304 – Manoir de Baralle, ancienne abbaye

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Successivement abbaye, hôpital, centre, manoir

Date de la Révolution, agrandi, restauré rénové

Il héberge pan d’histoire aujourd’hui enterrée

Jouxte une église au clocher pointu et sage

Servant de pigeonnier en écrin d’un parc

Où une troupe de chevaux  vont boire.

Sa grande grille  en  fer  ici forgée

Invite à entrer, sur allée  pavée,

Bordée  d’arbres  centenaires,

Menant à une cour entourée

De dépendances,  garages,

Ateliers, écuries, remises.

 .

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

.

À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

.

À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

.

Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

.

À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

.

Extensions

.

À y perdre son âme

D’y consacrer son temps,

Et son argent, et pour léguer

Une œuvre, héritée des siècles

Où tout demeurait évanescent.

.

Ses habitants s’y enracineront,

Comme hêtres en jardin privé.

On y vient et on s’y sent bien,

Et l’on ne se soucie de rien,

Tant l’on est vite cocooné.

.

On serait en bourgeoisie

Si on n’ y trouvait pas les

Propriétaires accueillants,

Cœur sur la main et faisant

Tout pour vous … satisfaire.

.

Baralle est une commune française de 482 habitants, située

En département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France :

Dix kilomètres de Cambrai, trente d’Arras, entre deux autoroutes.

Le manoir de Baralle constitue une étape vers les routes nord et sud,

Sans compter un lieu de résidence pour visiter les cimetières militaires

L’accueil est  sympathique, hébergement, couvert, des plus authentiques,

Et ses deux parcs vous mettent, d’emblée, dans une ambiance romantique.

.

Pas loin d’une sortie d’autoroute,

Hypermarché au coin du champ,

Et Cambrai, à douze Kilomètres,

Il est finalement  très bien placé,

Pour faire une halte, s’y reposer !

.

Sans compter il est isolé du bourg,

Bâti en un grand par  et silencieux,

En terrasse que demander de mieux

On y reste là comme dans du velours

Et on y revient sans cesse, et toujours.

.

Pour y avoir séjourné à maintes reprises

Je vous le conseille même les yeux fermés,

Pas que pour y dormir, autant pour manger

La cuisine vaut le détour et les cuisiniers aussi

On finirait par faire partie de la famille ou amis.

.

Fragments 

.

Le Clos Saint Georges est une construction

Datant de deux siècles voire plus, c’est dire

S’il a dû évoluer, s’adapter, aux contraintes

Aux exigences de chacune des modernités !

.

Aujourd’hui il abrite famille qui en a hérité,

Mais qui l’aura, de bout en bout, transformé

Pour en faire un «havre de paix et d’accueil»

Au cœur, et lui sert d’écrin, d’un parc arboré.

.

Une exploitation agricole à gérer toute l’année

Cinq chambres pour recevoir clients passagers,

Plus activités externes : il y a de quoi s’occuper,

Leurs retraites  s’annoncent  des plus gratinées.

.

Je parle là des deux propriétaires que je connais

Faisant partie de la famille par la sœur, épousée.

Si fait, j’y ai moi-même, plusieurs fois, séjourné,

Pour ce qui est d’accueillir, divin, je dois avouer.

.

Alors, si vous passez par-là, vous cherchez un lit,

Pour passer  une soirée enchantée, nuit paisible :

N’hésitez pas à écrire, ou à téléphoner, réserver :

La plupart reviennent souvent et moi le premier.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme    

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                M                                                A

Successivement  A   abbaye, hôpital, centre,     N manoir

Date de la Révo   N   lution, agrandi, restauré  C    rénové

Il héberge pan   O     d’histoire aujourd’hui   I  enterrée

Jouxte une ég    I   lise, clocher pointu      E    et sage,

Servant de pi   R   geonnier, en écrin   N d’un parc

Où une trou   *    pe de chevaux       * vont boire

Sa grande    B     grille  en  fer    H  ici forgée

Invite à en  A   trer sur allée   Ô       pavée,

Bordée       R d’arbres cen   P    tenaires

Menant à  A  une cour    I   entourée

De dépen  L  dances    T   garages,

Ateliers   L écuries A  remises.

E            L

^

Oh Oui

C’est certain,

Une belle demeure,

Où balcon voisine haute

 Porte, en pignon, gigantesque,

Et sa terrasse avec belle balustrade

Habille parfaitement façade briquesque

Qui, plein sud, se prolonge sur une véranda.

À l’ouest, une cuisine, au nord, un salon de jardin,

C’est une ferme, à présent, abritant…quatre habitants,

Au lieu de vingtaine, au moins, il y a un siècle, assurément.

Son grand salon de cent mètres carrés, de quatre mètres élevé,

Reçoit une cinquantaine d’invités, à causer, à manger, à danser

En frôlant les fantômes d’antan, hantant ces lieux, non anodins.

À l’étage desservi par un  monumental escalier plein colimaçon,

Deux chambres, un bureau, une salle de bain, dans espace privé,

Deux  chambres  d’hôtes, un couloir, pour les clients, les invités.

Au grenier, des chambres de bonnes en train d’être aménagées,

Places et espaces difficiles à rénover, et, plus encore, à chauffer,

Deux caves voûtées, servent d’assises aux murs et aux plafonds.

Ce qui frappe, le plus est, sans nul doute, son calme, sa verdure.

Aucun bruit perturbant, ni habitation, rien que lapins, oiseaux,

Arbres de toutes essences y croissent, l’automne beau manteau.

Coins sauvages, herbages, se partagent sept hectares, d’un parc

Les chambres offrent paysage qui ne s’oublie pas, se remarque.

L’atmosphère se régénère à travers le temps, il dure et perdure.

Il y a tant à en dire et à décrire, que je me contente de rappeler

Qu’il faut une vie, pour transformer, agrémenter, la maisonnée.

À y perdre son âme à consacrer tout son temps, tout son argent

Pour léguer l’œuvre, héritée de siècles, où tout était évanescent.

Ses habitants s’y enracinent comme hêtres en leur jardin privé,

On y vient, on s’y sent bien, ne se soucie de rien, on est cocooné,

On se croirait, grande bourgeoisie, s’il n’y avait les propriétaires

Accueillants, cœur sur la main, faisant tout pour vous satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En haut, une  large  cheminée,

En bas, pignon de haute maison

Un très grand manoir s’il en est 

Élégant,  accueillant  voyageurs !

.

304 4

.

E

Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs.

Manoir et voyageurs, lors il est transformé

En une maison d’hôtes, vont bien ensemble :

Quand propriétaires charmants, accueillants

Le forme et le fond s’accorderont à merveille.

.

Symbolique

.

Un

Manoir

Avait généralement

L’aspect d’une maison forte

Ou à un château et constitué

Corps de logis, dépendances

Formant les ailes et entouré

De champs, voire de fermes,

Et  de pâturages  et  de bois.

Ce n’était, en aucun cas, un

Édifice à vocation militaire

Donc  pas un château fort,

Puisqu’il  était  interdit au

Vassal maître des lieux de

L’équiper de tour donjon.

manoir.community/node/18

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

304 6

.

Le manoir du «Clos Saint Georges »

De Baralle, est une battisse

Toute en briques rouge et il héberge

Jusqu’à dizaine de voyageurs

.

Symbolique

 .

Hormis le statut de voyageur

Et sur le plan urbain, le concept

De manger  devant des inconnus,

 .

Seul ou en famille hors de son logis

Et en dehors    des moments de fêtes

Est,       pratiquement,     impensable

Avant        les    Temps     modernes.

 .

Ce      point    reste    fondamental

Sur le plan      anthropologique,

Et pas seulement en Occident.

Wikipedia : voyageurs

  .

.

Fond/forme 

 .

On s’y sent, comme en un cocon,

Dans un écrin arboré de verdure,

.

On a envie d’y demeurer pour de bon,

Pour se remettre  d’un travail très dur.

.

On se perd en dédale de portes, couloirs,

Mais on n’y craint ni les fantômes, le noir.

.

Si  un jour, vous passez  par-là, par hasard,

Réservez chambre pour une nuit tôt ou tard !

 .

Textuels et illustrations  >>

303 – Cambrai, une petite cité paisible

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cambrai, petite cité paisible,

Et somnolente de …  l’Artois,

Ses ruelles étroites   courent,

En dédales, autour de places,

Dont, la plus grande … abrite

Encore  énorme Hôtel de ville.

.

On y découvre,  portes rongées

Par quelques siècles d’Histoire,

Églises, dont l’une a vu prêcher,

Fénelon,  avec  clochers  pesants,

Au milieu d’un fouillis de pignons.

.

Et en plus, une large avenue  mène

À un grand jardin public entretenu,

Qu’orne  monument  à Louis Blériot,

Que  l’on considère  enfant  du pays :

Cité surnommée «des millionnaires»

.

Tant vrai, qu’avant

La Première Guerre,

On y comptait  encore

Près de quarante Crésus !

.

Cambrai, ville d’art et d’histoire

Avec sa cathédrale Notre-Dame de Grâce,

Avec son église de Saint-Géry, plus ancienne,

Sa citadelle,  démantelée, porte Royale, pont-levis.

.

Son beffroi clocher d’église Saint-Martin, était autrefois

Son hôtel de ville avec sa majestueuse façade de style grec,

Sa maison Espagnole, à pans de bois, pignons, style régional,

Son marché couvert avec ses halles animées les jours de marché

Quand on  s’y promène, le cœur  léger, son histoire… nous étonne.

.

Deux fois  détruite, reconstruite, son amalgame, parfois, détonne !

Elle m’apparaît, pavée de constructions, parfois, un peu vieillottes.

Je me suis perdu plusieurs fois, en son dédale de rues, et de ruelles.

Je ne me sens pas  chez moi : étranger, hors ma province bretonne

Ma femme y est née, a vécu, fait ses études : sa famille  y demeure.

.

Je l’ai retiré du froid et son ennui au Nord, pour une ile plus belle.

Moi, jamais, je n’ai songé  à y vivre, entre Bapaume et Cambrai,

Même  après avoir découvert cette ancienne abbaye de Baralle

Demeure merveilleuse de sœur,  beau-frère,  cousin-cousine.

.

Cette ville de Cambrai, petite cité  qui est réputée paisible,

Plantée plein sud du Nord ; n’est pas à un paradoxe près

N’attire pas l’œil par tapage  ni par ramage artificiel

On s’attache, prenant le temps de se perdre en elle.

.

Cambrai est une ville, attachante, finalement,

Elle demeure à dimension humaine

On apprend à la connaitre

Avec le temps.

.

.

Extensions

.

Cambrai,

Petite cité moyenne,

Réputée   paisible,

Plantée en plein

Sud du Nord,

N’est pas à un

Paradoxe près !

.

Elle n’attirera pas

L’œil par son tapage

Ni  par aucun ramage

Artificiel, on s’y attache

Si l’on prend le temps

De se perdre en elle.

.

Cambrai, cité paisible située au bas des Hauts de France,

Bien qu’ayant connu bien des histoires de guerre par le passé

Si elle n’a pas ni l’attrait, ni la richesse, de ses voisines proches,

Elle ne démérite pas, avec ses places, ses églises, ses monuments

Et on y passe de forts agréables moments, à la terrasse d’un café.

Cité de ma femme, elle ne renie pas ses origines, et en est fière,

Mais nos enfants se réclament plus de la Bretagne, y vivant.

.

Cambrai, cambrai … ça ne vous rappelle rien !

Bataille de Cambrai 1918 opposa des troupes

Canadiennes, britanniques, et américaines,

Utilisant  des chars, à l’Empire allemand.

Elle fut menée en un temps très court,

Et se conclut par un succès éclatant.

.

Voilà pour la très grande Histoire

Mais pour ce qui est de la petite

Je la connais lors je la pratique

Et j’aime y flâner, sur sa place

Ou sur son port de plaisance

En son grand jardin public.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Cambrai, petite cité paisible,

Et somnolente de …  l’Artois,

Ses ruelles étroites   courent,

En dédales, autour de places,

Dont, la plus grande … abrite

Encore  énorme Hôtel de ville.

On y découvre, portes rongées

Par quelques siècles d’Histoire,

Églises, dont l’une a vu prêcher,

Fénelon,  avec  clochers  pesants,

Au milieu d’un fouillis de pignons

Et en plus, une large avenue  mène

À un grand jardin public entretenu,

Qu’orne  monument  à Louis Blériot,

Que  l’on considère  enfant  du pays :

Cité surnommée «des millionnaires»

.

Tant vrai, qu’avant

La Première Guerre,

On y comptait encore

Près de quarante Crésus !

Cambrai, ville d’art  C  et d’histoire

Avec sa cathédrale  A   Notre-Dame de Grâce,

Avec son église  M   de Saint-Géry, plus ancienne,

Sa citadelle,    B   démantelée, porte Royale, pont-levis.

Son beffroi     R clocher d’église Saint-Martin, était autrefois

Son hôtel de  A     ville, avec sa majestueuse façade de style grec,

Sa maison     I     Espagnole, à pans de bois, pignons, style régional,

Son marché  *    couvert avec ses halles, animées, les jours de marché.

Quand on     *     s’y promène, le cœur léger, son histoire … nous étonne.

Deux fois    P      détruite, reconstruite, son amalgame, parfois, détonne !

Elle m’ap    E      paraît, pavée de constructions, parfois un peu vieillottes.

Je me suis   T       perdu plusieurs fois, en son dédale de rues, et de ruelles.

Je ne me       I       sens pas chez moi, étranger hors ma province bretonne

Ma femme y    T      est née, a vécu, fait ses études : sa famille y demeure.

Je l’ai retiré du  E     froid et son ennui au Nord, pour une ile plus belle.

Moi, jamais je     *     n’ai songé à y vivre, entre Bapaume et Cambrai,

Même après avoir   C     découvert cette ancienne abbaye de Baralle

Demeure merveilleuse  I     de sœur,  beau-frère,  cousin-cousine.

Cette ville de Cambrai,   T    petite cité qui est réputée paisible,

Plantée plein sud du Nord  É    n’est pas à un paradoxe près

N’attire pas l’œil par tapage  *    ni par ramage artificiel

On s’attache, prenant le temps de se perdre en elle.

Cambrai est une ville, attachante, finalement,

Elle demeure à dimension humaine

On apprend à la connaitre

Avec le temps.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, une montre à gousset,

Ou encore un beau pendentif,

Avec des pierres précieuses

En remparts de sa citadelle.

.

303 4

.

Du bleu entouré d’une ceinture de jaune

Avec pierres précieuses :

Cambrai est une ville paisible et aussi

 Avec sa citadelle remparts

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme des pierres

Est la capacité à désigner, à signifier,

Exercer une influence en tant que symbole.

 

Elle a son symbolisme : la solidité, la durée,

Sachant que chaque pierre a son symbolisme

Cristal représente pureté : marbre, éternité.

 

Mais sous peine de délire ou d’arbitraire,

La symbolique de la pierre demeure

Dans le cadre du règne minéral ;

 

Matière minérale solide

Qu’on rencontre en

Masses compactes

À la surface et à

L’intérieur du sol.

wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_pierres

 

.

Fond

.

Évocation 

.

303 6

.

Du bleu entouré d’une ceinture de jaune

Avec pierres précieuses :

Cambrai est une ville paisible et aussi

Avec citadelle remparts

.

Symbolique 

.

Malgré démantèlement XIXe siècle,

La citadelle de Charles Quint conserve

Galerie de contre                    mine ensevelie.

 .

La porte Royale                        et  son  pont-levis,

Classée à l’inventaire                      des  monuments

Historiques le 14 avril                        1932,   flanquée

À  l’arrière  de   deux                             corps de garde

Et un arsenal, daté                           du   XVIe siècle.

 .

Parmi les aména                 gements postérieurs,

Un magasin à poudre et des logements

Pour les officiers et une caserne

À l’épreuve de bombes

 xixe siècle.

fr.wikipedia.org/wiki/

Cambrai#Vie_militaire

 .

.

Fond/forme 

.

Peut-être jamais, connu, je n’aurais,

Cambrai

Si ma femme n’y était née, comme fait

Exprès

Tant cette ville de province et paysanne,

N’évoquait

Pour moi, que des bêtises, pour friandises,

Dont je raffolais

Aujourd’hui, pour l’avoir souvent fréquenté,

Je la connais

Et tout compte fait, au fil des ans, plutôt bien,

Je m’y plais.

.

Textuels et illustrations   >>  

302 – Arras et ses places baroques

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Arras, ses célèbres places,

Style baroque flamand

Avec l’Hôtel de Ville

Est construit en

Bien bel écrin.

.

C’était une

Au-then-tique

Cité prospère connue

En fabrication drapière

Avec sa  Citadelle  Vauban

Belle inutile, ou, belle estime.

.

L’architecture de places d’Arras

Demeure encore unique au Monde

Avec ses  belles façades  de maisons,

Que des styles  inimitables  inondent.

.

D’impressions,  remplies  d’harmonies,

Car renforcées par  des colonnes  de grès,

En plus d’originalités pignons de maisons,

D’hauteurs variables… comme si fait exprès.

.

On se promène, flânant sous arcades, tout près

De rues piétonnes, invitant à boire  une cervoise,

On rencontre foule tranquille, jeunesse  arrageoise,

L’histoire de siècles précédents susurrant son secret.

.

Ses souterrains appelés Boves, s’avèrent  surprenants

Camps de base, ralliement  pour des débarquement,s

Avec des puits d’extraction,  boyaux de déplacement,

Avec salles voûtées, escalier à vis, et même à redents.

.

Cathédrale, abbaye Saint-Vaast, édifices prodigieux,

Dix-huitième siècle Français, architectural, religieux

Sur centre place octogonale, Victor Hugo, obélisque,

Attire le regard, provoque notre admiration, épique.

.

J’ai fait mes emplettes en l’immense marché ouvert,

Ses andouillettes sont une vraie découverte culinaire.

Le chef-lieu du Département du Pas-de-Calais : Arras

Est cœur d’une haute Région qui jamais ne vous lasse,

Je suis allé, plusieurs fois, prendre le train pour Paris

J’ai hanté lieux légendaires faits de briques et verre.

.

Belle  ville  du  Nord,  accueillante  et  fort  colorée,

Lieu de séjour, pour dix jours,  pour breton exilé.

Quand on est Arras campagne, on est en plaine

L’on trouve que ce Nord a bien de la veine,

Cité tranquille, bien ancienne cité reine.

.

Extensions

.

Le beffroi d’Arras

Patrimoine   mondial

De l’Unesco témoigne de

Sa richesse architecturale

Et de son art de vivre.

.

Historiquement,

Sous ancien régime,

Capitale province d’Artois

Un grand centre de prières.

.

Arras ne fait pas souvent

Parler d’elle tant vrai

Qu’il n’est nul besoin

D’en faire la publicité

Pour avoir envie d’aller

La visiter, y passer quelques

Jours à flâner autour de ses places,

De ses monuments, musées et cafés.

.

Arras ville  et à rase campagne ou rat des villes et rat des champs.

Ce qui se remarque le plus, ce sont ses grandes places, avec arcades,

Leur donnant air de place du sud complètement transposée, au nord.

Là aussi, là encore, bel ensemble architectural, culturel et commercial

Dans lequel on se sent bien à se promener, d’un pas léger et découvrir

Un pan d’histoire au croisement de plusieurs influences civilisations,

Il y a comme quelque chose d’intemporel, qui persiste en parfum.

.

Ce qui frappe le plus dans le centre d’Arras

Est son architecture de style haut-flamand,

.

La Grand’Place et puis la Place des Héros,

Ne ressemblent à aucune autre, du Nord.

.

C’est un lieu de flâneries, intéressantes,

Où l’on prendra son temps, pour vivre !

.

Que de pavés, de pavés, encore de pavés,

Dont la majorité provient de l’Ile-Grande

.

Sa cathédrale et son beffroi en imposent

Autant que ses commerces et souterrain.

.

Acteur, témoin première guerre mondiale,

Carrière et musées regorgent de souvenirs !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

Arras, ses célèbres places,

Style baroque flamand

Avec l’Hôtel de Ville

Est construit en

Bien bel écrin.

C’était une

Au-then-tique

 Cité prospère connue

En fabrication drapière

Avec sa  Citadelle  Vauban

Belle inutile, ou, belle estime.

.

L’architecture de places d’Arras

Demeure encore unique au Monde

Avec ses  belles façades  de maisons,

Que des styles  inimitables  inondent.

.

D’impressions,  remplies  d’harmonies,

Car renforcées par  des colonnes  de grès,

En plus d’originalités pignons de maisons,

D’hauteurs variables… comme si fait exprès.

On se promène, flânant sous arcades, tout près

De rues piétonnes, invitant à boire  une cervoise,

On rencontre foule tranquille, jeunesse  arrageoise,

L’histoire de siècles précédents susurrant son secret.

.

Ses souterrains appelés Boves, s’avèrent  sur A prenants

Camps de base, ralliement pour des débar   R    quements

Avec des puits d’extraction, boyaux de      R    déplacement,

Avec salles voûtées, escalier à vis, et       A    même à redents.

Cathédrale, abbaye Saint-Vaast,     *    S   édifices prodigieux,

Dix-huitième siècle Français,      *      *  architectural, religieux

Sur centre place octogonale,     *       E     Victor Hugo obélisque,

Attire le regard et provoque   *        T    notre admiration épique.

J’ai fait mes emplettes en      *        *     l’immense marché ouvert,

Ses andouillettes sont une     *        S   vraie découverte culinaire.

Le chef-lieu du Département  *       E     du Pas-de-Calais : Arras

Est cœur  d’une haute Région   *      S  qui jamais ne vous lasse.

Je suis allé plusieurs fois prendre *  *  le train direction Paris

J’ai hanté lieux légendaires faits   *  P    de briques et verre.

Belle ville du Nord, accueillante        L     et fort  colorée,

Lieu de séjour pour dix jours pour     A    breton exilé.

Quand on est Arras campagne, on est  C   en plaine,

L’on trouve que ce Nord a bien de la   E   veine,

Cité tranquille, bien ancienne cité reine. S …

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, une bouteille,

Une montre à  gousset,

Ou un autre pendentif

Ou un bijou en médaillon.

.

302 4

.

Un pendentif comme un bijou

Faisant comme enluminures dorées.

Deux tons, beaucoup plus de

Couleur jaune que de couleur bleue.

Pendentif et médaillon sont bijoux

Qui peuvent se trouver n’importe où

Et si aucun n’est deux ne figure Arras,

C’est que la forme  est différente du fond

.

Symbolique 

.

La joaillerie

Est l’art de fabriquer

Joyaux,  plus largement

Des objets de parure comme

Des pendentifs mettant en valeur

Principalement  les pierres précieuses,

Les pierres fines, les pierres ornementales

Les perles,  en  utilisant    pour   montures

Métaux précieux suivants : l’or, l’argent,

Le platine.  Depuis   quelques  années,

Certaines des pièces de joaillerie

De haut de gamme réalisées

En titane, céramique,

Ou en acier.

lyn-et-or-bijoux.com/content/22-

la-symbolique-des-bijoux-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

302 6

.

Un pendentif comme un bijou

Faisant comme médaillon gravé.

Deux tons, beaucoup plus de

Couleur jaune que de couleur bleue.

.

Symbolique 

.

I

Il arrive d’utiliser le terme

De médaillon pour désigner

Ce qui est en réalité médaille.

Cette  dernière : simple  bijou

Rond ou  voire ovale

Sur lequel     on grave

Des    symboles     ou  des    lettres

Que    l’on offrira    pour     certaines

Occasions    telle : s baptême, mariage.

Le médaillon reste  un bijou  légèrement

Différent. Il s’agit, souvent, de pendentif

 Épais qui est composé  de deux parties

Qui s’ouvrent et se ferment à l’aide

D’un système conçu pour être

 Solide, facile à ouvrir.

medaille.top/autres-bijoux/

porter-un-medaillon

 .

.

Fond/forme

.

Un médaillon va bien avec un pendentif,

Tout comme beffroi  va bien avec Arras,

.

Et il n’y a, en cela, rien de bien subjectif

Juste rappel de l’histoire des Pays-Bas,

Possession Espagnole : sud et le nord !

.

Lors autrefois il y avait  des remparts,

Pouvant évoquer comme un médaillon,

.

Aujourd’hui elle est comme ville ouverte

À laquelle on aurait ajouté un pendentif !

.

Textuels et illustrations  >>

301 – Lille, capitale du Nord

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

À Lille, capitale du Nord

Florissante,

S’emboîtent, identiques

Demeures

Autour splendides cours

Intérieures,

Où flâneurs croisent

Bouquinistes

Et joueurs d’échecs,

Des touristes.

Beffroi en tour de guet,

Sonnant alarme

Rassembler villes du Nord,

Hommes d’armes,

Se retrouvant dans la citadelle

Construite par Vauban,

Ancienne cité avant de Flandres,

Parlant bien le Roman.

Colonne de la Déesse avec sa fontaine,

Qui occupe   le   centre,

Autour, bâtiment journal La Voix du Nord,

Et sa façade en pente,

Blasons de Région, surmontant  Trois Grâces,

En formes de statues,

Sans compter le Furet du Nord, celui du café Leffe,

L’hôtel de Belle Vue. 

 .

Vieille rue piétonne regorgeant de magasins, restaurants

Café en terrasse où les bières du Nord sont à flots, coulants

Ont vu naître, grandir  Charles de Gaulle,  en maison natale,

Située dans Le Vieux Lille et transformée en musée national.

.

Son renouveau par sa construction Centre Euralille exprimé

Pour devenir  la capitale  européenne  des affaires, culturée,

Contraste fort, avec la Cathédrale de la Treille, l’Université,

Catholique aux bâtiments en brique rouge  ou terre brulée.

.

Je me suis, souvent, promené,  à partir de sa Gare Centrale,

Aux temps des rigueurs de l’hiver, chaleurs étouffantes d’été :

C’est en de brèves incursions que l’on découvre son programme

Et allant à sa rencontre, qu’on se laisse séduire par son charme.

.

Lille  comment  ne pas s’y  attarder, s’y attacher, s’y promener,

Comme lieu magique,  convergence de ses premiers quartiers

Ancienne place  du Marché, d’époque médiévale, renommée,

Sa Grand Place  d’histoire  de sa Vieille Bourse, si chargées.

.

De Lille et de sa région, qu’en dire  et qu’en redire, encore,

Ce n’est  pas l’inverse du Sud même s’il fait froid dehors,

Il fait si chaud dedans qu’on s’y sent accueilli bien fort

Et  la quittant, on verse une larme, de croquemort.

.

N’en croyez rien … Lille, Roubaix, et Tourcoing,

Si, un jour,  ont filé de forts mauvais cotons,

Ils s’en sont relevés … et pour de bon !

.

Extensions

.

Véritable capitale

De la région du Nord,

Lille rayonne de sa culture

Et autant de son architecture

Ville où et il y fait bon vivre.

Lille demeure un point

De passage entre

L’Angleterre,

Belgique.

.

Lille, Lille la grande et non pas l’Ile-Grande,

Une différence de taille, une différence d’aura

 Un carrefour  entre les pays du Sud et du Nord,

Rayonnante par son architecture, et, sa culture.

À force  d’errer, dans  ses ruelles, tout  en flânant

Et déguster bière fraîche, en ses nombreux cafés,

On finit par devenir comme pur esprit, planant,

On la croit froide alors qu’elle est chaude l’été.

Je confirme pour y avoir, plusieurs fois, été.

.

Lille rime avec une  belle ville

Et elle ne reniera pas sa rime.

Une ville, certes, où l’on trime,

Où l’on se distrait : tranquille.

.

À chaque fois que j’y suis allé,

J’ai  toujours été  très  étonné,

Par les places et par les ruelles

De son centre qui m’interpelle.

.

La bière y coule comme fleuve,

Gastronomie n’est pas en reste,

Qu’il fasse du vent, qu’il pleuve,

Soleil est en le cœur, manifeste.

.

Centre  commercial, et  culturel,

Plaque tournante Nord, Flandres,

On peut toujours compter sur elle,

Elle a autant à prendre qu’à rendre. 

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme  

 .

À Lille, capitale du Nord

Florissante,

S’emboîtent, identiques

Demeures

Autour splendides cours

Intérieures,

Où flâneurs croisent

Bouquinistes

Et joueurs d’échecs,

Des touristes.

Beffroi en tour de guet,

Sonnant alarme

Rassembler villes du Nord,

Hommes d’armes,

Se retrouvant dans la citadelle

Construite par Vauban,

Ancienne cité avant de Flandres,

Parlant bien le Roman.

Colonne de la Déesse avec sa fontaine,

Qui occupe   le   centre,

Autour, bâtiment journal La Voix du Nord,

Et sa façade en pente,

Blasons de Région, surmontant  Trois Grâces,

En formes de statues,

Sans compter le Furet du Nord, celui du café Leffe,

L’hôtel de Belle Vue. 

Vieille rue piétonne regorgeant de magasins, restaurants

Café en terrasse où les bières du Nord sont à flots, coulants

Ont vu naître, grandir Charles de Gaulle en maison natale  L

Située dans Le Vieux Lille, et transformée en musée natio I nal.

Son renouveau, par sa construction, Centre Euralille ex  L primé,

Pour devenir la capitale européenne des affaires,       L     culturée,

Contraste fort, avec la Cathédrale de la Treille      E        l’Université,

Catholique aux bâtiments en brique rouge       *         ou terre brulée.

Je me suis souvent promené à partir          C          de sa Gare Centrale,

Aux temps des rigueurs de l’hiver         A      chaleurs étouffantes d’été :

C’est en de brèves incursions que     P       l’on découvre son programme

Et allant à sa rencontre, qu’on     I       se laisse séduire par son charme.

