654 – Une blessure profonde d’amour-propre

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle sera infligée par être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

.

Concerne prestation sexuelle,

Concerne apparence corporelle,

Concerne présence émotionnelle,

Concerne  passion  intellectuelle.

Concerne conscience spirituelle

.

Blessure profonde d’amour-propre

Comment  se ferait elle,  et par qui,

Au point d’en jeter le vrai opprobre,

Sur tous ceux qu’on aime, jusqu’ici.

 .

Elle peut autant concerner  le sexe,

En  cas  d’impuissance  ou  frigidité,

Qui feraient mal  à amour  complexe

Si belle harmonie, n’est plus trouvée.

 .

Elle peut  autant  concerner le corps,

Si l’un est trop gros, autre trop mince

Ne feront plus  velte,  que tout grince,

En leurs démarches, en corps à corps.

 .

Elle peut  aussi  concerner  le  cœur,

Si en poignardant profonde douleur

Elle mettrait trop de temps, heures,

À retrouver le rythme  du bonheur.

 .

Elle peut aussi concerner … l’esprit,

Si l’autre contesterait tout argument,

Qui pourtant bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évidence tout bien compris.

 .

Elle peut,  enfin,  concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilaine tromperie, vous damne

Voire, à l’enfer d’un vrai rejet, vous condamne.

.

Mais lors il s’agirait des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir : il n’y a plus  qu’une croix,

Qui, plantée en un être écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

Extensions

 .

Blessure invisible

Mais pas… anodine,

Elle est imperceptible

Des gens, de l’extérieur,

Ravageuse,  de l’intérieur.

Elle mettra plus longtemps

À se guérir que  nombre de

Blessures physiques, du fait

Que la confiance, perdue, ne

Se restaure, qu’avec le cœur,

Avec sentiment de confiance.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme :

Comme nous  avons cinq sens, principaux,

Nos cinq éléments complémentaires, vitaux,

Lors il suffit que l’un d’eux manque, défaille

Pour que nous soyons en état de blessure

Et que l’ensemble vacille ou … déraille

Et pour que l’on se sente diminué.

.

Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme,

S’il en manque un il y aura  comme fêlure

Qui peut se ressentir sur les quatre autres,

.

S’il y en aura  deux  ou trois : une blessure,

Appelée, communément,   d’amour-propre,

Qui détruit la confiance  en autre  et en soi.

.

On parle de sexe usurpé,   de corps bafoué,

De cœur déchiré, voire d’esprit tourmenté,

Sans compter d’âme totalement souillée !

.

Fragments

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 »Ariane,  ma  sœur, de  quel  amour, blessée

Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée. » »

Déclame Jean RACINE, (dans Phèdre acte I, scène 3)

 D’une profonde blessure d’amour-propre, probablement.

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Comment peut-on mourir d’une blessure au cœur, à l’âme

Mais à part par suicide, que certains qualifient d’anormal,

Et d’autres, pour raisons religieuses, familiales, d’immoral,

Mais peut-on, à quelqu’un de déjà mort, infliger tel blâme !

.

Tous ceux qui seront victimes de telle blessure, dieu merci

Ne mourront pas, et certains ils ne les verront même pas,

Tant elle est, demeure à l’intérieur, cachée, voire secrète

Blessure d’amour-propre se fait discrète, voire muette.

.

Lors des femmes sujettes en amour deviennent objets

Telle transformation de projections, les  anéantiront

C’est ce que les pervers narcissiques, toujours font,

S’étonnant que leur objet leur résiste comme tel !

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Déçue, bafouée, frustrée, blessée,  en elle-même,

Quelle femme ne dirait pas «bonjour tristesse»

Désespoir, chagrin, impuissance …  extrêmes,

À partager avec l’autre, sentiment tendresse.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Amour-propre est

Le propre  de l’amour,

Mais amour de soi-même :

Il en faut, un peu mais pas trop

Sinon, sa susceptibilité le pourrira.

La blessure est d’autant plus profonde,

Qu’elle est infligée par l’être qui est aimé

Sur son point faible, elle est bien frappée

Dans un défaut de son épaisse cuirasse.

Concerne      prestation          sexuelle,

Concerne     apparence     corporelle,

Concerne  présence  émotionnelle,

Concerne passion intellectuelle,

Voire conscience spirituelle.

.

Blessure profonde   B    d’amour-propre

Comment  se ferait   L     elle,  et par qui,

Au point d’en jeter   E     le vrai opprobre

Sur tous ceux qu’     S  on aime, jusqu’ici.

U

Elle peut autant      R   concerner  le sexe,

En cas d’impuis      E    sance ou frigidité,

Qui feront mal à     *    l’amour  complexe

Lors belle harmo    P   nie est non trouvée.

R  ….

Elle peut autant   O      concerner le corps,

Si l’un est trop      F  gros, autre trop mince

Ne feront plus      O  svelte, que tout grince,

En leurs démar   N   ches, en corps à corps.

D   ………

Elle peut aussi   E        concerner . le cœur,

Si en poignar     *    dant profonde douleur

Elle mettrait     D     trop de temps, heures,

À retrouver        ‘       le rythme du bonheur.

A   …………..

Elle peut aussi   M         concerner … l’esprit,

Si l’autre con       O     testerait tout argument,

Qui, pourtant       U   bien, et fort logiquement,

Paraissait d’évi     R    dence, tout bien compris.

– …………..

Elle peut enfin         P        concerner …….….. l’âme

Si elle aura perdu    R       sa couleur, et sa flamme,

Qui dans cette vilai   O     ne tromperie, vous damne

Voire à l’enfer d’un    P     vrai rejet, vous condamne.

R …………

Mais lors il s’agira     E    des cinq blessures à la fois,

Il n’y a plus d’espoir     !       il n’y a plus qu’une croix

Qui, plantée en un être  *   écorché, déchiré, blessé,

Vous empêchera, à jamais, de vous réconcilier.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette  de  femme,

Statique, toute droite,

En pleine tristesse 

D’amour-propre ?

.

654 4

.

Femme debout, les bras croisés

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 .

 Symbolique 

 

Femme debout, les bras croisés

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

654 6

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Femme debout, visage fermé

Qui réfléchit à sa tristesse

D’avoir été : déçue, bafouée,

Frustrée, blessée, en elle-même.

 

Symbolique

.

La tristesse est une émotion,

Qui traduit une douleur émotionnelle

Associée ou caractérisée par des sentiments

Désespoir, chagrin, impuissance, déception.

 .

Elle peut se manifester par des pleurs,

Une perte d’appétit ou encore

Une perte de vitalité.

 .

Dans les cas les plus sévères,

La tristesse peut entrainer une léthargie

Plus ou moins profonde, ou  isolement social.

Souvent, un état passager, bénin, sans risque.

 .

Mais si ce sentiment s’installe, durablement,

Ou s’aggrave, il est important de se confier

Ou consulter un professionnel de santé.

Source : passeportsante.net/fr/Maux/

Symptomes/Fiche.aspx?doc=tristesse

 .

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Fond/forme 

 .

Manquer d’amour-propre est faire preuve de trop d’humilité

« Vous êtes bien trop modeste, vous mériteriez des félicitations »

.

En avoir de trop est avoir une haute opinion de sa personne

« Vous êtes bien prétentieux,  et trop imbu  de votre personne »

.

Mots clés : opinion, valeur, jugement, dignité, appréciation,

Mais la blessure d’amour-propre est bien en deçà et au delà

.

Personne ne la sait ni ne la voit, elle est  comme  un cancer 

Et elle laisse lourdes traces sur la perte de confiance en soi.

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Blessure à l’âme, dit-on parfois, tellement intime, secrète !

.

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653 – A chaque couple, ses joies et ses peines !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…son lit

Comme chacun fait, refait sa vie !

.

À chaque couple, ses joies, ses peines

Un mélange des deux,  fin de semaine,

Produits par impressions qui trainent

Mais qui seront saines ou voire vaines.

.

Le temps  évolue, tel  un arc tendu,

Par le stress, et, les efforts perdus,

Décoche ses flèches contre vertus,

Faisant mouches en points battus.

.

Il y aura les joies, que l’on se crée,

Il y aura les peines que l’on subit :

Premières, fruits amours secrets,

Dernières : nos espoirs, anéantis.

.

J’ai peine à croire que l’on s’aime

Bien plus encore que l’on se hait

Entre les deux  qu’est-ce  qui fait

Qu’on tient le coup quand même.

.

La force  de  l’habitude, la routine,

Changent  notre amour, en estime,

Quand elle nous berne en sourdine,

Par une tromperie bien trop intime.

.

Et lors un jour, le réveil sonnera la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie  bien  remplie  du même  quotidien.

.

Et lors trop de distances se seront établies,

La force pour les franchir … pour les réunir,

Est trop importante tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

Extensions

 .

À chaque couple, ses joies, ses peines :

Celles que l’on pousse, celles que l’on traine.

«Être unis pour le meilleur comme pour le pire ».

Certains ne partagent avec leurs amis, leurs familles,

Que leurs joies, gardant, pour eux, leurs peines,

Tandis que d’autres font tout le contraire,

Comme pour s’en distraire ou soustraire.

.

Il y a ceux qui pour les joies sont à la peine :

Peine à jouir, à s’en réjouir, à s’en épanouir,

Lors ils se déclareront inaptes au bonheur.

.

Les joies se lisent sur les visages, ouverts ;

Tandis que les peines, sur visages fermés.

Parfois l’écoute, l’humour et compassion

Dérident un peu les tensions trop fortes

Ou trop proches  d’une  vive  explosion.

.

Détecter  l’état de solidité  d’un couple

Est œuvre difficile, il ne faut s’en tenir

Ni aux comportements… ni aux dires ;

Il faudrait être souris dans la chambre,

Dans le secret de leurs rapports intimes,

Dans leurs négociations  des  compromis.

.

On dit parfois que l’enfant, c’est la joie et la peine, à l’état pur.

Cette innocence se transforme en joies et en peines amoureuses

L’état adulte tente de conserver des joies et peines raisonnables,

Et  la vieillesse, de se délecter d’une nostalgie morose, des deux !

Tout cela dépend beaucoup de nous, et quel que soit notre âge !

Quel que soit les peines, avec le temps, si tout s’est bien passé,

On ne gardera que le meilleur si l’on est d’un bel optimisme.

Voilà qui relativise bien des choses sur l’enfance, vieillesse

Qui fait que ce qui compte avant tout c’est la tendresse.

.

S’il n’existait pas des peines,

Il n’y aurait non plus de joies :

On serait sans émotion aucune,

Pas plus compassion d’infortune

.

Ce qui est valable pour les couples,

L’est aussi pour tous et pour chacun

Sinon on aurait le choix  entre n’être

Qu’animaux ou remplacés par robots.

.

Une peine de cœur ne ressemblera pas

À peine de perdre quelqu’objet précieux

Car les humains ne se remplaceront pas,

Les objets n’auront jamais de vraies joies.

.

Fragments 

.

Chaque couple a quelque chose

Un fond commun qui se dit rose,

Qu’on dit être  amour réciproque,

Que proximité, intimité, provoque.

.

Il est fait tout autant de joie et peine,

Joie si l’autre nous comprend, satisfait,

Peine si l’autre devient un peu rengaine :

Nul ne sait de quoi lendemains seront fait.

.

Notre liberté  d’être ce que  l’on veut,

Voire ce que l’on est

L’Amérique l’aurait promis et à tous :

On voit ce qu’il en est.

Il ne reste que de cette belle promesse,

Qu’une statue, fétiche

Dont nombre de touristes… s’entichent.

 Le couple terre/liberté

N’a pas pesé longtemps dans la balance

Flamme est retombée.

.

Comme on ne compte pas quand on aime,

Pour l’autre on ne ménage sa joie et peine :

Comme le dit si bien Mirabeau, le pont tient

L’eau coule, quel que soit son cours, bas, haut

La joie reviendra toujours  après chaque peine,

Pour peu on ne se laisse pas prendre par haine !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 

Joies et peines,

Mélange bohème,

Couple se promène :

Péniblement, enchaine.

Joies et peines,

Joies que l’on se crée

Et peines que l’on recrée

Selon sa chance ou déveine.

Joies et peines

En amour ou en haine

Se transforment en routine

Si un renouvellement patine.

Joies et peines

Sans joie et sans peine,

Chacun fait et défait…s on lit

Comme chacun    fait, refait sa vie !

C

À chaque couple    O ses joies et peines

Mélange  des deux    U   fin de semaine,

Produits d’impressions  P   qui trainent

Et qui  seront saines ou      L      vaines !

Le temps  évolue, tel  un arc  E     tendu,

Par le stress, et, les efforts      :   perdus,

Décoche ses flèches  contre   J    vertus,

Faisant mouches en points   O    battus.

Il y aura les joies, que l’on    I    se crée,

Il y aura les peines que l’on  E      subit :

Premières, fruits amours     S     secrets,

Dernières : nos espoirs,    *    anéantis !

J’ai peine à croire que     E    l’on s’aime

Bien plus encore que     T     l’on se hait

Entre les deux  qu’est   *       ce  qui fait

Qu’on tient le coup     P    quand même.

La force  de  l’habi   E   tude, la routine,

Changent  notre    amour, en estime,

Quand elle nous    N  berne en sourdine,

Par une tromperie E   bien trop intime.

    S

Et lors, un jour, le réveil  sonnera  la fin

De la récréation voire de notre illusion,

Que nous  vivons,    à deux, à l’unisson,

Vie bien remplie  du même  quotidien !

Et lors trop de distances se sont établies,

La force pour les franchir… pour les réunir,

Est trop importante, tellement que pour en finir,

Chacun fait son choix, défait son lit … refait sa vie !

.

Forme

.

.

Évocation  

.

C’est un haut piédestal,

Pour  sûr, oui… mais

 Pour quelle statue

De la Liberté ?

.

653 4

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York.

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique 

 .

La statue

De la Liberté

Sculpture     fut

Confiée,  en 1871,

Sculpteur français

Auguste Bartholdi

Et  l’énorme  socle   

Permettant de porter la hauteur

Allant de 46 mètres  à  93 mètres,

Pour 225 tonnes,    à une  collecte

Des fonds américaine les travaux

 S’arrêtèrent fondations, suscitant

 Critiques de la presse américaine

Face au projet jugé démesuré.

