677 – Femmes : on vous adore plus qu’on vous hait

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.

Femme, l’on vous adore

Bien plus qu’on ne vous hait

Au singulier  …  tout d’abord,

Et au pluriel  si l’on vous plait.

En  femmes, forcément  ténors,

Dans notre monde  trop  surfait,

Si boussole  aura  perdu le Nord,

En intentions qui vous attraient.

En  femmes,  on   vous  honore,

En vos alcôves, en vos secrets,

Que volontiers nous confiez

Comme à un grand benêt.

.

Oh femme, l’on vous adore,

Lorsque vous vous fâchez,

À finir de rire de vos torts,

Lors, trop  nous chicanez.

Femmes, on  vous dévore

Des yeux, mains  et dents.

.

On  est  quelqu’un,  en or,

Nous traiterez, en amant :

Femmes, à raison ou tort,

Nous privez  de notre cap,

Lors pulsion nous attrape,

Nous confinerez votre port.

.

En  femme,  on   vous  adore

Bien que sachant qui vous êtes

Et en femmes, l’on  vous  dévore

Vos rencontres  égalent nos fêtes !

.

Avec vous, y a autant de jouissances

Que de souffrances et de renaissances,

Quand on frise perversion …  indécence

Vite, à notre  place vous  nous  remettez ;

Comptant nos jours de présence, absence,

Vous manque, un peu, mais pas trop, assez.

Femmes,  qu’on vous adore ou vous abhorre

En bateau, tout mâle restera capitaine à bord.

 .

Adorer, aimer, détester, haïr

À en pleurer ou  à  en  jouir

Jeux de mots ou de mains,

À en être gentil  ou vilain

On ne peut s’en passer,

De vous,  malgré tout

Ce que  l’on endure,

À vous aimer/haïr

Car pour en finir

Votre souvenir

Nous  hante

À tel point

Qu’on se

Soumet à

Vos volontés.

.

.

Extensions

 .

Femmes on vous …….adore,

Femmes, on vous abhorre :

Un glissement phonétique,

Qui sépare  ces deux mots

Comme si, l’un et l’autre,

Étaient si proches qu’on

Pourrait  les  confondre

Ou ne pas  les dissocie !

Cela dit,  les  misogynes

Recherchent,   rarement,

La compagnie des femmes

En tous cas ne leur confient

Pas leurs secrets  d’intimités

Sans, pour autant, les ignorer

Totalement, voire les mépriser !

.

La femme, de tous temps, était, est, et restera, multiple et courtisée,

Homme la veut confinée à fins procréatives, utilitaires, contrastées :

Amante et mère d’un côté, pute et ventrière de l’autre, aux extrêmes.

L’hommage à une femme, en tant que déesse, parce trouvé trop belle

Après trois ans de passion, chute de piédestal, est transformée réelle,

 Son image devient blême alors qu’elle avait été, un temps … suprême.

Femme, on l’adore avant qu’on ne la hait, parce que… plus nous plait.

.

On hait ce qu’on a adoré … plus que l’inverse

Même si cela s’est déjà produit, jusque marié :

L’adoration naitrait d’une très haute estimation

La haine naitrait d’une tromperie ou déception.

.

Si l’amour vous fait souhaiter bien des bonheurs

À celui ou ceux que vous aimez le plus au monde,

La haine fait espérer  tous les malheurs possibles

À ceux que vous détestez  comme des toxiques !

.

Ne pas haïr quelqu’un ne suffit pas à l’aimer

Tant de gens nous sont plutôt indifférents

 Haine évoquerait l’ennemi, l’haine-mie

Celui-là dont l’existence, l’on nie.

.

.

677 – Calligramme  

.

   F

Femme, l’on     E        vous adore

Bien plus qu’   M   on ne vous hait

Au singulier    M          tout d’abord,

Et au pluriel   E     si l’on vous plait.

En femmes     *     forcément ténors,

Dans notre   O  monde trop surfait,

Si boussole  N  aura perdu le nord,

En intenti    *   on qui vous attrait.

En femmes  V      on vous  honore,

En vos alcô O  ves, en vos secrets

Que volon   U  tiers nous confiez

Comme à    S    un grand benêt.

      * …………..

    Oh femme    A    l’on vous adore,

  Lorsque       D       vous fâchez,

   À finir de ri O   re de vos torts,

    Lors, trop  R  nous chicanez.

       Femmes    E   on vous dévore

        Des yeux   *    mains  et dents

         On est quel   P     qu’un,  en or,

            Nous traite   L   rez, en amant :

            Femmes, à   U   raison ou tort,

            Nous privez  S     de notre cap,

            Lors pulsion  *     nous attrape,

          Nous confine Q rez votre port.

       U

          En femme            on  vous adore

           Bien qu’on sa  O  che qui vous êtes

           Et en femmes   N     l’on vous dévore

            Vos rencontres    *    égalent nos fêtes !

         Avec vous, y a au  N tant de jouissances

          Que de souffrances E    et de renaissances,

       Quand on frise per   *    version, indécence

         Vite, à notre  place    V vous  nous  remettez ;

      Comptant nos jours   O     présence, absence,

       Vous manque un peu  U     mais pas trop assez.

       Femmes,  qu’on vous a  S    dore ou vous abhorre

     En bateau, tout mâle res  *   tera capitaine à bord.

    H

Adorer, aimer,    A  détester, haïr

À en pleurer      I   ou à en jouir

Jeux de mots  T ou de mains

À en être gentil  ou vilain

On ne peut s’en passer,

De vous,  malgré tout

Ce que  l’on endure,

À vous aimer/haïr,

Car pour en finir

Votre souvenir

Nous  hante

À tel point

Qu’on se

Soumet à

Vos volontés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

La silhouette d’u

vocation 

.

677 4

.

La silhouette d’une femme,

Déhanchée, vue de dos, élégante 

Sinon quoi d’autre, œuvre torturée

Au point  d’être  une  métaphore.

.

La femme comme métaphore :

on peut trouver cela un peu fort

mais elle reste d’un tel transport,

qu’on peut confondre forme fond.

.

Une belle femme, séduisante et fine,

Comme on l’imagine :

Mais elle est peut-être superficielle

Et quelque peu métaphorique.

.

Symbolique

.

La femme a

Une symbolique

Très riche et qui a évolué

Au fil du temps et des cultures.

Toutefois, elle aura toujours évoqué

La fécondité, la pureté, et aussi le vice.

.

Début XXe siècle mouvements féministes

Sont apparus  pour tenter de rétablir

Un équilibre  hommes et femmes,

Et affirmer droits de femmes.

Modifié, source ; 1001 symboles

.

Descriptif

.

 676 – Charme, grâce, ne sont-ils que chimie !

  Alignement central   /   Titre absent    /   Thème matière

Formes en ovale / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

.

.

Fond

.

Évocation 

.

677 6

.

Une belle femme, séduisante et fine,

Comme on l’imagine :

Mais elle est peut-être superficielle

Et quelque peu métaphorique.

.

Symbolique 

.

« D’où s’attrape la structure ? »

Questionne Lacan dans « Radiophonie ».

La tournure qu’il utilise motive notre lecture :

« Du point où le symbolique prend corps ».

Le « corps  du   symbolique », écrit-il,

« Il faut l’entendre comme métaphore ».

.

« À preuve  que rien que lui  n’isole  le corps,

À prendre au sens naïf,  soit celui dont l’être

Qui s’en soutient ne sait pas que c’est le langage

Qui le lui décerne, au point qu’il n’y serait pas,

Faute d’en pouvoir parler. »

.

« Le premier corps fait le second de s’y incorporer. »

« D’où l’incorporel qui reste marquer le premier,

Du temps d’après son incorporation ».

cairn.info/l-insistance-du-reel

-9782749205687-page-201

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

L’on dit qu’on hait mieux

Ce qu’on a d’abord adoré,

Mouvement de balancier :

Plus haut, l’on sera monté,

Plus fort, l’on s’est trompé,

Plus dure  serait  la chute,

Lors faisant belle culbute,

Sans moindre parachute

Je vous aurai …prévenu.

 .

.

Aime, hait, en boucle

.

Scénario

.

Femme en maillot de bain, vue de dos, bras en croix, sur un ponton ;

la même, au cours d’une de ses nombreuses pérégrinations, en ville :

la même, dans un en face à face privé, tout sourire  et attentionnée !

.

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676 – Si grâce admet que tout est chimie en amour

Visuels et textuels  >>

.

La grâce est-elle quelque chose

De plus  que l’action chimique,

Ou bien de pure cristallisation,

De celle-ci  et pour sa visibilité.

Et charme est-il  quelque chose

De différent d’action  chimique,

Ou, de complémentaire, de l’air,

Qu’elle dégage,  en l’atmosphère.

.

La grâce et charme ont forcément

Un substrat charnel et émotionnel,

Et en deviennent leurs harmoniques

Qui nous feront leurs effets magiques.

.

Et si tout ne s’explique pas par l’attrait

Il nous  faudra admettre  quelque secret,

Qui  nous  échappe, et, qui nous subsume :

La grâce n’est pas  une force  qu’on résume !

..

Si grâce admet  que tout est chimie en amour

Ses fantasmes … comment les mettre au jour ;

Si aucune grâce ne se décrète …  de l’intérieur,

Ne peut  se mesurer, sur sa simple apparence,

Son appréciation ne peut être que subjective,

Dépendante pour partie de son état et objet

Auquel  on voue  son regard, contemplatif.

.

Le charme, si on le définit, par l’attrait,

Somme des traits ne sont pas charme

On dira c’est une chose impalpable

Comme le parfum comme l’aura

Constituée par mille éléments

Et par aucun, en particulier.

.

Et  l’envoutement, comment

Le qualifier de déraisonnable,

Comme un instrument du diable

Pour mettre quelqu’un à sa merci,

Or, il ne serait que fausse perception

De  l’objet, même irréel,  de sa passion.

.

Ces trois qualificatifs    s’appliquent de fait,

D’un point de vue commun  à peu de personnes

Qui dégageront un supplément d’âme, intemporel,

Sublimant présence, silhouette, séduction, charnelles.

.

Et ils deviennent des mythes, tels que Marilyn Monroe,

Ou  autres stars, ayant traversé écrans de projections,

S’ancrant en mémoire  comme  obscure possession

Par leur grâce, leur charme, leur envoutement.

.

.

Extensions

 .

Pourquoi faudrait-il

Plaindre ceux ou celles

Qui n’en ont pas, de grâce,

N’en dégagent ou lors survient,

L’on ne percevra que son extérieur.

Beauté intérieure demande du temps,

De l’énergie, patience pour être révélée,

Afin qu’avant de retomber sur ses pieds,

Qu’on soit  le seul être, à en être gratifié !

Subtil, fugace : grâce n’est jamais tactile ;

Aérien et fragile, le charme est troublant ;

Tenace, et voire  attachant, l’envoutement

Est toujours pesant en s’en débarrassant.

Les trois ne font qu’un quand l’amour

Sera victime d’un coup de foudre.

.

Chimie, alchimie, boulimie, monogamie, antinomie,

Des mots qui, en substances,  attirent ou repoussent :

S’il suffisait de boire un philtre magique pour l’amour,

Cela se saurait, en dépit de chamanes qui le pratiquent.

Qu’aura à voir un amour cérébral avec un amour animal !

Dans les deux cas, il est question d’aura, mais de quel aura :

Celui de l’attrait naturel comme don ou du charisme sociétal ?

.

Une part de chimie, une part de mystère :

L’amour équilibre entre le corps et l’esprit,

Nombre attirances, entre deux partenaires,

Qui se croisent le jour, se retrouvent la nuit.

.

Lors l’altérité et la chimie vont bien ensemble

On nous invoquera alors une sorte d’alchimie,

Combinant les sens  et l’essence, qui les réunit,

Jusqu’à ce que leurs deux corps  s’assemblent !

.

Si la grâce ne suffit pas au lit, chimie non plus,

Il faut trouver, sinon, créer supplément d’âme,

Qui fait qu’on désire sans cesse recommencer,

Jusqu’à plus soif et voire jusqu’à plus de fin !

.

.

676 – Calligramme

 .

 C H A R M E   ET  G R Â C E,

La grâce est-elle quelque chose

De plus  que l’action chimique,

Ou bien de pure cristallisation,

De celle-ci  et pour sa visibilité.

Et charme est-il  quelque chose

De différent d’action  chimique,

Ou, de complémentaire, de l’air,

Qu’elle dégage,  en l’atmosphère.

.

La grâce et charme ont forcément

Un substrat charnel et émotionnel,

Et en deviennent leurs harmoniques

Qui nous feront leurs effets magiques

Et si tout ne s’explique pas par l’attrait

Il nous  faudra admettre  quelque secret,

Qui  nous  échappe, et, qui nous subsume :

La grâce n’est pas  une force  qu’on résume !

Si grâce admet  que tout est chimie en amour

Ses fantasmes … comment les mettre au jour ;

Si aucune grâce ne se décrète …  de l’intérieur,

Ne peut  se mesurer, sur sa simple apparence,

Son appréciation ne peut être que subjective,

Dépendante pour partie de son état et objet

Auquel  on voue  son regard, contemplatif.

.

N E  S O N T-I L S   QUE  C H I M I E 

Le charme, si on le définit, par l’attrait,

Somme des traits ne sont pas charme

On dira c’est une chose impalpable

Comme le parfum comme l’aura

Constituée par mille éléments

Et par aucun, en particulier.

.

Et  l’envoutement, comment

Le qualifier de déraisonnable,

Comme un instrument du diable

Pour mettre quelqu’un à sa merci,

Or, il ne serait que fausse perception

De  l’objet, même irréel,  de sa passion.

.

Ces trois qualificatifs    s’appliquent de fait,

D’un point de vue commun  à peu de personnes

Qui dégageront un supplément d’âme, intemporel,

Sublimant présence, silhouette, séduction, charnelles,

Et ils deviennent des mythes,  tels que Marilyn Monroe ;

Ou autres stars ayant       traversé      écrans de projection,

S’ancrant en mémoire       comme           obscure possession

Par leur grâce, leur            charme,           leur envoutement.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

676 4

.

Deux étages d’une fusée lunaire,

Ou objet d’art des plus décoratifs

Lampe  à huile … probablement,

 Lampe à huile, en conscience

.

La lampe éclaire à la fois corps, esprit

elle met tout en lumière, en conscience,

même si elle génère une part d’ombre,

sa forme évoquera toujours son fond.

.

Pour voir clair, nous avons besoin de

 Lampe à huile, allumée :

Peut-elle diffuser senteurs d’hormones

Augmentant la conscience

.

Symbolique de fond

.

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché de l’héroïne.

.

La lumière, dans tous les contextes

Mythologiques, symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe représente

Particulièrement le conscient.

.

Qui est entre les mains et sous le contrôle

De l’être humain, par contraste avec

La lumière du soleil, de nature

Divine et cosmique.

.

Descriptif

 .

676 – Charme, grâce, ne sont-ils que chimie !

  Alignement central   /   Titre absent    /   Thème matière

Formes en ovale / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

.

.

Fond

 .

Évocation

.

676 6

.

Pour voir clair, nous avons besoin de

 Lampe à huile allumée :

Peut-elle diffuser senteurs d’hormones

Augmentant la conscience

.

Symbolique 

.

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez  Grimm, la lumière  chasse

L’amant  caché  de  l’héroïne.

La lumière, en mythologie,

Symbolise  la  conscience.

.

La  lumière  d’une   lampe

Représente particulièrement

Le conscient qui est entre mains

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

De nature terrestre, divine et cosmique !

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

La Lampe d’Aladin possède bien des pouvoirs

Fruit d’un pacte avec un personnage de l’histoire

Ici ce n’est pas que la chimie qui agit : l’alchimie !

Il est question en effet de magie, de transmutation

Tout se passe dans la conscience d’un rêveur agité

Qui trouve ce subterfuge pour échapper à la mort.

.

Mais il le conduira de péripéties en péripéties,

En conte appelée « des milles et une nuits »

La grâce ne se travaille pas, elle existe

ou pas, c’est un don naturel du ciel,

on sent quand elle est artificielle

si toute sa vie elle persiste.

 .

.

Chimie de l’amour !

.

Scénario

.

L’alchimie du cœur dans une simple éprouvette !

L’alchimie de la grâce  dans un tableau de maître !

La chimie des sensations  dans enveloppe corporelle !

 .

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675 – Femme en grâce et charme : envoûtement !

Visuels et textuels  >>

.

Grâce et charme vous envoûtent

Comme brillances  d’un diamant ;

Et comment leur résister vraiment,

Leur dire  non, une fois pour toutes.

Nombre, j’en ai croisé, sur  ma route

Qui ont mis,  en mon esprit, le doute,

Lors je m’en serais bien fait l’amant

En  les accompagnant, galamment.

Envoûtement  est  mot magique,

Tournant, parfois, au tragique,

Quand ce n’est pas comique

Séance désenvoûtement.

^

Grâce,

Charme,

Envoûtement

Grâce soit rendue,

Au charme des femmes,

À leur éternel  envoûtement !

La grâce est avant tout mouvement

Qui déplace  un être   marchant dansant

Avec gestes  dessinant  des arabesques folles,

Et tout en vous  décrivant   de belles paraboles !

Le charme est,  avant tout, dans une belle posture

Qui vous séduit,  vous surprend,  vous convoque

Où en vous, cette image,  pleine d’équivoques

Qui fait d’un corps musclé une imposture.

L’envoûtement est, d’abord, en regard

Vous transperce met sous sa coupe

Par aveuglement tête à croupe

D’un ange ou un démon,

Ou bien son avatar

Jour, soir

.

ENVOÛTEMENT

Car si la grâce est déliée

Et si le charme est figé,

L’envoûtement assuré,

Le seront-ils, au-delà,

En deçà, voire à côté,

De  toutes  beautés !

Qui le sait, le saura

Mais yeux fermés

Voient,   cachés,

Avatar mourir

Qui se retire,

Sur pointe

De pied

Joint

V

.

.

Extensions

 .

Grâce …  charme …  envoutement :

Voilà une trilogie de mots qui leur va

Comme un gant tant qu’elles conservent

Et pratiquent, l’art et la vertu de plaire

Car la beauté ne durera qu’un temps.

.

Diaphane et profane, le corps des femmes

S’expose à votre vue, œuvre fragile, provisoire,

Parfum au goût éphémère autant que doux-amer.

.

Est-ce  à dire  que la femme  de cinquante ans

N’en aura plus : détrompez-vous : certaines

Ont gardé leur fraicheur à travers les ans

Et rayonnent comme fleurs épanouies.

.

Se projetant en elle, on se demande si

Elles sont conscientes de leur séduction,

Elles en profitent, altruiste ou narcissique.

.

Si la beauté est due à des artifices chimiques,

La grâce et le charme tiennent plutôt de l’alchimie

Et du regard d’autrui par courant d’onde qui les relie.

.

Naturel, spirituel, sexuel : le diamant est tout cela à la fois

Malgré sa dureté, il pourra se faire doux, dans des bras

Aimants, sacrifiant part conséquente de son argent

Pour se le procurer et encore plus pour l’offrir.

Après divorce, impensable de le réclamer.

À l’inverse de toutes les traditions,

Je n’ai pas offert de diamant

À ma propre… dulcinée

Parce que c’est elle

Le diamant !

.

La grâce, le charme, l’envoutement,

Restent mystérieux, indéfinissables

Comme parfum qui nous subjugue

Sans en bien comprendre la cause.

.

Ce qui semblerait presque évident :

Grâce, charme : spirituel, peu sexuel,

Alors qu’envoutement serait attirance,

Physique, manipulation ordre magique.

.

Rien de plus naturel,  pour tout homme,

Qu’être envouté par grâce d’une femme

Auprès de qui, il vantera ses charmes,

Pour jusqu’à les croquer, se damne.

.

.

675 – Calligramme   

.

Grâce et charme vous envoûtent

Comme brillances  F   d’un diamant ;

Et comment leur  E  résister vraiment,

Leur dire  non,  M  une fois pour toutes.

Nombre, j’en   M ai croisé, sur ma route

Qui ont mis,  E  en mon esprit, le doute,

Lors je m’en  * serais bien fait l’amant

En  les  accompagnant, galamment.

Envoûtement  est  mot magique,

Tournant, parfois, au tragique,

Quand ce n’est pas comique

Séance désenvoûtement.

^

Grâce,

Charme,

Envoûtement

Grâce soit rendue,

Au charme des femmes,

À leur éternel  envoûtement !

La grâce est avant tout mouvement

Qui déplace  un être   marchant dansant

Avec gestes    * dessinant   C  arabesques folles,

Tout en vous    G    décrivant   H   belles paraboles !

Le charme est,   R       avant  tout,    A   dans une posture

Qui vous séduit         vous surprend   R       vous convoque

En vous, cette   C       image, pleine   M      d’équivoques

Qui fait d’un    E    corps musclé  E      l’imposture.

L’envoûtement *  est d’abord  * dans un regard

Qui vous transperce,   met sous sa coupe

Par aveuglement de tête à croupe

D’un ange ou d’un démon,

Ou bien son avatar

Jour, soir

V

ENVOÛTEMENT

Car si la grâce est déliée

Et si le charme est figé,

L’envoûtement assuré,

Le seront-ils, au-delà,

En deçà, voire à côté,

De  toutes  beautés !

Qui le sait, le saura

Mais yeux fermés

Voient,   cachés,

Avatar mourir

Qui se retire,

Sur pointe

De pied

Joint

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

675 4

.

Trois beaux diamants 

Superposés sur pendentif

Dont un servant d’attache

Montée sur des bagues !

  .

La femme serait-elle un diamant,

 Brillant de ses mille feux :

Pour celui qui l’aime, en tous les cas,

Son œil la verrait ainsi !

.

Symbolique 

 .

Le diamant demeure la pierre

La plus symbolique, qualifiée

De tous les superlatifs.

S’il est l’un des plus

Beaux gemmes

Qui        existe,

L’on   aime     le

Comparer  à     la

Perfection et pureté,

Le soleil et voire la vie.

Et, les noces de diamant,

Sont celles  qui célèbreront

Soixante années de mariage,

Par peu de couples aujourd’hui.

Sa symbolique comme son origine

Varient selon les cultures et les pays.

En France, le diamant  reste  la  pierre

De la réconciliation, écarterait  la colère.

On prétend qu’il symboliserait la constance.

guideachat.portaildubijou.com/pierres-metaux/diamant

.

Descriptif

.

675 – Femme : grâce, charme, envoûtement 

  Alignement central  /  Titre cercle   / Thème apparence

Formes triangles / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : diamant / Symbole de fond : bagues

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

675 6

.

Femme est-elle diamant,

 Brillant  de ses  mille feux :

Pour celui qui l’aime, son œil

La verrait ainsi  avec bague !

 .

Symbolique 

.

Les bagues actuelles avec un brillant

Ne sont comparables aux bagues du passé.

Au cours des années, facettes du diamant

Ont été modifiées et optimisées, pour

Nouveaux modèles brillent plus.

Même si le brillant est forme

De diamant classique,

Il offre nombre de

Possibilités

VVV

V

 Forme s’adapte parfaitement aux modèles

Uniques, mais peut aussi, être entourée

D’auréole personnalisée, il existe

Autres façons lui conférer

Une touche moderne

Plus brillante

Qu’avant

V

baunat.com/fr/le-symbolisme-

des-bagues-avec-un-brillant

.


.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Parmi nombre de bijoux portés

Par des femmes, le plus attirant

Est sans aucun doute, le diamant

Loin devant bagues d’or, d’argent

Pourtant ces trois brillent autant

Mais leur coût sera très différent,

Pour gros diamant faut se ruiner

Pour de l’or, il faudra emprunter

Pour de l’argent : faut compter !

Lors tout s’achète et tout se vend

Diamant l’emporte évidemment

.

.

Envoutement occupe l’esprit

.

Scénario

.

La grâce, au naturel,

Le charme, au spirituel,

L’envoûtement, au sexuel !

.

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674 – Amour de la nature, nature de l’amour

Visuels et textuels >>

.

L’amour de la nature préfigure

La nature de l’amour humain

Par sa beauté et générosité :

Don de dieu d’un hasard.

.

De la Nature  on ne se lasse

En amour  humain, on  s’enlace,

Les deux, des fois,  s’entrelacent,

Or nature, toujours nous délasse.

.

Couleur, senteur, toucher,  bruit,

Tous nos sens sont mis en éveil,

Convergeant  vers l’harmonie

Qui en ferait la merveille.

.

Romantique me direz-vous,

N’est-ce pas, un peu, désuet !

Écologique serait l’amour fou

Que, seule, Nature restituerait !

.

Amour de la nature et nature de l’amour,

Seraient-ils une seule, une même chose,

À ce point que l’une entrainerait l’autre

Sans que l’on en soit conscient, ni ose.

.

Nature  se donne à vous entièrement

Comme un amant comme l’amante

Tout aussi vibrante et aussi vivante,

Ne manquant ni d’espace  ni temps.

.

Avec couleurs tantôt tendres  ou vives,

Avec senteurs tantôt …. légère,  lascives,

Avec des bruits tantôt  directs, complexes,

Avec  touchers  tantôt … concaves  convexes,

.

Nous évoquent l’amour de ceux qu’on aime

En ce qu’il a  de plus beau, de plus naturel

Sans être romantique,  confondre  en elle,

Les deux étant : sujet, et objet et poème.

.

En poème qui s’invite au fond  de l’âme

En une conjonction homme-femme

Et pour y brûler leurs flammes

Et à ce qu’ils se damnent.

.

.

Extensions

 .

Les  arbres  qui  s’enlacent

Ou qui en donne l’impression

Ont souvent fasciné les amants

Peintres, poètes, et  ce,  d’autant

Qu’ils sont rares  et cela  ne serait

Pas dû qu’à  la proximité physique

Mais à un phénomène  très curieux

De la nature et qui n’aura rien à voir

Avec l’amour,  en tous cas, l’humain !

.

Il y a ceux qui mélangent les racines,

Il y a ceux qui vrillent  leurs troncs,

Ceux qui  croisent  leurs branches.

C’est  le  pouvoir  d’attraction  qui

Émerveille  l’œil, mâle  ou  femelle :

Pourquoi ces deux-là et pas les autres :

Qu’ont-ils de spécial pour pousser ainsi.

.

Ce n’est pas le cas des lierres, ou lianes,

Qui ne sont que des plantes parasites

Ni orchidées productrices de vanille

Qui s’en servent comme des tuteurs

Bien plus encore des arbres greffés

Peuvent porter  plusieurs variétés

De bons fruits  ou  de belles fleurs,

Sans compter de feuilles et couleurs.

Amour de la nature, nature de l’amour !

.

Amour et nature, nature et amour : inversion de toujours :

Si la nature est en nous, c’est aussi parce que sommes en elle,

C’est partout et souvent, surtout chez les poètes, une ritournelle

Et c’est celle qui nous console et compense tout manque d’amour.

Il n’y a rien de plus naturel, rien de plus universel  que la sexualité,

N’était-ce que nécessité absolue, inscrite en gènes, de reproduction.

Après, est-il possible d’aimer un arbre ou animal comme un humain

À chacun de répondre à la question en fonction de pulsion, déception

L’un n’empêche pas l’autre, fonctions de degrés ou complémentarités.

.

Rien de plus naturel que l’amour,

Rien de plus amoureux que l’humain,

Pour autant, nature n’aimera l’humain,

Quand bien même on l’invoque toujours !

.

Est-ce qu’humain serait supérieur à nature :

Dès lors il en est intégré,  pas de suprématie :

De statut d’objet, la nature peut devenir sujet,

De sujet, l’amour pourra devenir simple objet.

.

.

Épilogue

.

L’on peut aimer la Nature, ou non,

Elle s’offre à vous, sans résistance,

Mais elle, ne tiendra à vous aimer,

Nature n’a aucune intentionnalité.