Lille comment ne pas s’y         T       attarder, s’y attacher, s’y promener,

Comme lieu magique,       A       convergence de ses premiers quartiers

Ancienne place du      L      Marché, d’époque médiévale, renommée,

Sa Grand Place    E        d’histoire de sa Vieille Bourse, si chargées.

De Lille et      *   de sa région, qu’en dire et qu’en redire encore,

Ce n’est    D   pas l’inverse du Sud même s’il fait froid dehors,

Il fait  U  si chaud dedans qu’on s’y sent accueilli bien fort

Et  *  la quittant, on verse une larme, de croquemort.

N’en croyez rien … Lille, Roubaix, et Tourcoing,

Si, un jour,  ont filé de forts mauvais cotons,

R Ils s’en sont relevés … et pour de bon !

N   O    R    D

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

Un vase, une bouteille,

Une  montre  à  gousset,

Ou encore un beau bijou,

Du genre …  pendentif

.

301 4

.

Lille est un bijou du Nord de la France

Qui rayonne partout :

Bleu convient, au cœur de ses remparts

Encerclé comme pendentif.

 .

Symbolique 

 .

L

La joaillerie

Est l’art de fabriquer

Joyaux,  plus largement

Des objets de parure comme

Des pendentifs mettant en valeur

Principalement  les pierres précieuses,

Les pierres fines, les pierres ornementales

Les perles,  en  utilisant    pour   montures

Métaux précieux suivants : l’or, l’argent,

Le platine.  Depuis   quelques  années,

Certaines des pièces de joaillerie

De haut de gamme réalisées

En titane, céramique,

Ou en acier.

lyn-et-or-bijoux.com/content/22-

la-symbolique-des-bijoux-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

301 6

.

Lille est un bijou du Nord de la France

Qui rayonne partout :

Bleu convient, au cœur de ses remparts

Encerclé comme pendentif

.

Symbolique

.

Tous les bijoux,

Ont une dimension

Affective et spirituelle,

Marquant très souvent

Histoire personnelle.

.

Aussi, les pierres

Les métaux à partir

Desquels ils sont conçus

Sont porteurs de symboles.

.

Ainsi serait couronne des rois,

Ainsi sera alliance des mariés,

Ou fonction religieuse sociale

Ou encore sentimentale

Rappelant quelqu’un.

Quelque-chose,

Source : 1001 symbole+ bijoux

demoiselle.com/symbolique-bijoux

.

.

Fond/forme 

Une grande ville, du  Nord

Au  rayonnement  industriel,

Sans compter,  sportif, culturel

Des plus grands et  des plus forts !

.

Une grande ville, chargée d’histoire

Dont témoignent, monuments, ruelles

Sans compter  sa grand  place  centrale.

.

Une grande ville encore à taille humaine :

232 000 habitants comme Bordeaux, Rennes

Et où il fait bon vivre,  quel que soit la saison,

Dont on apprécie et la bière et les moules frites.

.

Textuels et illustrations   >>

 

1100 – Tout le monde est beau, tout le monde gentil

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Titre de chanson

Non pour bisounours

Pour des adultes majeurs,

Qui de, personne, n’ont peur.

Faut la prendre : second degré,

Monde Humain n’a jamais été

Ni beau, ni gentil, ni demain

On le voudrait : en vain.

.

Mais,  faut-il  le déplorer,

 S’en plaindre ou l’accepter

Chacun serait  libre  de s’en

Défendre en l’encourageant.

.

Tout le monde, il est beau,

Tout le monde, il est gentil :

Même un enfant de trois ans

Ne dirait pas ça aujourd’hui.

..

En  regardant  autour de soi,

On voit bien que ça ne va pas,

Que dire des télés et journaux

Affichant un  monde pas beau.

Monde n’est ni beau ni gentil

Pourtant, pas  l’enfer méchant :

Il est un mixte un puzzle géant,

Où fraternité  devient volatile !

Il faut se méfier des gentils :

Ils cachent un jeu pour dupes,

Ou auront une main baladeuse

Et qui trainera  sous des jupes.

Pas voir sous, méchant, gentil,

Parce que : mal  aimé, reconnu,

Est pure illusion de l’amoureuse

Que l’autre perçoit en charmeuse.

Victimes, et coupables s’affrontent,

Pour réparer ou pour nier un méfait,

Victime et coupable se confrontent

Pour trouver compromis bienfait.

Tout le monde  …   il est pas beau,

Tout le monde … il est pas gentil,

Qu’on soit intelligent ou bien sot

Tout dépend de son sex-appeal.

 

Extensions

 .

Tout le monde, il est beau,

Tout le monde, il est gentil :

Ce n’est pas que le titre d’une chanson,

C’est un slogan qui veut attirer l’attention

Sur son contraire : «Tout le monde, il est laid,

Tout le monde, il est méchant» qui est bien plus

Près réalité, quel que soit l’époque, pays, société.

.

Tout le monde, c’est vrai, c’est exagéré et puis

Le choix n’est pas binaire, y a des médianes,

Des moyennes, et  même … des extrêmes.

La même personne pourra être méchante

Dans un contexte et gentille en une autre !

.

Tout le monde évoquera le Monde extérieur,

Avec lequel on a affaire, mais peu  en contact,

Pas sa famille, ses amis, collègues, ou relations :

L’inconnu reste objet de méfiance par définition.

.

Les journaux auront tendance à relater les mauvais

Faits divers plus que les bons, télé, n’en parlons pas,

Les séries policières se succèdent avec tous le même

Message, les méchants seront punis et les victimes

Seront justifiées. En monde réel, des méfaits

Restent muets, classés ou déphasés.

.

«Être beau, gagné de l’argent et surtout être intelligent»

Chantait Daniel Balavoine, dans son texte sur «l’artiste» !

C’était dans les années 80, le Monde depuis, a bien changé,

Il n’y a plus de place pour les gentils, que pour les méchants.

Il faudra que je le sois si je veux, moi aussi être cru et être cru

Bien que je répugne à l’être, surtout avec mes proches, enfants

Dans un monde d’individualistes, se plaignant, et se défendant

En attaquant tout et tout le monde et en restant intransigeant,

Toute  confrontation ne peut produire que signaux alarmants.

.

Mais d’abord, soyons bien clair

Qu’est-ce donc qu’un  être … gentil ?

Ce serait quelqu’un, ce serait quelqu’une

Qui fait montre de délicatesse et prévenance,

Et voire noblesse de sentiments dans sa conduite.

.

On le qualifie d’affable, agréable, aimable, attentionné,

Bienveillant, bon, charmant, complaisant, délicat, doux,

Empressé, obligeant, prévenant, serviable,  sympathique :

Cumuler autant de qualités si ce n’est de vertus, en un être,

Friserait la perfection, ce qui est proprement insoutenable !

.

Fragments 

.

Être beau,  et gentil,  et intelligent :

Le rêve d’une mère pour un gendre

Sachant que son mari  ne l’est pas :

S’il l’a été, en tous cas, ne l’est plus.

.

Cela fleure, un peu, l’amour tendre,

Elle devrait se prendre un… amant,

Homme, amoureux  devient gentil :

Sa femme  le rendrait-elle méchant.

.

Que faire  lors on est, ni beau, gentil,

Pas suffisamment en plus intelligent,

En somme,  rien de bien satisfaisant,

Toute rencontre deviendrait volatile !

.

Des hommes seront beaux étant virils,

On ne se marie  avec quelqu’un, gentil,

On en fait un ami, témoin  de mariage,

Épouse aura plus besoin de protection.

.

Moi je l’ai été, beau, sensible, intelligent

Ça ne m’a pas aidé  à conquérir femmes,

Après l’armée : instructeur parachutiste,

Mon blason  s’est redoré,  près féminité !

.

Une femme belle, gentille  et intelligente,

Qui ne voudrait d’elle dans son lit, sa vie,

Si elle est très volontariste,  dominatrice,

Il faudra négocier espace  liberté, égalité.

.

Un homme méchant ou un homme gentil,

Quoi qu’il en soit, ne le sera tout le temps,

Hommes, méchants et femmes, gentilles :

Ça n’existe pas dans la vie : qu’en romans.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Titre de chanson

Non pour bisounours

Pour des adultes majeurs,

Qui de, personne, n’ont peur.

Faut la prendre : second degré,

Monde Humain n’a jamais été

Ni beau, ni gentil, ni demain

On le voudrait : en vain.

M

Mais,  faut-il    O      le déplorer,

 S’en plaindre      N       ou l’accepter

Chacun sera         D         libre  de s’en

Défendre en           E     l’encourageant.

*

Tout le monde        E               il est beau,

Tout le monde          S              il est gentil :

Même un en              T             fant trois ans

Ne dit pas ça             *                aujourd’hui.

En regardant             B              autour de soi,

On voit bien               E         que ça ne va pas,

Que dire des              A         télés et journaux

Affichant un              U         monde pas beau.

Monde n’est               *          ni beau ni gentil

Pourtant, pas            M          enfer méchant :

Il est un mixte          O          un puzzle géant,

Où fraternité            N         devient volatile !

Il faut se mé             D          fier des gentils :

Ils cachent un          E          jeu pour dupes,

Ou auront une         *          main baladeuse

Et qui trainera        E         sous  des  jupes.

Pas voir sous,          S        méchant, gentil,

Parce que mal        T          aimé, reconnu,

Est pure illusion    *          de l’amoureuse

Qu’autre perçoit    G          en charmeuse.

Victime, coupa      E        ble s’affrontent,

Pour réparer ou    N        nier un méfait.

Victime coupable T         se confrontent

Trouvant compro I           mis bienfait.

Tout le monde  …   il est pas beau,

Tout le monde … il est pas gentil,

Qu’on soit intelligent ou bien sot

Tout dépend de son sex-appeal.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’un homme

 Inconnu, en vue de dos, 

Et  dont  on ignore  tout

De tempérament viril !

.

1100 4

.

Homme inconnu, vu de dos,

Et d’apparence sympa, gentil :

Qui me dit qu’il ne s’agirait pas

D’un méchant pervers, peu viril.

 .

Symbolique 

 .

L’Homme,

En  tant   qu’être

 Vivant  et   doué

De raison,

Fabricant

D’objets élaborés,

Doté d’un langage articulé,

Chez lequel a émergé la pensée

Conceptuelle, pensée symbolique,

Se  caractérise  par  une  aptitude à

L’émerveillement, capacité espérance,

Accompagnée d’un refus de l’absurde.

 Avec l’invention d’outil manufacturé

Et  avec les premiers témoignages

D’une   pensée   dite  symbolique,

Comment l’aventure culturelle

Et spirituelle    de l’Homme

A-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais-

litteraires/le-symbolique-le-sacre-et-lhomme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1100 6

.

Homme inconnu, vu de dos,

Et d’apparence sympa, gentil :

Qui me dit qu’il ne s’agirait pas

D’un méchant pervers, peu viril.

 .

Symbolique

 .

La virilité

Se définit comme

Étant l’ensemble

 Des qualités

Attribuées

 À l’homme  adulte :

Fermeté, courage, force, vigueur.

Un mâle, dans le bon sens du terme,

Est homme se différencie des femmes,

Les attirant par complémentarité sans

 Pour autant, être  un goujat, despote,

Égocentrique  imbu  de  lui-même.

 .

Un vrai homme cherche l’équilibre

 Entre force,   douceur,  puissance,

Générosité, confiance et humilité,

Sans parler protection, sensibilité.

atoi2voir.com/developpement-

de-soi/etre-un-homme-viril

 .

.

Fond/forme 

 .

Homme généralement est conjugué

avec virilité et femme avec fragilité,

mais c’est sans parler d’un caractère

qui pourrait, fort bien, s’être inversé,

Tout le monde il est beau, il est gentil

mais très peu le seraient, en réalité 

et donc, cela dit : moi le premier

je suis gentil si ça m’arrange !

.

 Textuels et illustrations   >>

1099 – En notre monde de violence, c’est évidence

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La violence est partout même sur nos ondes,

Nos écrans, journaux, même dans nos mots

C’est à croire  qu’elle  est enracinée en nous

Qu’elle fait partie de notre Adn…génétique.

 .

Or la violence, parfois ici, c’est le sexe,

Et là, violence est souvent  les armes,

Elle reste visible et d’ordre physique

Ou est invisible, d’ordre psychique.

 .

Violence attentats meurtriers

Repasse en boucles fermées

Et en vue de nous  apeurer

Nous précondi-ti-on-ner.

Nous mener  à un Monde

Où personne ne  sera   plus

En sécurité et cela nulle part,

Monde est toujours en danger.

.

En notre monde, de violence,

C’est devenu presqu’évidence,

Ce qu’on nous montre cinéma,

Âme sensible n’appréciera pas.

.

C’est  quoi, une  âme  sensible :

Une âme pas mûre,  enfantine,

Qui ne trouve  normal,  risible,

Torrent de sang,  hémoglobine.

.

Parfois la violence se fait douce

Quand elle manipule nos cœurs,

Quand vers la mort nous pousse,

Pour ne plus  voir  nos  malheurs.

.

Violence, soumission, vont de pair,

Nous enfoncent peu à peu  en enfer,

Jusqu’à nous rendre forts et blindés,

Face aux souffrances  de l’Humanité.

.

Âmes sensibles s’abstenir, mais de quoi,

Est-ce que  la vraie vie ne se montre pas

Sous, son vrai jour sans feinte, répulsion,

Âmes sensibles, sentez, voyez : tenez bon !

.

Extensions

En notre monde de violence,

Celle-ci devient de plus en plus banale,

De plus en plus normal, de plus en plus animale :

Où est l’homme raisonnable et sociable, où est l’humanité

Qui croient en sa « culture fraternité » et à son  projet de

«vivre ensemble» : la violence n’est pas que physique,

Elle est aussi psychologique, elle est aussi morale.

.

Elle est destructrice de la confiance en l’autre

Qui peut me faire mal. La violence verbale,

Intraduisible en justice, a trouvé un

Succédané de plainte dans

Le « harcèlement » et la

Proposition sexuelle

Dans « l’agression »,

En tant que  deux

Comportements inappropriés.

.

On a établi des différences entre l’influence,

La pression sociale et quelque subordination verbale.

La première est considérée comme normale en toute relation,

La seconde comme tolérable du fait que l’autre peut s’en défendre,

La troisième, inacceptable parce qu’il n’y aura plus de lien d’égalité.

«Il m’a dit ça, tu te rends compte, c’est violent,  qu’est-ce que je peux

lui répondre, sans conséquence, c’est mon chef, c’est pas la première

fois, il veut que je me soumette à ses ordres ou que je démissionne.»

.

La violence est de tous les temps, les âges, les sexes, nations,

Situations

La gendarmerie lutte contre la violence par la contrainte, lors

Manifestation,

Mais s’il est impossible de l’éradiquer, pourrait-on du moins la

Canaliser,

Et parfois on la remplace par la violence verbale, psychologique,

Mentale.

Qu’est-ce qui peut bien la justifier sinon le désir de domination,

Vengeance !

.

Selon certains, le seul fait de naitre

S’accompagnerait déjà de violences,

Le premier cri, en serait son témoin

Que l’on soit fils de roi ou… de rien.

Dès lors on ne peut y échapper sans

Se faire violence, et volontairement,

Mais violence agie et violence subie,

N’ont pas les mêmes conséquences !

Il est sain, il est humain, il est normal,

De lutter contre violences très animales,

Mais l’on ne pourra guère éradiquer ce mal

Il est inscrit dans notre barbarie… ancestrale !

.

Fragments

.

La violence  devient un thème récurrent,

Non seulement dans nombre de médias,

Mais dans bon nombre de conversations.

.

On nous détaille crimes, guerres, exactions,

Des polars nous invitent à soulever son voile

Un fait, elle devient de plus en plus présente.

.

Elle envahit notre imaginaire, basé sur réalité,

On la trouve en écoles en forme d’harcèlement,

On se tourne vers punitions plus qu’éducations.

.

Aux USA, vente et possession d’armes reste licite,

Suffirait-il de les interdire, ce serait bien innocent

L’arme ne commet de crime : la main qui l’utilise !

.

En matière de violence, tous les coups sont permis,

Et dieu sait comme en torture, l’imagination règne,

Prise d’otages est classique du genre marchandage.

.

On en serait arrivé au point ou un dirigeant prônant

La non-violence aura plus de chance d’être assassiné

Qu’un dictateur devenant tyran, bourreau, boucher !

.

La violence appelle la violence comme la vengeance,

Je ne vous apprends rien, par cela : racine  du mal :

Est-elle le ferment des sociétés ou chacun de nous.

.

On peut se poser la question dès lors que millions

De citoyens élieront malade… comme président :

S’en apercevant, n’ont aucun moyen d’éviction !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 

M   O  N   D   E       D   E

V

La violence est partout  I     même sur nos ondes,

Nos écrans, journaux   O    même dans nos mots

C’est à croire  qu’elle    L  est enracinée en nous

Qu’elle fait partie de   E   notre Adn génétique

N

Or la violence par      C  fois ici, c’est le sexe ,

Et là, violence est      E   souvent  les armes.

Elle reste visible      *  et d’ordre physique

Ou est invisible      E  d’ordre psychique

N

Violence atten   *  tats meurtriers

Repasse en       É  boucle fermée

  Et en vue de     V    nous  apeurer

Nous précon    I     di-ti-on-ner.

Nous mener      D      à un Monde

Où personne      E     ne  sera   plus

En sécurité et       N      cela nulle part

Monde sera tou      C     jours en danger.

E

********************************

*********************************

En notre monde, de vio     <>    lence,

C’est devenu presqu’    <>     évidence,

Ce qu’on nous     <>    montre cinéma,

Âme sensible    <>     n’appréciera pas.

 

C’est quoi, une      <>     âme sensible :

Une âme pas mûre     <>      enfantine,

Qui ne trouve normale      <>     risible,

Torrent de sang, hémoglo     <>    bine.

 

Parfois la violence se fait    <>     douce

Quand elle manipule       <>  nos cœurs,

Quand vers la mort     <>    nous pousse,

Pour ne plus voir     <>      nos malheurs.

 

Violence, soumission     <>   vont de pair,

Nous enfoncent peu à peu    <>    en enfer,

Jusqu’à nous rendre forts et     <>   blindés, 

Face aux souffrances de l’      <>  Humanité.

 

Âmes sensibles s’abstenir  <>    mais de quoi,

Est-ce que  la vraie vie   <>    ne se montre pas

Sous, son vrai jour   <>   sans feinte, répulsion,

Âmes sensibles    <>   sentez, voyez : tenez bon !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un verre évasé en haut,

Sur  un  piédestal, en bas,

Ou n’importe quel support

Mais attention à la casse !

.

1099 4

.

Chaque jour l’on nous en sert un verre

Pour le moins  de violence:

Si ce n’est pas un verre que l’on casse,

Certains jours et voire plus !

Un verre fragilisé par sa position,

Car, si on bouscule, tombe et casse,

Et ce en dépit de support et hauteur

Voilà qui fait joindre forme et fond.

.

Symbolique 

.

Un verre est récipient utilisé pour boire,

De forme tubulaire et dont les parois sont

Solidaires  et  hermétiques, et  destiné à

Recevoir des liquides : il est constitué

D’une paraison, contenant verre,

D’une jambe puis  d’un pied.

Le terme désigne aussi

Par métonymie,

Le contenu de

Ce récipient :

Boire un verre d’eau.

wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1099 6

.

Chaque jour l’on nous en sert un verre

Pour le moins  de violence:

Si ce n’est pas un verre que l’on casse,

Certains jours et voire plus !

.

Symbolique 

 .

Superstitions liées    aux rêves      de casse, bris de verre.

Si vous avez déjà        cassé du verre     si vous en avez rêvé,

Depuis l’Antiquité,    les gens pensent    que briser du verre

Est un mauvais      signe car dans la      plupart des cas,

On pense verre    brisé est symbole      de    malheur.

Ce rêve signifie    que vous échou          erez dans

De nombreux         aspects    de votre vie et

Manquerez    des    opportunités

Très importantes.

fr.sr76beerworks.com/

broken-glass-meaning

 .

.

Fond/forme 

.

Un verre, chacun sait, est fragile,

Il ne supportera pas de gros chocs

Toute violence contre lui, l’achève !

Un verre en étain, voire en carton

Se déforme mais reste utilisable.

.

Et il en est ainsi des humains :

Certains fragiles, ou solides.

Fragile veut dire vulnérable,

Solide veut dire inébranlable,

Les autres, un peu entre deux ;

S’accommodent de  la  violence !

.

Textuels et illustrations  >>

1098 – Passion, consommation : non, addiction !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Dernier mot à la mode ne serait plus

Passion, ni même consommation,

Mais, bien plutôt «addiction»

Au tabac, à l’alcool  ou au jeu,

À l’argent,  sexe,  aux études,

À la religion,   et  j’en  passe :

Toute drogue ferait penser

Recherche plaisir des sens,

Et, jusqu’à leur maximum,

Et, sans cesse, renouvelée.

.

Comme  rats  d’expérience

Conditionnés en laboratoire

Qui appuieront sur la pédale,

Pour obtenir  de la nourriture

Qui comble,  momentanément,

Un appétit,  de plus en plus fort.

.

«Si l’appétit vient en mangeant,

La soif s’en va  rien qu’en buvant»,

François Rabelais, l’a dit au XVI° siècle,

Mais cela n’aurait  guère changé depuis.

Anorexiques, boulimiques, savent bien.

.

Les premiers seront incapables manger,

Sans, de suite,  régurgiter,

Les seconds, incapables  de ne pas manger

Et tout cela, jusqu’à plus soif.

 .

À quoi êtes-vous addict en ce moment !

Impossible de répondre : à rien.

Vous pourriez pas faire partie du panel

Vous  vous sentiriez  marginalisé.

 .

Addict à tout ne vaut guère mieux,

Et à supposer que l’on en ait tous

Il faudra savoir  quelles bonnes

Quelles mauvaises addictions,

Être addict …  à la créativité :

Meilleure, plus productive,

Qu’à  la  buvette  ou  au  jeu.

.

Il y a un regard moralisateur là-dedans :

Tant que votre addiction ne vous détruit pas,

Ne détruit pas vos relations ni vos productions,

Dès lors et  de quel droit viendrait-on me dire :

Elle n’est pas bonne et du tout, ton addiction !

.

.

Extensions

 .

Si je passe mon temps sur Internet,

On dira que je suis un addict du Net.

Si je suis informaticien, documentaliste,

À contrario, rien de plus normal, plus sain.

.

L’un régule son addiction, par le laps de temps

Qu’il lui consacre, par l’énergie qu’il y dépense

Si ce n’est  par l’argent, quand l’autre la

Transforme en perpétuelle obsession.

.

Il existe des thérapies… de groupes,

Des addictions où la parole commune

Libère sentiment isolement, culpabilité.

Certains y adhèrent et vont jusqu’au bout,

Et en guérissent même tandis que d’autres

Demandent une autre drogue pour compenser.

.

Tant qu’on en est libre, on en fait ce que l’on veut.

Quand on en devient prisonnier, il faut tout faire

Pour s’en libérer. Oui mais quand et comment

Et pourquoi se fait le passage entre les deux.

.

On peut donc basculer d’un coup pour

Un long moment dans la dépendance,

Qui n’est pas que psychique,

Parfois physiologique.

.

L’addiction  … est  une  conduite  qui  repose  sur  une  envie

Répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose

En dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.

C’est une définition, trouvée dans Wikipédia et d’autres dictionnaires,

Qui ressemble assez à l’injonction paradoxale  «viens ici, fous le camp»

Mais attention à ne pas confondre avec une passion, qui vous construit

Mais passionné par un art peut être passion, obsession, puis addiction.

.

Attention à ne pas confondre passion et addiction :

Une passion implique qu’une durée importante

Est volontairement consacré à une activité.

L’addiction est  automatique, impulsive,

Sans de contrôle ni de véritable plaisir

Avec  des symptômes de dépression.

.

On peut être passionné ou addict de tout,

Passer de l’un à l’autre, laisser tout tomber.

Un problème se pose si on ne peut s’en passer

Et que même avec l’aide des autres, on persiste

Que ce soit la seule chose pour laquelle on existe,

Dès lors trouver solution pour échapper aliénation.

..

Fragments

.

Addiction n’a rien à voir avec diction,

A bien plus à voir avec consommation

Avec dépendance, besoin, soumission :

On le rapprochera parfois avec passion.

.

On dit addiction «négative» si le produit

Ingéré détruira, petit à petit, son cerveau,

C’est souvent le cas des drogues dites dures

Dont on ne peut se passer sans décompenser

.

On dit addiction  «positive»  si processus  choisi

Aide, conduit vers, le stabilise  en œuvre créative,

Le cerveau  produit sa propre drogue, sublimation,

C’est le cas des artistes, des sportifs, des chercheurs.

.

Comme pour le tabac, ou l’alcool, le problème résidera

Dans son courage de pouvoir ou pas, s’arrêter, se sevrer

Pour avoir travaillé en soignant un peu dans ce domaine

J’ai compris que le corps prend le pouvoir sur le cerveau.

.

La vie n’est pas toujours facile à supporter  pour surnager,

Une aide temporaire, efficace, on le comprend,  peut aider

Parfois la dépendance s’installe durablement en une prise

Et là on sera prisonnier d’elle comme en trappe,  attrape.

.

Le problème de fond ne serait pas l’addiction elle-même

Mais pourquoi on en est arrivé là, et, ce qu’on en fait :

C’est un peu une poterie qu’on casse en la chauffant,

Parfois en la décorant, bien que moins … violant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Dernier mot à la mode ne serait plus

Passion, ni même consommation,

Mais, bien plutôt «addiction» !

Au tabac, à l’alcool  ou au jeu,

À l’argent,  sexe,  aux études,

À la religion,   et  j’en  passe :

Toute drogue ferait *   penser

Recherche plaisir  C   des sens,

Et, jusqu’à leur   O  maximum,

Et, sans cesse,    N   renouvelée.

Comme  rats      S    d’expérience

Conditionnés,    O   en laboratoire

Qui appuient     M       sur la pédale,

Pour obtenir       A       de la nourriture

Qui comble,          T       momentanément,

Un appétit,             I       de plus en plus fort.

«Si l’appétit              O          vient en mangeant,

La soif s’en va,          N          rien qu’en buvant»,

François Rabelais,     *         l’a dit au XVI° siècle,

Mais cela n’aurait      P        guère changé depuis.

Anorexiques, bouli      A        miques, savent bien.

Les premiers seront      S        incapables manger,

******* Sans, de suite,    S       régurgiter *******

Les seconds, incapables    I       de ne pas manger

**** Et tout cela, jusqu’    O       à plus soif. *****

À quoi êtes-vous addict     N       en ce moment !

*** Impossible de répon    :       dre : à rien. ***

Vous pourriez pas faire     A      partie du panel

 **  Vous  vous sentiriez   D      marginalisé **

Addict à tout ne vaut     D        guère mieux.

** Supposons qu’on     I       en ait tous **

Il faut savoir : il y      C         a de bonnes

** Et mauvaises    T       addictions **

Être addict,       I      à la créativité :

** Meilleure,  O plus productive **

Qu’à la  N buvette ou au jeu.

.

**************************

*****************************

.

Il y a un regard moralisateur là-dedans :

Tant que votre addiction ne vous détruit pas,

Ne détruit pas vos relations ni vos productions,

Dès lors et  de quel droit viendrait-on me dire :

Elle n’est pas bonne et du tout, ton addiction !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une poterie en longueur

Et aux bords  peu élargis,

Poterie comme contenant

Dont on ignore le contenu !

.

1098 4

.

Une addiction pour la poterie,

Vous n’y pensez-pas :

Il ne s’agit pas d’un contenu,

Mais d’un contenant.

Poterie comme contenant ne nous

Indiquant rien de son vrai contenu

N’évoque pas passion ni addiction :

Aussi la forme diffère bien du fond.

.

Symbolique 

.

Combien de poteries,

Afrique de l’Ouest,

Auront été longtemps

Comme  la base de tous

Les objets du quotidien et le demeure

Majoritairement en zone rurale, les villes

Ayant peu à peu adopté des matériaux usinés,

Plus  modernes, et, plus résistants : pour  autant,

Dans chaque famille, on trouvera jarres de stockage.

 .

Urnes funéraires, récipients destinés à contenir de l’eau,

De l’huile, stocker les céréales, vaisselles du quotidien,

Mais également sculptures, figurines, statuettes

Rituelles, ou objets d’apparat, les poteries

Rythment le quotidien population.

maisonintegre.com/la-poterie-art

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1098 6

.

Une addiction pour la poterie,

Vous n’y pensez-pas :

Il ne s’agit pas d’un contenu,

Mais d’un contenant.

.

Symbolique

 .

Des interactions existent

Lors du choix de l’aliment

Et de son contenant.

En fonction du matériau

Dans lequel est servi l’aliment,

Il n’a pas la même valeur à nos yeux.

Couleurs, formes, contenant et aliment

Influencent grandement nos perceptions.

.

En fonction des matériaux et de notre vécu,

De nos habitudes, de nos valeurs, du contexte

Seul, au travail, en famille, avec des amis,

De notre sensibilité à…, le contenant

Sera perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-26044114.

 .

.

Fond/forme 

 .

Une poterie servira, généralement,

de contenant pour divers contenus :

pour  contenus, divers contenants,

eau, vin, huile et tous des liquides

mais parfois aussi des solides

des viandes dans des jarres

des cendres dans des urnes

des céréales en des bacs.

.

