281 – Son port : un vrai havre du pêcheur

Visuels et textuels  >> 

.

À l’est, à l’ouest, au nord, au sud : des abris,

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros,

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer, montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L’hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année, vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

Ses bateaux sur bouées, accostés  le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

.

Extensions

.

C’est avant tout un abri

Pour mettre tous bateaux

Sécurité en cas de tempête

Voire pour le mettre à terre

Pour le réparer, ou  charger

Ou décharger tous les vivres

Voire instruments de pêche

Et aussi, résultats de sortie.

.

Deux catégories se croisent

Pécheurs   et   plaisanciers,

Et, parmi  les plaisanciers,

Ceux qui ont des bateaux

À moteur ou des voiliers

Et parmi les pécheurs,

Les   professionnels

Et  les amateurs.

Tout le monde

S’y affaire

Bien.

.

Pas plus de trois bateaux de pêche de dix à douze mètres

Qui accostent au quai de la jetée à marée haute seulement.

Les conditions sont très rudes, et la pêche parfois moyenne.

Le port est accueillant et bien protégé des vents dominants,

Les pécheurs débarquent pêche sous une nuée de goélands

La jetés porte bien son nom : elle donne envie de se jeter

À l’eau et nager comme poisson au milieu des bateaux

Ports côtiers, plaisanciers, ont leur charme et fêtes :

Fête de la mer accueille deux mille estivants, été.

.

Le port,  au bout  de l’Ile-Grande,  comporte

Deux  jetées, pour  embarquer, débarquer :

Une petite, plus ancienne de vingt mètres,

Longue, plus large, haute, de cent mètres.

.

Trois/quatre bateaux de pécheurs côtiers,

Débarquent produit de leur pèche/journée

En plus des pêcheurs amateurs, vacanciers,

Qui exhibent parfois des prises imposantes !

.

.

281 – Calligramme

 .

À l’est, à l’ouest, au nord, au sud, des abris

Mais un seul port pour quatre pécheurs pros

Partant en mer pour poisson ou crustacé beau

Accompagnés d’amateurs, appétits plus petits.

.

UN PORT 

Ils embarquent  vers  les cinq heures du matin,

Selon marées, pêcheurs  reviennent vers midi :

Quel que soit le temps, la mer, voire le crachin,

Leurs filets  et casiers, ne dorment pas, la nuit.

.

Ils accostent  en douceur, sans heurter la jetée,

Arrimés : ils débarquent  leurs caisses, pleines.

Goélands les entourent, en criant leurs peines,

Le poisson se fait rare, et les prix vont flamber.

.

Le port est un pur paradis pour les plaisanciers,

Qui viennent s’accrocher sur l’une de ses bouées,

Ramant en annexe  pour embarquer, débarquer,

Pour belle croisière, entre  des  cailloux, émergés.

.

VRAI    HAVRE

Parfois, le vent  s’engouffre, en flots, dans  sa baie,

Vagues se brisent, s’étalent et se couchent en paix,

Passé la tourelle, qui marque  l’entrée  de son port,

Eau de mer montante, recouvre môle : sauvegarde.

.

L‘hiver, ancien port détruit, derrière lui, se fait abri

Pour bateaux et voiliers, venus s’échouer, désarmer.

On les trouve, couchés, sur le flanc, à chaque marée,

Leurs mats, dans tous les sens, ou quilles, enfoncées.

.

Le port est une invitation à visiter … les ilots voisins,

Qui le protègent des mers en furie, lors des tempêtes,

Plus encore, un appel au départ, pour large … marin,

Chaque année vers la mi-août, on lui célèbre sa fête.

.

DU  PÊCHEUR    

Ses bateaux sur bouées, accostés le long de sa jetée,

Lui font comme des couronnes, par môle, pénétrée.

Les touristes, marins, s’y croisent, parfois, étonnés

De tel havre du pécheur, invisible, bien qu’animé.

.

Port Saint Sauveur est nom qu’on lui a … donné

Sauveur de ces marins perdus en mer chavirés

Tant d’histoires et légendes l’attestent encore

On ne serait en sécurité que rentré au port.

.

Un port demeure un symbole départ,

En bateau le matin pour la mer

Et la journée, et d’arrivée,

Le soir, de la croisière.

.

.

Forme

Réduction

.


.

Évocation 

.

281 4

.

Une forme de bateau

Apparentée  plutôt   à

Un bateau de pêche

Qu’à un de plaisance !

.

Bateau de pêche, débarquant

Ses poissons, direct sur le quai :

Petit,  artisanal,  mais toujours

Près de la côte et de la marée !

 .

Symbolique

.

Bateau de pêche

Est dénomination qui

Désigne tous les navires

Qui pratiquent  la pêche.

Tous  seront conçus  pour

Les pratiques  de  la  pêche

Parfois  même la vie à bord

Durant  de longues périodes

Tout en respectant certaines

Règles  de  sécurité  en  mer,

Car les conditions de travail

Et vie y sont souvent rudes.

Distingue souvent la pêche

Artisanale et industrielle.

wikipedia.org/wiki/Navire pêche

.

Descriptif

 .

281 – Un port : vrai havre de pêcheur    

Alignement central  / Titre absent  / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau   /  Symbole de fond : pêche

.

.

Fond

.

Évocation

.

281 6

.

Bateau de pêche, à la palangre

Pour gros poissons pélagiques

Industriel,  lors super équipé

Loin de côte et de marée !

.

Symbolique de fond

 .

Bateaux de pêche moderne

Auront ajouté un certain confort,

Avec  les  instruments  de  navigation

Ont rendu les routes maritimes plus sûres,

Car la vie en mer a, longtemps, été associée à

Conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes  la supériorité

De la nature, lors tant qu’il n’atteint pas une

Taille suffisante, un bateau  reste un objet

Soumis aux caprices du vent et vagues,

La vie à bord devient lors une lutte

Constante  contre   l’humidité,

Les mouvements brusques

Ou  le  mal  de   mer

 Le mal d’enfer

Amer

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Comment imaginer une ile sans son port,

Ne serait-ce que pour y accoster tous temps

Et pour accueillir  les bateaux des pêcheurs,

Que ce soit  professionnels, voire amateurs,

Sans compter des voiliers voire barcasses

Plaisanciers, de plus en plus nombreux,

À venir s’accrocher sur un corps mort

En vue de s’y échouer à marée basse,

Nombre touristes curieux d’assister

Aux retours de pêche, pittoresque

Déchargement casiers, poissons.

 .

.

Petit port comme je les aime

.

Scénario

.

Bateaux à moteur et voiliers échouent, à marée basse, sur le sable,

la jetée du port Saint Sauveur, à mi marée, pêcheur à bord de quai,

paysage change, à marée haute, amorce de jetée, bateau de pêcheur.

 .

Visuels et textuels  >> 

280 – Son pont : un passe-muraille magique

Visuels et textuels  >> 

.

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile, les voitures,

Les passants    viennent, vont

Faudrait prendre   un bateau,

Pour l’atteindre     autrement,

Ils se croisent  se rencontrent,

Sur ce point de passage obligé

L’endroit  où ils   se montrent,

Car, sous lui, coule et roucoule

Des eaux en    courant marées,

Parfois comme filets ruisseaux,

Parfois comme torrent, poussé.

.

Les eaux des lagunes en marais

Passent par  un  étroit  passage,

Heurtant en masses, son goulot,

Formant un vrai remue-ménage.

Sur ce pont sur lequel s’enhardir

Tombent la pluie, courent nuages

Soufflés    par  des  doux  zéphyrs,

Si ce n’est pas par violents orages

La pluie vous vient à l’horizontale,

Sur les yeux, front, nez, en bouche

En moins d’une minute vous aurez

L’eau du ciel comme  une douche.

.

Mais il arrive de le franchir, le soir,

De stress, de fatigue, émotion, ivre.

À peine, au-delà,  vous vous mettez

 À voyager, à  rêver, à, enfin, revivre.

Alors, si, tel pont est bien  physique,

Il est aussi, et plus encore, magique,

Vrai qu’en le passant, les problèmes,

Soucis s’envolent, antinévralgiques !

Il est ce passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

.

Extensions

.

Le pont est un symbole de lien,

De passage difficile à franchir,

De frontière  asymétrique

Lorsque   les  deux  côtés

Ne sont pas symétriques.

.

Le pont  de  l’Ile Grande

N’est ni haut …   ni long

Et certains  l’ont franchi

Sans s’en rendre compte

Lors ce n’est qu’arrivé au

.

Lieu  port  Saint Sauveur,

Qu’ils s’enquièrent du bac

Pour aller sur l’ile, en face,

L’ile Canton n’abritant aucune

Habitation, totalement déserte.

.

Bien que l’on soit assez loin du pont de la légende arthurienne,

Encore que, l’ile d’Aval (Avalon) est présumée être son tombeau,

Il n’empêche qu’il joue un rôle de…sas, d’une frontière, à franchir,

 Laissant derrière un immense continent,  avec tous ses problèmes,

Que la paix, relative, de l’île, vient compenser pour s’en remettre.

Banalité de construction du pont, faute d’imagination, argent,

Est, elle aussi, compensée par la richesse intérieure de l’ile.

.

Il existe une flopée de formes de ponts :

Le pont à voûtes … le pont à poutres ;

Le pont en arc …  le pont à haubans ;

Le pont suspendu … ce qui fait cinq.

.

Expression comme « jeter un pont »

Franchir un pont,  au milieu du pont,

Ou «couper les ponts avec quelqu’un»

Sont des symboles de communication.

.

En France, un pont demeure  considéré

Comme ouvrage d’art  Ponts & Chaussée

Et le calendrier ne serait pas en reste avec

Le pont de Pâques, de Pentecôte, de Noël !

.

.

280 – Calligramme  

 .

L’eau a coulé sous le pont, de mon ile, et dans tous les sens,

Sous tous les temps qui l’ont traversé, même en vacances.

Lors il reste pont d’infortune fait par moyens de fortune

Qui ne s’éclaire de nuit que sous la lumière de la lune.

Passant : en traversant, à son parapet, accroche-toi,

Sinon son vent t’emportera, en son eau te noiera.

.

Sur le pont d’ile,    P        les voitures,

Les passants          O    viennent, vont

Faudrait prendre  N          un bateau,

Pour l’atteindre     T          autrement,

Ils se croisent        *    se rencontrent,

Sur ce point de     P     passage obligé

L’endroit où ils    A         se montrent,

Car, sous lui,       S  coule et roucoule,

Des eaux en        S     courant marées,

Parfois comme  E       filets ruisseaux,

Parfois comme  *        torrent, poussé.

Les eaux des    M   lagunes en marais,

Passent par     U      un étroit passage,

Heurtant en   R     masses, son goulot,

Formant un   A    vrai remue-ménage.

Sur ce pont,  I     sur lequel s’enhardir

Tombent     L   pluies, courent nuages

Soufflés     L      par des doux zéphyrs,

Si ce n’est E    pas par violents orages.

La pluie  *   vous vient, à l’horizontale,

Sur les   M  yeux, front, nez, en bouche

En moins  A   d’une minute vous aurez

L’eau  du ciel G  comme  une  douche.

Mais il arrive de  I   le franchir, le soir,

De stress, de fatigue  Q   émotion, ivre.

À peine, au-delà, vous   U   vous mettez

 À voyager, à  rêver, à enfin  E    revivre.

Alors, si, tel pont   est   bien  physique,

Il est aussi, et  plus  encore,  magique,

Vrai qu’en  le  passant,  les problèmes,

Soucis   s’envolent,  antinévralgiques !

Il est ce  passe-muraille, bien  au-delà

 De tous les miroirs ….. hypnagogiques,

Il crée des Univers  fantasmagoriques,

Défiant toutes les lois, toutes logiques.

.

Il suffit de passer le pont : vous êtes ailleurs, autre monde,

Loin du continent, ses manipulations, scandales immondes.

S’il suffisait de couper le pont, pour s’isoler, partir à la dérive,

Que d’insulaires prendraient le large, avec mer, pour seule rive.

Mais, les temps, ne sont plus, où, l’on allait, à pied, par  la  grève,

Sur le continent, pendant l’hiver, chercher refuge, lors on en crève.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

280 4

.

Un petit pont certainement,

Pont frontière, probablement 

Entre une ile et son continent

Pour éviter tout isolement.

.

Un pont établi un passage

entre deux rives de rivière,

ici entre un continent et l’ile,

si fait que forme épouse fond !

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

 .

Symbolique 

 .

Le pont est une construction

Pour franchir un cours d’eau.

Il est  le symbole  du  passage.

Ce type  de pont   reste présent

Dans  de  nombreuses légendes,

La plus connue est certainement

La légende arthurienne. En effet,

Les héros doivent franchir un pont

S’avérant plus ou moins dangereux,

Tant  tous ces ponts sont des épreuves

Que les héros devront, vite, surmonter.

.

Descriptif

 .

280 – Pont : passe-muraille magique  

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pont / Symbole de fond : frontière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

280 6

.

Interprétation d’inspiration magique

Pour franchir un  pont :

Mais un pont restera, toujours, un lieu

De passage, lieu de frontière.

.

Symbolique

.

Une frontière est un espace

D’épaisseur variable, de la

Ligne imaginaire à un

Espace particulier, séparant

Ou joignant deux territoires,

Deux États souverains.

.

Elle est marquée par un

Symbolisme fort en connotations

De barrière ou jonction.

.

Dans le système international actuel,

Qui se caractérise par la coexistence

D’environ 200 États, le nombre

De  frontières  actuelles  doit  être

Également multiplié par centaines.

D’un autre côté, la notion d’un

Monde « sans frontières » fait son apparition

Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le pont  qui relie l’Île-Grande au continent

Date de 1891, reconstruit en 1946 puis 1974

Passant entre temps de 150 habitants à 600.

.

Aujourd’hui, circulation est très intense, l’été

L’ile atteignant 3000 résidents en plein été !

.

Mais pour moi, qui y réside en permanence,

Il aura, toujours, fait son office de frontière

Entre problème de continent, calme séjour.

 .

.

Pont aurait donné ça : classe 

.

Scénario

.

Le pont tel qu’il existe et le pratique pour entrer en Ile Grande,

on l’aurait aimé en arcade : il a été construit trop vite, et pauvre,

mais fait son office de passe-muraille pour tranquillité … assurée !

 .

Visuels et textuels  >>

279 – Ses habitants aux caractères trempés

Visuels et textuels >>

.

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens …  du continent !

.

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour  les soirées animées.

.

Passants promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié ne vous y arrêtez pas

Trop longtemps, elle pourrait capturer

Votre âme vagabonde  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rendre, de votre vivant.

.

Tous ceux qui y sont nés, ceux qui l’ont habité

Y restent attachés, vie durant comme des enfants

À qui ils ont donné beaucoup plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

.

Caractère trempé,  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets mais diserts, sur elle.

.

Et parfois ils se sentent comme pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux … au-dessus

De la mêlée de gens, provenant du continent

Qui veulent leur ravir leur territoire issu

De leurs travaux, de  forçat séculaire,

De mer, de pierre d’air, caractère.

.

L’ile protège l’ile régale

Les oiseaux du littoral.

Sa mission : son plaisir

Est d’initier et d’instruire,

Sur une  réserve des Sept Iles

Couples macareux, fous de Bassan

Qu’elle observe et puis qu’elle préserve.

.

.

Extensions

.

L’attachement des habitants

À leur île reste essentiel pour eux,

Sans esprit de clocher ou de supériorité,

Simplement être de là et être content d’y vivre.

Une ile où la quasi majorité des maisons

Sont en pierres, des maisons,

Petites, à taille humaine,

En absence d’immeuble

Sans route  circulaire !

.

Diverses activités d’ile concourent à sa renommée,

Sa ligue de protection des oiseaux du littoral (LPO)

Et sa base nautique dont j’étais membre du bureau,

Par ailleurs, deux campings  (un municipal et privé),

Deux cafés restaurant, une épicerie, agence  location,

 Deux salles d’expositions peintures, une salle des fêtes

Et j’en passe, car la population estivale triple en été !

Caractères trempés, c’est certain, au vu de son passé

De tailleurs de pierres et de pêcheurs de crustacés !

.

Lors on est tailleurs de pierres

Sinon pécheurs  en haute mer,

L’on pourra avoir du caractère

Autant que leur Nature, mère.

.

Bien que la pierre soit solide,

Bien que la mer  soit liquide,

Leur caractère reste garanti

En ilien et des plus aboutis

.

Qui regarde  le continent

Comme une autre terre

Presqu’autre planète,

Qui n’est pas d’ici !

.

.

279 – Calligramme 

 .

Combien de résidents, ouvriers ou carriers ou marins,

De père en fils, et, ce, depuis nombre de générations,

Ont construit leur masure pour tenter de survivre,

Devenus aujourd’hui enchantements de pierres

À vendre, à cœur fendre, source de passion,

À contempler  des vents violents de mer,

Procurant des frissons à en découdre,

À tremper à leur tour le caractère.

Les gens de mon ile,

Même trempés de pluie,

Ont une force de caractère,

Ne se laissant jamais mener,

Par quelques vents contraires.

Des  fois,  ils se disent … un peu

À part des gens … du continent !

À peine  s’ils tolèrent  nuées l’été,

Touristes, des plus envahissants.

La vie s’organise, toute l’année,

Entre les cafés et restaurants,

Voire dans la salle des fêtes

Pour   H        les soirées animées.

Passants  A  promeneurs, visitez-là,

Mais par pitié B   ne vous y arrêtez pas,

Trop longtemps    I  elle pourrait capturer

Votre âme vagabon   T de  voire l’émerveiller,

Et ne jamais vous la rend  A re,  de votre vivant.

Tous ceux qui y sont nés, ceux  N     qui l’ont habité

Y restent attachés, vie   *  durant T comme des enfants

À qui ils ont donné  *   beaucoup  S plus que leurs cœurs :

Fidélité à toutes   C    épreuves, qui en fait leurs bonheurs.

Caractère trempé,  A  asséché par un souffle d’air constant,

Du nord au sud, d’est  R   en ouest, sans cesse, la traversant

Mon ile, bien que petite  A  par sa surface, parait immense,

Dès qu’on s’emploie à en     C   faire le tour en découvrance

Ses habitants sont fort discrets  T     mais diserts, sur elle,

Et parfois ils se sentent comme … È ….. pousser des ailes,

Pour s’envoler comme les oiseaux …R…..……… au-dessus

De la mêlée de gens, provenant….…E………du continent

Qui veulent leur ravir leur ..……S………. territoire, issu

De leurs travaux, de …………….…..… forçat séculaire,

De mer, de pierre …….…T….…….…d’air, caractère.

L‘ile protège ………………R…………………l’ile régale

Les oiseaux ………………E……….………du littoral.

Sa mission ……..………M……………..son plaisir

Est d’initier ………..…P…………….d’instruire,

Sur la réserve ….……É…….… des Sept Iles

Couples macareux  S     fous de Bassan

Qu’elle observe, et, qu’elle préserve !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

279 4

.

Une lampe à pétrole, avec verre,

Un vase étrusque ou d’ornement,

Voire la silhouette d’un pêcheur

À la ligne, des plus déterminés.

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique

 .

Le pêcheur est une personne

Capturant poissons, coquillages.

Il symbolise  la patience  et la ruse.

.

La pêche est l’une des plus anciennes

Activités connues de notre humanité.

Elle est associée à  notre besoin vital

De se nourrir  et elle  s’inscrit dans

Chaîne alimentaire d’écosystème.

L’ouverture pêche  au printemps

Est  associée  au  renouvellement

Du cycle perpétuel  de  la nature.

.

Évoque bien des fêtes païennes,

Et chrétiennes  du printemps,

Notamment  pour   Pâques,

Symbole de résurrection.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-pêcheur

.

Descriptif

 .

279 – Habitants, aux caractères trempés

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  Ile

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pêcheur / Symbole de fond : déterminé

.

.

Fond

.

Évocation 

.

279 6

.

Habitant ayant ligne de pêche,

Et caractère plutôt bien trempé :

Ça pourrait être moi, tout autant

Que vous, étant bien déterminé.

.

Symbolique 

.

Détermination peut être définie

Comme  la qualité  d’une personne

Qui a décidé de faire quelque chose

Ou réaliser quelque chose  et qui ne

Cesserait jusqu’à ce  qu’elle  atteigne

son objectif ou la cible qu’elle a visée.

.

On pourra dire que la détermination

Peut se traduire par un élan mental

Qui va permettre à un individu

De rester concentré, sans

Perdre espoir sur son

Objectif de résultat.

.

Entêtement est le fait de persister

Dans  un  comportement volontaire

Sans tenir compte des circonstances.

imd-human-transition.com/

determination-entetement

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

En Ile-Grande, il y a cinquante ans

On y trouvait trois sortes de métiers

Les pécheurs, au port Saint Sauveur,

Les carriers, sur le front de mer, ilots,

Les ouvriers, ouvrières pour continent.

.

Aujourd’hui, avec résidence  secondaire,

On assiste à une plus  forte gentrification

Qui fait, de l’île, un haut lieu de tourisme,

Mais le caractère, des anciens, demeure,

Intact bien que tendant à se normaliser.

.

.

Visage déterminé 

.

Scénario

.

L’église centre de l’Ile grande, construite forme bateau renversé.

La maison de la Ligue de Protection des Oiseaux…tout au bout,

Base nautique Ile grande avec sa plage, plan d’eau, attenants.

 .

Visuels et textuels >>

278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

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.

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Extensions

.

Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

.

Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

.

Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

.

Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

.

.

278 – Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

278 4

.

Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais quel contenu ?

Pour un tel contenant 

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

.

Symbolique 

.

La flasque à alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque :

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle, plus longue,

Pour déjeuner copieux, par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

.

Descriptif

.

278 – Dune, sable, marais, herbe marine  

Alignement central   / Titre oblique   / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : flasque / Symbole de fond : contenant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et  son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions.

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme plages  de sable, et, de galets.

En guise et en forme de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

 .

.

Grue dans le marais

.

Scénario

.

La plage de Toul Gwen  avec en face, l’Ile d’Aval,  tombeau d’Arthur.

Le marais marin en face d’Ile Grande, recouverte en fortes marées.

Les dunes de sable très fin, un peu partout autour, coté intérieur.

 .

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277 – Son cœur : un mégalithe de cinq mille ans

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.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille  sur tous ses habitants.

Bien qu’elle ne soit  rien autre

Qu’amas terres roches, landes,

Nos  ancêtres  l’auront  investi

Il y a, de cela, bien longtemps.

.

Sur un côté, arpent plus sauvage

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et, aujourd’hui, on en fait le tour,

Ou bien  la traverse  par le milieu

Comme remettant ses pas en leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

.

Alors,  certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir  quelques êtres préhistoriques

Errants  autour  de  leurs  Allées Couvertes.

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées, pierres de légendes.

.

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

.

Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent, à quitter cet endroit

Où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé …çà et là

Le long des talus, dans les landes, les fougères, les sous-bois,

Se confondent avec les paysages, ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours comme sorties, de l’enfer !

.

L’enfer de l’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis

Faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne  ou manoir sur le continent.

.

Perchés, sur une pierre d’une allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux, le tour de mon ile : émerveillé

De sa nature sauvage, conservée, intacte : gyroscope,

Dévoile le mystérieux attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de son histoire et de son passé.

.

Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force le respect des plus mérités

À vouloir en mourir en son cimetière, enterré.

.

.

Extensions

.

Enterré en mon ile

Où, tout souvenir mort-né

Emprunte chemin, allée d’éternité,

Face à la mer, ou, en débauche de stèles

Tombes en granit, et carrières attenantes

Ont été charriés par le port se situant

Dans son prolongement immédiat.

.

En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements

S’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés

Celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison,

Mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux, voire trois pieds,

Enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande :

Voilà de quoi attester  qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC

Quant  à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ?

C’est un plaisir que de les visiter, de convoquer son imaginaire,

Tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer.

.

Mégalithe est un monument

Préhistorique étant formé d’un

Ou  de  plusieurs  blocs  de pierre,

Dont  les  formes les  plus  connues

Sont menhir, dolmen, allée couverte.

.

Ici, une seule et grande… allée couverte

Pas de menhir ni de dolmen, encore que,

On en a trouvé un en creusant fondations

Pour faire l’agrandissement de ma maison.

Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin :

Mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus

Dès leurs cinq ans, comme leur premier défi !

.

.

277 – Calligramme  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille sur tous C ses habitants.

Bien qu’elle ne  O  soit rien autre

Qu’amas terres E   roches, landes,

Nos ancêtres    U  l’auront investi

Il y a, de cela    R bien longtemps.

Sur un côté, arpent plus sauvage,

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et aujourd’hui  Î on en fait le tour,

Ou on le traverse  L     par le milieu

On remet ses pas    E  dans les leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

Alors, certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir quelques êtres préhistoriques

Errants autour  de leurs  Allées Couvertes !

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées : pierres de légendes !

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

Ses habitants se disent fiers être seuls  5  à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent 0   à quitter cet endroit

Où autres pierres levées, prétendues    0     avoir poussé çà et là

Le long des talus, dans les landes,      0    ou fougères, sous-bois,

Se confondent, avec les paysages,    *  ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours  A     comme sorties, de l’enfer !

L’enfer de l’Ile Grande nantie      N  de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis  S        métamorphosé en paradis,

Faisant plein d’envieux, prêts      *       à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne ….M ……. ou manoir sur le continent.

Perchés, sur une pierre……..……É …….. d’allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux  …….….G.…….. le tour de mon ile, émerveillé

De sa nature sauvage ……..……A.……….conservée, intacte, gyroscope

Dévoile le mystérieux……………L……… attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de ……………I…………. son histoire et de son passé.

Un passé qu’il n’est .…….…………T….……. plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force……………..…H………….. le respect des plus mérités

À vouloir en mourir ……..….………E…..……..  en son cimetière, enterré.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

277 4

.

Ça ressemble assez bien 

À une pierre levée du genre

«Menhir» :  « pierre   haute »

avec dolmen ou allée couverte.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique 

 .

Le menhir est

Une pierre dressée

Vers le ciel, associé à

La dureté et à l’éternité.

