, faits au jour le jour,

Des plus grands et des plus réussis,

Quand le cœur casse  votre tirelire.

Or le seul qui me va, me convient,

Est simplement celui de…ma vie

Que, de moi-même, je remplis,

Temps qu’elle m’a imparti !

.

Les cadeaux ont deux formes essentielles :

La forme des plus marchandes, matérielles,

La forme  des plus virtuelles, immatérielles,

Et le tout allant de plus moche à plus belle.

.

C’est le plus beau cadeau que l’on m’a fait

Auquel pensez-vous, quel en était le prix,

Avec votre calculette, vous serez surpris :

Rien ou si peu comme si de rien n’était.

.

.

1180 – Calligramme

.

La vie est un cadeau

Au  sens  plein  du mot,

Et qui durera  longtemps,

Jusqu’au  dernier  moment.

Il n’y a rien de commercial,

Et pas plus de publicitaire

Beaucoup de génétique

Et d’amour familial.

.

Mais en cours de route

Le cadeau se marchandise

Deviendra une compensation

Lors on confondra argent et vie.

.

 «À vendre»  M  des milliers de cadeaux

À tous les prix  A  et pour tous les goûts

De la naissance    *  jusqu’au bout de tout,

Ils se suivront et de    V    plus en plus gros !

Pour les femmes, existe   I   très grand choix :

Et hommes : voitures et mai   E  sons  seront là,

Toute reconnaissance s’achète   *    avec l’argent,

Mais le plus beau des cadeaux      E  est le temps.

                                      S

Des magasins, entiers, leur seront   T       dévoués,

L’on y trouve tout ce que l’on peut   *         désirer,

On a fait d’amour  et d’amitié, un   U    commerce

Ou, des émotions, des clients que   N    l’on  berce,

D’illusions, souvent  perçues, en   *    bienvenues,

Qui n’ont pas le même impact     C  riches et nus,

Ce sont souvent réalisation de   A   rêve d’enfant

Ou compensation d’un man    D  que, frustrant

                    E

Le seul cadeau qui me   A  va qui me réjouit

Est le seul gratuit, U «le cadeau de la vie»

Celui de l’amour  s’y  associe, fort bien :

Autres cadeaux ne me servent à rien.

Q U I     M E     V  A     B I E  N !  

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1180 4

.

Flacon de parfum,

Fort probablement ;

Flacon  de   parfum,

Grande durée de vie.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Le parfum a une durée de vie

supérieure à celle de son eau

et il est aussi plus concentré,

d’où la forme épouse le fond

.

Le parfum est un cadeau parmi

Tant d’autres,  tout comme

 Fleurs ou vin, mais, celui de la vie

Restera toujours le meilleur !

.

Symbolique

.

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête

(Celles qui seront liées  à la première

Impression olfactive,  plus volatiles),

Notes de cœur (celles qui constituent

Le cœur du parfum et demeurent

Pendant plusieurs heures),

Et enfin notes de fond

(Celles  qui  persistent

Longtemps après que

Parfum a été vaporisé

Source : Wikipédia

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1180 6

.

Le parfum est un cadeau parmi

Tant d’autres,  tout comme

Des fleurs ou du vin, mais, la vie

Restera toujours le meilleur !

.

Évocation

.

2014 : durée de vie humaine

L’espérance de vie à la naissance

Atteint 79,3 ans pour les hommes

Et 85,5 ans pour les femmes.

 .

Au cours des 60 dernières années,

Hommes et femmes ont gagné

14 ans de vie en moyenne.

 .

2017 : l’espérance de vie

À la naissance atteint est

De 85,3 ans pour les femmes

Et de 79,5 ans, les hommes.

Wikipédia : durée de vie humaine

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Fleurs, livres, vêtements, parfums :

Autant de cadeaux autres que bijoux

Qui tiennent compte de l’âge, l’envie,

Sont des marqueurs de personnalité

Mais le parfum a ceci de particulier,

On ne le porte pas que sur son  corps

Tout autant pour ceux s’approchant !

Il diffuse une humeur  d’atmosphère,

Qui nous convient  et nous maintient

Dans une sorte de bulle de bien-être,

Sans si sans mais ni sans peut-être.

 .

.

Vie grand air, à la mer

 .

Scénario

 .

Je n’ai pas besoin de cadeaux

car un seul, me suffit : c’est la vie,

plus un seul qui la remplit : ma mie !

.

Voir prose et illustrations

1179 – Un événement a fait basculer votre vie !

Voir prose et illustrations

.

Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué  dans la vie

D’une femme ou homme quel qu’il soit,

Évènement marquant ayant fait que dévie

Son destin au point qu’il se sente aux abois !

.

Ce peut être soudain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif souvent en le bonheur  ou  la détresse,

Donnant, pour le reste de vie,  grain  à moudre.

.