Textuels et illustrations  >>

1097 – Réveille-toi, on est sur Terre, c’est l’Enfer

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On ne s’en aperçoit tout de suite,

L’enfer survient progressivement

Et sans avoir été nullement invité,

Mais  demeure,  une fois  installé.

.

L’enfer, bien sûr, c’est  la  guerre :

C’est séries d’attentats  nucléaires.

On ne s’épaulerait plus entre frères

Haine est, partout, avec lots misères.

On s’habitue, parait-il, et on banalise,

Sa survie journalière, presque miracle

Ce n’est qu’une antichambre  de  mort

On l’est déjà un peu, en  tête, en corps.

Réveille-toi, on est bien sur la Terre,

Il n’y a d’amour,  y a plus qu’enfer :

.

Prépare-toi, à  parer  les  coups,

Qui  peuvent  mettre  à genoux

Et à donner,  à  te tordre le cou,

Où   les  respirations  se   nouent,

Frappe du poing, frappe des pieds

Les têtes en sangs, ils font éclater.

.

Je te dis ça, mon  frère  parce que

Je tiens, à toi,  à  ton combat,  que

Tu devras gagner, au vu  des enjeux

Être vivant est  ce qu’il y a  de mieux,

S’il n’y a plus été, plus que long hiver

Changeons d’atmosphères, d’univers.

Éternelle  ne  peut  être  une  guerre.

.

T’en souviens-t-en de celles de hier,

Elles se sont finies en paix amères,

Qui ne nous ont pas rendus frères.

Lutte contre un  ennemi mystère

Inventé pour troubler l’univers

De l’amour, qui  nous  confère

Tout  autre  œil  sur   la Terre,

Et  la Mort nous  atteint  tous.

Et  toi, tu la braves comme fou.

J’entends bien qu’on  se  battrait,

Contre un mal  qui n’existerait pas.

Souvent  ne dépendrait que de nous,

Ce soit la paix… sens  dessus-dessous !

.

Extensions

.

Réveille-toi, on est sur la Terre,

C’est l’enfer et quoique tu penses,

Quoique tu dises, il n’y a rien à faire

Qu’attendre la  fin pour disparaitre

À son tour au paradis des amours !

Amour du paradis, paradis des

Amours, en virtuel ou en fer.

.

L’enfer de la guerre est bien situé sur terre et nulle part ailleurs :

Elle cause suffisamment de morts et nous fait suffisamment peur,

Pourtant elle se renouvelle souvent comme étant presque éternelle

La dernière, à chaque fois, c’est sûr, détruisant tout, pour dominer

Dominer qui, dominer quoi : dominer l’autre, pour laver l’honneur,

 De simple avertissement, elle se transformera pour tous, en horreur

Mais pour la bombe atomique réciproque, c’est pire, par le néant.

On opte pour une guerre propre, sans morts, sans enfer géant,

Courte et puissante, pour ne pas la perdre, en l’enlisant !

.

L’enfer comme lieu

Sur terre, en l’univers

L’enfer comme situation,

Subissant partout souffrance

 Voilà bien deux notions proches,

Qui restent, toutes les deux, moches.

L’enfer, du  latin infernus pour en dessous,

 Est, selon religions, un état de souffrance extrême,

 Du corps ou esprit humain après sa séparation du corps

Douleur expérimentée après la mort, par ceux ayant commis

Des crimes et des péchés dans leur vie terrestre (selon Wikipédia).

.

Fragments

 .

«L’enfer, c’est les autres», d’après Sartre,

Se ressent par les regards des autres, violents

Portant sur moi un avis objectivant que je subis

Dont je ne pourrais m’en débarrasser toute sa vie.

.

L’enfer, on l’imagine bien, en un combat de guerre,

Surtout en corps à corps où il n’y a qu’un survivant

Mais il se répand partout et de toutes les manières,

En les corps, esprits, voire âmes, cœurs…saignants.

.

On ne va pas en faire un totem, de guerre, ou paix,

Ce en sont pas des causes primitives ni mythiques

À respecter, ni à vénérer et l’enfer dont on a parlé,

N’a pas caractère sacré et immuable : la  preuve !

.

L’enfer du Diable à la fois sur Terre et sous Terre,

Est plus sournois, plus manipulateur, usurpateur,

Par son ambivalence le Diable serait un mal utile

Même dit nécessaire en vue d’équilibrer le bien !

.

Diabolisation du langage, en discours politique

Courante, en partis s’alliant, aux forces du mal,

Qu’on attribue volontiers aux extrêmes-droite,

Que certains disent honorables, dédiabolisant

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne s’en aperçoit tout de suite,

L’enfer survient   R progressivement

Et sans avoir été    É   nullement invité,

Mais  demeure,        V      une fois installé.

L’enfer, bien sûr,       E        c’est  la  guerre :

C’est série d’atten        I          tats   nucléaires.

On ne s’épaulerait        L           plus entre frères

Haine est partout                  avec lot misères.

On s’habitue, parait     E           il et on banalise,

Sa survie journalière             presque miracle

Ce n’est qu’une anti    T       chambre de mort

On l’est déjà un peu,  O      en  tête, en corps.

Réveille-toi, on est   I    bien sur la Terre,

Il n’y a d’amour,  y a plus que l’enfer :

.

Prépare-toi, à parer  les coups,

 Qui  peuvent      S mettre à genoux

Et à donner à        U     te tordre le cou,

Où les respira          R       tions  se nouent.

Frappe du poing        *        frappe des pieds,

Les têtes en sang        L         ils feront éclater,

Je te dis ça mon          A            frère parce que

Je tiens, à toi,  à          *           ton combat, que

Tu devras gagner        T          au vu des enjeux

Être vivant est ce        E      qu’il y a de mieux.

S’il n’y a plus été,      R   plus que long hiver

Changeons atmo     R    sphère, d’univers.

Éternelle ne peut   E     être une guerre.

.

T’en souviens-t-en C   de celles de hier,

Elles se sont finies  ‘     en paix amères,

Qui ne nous ont       E    pas rendus frères.

Lutte contre un          S      ennemi    mystère

Inventé pour                T         troubler l’univers

De l’amour,                    *         qui  nous  confère

Tout autre                      L         œil   sur   la Terre,

Et la Mort                       ‘         nous  atteint  tous.

Et toi, tu la                    E        braves comme fou

J’entends bien              N       qu’on  se  battrait,

Contre un mal qui      F         n’existerait pas !

Souvent  ne dépen    E    drait que de nous,

Ce soit paix/sens  R   dessus-dessous !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un piédestal pour une statue 

un pied de table, une colonne,

forme sculpture totémique,

ou une autre, comme diable.

.

1097 4

.

Un totem qui n’engage pas

Tout le monde à la conversation,

Son aspect figé évoque une posture

Diabolique, et sinon mystérieuse.

L’enfer est la superposition

De tous les maux possibles,

Même les …inimaginables,

Forme et fond convergent.

 .

Symbolique

 .

Les Totems sont des accessoires spirituels

Respectés par Amérindiens pour ce qu’ils sont,

Pour ce qu’ils représentent, et pour rien d’autre.

Mais bien que le Totem soit de nature spirituelle,

Il n’en demeurera pas moins de fait qu’un artifice.

.

Lors peu importe Totem, animal, végétal, minéral

L’essentiel est qu’il fonctionne, pour la personne

Qui  l’a choisi, le reste n’étant  qu’un exercice

Mental tant : ce qui  importe  est  d’avoir

Des contacts tangibles avec le Totem.

Source : sciencetradition.forumacti

.com/t299-symbole-du-totem

.

.

Fond

.

Évocation

.

1097 6

.

Un totem qui n’engage pas

Tout le monde à la conversation,

Son aspect figé évoque une posture

Diabolique, et sinon mystérieuse.

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature, le Diable

Est souvent associé à la danse.

Et la diabolisation  du  langage,

En discours politique est courante.

Il a partie liée avec les forces du mal

Parfois même avec …l’extrême droite.

.

Il a toujours des adeptes, tout comme

Nombre de profanations le montrent

Perpétrées en quelques  cimetières.

.

Ce serait façon de braver la mort.

Par son ambivalence, le Diable est

Un mal utile et même  dit nécessaire.

.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît parfois  le pouvoir de

Réussir là où l’homme échoue en clair.

journals.openedition.org/terrain/9173

 .

.

Fond/forme 

.

Totem : ni une statue ni une image

Pourtant il représente une essence

De quelque chose qui nous dépasse

À l’origine il s’agissait d’un animal

Comme ancêtre protecteur du clan

Censé être objet de tabous, devoirs

Mais en culture moderne, profane

Il se sera transformé et généralisé

En forme de mâts sculptés de têtes.

Le lever du drapeau  s’en apparente :

On pourra y projeter tout  ce qu’on veut,

L’important comme pour tout est d’y croire. 

.

Textuels et illustrations  >>

1096 – Décrire la violence comme accès de colère

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

.

Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  ne regarde

Que lui, personne autre

Même s’il y a  enfants

Sauf  s’ils  sont  battus.

.

Homme égal, être brutal,

Imposant directement, sa loi,

Et être une femme, c’est être douce

En  séduisant,  pour arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute que nous restons

Encore près des temps pré-his-tori-ques.

.

Le machisme plait, parfois, aux femmes,

C’est mon mec : il  vient  à bout  de moi,

Il me force à jouir, parfois, malgré moi,

Mais le sadomasochisme n’en est pas

Moins une réelle perversion, et qui

Par  ses  manipulations  imposera

Déséquilibre jouissance douleur.

.

Certains hommes vont jusqu’à

Faire apologie de la violence

Pour résoudre leurs conflits

Au principe qu’en relation

Entre  dominant, dominé,

Problèmes  se résolveront

Presque …  d’eux-mêmes.

.

Mais   s’il   en   est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont  pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

.

Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

.

Extensions

 .

Devoir conjugal et complémentarité,

Sont des manières d’asservir le conjoint

Qui n’a son mot à dire.

 .

Être marié n’est pas posséder, frapper, autre,

L’égalité dans un couple reste trop chose rare

À conserver long terme.

 .

Or lors passée la période de fusion amoureuse,

Les vieux démons refont surface et chacun tire

La couverture…  vers lui !

 .

La violence est, parfois, sournoise en un couple,

Par le simple fait qu’elle peut être  quotidienne,

Et parfois sans interruption.

 .

Il y a des hommes qui auront vu leur père battre

Leur mère, réplique, inconsciemment, en couple.

Dès que le conjoint  s’en plaint,

 .

Ne peut être tolérable, acceptable, pardonnable :

Ce n’est qu’une solution de faiblesse, non courage

Une partie des couples qui divorcent

 .

Seront le fait d’apparitions de violences répétées,

Complétées par des manipulations et tromperies

Et c’est dans tel cas, que la femme

Est portée à  quérir divorce, préférant être seule.

.

Colère de l’homme entraine parfois des abus de l’autre sexe,

Lors sous une pulsion incontrôlée, il veut vite la consommer

Sans son accord, simplement  pour jouir  d’un objet présent,

Qu’il convoite et qu’il force et qu’il pénètre comme une boite,

Qu’il referme en laissant, en elle, le plein, de son vide, de lui.

.

On dit que la colère est mauvaise conseillère,

Et qu’on la regrettera, après coup, en misère,

Mais le bleu au corps et à l’âme, persisteront

Malgré tous les efforts, voire malgré pardon.

.

Par principe et par réalité, et pour la Justice

On doit rester maitre de soi, comportement,

Un crime commis sous emprise de la colère,

Ne sera pas plus excusable que… tout autre.

.

Fragments 

.

Nombre  de violences  conjugales, font

De plus en plus «la une des journaux»

Ce n’est pas le fait d’homme au boulot

Contre celui de la femme au fourneau,

C’est un autre problème aussi de fond,

Celui de l’entente, de l’égalité, liberté !

.

Tout, dans un couple, ne se réduira pas

À désaccords, mésententes,  sexualités :

La manière de voir la vie, de se projeter,

Soin des enfants, se confortent,  ou pas !

.

L’alcool, autres drogues, les épuisements,

Jouent leur rôle mais ne les excusent pas.

En tout, surtout avec son conjoint : marié,

Aucune raison ne justifie être hors contrôle

.

La faute à qui, c’est lui, elle, qui a commencé,

Que la cause soit grande ou petite, qu’importe,

Ce n’est rien qu’autre que débordement de vase,

Et donc il est probable que la vase se brise, cassé.

.

De porter  la main  sur son conjoint, est faute grave,

C’est pousser  à  porter plainte : déclaration médecin,

Or toutes les violences psychiques, mentales, verbales,

En sont l’équivalent ne laissant aucune trace apparente.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On a coutume de décrire une violence

Comme un accès de colère  passager

D’un homme et voire d’une femme

Altercation,  suite à  provocation

Ou humiliation,  devant public.

Les  couples  seront   très peu

Mis  au-devant  de  la scène,

Cela  sur le principe que  ce

Qui se passe,  *   ne regarde

Que lui, per   D   sonne autre

Même s’il        É     y a  enfants

Sauf    s’ils        C     sont battus.

Homme égal       R        être brutal,

Imposant direc       I       tement, sa loi,

Et être une femme      R     c’est  être  douce

En  séduisant,  pour       E     arriver  à ses fins,

Il ne fait aucun doute       *       que nous restons

Encore près des temps       L     pré-his-tori-ques.

Le machisme plait par       A     fois aux femmes,

C’est mon mec, il vient        *       à bout de moi,

Il me force à jouir parfois   V     malgré   moi,

Mais le sadomasochisme     I     n’en est pas

Moins une réelle perver      O      sion, qui

Par  ses  manipulations     L      impose

Déséquilibre jouissance   E   douleur.

Certains hommes vont  N    jusqu’à

Faire apologie de la     C  violence

Pour résoudre leurs  E   conflits

Au principe qu’en   *  relation

Entre  dominant  /  dominé,

Des problèmes se résolvent

Presque …  d’eux-mêmes.

Mais  s’il   en  est  ainsi,

 Chez tous  les  animaux,

Ils n’ont pas  de paroles,

Pour  pouvoir  s’exprimer.

ACCÈS     DE     COLÈRE 

.

Il n’en est rien pour des couples humains,

Où, la communication est plus importante,

De même le dialogue pour se comprendre.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Vase avec des formes épurées,

Dont on ne sait ce qu’il contient 

Peut-être une fiole d’un poison

Ou  d’un  excitant qui casse !

.

1096 4

.

Violence  ressemble  à   ce  vase,

Doté  d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle

Et douceur d’un geste, le casse !

Tous  les  vases  restent  fragiles

Tous les vases  restent cassables

Tant et si bien que forme de vase

Évoque fragilité, brisure du fond.

.

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer de vase, conquérir trésor

Briser un vase, anéantir par le mépris,

Importance  du  trésor  qu’il  représente.

Le vase  alchimique,  le vase  hermétique,

Signifient, toujours, le lieu  dans lequel les

Merveilles s’opèrent, c’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel nouvelle vie se forme,

D’où cette croyance que le vase contient

Le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1096 6

.

Violence ressemble à ce vase,

Doté d’un  renflement  certain :

Sous la colère montante, gonfle,

Et douceur d’un geste, le casse !

.

Symbolique

 .

En   Italie,   les                 jeunes    mariés

Sont   invités   à            casser un vase

Ou voire un ver           re à leur mariage

Et ils  y  mettent         souvent du cœur.

 .

Parce que le nom       bre des morceaux

De verre ainsi ob      tenus symbolisera

Le nombre  d’an       nées où  le  couple

Restera heureux       en  son  ménage.

 .

Et  ce geste  est      aussi       là    pour

Éloigner  les dé     mons qui, apaisés

Par ce geste pour   ront  ainsi  aller

Tourmenter des couples de mariés.

mariages.net/forum/

superstition-du-verre-brise-

.

.

Fond/forme 

 .

Casser un vase est signe de colère,

Volontairement mais cela va de soi

On évoque parfois scène de ménage.

Tout dépend, intention, cadeau, prix.

.

Il y en a que l’on peut  racheter, réparer,

Et d’autres qui sont uniques, personnels

Si on casse un vase, il vaut mieux le jeter

Que de le recoller car il restera des fissures

Tout comme dans un couple qui se sera déchiré.

.

Textuels et illustrations  >>

1095 – L’instant hypnagogique !

Textuels et illustrations   >>

.

Hypnagogique ou somnolence

Précédent le sommeil  ou  l’éveil,

Profitant de la baisse  de vigilance

Pour fleurir rêverie  qui émerveille.

C’est,  à cet instant-là,  à son  réveil,

Qu’on  se rappelle  son dernier  rêve,

Venant  d’être  achevé,  qui  poursuit

Mêlant allègrement fantasme/réalité,

Instant qui conditionnant sa journée,

Combien d’auteurs  s’en seront servis

Comme clé pour trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient, éveillés, endormis.

.

On sait que l’œil est : appareil photo,

Et l’oreille est un détecteur de mots,

Entre image,  sons, réalité présente,

S’évanouit s’éclipse en hypnagogie.

Vous entends, même  je vous vois

Puis  soudain, instant,  plus rien

Autre que fond sonore,    visuel

Qui ne me dit, ne traduit rien.

.

Entre l’éveil  et le  sommeil,

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous   quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et  l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied, plein droit.

.

Enfermé en  lieu  très  secret

Où je puisse être  je m’imagine

Ailleurs, et vis  une tout autre vie

Où l’espace et le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que je me réveille à l’instant

.

Où  mon  réveil sonne : il est grand temps

De revenir, à ce que j’étais,  précédemment,

Avec un petit quelque chose qui aura changé :

Impression d’avoir résolu  un  problème urgent,

Lors on a passé  la veille, à vouloir  le solutionner.

.

Réveil instant hypnagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du sommeil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés.

.

Extensions

 .

L’instant  dit… hypnagogique

N’est ni l’éveil ni le sommeil

Mais, no-man-land, le long

D’une   frontière,   gardée,

D’un  côté,  par  le flot  de

Sensations  externes,  qui

Alimentent l’état de veille

Et, de  l’autre,  le  flux  de

Proprioceptions internes

Qui nourrissent, tiennent

Notre  état  de  sommeil.

Un  instant  merveilleux,

Comme   une  télépathie,

La téléportation qui nous

Ouvre des horizons étranges,

Où nous jouons un rôle qui décharge

Toutes nos pulsions restées en frustration.

.

Être entre deux, entre deux états, entre  deux eaux,

Pour, ensuite, se projeter, comme entre ciel et terre,

Sur un tapis volant, déroulant  ses rêves  récurrents,

Plus tout à fait éveillé, pas encore endormi  profond,

Comme sas pour plonger en sommeil, pour en sortir.

.

On appelle mélatonine, hormone du sommeil,

Tout comme la sérotonine : la pilule du bonheur

Créant sentiment de stabilité, bien-être, de plaisir.

.

La mélatonine peut tenir le rôle du marchand de sable

Dans un remake moléculaire de « Bonne nuit les petits » 

Le soir venu, la mélatonine facilite notre endormissement.

.

On lui prêtera d’autres superpouvoirs mais ne rêvons pas !

Il lui faudra certaines conditions afin  qu’elle fonctionne :

Absence de lumière, calme, position allongée, détendue.

.

Fragments

.

Hypnagogie et apagogie

Sont deux mots étranges,

Qui n’ont rien en commun,

Sauf d’être, en tout, contraire

.

Hypnagogie, états de semi-conscience

Ou de troubles psychiques qui précèdent

Le sommeil normal voire qui lui succèdent,

On parle état, illusion, image hypnagogique.

.

Apagogie ou raisonnement philosophique

Et qui consisterait à démontrer la vérité

De proposition en prouvant l’absurdité

De toutes propositions contraires.

.

Hypnagogie : un état étrange

Et des visions comme rêves 

Expériences,   sensorielles,

Entre conscience et repos.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Hypnagogique ou som   I  nolence

Précédent le sommeil    N  ou l’éveil,

Profitant de la baisse   S  de vigilance

Pour fleurir rêverie     T qui émerveille.

C’est à cet instant-là     A      à son réveil,

Qu’on se rappelle son      N     dernier rêve

Venant d’être achevé qui  T       se poursuit

Mêlant allègrement fan     *    tasme, réalité

Instant qui condition     H    nant sa journée.

Combien d’auteurs      Y      s’en seront servis

Comme clé pour        P    trouver  leurs idées,

Qu’ils n’auraient,     N      éveillés,  endormis.

On sait que l’œil      A    est : appareil photo,

Et l’oreille est un     G    détecteur de mots,

Entre image,  sons,   O    réalité présente,

S’évanouit, s’éclipse   G  en hypnagogie.

Vous entends, même   I     je vous vois

 Puis soudain, instant,   Q     plus rien

Autre que fond sonore,   U    visuel

Qui ne me dit, ne traduit  E rien.

Entre l’éveil   et  le  sommeil,   

Je ferme porte et fenêtres

L’une après l’autre…soir

S’installe, tapis volant,

Me porte  endormant

Fenêtre  des …  sens.

Si   je   vous  quitte,

Corps,  seul,  existe,

Et l’univers consiste

En rêve image illicite,

Qui s’imposeront à moi,

De plain-pied,   plein droit.

Enfermé en lieu   É   très secret

Où je puisse être  V   je m’imagine

Ailleurs, et vis    E  une tout autre vie

Où l’espace et    I  le temps, sont infinis,

Jusqu’à ce que   L    je me réveille à l’instant

Où mon réveil    \     sonne : il est grand temps

De revenir, à    S    ce que j’étais, précédemment,

Avec un petit   O  quelque chose qui aura changé :

Impression d’   M  avoir résolu  un problème urgent,

Lors on a passé  M   la veille, à vouloir  le solutionner.

Réveil instant hyp  E   nagogique fonctionne à l’envers

Il nous sort, du som  I   meil, de cauchemar, de rêve,

Nous refait toucher du  L  doigt bribes des réalités

Comme lampe allumant en nous instantanés. 

.

Forme

.

.

Évocation

 

Flacon   de   parfum 

Dont   la   senteur  serait

 Propice à l’hypnagogie,

Ou sommeil semi-conscient.

.

1095 4

.

Flacon  de parfum strié  blanc et rouge

 Et en spirale autour :

Illusion optique de l’instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

Le parfum est une senteur enivrante,

L’inconscient,  une puissance désirante,

Lors de sentir ce type de parfum au réveil

Nous mettra en état appelé hypnagogique !

.

Symbolique 

 .

Classiquement, un parfum

Se décrit par des notes olfactives

Qui se différencient en notes de tête,

Celles liées  à la  première impression

Olfactive et qui sont les plus volatiles,

Notes de cœur (celles qui constituent

Le cœur du parfum et demeurent

Pendant plusieurs heures,

Et enfin notes de fond

Celles qui persistent longtemps

Après que le parfum a été vaporisé

Et peuvent rester pendant des

Mois sur quelque vêtement.

Wikipédia : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1095 6

.

Phase préparatoire, tête sur un coude

Pour faire une bonne sieste

Par entrée instant hypnagogique

Entre éveil et sommeil.

.

Symbolique 

.

État

Étrange

 Et    fascinant,

Caractérisé  

Par des visions

Similaires  aux rêves  et  aux

Expériences, dites sensorielles,

Inhabituelles, situé à la frontière

De la pleine conscience et du repos.

 .

Psychologue nomme hypnagogie,

Mais les artistes s’en servaient déjà

Et depuis des siècles, pour y puiser

Certaines de leurs meilleures idées.

 .

L’artiste  surréaliste  Salvador Dalí

L’a qualifié de « sommeil avec une clé »

Et l’utilisait comme source d’inspiration

Créative pour bon nombre de ses peintures.

Modifié, source : lescheminsdelenergie.com/

l-hypnagogie-l-etat-de-semi-conscience

 .

.

Fond/forme 

.

Parfum permet de créer des conditions

 propices au sommeil dès lors qu’on se trouve

Enveloppé d’une odeur rassurante qu’on connaît.

.

Il en est de même pour le réveil,  en sens inverse,

Parfum très fort  nous stimulera notre cerveau.

.

Si vous voulez l’expérimenter, un hypnotiseur

Il vous raconte une histoire pour endormir

Il compte très fort jusqu’à trois pour…

.

 Textuels et illustrations   >>

1094 – Faire le vide autour de soi !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

.

Extensions

 .

Faire le vide autour de soi,

Sidéral quand on est au cœur

D’une dispute dont on est prétexte

Pour régler ses comptes, pas le sien,

Pour  n’entendre  que  le  murmure

D’une maman chantant berceuse,

À faire venir marchand de sable

Vous fermant les yeux plein

Des rêves, vous habitant,

La nuit jusqu’au matin.

.

Faire  le vide, intégral,

Lors  un orage  gronde,

Tonnerre éclate, zébrant

L’air d’éclairs fulgurants,

Pour  mettre  sa  tête  sous

L’oreiller, et ne plus entendre

Qu’un bref bruit étouffé comme

Si l’orage était hors de portée et

Se dire que quand il sera passé,

On pourra sortir la tête haute

De refuge improvisé, courir,

Vers autre fenêtre éclairée.

.

 Faire le vide, autant autour qu’en soi, est impossible.

Il s’agit donc d’un vide relatif d’abaissement sensible.

Néanmoins, le calme, le repos, un laisser-aller  certain,

Ne peut qu’y contribuer et lors, peu à peu, on y parvient

Il ne s’agit pas de rêverie, ni d’hypnagogie, ni de sommeil

Il s’agit tout simplement de se fermer les yeux et les oreilles

Et de ne plus penser à rien, de prendre tout comme ça vient !

Certains y parviennent comme en un rite de posture, attitude,

D’autres s’angoissent, dans trop de silence, ou trop de solitude.

.

Le vide est en réalité un mot creux,

Il n’y a rien dedans,  il n’existe pas :

La matière est connue pleine de vide

Et le vide est rempli … d’antimatière,

C’est le serpent qui se mord la queue.

.

Si on dit je sens comme un vide en moi

Est-ce qu’on le dit au sens propre, figuré

Autour de moi me parait être plus simple

Je ferme les yeux, oreilles : le compte y est

Sauf pour les vibrations lourdes et le cœur.

.

Fragments

.

Faire le vide … autour de soi,

Ou faire le vide … chez soi,

Ou faire le vide … en soi :

Cela ne se pourrait pas.

.

Mais je sais pourquoi :

J’ai essayé plusieurs fois,

Cerveau ne supporterait pas,

Dès lors, ne fonctionnerait pas.

.

 Les bouddhistes, sinon les yogistes

Parviennent au plus près du vide,

Quel que soit silence, méditation,

Impossible d’atteindre nirvana.

.

Les bouddhistes parlent du vide

Évoquant absence des sensations,

Et, par-là, conscience de souffrance

Libération d’illusion et d’ignorance !

.

Yogistes bénéficient de divers bienfaits

Soulagement du stress et de l’anxiété :

Pratiquant diverses postures de yoga

Elles vous aideront à vous détendre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

F A I R E    L E   V I DE

Faire le vide est impossible

Vrai que la Nature en a horreur

Elle se remplit et bien de partout,

Bien que cela ne soit qu’une image.

.

Faire le vide, c’est nettoyer

Ses idées blanches, idées noires

Les capter, trier, voire, les éliminer,

De stocks nouveaux anciens souvenirs.

.

Faire le vide, c’est s’isoler de tout

Peu importe où, en chambre ou nature,

Pour ne plus voir, ne plus entendre du tout,

Afin de pouvoir repartir avec belle âme… pure.

.

Faire le vide autour de soi,

Faire le vide chez soi…en soi,

S’allonger sur une chaise longue,

Sur terrasse jardin, sous beau soleil,

Et ne plus entendre que le bruissement

Des feuilles dans les arbres vus à l’envers

Entrecoupé par diverses mélodies d’oiseaux

Qui vous bercent l’oreille et charment le cœur.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide hors de chez soi, en soi,

Marcher le long d’une grève calme

Comme sentier du tour d’ile en brume

Et ne plus entendre que clapotis de l’eau,

Accompagné des chants des galets arrondis,

Qui vous inspire de quelque fantôme tourment

La crainte de rencontrer, revenant, au tournant !

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide d’une rythmique en soi,

Au milieu de foule assistant concert

De rock, ou de folk, ou de rap, ou disco

Ne plus entendre   qu’un seul instrument,

Qui bat la mesure, dont portée notes durent,

En votre tête, comme cette chanson qui entête,

Sans que vous deviniez d’où elle provient en fait.

.

Faire le vide autour de soi,

Le vide lors d’un repas chez soi

Lors le débat familial bat son plein

Que l’on vous parle de tout et de rien

Et n’entendre que le son  de petite voix

D’enfant qui, à l’autre bout, vous regarde

Et qui vous dit par  un petit geste : je t’aime

Comme trop plein remplissant un vide autour.

A   U   T   O   U   R      D   E     S   O   I !  

.

Forme

.

.

.

Évocation

.

Un temple bouddhiste

À sept  étages  mais  est-il

Chinois, japonais, indien

 Qui le sait, qui l’affirmera ?

.

1094 4

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

Un temple évoquera en effet le besoin

de faire périodiquement le vide en soi,

et comme en lui-même il est assez vide

la forme aidera bien à atteindre le fond

.

Symbolique

 .

Pagodes,

Pavillons,

Monastères,

Temples japonais

Autels shinto bornent

Les paysages du Japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent au pays de myriade de divinités.

Rien de plus normal car selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste et meurt bouddhiste »

vivrelejapon.com/theme-temples-sanctuaires

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1094 6

.

Faire le vide durant sept fois de suite

Est d’être sûr d’y parvenir :

C’est mieux d’être en temple

Bouddhiste, tant c’est en sa nature.