***

Or, comme en miroir, nous renvoie

Un reflet de la  nature  de  l’amour :

Sans doute est-ce dû  à ses beautés,

Qu’on ne se lassera de contempler !

***

Une fois qu’on a dit cela … on a tout

Dit et rien : les poètes s’en chargent,

De cet invisible, et, indicible  amour,

S’en feront le chantre, pour toujours.

***

La Nature est bien  notre mère  à tous,

Au sens propre par nos gènes et figuré

Par l’idée qu’on s’en fait, nous nourrit,

Bien que là il ne s’agira que de l’esprit.

***

Je suis né  dans  la campagne profonde,

Près d’une forêt et  de garrigue, marais,

Belle compagne j’ai eu jusqu’à neuf ans,

D’où mon amour pour elle, et, femmes !

.

.

674 – Calligramme 

 .

L’amour de la nature préfigure

La nature de l’amour humain

Par sa beauté et générosité :

Don de dieu      A    d’un hasard.

De la Nature    M       E   on ne se lasse

En amour    O    humain, on    R     s’enlace,

Les deux,     U    des fois s’entre    U        lacent,

Or nature     R    toujours     nous      T      délasse.

Couleurs,       *      senteur, toucher    A         bruits,

Tous nos        D    sens seront mis    N       en éveil,

Convergeant       E                        *         harmonie

Qui en ferait            L          A        la merveille.

Romantique                          me direz-vous,

N’est-ce pas                  un peu désuet !

Écologique          serait l’amour fou

Que, seule, Nature restituerait !

.

********************************

********************************

.

Amour de la nature et… nature de l’amour,

Seraient-ils une seule et une même chose,

À ce point que l’une entrainerait l’autre

Sans que l’on en soit conscient, ni ose.

Nature  se donne à      vous entièrement

Comme un amant      E     comme l’amante

Tout aussi vibrante  T   et     *     aussi vivante,

Ne manquant ni    *  d’espace       R        ni temps.

Avec couleurs     N   tantôt tendres      U       ou vives,

Avec senteurs     A     tantôt …. légères     O        lascives,

Avec des bruits   T      tantôt …… directs     M   complexes,

Avec  touchers    U      tantôt … concaves    A       convexes,

Nous évoquent    R      l’amour  de ceux     ‘     qu’on aime

En ce qu’il a de      E     plus beau, de    L   plus naturel

Sans être romantique   D      E    confondre en elle,

Les deux étant autant : sujet, qu’objet, poème.

En poème, qui s’invite  au fond  de l’âme

En une conjonction homme-femme

Et pour y brûler leurs flammes

Et à ce qu’ils se damnent.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.674 4

.

Deux poteries  différentes

Superposées, tout comme

Un homme, une femme,

De forme et fond !

.

L’amour et la nature ont, tous deux,

de belles formes avec de bons fonds :

peu les sépare, parfois on les confond

aussi la forme épouse bien ici le fond.

.

Poterie avec dessin nature où,  à l’intérieur,

L’on trouverait de l’amour :

C’est ainsi que forme et fond, se fondent, et se

Confondent, et à volonté !

.

Symbolique 

.

Une poterie est un récipient

À ouverture large, sans anses,

Initialement destiné à contenir

Ou à conserver de la nourriture.

.

Aujourd’hui de  simple forme type

De poterie tournée, ou un récipient

En diverses matières telles que grès

Céramiques, faïences, métalliques,

Destiné à recevoir  divers liquides

Plus ou moins visqueux à chaud.

Modifié, source Wikipédia

.

Descriptif

.

674 – Amour de la nature, nature de l’amour 

  Alignement central  /  Titre cercles   /   Thème  nature

Formes rondes / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : forme-fond

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

674 6

.

Poterie avec dessin nature où,  à l’intérieur,

L’on trouverait de l’amour :

C’est ainsi que forme et fond, se fondent,

Et se confondent, à volonté !

.

Symbolique

.

La séparation

Du fond et de la forme

Consiste à séparer le message

D’un document de sa présentation.

On définira d’un côté le corps du document,

, et de l’autre côté la forme, comme la

Présentation titres et paragraphes.

.

Avec l’avènement du numérique

Dans la création documentaire,

Les pratiques d’écriture ont changé.

.

L’informatique apporte une couche abstraite

Supplémentaire à l’écriture et à

La forme documentaire et change

La définition de ce que nous pouvons

Appeler communément un document.

.

Ce domaine propose des techniques clés qui

Montrent que les auteurs sont amenés

À changer leurs pratiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Séparation

_du_fond_et_de_la_forme

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une poterie si elle n’est rien dans le fond

Aura toujours une forme, quel qu’elle soit,

Toutefois un contenant suppose un contenu

Amour est rempli de nature, et  inversement.

.

La forme de l’amour implique un fond spécial

Car s’il est platonique, il ne sera pas extatique,

Et s’il est poétique, il ne sera pas pragmatique

Et s’il est authentique, il ne sera pas plastique

Toutes les formes et fonds sont en la nature.

 .

.

Polysémie en contextes

.

Scénario  

.

Un amour poétique, voire lyrique, de nature sauvage,  authentique,

demeure en une fusion totale avec le tronc de l’arbre et le végétal,

et dès lors, la nature de l’amour restera simple comme bonjour.

 .

Visuels et textuels >>

673 – Des femmes, qui ont tout… à mon goût

Visuels et textuels  >>

.

Femmes ayant tout,

Je n’en ai trouvé aucune,

Lors même avec une fortune,

Elles auraient, toutes, un défaut,

Tant tout ce qui est à mon gout

N’est en rien celui  des autres

Là où une seule me  suffit

Et le reste, m’en fous,

.

Mais, les meilleures  sont  prises

D’assaut voire bien vite mariées

Quand   la  vertu  est  de  mise,

Il y aurait tout à bien gagner.

.

Mais moi je n’ai rien à perdre

À attendre celle qui convient,

À mon goût et si c’est le sien

Je tiendrai l’affaire en main

Pour  mon plus grand bien.

Femmes, ayant  mon goût,

J’en ai rencontré, partout.

 .

Femmes à vous rendre fou,

À  leurs genoux,

J’en ai croisé, et de bon goût,

À  en être jaloux.

 .

Intelligence, charme et beauté :

Que vouloir de plus,

Mais elles étaient déjà mariées,

Et fidèles, en plus.

 .

Souriantes, douces et aimantes,

Et par le dessus,

Et, bien qu’elles soient galantes :

L’amour  retenu.

 .

La mienne aussi, sinon pourquoi

L’aurais-je choisi :

Cela je le constate, à chaque fois,

Et je m’en ……. réjouis !

 .

Être disponible pour autres aussi

Je me contente souvent d’être ami,

Est-ce que c’est pareil aujourd’hui !

.

Difficile de répondre par non ou oui,

Si je me limite, à ce qui m’est permis,

Je ne serais qu’un  bel  imbécile…ravi.

.

Je sais ce qu’on perd et ce qu’on gagne

À  changer sa vie  et voire  sa compagne

On trouve mieux ailleurs et souvent pire.

.

Lors amante vers l’épouse… vous aspire

Dans la femme,  l’on voit l’aventurière,

Bien qu’on la choisisse amie et mère.

.

.

Extensions

 .

Des femmes, à mon goût,

J’en ai rencontré beaucoup,

Mais je n’en avais pas autant

Pour elles, et même, souvent,

Quelques-unes, pas du tout !

C’est ainsi, mais c’est la vie.

.

Il suffit d’une pour les remplacer toutes,

Même si d’apparence, de métier, caractère,

Elles sont toutes, naturellement, différentes.

Elles auront au moins une chose commune

Celle d’être une femme ou de faire genre.

.

Avoir tout ne vient pas dire grand-chose et ne mène à rien.

« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a »

Citation issue des «Maximes et Pensées» de Nicolas Chamfort.

Il existe une multitude de femmes candidates à union maritale,

Et pourtant il n’y en aura qu’une qui satisfera tous les critères

Non par un rejet des autres mais par l’obligation d’un choix

Se satisfaisant de celle qu’on a en dépit d’autres possibles.

.

On dit parfois d’une femme qu’elle a tout

Mais qu’est-ce que cela voudra bien dire :

Pour plaire, pour vivre, pour réussir sa vie.

Aucun être au monde ne pourra tout avoir !

.

Et à supposer qu’elle ait tout, trouverait-elle

Quelqu’un pour se marier, vivre, digne d’elle,

Le mari aurait de quoi se faire des complexes

Tant elle, le trouverait quelque peu simplexe.

.

.

673 – Calligramme 

.

Femmes ayant tout,

Je n’en ai trouvé aucune,

Lors même avec une fortune,

Elles ont Ô              Ô un défaut,

Tant, tout ce qui est à mon gout

N’est celui  ===  des autres

Là où une seule suffit

Lors le reste,

 Je m’en fous,

               F

Oui, mais, les meilleu  E  res sont prises

D’assaut voire bien    M    vite mariées

Quand   la  vertu      M     est de mise,

Il y aurait  tout à     E    bien gagner.

Mais moi je n’ai    S   rien à perdre

À attendre celle   *   qui convient,

À mon goût  Q    et si c’est le sien

Je tiendrai  U   l’affaire en main

Pour mon  I   plus grand bien.

Femmes,   *   ayant mon goût,

J’en ai rencon O  tré,  partout.

N

T

Femmes à vous rendre fou

À  leurs genoux,

     J’en ai croisé, et de bon goût,

      À  en être jaloux.

          Intelligence, charme et beauté :

          Que vouloir de plus,

         Mais elles étaient déjà mariées,

          Et fidèles, en plus.

          Souriantes, douces et aimantes,

    Et par le dessus,

          Et, bien qu’elles soient galantes :

L’amour  retenu.

        La mienne, aussi, sinon pourquoi

L’aurais-je choisi :

      Cela je le constate, et, à chaque fois

Et je m’en ……. réjouis !

T

Être disponible   O  pour autres aussi

Je me contente   U    souvent être ami.

Est-ce que c’est   T    pareil aujourd’hui !

Difficile de répon *     dre  par  non  ou oui

Si je me limite,    À      à ce qui m’est permis

   Je ne serais qu’     *      un  bel  imbécile  ravi….

Je sais ce qu’on    M     perd et ce qu’on gagne..

À  changer sa vie   O        et voire sa compagne…..

On trouve mieux     N         ailleurs et souvent pire….

Lors amante vers       *          l’épouse vous aspire……….

Dans la femme,            G           l’on voit l’aventurière…………

Bien qu’on la                    O           choisisse amie et mère………….

Û ……………..

T …………………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

673 4

.

Silhouette d’une femme

Avec toutes ses parures

Et  ses atours,  féminins,

Pour séduire, ou topless!

.

Avoir tout serait difficile à dire,

À trouver, question parure :

La moitié serait déjà beaucoup :

Voire le contraire, topless

.

Symbolique 

.

Ainsi que l’a montré

Nicole Loraux, pour les Grecs,

Depuis Hésiode, la femme

Serait formée d’« un corps, réduit

Essentiellement au ventre,

Une parure, qui est souvent un voile.

.

Le ventre est une “chiennerie interne”,

Qui sert à dire la lubricité

Dans le langage d’’appétit alimentaire,

.

Mais il est, aussi, ce qui met au monde

Les enfants des hommes.

La parure sera, dans la Théogonie,

Ce qui constitue la femme comme

Un atour, un beau dehors»

Florence Gherchanoc www.cairn.info/

revue-historique-2003-4-page-739.

.

Descriptif

.

673 – Des femmes qui ont tout, à mon goût 

  Alignement central  / Titre serpente   / Thème  apparence

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : parure/ Symbole de fond : topless

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

673 6

.

Avoir tout serait difficile à dire,

À trouver, question parure :

La moitié serait déjà beaucoup :

Voire le contraire, topless

.

Symbolique 

 .

En 1964, le styliste américain

Rudi Gernreich dessine le monokini.

Un maillot de bain qui laisse les seins nus

Et va aller de pair avec la démocratisation

Du topless sur les plages lors en France.

.

Cette tendance divise la société :

Les seins nus sont naturels pour

Certains, indécents, à d’autres.

.

Une opposition qui reflète une

Ambiguïté historique dans

La représentation du sein nu.

.

Dans certaines cultures du Pacifique,

D’Afrique ou des Amériques, les femmes

Vivent seins nus et ce en toute quiétude.

.

Et cela s’explique par le fait que le sein

y est moins sexualisé qu’en Occident.

franceculture.fr/societe/a-lorigine-du-topless

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Des femmes qui ont tout, c’est l’idéal

Mais, elles sont impossibles à trouver,

La plus belle femme du monde, proverbe,

Chamfort, ne peut donner que ce qu’elle a.

.

Voilà  qui clôt  le débat  avant de l’entamer

Bien que des femmes, à qui on prête  tout, 

Il en existerait, il est certain … beaucoup

Faut dire en matière projection d’idéal

Illusion et imagination sont reines.

 .

.

Ode à la beauté !

.

Scénario

.

Tout pour être naturelle, attentionnée,

tout pour vous séduire, pour vous plaire,

tout pour dispenser  leur part de mystère !

 .

Visuels et textuels  >>

672 – Mots pour exprimer ce que ressens pour toi

Visuels et textuels  >> 

.

 

Un mot, deux mots, des mots :

Rien que des mots, selon Dalida,

Lors pourtant sans eux et à propos

De l’amour, rien ne les remplacera !

Une image, dit-on, vaut cent mots

Et un geste, une salve de mots,

Un regard, écrit un chapitre

Un baiser, roman entier.

.

Je ne trouve pas les mots

Prétendait le prétendant

Mot amour ne s’apprend

Pas  en les livres : beaux.

Mots amours, sont justes

Mots d’amours, humbles

Mots  d’amours   simples

Et à deux   se   dégustent.

.

Quels mots pour exprimer

Ce que je ressens, pour toi,

Échappant,  pour qualifier

Ce que  je ressens, avec toi !

.

Mes mots  sont trop pauvres,

Pour  quelqu’un  d’aussi riche,

Mes mots sont trop guimauves

Pour quelqu’un, d’aussi chiche.

.

Je persiste, et, signe, à te le dire,

Je m’applique à bien  te faire rire

Je persiste,  et signe,  à te le dire :

Je te parle d’amour …  pas de rire.

.

Je me mets  à ta place, je les reçois,

Comme autant d’appels, désespérés,

Je me mets à ta place et je le perçois

Comme cris d’amour et, les derniers.

.

Ce ne sont pas  les  mots  qui révèlent

Le fond  de ma pensée, mes émotions

Ce sont eux pourtant, qui ensorcèlent

Mon corps et mon âme…de passions.

.

Si je reçois, faibles, les tiens : dis-toi,

Que je ne suis pas… bonne réception

Si je reçois, forts, les tiens : dis-toi,

C’est pour amorcer un pas vers toi

 

Ainsi vont les choses, et, les roses,

Elles écoutent, parfois… le mâle,

Quand elles le font, se ferment,

À tous autres,   à tous cœurs

Ainsi font les choses roses

S’ouvrant parfois mal

Elles s’enferment

Intérieur

.

.

Extensions

.

Mots, et mots, émotions, émoticons, émotionnables

Mots simples ou plus  complexes ou même à rallonge

Constituent, pour une  grande part, notre vocabulaire,

Quand nous évoquons ou nous parlons de nos émotions

Il faut se méfiez des mots et leurs emplois à double sens,

Un mot doux  peut devenir aigre, selon les circonstances,

Et même selon le ton où il est proféré trop fort ou faible.

Mots des jeux amoureux et amoureux des jeux de mots

Ne se marient pas bien, ne s’accordent pas toujours.

.

Les mots sont faits pour d’abord communiquer ;

Les mots sont faits pour décrire ce que l’on voit ;

Les mots sont faits pour décrire ce que l’on sait ;

Les mots sont faits pour décrire ce que l’on fait !

.

Cela dit il n’est pas toujours aussi facile que cela

De livrer le fin fond de sa pensée ni son émotion,

Soit on n’en trouve pas, on ne sait trop quoi dire

Soit ils ne sont pas adaptés, ne sont appropriés !

.

«Je t’aime, moi non plus» ou l’incompréhension

Je voulais te dire et voilà que j’ai dit le contraire

De mon ressenti, je ne parviens pas à m’extraire

Pour te parler de ton attirance, extraordinaire !

.

.

672 – Calligramme

 .

MES MOTS EXPRIMANT

Un mot, deux mots, des mots :

Rien que des mots, selon Dalida,

Lors pourtant sans eux et à propos

De l’amour, rien ne les remplacera !

Une image, dit-on, vaut cent mots

Et un geste, une salve de mots,

Un regard, écrit un chapitre

Un baiser, roman entier.

.

Je ne trouve pas les mots

Prétendait le prétendant

Mot amour ne s’apprend

Pas  en les livres : beaux.

Mots amours, sont justes

Mots d’amours, humbles

Mots  d’amours   simples

Et à deux   se   dégustent.

.

Quels mots pour exprimer

Ce que je ressens, pour toi,

Échappant,  pour qualifier

Ce que  je ressens, avec toi !

.

Mes mots  sont trop pauvres,

Pour  quelqu’un  d’aussi riche,

Mes mots sont trop guimauves

Pour quelqu’un, d’aussi chiche.

.

Je persiste, et, signe, à te le dire,

Je m’applique à bien  te faire rire

Je persiste,  et signe,  à te le dire :

Je te parle d’amour …  pas de rire.

.

Je me mets  à ta place, je les reçois,

Comme autant d’appels, désespérés,

Je me mets à ta place et je le perçois

Comme cris d’amour et, les derniers.

 .

CE QUE JE RESSENS POUR TOI 

Ce ne sont pas  les  mots  qui révèlent

Le fond  de ma pensée, mes émotions

Ce sont eux pourtant, qui ensorcèlent

Mon corps et mon âme…de passions.

.

Si je reçois, faibles, les tiens : dis-toi,

Que je ne suis pas… bonne réception

Si je reçois, forts, les tiens : dis-toi,

C’est pour amorcer un pas vers toi

.

Ainsi vont les choses, et, les roses,

Elles écoutent, parfois… le mâle,

Quand elles le font, se ferment,

À tous autres,   à tous cœurs

Ainsi font les choses roses

S’ouvrant parfois mal

Elles s’enferment

Intérieur

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

672 4

.

Ben oui, quoi, une chaussette,

Un bas de laine pou économies

Voire une batte pour jeu cricket

Mais aussi bien une cravate ?

.

Le mot cravate, symbolisera l’attention,

Le respect, la noblesse :

Pour preuve : j’en ai bien mis une le jour

De mon propre mariage

.

Symbolique

.

Loin d’être un objet anodin,

La cravate est vue par certains

Comme un lieu de pouvoirs,

Ou un symbole phallique.

.

La cravate avait à l’origine

Une utilité physique :

Permet de maintenir

Le col, de mieux se tenir.

.

Avec le temps, c’est surtout

La fonction symbolique qu’on lui

Prête qui a socialement pris le dessus.

Dans l’entreprise, en politique, elle sert

À montrer une identité de groupe.

.

Si la cravate est objet de pouvoir,

La tomber ne signifierait pas pour autant

À s’affranchir de diktats mode en entreprise.

franceculture.fr/societe/la-cravate-objet-de-pouvoirs

.

Descriptif

.

671 – Ne cesse de partir pour mieux te revenir 

  Alignement central  / Titre analogue   / Thème  langue

Forme losange / Rimes égales / Fond approché de  forme

Symbole de forme : cravate/ Symbole de fond : cravate

.

.

Fond

.

Évocation 

.

672 6

.

Le mot cravate, symbolisera l’attention,

Le respect, la noblesse :

Pour preuve : j’en ai bien mis une le jour

De mon propre mariage

 .

Symbolique 

.

Symbole d’autorité,

Contrainte    ridicule

Pourquoi  la  cravate

N’est plus dans le coup.

Longtemps   considérée

Comme   un  accessoire

Indispensable dans de

Nombreux      secteurs

Professionnels      afin

D’incarner  le sérieux

Et voire,   l’élégance,

Toute cravate  est de

Plus  en plus  laissée

Au fond de placard

Raison  principale,

Un abandon de  la

Contrainte choix

Plus     l’image

Vi-eil-lot-te

Qui  soit.

francetvinfo.fr/économie/

tendances/symbole-d-autorité-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le dictionnaire Larousse  n’en dénombre

Pas moins de sept définitions pour cravate

Soit en étoffe, en cuir, en tissu, en fourrure,

En cordage pour ne citer que quelques-unes.

Le tout entre soutien, ornement, distinction !

.

On s’active à s’en mettre  derrière la cravate

Lors d’un repas de famille par trop arrosé !

Mon père disait que sans porter la cravate

Je ne trouverais pas d’emploi respectable

À vrai dire je ne l’ai jamais cru et lui ai

Répondu qu’’habit ne fait pas moine.

 .

.

Ressentir sans mots

.

Scénario

.

Des mots, des mots doux, voire des mots tout doux,

glissés à l’oreille tous bas, comme un secret à garder,

sont-ils pour autant plus sincères, plus authentiques ?

 .

Visuels et textuels  >> 

671 – En ma vie, ne cesse de partir pour te revenir

Visuels et textuels >>

.

Partir et puis revenir,

Pour aimer à mourir

Va et vient, convient,

Va et vient … soutient

Mon âme,  vagabonde,

Allant, de par le Monde,

En quête d’amour renoué

Avec toi  puis sous ton toit,

Comme physique, élastique,

La reine, ré-épousant le roi,

En un lit de première nuit

Comblé par ce charme

In-dé-fi-nis-sable,

In-sai-sis-sable

Inal-térable

Instable

Able

V

.

En ma vie, je ne cesse de partir

Mais c’est pour mieux te revenir.

Que de fois, je me serai senti perdu,

Loin de toi  et de tout, pauvre et nu.

.

Lors j’imaginais être  seul à en jouir,

À  n’en plus pouvoir  de  me contenir

Voilà que fantasmes, surgis du néant,

Reprennent avec toi pieds de géants.

.

Retiens-moi…ne me fais pas flipper,

Dis-le que tu ne vas pas me quitter,

Je suis corps et âme  qui transpire

De tes regards  et  de tes soupirs.

.

Je m’en vais, loin,  l’esprit plein

De la peur  et de tout, de rien,

Crains  le pire, pour demain,

Sauf s’il n’est pas commun.

 .

Garde ta main en la mienne

Afin  qu’elle  me  retienne,

Qu’en chassant ma peine

Feu d’amour revienne.

.

.

Extensions

 .

Partir pour marquer une distance,

Plus ou moins grande, définitive

Ou pour ressourcer son couple

En faisant autres expériences

N’ont rien à voir en définitive :

En premier cas, le lien est rompu

En second, il est seulement distendu.

Le manque de l’autre se ferait plus sentir

Quand on est loin  que quand on est proche,

La parenthèse peut renouveler panne du désir,

Pour peu que l’autre prenne l’absence en patience.

.

Un mois, deux mois, jusqu’à un an, après, c’est différent,

L’ennui s’installe, le manque est patent et les quelques rares

Occasions de se revoir peuvent ne pas le combler suffisamment.

Le temps passe, la vie tourne l’on n’entrevoit plus de solution…

Que de refaire sa vie, avec un autre, ayant le mérite d’être là.

Peu de couples, solides, résistent à la pression du temps.

Travail de deuil se met en marche souterrainement

Et le besoin de se faire aider quotidiennement

L’emporte sur les voyages et les amants.

Un père pour ses enfants est un père présent,

Sinon un père de substitution fera mieux l’affaire.

.

S’attacher, se détacher, se  souvenir, se départir

Autant de mots  aux  significations contraires

Qui donneront à penser, et puis à réfléchir,

À ce qui compte pour soi plus qu’en l’air

Et à mieux voir ce qui va des travers

Il y a des fleurs extraordinaires

Comme des fleurs ordinaires

Coquelicot unit les deux

Beauté éphémère

Rustique.

V

.

Tout va-et-vient nous fait du bien,

Pour nous décaler, nous ressourcer

Sans pour autant, vraiment quitter

Les êtres qu’on aime, à qui on tient.

.

Au début, la découverte  de libertés,

L’emporte sur mon attache affective

Avec toi  mais,  vite,  au fil du temps,

Je me resitue en mon cœur d’amant !

.

Et lors je ne penserai qu’à une chose :

De te retrouver au plus tôt en tes bras

Ce n’est que  lorsque j’y suis, j’y serai,

Que le souvenir de liberté me tanne.

.

.

Épilogue

.

Cela pourrait être … cela devrait être,

Une sorte de message, lettre d’amour,

Adressée comme supplique de revenir

Où la vie n’a plus de sens, importance.

***

Je ne sais  si je m’en vais, ou  bien elle :

Je peux rester  en place  et être ailleurs,

Si  l’un revient  quand l’autre … s’en va,

Il est certain que  l’on ne se retrouvera !

***

Dès que ce va-et-vient, est trop fréquent,

La confiance s’en ira et elle ne reviendra.

Partir, revenir, ne sont pas  des caprices,

Ni des manipulations  ni  des chantages !

***

Tout a un sens  dans tout ce que l’on fait,

Même si on n’en a conscience ni lucidité.

Partir  pour mieux te revenir est un choix

Qu’il faut assumer seul : risques et périls.

***

Offrir des roses rouges  est signe d’amour,

Et partir  pour se mettre au vert, de doute.

Aucune relation n’est stable pour toujours,

Faudra juste expliquer ce que l’on redoute.

.

.

671 – Calligramme 

.

Partir et puis revenir,

Pour aimer à mourir

Va et vient, convient,

Va et vient … soutient

Mon âme,  vagabonde,

Allant, de par le Monde,

En quête d’amour renoué

Avec toi  puis sous ton toit,

Comme physique, élastique,

La reine, ré-épousant le roi,

En un lit de première nuit

Comblé d’un charme

.

*****************

**************

.

Indéfinissable,

Insaisissable

Inaltérable

Instable

Able

V

.

En ma vie, je ne cesse     N   P   de partir

Mais c’est pour mieux    E     O   te revenir.

Que de fois, je me serai   *       U   senti perdu,

Loin de toi et de tout,    C         R   pauvre et nu.

Lors j’imaginais être     E           *  seul à en jouir,

À n’en plus pouvoir      S            M de me contenir

Voilà que fantasmes    S             I   surgis du néant

 Reprennent avec toi   E              E  pieds de géants.

Retiens-moi, ne me    *              U  fait pas flipper,

Dis-le que tu ne vas  D              X  pas me quitter,

Je suis corps et âme E              *   qui transpirent

Pour tes regards et  *              T   de tes soupirs.

Je m’en vais loin   P              E    l’esprit plein

De la peur et de   A             *    tout, de rien

Crains  le pire    R           R  pour demain

 Sauf s’il n’est    T         E pas commun.

   I       V

Garde ta main  R   E  en la mienne

Afin qu’elle        * N  me retienne,

Qu’en chassant  I        ma peine

Feu d’amour  R      revienne.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

671 4

.

Un pot en terre

Pousse de plante

D’intérieur … jeune,

Fleur couleur rouge 

.

Plante et couleur vont bien ensemble

mais par avec départ  ni avec retour

aucune plante ne peut voyager seule

aussi la forme se distingue du fond.

  .

Plantes en pot voyagent

 Plus facilement  qu’en terre 

C’est  une   grande  différence

Entre sédentaire, d’intérieur !

.

Symbolique 

 .

Diverses cultures folkloriques

Et traditions attribuent des

Significations symboliques

Aux  différentes  plantes.

.

Bien que celles-ci  ne soient

Plus communément comprises

Par des peuples  qui sont de plus

En plus séparés  de leurs anciennes

Traditions rurales, certaines survivent.

.

En outre, des allusions à ces significations

Sont faites anciennes images, chansons, textes.

De  nouveaux  symboles ont, également, émergés :

L’un des plus connus au Royaume-Uni est le coquelicot

Comme symbole commémoration des victimes de  guerre.