On vous dira :votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr, quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour  en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,  déjà trop bouleversée.

.

Ce peut-être une action  bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier  sinon le second degré :

Ce peut être la révélation  pratique, mystique

Qui vous oblige à chercher une autre identité.

.

Vous passez lors de statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous porterez en vous, sceau d’un

Nouveau destin qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et non coupable,  il en fallait un !

.

Mort d’un de vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible ou impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun  nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  reste vivace et la douleur, tenace.

.

L’événement qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la peau,  inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé en soi un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

.

Épilogue

.

Endurance, force, résistance :

Trois synonymes de la résilience

Qui n’est autre que … sa capacité

À surmonter nombre d’altérations

Provoquées par  événements, vécus

Comme traumatisants, handicapants

Jusqu’à retrouver l’ancien ou acquérir

Un nouveau comportement dit normal.

***

Cela ne concernera pas que les maladies,

Il peut s’agir d’un fort stress lié au travail

Qui peut aboutir sans résilience, burn out,

Ou il peut s’agir  d’une rupture amoureuse,

Qu’on ne comprend pas, qu’on accepte pas,

Et de tant d’autres choses encore : en listes.

***

Comment développer peu à peu sa résilience

Théories, pratiques développement personnel

Sont une voie à suivre pour l’acquérir, garder,

Bien qu’il existe des personnes … réfractaires !

***

En particulier, les gens qu’on dit : psychorigides

Qui ne veulent rien changer et savent leur vérité,

Et ils ont en horreur de se remettre  en question.

***

Des événements inattendus et à forte probabilités,

Nous changent ou on perd lucidité : déni de réalité.

***

Comme en tout, il vaut mieux prévenir que guérir !

.

1179 – Calligramme

 .

 Il suffit de presque rien

Pour faire basculer une vie,

Une seconde, et voire  moins !

Faute attention, concentration,

Et  c’est  le cas  d’un accident,

Vous laissant paralysé à vie

Avec regrets éternels.

.

N’avez-vous remarqué   U  dans la vie

D’une femme ou homme N  quel qu’il soit,

Évènement marquant   *  ayant fait que dévie

Son destin au point   É  qu’il se sente aux abois !

Ce peut être sou  V   dain l’amour, coup de foudre,

Ce peut-être  É    l’accident, une maladie,  un stress,

Excessif       N   souvent en le bonheur ou la détresse,

Donnant,      E    pour le reste de vie, grain à moudre.

On vous dira    M    votre vie a, brutalement, basculé,

Avant, c’est sûr,   E    quelqu’un d’autre… vous étiez,

Mais qu’aucun retour   N    en arrière n’est envisagé

À précédente destinée,     T    déjà trop bouleversée.

   *

Ce peut-être une action   B    bénéfique, maléfique,

Valable dès le premier    A    sinon le second degré :

Ce peut être la révé      S     lation pratique mystique

Qui vous oblige à       C  chercher une autre identité.

Vous passez lors     U       statut d’innocent, à malin.

Désormais, vous   L     porterez, en vous, sceau d’un

Nouveau destin        qui ne vous quitte sauf en fin

Responsable et   *      non coupable,  il en fallait un !

L ………………………..

Mort d’un de   A   vos jeunes enfants, vous terrasse,

Impossible,   *     impensable, même, d’y faire face,

Qu’aucun     V nouveau bébé, n’efface, ne remplace

Car cicatrice  I    reste vivace et la douleur, tenace.

L’événement   E  qui vous fait basculer, nouveau,

Vous colle à la   * peau,   inonde votre cerveau :

Qui n’a gardé, en soi, un souvenir, trauma,

Qui les a changé, radicalement ou pas.

.

Le mieux serait d’en faire son deuil,

Sinon hasard dérape vite en écueil,

Faut-il, encore, que le cœur veuille

Repartir à zéro, sans compter seul.

Certains luttent,   d’autres jubilent,

D’autres  se suicident, s’obnubilent,

Ou ont un comportement jugé débile

Pour soulager leur âme sinon leur bile.

.

Un événement ou quelqu’un  ou situation,

Peut vous faire changer demain de direction,

De manière inconsciente, prendre votre décision

Comme s’il vivait à travers vous, par procuration !

 .

.

Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1179 4

.

Silhouette d’homme

Apparemment valide

Et en pleine lumière

Comme en résilience

.

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Lumière et résilience vont ensemble

tant les deux se prêtent main forte

et cela aboutira  à un mieux-être,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

 .

Symbolique

.

La résilience est un phénomène psychologique

Consistant, pour individu affecté par traumatisme,

À prendre acte de l’événement traumatique de manière

À ne pas, ou à ne plus, continuer à vivre dans le malheur

Et à se reconstruire d’une façon socialement acceptable.