.

Symbolique 

 .

F

Huit

Symboles

Apparaissent

Tout d’abord  en Inde  dans les

Cérémonies d’investiture royale.

 .

Liste ancienne énumère : un trône,

Un svastika, une empreinte de main,

Un nœud et puis une urne aux trésors,

Une aiguière, et  un couple  de  poissons,

Un bol  couvert …  dans  le bouddhisme.

 .

Ce sont : la conque, le parasol,  les poissons,

L’urne, la roue, la bannière, le lotus, le nœud.

Ils furent  offerts, par les devas,  au Bouddha,

À sa naissance, reconnaissance de «royauté».

Modifié, source : Wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

.

.

Fond/forme 

 .

Le vide appelle le vide

Le plein appelle le plein :

Y a-t-il là-dedans du divin

 Sinon de plus clair et limpide

Entre des temples, que choisir

Japonais, bouddhiste, chrétien,

Ou encore humaniste, cosmique.

Le vide de l’Univers est immense,

Aucune religion ne le compense !

.

Textuels et illustrations  >>

1093 – La douceur d’un rayon de soleil

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le soleil est une valeur sûre

Le soleil est une valeur pure

Chaleur gratuite, non fortuite

Lumière, éclatante, reposante

Lors on a dit cela on a tout dit

Que non, Dieu Soleil nous ravit

Autant esprit, âme, que le corps

Lors il s’en va, on lui dit : encore.

.

Idylle avec La lune nous réfléchit

La nôtre, compagne, compagnon,

À qui l’on ne sait jamais dire  non

Ou ombre, aussitôt, nous envahit

La douceur d’un rayon… de soleil

Caresse ma peau … toute en éveil,

.

Comme si plumes d’un bel oiseau

Chatouillaient pores de mon dos,

Sensations, montant au cerveau,

Déclenchent comme  avalanches

D’impressions, de ce pays, beau,

Où l’on se rapproche  des anges.

.

Entièrement gratuit… pain béni,

Tant soleil appartient  à chacun,

Et  à tout le monde, en bon ami,

Qui ne prend parti, pour les uns,

Oubliant les autres,  sans merci :

Sa lumière, elle-même, obscurcit

Toute pensée, qui ne se raffermit,

Que quand un sexe  s’est endormi.

.

Le soleil en aurait fait … divaguer

Plus d’un et plus d’une, en plage,

En dune, en  terrasse, pré-carré,

Avant d’être voilé, par un nuage

Apportant autre douceur suave,

Contre feu  de chaleur, sauvage,

.

Qui vous donne instant de répit

Après des pleines sueurs, au lit,

La douceur produit la rougeur,

Qui au sang, transmet l’ardeur,

Vous procure, comme vapeurs,

Et chasse toutes  peines, peurs.

.

Dès lors … l’ensemble du corps

Ne peut plus faire aucun effort,

Pour résister à cette… tentation

De remettre l’amour, en action,

Amour du bien-être… solitaire,

Avec le soleil,  pour partenaire,

.

Fini de penser et fini de braire,

Lui seul est là pour…satisfaire,

Moindre de vos désirs,  subtils,

Moindre de vos désirs, intimes,

D’instants précieux qui défilent,

Tant qu’ils se gardent en estime.

.

Extensions

 .

Douceur d’un rayon de soleil sur la peau nue,

Ressemble à une caresse tendre et bien venue.

Le soleil s’évertue, qu’on soit homme ou femme

À nous réchauffer et le corps et le cœur et l’âme,

Mais  attention, trop point n’en faut, expositions,

Il a son côté sombre et qui n’est pas dans l’ombre.

Un coup de soleil par ici, ou une insolation par-là,

Et, à force répétitions, provoque cancer de la peau,

Ami qui vous veut du bien, qui peut vous faire mal !

.

Un fin rayon de soleil dans une pièce sombre

Est comme un faisceau  lumineux en l’ombre

Comme un coup de projecteur sur la surface,

Où tout le reste autour s’estompe ou s’efface.

.

On appelle cela en théâtre et communication

Sortir de l’ombre pour être en pleine lumière

On est plus dans sa chambre on est sur scène

Moindre mouvement est capté comme signe.

.

Le premier rayon est tout naturel : du soleil !

Le second est complétement artificiel … irréel

Si j’adore le premier, le second, me fera peur :

Je ne me sens pas prêt à soutenir telles lueurs.

.

Fragments

 .

Un rayon de soleil, au dehors,

Est une lumière qui tape fort ;

Un rayon de soleil, au-dedans,

Un de ses faisceaux… éclairant

.

Le rayon de soleil ne peut être qu’un bienfait,

En terme figuré,  il représentera une embellie.

Il apporte, avec lui, énergie, lumière, douceur,

Qui, comme chacun sait, fait du bien au cœur.

.

Se projetant dans l’ombre d’une clarté obscure,

Le rayon dévoilera par contraste, des particules

Invisibles autrement mais soudain, vie prenant

Montrant que le vide en l’air ne saurait exister.

.

Un simple rayon de soleil perçant par interstice

Suffira à nous faire penser que s’il n’existait pas

Nous n’ont plus et la Terre serait froide et noire,

Autant dire sans lui nous n’aurions plus d’espoir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

.

Calligramme

 .

                              LA DOUCEUR D’UN

Le soleil est une valeur sûre…………………………………………………..

Le soleil est une valeur pure,………………………………………………

Chaleur gratuite, non fortuite,………………………………….………

Lumière, éclatante, reposante :……………………………………

Lors on a dit cela on a tout dit…………………………………

Que non, Dieu Soleil nous ravit,……………………………

Autant l’esprit, l’âme que le corps…………………….

Lors il s’en va, on lui dit : encore !………………

Idylle, avec La lune, nous  réfléchit……….

 La nôtre, compagne et compagnon, ….

À qui l’on ne sait jamais dire  non…

Ou ombre aussitôt nous envahit….

  La douceur d’un rayon … de soleil

    Caresse ma peau … toute en éveil,

      Comme si plumes d’un bel oiseau

         Chatouillaient pores de mon dos.

            Sensations, montant au cerveau,

              Déclenchent comme  avalanches

                 D’impressions, de ce pays, beau,

                   Où l’on se rapproche  des anges.

                       Entièrement gratuit… pain béni,

                          Tant soleil appartient  à chacun,

                            Et  à tout le monde, en bon ami,

                               Qui ne prend parti, pour les uns,

                                  Oubliant les autres,  sans merci :

                                     Sa lumière, elle-même, obscurcit

                                         Toute pensée, qui ne se raffermit,

                                             Que quand un sexe  s’est endormi.

                                               Le soleil en aurait fait … divaguer

                                               Plus d’un et plus d’une, en plage,

                                                 En dune, en  terrasse, pré-carré,

                                                   Avant d’être voilé, par un nuage

                                                     Apportant autre douceur suave,

                                                       Contre feu  de chaleur, sauvage,

                                                         Qui vous donne instant de répit

                                                           Après des pleines sueurs, au lit.

                                                             La douceur produit la rougeur,

                                                                Qui au sang, transmet l’ardeur,

                                                                   Vous procure, comme vapeurs,

                                                                      Et chasse toutes  peines, peurs.

                                                                       Dès lors … l’ensemble du corps

                                                                           Ne peut plus faire aucun effort,

                                                                              Pour résister à cette… tentation

                                                                                De remettre l’amour, en action.

                                                                                  Amour du bien-être… solitaire,

                                                                                   Avec le soleil,  pour partenaire,

                                                                                      Fini de penser et fini de braire,

                                                                                       Lui seul est là pour…satisfaire.

                                                                                          Moindre de vos désirs,  subtils,

                                                                                             Moindre de vos désirs, intimes,

                                                                                                 D’instants précieux qui défilent,

                                                                                                    Tant qu’ils se gardent en estime.

                                                                                      R A Y O N  D E  S O L E I L 

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un rayon de soleil

Qui se réfracte en angle

En verre, dit «cathédrale»

Produit lumière diaphane.

.

1093 4

.

Un rayon de soleil forme un faisceau,

Lumineux et intense :

S’il se réfracte, en l’eau ou autre surface,

Lumière devient oblique.

.

Symbolique 

 .

Souvent,               le Soleil

Représente    le pouvoir,

Cet astre   donne la vie

Lors si le Soleil venait

À disparaître, même

Si   ses   rayons   ne

Nous parvenaient plus,

La vie s’éteindrait sur Terre,

D’où le symbole : donneur de vie.

 .

En alchimie, le symbole  du Soleil  est

L’or est un cercle avec un point au centre.

Évoque intérieur, avec ce qui gravite autour.

 .

Astronomie et astrologie, le symbole est le même.

Soleil est aussi employé   par métaphore en poésie

Pour « jour, journée »  et   par analogie    aux sens de

« Plein jour, vie publique, grand homme »  (Roi Soleil).

Source : rts.ch/découverte/sciences-et-

environnement/terre-et-espace/le-soleil

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un rayon de soleil forme un faisceau,

Lumineux et intense :

S’il se réfracte, en l’eau ou autre surface,

Lumière devient oblique.

Symbolique

 

La lumière traverse l’air

En suivant une certaine direction

Et alors se propageant en ligne droite.

Puis, au moment où elle entre en contact

Avec l’objet transparent, conserve trajectoire

En ligne droite, change brusquement de direction.

.

Enfin, un nouveau changement de direction intervient

Lorsque la lumière quitte l’objet transparent pour retourner

Dans l’air et lorsqu’elle se trouverait  dans un  milieu  homogène,

La lumière se propage en ligne droite. Lorsqu’elle change de milieu,

Ou bien lorsque le milieu n’est plus homogène, elle est alors déviée,

C’est le phénomène courant dénommé de réfraction.

superprof.fr/ressources/scolaire/dictionnaire/

action-de-devier-un-faisceau-lumineux.

 .

.

Fond/forme 

 .

Le rayon de soleil ne peut être qu’un bienfait,

En terme figuré, il représentera une embellie

Simple rayon de soleil, en chambre obscure,

Suffirait  à  représenter  le  monde extérieur,

.Comme favorable pendant toute une journée.

.

Il apporte avec lui énergie, lumière, douceur

Qui comme chacun sait, fait du bien au cœur

Et nous met dans des états seconds de rêverie

Que certains ont appelé du nom  hypnagogie

Semi conscience qui accompagne notre réveil

Et, parfois, conditionne tous nos états d’éveil.

.

Textuels et illustrations >>

1092 – Le grand silence qui m’entoure

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence  autour  autant, en soi

Douce musique   de votre corps,

Envahissant entier, de l’intérieur,

Rythme flot calme de vos pensées.

.

Harmoniques vous créera telle bulle

Sensation  externe   deviendrait  nulle,

Lors l’écho du cœur, seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez presque de respirer

Si complètement plongé  dans cette idée

Qui du stress vous repose de la journée.

 .

Ce grand silence, et qui m’entoure,

N’étoufferait pas bruits intérieurs

Et qui me jouent bien des tours

Lors je recherche un bonheur.

.

Il me protège et de l’extérieur,

De  nuit  tout comme  de  jour

Ou, il me rend les yeux, rieurs

Surtout, quand je fais l’amour !

 .

Bruit  se  transforme, chanteur,

Puis douce musique tout autour

Et  me réchauffe : sang  et cœur

Lorsque point d’orgue,  accourt.

 .

Harmoniques s’enchainent,

Et  me  libèrent, des  chaines,

Tout en peuplant les alentours,

D’ondes,  en autant de discours,

Berçant  mes oreilles, en mineur,

Rythmant paroles de troubadour

Ponctuée d’un silence  à  l’heure,

Où tout est luxe, calme, velours.

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

Extensions

 .

Il y a aussi «luxe, calme et volupté»

Après l’amour,  pour Baudelaire

Mais on peut aussi le décliner

En  «luxe, calme et satiété»

Après dîner, ou bien encore

«Luxe, calme  et  discrétion»,

Toujours est-il que le silence est

Propice à des pensées intérieures,

Des rêveries, des fantasmes, de folies.

.

Le moindre bruit  deviendra susceptible

D’interprétations qui se transformeront en

Sons intérieurs, se poursuivent en symphonie.

Bruit du vent  qui passe, siffle à travers  la serrure,

Celui de feuilles du peuplier qui bougent sans s’arrêter,

Celui du coq qui chante, du chien qui aboie, il y en a etc.

.

Il y a une  grande différence  de traitement, entre les sons

Qu’on subit et ceux qu’on produit, et, qu’en plus, on aime.

Bruit de pas de sa bien-aimée, sur le plancher de l’escalier,

Agace les voisins, vous ravit, vous avertit  de  sa  proximité

Bientôt de sa présence dans l’intimité, et silence précédant

Qui précède la musique, c’est de la musique, comme suit.

.

Le silence existe dans la Nature … pleine, et, sauvage,

Hormis quelques bruits naturels et de cris d’animaux

Et dans des grottes, on peut même, en se concentrant,

Entendre son propre cœur battre et jusqu’à l’unisson !

Au point que, pour certains, ça en devient…angoissant.

Moi j’apprécie, surtout la nuit quand la mélodie secrète

Des étoiles, de notre  galaxie, bien au-delà,  de l’Univers,

Me parvient  en ondes faibles, et m’émerveille, à souhait,

À tel point que je me confonds en elle, en sa joie d’exister.

.

Le silence complet comme chacun le sait

Donne l’impression que le temps s’arrête

Tout comme le bleu d’un ciel…  sans vent

Crée l’impression que tout est immobile.

.

Lors les deux s’ajoutent, ça crée panique

Dans notre cerveau, qui s’interroge alors,

Si environnement est faux, irréel, disparu

Moment d’égarement où il plane sur l’air.

.

Silence qui précède tremblement de terre

Lors animaux, captant signaux, se taisent

Tandis que, chez nous, l’activité continue,

Comme si de rien n’était, aveugle, sourd.

.

Fragments 

.

Il y a, comme chacun  le sait :

Le bruit et le silence extérieur,

Le bruit et le silence intérieur :

Les deux peuvent nous affecter.

.

Pour se prémunir,  débarrasser

Des bruits  extérieurs … s’isoler

En un endroit  calme, inhabité,

Se mettre en position de repos.

.

Pour se prémunir, débarrasser

Des bruits intérieurs : méditer,

En prenant un thème, fil rouge,

Duquel l’on ne devra décrocher.

.

C’est plus facile à dire  qu’à faire,

Me direz-vous : avez bien raison,

On n’entre pas  en l’introspection,

Sans être dispo  pour ne rien faire.

.

Selon que l’on est un ours ou singe,

Le premier taciturne ; l’autre, agité,

On y parviendra plus vite, concentré

Il n’est pas question remue méninge.

.

C’est plus facile aussi, en congé, voyage,

S’il n’y a plus aucun souci, aucun tapage,

La vue et calme des iles exotiques ou non,

De tous sont connues pour cela, de renom.

.

Sons, bruits, que  je produis,  sont  différents

De ceux  qui  me percutent, ceux que je subis,

Des airs mélodiques, doux, rythmes relaxants,

Nous élèvent vers bien être comme en paradis.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le silence est, chacun sait,

Indispensable  à méditation,

Silence autour    * autant, en soi

Douce musique     L  de votre corps,

Envahissant entier  E      de l’intérieur,

Rythme flot calme     *      de vos pensées.

    G

Harmoniques vous     R     créera telle bulle

Sensation externe        A       deviendra nulle,

Lors l’écho  du cœur,    N   seul, vous parvient.

Et vous en oublieriez     D   presque de respirer

Si complètement plon    *       gé dans cette idée

Qui du stress vous re      *      pose de la journée.

    S

¤    Ce grand silence,      I      qui m’entoure,    ¤

¤¤    N’étoufferait pas      L  bruits intérieurs    ¤¤

¤¤¤    Et qui me jouent     E    bien des tours     ¤¤¤

 ¤¤¤¤    Lors je recherche   N      un bonheur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤     Il me protège et      C    de l’extérieur,      ¤¤¤¤

¤¤¤¤      De nuit    tout,        E   comme de jour      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Ou, il me rend        *     les yeux, rieurs      ¤¤¤¤

¤¤¤¤       Surtout, quand      Q    je fais l’amour !     ¤¤¤¤

    U  

¤¤¤¤       Le bruit se trans    I     forme, chanteur   ¤¤¤¤

 ¤¤¤¤      Puis douce musi     *    que tout autour    ¤¤¤¤

¤¤¤¤    Et me réchauffe     M     sang et cœur    ¤¤¤¤

¤¤¤   Lorsque point d’or  ‘      gue,  accourt.  ¤¤¤

     E

 Harmoniques    N s’enchainent,

Et me libèrent,      T     des chaines,

Tout en peuplant    O     les alentours,

D’ondes en autant    U         de discours,

Berçant mes oreilles   R            en mineur,

Rythmant paroles de    E             troubadour

Ponctuée d’un silence    *                   à l’heure,

Où tout est luxe, calme   *                  et velours.

.

*******************************************

******************************************

.

Silence et bruit sont états transitoires

Qui se renforcent ou qui se contrarient.

Et la minute de silence en vue d’honorer

La mémoire de quelqu’un qui est mort,

A une signification symbolique certes

Est message plus fort que discours.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Je ne sais si la forme ressemble

 À un singe ou un bien un  ours

Y a des humains  qui sont ours,

Et peu d’ours qui soit humain.

.1092 4

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire  un ours  en pleine jungle.

C‘est sans doute  à force de solitude

Qu’il demeure  toujours silencieux !

À vrai dire la forme ressemble plutôt

À un robot qu’à un ours ou un singe :

Quoiqu’il en soit, loin d’un être humain

Si bien que le fond diffèrera de la forme

 .

Symbolique 

 .

Un     singe

Est vrai primate

Présentant de fortes

Ressemblances

Avec l’homme : comme lui il symbolise

L’agilité, l’intelligence,  voire l’ingéniosité.

 .

Lors, dans la mythologie égyptienne, le singe

Est associé au scribe car il note la parole de Ptah

Le dieu créateur puis  d’Anubis la déesse funéraire.

 .

Aussi, il était considéré comme un magicien suprême,

Un artiste, un prestidigitateur tout à fait capable de lire

Les plus mystérieux, les plus complexes  des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe 

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1092 6

.

Il ressemble à un homme-singe,

Et voire un ours en pleine jungle.

C‘est sans doute à force de solitude

Qu’il demeure toujours silencieux !

 

Symbolique 

 

L’ours fut considéré

Comme un double de l’homme,

Un ancêtre tutélaire, un symbole

De puissance, de renouveau,

Du passage des saisons,

Et même de royauté

Puisqu’il fut longtemps

Symbole de protection en Chine.

.

L’ours est surtout le symbole de la

Transition entre la pulsion animale

Et la maîtrise humaine : il est le

Symbole  de  la  maîtrise  des

Instincts et de la bestialité.

.

Il est donc celui qui prépare

La paix, en corrigeant, en

Premier lieu ses propres excès.

Source : guillaumedoucere.

canalblog.com/archives

 .

.

Fond/forme 

 .

Le singe est plutôt bruyant en pleine nature

Tandis que l’ours est plutôt du genre discret

Chacun d’eux interprètera silences et bruits

En signaux de calme ou danger potentiel !

En symbolisme, on ne peut les associer,

Bien que chacun ait lien avec l’homme

Le silence et le bruit qui les entoure.

.

Textuels et illustrations  >>

1091 – Silence complet autour, hormis esprit

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit       De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens        Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,          Avec le moindre  de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,             Parfois,  j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.           Je tempête, pour finir,  j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans           L’instant réveil,  n’a rien  à voir

.

La maison, chat dort aussi,         Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est       L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit        N’est pas état  de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles        Tout se relâche, t out se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.        Et, soudain,  tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie        Silence  du  petit  matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,       Est  une vraie,  pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et      Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent      Et dès lors rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse       Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.        Qui me parait être perpétuel.

.

Extensions

 .

Silence complet autour de moi,

Sauf en mon esprit qui ne s’arrête pas,

Qui ne prend de repos, sauf à être débranché

Mais là je serais mort, je crois que j’aurais tort :

Pur esprit, je ne le suis, du moins pas encore.

Le silence complet est lié à un manque de

Sensations externes mais non internes :

Toutefois, il y a,  et  il y aura, toujours,

Comme dans les confins  de l’Univers,

Un bruit de fond,  dans  mon cerveau.

Mon cerveau ne fait pas de bruit mais

Il ne peut  s’en passer : simplement, je

Ne l’entends pas  parce qu’il m’écoute !

 .

Le silence extérieur ne suffit pas à établir l’intérieur

S’il y a, bien sûr, une certaine corrélation entre eux,

Il n’y a pas d’automaticité comme un «On» et «Off»

On sait que le cerveau n’arrête jamais d’être stimulé

Si ce n’est de l’extérieur, par remaniements internes

Même durant méditation, et même durant sommeil,

Cerveau poursuit  son travail  comme en autre éveil !

Il est bien connu que nos oreilles n’ont pas de clapet,

Lors fermer ceux du voisinage, n’y pensez même pas.

 .

On sait que le cerveau ne dormira que d’un œil

Pour ne pas dire, ici, lors silence : d’une oreille !

L’esprit fonctionnerait au moment du plein éveil,

Sur un mixte de stimulations internes et externes.

.

On intègre parfois la sonnerie du réveil en son rêve

Lors on vient au travail, on invoque panne d’oreiller

Ça prend une dois, deux fois, trois fois, puis au-delà,

C’est comme cette l’histoire d’enfant qui crie au loup.

.

Fragments

.

Le silence en soi comme autour de soi,

Au réveil, se rend comme une merveille :

Rien qui bouge, rien qui crie, pas d’émois

Rien qui ne me parvient jusqu’aux oreilles.

.

Je pense à tout, je pense à rien, rien ne tient,

Mon esprit est comme antichambre de ma vie

Je m’attends à tout…  sans faire un seul projet,

Un moment comme suspendu en l’air et temps.

.

Ma nuit de sommeil m’a fait l’effet d’un manteau

Manteau de protection et  manteau de réflexion :

Si l’on rêve de mettre un manteau, cela signifiera

Manque de chaleur affective,  voire vulnérabilité,

Tant aux stimulations intérieures qu’extérieures.

.

La pensée est une activité psychique consciente

En réponse aux perceptions, venues des sens,

Images ou sensations externes, ou internes,

Concepts  pour apprendre, créer  et  agir !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Le silence complet est

Propice aux projections

Diverses et envahissantes,

Et voire saturant son esprit.

.

On pense à tout, on pense à rien

À des idées, et voire, à des images,

Défilent, sans aucun lien entre elles.

.

Dans ces états, appelés hypnagogiques,

Entre la fin du sommeil et le début d’éveil

S’entremêlent, se confrontent,  à merveille :

L’inconscient se détend avec sa raison logique

.

Silence complet autour    #    #   Tout y passe : programme

.

Hormis en mon esprit    #       #   De la vieille et d’aujourd’hui,

.

Sept heures et je viens    S         H   Le moindre de mes problèmes

.

De me réveiller, au lit,     I          O     Avec le moindre de mes soucis

.

C’est fou je gamberge,       L           R      Parfois, j’en pleure, ou, parfois

.

Vrai, on ne m’a rien dit.       E           M      Je tempête, pour finir, j’en rie.

.

Il n’y a pas un bruit dans        N           I      L’instant  réveil  n’a rien à voir

.

La maison, chat dort aussi,       C           S     Avec celui du profond sommeil

.

J’aime cet instant où tout est     E           #     L’entrée en état de somnolence

.

Suspendu, et puis, s’évanouit      #           L     N’est pas état de grande veille,

.

Où mes pensées les plus folles      C           ‘      Tout se relâche, tout se détend

.

Finissent par pousser  leur cri.     O           E      Et, soudain, tout se renouvelle.

.

J’ai rêvé, cette nuit, d’autre vie    M           S      Silence  du  petit matin, au lit,

.

Et  d’un destin, plus personnel,     P           P      Est une vraie, pure, merveille,

.

Où fantasmes et cauchemars et     L          R     Nouveau jour se lève pour moi

.

Où les projections s’entremêlent   E          I     Et dès lors  rien ne sera pareil,

.

Jusqu’à ce que fin me paraisse      E         T      Le tout, en un cycle  des jours

.

Bien douce, et moins cruelle.         #         #      Qui me parait être perpétuel.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme de manteau

Avec rabat et suspendu

À un crochet au mur,

Pensée fantôme ?

.

1091 4

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

 .

Notre manteau

Nous protège  bien

Du froid et de la pluie,

De la nudité, et de nombre

D’agressions  extérieures, telles

Que le bruit, et voire la poussière.

.

Il symbolise un mécanisme mental

Qui nous protègerait des souffrances.

Les froids peuvent représenter les

Comportements froids des gens,

Distants, silencieux, qui blessent.

.

Si l’on rêve de mettre un manteau,

C’est que l’on manque, en ce moment,

De chaleur affective ou que l’on se sent

Vulnérable  aux diverses  stimulations,

Et  ce, tant  intérieures  qu’extérieures.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1091 6

.

À peine aurai-je mis le col de mon manteau,

Appliqué  fort autour de ma tête,

J’entends moins tous les bruits extérieurs :

De ma pensée intérieure, seuls.

.

Symbolique 

.

Au sens

Large, pensée

Est une activité  

Psychique,

Consciente dans son ensemble,

Qui recouvre tous processus par

Lesquels  sont élaborés, en réponse

À toutes perceptions venues des sens,

Des images, des sensations ou internes

Tels que des concepts  que  l’être humain

Associera  pour apprendre, créer  et  agir,

C’est  aussi,  une  représentation  psychique,

Ensemble d’idées étant propres à un individu,

Ou à un groupe, une façon de juger, une opinion

Un trait de caractère, comme pensée rigoureuse !

fr.wikipedia.org/wiki/Pensée

.

.

Fond/forme 

 .

Un manteau nous protège de quelque chose

Le plus souvent du froid pour lequel il est fait

Mais parfois aussi, il cacherait  quelque chose

Qu’on donne ou non à voir, en vérité ou nudité

Parfois, il fait silence sur ce qui nous dérange :

On dira alors qu’il est caché «sous le manteau»

Mais il pourra aussi nous évoquer le fantôme

De quelqu’un qu’on a connu, qui l’a porté.

.

Textuels et illustrations  >>

1090 – Mille bruits, mille images, sensations !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Bruits, images  et sensations

Donnent  impression de vivre

Et, à fond,  toutes ses actions,

Et pourtant,  me rendent ivre,

D’être, toujours, à  saturation

Avec l’envie de stop  et encore,

Comme si, d’une  telle drogue,

Je ne pourrais plus me passer

 .

Jusqu’à  la  fin, mon attention

Baisse, tout devient cacophonie

Et kaléidoscope, images, défilant

À toute vitesse ou sans perception

Autre qu’impression que je me noie

En océan de sensations, me broyant,

En tous cas, je suis incapable d’écrire

Pour composer des textes faisant sens.

.

Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font que, en mon cerveau, se brouillent,

Tous mes programmes d’interprétations

À tel point  que  ma bouche  en bafouille.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Comment s’extraire de telle cacophonie

Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

Au point que je ressens une indigestion !

.

Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

.

Extensions

.

Mille bruits, mille images, sensations :

Trop, c’est trop, d’ailleurs, à quoi bon.

Je préfère les choisir, à mon  rythme,

Plutôt que d’avoir à les subir et trier,

Comme les bruits incessants de rue,

Comme  les images  de  la Publicité.

.

Qu’est-ce que j’ai à faire du passage

D’un camion klaxonnant ou freinant

Puis redémarrant, sec, au feu rouge !

Où,  qu’est-ce que j’ai à faire, du prix

De voiture  dont je n’aurai pas besoin,

Ou que je ne pourrai jamais m’acheter.

.

Lors j’ai besoin, envie, de quelque chose,

Je préfère aller le chercher par moi-même

Les informations le concernant, mais même

En allant sur Internet on vous pollue avec des

Offres tant et si bien qu’on ne peut y échapper.

.

La télé : sur des chaines, aux heures de pointes,

Vingt minutes de programme,  dix de publicité.

À la radio, on vous couperait une chanson, pour

Vous la passer  « temps de cerveau disponible »

Pour approfondir une information, est en nette

Diminution : qui s’en plaint, et qui s’en soucie !

.

Bruits, images, sensations  ou  le  trio  gagnant

Que ce soit en direct, en différé  ou en télévisé,

Comment mon cerveau les filtre, déjà fatigué,

Ne serait-il pas, déjà, en permanence, saturé !

Je ne me pose plus cette question, pas le temps

Tant je zappe d’un chose à l’autre, en les fuyant,

Sans jamais pouvoir leur échapper, et, pourtant :

Bruits se transforment en images, réciproquement,

Si mes sensations ne sont pas vécues : perte de temps.

.

Nous sommes, il faut bien nous l’avouer,

Bombardés de bruits, images, sensations

Par des publicités, séries …  informations,

Dont il y a autant de fausses que de vraies.

.

La lecture d’un livre du début jusqu’à la fin,

S’avèrera être exercice presque marathonien

Voilà bien récit, roman, essai dont on retient

Des choses, pour s’être impliqué, non en vain.

.

Quand j’étais enfant, on me faisait  apprendre,

Des tas de choses, diverses  et utiles, par cœur,

Lors maintenant c’est à peine si je me souviens

De mon numéro de téléphone et de ma femme.

.

Fragments

.

Notre cerveau, notre esprit … voire  notre pensée,

Ne peuvent survivre sans stimulations longtemps,

Pour autant, trop point n’en faut, en même temps,

Entrée cerveau est limitée et traitement est saturé.

.