Le journaliste Joseph Pulitzer,

Comme précurseur de la presse

Investigation engagée socialement

Accepta de mobiliser les premières

Pages  de quotidien New York world 

Pour récolter plus d’argent, gagnant aussi

Grâce à ce geste 50 000 nouveaux abonnés.

fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Liberte

.

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Fond

 

Évocation de fond

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653 6

.

La statue de la Liberté

Telle qu’érigée à New York :

La liberté d’être ce que l’on est,

Valable pour soi, pour un couple.

 .

Symbolique de fond

 .

Le but

 De la statue

De la Liberté

Était sceller

 L’amitié entre la France

Et   les   États-Unis, à   

Cette    époque    où

Le pays  redevenait  

Tout juste républicain

C’est  un  symbole  qui

Tendrait à disparaître,

Les  deux  pays ont des

 Divergences politiques.

D’ailleurs, bon nombre d’américains ignorent

L’origine de la statue, ne voient en elle qu’une

Démonstration  des   prouesses   techniques

Dont est capable leur pays d’Amérique,

Ce qui peut faire rire les Français,

Constructeur de la statue !

 .

.

Fond/forme 

 .

Je ne vais pas vous en faire

 Toute une poésie, tant d’autres

En auront fait des … centaines,

Plus  inspirées  que les miennes,

Simplement rappeler  l’essentiel.

.

Sa vue était  comme  voir le ciel,

S’éclairer après  mois de misères

Comme on voit trop sur Terre :,

Eldorado qui comme les autres

Traduira autant bas que hauts.

.

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652 – Ma lettre de rupture, jetée au feu, brûle

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir trois mots,

Du genre : je te quitte

Pour faire au plus vite

Ou cent si je suis dispo

Voire  mille si  je m’étale.

.

Je peux la bruler

Suite renoncement,

Comme peux l’adresser

Au mauvais appartement.

.

Pour finir je peux la publier

Sur  le réseau  d’amis, privés

À charge, pour eux,  de révéler

Qu’elle est la dernière informée.

.

Je peux aussi, lui  téléphoner pour

Lui demander de nous rencontrer,

Afin  de signifier  et de  vive  voix :

Notre aventure est bien terminée.

.

Lettre adressée  à l’être, accroché

Peut autant le libérer que le tuer

Chaque mot compte, sera pesé,

À l’aune franchise, sincérité.

.

Ma  lettre  de  rupture

Jetée  au  feu, brûle :

J’ai  regardé, hagard,

Se consumer mon amour !

.

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

.

Ce n’était que brouillon avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien plus par le sentiment premier.

.

Ce qui était écrit tient en peu de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient de tomber pour la dernière

Tant par correspondance je l’ai vu, lui aussi, brûler.

.

Correspondance confiée bien  après, au postier,

À la donner en mains propres avec récépissé

Destinataire chez nouvelle partenaire.

.

Elle m’est revenue avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre  à ce gage  de tendresse

Soufflé, je présume, par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour,

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour

.

Extensions

 .

Toute affaire de couple

N’est que l’affaire de ce dernier.

Personne d’autre ne peut s’immiscer

En draps lit conjugal pour compter les coups,

Voir qui fait du bien ou du mal, comment cela

Peut évoluer dans le temps et les événements.

.

Combien  se précipitent, premier dérapage,

Voire soupçon, pour finir par comprendre

Qu’il y a eu maldonne ou confusion mais

Dont son rétropédalage ne marchera

Pas  dans  toutes  les  conditions.

.

Voilà, j’en ai fini avec la lettre,

Écrivez-moi la vôtre, postez-la,

Je la ferai bruler en un grand feu

Et alors, un grand émoi, me saisira

À l’idée que votre braise m’enflammera.

.

Jeter une lettre de rupture comme brouillon en une poubelle

Ou la brûler rageusement dans le feu pour faire tout disparaître

Dans le premier geste, on pourra vite se ressaisir puis la modifier

Dans le second c’est comme une bêtise qu’on regrette, qu’on annule

Ce qui brûle, n’est pas que  le papier, l’encre, le contenu : l’intention,

La décision, l’action même de mettre fin à un amour auquel on tient.

.

Une lettre de rupture amoureuse

 Peut être soit courte, soit longue,

Mais doit aller droit à l’essentiel,

 Et claire pour éviter ambiguïtés !

.

C’est loin d’être un exercice facile

Si on veut rester en bonne entente,

Moindre froissement amour propre,

Et c’est l’oubli définitif, mort, enterré.

.

C’est pourquoi, un brouillon et relecture

Après nuit de sommeil  avant de l’envoyer

Est plus que conseillée,  est recommandée :

Arrive que, le lendemain, le contenu change.

.

Il m’est arrivé d’en écrire  mais  ce n’est qu’en

Troisième réécriture que j’ai trouvé mes mots

Qui convenaient en vue d’adoucir la rupture

Et la suite m’a donné raison, lors amitié.

.

Fragments

.

Abandon

Différence : j’abandonne, je m’abandonne.

J’abandonne : je renonce, j’abdique, je délaisse.

Je quitte un lieu, je déserte le domicile conjugal,

Je négocie mes exigences, je fais des concessions.

.

Je m’abandonne : je me laisse aller, je lâche prise,

Je me détends, je me renverse dans mon fauteuil,

Je m’épanche en toute confiance avec quelqu’un.

.

Je me résigne, je cède, capitule, démissionne,

Autant de verbes et d’actions qui résonnent

Comme une expérience passée, d’enfance.

.

Ça dépend de quoi, qui, où, comment :

Ça me rend très triste ou très joyeux,

Sentiment complexe car ambivalent

.

 « Je suis incapable de rester seul(e), je

deviens angoissé(e)  par un sentiment

d’abandon, l’idée qu’autre puisse me laisser

m’est insupportable, c’est pourquoi je ne veux

pas m’attacher, m’engager,  dans une relation

amoureuse. » Au moment des vacances d’été,

des personnes ou des familles abandonnent

lâchement leur animal domestique au bord

d’une autoroute : trop encombrant, trop

embêtant, ils l’attachent dans  une aire de

repos, l’oublient en partant même parfois c’est

la grand-mère ! Un sentiment d’abandon est

structurel ou conjoncturel : structurel si la

peur du gouffre qu’il suscite ou hantise de la

dépression font que celui qui a cette

expérience ancrée en lui fuit la tristesse qu’il

suscite. Conjoncturel en un moment de

solitude, un rejet par un être aimé, une

évocation par un livre, film, air, réveillant

angoisse existentielle.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai une défiance même si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir… trois mots,

Du genre : L   Je te quitte

Pour faire  E   au plus vite

Ou cent si   T   je suis dispo

Ou mille si   T       je m’étale.

Je peux la    R              bruler

Suite renon   E             cement,

Comme peux  *           l’adresser

Au mauvais     D     appartement.

Pour finir je      E     peux la publier

Sur le réseau        *          d’amis, privés

À charge, pour       R          eux,  de révéler

Qu’elle est la der      U            nière informée.

Je peux aussi, lui      P            téléphoner pour

Lui demander de       T            nous rencontrer,

Afin de signifier         U             et, de vive voix :

Notre aventure           R                 s’est terminée

Lettre adressée        E         à l’être, accroché

Peut autant le        *     libérer que le tuer

Chaque mot com  J        pte, sera pesé,

À l’aune franc    E    hise, sincérité.

T

Ma lettre   É de rupture

Jetée  au    E feu, brûle :

J’ai regardé   *    en hagard,

Se consumer  À      un amour

U

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

Ce n’était que brouillon     *   avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure F       de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien  E     plus par le sentiment premier.

Ce qui était écrit tient en peu  U    de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient  *         de tomber pour la dernière

Tant par correspondance    B        je l’ai vu, lui aussi, brûler.

Correspondance confiée  R         bien  après, au postier,

À la donner en mains    Û       propres avec récépissé

Destinataire chez         L         nouvelle partenaire.

Elle m’est revenue   E    avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre à ce gage de tendresse

Soufflé je présume par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour.

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Deux formes superposées

Et dont le tout ressemble

À une lampe allumée 

À bien la regarder !

.

652 4

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

Une lampe pour regarder le contenu

D’une lettre, bien écrite, à la main ,

Il n’en faut pas plus  pour évoquer

Une forme qui approche le fond.

 .

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole,

Représente toujours une

Lumière intérieure,

Une énergie,

Des capacités,

Des talents que

Nous maîtrisons.

C’est l’homme qui maîtrise

La lumière avec un certain pouvoir

D’allumer et d’éteindre, elle est le symbole

De la connaissance : on apprend, de jour

En jour, à mieux se connaître, on évolue

Grâce à ces informations et ces savoirs.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

652 6

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

 .

Symbolique 

 .

Le regard est chargé

De toutes passions de l’âme

Et doté  d’un    pouvoir magique

Qui lui confère    terrible efficacité.

Instrument des    ordres intérieurs :

Il tue, il fascine      il foudroie, séduit

Ce d’autant qu’il     exprime    la vie.

Métamorphoses         d’un  regard

Ne révèlent pas seulement celui

Qui regarde  mais aussi celui

Qui est regardé/regardant.

 .

 .

Fond/forme 

 .

On peut lire une lettre à la lumière

D’une belle lampe à pétrole, allumée,

La bruler au feu de cette même lampe 

Ce sont des usages contraires d’un feu

À savoir briller  puis se consumer !

.

L’amour éclaire aussi, et autant,

S’il ne se limite pas qu’au pieu.

Lettre que l’on brule sera l’acte

De destruction,  renoncement

Avec un point de non-retour,

Bien loin du parfait amour !

Textuels et illustrations  >>

651 – Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je ne suis pas ceci,

Ni cela, loin s’en faut,

En bref, ne suis pas celui

Que pour un couple, te faut.

Je suis cheval  et pas taureau,

Je ne suis pas bon, pas salaud,

.

Ne suis qu’homme et pas loup,

Et cela fait un peu … beaucoup.

Étalons, et talons, étalons-nous,

Qualités, et défauts : déclinons.

Tu n’es pas, non plus… déesse :

Juste  enfant  mère,  promesse.

C’est là  surtout, où le bât blesse.

 .

Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas  l’homme qui te vaut,

Je ne suis pas,  cet  homme … beau

Que  tu  souhaites   comme  cadeau

Bien que quelque chose me dira que

J’ai malgré tout, ma place près de toi,

Qu’elle soit : de fait, d’amour, de droit

Essentiel est que, nous deux, heureux.

.

Je ne suis pas l’homme  qu’il te faut !

Je suis : cheval, bouc  ou … taureau,

N’importe lequel,   de ces animaux,

Que tu aimes bien en ton hameau,

Mais quelque chose me dit que, si,

Si je me transforme… homme-loup,

Je pourrai t’approcher, pour le coup,

Pour mieux te dévorer de mes yeux.

 .

 Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas assez bon, ou  salaud,

En restant entre, pas assez, et trop,

Je manque bons gestes, bons mots

Mais  quelque chose me dit que, si

Je deviens un homme imprévisible,

Je cache mon âme dans …l’invisible,

L’offre, cadeau nouveau, merveilleux.

 .

Si je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

Je ne suis pas, déjà, j’espère, de  trop :

À pied, à cheval, au trot ou au galop,

Te conquérir, je ferai, ce qu’il faut,

Mais quelque chose me dit que si

Nous n’avons pas  épuisé le rêve

Qui  ferait, notre  vie, trop brève,

Tu ne   peux  perdre  l’amoureux.

 .

Ne suis pas l’homme qu’il te faut,

Ne suis pas l’homme qui : à mots

Couverts, t’aura promis berceaux,

Où nos enfants  seraient des faux,

Mais, quelque chose me dit que si

Leur réalité l’emporte, aujourd’hui.

.

Extensions

 .

Je ne suis pas l’homme qu’il te faut.

Combien de fois, me le suis-je répété,

L’ai-je, moi-même, vérifié, et pourtant,

Je persévère, et, pourtant, ne désespère,

Que ton choix ne bascule, en ma faveur

Et je profite des tiennes à toute heure.

Je ne suis pas homme, je suis faux.

Est-ce la même chose ou c’est

Parce  que  je  ne  te  vaux.

Je peux me poser mille

Et  une  fois  ces

Questions sans

Trouver   la

Réponse

Il faut.

.

L’homme qu’il faut : sur plus d’un milliard, y a ce qu’il faut

Eh bien, parfois, non, ce n’est pas qu’elle ne trouverait  pas,

Mais celui qui l’approche, qu’elle rencontre ne convient pas

Trop intériorisé, extériorisé, trop intellectuel ou exubérant

Problème de fond est qu’il n’existe pas pour elle autre que

Dans son fantasme, son illusion, son rêve, non en réalité

Qui est finalement régulateur de toute chose sur Terre.

De là à imaginer de manière obsessionnelle et le dire

Que son conjoint n’est pas le bon, qu’un pis-aller !

.

Qu’est-ce ça peut bien vouloir dire :

« Je ne suis pas  l’homme  qu’il te faut »

On dirait presque une erreur de casting,

On ne pourra pas tourner la scène prévue.

.

On peut modifier un tantinet la phrase

« Je ne suis pas  l’homme  qui  te  vaut »

Ça aura au moins le mérite d’être clair,

À chacun de juger si c’est vrai ou faux.

.

On peut même aller plus loin,  jugement

« Je ne suis pas  l’homme  sans   défaut»

Mais qui peut bien l’être, sauf être ange,

On touche à des commentaires abyssaux.

.

Fragments 

.

Je ne suis pas l’homme qu’il … te faut :

Je ne suis rien, ne vaut rien, au bas mot

Moindre intérêt pour moi, serait de trop,

Je peux rêver de t’aimer, ce serait bien sot.

.

Quel homme tu aimerais, je ne le sais trop :

Rien même que l’imaginer, j’aurais tout faux

En tous les cas, différent de moi, autre oiseau,

Un homme plus extraverti plus que moi, intro.

.

Tu es une cavalière,  aimant trop les … chevaux,

Je ne suis que poulain, pas étalon, pas au niveau,

Pour faire avec toi, des courses effrénées en sauts,

Franchissant tous les obstacles, même le plus haut.

.