La résilience serait rendue possible grâce à

La  structuration  précoce  de la personnalité,

Par des expériences constructives par l’enfant

Avant confrontation avec faits  traumatisants

Et parfois par la réflexion, ou voire, la parole,

Rarement par encadrement médical, thérapie.

fr.wikipedia.org/wiki/Resilience_(psychologie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1179 6

.

Si l’événement casse mon énergie intérieure,

Sidérée, il me permettra ma  prochaine résilience

En m’accordant une lumière encore plus intense,

Pour éclairer, fortifier, ancienne silhouette obscure.

.

Symbolique

  .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la  lumière  sur le plan  de l’imaginaire :

La lumière-séparation, la lumière-orientation,

La lumière-transformation. Ces trois aspects

De la lumière comme symbole, se définissent

Par rapport à trois altérités, rapport à trois

Formes de ténèbres, soit, respectivement :

L’abîme ; l’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

De tomber de la cime à l’abîme

La distance n’est pas si grande,

Et  la chute, profonde, soudaine

Passer de  la  lumière, brillante,

À l’obscurité  dans  les ténèbres,

Est dure épreuve pour ses yeux,

Tout comprendre de soi, autres,

Et entrer en confusions totales,

Reste perturbant pour l’esprit

Ces  trois événements,  forts

Feront basculer votre vie.

Pas de retour en arrière

le destin aurait frappé

sauf si c’est un choix

librement consenti.

 .

.

Passer de la lumière à l’ombre !

 .

Scénario

.

J’étais jeune, me croyais immortel, ne l’ai pas vu venir, maintenant,

travaillant à fond tout le temps, n’ai pas fait attention à clignotants,

suite malaise en pleine rue, vagal, cardiaque, cervical, respiratoire.

.

Voir prose et illustrations

1178 – Qu’est-ce donc la mort, qu’est-ce la vie !

Voir prose et illustrations

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

Ce n’est pas ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive,   fatalement, tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà, quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  l’échéance,   si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si peu de choses,  pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire  tant leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de  vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera  cette prière :

.

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

.

 .

Extension

 .

Une prière pour conjurer ma mort,

Et pourquoi  ne pas allumer un cierge,

Ou faire un don à une église, ou à l’ONG.

Comme il est impensable de l’apprivoiser,

Toute l’espérance s’emploiera à la retarder.

.

Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus

De ma tête par un fil ténu, il se pourrait que je

Trébuche, désespère et qu’elle me tombe dessus

À n’importe quel moment, mauvais, bien entendu.

«Un  riche  Laboureur, sentant  sa mort  prochaine,

Fit  venir  ses  enfants, leur  parla  sans témoins… »

 .

Nous conte La Fontaine. Ainsi, de préparer sa mort

Et aussi sa succession fait partie des actes normaux

De la vie. Aujourd’hui on nous parle d’assurance vie,

D’assurance décès pour avoir une mort, dite paisible

Et sans souci, tout comme la vie … en quelque sorte :

Sortez vos mouchoirs ou circulez, il n’y a rien à voir.

 .

Ma vie se définirait soit par ma naissance ou ma mort

Soit par l’intervalle entre les deux, le long d’un curseur.

Combien restent en vie physiologiquement et déjà mort,

Soit mentalement parce  que idiots profonds, Alzheimer,

Soit socialement parce que en état constant d’isolement.

Si l’on définit la mort par l’arrêt du cerveau, signe plat :

Ça ne dit rien de ce qui remplit toutes les vies avant ça.

.

Qu’est-ce que la mort  pour celui, celle,

Qui ne l’attend pas, ne la voit pas venir

Ou qui remet son examen à plus tard,

À ce point qu’il surviendra trop tard.

.

Qu’est-ce que la vie, pour celui, celle

Qui n’aurait pas l’impression de vivre,

Non pas pleinement, plutôt pas du tout

Ou si peu qu’il ne s’en souviendrait pas !

.

Se suicider met fin à toute interrogation

Si ma vie ne vaut plus rien : finissons-en,

On touche là aux confins de l’euthanasie

Personne n’en sera coupable, sauf moi.

.

.

1178 – Calligramme

.

Une vie ne se définirait que par rapport à une mort,

Et réciproquement : si la vie dure un certain temps

Mort a une autre notion  de durée : indéfiniment.

La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement,

Pour autant, comateux peut continuer à vivre

Longtemps mais qu’à l’intérieur  seulement.

Certains voudraient bien retarder la mort

Tandis qu’autres cherchent à l’avancer

Mais si, l’avancer,  on peut toujours,

La retarder, non garanti, aléatoire

Aléatoire mais moins vers la fin

On se penche sur certitude

Que la mort nous guette

Et sans être prophète

Avant… centenaire

Fera son affaire

Son affaire

Fera

V

.

*******************************

Q …..……..…………………………………………..