Ils ont un sens mystérieux.

Et l’on ne sait pas exactement

Quelle   fonction  ils  occupaient

Dans  toute  civilisation  celtique.

On suppose  qu’ils étaient  associés

À des rites supposés pour la fertilité

Ou encore  à  des cycles  saisonniers,

Et voire même à des rites sacrificiels,

Selon des calendriers,  dits  primitifs.

D’ailleurs,  preuve, ils existaient  déjà

Depuis    plusieurs   milliers   d’années

En tous cas avant l’arrivée des Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.

.

Descriptif

.

277 – Cœur d’Ile : mégalithe cinq mille ans  

Alignement central  /  Titre  serpente  / Thème  Ile

Forme courbe  /  Rimes égales  /  Fond accordé à  forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : allée-couverte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique

.

Une allée couverte est un type particulier de dolmen.

Les distinctions entre dolmen long, allée couverte

Et allée sépulcrale sont parfois difficiles du fait

De la continuité d’évolution entre les trois

Formes standard. Les allées couvertes.

.

Les plus représentatives se trouvent

En Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine.

Elles ont été, pour une grande majorité, construites

Au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique.

fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des menhirs on en trouve un peu partout

En Bretagne, notamment le long des côtes.

Des allées couvertes, un peu moins, or il y a

Une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu

Ce qui témoigne, pour le moins, le peuplement

D’humains qui daterait de fin de la préhistoire,

Et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire.

.

Hier, les habitants auront encore honoré la pierre

En y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert,

Qui auront fourni matériaux de construction maisons

Et plus spécialement les pavés en granit de tout le Nord

Fortunément en agrandissant ma maison par l’arrière

J’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, gardé.

 .

.

Menhir de Saint Uzec

.

Scénario

.

Deux grandes pierres, soutenues par une quinzaine de plus petites,

voilà une des entrées, donnant sur un long couloir, bien protégé,

il faudra baisser un peu la tête et  le dos pour entrer et sortir !

 .

Visuels et textuels >>

276 – Sa ceinture d’ilots et presqu’iles autour

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.

 Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée  du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers  frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle  sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort,  en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

.

Extensions

.

Couronne de neuf iles

Ou presqu’iles, certaines

Plus grandes que les autres,

Certaines habitées, d’autres non,

C’est peu courant sur côte bretonne.

C’est dû à l’aspect sauvage, graniteux,

Découpé de la Côte de Granit Rose

Qui donne l’impression d’avoir

Planté des rochers partout,

Comme pour se protéger

D’invasions par la mer.

.

L’Ile-Grande est très découpé en gruyère

Côté front de mer

Mais elle est plus douce et plus régulière,

Côté intérieur terre,

Ses contours sont parsemés de petits ilots

Comme autant de grelots

Qui la signale bien,  lors venant du large,

Avec un voilier, voire une barge

Et une régate en fait le tour une fois l’an

Sous le pont, catamarans, se couchant.

.

Deux presqu’iles en sus de six ilots,

Excroissances, rochers  attenants,

 L’Ile-Grande  comme  gros noyau,

Avec son pont pour le continent !

.

Faire le tour de l’ile, pour voileux,

Demeurera un exercice périlleux :

Il y aura foule de rochers affleurant

À marée basse, en bateaux, cassant !

.

Pour avoir été, souvent, sur chaque ilot

La première que je préfère, l’ile Aganton.

Faire le tour produit charme indéfinissable

Lors derrière on a impression être nulle part.

.

.

276 – Calligramme

 .

CEINTURE

Ilot d’Aval, dit d’Avalon,

Couverte de pins, de lapins,

Est prétendu être le cimetière

Pour tombeau Arthur ou Merlin.

Surgit du côté intérieur de l’estran

Comme épure de bateau à la dérive,

Sur banc  sable marin à marée basse.

.

D’ILOTS,

Ilot Morvil : face à plage, Pors Gélin,

Protège celles-ci, d’assaut de vagues,

Qui surgissent, en houles, sur hunes.

Il pointe son doigt ….  pour désigner

La passe,  comme entrée  en lagune,

Servant d’écrin à la petite ile d’Aval

Pour plan d’eau, navigateur, malin.

.

PRESQU’ILES AUTOUR  

.

Ilot du Corbeau, fait  solitaire  récif,

A peine émergé … au-dessus  du flot,

Comme Sphinx …. dressant  son torse

Pour contre.….. l’entrée  dans un enfer

Où se mêlent ……. nombre souffles forts

De vents, de …… feux et de gerbes d’eaux

Tous témoins  ….… des anciens naufrages,

Survenus  ………  devant lui, en pleine mer !

.

Ilot Aganton est prolongement continu, Ouest,

Accessible à pied à marée basse, vestige primitif

De virginité de cette ile où on y erre comme oisif,

Buissonnante à souhait, insolente nudité, l’atteste.

.

Ilot Losquet, dite des souris, où, des chercheurs ont

Installé une très grande et puis une flopée d’antennes

Donnant, vue  du ciel, comme une allure … martienne

Et, rendue, à présent, à sa sauvage, première, vocation.

.

Ilot Fougère, long, profond, remparts de rochers  ronds,

Garde l’entrée du petit port  de Saint Sauveur, en pointe

De l’Ile Grande, parmi rochers frères, en face, et au fond,

D’un chenal, balisé par la tourelle sur une roche adjointe.

.

Presqu’ile  Toénot : couverte landes, prunelliers  sauvages,

Avance son nez vert, pour signaler  entrée en, baie, marais,

Où viennent s’abriter, ou, s’échouer, l’hiver, bateaux sages.

Hors courant fort, en rocher abrupt, traversier, vent frais.

.

Presqu’ile Rulosquet : petit coin, de sable, terre, détaché,

Où maisons construites résistent comme arque-boutées

Restant prisonnières de marais, contre vents, marées,

Jusqu’à ce que le jusant vienne, enfin, les délivrer.

.

Ah, mais, j’allais l’oublier,  cet ilot du Renard :

Situé devinez, non loin de celui du corbeau,

Mon ile serait-elle devenue un corbillard

Pleurant sur ses derniers renardeaux.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

276 4

.

Bouteille avec un effet 3D

Probablement d’eau minérale

Et d’une forme très particulière

Sinon bouteille de champagne

.

Aucun lien entre bouteille et ilots

même de champagne et effets 3D ;

même bouteille, message, à ma mer

si bien que la forme diverge du fond.

.

La forme de cette bouteille, angulaire,

Effet 3D prononcé :

L’Ile-Grande est autant morcelée, comme

Découpée au couteau.

 .

Symbolique

 .

La symbologie ajoutant effet 3D

Vous permet de créer des documents

Qui animeront   considérablement   vos

Données et fournissent des représentations

Stupéfiantes de vos cartes et vos objets en 2D.

La symbologie 3D vous permet de représenter

Des scénarios du monde réel de manière aussi

Géospécifique ou visuellement exacte que vous

Précisez, en vous permettant de représenter

Les données de manière géotypique

Ou stylistiquement exacte.

desktop.arcgis.com/fr/arcmap/

10.3/guide-books/extensions/3d-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

276 6

.

La forme de bouteille de champagne

Donne impression de jet

L’Ile-Grande est autant morcelée, comme

Découpée au couteau.

 .

Symbolique

 .

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente.

Voir une  bouteille, avec  du vin : richesse.

Voir  une  bouteille  vide : face à petit  incident.

Laver une bouteille : clarification  situation confuse.

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture.

Voir une bouteille à la mer : nouvelles fraiches de l’étranger.

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Iles, ilots, ilets, ilotier, il était une fois

Voilà bien une déclinaison d’histoires

Bien propre, à chacune, et à chacun :

Toutes semblables et toute différentes

Parlant de la mer, qui les environne,

Sans toutefois les rendre prisonnier

À ce point  d’en tirer  fort complexe,

Qu’il soit de paradis, robinsonnade.

.

Quoiqu’il en soit : un lieu privilégié

Le seul où l’on se sent bien, attaché

Qu’on ne quitte pour mieux revenir

Et qu’on entoure d’un chapelet ilots

Pour pas se sentir seul, abandonné

Autour de l’Ile-Grande, bien petite,

Sept accroches lui faisant ceinture

Comme pour préserver d’aventure

Celui qui se prendrait à l’attaquer.

 .

.

Ile Grande et sa ceinture d’ilots

.

Scénario

.

Vue du large de la ceinture d’ilots tout autour de mon Ile-Grande,

avec ses noms locaux associés qui leur auront été attribués, antan,

port Saint Sauveur, à marée haute : bateaux de pêches, plaisance.

 .

Visuels et textuels >>  

275 – Gros dégâts après une nuit de tempête

Visuels et textuels  >> 

.

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand  les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie, en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême.

.

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est  un spectacle d’enfer :

Eléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.

.

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.

.

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.

   .

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.

.

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

.

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

.

Extensions

.

C’était une nuit de mars

 Pendant les grandes marées :

 Les vents  s’alliaient  aux vagues

Pour tout casser en frange côtière.

Dans leurs fureurs  de convaincre,

Bien avant même  de s’éteindre,

L’Ile-Grande, pour la vaincre,

Ils l’auront forcé à geindre.

.

La puissance  d’une vague, lors déferlant,

Est telle  qu’il semble  que rien  ne peut

L’arrêter  dans tous ses débordements

Tant elle provoque un sauve qui peut

Le vent violent n’est pas plus tendre,

Avec les tuiles ou ardoises, des toits,

Qu’il fait voler, comme des confettis.

Après la tempête, c’est  comme, après

La bataille, chacun  compte  les  dégâts.

.

Il n’a a guère de grosse tempête,

 Sans de gros dégâts sur la Nature,

C’est, parfois, le long d’un littoral,

Parfois au cœur d’un bois ou forêt.

.

Plus impressionnants sont les toits

Arrachés comme des fétus de paille,

Ou les routes trouées et encombrées,

Quand ce ne sont des zones inondées.

.

La Nature s’en remet : elle a le temps,

Tempête ne suscite, en elle, d’émotion,

Or il n’en est pas de même des humains

Qui ont perdu leur maison, c’est pas rien.

.

.

275 – Calligramme   

 .

La mer s’est faite très forte :

Sa colère a dominé la terre,

Qui lui aura fait  gros dos,

Accusant coups de fouets

Quand les gifles du vent,

Les grandes gerbes d’eau

L’ont envahie,  en hurlant,

Jusqu’au petit matin blême,

On découvre spectacle misère,

Si ce n’est un spectacle … d’enfer.

Éléments naturels se déchainent,

Ils s’entrainent vite, en chaines,

Font voler des aménagements

Qui retenaient mer en haine.

.

************************************

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Sentier douaniers, faisant tour, endommagé en entier,   D

Rochers écorchés, effondrement pierre vrai raz de marée,   E

Pierres de roche caracolent et lors galets au vent s’envolent,   G

Comme paroles en furieux mariage entre terre, mer : convole.  A

Sur des cailloux retournés, l’on trouve trace de pétrole incrusté,   T

Chavirée en grève on décèle algue ébouriffée, tous sens hérissées,   S

Accompagnées de nombre d’arbustes déterrés et déplacés ailleurs,    *

Un enfer a chassé l’air de cette île paradis blessée par trop d’heurts.   A

                                                                                                                               P

Mottes de terre, arrachées ; troncs d’arbres, déracinés ; bois, flottés,     R

Tous déchiquetés sur le sol, dans leur trainée sur centaine de mètres.     È

On ne compte plus, les trous, les bosses, les ravinements, sur sentiers,     S

Devenus impraticables, tant terres, sables et cailloux … s’enchevêtrent.    *

En son centre, routes, équipements, habitations, n’ont pas  été touchés,   N

Mais en périphérie, champ de bataille, des galets roulés, pleine déroute,   U

Ça prendra des mois  pour que sa grève  panse ses plaies et bosses toutes   I

Différentes, mais marquées, tant grosse tempête, aura, l’ile, bien frappée.  T

.

Mon cœur est plein de désolation, de voir ce si beau paysage … dénaturé,     *

Lors ce jour, l’érosion brutale aura fait autant de ravage  que cent années,   T

Souvent agitée, la voilà, pourvue d’une nature, bien plus sauvage, encore,   E

Qui a saccagé son visage, éclaté  tous ses membres, et, dévasté son corps.   M

Elle s’en remettra, elle en a connu bien d’autres… de tempêtes et marées    P

Mais on en vient à se demander si  son climat ne se serait pas détraqué,    Ê

Dans cent ans, parts du rivage sur le continent, auront pris autre allure   T

Et l’homme se mettra alors à penser que décidemment ; rien ne dure !   E

.

Vents et vagues, en les balayant,

Provoquent une montée des eaux,

L’homme en lutte, insécurité, fuite,

S’est senti, dans  cette folie, de trop !

Lors mon île, meurtrie par la tempête,

M’a rappelé que : les effets de la météo,

Peuvent être meurtrier, si imprévisibles,

Si ce n’est toujours vrai, ce n’est pas faux.

.

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Forme

Réduction 

.

.

Évocation  

.

275 4

.

En haut, sorte de petit arbuste

Poussant, au ras du sol, massif,

En bas, j’y verrai bien un arbre,

 Sur le point d’être bien déraciné.

.

Tempête provoque déracinement

d’arbres, c’est bien connu, couru,

causant ou pas d’énormes dégâts :

si fait que la forme rejoint le fond !

 .

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Déraciné par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

.

Symbolique

.

L’arbre prend racine,

Et puis grandit et puis meurt :

Symbole de la vie et de l’évolution.

Une sorte d’étoile de terre, d’air et vent,

À l’image d’une boussole et ses directions.

Ses racines avancent en monde souterrain,

Ses feuillages, vers le haut,

Ses branches vers la droite

Et  autant  vers la gauche,

Tandis que son tronc droit

Demeurera  l’axe central.

Ils peuvent  être  touffus,

Rabougris  ou  rabattus,

Fourchus squelettiques.

Modifié,  source : Mots  56

.

Descriptif

.

275 – Gros dégâts après nuit de tempête   

Alignement central / Titre externe / Thème  météo

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : arbre /  Symbole de fond : déraciné

.

.

Fond

.

Évocation 

.

275 6

.

Un bel arbre ce chêne bien vert,

Déraciné par vent violent

Et il loin d’être le seul dès lors que

Même des galets… volent !

.

Symbolique 

 .

Un arbre déraciné

Est un être en totale rupture

Avec son passé, sa véritable nature.

Nos racines font partie de notre histoire,

De notre être véritable, ce déracinement

Indique une impossibilité à trouver

Sa place  après avoir quitté  la

Cellule maternelle, sentiment

D’être en terre étrangère et

De  ne  pouvoir  prendre

Légitimement sa place.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Arbre

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

 .

Une grève qui se remplit d’algues mortes,

Un arbre qui craque, qui se casse en deux,

Un toit qui s’envole et qui laisse un creux :

Autant de  gros dégâts par  tempête forte,

Qui marquent la nature et les esprits avec

Pour des jours,  des semaines, ou des mois

Et provoqueront pour tous, nombre émois

Jusqu’à et c’est bien peine la prochaine fois

Avec la rapidité du  changement climatique

Et qui nous surprend bien que non fatidique

L’écume de tempête n’a rien de celle des jours

Mais nous rappelle notre précarité, toujours !

 .

.

Déraciné, cassé, déchiqueté 

.

Scénario

.

Vague, en passage étroit entre bout de l’Île Grande et l’Ile Canton,

un jour de  très  grosse  tempête elle aura réussi à déraciner cet arbre

et le vent s’est mis aussi de la partie, faisant une grand trou dans ce toit.

 .

Visuels et textuels  >> 

274 – Les oiseaux sur terrasse de mon jardin

Visuels et textuels  >>  

.

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a  un chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant,

Il s’était, déjà, envolé ;

Il craint d’être attrapé.

.

Beau   rouge-gorge

Fait  son   manège,

Puis l’accompagne,

Une  belle   fauvette,

Venant  lui  faire  un

Joli brin…de causette,

Se plaint neige, disette.

Un bouvreuil … survient

Entre eux, en les chassant

De coups de becs, profitant

De restes de miettes de pain.

J’aperçois moineau attendant

Moment  où, la place  se libère,

Pour  s’approcher, manger, fier.

Las, il n’en aura guère  le temps :

Une  volée  d’étourneaux  a  repéré

Graines  de  tournesol : et a plongé !

En ballet   sur des  battements d’ailes,

Dévore  tout,  face  au moineau, rebelle.

Un merle       patibulaire aura     retrouvé

Une graine       égarée et pour      sa satiété,

Le moineau       est venu vers        porte vitrée

L’air désap       pointé, pour me      quémander.

Je me suis       dit que le moineau       n’était rien,

Mais que         suis-je  d’autre, moi,     être humain,

Ne fais-je        pas moi-même partie        de la nature,

Ne suis-je,        comme lui : en quête            nourriture,

Et comme        toute solidarité impose           un partage,

Lors ai vite     couru lui chercher spécial         vrai potage.

.

.

Extensions

.

Les oiseaux, dans mon jardin et tout autour,

En l’ile, sont nombreux, divers, peu méfiants,

Il faut dire aussi que mon ile abrite le siège

De la  Ligue  de Protection  des Oiseaux

Que, les chasser  est hors de question.

.

Les nourrir,  les  soigner,  pour mieux

Les admirer est plus  à l’ordre  du jour.

La loi de nature n’est pas sur la terrasse,

Le plus gros oiseau,  chassant le plus petit

Lui-même se fait chasser à son tour par, etc.

Mais ce n’est pas petit qu’il ne peut être malin.

.

Au point de venir à la porte vitrée me quémander !

Les oiseaux ne stockent pas de nourriture pour l’hiver,

Ils vivent au jour le jour, nombre d’eux, meurent de faim

Ou fatigue, l’hiver : pourquoi aurais-je  une volière, dès lors

Qu’oiseaux de mon jardin procurent spectacle qui me va bien.

 .

Des oiseaux dans un jardin, quoi de plus normal, commun,

D’accord, sauf qu’ici, j’en profite, du fait qu’il s’agit du mien.

Je les aperçois tous les jours, en prenant mon repas du matin

Et leurs manèges  pour se nourrir, me fait comme grand bien.

Ils ont tous différents et ont tous leurs techniques d’approche,

Les plus petits sont toujours à l’affût de la moindre anicroche,

Lors un des rouges-gorges s’est approché maintes fois de moi.

Des goélands passent au-dessus du toit mais n’osent se poser.

Les grands font peur aux petits toujours prompts à s’envoler.

.

J’habite une ile où il y a une station

De la Ligue Protectrice des Oiseaux,

Rien d’étonnant dès lors qu’il y en ait

Quelques-uns  dans mon petit jardin,

Où chasseurs n’ont pas droit de cité.

.

Il y a,  notamment,  des moineaux

Et  des couples  de rouges-gorges,

L’hiver si j’oublie de leur donner

Miettes de pain, petit déjeuner,

Un moineau frappe au carreau

En tournant  la tête, d’un coté

À l’autre  pour dire : et alors,

Moi, on ne me connait plus !

.

Mais le chat, lui, le connait

Et, sans  notre  permission,

Met bon ordre  à sa requête,

Sinon viendra lui faire sa fête,

Car entre chats et oiseaux, c’est

La guerre en vue de maitriser leurs

Territoires respectifs dans mon jardin.

.

.

Épilogue

.

Les oiseaux ne sont pas qu’un décor,

Ils sont présences qui nous rappellent

Qu’ils habitent, qu’ils parcourent le ciel,

Passent toute leur vie, sans abris, dehors.

***

Quelques-uns, sur notre terrasse, picorent,

Des miettes et des graines et qui interpellent,

Leurs becs fins, pour des brindilles, transports,

En vue de construire leurs nids en belle dentelle.

***

J’entends tous leurs chants et leur gazouillements,

Ils pépillent, ils sifflotent, ils piaillent, ils babillent,

On dirait un concert, donné par eux, en leur volière

Même si personne n’écoute, c’est leur seul langage.

***

Je m’approche d’eux, avec graines supplémentaires,

Ils m’observent un instant et puis s’envolent, affolés

Ce n’est pas tant de moi qu’ils ont peur que du chat,

Qui me précède, ils ont craintifs, des plus prudents.

***

L’hiver est rude pour eux, ils font le tour du jardin

Qui, de leur mettre à disposition,  aurai pris soin.

Rouges-gorges, familiers, viennent taper du bec

Porte vitrée  pour que  je leur donne à manger.

.

.

274 – Calligramme  

 .

Devant ma porte

Ce  matin, j’aurai répandu

Miette de pain, graine tournesol

Pour oiseaux, qui ont très faim.

Un rouge gorge l’air  intrigué,

Sautillant, s’est approché.

.

Puis il a regardé

Vers porte vitrée,

S’il n’y a pas chat,

Pour le … manger.

Il picore sa pitance

Trois coups de becs,

Mais à chacun d’eux

Il relève bien  la tête,

Puis l’instant suivant

Il s’était, déjà, envolé

Craint d’être attrapé !

.

Un beau  rouge-gorge

Referait  son  manège,

Et puis  l’accompagne,

Une très    belle fauvette

Lors  venant  lui faire un

Joli brin   O  de  causette,

Se plaint   I  neige, disette.

Un bouv    S  reuil  survient,

Entre eux  E   en les chassant

De coups  A  de becs, profitant

De restes  U de miettes de pain.

J’aperçois X   moineau attendant

Moment     *   où, la place  se libère,

Pour s’ap   S  procher,  manger, fier.

Las, il n’en U   aura guère    le temps :

Une  volée   R   d’étourneaux    a  repéré

Graines  de   *      tournesol      et a plongé.

       L                               D

En ballet     A    sur battements   E   d’ailes,

Dévore tout *     face  au moineau *    rebelle.

Un merle      T     patibulaire aura  M   retrouvé

Une graine   E        égarée et pour    A    sa satiété,

Le moineau  R        est venu vers        *   porte vitrée

L’air désap   R      pointé, pour me     M  quémander.

Je me suis    A     dit que le moineau    A    n’était rien,

Mais que      S     suis-je  d’autre, moi,    I    être humain,

Ne fais-je     S    pas moi-même partie     S    de la nature,

Ne suis-je,   E      comme lui : en quête      O      nourriture,

Et comme    *    toute solidarité impose      N     un partage,

Dès lors j’ai vite couru lui chercher, et trouver, bon potage.

.

.

Forme

Réduction

.

Évocation 

.

274 4

.

Une salière un poivrier

 Ou alors sorte de  tour,

 Mais, des plus originales,

En dehors la Tour-Eiffel.

 .

Que ce soit une tour ou la Tour Eiffel

rien à voir avec une nuée d’oiseux

qui volée et piaillent, de ci de là,

la forme se distingue du fond.

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

^

Une

Tour est

Un bâtiment

Très  en  hauteur

Symbolise ascension,

Protection  et  résistance,

Depuis la plus haute antiquité

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier   leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de   leur  ville.

Les tours étaient  donc  un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

Ennemi arriver de loin, vigilance.

Modifié en forme, source : 1001symboles

.

Descriptif

.

274 – Oiseaux sur terrasse de ma maison  

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  animal

Forme triangle / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tour /  Symbole de fond : Tour-Eiffel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

274 6

.

Le moins que l’on puisse dire,

C’est qu’il s’agit  d’une tour exotique,

Maritime mais alors d’un nouveau type.

À moins que ne soit Tour Eiffel.

.

Symbolique 

 .

La

Grande

Et belle Dame,

Ou  la  vielle  Dame,

Voire la première Dame.

.

Appelez là  comme  vous voulez,

La Tour Eiffel  est là et elle brille de

Ses mille feux pour Paris et le monde entier.

.

Il est possible de monter dans la tour  en prenant

L’ascenseur ou les escaliers mais avant de vous décider

Pour la seconde option, vous devez savoir que  les escaliers

Sont composés de 1665 marches…. Gardez bien votre souffle

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les oiseaux dans un jardin

Sont comme une bénédiction

On les verra  voleter, le matin,

Entendra chanter une chanson !

L’on ne sait  ce qu’ils  se racontent,

Mais leurs gazouillis nous charment

À ce point ne pouvoir se passer d’eux.

 .

 .

Scénario

.

.

Oiseau timide bien familier

.

Une terrasse avec une belle vue sur mer.

Un oiseau, timide, en bordure de terrasse.

Un rouge gorge, devenu familier avec nous.

 .

Visuels et textuels  >> 

273 – Un feu en cheminée de ma maison

Visuels et textuels  >>

.

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon,

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,

Et  je  l’entretiens,  je le nourris, bien,

Et je m’accroupis juste en face de lui,

Pour l’entendre, tant, il me ronronne,

Des histoires qui, en moi, résonnent !

.

Mon  corps  en  devient  tout  brulant

Et mon esprit, tout  fumant ; envolée,

En son noir conduit  de sa cheminée,

Fumée va rejoindre  nuage passager.

.

L’espace terrien  perd  prise sur elle

Lors elle épouse mouvement du ciel

Je me dis que quelque part au ciel,

Je lui ressemble, je suis comme lui.

.

Ce feu luit, en moi, est tapi au fond

De mon inconscient ravi, et, qui lit

Mes désirs  rouges les plus abscons

D’envies d’amours,  en polyphonies.

.

Substituant mot  femme à flamme,

Par simple  glissement  sémantique

Il représenterait mon âme projetée,

Devant moi, et pour moi,  magique

Feu de vie qui brûle mon âme en lui.

.

.

Extensions

.

Le feu a toujours

Une côté pratique

Et un côté magique.

Trois autres éléments,

On peut les stocker, le feu,

Lui, existe en se consumant.

Flammes ne tiennent en place,

Dansent des sarabandes déliées.

La fumée  s’exhume  vers le ciel,

Tantôt blanche, et, tantôt noire,

Chargée  de  vapeurs, carbones.

La cendre,  grise,  elle, dort sur

Son lit comme ininflammable,

Insensible à  tous traitements.

Elle est comme notre souvenir,

Reste, lors on aura tout oublié.

Autrefois, on disait d’un mort :

«Feu celui-ci » … « feu celui-là»

N’ayant même pas été incinéré.