À défaut  d’être l’homme  qu’il te faudrait, te faut,

Je me contenterais d’être ton chien ou … corbeau

En chien, je vivrais à tes pieds, et ce serait beau,

En corbeau,  je vivrais sur ta tête,  par  défaut.

.

Ne peux t’offrir que ce que je suis, pas héros,

Pour autant je suis loin d’être  comme zéro,

Je peux te faire des poèmes avec des mots

Qui te feraient vibrer plus qu’il n’en faut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Je ne suis pas ceci,

 Ni cela, loin s’en faut,

   En bref, ne suis pas celui

      Que pour un couple, te faut.

          Je suis cheval  et pas taureau,

             Je ne suis pas bon, pas salaud,

                Ne suis qu’homme et pas loup,

                   Et cela fait un peu … beaucoup.

                     Étalons, et talons, étalons-nous,

                     Qualités, et défauts : déclinons.

                    Tu n’es pas, non plus… déesse :

                  Juste  enfant  mère,  promesse.

                 C’est là  surtout, où le bât blesse.

JE NE SUIS              

                Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

           Je ne suis pas  l’homme qui te vaut,

       Je ne suis pas,  cet  homme … beau

    Que  tu  souhaites   comme  cadeau

  Bien que quelque chose me dira que

J’ai malgré tout, ma place près de toi,

Qu’elle soit : de fait, d’amour, de droit

Essentiel est que, nous deux, heureux

 PAS L’HOMME          

Je ne suis pas l’homme  qu’il te faut !

 Je suis : cheval, bouc  ou … taureau,

    N’importe lequel,   de ces animaux,

       Que tu aimes bien en ton hameau,

            Mais quelque chose me dit que, si,

                 Si je me transforme… homme-loup,

                      Je pourrai t’approcher, pour le coup,

                        Pour mieux te dévorer de mes yeux.

            QU’IL TE FAUT ! 

                           Je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

                            Je ne suis pas assez bon, ou  salaud,

                             En restant entre, pas assez, et trop,

                              Je manque bons gestes, bons mots

                                Mais  quelque chose  me dit que, si

                                 Je deviens un homme imprévisible,

                                Je cache mon âme dans …l’invisible,

                               L’offre, cadeau nouveau, merveilleux.

           .

                          Si je ne suis pas l’homme qu’il te faut !

                        Je ne suis pas, déjà, j’espère, de  trop :

                    À pied, à cheval, au trot ou au galop,

                   Te conquérir, je ferai, ce qu’il faut,

                    Mais quelque chose me dit que si

                       Nous n’avons pas épuisé le rêve

                          Qui ferait, notre vie, trop brève,

                              Tu ne   peux  perdre  l’amoureux.

           .

                                Ne suis pas l’    homme qu’il te faut,

                                 Je ne suis pas l’    homme qui, à mots

                               Couverts, t’aura        promis berceaux,

                             Où nos enfants         seraient des faux,

                             Mais, quelque          chose me dit que si

                                 Leur réalité l’em              porte, aujourd’hui.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un  très bel animal

Se dressant debout :

 Un cheval, surement, 

Mais sans son cavalier !

.

651 4

.

En voilà bien un bel étalon,

Avec lequel on peut t’entendre.

 Je ne suis qu’un cheval de trait,

Je n’en ai pas d’un pur-sang.

 .

Symbolique

 .

Une croyance ancrée

En la mémoire des peuples

Associe l’origine du cheval

Aux  ténèbres  d’un  Monde,

Dont il surgit, en  galopant

Comme sang en les veines,

Des entrailles de la terre

Des abysses de la mer.

Comme fils de la nuit

Et   d’un   mystère,

Il  serait  porteur

À la fois de mort

Et de vie,

Destructeur

Et triomphateur.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

651 6

.

Je ne suis rien qu’un cavalier

Conscient le jour sur cheval aveugle

Aveugle la nuit, sur un cheval voyant

Selon interprétation psychanalyse.

 .

Symbolique 

 .

P

Psychanalyse du cheval et du cavalier :

En plein midi, entraîné par la puissance de sa course,

Le cheval galope à l’aveugle et le cavalier, les yeux grands ouverts,

Prévient ses paniques et le dirige vers le but qu’il s’est assigné.

La nuit, quand le cavalier devient à son tour aveugle,

Le cheval peut se faire  voyant, se faire  guide.

C’est lui alors                           qui commande,

Peut franchir                           impunément

Les  portes                              du mystère

Inaccessible                          à la raison.

 .

 .

Fond/forme 

 .

En vrai, il te faudrait un homme qui soit

Comme si, comme ci, et surtout pas comme ça !

Je suis comme ça, pas comme ci, cherchez l’erreur !

.

On peut transformer un poulain en cheval, en étalon,

Mais pas en chat ni en chien  et encore moins en lion.

Aucun déguisement ne suffit  pour la transformation

Ou proverbe : chassez le naturel, il revient au galop

Encore une histoire de cheval qui se cabre  et rue .

.

En fait, il faut rester comme on est et progresser

C’est une question d’histoire, non d’instantané.

Apprécier le potentiel, malléabilité de l’autre

Plutôt que condamner à n’être que ce qu’il est.

.

Textuels et illustrations   >>

650 – J’ai omis, vomi, honni, de vous dire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise,

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière ni de bourgeoise.

.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

J’ai omis de vous dire

Nous sommes quittes

Et tout autant quittés

Tout  bien consommé :

J’ai honni  de vous dire

Je n’en avais pas la force

Ne voulant sur vous médire

Amour n’en avez pas l’amorce.

.

Puis  de vous dire, j’ai honni,

Puis  de vous dire, j’ai vomi,

Puis de vous dire, j’ai omis

Qu’on  ne  se  parlera plus,

Que je ne vous aime  plus,

Vous voir, je ne peux plus.

.

Nous étions en même état

Nous avions un bon contrat

Nous protégeant contre cela,

Trompés  par  nonchalance,

Trompés  par indifférence,

Trompés  par inexistence,

Voilà que je   vous croise,

Et voilà que je vous toise,

Et voilà que je vous noise.

.

Telle votre ennemie d’hier,

Telle une nouvelle mégère,

Ou telle la pire des sorcières.

Et même si  j’en suis pas fier,

Si, pour vous, c’est vrai   enfer,

Si    c’est   une   vraie…   misère,

Lors  de  m’être  éloigné  de vous,

Lors de m’être débarrassé de vous,

Nous rend quittes en tout, pour tout.

.

Notre union s’avère être consommée,

Notre rupture  s’avère  être  achevée,

Nos souvenirs s’avèrent être oubliés,

Il ne reste plus rien … de nous deux,

Il ne nous reste plus rien d’heureux

Si ce n’est avoir été très amoureux.

.

Extensions

 .

Omis, honni, vomi, sont comme autant

De musiques  bruyantes   d’un  instrument

Désaccordé que l’on ne parvient plus à réparer.

.

Quelque chose, en lui, s’est cassé,  définitivement,

Ressort qui ne se tend, se détend plus, en le forçant.

.

Ce n’est pas forcément une tromperie,  cela peut être,

Tout ou rien, la fatigue, lassitude, que sais-je  encore !

.

Toujours est-il que le simple fait de voir l’autre réveille

En soi tout une batterie de pulsions contraires que les

Psychanalystes appellent «mécanismes de défense»

.

Pour porter le focus sur le côté  plus inconscient,

Malgré soi : incontrôlable, ou irraisonnable.

.

Des comptes  à  régler, probablement,

Impossibilité et revenir en arrière,

Possiblement, la rage de s’être

Trompé sur quelqu’un à ce point,

Certainement, voire les trois à la fois !

.

Vous dire : que ce soit omis, vomi, honni,

Ne changerait rien au fond des choses

Tant seules, les formes, diffèrent !

Le fond a une couleur négative

Avec des formes affectives

Qui nous indisposent

Le temps arrange

Ou augmente

Son effet

V

.

Fragments

.

J’ai omis, vomi, honni, de vous dire :

Avoir omis, avoir honte, c’est possible

Mais avoir vomi … ce serait bien pire,

Rejeté par son estomac… inadmissible.

.

Je suis rendu muet, comme ours, isolé :

Dès que je vous vois, que je pense à vous,

Je me sens chiffonné, irrité comme affolé

Au point de serrer mes poings contre vous.

.

Je partage en moi comme foule d’émotions,

Qui se concluent par un sentiment contraire

Ce n’est pas de la haine, ni plus de la passion

L’envie d’être avec vous et de m’en abstraire !

.

Être ours est mécanisme défense et d’attaque,

Comme l’aura mis en lumière, la psychanalyse,

En somme : je ne dis, ne fait rien, ou j’attaque :

Ta présence me réjouit bien qu’elle me paralyse.

.

Introverti, suis rendu, avant je ne l’étais  avec toi,

Telle souffrance génère comme un déni chez moi :

Voilà que je psychanalyse, voire psychosomatise,

Te rejeter, t’aimer, deviennent comme hantises.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière,  de bourgeoise.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

HONNI,    VOMI …………

   J’ai omis de vous dire ……………………..

    Nous sommes quittes,………………………..

   Et tout autant quittés,……………………………..

Tout bien consommé……………………………….

J’ai honni de vous dire……………………………

   Je n’en avais pas la force,………………….

   Ne voulant sur vous médire…………

   Amour n’en avez pas amorce..…..

J’ai omis         de      vous dire,

J’ai vomi          de      vous dire,

J’ai honni         de       vous dire,

Qu’on  ne           se        parle plus,

Que je ne           vous       aime plus,

Vous voir          je n’en      peux plus.

Nous étions           O            même état

Nous avions            M           bon contrat

Protégeant               I           contre cela.

Tromper par           S        nonchalance

 Tromper par          *        indifférence

  Tromper par        D        inexistence.

   Voilà que je                  E        vous croise

     Et voilà que     *      je vous toise

       Et voilà que   V     je vous noise,

           Telle votre    O    ennemie d’hier,

              Telle une      U    nouvelle mégère,

               Ou telle la    S   pire des sorcières.

              Et même si   *      j’en suis pas fier,

             Si pour vous  D     c’est vrai   enfer,

        Si  c’est  une   I       vraie   misère,

       Lors de m’être R    éloigné  de vous,

      Lors de m’être  E débarrassé de vous,

     Nous rend quittes en tout et pour tout

      Et notre union    s’avère  être consommée,

    Et notre rupture      s’avère      consommée,

Nos souvenirs          sont         consommés.

Il ne reste plus         rien         de nous deux,

Il ne nous reste         plus         rien d’heureux

Si ce n’est avoir          été           très amoureux

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un animal plus qu’un humain :

Ou un grand ours taciturne 

Avec une proie sur la tête

Voire un grand pot ?

.

650 4

.

Un ours taciturne, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

.

Un ours est par nature peu bavard

Est même connu pour être taciturne,

Ne devient agressif que si on le dérange,

Tant et si bien que la forme évoque le fond.

 .

Symbolique 

.

Nous devons

 Être conscients du fait

Qu’avant toute chose, ours

Est un symbole contradictoire.

 

D’un côté,  il y a des images

D’ours  des  plus  tranquilles

Et de l’autre, il y a des images

D’ours guerriers  et  de pouvoir.

 

C’est comme champ de la patience

Le fait que nous pouvons mettre en

Hibernation nos idées ou projets

Jusqu’à ce que des temps plus

Favorables se présentent.

lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

650 6

.

Un ours, c’est certain, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

 .

Symbolique 

.

En psychologie,

Le terme « taciturne« 

Est employé pour désigner

Une personne introvertie, silencieuse,

Qui a du mal à s’exprimer.

.

Être  taciturne  n’est pas  une  maladie,

C’est un trait de caractère

Qui se traduit par une grande

Inhibition et des difficultés à s’exprimer.

.

Les personnes taciturnes

Seront  qualifiées d’introverties.

Une caractéristique qui peut entraîner

Difficultés sociales importantes,

En cercle familial, amical

Et professionnel.

sante.journaldesfemmes.fr/fiches-

sante-du-quotidien/2739453-taciturne

 .

 .

Fond/forme 

.

L’ours est par définition peu causant,

Il peut manifester son humeur, caractère

Par des démarches, par des gestes violents.

Il dit que l’homme attaque ou fuit comme lui

Mais que la femme parle, s’énerve, vitupère

Faudra s’agiter devant l’ours, non le fuir !

Ne tentez pas de lui dire que vous l’aimer

Et pas plus  que vous  en êtes effrayé

Il n’en a cure, vous voie danger

Un ours averti en vaut deux. 

.

Textuels et illustrations  >>

649 – Je fais rarement ce qu’il faut !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

.

Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

.

Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut.

.

Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

.

Je fais ce qui  me semble

Et l’essentiel,  à mes yeux :

Vois que je ne te ressemble,

Au point de rendre ennuyeux.

.

Nos contacts ou, nos rapports,

Qu’ils   soient dedans ou dehors

Bien que je me conduise en ange

Ne te poursuis  de ma revanche

Ni du mal que  je  t’aurais fait,

Sans le savoir ou bien exprès.

.

Fais des efforts encore, encore,

Lors, tu réponds : t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être, lors je serai mort

Mais attendant être  qui t’ira très fort,

Ne suis par défaut homme qu’il te faut.

.

Extensions

 .

Le rejet de l’autre peut devenir tel qu’on ne voit le changement,

de l’autre et on l’enferme en un cadre rigide dont il ne sortira pas.

.

– «  Ton conjoint a bien changé ces temps-ci, il est plus présent,

plus prévenant, plus aimant… »

« Ah bon, tu trouves : c’est juste pour donner le change,

pour un moment, il (elle) reprendra bien vite ses habitudes »

.

– «  Si ça dure, s’il change vraiment, pour de bon, que feras-tu ? »

– « Alors je lui donnerai une seconde chance  mais je ne crois

pas au miracle, changer dans la durée demande de  l’énergie… »

.

– « Tu devrais changer un peu de ton côté, pour l’accompagner »

– « Merci, je vais bien, ce n’est pas moi le problème, c’est l’autre ! »

.

– « Mais enfin, tu sais bien que dans un couple… »

« Laisse tomber, je te vois venir avec ta psychologie

de couple, regardes plutôt le tien, ça pas fort non plus ! »

.

– « Ça va bien mieux maintenant qu’on s’est beaucoup parler.

« Tu pourrais lui dire qu’il s’améliore, rien que pour l’encourager. »

.