Modifié,  source : wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_plantes

.

Descriptif

 .

671 – Ne cesse de partir pour mieux te revenir 

  Alignement central  / Titre analogue   / Thème  départ

Forme  en ovale / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : plante/ Symbole de fond : couleur-rouge

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

671 6

.

Plantes en pot voyagent

 Plus facilement  qu’en terre, 

ici c’est une plante d’intérieur 

avec une fleur de couleur rouge

.

Symbolique 

 .

Soit pour la couleur rouge

Prépondérante  chez les espèces,

Légende de jeune fille brûlée dans le feu,

L’anturium est une plante symbole de l’amour.

Appelée aussi : la fleur flamante, ses couleurs

Passant du rose par le rouge au violet foncé.

.

En effet, la légende raconte qu’une jolie fille

A été ravie par souverain des plus cruels

Lorsqu’au jour du mariage, on a allumé

Un grand feu, la jeune fille, en robe

De mariée rouge, s’est jetée dans le brasier.

Alors Dieu, touché par sa beauté  et  sa fidélité,

L’a dotée de jolie fleur rouge, symbole de l’amour.

freshidees.com/fetes/saint-valentin/plante-symbole-de-l-amour

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans «Le Petit prince» de Saint Exupéry

Le renard qu’il rencontre dans le désert

 Lui confie une rose qu’il faut arroser

Tous les jours, et sans exception

Pour qu’elle ne meure pas !

.

C’est sûr qu’il peut s’en aller

De ci  ou de la, pour voyager,

Mais revenir est une promesse

Qu’il devra tenir coûte que coûte.

.

Tout est dit en ce conte d’enfant là :

Si on aime, ce n’est pas qu’on part pas,

C’est juste que de revenir, on n’oublie pas.

 .

.

Sac à dos : prêt !

.

Scénario

 .

Échapper à, s’échapper de : une fonction primordiale

 comme des oiseaux migrateurs qui reviennent toujours

ou des électrons libres qui se détachent, se rattachent.

.

Visuels et textuels >>

670 – Si j’étais un poisson, que tu étais papillon !

Visuels et textuels>> 

.

Le premier, nage sous l’eau,

Le deuxième, vole dans les airs :

Comment pourrait-il…se rencontrer

Car, tout comme une carpe et un lapin,

Tout les séparent, rien ne les rapprochent.

Une demoiselle libellule se pose sur l’eau,

Et un poisson volant saute sans les airs,

Un cormoran sait nager, sous l’eau,

Mais là s’arrête comparaisons.

Un poisson … ne sait pas

Que le papillon existe

Et réciproquement,

L’affaire, réglée.

Enfin il reste

Les sirènes

Mi femme

Mi  poisson

Qui cherchent

Un oiseau  rare,

Mi-homme-lion !

Si j’étais un  poisson,

Et toi, étais un papillon,

Comment se rencontrer,

Et plus encore…s’aimer !

Toi, tu voles terre surface

Lors je nage, sous glaces,

Toi tu résides en plafond,

Lors je plonge bas-fonds.

Demoiselle, ou   libellule,

N’y change  rien, virgule,

Anguille, ou, raie Manta,

Tu ne m’attraperas  pas.

Est-ce  à dire  que, seuls,

Ceux qui se ressemblent

Copulent,  s’assemblent,

Le reste  n’est que veule.

Moi, en poisson  volant,

M’aimerais-tu,  autant,

Si j’étais  un bel oiseau,

Avec ses ailes sur le dos

J’ai perdu mes … ailes,

Branchies,  nageoires,

Mais, je garde espoir

De me tenir en elle,

Tout autour d’elle,

Si, papillonnant,

En vrai amant

Etre si beau

Poisson.

.

.

Extensions

 .

Un poisson peut avoir des ailes,

Un papillon ne peut avoir de nageoires :

L’évolution est faite ainsi qu’il n’y a pas de

Retour en arrière mais la légèreté du papillon

L’emportera toujours sur celle du poisson.

.

Visiblement ces deux-là ne sont pas faits

Pour se rencontrer mais pourquoi pas :

Ils sont faits de même matière vivante,

Ce  ne sont que  leurs développements,

Leurs environnements, leurs fonctions

Qui les  séparent, phylogénétiquement !

.

On cite l’exemple de la carpe et du lapin,

Sans qu’on sache très bien ce que ça signifie

On voit bien que ça ne peut pas coller entre eux :

Ces deux êtres sont incompatibles et bien opposés

Et ne seront donc jamais en harmonie entre eux.

.

Chacun vit dans son monde en ignorant tout

De  l’autre, jusque, parfois, son  existence,

L’harmonie des contraires reste possible

Dans un couple mais de même espèce

 Les apparences changent, mais

Pas les fondamentaux.

.

Combien d’analogies, de métaphores et de chimères

Peuplent nos écrits  et envahissent nos imaginaires,

Et ce n’est pas vous qui prétendriez le …  contraire,

Tant la chair est faible, en un esprit fort, primaire.

Il arrive qu’on parle aussi de la carpe et du lapin.

La femme serait poisson, l’homme, mammifère.

  À l’origine : mariage d’un noble avec roturière !

.

Il était une fois un poisson

Qui aimait un beau papillon

Et il voulait comme lui, voler

Dans l’air, dans l’atmosphère.

.

Et le papillon lui rendait visite

Une fois par heure sauf la nuit

Mais il ne pouvait s’approcher

Sans risquer se noyer en l’eau.

.

Désir était simple : j’aimerais

Bien te connaitre davantage,

Oui mais je vole et tu nages

On ne se mariera jamais.

.

.

670 – Calligramme   

.

SI J’ÉTAIS POISSON,

Le premier, nage sous l’eau,

Le deuxième, vole dans les airs :

Comment pourrait-il…se rencontrer

Car, tout comme une carpe et un lapin,

Tout les séparent, rien ne les rapprochent.

Une demoiselle libellule se pose sur l’eau,

Et un poisson volant saute sans les airs,

Un cormoran sait nager, sous l’eau,

Mais là s’arrête comparaisons.

Un poisson … ne sait pas

Que le papillon existe

Et réciproquement,

L’affaire, réglée.

Enfin il reste

Les sirènes

Mi femme

Mi poisson

Qui cherchent

Un oiseau rare,

Mi-homme-lion.

TOI PAPILLON !

Si j’étais un  poisson,

Et toi, étais un papillon,

Comment se rencontrer,

Et plus encore…s’aimer !

Toi, tu voles terre surface

Lors je nage, sous glaces,

Toi tu résides en plafond,

Lors je plonge bas-fonds.

Demoiselle, ou   libellule,

N’y change  rien, virgule,

Anguille, ou, raie Manta,

Tu ne m’attraperas  pas.

Est-ce  à dire  que, seuls,

Ceux qui se ressemblent

Copulent,  s’assemblent,

Le reste  n’est que veule.

Moi, en poisson  volant,

M’aimerais-tu,  autant,

Si j’étais  un bel oiseau,

Avec ses ailes sur le dos

J’ai perdu mes … ailes,

Branchies,  nageoires,

Mais, je garde espoir

De me tenir en elle,

Tout autour d’elle,

Si, papillonnant,

En vrai amant

Etre si beau

Poisson.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

670 4

.

Le corps d’un papillon,

Ça ressemblerait à ça,

Et d’un poisson, non

Un poisson-papillon

.

Que peut-il bien y avoir de commun,

Entre papillon et poisson ?

Un papillon fantaisiste étant dessiné

Par un enfant comme  poisson

  .

Symbolique 

.

Le papillon n’est pas recensé dans les

Dictionnaires de mythologie égyptienne

Alors que,  dans  la mythologie  grecque,

Le papillon est  symbole  d’immortalité.  »

.

C’est «l’âme humaine»  comme le souligne

L’étymologie : « psyché » en  grec  désigne

À la fois, l’âme de quelqu’un  et  le papillon.

Symbolisme  Amérindien, le papillon  est le

Symbole de métamorphose et changement.

.

Il nous enseigne qu’il faut laisser les désirs

Se réaliser, de changer nos vies,  de créer

De nouvelles situations  pour améliorer

Notre quotidien pour être plus éthéré.

Source : blogggcollection.wordpress.com/

2014/05/papillon-symbolemetamorphose

.

Descriptif

 .

670 – Si j’étais poisson, et toi… papillon !   

  Alignement central / Titre intercalé  / Thème  rencontre

Forme  losange / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : papillon  / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Que peut-il bien y avoir de commun,

Entre papillon et poisson ?

Un papillon fantaisiste étant dessiné

Par un enfant comme  poisson

.

Symbolique 

.

Le poisson reste l’emblème de l’eau,

Élément avec lequel il partagera

Son aspect le plus symbolique.

Il est symbole de fécondité

Mais tout autant de sagesse.

.

Il est occulte dans les

Profondeurs des eaux,

Domaine d’une force sacrée

De l’abîme dont il est pénétré.

.

Cet espace aquatique

D’une profondeur

Insondable est

Associé aux mystères

De l’inconscient humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

Source : les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un poisson pour sûr, ne vole pas

Et papillon, pour sûr, ne nage pas

L’un aura pour milieu naturel, l’eau,

L’autre aura pour milieu naturel, l’air.

Ils sont donc aux antipodes, ne peuvent

Communiquer d’aucune manière efficace,

Tout comme la carpe et le lapin, populaires

Quand on les marie entre eux, ils divorcent !

Ce ne sont là que de purs symboles gratuits.

 .

.

Formes des poissons

.

Scénario

.

Mi poisson en bas, mi femme, en haut, ressemble à une chimère.

Vaut-il mieux  être  un poisson, comme celui-ci : multicolore.

Une femme nue comme ici voulant devenir un papillon !

 .

Visuels et textuels>> 

669 – Pouvoir tous se rencontrer : en principe, oui

Visuels et textuels  >>

.

Cela reste toujours possible,

En réalité, fort peu probable,

Vu le nombre  de potentialités.

Nous  ne  sommes, en rien, égaux,

Certains sont timides…voire réservés

Lors d’autres sont proactifs et sociaux.

Le tri s’opère selon filtre de ce qui a plu,

Les fréquentations  sont plus éclectiques

Que les amis, les partenaires, et les élus

Quand peut-on dire avoir rencontré,

Quelqu’un, quelqu’une vraiment.

Est-ce une question…de durée,

Ou d’intensité, de comment !

Et tous  nous  rencontrer !

En principe  …  c’est oui

Mais en fait, c’est non !

Lors rien n’est garanti

Entre filles,  garçons.

À cause des couleurs,

À cause des couleurs,

Par  dégout, pudeur,

De  l’état   de nature,

Jeune, beau  et fort ;

De  l’état  de culture :

Métier,  diplôme d’or.

À cause  des humeurs :

Caractère  incompatible

Des émotions, des cœurs

Plus ou  moins  sensibles.

Et puis, il  y  a  la  famille,

Les origines, ou  le milieu,

Les âges et les générations,

Les apparences les dictions.

Finalement, quand  on  trie :

Il ne  restera  que  bien peu :

Ceux  ressemblant  le  mieux,

À ceux  avec  lesquels, l’on vit.

En suite acceptation alter-ego

Celui, ou  celle  que …   j’aime,

Car, c’est  moi  qui  le barème,

Différences : mais   pas  trop !

Chacun, en cercle ou errance,

Couple, famille, préférences,

Vous protègent ou coupent

D’une nouvelle rencontre

Sauf à aller à l’encontre

En coupant racines,

Tant familiales

Qu’amicales

À jamais

Seul.

.

.

Extensions

 .

Pouvoir tous se rencontrer !

En théorie, oui, en réalité, non,

Tant la division des statuts, et profils,

Est inhérente  à l’humain, à des civilisations.

Et puis il y a les filles « bien comme il faut »,

«Bonnes à marier» et puis les autres,

Tout comme  il y a  les bons et

Les  vrais  mauvais  garçons.

.

Ceux qui se prennent pour des

Demi-dieux sur Terre, et celles

Que l’on ne pourrait approcher,

Qu’elles soient stars ou starlettes.

.

Au final je ne peux guère rencontrer

Que des gens qui me ressemblent voire

En plus ou en moins mais en tous cas qui

Ne me sont pas opposés, encore que l’on dit,

Que des fois, bien des contraires s’attireraient,

Se rejoindraient, quand ils ne s’épouseraient pas,

Durent ensemble, donnant tort à toutes prédictions.

.

Quelqu’un  qui me ressemble, quelqu’un  de différent :

Voilà bien le dilemme et pas toujours simple à résoudre.

.

Sur le plan quantitatif, la chose est strictement impossible

Qualitatif, elle l’est de même et de fait par âge, sexe, métier,

Affectif, le choix est  encore  plus restreint : électif ou imposé

N’en demeure pas moins que  les réseaux  sociaux, numérisés

Sont une tentative  courageuse, mais  illusoire  et désespérée,

De remettre des places publiques  en contacts, sinon privées.

En principe on peut tous se rencontrer mais en réalité, non.

Quand on se marie, l’on ne séduirait plus personne d’autre

Quand on se sépare, c’est pire, tous les amis se retirent.

.

On peut rencontrer beaucoup de gens

Surtout si on est en campagne élective :

Ce ne seront que  d’éphémères fantômes,

Qui n’auront de contacts suivis avec vous.

.

S’il s’agit trouver partenaire pour se marier,

Le choix n’a plus rien de politique : que privé.

De ce fait, il devient restreint fonction critères :

Âge, sexe, apparence, métier, milieu … passions.

.

Les rencontres sont favorisées par les interactions,

Les opportunités diverses et variées, disponibilités.

Faut-il encore, lors établies, les nourrir, entretenir,

On ne pourra guère tabler que sur quelques-unes.

.

.

669 – Calligramme

.

P O U V O I R   T O U S

Cela reste toujours possible,

En réalité, fort peu probable,

Vu le nombre  de potentialités.

 Nous  ne  sommes, en rien, égaux,

Certains sont timides…voire réservés

Lors d’autres sont proactifs et sociaux.

Le tri s’opère selon filtre de ce qui a plu,

Les fréquentations  sont plus éclectiques

Que les amis, les partenaires, et les élus

Quand peut-on dire avoir rencontré,

Quelqu’un, quelqu’une, vraiment.

S E       R E N C O N T R E R 

Est-ce une question…de durée,

Ou d’intensité, de comment !

Et tous  nous  rencontrer !

En principe  …  c’est oui

Mais en fait, c’est non !

Lors rien n’est garanti

Entre filles,  garçons.

À cause des couleurs,

À cause des couleurs,

Par  dégout, pudeur,

De  l’état   de nature,

Jeune, beau  et fort ;

De  l’état  de culture :

Métier,  diplôme d’or.

À cause  des humeurs :

Caractère  incompatible

Des émotions, des cœurs

Plus ou  moins  sensibles.

Et puis, il  y  a  la  famille,

Les origines, ou  le milieu,

Les âges et les générations,

Les apparences les dictions.

Finalement, quand  on  trie :

Il ne  restera  que  bien peu :

Ceux  ressemblant  le  mieux,

À ceux  avec  lesquels, l’on vit.

En suite acceptation alter-ego

Celui, ou  celle  que …   j’aime,

Car, c’est  moi  qui  le barème,

Différences : mais   pas  trop !

EN FAIT,  OUI  ET  NON !

Chacun, en cercle ou errance,

Couple, famille, préférences,

Vous protègent ou coupent

D’une nouvelle rencontre

Sauf à aller à l’encontre

En coupant racines,

Tant   familiales

Qu’amicales

À jamais

Seul.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

669 4

.

Comme un clou ou une vis,

Qui  s’enfonce  ou  qui  glisse,

Ou simplement belle cravate,

Marquant différence de classe

.

La cravate a longtemps été un signe

De distinction entre classes

Entre ceux qui la portent  (les cadres)

Et les autres (les employés)

.

Symbolique 

.

Cravate est objet

N’ayant  aucun intérêt

Vestimentaire particulier,

Servant seulement d’apparat,

Qui s’impose, durant le xxe siècle,

Comme un standard vestimentaire,

Le plus souvent est associé à la tenue

D’un costume,  chez  les hommes aisés

Ou les hommes ayant fonction, emploi,

Les mettant en visibilité face au public,

Le port de la cravate est, autant, perçu

Comme un signe de distinction sociale

Que comme une contrainte sociale,

Quasiment toujours abandonnée

Hors de contexte professionnel.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

668 – Peu de gens veulent vivre seuls ! 

  Alignement central / Titre absent   / Thème  rencontre

Forme  losange / Rimes égales /  Fond approché de  forme

Symbole de forme : cravate  / Symbole de fond : classes

.

.

Fond

 .

Évocation

.

669 6

.

La cravate a longtemps été un signe

De distinction entre classes

Entre ceux qui la portent  (les cadres)

Et les autres (les employés)

.

Symbolique 

 .

Avant de traiter ce qui importait

Le plus à l’auteur de La Distinction,

Les classes sociales comme dimension

Des luttes symboliques de classements,

Pierre Bourdieu  s’est  d’abord intéressé

Moins aux propriétés  de classes, en tant

Que  signes  de distinctions, sous la forme

De capital  symbolique, capable  d’assurer

Ce qu’il appelait  une «rente de distinction»,

Qu’à ce que les classes devaient aux relations

Qu’elles entretenaient, avec les autres classes,

Dans l’espace social, dès ses premiers travaux

Il critique, en effet, l’appréhension « réaliste »

Des classes sociales.

cairn.info/revue-societes-et-

representations-2004-1-page-385

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

Il y a une distinction à faire,

Entre des rencontres possibles

Rencontres probables et réelles.

Première tient lieu de fantasme ;

Seconde, de proximité physique ;

Dernière, de contacts  prolongés !

.

Faut avoir des choses en commun

Faut vouloir approfondir le sujet,

Ne pas craindre  un  brutal rejet,

Voire aplanir  bien des inégalités

Notamment pour les caractères.

.

.

Se rencontrer tous ou presque

.

Scénario

.

Lieux de rencontres ne manquent pas, pour ceux qui veulent,

Qui pourraient bien se rencontrer dans ce trio amical ou pro,

Quel que soit l’autre : amateur, passionné ou simple curieux !

.

Visuels et textuels  >>

668 – Il y a peu de gens qui veulent vivre tout seul

Visuels et textuels >>

.

La solitude est un pesant fardeau,

Dit monsieur Jean de La Fontaine,

Et  s’il n’est pas seul, loin s’en faut,

Il est de ceux qui donnent la peine.

.

La peine d’être seul avec soi-même

Y compris  en cas de mal extrême,

Sans la compassion de tout autre,

Et qui se ferait, de vous,  l’apôtre.

.

Un cherchera deux mais non zéro

Aucun ami n’est jamais de trop,

Pour calmer le moindre bobo.

.

Il y a peu de gens qui veulent vivre seul,

Tant solitude est froide, comme linceul,

On dit qu’amour nait d’une intention,

De prédispositions à se rencontrer.

.

Tous sentiers mènent à l’autre :

Faut avouer que les sentiers

Se croisent et se séparent

Un peu, par  volonté,

Autant par hasard

Ou   à   l’occasion,

D’un lieu, moment,

Où dialogue s’instaure

Et que notre cœur bat fort

Pour  le  rendez-vous  suivant !

.

Naissent ainsi, nombre de passions,

Mais c’est parfois aussi après cheminant

Sur le même sentier, et, la même direction,

On prend le temps de s’aider ou se confronter

Chercher la formule pour mieux se réinventer.

.

.

Extensions

 .

Il y a peu de gens qui veulent vivre seul :

C’est souvent un choix forcé et non désiré.

« L’homme n’est pas fait pour vivre seul »

Lit-on en la Bible pour cela Dieu a créé

Sa compagne qu’on appelle sa femme.

.

Dit comme ça, c’est décider qu’elle

N’a jamais le droit d’être seule.

Homme et femme se mettent

En couple pour se reproduire :

S’ils ne se reproduisent, dira-t-on,

Ils préfèrent rester seuls, égoïstement !

.

Mais que ferait-on d’une solitude à trois,

Où l’enfant n’est pas aimé, accepté, éduqué,

Il est là, comme fruit du hasard, non désiré !

La solitude est bien un concept universel

Mais  elle se vit au niveau personnel,

Au cas par cas, en situation non originelle.

.

La solitude ne s’invente pas ; le couple, oui

Et pour l’adoucir mais si l’on se sent seul avant,

Que l’on s’aime comme cela, il y a peu de chances,

Qu’à deux, la solitude se transforme : on vivra à côté

De quelqu’un, quelqu’une, bien plus qu’avec.

.

Différents niveaux, différentes situations, de solitudes,

Solitude choisie, assumée et solitude subie, imposée ;

Solitude longue de maladie, de privation de liberté ;

Solitude face à son destin, ou face à sa … finitude !

La solitude  n’est pas l’état naturel   de l’humain,

Ce dernier acquiert ce statut grâce à ses pairs

Et être seul est donc  rester habité par eux

Je suis seul, et rien qu’avec moi-même,

Ne peut donc être que fausse vérité

Y compris au milieu de l’océan.

.

Vivre seul ne veut pas dire, pour autant,

Ne vivre qu’en soi, avec soi, que pour soi.

Il y a des gens vivant seuls tout en faisant

Tout ou presque pour les autres, en émoi !

.

Et par ailleurs, bien qu’étant très entouré,

On peut parfois se sentir des plus esseulés,

Parce que pas sur même longueur d’ondes

Pas compris, intéressé, par leurs facondes.

.

Partager sa solitude est bienfait pour tous,

Vous étouffe souvent que pour soi à garder.

Il faudrait aller vers l’autre pour y échapper

Sachant que vivre seul peut vous rendre fou.

.

.

668 – Calligramme 

 .

La   P  solitude est un pesant  V  fardeau,

Dit  E  ce monsieur Jean de la  I  Fontaine

Et     U   s’il n’est pas seul, loin   V  s’en faut

Il est   *     de ceux qui donnent  R   la peine.

La pei  D     ne d’être seul avec  E soi-même

Y com  E     pris en cas de mal  *  extrême,

Sans    *    la compassion d’  S  un autre,

Qui     G   se fera, de vous  E  l’apôtre.

Un      E    cherche deux U pas zéro

Ami   N  n’est jamais  L  de trop

Pour  S  le moindre S    bobo.

.

*************************

****************************

.

Il y a peu de gens  V   qui veulent vivre seul,

Tant solitude est   E   froide, comme linceul,

On dit qu’amour  U    nait d’une intention,

De prédispositi   L    ons à se rencontrer.

Tous sentiers   E    mènent à l’autre :

Faut avouer  N    que les sentiers

Se croisent  T    et se séparent

Un peu   *  par  volonté,

Autant   par hasard

Ou   à    l’occasion,

D’un lieu, moment,

Où dialogue s’instaure

Et que notre cœur bat fort

Pour  le  rendez-vous  suivant !

Naissent ainsi, nombre de passions,

Mais c’est parfois aussi après cheminant

Sur le même sentier, et, la même direction,

On prend le temps de s’aider ou se confronter

Chercher la formule pour mieux se réinventer.

.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Petit tabouret,

Ou djembé, non,

Plutôt un sablier

Ou une clepsydre.

.

Que ce soit sablier ou clepsydre

La solitude est même pour tous,

Sa durée raccourcit  tout espoir

De se voir accordé à un amour.

 .

Un sablier coule du sable

Pendant  un  temps certain.

Si couple retournerait sablier,

Célibataire garde du même côté

.

Symbolique 

.

Le sablier est un instrument

Servant à mesurer le temps.

Il symbolise: tempérance

L’éternité, prudence,

Recommencement.

Lors il est associé

Au temps   cyclique.

Tant cet instrument peut

Être retourné indéfiniment,

Et c’est donc le même sable qui

S’écoule dans le récipient opposé.

symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-sablier

.

Descriptif

 .

668 – Peu de gens veulent vivre seuls ! 

  Alignement central / Titre analogue   / Thème  solitude

Forme  conique / Rimes égales /  Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : sablier  / Symbole de fond : clepsydre

.

.

Fond

 .

Évocation

.

668 6

.

Une clepsydre sera comme sablier

Avec deux bols dont un percé,

Et duquel coule un filet d’eau

Comme deux vases communicants !

.

Symbolique 

 .

À l’origine, la clepsydre

Est  un  instrument  à eau

Qui  permettait  de définir

La durée d’un évènement,

Ou la durée d’un discours

On a contraint  la durée

D’évènement au temps

De vidage d’une cuve

Contenant de l’eau

Qui s’écoule par

Un orifice.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand le temps passe parfois il lasse

Il y a quelque chose qui nous dépasse,

Il y a quelque chose qui nous tracasse,

Temps devient fardeau qui nous peine,

Sans ami, sans couple … communauté,

Le temps n’a plus  d’accroche, ni durée.

.

D’être seul à vieillir autant qu’à mourir

Ne peut que nous faire gémir et souffrir

L’homme n’est pas fait pour vivre seul :

Bien que certains  le souhaitent, veulent

Ils finiraient, un jour, par le regretter !

 .

.

Célibat, marié, divorcé, veuf ?

.

Scénario

.

Vivre seul c’est parfois vraiment être très seul, tout seul,

certains y voient une connexion directe avec le divin,

autres le font pour changer ou fuir le quotidien !

 .

Visuels et textuels >>

Qui veut choisir doit aussi se faire choisir

Visuels et textuels >>

.

Le choix : l’avons-nous !

Le choix, le forçons nous !

Le choix : le rejetons-nous !

Le choix : y  croyons-nous !

.

Réciproque ou non réciproque ;

Pas réciproque au début, plus tard ;

Réciproque au début, pas plus tard ;

Tous cas  seront  dans les possibles.

.

On vous parle caractères, passions,

De sentiments, affinités  électives

Sauf si ce seront les apparences,

Qui importent et qui l’emporte.

.

Qui veut

Choisir, doit

Se  faire  choisir,

Par l’autre, en tous cas.

On peut aimer qui on veut,

Au moins, aimer  qui on peut

Mais s’il parait qu’on se choisit.

.

Qui préside  aux amours consentis :

Le choix se ferait  parmi  des milliers

Il en suffit d’un qui soit en réciprocité

Qu’il soit durable  ou en essai pour voir,

Chacun  ses attentes  et  ses  désespoirs.

.

Affinités électives est porte de la liberté.

Amour devient enjeu où, ne pas tricher

Est se déclarer à l’autre  tel que l’on est,

Laisse un miroir  où  l’on reste  surfait.

.

Place  aux Meetic, Face-book, Twitter

Le choix est grand  et  à  toute  heure

Frissons garantis,  déceptions  aussi,

Passant,  d’affinités  d’amis,   au  lit.

.

Choisis-moi, pour que je te préfère,

Devant ce tel annuaire à la Prévert

Comment savoir  si ça marchera,

Quand  hasard  autant  réussira,

À marier des affinités électives

Le temps  ‘une rencontre vive

Où l’on a rêvé d’avoir trouvé

Son alter-ego pour moitié.

Altérités : je  vous hais !

Affinité : tu me plais !

Je ne sais qui tu es,

Amour m’y mets.

J’y resterai, si,

Toi … aussi

Te réjouis

Esprit.

.

.

Extensions

 .

Choisir, être choisi, cela s’appelle la réciprocité,

Je te plais, tu me plais, on se plait, marions-les.

Facile à faire mais déjà plus difficile à défaire

Et puis s’aime-t-on pour les mêmes raisons

Pas certain mais pour autant le sait-on

Choisir pour un soir et pour la vie

À bon entendeur  …  salut !

Car le dire deux fois

Serait trop

Déjà

V

.

Alors qui choisit qui :

Avec réciprocité, ou non !

Le premier qui rencontrera

L’autre ; premier qui le quitte

Autant de questions, solutions,

Qui tournent en boucles en têtes

Jusqu’à ce qu’union se concrétise.

.

On dit parfois que le choix est biaisé

C’est pas nous, c’est notre inconscient

Qui nous l’impose en dehors de liberté

Parler de choix et de hasard en amour,

Reviendrait alors au même : en baiser !