.

Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau

Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :

Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,

Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains

Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.

Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer

Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,

Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.

Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

.

Le feu est la production d’une flamme,

Produisant dégradation visible de corps

Par une réaction chimique exothermique

D’oxydo-réduction appelée … combustion !

Selon une définition  extraite de Wikipédia.

 .

Si vous n’avez pas tout compris à la science,

Qui prend feu et part juste après en fumée,

Le même wiki vous en propose une autre

.

De manière générale, le terme «feu»

Désigne, souvent, un phénomène

Produisant   de   la   lumière,

Ainsi  que  de  la chaleur,

Qu’il  provienne  d’une

Combustion ou non.

 .

À cela,  je ne vois

Rien à ajouter,

En joue, feu.

.

.

Épilogue

.

Le feu qui est, comme le vent,

N’existera pas en permanence,

Si on ne l’entretient, renouvelle,

Au contraire de l’eau  et  de l’air !

***

Le feu tombe du ciel par un éclair

Embrasant un arbre  et voire forêt,

Mythologie l’attribue  à Prométhée,

Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.

***

Foyer est plus ancien  que cheminée,

Parfois improvisé,   parfois construit,

Et l’on y brûlera  tout ce qui prend feu

Pour se chauffer  et cuire des aliments.

***

Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,

Mais aussi à sa flamme en mouvements,

Qui nous donne impression qu’elle danse

Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.

***

Quand j’étais petit enfant, dans ma masure

Je pouvais m’asseoir  sur les flancs de l’âtre,

Non loin du feu, qui crépitait  du  châtaigner

Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.

***

Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes

Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,

Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,

Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.

.

.

273 – Calligramme   

 .

Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon.

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

.

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¤¤¤   J’ajoute, à ce feu,   F    une bûche, ou deux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et je l’entretiens,    E      je le nourris, bien,    ¤¤¤

¤¤¤   Et je m’accroupis   U     juste en face de lui,   ¤¤¤

¤¤¤   Pour l’entendre,      *   tant, il me ronronne,   ¤¤¤

¤¤¤   Des histoires qui    E     en moi, résonnent !   ¤¤¤

¤¤¤   Mon corps  en         N  devient tout brulant    ¤¤¤

¤¤¤   Et mon esprit, tout  *       fumant ; envolée,    ¤¤¤

¤¤¤   En son noir conduit   C      de sa cheminée,     ¤¤¤

¤¤¤   Fumée va rejoindre     H    nuage passager,     ¤¤¤

¤¤¤   L’espace terrien perd    E       prise sur elle      ¤¤¤

¤¤¤   Lors elle épouse mou   M    vement du ciel      ¤¤¤

¤¤¤   Je me dis que, quel      I    que part, au ciel,     ¤¤¤

¤¤¤   Je lui ressemble, je     N    suis comme lui !     ¤¤¤

¤¤¤   Ce feu luit,  en moi,    É     est tapi au fond      ¤¤¤

¤¤¤   De mon inconscient   E        ravi, et, qui lit      ¤¤¤

¤¤¤   Mes  désirs  rouges    *       les plus abscons     ¤¤¤

¤¤¤   D’envies d’amours     M      en polyphonies      ¤¤¤

¤¤¤   Substituant mot        A    femme à flamme      ¤¤¤

¤¤¤   Par simple glisse        I     ment sémantique     ¤¤¤

¤¤¤   Il représenterait         S    mon âme projetée,    ¤¤¤

¤¤¤   Devant moi, et           O   pour moi  magique    ¤¤¤

¤¤¤   Feu de vie qui brûle   N          mon âme en lui.   ¤¤¤

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.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

273 4

.

Une cheminée et un feu

 Dans un foyer, avec du bois,

Et avec un fronton  au-dessus

Rougeoyant, voire blanchissant.

.

Le feu et la cheminée vont bien ensemble

ils se prêteront main forte ; mutuellement,

quoi de plus normal  dès lors s’enflamment,

font voir leur fumée en panaches aux cieux !

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

.

Symbolique

.

À l’époque du chauffage électrique,

Combien des jeunes lecteurs peuvent

Méconnaître les feux de nos ancêtres,

Qui se réchauffaient non pas  avec des

 Convecteurs  à gaz,   ni même  avec des

Poêles  à charbon,  mais   avec  un âtre

Un  endroit  où  l’on brûlait  des bûches

 En bois,  ce qui réchauffait  …  la pièce,

Qui devait avoir un plafond haut afin

Que les occupants ne suffoquent pas,

Et les gaz âcres et la fumée étaient

Évacués par un conduit vertical

Débouchant sur l’extérieur :

Et que l’on appelle cheminée.

ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

.

Descriptif

 .

273 – Feu de cheminée dans ma maison   

Alignement central / Titre droit / Thème  habitat

Forme courbe /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cheminée Symbole de fond : feu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

273 6

.

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

.

Symbolique 

 .

Le feu

Possède une

Symbolique très riche.

Il est associé à : la purification,

L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,

La destruction, le soleil,  associé à la purification.

Autrefois, bûcher faisait partie de condamnation,

Des  sorcières, considérées  comme  impures.

Consiste à brûler tout ce qui était impur.

De même en cas d’épidémie importée

Le recours au feu  pour stériliser

Et, en même temps, purifier

Est  bien  connu  de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le feu nous sert pour nombre de fonctions,

La chaleur d’abord, pour le confort du corps,

 La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,

Le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux,

Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,

Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !

On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :

Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

 .

.

Alternative à notre foyer

.

Scénario

.

Cheminée d’un toit, comme on en trouve, partout, en Bretagne,

avec un feu très vif qui éclaire quand on éteint toute lumière,

et qui rayonne toute  sa chaleur jusqu’au fin fond du salon !

 .

Visuels et textuels  >>

272 – Averse de grosse pluie sur ma maison

Visuels et textuels  >>

.

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

.

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

.

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

 

 

Extensions

.

La pluie est une bénédiction

Ou malédiction :

Ça dépend où, quand elle tombe

Et en quelle quantité

Elle rafraichit comme brumisateur

Lors elle tombe en bruine,

Elle défraichit comme jet d’eau de face,

Quand elle tombe … à seau,

Et avant  la pluie  lorsque des gouttelettes

Sont en suspension dans l’air,

Elles feront loupes pour les rayons du soleil

Qui les frappent et les traversent

En augmentant toute intensité de la lumière

Et  en diminuant  l’impression  de  distance.

Une averse n’est jamais longue,

Dix minutes, une demi-heure en général,

Le temps que le nuage passe

S’il y en a deux ou trois en la journée,

Cela n’a rien d’un drame.

Quand on est chez soi, en sa maison,

En train la regarder

Tomber, on se sent bien, protégé.

.

Les gouttes de pluie peuvent être de tailles diverses

Et se succéder à des vitesses, tout à fait, différentes.

Cela n’empêche que fines ou grosses, rares  ou drues.

Une goutte plus une goutte, ça finit par tout mouiller !

L’on entend le toit, ruisseler ; les gouttières, dégouliner,

Le jardin est tout arrosé et plantes en profitent à pousser.

Parfois, quand le soleil revient de suite, frappe  en oblique,

Un arc-en-ciel se forme et nous invite à son enchantement !

.

Chantons sous la pluie : rengaine, vieille chanson,

Reprise par au moins dizaine d’anciens interprètes.

Parapluies de Cherbourg, au cinéma et qui plus est,

En une sorte de comédie musicale genre amoureuse.

La pluie n’a certes pas  les faveurs, rapport au soleil.

.

Elle apporte une touche sentimentale, langoureuse,

Des plus contrastées en des expressions populaires

Du type : mariage pluvieux … mariage heureux.

.

La pluie  du matin, n’arrête  pas  le pèlerin.

Les larmes ne sont qu’une pluie soudaine.

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie.

.

J’arrête là sinon il va bientôt pleuvoir

Sur la Bretagne où l’on dira souvent

Qu’il fait beau entre deux averses.

.

.

Épilogue

.

La pluie a longtemps été décriée

En Bretagne par touristes amers,

Par temps humide,  bord de mer,

Pour aller se promener, baigner !

 ***

Brumes de mer, de terre, alternée,

Différence, entre deux, de chaleur,

Le matin et soir et peu, en journée,

Mais qui ne fait pas  leur bonheur !

 ***

Avec  changement climatique, pluie

Est déjà  la bienvenue,  aujourd’hui,

Et plus encore en un proche avenir,

Si sècheresse  continuera à grandir !

 ***

Lors je regarde, avec un œil  nouveau,

La pluie drue tomber sur les carreaux,

Et je me dis que  la question  des eaux,

La Bretagne sera pluvieuse et à seaux !

 ***

Chaque  goutte est  un  trésor  qui perle

Sur le sol  et  le rendra  bien plus fertile

L’eau deviendrait  bientôt  si précieuse,

Qu’on verra tourisme de masse arriver.

.

.

272 – Calligramme  

.

AVERSE

^

Oh

La pluie

Tombe sur

Mes carreaux

La pluie tombe

Sur ma …  peau,

Et trempe  mes os

La pluie,  c’est trop.

Une goutte fait : toc,

Et une autre, fait : tic

Et bientôt elle fera : tac

Si sa matière est en…tuc.

Son jour a perdu de sa lumière,

Le ciel s’obscurcit, tout autour de lui.

Une averse déverse son égouttoir de pluie,

J’attendrai sous auvent, sous mon parapluie,

Espérant cinq minutes, pas une de plus, finie.

Au plus fort de sa trombe, douche assurée,

Bien sûr s’il faisait chaud, je serais tenté

De me déshabiller pour en profiter,

Mais il fait froid, c’est pas l’été.

DE GROSSE  PLUIE

.

SUR

^

On

Dit eau

Ressource

 Rare et  nous

Tombe du ciel

Comme cadeau,

Bretonne météo !

Mais le soleil revient,

Et la dernière goutte vient,

Je me secoue, comme un chien,

Je reprends à nouveau mon chemin.

À travers mes lunettes, je ne vois plus rien,

Gouttes font loupe, elles brouillent ma vision,

Mais, grâce à dieu, ne rétrécissent mon horizon,

M’annoncent ciel de traine et moutons, fort bien.

La pluie tombe sur mes lunettes goutte à goutte,

J’ai hâte de rejoindre maison coûte que coûte,

Sous mon toit, sur ma fenêtre elle tombera,

Je n’en aurai cure, elle ne me mouillera.

Je suis fait au trois quart de pluie,

Pluie ne peut être qu’une amie

Bienvenue sur toit et moi,

Je te salue bien bas.

MA MAISON 

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

272 4

.

Deux gouttes de pluie

Se succédant de très près

Lors tombant sur notre toit

S’amalgamant en gouttières.

.

Qui de plus commun, de plus banal

que des gouttes de pluie sur un toit

sachant qu’il est fait  pour protéger

autant des intempéries, vent, froid.

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

.

Symbolique

.

La pluie est

Universellement

Considérée    comme

Symbole  des  influences

Célestes  reçues  par  la  terre.

Elle est l’agent fécondateur du sol,

Avec  lequel  l’on  obtient  la  fertilité.

D’où les innombrables rites … agraires

Pour déclencher la pluie, danses diverses

Un symbolisme proche de celui de la rosée,

De la goutte de pluie,  bien  matérialisée.

La pluie, est la fille  des nuées  et des orages,

Réunit les symboles du feu, éclair, et de l’eau.

Signifiant fertilisation spirituelle, matérielle.

.

 .

Descriptif

272 – L’averse de pluie sur ma maison  

Alignement central / Titre absent / Thème  météo

Forme courbe /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : goutte-pluie Symbole de fond : toit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une goutte de pluie plus une autre

Donne une averse de pluie :

Quand une tombe drue, sur notre toit,

Elle fait comme un doux bruit.

.

Symbolique 

 .

Le toit

Est une protection

Nécessaire contre les intempéries.

Sa position indique qu’il recouvre le domaine

Des pensées et du mental : par analogie, le toit

Représente ce qui protège un individu

Des influences célestes, celles-ci étant

Souvent trop intenses ; le toit arraché

Ou délabré peut représenter un esprit

N’étant plus protégé, soumis à raison.

Lors physiquement le toit dans un rêve

Sera la tête. Rêver de tomber d’un toit,

Peut indiquer un manque d’adaptation

Aux réalités  de la vie, et  qu’elles soient

Familiales  ou  voire   professionnelles !

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-T/toit

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si l’on ne verra pas la pluie tomber sur toit

Du simple fait que l’on est bien à l’intérieur

Mais quand elle tombe drue et …  puissante

On la sent et, parfois, bien plus, on l’entend,

Peut être chantante, battante … tonitruante,

Ou se faire douce et câline … comme bruine !

Lors à chacun d’apprécier le charme discret,

Qu’elle vous verse, cœur, en lieu, place, soleil.

 .

.

Beau temps, il ne pleut pas

.

Scénario

Derrière  ma vitre : la pluie, drue, tombe devant à seaux,

le long du toit, en ardoise, avec son retour, en façade.

pour finir par … générer un superbe  arc-en-ciel !

 .

Visuels et textuels  >>

271 – Mon petit jardin clos, en retrait

Visuels et textuels  >> 

.

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N’est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos plus qu’un jardinet,

Donne à ma maison, un air un peu coquet.

.

Des oiseaux y affûtent leurs chants sifflets

Dès lors en été, sur la terrasse, je m’y mets,

Barbecues, viande grillée au feu, lors tablées,

Et, chaises longues, pour profiter des congés,

J’atteins l’automne, ma peau, au soleil, dorée,

Et sur ma pelouse, j’incite mes enfants à jouer

Au ballon rond contre adultes, pour buts, oser.

.

Grands, épais massifs fleurs entourent l’allée,

Qui mène au garage et jusqu’au pied  de l’entrée :

On y a ajouté  portique, fontaine  et tour est joué.

En saison froide,  une grande, lumineuse véranda

Nous met à l’abri des pluies, des neiges, de frimas.

.

On a reconstitué, un jardin miniature, qui, ma foi,

Nous fait bien chaud,  au  cœur,  lors l’hiver est là.

Un rosier grimpe façade voisine, avec une glycine

Courant au long de massif, donnent bonne mine,

Au jardin japonais, anglais, français, en épines,

Feuilles caduques, toutes espèces maritimes.

.

Dégageant  frais  parfum odeurs florentines,

Jardin devenu pour la maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.


.

Extensions

.

Ça n’a rien d’un jardin perdu

En pleine campagne, il y a plein

De maisons autour en rue passante,

Non loin et le petit chemin qui y mène

L’isole du reste et en fait un coin retiré.

.

Des plantes, en bordures, et des fleurs

En massifs entourent deux pelouses

Bien vertes  et  bien … courtes,

Entretenues toute l’année.

.

Et l’on peut s’y étendre,

Sur un bain de soleil

Pour en bien profiter,

Sans être vu de nulle part.

.

Ses odeurs changent avec les saisons :

Odeurs d’herbes fraiches au printemps,

De feuilles mortes en automne,

De fleurs de glycine en été.

.

C’est un jardin que j’ai imaginé, trouvé,  qui s’approche du mien,

Une pelouse, un mur mitoyen, un puits, de la verdure, des fleurs,

Ce n’est pas encore celui d’Éden, pour sûr mais il me … convient.

Il y a même un menhir haut de trois mètres, et sur lequel enfants

Aiment grimper à prouver, à tous, qu’ils en sont rendus capables.

Il m’est arrivé d’y faire un potager mais ça prend, temps, énergie,

Et cela faisait moins de place pour que les enfants puissent jouer.

.

Un jardin demande et mérite nombreux soins,

Si bien soit-il, si magnifié, si arboré et si fleuri,

Si on le laisse, un temps, à l’abandon, il dépérit

Et de le restaurer requiert encore plus de soins.

.

Il est bien entouré de rideaux, haies de verdure

De sapins plantés, taillés sur un côté, et derrière

D’une palissade d’essences variées,  côté sud est,

Puits à l’ancienne, avec tourniquet  dans le fond.

.

D’accord, il est plutôt sympa, et plutôt attrayant,

Mais c’est encore bien loin d’être le jardin d’éden

D’ailleurs il n’y a aucun pommier afin de séduire,

Qui vous savez, mais chut, ce serait une légende !

.

.

271 -Calligramme  

 .

Une maison, qui se rétrécit, l’hiver, à demi :

N‘est-ce pas ce dont tout le monde envie.

C’est  une belle façon  de se nourrir

Même de faire  des économies,

Que d’avoir un petit jardin,

Pour plus … d’autonomie.

.

Rien à voir appartement

D’architecture, mal loti,

Mal exposé, pour soleil,

En courant d’air, transi

Qui ne laissera   fleurir,

De la nature,   reverdie,

Que bouquets  de fleurs,

Artificielles  et  à l’infini !

.

Mon jardin m’est bien plus

Que simple écrin de maison.

Il est comme  second poumon

De mon besoin   de respiration.

Chaque fois   que je sors,   dehors,

Pour un bain de pluie, voire de soleil,

Terrasse est un havre à nul autre pareil.

Mon petit jardin clos,  plus qu’un jardinet,

Donne à ma   maison, un air un peu   coquet.

.

Des oiseaux  M  y affûtent leurs chants  E  sifflets

Dès lors en    O  été, sur la terrasse, je m’  N  y mets,

Barbecues,    N   viande grillée au feu, lors   *  tablées,

Et, chaises    *   longues, pour profiter  des     R  congés,

J’atteins l’   P    automne, ma peau, au soleil,     E    dorée,

Et sur ma   E     pelouse, j’incite mes enfants  à     *     jouer

Au ballon   T      rond, contre adultes, pour buts,   T      oser.

   I                                                               R

Grands,       T       épais massifs fleurs entourent  A         l’allée,

Qui mène       *       au garage et jusqu’au pied    I     de l’entrée :

On y a ajouté     J        portique et fontaine     T     et tour est joué.

En saison froide,     A          une grande,      *      lumineuse véranda

Nous met à l’abri des    R        pluies,        D     des neiges, de frimas,

On y a reconstitué, un     D     jardin     E       miniature qui, ma foi,

Nous fait bien chaud         I     au         *      cœur lors l’hiver est là.

Rosier grimpe façade       N      *        L  voisine, avec une glycine

Courant tout au long      *  massif   A      donnent bonne mine,

À un jardin japonais   C   anglais *      français, en épines,

Feuilles caduques,   L   toutes   R    espèces maritimes.

Dégageant  frais  O  parfum  U  odeurs florentines,

Jardin devenu   S   pour la  E maison, un intime

Écrin qui l’embellit comme une diamantine

D’atmosphère douce mélancolie divine.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

271 4

.

Un vase, destiné  à  recevoir

Un petit bouquet de fleurs

Du jardin, couleurs

Disposés ici ou là ?

.

Comment imaginer jardin sans couleurs

sans pelouse, sans massif,  arbres, fleurs

autant que sur un vase des motifs dorés

si fait que la forme évoque bien le fond.

.

Toutes les couleurs  d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

.

Nombre de couleurs nous

Entourent et projettent

Leurs effets sur nous :

Certaines seront apaisantes,

Tandis qu’autres dynamisantes :

À chaque couleur, sa signification.

.

Découvrez-les toutes pour mieux les

Associer dans votre intérieur et créer

Une décoration des plus harmonieuse.

.

Les couleurs en harmonie  sont celles

Qui seront les plus proches les unes

Des autres sur le cercle bleu ciel,

Bleu marine et gris vert clair,

Vert amande et vert olive…

deco.journaldesfemmes.fr

.

Descriptif

.

271 – Mon petit jardin clos, retrait de rue  

Alignement central  /  Titre analogue  / Thème  habitat

Forme courbe /Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : couleurs / Symbole de fond : jardin

.

Fond

.

Évocation 

.

271 6

.

Toutes les couleurs d’un jardin

Seront représentées  sur ce vase :

Cela va du vert au rouge au jaune

En passant par le bleu  et le blanc !

.

Symbolique 

 .

Le jardin est un symbole du Paradis terrestre,

Du Cosmos dont il est le centre, du Paradis céleste.

Dont il est la figure, des nombreux états spirituels

Qui correspondraient aux séjours paradisiaques.

.

Il apparaîtrait, en les rêves, comme expression

D’un désir pur de peurs, anxiétés, angoisses.

Il est lieu de la croissance et de la culture

Des phénomènes  vitaux, et, intérieurs.

.

 Déroulement des saisons, s’accomplit

Avec forces internes qui fleurissent.

On y pénètre par une porte étroite.

On la trouve… en y faisant le tour.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Jardin, un mot qui fait rêver

Parmi d’autres, à un paradis.

Jardin, un mot qui fait planter

Fleurs, légumes, arbres,  fruits,

Jardin, un mot évoquant secret,

Quand il est pris  au sens figuré,

Jardin, un mot qui évoque herbe

À se rouler  sur la pelouse verte,

Jardin, un mot qui me convient,

Quand j’écris textes ou poésies.

 .

.

Un puits au fond du jardin

.

Scénario 

.

Une petite pelouse,  bien verte, bien agréable en toutes saisons,

et des fleurs parfois grimpantes, le long d’un mur ou des clôtures,

et son petit coin terrasse, adossé à un puits … toujours en activité !

 .

Visuels et textuels  >>

270 – Ma vie d’îlien, dans ma famille

Visuels et textuels >> 

.

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.

.

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue

À ce point qu’elle en devient révolue.

Nouveau coup peinture, la rajeunit,

Coup de balai, poubelle, l’embellit

Décorée d’autres cadres, tableaux :

.

Photos de rencontres et de voyages,

Trainent partout en mode partages,

Complétées par celles de nos enfants

Qui vont, au fil des ans, grandissants,

Anniversaires  avec amis se succédant,

Leurs chambres  prolifèrent des posters

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.

.

Parents ont investi  deux chambres entières,

Lui s’est arrangé, petit à petit, sa garçonnière,

Il en fait son bureau, son jardin secret de prière,

Elle a fait de nouveaux achats, chez les antiquaires,

De meubles qui pour lui, restent des nids à poussières.

.

Dans notre maison, ça vit, ça bouge, ça déménage souvent,

Ça s’empile et ça s’entasse, çà remplit cave, garage et grenier,

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.

.

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants … grandissants

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent,

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.

.

La maison a grandi pour accueillir les enfants,

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !

.

.

Extensions

.

Tant et si bien que chacun

Se sera aménagé son bureau,

À côté de sa chambre commune.

Le grand luxe de cette maison

Et  ce qui fait son caractère,

Hormis ses murs en pierre

Et son toit tout en ardoise

Serait son très grand salon

De cinquante  mètres  carrés

Et grande cheminée en pignon.

.

Pour accueillir vingtaine d’invités

Sans s’y sentir  à l’étroit, ou de trop.

Difficile de l’imaginer, en plein Paris,

Sauf être fortuné, nous ne sommes pas !

.

Et, le poêle, posé dans l’âtre, suffit, l’hiver,

À chauffer une bonne partie de la maisonnée,

Ce qui ne serait pas non plus si courant que cela.

Enfin, en somme, une maison  qui nous  convient,

Une maison qui nous ressemble, ce n’est pas rien !

.

Un, grand salon  et  qui  ressemble, assez, à ce dernier,

La salle à manger, dans le fond, pour manger à douze

Une chambre à coucher, parmi les quatre, à l’étage :

Rien de spécial, d’étrange ni de particulier : normal,

Il y fait bon vivre y compris l’hiver avec la cheminée,

Ce qui compte : l’ambiance, l’imaginaire …projection,

 Sensation, continue, que l’intérieur est utile et agréable

Que la maison est très solide et non bâtie sur … du sable.

Pour finir, attachement qui nous la fait garder et l’aimer !

.

L’ameublement,  décoration,

Du salon, salle de bain, cuisine,

Plus quatre chambres, un bureau

Ne se fait qu’au fil d’années, envies

Qui fait que sur une base de 4 murs,

Sans parler du sol, tout en terre cuite.

.

Les objets évolueront ainsi que tableaux

Pour au final créer ambiance atmosphère

Où l’on se sent très bien et qui nous reflète.

.

Sans oublier de penser tissus, couleur rideau

Et un poêle à bois dans le foyer de la cheminée

Et une chaine hifi  avec enceintes  coordonnées,

Et un escalier au milieu, qu’il aura fallu habiller,

 Voilà : vous êtes chez nous  et presque chez vous !

.

.

270 – Calligramme    

 .

Mais comment donc  pourrais-je m’y ennuyer   M

Dès lors qu’elle me ressemble, et, tout entier   A

Par ses murs blancs, par ses espaces, vides,   *

Bien meublé, bien peint, décoré… fluides.   V

Maison de pécheur, devenue lieu de vie.    I

                                                                      E

Un souvenir par-là ou un autre, par-ci,   *

Vrai, l’empreinte sur le temps, évolue   I

À ce point qu’elle en devient révolue.  L

Nouveau coup peinture, la rajeunit,   E

Coup de balai, poubelle, l’embellit     N

Décorée d’autres cadres, tableaux :    *

Rend son même espace, plus beau.    D

                                                               A

Photos de rencontres et de voyages,    N

Trainent partout en mode partages,     S

Complétées par celles de nos enfants     *

Qui vont, au fil des ans, grandissants,   M

Anniversaires  avec amis se succédant,   A

Leurs chambres  prolifèrent des posters    *

De chanteurs  qui, pour eux, sont supers.    F

                                                                                                                 A

Parents ont investi  deux chambres entières,    M

Lui s’est arrangé,   petit à petit,   sa garçonnière,   I

Il en fait son bureau,        son jardin secret de prière,   L

Elle a fait de nouveaux         achats, chez les antiquaires,  L

De meubles qui pour lui,        restent des nids à poussières.   E

.

Dans notre maison, ça vit,       ça bouge, ça déménage souvent,   E

Ça s’empile et ça s’entasse,    çà remplit cave, garage et grenier,   S

De choses qui, leur temps d’utilité passé, deviennent démodées  T

Tout autant que moi, vieillissant bien ou mal, au fil du temps.  *

                                                                                                       U

Au fil du temps, se vide aussi, lors enfants grandissants      N

La désertent, l’oublient, bien qu’ils y reviennent souvent, *

Tant maison de sa propre enfance reste ce lieu unique  B

Qui mariait son imaginaire et son esprit pratique.   O

                                                                                     N

La maison a grandi pour accueillir les enfants   H

Mais, une fois partis, ce ne sera plus l’espace   E

Qui risque de nous faire, et le plus, défaut :   U

Juste un je ne sais quoi, autre vie à créer !   R

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

270 4

 .