« On en reparlera dans trois mois, un feu de paille, je te jure »

– «C’est à désespérer, dans un an vous êtes divorcés. »

« Et vous dans trois, j’aurai juste pris un peu d’avance ! »

.

Le niveau d’exigence, de perfection de l’autre

N’a d’autre miroir que le cadrage de son miroir.

Certains, certaines, demanderaient, au  conjoint,

De satisfaire de suite le moindre de leurs caprices

Quand d‘autres de combler leurs propres défauts,

Par des qualités qu’ils ne leur reconnaissent pas,

Et ainsi, on tourne en rond, en frustrant l’autre

Sans qu’il ne soit de contrat, de projet, récit,

Autre que de dire «ça ne va toujours pas».

.

Les accroches, anicroches et reproches

De l’un sur l’autre, ou réciproquement,

Ne peuvent durer qu’un certain temps

Jusqu’à ce que l’un deux ne … craque

Lors, en colère, enverra tout en l’air.

.

On dit : il faut être souple, tolérant,

Pour vivre en couple, communauté

Il ne suffit donc pas d’être amants,

Pour que paix ménage, s’instaure !

.

S’instaure, cinq torts, qui a raison :

Les deux ou aucun ou à mi-chemin.

On dit que  qui reconnaitra son tort,

Reste ouvert au dialogue  constructif,

Pour  trouver  compromis … accords !

.

Fragments 

.

Tempéraments, attitudes, caractères,

S’accordent, se tolèrent, s’indisposent,

Ça peut être par des gestes, mots, actes

Frictions se produisent, rompent pacte !

.

Certains, certaines, prétendent  qu’amour

Change un homme, une femme, en mieux,

Au bout, sur quelques temps : vœux pieux,

Ils retombent en leurs travers de toujours !

.

Quant à moi, il se peut  qu’elle ne m’aies vu,

Avant de se marier,  comme j’étais,  tout nu,

Voire elle exagère, invente, pour me quitter,

Mais imparfaite, ne le serait-elle pas autant.

.

Lorsque je fais quelque chose, me met à parler

Elle me sonne les cloches comme en une église

Et en outre, ces dernières me semblent… fêlées

Tant sa voix m’écorchera les oreilles : non lisse.

.

J’aimerais tant qu’un bel accord, en symphonie

Nous chante les louanges d’un bel amour choisi

J’ai changé, parfois, j’ai fait nombre compromis.

Rien n’y a fait : faudrait-il que je la quitte, pardi !

.

Mais, je reste, je l’aime encore … comme elle est !

Je ne suis pas l’homme qu’il lui faut, peu s’en faut,

Comment faire pour qu’elle me veuille … je la vaux

En faire peu c’est mal ; assez, bien ; trop… parfait !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

.

Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

.

Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut

Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

.

Je tente  de  faire    ce qui   me semble

L’essentiel,    F              C      à mes yeux :

Vois que je     A              E  ne te ressemble,

Au point de     I                *   rendre ennuyeux

Nos contacts    S               Q  ou, nos  rapports,

Qu’ils   soient    *                 U   dedans ou dehors

Bien que je me  R                    ‘    conduise en ange

Ne te poursuis   A                      I      de ma revanche

Ni du mal que     R                       L        je t’aurais fait,

Sans  le  savoir     E                         *       ou bien exprès.

Fais des efforts      M                         F       encore,  encore,

Lors, tu réponds     E                           A     t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être    N                            U      lors je serai mort

Mais attendant être   T                                  qui t’ira très fort,

Ne suis que par défaut                                   homme qu’il te faut.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Obus, de la première guerre

Un des  monuments  aux morts,

Ou une tour ronde d’un clocher

D’église  avec  une  base  carrée ?

.

649 4

.

Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

Autant  un clocher   qu’une  église,

Ne convient pour faire ce qu’il faut,

On serait ici, entre le rond et le carré,

Sans parler de tout autre porte-à-faux.

 .

 Symbolique 

 

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Cloches sont êtres animés

D’un  nom, d’un   corps  et de

Sentiments, par ailleurs la forme

Creuse  et   arrondie   de  la cloche 

L’assimilerait    au    corps  féminin,

Tandis que battant et  aussi manche,

Évoquent un  phallus  en  connotations

Sexuelles  contribuent    au  symbolisme

De la cloche, du dorje (un petit sceptre),

Souvent employés de manière simultanée

Dans nombre rituels

Bouddhistes,

 Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

649 6

.

Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

 .

Symbolique 

 .

Il y a  

Plusieurs façons

De visiter une église :

On peut se munir d’un guide

 .

Qui donnera tous les renseignements,

 Historiques et artistiques, nécessaires,

Ou simplement se promener dans le lieu

 .

Se  laisser  imprégner  par  l’atmosphère, encore

S’arrêter longuement, allumer cierge, pour prier 

Notre parcours débute   au   clocher, source   de la

Convocation du peuple par le nombre des cloches.

St-maurand-st-ame.cathocambrai.com/eglise-symboles

 .

 .

Fond/forme 

 .

Chacun sait qu’il y a des rites, codes, conventions

Des manières de faire, d’exister, de communiquer,

Propres à chaque lieu, tels que silence dans l’église,

Faire la queue à un guichet,  frapper avant d’entrer:

Dans un musée on ne s’approchera trop des tableaux

Et dans certains bars on paie à la commande ou pas !

.

Lors, de faire ce qu’il faut, comme il faut quand il faut

En permanence et quel que soit la situation et fatigue,

Requiert attention de tous les instants et énergie folle

Qui peut conduire à l’abattement voire au burn out.

L’intolérance à moindre imperfection de l’autre

Conduit droit au conflit, séparation, divorce.

Textuels et illustrations  >>

648 – Pour m’aimer, il aurait suffi que je sois

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il aurait

Suffit de peu

Pour  que  l’on  soit

L’un de l’autre amoureux

Oui mais voilà : je ne suis pas

Celui que ton cœur te désignera,

Comme l’élu, et qui te comblera !

.

Aurait-il  suffi que je

Amour est autre que jeu

Auquel je ne suis pas mieux

Si un jour, contraire adviendra

Tant pis si ton choix ne me sourira.

Au revoir et adieu car c’est un choix !

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Un tantinet plus menteur,

Ou un tantinet plus joueur,

Pour que tu viennes  à  moi.

.

M’aimer, aurait suffi  que je sois

Authentique, transparent

Pour faire, de moi, l’amant

Avec ta belle aura magique.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Pour toi, un dieu, un roi

À même que, de ton  émoi,

Naisse ta volonté de  choix.

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Autre qu’un pauvre  farceur

N’ayant  pas que misères

À partager avec tes airs.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Amour conçu un enjeu,

Pour un moment heureux,

Même s’il ne dure que peu.

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Beau et riche et  célèbre,

Pour,  enfin,  tu me vois

Autre qu’un bon zèbre.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois,

Je crois, mais ne crois pas,

Qu’entre nous ça changera,

Adieu à la prochaine fois.

.

Extensions

.

Il aurait suffi que … c’est ce qu’on se dit,

Après coup, peut-être pour se rassurer

Tant on ne saura pas si on avait été,

Avait agi, différemment, le résultat

N’aurait été le même pour question

De forme ou pour question de fond :

.

«De toute façon, tu ne me convenais pas,

Quoique tu fasses, tu n’étais pas mon genre,

Comme copain, d’accord, et pour un temps,

Comme conjoint, non, même pas en rêve! »

.

Pas assez d’autonomie  ou   de combativité,

Volonté de construire  l’économie du foyer,

Tout le contraire,  faiblesse d’être à charge,

Ou alors, drôle, comme ça, oui, en passant,

Mais ennuyeux à la longue et déstabilisant.

Il aurait suffi que …  mais, pourquoi, l’autre

Qui me ressemble a les faveurs de son choix :

Qu’est-ce qu’il a de plus que moi,  de différent,

Que je ne saisis pas, etc. Ou dont je n’ai pas idée

On dit que ce sont les phéromones,  testostérones,

Bref les éléments chimiques qui sont déterminants.

Si c’est le cas, pourquoi se poser des questions alors

La réponse claire : d’ordre animal, plus qu’humain !

.

Pour m’aimer il aurait suffi …. c’est certain

Qu’avec le conditionnel tout bien en main

Mais tout le monde sait qu’avec des si,

L’amour même en tout nous réussit

Que répondre à cela, rien, sinon

Que  c’est  bien  à  chacun,

De  capter  le   destin

Qui est  le  sien

Et le bon

V

.

Trente-six critères à souscrire

Afin de parvenir à me plaire,

Et pour que l’on construise

Vie commune, ensemble !

.

C’est dire : quels qu’ils soient

Aucun ne les satisfait, je crois.

C’est se contraindre à vivre seul,

Autant déjà préparer son linceul !

.

D’autant qu’entre ce qu’on est et devient

Il y aurait une moitié qui aurait changé.

C’est l’évolution normale de tout couple,

À moins d’être psychorigides patentés.

.

Fragments

.

Pour m’aimer, il aurait suffi que je sois :

On ne va pas en faire une liste  exhaustive,

Sinon, je pourrais en faire autant pour toi :

Mieux est augmenter capacités adaptatives.

.

C’est-à-dire du moins en ce qui me concerne

Créativité, intelligence, vigueur, résilience,

 Endurance,  réactivité,  souplesse,  agilité

Fonction de nous, nos environnements,

.

S’agit pas d’un changement radical,

Qui demeurerait promesse en l’air,

Tant il est  impossible à réaliser,

L’on ne peut changer, en tout.

.

Nous sommes conditionnés

Par le vécu de notre passé,

Se superposant en pagode

Avec nos défauts, vertus !

.

Petit à petit, défaut élagué,

Ou bien contraire, accentué :

Sans renier  toutes fondations,

On peut modifier leurs versions.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Il aurait

Suffit de peu

Pour  que  l’on  soit

L’un de l’autre amoureux

Oui mais voilà : je ne suis pas

Celui que ton cœur te désignera,

Comme l’élu, et qui te comblera !

.

Aurait-il  suffi que je

Amour est autre que jeu

Auquel je ne suis pas mieux

Si un jour, contraire adviendra

Tant pis si ton choix ne me sourira.

Au revoir et adieu car c’est un choix !

.

M’aimer, ….. il aurait suffi  M   que je sois

Un tantinet plus                 ‘  menteur,

Ou un tantinet plus          A    joueur,

Pour que tu viennes          I      à moi.

                            M

M’aimer, ….. il aurait suffi   E   que je sois

Authentique, trans            R     parent

Pour faire, de moi,             *    l’amant

Avec ta belle aura               A  magique.

                           U

M’aimer, ….. il aurait suffi   R    que je sois

Pour toi, un dieu,               A       un roi

À même que, de ton           I        émoi,

Naisse ta volonté de           T       choix.

                            *

M’aimer, ….. il aurait suffi   S    que je sois

Autre qu’un pauvre            U      farceur

N’ayant  pas que                 F     misères

À partager avec                   F     tes airs.

                           I

M’aimer, ….. il aurait suffi   *    que je sois

Amour conçu un                 Q         enjeu,

Pour un moment                U    heureux,

Même s’il ne dure               E     que peu.

                          *

M’aimer, il aurait suffi         J     que je sois

Beau                 et riche et    E       célèbre,

Pour,                  enfin,  tu    *        me vois

Autre                  qu’un bon  S          zèbre.

                           O

M’aimer, il aurait suffi          I    que je sois,

Je crois,      mais ne crois     S              pas,

Qu’entre      nous ça chan      !             gera,

Adieu et      à la prochaine    *              fois.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tour, c’est sûr,

Mais pas un donjon :

Une pagode peut-être,

Et  avec six sept étages !

.

648 4

.

Pour être aimé, il faut empiler

Six ou sept qualités ou vertus :

Comme cette pagode, réelles

Ou pas seulement projetées.

  .

Symbolique 

 .

Le mot  pagode

Désigne lieu où se

Trouve une relique

Et un  lieu  de culte

Pour    les    adeptes

Du tout bouddhisme,

En   prenant  l’aspect

De  tour  de  plusieurs

Étages, soit circulaire,

Octogonale, voire carrée,

Caractérisée par un toit évasé ou épi.

Venue d’Inde, la pagode s’est propagée

Avec le bouddhisme à partir du IIe siècle

En Chine, puis Corée, et enfin  au Japon.

fr.wikipedia.org/wiki/Pagode

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

648 6

.

Pour être aimé, il faut empiler

Six ou sept qualités ou vertus :

Comme cette pagode, réelles

Ou pas seulement projetées.

 .

Symbolique 

 .

Les

Différents niveaux

De pagodes

Ont des significations:

Cinq niveaux

Représenteront le gardien

 Des cinq  sens

Par nombre des   empereurs.

Cela améliore

La fortune autant  que chance !

Les sept niveaux  

Représentent trésors bouddhisme.

 

C’est le symbole de la bénédiction

Des  sept    étoiles    du  Nord   qui

Apportent   chance   et    richesse.

Source : natura-fengshui.fr/les-

differents-niveaux-de-pagode

 .

 .

 Fond/forme 

.

Pour m’aimer, il aurait suffi :

Si l’on met tout au conditionnel

Que pourrai-je-je  espérer d’elle !

Que je sois  son choix  d’amoureux,

Sois l’élu de son cœur et de son âme,

Sois des plus authentiques  et sincères,

Sois des plus riches, des plus prometteurs

Sans parler des plus beaux  et charmeurs :

Ce qui ferait cinq vertus  que je n’aurais pas,

Comme les cinq toits d’une pagode bouddhiste.

.

 Textuels et illustrations   >>

647 – Qu’est ce qui ne va pas entre nous !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

 .

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

 .

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

 .

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

 .

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

 .

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

Extensions

 .

Période de blues, de retrait sur soi,

D’en vouloir à l’autre, bref de déception

De son choix ou de fin d‘une belle harmonie.

La première crise à  trois ans de vie commune :

Pour certains c’est une respiration, un rajustement

Avant de se remettre en selle, définir le nouveau contrat

Pour d’autres c’est aveu, échec total, désillusion frontale :

« Tu n’es pas  ou tu n’es plus celui, celle, que je croyais ! »

« J’avais la vue brouillée ou tu auras changé à ce point ! »

.