.

Que penseront les autres de votre choix,

Qu’en savent-ils de construction du nous,

Combien de fausses projections, pour soi,

Renforçant ou  détruisant tant de couples,

Au lieu de les laisser faire, défaire leur nid.

.

.

Épilogue

.

Choisis-moi pour que je te préfère

Comme amant, mari, et non frère,

Tu m’aimes…n’en fais pas mystère

Malheureux, sans toi, sur  la Terre.

***

Voilà une histoire d’amour qui roule

Enfin, dans ta tête et dans tes désirs,

N’en faudra pas plus pour son plaisir

Or en réalité comment cela se déroule

***

En nombre étapes, autant hésitations,

Quand  ce n’est pas refus, en question,

La réciprocité n’est pas chose acquise,

D’emblée : elle se doit d’être conquise.

***

Suffirait-il  de  lui offrir  un pendentif,

Avec une émeraude, ou un cœur en or,

Pour attraper ce dernier comme captif

Offre précieuse mais symbole : dehors.

***

Peut-être  était-ce trop tôt, trop brutal,

Elle l’aura pris comme instinct animal,

De s’offrir sa proie, et au moindre mal,

Montrer il serai le meilleur des mâles !

.

.

667 – Calligramme  

 .

Choix, avons-nous !

Le choix, le forçons nous !

Le choix, le       rejetons-nous !

Le choix   y              croyons-nous !

Réciproque et             non réciproque !

Pas réciproque             début, plus tard !

Réciproque au            début, plus tard ! 

Tous cas seront       dans les possibles !

On vous parle de caractère, passion,

De sentiment, affinités électives

Alors que c’est l’apparence,

Qui l’emporte !

.

Qui veut

Choisir,   doit

Se    faire    choisir,

Par l’autre,      en tous cas.

On peut aimer   Q      D  qui on veut,

Au moins aimer    U      O        qui on peut

Mais s’il parait      I         I   qu’on se choisit.

Qui préside  aux    *           T   amours consentis.

Le choix se ferait   V            *     parmi  des milliers

Il en suffit d’un      E              S      qui soit réciprocité

Qu’il soit durable   U              E   ou en essai pour voir,

Chacun ses atten    T              *    tes  et ses désespoirs.

Affinités électives   *               F  est porte de la liberté.

Amour devient en   C             A   jeu où, ne pas tricher

Et se déclarer  à     H            I    l’autre, tel qu’on est,

Laisse un miroir    O           R    où l’on reste surfait.

Place  aux Meetic  I           E    Face-book, Twitter

Choix est grand     S          *     et  à  toute  heure

Frissons garantis   I        C    déceptions  aussi,

En passant d’affi    R     H    nité, amis au  lit.

Choisis-moi, pour      O  que je te préfère !

  Devant  un tel  an    I   nuaire à la Prévert

Comment savoir  S    si ça marchera,

Quand hasard    I  autant  réussira,

 À marier des R  affinités électives

Le temps  d’une rencontre vive

Où l’on a rêvé d’avoir trouvé

Son alter-ego pour moitié.

Altérités : je  vous hais !

Affinité : tu me plais !

Je ne sais qui tu es,

Amour m’y mets.

J’y resterai, si,

Toi  …  aussi

Te réjouis

Esprit.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

667 4

.

Silhouette d’extra-terrestre

Flacon  de  parfum, bouchon,

Pendentif du genre émeraude

Et anneau d’attache à un collier.

.

Une émeraude devrait suffire,

 Pour attirer l’attention sur … soi :

Lors ce pendentif sera en accord,

Avec soi et avec ses sentiments.

.

Symbolique 

 .

Les émeraudes

Auraient pour vertu

De  renforcer  le  système

Immunitaire et permettraient

Au corps de se défendre contre

Les attaques virales étant type

Grippe ou angine, également

Des capacités en matière de

Purification foie pancréas.

Les vertus de l’émeraude

Seraient    revigorantes

Autant  fortifiantes.

Vert apporterait

Harmonie

Et paix

vuillermoz.fr/

page/emeraude

.

Descriptif

 .

667 – Qui veut choisir doit se faire choisir  

  Alignement central / Titre analogue   / Thème  choix

Forme  en ovale / Rimes égales /  Fond approché de  forme

Symbole de forme : émeraude / Symbole de fond : pendentif

.

.

Fond

.

Évocation 

.

667 6

.

Une émeraude devrait suffire,

 Pour attirer l’attention sur … soi :

Mais aussi autre pendentif, en

 Accord, avec ses sentiments.

.

Symbolique

.

Bijoux,

Pendentifs,

Que nous portons

Contribuent à former

Notre    personnalité.

Certains ne jureront

Que par des colliers

Très fins, discrets,

D’autres par des

Formes larges

Et visibles.

.

Chaque personne

À ses  préférences,

Qui   disent  quelque

Chose de nous, choix.

.

Témoins des histoires

De chacun ou simple

Coup de cœur, les

Pendentifs sont

Comme un

Ornement

Et  livrent

Leur beauté

Naturellement,

Harmonie avec

Celui, ou celle,

Qui les porte.

.

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Nos bijoux se portent comme porte-parole

Surtout quand ils sont mis en pendentifs

Sur poitrine pour mieux les admirer.

Il y en aura des cents et des milles

Certains avec une seule pierre,

Autres avec un assemblage

Aucun choisi au hasard

C’est parfois lui qui

Attire   et   qui

Vous  ira

Bien

V

.

.

De la réciprocité

.

Scénario

 .

Échec est inscrit en rouge lors succès, écrit en vert.

Se faire montrer du doigt : bon ou mauvais exemple ?

Choisir, parfois … s’impose, parfois, aussi, se rationalise !

.

Visuels et textuels >>

300 – Retour, bateau, continent

Visuels et textuels  >>.

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port, d’où il part, il va, ile, au continent, deux mondes.

    .

Il traverse archipel douzaine d’îlots aux noms bretons :

Banneg,  Banaleg,  Trielen, Litiri, Béniguet, Quéméner,

Réputées  pour leurs champs : d’algue, varech, goémon

Certaines sont reliées estran, passage à pied basse mer.

.

Des colonies  d’oiseaux marins  entourent  l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,   s’y reproduisent,  même !

Archipel, situé  tout à l’ouest de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, biosphère  de  la mer d’Iroise.

.

De la poupe du bateau,  un regard  vers l’île d’Ouessant,

En forme de crabe, avec pince allongée : falaises  à l’Est,

Paraissent  être jumelles, de celles  de la Pointe de Brest,

Dont elles se seront détachées, qu’elles auraient dérivées

Toutes les failles, les fissures, pointes, criques et vallées,

Témoignent encore aujourd’hui de tel fort arrachement.

 .

Bateau-navette slalome dangereusement, amers, balises,

Oyez : voyez leur histoire, racontée en musée des phares,

Où les sauvetages en mer, solidarité sont encore de mise,

Tant entre la mer et l’homme, c’est toujours une bagarre.

.

La côte, juste en face, se découpe, à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

 

.

.

Extensions

.

Le retour, en bateau

Navette entre Le Tiff

Et le Conquet n’a rien

D’un retour en voiture

Entre     Le     Conquet

Et  l’Ile     Grande  tant

Nous     avons    essuyé

Des    paquets    de  mer

Et  des creux  mortifères.

Le contraste crée la surprise

La surprise qui crée l’évènement

Dont on se souvient et longtemps.

.

Retour : un mot qui fait comme un adieu à une escapade.

Ce, d’autant quand elle est  des plus exotiques et insolites,

Si tout à une fin on ne peut que penser jour où on revient,

Où l’on poursuivra alors sa quête du terrain et lendemain.

Bon fini de gamberger, retour à la réalité, et pas si morne.

Il n’y a que l’imagination qui soit, réellement, sans bornes

Nous dénicherons en Bretagne ou ailleurs autres pépites.

.

Le retour ne sera jamais comme l’aller

L’aller est plein d’attentes, d’impatiences,

Le retour, plein d’émotions et souvenirs.

.

Le retour sera une mise en parenthèse

En promettant de revenir l’an prochain,

Poursuivre la découverte aventureuse

.

Le retour est une traversée à l’envers

Comme pour quitter belle atmosphère

Où l’on aura vécu en autre univers.

.

Le retour reste comme projection vers

Notre quotidien qui va nous réabsorber,

Mais ne pourra pas nous faire oublier.

.

.

300 – Calligramme  

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port d’où il part, il va, ile au  R continent, deux mondes.

      E

Il traverse archipel douzaine    T d’îlots aux noms bretons :

Banneg, Banaleg, Trielen, Liti  O     ri, Béniguet, Quéméner,

        U

Réputées pour leurs champs d’  R   algues/varechs/goémons

Certaines sont reliées estran,     *   passage à pied basse mer.

      E

Colonies d’oiseaux marins        N        entourent l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,       *     s’y reproduisent, même !

      B

Archipel, situé  tout à l’ouest    A    de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, bio    T    sphère de la mer d’Iroise.

      E

De la poupe du bateau, un re    A    gard vers l’île d’Ouessant

En forme de crabe avec pince   U    allongée : falaises à l’Est,

Paraissent être jumelles, de cel *      les de la Pointe de Brest.

Dont elles se seront détachées   C      qu’elles auraient dérivé,

Toutes les failles, les fissures,    O     pointes, criques, vallées,

Témoigne encore aujourd’hui   N     de tel fort arrachement.

       T

Bateau-navette slalome dange   I    reusement amers balises,

Oyez, voyez leur histoire, racon  N   tée en musée des phares

Où les sauvetages en mer, solida E rité sont encore de mise,

Tant, entre la mer et l’homme,    N   c’est toujours bagarre.

                  T

La côte, juste en face, se  découpe,  à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

300 4

.

Une planche de surf, ou à voile

Une balle de revolver ou de fusil

Une vedette, du genre courrier,

 Croisière autour Ile et Continent.

.

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique 

.

Une vedette

Peut être    qualifiée

Selon ses aptitudes nautiques

Sa façon  de « tenir la route »,

Ou  de bien  remonter  au vent,

D’étaler  un gros coup de vent,

Ou répondre  aux sollicitations

De son barreur, ou  capitaine.

Lors on finit même par prêter

Des caractères aux bateaux :

L’un sera réputé  capricieux,

L’autre, docile,  à la barre ;

Les  expressions   associées

Au comportement humain

Ou animal sont employés

Tel bateau « se vautre »

Dans  grosses  vagues,

Tel autre «file doux»

Ou part, à la cape.

.

Descriptif

 .

300 – Retour en bateau au continent  

Alignement central  / Titre droit  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : vedette / Symbole de fond : croisière

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

300 6

..

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique

.

Croisière répit-du-monde !

Symbole du voyage moderne,

Idéalisée ou dénoncée, la croisière

Donne lieu à différentes représentations.

Embarquement immédiat avec Christine Peltre,

La croisière demeure un mode de voyage moderne

Qui nait autour des années 1840  et  se pratique

En solitaire  ou  voire en  communauté  avec

L’apparition de navigations collectives. »

Ce voyage d’agrément peut revêtir

Différentes formes, buissonnière

Ou plus organisée comme

Celle des croisières savantes.

recherche.unistra.fr/actualites-recherche/

la-croisiere-un-repit-du-monde

 .

.

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Ouessant tour, Ouessant retour,

Souvenir d’un jour,  de toujours !

Une semaine pour en faire le tour,

Un mois, pour conquérir son âme ;

Un an pour l’adopter définitivement.

Voilà bien une ile parmi tant d’autres,

Qui ne se livrera qu’à ceux qui l’aiment,

Et qui s’y attachent en revenant souvent.

 .

.

Embarquement Port du Conquet

.

Scénario

.

Une vedette courrier effectuant la traversée retour vers Le Conquet.

Carte maritime positionnement Ile d’Ouessant parmi d’autres iles.

Le petit port du Conquet, avec son bourg  et  son embarcadère.

 .

Visuels et textuels  >>.

299 – Visite du phare du Créach

Visuels et textuels  >> 

.

C’est haut,

C’est lumineux.

C’est près de la mer

Pour sécurité bateau

Qui navigue  sur  flots,

Un pinceau de lumière

Fait son tour d’horizon,

Projette son blanc éclat.

Du bateau : on l’aperçoit

À vingt milles  des côtes,

L’identifie, à chaque fois.

Le premier fut Alexandrie

Plus haut est en Bretagne,

Il y en a des cent des mille.

Protéger tout autant guider,

Dans les nuits,  mal éclairées :

Telles sont ses missions dédiées.

.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement :

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

.

Extensions

.

.

Rien ici

.

.

Nous nous devions de visiter un phare, le plus grand, sinon

Les enfants en auraient piqué un…  de rage ou de déception :

Ce fut Créach et ce, d’autant qu’il contenait un musée sur lui !

Ils n’ont pas été déçus : ils ont été surpris, parfois, émerveillés,

Notamment par la lentille qu’ils ont pu examiner, de très près.

De là-haut, qu’est-ce qu’on domine le paysage, je vous dis pas :

Au point il a fallu presque les tancer pour qu’ils redescendent. 

.

Ce ne sera pas tous les jours

Qu’on aura l’opportunité de visiter

Un phare avec un musée à l’intérieur,

 Si bien qu’on aurait eu tort de le zapper.

.

Peut-être que de nuit, ce serait tout différent

Mais déjà, de voir et comprendre comment

Il fonctionne, nous a énormément appris

Surtout qu’il y a eu nombre naufrages.

.

Ce fut un vrai régal pour les yeux,

Entre technique et merveilleux :

J’ai compris comment un feu

Pouvait être très salvateur.

.

.

299 – Calligramme 

.

VISITE

C’est    haut,

C’est lumineux.

C’est près de  P la mer

Pour sécurité  H    bateau

Qui navigue      A     sur flots.

Son pinceau      R     de lumière

Fait son tour      E          d’horizon,

Projette son        *          blanc éclat.

Du bateau :       D          on l’aperçoit

À vingt mil        U          les  des côtes,

L’identifie          *           à chaque fois.

Le premier        C          fut Alexandrie

Le plus haut      R         est en Bretagne

Il y en a des       É           cent des mille.

Protéger tout     A           autant guider,

Dans les nuits,   C            mal éclairées :

Telles sont ses    H      missions dédiées.

Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,

Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,

Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,

Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.

Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,

Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres

Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.

Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,

Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,

Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,

Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.

Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,

Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée

Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives  et formes carrées.

Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,

A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.

Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :

Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.

Générateurs  courant, lampes, lentilles, maquette, document :

Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :

Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige

Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.

Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,

Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,

Autonome, déserté aujourd’hui : dernier  gardien  de la Jument,

Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.

J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne

Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.

Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,

Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement.

Jamais, elle ne parvient  à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend

Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

299 4

.

Un petit clocher d’une chapelle

Un puits profond,  avec  arceau,

Un grand, et haut,  phare  parmi

Panorama des plus spectaculaires

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

.

Symbolique 

 .

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une construction

Élevée au-dessus du

Niveau de toute mer.

C’est une construction

Qui porte une lumière

Émettant un signal

De reconnaissance

Pour informer les

Navigateurs de la

Présence de dangers

Proximité de la côte.

Ainsi, par métonymie,

Le mot phare désigne-

La source lumineuse

abp.bzh

.

Descriptif

 .

299 – La visite du phare du Créach 

Alignement central  / Titre courbe  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : panorama

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Le phare du Créach reste reconnaissable

Entre mille :

Lors on y grimpe, on aura un panorama

 Du haut de l’ile.

 .

Symbolique 

 .

Un grand  panorama

Mot anglais du  xviiie siècle,

Lui-même formé à partir des mots

De grec ancien pan ou « παν », tout,

Et horama  o u « ραμα »,  spectacle

Est vue en largeur  espace physique.

Dans le langage courant,  cela  veut

Dire vue d’un objectif grand angle

Que ce soit photographie, dessin

Ou peinture ou au cinéma.

wikipedia.org/wiki/Panorama

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Phare ici ; farfadet, là ; far breton,

Et le tout en Bretagne et à la maison

Le plus impressionnant dans un phare

Reste, pour moi, l’escalier en colimaçon

Qu’on monte en ayant presque vertige,

Pour déboucher sur la grosse lentille,

Qui vous fera de l’œil en tournant

Qui vous fera tourner de l’œil,

Si la fixer trop longtemps !

Mais, vue, de l’extérieur,

Son faisceau lumineux

Éclairera toutes routes

Des marins en déroute.

 .

 

.

Escalier phare du Créach !

.

Scénario

.

Le phare du Créach, vu de près, et avec son musée des lanternes.

Le phare du Créach, vu de près, et avec son champ  de rochers.

Phare du Créach vu de loin avec celui de La Jument, en fond !

 .

Visuels et textuels  >> 

 

298 – Évocation d’une nuit Ouessane

Visuels et textuels  >>  

.

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie, palais enchanté.

On rentre mettre ses yeux à dormir :

Le ciel clair avant, s’assombrit à mourir.

Pénombres  jaillissent  des formes sombres :

Pignons de vieilles maisons effondrées en ombre.

.

Pinceaux des cinq phares se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés, comme trouées dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer, dangers des rochers immergés.

.

Mais, malgré cela, plusieurs sont venus s’échouer, se naufrager,

Au pied même des phares, ou,  sur cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échappées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes les maisons coin de rues.

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans, ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

.

Extensions

.

Des histoires à dormir debout,

Ou des histoires entre chien et loup,

Des histoires comme celles-là, beaucoup !

Normal, en atmosphère propice

À l’errance d’un imaginaire déjà

Naturellement porté sur l’extraordinaire

Décors, actions, personnages,

Atmosphères : ici, tout pour plaire !

.

Emportés par forces obscures, d’esprits,

Nous sommes en pleine fantasmagorie,

Nous ne contrôlons plus guère  le récit,

Et qui nous dictait ce qui était … écrit :

Imagination devient folle de notre logis

Tant par moments, des sordides bruits,

Accompagnés par  d’étranges  lumières,

Nous ont fait penser  à des … sorcières,

Et nous sommes rassemblés en prières,

Pour que cessent enfin ces … mystères.

.

La nuit serait, il est vrai, propice

À tous délires et fantasmagories,

Cauchemar ou pur rêve en délice

Que d’autres nomment : rêveries.

.

Mon esprit vagabonde sans limite,

Et rendra l’irréel plus que… certain

Et tant et si bien qu’au petit matin,

Je crois, qu’en ma vie, je ressuscite !

.

Peut-être qu’un soudain dépaysement,

Aura mis mon inconscient en ébullition

Alimenté par tout flot de mes émotions,

Que j’aurais accumulé, en randonnant !

.

Toujours est-il que, longtemps après,

Je m’en souviens encore comme si

C’était hier comme si fait exprès

Pour me forcer à revenir ici.

.

.

298 – Calligramme  

 .

Nuit

Nuit Ouessane

Lampaul, capitale esseulée,

Sortie crêperie N palais enchanté.

On rentre mettre  U   ses yeux à dormir :

Le ciel, clair avant,  I   s’assombrit à mourir.

Pénombre jaillissent   T        des formes sombres :

Pignons de vieilles mai   *     sons effondrées en ombre.

Pinceaux des cinq phares  O   se croisent, illuminent la terre

Par intermittence balaient    U   ile de leurs puissantes lumières.

Les flashs cadencés comme       E      troués dans cette nuit profonde

Signalent aux bateaux en mer      S       dangers des rochers immergés.

Mais, malgré cela, plusieurs sont      S          venus s’échouer, se naufrager

Au pied même des phares, ou,  sur        A         cailloux, côte, très découpée.

Et c’est alors que leurs âmes, échap         N        pées  de leurs corps disparus

Viennent parfois hanter de fantômes         E           les maisons coin de rues.

É  V  O  C  A  T  I  O  N

.

Plongé en atmosphère étrange,

Je me suis attendu à voir surgir

Des fées, des sorcières, revenants,

 Même des korrigans,  ou voir courir

Diablotins ressuscités de corps noyés,

.

 Ou des âmes damnées hantant étendues

De ces landes, des plus nues… hallucinées,

Par des humains recherchant leurs demeures

Tout en ignorant ces légendes …  qui perdurent,

À faire  plonger en enfer, même…  les cœurs purs !

.

Apercevant formes blafardes issues de l’autre monde

Je saisis vaguement, le flux des histoires qui grondent

Ses flots tout autour de moi en fantasmes surnaturels,

Qui au calvaire, me crucifie, en mes doutes bien réels

Sur route à poursuivre pour rejoindre mon bercail,

Pancartes effacées, sans carte, ni boussole : aie !

.

Et voilà que des phares éclairent ma maison,

Sur ce chemin flanqué étrange apparition

M’ayant effrayé à en perdre foi et raison,

M’y ramène, poussé par  autre passion.

.

En lit douillet, sous couette, cette nuit,

Ombre charnelle me cajole, me réjouit

Transforme, en complice,  ses amours,

En phare, fanal allumé, pour ces jours !

.

Phares s’éteignent pour laisser place au feu soleil levant

Et au réveil dans mon lit, je suis seul, ébahi, cauchemardant,

Qu’ile d’Ouessant-Bateau ivre, s’en est allée cette nuit en dérive

M’embarque en si folle aventure, que je demeure sur le qui-vive.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

298 4

.

Un  élément composant balustrade,

Ou un gros foret à bois à large cône,

Une lampe de chevet  certainement,

Lampe champignon, probablement !

.

La lampe et la nuit vont de concert

qu’elle éclaire très fort ou très faible

elle signalera une présence humaine

et ainsi, la forme évoquera le fond !

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique de forme

.

Une lampe

De chevet ….  est une

Lampe située … près du lit,

À hauteur de ……. la  tête dans

Une sombre chambre à coucher,

Elle  demeurerait, soit  accrochée

Au mur, soit posée

Sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui

Est assise ou allongée,

De façon à  lui  permettre,

Par exemple, de manger, lire.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

298 – Évocation d’une nuit Ouessane  

Alignement central  / Titre courbe  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 298 6

.

Les lampes abat-jours de table de nuit

Restent allumées :

Ne serait-ce que pour éloigner korrigans

Voire farfadets !

.

Symbolique 

.

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché de l’héroïne.

La lumière, dans tous les

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente le conscient

Qui est entre les mains

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

Qui est, elle, de nature divine et cosmique.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La nuit, comme chacun sait,

Est propice à fantasmagories :

Il suffira d’un peu d’imagination

Pour faire surgir nombre illusions

Que l’on fait et dont l’on ne se défait

Qu’au prix d’effort de rationalisation

Et qu’on soit au dehors ou dans son lit

Ne change rien à l’affaire des rêveries

Que notre inconscient nous imposera,

Quand il a pris le contrôle sur l’esprit,

On devient comme un enfant qui croit

Ce qu’il pense puis pense ce qu’il croit,

Ou ne parvient plus à démêler le faux

Du vrai lors ainsi passeront les nuits

Souvenirs malins, souvenirs divins.

 .

.

Toutes sortes de fantasmagories

.

Scénario

.

Au seuil de tombée  de la nuit, ces rochers semblent s’animer,

on se verrait prisonnier en pays des légendes et des fantômes,

et que le phare du Stiff  viendra flasher de sa lumière toute crue.

 .

Visuels et textuels  >>  

297 – Évocation d’une journée Ouessane

Visuels et textuels  >> 

.

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand continent européen,

Porte d’un nouveau monde,

Loin de rivages communs

Par  traditions d’iliens :

Sa réserve biologique,

D’une infinie beauté.

On y peut tout à loisir,

Se ressourcer d’énergie,

En jouissant de sa liberté.

Sa liberté de fouler   à-pics,

Falaise, crique, lande rasante

Sur ses sentiers de broussailles

Ou de bruyères   buissonnantes.

.

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

 .

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

«Qui voit Ouessant voit son sang ! » 

 .

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

 .

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

 .

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

 .

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés. 

.

.

Extensions

.

 .

+ Rien ici

.

.

Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :

De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !

Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.

Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !

Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,

Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,

Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.

.

Vrai que journée Ouessane

Sera journée où l’on glane

Des effluves   d’embruns,

Rayon soleil, diaphane !

.

De se voir quelque part

Ailleurs  et  nulle part,

Ressemble  à  cet  art,

Éclatant  tôt ou tard.

.

De la pluie, du vent :

Il y en aura souvent,

Mais cœur content,

Les craint pas tant.

.

.

297 – Calligramme

 .

É V O C A T I O N

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand cont J  inent européen,

Porte d’un nou  O  veau monde,

Loin de rivages  U   communs

Par  traditions   R  d’iliens !

Sa  réserve   *  biologique,

D’une   O   infinie beauté.

On y peut  U  tout à loisir,

Se ressourcer E  d’énergie,

En jouissant de sa S  liberté.

Sa liberté de fouler   S  à-pics,

Falaise, crique, lande  A  rasante

Sur ses sentiers de  N broussailles

 Ou de bruyères      T  buissonnantes.

 .

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

.

Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

.

«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »  

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

.

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

.

.

Forme

Réduction 

.

Évocation 

.

297 4

.

Ou alors une forme de guitare

Ou alors  une fiole de cognac,

Ou alors flacon de parfum 

Peut-être parfum air iodé

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

Un exemple parmi d’autres

D’un parfum ambivalent,

Qui plait ou qui rebute :

Hypnotic Poison

Semble au premier abord

Être composé d’une matière unique,

Qui  pourrait être  une sorte  d’eau

De vie à base … d’amandes et de

Fleurs blanches exotiques, dont

L’amertume vous fait à la fois

Grincer dents,  saliver d’envie.

Il n’est pas évident à porter pour

Tout le monde, note d’amande

Amère reste très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

.

Descriptif

 .

297 – Évocation d’une journée Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : air-iodé

.

Fond

.

Évocation de fond

.

.

Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

.

Symbolique 

.

L’iode est un micronutriment

Essentiel  au   fonctionnement

De tout notre corps humain.

En effet, l’iode est une des

Composantes principales

Des hormones thyroïdiennes

Qui auront  un rôle  au niveau  de

Régulation de température corporelle,

Du métabolisme de base, de reproduction,

De la croissance, de la production des cellules

Sanguines  ainsi  qu’au niveau  du  développement

Du système nerveux et du fonctionnement des muscles.

passeportsante.net

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Une randonnée à Ouessant

Et sur quel que soit le versant

Restera un plaisir pour les pieds

Qui ne se sentiront jamais fatigués

Et tout le corps d’un flux permanent

Et la tête  se remplira  des paysages,

Changeant,  chaque  instant, virage,

Le cœur d’un flot constant émotions

Qui remue les sangs  et les pulsions

De vie se chargeant  d’imaginaire,

Inscrivant  image extraordinaire

En cerveau limbique, à jamais !

N’en faut pas plus à poursuivre

Folles randos,  jours  suivants

Et cela jusqu’à épuisement :

Tour complet achèvement.

 .

.

Air chargé d’embruns iodés

.

Scénario

.

Randonnée sur les hauteurs de bruyère de l’ile d’Ouessant

et puis en longeant ses côtes déchiquetées par ses tempêtes

enfin, faisant une pause dans une des criques bien abritées !

 .

Visuels et textuels  >> 

 

 

296 – Diversité de flore ilienne, Ouessane

Visuels et textuels  >>  

.

Mottes d’herbes rases

Aux  racines   tourbées,

Servent de combustibles,

Pour parfumer un agneau.

.

Elles  rajoutent  à ce denier

Leur goût d’iode de pré-salé,

Herbes dedans herbes autour

Parfument tendres morceaux.

.

Là, des ajoncs buissonnants

Joncheront  les  sols brulés,

Sous des vents, très affutés,

De  rares arbustes, courbés,

Parviennent à lever l’échine

Au pied des murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents,

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

 .

.

Extensions

.

.

Rien ici

  .

 .

En un contraste, bien marqué, toute la végétation de terre, littorale :

 Plantes exotiques, se côtoient de part et d’autre de murets de jardins.