Ce n’est pas    U      ma mort qui pose problème : c’est ma vie !

Mort arrive       ‘       fatalement tôt, tard, qui sait aujourd’hui.

Je la vois déjà,     E  quel que soit âge sur le point d’apparaître,

Je suis programmé   S  pour quelques maladies, et disparaître.

À quoi sert d’en retarder  T    l’échéance, si je n’aime pas la vie,

C’est la mort qui définit ce   *    qu’est la vie, lors mienne aussi.

La mort est tout, et la vie, si    M   peu de choses, pour certains,

Pour d’autres, c’est le contraire        O        leur mort n’est rien !

Il ne saurait y avoir de dogme ni de     R     vérité en la matière,

La seule chose que l’on puisse faire, sera      T        cette prière :

                                                        ?

Q U ’ E S T – C E    Q U E    L A      V I E  ? 

  Ô mort, suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour,

Qui me fait vivre, qui me fait espérer…chaque jour

Que mon destin prendra un autre tour que celui

Qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant

De douleur. Mort, tu n’es pas pour autant

Appelé  de  mes vœux,  en délivrance :

Dernier secours,   quand je la fuis,

Ma vie, d’impossible  errance.

Mais, comme  le dit  si bien

Malraux (Conquérants)

«J’ai appris que la vie

Ne vaut rien mais

Que  rien   ne

Vaut  une

Vie. »

 .

.

 Forme

.

 Réduction

.

.

Évocation

.

1178 4

.

Le triangle de la mort en haut,

Lors la forme de ma vie, en bas 

Le cycle de la vie qui se termine

En fin n’étant pas symbolique

.

(P : forme pleine = : rimes égales

Z : le fond s’accorde  à  la forme)

.

Le cycle de la vie puis de la mort

sont tous deux très symboliques,

de tout ce qui se passe en Nature

aussi la forme épousera le fond.

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son  symbole,

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique

 .

Circularité de l’existence, régénération,

Cycles de la vie, éternel retour…

Rien de neuf sous le soleil, loin s’en faut,

Puisqu’il s’agit de notions… millénaires.

6 symboles qui les ont évoqués,

Aux quatre coins du monde :

 .

 1- Ouroboros

  1. Phénix
  2. Le cerf et ses bois
  3. Le serpent dans l’Égypte antique
  4. La roue de vie
  5. Svastika.

 .

Toutes peuvent faire penser à

La rotation des planètes ou du soleil,

Induit une notion de boucle et régénération.

graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles

.

.

Fond

.

Évocation

 .

1178 6

.

Le cycle de la vie en jaune,

S’inversera pour celui de mort

En noir, qui en est son symbole

Comme un arbre qui perd racines

.

Symbolique    

 .

Chaque langue comporte et

Véhicule des significations :

Le langage symbolique en fait partie.

 .

Au cours de des réunions,

Mais que ce soient les séances de soins

Ou les séances spirites,

Il est donné aux médiums des images

Qui sont souvent des symboles.

On a, parfois, quelques difficultés à les

 .

Interpréter caractéristiques

Étant d’être, en général … plurivoques,

Ce qui entraîne à réunir sous

Un symbole des significations opposées.

marencontreaveclaudela.over-blog.com/

article-images-symboles-dans-la-mediumnite-

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La mort n’est rien pour certains

La mort serait tout pour d’autres

Mort, éternelle recommencement

Mort, une fin tragique, éternelle.

À moins de penser qu’on renait

Comme l’épervier,    sept fois,

Chat, neuf fois, ou le phénix,

Autant de fois souhaitées.

 .

.

Cycle de vie et mort

 .

Scénario

 .

La mort, c’est comme être arrêté en un plein moment de sa vie.

La mort, c’est une panoplie de  personnages anthropomorphisés.

Qu’est-ce que la vie, sinon ne pas l’être encore ou être déjà mort !

.

Voir prose et illustrations

1177 – Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Voir prose et illustrations

.

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

Je suis, je vois,  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens, ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour  me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en forgeant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise,  me grandit.

.

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être vain mot,

Car ce qui est dit, est fait ; ce qui est fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus  vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne   est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de  projets en définitive.

.

La mort n’en fait pas   partie, elle est accident,

De parcours et fin   d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en core : qu’est-ce que cent ans !

 .

Une seconde, dans l’éternité du vaste monde,

Qui me paraitra devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une vie parallèle, et  féconde,

Où temps, espace et mouvements, n’ont plus

De prise, d’emprise,  sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle est, mais : qu’y puis-je,

À part  m’en contenter,  attendre  un  prodige.

.

La vie est ce que j’en fais, sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans projection  vers l’avant.

.

Lors ma vraie vie ne tiendrait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion  mon  corps de poussière.

.

.

Extension

 .

Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Pas très optimiste ni très enchanteur !

Point, du tout, c’est  tout  le contraire !