Quelques années plus tard, ça revient et plus fort encore,

En intolérance au caractère créant des incompatibilités.

On sait que disputes conjugales ne sont pas mortelles,

Ce sont éruptions de volcans qui en temps ordinaire

Sont plutôt somnolents, la force même du couple

Est de les accepter, d’être capable les dépasser.

.

Entre la guerre sourde, la guerre froide,

La guerre ouverte la guerre frontale,

La guerre de tranchée, la guerre totale,

La guerre civile et autres scénarios visités,

Il y a toujours le choix des armes, les déposer.

Le pire  serait de l’ignorer, de ne pas en parler

Comme si  de rien n’était : un cancer s’installe,

Alors et prolifère au point qu’on ne peut guère

Faire marche arrière, guerre sera permanente.

.

Tout ne va pas entre nous : tout ne peut jamais aller

L’important est que l’essentiel aille, en s’y adaptant

Et en s’aimant, encore mieux mais parfois il y en a

Où ça ne va jamais, quoiqu’on dise ou qu’on fasse.

Juste un détail : il y en a qui se chamaille souvent

Et d’autres pas, en tous cas pas devant les autres.

Alors ce qui ne va pas est le problème du couple,

Et de lui seul, la plupart du temps et la solution,

C’est à lui de la trouver, en bien ou en plus mal.

.

Et si je t’offrais un bijou,

Ça irait mieux entre nous !

Voilà comment, l’un achète,

Tandis que l’autre compense,

Un déficit, d’amour, commun,

 Qui, pour le fond, ne résout rien.

.

L’important  n’est pas  ce qu’on a,

Le plus important sera ce qu’on est,

Et quand on n’est pas ou plus présent,

Attentionné, pour ne pas dire amoureux,

L’autre compense le manque, par ce qu’il a,

En profitant au moins de quelque chose de lui.

.

Fragments 

.

Tout allait bien  ou  semblait bien aller,

Entre nous pendant la dernière année,

Lors soudain et sans savoir pourquoi,

Rien ne va plus : ne comprenons pas.

.

S’agirait-il   d’un  écart… passager,

Voire de mouvements d’humeurs,

Qui, de  nous,  peut  le confirmer,

 Prétendre dénouer à cette heure.

.

Un trop plein de ceci  ou de cela,

Un air de routine ou monotonie,

Impression de distance, jalousie

Frustration, bijou qu’on n’a pas.

.

Aurions-nous besoin d’une pause

Afin d’en  mieux saisir  une cause,

Ou de davantage nous rapprocher

Au lit comme ailleurs  … délaissés.

.

J’ai pensé que pendentif en cadeau,

Compenserait le moindre des maux,

Et tu t’es dit qu’une nouvelle montre,

Marquera l’amour  que tu démontres.

.

Mais voilà : ce n’est pas l’argent ni cadeaux

Qui nous font le plus défaut mais sentiments

Qui nous relient  comme avant, étant amants

 Rien ne va, tout ira bien en escapade : il faut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

QU’EST CE QUI

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

NE VA PAS

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

ENTRE NOUS ?

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Pendentif 

Avec  son attache,

Pouvant  être  un  bijou

Ou rien que simple talisman

.

647 4

.

Le pendentif  que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Ne te plait plus, ne convient plus,

Avec envie de le décrocher, jeter.

Un pendentif  ou tout autre bijou,

Est un gage d’amour en principe

Mais peu en fait, n’être qu’achat,

Et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

Les pendentifs seront comme

Un ornement  qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En  cœur

VVV

.

.

Fond

 .

Évocation

.

647 6

.

Le pendentif que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Lors tu préfères bijou cœur en or

Bien plus conforme à tes états d’âme.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

 .

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

 .

Les pendentifs  seront comme

Un ornement qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En  cœur

VVV

 .

 .

Fond/forme 

 .

Des bijoux, en veux-tu, en voilà :

Chacun ses préférences, ses choix

Ils signent et soulignent attitudes,

Par rapport à soi, autres, monde !

.

Si tout rapport  à l’autre,  se limite

À l’achat de bijoux, comme caprice

Si on en exige, par compensations,

Absences fréquentes ou infidélités

L’on se fera rouler dans la farine

 Pain noir au lieu de pain blanc.

.

Textuels et illustrations  >>

646 – Si pour m’aimer, il faudrait que je sois

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Pour m’aimer, faut que je sois

Jeune et beau et riche, intelligent,

Et garant d’un bon potentiel en argent,

Disponible, puis  en quête d’être amant :

Voilà  le profil, d’un bon parti, mariant.

.

On croit rêver mais ça existe vraiment,

Pas que, en contes prince charmant,

Ce n’est pas moi, ne l’étais ni sera

Rapport à cela, fais profil bas.

.

Je fais partie d’une liste prétendants,

Peu souvent : second ou en dernier choix

Pour plaire, et séduire : je ne suis pas le roi !

Pourtant dieu sait que je  peux être  amant.

.

Me marier à tout prix et, à n’importe qui,

N’a jamais été pour moi une obsession

Connais quelques-uns …. paniqués,

Idée être célibataire très rejeté.

 .

Si, pour m’aimer faudrait

Je sois : jeune, riche,  beau

Et en plus, drôle et intelligent,

Disponible pour être ton amant,

Je ne serai pas celui qui  convient :

Dans ta liste je serais bien en trop !

.

Lors retraité,  me  voilà vieillissant

Et même  si je suis encore désirant,

N’ai pas profil de prince charmant

Qui ira d’une à l’autre, comblant

Son manque d’incomplétude.

.

En définitive … seuls comptent

De partager et autant sa… peine,

Que, sa joie, éprouvée  ou  déveine,

Avec quelqu’une   …   dont la passion

Correspond à ce que nous cherchons.

.

Est-ce  une chimère ou  une  raison,

Que  préférer vivre  en célibataire,

Que se marier, de toutes façons,

Par peur être seul sans plaire.

.

Extensions

 .

Si pour m’aimer il faudrait que je sois

Quelqu’un d’autre, ce ne serait plus moi

Que l’on aime, cela se conçoit, va de soi !

Je ne peux jouer personnage permanent,

Sans me dévoiler en une intimité faussée

Quand la routine prend le pas sur l’amitié.

.

«Ah voilà, je ne te savais pas comme, cela,

Je te découvre, si j’avais su auparavant »

Ainsi certains, déçus, aigris,  soutiennent :

Qu’il y a eu tromperie sur la marchandise.

.

C’est la raison pour laquelle vivre ensemble

Un certain temps, d’expérimenter un certain

Nombre de situations de problèmes à résoudre,

Permet de faire le tri, découvrir l’autre tel qu’il est

Non tel que je l’ai imaginé, aveuglé par mes sentiments.

.

Enfin, personne n’est parfait et si je cherche un conjoint

Qui a toutes les qualités, y compris celle que je n’ai pas,

Je pousse la barre très haut, trop haut, c’est évident.

Il faut voir l’autre en projet, l’autre en devenir,

Autant qu’en son état actuel, en sa réalité.

.

Jeune et beau, drôle et disponible, sérieux et rassurant :

Voilà bien une annonce sur un site de rencontre mariage,

Mais il faut  déjà trouver l’oiseau rare et, sans doute, cher,

Cher à son cœur, mais va-t-il rester,  ne va-t-il pas changer

Tant de critères pour si peu d’hommes et de risques amers !

.

En sites de rencontres sérieux en  vue mariage,

On demandera aux prétendants de citer nombre

De qualités, de défauts, de passions et d’allergies,

Comme s’il s’agissait d’un produit sur le marché.

.

Cette objectivation tient peu compte d’émotions

Qui sont pourtant à la base de fondation couples,

Autant que nombre prétendants mentent un peu

Sur leur âge, apparence, situation, richesse, etc.

.

Qui se ressemblent, s’assemblent,  dit proverbe,

Mais souvent le sujet ne s’accorde pas au verbe

Il faut changer autant le préfixe que le suffixe,

 Se faire plus discret ou, au contraire, prolixe !

.

Fragments

 .

Pour m’aimer, il faudrait que je sois

En premier lieu, disponible, non marié,

Encore qu’un divorce est parfois souhaité,

Pour que d’une reine désirée, j’en sois le roi.

.

Pour m’aimer, il faudrait que j’aie des qualités

Que je n’ai pas ou qu’elle ne me soupçonne pas,

Comme être bon ami … bon amant … bon père,

Cela comment le distinguer  parmi des milliers.

.

Pour m’aimer, faut-il que je sois  un  caméléon,

Changeant de couleur,  pour être à son humeur,

Tantôt blanche et tantôt noire,  rose ou marron,

Pour faire ressentir bonheur,  sécher ses pleurs.

.

Bien des défauts, comme tout le monde … j’en ai,

Il suffit juste que les siens s’accordent aux miens,

Et je peux tout autant en corriger,  qu’en changer,

Ceux qui lui font du mal, ne peut me faire du bien.

.

Je suis très loin, d’être, pour elle, l’homme, idéal :

Ce dernier est à proscrire,  finissant par l’énerver,

De tout et de rien, de n’avoir rien  à lui reprocher,

Si c’est ce qu’elle recherche cela parait paradoxal.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

Pour m’aimer       M      faut que je sois

Jeune et beau et               riche, intelligent,

Et garant d’un bon      A     potentiel en argent,

Disponible, puis  en      I      quête d’être amant :

Voilà  le profil, d’un      M       bon parti, mariant.

On croit rêver, mais     E       ça existe vraiment,

Pas que, en contes      R        prince charmant,

Ce n’est pas moi,     *      ne l’étais ni sera

Rapport à cela,     I       fais profil bas.

L

Je fais partie d’une   *      liste prétendants,

Peu souvent : second   F     ou en dernier choix

Pour plaire, et séduire  A     je ne suis pas le roi !

Pourtant dieu sait que   U     je  peux être  amant.

Me marier à tout prix   D       et, à n’importe qui,

N’a jamais été, pour    R      moi une obsession

Connais quelques-     A       uns …. paniqués,

Idée être céliba       I     taire très rejeté.

 T

Si, pour m’ai    *   mer faudrait

Je sois jeune        *         riche,  beau

Et en plus,   Q    drôle   S  et intelligent,

Disponible    U   pour     O être ton amant

Je ne serai      E     pas     I      qui convient :

Dans ta liste     *     je      S    serais en trop !

Lors retraité,   J    me    !   voilà vieillissant

  Et même si je  E  suis  *   encore désirant,

N’ai pas profil    de   prince charmant

Qui ira d’une à l’autre, comblant

Son manque d’incomplétude.

.

En définitive … seuls comptent

De partager et autant sa… peine,

Que, sa joie, éprouvée  ou  déveine,

Avec quelqu’une   …   dont la passion

Correspond à ce que nous cherchons.

Est-ce  une chimère ou  une  raison,

Que  préférer vivre  en célibataire,

Que se marier, de toutes façons,

Par peur être seul sans plaire.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Des éléments superposés

Formés par des pelotes

De laines en couleurs

Qui peuvent changer.

.

646 4

.

Pour aimer, faut-il être de toutes

Les couleurs  ou une seule ?

La bonne et ne jamais en changer

Sous peine de décevoir.

On peut changer d’apparences

Ou on peut changer de matière,

Ou on peut changer de couleurs,

Le fond s’accorde à toute forme.

.

Symbolique 

.

La perception des couleurs

N’aura pas de valeur universelle.

 .

Les croyances, les valeurs et symboles

Attachés aux couleurs, et interprétations,

Varient à travers le monde et apprentissage

La couleur est, demeure, produit très culturel.

 .

Si l’occident connaît le jaune, le rouge ou le bleu,

Il ignore  les  couleurs : sèches, humides, rugueuses

Ainsi que les couleurs « dures », tendres ou « tristes »,

Autant de paramètres qui s’associent à couleur, Afrique.

 .

De même le Japon connaît pour désigner gamme de blancs,

Une foule de termes  qui correspondront à autant de nuances

Et de désinences lumineuses imperceptibles à l’œil occidental.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

646 6

.

Pour aimer, faut-il être de toutes

Les couleurs  ou une seule ?

La bonne et ne jamais en changer

Sous peine de décevoir.

.

Symbolique 

 .

Depuis plusieurs années,

Le concept : «Génération Y»

Fait couler  beaucoup  d’encre.

.

Nouvelle génération,  récemment

Arrivée  sur le  marché  du travail,

Parfois décrite comme le cauchemar

Des RH  et des managers, et qui emble

N’être, finalement, que  le  symbole  des

Changements du monde de l’entreprise.

.

Un point de vue de Benjamin Chaminade,

Qui préfère parler de : «Culture Y» plutôt

Que se focaliser sur débat générationnel.

blog-emploi.com/la-generation-y-

symbole-du-changement-en-entreprise

 .

.

Fond/forme 

 .

Les qualité et défauts des uns

N’étant pas ceux des autres

Il faut qu’ils s’accordent

Car sinon tout ira mal,

En matière de physique

Comme de tempéraments,

Contraires peinent à se marier.

.

Mais ne suffit pas de s’accorder ici,

Plus tard, faut renégocier changement :

Si l’un bouge l’autre reste immobile, rigide,

Au bout d’un temps, on a beau être séduisant,

Ça ne suffira pas à combler un manque béant !

.

 Textuels et illustrations  >>

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore.

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

 .

Dis le moi, dis le moi plus fort,

Cela assurera un peu de réconfort.

Tu dis cela que pour me faire plaisir :

Je ne crois pas, je ne suis pas ton désir !

Tu as tenté de m’aimer, je ne t’en veux pas,

Je crois que c’est moi qui ne m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

-Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

-Comment le pourrait-elle : dis-moi !

-Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

-Dommage que ce ne soit réciproque !

-Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

-Je t’en prie, merci du compliment.

-Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

-J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

-Comment tu le prends !

 .

-En drame, forcément.

-Tu y perds ton âme !

 .

 -Je renonce, femme.

.

Extensions

 .

À force de ne pas être aimé, passionnément ;

À force de ne pas être capable d’aimer simplement,

Les choses se compliquent et puis se nivellent par le bas,

Au final, incapable d’aimer, incapable de se faire aimer :

Est-ce un trouble de la personnalité, refus de s’engager

Et ne plus rien maitriser, passage à vide, attendant

De trouver celui, ou celle, qui va tout changer ?