Les scilles printanières, parsèment en avril, les pelouses rases de l’île.

Associées aux fétuques, jacinthes, armérias et aux silènes maritimes,

Elles composent près des affleurements rocheux, de grands parterres

Aux nuances, rouges, bleues, mauves et blanches …  enchanteresses !

Les bruyères cendrées et ajoncs, égaient de teintes mauves et jaunes.

Par endroits, demeurent encore, d’anciens enclos à ajoncs … vestiges

D’une pratique liée à une autarcie séculaire de l’île. Le long de la côte

Plusieurs variétés de saules poussent dans de petits vallons humides.

.

L’île compte plus de 500 espèces de plantes.

Le littoral se couvre de fleurs mauves et jaunes

Provenant de la bruyère cendrée, de la callune,

Des ajoncs, diverses sortes de fleurs sauvages

À l’abri d’un mur ou au coin d’un buisson.

 .

La côte sud reste beaucoup plus riche

En végétations  que  la côte nord :

Comme si première bénéficiait

D’un microclimat océanique,

Dont origine ne s’explique.

.

.

296 – Calligramme   

 .

D I V E R S I T É

Mottes d’her      F  bes rases

Aux racines        L  tourbées,

Servent de com   O  bustibles,

Pour parfumer     R  un agneau

Elles  rajoutent     E  à ce denier

Leur goût d’iode     * de pré-salé,

Herbes dedans her O bes autour

Parfument tendres  U morceaux.

Là, des  ajoncs buis  E   sonnants

Joncheront  les sols   S      brulés,

Sous des vents  très   S      satiété.

De rares arbustes   A        courbés

Parviennent à   N    lever l’échine,

Au pied des   E    murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents.

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

296 4

.

Une tour, une plateforme,

Une lanterne ave lentille :

Un phare, probablement,

Un phare, assurément.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils  sont  présents  dans la

Culture picturale et dans

L’imaginaire    littéraire

Et  cinématographique.

.

Les  phares   maritimes

Ont été  premier moyen

Pour navires de repérer

Les  zones   dangereuses

Et les ports,  leurs accès.

.

Lors   aujourd’hui,   avec

Le système GPS moderne,

Leur utilisation se raréfie :

Il y a 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le monde.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

296 – Diversité flore ilienne, Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique de fond

 .

Le don de fleurs existe

Dans la plupart des civilisations,

Constitue un cadeau, acte religieux.

Dans certaines cultures, l’on accorde

Au langage des fleurs  une  symbolique

Particulière et ce en donnant à chacune

Une signification : ainsi  la composition

D’un beau bouquet peut être guidée par

Des questions de couleurs, de  parfums,

Ou par  le  sens  prêté  à  chaque  fleur.

Les significations de fleurs ont évolué

Au cours du temps et ne seront pas

Les  mêmes  selon  les cultures.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Je ne suis ni horticulteur ni fleuriste,

Ne suis nullement expert en botanique

Ne suis   qu’un simple passant, touriste,

Ne marchant que sur sentier en pratique.

Ouessant n’est ni  l’ile de Batz ni de Bréhat,

Batz avec un extraordinaire jardin exotique

Bréhat étant tout entier un parterre de fleurs.

Toutefois Ouessant ne démérite pas par le côté

Sauvage,  endémique des plantes authentiques,

Qui ont envahi, peu à peu, presque l’ile entière,

En tapis à l’infini ou jusqu’au bord des rochers

Faut se baisser pour les sentir et sans cueillir

En garder d’eux, un souvenir des plus émus

Comme bouquet de fraicheur de vie vécue.

 .

.

Flore bien marine s’il en est !

 .

Scénario

.

Une terre toute de fleurs blanches et de violettes,

une terre, pleine de bruyère, jusqu’en bord de mer,

où bleu de mer, où le rose hortensia, s’harmonisent !

 .

Visuels et textuels  >> 

295 – Faune terrestre, marine, Ouessane

Visuels et textuels >>  

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes, voire sauvages,

Bêlent au vent comme autant

Nouveaux agneaux, naissants,

Mêlant  premier appel du large

Au lait de maman à leur image.

.

Ici, des chèvres, abandonnées,

Voire aux piquets, attachées,

Avec des  longes  et  longues

Touffes  d’herbes, et, à côté,

Trottent, sautent, cabriolent,

Très étonnées voire apeurées,

Par les gens voulant approcher,

Si ce n’est carrément les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, divaguant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantastiques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici de l’aurore au crépuscule.

    .

Des goélands argentés, ricanent et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se terre, sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats errants, des chats d’Ouessant

Chassent des musaraignes ou des mulots hors des enclos.

.

De renards, de taupes, de serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,  constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date, à présent, d’une autre époque ;

.

On les voit louvoyer, jouer nager, sauter entre deux eaux

Offrant aux marins ou aux pèlerins, spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons, busards, grèves…  à demeure

Accueillent sarcelles, hirondelles, pouillots si c’est l’heure

Immigrant d’îles lointaines vers réserves, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers, volent, planent sur belle mer.

.

Ici même, se donnent rendez-vous, pour mieux les observer :

Nombre d’ornithologues, venus d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre en Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, chasseurs, mis à l’amende.

.

Combien de cultivateurs, ont vu, des nuées de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, les jours  de  tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,  voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

.

Extensions

.

 .

Rien ici

.

.

Le mouton ouessantin aurait disparu début du XXème siècle

Victime d’apports de géniteurs divers venus du continent

Sa hauteur ne dépassait pas 50cm, son poids 15kg

Et il était souvent de couleur noire.

.

L’île est refuge, pour nombreuses espèces d’oiseaux marins,

Comme le fulmar boréal,  ou comme le cormoran huppé,

Trois espèces de goélands (marin, brun, argenté)

Exceptionnellement, le macareux moine.

.

Facile à observer avec un peu de patience, des phoques gris,

Pointent leur nez, en toutes saisons sur la côte Nord)

Grands dauphins viennent de temps en autre

Escorter le courrier de la ligne régulière.

.

La faune d’Ouessant reste constituée,

 En grande partie, d’oiseaux marins,

Et de quelques espèces terrestres,

Qui n’ont rien d’indigènes, au vu

De la proximité du… Continent.

.

Ouessant reste un milieu naturel,

Fait de pelouses, landes maritimes,

De vallons boisés, mer fraîche agitée,

Présentant biodiversité riche, et fragile

Qu’il importe d’observer et de respecter !

.

.

295 – Calligramme   

.

Ici, des

Moutons noirs

 Non, moutons blancs

En de nombreuses pâtures,

Verdoyantes    *   voire sauvages,

Bêlent au vent     *    comme autant

Nouveaux agne      *      aux naissants,

Mêlant premier       *      appel du large

Au lait de maman     *        à leur image.

Ici, des chèvres,         *      abandonnées,

Voire aux piquets       *       et attachées,

Avec des longes     *           *     et longues

Touffes d’herbes  *              *     et à côté,

Trottent, sautent *               * cabriolent,

Très étonnées  ou *             *    apeurées,

Par gens, voulant    *         *   approcher,

Si ce n’est carrément    *      les caresser.

.

Et, c’est alors  qu’une troupe, surgie  de nulle F part, de chevaux,

Emportant, sur eux, quelques cavaliers, diva A  guant, et errants,

Comme autant  d’âmes en peine chargées  U  de lourds fardeaux,

Et se sont cabrés devant nous, fantasti  N  ques et en hennissant,

Puis se sont échappés, d’une manière  E    soudaine, en galopant,

Fuyant successions  hautes  vagues   *  d’écumes, les rattrapant.

Des volées d’oiseaux chantent ici     T  de l’aurore au crépuscule.

            E

Des goélands argentés, ricanent R   et chassent, se bousculent ;

Des oies cancanent, des coqs    R   chantent, et poules gloussent

Taupe s’enterre, et lièvre se    E   terre sous touffes de mousses.

Des chats-huants, des chats  S  errants, des chats… d’Ouessant

Chassent des musaraignes   T  ou des mulots,  hors  des enclos.

R ……..

De renards, de taupes, de    E     serpents, rats : point de traces,

Lapins, près des bateaux,     *        constitueraient belle menace.

Famille de dauphins vient   M      rendre visite à loups-phoques

De mer : les chasser date     A      à présent d’une autre époque,

On les voit louvoyer, jouer   R     nager, sauter entre deux eaux,

Offrant aux marins ou aux   I     pèlerins,   spectacle très beaux

Traquets motteux, faucons  N        busards, grèves,  à demeure

Accueillent  sarcelles, hiron    E   delles, pouillots si c’est l’heure.

Immigrant d’îles lointaines     *      vers réserve, vrai sanctuaire,

Cormorans, craves, huitriers   O    volent, planent sur belle mer.

U

Ici même, se donnent rendez-    E  vous, pour mieux les observer

Nombre d’ornithologues, venus   S d’Europe ou du monde entier,

En lien  avec cet unique Centre, en S Bretagne, sis en l’Ile Grande,

Où les oiseaux sont recensés, soignés, A chasseurs mis à l’amende.

Combien de cultivateurs, ont vu des nuées N de mouettes, viser soc

De leur charrue, se nourrir de vers de terre, E les jours  de tempête.

Que de navigateurs auront retrouvé l’espoir,   voyant île apparaître,

Quand des bandes de guillemots, virevoltaient, autour de  leur  foc.

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

295 4

.

Une tour, une plateforme,

Une lanterne avec lentille,

Un phare, probablement,

Un phare … près des côtes

.

Phares et côtes  vont bien ensemble,

phare protège de côte, il me semble

Il y en a quatre autour d’Ouessant :

dès lors la forme évoquera le fond !

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

.

Symbolique

.

L’image du phare

Tient une importance

Dans notre univers symbolique.

Verticalité en fait symbole phallique,

Signe de force génératrice et de vigilance.

Son élévation dépasse la condition humaine,

Lors elle s’érige de la mer considérée comme

Lieu des naissances et des transformations

Et le phare assure alors une  source de

Lumière rassurante et protectrice.

.

Descriptif

 .

295 – Faune terrestre, marine, Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : côtes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

295 6

.

Pas d’ile sans phare, lors, l’Ile Ouessant

En possède quatre :

C’est dire si ses côtes sont dangereuses

Pour bien naviguer.

.

Symbolique de fond

.

La côte est la terre adjacente

Proche d’un domaine  maritime

En français, y a pas  de consensus

Sur différence  entre côte  et littoral.

.

En géographie pour traduire coastline,

On utilise terme de côte, parfois rivage.

Adjectif «côtier» qualifie ce qui est sûr,

Très proche ou bien relatif à une côte.

.

«Côte» est  un  terme  très  spécifique

S’applique uniquement à la partie

D’une île  ou  d’un  continent  qui

Longe un océan ou eau de mer.

.

L’on peut distinguer  les côtes

Qui feront, directement, face

À l’océan de côtes abritées,

Près d’un golfe ou d’une baie

fr.wikipedia.org/wiki/Cotes_(geographie

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Moutons, chevaux, poissons, oiseaux,

Une ile riche en toutes sortes d’animaux.

Par contre, il n’y a plus guère de cultures,

Le vent quasi permanent, les rendent rudes

La pêche elle-même n’est pas des plus faciles

Aussi, l’ile s’en remet, à présent, au tourisme,

À tel point, qu’il faut réserver, pour s’y rendre.

.

Mais, une fois qu’on y est et pour une semaine,

Les jours passent sans s’ennuyer une seconde

Suffit d’ouvrir l’œil, de marcher, d’observer,

Faune et flore se livre à vous comme livre

Si vous aimez les bruyères et les fleurs

Vous êtes servis lors ciel, mer et sol

Se sont donné rendez-vous, ici,

.

Mais ne répéter à personne,

Gardez secret pour vous

Revenez chaque an

Au printemps.

Ouessant

.

.

Des oiseaux

.

Scénario   

.

Des moutons blancs, des moutons noirs, d’Ouessant

Un cheval trottinant dans un pré des plus verdoyants.

Un oiseau de mer prêt à prendre son envol en péchant.

.

Visuels et textuels >>  

294 – Vacances familiales à Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

.

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi, programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un  tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions  et informations ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux caresses  du vent, nous réconcilient.

.

Il est grand temps  de rentrer au bercail, situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouchement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée, à bêler, à marcher, téter.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol,  le faisait, sous leurs pieds !

.

Nous restons là tous les cinq à contempler à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spectacle, prendre temps d’admirer,

Sur mer, les vagues s’agitent dans ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons d’Ouessant, on pourrait les compter

.

Chacun rentre pour se préparer au repas du soir en la crêperie

Que nous avons repéré à notre retour, à la sortie d’un village,

Nous l’avions pratiqué et apprécié lors du dernier passage,

Son originalité et son accueil nous avaient tous conquis.

.

Tandis que les premiers attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes aux fruits de mer salées,

Charmés de ses décors  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retournés comme habitués

Mettre les pieds sous  la table, cocoonés,

Après ça, jeux de cartes ou lectures télé.

.

Cinq phares d’Ouessant illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

.

Extensions

.

La vie, sur Ouessant, parait

Être un vrai bonheur

Tant elle s’y déroule comme

Bulle et sans heurts.

 .

Chacun se lève, à son heure,

Se douche, déjeune

Les cinq phares d’Ouessant

Illuminent ciel, fenêtre

 .

Et accompagnent digestion :

Des souvenirs renforcent

Notre projet d’y revenir dans

Pas longtemps : attendant,

 .

Chacun met son âme en location,

Se demande s’il ne rêve pas trop

Hallucinants mystères Ile d’Ouessant.

.

Crique, creux, crevasse, et, avancée, pointe, promontoire,

Le découpage de la côte d’Ouessant est encore plus sauvage

Que celle de l’Ile-Grande, et de presque toutes les autres iles.

Petite famille a emprunté le sentier côtier, qui en fait le tour,

Et dieu merci, la météo est clémente, le soleil est de la partie.

Au fil des kilomètres les paysages changent : la faune et flore

Se diversifient aussi, 45 km pour en faire le tour en 3 jours

Cela en vaut tellement le détour que nous sommes joyeux

Y a pas à dire : comme randonneurs, sommes heureux.

.

Il n’y a rien de mieux qu’être en vacances

En famille, à Ouessant, pour une semaine.

En faisant le tour, on mesure notre chance

D’être là à randonner dans un tel domaine.

.

Chaque côté, parcouru, nous offre  des vues

Différentes nous ravissant les sens de l’âme,

Dont elle diffuse ses essences océanes, nues,

Qui, notre corps, cœur, esprit, enflamment !

.

Le programme de la journée consiste en une

Seule chose à faire, se remplir plein les yeux,

Des paysages  offerts par l’ile, non commune,

Dont le souvenir restera comme merveilleux.

.

Si seul, c’est bien, et si en couple, c’est mieux,

En famille, on en sera d’autant plus  heureux :

Il suffit de partager, ensemble, bons moments,

Pour remercier le ciel d’être là avec ses enfants.

.

.

294 – Calligramme  

 .

Il est midi lors troupe est prête

Pour se mettre  plein les yeux,

Le ventre,  la tête,  les oreilles,

Une randonnée  est croisière :

En tous cas souvent une fête !

 De vivre en ile doit comporter

Lot de contraintes, astreintes

Peu d’animation, distraction,

Et pour le moins, restreintes,

Il faut aimer mer et solitude,

Qui elles, ne sont pas feintes.

Les récits de ses explorations

Ne peuvent pas paraitre plats

À ceux qui ont,  jours entiers,

Marquer sentiers de leur pas,

En ce lieu qui est si magique

Qu’il ne se dit : se pratique !

.

Commençons par  V explorer les côtes et les rivages à notre aise,

Chacun des kilomètres  A  parcourus notre blues, notre stress apaise,

Pique-nique l’après-midi   C   programme de visite de la journée oblige.

Assis sur les rochers, sur un   A   tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,

Quand des discussions et informa N   tions ou opinions, provoquent litiges,

Splendeurs des paysages, joints aux  C  caresses  du vent, nous réconcilient :

Il est grand temps de rentrer au bercail   E   situé juste à côté d’une bergerie.

Chance d’observer voisine bergère, lors accouc  S  hement d’une de ses brebis,

Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée,   *  à bêler, à marcher, téter.

.

Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol    F  le faisait, sous leurs pieds !

Nous restons là tous les cinq, à contempler  A  à commenter l’œuvre de la vie,

Contents d’être là pour assister au spec   M  tacle, prendre temps d’admirer.

Sur mer, les vagues s’agitent, dans   I   ciel, les nuages passent : éclaircie.

Nuit, si l’on ne dort, moutons   L  d’Ouessant, on pourrait les compter.

Chacun rentre pour se pré  I parer au repas du soir en une crêperie

Que nous avons repéré   A  à notre retour, à la sortie d’un village

Nous l’avions pratiqué L et apprécié, lors du dernier passage,

Son originalité et son  E accueil nous avaient tous conquis.

Tandis que les premiers  S  attendent les crêpes sucrées,

D’autres finissent galettes *   aux fruits de mer salées,

.

Charmés de ses décors     À  ses ambiances d’exilés

Nous y sommes retour    *  nés comme habitués

Mettre les pieds sous   O    la table, cocoonés,

Après ça, jeux de car   U  tes ou lectures télé.

5 phares d’Ouessant     E       illuminent le ciel,

Fenêtres accompagnant S  brillamment digestion,

Des souvenirs, paysages   S extraordinaires, culinaires,

Renforcent notre projet     A   y revenir dans pas longtemps.

Mais en attendant, chacun  N  y ayant mis son âme en location,

Se demande s’il ne rêve trop  T d’hallucinants mystères d’Ouessant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

294 4

 .

Un piédestal  pour vase, statue,

Un flacon de parfum,  son bouchon,

Une lampe  à pétrole, probablement,

En tous cas, une lampe … certainement.

.

La lampe est un symbole de lumière

elle éclairera tout dans tout intérieur,

facilite déplacement en extérieur nuit :

 c’est pourquoi sa forme convient au fond

.

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes,  pour explorer :

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

 .

Symbolique

.

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la

Lumière individuelle

Qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut

Guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

De personne précise : sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

Descriptif

 .

294 – Vacances familiales à Ouessant  

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme courbe  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : ampoule

.

Fond

.

Évocation 

.

294 6

.

Nul besoin de lampe à pétrole,

Ni d’autres lampes pour explorer

Ni les côtes, les rivages, les villages

Ni les plages, ni les phares, etc.

 .

Symbolique 

 .

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente

Toujours  une   lumière  intérieure,

Une énergie, des capacités, des talents

Que nous maîtrisons : c’est l’homme qui

Maîtrise  la lumière  avec  un certain

Pouvoir d’allumer et d’éteindre.

Toute lumière est le symbole

De notre connaissance,

On apprend de jour

En  jour, à  mieux

Se   con-naî-tre,

On évolue grâce

À informations

Et grâce au

 Savoir.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lampe est devenue un instrument

Totalement indispensable à l’homme,

Dès qu’il fait nuit, il viendra l’allumer

Pour éclairer  chemin, lire pancartes.

Et ainsi prolonger les journées d’hiver

Et sentir présence humaine en maison.

 .

.

Quelques moutons d’Ouessant

.

Scénario

.

Un beau paysage de côte très découpée de l’Île d’Ouessant.

Un paysage en creux en falaises vers le nord, vers le sémaphore.

Un paysage de crique, tranquille, avec le continent  au loin de l’île.

.

Visuels et textuels >>  

293 – La traversée vers Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

.

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D’une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour longtemps.   

.

.

Extensions

.

La découverte d’une ile

Que l’on ne connait pas bien,

Est toujours un moment émouvant,

Car il s’agit d’un périmètre fermé

.

Avec des difficultés d’accès,

Des résidents très isolés de tout,

Un seul port pour arriver  et partir,

Des routes qui quadrillent le centre

Mais ne feront pas le tour de l’ile.

Rien que des : maisons basses,

Ramassées sur elles-mêmes

Contre vents et marées.

.

 Une vedette maritime «courrier», suite à ses trajets réguliers,

N’est pas comme un bus qu’on prend à chaque arrêt, horaire.

Il faut réserver, il faut se rendre à un port, il faut embarquer,

Et conditions météo, annulent, retardent, des fois, la navette.

Il faut prévenir son mal de mer quand ça remue un peu trop.

Bref autant ce sera une promenade de santé par beau temps,

Autant par mauvais voire tempête, un abominable tourment.

En voilier, voile tempête s’appelle tourmentin : pas pour rien.

Aujourd’hui  la mer est chahutée, il vaut mieux, cabine, rester.

.

Une traversée  sur vedette  n’est pas  sur voilier,

On pourra dire, c’est une promenade de santé ;

.

Du port du Conquet, il nous faudra une heure

De mer pour y aller lors en voilier cinq heures.

.

Tout dépend de la force du courant et du vent :

Imaginez les deux  dans le nez,  le ralentissant !

.

Ici plein pot, on est, sur vagues, à saute-moutons

Ça tombe bien, légende moutons noirs d’Ouessant.

.

Quand même si la mer bouge, que les vagues roulent

Ca déménage sur le pont et on se retire dans la cabine

.

Fort heureusement, la capitaine connait bien son bateau

Et l’aventure se termine toujours bien comme Ouessantin.

.

.

293 – Calligramme  

 .

LA

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

TRAVERSÉE

.

VERS

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D‘une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour  …   longtemps

O U E S S A N T     

.

.

Forme

Réduction

.

 .

Évocation 

.

293 4

.

Pendentif pour collier

Ou une boucle d’oreille

Forme arrondie, coque  

Bateau pour navigation.

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique 

.

Si un bateau

Modernes ajoute

Un certain confort

Et si ses instruments

De navigation  ont rendu

Les routes maritimes plus sûres,

La vie en mer a, longtemps, été associée

À des conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes la supériorité de la nature.

.

Car tant qu’il n’a pas atteint pas une taille suffisante,

Un bateau reste un objet entièrement soumis

Aux caprices du vent et des vagues :

La vie à bord est alors une lutte

Constante contre humidité,

Et  les  mouvements

Brusques ou le

 Mal de mer.

.

Descriptif

 .

293 – La traversée vers Ouessant   

Alignement central  / Titre absent  / Thème   iles

Forme ronde  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : navigation

.

.

Fond

.

Évocation

.

293 6

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique de fond

.

L’histoire de la navigation

Est liée à celle de civilisations

Des drakkars  pour les vikings,

Des felouques pour  les  arabes,

Jonques,  sampans,  des chinois,

Des praos  pour les  polynésiens,

.

Et enfin, pirogues  des africains.

Et pour faire sa route, les cartes,

Une règle et un compas à pointes

Sèches ou rapporteur règle cras.

Poursuivre son cap, un compas.

.

Pour faire le point, un compas

De relèvement et un sextant,

Des tables de logarithmes,

Des radiophares, Decca

Maintenant un G.P.S

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il ne faut pas s’attendre à une traversée

Des navettes et courriers en tous temps

Il y a des jours où l’ile demeure  isolée,

Pas même un hélico  ne peut atterrir,

Lors l’ile demeure en totale autarcie

Il faut vivre, survivre, ou mourir :

Ça forge caractère des habitants

Étant habitués depuis le temps.

 .

.

L’archipel de la mer d’Iroise

.

Scénario

.

Une  des  vedettes  au  départ de la traversée vers Ouessant.

Les trajets maritimes réguliers, Molène, Ouessant, Continent.

Une  autre  vedette, au départ d’Ouessant, pour le continent.

 .

Visuels et textuels >>  

 

292 – De mon Île-Grande à Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

 .

Mon île demeure mon port d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut prendre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver ses places en toutes saisons.

.

Mon ile possède un côté mer sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage  et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages sont proches et différents.

.

Faut vivre une année sur elle pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habitant héritant complexe d’îlien,

S’y trouve bien, lors touriste s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on  subit  plein de  situations stressantes,

À Ouessant, on quitte, son spleen,  son blues,  sa mélancolie.

.

Petite ou grande, une île demeurera des plus réconfortantes,

La Bretagne en est dotée  d’une douzaine d’iles,  tout autour,

Elles sont toutes isolées, différentes et on en fait vite le tour,

Notre planète Terre n’est-elle pas  une île perdue en l’infini !

.

D’une petite île  à une grande : simple changements d’échelles,

De points de vue, d’attentions, d’états d’âmes, tempéraments ;

D’une petite île à une grande, que nous importe sa taille réelle

L’essentiel est qu’elle ait : le port, cœur, habitants, accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

.

Extensions

.

Chacun sait que la Terre

Est une île perdue en Cosmos

Mais comme des poupées gigognes,

Les continents, puis  les pays, régions,

Et les iles s’emboitent, se différencient,

Par leur taille, tempérament, culture.

L’Australie est une ile, l’Angleterre

Aussi tout autant l’Ile Grande

Et Ouessant : diamants !

.

Les iles, les iles, les iles: n’allons donc pas en faire un complexe :

C’est déjà pas simple d’aller de l’une à l’autre, n’en rajoutez pas !

Après tout, notre Planète Terre  est aussi une ile dans l’Univers,

L’Humanité n’est-elle pas un ilot parmi les genres d’animaux.

Ile-Grande, une petite, par comparaison à celle d’Ouessant,

Ainsi de suite, tout est relatif, Bretagne entouré par iles,

Sans compter un chapelet d’ilots, de rochers, habités.

Ouessant est moyenne, Belle-Île est la plus grande

Ile-Grande n’a de grande que son nom séant.

.

Qui dit  Ouessant, dira  ile  à  l’Ouest,

Tellement  qu’il n’y a plus rien après

Que l’Océan, et jusqu’à l’Amérique,

Déjà que le Finistère l’évoque bien.

.

J’y suis, déjà, allé, il y a douze ans,

Et les enfants étaient encore petits

Je me souviens du port et du bourg

Et, naturellement, de tous les phares.

.

Maintenant que les enfants sont grands

On va pouvoir la visiter et de long en large

Et, tout autant, en faire le tour, dès lors que

L’on y passera quatre jours pleins, en séjour.

.

.

292 – Calligramme 

 .

Plus petite,

Mon ile est reliée

Par un pont au continent,

Ile Ouessant, dix fois plus grand,

Ressemble au frère ou la sœur aînée.

Située après Brest et avant New York,

Pour peu, on verrait statue de Liberté.

.

Impossible d’entretenir la confusion,

Mais, une île reste toujours une île,

Et dont les habitants se réclament

De caractère trempant leur âme.

Comparaison  n’est pas raison :

Proclame  un incertain dicton !

.

Contrainte sur l’île est l’isolement,

Ne disposant pas de la moindre liaison,

Qu’un courrier, à heure fixe, jour et nuit.

Lors grosses intempéries,  l’ile Ouessant,

Devient un coin de planète inaccessible.

D  E     M  O  N  

Mon île demeure mon port                    d’attache, là où…ma maison

M’attend, après avoir bien           I        franchi son  routier de pont :

L’Ile d’Ouessant, il faut pren        L         dre un bateau, une location,

Prendre une date et réserver        E         ses places, en toutes saisons.

*

Mon ile possède un côté mer         G         sauvage, un côté terre plage.

Ouessant, un côté mer naufrage    R               et un côté terre sauvage :

Contrastes, variétés de paysages   A                sont proches, différents.

 N

Faut vivre une année sur elle     D   pour trouver son ile magique,

Raison pour laquelle un habi    E   tant héritant complexe d’îlien

S’y trouve bien, lors touriste     *  s’y sent perdu, comme en rien.

Sur  le  Continent, on   subit  plein  de  situations  stressantes,

À Ouessant, on quitte,  son  spleen,  son blues,  sa mélancolie.

À

Petite ou grande, l’île demeu   *   rera des plus réconfortantes,

La Bretagne est dotée d’une    O   douzaine d’iles, tout autour

Elles sont toutes isolées, diffé  U   rentes, on en fait vite le tour

Notre planète Terre est-elle     E    une île perdue dans l’infini !