.

Une fois la mort bravée regardée en face,

On l’a quelque part vaincu et laissé  de côté

Et le seul souci restant est : vivre et à fond et

Tous les instants autant le jour par des projets

Émouvants que, la nuit, par des rêves poignants.

.

Mais la vie des uns  ne sera pas  celle des autres :

Certains  brillent  tandis que  d’autres  s’étiolent ;

Certains transforment tandis qu’autres bricolent.

Mais heureusement  que nous sommes différents

Car tous semblables et à faire les mêmes choses.

.

Quel ennui, il n’y aura guère que les passionnés

Qui ne s’enfuiraient pas. L’ennui, c’est qu’il n’y

A guère de passionnés, en tous cas pas assez.

Si on a chance d’en faire partie c’est gagné.

.

Ma vie n’est autre que ce que j’en sais,

Ma vie n’est autre  que ce que  j’en fais,

Or vie n’est autre que ce que l’on y met !

Ces trois assertions, en vrai on les admet.

Petite ou grands, plus ou moins bien faite :

On voit que ce qui compte, est la proportion

C’est-à-dire l’équilibre entre soi et la nature !

.

Qu’est-ce que la vie, une fois presque finie :

À soixante-dix ans,  si je regarde en arrière:

Un laps de temps où il s’est passé des choses,

Que j’ai aimé, que j’ai regretté,  que j’ai raté.

.

Sa vie, on en ferait le bilan  tous les dix ans,

Un anniversaire chasse l’autre : les dizaines,

Marquent parfois, un tournant, croisement,

On se dit, c’est une chance jusqu’à centaine.

.

 Alors qu’il me reste encore un peu de temps

Que sera ma vie, dans vingt ans, c’est loin

Et en même temps, c’est peu, déclinant

Peur de me morfondre en mon coin.

.

.

1177 – Calligramme   

 .

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

***************************

*********************************

.

Je suis, je vois,    M  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens,     A     ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour        *     me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en for     V       geant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise     I       me grandit.

                                                 E

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être    *   vain mot,

Car ce qui est dit est fait, ce qui est   E   fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus    S    vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne    T    est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de    *    projets en définitive.

La mort n’en fait pas    C     partie, elle est accident,

De parcours et fin    E     d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en    *      core : qu’est-ce que cent ans !

Q …………………….

Une seconde       U   dans l’éternité du vaste monde

Qui me paraitra    E     devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une     *     vie parallèle, et féconde,

Où temps, espace et    J      mouvements n’ont plus

De prise, d’emprise,      ‘    sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle   E    est, mais : qu’y puis-je,

À part m’en contenter    N      attendre un prodige.

*

La vie est ce que j’en fais   F   sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi  A   à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans     I  projection  vers l’avant.

Lors ma vraie vie ne tien     S   drait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait      !         tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion     *    mon     *   corps de poussière.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1177 4

.

Grand piédestal

Surmonté    d’une

statue d’un penseur

Qui serait cartésien

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Piédestal ne sert à rien lui-même,

il n’est qu’un support  pour statue,

qui peut être plus important qu’elle

et ainsi sa frome évoquera son fond

.

Un piédestal,   si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Pas ou peu,   ce que je suis,  tant

 Échelle monte vers une absence.

.

Symbolique

 

Piédestal (n.m.)

  1. support assez élevé sur lequel

on place un objet décoratif.

 

  1. support sur lequel repose une

sculpture, une colonne, etc.

 

  1. mettre quelqu’un sur piédestal

lui vouer admiration.

 .

Tomber de son piédestal :

perdre tout prestige.

base, gaine, piédouche, plinthe,

socle, support, soubassement.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL/fr

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1177 6

.

Un piédestal, si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Cartésien, je pense, donc je suis mais

 Une pause évoquerait autant une absence.

.

Symbolique

 .

Dans le langage courant

«Etre cartésien », c’est être

 Logique, rigoureux,

Ne croire qu’en ce qui est rationnel.

Mais comment se fait-il alors que Descartes,

L’un des plus grands représentants

Du rationalisme, envisage les choses

Aussi folles que le fait qu’il ne soit

Peut-être pas assis auprès du feu

Qu’il voit à côté de lui ?

Que 2 et 2 aurait pu ne pas faire 4 ?

Que l’on peut démontrer que Dieu existe ?

Que nous n’avons peut-être pas réellement de corps ?

philosophia.fr/a-propos-du-je-pense-donc-je-suis-cartesien

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On voit bien  le maçon au pied du mur

Construisant un piédestal, pour autrui ;

Ce dernier, quoiqu’il arrive, pas pour lui.

Il faut quelqu’un qui ait pris de la hauteur,

Qui méritera après sa mort qu’il l’a conserve,

Ça ne peut être qu’un grand homme, même petit

L’histoire est semée de petits et grands dictateurs.