Il me faut croire que d’être aimé ne suffit pas

Bien que l’autre l’ait avoué, à maintes reprises,

Le doute persiste s’il est profondément ancré en soi.

À la fin, c’est l’autre qui le rejette, pensant sa chance

Est ailleurs et voilà qui confirme ses  prédictions

Alors qu’il s’agit d’auto-proclamation réalisée.

Vous me direz qu’il faut se tordre l’esprit

Pour en arriver à de telles extrémités :

Il suffit de laisser faire la vie, de ne

Pas la condamner l’amour d’avance

En donnant à l’autre toutes ses chances,

L’erreur, permet d’apprendre et se corriger.

Il n’y a que ceux qui n’avouent pas leur erreur,

N’assume pas leur part de responsabilité qui la

Commette à l’avenir : mécanisme de répétition.

Ou alors on jette l’éponge, on décide de garder

Sa liberté, de rester « vieux garçon »,

D’errer …   d’un amour …  à l’autre

En attendant, toujours, le  suivant.

Y perdre son corps n’est pas grave,

Y perdre son âme, beaucoup plus !

.

On se croit, on se  dit, on se plaint d’être un mal aimé

Lors, souvent, telle analyse est empreinte de fausseté,

En plus du besoin de confiance  et de reconnaissance

On voudrait être le chouchou de nos connaissances :

Seul fait de poser la question est signe de malaise !

.

Tout le monde, ou presque, finit par rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui l’accepte tel qu’il est

Et parfois même à tel point de, très fort, l’aimer

Sauf à être trop laid ou bien ou en outre… niais.

.

Tout le monde, ou presque, connaîtrait  l’histoire

De celui qu’on considère toujours comme copain.

Lors à chaque fois qu’il veut s’aventurer plus loin,

Il se fait remettre à sa place, t’es malade ou quoi.

.

Tout le monde, ou presque, se souvient de celui-là

Qui est demeuré amoureux de vous, sans l’avouer,

Et resté trop longtemps secret que vous  vous êtes

Marié et l’avez su après : romantique, mais trop !

.

Fragments 

.

D’ailleurs, personne ne m’aime,

Même pas vous … même pas toi :

Que de fois aura-t-on entendu cela

Bien que ça ne fasse pas problème.

.

Être aimé et perception : disjoint,

Y compris pour parents, conjoint,

Serait le signe d’une  non-pareille,

Qui pointe son nez, ferme l’oreille.

.

C’est comme… un appel au secours,

On crie sa vie… en danger, ses jours,

On se pourrit… comme champignon,

On s’éparpille… comme  un papillon !

.

Question d’aimer, serait mal formulée,

C’est ni oui ni non, comment m’aimer,

Je voudrais qu’on m’aime … pour moi,

Et non pour ce que je fais, ou je reçois.

.

Au final, quand on ne s’aime soi-même,

On ne peut aimer, être aimé des autres !

.

Personne ne m’aime  et  surtout pas moi :

Peut-être  faudrait-il   commencer  par  là.

.

Travailler avec un autre sur l’estime de soi :

Si je m’apprécie, les autres, davantage aussi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

PERSONNE

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

NE  M’AIME : 

Dis le moi,  dis le moi   plus fort,

Cela assurera  un peu de    réconfort.

MAIS   SI, MOI,

Tu dis cela    que pour me     faire plaisir :

Je ne crois    pas, je ne suis pas     ton désir !

JE   T’ADORE

Tu as tenté      de m’aimer, je ne t’en    veux pas,

Je crois que          c’est moi qui ne       m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

  -Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

  -Comment le pourrait-elle : dis-moi !

    -Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

    -Dommage que ce ne soit réciproque !

     -Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

      -Je t’en prie, merci du compliment.

      -Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

     -J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

   -Comment tu le prends !

 .

      -En drame, forcément.

           -Tu y perds ton âme !

 .

               -Je renonce, femme.

.

Forme

.

Évocation 

.

Un bilboquet  courbé,

Ou  une lampe de poche,

Ou alors un champignon

Si ce n’est pas un papillon !

.

645 4

.

Comme l’amour, les champignons

Poussent en deux,  voire  trois  jours

Mais on ne les verrait pas toujours,

Même en les cherchant sous le nez.

 .

 Symbolique

 .

Champignons sont des plantes

Qui, sous  une  apparence identique,

Peuvent être  comestibles,  vénéneuses.

Ils   symbolisent en  priorité,   le soupçon.

 

En Asie et en Chine,

Il  demeure symbole

De  bonne longévité   

Autant que  fertilité.

 

  D’ailleurs,    dans  la  

     Mythologie,   il figure

        Parmi    les     attributs  

                 Du  dieu de  la longévité :

                          Séché, se conserve longtemps.

                 1001symboles.net/symbole/

  sens-de-champignon

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

645 6

.

Comme champignons, les papillons

Éclosent en deux, ou voire trois jours,

Mais  on ne les  verrait pas  toujours,

Même en les cherchant, sous le nez.

.

Symbolique 

.

Les rêves d’être submergés

Par une émotion amoureuse,

D’être  agité  et  de  ressentir

Des papillons dans le ventre.

D’être dans un état d’attendre

Avec impatience quelque chose

Sont tous des sentiments complexes

Et  beaux  qui  pourraient  être associés

Au concept de tomber vraiment amoureux.

.

Si ces sentiments  prévalent  dans votre rêve,

Mais que rien ne se passe jamais, ce qui signifie

Que personne ne sort du lot, qu’il n’y a personne

Ou une idée de quelqu’un en laquelle vous pouvez

Canaliser tous ces sentiments, c’est  que vous

N’êtes pas prêt pour un nouvel amour.

autourdelafrance.com/reves-de-tomber

-amoureux-signification-et-symbolisme

 .

.

Fond/forme 

Papillonner est comme aller aux champignons,

on pose la main de ci, delà, sur l’un puis l’autre,

mais personne ne vous la prend, ne vous retient,

et pourtant vous êtes très séduit par ses couleurs

sans compter ses formes, son goût et son odeur,

or le champignon n’en a cure de vous, étranger

tant il n’est ni de sa famille ni de votre espèce.

.

Textuels et illustrations  >>

644 – D’être aimé… ignoré… détesté… rejeté !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un bonheur

À portée de mains, de pensée,

Comme  un  capital   de santé.

D’être rejeté : c’est  inhibiteur :

C’est un soupirail   du malheur,

L’obscur objet du  désir s’étiole

À  se rendre fou, se rendre folle.

.

Entre les deux,  ignoré, détesté

Sont états  provisoires, affectés,

Soit par manque connaissances ;

Soit, par  manque  d’expérience !

Je peux supporter  d’être détesté

Ignoré me ferait mal à en pleurer,

Être rejeté, je le comprendrais mal

Et l’amour, en moi, serait anormal.

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres, leur choix,

Ou bien : une sorte de loi !

D’être  aimé  plein  émoi,

D’être ignoré, laisse… coi,

D’être  détesté, pisse-froid,

Et d’être rejeté,  plein effroi.

.

Tour à tour, l’un  ou  l’autre,

Je passe  d’esclave  à apôtre,

Ou je vis parfois en déphasé

Ou de mes pompes   à côté.

Lors je crois  être  en haut,

Je me retrouve là, en bas,

À essayer  de  t’en  parler,

Et pour bien te confirmer

.

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et bien plus

Je  me sens, mieux,  avec toi.

Me  serais-je  éloigné  un peu,

Étais-je le prisonnier de ton jeu,

Ou souterrainement  amoureuse,

Ou juste ou un peu pas heureuse.

.

Mais, voilà que, faisant le point,

Toi et moi nous sommes rejoints,

Au point tout est redevenu divin,

Comme  au premier jour, matin.

Aimé,  je l’ai été, le suis  encore,

Ignoré, parfois, à raison, à tort,

Détesté peut-être est peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

.

Extensions

.

Ignoré est comme un point neutre

Entre marche avant et marche arrière,

C’est pas indifférent : on se prononce, là,

Sur un sentiment tandis qu’ignorer, c’est

Ne pas en avoir du tout, et même n’avoir

Pas la moindre envie, d’aller vers vous :

Je n’existe pas, c’est tout, point final.

.

Je peux passer devant quelqu’un

Que je connais, lui dire bonjour,

Demander de ses nouvelles :

Pas de réaction : transparent,

Il passe directement au suivant.

.

Rejeté est un sentiment volontaire :

Oui je t’ai vu, oui je te connais, oui,

On s’est fréquenté mais à présent

C’en est assez, je ne veux plus

Entendre parler de toi,

Passe ton chemin

Et oublie-moi, etc.

.

Détesté n’empêche pas

L’attirance en forme d’agacement

Dont on ne parvient pas à s’en débarrasser :

Ah oui il est encore là, celui-là, il devient quoi !

.

Aimé, ignoré, rejeté : trois états sentimentaux

Avec un état neutre au milieu, quand ignoré

Aimé, la distance  est  faible, voire nulle,

Ignoré, lointaine, comme  sur écran ;

Rejeté, on la snobe volontairement

Tant je déteste que l’on ignore

J’ignore si on me déteste.

.

On a coutume de faire figurer l’amour conjugal

Par deux anneaux, imbriqués l’un dans l’autre,

Lors en fait, il y aurait un autre, intermédiaire,

Qu’on ne voit mais qui soudent les deux autres.

.

C’est celui-là  qui faiblit, s’étire,  puis se libère,

En cela, il n’y aura rien de bien extraordinaire,

Où une main voire une bouche tendue suffirait

Recoller morceaux et ressouder maillon défait.

.

Sinon, perte  et profit : moitié chaine, envolée,

Puis ignorée, puis rejetée, comme  …  détestée,

Sa simple pensée déclenche sa mise à distance,

Et on cherche autre chaine à mettre en balance.

.

Fragments 

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté,

Quatre états,   quatre sentiments :

Pouvant  se  succéder … s’alterner,

Émotion plus que raison, invoquée

.

Si d’être aimé, j’en serais … comblé,

D’être ignoré, j’en serais  désespéré,

D’être détesté, j’en serais contrarié,

D’être rejeté, j’en serais … mortifié.

.

C’est un peu comme en une chaine,

Et qui aurait un maillon  à l’endroit,

Et puis les trois autres …   à l’envers.

.

Le plus simple, fréquent sera : ignoré,

L’on ne pourra aimer, détester, rejeter,

Tout le monde et chacun en particulier.

.

Le plus éprouvant, et de loin, est détesté,

Il consomme l’énergie, à nous en épuiser,

C’est comme si on avait du poil à gratter.

.

Le plus clivant, le plus dur,  reste : rejeté,

Un coup de poing, mis à distance,  sonné,

Ne t’avise plus  de m’entreprendre : raté !

.

Vaut mieux savoir quel état, on est perçu,

Car si on insiste  et qu’on est détesté, jeté,

Comme harceleur, très vite, on sera traité

Et la police, justice, sera en verdict rendu.

.

Pour être ignoré, détesté, point d’intimité :

La seule vue de l’autre suffit à le cataloguer,

D’avoir été aimé, rejeté, beaucoup il en faut,

Ce sont deux bouts d’une chaine avec défaut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un Ê bonheur

À portée de mains,  T de pensée,

Comme un capital   R      de santé.

D’être rejeté : c’est    E     inhibiteur :

C’est un soupirail       *      du malheur,

L’obscur objet du       A       désir s’étiole

À  se rendre fou,         I      se rendre folle.

Entre les deux            M      ignoré, détesté

Sont états provi         É        soires, affectés

Soit, par  manque      *       connaissances ;

Soit, par  manque     I           d’expérience !

Je peux supporter   G            d’être détesté

Ignoré me ferait    N      mal à en pleurer,

Être rejeté, je le   O   comprendrais mal,

Et l’amour en    R moi serait anormal.

Être aimé, ig É noré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres,     leur choix,

Ou bien : une    *     sorte de loi !

D’être aimé        *        plein émoi,

D’être ignoré       D          laisse…coi,

D’être  détesté       É          pisse-froid,

Et d’être rejeté        T         plein effroi.

Tour à tour, un         E          ou l’autre,

Je passe d’esclave       S         à apôtre,

Ou je vis parfois en     T        déphasé

Ou de mes pompes      É        à côté.

Lors je crois être en     *        haut,

Je me retrouve là, en  *      bas,

À essayer  de  t’en     parler,

Et pour bien  te confirmer

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et   bien plus

Je me sens, mieux,    *     avec toi.

Me serais-je éloigné      *         un peu,

Étais-je le prisonnier     R       de ton jeu,

Ou souterrainement      E       amoureuse,

Ou juste ou un peu       J       pas heureuse.

Mais, voilà que,          E      faisant le point,

Toi et moi nous      T       sommes rejoints,

Au point tout      É      est redevenu divin,

Comme au      *     premier jour, matin.

Aimé,  je     *   l’ai été, le suis encore,

Ignoré, parfois, à raison ou à tort,

Détesté peut-être mais peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme  avec  torsions

Avec anneaux  entremêlés,

Chaine, à n’en pas douter,

Mais fragile et peut casser !

.

644 6

.

 

Mot chaîne 

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement

Avec autant servitude.

 

Briser les

Chaînes    signifie

 se libérer,   s’affranchir

De   contrainte : solidarité,

Se donner main pour former

Chaîne d’union à l’image

D’anneaux assemblés

Entremêlés.

 

Personnes

 S’unissent  dans

Fraternité avec entraide

Donner la main à quelqu’un

C’est déjà  bien l’aider

C’est  soutenir.

.

Fond

 .

Évocation

.

644 4

.

Une chaine de cette  grosseur :

Quoi de plus solide,  sécurisant

Et  pourtant,  à  tout  moment,

Elle peut faiblir, peut casser.

 

Symbolique.

Rêver de chaîne,

Est souvent l’image de la

Servitude  et  de l’esclavage,

Et aussi de la dignité et l’unité.

C’est un symbole  très ambivalent.

.

Dans les croyances anciennes la chaîne

Représente la connexion entre ciel et terre,

Entre deux extrêmes, deux êtres vivants.

Dans un autre sens, une chaîne, vue

Forme de bijoux, peut symboliser

Des sentiments, des valeurs,

Des normes,    des idéaux.

.

Lors rêver d’une chaîne,

 Inviterait  à ne plus être

Esclave de ses remords.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-reve-C/chaines

 .