 

  D’une petite île à une grande    S   simple changements d’échelle,

De points de vue, d’attentions A d’états d’âmes, tempéraments.

D’une petite île à une grande  N  que nous importe taille réelle,

L’essentiel est qu’elle ait port  T    cœur, habitants accueillants.

.

À quoi nous servirait un refuge, en Pacifique, ou en Ile déserte :

Sans aucun échange possible, on la contemplerait en pure perte.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

292 4

.

Une tour, une plateforme,

Supportant la lanterne 

Le haut   d’un  phare, 

Façon carte postale

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

Un phare est

Un dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

Sécurité des navires s’approchant

De la côte ou d’un écueil tout proche.

.

Pour  éclairer, les premiers  phares,

Les gardiens utilisent le feu de bois,

Ensuite des lanternes à huile

Aidées par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent

La lumière très loin,

.

Puis des lampes

Marchant au gaz, pétrole

Et  aujourd’hui, l’électricité.

Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente au 19e siècle un système

Qui porte  aujourd’hui  son nom.

Source : augredesbalades.canalbolg.com

.

Descriptif

 .

292 – De mon Île-Grande à Ouessant 

Alignement central  / Titre droit   /   Thème   iles

Forme droite  / Rimes égales  / Fond approché de  forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : carte-postale

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

292 6

Changer l’image ici

.

Un phare, une ile, la mer,

Oiseaux, bateaux, touristes :

L’image même de carte postale,

Plus ou moins fidèle, ou réaliste !

.

Symbolique 

.

La tradition d’envoyer une carte postale

Depuis lieu de vacances  permet   de garder

Le contact avec son entourage  et ce malgré

L’éloignement géographique : c’est occasion

Où l’on communique, positive avec proches.

.

Quelques phrases suffisent à mettre en avant

La beauté des paysages et la qualité du repos

Et les bienfaits  d’une belle météo,  vacances !

.

Le deuxième avantage, et  non des moindres :

Nul besoin  d’écrire  un roman  et  de déployer

Des trésors d’imagination pour en  écrire une.

lemagfemmes.com/Savoir-vivre/carte-postale- vacances

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Étrangement, il n’y a aucun phare sur l’ile

Ni aux abords immédiats et le plus proche

Est situé à quelques miles, sur des rochers

Dénommés les Triagoz et le reste n’est que

Tourelles, bouées, amers, repères  à terre,

Alors qu’à Ouessant située en pleine mer,

Cinq phares veillent sur l’ile et sur le rail,

Faut dire que le coin est plutôt mal pavé

Que le chenal de la Jument est un enfer.

Dicton, qui voit Ouessant voit son sang.

 .

.

«Qui voit Ouessant voit son sang»

.

Scénario

.

Carte des routes et des lieux à l’intérieur  de  l’Ile-Grande.

Carte des routes  et des lieux  à l’intérieur d’Ile d’Ouessant.

 Et la localisation des huit iles  autour de  la Côte Bretonne.

 .

Visuels et textuels >>  

291 – Enfant à la plage et château de sable

Visuels et textuels  >>  

.

Plage, enfant

Sable, eau

Château.

Chapeau,

Les remparts

Et les donjons

Et le pont-levis.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

.

Donnez du sable et de l’eau,

Donnez une pelle et un seau,

À un jeune  enfant  et  le voilà

Heureux comme prince ici-bas.

.

Il creuse avec une pelle, remplit,

Des seaux et pour  les renverser,

Lors il est fier  de vous montrer

Le château qu’il aura construit.

.

Et quand de marée, la chanson

Bientôt, menacera ses frondes,

Il les consolide vite  car honte

Que voir détruire sa…maison.

.

Arrive que vagues aient raison

De son œuvre mais sans façon,

Il sautera, pieds joints, dessus,

Pour achever sa mortelle issue.

.

Mais il recommence plus  haut,

Bien que  sachant que les  flots

Lui feront subir  le  même sort :

Entêté,  ce sera lui  le plus  fort.

.

Donnez-lui du sable  et de l’eau,

Donnez-lui une pelle  et un seau,

Vous serez, tranquille et heureux

De voir votre enfant  si valeureux.

.

Donnez-lui  du  temps  et  du beau

Et il vous construirait    …  un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre grand bonheur.

.

.

Extensions

.

La gratuité est une valeur innée chez l’enfant

Innocent devant le prix qu’on accorde aux choses,

Il ne mesure pas son énergie au succès emporté

Et encore moins à la valeur de son activité.

.

L’art, éphémère, des châteaux de sable,

Le subjugue même parfois l’envoute :

Tout son plaisir se tient en l’instant :

Château de sable, maison construit

Sur du sable ne sont d’importance

Qu’au moment  où  il les construit.

.

Le plus étonnant  est  qu’il entraine

Ses parents, en  course, un peu folle,  à

Construction-destruction, laps de temps.

On pourrait croire qu’il profite d’expérience

Du recouvrement par la marée, pour s’arrêter

Mais il s’en affranchirait pour retarder le temps.

.

C’est un peu l’accomplissement du mythe de Sisyphe

À son échelle, de toujours recommencer sans se lasser

En croyant qu’un jour, il aura enfin déjoué le sortilège.

.

Un enfant, un seau, du sable, de l’eau

Mais, de là à en faire un beau château,

Il y a un défi où marée  donne le tempo,

En  combien de temps : jamais de trop !

Un enfant,  voire deux,   avec chapeaux,

S’emploient, se relaient, montent haut,

Le ou les donjons, murailles, drapeau.

Et puis une fois qu’il est fini : bravo.

On est tous les enfants face à l’eau.

.

L’enfant n’a pas de conscience

De ce qui est vraiment durable :

C’est ainsi que châteaux de sable,

Sont pour lui, de bonne efficience

Il dure le temps d’être  à la plage,

Sera construit, entre deux  nages,

Il n’y aura pas notion d’héritage :

Entièrement gratuit…  à son âge.

.

L’enfant se tient en ses éléments :

Air sec,  sable  chaud,  mer tiède.

Il court, il saute,  il joue sur tout,

Il ne s’ennuie pas instant du tout

Ne veut quitter la plage, c’est fou.

Voudrais être lui plutôt que dorer

Ma peau au soleil qui me le tanne

Mais le temps a passé, trop abusé.

.

.

Épilogue

.

Château de sable, le plus simple ou compliqué

Est un plaisir autant des petits que des grands

Il suffira d’avoir et seau et pelle le plus souvent

Pour transformer du sable en palais enchanté !

***

Château fort aura la primeur pour sa résistance,

Un paradoxe tout de même, au vu de sa fragilité,

Surtout lorsqu’attaqué par une très grosse marée,

C’était le but du jeu qu’il soit détruit … d’évidence.

***

Un seau est parfois, à une petite marmite, assimilé,

Ici, ce serait la partie féminine du château évoquant

Un donjon où elle se serait refugiée pour se protéger

Avec ses enfants et toute sa famille, des combattants.

***

Parfois, étant pris d’une soudaine rage de destruction

L’enfant venant juste de terminer sa belle construction

À pieds joints dessus, pour l’anéantir plus vite, sautant,

À n’y rien comprendre, et pourtant, des plus fréquents !

***

Il sait bien qu’il ne sera qu’un jouet  des plus éphémères,

Et lors plutôt que de se laisser vaincre par les flots de mer,

Il assume cet acte lui-même et se dit prêt à recommencer :

Vie est-elle bâtie en sable, sur du sable : en vulnérabilités !

.

.

291 – Calligramme  

 .

Plage, enfant

Sable, eau

Château.

Chapeau,

Les remparts

Et les donjons

Et le pont-levis.

Une heure

Le construire

Avec seau, pelle

Beaucoup d’énergie.

Dix minutes

Pour le détruire

Avec vagues assaut

De la marée montante.

Le combat

Est trop inégal

Cela il le sait bien

Mais il voulait tenter.

 .

 *****************************

.

Donnez du      E           sable et de l’eau,

Donnez une    N        pelle et un seau,

À un jeune       F      enfant,   le voilà

Heureux en     A      prince ici-bas.

Il creuse avec   N    pelle, remplit,

Des seaux pour T   les renverser,

Et il est fier de   * vous montrer

Le château qu’il  P   a construit.

Quand de marée   L    la chanson

Bientôt, menace    A    ses frondes,

Il les consolide        G  vite car honte

Que voir détruire     E       sa…maison.

Arrive que vagues      ¤         aient raison

De son œuvre    C     mais      D     sans façon

Il sautera,       H      pieds joints    E     dessus,

Pour ache            ver sa mortelle    *        issue.

Mais il re-     T      commence  plus     S       haut,

Bien que      E       sachant   que  les    A        flots

Lui feront    A       subir  le  même     B        sort,

Entêté, ce     U     sera lui le plus     L        fort.

Donnez-lui    *      du sable, de   E      l’eau,

Donnez-lui   *  une pelle    *  un seau,

Vous serez, tranquille, et heureux,

De voir votre enfant si valeureux.

Donnez-lui du temps  et du beau

Et il vous construirait  … un palais

Dans lequel vous serez protégé de tout

Et à jamais et pour votre plus grand bonheur.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

291 4

.

Une forme de…  guitare,

Ou  encore une  marmite,

Ou un seau pour construire

Beau château de sable.

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique

 .

La marmite, comme

Les autres  contenants,

Est un symbole féminin.

Mise  sous l’action du feu,

Elle  sert à  transformations

Alchimiques     de     la   cuisine.

.

Aujourd’hui en imagerie collective

Le chaudron  est associé à la  magie,

Et à la sorcière, et c’est bien en ce sens

 De maniement  toutes sortes  d’énergies,

Par les feux, servant  à des fins occultes :

Un pouvoir  qu’il évoque  de prime abord.

.

Casserole, version moderne du chaudron,

Le creuset de nécessaire transformation

Par feu de l’impur en pur pour rendre

Assimilable ce qui ne l’était pas.

Source : tristan-moir.fr/marmite

.

Descriptif

 .

291 – Enfant à la plage : château de sable  

Alignement central  / Titre cercle   /   Thème   plage

Forme courbe  / Rimes variées  / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : marmite / Symbole de fond : château-sable

.

.

Fond

.

Évocation 

.

291 6

.

Rien  à  voir  avec  un  quelconque…

Château de sable :

Encore que la marmite peut servir

Pour construire.

.

Symbolique 

 .

Un château de sable

Est  sculpture  de  sable,

Pouvant représenter une

Construction       humaine

Généralement    un château

Ou être de forme quelconque :

Et lors le site tout désigné pour

Sa construction demeure  la plage,

Il s’agit d’une construction éphémère,

Disparaissant au gré des vagues ou du vent,

Ou d’œuvres pérennes, préservées à l’aide de colles.

En forme primaire, les châteaux de sable participent

Davantage du jeu ou de la socialisation que de l’art !

fr.wikipedia.org/wiki/Chateau_de_sable

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’enfant ne s’allonge pas sur la plage,

Pour se reposer, et pas même bronzer

Il ne pense qu’à s’activer, se dépenser,

Cueillant des coquillages, se baignant

Voire courant partout sinon creusant

Le sable  avec une pelle et un seau,

Pour  construire  digue,   marée,

Ou château de sable éphémère

Qu’il tente de sauver de l’eau

Sachant c’est peine perdue.

 .

.

Château sable-colle éphémère

.

Scénario

.

Château de sable, en début de construction, à marée basse.

Le même château de sable, une fois terminé, à marée haute.

Autre château plus élaboré, avec tourelles, remparts, donjon.

 .

Visuels et textuels  >>

290 – Des corps étalés sur sa plage en été

Visuels et textuels  >> 

.

Des corps quasi nus s’étalent sur plages

Et des corps de tous âges, dont certains

Sont gros, en plus, lors des membres

D’une famille, presque entière

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

.

Et ils se tartinent

Avec crème solaire

Avalent glace sucrée

Pour eux, pas question

De sacrifier pour maigrir

Manger, allongés sur plage

Constitue l’indicible plaisir.

.

Des jeunes filles,  assemblées

Se prennent un bain. .. isolées

Lors des garçons bien délurés,

Viennent vite, les éclabousser.

.

Entre les filles, et  leurs mères

Poids  des ans  sur les hanches

Mariée, mère,  c’est dimanche,

Plus à s’en faire, efforts à faire.

.

Entre les garçons  et leurs pères,

C’est une recherche de revanche,

Marié/père, ils ne sont plus ange

Leur famille à sortir  des misères.

.

Des corps  presque nus,  s’étalent

Sur la plage, en autant de pétales,

Dans la mer, les corps gros… gras

Ne se vautrent, ne déhanchent pas

Mais  flottent comme des baleines

Et jeunes, minces, comme sirènes,

Attirent l’œil, et contraste convexe

Leur forme devient affaire de sexe.

.

.

Extensions

.

Une plage n’est pas exposition de mannequins,

Tant hommes  que femmes, en maillots de bain.

On y trouve de tout en catalogue de conformités,

Un microcosme des formes,  à désirer ou à éviter.

.

Il fut un temps, où, la pudeur, empêchait les filles

De montrer les chevilles, désormais, elles mettent

En valeurs leurs attraits dans des poses lascives,

Et, parfois, dans des mouvements expressifs.

Elles n’ont plus rien à cacher dès lors que

Leur vraie intimité se trouve… à l’intérieur.

.

Demeurant presque nues ou presque habillées

Mêmes supports de fantasmes masculins à rêver

Enfants c’est différent, c’est la grâce de leurs jeux

Qui nous séduit bien plus que de leurs corps.

.

Les hommes tentent de cacher leur ventre

Quand il est proéminent, et les jeunes, qui

N’en ont pas encore, à gonfler leurs muscles

Mais l’impudeur des gros et des grosses serait

De nous imposer leurs visions alors qu’entre eux,

Ils n’en ont aucune, se considérant comme normaux.

De voir certaines familles s’étaler, et courir, sur la plage

Est souvent révélateur du rapport au monde et aux autres !

.

Étaler son corps en maillot de bain sur une serviette, à la plage.

Un acte des plus commun pour certains, épreuve pour d’autres,

Pour tous, un plaisir que l’on espère partager pour se… baigner.

Il n’y a pas que des canons de beauté, des mannequins dénudés

Il y a des formes grosses et grasses, et d’autres, pleine de grâce

Ce n’est pas simple question de phonétique, mais de régimes.

Le bronzage aussi, la chevelure autant, dictât de l’apparence

Mais l’appel des bienfaits du soleil et de l’eau, chaude salée

Fait à la fois des  heureux, coup de soleil, voire insolation.

.

Corps féminins, étalés sur les plages, l’été :

Autant d’images fleurant bon longs congés

.

Occupés sur leurs serviettes, à se bronzer,

Feuilletant magasine ou lisant un roman.

.

Quoi d’autre  si ce n’est pas, là, un cliché,

On les croirait toutes en bonheur inégalé

.

S’il n’y a, à l’entrée, concours de beauté,

Nombre auront fait régime auparavant

.

Afin d’être bien présentable, désirable

Si ce n’est par autres, par elle-même !

.

.

Épilogue

.

Des corps, en maillot de bain, étalés sur une plage

De tout âge et toute morphologie, grosse et mince,

Produit le spectacle inouï de notre réalité animale,

Allant des plus pudiques aux plus exhibitionnistes

***

 À plat ventre sur le sable, le dos et la tête redressés,

Parties rembourrées du corps sont mises en valeur,

Il faut faire abstraction des différences corporéités,

Y a que deux choses qui comptent : soleil et … mer.

***

Soleil pour la bronzette après s’être bien … protégé

De la crème pour les uns,  parasols pour les autres.

Mer pour le bain et la nage  selon envie de chacun,

Le tout complété par jeux de plage pour se bouger.

***

Y en aura qui passeront une heure pour se baigner,

D’autres une matinée,  après-midi, voire la journée,

Avec picnic sur plage, jeux en famille, bains répétés,

Pour les enfants, châteaux de sable, en péril  marée !

***

C’est toujours  un plaisir, de voir les enfants  barboter

En l’eau, jusqu’à plus soif,  jusqu’à en devenir épuisés,

Le bain de mer exercerait, sur eux, attraction magique,

Qui ne se souvient, adulte, d’avoir éprouvé joie suprême.

.

.

290 – Calligramme  

 .

Des corps quasi nus s’étalent sur plages…………………..

Et des corps de tous âges, dont certains………………….

Sont gros, en plus, lors des membres……………..

D’une famille, presque entière………

Et très  près  de  l’eau,

Prennent leurs airs

Sur chaise longue

Ou sous parasol,

Avec les enfants,

A même … le sol.

Et  ils se tartinent C

Avec crème solaire… O

Avalent glace sucrée….. R

Pour eux, pas question……..  P

De sacrifier pour maigrir………  S

Manger, allongés, sur plage…………    *

Constitue leur indicible plaisir…………… É

Des jeunes filles,  assemblées…………..  T

Se prennent un bain…isolées……….  A

Lors des garçons bien délurés…..  L

Viennent vite, les éclabousser…. É

Entre les filles, et leurs mères…  S

Poids des ans sur les hanches…  *

 Mariée, mère, c’est dimanche.… S

Plus à s’en faire, effort à faire….  U

Entre les garçons et leurs pères..  R

C’est une recherche de revanche :  *

Marié/père, ils ne sont plus ange… P

Leur famille à sortir des misères…..  L

Des corps  presque nus, s’étalent…….. A

Sur la plage, en autant de pétales,………..  G

Dans la mer, les corps gros… gras ……………  E

Ne se vautrent, ne déhanchent pas………………….. *

Mais flottent comme des baleines,……………………….. É

Et jeunes, minces, comme sirènes,………………………….. T

Attirent l’œil, et contraste convexe,………………………. É

Leur forme devient affaire de sexe…………………  *

 .

.

Forme

Réduction

.

.

Femme en maillot de bain,

Allongée  sur  une  belle plage,

Ou peut-être juste au bord d’eau

Pour prendre température mer.

.

Évocation 

.

290 4

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinx,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Figure de la mythologie grecque,

Représentée  comme femme

Ailée avec corps de lionne.

Liée au Monde  des morts

Considérée  comme   une

Gardienne  de  la tombe.

.

En  mythologie  grecque,

Sphinge pendant féminin

 Du Sphinx bien plus célèbre.

On la décrit, parfois, comme

«Un sphinx  à buste  de femme »,

.

Mais cette description incomplète

Ne reflète pas la féminité intégrale

De la sphinge et elle ne la différencie pas

De la figure d’origine égyptienne du sphinx.

figure de la mythologie grecque, représentée

comme une femme ailée à corps de lionne

.

Descriptif

 .

290 – Corps étalés sur une plage, en été  

Alignement central  / Titre externe   /    Thème   plage

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sphinge    / Symbole de fond : femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

290 6

.

Une  femme, parmi d’autres,  buste levé,

Comme sphinx,  regarde quoi:

Elle regarde la marée montante, ne la voit

Ou rêve à dieu sait quoi !

 .

Symbolique 

 .

Plus d’une femme sur deux avoue regarder

Beaucoup plus les femmes que les …  hommes.

Ce phénomène a pris de l’ampleur, aujourd’hui

Il porte un nom  « l’épreuve du maillot de bain »,

Et ainsi, tous les ans, des générations entières

De femmes redoutent  ce moment fatidique.

.

L’âge aide à s’assumer : si, passé 35 ans,

7 femmes sur 10 disent continuer

À scruter comparses sur la plage,

Elles sont aussi 2 sur 3 à se trouver

Finalement tout aussi bien ou mieux

Que les proches voisines de serviettes.

www.demotivateur.fr/article-buzz-

ce-que-les-femmes–regardent-le-plus

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le Sphinx connaitrait… une  femme

Et qui serait  son  pendant féminin,

Mais quelle question  poserait-elle,

Plus complexe  et réponse simple !

On en voit   sur plages françaises,

Et qui  en chercherait  une bonne,

Car elle avance ce qu’elle soutient,

Gardant tête haute,  torse cambré.

Et de quoi s’agit-il, je vous le donne

En mille : de ses seins, proéminents !

  .

.

Elle rêve de vous : sûr !

.

Scénario

.

La plage de Toul Gwen de l’Ile-Grande, et à mi marée.

La plage du camping de l’Ile-Grande, un peu avant l’été.

La plage de Pors Gwenn, Base Nautique d’Ile-Grande, l’été.

 .

Visuels et textuels  >> 

289 – Quand neige paralyse mers et campagnes !

Visuels et textuels  >>  

.

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours par année, selon l’air.

.

Prévisions météos, nous l’annoncent :

Aux transports, souvent, l’on renonce

.

Sa poésie, échappe, à notre économie,

Quand est-ce qu’on va l’interdire, ici ?

 .

La Bretagne  serait  partagée en deux :

Entre celle qui la redoute…qui la veut.

.

Nature ne s’adapte pas  à nos besoins,

C’est  à nous seuls  d’en  prendre soin.

 .

Tu te souviens de l’an passé, le verglas

Voitures de travers chaussée, patatras.

 .

Ici, le moindre événement climatique,

Si normal soit-il, devient  dramatique.

.

Si neige Bretagne, paralyse campagne :

C’est un plaisir si ce  n’est pas le bagne.

.

Où sont passées  nos âmes  d’enfants,

Au point  de s’en plaindre, à présent !

.

Travail, comme  l’hiver, devient rude,

On fait  comment : comme habitude !

 .

Nous n’en sommes pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste joli quand même.

 .

Moi j’en profite pour rester  à couvert,

Auprès d’un bon feu et d’un bon verre.

.

.

Extensions

.

La neige, il est vrai, évoque   la montagne

Plus que la campagne : ce n’est pas tant

Qu’il n’y ait pas de neige en campagne,

Mais, elle ne sert  à rien, et, en outre,

Elle n’a pas cette majesté lumineuse

Des flancs de montagne réverbérant.

.

Le moindre faisceau ou voile de luminosité.

En Bretagne  y a des équipements prévus

Pour la neige, comme partout ailleurs,

Mais bien que les routes principales

Soient dégagées,  sécurisée, on voit

Moins de circulation jour enneigé.

.

Constat de plusieurs voitures dans les fossés :

Il suffit de pente raide, la route est bloquée.

À part cela la neige est un isolant phonique

Qui étouffe les bruits habituels d’activité

Le silence qu’il impose est étonnant :

On croirait que la vie s’est arrêtée :

Comme la neige ne dure pas longtemps,

Il suffit d’attendre, se mettre en position de repli :

La neige rend la campagne bretonne comme endormie.

.

Quand il y a du verglas … gla-gla, sûr qu’il fait froid :

Si l’on n’a pas l’habitude de s’adapter à un tel frimas

On ne sait plus quoi faire, on n’ose même plus sortir,

Et l’on reste, bien au chaud, chez soi… pour en finir !

D’accord, l’on peut marcher à pied, si bien chaussés.

Pas question  d’emprunter, en voiture, la  chaussée !

Même à deux  à l’heure, vous pouvez encore glisser.

En auto, vaut mieux serrer les dents que les freins.

À l’Ile-Grande pas un chat, pas de piéton, voiture,

Tandis que roule des camions sur les autoroutes.

.

Paralysie en voiture, routes impraticables

La Bretagne sur tous fronts, ne peut lutter,

Les voitures, non équipées  pour  le verglas,

Sont bien priés  de rester  dans leur garage.

.

Dans la campagne, il n’y a plus âme qui vive,

On se demande  comment oiseaux survivent,

On n’entend plus  un chant, même  un bruit,

On a l’impression  que tout le monde  a fui !

.

C’est  le moment  de faire  une vraie pause,

En attendant jours meilleurs,  plus chauds

C’est son corps et son âme que l’on repose

Confort intérieur devient des plus beaux.

.

.

Épilogue

.

La neige et le verglas ne sont pas des catastrophes,

Sont courants en haute montagne et dans le Nord :

Ils demandent des équipements, roues adéquates :

On peut circuler partout, durant les sports d’hiver.

***

Il n’est rien  de tout cela    en Bretagne : paralysée !

Des routes sont fermées et véhicules en des fossés :

Le mieux est  attendre le dégel  pour ne pas glisser,

Risquer de mettre sa voiture, état  épave constatée.

***

S’il y a  dix à vingt centimètres neige : laisse tomber.

Le pire est  qu’il n’y en ait pas  seulement du verglas,

Et comme  l’on sait bien   qu’on ne le préviendra pas,

Il ne faut pas  freiner brutalement : dérapage assuré !

***

Avec le changement  climatique, qui sait si la Bretagne,

Ne sera exposée à plus froid, bénéficiera de plus chaud,

Hypothèses d’écarts de température allant augmentant,

Les ports, eux-mêmes, pourraient être mis en difficulté !

***

L’impression que donne un pays gelé, paralysé par le froid,

Évoque par certains côtés le confinement pendant le Covid :

Ce dernier s’est avéré être bien plus étrange, voire atomique,

Personne ne vit à l’horizon, en pleine ville : le désert complet.

.

.

289 – Calligramme  

 .

La neige en Bretagne

Paralyse mer/campagne.

.

Bretagne fait partie  régions

Peu équipée salage, opération.

.

Aujourd’hui : pas de bus scolaire.

Trop de risque de verglas sur terre.

.

La neige n’y fait apparition qu’hiver,

Quelques jours  par année, selon l’air.

.

Prévisions météos  L nous l’annoncent,

Aux transports sou A     vent  renoncent.

.

Sa poésie, échappe, N  à notre économie :

Quand est-ce  qu’on E    va  l’interdire, ici.

I

La Bretagne serait    G   partagée en deux :

Entre celle qui la      E     redoute et la veut.

*

Nature ne s’adapte    P    pas à nos besoins,

C’est à nous seuls       A    d’en prendre soin.

R

Tu te souviens de      A   l’an passé, le verglas

Voitures de travers   L      chaussée, patatras.

Y ….

Ici le moindre           S   événement climatique

Si normal soit-il       E      devient dramatique.

*   …

Neige Bretagne         M      paralyse campagne :

C’est un plaisir           E       et n’est pas le bagne.

R  …..

Où sont passées           *          nos âmes d’enfants,

Au point de s’en          C         plaindre, à présent !

 A  ….

Travail, comme             M       l’hiver, devient rude,

On fait comment            P           comme habitude !

A

Nous n’en sommes          G           pas aux extrêmes,

Et la neige, ça reste         N            joli quand même.

E

Et moi j’en profite             *       pour rester à couvert,

Auprès d’un bon ……………………. feu et d’un bon verre.

.

 .

Forme 

Réduction 

.

.

Évocation 

.

289 4

.

Pourrait-on vraiment pratiquer

Un chemin  enneigé, en verglas, 

Qui ne laissera  aucun accrochage

Et non moins de ralentissements. 

.

Dans un tel chemin fort verglacé

on peut se retrouver en un fossé,

sans avoir pu rectifier glissades,

tant sur la forme que sur le fond

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

.

Symbolique 

.

Qui dit verglas,

Dit glace, dit gel.

Les automobilistes le savent,

Le verglas est traître.

Il ne se voit pas de loin, il se devine.

On peut seulement supposer

Sa présence pour anticiper les risques.

Après le clash, il est trop tard.

Vu en songe, ce sont surtout

Les relations affectives sont en cause.

Quelque chose cloche au sein

De la relation sentimentale

Ou des amitiés : trop de distance,

Refroidissement dans les rapports,

Fausseté, hypocrisie…

wikireve.fr/dir/205-verglas

.

Descriptif

.

289 – Lors neige paralyse mer et campagne     

Alignement central  / Titre serpente /  Thème météo

Forme ronde /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : verglas / Symbole de fond : verglas

.

Fond

.

Évocation 

.

289 6

.

Imaginer tel chemin en Bretagne,

Que ce soit sous neige  ou verglas

Et ce d’autant qu’en  l’Ile-Grande,

Cela se produit tous les sept ans.

.

Symbolique 

.

Le verglas contient très peu

 De bulles d’air emprisonnées.