Un vase, probablement

Avec un col assez étroit

Une large  ouverture, 

Un objet très ancien.

 .

Vase et objet, vont bien ensemble,

mais point trop n’en faut, juste un

on la choisirait évasé ave des anses

pour que  forme converge vers fond.

.

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus des voyages,

Vases se sont comme eux, accumulés.

.

Symbolique 

.

Le vase s’impose

Le plus souvent comme

Un objet essentiel du rêve,

Contenant dans lequel le rêveur

Va essentiellement trouver refuge.

.

Le vase est un contenant comme boite,

Coffret, sac, il est un symbole féminin.

En un vase, on met souvent de l’eau

Symbole et de la vie et de la terre

Et plante, pour s’y développer.

.

Selon une étude,  les femmes

Enceintes y voient toujours

Vase contenant de l’eau,

Avec bouquet de fleurs.

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

 

270 – Ma vie d’ilien avec ma petite famille    

Alignement central  /  Titre externe  / Thème  vie

Forme courbe /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : objet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

270 6

.

Une vie tranquille et domestique,

Qui a son charme et a  son utilité :

Nombre d’objets, issus de voyages,

Vases se sont, comme eux, accumulés.

.

Symbolique 

.

Certains objets nous ramènent

Quelques années en arrière … tant

Ils nous  rappellent  notre … enfance.

Objets,  sans   lesquels,   notre   quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

.

Peut-être mieux : ce sont les  petites  adversités

De tous les jours qui nous rendent chaque minute

Un peu plus fortes, telles des roseaux qui plient

Mais  qui, pourtant, ne  cassent  jamais.

.

Quoiqu’il  en   soit,  ces objets

Sont surtout symboliques

De   notre   enfance.

Madmoizelle.com/objets-

Symboliques-enfance-152105

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une maison  peut  être  le  reflet

De son propriétaire, son locataire

Par son mobilier, par sa décoration

Et par les tableaux, photos accrochés

 Au mur ou posés sur quelques meubles,

Mais parfois autant par sa construction

Matériaux, style, voire personnalisation.

Si, extérieurement, des maisons proches

Peuvent se ressemblent, en tous points,

Intérieurement, disposition des pièces

Peuvent être différentes et décorées,

Dans un tout autre style, couleur.

 .

.

Trois générations ensemble

.

Scénario

.

Salon avec sa cheminée bretonne où on peut recevoir notre famille.

Salle à manger, pour douze convives, table ovale et chaises en bois.

Chambre à coucher classique sobre parmi les quatre de la maison.

 .

.Visuels et textuels >>

269 – Mon coin de terre, trentenaire

Visuels et textuels  >> 

.

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me restera, toujours, familier.

J’y aurai construit,  ma maison,

Au sein  de  grand jardin, arboré.

Et au-delà de tout souci  d’argent,

De santé, de cau ses, de désespoir.

.

Je m’y sens bien, y a rien d’illusoire :

Illusoire n’est pas pour moi de passer

Partie  de  ma vie à l’acquérir, chérir

Comment aurais-je fais  autrement

Sans souffrir  de m’en  départir.

.

M’en  départir m’ayant  couté

Tant d’énergie et de  courant

Sans parler d’argent coutant

Ni extensions  pour  enfants

Sans parler du jardin  fleuri,

Autres aménagements aussi.

.

Vision du terrain vue d’avion

Ses mètres carrés de  surface

Représen tant  presque   rien,

Comme poussière en  l’infini

Mais qui, toutefois, me ravit !

.

Me ravit pour sa vue d’artiste,

Inutile d’agrandir telle maison

Car elle a déjà  deux extensions

Auxquelles s’ajoutent puits, abri

Terrasse en un  jardin un espace.

.

Espace bien occupé par potager,

Un verger en parterre où je mets

Toutes les fleurs  que  je  préfère,

Le potager nourrit  en  saisonnée

Lors fleurs, vivaces égayeront été.

.

Été où présence de plein d’oiseaux,

Intéressera bon nombre de passants

Association ornithologue les soignant

Elle attirera  bon  nombre d’entre eux

Fruit comme le trait union de Nature.

.

L’ile ne pouvant plus se développer,

Demeure coin de terre qu’on envie

À tel point  qu’ayant perdu la vie,

Je m’y vois bien,  en elle, enterré

.

.

.

Extensions

.

Le jardin est écrin de la maison

Mais pas que … c’est un lieu de vie

Pour toute l’année mais surtout l’été.

L’on y met et l’on y fait ce que l’on veut

Un potager de légumes et massif de fleurs,

.

Certains ajoutent piscine… que sais-je encore

Et ceci dit, ce n’est pas tant sa taille qui compte

Que son aménagement et autant son orientation ;

Le mien est bien protégé de vents dominants d’ouest

Et sur sa terrasse, on est bien abrité et, naturellement.

.

Il y a aussi une réserve de bois de chauffage  pour l’hiver,

Et un parking  qui est assez grand  pour nos deux voitures,

Nous y avons monté un portique pour jeux, pour les enfants,

Planté quelques arbres : deux bouleaux, un chêne, un cerisier,

En un rideau de verdure assez pour de l’ombrage et pour la vue.

.

La maison a été bâtie dans un coin, pas au milieu,

Comme c’est souvent le cas et légèrement en pente,

Une belle  glycine court  le long du toit  de la façade

Et elle lui donne un air  de vieille maison d’autrefois

En plus de maison de pécheur, son origine première.

.

En vision inversée, mon jardin est petit, six cent mètres carrés.

Un petit chemin privé y conduit et le rend suffisamment caché.

Mais il n’a selon moi, nul besoin d’être ni plus grand, immense,

Tant, l’extension immédiate est dunes, plage et mer attenantes,

Sans compter le pont tout près en vue de rejoindre le continent

Je prends plaisir à sortir, aller marcher sur le sentier douanier,

Et ainsi faire le tour de mon ile, comme si j’étais son locataire !

.

Une maison, c’est bien mais en un terrain

C’est mieux, surtout si  ce dernier est situé

Près de la mer, juste en face,  bien protégé,

Du vent d’ouest qui reste le vent dominant

.

Une terrasse, en croutes de pierres jaunes,

Un massif de rochers et fleurs juste devant,

Deux bouleaux plus un chêne sur la pelouse

Puits breton, avec carré maçonné, devant !

.

Le tout un peu en retrait de route passante

Et nous voilà à l’abri de regards  indiscrets,

Et voilà un petit coin de vie ,qui nous plait,

Et lors, partira-t-on un jour, d’ici : jamais.

.

.

269 – Calligramme  

 .

Ce

Minuscule

Petit  coin de  terre

Où je vis,  depuis des ans,

Me sera ….… toujours familier.

J’y ai ………….… construit,  ma maison,

Au sein d’un….…….…….. grand jardin arboré.

Au-delà de …………………..……… tout souci d’argent,

De santé, de cau ………….…….…..…..… ses, de désespoir.

.

[ Je m’y sens bien ] [ ……..….……..…] [ rien d’illusoire ! ]

[ Illusoire n’aura été ] [ ….…….…] [ pour moi de passer]

[ Partie  de  ma vie  ] [ …………..…] [à l’acquérir, chérir]

[ Comment aurais ] […….….……..…] [je fais  autrement]

[ Sans souffrir de ] [ ………………….. ] [  m’en  départir. ]

[ M’en  départir ] [ ………………..……..] [  m’ayant  couté]

[ Tant d’énergie ] [ …………..………..…. ] [ et de  courant]

[ Sans parler d’ ] [ …..………..…..……….] [argent coutant]

[ Ni extensions  ] [  ..…..………………..…] [ pour enfants  ]

[ Sans parler de ] [ …….…..…….…..…….] [ jardin  fleuri, ]

[Aménagements] [ ……..….……..…..…….] [ autres aussi. ]

.

[ Vision du ] [ …….  ] [ terrain ] [ ……….. ] [ vue d’avion ]

[ Ses mètres] [ ……..] [  carrés ] [ ……..….. ] [ de  surface ]

[ Représen ] [ ….…..] [tant  pres ] [ …………] [ que   rien, ]

[ Comme ] [……..…..] [  poussière] [……..…..] [en  l’infini ]

[ Mais qui ] [ …..….. ] [ toutefois  ] [ ………… ] [ me ravit. ]

[ Me ravit ] [ ……..….] [ pour vue  ] […….…… ] [ d’artiste, ]

[ Inutile d’ ] [ ………. ] [  agrandir  ] […….……] [la maison ]

[ Car elle a ] [ ………. ] [ déjà deux ] [ ……..….] [extensions]

[ Auxquelles] [ …….. ] [  s’ajoutent ] [ …….…. ] [puits, abri]

[ Terrasse en] [ ….….] [ un   jardin] [ ……….. ] [ un espace]

[ Bel espace ] [ …..… ] [occupé par] [ …….… ] [ le potager ]

[ Un verger ] […….…] [  parterre   ] [ ….….…] [ où je mets ]

[ Toutes les ] [ …….. ] [ fleurs que ] […………] [ je  préfère ]

[ Le potager ] [ …..…] [nourrit en ] [ ….…… ] [  saisonnée ]

[ Lors fleurs ] [ ….… ] [ et vivaces ] [……….. ] [ égayent été]

[ Été où la   ] [….….. ] [  présence   ] […….….] [  d’oiseaux, ]

[ Intéressera] [………] [ un nombre] [……..…] [de passants]

[ Association ] […… ] [ornithologue] […..….] [les soignant]

[ Elle attirera ] [ …..] [ bon nombre] [ .…… ] [ d’entre eux ]

[ Fruit  beau ] […….] [ trait union  ] [……… ] [ de  Nature ]

[ L’ile ne pou ] […… ] [ vant plus se ] [……. ] [ développer, ]

[ Demeure ] [………..] [coin de terre] [..….. ] [ qu’on envie ]

[ Au point ] [ ….… …] [   qu’ayant   ] [……. ] [ perdu la vie ]

[ On s’y voit [.……… ] [bien un beau] [ …….] [jour enterré ]

.

.

Forme

.

Réduction 

.

.

Évocation 

.

269 4

.

Une tourelle de manoir

 Qui, parfois, peut servir

D’escalier pour étage, 

Ou chambre d’écriture ?

.

Un manoir avec un grand escalier

on peut en rêver si on a les moyens

mais pour nous ça restera un rêve,

toutefois sa forme évoque le fond.

.

Belle construction tourelle manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

Un manoir avait

Généralement l’aspect

Identique à une maison forte

Ou à un château constitué d’un corps

De logis et de dépendances qui formaient

Les ailes entouré de champs, et de fermes,

Et de pâturages et  de  bois  mais  ce n’était

En aucun cas un édifice ayant une vocation

Militaire, il  n’avait  rien d’un  château fort,

Puisqu’il était interdit  au vassal, au maître

Des lieux de l’équiper de tours et d’un donjon.

manoir.community/node/18

.

Descriptif

 

269 – Mon coin de terre déjà trentenaire  

Alignement central  /  Titre absent  / Thème  habitat

Forme droite /Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : manoir  / Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

269 6

.

Belle construction tour de manoir,

Construite en pierres :

On suppose qu’au-delà de sa forme,

Elle sert d’escalier !

.

Symbolique 

.

L’escalier est le symbole

De la progression vers le savoir,

De l’ascension vers la connaissance,

Vers la lumière, vers la transfiguration.

Relie ce qui est en haut à ce qui est « en bas ».

.

Toutefois il revêtira parfois un aspect négatif :

Tel  que la descente, tel que la chute, que le retour

À la matérialité  monde souterrain, à l’ombre en soi.

.

Il faut  l’emprunter  pour apprendre  à se connaître sur

Tous les plans : nous pouvons descendre, profond, en nous

Ou choisir d’accéder à nos niveaux de conscience supérieure.

Modifié, mis  en forme, source : grandreves1234.blogspot.com

 .

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

 .

Grand manoir dans un grand jardin

Folie des grandeurs, sans doute mais

Qui ne nous  atteint pas,  plus proche

Du nid d’amoureux sur ile tranquille.

.

Ce qui compte le plus est l’harmonie,

Entre nous-mêmes  et notre maison,

Entre la nature, toute notre passion.

.

Un grand salon et un grand escalier,

Montant aux deux chambres, bureau

Le tout dans un jardin arboré, fleuri,

En bref, notre petit coin de paradis !

 .

.

Je vis, sur mon coin de terre

.

Scénario

.

Une vue du  jardin intérieur.

Une vue de sa « côte sauvage ».

 Une vue du large,  de l’Île Grande !

 .

Visuels et textuels  >> 

268 – Petite maison de propriétaire

Visuels et textuels >>

.

Il

Vous

Suffira de

Passer  le pont

Direction du centre,

Puis de tourner à droite,

Juste après la grande maison

Prenez l’allée privée vous menant

À l’intérieur d’un petit jardin arboré.

Puis, au fond, et, en haut de ce dernier,

Vous trouverez très facilement ma maison

Avec forme proue, pour garage  et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue sur mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli, c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu  comme  chez vous.

Et vous vous laisserez gagner  par sa torpeur  de fou.

.

Petite maison, sur une petite ile : qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère  de pierres,  ardoises bretonnes,

Elle me surprend  et lors reviens, toujours m’étonne.

     .

C’est plus qu’un assemblage de matériaux  et couleurs,

Elle a un parfum charme, une authenticité   une odeur

Elle me ravi t les yeux  et les  autres sens,    de ses joies,

Je la connais par cœur et je la redécouvre à chaque fois.

 .

Ma maison sur mon ile, est mon refuge est mon sanctuaire.

Et bien que sans cesse remodelée, elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura  connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro curent une vue enivrante.

.

Ce n’est pas que ma maison, me retient aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je  me sens las de tout.

.

.

Extensions

.

Chacun va de ses couplets

Quand ce n’est refrain

Dès qu’il s’agit de sa maison.

Dans ce bref recueil,

Ne me distingue, fais de même.

.

On peut être attaché

Ou tout simplement de passage,

Se sentir bien ou en hôtel,

Comme de manière fonctionnelle.

.

Ma maison, je l’ai investi

Il est vrai que je l’ai souvent agrandi

En même temps qu’enfants

Et bien vrai qu’elle est devenue, restée

Au fil des ans, une fois partis,

Leur point de rassemblement familial !

.

Une maison ou un appartement, bien des gens en ont,

Fruit d’un investissement refuge pour leur tranquillité

Mais l’endroit où elle est située, le voisinage, alentours,

Sont aussi important pour la qualité de vie et d’amour !

La mienne est comme je l’ai souhaité, loin d’être parfaite

Comme moi, et plage à cinq cent mètres, pour se baigner,

Chaque an on modifie pièce, équipement au goût du jour !

.

De trouver et d’acquérir une maison

Qui convient à ses souhaits, finances

Non loin de son travail  et  de la mer,

N’est pas chose aisée ni opportunité !

.

Or on en a trouvé une, tout de même :

Maison toute en pierres, sous ardoises,

Avec  jardin de huit  cent mètres carrés,

Près du pont de l’Ile Grande face à la mer

.

Le salon avec ses cinquante mètres carrés,

Flanqué sur pignon d’une grande cheminée

Nous a séduits de suite sans parler un puits

Toujours en eaux : vraie rareté sur cette ile !

.

D’accord il nous faudra rénover  … l’intérieur,

Agrandir sa surface  par derrière,  sur un côté,

C’est beaucoup d’argent, d’énergie et de talent,

Mais pour y passer une vie, ça vaudra le coup !

.

.

268 – Calligramme 

 .

Il

Vous

Suffira   de

Passer  *   le pont

Direction  M  du centre,

Puis de   A  tourner à droite,

Juste après la    *   grande maison

Prenez l’allée privée   P   vous menant

À l’intérieur d’un     E    petit jardin arboré.

Puis, au fond, et en haut     T         de ce dernier,

Vous trouverez très         I      facilement ma maison

Avec sa forme proue, en garage      T         et baie vitrée,

Toute en fenêtre bleue      E     sur  mur en pierre : entrez.

.

Vous y serez bien accueilli,          M  c’est sûr, c’est chez moi,

Mais vous y serez, aussi, un peu   A            comme chez vous !

Et vous vous laisserez gagner        I       par sa torpeur  de fou.

Petite maison, sur une petite ile    S              qui n’en rêve pas !

Loin de centre-ville et  de la           O     banlieue, retirée là-bas.

Possédant caractère des pierres     N            ardoises bretonnes,

Elle me surprend et lors reviens,     *              toujours m’étonne.

                                                                                       G

C’est plus qu’un   D    assemblage de matériaux   R   et couleurs,

Elle a un parfum  ‘      charme, une authenticité    A     une odeur

Elle me ravit     I        les yeux et les autres sens    N   de ses joies,

Je la connais    L  par cœur et je la redécouvre    D à chaque fois.

E                                                   E

Ma maison, sur mon ile, est mon     * refuge, est mon sanctuaire.

Et bien que, sans cesse, remodelée    M  elle continue à me plaire,

En l’écrin  de son jardin de verdure   O    fleuri, intégrant le puits,

Plein vent sur terrasse, elle s’accorde N      avec  beau soleil, pluie.

.

Grand espace, en son salon, flanqué     I    d’une  grande cheminée,

Prodigue sa lumière, couleur et cha    D   leur à mon corps fatigué,

Ma maison demeure pleine d’images  É      n’ayant rien imaginaire

Un lieu où  ma famille aura façonné   E     ma vie, pleine et entière.

.

Mieux encore, j’y reçois mes amis,     D   les héberge et les nourrit :

Combien de repas de fêtes, elle aura   U     connu, soutenu, enrichi.

On y vient, même  y revient, tous la     *     vivent, très  accueillante,

La mer et le marais en face, lui pro       P  curent une vue enivrante.

                         A

Ce n’est pas que ma maison, me retient   R       aussi longtemps, ici,

C’est une atmosphère de l’ile, proche de    A     mon idée de paradis.

Cette maison est moi-même, est l’ultime    D      lieu de rendez-vous,

J’y passe des moments suprêmes lors je       I      me sens las de tout.

                                     S

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

268 4

.

Une  maison bretonne

De style  dit  traditionnelle,

Toute en pierres, sous ardoises,

Et tout confort, et ici, son pignon.

.

Maison, confort, extérieur, intérieur

tout concorde pour le confort de vie :

tant et si bien que forme rejoint fond.

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

.

Symbolique

.

La maison symbolise la vie intérieure.

Chaque pièce de la maison et les meubles

Ont  leur  importance  et  leur  différence :

Une chambre  définirait  des  interprétations

Affectives et sexuelles ou d’ordre relationnelles

Bureau,  des préoccupations  professionnelles,

Un déménagement : annonce un départ réel.

.

Maison vide, pauvreté d’idée et de moyens.

Maison encombrée, trop d’imagination,

Mal orientée comme les bricoleurs

Qui entament tout, finissent rien

Lecteurs entassant des livres,

Maison brûlée : obsessions,

Des  passions dangereuses

Dictionnaire  des  Rêves  182

.

Descriptif

 

268 – Ma petite maison de l’Ile-Grande 

Alignement central / Titre serpente / Thème  habitat

Forme droite  / Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : maison  / Symbole de fond : confort

.

.

Fond

.

Évocation 

.

268 6

.

.

Ma maison est beaucoup plus modeste

Qu’un manoir breton,

Toutefois, elle dispose de tout confort,

Me plait comme elle est.

.

Symbolique

.

Dans le  contexte

Début des années 1960.

Nombre de gens habitaient

Des logements  …  insalubres,

Sans toilettes ni salle de bains,

Une partie d’entre eux

Ne disposaient même

Pas d’eau  courante !

.

Alors quand on leur promettait

Toutes les commodités, le confort

Chauffage central intégré par le sol

Ou le plafond,  la perspective  faisait

Rêver un certain nombre d’habitants,

Et les listes d’attente s’allongeaient…

lanouvellerepublique.fr/tours/

symbole-du-confort-moderne

.

.

Corrélations

.

Liens fond/forme 

 .

Une maison est plus qu’une habitation,

C’est sûr, elle nous protège

Mais bien au-delà de toute sa fonction,

C’est sûr, elle nous élève !

.

On s’attache au point, âme lui donnant,

De la cave  jusqu’au grenier

Et quand on la quitte, momentanément,

On a hâte de la retrouver

Elle se plie à tout changement, décoration

Elle est fruit de nos passions.

 .

.

Maison bretonne traditionnelle

.

Scénario

.

Elle est située entrée Ile Grande, après le pont, marquée point rouge,

de la fenêtre des chambres, l’on aperçoit la mer, en face, tout près,

une plage, située à quelques centaines de mètres, sur les dunes.

 .

Visuels et textuels >>

1067 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (VII)

Visuels et textuels >>

.

Un Dieu, un seul, m’aurait suffit

Une langue, grammaire aurait suffi

Mais il en existe plus d’une … centaine

Chacun veut la sienne sa voix humaine !

  .

S’élever au-dessus est perçu une qualité

Mais le faire par orgueil toujours un défaut !

L’avenir humain ne change pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,  tombe souvent de haut.

 .

Le vide  et le plein, sont deux faces  de la réalité,

Sommes creux et le remplissons de notre mieux.

La diversité de compor tements est une richesse,

Leurs impositions provoquent toujours détresse.

.

Désespoir  de construire  une  Tour de Babel,

Qui ne pourra que  nous  ériger  en rebelles,

L’homme a toujours  voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a pas fait de son mieux.

 .

Et pour quoi faire, pour n’en rien faire

C’est destin de la Terre et de l’Univers

Qui nous échappe, rattrape en avenir

Dans  lequel, nous  allons tous finir !

 .

Nous  sommes ni choyés, ni punis,

Mais  laissés  à nous-mêmes, ébahis

Par notre persistance à être étourdis

Par des fantasmes qui nous assaillent

Provoquant entre nous force batailles,

Quand la mort règle  toutes nos failles !

.

Le vide  et  le plein  de mon  inexistence,

Sont autant de non-sens qui s’équivalent,

Mais il nous plait de les mettre en balance

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés,

Nous avons pris conscience de l’existence,

De  la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité.

 .

.

Extensions

 .

La langue est à la fois la meilleure chose

Qui nous rassemble et la pire qui nous sépare.

L’anglais est la langue internationale du commerce

Et échanges mais elle est loin d’être la langue des peuples,

Nations, ethnies, communautés, pour que langue soit partagée,

Il faut qu’elle soit choisie pour parler de tous les événements de vie.

.

Les barrières langagières autrefois sources de nombreux conflits,

Ont été franchies par traducteurs humains, puis automatisés :

Il n’y a plus de langue qui ne soit traduisible en la sienne

Et pour autant, nombre de conflits demeure tant

Que la langue constitue autant une arme,

Qu’un  bon outil de communication.

.

Notre langue est pleine de nous-même ;

Celle des étrangers, vide de sens pour nous.

La communication échoue en ne trouvant pas,

De « terrain commun » qui nous lie et nous relie.

.

Les mythes ont la dent dure, question pérennité et symbolismes

La Tour de Babel en est un exemple : nul ne sait et tout le monde,

Croit sa légende bien plus  qu’ancrage, historique, archéologique !

La mort de quelque chose, ou de quelqu’un, permet fantasmagories

Plus que de leur vivant, au cours d’une existence supposée, inventée.

.

.

1067 – Calligramme

 .

P   O   U   R   Q   U   O   I

Un Dieu, un seul,  *  m’aurait suffit

Une langue, gram   * maire aurait suffi

Mais il en existe plus  Q    d’une … centaine

Chacun veut la sienne  U     sa voix humaine !

    E

S’élever au-dessus est      L         perçu une qualité

Mais le faire par orgueil   Q       toujours un défaut !

L’avenir humain ne chan   U       ge pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,       E     tombe souvent de haut.

 C

Le vide  et le plein, sont      H     deux faces de la réalité,

Sommes creux et le rem     O    plissons de notre mieux.

La diversité de compor      S   tements est une richesse

Leurs impositions provo  E  quent toujours détresse.

*

Désespoir de construire  P         une Tour de Babel,

Qui ne pourra que nous  L           ériger en rebelles,

L’homme a toujours      U     voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a          T   pas fait de son mieux.

 Ô 

Et pour quoi faire,         T       pour n’en rien faire

C’est destin de la           *      Terre et de l’Univers

Qui nous échappe         Q        rattrape en avenir

Dans  lequel, nous        U          allons tous finir !

E

Nous  sommes ni          *          choyés, ni punis,

Mais  laissés  à             R    nous-mêmes, ébahis

Par notre persis            I    tance à être étourdis

Par des fantasmes       E       qui nous assaillent

Provoquant entre        N    nous force batailles,

Quand la mort règle    ?       toutes nos failles !

.

Le vide  et le plein           de mon  inexistence

Sont autant de non-sens      qui s’équivalent

Mais il nous plait de les mettre en balance,

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés

Nous avons pris conscience de l’existence

De la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1067 4

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou

Urne funéraire,

Prob-able-ment,  

Urne funéraire,

Pour cendres !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Urne et cendres commenceront

à signifier qu’on est devenu rien,

qu’en bref, on était pas grand-chose

ainsi la forme se distingue bien  de fond

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

 .

Symbolique 

 .

L’urne est un récipient destiné

À recueillir les  cendres humaines.

Elle reste donc  associée  à la mort.

.

L’urne funéraire  est connue  depuis

La plus haute antiquité dans l’histoire

Aussi, alors  que  l’incinération  était

Très répandue en la Rome antique,

Elle l’était peu en Égypte antique.

.

Avec montée du Christianisme,

Les inhumations devinrent

La règle admise au choix.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-urne

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1067 6

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

.

Symbolique

 .

La cendre symbolise l’humilité,

Mortification, pénitence, l’annihilation,

La régénérescence et la fertilité de la terre.