 .

Fond/forme 

.

Qui dit chaine dit liens plus ou moins forts

Dit aussi prisonniers plus ou moins retors.

Toute chaine se tend  et  puis … se distord,

Selon qu’amour est plus vivant que mort.

.

Si un maillon casse,  la chaine se défait,

Le couple n’est plus soudé, s’est libéré !

Et  que la chaine  soit en fer  ou en or,

L’un reste dedans, l’autre va dehors.

.

Textuels et illustrations  >>

643 – Désirer une femme, qui ne vous désire pas !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Désirer,

Ne pas désirer

Change le partage

Changerait l’amour,

Quand vous le forcer.

.

Amour,  à sens unique,

Ou  dévoyé  à son profit,

Si  elle se commet  en lit,

Bien vite, elle se ressaisit.

.

C’est pas l’amour en jeu,

La  forme  qu’il prend,

Et  qui, la  surprend,

Abus d’elle au pieu.

.

Désirer une femme qui ne vous désire pas

Elle  l’avoue  qu’une fois, elle  pardonnera,

Deux fois, vous fera comprendre : faut pas

Trois fois, de pervers obsédé, vous traitera.

.

Ainsi va la vie et ainsi vont désirs d’amours,

Combien vous attirent  et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés, oubliés pour toujours

Si comblés en pensées,  réalité ne comblera.

.

S’il s’agit d’une femme  jeune et célibataire,

Elle  verra  en vous, un  séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant, l’éduquer, le servir.

.

S’il s’agit d’une femme mariée, avec enfants,

C’est, hors  de sa  bulle protectrice,   amants

Ont une chance minime d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer  à quelque égarement.

.

S’il s’agit d’une amie  au long  cours de la vie,

Elle mettra en balance son groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté sera trahir ami,

Rien ne vaut proue   par rapport  à la poupe.

Relation érotique  est basée  sur  un  contrat.

.

Si je te donne plaisir, tu m’en donneras aussi,

Et cela peut durer des jours  des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe  ou change, le contrat.

.

Si l’un en veut plus et que l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel plaisir, n’a pas charme,

En déséquilibre  et  vite un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre qui ne vous désire  point !

.

Extensions

 .

Le désir est capital entre un homme et une femme

N’est pas toujours charnel ou en tout cas, pas que :

Quand un homme aime une femme qui ne  le désire

On appelle cela le manque de réciprocité… Du désir

Il ne s’agit pas d’intensité, ou de forme, différentes,

Mais bien de contraire, l’un «oui» et l’autre  «non»

Il vaut mieux le dire que de laisser planer le doute.

.

Distinguer désir amical/désir sensuel

Désir d’être ensemble  et désir sexuel,

Le premier désir demeure platonique,

Et le second serait de nature lubrique

.

Ce qui est certain, c’est qu’en tel cas,

Si l’un veut, et si l’autre ne veut pas :

Le couple d’amoureux ne se formera,

Efforts de l’un sont voués  au trépas.

.

Dites à qui cela  n’est jamais arrivé :

C’est dans la nature, c’est dans sa loi,

Les animaux eux-mêmes faisant cour

Se font jeter ou préférer, selon atours.

.

Fragments

.

Désirer, désirer, désirer … désiré :

Qui s’est fait désirer par des parents

Qui auront appelé, ainsi, leurs enfants,

Sûr qu’après, il est difficile de le rejeter !

.

Une femme, n’est pas, n’est plus, un enfant,

On ne peut, ne veut, la désirer de même façon :

Pas tant pour le sexe, ni même pour le sentiment,

Simplement pour concevoir avec elle, fille ou garçon.

.

Qu’est-ce que femme peut et veut voir en vous, homme :

Un ami, un amant, un mari, un père voire un compagnon

Et si elle ne vous désire pas, c’est qu’elle ne veut personne

Ou qu’elle en a trouvé un autre pour qui elle voue passion.

.

Si la fécondité reste en corps et en cœur de sa projection,

Elle garde et manifeste un fort intérêt pour des relations

Lors si vous désirez une femme qui ne vous désire pas,

C’est dans l’ordre des choses, de la nature et basta !

.

Combien d’amours sont, et à sens unique, restés :

Plus d’ailleurs du côté des hommes que femmes

Bien que les femmes aiment se sentir… désirés,

Mais n’iront pas plus loin, question sexe, âme.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Désirer,

Ne pas    désirer

Change le   D      partage

Changera     É       l’amour,

Car si vous     S         la forcer.

Amour  à         I     sens unique,

Ou dévoyé       R      à son profit

Si elle se com   E        met  en lit,

Bien vite, elle   R      se ressaisit.

C’est pas l’a     *  mour en jeu :

La forme     U qu’il prend,

Et qui, la    N  surprend,

Abus d’elle E    au pieu.

  *

Désirer une femme             F     qui ne vous désire pas

Elle l’avoue  qu’une            E       fois, elle pardonnera,

Deux fois, vous fera          M     comprendre faut pas

Trois fois, de pervers       M   obsédé, vous traitera.

Ainsi va la vie et ainsi     E   vont désirs d’amours,

Combien vous attirent    *    et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés,    Q   oubliés pour toujours

Si comblés en pensées    U   réalité ne comblera.

S’il s’agit d’une femme   I    jeune et célibataire,

Elle verra en vous, un    *     séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir N     et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant,  E      l’éduquer, le servir.

S’il s’agit d’une femme    *   mariée, avec enfants,

C’est, hors de sa  bulle     V  protectrice,    amants

Ont une chance minime    O    d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer,        U   à quelque égarement.

S’il s’agit d’une amie au          S      long cours de la vie,

Elle mettra en balance son         *       groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté         D       sera trahir ami,

Rien ne vaut proue par rapport      É               à la poupe.

Relation érotique est basée sur        S              un contrat.

Si je te donne plaisir, tu m’en          I         donneras aussi,

Et cela peut durer des jours           R       des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe ou          E        change, le contrat.

Si l’un en veut plus et que          *       l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel          P       plaisir n’a pas charme,

En déséquilibre et vite         A         un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre       S     qui ne vous désire … point !

.

Forme

.

.

.

Évocation 

.

Une silhouette de femme

Avec une taille bien marquée

Avec une chevelure assez longue,

Qui ne s’intéresse nullement à vous.

.

643 4

.

Ça peut être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

  .

Symbolique

 .

Lors en

Prolongeant

Rêve de pureté

Romantiques,

Symbolistes

Donnent aux femmes

Allure devenant plus virginale.

Femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil  du temps, modes.

Toutefois elle aurait toujours évoqué

La fécondité, la pureté, voire le vice.

 .

Nombre  de   mythologies   antiques

Attribuent valeur sexuelle à déesse,

Incarnant, souvent,  un  désir  et

Un plaisir qu’in dit charnel.

1001 symboles et poetes.com 

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

643 6

.

Ça pourrait être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

 .

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache  à  nos  avantages,

Et qui nous fait      rechercher  l’agréable

Ou l’utile, le bien-    être, la fortune, profit.

 .

L’intérêt consiste       en une curiosité  et une

Bienveillance à           l’égard d’une personne

Ou d’une chose                lorsque  l’intérêt  est

Exclusivement                       orienté   vers   sa

Propre satisfac                     tion personnelle.

 .

On parle d’inté                           rêt personnel,

Ou d’égoïsme                                    expression

Péjorative                                      dans ce cas.

Fr.wikipedia.org/wiki/Interet

.

.

Fond/forme 

 .

Panne désir sexuel, faut distinguer

D’une perte complète de toute libido !

Premier cas, attention, caresse, baiser,

Font que cela  revient, parfois, au galop,

.

Second est problématique, thérapeutique :

Elle n’est pas frigide qu’avec vous, avec tous

Ce qui la rend triste, mélancolique, et froide.

.

On pensera souvent à un manque d’amour

C’est juste un manque d’attirance sexuelle

Ce n’est pas une maladie en soi, défaut

Juste une manière d’envisager la vie.

.

 Textuels et illustrations  >>

 .

642 – Quand tu m’échappes, tu es ailleurs mais où !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être là   puis   ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour ne rien dire :

Toute la question serait là

Au fond … je n’existe, pas !

Même, en  faisant  l’amour,

Joue contre  joue : c’est fou !

Tu ne parleras plus, avec moi,

Et tu m’ignores au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes, lors je t’attrape.

.

Avec qui, avec quoi, me trompes-tu :

Peut-être simplement ton propre ennui.

Lors tu m’échappes, tu es ailleurs mais où.

Tu es là, tu n’es pas là, n’existe pas c’est fou,

Au point je me demande si tu n’es… fantôme

Tant, absence physique tu en as symptômes.

.

Quand je te parle,  tu m’écoutes d’une oreille,

Quand  je te fais l’amour, tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es, mais ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris les devants : merveille.

.

Qu’importe états d’âmes : en absence, tourment,

Tant que cela n’empêche pas d’être bons amants,

Qui sont conscients de ce qu’ils sont et qu’ils font,

En une relation duelle qui ne tourne plus en rond.

 .

Si esprit se projette sur un désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superposition se fait  en fusions

Des corps alors que les deux esprits sont en fissions !

.

La confusion serait-elle prémisse  de compromission,

C’est à chacun  de  répondre, lui-même, à la question.

Divorce cérébral serait-il état normal, des plus banals

À vous, encore, l’avouer, le cacher pour le bien, le mal.

.

Extensions 

 .

Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où !

Je ne pénètre alors que ton corps en un lit

Dont l’esprit plane en son ciel obscurci

Sans savoir pourquoi ni pour qui !

.

Je peux aussi bien croire que tu

Te concentres ou te décentres

Mais certains frémissements,

Bien qu’involontaires, de ta part,

Me mettent en voie de savoir si tu penses

Réellement à moi, en dépit des apparences.

.

Comme en musique, si nombre instruments

Se mettent à produire mêmes harmoniques

Se renforçant par rythmes et par tonalités.

On peut, se tromper de partenaire,

Mais pas se tromper soi-même.

.

Si,  pendant  qu’on  est  avec  l’un,

On pense à l’autre, et réciproquement,

Il y a comme un blême, à devenir schizophrène

Mais là, je ne suis plus certain que j’aime l’autre,

Quel qu’il soit : en définitive et en réalité, que moi !

.

On peut s’échapper de multiples manières

Comme faire un long voyage avec long séjour

Décrocher son téléphone et même son ordinateur

Derrière des lunettes noires pour ne pas être reconnu

Quoiqu’il en soit, quelqu’un qui n’est pas là est ailleurs !

.

Être là sans y être, en pensant à tout et à rien,

Ou à quelque chose qui nous tracasse, taraude

 Ou pire : à quelqu’un  ou  à quelqu’une  d’autre,

Peut arriver de temps à autre : si c’est fréquent,

Le ver est dans le fruit, l’écorce, un jour, cédera !

.

Ailleurs  peut être : n’importe où,  n’importe quand,

Sans parler n’importe comment pour n’importe quoi.

Être à cent pour cent, avec son partenaire, en l’amour,

Est la première des preuves qu’on l’aime en lui-même,

Tant l’autre, s’il s’en aperçoit, s’échappera à son tour.

.

Fragments

.

Quand rien ne va plus, on peut s’échapper

Bien ailleurs

Tout autant qu’on peut rester et se refugier

En son intérieur.

.

On ne se parle, on ne fait plus rien ensemble

Et l’on prend peur

Que fin de la relation amoureuse s’approche

Et tout en pleurs !

.

Foyer est dernier endroit on l’on se sent bien,

Espace protecteur

Quand il est éteint, qu’il ne nous dit plus rien,

Devient comme menteur

.

Le silence et le retrait, l’indifférence et le rejet

N’apporte aucun bonheur

Le dialogue, le conflit ouvert, la dispute amère

Bien plus constructeurs.

.

Si on s’enterre à devenir citadelle imprenable

On court vers le malheur

Arrive qu’un jour qu’il est beaucoup trop tard

Pour reprendre couleurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Être là  et  ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour   * ne rien dire :

Toute la ques    *     tion serait là

Au fond : je          L      n’existe, pas !

Même, en               O        ayant amour,

Joue contre              R         joue, c’est fou,

Tu ne parleras           S         plus, avec moi,

Et tu m’ignores            *          au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs             *             c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes,            T              lors je t’attrape,

Avec qui, avec quoi,          U               me trompes-tu :

Peut-être tout simplement  *     avec ton propre  ennui.

   X

Lors tu m’échappes, je dirais        *    que tu  es ailleurs et où.

Tu es là puis tu n’es pas là T             E  je n’existe pas c’est fou

Au point je me demande    ‘       ¤          S   si tu n’es un fantôme

Tant, absence physique    É       ¤¤¤        *    tu en as symptômes.

Quand je te parle, tu m’     C     ¤¤¤¤¤     A   écoutes d’une oreille,

Quand je te fais l’amour    H   ¤¤¤¤¤¤     I    tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es mais     A    ¤¤¤¤¤     L  ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris    P     ¤¤¤      L   les devants : merveille.

Qu’importe états d’âmes :  P       ¤       E     en absence, tourment

Tant que cela n’empêche    E             U   pas d’être bons amants

Qui sont conscients de ce    S          R   qu’ils sont et qu’ils font

En une relation duelle qui   *        S     ne tourne plus en rond.

    :

Si esprit se projette sur un       O       désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus    Ù        attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superpo    ?         sition se fait en fusions

Des corps alors que les deux     *       esprits sont en fissions !

La confusion serait-elle pré              misse de compromission

C’est à chacun de répondre                lui-même à la question.

Divorce cérébral serait-il état       normal et des plus banals

À vous, encore,   l’avouer, le  cacher  pour       le bien, le mal.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

S’échapper, c’est simple,

Sauf  en faisant l’impasse

Sur son  foyer  de chaleur

Humaine, essence familiale.

.

642 4

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon en

Se transformant en fumée !

Le foyer désigne, en même temps,

Poêle, âtre, cheminée de la maison

Et  couple et enfants, qui y résident

Tant forme et fond se confondent !

 .

 Symbolique 

 .

Feu brûlant en un foyer

Est une image qui rassure,

En  apportant   un sentiment

De sécurité, voire de bien-être.

.

Ce rêve d’un foyer tranquille est

Une compensation pour apaiser

Contrairement au rêve incendie

Qui envoie un message d’alerte.