Or,  sans   elles bulles  d’air,

La lumière  est peu réfléchie

Par le verglas lors ce dernier

Prendrait  toutes  les couleurs

De la surface sur laquelle il repose.

.

Il est, particulièrement, dangereux,

Lorsqu’il  est  présent  sur  les routes

Car  les  automobilistes  ne  le voient

Presque pas et qu’il est très glissant,

Conduisant à des pertes de contrôle

Quand ce n’est pas des… accidents.

Source : wikipedia.org/wiki/Verglas

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Verglas, verglas, gla gla.

Ce qui veut dire, c’est froid

Faire attention  à tous pas,

Glisser peut mener  trépas !

.

Les routes  seront glissantes,

Pour ne pas dire dangereuses

Avec  moult   sections   traitres,

Qui provoqueront  des accidents.

.

Vaut mieux parfois rester au chaud

Chez soi que de braver un tel verglas

Même si on est allergique à réclusion !

 .

.

Bretagne peu de chasse-neige

.

Scénario

.

La base nautique de l’Ile-Grande et sa plage : méconnaissables.

Paysage au milieu de terres, Lune ou Mars complétement givré.

Verglas ralentit considérablement circulations des poids lourds.

.

Visuels et textuels  >>  

288 – Manteau neige fond sous l’effet d’embruns

Visuels et textuels >>

.

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord par magnitude,

Attirée par l’étoile polaire  et  la lune pleine.

Personne  n’en saura jamais   rien car la nuit

La neige est tombée en mon songe imaginaire,

Ne peux pas certifier, ni le pour,  ni le contraire,

J’avoue qu’un voyage, quelque part, s’est produit.

Cette magie du soyeux de la neige et de  sa couleur,

Étouffant nos bruits de pas et nos batailles de boules

Que de clichés, pris en hâte, par peur de rater la foule

Des flocons, vite dispersés par les vents, en une heure.

Que devient neige qui fond : question de petit garçon.

Comment de beaux cristaux, elle transforme  en eau !

Des milliers de points blancs, brouillent les paysages

Comme si l’on était milieu, plein cœur de nuages.

Une fois fondu en eau, le voici rendu en glace,

Le flocon que j’ai tenu, en main, sur place

Peu à peu, ile blanche, colorée de brun,

Se fait à nouveau envahir d’embruns.

.

.

Extensions

.

Neige fondant d’abord par endroits

Puis partout laissera derrière l’impression

Virtuelle d’apparence précaire, provisoire, irréelle.

.

Il est vrai qu’elle tombe ici une fois tous les sept ans,

Ce qui oblitèrera un peu le souvenir de la dernière fois

Alors que  quand elle est récurrente, est plus présente,

On s’en souvient très bien, même qu’on l’attend bien.

.

Les ilots, tout autour, sont tout de blanc, recouvert,

Donnant l’air  d’avoir été repeint, pendant la nuit,

Et que la pluie va les délaver, la journée qui suit,

Et la lumière,  extraordinaire,  habituellement,

Prend, tout à coup,  un  relief, une  intensité

De jour de résurrection, de fin du monde !

.

J’ai bien songé, un instant à me pincer,

Pour m’assurer que j’étais bien vivant,

Mais le contact de la neige aura suffi.

.

Quand la neige tombe : c’est surprise

Et  quand la neige  tient : emprise ;

Et quand  la neige fond : reprise !

Neige sur Ile-Grande, méprise,

Elle  se moque  de ma tête,

Déjà  plus  qu’en  boule

Quand  je  la  roule

Pour  faire  fête

Bonhomme

Écharpe.

.

Quand la neige  tombe, frimas ;

Quand la neige fond, embruns,

Quand  la neige  survit, en tas,

Elle nous laissera son parfum.

.

Lors elle tombe, on n’y voit rien,

Lors elle est douce, s’enfonce bien,

Lors elle est dure, dessus, l’on glisse,

Et il n’y a rien d’autre que l’on puisse.

.

Mais sur mon ile, cela ne risquera pas,

Pas besoin de raquette ni besoin de ski,

Juste des bottes un peu chaudes et gants

Et  pour toute randonnée,  ce sera géant !

.

Le plus merveilleux, c’est pas tant la neige

Que les sourires et les regards, des enfants,

Qui s’amusent  comme des fous, déchainés,

À se lancer des boules, mettre neige en cou.

.

.

288 – Calligramme  

 .

Mon île bien que

Très proche du continent,

Est peu sujette neige immaculée

Et pourtant, cette nuit, lors autant

En emporte le vent,     il a bien neigé.

Succédant au soleil        des soirs d’été

Est venue  une belle  pluie  d’automne.

Qui s’est transformée en neige d’hiver

Elle a fini en brumes de printemps

Tant est fréquent de voir passer

Quatre  saisons, en un jour.

Plus rarement en nuitée

Cela ferait vrai four.

.

Son manteau blanc

Est resté… un moment

Comme un cadeau de Noël,

Qui à tout âge nous émerveille.

L’ile aurait-elle changé de latitude,

Pendant la nuit et comme une baleine,

Migré vers le grand Nord  par magnitude,

Attirée par l’étoile   polaire    et  la lune pleine.

Personne  M  n’en saura jamais   *   rien car la nuit

La neige    A  est tombée en mon   S  songe imaginaire,

Ne peux   N   pas certifier, ni le pour     O  ni le contraire,

J’avoue   T    qu’un voyage, quelque part,    U  s’est produit.

Cette     E      magie du soyeux de neige ou de    S   sa couleur,

Étouf   A   fant nos bruits de pas et nos batailles     *  de boules

Que    U   de clichés, pris en hâte, par peur de rater    E   la foule

Des    *    flocons vite dispersés par les vents en une   M   heure.

Que de  N  vient neige qui fond : question de petit  B garçon !

Comment  E  de beaux cristaux, elle transforme  R  en eau !

Des milliers  I   de points blancs brouillent  U le paysage

Comme si l’on  G   était, en plein cœur  N  des nuages.

Une fois fondu E    en eau, le voici   S  rendu glace,

Le flocon que j’ai  tenu      F  en  main sur place

Or peu à peu, l’ile blan  O   che colorée brun,

  Se fait à nouveau en  N    vahir d’embruns.

   D

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

288 4

.

Un encrier peut-être,

Ou un flacon de parfum

Ou un sage, hindou, assis,

 Ou bonhomme de neige !

.

Un beau bonhomme de neige

avec sa tête et son corps ronds

avec de la neige fraiche, écharpe

2 branches pour bras et boutons !

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

.

Symbolique

.

Bonhomme

De neige  est une

Sculpture   faite   de  neige

Compacte, apparence humaine,

Mais de dimensions très variables.

Tout  comme  les châteaux de sable,

Le bonhomme de neige  appartient

À la catégorie de  l’art éphémère.

Il est très souvent confectionné

À l’aide de deux trois boules

De neige, de taille

 Variable.

Wikipédia : bonhomme de neige

.

Descriptif

 .

288 – Manteau neigeux fond sous embruns  

  Alignement central  / Titre cercle /  Thème  paysage

Forme ronde /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : bonhomme / Symbole de fond : neige

.

.

Fond

.

Évocation 

.

288 6

.

Un beau bonhomme de neige,

Habillé simplement d’une écharpe,

Que des enfants ont réalisé en boule

Des plus rares sur mon Ile-Grande !

.

Symbolique 

.

Avec l’arrivée de la neige,

Des  bonshommes  de  neige

S’érigent  et  un  peu  partout, pour

Le plus  grand  plaisir  des enfants

Mais en faire un ne serait pas

 Ce qu’il y a de plus facile.

.

Choisir une neige humide

Mais  pas  trop  poudreuse.

Faites rouler boule neige au sol

Et n’essayez pas d’en faire plusieurs

Boules de neige  que vous tenteriez

D’entasser  ensuite entre elles.

.

Faites plutôt une seule boule de neige

Assez grosse, et  que  vous  roulerez.

Faites une nouvelle boule de neige,

Plus petite pour façonner la tête.

leparisien.fr/societe/comment-

faire-un-bon-bonhomme-de-neige-

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bonhomme de neige reste

Sculpture des plus éphémères

À peine une semaine en hiver,

Pendant des châteaux de sable

Trônant sur des plages, en été !

Bien plus, sur la neige, on y fait

Des batailles de boules de neige,

Roulades, sans oublier glissades.

 .

.

Neige fond sous embruns

.

Scénario

.

 Neige fondante sur une grève.

Neige fondante sur une église.

Neige fondante sur un champ.

 .

Visuels et textuels >>

287 – Neige et frimas lors d’hiver exceptionnel

Visuels et textuels  >> 

.

 Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes :

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême.

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

.

Extensions

.

Il est rare qu’il neige en Bretagne

Plus encore en Côte de Granit Rose

Exceptionnellement sur l’Ile Grande.

Mais cette année était la bonne

Pour donner à mon ile une

Atmosphère insolite,

Et toute, de blanc, vêtue.

.

Plages de sable jaune et fin,

Était couvertes manteau immaculé

Jusqu’à l’eau et c’est la marée montante

Qui absorbait son voile de brume solidifiée

Personne  en les rues, sentier des douaniers,

Personne sur les plages, pas plus les rochers.

Toute circulation s’est arrêtée, comme figée

Je m’y sens seul  et comme  abandonné.

.

Et pourtant je vois des fumées sortir

De  cheminées de résidents, ayant

Décidé de rester au chaud plutôt

Que d’aller se risquer à regarder

Ce qui se passe  sur  le continent.

Je croise un chien, un chat errant,

Bientôt, je verrai  des lapins  blancs,

S’ébattre en poudreuse, bord du bois.

.

Il neige, sur l’Ile-Grande, une fois tous les sept ans

Et encore, pas beaucoup et encore, pas longtemps,

Mais  déjà, que voir l’église, couverte de son blanc,

Ça vous procure un frisson de froid, voire de mort.

Il en est de même pour la LPO et la base nautique

Or, la magie des plages, blanchies  par un tel tapis

Vous irradie  leur parfum, d’un exotisme oriental,

Au point qu’on se croit au Japon, Corée ou Chine,

Avant que manteau fonde comme neige au soleil.

.

Contraste entre le blanc de la neige sur les plages,

Et bleu foncé ou vert turquoise des eaux de la mer,

Est des plus saisissants, est des plus époustouflants.

.

Il ne fait pas très froid, autour de zéro degré, air sec,

Dès lors qu’il n’y a pas de vent, il fait bon se promener

Le silence de l’Ile-Grande rappelle une haute montagne.

.

Je découvre une autre ile comme une belle tâche blanche,

Comme si on l’avait déplacé au sein d’un lac en des monts,

Et je me prends à rêver qu’elle prend vraiment à voyager !

.

.

Épilogue

.

Neige, aux enfants petits et grands

Évoquera, de suite, une bataille de boules de neige

Si ce n’est un bonhomme de neige

Qu’on érige, décore avec carotte, écharpe, chapeau.

***

La neige sur les toits, c’est commun

Sur les plages, le sable, bord de l’eau : plus  étrange,

Et surtout plus rare, elle ne tient pas

Aussi en profitons nous, pour faire, vite, des photos.

***

Neige et frimas : frimas pour froid

Enfin n’exagérons rien, moins quinze est maximum,

Rapport quarante, hivers canadiens

Qui durent quatre mois et non un, c’est presque rien.

***

Commune n’ayant d’équipements

Pour déblayer la neige, elle restera presque semaine

La priorité étant toujours donnée

Aux routes principales, l’Ile-Grande demeure isolée.

***

Isolée, il faut tout faire à pied,

À moins d’avoir des pneus de neige et voire à clous,

Chaines mais pas sur macadam

Autant dire qu’on reste au près du bon feu en âtre.

.

.

287 – Calligramme

 .

Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

NEIGE ET FRIMAS 

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes !

EN UN HIVER

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême,

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

EXCEPTIONNEL 

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

287 4

.

Une pelle, voire un balai,

Un piédestal pour statue

 Tout  aussi  bien  qu’une

Brosse à cheveux ?

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique

 .

Rêver de perdre ses cheveux

Ou de se couper les cheveux

Est souvent  à la puissance

Et voire à la jeunesse par

L’ensemble des  rêveurs.

.

Quelles que soient les

Connaissances et les croyances

Des uns et des autres, le cheveu

Par son absence, par sa perte

Est  un signe, fort, d’ardeur

Érotique et d’immortalité

Puisque  les  cheveux

Poussent encore

Après la mort !

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-cheveux

.

Descriptif

 .

287 – Neige et frimas en hiver exceptionnel 

  Alignement central  / Titre absent /  Thème  paysage

Forme en ovale / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cheveux / Symbole de fond : brosse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique 

 .

Dans le langage des fleurs,

Offrir  des   boules-de-neige

Exprime une certaine amertume,

Une froideur et un sentiment de

Calomnie qui  pourrait  ternir

La réputation de la personne

Qui offre ce bouquet

Comme un avertissement.

.

Par ailleurs, l’effet boule de neige

Est un cercle vertueux ou cercle vicieux

Qui accumule aux événements considérés

Déjà présents  quantité nouveaux faits

À la manière de série géométrique

Ou une fonction exponentielle.

 .

.

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Cheveux et neige, je vois mal le lien

Mais boules de neige : par définition,

Ça le fait bien, et  même  mieux que ça :

Ça permet  de faire  bonhommes  de  neige

Et des photos  sublimes  de paysages d’hiver.

.

Faut savoir qu’il neige une fois tous les sept ans

Cinq centimètres  sur les plages de l’Ile Grande,

Sur les maisons, jardins, champs, bois, l’estran

Et là je sors, et je m’émerveille, au petit matin,

Sachant qu’en fin de soirée, il ‘en restera rien.

 .

 

.

Par un ciel d’hiver : frimas 

.

Scénario

.

La belle église de l’Ile-Grande, sous la neige.

Le grand marais de l’Ile-Grande, sous la neige.

Une partie de plage de l’Ile-Grande, sous la neige.

 .

Visuels et textuels  >> 

286 – Mon île, vivante et parfois comme morte !

Visuels et textuels  >>  

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a même pas de lumières

En  somme : aucune  animation,

Ni  davantage, souffles de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul… et désœuvré.

 .

S’il  y  avait  une  tempête,

Ça soufflerait  de  partout,

Je prendrais  air  de poète

Pour regarder  le vent fou,

À en perdre jusque raison.

          .

On frappe  à  ma  porte,

J’en oublie  mon  ennui,

J’échange des moments

Plein d’émotions, de vie.

.

Être dérangé … m’importe,

Aime passer bons moments

Plutôt que de rester prostré,

Devant un rien qui me tient

Les yeux en le vide, sonné

Par cette inconsistance

D’un tel plein silence,

D’un tel petit matin.

.

.

Extensions

.

Le calme sur terre n’est pas le calme en mer :

Le calme sur terre est une situation normale

À laquelle on ne prêtera guère d’attention ;

Il n’y a pas de vent, aujourd’hui, en ce

Moment, en voilier, on avance plus,

Plutôt que  d’attendre, longtemps,

On met le moteur et ça change tout.

.

Je fais le tour de l’ile  ou  je la traverse

De part en part sans rencontrer quelqu’un,

Surtout l’hiver car l’été on est plus nombreux.

Oiseaux mêmes ne s’activent, ne s’envolent pas,

C’est comme si  un  orage allait se produire  dans

Les minutes à venir et qu’eux seuls le pressentent.

.

Ce matin le calme résonne dans le vide de ma tête

Et lors, assis sur le seuil de ma porte, je regarde,

Les yeux dans le vague, le temps, passer devant

Moi, comme s’il était immobile et sans effet :

L’hiver y est beaucoup pour quelque chose.

.

Faire  le tour de l’ile, sur son sentier  des  douaniers :

Sept kilomètres  de marche, variété et tranquillité.

Vous démarrerez au pont et, quel que soit le côté,

Vous découvrirez panorama à vous époustoufler

 Je parle des joggeurs  autant que randonneurs,

Et  il y a des jours où ne rencontrerez personne

Pas même au centre, comme sur l’ile, inhabitée,

Et cela est plus vrai pendant l’hiver, en particulier

Quand le vent et la pluie et le froid, vous retiennent !

.

Quand je dis vivante, ce n’est pas euphémisme :

 Ile-Grande passe 600 résidents à 6000 touristes,

Entre l’hiver, ile morte, et l’été, animation  forte !

.

Elle est de plus en plus considérée comme un spot

Un petit paradis  avec un petit parfum d’exotisme,

Il n’y aura qu’en plein hiver, qu’elle me reviendra !

.

Car c’est là que je l’apprécie le plus pour son calme

Olympien tant qu’il pleuve, qu’il vente … qu’il neige

Je sors pour faire tout son tour jusqu’à la retrouver.

.

Il m’arrive en effet que sur son sentier de Douaniers,

Je ne rencontre pas une seule personne, âme qui vive

Si elle est morte, je la rend des plus vivantes pour moi.

.

.

Épilogue

.

Ile morte, ile morne, île monotone :

Peu de lumière, peu de bruit, de vie,

Lors même il arrive que je m’ennuie

Sauf si quelqu’un à ma porte, sonne.

***

Ile vivante, ile trépidante,  ile ardente

Plein feux, plein bruits,  mouvements,

Les touristes et voitures bouchonnant,

Je me réfugie en maison comme tente.

***

Entre été, hiver : entre trop… pas assez,

L’Ile Grande alterne ses vies différentes,

Un même vase avec une fleur en beauté,

Et fleur fanée rendue peu à peu absente.

***

Pour se reposer,  l’ile  se serait endormie,

Pour se remettre   de sa saison  des fêtes :

Arrive que  la neige,  pour Noël, l’envahit,

En fait un paysage   pour quelques poètes.

***

Été est propice à toutes sortes d’agitations,

Et  l’hiver, pour le moins,  à  la  méditation,

Bien que, parfois désert, le village est vivant

Dès lors, en toutes saisons, j’y suis, content.

.

286 – Calligramme   

.

Au petit matin, il n’y a guère de bruits,

Lors il n’y a  même pas  de lumières

En  somme : aucune   animation,

Ni  davantage, souffles  de vent.

L’île s’est endormie, s’est figée

Comme mise hors du temps,

Sinon, hors de toute saison.

.

Isolée, et  comme  enfouie,

Durant,  minutes,  heures,

Il ne se passera  plus rien,

Mais rien, et ce à ce point

Que je vois  une ile morte

Bien qu’assis à ma porte,

Éperdu de rêves en coin.

.

Lors la vie   s’est arrêtée,

Plus un merle ….  ne vole

Ni ne chante, ni s’éveille,

Et les moineaux : pareils,

Ont déserté leur ciel gris,

Même le chat ne batifole,

Ne leur court plus, après.

.

Je me sens … abandonné,

Serait-ce ainsi la journée,

Moi-même… n’ose bouger

Or la vie… est mouvement

Et point  endormissement,

Je suis seul … et désœuvré.

Î

S’il y avait   L une tempête

Ça soufflerait   E  de partout

Je prendrais air  *   de poète

Pour regarder V   le vent fou,

À en perdre       I      la raison.

           V

On frappe à ma    A         porte,

J’en oublie mon     N        ennui,

J’échange des        T     moments

Plein d’émotions  E            de vie.

    *

Être dérangé      P          m’importe.

Aime passer de   A      bons moments

Plutôt que de      R        rester prostré,

Devant un            F    rien qui me tient,

Les yeux                O     dans le vide, sonné

Par cette                I               inconsistance

D’un tel                   S                  plein silence,

D’un tel …………………*……………….. petit matin.

C  O  M  M  E     M  O  R  T  E

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

286 4

.

Un long vase

Qui serait destiné

À  accueillir  une

Fleur solitaire.

.

Le long vase représente la mort

fleur solitaire, la vie belle, fragile

et ainsi ces deux objets rassemblés

évoquent forme et fond convoqués

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement en étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

 .

Symbolique 

.

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer  d’un vase,  c’est conquérir

Un trésor (tel que la conquête du Graal).

.

Briser ce vase, c’est anéantir par le mépris

Le trésor qu’il représenterait et pour tous.

Le vase alchimique,  le vase hermétique,

Signifient toujours le lieu dans lequel

Les merveilles s’opèrent:

.

C’est le sein maternel,

L’utérus dans lequel

Une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

Descriptif

 .

286 – Ile vivante et parfois comme morte   

  Alignement central  / Titre serpente / Thème  humeur

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase  / Symbole de fond : fleur solitaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

286 6

.

Vase pour  fleur solitaire,

Et, probablement, en  étain :

 Mais là,  je ne suis sûr de rien,

Tant c’est, parfois, autre chose.

.

Symbolique

 .

Fleurs sont attribut de Flore

Et parfois de l’Aurore

Si ce n’est de métaphore.

Ainsi que les figures allégoriques

Du Printemps, de la Logique

De l’Espérance  et de l’odorat.

.

La Logique,  un  des sept arts  libéraux,

Porte parfois un bouquet de fleurs.

L’Espérance détient aussi cet attribut.

.

La fleur annonce la future naissance du fruit.

Au niveau mythique, lorsque le Zéphyr,

Vent du printemps, s’étant épris de Flore,

.

L’enlève  et jusqu’à s’unir à elle, en un mariage :

Gage de son amour, il lui offre de régner

Sur les champs et jardins cultivés.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_fleurs

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vases à fleurs ne sont pas soumis aux saisons

Mais toutes les fleurs dans mon jardin, le sont,

Elles dépendant du climat pour leur végétation

Et elles ont un parfum qui embellit ma maison !

 hiver, elles deviennent comme absentes/mortes,

Comme mon ile qui n’ouvrirait plus ses portes,

Bien que flore d’amour tout le reste du temps.

 .

.

Personne, à part résidents.

.

Scénario

.

Tour de garde sur le front sauvage de la côte ouest de l’Ile-Grande.

Base Nautique  et  plage de Pors Gwenn, côte nord de l’Ile-Grande.

Sentier des douaniers de sept kilomètres tout autour d’Ile-Grande.

 .

Visuels et textuels  >> 

285 – Ode au coucher de soleil sur mon île

Visuels et textuels  >>

.

Coucher contrastes

Des plus incroyables

J’y ai vu  mon  ombre,

S’en allant,  se profilant

Sous  une  pluie  battante

Et j’appelle cela un miracle

Tant n’ai pas cru  mes yeux :

En tous les cas, hallucinant !

.

J’aime être  en pleine nature,

Lorsque j’observe les nuages,

Le paysage du soleil couchant

Lors assis au bord d’une plage

J’en demeure fort souvent coi,

Comme quoi  la nature et moi

Se rejoignent en pleins émois.

.

Non mais, cette fois je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs et même en musique,

Serait-ce de la poésie lors je la pratique !

 .

Ode au coucher, en île, est bien trempée,

Est ode à la mer, montant avec la marée,

Est ode à la terre d’une couleur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en arrêt,

Et le moelleux du sable, me tient haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  chaud

Et le souffle de son vent me tient  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

.

Extensions

.

Couchers de soleil sont tous

Les mêmes et, à la fois, différents,

En montagne, plus précoces, rapides,

À la mer, ils sont plus tardifs  et  plus lents,

Colorations du jaune au rouge au violet au gris.

.

Le temps n’est plus au travail, plus à l’action,

Le temps est au repos, et à la distraction :

Moment à faire le bilan de la journée

Et de se retourner un peu vers soi

Afin de mieux se recharger :

Croire que propre énergie,

Croissante et décroissante,

Serait lié au soleil, luminosité !

.

Que fait-on alors les jours de pluie

Où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu

Tant les paysages sont bouchés  par du gris.

Lors de passer  une demi-heure   à regarder

Un coucher de soleil est-il du temps perdu ?

.

Pour bénéficier de beau coucher de soleil : faut de rendre

Du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande selon l’heure.

Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique

En ses yeux, en son cœur, en sa mémoire, en souvenir radieux,

Il n’y a pas  que les nuages de cieux qui,  de rouge, s’embrasent

Il y a aussi les neurones du cerveau  qui s’imprègnent, brassent

Impressions qui se déclenchent, se superposent feux d’artifices

Où le rayon vert constituera un point d’orgue scintillant final,

Relayé par un phare qui allume son feu, son faisceau, fanal.

.

Couchers du soleil ne se ressemblent

Jours de pluies, tempêtes, brouillard,

Ce dernier est absent ou bien blafard.

.

Lors certains sont si beaux, émouvants

Qu’ils compensent des jours de grisaille,

Où le soleil n’aura pas daigné apparaître.

.

Disparu à l’œil, le soleil est encore présent,

Nous renvoyant sa lumière  sous les nuages,

Et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire.

.

Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver,

Il est comme nous, il joue les soirées prolongées,

Sa lumière est plus intense et merveilleuse, l’été.

.

.

.

Épilogue

.

J’imagine,  j’en suis même certain,

Qu’il y a milliards de photographies,

De couchers de soleil des plus divins !

***

Divin, pourquoi : que soleil disparait,

Que ciel rougeoie de feu d’apocalypse,

Ou que mon cerveau le voit magique !

***

Ce serait, un peu de tout cela, à la fois,

Probablement, reliquat de préhistoire,

Où humains croient qu’il ne reviendra.

***

Prélude à la nuit  ou  postlude du jour :

Sa symphonie de lumière, s’estompant,

Nous  rappelle : tantôt mort  et  vivant !

***

Les phares des Triagoz  et des Sept-Iles,

S’allument, point lumineux contrepoint

Leur rayon ne suffit  à éclairer l’horizon.

***

Partout,  feux   scintillent : pointillistes :

La vie se poursuit, que la fée  électricité,

Nous aide à vivre le noir en artificialité.

***

Et puis il y a des jours où chance sourit

Chance d’apercevoir un joli rayon vert

Qui s’en irait mourir dans son éclair.

.

.

285 – Calligramme

.

Coucher contrastes

Et des plus incroyables

J’y ai vu mon  O     ombre,

S’en allant se    D   profilant.

Sous une pluie   E      battante.

Et j’appelle cela   *      un miracle

Tant n’ai pas cru A         mes yeux,

En tous les cas     U      hallucinant.

   *

J’aime être en     C    pleine nature,

Lorsque obser    O     ve les nuages,

Les paysages       U  soleil couchant

Assis au bord      C       d’une plage,

J’en demeure      H       souvent coi,

Comme quoi       E     nature et moi

Se rejoignent      R         plein émoi.

*

Non mais, cette fois          D     je suis devenu lyrique,

Flirtant avec un rien          E        de quasi fantastique,

Le tout, en couleurs           *           même en musique :

Serait-ce de la poésie         S          lors je la pratique !

     O

Ode au coucher, en île          L          est bien trempée,

Est ode à la mer, montant    E             avec la marée,

Est ode à la terre d’une cou    I           leur, éclairée,

Est ode au soleil, pour son       L        feu éternisé.

.

Le clapotis des eaux me tient en  S    arrêt,

Et le moelleux du sable me tient U   haut,

Et la couleur d’un feu, me tient  R  chaud

Et le souffle de son vent me tient *  frais.

.

Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,

Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,

J’ai cru écrire un poème,  n’ai pas réussi,

Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.

.

De quel genre : ah oui …  je me  souviens,

Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :

Après la pluie noyant un chagrin, soudain

Et qui m’aura fait autant de mal que bien

Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !

.

Et voilà bien des rimes en … ien et en… in

Pourquoi pas  des rimes  en ienne, en ine,

Pour une poésie limpide,  sans sourdine :

Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !

M  O  N      I  L  E

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

285 4

.

En bas, grande tour,

Au milieu, plateforme,

En haut d’un tel phare 

Son faisceau rayon soleil.

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique 

 .

Un phare est un

Dispositif de signalisation

Maritime employé pour assurer

La sécurité des navires s’approchant

De la côte  ou  bien d’un écueil proche.