Mille est un chiffre symbolique pour dire beaucoup,

Ce n’est pas que nombre qui compte, force, violence,

La force des sons, des bruits,  la violence des images,

Qui allument l’arbre de Noël, en cerveau, qui brûlera.

.

Burn-out,  les anglophiles appellent cela : saturation !

Burn-in, faudrait-il dire, en ce cas,  étant hors travail.

Journaliste : trop d’informations, tuent l’information.

.

Bruits,  images s’additionnent, se répercutent en échos

On a comme l’impression de grimper,  vite, un escalier,

Et soudain, de chuter, atterrir et sombrer dans le coma.

.

Il existe des méthodes, garde-fous,  pour ne pas sombrer

Dans une angoisse, voire une panique dont on ne se sort :

Bien respirer, prendre du recul, hiérarchiser ses entrées. !

.

Fatigues : la fatigue physique, bien plus, encore,  nerveuse,

Déclenchent des emballements qu’on ne contrôlerait plus :

Mille bruits, images, sensations : aucune de remise à zéro !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

………..………..………

Bruits,   I   images  et sensations

    Donnent    L   impression de vivre

        Et, à fond,    L    toutes ses actions,

           Et pourtant,    E   me rendent ivre,

               D’être, toujours,    *    à saturation

                    Avec l’envie de stop    B   et encore,

                        Comme si, d’une  telle    R   drogue,

                          Je ne pourrais plus me  U    passer

                                                   I      

                              Jusqu’à  la  fin, mon    T   attention

                                 Baisse, tout devient   S    cacophonie

                                    Et kaléidoscope d’   *  images défilant

                                     À toute vitesse    I   ou sans perception

                                       Autre qu’imp  M  ression que je me noie

                                       En océan de    A    sensations me broyant,

                                    En tous cas    G      suis incapable d’écrire

                                 Pour com     E   poser textes faisant sens.

S

    M ILL E    S E N S A T I O N S 

.

Mille bruits, mille images, sensations,

Des jours, m’assaillent, avec émotions,

Bien dormi, bien réveillé et frais dispo,

J’en capte un peu, beaucoup… de trop.

.

                             Mille bruits, mille images… sensations,

                               Font que, en mon cerveau, se brouillent,

                                Tous mes programmes d’interprétations

                                À tel point  que  ma bouche  en bafouille !

.

Mille bruits, mille images… sensations,

Font chambres d’échos  à mes horizons,

Lors en brumes légères de mes rêveries,

Les transposent, cauchemars ou fééries.

.

                              Mille bruits, mille images… sensations,

                              Comment s’extraire de telle cacophonie

                               Qui s’impose à moi, lors me déconstruit,

                                Au point que je ressens une indigestion !

.

Mille bruits, mille images … sensations,

Parfois, évoquent chez moi mille unions

De choses qui se percutent, sans soucis,

  Et se fondent toutes comme… joyeuserie.

.

Forme

.

.

Évocation  

 

En haut, un couloir,

Et en bas, un escalier

Avec des marches alternées

Lors attention à ne pas chuter.

.

1090 4

.

Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser,  et chuter,   en plein milieu !

Escalier et chuter  ont peu à voir avec

Mille bruits, images et voire sensations,

Même si cela fait chuter la concentration

Et ainsi la forme se distinguerait du fond.

.

Symbolique

.

L’escalier a de tous temps une        symbolique double :

Il est le symbole de la montée         de  la  descente aussi

Escalier montant évoque             ascension vers le ciel,

Qui correspond aussi à           élévation spirituelle.

Il peut aussi désigner        l’ascension  sociale,

C’est-à-dire gravir        l’accès  à un statut

Supérieur   dans        toute     hiérarchie

Qui    structure         ra  notre   société.

Et lors l’esca          lier   descendant

Évoquerait       l’entrée     dans

Le monde     dit souterrain.

source : 1001 symboles

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1090 6

.

Chacun sait qu’un escalier sert

Autant  à descendre  qu’à monter

Mais faut penser  qu’on peut aussi

Glisser, et chuter, en plein milieu !

.

Symbolique 

 .

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne

D’une peur qui traduirait un

Grand   sentiment  d’insécurité.

 .

On se sent seul,        guère  soutenu

Et ce surtout lors      que l’on rencontre

De gros problèmes     dans notre vie réelle.

La chute peut, aussi,    indiquer que l’on serait

Sur chemin dangereux    faut revoir son jugement.

 .

Une chute  dans  le  vide      peut   refléter   échec auquel

On est confronté, tomber      dans les escaliers est signe de

Danger qu’il faut craindre      une chute,    dans un trou, nous

Prévient que de gros soucis        nous  attendent  prochainement.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Fond/forme 

 .

Chute d’escalier se fait en descendant

Tandis qu’en montant, on dit : butant.

Fait de mettre marches  en quinconce,

N’aident pas à assurer  bonne stabilité.

.

Entre pas assez de bruits, créant ennui,

Et trop allant jusqu’à créer un burn out

Faut trouver, voire rétablir l’équilibre

Qui satisferont et le corps et l’esprit.

.

Textuels et illustrations  >>

 

1089 – J’ai bien joui, mal, j’ai bien dormi, mal !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dans mon lit, j’ai bien joui

De la magique  compagnie

De  l’amour,  du  sommeil.

Dans mon lit, j’ai mal joui,

J’étais seul,  aussi j’ai mal

Dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

.

Ai-je bien joui,  mal ;

Ai-je bien dormi, mal ;

Ai-je bien gagné,  mal ;

Ai-je bien  travaillé, mal ;

Ai-je bien  échangé,  mal ;

Et l’on pourrait continuer ;

Et ainsi, tant bien que  mal,

À tout lister et à tout évaluer.

.

Bien ou mal ….. ça changera quoi,

En fonction de moi  … ou, de la loi

Bien pour l’un, et, mal, pour l’autre,

Tout dépend  de quel seuil, franchis,

Auparavant et de bonne progression

De si on est ou pas perfectionniste.

.

Quand faire bien toujours serait,

Du mieux qu’on peut,  formule

Que l’on emploie trop souvent

Pour tempérer valeur absolue.

.

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir,  le dit,

Ensuite … entre bien et mal,

.

Il y a de l’espace  à combler,

Entre l’animal  et la volonté,

Enfin… il ne faut pas oublier

Effets de l’humeur sur vérité,

Est relative jusqu’à en douter.

.

Et puis, tout dépend aussi du temps

Et  de l’énergie qu’on y  met, mettant

Toute sa concentration, son attention.

.

Pour finir en beauté, un travail débuté,

La moindre interruption va déstabiliser,

Faire perdre du temps, faire tout bâcler.

.

Il en est ainsi de ce texte bien improvisé,

Qui ne sera ni bien ni ma mais édulcoré

Par une forme qui le contient, restreint

À ce qu’il est, ce qu’il veut interpréter.

.

Extensions

 .

Bien et mal seront relatifs l’un

Par rapport à l’autre, non en absolu :

«Je suis bien, je vais bien, je le sens bien »,

Sont des valeurs subjectives, apprécié par

Quelqu’un en fonction de son état actuel,

De son passé, de toute son expérience.

.

Il en est de même du plaisir et repos

Et de tous les gains  où une évaluation

Est relative à ce qu’on attend en résultat.

Si je me dis que  c’est bien, qu’autre me dit

Peut mieux faire ou c’est nul ou je n’aime pas.

.

J’en fais quoi et il en est de même de la critique

On peut se débarrasser de quelqu’un, lui disant

« C’est bien continue » ou mettre son grain de sel

L’aider à progresser avec des suggestions,

Des transformations, des  questions.

 .

J’ai joui de mon sommeil toute la nuit

Pendant le sexe, je me suis  endormi !

Si on peut jouir de tout en fantasmes

On ne peut s’endormir en marasme !

Jouir et dormir seront, certes, reliés,

Lors les deux s’enchaînent seulement

Sinon, l’un dit vrai mais l’autre ment,

Ici, la femme n’a pas eu son…content,

Ça peut être l’homme, les deux, néant.

.

Le plaisir de sa jouissance … sexuelle,

Qui peut en juger, qui peut l’étalonner !

Peut mieux faire, injonction permanente

L’orgasme très fort et simultané et répété,

Est-il le nec plus ultra de sa «petite mort».

.

C’est là que  la force du désir, interviendrait

Et prendrait le pas sur tout plaisir à assouvir

Car si le plaisir n’est autre  qu’une prestation,

Il ne laissera pas, longtemps, sa forte émotion.

.

Fragments

.

Je vais bien, ça va moyen … je vais mal :

Tel est le curseur de mes états, humeurs,

.

J’ai bien joui, moyennement… pas du tout :

Tel est le vecteur de mon fantasme d’amour.

.

J’ai bien dormi, en dents de scie… insomnie :

Tel est rythme de mon cycle de repos nocturne.

.

Dormir tout seul ou avec charmante compagnie

Ne me procure pas même jouissance ni sommeil.

.

On peut distinguer huit rythmes endormissement

Tout comme autant de morphologies…  féminines.

Formes en a,  V,  X, sinon formes en en o, 8 OU H.

.

On peut distinguer  huit activités  de l’inconscient :

Veille, hypnagogie, demi-sommeil, endormissement,

Sinon réflexion, classification, rêve voire cauchemar.

.

Dans leurs efforts et dans leur confort, leur misère :

L’inconscient et le conscient seront bien complices,

 Jouir éveillé, est un délice, jouir, dormant, supplice.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

                                      Dans mon lit, j’ai bien joui de la magique compagnie

                                               De l’amour, du sommeil. Dans mon lit, j’ai mal joui :

                                               J’étais seul, aussi j’ai mal dormi, et ce, toute la nuit.

.

Un sommeil, en bosses,

Ou en creux, c’est selon

Que je me sens, ou pas,

Stressé, voire trop seul,

Car  tendresse,  caresse,

Valent bien  somnifère !

                 A

 Ai-je bien joui     I     mal.

Ai-je bien dormi      mal.

Ai-je bien gagné    J   mal.

Ai-je bien  travaillé  E mal.

 Ai-je bien  échangé   *  mal.

 Et on pourrait conti  B nuer

     Et ainsi tant bien que I     mal,

       À tout lister et à tout  E évaluer.

                               N

          Bien ou mal ….. cela changera quoi,

           En fonction de moi ou,  M       de la loi

             Bien pour l’un, et, mal,  A   pour l’autre,

              Tout dépend  de quel   L   seuil, franchis,

              Auparavant et de bon  *     ne progression

            De si on est  ou pas    J  perfectionniste,

        Quand faire bien tou  O  jours serait,

     Du mieux qu’on peut  U     formule

   Que l’on emploie trop  I   souvent

     Pour tempérer valeur ?  absolue.

*

D’abord   …  est-ce bien moi

Qui en juge,  ou  bien autrui

Qui me, le fait savoir, le dit,

 Ensuite … entre bien  et mal,

 Il y a  de l’espace   à  combler,

 Entre l’animal et B  la volonté,

  Enfin… il ne faut  I  pas oublier

   Effets de l’humeur  E  sur vérité,

     Est relative jusqu’à  N  en douter.

                     *

               Puis, tout dépend   M  aussi du temps

                   Et de l’énergie que l’on y  A  met, mettant

                      Toute sa concentration        L  son attention,

                                Pour finir en beauté, un         *           travail débuté,

                                 La moindre interruption         D        va déstabiliser,

                                   Faire perdre du temps              O       faire tout bâcler.

                               Il en est ainsi de ce texte         R     bien improvisé,

                          Qui ne sera ni bien ni mal    M    mais édulcoré

                      Par une forme qui le con    I  tient, restreint

                  À ce qu’il est, ce qu’il  ? veut interpréter.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette femme

Allongée, avec la tête,

Et les pieds bien relevés

Comme en  éveil, alerte !

.

1089 4

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

.

Symbolique    

 .

Vous avez sûrement déjà entendu

Parler morphologie femme.

En A,  V,  X,  ou en O, 8 ou H.

Elle se définirait  selon  votre

Structure osseuse,  différente:

La forme de vos os la détermine.

 .

Une silhouette femme a ses règles :

Une jupe évasée  sera recommandée

Aux morphologies en V  tandis qu’elle

Sera  déconseillée à celles qui sont en A.

 .

Pour les hommes, c’est même principe :

On conseillera une ceinture tape à l’œil

Pour ceux ayant de larges épaules

Tandis qu’une morphologie en H

Devra plutôt privilégier un

 Accessoire plus sobre.

www.thevillageoutlet.

com/morphologie-femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1089 6

.

Silhouette d’une femme

À son réveil, l’air songeuse,

Ne parvenant pas à s’extirper

De son rêve d’un amour d’amant.

 

Symbolique 

 .

Rêver  serait, pour  certains,

D’oublier le   temps   pesant,

Sa  matérialité  et  anxiété,

Des  sentiments  partagés,

De   vivre   ses  espérances,

D’être ce qu’il voudrait être,

Il sert de décompression aux

Grandes fatigues  psychiques.

 .

On rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

D’autres  se prélassent  dans

Multitude  de   songes  creux

Ou  vivent  comme  endormis,

Dans leur confort, leur misère :

L’inconscient et le conscient sont

Alors  parfaitement  … complices !

 .

 .

Fond/forme 

 .

Rêver de la morphologie d’une femme

Est une projection  des plus courantes,

Qui se reproduit, parfois, à l’identique,

.

Tant conditionnés par un seul modèle,

À tel  point  qu’on  jouisse, davantage,

Avec forme de femme que l’on préfère.

.

Comme quoi, sexe et amour : subjectif,

Cette fois forme et fond s’accorderont,

L’un dans l’autre, et réciproquement !

.

Textuels et illustrations  >>

1088 – Au petit matin, le silence remplit la montagne

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

.

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

.

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et  paysages.

.

Au petit matin, pleine montagne,

Le silence,  la lumière, sont reines,

Se promener  avec belle compagne,

Rendra votre vie joy euse et sereine.

 .

Une rosée  qui perle sur les arbustes

Cristallise  le  rayon  d’un soleil levant,

Oiseaux gazouillent de leur plein chant,

Ils s’exercent pour sonner au plus juste.

.

Aucun souffle  de vent  ne vient troubler,

Ce charme  des  instants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à vos yeux, et  à vos oreilles,

En cette nature, encore,  en demi-sommeil.

 .

Elle nous  livre  une  beauté  loin de  la foule,

D’humains  sur plages   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à se bronzer et à s’amuser

Tandis nous sommes, ici, à nous émerveiller,

.

De voir un cerf, à l’arrêt, et qui nous regarde,

Comme si nous étions des intrus fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient  trop  étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  sa harde !

 .

Il est temps de faire demi-tour, de rentrer,

Sinon de nature, demeurent prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à nous tromper

Pour nous faire passer de  l’autre côté.

.

Extensions

 .

Dès l’aurore au petit matin,

Le silence remplit la montagne,

L’air est calme et le temps est serein

Et nous ne serons pas venus là pour rien

Tant cet endroit nous fait le plus grand bien.

.

C’est un constat un peu fou  quand on pense

Que  nos lointains aïeux  n’avaient  d’autres

Situations, d’autres horizons que ces lieux

Où ils vivaient, cueillaient, chassaient,

Jouaient, enfantaient, sans se soucier

De rupture quelconque avec Nature.

.

Quand la Nature n’est plus en nous,

Il nous faut renouer le contact avec elle.

Ce n’est plus toujours immédiat et ce n’est

Plus toujours facile, et c’est même  angoissant

Pour certains, tellement c’est dépaysant pour eux.

.

C’est comme si la Nature, encore vierge et sauvage,

Était une étrangère à leurs yeux et qu’ils n’avaient pas

Les codes pour l’interpréter : c’est beau, certes, mais

Ça me surprend trop et ça me laisse indifférent.

.

Matin, à l’aube, l’aurore.

 L’aube est la  première lueur du soleil qui commence

 À blanchir l’horizon.

L’aurore est la lueur brillante en rosée qui la suit, précède

 Le lever du soleil

Le soleil perce d’abord l’obscurité par point et rayon lumineux

Lors un nuage,

Masque ce dernier, il est absorbé, se dilue en lui, comme aquarelle.

En hauteur

Il parvient toujours à éclairer, de sa majesté lumineuse, tous contours.

 .

Le silence est l’absence totale de bruit

Il est si rare qu’on peine à l’imaginer !

 .

Montagne est bruit de ville, qu’on fuit,

Pour faire le vide dans sa tête, oreilles !

.

Peut être angoissant au bout d’un temps

Comme manque de stimulation, excitant.

.

Tout comme un tel manque peut se remplir

Du sentiment d’être au monde et tout en lui.

.

Toute contemplation d’un espace sans bruit,

Peut susciter autant l’ennui que méditation !

.

Fragments 

.

Matin, avant que les moindres activités

Ne résonnent dans les profondes vallées,

Une  montagne semble encore endormie,

Elle  a peut-être rêvé  de  voyager, la nuit !

.

Toujours est-il que de s’y réveiller, couché

Sur l’un de ses flancs et voire son sommet,

L’on entendra comme un souffle d’air pur,

Et  le bruit de son cœur, des plus soutenus.

.

Si ce n’est pas  le silence total, voire absolu,

Il s’en approchera  lorsque l’esprit décroche

Un écho qui se répercute, de loin en proche,

Jusqu’à  croire, avoir, voix  du ciel, entendu !

.

J’aime ce silence, paraissant vide, remplissant

L’âme de ses inspirations vers ce qui est vivant,

Je me sens seul, et, en même temps, très entouré

D’impressions de Monde étant présent d’éternité.

.

Le Monde, pendant la nuit, s’est estompé … brumeux,

Il ne demeure que moi, la nature, la montagne et Dieu,

Si ce n’est lui, son œuvre en lien avec son grand Univers,

Sa symbolique s’est emparée de moi : en prose et en vers !

.

Paysage, devant moi, autour de moi, s’étend comme sans fin

Aussi loin que mes yeux se portent, jusqu’au fond de l’horizon,

Il n’y a ni bruits ni mouvements, pas même moindre agitation,

Nous sommes trois, moi, la montagne, le ciel, ne formons qu’un.

.

Je peine à m’extraire d’un tel rêve que je visualise les yeux ouverts,

Je me pince fort pour savoir si je suis parmi les vivants ou les morts.

Je me réjouis de cette pleine sensation de souffrir un bonheur encore

Et je m’apprête à redescendre vers un monde, ayant la tête  à l’envers.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

 

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

 

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et paysages.

 

M  A  T  I  N   :

Au petit matin,  pleine montagne,

Le silence,  la lumière,  sont reines :

Se promener  avec   S belle compagne,

Rendra votre vie joy   I   euse et sereine.

         L

Une rosée  qui perle     E     sur les arbustes

Cristallise  le rayon      N   d’un soleil levant :

Oiseaux gazouillent     C   de leur plein chant,

Ils s’exercent pour      E   sonner au plus juste.

Aucun souffle  de       *   vent  ne vient troubler,

Ce charme des ins    R    tants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à      E   vos yeux, et à vos oreilles,

En cette nature,     M    encore, en demi-sommeil.

P ……………..

Elle nous livre         L     une beauté loin de la foule,

D’humains sur pla    I      ges   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à    T     se bronzer  et à s’amuser

Tandis nous sommes,    *     ici, à nous  émerveiller,

De voir un cerf, à l’arrêt,  M    et, qui nous regarde,

Comme si nous étions des   O   intrus, fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient    N     trop étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  T     sa harde !

                                      A

Il est temps de faire demi-tour   G  de rentrer,

Sinon de nature, demeurent  N  prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à E  nous tromper

Pour nous faire passer *  de  l’autre côté.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase de forme longue

Comme une vieille bouteille,

Chacun y voit la symbolique

Qui lui convient, voire commune

.

1088 4

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique

.

Tout      comme

Les couleurs,

Les formes

 Influencent

Perception des choses

D’environs nous entourant.

 .

Que ce soit dans  design industriel,

Meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, voire la ligne droite

Ou  la  courbe, représentent  la  masculinité,

La rigidité ou la féminité, harmonie, douceur.

 .

Il en est de même, dans le design graphique,

Que ce soit dans la création d’affiche ou de

Logo, nous analysons consciemment

Ou inconsciemment les formes.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

1088 6

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique 

.

« Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Il y a seulement des codes particuliers,

Eux-mêmes, exigeant une interprétation.

.

Un symbole ne signifie pas : il évoque

Il focalise, assemble et concentre,

De façon analogiquement polyvalente,

Une multiplicité de sens qui ne se

Réduisent pas à une seule signification

Ni à quelques-unes … seulement…

.

Pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

C’est deviner une musique de l’univers.»

René Alleau : « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

 .

 .

Fond/forme 

 .

Toute forme aurait une symbolique

Parfois unique mais parfois multiple,

Forme extérieure autant qu’intérieure,

Et qu’elle soit géométrique ou sonore,

Rien n’échappera à l’interprétation.

Il ne faudra, toutefois, en abuser,

Évoquer, comparer… figurer,

N’est pas décrire la chose :

Peinture n’est pas photo

Poésie,  pas que texte !

.

Visuels et textuels  >>

1087 – D’éprouver des émotions fortes, sinon faibles

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Fortes, faibles,

Émotions se lisent

Sur visages pour peu

Qu’on sache les décoder

Les classer, interpréter

Fonction contexte.

.

Émotions fortes

Impliquent le corps,

Émotions faibles laissent

Transpirer sourire esquissé,

Front froncé,  l’œil surpris

Lors, tout dépendrait  du

Degré de son expression

Sinon extériorisation.

.

Émotion a, de particulier,

Qu’il échappe aux contrôles.

Chacun, ou   presque,  a  connu,

Éprouvé émotions fortes et faibles

Qu’on partage avec les animaux dits

Supérieurs, communicants entre eux,

.

Pour créer, défendre, réguler un clan.

Les asiatiques ont retenu un ensemble,

Faisant la gamme de huit expressions :

La neutralité, l’euphorie, joie, tristesse,

Férocité, déception, gêne ou perplexité,

Avec mélange d’instinctifs  et  cognitifs.

 .

Les occidentaux en ont sept, primaires :

La joie, la tristesse, le dégoût …  la peur,

La colère, la surprise  et enfin, le mépris.

Leurs mixages donnent des secondaires,

La honte demeure l’exemple  le plus cité.

.

Il n’y a  guère  plus  d’un  siècle, que  l’on a

Découvert le rôle, primordial, de l’émotion,

Pour notre moral et notre prise de décision,

Sans émotions nous ne serions pas humains,

Ce serait cela le credo, le vrai défi de demain.

 .

Il faut se servir des émotions pour être créatif,

Pour vivre, plus intensément, l’instant présent,

Pour partager états de conscience et déficience,

Afin que l’on sente, l’onde de vie, nous sublimer,

Au lieu de moutonner dans une triste uniformité.

.

Extensions

 .

Faibles, moyennes, fortes : nos émotions varient tout le temps

Et notre manière de les ressentir, de les  exprimer, tout autant

Sur scène, au théâtre ou cinéma : on les code et on les décode !

Et depuis notre plus jeune enfance, elles sont câblées en nous !

Nous tenons des expressions neutres, lors nous sommes seuls,

Mais dès que l’on rentre en interactions, elles se manifestent

Parfois on fait des efforts pour les cacher, les minimiser,

Aucun décodeur de mensonge n’a réussi à les cibler,

Bien que le cœur et la peau, en soit marqueurs.

Car si, de nos émotions, ne sommes maître

Pour autant, n’en soyons pas esclave.

.

Ce n’est pas sans un brin d’émotion

Que je vous écris, aujourd’hui, ceci, cela

J’imagine la vôtre, en recevant la nouvelle :

D’autant forte, fonction de votre attachement.

.

Il y a ceux qui manifestent très fort leurs émotions

Peut-être aussi pour mieux extérioriser, les évacuer,

Il y a ceux qui les gardent en secrets, restent muets,

Jusqu’à, parfois les étouffer et voire les déprimer !

.

Fragments

.

Les émotions les plus universelles,

Joie, tristesse, surprise, peur, dégout,

Ont plusieurs expressions différenciées,

Selon cultures orientales et occidentales.

.

Et à l’intérieur des régions du Sud et Nord,

On perçoit des comportements faibles, forts

Italien s’exprime autant avec mains et voix,

Norvégien demeurera  beaucoup plus froid.

.

Les asiatiques manifesteront plus la honte,

Les occidentaux, davantage la culpabilité

Les asiatiques feront preuve de retenue

Lors les occidentaux, d’excentricité.

.

Asiatiques parleront de besoins

Lors  occidentaux : de désirs,

Asiatiques : pragmatiques

Occidentaux : jouissifs.

.

Pareil  pour  la beauté

Les canons universels :

Peu à peu,  abandonnés,

Au profit de la personnalité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Fortes, faibles, ……………..

Émotions se lisent …………….

Sur visages pour peu  …..….

Qu’on  sache  les décoder

Les classer, interpréter

Fonction contexte.

************

************

Émotions fortes

Impliquent le corps,

   Émotions faibles laissent

       Transpirer sourire esquissé,

    Front froncé, œil surpris

Lors tout dépendra du

Degré  … .d’expression

 Sinon d’extériorisation.

Émotion a, de particulier,

Qu’il échappe aux contrôles.

Chacun, ou   presque,  a  connu,

Éprouvé émotions fortes et faibles

Qu’on partage avec  les animaux, dits

Supérieurs, communi   cants entre eux,

                É

Pour créer, défendre    P   réguler un clan.

Les asiatiques ont   R  retenu un ensemble,

Faisant la gamme  O    de huit expressions :

La neutralité, l’    U  euphorie, joie, tristesse,

Férocité, décep   V    tion, gêne ou perplexité,

Avec mélange     O    d’instinctifs  et  cognitifs.

N ……….….

Les occidentaux       S    en ont sept, primaires :

La joie, la tristesse,     *        le dégoût …  la peur,

La colère, la surprise        É      et enfin, le mépris.

Leurs mixages  donnent       M     des secondaires,

La honte demeure l’exemple     O          le plus cité.

                              T

Il n’y a  guère  plus  d’un  siècle,    I           que  l’on a

Découvert le rôle, primordial,     O        de l’émotion,

Pour notre moral et notre       N      prise de décision,

Sans émotions nous ne      S      serions pas humains,

Ce serait cela le credo,      *       le vrai défi de demain.

F

Il faut se servir des émoti    O     ons pour être créatif,

Pour vivre, plus intensément,     R      l’instant présent,

Pour partager états de conscience    T      et déficience,

Afin que l’on sente, l’onde de vie, nous   E       sublimer,

Au lieu de moutonner dans une triste uni    S     formité.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Silhouette d’une femme

Avec une robe longue

Et fort désirable

Mais par qui ?

.

1087 2

.

Émotion forte lorsqu’un homme

 Regarde une femme désirable :

Émotion faible lorsqu’il regarde

Une femme à la  beauté plate !

 .

Symbolique 

.

Il faut

Bien différencier

Le  besoin et  le

 Désir :

Le besoin serait issu des

Pulsions d’autoconservation,

Il est associé à la survie de par ses

Besoins vitaux : manger, boire, dormir

Le désir a pour seul et unique but le plaisir.

 

On peut se passer du désir mais pas du besoin,

Le besoin nécessite objet réel pour être assouvi,

Le désir peut se contenter  d’un objet  fantasmé.

 

L’objet  n’est  pas  la cause  du  désir : son moyen

D’accomplissement. Fantasme participe au désir.

Tout comme le désir, il serait issu de  l’inconscient,

Est véhicule du désir.

www.philippeblazquezpsychanalyste.com/desirs

.

.

Fond

.

Évocation

.

1087 6

.

Émotion forte lorsqu’un homme

 Regarde une femme désirable :

Émotion faible lorsqu’il regarde

Une femme à la beauté plate !

 .

Symbolique 

 .

Canons de beauté 

Sont basés sur des mesures.

Avec les communications modernes,

Ils ont simplement laissé la place aux modes,

Plus éphémères mais aux effets encore plus forts

Sur les femmes et l’image qu’elles doivent dégager.

 

Mais la liberté grandissante chez les femmes a fait

Qu’elles s’assujettissent moins à simples mesures,

Les canons de beauté ont donc été abandonnés.

Oui, mais, parfois, la servitude de l’image,

Besoin  de se conformer  aux autres,

Sont restés présent malgré tout.

Modifié, source : absurdephoton.fr/

Les-canons-de-beaute-feminins

.

.

Fond/forme 

 .

Le désir a suscité quantité d’ouvrages et à n’en plus finir

Il semblerait qu’il soit multiforme à n’en pas faire le tour,

Mais tout en disant tout cela, j’ai tout dit et je n’ai rien dit

De lui, sinon que sans lui, il parait que nous sommes morts.

.

Voilà au moins le bon moteur qui nous fait vivre, avancer

Le désir de mort serait en quelque sorte la mort du désir

Et je ne parle pas là de mort physique mais psychique

Comme le soulignent bien nombre de psychanalystes,

.

Lors s’il faut suivre ses désirs tout comme ses rêves

Lequel est le produit de l’autre et réciproquement

Je n’en dirai  pas plus  quand tel est  mon désir

De deviner le mien, correspondant au vôtre.

.

Textuels et illustrations  >>  

1086 – Il est des gens blindés, inémotifs qui ne seront

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les gens dits blindés n’écoutent pas ou plus

Leur émotion : ils n’ont pas ou n’ont plus

D’empathie, proprement, humaine !

Et les gens  considérés  sensibles,

Les  écoutent   un peu, ou trop.

Ils  en  deviennent la  victime,

Et,  ils   souffrent,  pour  eux

Et,  lors  ils  se  confrontent,

Ils  ne  s’entendent …..  pas.