Elle est aussi le résidu d’un corps organique

Après sa calcination, poussières inertes, sans vie

Car celle-ci s’en est allée avec l’extinction du feu.

.

Elles se dispersent au vent et se répandent sur

La terre ou se dissolvent rapidement en l’eau.

La cendre nous renvoie à notre peu

D’importance, notre misérable et

Éphémère condition humaine.

.

Elle nous invite à observer

L’humilité devant l’Univers.

La cendre représente le néant,

Ou plus exactement le ni-vivant-ni-mort,

Un état amorphe tel qu’il était avant la Création

De l’univers selon de nombreux et différents mythes.

dictionnairedessymboles.com/article-symbolisme-de-la-cendre-102008147

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’urne n’aura pas qu’une fonction funéraire

Elle sert aussi à recueillir bulletins d’élections,

Qui ont, pour mérite, d’attribuer une majorité,

Entière ou relative comme un terrain commun

En fondement même parait-il de la démocratie.

 .

.

Non, rien de rien, je ne regrette rien

.

Scénario

 .

La tour de Babel serait un mythe, une allégorie, réelle existence ?

Verre transparent presque vide : est-ce ainsi qu’on perçoit sa vie ?

Slogan révolutionnaire : une fois mort, deviendrait-on plus libre ?

 .

Visuels et textuels >>

1066 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (VI)

Visuels et textuels >>

.

Cumuler  des  biens,

Et même connaissances

Depuis naissance à mort,

Nous sert vraiment à quoi

En plus minimum, sans foi.

.

Science délivre de l’ignorance,

Mais, son progrès ne nous rend pas

Plus altruiste plus digne de confiance

Et l’exploitation reste  la règle ici-bas !

.

Une tentative de nous libérer pleinement

Reste vaine : nous en  sommes conscients !

Telle impuissance  et  limite nous révoltent :

Grâce à dieu, notre esprit restera désinvolte.

.

S’il faut remplir le    vide, de notre inexistence

Séparant un temps notre mort de naissance,

Quand survivre n’est plus une contingence

Que faire d’accumuler biens ou sciences.

.

Science de qui, de quoi : exploitations

De ressources d’univers de la Terre,

L’Espace ordonné par un horloger,

Que  l’homme s’entend  à dérègler.

.

Que signifie millénaire, éternité,

Instant, un temps  n’a pas existé

Métaphysique des temps anciens

A vécu, pour autant, non disparu,

.

Se dilue en mécanique quantique,

Qui ne traite  de si peu de matières

Qu’une grande part de notre univers,

Échappe autre partie reste un mystère.

 .

Nous voici face  à la condition humaine,

Et tentative de nous en libérer, sera vaine

Nous sommes conscients, seuls à le savoir,

Et c’est ce qui entretient notre fol désespoir.

.

À chaque fois qu’on découvre  un pan  du voile,

Autre encore plus grand et  mystérieux se profile

C’est comme Internet qui tisse et densifie sa toile

Plus sa taille augmente  plus son sens diminue !

.

.

Extensions

 

Cumuler pour avoir et être,

Pour conserver de l’importance

Et récompense le jour de l’héritage

Et cela d’autant si l’on est parti de rien

Et que l’on y a consacré toute sa vie.

Enfants qui dispersent, dépensent

L’héritage en quelques années

Les font retourner en leur tombe,

Ils sont partis de plein ; revenus à rien.

Mais il y a pire encore : les savants, érudits,

Qui transmettent peu ou rien à leurs enfants

De leurs connaissances et leurs expériences.

Finalement, avoirs et savoirs se rejoignent

Quelque part dans le cycle perpétuel

De renaissance et de progression

Plus  ou  moins  lente  ou  rapide

En fonction des époques, politiques.

Le gratuit perdure autant que le payant

Mais  comment  faire  de l’investissement

Ou de la recherche, autrement qu’à crédit !

.

Cumuler, cumuler, cumuler…. il en restera forcément quelque chose

Celui qui n’accumule rien, il ne lui reste rien, par la force des choses.

On peut tout autant cumuler des tas de choses, et tout cela, pour rien

De moi, qui pourtant ne suis pas une chose, il ne restera presque rien

Alors même que, de l’Humanité, après son apocalypse : rien de rien !

.

.

1066 – Calligramme (VI)

.

P O U R Q U O I

Cumuler  des  biens,

Et même connaissances

Depuis naissance à mort,

Nous sert vraiment à quoi

En plus minimum, sans foi.

.

Science délivre de l’ignorance,

Mais, son pro Q  grès ne nous  * rend pas

Plus altruiste   U  plus digne  C de confiance

Et l’exploitation E      reste   H  la règle ici-bas !

Une tentative de  L   nous   O  libérer pleinement

Reste vaine : nous  Q   en    S  sommes conscients !

Telle impuissance   U  et  E  limite nous révoltent :

Grâce à dieu, notre  E   * esprit restera désinvolte.

.

S’il faut remplir le    vide, de notre inexistence

Séparant un temps notre mort de naissance,

Quand survivre n’est plus une contingence

Que faire d’accumuler biens ou sciences.

.

Science de qui, de quoi : exploitations

De ressources d’univers de la Terre,

L’Espace ordonné par un horloger,

Que  l’homme s’entend  à dérègler.

.

Que signifie  millénaire … éternité,

Instant, un temps   P  n’a pas existé

Métaphysique des   L  temps anciens

A vécu pour autant   U      non disparu,

Se dilue en mécani    T   que quantique,

Qui ne traite  de si     Ô   peu de matières

Qu’une grande part    T   de notre univers,

Échappe autre partie   *    reste un mystère.

     Q.

Nous voici face  à la     U   condition humaine,

Et tentative de nous      E    en libérer, sera vaine

Nous sommes consci      *      ents, seuls à le savoir,

Et c’est ce qui entreti      R    ent notre fol désespoir.

À chaque fois qu’on dé     I   couvre  un pan  du voile,

Autre encore plus grand   E    et  mystérieux se profile

C’est comme Internet qui N    tisse et densifie sa toile

Plus sa taille augmente     ?    plus son sens diminue !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1066 4

.

Un flacon certes, mais

Pas forcément de parfum

Ou, qui sait,  d’un savon 

Pour passer un savon !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Flacon, parfum, savon, voire bleu à l’âme

tout cela n’est pas rien mais quand même,

ça ne dit rien sur ce qu’est quelque chose

aussi la forme n’entretient pas le fond !

.

Un flacon quelconque de savon:

Du moins en apparence :

Mais qui donc serait susceptible

De me passer un… savon !

.

Symbolique 

.

Selon la légende, les anciens Romains

Célébraient des holocaustes animaux

Les cendres de bois des feux de leurs

Autels se mêlaient à la graisse des

Animaux sacrifiés, formant une

Sorte de savon assez primitif.

.

Ce  liquide, savonneux, aurait

Coulé  vers les bords argileux

D’un cours d’eau voisin, où les

Habitants auraient constaté qu’à

Cet endroit, le linge se pouvait être

Nettoyé particulièrement, facilement,

Et efficacement : c’est pourquoi le savon

Tire son nom latin, sapo, nom de montagne.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1066 6

.

Un flacon quelconque de savon:

Du moins en apparence :

Mais qui donc serait susceptible

De me passer un savon !

 .

Symbolique 

.

Agent purificateur et parfois agressif,

Au figuré. Il ne faut pas confondre les deux,

Le savon emprunte la forme du verbe savoir

À la deuxième personne du pluriel présent.

.

Mais que savons-nous du savon ?

Il lave bien comme dans la réalité,

Et permet de se purifier en nos rêves.

Il symbolise l’outil de la purification,

En l’acquisition du savoir et l’usage

De ce que nous savons réellement.

.

Il est alors très positif de se passer un savon

Sur le corps ou les mains, mais beaucoup moins

De se faire passer un savon.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Savon

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Se laver avec un bon savon

Fait des bulles et nettoie bien

Lors se faire passer un savon,

Ne laisse aucune trace visible,

Et donc n’aura pas d’existence,

Pourtant pour celui qui le donne

Bien plus encore celui qui le reçoit

C’est tout sauf rien pour sa personne,

Alors frottez-vous bien si avez bon dos.

 .

.

Y a quoi entre rien et le néant

.

Scénario

 .

Cumuler les biens, êtres et connaissances, seul, à deux ou ensemble ;

cumuler les façons d’être, se représenter en culture, art, la célébrité ;

cumuler les images de la mort, bien qu’inconnues, que méconnues !

 .

.Visuels et textuels >>

1065 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (V)

Visuels et textuels >>

.

Bien sûr, faut

Quelque chose plutôt

Notre mort elle-même définit

Ce qu’est humainement notre vie

Animaux ne perdent pas souvenir

Du fait qu’ils  n’en  avaient pas,

Mais  nous,  nous  perdons

Toute notre histoire,

Même si, familiers,

Témoins la ravivent.

.

Ravivent,     mais  non,      revivent,

Tant  notre  vie    demeure  unique

Car ça changerait tous rapports

De  n’avoir,  jamais,  existé !

Tout pareil,   pour les siens,

Les sociétés et l’ humanité.

.

Lors on ne voit, on ne rêve, on ne parle plus,

Et lors  personne  ne vous    reconnaît plus,

Notre souvenir  d’avoir été .….  quelqu’un

Nous échappe nous coupant tous liens,

Notre mort ne  nous évoquera plus rien.

.

Mourir, en étant conscient, de son vivant,

Serait pire que toutes les fins des temps,

Si fait  qu’entre  quelque  chose  ou rien,

Advient, de rien,  quelqu’un l’on devient,

Ce quelqu’un, à  sa mort, n’est  plus rien.

.

Vaudrait-il mieux alors n’avoir jamais existé

Qu’être né, avoir vécu, avoir joui  et souffert :

Tel raisonnement serait, quelque peu, pervers

Lors nous sommes seuls vivants pour le poser.

  .

Il en est de même de l’Humanité, de l’Univers,

Entre quelque chose, rien : où en est la raison,

Le Cosmos, artefact du Big Bang et l’homme :

Artefact de notre système solaire   en somme !

 .

Nous savons que nous n’avons pas,   toujours,

Existé  et que nous n’existerons pas, toujours !

Simple parenthèse en notre cosmique destinée

Quand, notre Soleil, notre Terre  aura absorbé.

.

.

Extensions

 .

La mémoire est ce

Qui nous rend humain

Mais aussi nous personnifie,

Nous rend unique, voire irremplaçable,

Même si chacun de nous n’a rien d’indispensable.

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

N’ont pas perdu que leur mémoire, ils ont perdu

Leur identité, leurs liens avec leurs proches,

Et même,  leur environnement familier :

C’est qu’ils seront morts, socialement

Qu’à l’intérieur d’eux-mêmes c’est

Plus ou moins le vide, l’absence,

La solitude extrême, même

S’ils n’en souffrent pas.

Antichambre de disparition :

On meurt tous les jours amis en

S’en rendant compte ; eux, non.

.

Tomber en carafe quelque part, au milieu de nulle part

C’est être complétement perdu, démuni de moyens, solutions,

Celui qui est abandonné en carafe, se retrouve comme une cruche,

Comme un imbécile le sens ayant alors glissé d’un récipient à un autre

Qui peut bien être celui du vin par un alcoolique ayant raté son train.

.

.

1065 – Calligramme  (V)

.

Bien sûr, faut

Quelque chose plutôt

Notre mort elle-même définit

Ce qu’est humainement notre vie

Animaux ne perdent pas souvenir

Du fait qu’ils  n’en  avaient pas,

Mais  nous,  nous  perdons

 Toute notre histoire,

Même si, familiers,

 Témoins la ravivent.

.

P  O   U   R   Q   U   O   I

Ravivent,     mais  non,      revivent,

Tant  notre  vie    demeure  unique

Car ça changerait tous rapports

De  n’avoir,  jamais,  existé !

Tout pareil,   pour les siens,

Les sociétés et l’Humanité.

.

Lors on ne voit,    Q   on ne rêve, on ne parle plus,

Et lors personne   U        ne vous    reconnaît plus,

Notre souvenir     E       d’avoir été  .….  quelqu’un

Nous échappe       L         nous coupant tous liens,

Notre mort ne      Q        nous évoquera plus rien.

  U                   *

Mourir en étant    E     conscient,    de son vivant,

Serait pire que      *      toutes les   fins des temps,

Si fait qu’entre      C      quelque       chose ou rien

Advient, de rien    H       quelqu’un     l’on devient,

Ce quelqu’un, à     O         sa mort, n’est  plus rien.

 S                  .

Vaudrait-il mieux  E    alors, n’avoir jamais existé

Qu’être né, d’avoir  *     vécu, avoir joui et souffert.

Raisonnement        P     est  quelque peu     pervers

Lors nous som        L      mes vivants pour le poser.

    U                   *

Il en est de même   T   de l’Humanité, de l’Univers

Entre quelque cho   Ô   se, rien, où en est la raison

Le Cosmos, artefact  T     du Big Bang et l’homme :

Artefact de notre sys  *    tème solaire   en somme !

R   .

Nous savons que nous     I    n’avons pas,   toujours,

Existé  et que nous n’exis   E    terons pas, toujours !

Simple parenthèse en notre     N    cosmique destinée

Quand, notre Soleil, notre Terre      ?     aura absorbé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.1065 4

.

Une belle carafe droite

Pour  des alcools forts,

Mais sans bouchon,

Elle ne vaut rien.

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Quand la carafe est vide, qu’il n’y a rien

Pour remplacer contenu :

La mort de l’espérance se profilerait car

Plus rien est rien pour toujours.

 .

Symbolique 

 .

Une carafe est

Un récipient de table,

En verre voire en  cristal

Pour le service d’alcools forts,

Des  grands  vins   (carafe à vin),

De l’eau  (carafe d’eau),  ou  du  café.

.

Les vins vieux, dont la robe devient tuilée,

Ont structure trop faible pour être carafés

Durablement : on les laisse décanter dans

Leur bouteille,  redressée  à  la   verticale

Plusieurs  heures  et  que l’on  débouche

Avant  la  dégustation. Au contraire,

Un passage en carafe d’une heure

Ou deux est bénéfique à certains

Vins jeunes ou vin de garde

En pleine maturité.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1065 6

.

Quand la carafe est vide, qu’il n’y a rien

Pour remplacer contenu :

La mort de l’espérance se profilerait car

Plus rien est rien pour toujours.

 .

Symbolique 

 .

Il y a des questions qui,

Vont toujours rester sans réponse,

Non pas parce qu’on ne peut pas s’essayer

À leur trouver quelque solution

Mais parce que, aussitôt la réponse trouvée,

Elles ressurgissent indemne,

Comme un bouchon de liège  se remet à flotter

Aussitôt qu’on lâche prise

Après l’avoir enfoncé sous l’eau. Cette question :

« Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? »,

Tout comme la majorité des questions

Philosophiques revêtent l’insolubilité.

Platon l’a illustré abondamment dans ses dialogues

Où Socrate, après un long exercice maïeutique

Conclut en formulant la question initiale restée indemne.

philo5.com/Cogitations/070921PourquoiYA-T-IlQuelqueChosePlutotQueRien

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’inconnu, c’est rien, juste un concept

mais quand on en découvre davantage,

ce n’est plus rien, c’est déjà quelque chose

en fait entre tout et rien, y a une similitude

on ne peut rien connaitre, ni tout connaitre

le savoir est réparti sur plusieurs, lacunaire

Tout ce que je sais,  aurait dit  Jean Gabin,

est que je ne sais rien, mais ça je le sais.

 .

.

Vivre, c’est pas rien

.

Scénario

.

D’un tel inconnu il ne reste qu’une photo car le reste aurait disparu,

quelqu’un d’important, de puissant, célèbre, pour être enterré ainsi,

on ne sait son sort réservé dans l’au-delà,  ni s’il y est déjà, ou plus !

 .

Visuels et textuels >>

1064 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (IV)

Visuels et textuels  >>

.

Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

.

L’homme oscille entre le mal et le bien

En confondant parfois les deux les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal et le divin.

.

Quand on meurt, on finit de bouger, de braire,

On ne vient plus s’entremêler  autres affaires.

Comédies tragédies sont finies pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni d’ani-maux.

.

Ce qui tombe en escarcelle

Est toujours autant de pris,

Un parti pris,  matérialiste,

Vous donnant la part belle.

.

Où est le mal, où est le bien

Si on est tout, si on est rien

Mon libre arbitre, contre le droit,

Me limite par nature, en mes choix

Reste qu’infinité de possibles   échoit

Pour prendre le meilleur par devers moi.

.

Je ne sais le meilleur, pour qui, pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui, ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans effroi.

.

Peut-on vraiment être juste content d’être,

Et se dire, qu’à personne, ne se  soumettre

Se balancer entre : c’est sûr, et peut-être,

Se  voir  marcher, en rue,  de sa fenêtre.

.

Homme est paradoxe et contradiction,

Dessine son destin, ignorant le mot fin,

Lors si nous ne  sommes que animaux,

Notre mort se résume alors au bas mot

À  la mort  de  l’esprit, sans  l’ani-mot !

.

.

Extensions

 .

Le juste milieu est possible à trouver

Plutôt  difficile  à conserver, tant si

L’on ne  bougera plus  d’un pouce,

Le monde s’agite autour de nous :

Impossible de se la couler douce !

.

Où est  le  mal, et  où  est  le bien :

Personne  garant de l’un ou l’autre

Tant ces deux valeurs sont relatives

Le long d’un curseur  qui varie avec

Politiques, événements, du moment.

.

Ici c’est comme ça, ailleurs autrement

«Alors  pourquoi  ne changez-vous  pas ».

«Mais  nous sommes  très bien  comme ça :

Pourquoi ce ne serait pas à vous de changer».

Voilà qui résume  des siècles  et  de colonisation,

Évangélisation, domination d’un peuple par l’autre.

.

À première vue, on ne voit rien dans une œuvre d’artiste

 Puis on distingue  des éléments étranges, mais  sans liens,

Puis l’idée nous traverse  que cela peut dire quelque chose

Et que nous réinventons, pour le mettre à la place de rien,

C’est cela la magie de l’art : faire voir pour faire imaginer.

.

.

1064 – Calligramme  (IV)

.

Et pourquoi quelque chose

Plutôt  que rien … question

Lancinante nous traversant

Esprit à tout bout de champ

Juste milieu ou intrications,

Entre  deux  contradictions :

Voilà bien sagesse dite libre,

D’esprit sain de gros calibre.

P   O   U   R   Q   U   O   I

L’homme oscille entre le mal   Q  et le bien

En confondant parfois les deux    U  les mixant

Lors dans un parti-pris matérialiste E     croyant,

Il se dit juge et arbitre entre l’animal  L  et le divin.

Quand on meurt, on finit de bouger   Q     de braire,

On ne vient plus s’entremêler  aut  U  res affaires.

Comédies tragédies sont finies  E   pour nous,

Plus d’âme ni de mot ni    *  d’ani-maux.

Ce qui tombe en   C  escarcelle

Est toujours au   H  tant de pris,

Un parti pris      O     matérialiste,

Vous donnant   S      la part belle.

Où est le mal   E  où est le bien

Si on est tout  *  si on est rien

Mon libre arbitre,   P   contre le droit,

Me limite par nature,   L   en mes choix :

Reste qu’infinité de pos    U  sibles   échoit

Pour prendre le meilleur par   T   devers moi.

Je ne sais le meilleur, pour qui,   Ô   pour quoi,

Mais plutôt qu’en être esclave, en   T  être  roi :

Roi de mon ego et de ma lignée qui,   *   ma foi,

Rend fier de ses acquis, passion sans   Q   effroi.

Peut-on vraiment être juste content   U    d’être,

Et se dire qu’à personne, ne se     E     soumettre

Se balancer entre c’est sûr,      *       et peut-être,

Se voir marcher, en rue,       R        de sa fenêtre.

Homme est paradoxe       I        et contradiction,

Dessine son destin,      E       ignorant le mot fin,

Lors si nous ne        N      sommes que animaux,

Notre mort se      *       résume alors au bas mot

À la mort         *        de l’esprit, sans l’ani-mot !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1064 4

.

Un  flacon d’un  parfum,

Respiré  à pleins poumons :

Pour autant parviendrait-t-on

À le distinguer de tous autres !

 .

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

De distinguer un parfum, d’un autre,

est parfois un art d’une grande subtilité.

il y en a même ne sentant pas grand-chose :

autant dire en tous cas pour eux, ce n’est rien.

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus difficile de les distinguer !

 .

 Symbolique 

 .

L’expérience de l’odeur dépend

De bonne transmission de minuscules

Particules en terminaisons du nerf olfactif.

Nous ne pouvons pas le voir et pas  les entendre.

Pourtant, nous sentons qu’elle est définitivement là.

.

Le parfum est symbole de quelque chose de très subtil,

Très délicat, quelque chose d’intangible, quelque chose

Qui est bien définitivement là, qui peut être perçu,

Qui peut produire certains effets, qui peut

Nous affecter même à distance.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1064 6

.

Le parfum du bien  et  du mal,

Se mélangent-ils naturellement.

Si tel  était  bien le cas,  il serait

Plus difficile de les distinguer !

 

Symbolique 

 

L’article  s’attachera  à montrer la

Différence  sociologique  et  théorique

Entre la distinction et la différenciation,

Entre  un modèle  de la distinction sociale

Et un modèle  de la  différenciation sociale.

.

Pour  cela,  il   examine  la  conceptualisation

Qu’élabore P. Bourdieu, livre La distinction.

Domination, holisme, élitis­me et objectivisme

Forment quatre caractéristiques de ce que

L’on peut désigner comme conception

Structurale de la distinction.

journals.openedition.org/rsa/3838

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Rien n’est rien tandis  que trois fois rien

C’est déjà quelque chose, être moins que rien

C’est n’être pas grand-chose : un raisonnement

Des plus subtils s’il en est comme sentir parfum

Qui n’existe pas mais dont on crée la sensation.

Drôle de mécanisme tout de même qu’absence

Recrée comme une présence, par la pensée.

Nos pensées et nos sensations, internes,

Ne sont rien,  sans la moindre trace

Directe, juste sur IRM cérébrale.

 .

.

Trois fois rien, c’est déjà quelque chose

.

Scénario

.

Vrai,  faux : ou les deux à la fois, quelque chose d’intermédiaire ?

Une photo, production d’artiste pour le moins difficile à interpréter.

Celle-ci plus moderne est autant essence de l’art serait être ambiguë.

 .

Visuels et textuels  >>

1063 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (III)

Visuels et textuels  >>

.

On est rien peut-être, d’accord

Mais supérieurs aux animaux,

Qui ne peuvent articuler mots,

Ne décident pas de leur sort !

.

Etre divin est connaitre

Notre savoir est  limité,

Plus lève  coin  du voile

Plus il agrandit sa toile.

.

De découvrir que l’on est rien …  nous permet

De devenir quelqu’un, ainsi que  trait d’union,

Entre notre vie biologique et notre vie d’esprit.

 .

Différent d’animal,  ce trait  nous donne appétit

De voir, au-delà de soi-même, question  du sens

De la vie, de l’humanité, du monde, de l’Univers.

 .

Cela sans a priori religieux  ni autres déraisons,

Tant  nos  croyances, connaissances, sont toutes

Lacunaires, erronées, finies, soumises  à doutes.

 .

Nos sens, nos cerveaux, langages,  instruments,

Seront, toujours, insuffisants sinon inconstants,

Pour extraire, d’univers, la vraie clé du mystère.

 .

De notre existence, science, ersatz… de divinité,

Nous ne pouvons, et, ne saurons  que prolonger

L’étendue de notre ignorance  et indéfiniment.

 .

On choisira d’être religieux, athée, agnostique,

Sinon d’être animiste, ésotérique ou mystique

 Ou quelque chose plutôt que rien tout à la fin.

.

.

Extensions

 .

Quelque chose ou rien : même chose !

Voilà une pensée  qui rejoint  bien le

«Je ne sais quoi  et le presque rien »

Du célèbre philosophe Jankélévitch,

En rapprochant par-là, en équilibre

À chaque instant l’amour et la mort

Et par rapport à la dignité humaine,

Conduite morale, émotion esthétique.

.

Si le tout n’est pas rien, le rien n’est pas tout,

Que nous reste-t-il à attendre de la vie, à part ce

Que l’on y met, ce que l’on y amis, ce que l’on espère

Y mettre, que ce soit collectivement, individuellement.

.

Comme il nous faut que la vie ait un sens, que le non-sens

Nous ferait tomber dans l’absurde, si nous n’en trouvons pas,

Nous en créons un qui nous convient, s’il  n’est pas même

Pour tous peu importe, important est qu’il y en ait un.

Qu’il évolue au cours du temps, qu’importe,

Pourvu qu’il ne disparaisse pas.

.

Je suis quelqu’un et quelque chose en même temps

Par mon corps, je suis un quelconque être humain

Et par mon âme, je suis supposé provenir du divin

Un parfum, est une odeur dans l’air et l’air de rien

Mais néanmoins une vraie musique pour les nez !

.

.

1063 – Calligramme  (III) 

 .

P   O   U   R   Q   U   O   I

On est rien peut-être, d’accord

Mais supérieurs aux animaux,

Qui ne peuvent articuler mots,

Ne décident pas de leur sort !

Etre divin est connaitre

Notre savoir est  limité,

Plus lève  coin  du voile

Plus il agrandit sa toile.

Q   U   E   L   Q   U    E

De découvrir que l’on      C   est rien …  nous permet

De devenir quelqu’un,     H   ainsi que  trait d’union,

Entre notre vie biologi     O  que et notre vie d’esprit.

S

Différent d’animal, ce      E  trait nous donne appétit

De voir, au-delà de soi      *   même, question du sens

De la vie, de l’humanité   P   du monde, de l’’Univers.

L

Cela sans a priori religi    U    eux   ni autre déraison,

Car nos croyances, con     T     naissances, sont toutes

Lacunaires ou erronées    Ô   finies, soumises à doute.

T

Nos sens, nos cerveaux,    *    langages,  instruments,

Seront toujours insuffi     Q  sants sinon inconstants,

Pour extraire d’univers    U    la vraie clé du mystère.