Pour  éclairer, les   premiers   phares,

Les gardiens utilisent le feu de bois,

Et ensuite, des lanternes à huile

Aidées par de grands miroirs

Arrondis qui réfléchissent

La lumière très loin,

Puis des lampes

Qui fonctionnent

Au gaz  et  au pétrole

Et aujourd’hui, l’électricité.

Augustin Fresnel (1788-1827)

Invente au 19e siècle un système

Qui porte aujourd’hui son nom.

augredesbalades.canalbolg.com

.

Descriptif

.

285 – Ode au coucher de soleil sur mon île !

  Alignement central  / Titre serpente / Thème  paysage

Forme droite   / Rimes égales   / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare  / Symbole de fond : soleil couchant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

285 6

.

Ce phare s’allumera

Dès qu’intensité du soleil deviendra

Insuffisante pour

Distinguer rochers de bord de côtes.

.

Symbolique

 .

Le soleil couchant

Derrière la ligne d’horizon,

Fait se rencontrer le ciel et la terre.

En s’éclipsant au-delà de notre perception,

Nous emporte en monde souterrain d’imagination.

.

Soleil couchant : comme braises d’un feu mourant,

Paisiblement, serait la répétition de la mort

Et de la renaissance, comme la course

Journalière d’astre solaire serait

Déclinaison vie individuelle.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un coucher de soleil près d’un phare

Second relayant l’autre, partiellement,

Quoi de plus efficace, d’utile, romantique,

Que feu de l’homme jouant le feu des astres

Le terme coucher veut dire se mettre au lit,

Tout autant que de se mettre à l’horizontal.

.

Bretons Moyen Âge dormaient assis au lit

C’’est mort qu’ils s’allongeaient sur dos !

Mais le soleil, lui, ne se couche jamais,

Lors c’est nous qui donnions un sens,

Car il nous échappait, Terre plate.

.

Le soleil tombait dans un néant,

Ressuscitait  dès le lendemain 

Magie  couchant-mourant,

Magie mourant-levant !

.

.

Coucher écran cinémascope

.

Scénario

.

Beau début d’un coucher de soleil  sur la plage de galets d’Ile Grande,

puis  sur abords  du Port Saint Sauveur, étant parvenu marée haute,

puis sur Tourelle Port Saint Sauveur en fin même coucher de soleil.

 .

Visuels et textuels  >>

284 – Ode au lever de soleil sur mon île

 Visuels et textuels  >> 

.

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

    .

N’importe  quoi : grandiloquent,

Poésie, pour  un  être  évanescent,

Tout est là, ça va bien  et  pourtant,

Quelque chose d’es-sen-ciel d’absent.

    .

Cela ne se verrait point   avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, avec les oreilles,

Cela se terre dans un  esprit en merveille,

Tant ce paysage semble à nul autre pareil.

  .

Tableau indescriptible le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il faudrait être dedans,

Et  marcher, pieds nus,  sur le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel se soient joints.

.

Et  de dire, point et joint : vrai que ça rime,

Dedans,  c’est mouvant : vrai que ça frime,

Et cela vous fera bien : deux rimes en ime,

Deviendrais-je poète, une fois en l’abime.

.

Vrai  que  de  voir,  sur le bord  de la plage,

Un tel beau soleil levant percer les nuages

En annonçant les couleurs du printemps,

Mets le cœur en fête  et pour  longtemps.

.

Cela dit, de loin, mais le plus  surprenant,

Reste de contempler arc-en-ciel complet,

Faire  la roue au soleil,  comme un paon,

Avec la pluie sur moi   et le soleil devant.

     .

Pouet, pouet : ça y est, je suis excellent,

Et pour un peu je m’en irais,  chantant,

Que je deviens l’ombre d’un vrai poète,

Je sens les critiques me faire… ma fête.

.

.

Extensions

.

Il est vrai qu’une ode est un chant

Un peu  lyrique, presque  bucolique,

Le lever du soleil est moment magique

Où la lumière viendra à bout des ténèbres

Différent du coucher qui est plus rougeoyant.

.

Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici

À quelques irisations magnifiant les paysages

Et quand la mer est calme, eaux tranquilles,

Son miroitement ajoute sa transparence

Lacustre évoque silence zone inhabitée.

.

L’énergie point comme une promesse :

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »,

Dit un proverbe : si ce n’est pas entièrement vrai,

Début de journée en meilleures conditions possibles.

.

Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil,

Ajoute féerie, chorale éclectique des plus sympathiques.

Le lever du soleil est un symbole d’espoir  et  de lumière,

Tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.

.

Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers,

Allez savoir pourquoi  les photographes  ne sont pas matinaux !

Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils  davantage ?

J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant,

Que ce ciel  qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie,  paysage noircit,

Et apporte la promesse de l’aube  d’un nouveau jour de chaleur,

Procuré par cet astre qui illumine de joie : corps, esprit, cœur.

Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes

Qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.

.

Une lumière qui peu à peu s’allume,

Et prend sa densité  et sa luminosité

Évoquera l’espoir et la connaissance,

Et une lumière qui peu à peu s’éteint

Et qui se perd dans l’obscurité totale,

Évoquera le désespoir, la perte du feu.

.

S’il y a des jours où le soleil est blanc,

Il y en a d’autres où il rougeoie le ciel,

Couleur qu’on attribuera au couchant,

Couleur sang  attribuée aux mourants,

Alors même qu’il semblerait ressuscité,

Nous apportant message la vie est belle.

.

.

Épilogue

.

On parle, on admire, on photographie

Plus les couchers  que levers de soleils :

Y a de quoi se poser question pourquoi ?

***

Est-ce qu’on est pas réveillé, on est pas levé,

La lumière du soleil  n’est pas aussi magique,

On a pas de temps à consacrer pour l’admirer.

***

Par chance, ma fenêtre  de ma chambre,  à l’Est,

M’invite chaque jour, passant devant, à regarder,

C’est celui avec brume légère que le plus je préfère.

***

Le ciel s’irise et se floute, en tableau impressionniste,

Parfois, le soleil peinera à percer  et à illuminer le ciel,

Lors je reste un moment à attendre ce moment éthéré !

***

Autant un coucher de soleil donnera espoir de belle nuit,

Autant, un lever de rideau de brume, d’une belle journée.

Quand il n’aura ni l’in ni l’autre, le jour sera plus morose.

***

À peine j’aperçois les phares des Triagoz et des Sept Iles,

Que ces derniers s’éteignent face à sa grande luminosité,

C’est ainsi que ma nuit se termine : place au grand jour.

***

L’été, lever soleil est matinal, plus chaud, énergétique,

L’hiver, il est plus tardif, plus froid … plus autistique,

Au printemps, en automne, est le plus romantique !

.

.

284 – Calligramme  

 .

Dès pointe du jour

Entre la nuit et l’aurore

Astre  Soleil,  nom : Amour,

Pointe sur moi son disque d’or.

     O

N’importe quoi   D grandiloquent,

Poésie, pour un    E  être évanescent,

Tout est là, ça va    *  bien et pourtant,

Quelque chose d’es  A sen  ciel d’absent.

        U

Cela ne se verra point   *      avec les  yeux,

Ni, ne s’entendra guère, L   avec les oreilles,

Cela se terre dans un      E esprit en merveille

Tant ce paysage semble  V   à nul autre pareil.

    E

Tableau indescriptible….  R ….. le devient à ce point,

Que pour bien sentir, il…    *   …. faudrait être dedans,

Et marcher, pieds nus, sur…    D    ..….le sable mouvant

Et jusqu’à ce que mer et ciel…    U     …..se soient joints.

Et de dire, point et joint, vrai……   *      …..que ça rime ;

Dedans, c’est mouvant, vrai que…..   S    ……… ça frime

Et cela vous fera bien deux rimes……  O     .……en ime.

Deviendrais-je poète, une fois en l’…   L    …… abime.

                                          E

Vrai que  de voir,  sur le bord de     I     la plage,

 Un tel beau soleil levant, percer    L    les nuages

En annonçant les couleurs du     *   printemps,

Mets le cœur en fête et pour     S    longtemps.

                          U

Cela dit, de loin, et le plus     R      surprenant,

Reste de contempler arc     *   en ciel complet,

Faire la roue au soleil,     M   comme un paon,

Avec la pluie sur moi      O    et le soleil devant.

       N

Pouet, pouet, ça y est    *          je suis excellent,

Et pour un peu je     S     m’en irais,  chantant,

Que je deviens      U     l’ombre d’un vrai poète

Et je sens les     R    critiques me faire ma fête.

M  O  N       I  L  E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

284 4

.

En bas, grande tour,

Au milieu,  plateforme,

En haut d’un tel phare 

Son faisceau de lumière.

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique de forme

Comme on le voit,

Un phare n’est pas

Qu’une  construction

Qui s’élève au-dessus

 Du niveau  de  la mer.

C’est une construction

Qui porte  une lumière

Émettant  des  signaux

Faisceau, connaissance

Lumière, pour  informer

Ensemble de navigateurs

De la présence des dangers

Notamment aux abords de côte.

Ainsi, par métonymie, le mot phare

Désigne source lumineuse elle-même.

Ce point de vue, retirer la lumière

D’un phare ce serait l’amputer

D’élément …   constitutif

De sa vraie nature.

Source : abp.bzh

.

Descriptif

 .

284 – Ode au lever de soleil sur mon île !  

  Alignement central  / Titre serpente / Thème  paysage

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare  / Symbole de fond : lumière

.

Fond

.

.

Évocation 

.

284 6

.

Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité

Du soleil augmentera,

 Au point d’être à même le remplacer,

Toute proportion gardée.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme du soleil

Est polysémique que réalité

Solaire est riche de contradictions.

S’il n’est pas dieu lui-même,  il en est la

Manifestation comme fils du dieu suprême

Et frère  de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel,

Se lève chaque matin puis il descend chaque

Nuit  au royaume, que l’on dit des morts.

Le soleil  est  la source de la lumière,

De la chaleur  même  de la vie.

Lors ses rayons figurent

 Influence céleste

 .


.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le phare et le soleil

Le soleil comme phare

Ou phare  comme soleil !

.

Le soleil est  l’astre au centre

De notre  galaxie, et  notre  Terre

Tourne autour de lui,  alors que phare

Est une construction artificielle en hauteur

Pour éclairer une petite zone d’une faible lueur.

.

C’est au petit matin,  juste au moment de se lever,

Que le soleil perçant ressemblera le plus  à un phare,

Non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.

 .

.

Lever de soleil sur mon ile

.

Scénario

.

La nuit et l’ombre tranchent encore avec la lumière qui apparaît,

et qui s’établit en superbes contre-jours en des vues imprenables,

suivi par lever de l’astre, coté terre, bien installé, bien lumineux !

 .

 Visuels et textuels  >> 

283 – Lumières, paysages, ciels et mers

Visuels et textuels  >>

.

Côte

Sauvage,

Couche nuage

Intense lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la profondeur,

De belle nuance, clarté.

.

En pleine mer côté ouest

Émerge un  tas de rochers

Et un phare dit des Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  écumé,

En pointant son flot montant,

Contre  sa  barrière,  son flanc,

Comme autant de  points blancs

Et  paraissant tous   évanescents.

.

Et plus au Nord, l’archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant du bord de l’air

Ou, nichant, en terre  protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite  de ciel, et de mer !

.

Tableau émouvant où les blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons, jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis, puis captivés par la danse,

Ou les cadences des vagues, nous  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes d’images, frappent nos rétines,

Quand tout le ciel flamboie tout comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

.

Que serait donc, son ciel, sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,  en horizons d’infinis :

Que serait une telle mer sans son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer : nous a parfois surpris

.

Offrant ciel de pleine nuit de nuage pleine vie,

Lors sa couleur,  verte et bleue, se transforme

Pourpre soleil couchant.

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature,  qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

.

.

Extensions

.

La lumière du ciel

Sur la Côte de Granit Rose

Est réputée changeante à chaque heure

Du jour ou presque, et cela aura fait que

Nombreux peintres auront été séduits

Par l’originalité, jusqu’à s’installer

Pour peindre la mer et la terre,

Sous toutes formes, matières.

.

À l’Ile-Grande,   ses tempêtes,

Sont réputées blanchir la mer,

Sur le flanc ouest où les curieux

Viennent la revoir  se déchainer

En s’avançant jusqu’à ses pieds.

.

Ce n’est pas pour rien que nombre de peintres se sont installés

En Côte de Granit Rose : surtout pour la lumière des paysages,

Qui change, selon les saisons, et les conditions météo, d’abord,

Mais aussi plusieurs fois par jour, selon coefficients de marée.

Cela dit, je ne suis pas peintre : la  description ne peut rendre

L’ambiance : aquarelle, impressionniste, réaliste, symboliste

De panoramas procurés par beaux endroits en Ile-Grande,

Mais il suffit parfois d’ouvrir les yeux au soleil couchant

Pour saisir clichés tableau des plus impressionnants.

.

Les couleurs bleues, du ciel  et de la mer,

Se confondent sous certaines conditions

.

Il faudra une mer calme, d’huile, miroir

Si elle est un peu verte, avec des reflets,

Elle se distinguera du ciel sans nuages.

.

Il faudra prolonger sa vue à l’horizon,

Ce dernier constituant leur jonction.

.

Dès que nuages blancs, ou sombres,

Se pointent, toute fusion s’effacera

.

Enfin, la lumière doit  se diffuser,

De manière égale et sans points :

Le moindre et la magie se perd !

.

.

283 – Calligramme  

.

Côte

Sauvage,

Couche nuage

Intense lumière,

La plus contrastée

S’accroche passage,

Colore la  profondeur,

De  belle nuance, clarté.

En pleine mer, côté  ouest

Émerge un  tas de P rochers

Et un phare dit des  A Triagoz

Esseulé, et,  parfois,  Y    écumé,

En pointant son flot   S   montant,

Contre  sa  barrière,  A      son flanc,

Comme autant de     G   points blancs

Et paraissant tous    E        évanescents.

Et plus au Nord         *  archipel Sept Iles

Et oiseaux plongeant  E      du bord de l’air

Ou, nichant, en terre    N    protégée  d’asile :

En lumière  crue, faite           de ciel, et de mer !

Tableau émouvant où les   L  blancs s’éparpillent

En flashs mouvants, où ses  U   pointes scintillent,

Où des rochers roses, marrons M  jaunes, voire gris

Reflètent leurs présences et par  I  nos yeux, surpris.

Ou par nos yeux éblouis captivés  È         par la danse,

Ou les cadences des vagues nous   R  mettant en transe

Ou des kaléidoscopes, d’images   E frappent nos rétines

Quand tout le ciel flamboie       *   comme on l’imagine.

Ce dernier sans couture tant à l’envers  qu’à l’endroit.

Que serait donc, son ciel, sans sa   mer qui poudroie

De projections, sans limites,   en horizons d’infinis :

Que serait  telle mer, sans       son ciel d’harmonie.

Mar, marée, marin, mer,    nous a parfois surpris

Offrant ciel de pleine nuit,       nuage, pleine vie,

Sa couleur verte et bleue,         se transformant

Pourpre au soleil couchant.

E  N  T  R  E     C  I  E  L

En toute magie de ses lumières changeantes,

A chaque heure du jour ;

En toute magie de son paysage qui s’éclaire,

S’obscurcit, tour à tour ;

En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,

Nous  imprimant  l’amour

De notre mère Nature qui nous charme

De terre  et de mer, autour.

Les lumières, les paysages,  couleurs,

Et les formes de l’Ile Grande,

Parviennent mille fois à se répéter,

À se renouveler nous étonner.

Sur sa surface, d’eau verte.

E   T      M  E  R

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

283 4

.

Un sorte d’arbre, genre if,

Une embarcation  légère :

Planche, canoé, kayak,

En couleur du ciel ?

.

S’il s’agit de contraste de couleur

Kayak rouge sur une herbe verte,

est  bien plus fort que ciel et mer,

sa forme se distinguera du fond.

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

.

Symbolique 

.

La championne du monde

De  descente   sportive  évoque

La possibilité, pour une kayakiste

Ayant  un compagnon  qui ne soit pas

Pratiquant de haut niveau dans ce sport,

De se sentir complexée, par rapport au fait

«D’avoir des bras plus gros que compagnon».

Tant, en effet, la pratique du canoé-kayak,

En compétition, induit une hypertrophie

De tous les muscles du haut du corps

Qui auront fait  symboliquement

Figure d’attributs masculins.

www.cairn.info/revuestaps-2016-3-page-107

.

Descriptif

.

282 – Quelque part entre rêve et réalité   

  Alignement central  / Titre serpente / Thème paysage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : kayak  / Symbole de fond : couleur-ciel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un beau kayak, hors grève,

Magnifie,  fond vert, couleur rouge.

La couleur du ciel se fond,

Parfois se démarque, de celle de mer.

 .

Symbolique

.

Le bleu du ciel associé

Dans   de    multiples     écrits

Religieux monothéistes, polythéistes

À des divinités ou des pierres précieuses.

Dans l’Exode et dans le Nouveau Testament,

Le saphir est l’emblème du ciel du trône de Dieu.

.

Et pour les Égyptiens, c’est le lapis-lazuli qui est

Associé à Amun le créateur du ciel et de la terre.

.

Dans l’hindouisme  et  le bouddhisme tibétain,

Le bleu du ciel est aussi la couleur de l’âme.

Lors, la plupart des dieux associés au ciel

Étaient supposés porter ornements

Ou vêtements bleus : Mavu,

Dieu du ciel Ewe Odin.

fr.wikipedia.org/wiki/

Couleur_du_ciel#Mythologie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lumière du ciel est changeante

Selon que le ciel devient très clair,

Chargé de vents, de nuages blancs,

Qui distillent en suspension, goûtes,

D’eau dénommées crachin ou bruine

Faisant comme effet loupe, éclairant

Paysage comme variateur électrique

À heure près, lumière ciel, se modifie.

Pays de peintres, et de photographes,

Qui ne s’en lassent jamais ou presque.

 .

.

On en ferait une aquarelle

.

Scénario

.

Lumières éphémères sur la mer lors d’un superbe soleil couchant,

paysage du rocher du Corbeau entre massif bruyères et fougères,

sous un ciel sans nuage et mer calme, les deux bleus se confondent.

 .

Visuels et textuels  >>

282 – Ile-Grande entre rêve et réalité

Visuels et textuels >> 

.

Ile-Grande, excroissance de terre,

De dunes, de sables et de pierres,

Émerge  d’un découpage  de mer

Entre ses ports, routes, carrières.

 .

Ile-Grande, bouton du continent,

Bien fleurie, à chaque printemps,

Diffuse parfums d’iodes en autant

De paysages, sauvagement vivants.

 .

Ile-Grande : mouvements de houles

Attirent, toujours,  autant, les foules,

Quand  la  tempête, gronde  et  roule,

Et, de ses grands   airs, vous … saoule.

 .

Ses bruyères, maisons, fêtes annuelles,

Autant de raisons  pour poser ses ailes.

Son sentier  GR  34   dit des douaniers,

En fait le tour, marcheurs, par milliers

 .

Ses plages,  bien    à l’abri, lors criques,

Permettent ici des plongées aquatiques,

Où des troupes d’enfants sympathiques,

Viennent s’initier à des sports nautiques.

 .

Ses bateaux  accostant une jetée du port,

Sont contraints de naviguer vers le nord,

et de passer entre gros  cailloux : dehors,

Seront en grands dangers par vents forts.

 .

Ses rochers  et  galets  comme digues

Nettoient pollutions  que prodiguent

Les effluves de nitrates, qu’irriguent

Algues, d’odeurs qui vous fatiguent.

 .

Ses marais, en eaux salées, recèlent

Belles diversités de plantes, patelles,

Voire de planctons qui s’amoncellent

Pour les oiseaux goélands ou sittèles.

 .

Ses dunes herbeuses font le dos rond

Aux marées pleines, en eaux de fonds,

Forces des vents font bruits d’orphéon,

Hantant pins maritimes ou lits bretons.

 .

Son mégalithe celtique en plein milieu,   

Une allée couverte de légende mystique

D’Arthur évoquent son  passé, magique,

Issu de temps, féodaux … préhistoriques.

.

.

Extensions

.

Ile de rêve, peut-être pas,

Une ile sympathique avec bonne

Qualité de vie et climat, déjà plus vrai,

Après l’avoir habité une trentaine d’années,

On ne s’en lasse pas, été, hiver, en toutes saisons,

Par tous temps, à chaque endroit en faisant le tour.

.

Il y a peu d’iles offrant autant de diversité de paysages

Et de points de vue : mer d’un côté, baie de l’autre,

Marais,  champs, étendues  sauvages, camping,

Chahutée par tempêtes de novembre et mars.

.

Caressée par les vents sud-ouest et sud-est,

Abritée de ceux de l’ouest, très dominant

Peu affectée par ceux du nord, nord-est,

Sa situation semble idéale pour profiter

Embruns iodés brume de chaleur en été.

.

La réalité, tout le monde connait, il suffit d’ouvrir les yeux

C’est ce que tout le monde prétend encore que

La moindre des réalités serait plus ou moins interprétée

Par découverte ou connaissance des lieux

Tant l’imaginaire, quel qu’il soit,  fait partie du réel

Il est donc impossible de l’occulter !

Ce serait vouloir croire à un oiseau sans ailes

L’Île-Grande en déploie en elle

Lorsqu’on en faisant le tour

Par ses pieds d’amour.

.

La réalité serait-elle plus ce qu’elle est,

Que ce que l’on en voit, on dit, on sait ?

Le rêve en fait-il partie  lors  on le pense,

Ou, simplement, réel, sans vraie … réalité !

.

Le réel est un concept  ontologique  qui désigne

Ce qui existe en dehors indépendamment de nous.

La réalité serait d’ordre plus empirique, désignant

Ce qui existe pour nous grâce à notre expérience,

.

Et l’imaginaire serait positionné entre les deux !

En tous cas, pour l’Ile-Grande,  cela marchera :

Elle existe en dehors de moi autant qu’en moi.

.

.

Épilogue

.

Il y a tant et tant à dire, sur l’Ile-Grande :

Il faudrait recueil des articles de journaux

Des livres, poèmes, des dessins, peintures,

Sans parler des objets d’arts  et sculptures.

***

Entre autres, que chacun  rajoute  sa pierre,

Normal : Ile-Grande est pleine de carrières,

Abrite une Ligue de Protection des Oiseaux,

Allée couverte, préhistorique, de 4000 ans !

***

Mais c’est surtout son Sentier des Douaniers

Qui attire plus  les randonneurs  et coureurs,

Qui, en cohortes, se croisent … s’interpellent,

Accompagnés parfois de bandes de goélands.

***

Entre rêve et réalité, l’on en ferait tout le tour,

Avec des variations de paysages selon les cotés

Selon la météo, selon l’heure, selon les marées,

Selon mer intérieure, calme, extérieure, agitée.

***

À l’intérieur, maisons en pierre et enchevêtrées,

Donne à ce village de caractère, un beau cachet,

Avec sa place du marché, cafés-restaurant, église

Sans parler cimetière qui s’avère des plus marins.

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282 – Calligramme   

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      Ile-Grande,  Q  excroissance de terre,

       De dunes, de  U   sables, de pierres,

            Émerge d’un    L  découpage de mer

                Entre ses ports  Q    routes, carrières.

       U

                 Ile-Grande   E  bouton du continent,

               Bien fleurie, à  *   chaque printemps,

             Diffuse parfums    d’iodes en autant

          De paysages   A  sauvagement vivants.

R ………..

    Ile-Grande :   T mouvements de houles

     Attirent toujours   *   autant, les foules,

      Quand, la tempête, E   gronde et roule,

           Et, de ses grands   N   airs, vous … saoule.

T

           Ses bruyères,   R maisons, fêtes annuelles,

         Autant de raisons   E   pour poser ses ailes.

     Son sentier  GR  34   *   dit des douaniers,

   En fait le tour, mar  L  cheurs par milliers

   E

 Ses plages, bien    à l’abri, en criques,

      Permettent ici plon  R  gées aquatiques,

            Où troupes d’enfants,  Ê    sympathiques,

                Viennent s’initier   V  au sport nautique.

            E

                   Ses bateaux   *    accostant jetée du port,

               Sont contraints  E   de naviguer au nord,

           De passer entre les   T   cailloux : dehors,

         Sont en grand danger      par vents forts.

                L      

    Ses rochers et galets   A comme digues

        Nettoient pollutions    que prodiguent

           Les effluves de nitrates  R qu’irriguent

                 Algues, d’odeurs qui  É  vous fatiguent.

                                        A

                   Ses marais, en eaux  L    salées, recèlent

                  Belles diversités de    I    plantes, patelles,

               Voire de planctons   T  qui s’amoncellent

            Pour les oiseaux   É  goélands ou sittèles.

          *

          Ses dunes herbeuses  I  font le dos rond

             Aux marées pleines   L  en eaux de fonds,

                 Forces des vents font   E   bruit d’orphéon,

                       Hantant pins mariti     mes et lits bretons.

                                 G

                          Son mégalithe celtique  R      en plein milieu,   

                           Une allée couverte de    A  légende mystique

                            D’Arthur évoquent son  N     passé magique

                             Issu de temps, féodaux,    D    préhistoriques.

                                             E

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Forme

Réduction

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Évocation 

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282 4

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Dessin qui semble assez proche

Sentier des douaniers côtier,

En un paysage, faisant tour d’ile

 Ou longeant la mer et balisé en GR.

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Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Où, quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

 .

 Symbolique 

 

Au fil des marées, l’Ile Grande

Nous fait découvrir différents visages

Et rend accessible ou non les diverses îles

Qui l’entourent : sentier des douaniers,

Balisé GR,  long de 7 km,  vous permettra

De faire le tour de l’île, en 1 h30 environ.

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Longeant la mer il vous fera découvrir

Le petit port de Saint-Sauveur,

Les  marais   de   Kervoalant,

Plages de galets, de sable fin,

Près des dunes de Toul Gwenn,

Les légendaires îles Canton et Aval,

L’île Morvil, et le rocher du … Corbeau,

L’allée couverte, fontaine de Saint Sauveur.

bretagne-cotedegranitrose.com… le-tour-de-l-ile-grande

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Descriptif

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282 – Quelque part entre rêve et réalité   

  Alignement central  / Titre serpentin  / Thème  Ile

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sentier  / Symbole de fond : paysage

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Fond

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Évocation 

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Sentier des douaniers, en tour mon ile,

En bord de mer :

Où, quatre paysages, et des plus diversifiés,

Vous sont proposés.

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Symbolique de fond

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Le temps d’un long week-end,

Partez à la découverte  de la Côte

De Granit Rose  sur le  …  GR®34.

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Au départ Lannion,   vous longerez

Les rives du Léguer avant d’arriver

Sur la Côte de Granit Rose, célèbres

Rochers colorés de formes insolites.

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Le premier «sentier des douaniers»

Avait été créé  après  la Révolution

En  1791  afin  de  lutter  contre  les

Contrebandiers, après être tombé

En  désuétude, il a été  réhabilité

En 1968 sur ce parcours côtier

Nombre paysages à découvrir

cotesdarmor.com/balades-et-randonnees/

a-pied/itinerance/gr-34-lannion-perros-guirec

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Le sentier des douaniers  fait  le  tour de l’Ile

Attire grand nombre de marcheurs  de ville,

Se réjouissant de ses diversités de paysages

Sans parler de l’intérieur des plus typiques.

Marées se succédant, décalant chaque jour,

Font apparaitre estran riche de découvertes

Telles que les plages  de sables fins et jaunes,

Des rochers roses  de formes et tailles, variés

Des ilots et des promontoires un peu partout,

Des luminosités changeantes durant journées

Des vallées encaissées  et  diversement boisés !

 .

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Facile à trouver, bien indiqué.

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Scénario

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Les plages de galets qui susurrent lors retrait descente vague, marée,

et dont certaines serviront parfois à divers empilements de cailloux,

surplombés par la tour de garde  des douaniers non loin du sentier.

 . 

Visuels et textuels >>