.

Gens dits blindés inémotifs

Ne seront en rien marqués

Que s’ils sont touchés à vif.

Ils ne sont pas indifférents,

Ils sont même charmants :

Ne s’embarrassent jamais,

Des  moindres  tourments.

.

Hyperémotifs  ou  craintifs

Qui se disent, vite, touchés,

Parce qu’ils seront écorchés

Par souffrances  de  leur vie,

Que jamais, ils n’oublieront,

Car moindre faux-pas arrivé,

Les ferait très vite, trébucher.

.

Gens blindés, et gens craintifs,

Sont sur deux planètes opposées :

Ils ne se comprennent  qu’à moitié,

Se traitant de «sans-cœur», plaintif.

.

Financier sans cœur … poète plaintif,

Chacun trouve à l’autre  un bon motif

Pour  s’éviter, lors d’une  table   ronde

Où  on partage ses  valeurs du  Monde.

.

Qu’est-ce qui prouve  que,  côté sombre

De nos poètes que l’on traite d’illuminés,

N’est pas, en  fait, que dimension cachée

Échappant à toute statistique et nombre.

Il faut de tout … pour faire … un Monde

Et si personne n’a ni raison ni tort,

Chacun de nous sera plus fort

Pour le refaire à sa faconde.

.

Car, toute lutte et cynisme

Ne sont pas  seuls  moyens

Pour définir un humanisme

Dont on connaît mieux la fin.

Il se peut : entente diplomatie,

Vienne à bout, un jour, de conflit

Paraissant, insoluble, aux blindés,

Lors bonnes paroles auront frappé.

.

Extensions

 .

Il est des gens blindés,

Inémotifs étant autistes

Au mauvais sens du terme,

Et n’ont que faire de sentiments,

Et qui pensent même que cela nuit à

Leur objectivité rationnelle alors

Même qu’il ne s’agira que de

Subjectivité  relationnelle :

Sont-ils atteints de cécité !

.

Blindés, inémotifs : parlerait-on des animaux ?

Non, d’humains de tous sexes, âges, conditions

Et qui ne connaissent aucune grande passion !

L’empathie, la sympathie, leur sont étrangers

À chacun de vivre ou survivre sans amitié !

Doit-on les envier ou bien … les plaindre,

A-t-on d’eux quelque chose à craindre

Je vous laisse vous… déterminer :

Je me contente de les éviter.

.

Loin de moi de blâmer quel qu’autiste :

Ils ne sont responsables du peu d’émotion

J’en parle ici  par une fausse comparaison :

Il n’y a chez eux aucune mauvaise intention !

.

Il n’en est pas de même  de gens rassis, aigris,

Qui pensent, qui voient, qui agissent, pour eux,

Se moquant bien de ce que les autres ressentent,

Comme s’ils était des objets et non pas des sujets.

.

J’en ai rencontré un certain nombre dans ma vie,

Je les évite quand c’est possible sinon je les plains,

Ils auront surement manqué d’amour étant petits

Ça ne les excuse en tout, d’être allergique au bien.

.

Fragments

.

Sympathie, empathie

Des mots proches d’amis,

De compréhension d’autrui

L’attitude  compassionnelle,

Qui vous réchauffe le cœur :

Procure instant de bonheur

.

Antipathie  et  apathie

Mots proches d’ennemis,

Gens blindés ou inémotifs,

L’attitude  des plus cruelles,

D’égoïsme  ou d’indifférence,

N’exprimant aucune émotion.

.

Symptôme   psychopathie,

Due au manque  empathie,

De culpabilité et de remords

De responsabilités, combinés

 À une forte propension à avoir

Des comportements impulsifs.

.

Imaginez-vous être un long vase

Qui n’a pas contenu moindre eau

Inémotifs restent secs,  desséchés,

Sans l’envie de lui mettre des fleurs

Ils sont là comme des …décorations,

Imbus d’eux-mêmes car inhumains !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Les gens dits blindés n’écoutent pas ou plus

Leur émotion : ils n’ont pas ou n’ont plus

D’empathie, proprement, humaine !

Et les gens  considérés  sensibles,

Les  écoutent   un peu, ou trop.

 Ils  en  deviennent  la   victime,

Et,  ils   souffrent,    pour   eux

Et,  lors   ils   se   confrontent,

Ils  ne   s’entendent …..     pas.

.

Les gens dits blindés inémotifs

Ne seront en    L  rien marqués

Que s’ils sont   E  touchés à vif.

Ils ne sont pas  S   indifférents,

Ils sont même   *    charmants :

Ne s’embarras G   sent jamais,

Des moindres  E     tourments.

Hyperémotifs N    ou  craintifs

Qui se disent  S    vite touchés,

Parce qu’ils     *    sont écorchés

Par souffran  D  ces de leur vie,

Que jamais,    I  ils n’oublieront,

Car moindre  T  faux-pas arrivé,

Les ferait très  S  vite, trébucher.

.

Gens blindés,      et gens craintifs,

Sont sur deux   planètes opposées :

Ils ne  se comprennent  qu’à  moitié,

Se traitant de   *   sans  * cœur plaintifs.

Financier sans  B    cœur    I  poète plaintif,

Chacun trouve  L     à l’autre   N   un bon motif,

Pour s’éviter,    I       lors d’une    É    table   ronde

Où on partage  N       ses valeurs    M    du   Monde.

Qu’est-ce qui   D       prouve  que,    O    côté sombre

De nos poètes  É      que l’on traite   T    d’illuminés,

N’est pas en     S    fait que dimen   I    sion cachée

Échappant à  * toute statistique F   et nombre.

Il faut de tout  * pour faire     S    un Monde

Et si personne  *  n’a  * raison ni tort,

Chacun de nous sera plus fort

Pour le refaire à sa faconde.

.

Car toute lutte et cynisme

Ne sont pas seuls moyens

Pour définir un humanisme

Dont on connaît mieux la fin

Se peut qu’entente diplomatie,

Vienne à bout, un jour, de conflit

Paraissant, insoluble, aux blindés,

Lors bonnes paroles auront frappé !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase, probablement,

Pour honorer la décoration

Ou pour y mettre une fleur

Mais avec quel parfum ?

.

1086 4

.

Tous les vases sont différents, certains

 Sont utilitaires, autres sont décoratifs,

Or on imagine bien ce dernier, servir à

D’autre chose  qu’à  y mettre une fleur.

Le vase, par le fait qu’il accueille fleurs

ne pourrait correpondre à l’inémotivité,

sans compter parler de sa propre beauté

tant et si bien que forme n’épouse le fond.

 .

Symbolique 

 .

Le vase est un symbole féminin.

Le creux du vase évoque celui de l’utérus,

Le ventre féminin, contenant des fluides vitaux.

.

Par la grâce de ses courbes, fonction de réceptacle

De fleurs, le vase évoque  souvent le corps féminin.

Les fleurs en sont le principe vivant et l’expression

De la beauté intérieure de la rêveuse.

.

L’eau qu’il contient et qui nourrit

Les fleurs devient lors  le fluide vital,

Énergie féminine bénéfique, nourricière.

Dès lors, l’éclat des fleurs est le témoin de

La bonne circulation de son fluide vital.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1086 6

.

Tous les vases sont différents, certains

 Sont utilitaires, autres  sont décoratifs,

Or on imagine mal ce dernier, en forme

De coupe et non à  y mettre une fleur.

 .

Symbolique

 .

L’assimilation  symbolique  du  cœur

Au vase et à la coupe remonte loin

Dans le passé. Déjà, dans la plus

Ancienne Égypte,   le vase AB

Est le hiéroglyphe  du cœur.

.

Et même dans le druidisme,

Existait aussi quelque chose

De tel et, la coupe présentée,

Par la jeune fille à celui qu’elle

Avait choisi, et  lors  du repas de

Fiançailles, signifiait don du cœur.

 .

.

Fond/forme 

 .

Les gens, blindés, insensibles, inémotifs

Ne s’intéressent pas aux peines de cœur.

.

D’humeur égale, rationnels en apparence

Ils se moquent si le vase  est plein ou vide,

.

Ils ne pensent qu’à le consommer, l’ignorer

Chez eux le calcul, et voire la manipulation,

.

L’emporteront  que le sentiment et l’émotion

Certains sont simplement des goujats, porcs,

.

D’autres sont qualifié de séducteurs don juan,

Les derniers de pervers narcissiques, sadiques.

.

Qui se ressemble, s’assemble … dirait un dicton,

Mais je sens mal la concrétisation de telle union.

.

Textuels et illustrations  >>

1085 – Sexe, amour et poésie font un même chant !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le sexe et l’amour

Font bon ménage,

On le sait : merci !

Amour  et poésie :

On le sait autant,

Par conséquent :

Sexe  et  poésie,

Même … chant.

L’amour penche

D’un côté, autre,

Ou alors des deux

Et simultanément !

.

Pas de poésie sans sexe,

Mais sexe existe sans poésie

Ce sera bien là, toute la différence

Entre orgasme bestial  et romance.

Sexe, amour, poésie, ne  sont  qu’un

Seul et même chant  pour un… divin

Moment passé  en bonne compagnie.

.

On ne peut  s’enfoncer, dans l’absolu,

On ne peut que pénétrer en un corps

Plus ou moins habillé, si ce n’est, nu,

On y trouve sa jouissance, délivrance

Au-delà de vices, en deçà  de vertus.

.

Un être qui ne jouit, jamais, s’ennuie,

Non pas des autres, mais bien de lui :

Comme le bon vin,  amour se partage,

Et, si dieu nous l’a  donné en héritage,

C’est pour nous osciller entre fou/sage

.

Au-delà des  gestes,  au-delà des mots,

Il n’y a qu’amour, en panne, ou galop,

Extase n’est pas  l’orgasme, sarcasme,

Il dure et dure encore, comme baume

Au cœur qui vous chante son bonheur

J’ai oui de vous que vous me désiriez !

.

J’ai jouis de vous et votre corps entier.

Je me réjouis avec vous d’un tel péché,

Je me ré-enfouis sous votre aile aimée,

Et je m’épanouis en votre plaisir inouï.

.

Que ce soit, la couleur la forme,  le son,

Et je n’exclue ni les gouts  ni les odeurs,

Tout en vous m’attire, et soutire soupir,

Jusqu’à  extrême  pointe de mes désirs,

Qui n’en finiront jamais de m’assouvir.

.

On parle de bulle : néant c’est un océan

De douceurs, de vapeurs et de chaleurs,

Qui inonde nos âmes et jusqu’à l’infini,

Qu’on croit avoir rêvé,  avoir bien joui,

Alors qu’on a passé la nuit, seul, au lit.

.

Extensions

 .

Entre vie courte et sexe long,

Entre sexe bon  et vie longue,

Entre sexe court  mais canon,

Il faut choisir avant de partir,

Tant, au moment de mourir,

Le corps disparait, enterré

Ou brulé, ne connaitrait

Plus de désir, plaisir.

Votre âme éthérée,

Et bien qu’épurée

Ne pourra guère

Le faire revenir !

Sexe, amour, poésie,

Font un même champ,

De plaisirs renouvelés.

.

Sexe ou  poésie, les deux extrêmes en amour :

Le premier consommant, second, sublimant

Le sexe, le chantant et puis le débandant,

La poésie divinisant  l’amour, l’amant

Mais si l’un n’empêche pas l’autre

Poésie est fulgurance d’esprit

Sexe est décharge produit.

.

Sexe, amour et poésie, avez-vous dit :

C’est boire du vin, manger du pain béni

Et ce jusqu’à son saoul et jusqu’à satiété :

Bulle parenthèse dans notre monde étriqué.

.

Le vent de l’histoire nous pousse vers le haut

Autant que vers le bas, à en avoir le vertige.

Impossible qu’un état d’équilibre se fige :

Il n’y a que le spectaculaire qui prévaut.

.

Peut-on dire  autant  de poésie et sexe :

Poésie nous élève lors sexe nous abaisse.

Je vais vous dire une chose, je le confesse :

J’ai trouvé beaucoup de poésie dans le sexe.

.

Fragments

.

Le sexe  n’exclut pas l’amour ;

L’amour n’exclut pas la poésie,

De là à dire que sexe est poésie,

Ou l’inverse forcerait transition.

.

On en revient au domaine vinicole,

Qui traiterait aussi de sexe et poésie

Mais de là à confondre amour du vin,

Et vin de l’amour, il y a plus qu’un pas.

.

Que, pour ma part, je ne franchirai guère,

Y a moins de mal à se faire du bien en sexe,

Qu’en poésie où faut écrire rimes non vulgaires

Atteindre corps, cœur, esprit, âme, plus complexe

.

L’amour relève de symbolique d’union des opposés.

Une pulsion fondamentale de l’être, par sa libido

Qui pousse chacun  à se réaliser  dans  l’action.

Et échanges corporels sensibles et spirituels.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le sexe et l’amour

Font bon ménage,

 On le sait : merci !

Amour et poésie :

On le sait autant,

 Par conséquent :

Sexe  et  poésie,

Même … chant.

L’amour penche

D’un côté, autre,

Ou alors des deux

Et simultanément !

.

Pas de poésie sans sexe,

Mais sexe existe sans poésie

Ce sera bien  S   là, toute la différence

Entre orgasme     E    bestial et romance.

Sexe, amour, poésie,     X     ne sont qu’un

Seul et même chant pour     E     un… divin

Moment passé en bonne     *    compagnie.

On ne peut s’enfoncer,    A     dans l’absolu,

On ne peut que péné     M  trer en un corps

Plus ou moins habil     O  lé, si ce n’est, nu,

On y trouve sa jouis    U  sance, délivrance

Au-delà de vices, en   R      deçà  de vertus.

     *

Un être qui ne jouit,   P   jamais, s’ennuie,

Non pas des autres,   O   mais bien de lui :

Comme le bon vin,    É   amour se partage,

Et, si dieu nous l’a   S    donné en héritage,

C’est pour nous    I  osciller entre fou, sage

Au-delà des     E  gestes, au-delà des mots,

Il n’y a      * qu’amour, en panne, ou galop,

Extase    F   n’est pas  l’orgasme, sarcasme,

Il dure    O    et dure encore comme baume

Au cœur  N   qui vous chante son bonheur.

J’ai oui de  T    vous que vous me désiriez !

* …………………….

J’ai jouis de  U   vous et votre corps entier !

Je me réjouis   N   avec vous d’un tel péché,

Je me ré-enfouis  *     sous votre aile aimée,

Et je m’épanouis en  M   votre plaisir inouï.

Que ce soit, la couleur    Ê  la forme,  le son,

Et je n’exclue ni les gouts   M  ni les odeurs,

Tout en vous m’attire, me sou E  tire soupir

Jusqu’à  l’extrême  pointe de  *  mes désirs,

Qui n’en finiront jamais de    *   m’assouvir.

                         C

On parle de bulle,  néant    H  c’est un océan

De douceurs, de vapeurs A   et de  chaleurs,

Qui inonde nos âmes    N   et jusqu’à l’infini

Que l’on croit avoir  T rêvé, avoir bien joui,

Alors que  l’on a passé  sa nuit, seul, au lit !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La bouteille évoque les sexes :

 Goulot, masculin ; corps, femme 

Et de même,  pour ses contenus :

 Amour, élixir et poésie, ivresse !

.

1085 4

.

La bouteille évoque les sexes :

 Goulot, masculin ; corps, femme 

Et de même,  pour ses contenus :

 Amour, élixir et poésie, ivresse !

.

Symbolique

 .

Il y a peu de

Temps encore,

Le vin tenait

De l’appétence

De seule gente masculine.

Si les femmes pouvaient boire

Et apprécier  le vin, il semblait

En effet contraire    aux usages

Qu’elles    le     manipulent,    en

Débouchant      la      bouteille

Ou    en   le    servant   à   table.

L’origine   d’un   tel    interdit :

Pourquoi   reproche-t-on   aux  

Femmes, indisposées  de  faire

«Tourner» le vin  vers mauvais ?

Pourquoi  dit-on  qu’il  fait  plus

«Tourner la tête» … des femmes ?

journals.openedition.org/lhomme/23718

.

.

Fond

 .

Évocation 

..

1085 6

.

La bouteille évoque les sexes :

 Goulot, masculin ; corps, femme 

Et de même,  pour ses contenus :

 Amour, élixir et poésie, ivresse !

 .

Symbolique 

 .

L’amour relève de la symbolique

De l’union des opposés.

Il est pulsion fondamentale de l’être,

La libido qui pousse chacun

À se réaliser  dans  l’action.

Ce passage à l’acte ne se produit que

Par le contact avec l’autre,

Par  une  suite   d’échanges

Et matériels et sensibles et spirituels

Qui sont autant de chocs.

L’amour tend à surmonter

Tous ces antagonismes, à assimiler

Des choses différentes,

À les intégrer dans une même unité.

 .

.

Fond/forme 

 .

L’amour du vin et le vin de l’amour

Rejoignent, tous deux, sorte poésie

Qui émoustille les papilles et esprit

Et lors se clôturant, parfois, au lit,

Sauf évidement, s’il y a un interdit

À la différence du vin, si on en boit

Trop, on finira par devenir saoul,

Lors le sexe se limite de lui-même,

Par une perte d’énergie soudaine.

 .

.

 Textuels et illustrations  >>

1084 – L’heure est à la peine, à l’ennui, repos, joie


Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une heure   en joie,

Une heure en peine

Une heure avec  toi,

Une heure, déveine.

.

Une heure de repos,

Une heure…d’ennui

Et bien trop fatigué,

Ou bien trop énervé.

.

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

.

L’heure est à la peine ;

L’heure  est   à l’ennui ;

L’heure est …  au repos,

L’heure est  …   à la joie.

.

C’est  ce  que  je   me  dis

Chaque jour …  semaine :

Chaque heure   est crédit,

Cela  peut faire  rengaine !

.

Heure, de travail,  de repas,

Pour gagner ou se restaurer,

De sommeil : ne compte pas,

L’on dira que  je n’y suis pas !

.

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est  ce qui m’inspire,

Où jours  me restituent les nuits

Où rêves,  ailleurs  m’emportent.

.

L’heure est à quoi… aujourd’hui,

Devinez : à tous ressourcements,

Que me soupirent poids des ans,

Avec, sans vous étonnamment !

.

Extensions

 .

Chaque heure du jour, a son action, sa communication, sa tonalité.

Une réunion d’une heure dure des plombes si on s’ennuie à mourir,

Lors un rendez-vous amoureux, un éclair, si passion nous nourrit.

Dans bien des domaines, domestique ou professionnel, l’on fait,

À peu de choses près, les mêmes choses aux mêmes moments.

On appelle cela, les tâches, communément  fort routinières.

.

Les heures  intéressantes, et marquantes, de la journée,

Sont celles  où l’on ferait  quelque chose   de différent

Avec des gens: sport, loisir, repas, soirée, ou sortie,

Nuit n’est pas exempte d’heures de joie ou peine,

Pour peu qu’on ressasse sa journée avec plaisir.

.

Ou que l’on se réveille en plein cauchemar.

Une heure de joie, sauvera une journée,

Une seule heure de peine, la gâchera,

Comme une rencontre, l’illuminer

Mais, dans autre, l’assombrir !

.

Quand on est bien avec quelqu’un,

Au petit matin, dans son lit, on cherche

À gagner une bonne heure de plus avec lui…

Quand on  est bloqué  dans un  embouteillage,

Au même moment … c’est une heure de perdue.

Celui qui a pris le train et aura pu dormir durant

Ce même temps en a gagné une sur son sommeil !

.

Une heure à la peine,

Une heure au repos,

Une heure à l’ennui,

Une heure   à la joie :

Tristesse  ou bonheur,

Sauf à rester passionné

Par une activité préférée,

Apportant le plus de joies.

.

Une heure, ce n’est rien,

Ce n’est pas grand-chose :

Jaune, noire, verte  ou rose,

Nous fait du mal ou du bien.

.

Une heure ne peut être avec toi,

Qu’une heure de grande … félicité,

Une heure en plaisir d’aimer, de joie,

Qui me procure un sentiment d’exister.

.

Une heure par ci, puis  une heure, par-là :

D’ennui, travail, repos, amour se cumulent,

Parfois, se combinent et, parfois, s’annulent

Une avec toi, suffit au bonheur, en tous cas !

.

Fragments 

 .

On peut passer chaque heure à suivre

En changeant d’état mental, émotion :

De la peine, à l‘ennui, au calme, la joie,

Fonction des contextes  ou événements.

.

Tout comme de sauter d’un pas japonais

À l’autre, pour traverser la pelouse verte,

Chaque élément résonne de sa substance

Indépendamment des autres ou presque.

.

La peine de perdre une heure à s’ennuyer,

Est compensée par la joie de se retrouver,

Le stress provoqué  par  travail harassant,

Sera oublié par l’heure de repos  ou sieste.

.

Cela me laisse à penser qu’aucune émotion

Ne dure longtemps, succédant, combinant,

Tout comme passer, d’un sujet  à  un autre,

Sans lien entre eux, sans aucune transition.

.

Acteurs seront des professionnels pour cela :

Ils parviennent à rire, pleurer sur commande,

Qui plus est avec forte impression de sincérité,

Comme si cela venait de l’intérieur, en illusions.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

L’HEURE EST À

Une heure   en joie,

Une heure en peine

 Une heure avec  toi,

 Une heure, déveine.

————————————————- Une heure de repos,

————————————————- Une heure…d’ennui

————————————————– Et bien trop fatigué,

————————————————– Ou bien trop énervé.

LA PEINE,

Une heure  de  repas,

Ou heure  de sommeil

Chacune, lors un cycle

Quotidien sempiternel.

L’heure est à la peine ; ——————————————————-

L’heure  est   à l’ennui ; ——————————————————

L’heure est … au repos, ——————————————————

L’heure est…   à la joie. ——————————————————

L’ENNUI,

C’est  ce  que  je  me  dis

Chaque jour … semaine :

Chaque heure  est crédit,

Cela peut faire rengaine !

—————————————————————- Heure, de travail,  de repas,

—————————————————————– Pour gagner et se restaurer :

—————————————————————–  De sommeil : ne compte pas,

——————————————————————  L’on dira que je n’y suis pas !

AU REPOS,

Si, chacun voit midi à sa porte,

De dormir est ce qui m’inspire,

 Où jours me restituent les nuits,

 Où rêves, ailleurs, m’emportent.

L’heure est à quoi…aujourd’hui, ——————————————–

Devinez : à tous ressourcements,  ——————————————-

Que me soupirent poids des ans, ——————————————–

Avec, sans vous étonnamment ! ———————————————

À LA JOIE !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ce sont huit pas japonais,

En  quinconce, sur une

 Pelouse  bien plate

Et à préserver !

.

1084 4

.

Ce sont huit pas japonais,

En  quinconce, sur une

 Pelouse  bien plate

Et à préserver !

.

Symbolique 

 .

                   Le pas japonais vient

                   Des jardins ……   japonais

                       Où il existe  depuis siècles.

 

Fonctionnalité de ces structures

Était  de créer  chemins  d’accès

   En jardins souvent gorgés d’eau.

 

                                      Il a trouvé l’utilisation en Europe

                                      Tant il permet de structurer jardin

                                        De façon naturelle tout  en créant

                                          Des courbes plus  harmonieuses.

 

Contrairement à l’allée béton 

Ou un dallage serré, il délimite

 Un chemin tout en donnant

 

                             Une impression de marcher

                                En Nature puisque végétaux

                                    Tapissent l’espace entre pierre.

Greenastic.com/fiche/pas_japonais

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1084 6

.

Des pas japonais pour avancer à cloche pied,

Quinconce, sur la pelouse :

À chaque pas, j’ai le choix  entre être

À la peine, ennui, repos, joie.

.

Symbolique

.

Au fil des ans, les pelouses

Ont une tendance à mal vieillir.

.

Elles deviennent de moins en moins

Belles et se dégarnissent par endroits.

.

On aimerait  bien  pouvoir  les rajeunir,

Sans avoir à tout reprendre, tout refaire.

.

Il faudra  ressemer de la pelouse, oui  mais

De quelle manière faire voilà le problème ?

.

Elles se détériorent pour diverses raisons,

En tous cas, avant de regarnir gazon,

Il va falloir résoudre problème qui

A abîmé votre si  jolie pelouse.

conseils-coaching-jardinage.fr/

2012/08/comment-refaire-pelouse

.

.

Fond/forme

 .

Les pas japonais, sur une pelouse,

Forment un sentier pour la traverser

Pour éviter d’écraser ses herbes tendres

Pour améliorer son esthétique, prétendre.

.

On pourrait les sauter à cloche-pied comme

Au jeu de la Marelle jusqu’au septième ciel,

Sans peine, sans ennui et même avec joie,

.

Ou se reposer sur l’un d’eux et méditer

Sur ces ilots, en mer de tranquillité, 

Avec écriteau défense de marcher.

.

 Textuels et illustrations >>

1083 – Mon corps me meut, mon esprit m’émeut

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mon corps me meut

Du verbe …  mouvoir.

Mon esprit  m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

.

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

.

Jeu de …..  mots,

Jeu…phonétique

Qui  démontrent,

 Et à quel …  point

 Les deux  sont liés,

Sans aucune dualité,

On pense en marchant,

Ou on marche en pensant.

.

Tandis que mon corps me meut,

Mon esprit très surpris, m’émeut,

Ouah : ces deux rimes  font taches,

Et sont justes dignes   d’un potache.

.

Ce n’est pas que rimes   qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,     dire des bêtises

Certaines, mêmes,     vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       plus  qu’on médise.

.

Je me fais prendre      à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied       bien malheureux

Moi qui m’astreins       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles        et   des  boiteux !

.

J’en ris moi moi-      même car essentiel

De ne pas confon    dre la rime et  miel,

Dès qu’une larme     fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   ger  ritournelle !

.

Faut dire  que mon corps me meut

Et que mon esprit épris m’émeut,

Faire coup de la vache qui meuh

En meuglant «sauve qui peut !»

.

Extensions

 .

 Jeux de maux et de mots s’enchainent

Et s’imbriquent et…à qui mieux mieux.

Émouvoir et mouvoir seront très proches

L’un de l’autre lors signifiant mouvement :

Mouvement du cœur, mouvement du corps,

Quelque chose bouge, quelque chose  change,

Communique,  s’observe : l’on peut, d’ailleurs,

S’émouvoir  de ce que l’on se dira  à soi-même,

De ce que l’on écrit, même de ce qu’on l’on fait :

Nul besoin d’auditeur, de lecteur, de spectateur.

La pensée seule, souvenir particulier, quelqu’un,

Événement ou chose, vient à déclencher des rires

Ou des sourires, des larmes et voire des spasmes.

Un simple lapsus,  ou jeu de mot, bien frappé,

Ou absurde, suffit à déclencher une émotion,

Comme un raté en un moteur qui s’étouffe.

«Qu’est-ce que  je disais, déjà : ah  oui,

Ma langue a fourché et puis dérapé

J’ai fait une embardée, un lapsus ! ».

Autre analogie du mouvement d’émotion :

Celui de la langue rejoint celui de la voiture.

Une simple rime ou une rime simple, voilà

Que l’oreille est chatouillée et voire ravie,

Par une répétition du même son

Ou contraire, surprise, heurtée !

Nous sommes programmés à entendre

Selon certaines formes d’élocution de mots

Et pour peu qu’on en change, la forme prendra le

Pas sur le fond, mon corps me meut, point mon esprit !

.

Émotion, émeuve, émeut, émoi, ému :

Conjugaison  et déclinaison d’émouvoir.

De quoi rire, de quoi pleurer, être surpris

Être dégouté, avoir peur, ou être en colère.

On les a appelés les six émotions primaires.

L’on y ajouterait : culpabilité, mépris, fierté

Et l’on passera à des sentiments complexes.

.

Émotion avant, pendant, après un mouvement,

Émotion avant, pendant, après comportement,

Émotion avant, pendant, après un événement !

.

L’émotion est souvent comparée à un transport

Du corps, du cœur, de l’âme, voire sexe, esprit.

.

L’émotion est associée à un état affectif intense

Troubles  divers : pâleur, accélération du pouls.

.

L’émotion donne de l’énergie qui se traduit dans

Mouvement corporel,  durant quelques minutes,

Sentiment l’intègre, rendre complexe et durable.

.

Fragments

.

Corps me meut, esprit m’émeut

Lors le corps  est mon véhicule,

Lors l’esprit est son chauffeur

L’un n’irait pas sans l’autre.

.

Le corps, par ses cinq sens

Reçoit nombre sensations,

Que l’esprit traite ou non,

Faibles, fortes,  émotions.

.

La sensation  est un boule,

Les émotions …  des quilles

Chacun les lance, à sa façon,

En atteint une  ou  plusieurs !

.

Boule et quille …  au sens figuré,

Ont  bien d’autres significations :

J’ai les boules …   je suis en colère,

Vive la quille pour nouveau départ.

.

L’esprit s’émeut, en maitre à penser

Trop d’émotions : faudra les réguler,

L’esprit s’émeut,  en maître à panser,

Trop de douleurs, il faudra se soigner.

.

La  quille  ne  va guère  avec  un corps,

Même si sa  forme  peut  lui ressembler

Déjà, elle n’a ni bras ni pieds, pas stable,

Tant et si bien que forme diffère du fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Corps me meut,

Du verbe  mouvoir.

Mon esprit m’émeut,

Du verbe  émouvoir !

En une seule voyelle

À rajouter au verbe

Et l’on passe ainsi,

Du corps à l’esprit

Jeu de .…..  mots,

Jeu … phonétique

Qui    démontrent,

 Et   C   à quel  point

 Les    O  deux sont liés

Sans au    R  cune dualité

On pense en   P    marchant,

Ou on marche en    S    pensant.