Rodin aurait rompu cette tradition avec son penseur

Il peut bien  être n’importe qui, penché sur la question.

 .

.

Du sarment au serment

 .

Scénario

 .

Une petite vie mais bien faite,

vaut mieux qu’une grande mais mal faite :

il faudrait trouver l’équilibre entre soi et la nature !

.

Voir prose et illustrations

1176 – Lors vie est souffrance ; mort, délivrance

Voir prose et illustrations 

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence.  

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou tort,

De me l’infliger comme  bombe à retar-dement,

Se sont-ils eux-mêmes  posé  la  question enfant !

.

Étant privé d’immortalité l’homme devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion, au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est sur la terre, en pénitence.

.

Le vrai drame de l’homme, c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,  qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et il a du temps avant l’échéance.

.

Pour se construire un monde  à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires par leurs générosités.

.

La vie serait délivrance, la mort serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au  monde

Et réciproquement, une fois en  onde,

Je ne parle, agis, par aucun  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  tre fin,

Que celle  que  je  me  suis  donné.

.

Le reste, je peux  ou  non  l’espérer

Ou me raconter, bien des histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

.

 

.

Extension

 .

Que quelqu’un qui souffre le martyr, en permanence,

Ne puisse plus penser qu’à mettre fin à son existence,

On peut comprendre, sans pour autant l’euthanasier !

Là où médicaments n’agissent plus  et ne soulage plus

Sa vie n’a plus aucune saveur  ni aucune importance !

Comme dit un fou qui se taperait la tête contre le mur

Je fais souvent parce ça fait du bien quand ça s’arrête.

.

Comment imaginer une vie en souffrance,

On l’imagine plutôt en fin de vie incurable,

Sinon  autant finir une vie, trop détestable,

Qui n’apporte désirs, plaisirs, accointances.

.

Souffrance physiologique, morale, psychique,

Avec affliction, calvaire, chagrin, déchirement,

Désespoir, épreuve, misère, peines, tourments :

La liste est longue comme un jour asthmatique. 

.

Génétique nous rend  plus ou moins sensibles

À la douleur et aux expériences douloureuses

Que nous subissons tout au long de notre vie

L’échelle va de un à dix … subjectivement !

.

.

 1176 – Calligramme

.

On imagine une vie de souffrance :

Et que la, mort, comme délivrance.

Pas souffrir est   minimum humain

Selon le  point de vue des médecins.

Au moins, il ne souffre plus : apaisé,

Disent les familiers, à l’enterrement.

Sans espoir de guérir, est souffrance,

Allonger la vie : serait-ce  délivrance !

J’ai dans l’idée que si vie est souffrance,

Et que la mort serait ma seule délivrance,

Toute ma vie durant,  inquiet  de l’existence,

J’attendrais cet instant, le redoutant en silence. 

 .

Dès que l’on nait à la vie, on hérite, automatiquement  V   de mort.

Est-ce que mes parents   ont eu raison, ou                 I                  tort,

De me l’infliger comme bombe à retar-             E                    dement,

Se sont-ils eux-mêmes posé la ques-             *                   tion enfant !

Étant privé d’immortalité l’homme          S                   devient savant,

Sur ce qu’il n’est pas, et espère            O           devenir étonnamment

Il lui faut une foi, une religion,        U              au moins une croyance

Pour ne pas s’avouer qu’il est        F             sur la terre, en pénitence.

Le vrai drame de l’homme,         F           c’est qu’il sait bien d’avance

Qu’il est déjà mort, qu’il ne       R         fera que passer son existence,

À chercher d’autres issues,       E       qui lui échappent, par essence,

Mais c’est aussi sa force, et       *       il a du temps avant l’échéance.

Pour se construire un monde   M        à lui, qui le remplit, le ravit,

Pour découvrir autres rameurs O      qui rament autant que lui,

Pour apporter une contribution R   réelle à toute l’humanité

Bien qu’obscurs et sans gloires   T   par leurs générosités.

La vie serait délivrance, la mort  *  serait souffrance

Autant que l’inverse, paradoxe   D  coexistence,

Tant que je vis, suis présent au    É monde

Et réciproquement, une fois en  L  onde,

Je ne parle, agis, par aucun   I  moyen.

Ma vie n’aurait donc d’au  V  tre fin,

Que celle que je me suis  R  donné.

Le reste, je peux ou non  E l’espérer

Ou me raconter, bien des * histoires

Bien vaines, pour  me sortir du noir,

Que je meurs demain vive longtemps

J’accomplis ma vie, lègue aux enfants

Mes biens présents,  souvenirs à venir.

S’ils profitent du premier, un moment,

Ils m’oublieront sûr,  au bout du temps,

Rien d’autre qu’une loi du genre, connue.