E

De notre existence, scien   *      ce, ersatz…de divinité,

Nous ne pouvons, et, ne    R     saurons que prolonger

L’étendue de notre igno    I     rance  et indéfiniment.

 E

On choisira d’être religi    N    eux, athée, agnostique,

Sinon d’être animiste,       *    ésotérique ou mystique

 Ou quelque chose plu        *   tôt que rien tout à la fin.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1063 4

.

Un flacon de parfum

 À moins que  ce  ne soit

 Un  diffuseur  d’odeur : 

Croyance en laquelle ?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un parfum est une sensation pure

une croyance   est  une idée trouble,

si la forme et le fond ne sont pas rien

représentations peuvent être faussée !

.

Un  parfum d’existence qui se diffuserait

Dans l’air ambiant :

Faut-il encore y croire et ne nous endort-il

Pas  tout le temps !

.

Symbolique 

.

La subtilité du parfum

Est insaisissable et pourtant

Son apparence serait bien réelle,

Symboliquement présence spirituelle

Sa persistance après diffusion, évoque

Une idée de durée et de souvenir.

.

Il symbolise la mémoire

Et c’est en ce sens qu’on l’utilise

Encore en les cérémonies funéraires.

.

Les parfums faciliteraient l’apparition

D’images et de scènes significatives,

Suscitant, orientant, à leur tour,

Des  émotions  et  des  désirs,

D’un passé assez lointain

(madeleine de Proust).

.

..

Fond

 

Évocation 

.

1063 6

.

Un  parfum d’existence qui se diffuserait

Dans l’air ambiant :

Est-il simple croyance et ne nous endort-il

Pas tout le temps !

 .

Symbolique 

 .

L’anthropologue peut-il espérer saisir

Le niveau de formation des croyances ?

Leach (1966) qui   s’intéressera   surtout

À la valeur de vérité sociale, voire de convention

Que prend  la croyance  en sociétés traditionnelles,

Répond par la négative.

.

J’ai plutôt partagé au cours du travail le point de vue

Soutenu par R. Needham (1972) M. Southwold (1979)

Pour qui la croyance  correspondrait  à un ensemble

D’attitudes cognitives, par lesquelles  les individus

Cherchent à maîtriser les accidents qui viennent

Bouleverser leur vie. Différent est ce propos,

Puisque je cherche à définir comment

La croyance est intériorisée.

books.openedition.org/editionscnrs/1366?langue.fr

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le parfum n’est rien, on ne le prend

Pas, on ne le voit pas, sur ses mains,

Et pourtant il est bien là en petit rien,

Qui change tout, qu’on sent comme fou

Alors mettez-vous au parfum de… rien 

 .

Ce sera toujours mieux que rien du tout :

Rien c’est déjà quelque chose  dès lors que

L’on le nomme, tout comme vide ou néant

Il n’y a  que  dieu qui, en  religion juive,

Demeure «celui qui n’a pas de nom»

Et qui pourtant existe : exception !

 .

.

Dire quelque chose sur rien

.

Scénario

.

Je ne suis rien, il vaut mieux être un chien vivant qu’un homme mort.

Ce que je sais ; de qui je le tiens ; ce que je découvre : d’où cela vient ?

Le fait d’avoir vécu prouve que j’ai été quelque chose, ou, quelqu’un !

 .

Visuels et textuels  >>

1062 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (II)

Visuels et textuels >>

.

De quoi est faite réussite,

À qui en premier elle profite

Trop souvent la messe est dite

Et l’on passe à l’action trop vite.

.

À l’autre bout, les codes de survie,

Allument des signaux qui  amplifient

Décalages entre humains pauvres et riches,

Bien qu’au fond, tout le monde s’en fiche !

.

 Chacun  cherche, exploite, défend,

Ses propres valeurs d’humanité

Prêt à mourir pour les sauver,

Diplomatiquement s’entend.

.

On brait, pour des valeurs,

Menant  bonheur, malheur,

Pour autres, faute de solidarité.

.

Chacun se fixe un fil  rouge en sa vie,

Manger, se reproduire et, surtout, jouir,

De tout ce dont il peut pourrait se réjouir,

La réussite est faite  de ce que l’on a gagné,

Il n’y a  rien inutile,  dans  ce qui nous  ravit.

.

Quand  l’humanité  atteindra-t-elle l’équation,

Voire un nouvel équilibre entre  folie et raison,

En la moindre de nos actions et instants de vie :

.

Nos sens se concentrent en actes qui s’effectuent

En un esprit qui se remplit autant qu’il se dilue,

À peine suis-je apparu : on ne m’aura guère vu.

.

La comédie, l’apparat, l’extérieur  des  choses

Tiennent lieu de réalité  de codes de survie,

Personnage emprunt gens ne prend poses

Pour faire valoir leur exception normative

Pour ne pas être écartés, ou pire : exclus. !

.

.

Extensions

 .

Ce que j’affiche et défend comme valeurs

N’est pas ce que je pratique à l’heure

Mais plutôt comme dit le dicton,

Tantôt pour besace de devant,

Et tantôt  pour besace de derrière.

Intérêt commun rejoint intérêt collectif

Ou s’y oppose : le mien que je privilégierai.

.

Humain est toujours fait ainsi, sauf exception.

Les carrières et les notoriétés se font et se défont

Comme  des édifices, éphémères, dès lors qu’elles

Sont portées  par des croyances  plus populaires.

.

Il y a toujours eu  ceux  qui font de la politique,

Par conviction et ceux qui la font par intérêt ;

Les premiers résisteront mieux à la pression

Des lobbyistes  davantage  que les seconds.

Les premiers se disent bien de passage,

Les seconds s’y installent pour la vie.

.

Rien, c’est  rien, mais trois fois rien, c’est déjà quelque chose

Si, en partant  de rien, on peut arriver  à pas grand-chose,

On peut aussi faire fortune, et faire tout ce que l’on ose !

Mais je sens bien que je me mêle là, de tout et de rien,

 Je ne voudrais pas vous fatiguer, me lire pour rien.

.

.

1062 – Calligramme  (II) 

.

De quoi est faite réussite,

À qui en pre      mier elle profite

Trop souvent         la messe est dite

Et l’on passe à             l’action trop vite.

À l’autre bout,              les codes de survie,

Allument    des    signaux     qui    amplifient

Décalages  entre    humains  pauvres et riches,

Bien qu’au fond, tout le monde  s’en fiche !

 Chacun  cherche, exploite, défend,

Ses propres valeurs d’humanité

Prêt à mourir pour les sauver,

Diplomatiquement s’entend.

.

On brait, pour des valeurs,

Menant  P bonheur M malheur,

Pour autres   O       faute    A   de solidarité.

Chacun se fixe   U        un fil       T   rouge en sa vie,

Manger, se repro  R           duire         I    et, surtout, jouir,

De tout ce dont il     *               peut            È    pourrait se réjouir,

La réussite est faite   Q                 de                R    ce que l’on a gagné,

Il n’y a rien inutile   U                dans               E     ce qui nous ravit.

Quand l’humanité  O             atteindra             *    t-elle l’équation,

Voire un nouvel   I          équilibre entre         P   folie et raison,

En la moindre    *         de nos actions et       A instants de vie

Nos sens se      C      concentrent et actes    S     s’effectuent

En un esprit  H   qui se remplit autant   *  qu’il se dilue

À peine suis O  je apparu, on ne m’  R aura guère vu.

La comédie,  S  l’apparat, l’ex  I  térieur des choses

Tiennent lieu   E de réalité   E  de code de survie,

Personnage emprunt  N  gens  ne prend poses

Pour faire valoir leur    exception normative

Pour ne pas être écartés ou pire, exclus.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1062 4

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Ou belle  verroterie,

Comportant métaux.

.

(forme creuse, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Tout ce qui aurait  une forme

soit naturelle ou soit fabriquée

n’est pas rien ; ce qui n’en a pas

non plus,  du moins sur le fond !

.

Qu’y aurait-il donc dans de telles 

Verroteries transparentes sinon de

Vagues  matériaux   de ce  qui pourrait

Être analogues aux substances de la vie !

  .

Symbolique

 .

Objets en verre  de toutes

Sortes  mais de bien peu de valeurs.

.

Le capitaine les engagea pour ramer dans

Nos embarcations, promettant de les payer

À quatre livres sterling par mois, coutellerie,

Verroterie, quincaillerie évaluée à taux fixé.

(Dillon,   en Voyage  dans la mer  du sud).

.

Synonymes : clinquant, strass, babiole

Toc, éclat trompeur, voire tapageur.

C’est comme  la mélancolie cossue,

La fantaisie distinguée, néant

Bien-pensant Mendelssohn.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1062 6

.

Qu’y aurait-il donc dans de telles 

Verroteries transparentes sinon de

Vagues matériaux de ce qui pourrait

Être analogues aux substances de la vie !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des métaux

Concerne les métaux dans leur capacité

À désigner, signifier, exercer une influence.

Le métal, en général, aurait son symbolisme

Lors il représentera la solidité, la matérialité,

Mais chaque métal, a, son propre symbolisme

L’or représente la perfection, le fer la guerre.

Sous peine délire, la symbolique des métaux

Doit rester dans le cadre de la métallurgie

Et  des  caractéristiques  des  métaux :

Un  métal  reste  un « corps simple,

Bon conducteur  de la chaleur

Et d’électricité, doué  d’un

Éclat souvent brillant ».

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbolisme_des_materiaux

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Verroterie serait péjoratif pour verre :

Elle est plus commune, moins précieuse,

Et si on la transpose en termes de valeurs

Plus populaire, qu’aristo voire bourgeoise

Mais si chacun défend ses propres valeurs,

Verroterie s’assimile à écologie, économie !

 .

.

Rien c’est quelque chose

.

Scénario 

.

La réussite tient au faisceau, une marguerite de facteurs et valeurs,

jouée sous forme de comédies humaines, plus ou moins répétitives,

même processus qui s’enchaine : idée, plan, travail, succès, argent.

 .

Visuels et textuels >>

1061- Pourquoi quelque chose plutôt que rien (I)

Visuels et textuels  >>

.

Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Quelque chose, et, qui serait bien

Quelque chose, qui n’est rien !

.

De quoi s’interroger, douter.

Curieux, logique,  inquiet :

Ma quête demeure vaine,

Ne ménageant pas peine,

Je n’en suis pas satisfait.

.

Faire l’ange, serait bête ;

Diable,  serait  malhonnête,

L’humain  doit  rester  lucide

Pas question de penser au suicide.

.

Y-a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Pourquoi tant d’animaux, seul humain

Ma vie serait-elle réduite  à  presque   rien,

L’Humanité, l’Univers : mystère de chien !

.

Combien de questions sur ma vie sur Terre

Et qui me laisseront toujours sur la faim,

Ou si ce n’est sur ma soif du divin,

Et auxquelles aucune réponse,

Ne me vient ni ne  me  convient.

.

Curieux, logique autant qu’inquiet,

Poursuis la quête et même m’entête,

Tout en la sachant longue, vaine, infinie

Car, d’origine de l’Univers, je ne capte

De fait que  des légers bruits de fond

Qui provoquent incompréhensions.

.

Terre est royaume des contraires

Ici, on tue, assassine et venge

Là, on sauve, on chante fête

L’intelligent devient bête,

Le démon parfois ange.

.

Et, chacun de braire

Qu’il aurait raison

Et pour   de bon,

Et sans    que cela

Impacte  notre Univers

Pas plus que toute  poussière.

.

.

Extensions

 .

Notre humanité fait aussi le  lit

De tous les paradoxes : ici, l’on  rit,

Là-bas on pleure, lors on ne pleure pas

De rire ou l’on ne rit pas bien qu’en pleur.

.

D’un côté c’est la tête commandant au corps

De rire ou pleurer, de l’autre,  c’est le corps qui

L’impose à la tête par automatismes  ou réflexes.

.

«Pourquoi ceci,  pourquoi cela»,  demande l’enfant,

Auquel le père tente de répondre par des métaphores

Ou des contes et s’il n’y parvient pas, ou n’en peut plus,

Est fatigué d’entendre ses questions, répond simplement

.

«Et pourquoi pas ! » De là naitrait notre curiosité, sur nous

Sur toutes choses qui nous entourent, nous interpellent :

L’enfant croit encore à la magie, souhaite pourtant que

Le monde ait un sens afin d’acquérir connaissance

Des plus explicables, raisonnables.

.

Magie est une sorte de rite d’initiation

À tout ce qui est trop compliqué à expliquer

Et après, le savoir acquis sert de rite d’introduction

À la part d’inexplicable. Entre magie, mystère :

L’homme se situe à leurs frontières !

.

Quelque chose plutôt que rien, interrogation

Mais à la fin, rien plutôt que quelque chose !

En somme on n’en sait pas grand-chose, rien

Alors, que cela nous fasse du mal, ou du bien,

Ne changera rien à notre condition d’humain.

.

.

1061 – Calligramme (I) 

.

Y a-t-il quelque chose plutôt que rien,

Quelque chose, et, qui serait bien

Quelque chose, qui n’est rien !

De quoi s’interroger, douter.

Curieux, logique,  inquiet :

Ma quête demeure vaine,

Ne ménageant pas peine,

Je n’en suis pas satisfait.

Faire l’ange, serait bête ;

Diable,  serait  malhonnête,

L’humain doit rester luci   P  de

Pas question de penser au    O suicide

Y-a-t-il quelque chose plutôt  U     que rien,

Pourquoi tant d’animaux,       R      seul humain

Ma vie serait-elle réduite      Q       à  presque   rien,

L’Humanité, l’Univers :      U           mystère de chien !

Combien de questions      O            sur ma vie sur Terre

Et qui me laisseront    *    I     *      toujours sur la faim,

Ou si ce n’est sur  *                       *      ma soif du divin,

Et auxquelles      *         BIG            *    aucune réponse,

Ne me vient ni   *       BANG         *   ne  me  convient.

Curieux, logique  *                      *  autant qu’inquiet,

Poursuis la quête   *              *     et même m’entête,

Tout en la sachant       *         longue, vaine, infinie

Car, d’origine de                   l’Univers, je ne capte

De fait que  des         U      légers bruits de fond

Qui provoquent       N       incompréhensions.

Terre est royau       I        me des contraires

Ici, on tue, as       V        sassine et venge

Là, on sauve,      E         on chante fête

L’intelligent    R        devient bête,

Le démon    S    parfois ange

Et, chacun    de braire

Qu’il aurait raison

Et pour   de bon,

Et sans    que cela

Impacte  notre Univers

Pas plus que toute  poussière.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1061 4

.

De l’époque grecque

Ou  voire d’étrusque,

Mais un vase peint,

Et un vase très creux

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Un vase qu’il soit creux ou plein

en plus qu’il soit d’extérieur peint

signifierait qu’il est loin d’être rien,

tant et si bien forme évoque le fond.

.

Pourquoi y-a-t-il presque toujours

Dessin sur un vase peint !

L’intérieur d’un vase est creux,

Extérieur est plein !

.

Symbolique

 .

Dessin, sur vase peint

Est spécifiquement utilisé

Hors  la   vie   quotidienne,

Des  familles  les plus aisées,

Voire  aristocratiques, dans le

Cadre du banquet  ou  la  toilette.

.

Certains étaient aussi choisis pour

Honorer  les  dieux  ou  les  morts.

Une  céramique  commune a été

Utilisée au quotidien. Elle fait

Objet de recherches de plus

En   plus   approfondies.

.

Et dès lors …  constituent

La part la plus importante

Peintures de  Grèce antique,

Actuellement bien conservées.

fr.wikipedia.org/wiki/Ceramique_grecque_antique

.

.

Fond

Évocation

.

1061 6

.

Pourquoi y-a-t-il presque toujours

Sur un vase, une peinture!

L’intérieur d’un vase creux,

Extérieur est plein !

.

Symbolique 

.

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Vase creux un symbole féminin.

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

.

Dans l’art, et, les rites funéraires, le vase

Apparaît parfois emblème vie éternelle.

Le symbolisme de la coupe (le calice)

Est, liée à connotations opposées :

L’une positive, signe d’un destin

Favorable, l’autre négative

Comme urne funéraire

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Vase vide ou plein,

Vase creux ou non,

Vase lisse ou peint,

Vase n’est pas rien,

Vase est un symbole

Contenant et contenu

Il  est  donc  impossible,

Dès qu’il y aurait matières,

De n’être rien, pas grand-chose.

 .

.

Rien / quelque chose ?

.

Scénario

.

D’après la théorie dite du Big Bang, il y aurait eu une explosion,

d’après la théorie de l’Évolution, il y aurait eu arbre généalogique,

d’après la théorie d’Expansion gravitationnelle, l’Univers s’étendrait.

 .

Visuels et textuels  >>

1060 – Notre Terre tourne et tourne toujours

Visuels et textuels  >>

.

Que  la

Terre  tourne,

C’est   l’évidence

Déjà sur elle-même

Et  autour  du  Soleil,

Expérience  ou  science,

Erreur avérée et merveille

Sur terre, tout tourne aussi :

Culture, services et industries

Avec leurs vertus  et leurs vices,

Et  en  accélérant  tout  le temps.

Jardin Éden  dont parlera la bible,

Ne  serait-il,  simplement  la  Terre,

Que l’homme saccage,  pour son profit

Et son enfer serait de le perdre à jamais.

.

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

.   

.

Extensions

 .

Notre Terre tourne :

On la voit, seule, ronde et réelle,

On la dit inébranlable, on la croit éternelle.

Or il n’en est rien, tout est déterminé par le temps

Et, le pire, c’est que nous le savons et que, même Dieu,

S’il y en a un, n’y pourrait rien changer à cette horlogerie.

Étrange paradoxe, que notre Terre, enfermée  dans un cycle

Se renouvelle par rotation, attraction, distanciation du Soleil,

Appelé lui-même à disparaitre ainsi que toute notre galaxie

De Voie Lactée, comme si notre Horloger de l’Univers

Qui l’a organisé, n’en avait cure, l’avait oublié.

Qu’importe : si nous supprimons

La dimension temporelle,

Quatrième    dimension

De l’Univers,  sommes,

Avons été, serons en un

Même     espace-temps,

Tournant sur lui-même !

.

Et pourtant, elle tourne, murmurera Galilée, après sa rétractation,

Car jusque-là, tout tournait autour d’elle, bien qu’elle soit dite plate :

Non seulement elle tourne autour du soleil mais notre galaxie tourne…

Restons sur Terre, tournons-nous vers notre hérédité et notre évolution :

Quelque chose ne tourne pas rond, dès lors savons que nous disparaitrons.

Tournez, tournez manèges, comme le temps, dont on ne connait  l’horloger,

Il arrivera forcément le moment où c’est à nouveau le néant qui aura gagné.

.

.

1060 – Calligramme

 .

^

^^^

^^^^^

Que  L       la

   Terre  A      tourne,

C’est   l’  *    évidence

Déjà, sur   T   elle-même

Et autour    E     du  Soleil,

Expérience     R     ou science,

Erreur avérée    R    et merveille

Sur terre, tout     E    tourne aussi

Culture, services    *     et industries

Avec leurs vertus    T      et leurs vices,

Et  en  accélérant    O        tout le temps.

Jardin Éden dont     U       parlera la bible,

Ne serait-il, sim       R         plement la Terre

Que l’homme sac     N       cage pour son profit

Et son enfer serait   E        de le perdre à jamais.

.

TOUJOURS

Notre Terre tourne et tourne

Toujours et encore sur elle-même

Autour du Soleil, centre de notre galaxie,

Mais personne ne sait de quoi il en retourne,

De tourner et tourner toujours ainsi et à l’infini.

.

Sur Terre, humains accélèrent

Transformations d’environnements

Et bétonnent et bétonnent et encore plus,

Les côtes et les villes pour leur profit, confort,

Nature diminue, est souillée, de plus en plus fort.

.

On me dira, je suis un écologiste

Pensant avant tout aux fleurs, abeilles

Tandis qu’humains crèvent encore de faim,

C’est la Nature qui nous enseigne notre survie :

Plus de production, moins de danger pour nos vies.

.

Tout est affaire d’équilibre, raison,

Il n’y a rien de politique dans pollution,

Il y a simplement que ça ne tourne pas rond

Et, si l’on ne fait rien, la Terre touchera le fond,

Alors que sans nous elle tourne comme une horloge.

.

Notre monde humain de fourmis,

Qui s’active en tous lieux et tous temps,

N’est que de passage comme le noir nuage.

Un jour s’il étouffera sur lui-même, s’écroulera

Univers n’en continuera pas moins sa ronde folle !

ET ENCORE 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1060 4

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un beau sapin

Peut-être de Noël

Lors  c’est  un  sapin

Chargé de cadeaux !

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un sapin, même de Noël et cadeaux,

n’ont rien à voir avec Terre qui tourne

ici il sera question de pérennité cyclique

si fait que forme et fond se distingueront.

.

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

Symbolique

.

Le symbolisme des arbres

Concerne leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer une influence.

Symbole (de l’homme, du cosmos, de la vie),

Chaque arbre est un symbole (chêne, la majesté,

L’aulne, l’humilité). On dit que  le sapin empêchait

La foudre  de tomber  et  conjurait  les mauvais  sorts.

.

En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant

Le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre d’avoir des enfants.

Wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1060 6

.

Nous célébrons la nouvelle année avec

Un sapin des plus décorés. 

Preuve que la terre tourne, le nouvel an

Est fêté avec des cadeaux.

.

Symbolique

 .

Dans le cas de Noël, on peut comprendre

Que la dimension ultra-consumériste de cette fête,

L’abondance de cadeaux étalés au pied du sapin,

Tout cela soit devenu, pour certains, écœurant.

.

Donc ceux-là sont peut-être mus par

Des convictions politico-economico-écologiques,

En tout cas, ils sont,  sans doute, en attente d’un

Mouvement de don, cadeau, étant un peu plus

Plus naturel, plus spontané, moins  « obligé ».

.

Au fond, un cadeau qui soit plus affectif,

Finalement, alors même que cette façon

Qu’ils ont de refuser ce jeu de l’offre

Et de l’accueil du cadeau les fait

Spontanément passer pour des goujats !

francetvinfo.fr/replay-radio/modes-de-vie/

la-symbolique-du-cadeau-le-don-et-contre-don

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le sapin a la forme d’une toupie,

Mais à l’envers, pointé vers le ciel

Tandis que la toupie …vers la terre

Mais il n’empêche que tous les deux

Tourneront et tout autant en rond,

Comme tous les autres  planètes

Sans la moindre interruption,

Lors les sapins et les toupies

Le font mais avec moment

Qui constituera leur fin.

 .

.

Terre tourne autour pole fixe 

.

Scénario

.

 Terre tourne autour du soleil, et non l’inverse, croient ignorants,

en dépit de certitudes scientifiques disponibles, compréhensibles,

cerise sur gâteau : curieux phénomène, où, quand se produit-il ?

 .

Visuels et textuels  >>

1059 – Si l’on laisse l’humain à son libre arbitre

Visuels et textuels  >>

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

.

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

.

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Plus important encore : par quoi et pourquoi

Car si l’on laisse l’humain  à son libre arbitre

Il finira par trouver un sens  à sa vie de pitre.

.

Mais sens diffèrent seulement en apparence,

Acquérir de l’argent voire somme de science

Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.

.

Nous répéter voir et des centaines de fois

Sans qu’il y ait aucun ne disant : assez,

Cela suffit comme ça de se plagier !

   .

Cela vous paraître  in-cro-ya-ble,

Peut vous paraître invraisemblable

Moi, je trouve cela plutôt délectable

Preuve  que    nous  soyons capables.

 .

Il faudra, peut-être  inventer une foi,

En autre chose, que  ce qu’on sait déjà,

Derrière le Big Bang faudrait aller voir,

Si Dieu n’aurait pas  laissé de marques

Pour induire, l’erreur d’être, été, d’espoir.

.

Dieu les a classés au  rayon farces, attrapes

Quand on a tout dit, on a encore rien dit, pire,

On s’acharne à en douter, même à tout contredire.

.

.

Extensions

 .

Tout fait sens sur notre planète Terre

Et dans notre vie et dans l’Univers,

Et  rien  ne  le ferait … vraiment :

C’est un  paradoxe que  de nous

Laisser libre de voir en esprit,

Alors qu’on est aveugle en

Perception  physique :

La vérité se cache derrière

Un voile, on le sait mais on n’y

A  pas accès, expérimentalement,

Pour le prouver : le Big bang, constitue

Le dernier voile connu, au-delà duquel tout

Nous est inconnu et le restera  pour l’éternité.

Si l’on laisse l’humain à son libre-arbitre,

Certains le prendront pour eux seuls :

« Je suis libre de faire, de dire,

Et de croire ce que je veux »

Tandis que d’autres penseront

Qu’ils ont une responsabilité envers

Les autres et que leurs attitudes peuvent

Exercer domination, insupportable, sur eux.

D’un côté, les égoïstes, cyniques,

De l’autre les altruiste, humanistes.

.

La liberté et le libre arbitre semblent être des concepts occidentaux

Pour ne pas dire, des valeurs gréco-latines, voire judéo-chrétiennes !

La liberté a un prix : la responsabilité, la culpabilité, la honte, prison,

Mais le manque de libertés, qui s’apparente à une obéissance aveugle,

Ne fait pas des citoyens à part entière capables de voter pour le mieux.

La marge de manœuvre sera, de toute façon restreinte quel qu’elle soit

Dès lors que ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre, autres.

.

On aura écrit des tonnes de livres,

Articles éditoriaux, voire tribunes

Sur libre arbitre et responsabilité

Sans, complétement, les clarifier !

.

Le serpent se mord un peu la queue

Pour exercer son plein libre arbitre,

Sans manipulation de toutes parties

Il faudrait avoir bonne connaissance,

.

Or la pleine connaissance,  expérience,

Est le fait des seuls experts dit patentés,

Qui ne prennent pas en compte l’émotion,

Comme agir sur coup de colère, humiliation.

.

.

Épilogue

.

La liberté reste un concept, et  un  droit

Fondamental de l’être humain, dit-on.

Mais si le concept va de soi dès lors

Que l’on nait tous libres et égaux,

Son application  se veut combat

Pour faire valoir tout son droit

Pas seulement en tribunaux :

Dans le public, dans le privé !