                  *

Tandis que mon corps  M  me meut,

Mon esprit très surpris  E  m’émeut,

Ouah : ces deux rimes    * font taches

Et sont justes dignes     M de potache.

                E

Ce n’est pas que rimes  U  qui poétisent,

Elles peuvent, aussi,    T   dire des bêtises

Certaines, mêmes,     *  vous ridiculisent :

Ne vous étonnez       E  plus qu’on médise.

 S

Je me fais prendre    P    à mon propre jeu :

J’ai la main, le pied  R       bien malheureux

Moi qui m’astreins   I       à être vers-tueux,

J’en fais des drôles   T       et   des  boiteux !

*

J’en ris moi moi-       M même car essentiel

De ne pas confon       ‘   dre la rime et miel

Dès qu’une larme     É   fond sous rimmel

Il vaut mieux chan   M   ger  ritournelle.

       E

Faut dire  que mon   U corps me meut

Et que mon esprit ép  T  ris m’émeut,

Faire coup de la vache  !   qui meuh

En meuglant «sauve qui   peut !»

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Ça ressemble fort

 À quille de bowling,

À   grande    bouteille,

Sinon   quoi   d’autre ? 

.

1083 4

.

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique 

.

Quille :

Sy-m-bo-le 

Fort   masculin

Pour la forme ou 

Maternel  (le bois).

Où l’expression, c’est

La quille : fin d’épreuve.

Être  reçu comme un chien

Dans       un     jeu    de    quilles

Être mal reçu, accepté par proche.

Vers 1900, le verbe ‘quiller’ signifiait

Abandonner, quitter ou voire partir.

Quille  pourrait  être  un substantif

Tiré de ce verbe afin de désigner

 Le départ, il  pourrait y avoir

 Un lien avec l’argotique

Quille qui désigne

 Une bouteille.

expressio.fr/expressions/la-quille

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1083 6

.

Dès que je perds la boule, je pense,

Tout de suite, à une quille :

Et quand je m’y prend au jeu, voilà,

 Qu’à nouveau, tout roule !

.

Symbolique

 .

Le jeu de quilles

Est une activité sportive

Dans laquelle le joueur fait rouler

Ou jette projectile, souvent une boule

Vers les quilles pour les faire tomber.

Il existe diverses variantes de jeux

De  quilles,  que ce soit  dans  le

Nombre de quilles, les règles

Du jeu, la surface de jeu.

.

 .

Liens fond/forme 

 .

La quille est faite pour être abattue,

Pour s’aligner comme petits soldats,

N’a aucune autonomie, ne bouge pas,

Et n’a pas le moindre soupçon d’esprit

Lors la seule chose qui la ferait bouger

Est projectile en forme  boule bowling.

.

L’émotion naitra de la réussite ou non

De la faire tomber… avec ses voisines

Vaincre immobilité par mouvement

C’est ainsi que le corps de la quille

Et l’esprit du joueur s’associent.

.

Textuels et illustrations  >>

1082 – Surpris et ravi d’attentions à mon égard

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je demeure toujours surpris et ravi,

Autant par les petites attentions

Que grandes à mon égard !

.

L’âge, venant, inexorablement,

On plait moins, séduit moins,

En tout cas, différemment,

Hommes et femmes.

.

Vie faite de grandes choses et petits riens,

Petits sentiments l’emportent sur grands.

.

Vous me direz : il faut créer, pour l’autre,

Des événements qui marquent les esprits.

.

Il y a des surprises qui s’offrent à vous

Et qui vous crèvent les yeux, d’autres,

Qui ne se voient pas les yeux dessus.

.

C’est le cas de certaines personnes,

Qui ont l’air terne mais qui brillent

De leurs mille feux…à l’intérieur,

Pour peu qu’on creuse un peu !

.

.

1082 0

1082 4

***

1082 4

.

Textuels et illustrations  >>

1081 – La vie nous réserve nombre de surprises

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quand

On va de surprise

En surprise, Charybde Scylla,

.

De mauvaise, plus mauvaise encore

Tout en espérant une bonne pour finir

Est souvent le lot de nombre d’humains

Quand tout va mal, c’est la loi des séries.

.

La vie nous réserve nombre de surprises

Certaines agréables, autres désagréables,

Il faut  s’attendre à tout,  quand, surtout,

Son propre passé vous rattrape par tout

Et à votre insu, de surprise en surprise.

.

Tout témoin deviendra gênant si alors

Il aurait connu votre  vie antérieure,

Que l’on veut effacer de sa mémoire,

Tout autant  que de celle des autres.

.

A  contrario : vraie surprise, plaisir

Que de revoir quelqu’un, quelqu’une,

Que l’on n’a pas vu depuis longtemps,

Et, que l’on croyait perdu vous rappelle

Des  moments  de grâce, de convivialité.

 .

«Déjà, à cet  âge-là, tu  aimais  écrire,

Faisais rire avec humour particulier.»

Il fait le lien  avec votre  passé,  ancien :

Écoles, collèges, lycées, ou  universités,

.

En  prouvant  que  vous êtes   constant

En vos valeurs, et,  en  vos  amabilités.

«Pour de vrai,  j’ai une bonne surprise

Et,  une mauvaise  surprise : laquelle

Vais-je vous annoncer  en  premier »

.

Qui n’a, jamais, entendu telle phrase,

Au lendemain d’un concours, examen,

Événement important scellant destin,

Je suis allé de surprises en  surprises.

.

Ma vraie, ma mauvaise, surprise, est

Que  tout cela  va finir, un beau jour,

Disparaitre   avec tout  et  moi aussi.

.

Monsieur  et Madame  Catastrophe,

Vont toujours de Charybde en Silla

Comme dans les voyages d’Ulysse.

 .

Extensions

 .

Il y a, c’est sûr, des degrés, dans les surprises,

Ainsi que des réactions adaptées ou exagérées

Un pain dans la gueule peut être une surprise,

Même si pour le caractériser, on utilise l’argot,

Lors un pain surprise vous ferait grands plaisir

Quand on va de mauvaise  en mauvaise surprise,

On dit «tomber de charybde en scylla», c’est quoi ?

.

Suivant instructions de Circé, Ulysse a doublé les sirènes

En qui des navigateurs expérimentés auront reconnu les Galli,

 Mis le cap sur scylla : arrivés  à mi-hauteur,  se trouve une grotte,

La falaise résonne des coups de boutoir que lui assènent des vagues

Déferlantes mais qui manqueront et de très peu de le faire chavirer.

.

La vie nous réserve bien des surprises,

Qu’elles soient bonnes  ou mauvaises,

Le ressort est on ne s’y attendait pas.

.

Certains, dans certaines  situations,

Diront aller de surprise en surprise

Comme escalade ou dégringolade.

.

Cadeaux sont censés être surprise

Or, ils ne le seront que rarement,

Correspondant attentes, envies.

.

Pour les rencontres c’est pareil,

Gens disent être là par hasard,

Alors qu’ils sont venus exprès.

.

Fragments

.

Une vie sans la moindre surprise

Serait, pour le moins, surprenante,

La vie sera faite de choses et d’’autres

Dont certaines des plus entreprenantes.

.

Il y aura les petites et les grandes surprises,

Il y aura les bonnes et les mauvaises surprises

Nous espérons plus de bonnes que de mauvaises

Tant ces dernières nous mettront très mal à l’aise !

.

La meilleure des surprises : celle qu’on n’attendait pas

Oui, mais vous me direz que, c’est le propre de surprise,

Mais parfois, on ne se l’imaginait même pas, inattendue,

Tant la plupart des surprises sont attendues, ou espérées !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quand

On va de surprise

En surprise, Charybde Scylla,

De mauvaise, plus mauvaise encore

Tout en espérant une   bonne pour finir

Est souvent le lot de  L    nombre humains

Quand tout va mal,     A     c’est loi des séries,

La vie nous réserve        *   nombre de surprises

 Certaines agréables,       V     autres désagréables.

Il faut s’attendre à tout,  I             quand, surtout,

Son propre passé vous     E           rattrape par tout

Et à votre insu, de sur       *           prise en surprise.

   R

Tout témoin deviendra      É                  gênant si alors

Il aurait connu votre         S                  vie antérieure,

Que l’on veut effacer          R                 de sa mémoire,

Tout autant  que de            V                 celle des autres.

 À  contrario,   vraie            E               surprise et plaisir

Que de revoir, quel             *              qu’un, quelqu’une,

Que l’on n’a pas vu             C            depuis   longtemps,

Et, que l’on croyait             U           perdu vous rappelle

Des  moments  de               R          grâce et convivialité.

I

 «Déjà, à cet  âge                  E       -là, tu  aimais … écrire,

Faisais rire avec                U        humour particulier.»

Il fait le lien  avec               S        votre  passé,  ancien :

Écoles, collèges, ly              E          cées, ou  universités,

En  prouvant  que              S           vous êtes   constant

En vos valeurs, et,             E            en vos  amabilités.

«Pour de vrai,  j’ai             S           une bonne surprise

Et,  une mauvaise            *            surprise : laquelle

Vais-je vous annon          S           cer  en  premier »

 U

Qui n’aura jamais          R          entendu la phrase

Au lendemain d’un       P        concours, examen,

Événement impor        I      tant scellant destin.

Je suis allé  de sur      S     prise  en  surprise,

Ma vraie, ma mau    E   vaise, surprise,  est

Que  tout cela  va     S  finir, un beau jour,

Disparaitre avec    *   tout et moi aussi.

Monsieur  et  Madame  Catastrophe,

Vont toujours de Charybde en Silla

Comme dans les voyages d’Ulysse.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Toute porte serait,

Par définition, un bel

Espace de projections 

D’ouverture maison ?

.

1081 4

.

Est-ce cette image, fantomatique,

Qu’on projette sur sa porte ?

Serait-ce la trace de voleurs entrés

En ma maison par effraction.

Derrière porte, il y a, parfois, surprise

Qu’il s’agisse de porte fictive ou maison

Et s’ouvre sur le connu comme l’inconnu

Et ainsi la forme rejoindrait ici le fond.

Symbolique 

Pendant  ……. des siècles

La porte  a été l’élément

Matérialisant le passage

Entre deux …….  mondes.

 .

Et que ce soit,  l’intérieur

Extérieur,   de la maison,

Et  le profane  et  le sacré.

 .

Nombre religions utilisent

La porte symbole passage

De l’obscurité à la lumière

Et de l’inconnu au savoir !

Modifié, source : cutivoo.com

.

.

Fond

Évocation

.

1081 6

.

Est-ce cette image, fantomatique,

Qu’on projette sur sa porte ?

Serait-ce la trace de voleurs entrés

En ma maison par effraction.

.

Symbolique

.

Comme

La cité, le temple,

La maison est au centre

Du monde,  image de l’univers.

.

La maison chinoise et arabe est carré,

Univers clos quatre dimensions horizontales

À savoir : l’Est, l’Ouest, le Nord, et puis le Sud

Et deux  verticales avec cheminée et fontaine,

Yourte mongole est ronde suite à nomadisme.

.

La maison signifie l’être intérieur, Bachelard :

Ses étages, sa cave et son grenier symbolisent

Divers états de l’âme, lors  la cave correspond

À l’inconscient, grenier  l’élévation spirituelle.

 .

.

Fond/forme 

.

La porte, ah, la porte, que ne dit-on pas d’elle

À qui certains l’on intimera : prenez la porte,

La prendront, littéralement, et s’en iront avec,

Tout en sachant que ne n’est rien que la provoc.

.

Ouvrez la porte, derrière il y aura une surprise

Voilà qui excite l’imagination, puis la curiosité

Certains ont peur d’en trouver une mauvaise

D’autres, quelque chose qu’il n’attendait pas

Il y aura toujours un dedans et un dehors.

.

L’important est de ne pas rester sur seuil

 Faut se décider à franchir ou non le pas

La vie est faite ainsi, liberté de choix.

L’un en prenant la porte, l’emporte

L’autre, porte fermée, supporte

Parfois, la solution déporte,

En passant par la fenêtre

Devenant comme porte.

.

Textuels et illustrations  >>

1080 – Quelle bonne surprise que de te revoir !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

.

Le plaisir de recevoir

Et, de diner,  ensemble :

Se rappeler bons moments

Ou pour tenter faire le bilan,

Chacun pour soi, de son côté

.

Mais cela pourra être aussi

Le matin même,  bel adieu

Et soir, je reviens te revoir,

Pas le temps perdre espoir

Que déjà à présent revenu

.

Bonne surprise que te revoir,

J’avais presque perdu tout espoir,

Est-ce par volonté…fruit du hasard

Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

Nous nous croisons, à nouveau, au coin

D’une rue qui a pour nom saint Amand,

Un signe que, nous ne sommes pas loin,

Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

Il est déjà moins évident de se… quitter,

Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

Extensions

 .

Quelle bonne surprise que de te revoir,

Lors j’en gardais si peu l’espoir et maintenant

Que tu es là, je ne sais pas que te dire, faire avec toi :

L’effet de surprise m’a coupé les bras : chacun sait qu’on

Se prépare, on se répète, on joue son scénario mais que

L’on fait rien de cela une fois situation, décor, plantés.

.

On improvise, on se plante. C’est la dure réalité du

Séducteur timide, embarrassé ! D’un autre côté :

D’être toujours sous contrôle de soi-même et

De la situation  ne donne pas  bonne image

De son émotion tant on sait que la chimie,

En amour, l’emporte sur raison. Qui c’est !

.

Ah, c’est toi. Autrement dit : ce n’est que toi.

Tu n’es pas la rencontre surprise que j’attendais !

Le gant s’est retourné et on ferait presque mieux de

S’en aller, de se quitter avant d’avoir dit le moindre mot,

Esquisser le moindre geste, donner le moindre prétexte

Inventé pour se voir. La surprise est d’autant plus

Forte qu’on ne s’y attend pas, d’autant plus

Décevante qu’elle ne correspond pas

À son attente : contradiction entre

J’espérais, je n’osais y croire et si la surprise

Est bien là, ce n’est pas le cadeau qui me convient !

.

Histoire courante et banale, s’il en est

Que le retour d’un amant, ou d’un ex !

Et qui des deux serait le plus surpris :

Celui qui espère ou n’est plus attendu.

Les scénarios de surprise sont divers.

De je ne te connais plus, t‘ai assez vu,

Ah, enfin, te revoilà, je t’ai cru mort !

Il y a celui qui passait voir au cas où

Il pourrait, gratuitement, tirer un …

Trait sur le passé, vous pensiez quoi.

.

L’inconnu, l’impromptu, l’inattendu,

Créeront souvent des surprises survenues

Au moment où on ne s’y attend pas, ou plus.

.

Joie, danger, rejet : surprise est des plus brèves

On se reprend : mouvement de recul, d’avancée :

Quand c’est une déception, abattement sur place.

.

Notre déception serait d’autant plus forte, grande,

Que notre attente est longue et surprise engageante :

Un résultat d’examen voire une rencontre amoureuse.

.

Je me demande, parfois, si la découverte de mon texte,

Constituera pour des lecteurs, une surprise inattendue !

.

.

Fragments

.

La surprise est  une réaction   provoquée

Par une chose imprévue et voire étrange.

.

Sauf sursaut, recul, bouche grande ouverte

Pas de réaction, il faudra  attendre le recul.

.

Il y a de bonnes  et  de mauvaises surprises,

Et il y a celles qu’on attendait  et les autres !

.

Sens  contraire, on croit qu’elle est mauvaise,

Et en la voyant sous l’émotion, elle est bonne.

.

La plupart du temps, cadeaux font la surprise

Mais les rencontres inattendues : tout autant.

.

Y en a, aussi, qui auront surprises en horreur :

Se décomposant muettes, elles en auront peur

.

La surprise s’associerait  bien avec la curiosité

Qui va au-devant d’elle sans peur ni animosité

.

Surprise de visite qu’on n’attendait pas ou plus

Est souvent chargée émotion bonne/mauvaise.

.

Surprise tombe à plat si partiellement dévoilée

On fait mine d’être étonné, le cœur n’y est pas.

.

Il me reste  à espérer que, de me lire, ici  ou là,

Constituera, pour vous, à la longue : surprise !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Q U E L L E

Surprise quand

On ne s’y attend pas

Lors on ne s’y attend plus

Quand cela fait des années

Que l’on ne s’est point revu

Qu’on est demeuré muet

Sans moindre nouvelle.

 S  U  R  P  R  I  S  E

    Le plaisir de recevoir

           Et, de diner,  ensemble :

                 Se rappeler bons moments

                     Ou pour tenter faire le bilan,

                       Chacun pour soi, de son côté

               Q  U  E      D    E

                       Mais cela pourra être aussi

                        Le matin même,  bel adieu

                         Et soir, je reviens te revoir,

                        Pas le temps perdre espoir

                      Que déjà à présent revenu

                      T  E     R  E  V  O  I  R   !

.

                 Bonne surprise que te revoir,

        J’avais presque perdu tout espoir,

   Est-ce par volonté…fruit du hasard

 Tant je te sens en un trouble bizarre.

.

Ce matin, nous nous sommes quittés,

Comme dans un flou…un peu brouillé,

Sans nous dire, d’adieu … ni, au-revoir

  Et voici que, par miracle, ce même soir,

.

     Nous nous croisons, à nouveau, au coin

       D’une rue qui a pour nom saint Amand,

         Un signe que, nous ne sommes pas loin,

           Un jour ou l’autre de redevenir  amants.

.

        Il est déjà moins évident de se… quitter,

     Quand on a la chance, de se revoir ainsi,

  Comme si notre roman était déjà…écrit

Et qu’il suffisait, à présent, de le signer.

.

Quelque fortuit  qu’il soit, ou, plus, rare,

Il n’est ni de bonne ni mauvaise augure :

Simple coïncidence qui, jamais… ne dure,

À moins qu’un horoscope ne s’en empare !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Apparition d’une femme

Pour le moins aguichante,

Voire même, en séduction

Mais pourquoi, pour qui ?

.

1080 4

.

Comme une apparition subite,

 Inattendu  et  voire séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique

.

Sans doute, elle est reine

Du monde entier, mais

Elle est plus spécialement

Reine de France.

D’ailleurs c’est la France

Qu’elle a choisie pour se

Manifester trois fois

En trente-trois ans.

La Salette (1846),

Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876)

Sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante

Prédilection. Vierge Marie, bien sûr,

Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/

le-symbolisme-de-lapparition

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1080 6

.

Comme une apparition subite,

 Inattendue,  voire  séduisante :

Et voici comment une femme en

 Vient à percuter son… souvenir.

.

Symbolique 

.

La séduction désigne,

En science psychosociale,

Un ensemble de procédés de

Manipulation visant à obtenir

Une faveur, donner  une image

Avantageuse de soi, ou  susciter

Délibérément  une vive émotion,

Une  admiration, ou  attraction,

Voire   un  sentiment  amoureux

De la part d’un  ou  de plusieurs

Le  mot  serait  dérivé  du  latin

Seducere, ou « tirer à l’écart »

Casanova,  figure historique,

Don Juan, figure mythique,

Seront considérés comme

Des types du séducteur.

Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

Apparition et séduction se conjuguent, 

Pour séduire, il faudra bien apparaitre

Si c’est possible, sous son meilleur jour.

Mais une apparition  se conjugue aussi

Avec surprise qu’on attendait pas, plus

Qui nous met parfois dans l’embarras !

En ces deux cas, apparition est un aveu

Qui signifiera qu’on est ébranlé par elle

Qui provoquerait l’attirance ou le rejet.

.

Textuels et illustrations  >>

1079 – En pleurs, coulée d’eau, larme, sanglot

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient, retient, son drame,

Lorsque  tes  yeux,  de  charmes,

Se mouillent, en  vrai, vacarme.

.

Un mouchoir  pour  les essuyer,

Et mes mains, pour les sécher,

Et un baiser pour les  ravaler,

Et un regard,  pour  sérénité.

  .

Tant, de te voir tant éploré,

J’ai failli aussi m’effondrer

Comment lors te rassurer

Qu’être présent à tes côtés.

.

Tant,  après un long soupir

Tu as esquissé un   sourire

Lors je ne te le fais pas dire

Tu étais reine sous empire,

.

De sens, sensation, émotion

Exprimé par fond de passion

Délaissé, ressuscité, d’amour

Qui redonnait sens à tes jours.

.

C’est le contraire de faire braire

Tout ton mal comme hystérique,

Toutes peurs  et où tu t’engages

Cri et crime : glande lacrymale

En  ferait un  réflexe, animal.

.

Tes pleurs en coulées d’eau,

Tes larmes et  les sanglots

Valent bien mille mots,

Qui seraient  de trop.

 .

Extensions

 .

Rassurer quelqu’un en le prenant contre soi,

Diminuer sa peine, sa douleur …  son angoisse,

Par des gestes simples et des paroles apaisantes,

Comme une mère sait le faire avec son enfant pour

Sécher ses pleurs, calmer et réfréner ses sanglots.

Il y a des jours où sa peine est si immense

Qu’on ne peut arriver, seul, à la porter.

.

Le fait qu’elle soit comprise et partager

Par un autre, sous le coup de l’empathie,

Nous libère du poids d’une solitude extrême :

«Moi aussi, j’ai connu ça lors je te comprends» !

.

Ce sont les gestes et les paroles simples, sans effet

De manche ni de rhétorique, qui apaisent le mieux

Pour peu  d’être sincères, et, pas  trop, les appuyer.

.

Il est vrai que les femmes sont sujettes aux larmes

Et aux sanglots que les hommes dont leur fierté

Consiste à ne pas laisser transpirer émotions.

.

 «Un homme ne pleure pas, ne dit rien, ne fait rien, encaisse »

Il encaisse le moment, mais il va se cacher après pour pleurer :

Simple code de conduite en société pour ne pas perdre la face,

Mais quelle face : perte provoque un sentiment de frustration

Et la femme réagira par culpabilité ; l’homme, par une colère !

.

Ça fait du bien de pleurer, ça soulage mais faut une bonne raison

Sinon c’e sera perçu comme preuve de faiblesse ou d’infantilisme

Je pleure un peu donc je suis

Un mort, ne pleure, ni ne rit !

Si des larmes coulent, parfois, et indépendamment de sa volonté,

Ceux, celles, qui ont les yeux secs : glande lacrymale défectueuse

Ont mal aux yeux, voient trouble

Expriment autrement émotions !

.

Il y en a qui ont la larme facile :

On les appelle les  hyperémotifs,

Et la plupart sont des femmes !

.

Hommes retiennent leurs larmes,

Ne veulent pas être ostentatoires,

Car ils pleurent surtout pour eux.

.

Pleur est un «pansement de l’âme»

Il guérit ou apaise bien des drames,

Il faut parfois l’arracher à quelqu’un.

.

Suite aux humiliations, on peut choisir

De pleurer en silence, la tête haute, droite

Ou en faisant des bruits avec la tête baissée.

Fragments 

 .

Les larmes seront, le plus souvent,

Expressions de souffrance, de peine,

Les larmes de joies seraient plus rares,

Comme débordement émotion positive.

.

Et nul besoin d’un torrent pour sa peine :

Une seule larme, à couler sur joue, suffirait

À faire comprendre à l’autre, état de douleur

En une retenue voire une discrétion, muettes.

.

Les hommes pleurent peu, où bien à l’intérieur :

Ce n’est pas qu’ils ne souffrent ou ne compatissent

C’est qu’on leur apprend les pleurs comme faiblesse

Et ils se conformeront à ce schéma comportemental.

.

Quoiqu’il en soit de cette différence basée sur le genre

Pleurer ferait du bien, et  y compris à chaudes larmes :

Elles libèrent non seulement des nervosités des toxines

Mais déclenchent autour de soi, sortes de compassions.

.

Des enfants  pleurent, pour un oui /non,  pour un rien :

Ils utilisent les larmes  pour obtenir une compensation,

Lors d’un caprice ou d’un bobo plutôt que crier, s’agiter

Mais, peu à peu, en grandissant, le code social s’établit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tes pleurs sont langage

De ta souffrance et douleur,

Souffrance, physique  et morale,

Tant vrai qu’une seule de tes larmes

Illustre, contient,   retient,  son drame,

Lorsque  tes            yeux  de               charme,

Se mouillent,            en  vrai                 vacarme.

Un mouchoir             pour  les                   essuyer,

¤ Et mes mains                pour les                       sécher, ¤

¤¤¤   Et un baiser                  pour les                        ravaler,   ¤¤¤

¤¤¤¤    Et un regard                        pour                         sérénité.    ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   Tant  te voir         Ô                                 Ô          tant éploré   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     J’ai failli aussi                          //                             m’effondrer   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Comment lors                                                            te rassurer  ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Qu’être présent                        //                                et à tes côtés  ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤   Tant,  après un                                                              long soupir   ¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤    Tu as esquissé                         //                                    un   sourire,    ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤    Lors je ne te le                                                                fais pas dire    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤   Tu étais reine                                                               sous empire,   ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤   De sens, sensa              =========                 tion, émotion   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Exprimé par    P                                          C      fond de passion   ¤¤¤¤

¤¤¤   Délaissé, res       L                                       O     suscité, d’amour   ¤¤¤

¤¤¤ Qui redonnait     E                                    U        sens à tes jours. ¤¤¤

C’est tout le con    I                                 L  raire de faire braire

Tout ton mal      N                              É comme hystérique,

Toutes peurs      *                           E   et où tu t’engages

Cri et crime :     P                       *   glande lacrymale

En serait un      L                   D   réflexe, animal.

Tes pleurs en   E                ‘    coulées d’eau,

Tes larmes et  U      E      les sanglots

Valent bien   R   A      mille mots

Qui serai  S U   ent  trop.

L    A    R    M     E,  

S A N G L O T

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une forme de visage ovale

Avec ses deux grands yeux

Pleurant chaudes larmes 

Ou voire un tête de singe.

.

.

U

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues,   coulent à flots :

Elles    servent   à   communiquer

Autant qu’à libérer ses souffrances.

Visage, yeux, larmes vont ensemble,

Elles couleront, salées sur les joues,

Que ce soit l’œil ouvert  ou  fermé,

Ainsi la forme convient au fond.

.

Symbolique 

.

C

C’est à travers son visage

Que l’individu se met au monde,

Qu’il se donne à comprendreàlautre

Dansleface‑à‑face des communications

Qui trament toute notre  vie quotidienne.

Visage est matrice du sentiment d’identité,

C’est pourquoi il est, pour chacun de nous,

Une boussole incomparable de l’émotion,

Qui saisit l’autre, dans ses souffrances.

Déceler les significations imaginaires

Associés au visage est une manière

De répondre à la fascination

Qu’il   exerce  et  non

En déflorer lesecret,

Pour   senapprocher

Encore       davantage,

jdpsychologues.fr/article/le-visage

-symbole-de-notre-identite

.

.

Fond

 

Évocation 

.1079 6

.

Ici, sur ce visage, les larmes,

Non retenues, coulent à flots :

Elles  servent  à communiquer

 Puis à libérer  ses souffrances.

.

Symbolique

 .

La

Larme

À l’œil, essuyez

En un contexte de

Tristesse ou bien de joie

La personne verse larmes

En expression de leur sincérité :

Point  étant  intéressant à observer.

Pouvons logiquement nous demander

Ce qu’évoquent ces larmes, pour elle ?

Se sent-elle responsable, coupable ?

Cette situation la touche-t-elle

Per-son-nel-le-ment ?

http://www.ds2c.fr/

blog/la-larme-a-l-oeil.

.

.

Fond/forme 

 .

Les larmes, bien que liquides et muettes

Parlent un langage  qu’on décrypte bien,

Et qui déclenchent la question : pourquoi ?

.

Causes sont multiples, on peut se tromper,

Mais quand trop c’est trop, il faut attendre

Que le torrent s’assèche, mouchoir trempé

Sont difficiles à reproduire virtuellement

Non pas à cause de forme ou contenu

Mais expression du visage, yeux.

.

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1078 – Ses yeux, au bord des larmes, éclats

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour  persiste

Provoque  des  éclats et des larmes,

Parce que  peine à résister

À toutes les séparations, dites définitives.

.

Il se produit comme un vide, trou béant,

Que rien ne vient remplacer  sur le champ

Arrive qu’on s’y attende, on le vit,

.

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

.

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

Après trois années, d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé, sur elle, malheureuse,

Pas question d’être parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne peut rester voluptueuse.

.

Le désir est un élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre vous a fait faux portrait,

De vous en vous dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’espoir de rester haut !

.

À présent qu’elle a rendu les armes,

Tout lui est indifférent semble égal,

Que va-t-elle faire  de ses charmes,

Si elle rejette autant bien que mal.

.

Trouver un homme, qui la conforte,

Et quand elle est en bas la réconforte,

N’est pas très aisée après être séparée

Mais elle est prête à lutter pour trouver.

.

Pour entreprendre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est rogner sa liberté !

.

Tandis que vie roule, déboule sens sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur  à se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  tout.

.

Extensions

 .

Ses yeux, au bord des larmes,

Brillaient d’éclats, qu’eau salée,

Donne aux iris  lors  ses  pupilles

Se dilatent  et sa vue se brouillent,

Que son cerveau s’embrouille en ses

Méandres  et circonvolutions  jusqu’à

Produire  vrai  feu d’artifice d’émotions

Primaires issus de sentiments contraires.

Drame sentimental comme dit la chanson

Avec ou sans éclats d’existences.

.

Je ne voudrais pas faire naitre en vous des larmes

En étant larmoyant au possible et inutilement.