Avant je n’étais rien, alors après, non plus,

Ça ne m’empêche pas entre temps d’advenir.

Advenir, à moi-même, à force de me construire,

J’aurais pu être quelqu’un d’autre que chercheur né

Ce qui compte, avant tout, c’est d’être, non d’avoir été ! 

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1176 4

.

On dirait bien

Une  des   formes

De la coupe du Graal

Pour la vie … éternelle !

.

C : (forme creuse, = : rimes égales,

X : le fond s’éloigne ici de la forme)

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

La coupe du Graal

Est apparu au Moyen Age,

En 1155,  plus  exactement,

Avec   l’ordre  Celtique   et

Légendaire des Chevaliers

De la « Table Ronde » au

Service   du   roi   Arthur.

 .

Taillé  dans une émeraude,

Gemme associé troisième œil,

Tombée du front de l’archange

« Porteur de Lumière », Lucifer,

Lors de sa chute, le Graal était

Censé avoir servi à recueillir

Le sang du Christ : le sang,

Principe de vie, et le breuvage

D’immortalité  sont compatibles.

Le Graal, contenant le sang, sera

L’équivalent du cœur et du centre.

sciencetradition.forumactif.com/t229

-le-symbole-de-la-coupe-et-du-graal

.

.

Fond

.

Évocation

.

1176 6

.

 

Boire à la coupe de la vie est bon,

Mais, parfois, ce serait poison :

On souffre de maux digestion,

Creuse tombe avec ses dents

.

Symbolique

 .

Les poisons sont, en biologie,

Des substances qui provoquent des blessures,

Des maladies ou la mort d’organismes

Par une réaction chimique, à l’échelle moléculaire.

 .

Cette définition exclut les agents physiques,

Même de petite taille (un caillot,

Une bulle d’air dans le sang,

Un courant électrique, une radiation, etc.).

 .

On différencie la pénétration volontaire

De substances toxiques dites poisons (intoxication),

De la production interne de toxines (intoxination)

Mais la distinction entre ces deux termes

N’est pas toujours observée, même parmi les scientifiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Accueil_principal

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Que vient faire la quête du Graal

Lorsque  sa vie n’est que souffrances,

Lorsque mort perçue comme délivrance.

Rien à première vue,  en première instance

Et  pourtant, la recherche  du bonheur, calme

Et tranquille, naturel en somme, reste un désir.

La satisfaction du désir, si petit, si grand soit-il,

Serait constitutif  de la pulsion de vie, d’Éros,

Son abandon : pulsion de mort, Thanatos

L’immortalité, dans tel cas d’inversion,

Serait semblable au retour d’avant

Sa naissance : paix éternelle !

Le Graal  représente autant

Bonheur absolu sur Terre

Promesse immortalité

Et joie en l’éternité.

.

.

Mots pour souffrance/mort

 .

Scénario

.

Si vie est souffrance,

la mort est une délivrance,

oui mais pour quelle espérance ?

.

Voir prose et illustrations 

1175 – La maladie vous guette, vous prend, tient

Voir prose et illustrations

.

La maladie est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas  trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit, pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps  en dise : assez !

 .                        

Le diagnostic,  les soins,  les  médicaments,

Ne suffisent pas tout seul, à en venir à bout,

Il faut la participation du  moral, du patient

Et sa volonté de lutter   pour ne pas sombrer.

Mais il existe une  telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande  comment on rester en vie

Comme toute précaution   pour  risque   zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de  chance, il faut !

.

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé

Êtes

V

.

.

Extension

 .

La maladie aurait de multiples

Causes, visages, et conséquences.

Il  fut  un  temps,  où,  en  médecine,

L’on soignait surtout l’organe incriminé

En altérant fonctionnement sain d’un voisin.

.

Puis  on s’est intéressé  au patient, dans sa

Globalité, en tentant de traiter ensemble

Du  corps, et  non plus  qu’une  partie.

.

Et puis l’on s’est appuyé  sur l’esprit,

Conscience, participation volontaire

Du patient au travers suivi du moral.

.

Et on a pris en compte, son milieu où

Il vivait, le stress, qualité relationnelle

De ses proches, ses voisins et collègues.

.

Au final, cela fait beaucoup de paramètres

Dont est en charge  son médecin, dit de ville,

Ou médecin traitant, généraliste, non spécialisé.

.

Les maladies évoluent, changent, se transforment :

Les thérapies aussi et il est aussi admis, de nos jours

Que si le patient ne participe pas à sa propre guérison,

Le pronostic serait moins bon, la guérison plus longue,

Parfois même jamais atteinte ou restera en rémission !

 .

Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi, autre, moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention  plus que  par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé !

.

Je suis malade

Complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir

Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir,

Nous chante Serge Lama, sur paroles d’Alice Dona.

.