***

Hors liberté, serions soumis

À l’arbitraire,  au contraire,

Selon le bon vouloir acquis

Par nos dirigeants, maitres

Pour qui  tout  libre-arbitre,

Est comme injure à leurs lois.

***

Face  au  dictateur, responsable,

Des  sujets, déviants … coupables,

Et alors des prisons se remplissent,

Sans que ne rien faire l’on ne puisse.

***

Mais,  la liberté  des uns, finissant là où

Commence  celle des autres,  il  faut fixer

Toutes limites  de notre marge de libertés,

Pour exercer notre libre-arbitre, garde-fou.

***

J’avoue que parfois j’y comprends rien du tout,

Nul n’est censé ignorer la loi, la même pour tous,

Mais qui l’a décidé, la change, la connait vraiment,

Affaire de spécialistes, nous accablant ou défendant.

.

.

1059 – Calligramme

.

Libre arbitre humain,

Est-il cadeau divin sibyllin.

Le laisser penser, dire ou faire

N’importe quoi, ou d’arbitraire,

Serait-il un service à lui rendre ?

Au-delà du fait,  l’interprétation ;

Au-delà interprétation, croyance ;

Au-delà croyance vérité religion,

Voire cosmogonie mystique.

****************

****************

Il faudrait aller voir derrière le…Big Bang

Pour tout savoir enfin, mais pour savoir quoi,

Et plus important encore : par quoi et pourquoi !

¤¤¤ Car si l’on laisse l’humain à son libre arbitre¤¤¤

¤¤¤¤ Il finira par trouver un sens à sa vie de pitre, ¤¤¤¤

¤¤¤¤  Mais sens diffèrent seulement en apparence,  ¤¤¤¤

¤¤¤¤¤ Acquérir de l’argent voire somme de science ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Le pouvoir, le savoir ultime, lui échappent.   ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤        Nous répéter voir et des centaines de fois       ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤           Sans qu’il y ait aucun   L   disant : assez,          ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤            Ça suffit comme ça     I    de se plagier !           ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤             Cela vous paraître      B     in-cro-ya-ble,             ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤              Peut vous paraître     R    invraisemblable            ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Moi, je trouve cela     E  plutôt délectable               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤               Preuve  que    nous     –   soyons capables.               ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Il faudra, peut-être    A     inventer une foi,                ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                En autre chose, que    R   ce qu’on sait déjà,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤                Derrière le Big Bang    B   faudrait aller voir,                 ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤                Si Dieu n’aurait pas      I    laissé de marques                   ¤¤¤¤

¤¤¤¤               Pour induire, l’erreur     T    d’être, été, d’espoir.                ¤¤¤¤

¤¤¤                 Dieu les a classé en un    R   rayon farces, attrapes                ¤¤¤

¤¤                  Quand on a tout dit, on    E   a encore rien dit, pire,                ¤¤

¤¤¤               On s’acharne à en douter, même à tout contredire.              ¤¤¤

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1059 4

.

Silhouette homme

Et  qui   s’interroge

Sur libre-arbitre 

Et responsabilité ?

 

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Un homme qui écarte les bras et mains

se demandant ce qu’il peut et doit faire

est une image d’un certain libre-arbitre,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique

 .

Libre arbitre décrit la propriété

Qu’aurait  la  volonté  humaine  de

Se déterminer                 librement 

Ou alors                  arbitrairement 

À agir et à penser, par opposition

Au déterminisme, au fatalisme,

Qui affirmeront que la volonté

Est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces

Qui    l’y    nécessitent.

Se   déterminer   à, 

Être déterminé  par,

Est l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

Source : histophilo.com/libre_arbitre

.

.

Fond

.

Évocation

.

1059 6

.

Libre arbitre, tout le monde en parle,

En use voire en abuse :

Nous serions seuls en responsabilité,

De tout ce qui nous arrive.

 .

Symbolique 

 .

De façon générale,

La responsabilité collective

Signifie, non pas la responsabilité

D’un  collectif, en  tant  que tel,  mais

Celle  des  membres  qui  le  composent.

.

Si  la  France  envahissait  un pays voisin,

Sans raison légitime, s’engageraient, d’abord,

La responsabilité du président de la République,

Des membres du gouvernement et des armées,

Mais  aussi  celle  de l’ensemble  des  Français

Les ayant élu  et accepté son gouvernement.

.

Comme ils auraient pu empêcher intrusion

En s’opposant frontalement à leurs dirigeants,

Ils auraient participé, eux aussi, et indirectement

À cette action belliqueuse qu’ils ne cautionnaient pas.

.

Mais une telle explication, fondée sur la logique causale,

Se heurte, et de prime abord, à cette difficulté classique

De réduire le comportement du collectif aux actions

De ses membres individuels.

cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2008-2-page-131

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pas de responsabilité sans aucun libre-arbitre

Sur ce point-là, au moins la justice aura tranché :

On doit être en pleine conscience de ce que l’on fait :

Dans un  cas contraire, on ne peut être jugé coupable.

Entre la vérité et l’erreur, il y aurait l’interprétation

Qui prend en compte ou science ou croyance

Ou se détermine parole contre parole

Ou selon son intime conviction.

 .

.

Le peuple contre le président

.

Scénario

.

Vie est faite de choix : il y a ceux qui sont possibles ou sont derrière,

croisement de la vie, j’aurai pouvoir de décider de mon libre-arbitre,

quelle religion je choisis,  pourquoi je n’en choisis aucune ou athée ?

 .

Visuels et textuels  >>

1058 – Si la Terre tourne sur elle-même, moi aussi

Visuels et textuels  >>

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme a un destin très personnel,

Mais  il lui  reste, à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite,  prescrite, interdite,

Tant que  chacun    peut  se retrouver,

En lui-même pour bien faire un point

Et lors, il pourra la modifier à sa guise.

À sa guise, autant selon son éducation,

Ses réseaux de relations, son âge, sexe,

Moyens financiers  puis motivationnels

Il faut  du courage  pour choisir la voie,

Autre que celle vous menant, pente douce,

En  pente  douce  vers  le confort, la stabilité

Tandis qu’autour, règnent, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

.

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Extensions

 .

La fuite, la lutte,

Le statuquo, ou l’abandon

Sont solutions face aux problèmes :

On en fuit un, et, on lutte pour un autre,

Temporise pour un troisième, on abandonne

Pour un quatrième  parce que l’on ne pourra pas

Toujours être sur la brèche, parfois je tourne en rond,

Comme la Terre, sans savoir ce que je fais, je dis,

Ce que je pense même. Je me sens prisonnier

D’un brouillard m’empêche de voir au loin

Autour de moi : retraite est nécessaire

À l’avancement de mon projet de vie

Ou est-il préférable de sans cesse

Courir pour ne pas risquer d’être

En retard d’un trimestre mois, année.

La Terre, à force de tourner me donne

Le tournis, ma vie, quand elle fait

Du sur-place, me donne

De l’angoisse.

.

Tout tourne autour d’un axe : l’Univers, la Galaxie, la Terre, moi

Et à force de regarder en l’air, on finirait par avoir le tournis,

Comme un vertige d’escalier, vu par en haut, vu par en bas.

En plus, la terre tourne bien sur son axe mais de travers

Mais elle ne s’arrête jamais, garde même régularité

Tandis que la toupie, ralentit, finit par tomber

Tout comme nous, à la fin de notre vie !

Par comparaison avec la Terre qui tourne

Et qui ne produirait rien durant son cycle.

.

On dit de quelqu’un, qui va, vient, sans but

Qu’il ne sait pas où il va et tourne en rond !

.

Tourner en rond restera souvent lié au fait

De ne pas oser choisir, c’est faire un choix.

.

Qui ne choisit pas, c’est son droit  …  mais

Un autre, ou le contexte, choisira pour lui.

.

Si on tourne trop longtemps sur soi-même

Sauf à s’entrainer, être derviche tourneur,

.

On finira par perdre tout sens équilibre,

Vaciller et tomber comme une toupie.

.

Qui par la force dite centrifuge,

Parvient à nous désaxer

.

Sur une pointe

Dure.

.

.

1058 – Calligramme

.

Terre tourne sur elle

Moi aussi, si je réfléchis,

Où je vais vite retomber dès

Que je me lancerai  des défis.

Parfois, le jour, parfois, la nuit,

Comme en amour, prends paris.

Homme réfléchit, lors il n’est sûr

De rien, lors craint de se tromper.

L’homme réfléchit, lors il imagine

Solutions meilleures que d’autres,

Pires : finalement, combien votent

En fonction d’une animale émotion

Non, d’intimes convictions, raisons !

L’homme  a   un  T  destin   personnel,

Mais cela reste      E  à lui, de la trouver.

Elle est ni écrite     R  prescrite, interdite,

Tant que  chacun     R      peut  se retrouver,

En lui-même pour     E       bien faire un point

Et lors, il pourra la   *       E   modifier à sa guise.

À sa guise et autant  T             L    selon son éducation,

Ses réseaux de rela  O                     L   tions, son âge, sexe,

Moyens financiers   U                         E   puis motivationnels

Il faut du courage    R                          *    pour choisir la voie,

Autre que celle vous  N                      R  menant, pente douce,

En pente douce vers  E               U    le confort, la stabilité

Tandis que tout autour  *  S règne, violence, précarité.

Même chez retraité n’ayant pas à se retrouver

Il y a toujours une angoisse de manquer,

Manquer quelque chose, dans sa vie,

Alors qu’il n’aurait pas  vu venir.

Qu’il a côtoyé et qu’il a ignoré

Faute d’en être informé et

Faute  pris le temps

De se tourner

Sur   lui-

Même

V

E T   M O I     A  U  S  S  I  

Tourner sur soi-même ralentit une progression,

Mais cela procure la vision de l’environnement,

Rien ne sert de courir si on se sait…où l’on va,

Si on ne sait d’où on vient…ne sait où on est !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

1058 4

.

Une pointe d’un pendentif,

Un balancier d’une horloge,

 Sorte de toupie volumineuse

Comme pour  jouet d’enfant ?

.

(forme creuse, rimes libres,

le fond s’accorde à la forme)

.

Nombre d’images pour telle forme,

mais une seule va avec le contexte

en son mouvement, perpétuel,

fond et forme se rejoignent !

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Symbolique 

.

Le monde tourne,

 Comme une toupie.

Qui symbolise l’axe du monde

Sur lequel tourne le globe terrestre.

Mouvement  rotatif  évoque l’équilibre

En un univers en perpétuel mouvement.

« Comme  la vie  d’un Homme, cette toupie,

Lancée, cherche son équilibre  sur son axe

Et très rapidement tourbillonne, avec brio,

Semble avoir éternité devant elle avant de

Perdre petit à petit de la vitesse s’épuiser

Et, au final, s’arrêter au sol, terrassée

Par sa course folle contre les forces

Physiques qui régissent

Notre Univers »

toupie-shop.com/

informations-toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1058 6

.

Une toupie peut tourner en avançant

Tout droit ou en cercle.

La Terre tourne de manière prévisible,

Moi, imprévisible !

.

Évocation 

.

La Terre s’oppose

Symboliquement au ciel

Comme le principe passif

Au principe actif.

La terre supporte

Tandis que le ciel couvre.

La terre est  née du chaos primordial

Et séparée des eaux  dans la Genèse.

Universellement, la  Terre  est  une

Matrice  qui  conçoit  les  sources,

Les  minéraux,  et   les  métaux.

Symbole fonction maternelle.

Elle donne, reprend la vie.

Symbole de fécondité

Régénération

Cyclique.

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Dieu merci, notre Planète Terre

Ne tourne pas aussi vite que toupie

Sinon nous aurions, et bien, le tournis

Différence : elle tourne perpétuellement

Et, de son cercle elliptique, ne s’en éloigne

Est toujours campée sur son axe qui oscille.

On dira qu’une force d’attraction universelle

Nous préserve de ses errements cosmiques.

 

.

Un pied servant de pivot

.

Scénario

.

La Terre tourne comme une toupie folle, mouvement d’horloger,

sur un axe qui bascule le long d’une orbite solaire dite  annuelle,

moi je tourne, descendant, montant, chaque jour, mon escalier.

 .

Visuels et textuels  >>

1057 – La Nature ou Dieu m’a pourvu de conscience

Visuels et textuels  >>

.

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

.

De suivre guide éclairé

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

.

.

Extensions

 .

La conscience est  physique  avant d’être  intellectuelle :

Conscience de quelque chose, percevoir physiquement,

Avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement.

Conscience de ce que pensent, imaginent les autres,

Est déjà plus délicat et puis avoir conscience  de ce

Qu’on pense par soi-même, c’est à dire qui ne soit

Pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,

Est encore plus subtil. Conscience que mes paroles ou écrits

Actes seraient  interprétés  autrement  que ce que  j’en pense

Est tout un art de la diplomatie tout comme de la rhétorique.

.

Il ne suffit pas d’exprimer idées, opinions, comportements

Mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers

Peuvent avoir sur les autres en fonction de ce

Qu’ils sont  et  qu’ils connaissent de vous.

« Jugez en votre âme et conscience »,

Dit-on en prétoires aux assises juridiques

Et là, on quitte le domaine du droit pur et dur

Pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé

Sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués.

.

Le diable est dans les détails d’après Nietzsche,

Comme l’astérisque pour les contrats d’assurance

D’accord, mais Dieu et le diable, ne permutent pas,

Ou bien  alors  dans certaines puissances mythiques !

Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres

C’est bien aussi elle qui nous ferait connaître les ténèbres,

De même  que  la liberté  nous  fait connaître  la servitude !

C’est Dieu qui nous fait connaître  le diable, le bien et le mal :

S’il nous a pourvu d’une conscience de cela, est un vrai cadeau.

.

Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté,

Avec but à atteindre,  de conscience d’exister,

Sans compter  d’une conscience cosmique,

Qui nous rend  tout sentiment tragique !

.

Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes

Qui avons, au fil des ans, développés

Une conscience de la mort extrême

Comme négation, forte, d’exister !

.

.

1057 – Calligramme

.

NATURE, DIEU,

La Nature ou Dieu,

M’a donné conscience,

Qui plus est : connaissance,

Pour exercer mon  libre arbitre,

Dans la responsabilité de mes actes.

Me voilà, à présent, bien embarrassé,

Pour retrouver mon chemin de vérité,

Dans le labyrinthe de mes pensées.

Où le conscient et l’inconscient

Se brouillent à bon escient

Et à volonté

M ’ A   P O U R V U

De suivre guide éclairé,

Est seul moyen s’en sortir,

Et que l’on vous conseillera,

Pour couper court à l’angoisse.

.

Si décisions personnelles

Ne peuvent être collectives

L’inverse s’avère moins vrai,

On adhère plus à communauté.

.

Devise : ni dieu ni maître,

Vous fera, à tous, apparaître

Comme anarchiste ou libertin,

Et  non  comme un loyal citoyen.

.

Croyance religieuse ou laïque,

Ne change pas votre destin terrien

Les lois étant les mêmes en pratique

Chacun se fait propre idée mal et bien.

.

Etre conscient, c’est exercer,

En jungle d’opinions contraires,

Son esprit critique, et bien affûté,

Garantissant, seul, liberté de pensée.

D’ U N E      C O N S C I E N C  E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1057 4

.

Personnage mythique

 Petit diable diablotin

Et conçu par LEGO 

Pour sa conscience

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

conscience d’un Diable opposé à Dieu

reste une pure invention  des hommes,

et comme il figure parait-il parmi nous,

de ce fait, la forme évoquera bien le fond.

.

Un petit diable, diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle vraiment

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique

 .

Dans la littérature, notamment policière,

Le diable est souvent associé à la danse.

La   diabolisation  du  langage, dans  le

Discours politique  est assez courante.

.

Il a partie liée  avec les forces du mal,

Et il a, toujours, des  adeptes, comme

Le montrent nombre de profanations

Perpétrées  dans  nombre cimetières.

.

De  par  son  ambivalence, le   Diable

Est un mal utile, et même  nécessaire.

Personnalisation de ce qui est négatif,

On lui reconnaît le pouvoir de réussir là

Où l’homme échoue. Il est accusé de toutes

Les misères du monde mais il permettrait de

Catalyser peurs, angoisses et fantasmes.

journals.openedition.org/terrain/9173

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1057 6

.

Un petit diable ou diablotin,

Narguant bonne conscience,

Mais d’où vient-elle, vraiment,

Et qui pourra bien me le dire !

 .

Symbolique 

.

Le premier sens renvoie à ce

Qui permet  une  représentation,

Même des plus simplifiée, du Monde

Et des réactions  par rapport à celui-ci.

Il est question de « conscience du monde ».

Évoquée expression « perdre conscience »,

Ou, à l’inverse, « prendre conscience ».

.

La conscience est un « fait » laissant

Entendre que « l’âme est un rapport à soi ».

Examen de la conscience est doute méthodique

Afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné.

La conscience peut aussi correspondre à une

Représentation simplifiée de son existence.

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Le Diable est représenté en traditions populaires

Avec des oreilles pointues et une queue fourchue ;

Mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général

Sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant

Du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant.

Si on en a conscience, c’est parce que  Dieu et bon,

Et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer

Sinon comment régler les problèmes de justice :

À qui on donnerait le Bon dieu sans confession.

 .

.

Conscience, Carl Camiré 

.

Scénario

.

Notre cerveau demeure labyrinthe un peu, beaucoup à déchiffrer,

nous utilisons ensemble de notre cerveau mais pas simultanément,

notre conscience nous procure un sentiment de justice immanente.

 .

Visuels et textuels  >>

1056 – La vie ne serait autre qu’un parcours sans fin

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne serait autre qu’un voyage

Qu’un parcours,  une expérience,

Où notre connaissance  et conscience,

Nous laissent le choix d’un tel passage,

De se déterminer par rapport à sa  fin.

.

Avant, je n’étais pas, après, ne serai plus,

La condition humaine où suis contenu.

Le pari est que je ne sais pas  si j’ai réussi

Mais j’aurai la certitude  d’avoir cherché

.

Et ce n’est pas la moindre qualité de vie

Car ne pas le faire serait vivre aveuglé,

Sourd à tout ce  qui nous questionne.

 .

La vie ne serait que  un parcours sans fin

En un labyrinthe où on se perdrait en vain,

Sauf d’être messie ou  de se dire en mission.

.

Nous n’avons ni de raison ni de sens-fiction

De vivre sur planète Terre où  notre misère,

Ne nous sauve en rien, au-delà de  lumière.

.

Nous ne connaitrions que de pâles reflets

Que la religion nous sert comme  couplets

Pour nous tenir tranquille à voir  ailleurs,

S’il n’y a pas trésor nous portant bonheur.

.

Pourtant le jeu en vaut  bien  la chandelle :

J’aurai vécu expérience unique  et enviable,

Prenant conscience de ma force, ma fragilité,

De la préséance sur les animaux, d’humanité

À laquelle je ne suis pas peu fier d’appartenir,

En dépit de méfaits, tendances, à en souffrir.

.

L’individu, sa communauté, et l’humanité

Ne feront qu’un au cours  d’histoire passée

Entre croitre, multiplier, exploiter, dominer :

Faut désormais rajouter  polluer, s’exterminer.

.

.

Extensions

 .

La vie ne serait autre que parcours sans fin

Car le Monde d’hier, pour ce qui est sens,

Serait le même que celui de demain,

À gouvernances et techniques près.

On court après sa réussite personnelle

Comme si le sens de sa vie dépendant d’elle

Lors elle ne peut être que collective et sociétale.

Une fois ma vie terminée, je passerai le flambeau

À mes enfants et ainsi de suite et jusqu’à la fin :

Ils occuperont leur vie, à courir et à se poser,

Pour regarder cette infinité des étoiles qui

Continueront à briller bien après leur

Disparition comme si la Lumière

Était d’éternité et si elle l’est,

Lors, pourquoi pas nous.

 .

Parcours sans fin, pensez donc avec une fin

Mais, parfois, circulaire, erratique, de travers

Quand certains vont tout droit, bien en courbe,

D’autres  se perdront  au fond d’un labyrinthe,

Ne se dirigent, que si peu, qu’ils en meurent !

Comme on dit, on peut se perdre en chemin

Et même des fois se retrouver à la rue :

Fin de parcours, c’est le terminus.

 .

La religion et la philosophie bouddhiste

Nous enseignent que  la priorité en sa vie,

N’est pas le but à atteindre mais le chemin :

Voilà qui est sage, contraste avec Chrétienté,

Pour laquelle le but serait de sauver son âme.

.

Attention à ne pas confondre la fin et la finalité

À ne pas mélanger parcours linéaire et erratique

Dans un parcours en partie risqué, voire inconnu

Non seulement on s’arrête, bien pire, on s’égare

 On fait parfois marche arrière en régressant.

.

.

1056 – Calligramme

.

<  < <  <  <  <  < <  <    ……………………

 ¤¤¤¤     v   La vie ne serait       L            autre qu’un voyage

¤¤¤¤     v   Qu’un parcours,           A            une expérience,

¤¤¤¤    v    Où notre connaissance      *         et conscience,

¤¤¤¤    v    Nous laissent le choix d’un       V       tel passage,

¤¤¤¤    v    De se déterminer par rapport     I          à sa  fin.

¤¤¤¤    v    Avant, je n’étais pas, après, ne     E      serai plus,

¤¤¤¤   v     La condition humaine où suis     *         contenu.

¤¤¤¤   v     Le pari est que je ne sais pas    N      si j’ai réussi

¤¤¤¤   v     Mais j’aurai la certitude      ‘     d’avoir cherché

¤¤¤¤   v     Et ce n’est pas la moin      E      dre qualité de vie

¤¤¤¤   v     Car ne pas le faire       S       serait vivre aveuglé,

¤¤¤¤   v     Sourd à tout ce     T            qui nous questionne.

*

¤¤¤¤   v     La vie ne serait   Q             que parcours sans fin

¤¤¤¤   v     En un labyrinthe où   U   l’on se perdrait en vain,

¤¤¤¤   v     Sauf d’être messie ou   E    de se dire en mission

¤¤¤¤   v     Nous n’avons ni de raison  *   ni de sens-fiction

¤¤¤¤   v     De vivre sur planète Terre où    P   notre misère,

¤¤¤¤   v     Ne nous sauve en rien, au-delà de  A      lumière.

¤¤¤¤   v     Nous ne connaitrions que de pâles    R      reflets

¤¤¤¤   v     Que la religion nous sert comme      C    couplets

¤¤¤¤   v     Pour nous tenir tranquille à voir     O      ailleurs,

¤¤¤¤   v     S’il n’y a pas trésor nous portant  R       bonheur.

                                                 S

¤¤¤¤   v    Pourtant le jeu en vaut bien         *        chandelle :

¤¤¤¤    v    J’aurai vécu expérience unique    S      et enviable,

¤¤¤¤    v    Prenant conscience de ma force    A   ma fragilité,

¤¤¤¤    v    De la préséance sur les animaux    N    d’humanité

¤¤¤¤    v    À laquelle je ne suis pas peu fier    S   d’appartenir,

¤¤¤¤    v    En dépit de méfaits, tendances    *     à en souffrir.

  ¤¤¤¤    v    L’individu, sa communauté,      F         et l’humanité

  ¤¤¤¤    v    Ne feront qu’un au cours        I      d’histoire passée

   ¤¤¤¤    v   Entre croitre, multiplier     N    exploiter, dominer :

   ¤¤¤¤      v  Faut désormais rajouter  *  polluer, s’exterminer.

> > > > > > > > > > > > …………………….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1056 4

.

Un parcours à l’extérieur

Et puis autant à l’intérieur

Et bouclant sur lui-même,

Avec nombre dénivelés.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La vie, en parcours et dénivelés

on observe bien ici, son déroulé

qui fait qu’on revient en boucle,

et la forme rejoint alors le fond.

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

L’étude des parcours de vie

Porte  sur  les  événements, étapes,

Et transitions vécus par les personnes,

Dans les différents domaines de la vie que

Sont les résidences,  les relations familiales

Sociales, activité  (formation, emploi, loisirs),

Et santé. L’interdépendance de ces trajectoires

Cœur  question de recherche  parcours de vie.

Capacité d’agir indique que malgré le poids

Indéniable des structures, les individus

Conservent une certaine marge de

Manœuvre et sont placés devant

Des choix qui détermineront la

Suite de leur parcours de vie.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1056 6

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

Le dénivelé,

Est la différence d’altitudes

Entre deux points de la surface terrestre,

Dans la plupart des cas relativement proches.

Points sont référencés par coordonnées géographiques.

.

Le dénivelé est une caractéristique importante

Pour la pratique de certains sports :

Rallye, randonnée pédestre, trail,

Course en montagne, cross-country,

Vélo tout terrain, cyclisme, ski de randonnée,

Ski alpin, course de côte, parachutisme,

Parapente, base jump, spéléologie.

fr.wikipedia.org/wiki/denivele

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La vie est un parcours, du début à la fin,

Oui mais, lequel, lesquels, tant nombreux,

Tant différents, continus ou en dents de scie

Qui dit parcours dit trajectoire, projet de vie,

Et marge de manœuvre pour établir ses choix

Et à s’adapter, en changer et jusqu’à bifurquer.

.

Car qui ne se met en route n’arrivera nulle part.

Pas de vent favorable pour qui ne saura où il va.

De changer, constamment, on en perd fil et sens,

comme en un labyrinthe où l’on tourne en rond

au lieu de se focaliser, sur l’issue, sur la sortie,

ne plus se faire piéger par de faux parcours.

 .

.

La vie serait cycle à parcourir

.

Scénario

.

Comme en un labyrinthe dont on n’atteint ni le centre ni la sortie,

et la mort, la tombe, le cimetière, seraient-elles comme fins en soi,

sauf s’il y aurait, quelque part ailleurs, autre labyrinthe… virtuel.

 .

Visuels et textuels  >>

1055 – D’un jour à l’autre, d’un événement à l’autre

Visuels et textuels >>

.

D’un jour à l’autre

Événement, à l’autre,

D’une rencontre à l’autre

Les jours passent, s’enfilent

Comme un chapelet à l’infini

Avec une météo qui change,

Et, les saisons, qui défilent,

Et les années qui passent,

Si ce n’est sa vie qui s’en va,

Vers son apogée  chute et fin !