S’il est vrai que c’est une réaction féminine

Bien plus que masculine, méfions-nous,

Tant celles qui coulent à l’intérieur,

Invisibles, font plus de dégâts :

Alors, laissez-vous aller !

.

Pleure, ô ma douleur,

Pleure, ô  mon  cœur,

Pleure, ô  mes   yeux :

Largement et copieux !

.

Les larmes sont émotionnelles :

Déprime, dépression, baby-blues,

Sa tristesse ne peut être contenue,

Elles coulent, barrage qui se fissure.

.

Elles se déclenchent, système limbique

Qui activera les nerfs parasympathiques,

Mais grâce à dieu, les nerfs sympathiques,

Diminueront leur production jusqu’à l’arrêt.

.

Voilà vous savez presque tout autant que moi ;

Les hommes, les durs, se cachent  pour pleurer,

Comme s’ils avaient honte  de leur vulnérabilité,

Alors qu’au contraire, elles guérissent la douleur.

.

Fragments

.

Larmes manifesteront,

Le plus souvent, tristesse

Tant ayant pour fonctions

De soulager toute détresse.

.

Larmes de joie arrivent parfois,

Lors émotion trop forte irruption

Son trop plein, elles manifesteront

Surprise, joies et pleurs … à la fois !

.

Pleurer à chaudes larmes, facilement,

Fait montre d’une sensibilité exacerbée,

Il ne faudra pas automatiquement s’y fier,

Pleurer sur commande est un entrainement.

.

Pleurs ne sont pas déclenchés que de l’extérieur

Elles peuvent provenir d’un état d’âme, intérieur,

Sans raison apparente, ruisseau soudain, de pleurs,

Comme on voit dans troubles bipolaires ou douleurs.

.

Larme du crime dirait un crocodile, mangeant sa proie,

On dit qu’il pleure, non par regrets, remords, culpabilités,

Mais parce qu’il souffre de la mâchoire… serrant les dents,

Crocodile lui irait bien comme non, lorsqu’il croque Odile !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

  .

Toute rupture amoureuse

Pour peu   qu’amour     persiste

Provoque  des  éclats  et  des larmes,

Parce que   Ô  cœur peine  Ô  à résister

À toutes les sépara // tions, dites définitives.

Il se produit com   //  me un vide, trou béant,

Que rien ne vient  //remplacer  sur le champ

Arrive qu’on   s’y  ====  attende, on le vit,

On se trouve orphelin sans parents précis,

Au point qu’on s’effondre las sur lit

Ne sachant faire qu’être pleurant.

******************

*****************

******************

Ses yeux, au bord des larmes,

Perlaient de ces éclats de drame,

Qui suivent abandon de lit conjugal

Où l’homme aimé lui avait fait du mal.

.

*************************************

*************************************

.

Après trois années,  L   d’une vie amoureuse,

Un voile est tombé,  E   sur elle, malheureuse,

Pas question d’être   S  parfaite, ou vertueuse :

Aucune femme ne   *    peut rester voluptueuse.

Le désir est un   Y  élixir, qui perd son attrait,

Dès que l’autre  E  vous a fait faux portrait,

De vous en vous  U   dénigrant vos défauts

Il n’y a plus d’es   X   poir de rester haut !

* ….

À présent qu’elle a  A   rendu les armes,

Tout lui est indiffé   U  rent semble égal,

Que va-t-elle faire    *   de ses charmes,

Si elle rejette autant   B   bien que mal.

Trouver un homme, qui  O  la conforte,

Et quand elle est en bas la   R réconforte,

N’est pas très aisée après être   D    séparée

Mais elle est prête à lutter pour le  *  trouver.

D …………………………..

Pour entrepren   E  dre avec lui une vie normale,

Se marier, enfanter, S   bâtir un foyer, un métier,

Mais pas avec un amant   *   qui trouve cela banal,

Au point de lui dire que c’est    L   rogner sa liberté !

Tandis que vie roule, déboule sens   A      sus-dessous,

Bien qu’évincée, elle n’a pas  cœur à    R    se venger,

Mais bien plutôt de comprendre et de   M  se situer

Dans un lien où l’amour reste, pour elle,  E  tout.

.

Forme

 .

.

Évocation

.

En haut, un visage

De jeune fille en larmes

 En son …  intériorité

Chagrin d’amour ?

.

1078 4

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait   de  la peine  à  les  retenir !

Larmes et intériorité se conjuguent

Sachant qu’elles seront  produites à

La suite d’une situation dramatique

Ainsi la forme épouse bien le fond.

.

Symbolique    

 .

Larme est un liquide

Salé et qui coule des yeux.

Elle   symbolise   la   tristesse

La douleur, mais parfois la joie.

 .

De  nombreuses  expressions  sont

Associées  aux larmes. Par exemple,

Expression « Pleurer à chaudes larmes »

Signifie que l’on pleure très sincèrement.

 .

Au contraire,  les  « Larmes de crocodile »

Désignent qui fait semblant de pleurer.

Ou  encore,  « Une larme » signifie une

Petite quantité de liquide, soupçon,

Et notamment d’alcool très fort.

Sour(ce : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-larmes.htm

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1078 6

.

Les yeux au bord des larmes,

Ça ne se voit guère, ça se ressent

Bien et fort de l’intérieur lorsqu’on

Aurait  de la peine à les retenir !

 .

Symbolique

 .

Intériorité est notion

Vague  et  visqueuse, propice

Aux malentendus : je ne l’entends pas

Au sens d’une métaphore assourdie de l’âme,

Ou comme une région privilégiée du soi tout entière

Consacrée à la contemplation, la spiritualité, méditation

Enclave religieuse naturelle  O qu’individu  porte  en soi.

Je vois mieux son intériorité  comme un terme fragile

Désignant une sorte de jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel, espace sans lieu

Où il se voit en sa nudité fondamentale.

Lors comme l’âme est immatérielle

Elle est du domaine invisible.

cairn.info/le-silence-et-la-parole-page

-117.htm#:text=L’interiotite

 .

.

Fond/forme 

 .

Larmes de tristesse plus que larmes de joie,

Lors le visage y participe, figé, comme froid.

 .

Les larmes ont pour fonction, et pour mérite,

D’évacuer le stress négatif  et qui empoisonne

La circulation du sang, de l’air et des humeurs.

 .

Un trop plein d’émotions prend corps et forme,

Au bord des yeux, dans les glandes lacrymales,

L’eau coule sur les joues, nécessitant mouchoir.

 .

Parfois feintes  car l’œil en vérité, reste trop sec,

On est dans le registre de la comédie, mensonge.

 

Textuels et illustrations  >>

1077 – Quand j’ai le sang chaud, mon sang bout

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Allez savoir pourquoi

Sang bout,     chaque fois

Que je vois,       t’aperçois !

Me mets en tous mes états,

Jusqu’à en perdre  ma voix.

.

Je n’ai  même  pas  le choix,

Sinon, je bégaie, aux  abois :

Reviens donc une autre fois,

Je garderai mon sang-froid !

.

Quand  j’ai  le  sang  chaud,

Mon sang bout ;

Quand j’aie  le  sang-froid,

Mon sang tue ;

Quand  j’ai le  sang tiède,

Mon sang sue !

.

Quand j’ai le sang mort,

Mon sang tort ;

Quand je le sens…mal,

J’en conviens ;

Quand je le sens fatal,

Je me retiens ;

Quand je ne sens rien,

Je m’abstiens ;

Quand je le sens bien,

J’y reviens !

.

Quand je le, sans toi,

C’est l’effroi ;

Quand je le sous moi,

C’est l’émoi ;

Quand je le, pour toi,

C’est ma joie ;

Quand je le, pour moi,

T’es ma proie !

.

Quand j’aurai cent franc

Je suis nu ;

Quand j’aurai cent mille,

Suis aux nues ;

Quand j’aurai cent torts,

Le tort tue ;

Quand j’aurai cent blanc,

Blanc battu !

.

Quand je, s’en viendra,

Serai là :

Quand je,  s’entichera,

Baisera ;

Quand je s’entendra,

Restera ;

Quand je s’en ira,

Plus là ! 

.

Extensions

 .

Le sang chaud, ou le sang froid

Sont expressions un peu exagérées,

Le sang ne change pas si facilement

Ni soudainement de température.

Même si, sur le coup de forte fièvre,

Il peut augmenter de quelques degrés,

Parler de chaud, froid, est sens figuré !

.

La suite : « sens mort, sans tort, etc. »

N’est qu’une série  de jeux de mots

En recherche de sens et de rimes

Qui vont bien ensemble avec le

«Je» qui répondrait au «jeu»

Pour accentuer son effet de

Répétition ou  de scansion.

.

Au final «je s’en ira, plus là

Ainsi se finirait ma chanson

Mais quel qu’en soit la raison,

L’absence de l’autre est définitive !

L’absence de sens est aussi embêtante,

Sinon plus, car l’absurde n’est pas loin

Et vous guette au premier tournant !

.

Quand j’ai le sang chaud…Sancho,

Sancho Panza, pense  à tout, sauf :

Il s’agit bien, ici, d’un jeu…de mots

Où je ne trouve aucune rime  en auf.

Faut-il que  je m’adresse  au maître :

Don Quichotte, conçu  par Cervantès,

Ou m’en tenir à un quoi, ou qu’est-ce,

En attendre  la réponse  de son cheval,

Mon sang bout : j’entends Monsanto !

.

Le sanguin est un être  optimiste et social :

Une personne chez qui le sang prédomine,

Lié à l’élément air : sens chaud et humide.

.

Colérique est un être coléreux et irritable :

Correspond à la bile, liée à l’élément feu

Et aux caractéristiques du chaud et sec.

.

Mélancolique est être analytique et calme :

Est lié à bile noire, liée à l’élément terre

Et aux caractéristiques du froid et sec.

.

Flegmatique est un être détendu, paisible :

Est lié, essentiellement, à l’élément eau,

Aux caractéristiques froid et humide.

D’après un article dans Wikipédia

.

Fragments

.

Sang froid, sang chaud,

Sang bout… sans repos !

.

Mieux vaut avec que sang

C’est jouer, là, sur les mots.

.

S’en bout, circulant en boucle,

À moins de blessure, sans coule.

.

Boucle de cheveux que cœur brosse

En tournant et en pompant son sens.

.

Rapprochement entre cheveux et sang

Ne va pas de pair, il n’est plus de chair

.

Et pourtant, rien n’empêche  de le faire :

Histoire de paraitre ou de nous distraire.

.

L’on imaginera mal rester avec une tignasse

Jamais peignée, jamais tressée, jamais lavée.

.

L’on imagine mal rester avec un sang qui bout

État d’hypertension permanente et dangereuse.

.

Lors, de même que la brosse régule une chevelure,

Exercice de respiration peut contrôler sang chaud.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

L O R S   J ’ A  I

Allez savoir pourquoi

Sang bout,     chaque fois

Que je vois,       t’aperçois !

Me mets en tous mes états,

Jusqu’à en perdre  ma voix,

Je n’ai  même  pas  le choix,

Sinon, je bégaie, aux  abois :

Reviens donc une autre fois,

Je garderai mon sang-froid !

.

L E  S  A  N  G  C H A U D,

Quand  j’ai  le  sang  chaud,

Mon sang bout ;

Quand j’aie  le  sang-froid,

Mon sang tue ;

Quand  j’ai le  sang tiède,

Mon sang sue !

Quand j’ai le sang mort,

Mon sang tort ;

Quand je le sens…mal,

J’en conviens ;

Quand je le sens fatal,

Je me retiens ;

Quand je ne sens rien,

Je m’abstiens ;

Quand je le sens bien,

J’y reviens !

Quand je le, sans toi,

C’est l’effroi ;

Quand je le sous moi,

C’est l’émoi ;

Quand je le, pour toi,

C’est ma joie ;

Quand je le, pour moi,

T’es ma proie !

Quand j’aurai cent franc

Je suis nu ;

Quand j’aurai cent mille,

Suis aux nues ;

Quand j’aurai cent torts,

Le tort tue ;

Quand j’aurai cent blanc,

Blanc battu !

Quand je, s’en viendra,

Serai là :

Quand je,  s’entichera,

Baisera ;

Quand je s’entendra,

Restera ;

Quand je s’en ira,

Plus là ! 

MON SANG BOUT  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une longue vis, autoperforante,

Un écouvillon pour une bouteille

Ou un bracelet  pour une montre,

Ou brosse à cheveux de femme.

.

1077 4

.

La brosse à cheveux ronde et à picots :

Est-ce le meilleur choix

Pour tous les types de cheveux, surtout

Ceux qui sont longs et raides.

La brosse à cheveux et le sang chaud

ne se mêlent pas facilement ensemble

malgré leur longueur, force, couleur,

et ainsi leur forme ignore leur fond.

.

Symbolique 

.

La brosse est un

Style de coiffure simple

Pour dresser les cheveux

Verticalement sur la tête.

Cette coiffure  nécessitant

Des cheveux  plutôt lisses,

Un minimum de longueur

La coupe reste réalisable à

L’aide de  bon gel coiffant

Terminée avec un séchoir,

Coiffé arrière plusieurs

Fois en les mouillant.

Wikipédia : brosse

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1077 6

.

La brosse à cheveux ronde et à picots :

Est-ce le meilleur choix

Pour tous les types de cheveux, surtout

Ceux qui sont longs et raides.

.

Symbolique 

 .

L’ennemi  des filles, aux  cheveux  bouclés :

Est sans nul doute la brosse à cheveux.

Cette dernière offre peut-être l’avantage

   De démêler votre tignasse, mais, elle a

      L’inconvénient de casser vos boucles.

 

        Résultat : vous vous retrouvez avec

             Une  masse de  cheveux  mousseux

                  En plus, partant en tous les sens.

 

                         Pour ça, mieux vaut  privilégier

                                Une brosse en poil  de sanglier,

                                  Ces dernières sont plus douces

                                       Et abîment moins les cheveux.

                                              Source : www.cosmopolitan.fr/

                                                   quelle-brosse-pour-mes-cheveux

 

 

Fond/forme 

 .

À quoi pense-t-on en se brossant les cheveux :

À son, ou ses humeurs : humeur rose, morose,

La tête plein de vide, de rêveries  ou de choses,

Nous tracassant, pouvant nous gâcher la vie,

Mais des fois à quelques sensations sensuelles

Se faire brosser les cheveux ne le serait-il pas

Tant leur soyeux, leur souplesse, leur brillant

Évoquent un mélange de douceur et d’allant.

.

Textuels et illustrations  >>

1076 – La peur donne des ailes pour nous sauver

Poème et calligramme  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La peur donne des ailes

On aimerait tant voler

Et, s’en aller du lieu

Où il y a du danger.

Mais  quand la peur

Est toute intériorisée,

Qu’on  la  porte en soi,

Pour s’en   débarrasser,

Comment faire, mystère.

Ce sera  une vraie galère,

Quand   les médicaments

Ne pourront  la  soigner.

Avoir peur … de sa peur

Est l’angoisse absolue,

Pouvant rendre…fou

De tout : moi, vous.

.

La peur vous donne des ailes

Dès qu’il s’agit de vous sauver

Mais, est mauvaise  conseillère,

Lorsqu’elle provoque … méfaits.

Voilà deux vertus  …  contraires,

Qui usent  des mêmes charmes,

Qui abusent des mêmes armes

Parfois,  vous forcent,  à faire,

Choses, que vous  n’avez pas,

Vous-même, ou seul, choisi,

Vous ont été imposé ou pas

Par un quelque autre parti.

.

Peur, malgré vous, vous gagne ;

Confiance en vous,   vous calme ;

Confiance donne des ailes, pour

Vous rapprocher des gens, agir

.

Ce choix est dramatique

Car si la peur vous délite,

La confiance sera perdue

Vous  rendra   tout … nu,

Incapable  de  faire face,

À l’ennemi à  votre place

Qui  vous  dit  êtes foutu,

Mort : n’en parlons plus.

.

Il en serait ainsi de tout :

Amour, santé et l’argent,

Réussite, être compétent,

Faut croire en soi en tout

Gérer sa peur  sans la nier

Réorienter son énergie vers

Une solution viable, durable,

Convaincre tous  la   partager.

Peur et confiance  seront comme

Rigueur et relance  ou deux faces

De la même  monnaie, pugnaces,

En matière dont est fait l’homme.

.

Extensions

 .

                      La peur donne des ailes pour nous sauver :

                    Physiquement c’est vrai, pour échapper

                  À un danger réel, ça l’est moins moralement

               Pour éponger le stress, l’angoisse,

             La dépression qui demeurent tenaces.

           En ce cas, l’ennemi est intime,

         À l’intérieur de nous.

       Nous le percevons mal, nous

      N’avons pas d’armes

    Efficaces pour le combattre

  Et ne pouvons le fuir,

 Mais seulement le subir !

Si la peur donne des ailes,

L’angoisse nous les coupe,

Nous empêche  de bouger

Même de penser : anéanti !

.

Les peurs des fantômes, bien qu’ils  soient  imaginaires

Provoquent  des sortes d’angoisses,  des  atmosphères,

Qui les entourent et les animent, pour on ne sait quoi,

Toutefois, ils n’atteignent pas les seuils de la terreur :

Ils demeurent dans un registre gérable par le cerveau

Ce sont des trompe-l’œil, des projections, des illusions

Faisant appel à diverse puissances, dites surnaturelles

Dès qu’on cesse  d’y croire, on cessera  de les apercevoir

Et s’ils reviennent, on peut les chasser dans un trou noir !

.

La peur  demeure une émotion qui accompagne

 La prise de conscience du danger extérieur.

Elle est liée à l’instinct de conservation

Par la prudence qu’elle génère.

.

Créée par un afflux d’émotions,

Elle doit être distinguée de l’anxiété.

Elle peut devenir de plus en plus grande

Plus on se bat contre elle : plus menaçante.

.

L’angoisse deviendra difficilement contrôlable

Au point que parmi conséquences, on éprouvera

 Maux de tête et douleurs abdominales,

Baisses du niveau d’énergie, etc.

.

Fragments

.

Forme et fantôme iraient bien ensemble

Ils ont tous la même et ils n’en ont pas :

Bougent peu, ne marchent, parlent pas

Ainsi la forme et le fond se confondent.

.

La peur, des ailes, peut donner,

Comme les couper tout autant,

Tout dépend du comportement

Qu’on adopte,  face au danger :

Fuir, restant, danger conscient,

Sinon figé, impuissant, restant.

.

Émotion peur, en se déclenchant,

Devant un vrai danger, survenant,

Est plus fréquente, compréhensible

Que celle venant de soi, irrésistible.

.

La seconde est dénommée angoisse,

Ce sera en gros une peur, sans objet,

La peur d’avoir peur, avoir la poisse,

Peur fantôme d’un fantasme… irréel.

.

L’imaginaire tiendrait lieu de réalité,

Empêchant  cerveau de bien analyser,

Dit parfois : avoir peur de son ombre,

Il s’agit là de quelqu’un, très peureux.

.

En finir,  avec les peurs : facile  à dire,

Il est vrai que  c’est pas facile à vivre :

D’être manipulé, persécuté,  violenté :

Raisonner ne suffira pas en aucun cas

Thérapie s’avère être le meilleur choix

Si l’on n’en guérit, plus, on contrôlera.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

.

 Calligramme

 .

LA PEUR

La peur donne des ailes

On aimerait tant voler

Et, s’en aller du lieu

Où il y a du danger.

Mais  quand la peur

Est toute intériorisée,

Qu’on  la  porte en soi,

Pour s’en   débarrasser,

Comment faire, mystère.

Ce sera  une vraie galère,

Quand   les médicaments

Ne pourront  la  soigner.

 Avoir peur … de sa peur

Est l’angoisse absolue,

Pouvant rendre…fou

De tout : moi, vous.

DONNE DES

La peur vous donne des ailes

Dès qu’il s’agit de vous sauver

Mais, est mauvaise  conseillère,

Lorsqu’elle provoque … méfaits.

Voilà deux vertus  …  contraires,

Qui usent  des mêmes charmes,

Qui abusent des mêmes armes

Parfois,  vous forcent,  à faire,

Choses, que vous  n’avez pas,

Vous-même, ou seul, choisi,

Vous ont été imposé ou pas

Par un quelque autre parti.

.

Peur, malgré vous, vous gagne ; confiance en vous, vous calme.

Confiance donne des ailes, pour vous rapprocher des gens, agir

.

Ce choix est    A  dramatique

Car si la peur  I   vous délite,

La confiance    L   sera perdue

Vous rendra    E     tout … nu,

Incapable de   S      faire face,

À l’ennemi à     *    votre place

Qui vous dit      P     êtes foutu,

Mort, n’en par  O       lons plus.

    U

Il en serait ain    R       si de tout :

Amour, santé       *        et l’argent,

Réussite, être       S        compétent,

Faut croire en       E         soi en tout

Gérer sa peur         *         sans la nier

Réorienter son       S         énergie vers

Une solution via     A        ble, durable,

Convaincre tous     U        la   partager.

Peur et confiance    V      seront comme

Rigueur et relance   E       ou deux faces,

De la même mon      R     naie, pugnaces,

En matières dont      *   est fait l’homme.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Forme étrange

 Ressemblant plus

À grand fantôme

Qu’à  être  humain !

.

1076 4

.

Une forme blanche et qui apparait  avec

Des bras déployés 

Comme  fantôme  se déplaçant en silence

Avec vitesse et légèreté.

 .

Symbolique 

 .

Forme est apparence

Chose rendue identifiable.

Apparence extérieure qui

Peut  servir  de   modèle.

Apparence   physique de

Tous les  êtres humains.

Contour  considéré    du

Point de vue esthétique.

Manière  dont la notion

Se   présente  à  l’esprit,

Manière dont la pensée

 Ou    l’idée     s’exprime,

Manière  dont un acte 

Doit   être   accompli.

cordial.fr/dictionnaire/

definition/forme.php

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1076 6

.

Une forme blanche et qui apparait  avec

Des bras déployés 

Comme  fantôme  se déplaçant en silence

Avec vitesse et légèreté.

.

Symbolique 

.                  

Le fantôme fait partie intégrante

De nos imaginaires. Qu’on y croit ou pas,

Tout le monde sait très bien ce qu’est un fantôme

Mais personne n’en aurait jamais vu, sauf par illusion.

Le fantôme est une présence absente plus qu’une réalité.

C’est quelqu’un qui rôde entre la vie et la mort et qui

N’est pas si menaçant que cela contrairement

Au zombie qui cherche à tuer férocement.

Le rêve de fantôme  reste très présent

Chez les enfants  et les adolescents.

Sont décrits n’ayant pas visages.

On ne sait pas bien qui ils sont.

Ils glissent et créent le frisson.

On trouve l’attirail du thème

Drap blanc, puis chaines …

Murmures   en   château.

Doctissimo.fr/psychologie/

Dictionnaire-des-reves/reve-de-fantome

.

.

Fond/forme 

.

Les fantômes et quels qu’ils soient,

Apparaissent  avec une forme floue,

Qui parfois fait peur comme il se doit

Du fait qu’on ne les reconnaitrait pas.

Certains pourront être familiers mais

Comme aucun d’eux ne parlerait pas,

Ils nous  laissent  dans  l’incertitude,

D’être vivants, morts  ou  zombies :

C’est pas moi qui vous le contredis.

.

Poème et calligramme  >>

1075 – Tant que corps exulte, cœur compense

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

Les  cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire

Puis âme rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

En la musique de corps,

Toutes leurs harmoniques

Tant est que si le corps exulte,

Que le cœur compense un manque,

Si l’âme ne les enveloppe pas de joies,

Tout plaisir serait de courte durée, ma foi.

 .

Le corps  de l’autre  n’est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en vous, seule, est amour,

Si elle occupe le  fond de vos pensées  et jours.

.

Entre les adeptes du silence  et la surenchère,

Il y a de la place, pour l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre puissance des désirs,

.

Point d’amour,  sans  joie ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour, sans  la délivrance,

Que ce soit : par un plus, par un moins,

Chacun se rejoint ;  chacun se disjoint.

.

Qui ne cherche, la magie de…l’absolu,

Petite musique en tête qui vous a plu

Qui vous obsédera, à chaque instant :

Vous rend âme, cœur, corps brûlants.

.

Extensions

 .

Corps est instrument de musique

Qui vibre des cordes et des touches,

Des vents de ses gammes d’émotions.

Corps du partenaire en fait  un archet,

Un doigté,  une caresse,  un effleurement,

Provoquant effets de caisse de résonnances

Production d’harmoniques en même temps.

.

Tant que le corps exulte,  le cœur compense

Sa débauche d’énergie, augmentant vitesse

Et débit de son sang, et de ses battements,

Grimpant  jusqu’à cent trente pulsations,

Voire cent cinquante pulsations/minute

Lors, en pleine transe,  quel qu’elle soit.

.

Si bien  que, chez les sujets cardiaques,

Le cœur peut lâcher, se briser, se fendre

Déjà que l’orgasme  est considéré  comme

L’expression, l’expérience d’une « petite mort »,

Du coup, là, il s’agit d’une grande, d’une définitive.

.

La fusion  des corps sert, parfois, à recoller  les cœurs,

Lors ils ont été meurtris, par mensonges, tromperies,

Si ce n’est des disputes, pour de banales étourderies,

Au point qu’ils réinitialisent croyances au bonheur !

L’autre attitude serait de bouder, s’isoler, se fermer,

Jusqu’à ce que la situation dégénère  vers la rupture

Il y a quelque violence, il y a même  de la souffrance,

Dans  les deux cas  mais, dans le premier, pansement

Tient lieu de médicament, de thérapie, de résilience !

.

Il y a plaisir et plaisir,

Celui du sexe, d’abord,

Court, brutal,  animal,

Qui s’épuise et tombe !

.

Celui du cœur,  ensuite,

Qui palpite à s’emballer,

Qui met le corps à vibrer

Jusqu’à le faire orgasmer

.

Celui de l’esprit … ensuite,

Qui se réjouit de mots dits,

 Glissés dans l’oreille en ouïe

Et la remplit par gazouillis.

.

Et celui  de  l’âme … enfin,

Tant totalement en phase

Que partenaire embrase

Pour qu’exulte l’extase.

.

Fragments

.

Corps exulte en maintes occasions,

Lors faisant l’amour, poussant cris.

.

Si cœur et l’esprit s’y mettent aussi,

Ça ne serait que fruit d’une passion.

.

Quand on boit, seul, un verre de vin,

C’est certain, le corps exulte, et bien.

.

Mais si l’on trinque entre amoureux,

Le cœur et l’esprit, sont bienheureux.

.

L’alcool  serait-il un  …  aphrodisiaque,

Produisant des effets … paradisiaques !

.

Un peu, c’est bien et trop, ça ne l’est pas,

Un verre, deux, trois, bonjour les dégâts.

.

Consolation, compensation : vin et amour,

S’unissent pour faire le bonheur d’un jour.

.

Mais l’excitation sexuelle, durable, humain,

Est plus en cœur, esprit, qu’en corps et vins.

.

Au début, les verres, côte à côte, sont pleins,

Mais deviennent vides et à l’envers… en  fin.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

 Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

 Les cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire,

Puis âme  rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

  En la musi    C  que de corps,

 Toutes leurs    O   harmoniques

Tant est que si    R    le corps exulte,

Que le cœur com    P  pense un manque,

Si l’âme ne les enve  S    loppe pas de joies,

Tout plaisir serait de  *  courte durée, ma foi.

C

Le corps  de l’autre  n’   O  est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est     E   rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en    U    vous, seule, est amour,

Si elle occupe  fond de     R      votre pensée et jours.

Entre les adeptes du si    *    lence de la surenchère

Il y a de la place, pour    E     l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre      S    puissance des désirs,

Car on sait comment    P      tout cela    va finir.

 

Point d’amour,  sans   I    joie   ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour   T   sans  la délivrance,

Que ce soit par un    *  plus, par un moins,

Chacun  se rejoint    A  chacun se disjoint.

Qui ne cherche, la   U magie de…l’absolu,

Petite musique en   S  tête qui vous a plu

Qui vous obsédera,  S   à chaque instant :

Vous rend âme, cœ  I   ur, corps brûlants.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un verre assurément,

Plein, il serait renversé,

En préludes, renversant,

En consommation sexe !

.

1075 4

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions :

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

Le verre et le sexe ne sont pas familiers,

Mais boire un verre avant, après, se fait

Certains disent que c’est la même chose,

Ainsi sa forme évoque un peu son fond.

.

Symbolique 

.

Un verre est un récipient utilisé

Pour  boire, de  forme  tubulaire,

Et dont les parois sont solidaires

Destiné à recevoir  des liquides.

 .

Le verre est un matériau dur

Et cassant qui, ne pouvant

 Se dilater facilement,

Reste sensible

À la chaleur.

 .

Il supportera des

Montées progressives

En chaleur mais mal les chocs.

wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

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.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions !

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Il   est   clair   que   les humains

Sont  des  mammifères   complexes.

L’excitation   sexuelle   ne serait    pas

Chez eux uniquement liée à des stimuli

Sensoriels  du sexe et ne conduit pas

Pas forcément à l’acte sexuel sans

Intervention des  pensées  

Et des  émotions.

Quant   aux  

 Fondements  de

L’excitation sexuelle

Chez la  femme,  

Tout reste à faire

Et l’on pariera aisément,

Que ce serait bien plus compliqué.

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

 .

Fond/forme 

 

Remplir un verre et le boire reste commun,

Le sexe l’est moins, sauf peut-être en pensée

Un verre de vin, ou d’alcool, augmenterait

L’excitation des partenaires et baisserait

Nombre d’inhibitions pour leurs jeux

Mais tout le reste y participe aussi

Le cœur, l’esprit et même l’âme.

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