Mais il s’agit plutôt, ici, de maladie dépressionnaire,

Avec versant psychique plus fort que physiologique

On parlera alors pour faire le lien entre les deux

De maladies psychosomatique : corps/esprit

En lesquelles le moral du patient est aussi

Important que les symptômes décelés.

.

.

 Epilogue

.

« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore. »

Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains.

***

C’est en partie vrai et en grande partie faux, santé oblige

Nous ne sommes pas tous des hypocondriaques névrosés.

***

Il y a des gens qui ont une belle constitution immunitaire

Au point de ne jamais ou presque, être malade : un chêne.

***

D’un autre côté, d’être malade, de temps à autre, renforcera

Nos défenses immunitaires, les réveillant comme un vaccin.

***

Il y a toutes sortes de maladies : certaines fréquentes, rares,

Et toutes sortes de moyens diagnostiques et thérapeutiques.

***

Certains médecins disent qu’on a en nous une pharmacopée,

Sollicitée sur demande, qu’excès de médicaments neutralise.

***

La motivation pour guérir fonctionne sur mode de résilience

Elle aide, parfois ne suffit pas, conflit entre Éros et Thanatos.

***

L’entourage aussi jouera son rôle qui s’avère non négligeable,

Et ce d’autant que la maladie sera percue comme héréditaire.

***

La maladie nous guette, et nous prend, et parfois, par surprise,

Tout le monde est susceptible d’un cancer, malgré précautions.

***

N’étant pas médecin, je m’en tiendrai donc à niveau généralités,

On peut se soigner soi-même mais au moindre doute : consulter.

.

.

1175 – Calligramme

.

La maladie      M       est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas       A      trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit,     L        pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps    A        en dise : assez !

                   D     

Le diagnostic,  les soins,  les    I       médicaments,

Ne suffisent pas tout seul à    E     en venir à bout,

Il faut la participation du    *     moral, du patient

Et sa volonté de lutter   G     pour ne pas sombrer.

……..

Mais il existe une     E   telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande     T   comment on rester en vie

Comme toute précaution   T      pour  risque  zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de   E  chance, il faut !

.

V  O  U  S     P  R  E  N  D,     V  O  U  S    T I E N T  

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé,

Êtes

V

.

 .

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1175 4

.

En haut  ce serait la maladie ;

En bas, le corps en bonne santé

Les deux pointent, et se guettent

Parfois combattent leur maux.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Maladie et santé se combattent,

aucun de deux ne fait de stabilité

sans le malheur, bonheur n’existe

sans la maladie, la santé non plus

.

Dans le triangle jaune : la vie,

La santé, et l’humeur,

Et en triangle noir : les maux

Qui nous guettent, prend.

 .

Symbolique

 .

Les relations sociales auront

Un impact positif sur la santé

Selon les différents âges de la vie

Affirme  une étude,  aux États-Unis

Réalisée à partir de quatre enquêtes.

 .

L’effet serait maximal à l’adolescence

Et chez les seniors, dans milieu de vie,

La qualité des liens sociaux  importera

Plus que la quantité,  tant les personnes

Bien entourées  vivraient, généralement,

Plus longtemps. Chez les personnes âgées,

La solitude a un impact  sur l’hypertension.

lessymboles.com/avoir-des-amis-est-bon-pour-la-sante

.

.

Fond

.

Évocation

.

1175 6

.

En pointes rouge, la maladie

Qui nous guette, qui nous prend

Physiquement, affectivement,

Nous touche par ses maux.

.

Symbolique

 .

Les maux d’estomac sont

Liés  à  nos   contrariétés.

Les maux du foie sont liés

À un sentiment   de colère.

Les maux  du  gros  intestin

Signifient que nous retenons

Des choses,  que  nous  avons

Beaucoup  de mal  à évacuer.

Et les  problèmes  respiratoires

Nous parlent  de notre difficulté

À nous protéger monde extérieur.

Les problèmes de cœur, quant à eux,

Parlent de notre rapport au monde extérieur,

De l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfinles allergies cutanées, respiratoires, parlent

Également  de notre rapport  au  monde extérieur :

Sommes agressés, sur la défensive face à ce monde.

passeportsante.net/fr/Actualités/Dossiers/DossierComplexe.aspx?

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mots pour maux, la maladie

Se diagnostique puis se décrit

En termes de soins à prescrire,

Évitant de se dédire, contredire.

Y a nombre de virus,  saisonniers,

Pour lesquels des vaccins suffiront

À guérir vite, limiter complications,

Et surtout de graves hospitalisations

Qui peuvent entrainer incurabilités

Alors qu’au départ … bénignités !

 .

.

Vaccins, médicaments

.

Scénario

 .

La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

elle vous coûte cher, en angoisses, en soins, en médicaments, argent,

et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaitre, à nouveau, frapper.

 .

Voir prose et illustrations