 .

 Car qu’est-ce qu’une vie finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

Ne change rien à cette limitation… ridicule,

Au regard du passé, avenir, du Cosmos.

Parenthèse…émouvant soi-même,

Que faire l’amour en cachette.

  .

 Un tel accès à la conscience

Reste fort de conséquence.

Et, si, l’homme, n’est plus

La mesure de toute chose,

Il n’empêche, nous sommes,

Bien les seuls à nous préoccuper

Autant, de notre sort, pour l’éternité.

.

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air ne pas  s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il y a un âge pour tout :

.

Pour faire des galipettes   ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants pour les voir grandir,

.

Se retrouver seul, avant de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne saurait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes changent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets, des projets, des jouets.

.

.

Extensions

 .

Pour le reste, c’est le même élan

Et  la même énergie  qui imprime

À la vie son tempo pour aller ou non

Vers les autres et les aimer au maximum.

«Passent les jours et passent les semaines»,

Dit Apollinaire, ne dit rien d’autre ni contraire

De ce que je viens d’écrire, au delà de l’arbitraire.

Être content de son sort n’est-il pas être content

D’exister, être là, encore, à participer au monde

Et le modifier, si insignifiant  et inutile  soit-il.

Il y a, aura toujours à apprendre, à connaître,

À découvrir, dans le Monde, chez les autres

Y compris  en soi-même  et lors  ceux qui

Prétendent le contraire sont défaitistes

Tant que je communique  mes doutes

Et mes interrogations, je suis vivant.

Quand j’aurai acquis cette certitude

Ultime que rien  ne sert à rien, alors

Je serai mort, ne servirai plus à rien.

.

D’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre

Le temps passe et s’égrène et tourne, parsemé d’événements,

Qui s’accumulent en notre mémoire comme perles de collier

Sans savoir pour autant si son compte un jour va s’arrêter.

Chaque jour devient la répétions du même et du différent,

Comment savoir lesquels de ces nombreux événements,

Sont les marqueurs d’une vie pleine, vécue autrement

Que la routine, en un cycle sans fin de tourments !

.

Si les jours se suivent et ne se ressemblent,

Ils s’accumulent tous et le temps passant,

D’un travail, diversion, loisir … à l’autre,

Il nous restera bien trop peu de temps,

Pour achever ce qu’on comptait faire

Sans parler réparer erreurs passées !

.

Qui a conscience du temps qui passe,

Sinon la femme avec horloge biologique

Qui lui dit qu’une fois quarantaine arrivée

Il est bien trop tard pour songer à … enfanter,

Tandis que l’homme est au sommet de sa carrière

Et ne penserait qu’à encore grimper l’échelle sociale.

.

.

1055 – Calligramme

 .

  J

D’un jour  O  à l’autre

Événement,  U     à l’autre,

D’une rencon   R    tre à l’autre

Les jours pas      * sent, s’enfilent

Comme un cha   À   pelet à l’infini

Avec une météo  *      qui   change,

Et, les saisons,     A       qui défilent,

Et les années       U       qui passent,

Si ce n’est sa vie  T         qui s’en va,

Vers son apogée  R       chute et fin !

 E

 **** Car qu’est-ce qu’une vie … finalement !

Passage dans l’histoire sans laisser de trace !

Qu’elle dure vingt quarante soixante, cent ans

* Ne change rien à cette limitation… ridicule,

 **     Au regard du passé, avenir, du Cosmos. **

 ***      Parenthèse…émouvant soi-même,     ***

 ****        Que faire l’amour en cachette.       ****

 ****          Un tel accès à la conscience          ****

 ****          Reste fort de conséquence.           ****

 ****          Et, si, l’homme, n’est plus            ****

 ****         La mesure de toute chose,            ****

 ****       Il n’empêche, nous sommes,         ****

 ****     Bien les seuls à nous préoccuper    ****

 *** Autant, de notre sort, pour l’éternité. ***

Les gens qui se disent «cinquante ans, déjà»

Contredisent les disant «cinquante ans, enfin».

Entre déjà, et enfin : différence de points de vue.

.

Premiers ont l’air  ne pas    É   s’en être rendu compte,

Tandis que les seconds ont   V   eu peur ne pas y arriver.

On dit, très souvent, qu’il       É         y a un âge pour tout :

Pour faire des galipettes         N      ou dire n’importe quoi,

Pour chercher l’âme  sœur       E       et pour fonder un foyer,

Pour éduquer les enfants          M           pour les voir grandir,

Se retrouver seul, avant             E                de mourir entouré.

Pour  l’amour, il ne sau               N               rait  y  avoir  d’âge :

Seules les formes chan                 T              gent  ainsi que tailles

Des objets, des sujets,                   *            des projets, des jouets.

.

.

Forme

Réduction

  .

.

Évocation  

.

1055 4

.

Silhouette d’une femme,

Vue de dos, statique,

Et  interrogative 

Sur son temps ?

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Femme et temps se conjuguent

mais le plus souvent au présent

or bien qu’on reste dans le flou,

telle forme évoquerait tel fond !

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

 .

Symbolique 

.

La femme aurait  une symbolique

Très riche évoluant au fil du temps.

Elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi hélas, le vice.

.

À partir XXe siècle, des mouvements

Féministes  sont apparus  pour tenter

De rétablir équilibre hommes/femmes,

Et aussi de rétablir les droits de femmes.

.

Désormais, ces mouvements occupent une

Place importante dans tous débats publics !

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1055 6

.

Une femme, aux cheveux déjà gris,

S’en va l’on ne sait où :

Le temps aura passé sur elle et elle

S’en va vers sa destinée !

.

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons,

Plus avons l’impression

Que le temps passe vite.

Mais  il demeure possible

D’apprendre  à   savourer

Le moment présent et ainsi

«Ralentir»  le  cours  du  temps.

.

N’avez-vous pas le sentiment que

Plus vous vieillissez, plus le temps s’accélère.

Les semaines, les mois, les années  et parfois

Les décennies s’enchaînent, à se demander :

«Où est passé tout ce temps : est-il perdu ?»

.

Une réponse scientifique à ce phénomène.

La perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

lesechos.fr

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La symbolique de la femme, tient compte

Des luttes et de événements de libération :

Elle est évoquée comme active non passive

Elle grignote certains pouvoirs d’hommes,

Certaines, allant par vouloir s’y substituer

D’autres ne réclamant que simple égalité.

.

Quoi qu’il en fut, quoi qu’il en soit, en sera

La vie passera vite en séries d’événements

Qui nous touchent, nous affectent ou pas,

Mais sur monde ne produit changement.

 .

.

Manif droit des femmes

.

Scénario

 .

Temps est mécanisme objectif cyclique à somme nulle et perpétuel,

gardera en lui part de mystère malgré tous événements qui le fixent,

nos années s’égrènent comme perles du collier dont on ignore la fin.

 .

Visuels et textuels >>

1054 – A quoi bon la vie rime si toujours l’on trime

Visuels et textuels  >>

.

À quoi bon ceci,

À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

.

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

.

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

.

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

.

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

.

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Extensions

 .

À quoi bon : on pose la question,

La réponse penche vers la négative.

On baisse les bras, arrête de chercher

Des solutions, et  y compris  transitoires.

Découragement prend énergie constructive.

Il absout aussi l’échec  comme détermination

À ne pouvoir réussir et défaite par anticipation,

Participe de ce « A quoi bon », l’autre est déclaré

Comme étant plus fort que soi lors d’autres diront

«Tant que  la  partie  n’est pas jouée : pas gagnée !».

Optimistes et pessimistes   se partagent le monde

De l’espoir et du désespoir,  courage et lassitude.

Le monde appartient, clairement, aux premiers

Qui font montre d’une motivation sans relâche

Même quand ils savent pertinemment qu’ils

Vont perdre : au moins, ils l’auront essayé

Auront appris quelque chose de l’échec,

Pour une éventuelle prochaine fois.

Cette attitude rejaillit sur tous les autres

Domaines et comportements devant un problème,

Quel qu’il soit. On appelle cela la théorie du renforcement :

La réussite appelle la réussite donnant plus de confiance en soi.

Mais parfois elle en donne de trop et l’échec en devient alors

D’autant cinglant qu’il n’aura pas été, du tout, anticipé.

.

À quoi  la vie  rime : a-t-elle  besoin de rimer

Avec quelque chose  qui nous ferait vibrer ?

Certainement: pas forcément tout le temps

Dans nombre d’emplois, c’est pas souvent.

Dire  à quoi bon, c’est déjà baisser les bras

S’avouer que c’est inutile, on y arrivera pas

Pensez il faut raccourcir, mettre fin, arrêter,

Alors qu’il y aurait tant d’autres choses à faire,

Et qui feraient que tout cela rime avec imprime.

 .

Le travail est une occupation dite contrainte

Nous permettant d’assurer  notre autonomie.

.

On pourra y trouver  comme réalisation de soi,

Dans la mesure où  son intérêt nous … convient.

.

Mais parfois, bien que confortable physiquement

Il nous fatiguera nerveusement, jusqu’au burn-out.

.

Et c’est là que le bât blesse, d’avoir troqué une fatigue

Physique contre épuisement devenu moral  et nerveux !

 .

Au final, si l’on trime  toute sa vie,  en y laissant sa santé :

Peut-on encore parler de progrès humain pour la conserver.

.

.

1054 – Calligramme

 .

À QUOI LA VIE

À quoi bon ceci,

 À quoi bon … cela !

Mais combien de fois

Entend-t-on  telle  voix !

Et l’on passe tout en revue

Y a rien qui va,  qui avance :

Pertes de temps,   d’évidence :

Pas même  un peu … reconnu !

Tout est bouché, tout est bâclé

Impossible,  avoir vie sereine

Bien que sans   ne ménager,

Ni son énergie ni sa peine.

RIME SI

À quoi bon la vie rime

Si, toujours, l’on trime,

En ces temps, d’abîmes,

Qui vous sous-estiment.

.

À quoi bon… un enfant,

Si … devenu adolescent,

Lutte contre les parents

Pour se sentir existant.

.

À quoi bon… conjoint,

Si l’on ne se … rejoint,

Que sur peu de points,

Et de moins en moins.

TOUJOURS

À quoi bon une maison

Si elle coûte  déraisons,

Vous enferme  au salon,

Loin, voyages,  passions.

.

À quoi bon, soleil … pluie,

Si, en sa vie,  l’on s’ennuie,

L’on est dedans, dehors, ici,

Trop rarement avec les amis.

ON TRIME

À quoi bon …  une profession,

Dans un Monde aussi abscons,

N’offrant que  lointain horizon,

Autant aux filles qu’aux garçons.

.

À quoi bon se donner la  …    peine,

De se construire une vie   …   sereine,

Quand, trop vite, la coupe est … pleine,

Au point on dirait : manque de … veine !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1054 4

.

Instrument de musique

À vent,  du genre  flûte 

Mais on dirait un pipeau,

Pour des interjections ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Le travail et la flute son à l’opposé

car le travail fatigue, la flute repose,

c’est le seul lien  que je vois entre eux :

si fait que la forme se distingue du fond.

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, sans plaisir :

Flûte alors !

.

Symbolique 

.

Le langage musical est,

Pour une part, une certaine

Représentation de la réalité :

Tant  les timbres d’instruments

Se substituent à l’animal, son cri.

Le langage  musical  aurait-il

Aussi des vertus magiques ?

.

La musique proposerait-elle

Des  sortes  d’enchantements

Du monde comme avec la flûte ?

Sans doute, si l’on considère que

L’une de ses fonctions est d’être

Aussi un langage … poétique.

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1054 6

.

Sa chanson se joue avec un instrument flûte,

Non imposé :

Sinon on le jouera  à contrecœur, interjection:

Flûte alors !

.

Symbolique de fond

 .

Une interjection est

Une catégorie de mot invariable,

Qui permettrait à un sujet parlant,

D’exprimer une émotion spontanée

Joie, colère, surprise, tristesse,

Admiration, douleur, etc.

.

D’adresser un message

Au destinataire (acquiescement,

Dénégation, salutation, ordre, etc.),

Ou encore de réaliser une image sonore

D’un événement (cri d’animal, explosion,

Bruit quelconque, etc.)

.

L’interjection peut consister

En une petite phrase de type

Exclamatif ou interrogatif.

wikipedia.org/wiki/Interjection

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les airs de flûte auront toujours eu

Ce petit côté magique … enchanteur,

Adressant autant le corps que l’âme,

Avec de douces, contraires, émotions,

Qui nous mettent en des états seconds

Nous berçant de leurs hallucinations !

Tout l’inverse de la réalité d’un travail,

Qui nous occupe et nous distrait du sens

Qu’on pourrait, devrait, donner à la vie.

 .

.

Une femme multitâche !

.

Scénario

 .

Sacrifier heures de loisirs pour son travail, entreprise, communauté.

Le travail c’est la santé : ne rien faire c’est la conserver, dit chanson !

L’égalité homme-femme, celle des travaux manuels pas que services. 

 .

.Visuels et textuels  >>

1053 – Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Visuels et textuels  >>

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

.

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Economiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

Moments opportuns seront ceux liés

À un décès, enterrement, Toussaint,

Aux catastrophes,  guerres, accidents

Maladies graves  visites hôpitaux.

.

Cette liste n’épuise pas occasion

Car le bonheur de l’amour

Est l’acte lui-même,

Paradoxalement,

Appelé petite mort

Met en selle la fin de sa vie,

De toutes bonnes choses sur Terre.

.

Or si l’on fait la somme des moments,

Elle ne représente qu’écume de jours,

Qui flottent,  en esprits, en pensées,

Comme toutes brumes de l’hiver,

Nous faisant lever les yeux au ciel.

.

Passer tout le temps à réfléchir,

Au vrai ou faux sens de la vie,

Celles des autres ou  la sienne,

Serait grandement  la gâcher.

.

Consacrer temps  à penser

En marchant  avançant

Voyageant   s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Extensions

 .

La mort est pleine d’incertitudes

Mais la vie ne le serait pas moins tant

Le cours d’un  destin n’est pas programmé :

L’on ne peut être sûr de rien sauf de sa fin

Qui peut être très proche ou assez loin.

Y en a cherchant plus que d’autres

Et qui continueront à le faire,

D’autres qui ont décidé de ne pas

Ou de ne plus jamais s’en faire pour ça.

Chacun décide s’il convient la vie fasse sens

Le mot «sens» a d’ailleurs deux significations,

Une direction, c’est par là qu’il faut aller, on va

Et une compréhension, cela veut dire quoi

Mais les deux coopèrent dès lors qu’il

Faut savoir où on va et pourquoi !

Si tout le monde allait dans le même sens

Et savait pourquoi, l’homme ne serait pas celui qu’il est,

Une girouette qui change, au gré des vents et des humeurs,

Croyances, événements : au final, l’important n’est pas tant

Un « sens » trompeur que d’assumer son choix, librement.

Question sacrée  et métaphysique  que le sens de la vie

Du fait qu’on la délègue à la religion, philosophie.

.

La vie a-t-elle besoin d’avoir un sens :

Un bon nombre semblent s’en passer

Et cela  ne les empêche pas d’exister,

Tout aussi heureux que les croyants.

D’autres prétendent que : s’il y en a

Plusieurs,  c’est qu’il y en a aucun !

Alors, est-ce plutôt mal  que bien !

Notre planète est isolée au milieu

D’un Univers qui parait sans fin.

Pourquoi et quand serait sa fin,

Mais alors tout cela pour rien !

.

On ne pourrait passer sa vie,

À lui trouver un sens, le sien :

Ce serait que du temps perdu,

Et tout cela ne servirait à rien.

On en choisirait un, ou aucun,

L’on passerait à autres choses,

Et voilà un problème … résolu.

 Or l’esprit demeure insatisfait,

Ne pourrait se fier à l’inconnu

C’est pourquoi,  cycliquement,

Se repose question : comment.

Parait que les morts d’accidents

N’ayant pas eu le temps d’y songer

Restent en suspens pour le trouver !

.

.

Épilogue

.

Si certains passeront beaucoup de leur temps

À chercher, et voire à trouver un sens à leur vie,

Qu’ils soient religieux, scientifiques, agnostiques,

C’est qu’ils ont en eux un vrai désir de spiritualité.

***

D’autres  ne s’en soucieront guère : du temps perdu !

On ne serait pas là pour se sauver, juste pour en baver

C’est un peu comme mythe de Sisyphe et de son rocher,

Rien n’aurait vraiment de sens, et pas plus que d’utilité !

***

On peut aussi invoquer légende du tonneau des Danaïdes

Dont le fond est percé et ne retient que très peu de choses

Plus on le remplira et plus il se videra le plus rapidement,

Autant ne rien mettre, chercher à comprendre, c’est ainsi.

***

Le contenant aurait-il autant d’importance  que le contenu,

 Manière dont on pense, autant importance que ce qu’on dit

Tout cela pour que son sens de la vie, chacun se le construit

Après tout, on nait  bien nu et on est enterré, brulé, tout vu.

***

Et que se passerait-il si, à la fin,

De sa vie… l’on n’a pas trouvé

De bon sens : rien de divin,

Rien que de l’humain raté

Il n’y aura pas de sésame

De l’autre côté, s’ouvrant

Sur questions / réponses,

Et si possible : les bonnes.

.

.

1053 – Calligramme

.

Perdre du temps pour trouver

Un sens à sa vie  est en gagner,

Car au final il est mieux rempli

Si l’on a un espoir non anéanti

Par une disparition, soudaine

Ou  par sa filiation, lointaine,

Qui ne  donnera pas  de sens,

À   notre   humaine   essence !

La mort est pleine d’incertitudes

Mais, notre vie ne le sera pas moins,

Tant notre destin n’est pas programmé.

Moments passés à trouver un sens à sa vie !

Peu en vérité au regard de  toutes nos activités,

Économiques, utilitaires, festives, désœuvrées !

.

**************************************************

**************************************************

.

Moments oppor    M    tuns seront ceux liés

À un décès, enter   O    rement, Toussaint,

Aux catastrophes,  M  guerres, accidents

Maladies graves     E   visites hôpitaux.

Cette liste n’épui   N  se pas occasion

Car le bonheur   T        de l’amour

Est l’acte       S      lui-même,

Paradox      *        alement,

Appelé       T       petite mort

Met en   R   selle la fin de sa vie,

De toutes  O    bonnes choses sur Terre.

Or si l’on   U   *  fait la somme des moments,

Elle repré    V         *  sente qu’écume des jours,

Qui flottent,   E             À  en esprits, en pensées,

Comme toutes    R               *    brumes de l’hiver,

Nous faisant lever  *                 S  les yeux au ciel.

Passer tout le temps  U                 A    à réfléchir,

Au vrai ou faux sens  N                *      de la vie,

Celles des autres ou  *              V    la sienne,

Serait grandement  S          I   la gâcher.

Consacrer temps   E      E     à penser

En marchant   N  *   avançant

Voyageant   S   * s’activant

Est  bien  plus  qu’utile,

Est essentiel pour mourir

Corps en lutte, âme en paix.

.

.

Forme

 Réduction

.

.

Évocation 

.

1053 4

.

Un vase, de forme commune

Surmonté de grand couvercle

Pour retenir  le sens caché,

Qu’il nous faut découvrir.

.

(forme creuse, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Vase et sens forment un non-sens

mais de le fabriquer et le remplir

en auront un, sinon… à quoi bon

et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir

Un trésor : par exemple,  un   Graal.

Briser un vas,  c’est anéantir par le

Mépris, le trésor qu’il représente.

.

Le vase alchimique, hermétique

Signifient toujours le lieu dans

Lequel les merveilles s’opèrent

C’est comme le sein maternel

Comme l’utérus  dans lequel

Toute nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

.

.

Fond

Évocation 

.

1053 6

.

Un vase a toujours un sens naturel :

Ouverture vers le haut :

Si on le couche, le casse  ou le renverse,

Est-ce pareil ou non ?

.

Symbolique

.

« Tout rapport au monde

Qui ne dépend que des sens

Est voué à une certaine confusion.

Les sensations,     même prolongées

En émotions marquent une emprise

Du   corporel  que  l’homme  subit.

 .

Dès lors, le but de la philosophie

Moderne serait d’envisager,

Dans  une mise  à distance

De  ce  qui  est…  souffert,

Une aire d’action nouvelle

Sur les choses par laquelle

La pensée lirait la Nature

À son profit. » Selon Thèse

«Représentations du monde

Et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/

tel-00985100/document

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a sens et sens à ne pas confondre,

Le premier  fait appel  aux sensations,

Lors le second, à leurs interprétations !

Le premier est dit aller dans le bon sens

Le second peut aboutir à un contre-sens

Mais le plus important demeure le sens

De sa vie : ou quel forme de contenant

Pour le remplir de quels contenus, 

S’il reste vide, c’est un non-sens !

 .

.

Sens, contresens, non-sens

.

Scénario 

.

Le sens de mon existence est vu à la loupe, sinon je la loupe !

Si je le confie à une Religion, je la délègue à son Dieu virtuel !

Si je vais à contre-sens, pas étonnant que la vie soit non-sens !

 .

Visuels et textuels  >>

1052 – Du point d’où je viens vers celui où je vais

Visuels et textuels  >>

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

.

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

 .

Raisons ne fusent ne tiennent pas

Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre

Est insuffisant pour se faire une raison,

Une raison d’exister, le non-sens de la vie

Sont, resteront,  en parfaites contradictions.

.

Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent  à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externaliser  une telle  interrogation,

Car si l’autre  advient à disparaître, on  le devra, aussi.

.

Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,

Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,

Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons

De vivre par définition un commence, autre finit.

.

Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous doutez, vous prononcez,

Confiance en la survie de l’espèce humaine,

Parce que tous ne se pendront sans raison.

.

.

Extensions

 .

La trajectoire  d’une vie,

D’une carrière, famille,

Ne sont pas inscrites

Ni  dans  leurs gènes

Ni dans leurs contextes.

Il y en a qui viennent d’en bas

De la société et finissant en haut

Malchance autant, réciproquement.

Il y a des trajectoires  qui se croisent,

Qui permutent ou se succèdent ou non.

Avant on était paysan, et de père en fils,

Aujourd’hui,  nombre de  fils de paysans

Peut être ingénieur, professeur, artisan,

L’enfant à un panorama de possibilités

Grand ouvert qui très vite se réduit

Par sa scolarité puis ses études

Supérieures, par une spécialisation

À outrance l’empêchant parfois de

Changer de métier si ce n’est pas

Évoluer au sein du même.

La technologie avance si vite…

.

Si l’on me disait encore jeune enfant étant

Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,

Près  de quatre-vingt ans,  en bonne santé,

À toi d’en faire bon usage en toute liberté.

Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais

De comment j’organiserais  mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Mais, pour combien… finira bien !

.

Je sais d’où je viens et où je vais,

Je viens de loin et je vais au près :

Ma génétique, seule,  je transmets,

Et en cimetière, je ne m’en remets !

.

Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,

Où je n’ai que le temps de différencier

Moments de malheurs et de bonheurs,

Et de tenter de remplir mon échéancier.

.

Des raisons de vivre : aucune, des milliers,

En fait, ce serait à chacun de se les inventer :

La mienne aura été de, toujours, communiquer

Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.

.

.

1052 – Calligramme

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

****************************

***********************

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

 

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

P

Raisons ne fusent  O     ne tiennent pas

Car il n’y a que l’es    I     poir qui fait vivre

Est insuffisant pour      N      se faire une raison,

Une raison d’exister,         T          le non-sens de la vie

Sont, resteront en par         *           faites contradictions

Ma seule raison de vivre        D        c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent         ‘        à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externali          O        ser une telle interrogation,

Car si l’autre advient à dis         Ù      paraître, on  le devra, aussi.

Il y a mille et une réponses        *      à cette question  et  aucune,

Qui nous satisfasse, nous           J      et convienne,  durablement,

Enfant et vieillard, n’au          E    ront jamais mêmes raisons

De vivre par définition          *    un commence, autre finit.

Raisons changent, ce         V  qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous         I   doutez, vous prononcez,

Confiance en la sur         E vie de l’espèce humaine

Parce que tous ne se    N pendront sans raison.

 S

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1052 4

.

Deux flacons de parfum

Renversés tête bêche,

L‘endroit égal l’envers

Un avec bouchon ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

L’œil verrait ce flacon à l’envers

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit en renversement

Complet de son image spéculaire.

.

Symbolique 

.

L’image spéculaire

Correspond à une image

Reflétée par  propre miroir,

Souvent  circonscrite au visage.

Il a fallu attendre les années 1970

Pour que les réactions de l’enfant

À son reflet spéculaire deviennent

Objet de recherche expérimentale.

.

Auparavant, l’observation

De Charles Darwin datant

À 9 mois la reconnaissance

Par son fils de son … visage

Dans le miroir, était retenue

Sans la moindre des critiques.

.

Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois

L’âge de l’identification de l’image spéculaire

carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1052 6

.

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit : renversement

Complet de son image spéculaire :

L’œil verrait ce flacon à l’envers

 .

Symbolique 

 .

Il saute aux yeux que regarder

Le Monde est bien le voir à l’envers.

Cet envers se décline en retournement,

Renversement, et  voire  en  inversion.

À l’évidence, organe sensoriel de l’œil

Et sa fonction, la vue, inscrivent

L’envers dans la structure,

Structure du corps

 Et  de  son  image,

Et  de  sa  psyché.

Et de là, il sera aisé

D’évoquer toutes sortes

De renversements psychiques.

cairn.info/revue-cahiers-

jungiens-de-psychanalyse

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,

De comment j’organiserais mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Et, pour combien, elle finira bien !

.

Manière et liberté de se déplacer,

Sont de bons témoins de sa santé

Tant individuelle que collective,

Et pour celui qui est en prison,

Tout voyage devient immobile

Il ne vient et ne va nulle part.

 .

.

Chercher l’erreur !

.

Scénario

.

Du point d’où je viens,

 où je grandis, j’avance, et je vole,

au point où je vais, tout n’est qu’illusion.

.

Visuels et textuels  >>