.

Le feu  de la cuisine  transforme

Du cru en cuit : c’est  une image

Alchimique qui représentera un

Changement profond, bénéfique,

Chez le rêveur ou bien la rêveuse.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

d-un-feu-de-bois-notre-interpretation

.

.

Fond

 .

Évocation

.

642 6

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon qu’en

Prenant la porte pour de bon !

 .

Symbolique 

 .

La

Symbolique

Sociale, intime et

Personnelle du foyer et de ses

Environnements  fait  l’objet  d’études

Théoriques   tout   aussi   bien   que   pratiques.

 .

Maison constitue,                               pour l’homme,

À la fois le «ven                                 tre protecteur»

Et  la  «sécurité                                      primordiale»

Elle représente                                        son berceau,

Sa citadelle et                                           son  cosmos.

 .

Elle est l’une des grandes puissances d’intégration

Pour les pensées  et les souvenirs, selon Bachelard,

Alimentant  et les rêves de l’homme  et ses rêveries !

Source : theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2

 .

 .

Fond/forme 

 .

Foyer pour… toit,

Et foyer pour moi,

Pour me chauffer,

Pour me protéger ;

Pour être  ensemble,

Au coin de cheminée,

Qui ronronne, chaleur

Et nous,  de bon plaisir,

Sauf lors tu t’échappes ;

Comme la  fumée en l’air,

Ou que tu prends la porte !

.

 Textuels et illustrations  >>

641 – Quand nous sommes deux à aller très mal !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Autre, le consoler, tentera,

Du mieux qu’il peut, pourra !

L’un est tendu et l’autre souple

Il est possible qu’ils y arriveront,

Amour fait miracle de cent façons

Lorsque  les deux ne vont plus  bien,

Il faudra que chacun  y mette du sien,

Pour  diminuer toute tension  entre eux,

Quitte à se séparer,  cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance  semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera, sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend, en est  capable !

Distance : question  de  point de vue !

Ne pas faire  le  procès  du  coupable,

Qui lors, condamné, n’en  peut  plus

De  se voir  traité, comme  minable

Alors  qu’il  voudrait voir poindre,

Une sorte d’amende honorable !

 .

Si nous sommes deux à aller mal,

À affronter un conflit, non banal,

Pour quitte ou double et partial,

L’amour  vaincra  si le familial,

Passe avant  l’aventure fatale,

Qui parle sur un autre canal.

Quand, la tension  est forte,

Parler, trop  on  s’emporte,

L’on prendre vite la porte,

Lors tout  nous  y  exhorte.

.

Rester, partir, est décision

À prendre très au sérieux,

Et surtout prendre à deux

Pour qu’il  y ait frustration.

Après quoi  vogue  la  galère,

Les jeux sont faits ou contraire,

Et dès lors commence nouvelle ère,

Où tout ira mieux ou tout ira de travers.

.

Extensions

 .

La peur de perdre, voire de se perdre,

Est contagieuse quand le doute s’installe

Et que la confiance est mise à rude épreuve.

Dans chaque couple, il y aurait le plus souvent

Deux perdants ou deux gagnants, ou deux nuls !

.

Or le débat s’instaure autour de, qui sera gagnant,

Qui le perdant, par définition, comme dans les jeux,

Où il ne peut y avoir qu’un seul, jamais deux gagnants.

.

Tout l’art  de la négociation  et  du compromis, se jouera

Sur la sortie gagnante : et surtout de ne pas perdre la face,

Pas plus que de la faire perdre au partenaire est primordial.

.

Dans toute démarche en diplomatie, il s’agit de transformer

L’ennemi en adversaire puis conçurent, puis allié jusqu’à

Redevenir ami or parfois les jeux sont faits avant

De commencer, tout n’est que coup

D’épée dans l’eau, mascarade !

.

Comme aller mieux ou pire voire de travers

Ou encore cahin-caha, comme ci, comme ça

Lors la partie animale en nous veut se battre

Que notre partie  émotionnelle veut s’ébattre

Que l’esprit  cherche compromis à débattre !

Il y a un peu de son amour-propre à rabattre

Et la peur de réaction de l’autre à combattre.

.

Si vous demandez à un couple : comment ça va !

Ils vous répondent : très bien, et vous : de même.

.

Alors que ça va très mal  mais  ils ne tiennent pas

À étaler leurs problèmes, c’est affaire personnelle.

.

Mieux vaut  en parler à une personne  plus neutre

Qu’à un couple d’amis, qui se sentira  pris à parti !

.

La plupart du temps, problème de communication,

La ligne est bruitée, brouillée, occupée, inexistante.

.

La réalité quotidienne  reprend le pas  sur le plaisir,

Dû à la découverte, il faut s’ajuster  par compromis.

.

Si les deux conviennent qu’ils vont mal c’est possible,

Si c’est un seul qui est déçu, la rupture est en germe !

.

Fragments

 .

La vie conjugale ne sera pas qu’un jardin

Des délices,

Elle se transforme, parfois, en un chemin

Des supplices.

.

Prétendre le contraire n’est, en aucun cas,

Rendre service :

Couple qui dure sera celui qui aura déjoué

De tels maléfices.

.

On ne peut se contenter d’user stratagème

Voire d’artifices,

Pour se prémunir de tomber et ensemble

Dans les abysses

.

Quand nous sommes deux à aller très mal,

Que rien n’aboutisse

Nous sommes devenus poissons sans chair

Arrêtes qu’on esquisse

.

Sur lesquelles, rien à se mettre sous la dent

Pas même dentifrice

Faut que chacun se disent prêt à compromis

À quelques sacrifices.

.

À la fin, après un dialogue fécond, constructif

Pour les deux, bénéfices

Tout repart sur de nouvelles bases, renforcées,

En un nouvel … édifice !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Si l’un    L  va mal en couple,……….

Autre, le    O    consoler, tentera,………

Du mieux     R  qu’il peut, pourra !……..

L’un est ten     S  du et l’autre souple……..

Il est possible     *     qu’ils y arriveront,…….

Amour fait mira    N     cle de cent façons……

Lorsque  les deux     O    ne vont plus  bien,….

Il faudra que chacun   U       y mette du sien,…

Pour  diminuer toute   S    tension  entre eux,

Quitte à se séparer,    *    cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance   S   semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir   O   comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera,  M   sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend,   M    en est  capable !

Distance : question  de    E     point de vue !

Ne pas faire  le  procès   S       du coupable,

Qui lors, condamné,     *    n’en  peut  plus

De se voir  traité,         D  comme minable

Alors  qu’il  voudrait   E       voir poindre,

Une sorte d’amende    U       honorable !

              X

Si nous sommes deux  *     à aller mal,

À affronter un conflit,   À    non banal,

Pour quitte ou double   *    et partial,

L’amour  vaincra  si   A    le familial,

Passe avant  l’aven   L   ture fatale,

Qui parle sur un   L    autre canal.

Quand, la ten  E  sion  est forte,

Parler, trop   R    on s’emporte,

L’on prendre *      vite la porte,

Lors tout     *   nous y exhorte

.

Rester, par  M  tir, est décision

À prendre   A    très au sérieux,

Et surtout   L    prendre à deux

Pour qu’y    !    y ait frustration.

Après quoi          vogue  la  galère,

Les jeux sont        faits  ou contraire,

Et dès lors com         mence nouvelle ère,

Où tout ira mieux          ou tout ira de travers.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Poisson  vivant,

Ou poisson  péché,

Ou poisson mangé, 

Restera les arrêtes.

.

641 4

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable et

Qui a atteint et reste entaché

Par  son humanité.

Et dit qu’on s’est laissé décharner.

 

Il faut de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective,

Et de se recentrer sur la satisfaction

Si d’avoir mal à la gorge 

Est la problématique avec la parole.

C’est mis en évidence,

Si on a à avaler une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Fond

 .

Évocation

.

641 6

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

 .

Le

Poisson

Demeure l’emblème

De l’eau, avec lequel il

Partage aspect symbolique,

Est symbole de fécondité et sagesse,

Est occulte  en profondeurs  des eaux,

Domaine d’une force sacrée d’’abîme

Dont il sera pénétré par l’influence.

Cet espace   aquatique,  est  d’une

Profondeur insondable associé  

Aux mystères, inconscient  

Humain, aux   pulsions

Les plus   cachées,

Reculées de

L’esprit.

les-voies-libres.com/

symbolisme-du-poisson

.

.

Fond/forme 

 .

Être en  amour  comme  poissons  dans l’eau,

Qui  n’en  rêvera, si ce n’est bas : tout  haut !

Mais  quand l’eau devient trouble, acidifiée

Poissons n’ont plus aucun plaisir  à nager !

.

Ils délaissent eaux profondes pour surface,

En réalité, c’est pour mieux se voiler la face

Prétextant  avoir besoin d’air  pour  respirer.

.

Or les poissons trouvent l’oxygène dans l’eau,

D’ici que l’on en trouve  un ou deux  sur le dos,

Il vaudrait  mieux traiter  toutes les eaux usées.

.

Textuels et illustrations  >>

640 – Faire l’amour avec sa tête ou avec son pied !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Avec tête et pied, l’amour

Jeu de mot bien accordé

À l’humeur   l’humour,

Partenaire et associé

Prendre   son  pied,

Est  une  expression

Pour dire  que sa tête,

Pleinement … satisfaite.

.

Évidemment, on entretient

La confusion des extrémités

Étant peu faits pour se parler

Mais  les deux restent reliés.

.

Un qui pense un qui baise,

Un qui pense  qu’à baiser

Un qui baise à penser,

De la tête au pied :

Autant postures

Que montures.

.

Faire l’amour avec sa tête, ou son pied,

L’important n’est-il qu’ils… s’accordent

Qu’en cela et en tout, tiennent la corde,

Pour mieux ressentir bonheur premier !

.

Dans la réalité, son pied se prend la tête,

En voulant jouer le cavalier, seul, en fête.

Si, l’important est d’atteindre l’orgasme :

On fécondera, en tête, délire et fantasme.

.

J’ai un ami qui pense, un autre qui baise :

Faut pas rêver, sans baiser, je ne suis rien,

D’autre que  simple esprit fort mal à l’aise,

De ne pas sentir plaisir de chair jouir bien.

.

Vous comprenez  alors que, dans un couple,

Si l’un baise avec sa tête et l’autre, son pied,

La situation reste  frustrante : ne peut durer

Si l’autre le lui reproche, même étant souple.

.

Si fait, cela se reproduit, et devient supérieur,

L’un ou l’autre décidera de rompre triste état,

Et cette fois, c’est, de l’intérieur… qu’il s’en ira

Pour chercher, ailleurs, une posture meilleure.

.

Extensions

 .

Notre cerveau est reconnu

Comme étant organe humain

Le plus aphrodisiaque de tous.

Il  secrète  toutes les substances

Et, les hormones qu’il faut, pour

Faire l’amour avec le partenaire.

.

Point  n’est besoin  d’en  rajouter

Pour  prendre son pied,  à moins

Que  l’anxiété  de  ne pas réussir

Ne pas parvenez pas à contenir,

Vous coupera  tous vos moyens.

.

On se contente  alors  de séduire

Et de se faire aider pour le reste,

Les choses  se font, normalement,

Et naturellement quand on s’aime.

.

Il n’y a guère qu’en absence d’amour

Que l’on doit faire face à un problème.

Mais l’inverse sera vrai, aussi, parfois,

L’amour vient entacher  la perfection

Du geste par un surcroit d’émotions.

.

Faire l’amour, pour prendre son pied,

Faire du pied pour prendre l’amour,

Pourquoi le pied est-il en amour :

Et la tête alors, on en fait quoi

On la laisserait à ses pieds !

.

Faire l’amour, c’est prendre son pied

Une expression populaire, s’il en est !

Faire l’amour n’est pas  prise de tête :

Autre expression populaire, s’il en est !

Alors faire l’amour  de la tête aux pieds,

Est mienne sans qu’elle soit kamasoutra.

.

Le pied, il est vrai est le plus loin qui soit

De la tête : pour autant, se s’ignorent pas,

Bien au contraire, ils sentent, collaborent,

Pour établir cet équilibre,  cette harmonie

Entre ce qu’on pense, qu’on dit, qu’on fait :

Qui nous laisse sans mouvement, sans voix ?

.

Fragments

.

Jarre n’a rien à faire avec l’amour

Même si elle peut évoquer un utérus,

Comme  tout  autre  récipient  creux :

La forme se distinguera donc  du fond.

.

Faire l’amour, serait prendre  son pied,

 Dit-on, parfois, en langage vernaculaire :

Que peut faire un pied lors au fond du lit,

Autre que se croiser avec ceux partenaire.

.

Faire l’amour  avec sa tête,  est déjà mieux,

Mais l’amour cérébral reste très platonique,

Il n’aura rien en soi  de vaginal, orgasmique,

Et, généralement, il ne se passe pas au pieu !

.

Si bon nombre de vases, de flacons, de jarres,

Évoqueront quelque  part, une forme d’utérus,

Aucun, aucune, ne feront penser à tête ou pied,

Tout se passe entre les deux, entre bosse, creux.

.

En amours, comme ailleurs, l’on ne peut séparer

Les éléments corporels voire spirituels entre eux,

La personne est un tout, on fait l’amour en entier

Le tout est qu’on passe un peu de Terre aux cieux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Avec tête et     F   pied, l’amour

Jeu de mot   A  bien accordé

À l’humeur   I      l’humour,

Partenaire  R    et associé

Prendre     E     son pied

Est  une     *   expression

Pour dire        L     que sa tête,

Pleinement        ‘            satisfaite.

Évidemment        A        on entretient

La confusion         M      des extrémités

Étant peu faits     O      pour se parler

Mais  les deux     U      restent reliés.

Un qui pense     R     un qui baise,

Un qui pense    *      qu’à baiser

Un qui baise  A     à penser,

De la tête   V     au pied :

Autant E     postures

Que  C montures.

.

*****************

**********************

SA TÊTE

Faire l’amour avec sa tête, ou son pied,

L’important n’est-il qu’ils… s’accordent

Qu’en cela et en tout, tiennent la corde,

 Pour mieux ressentir bonheur premier !

 .

                      Dans la réalité, son pied se prend la tête,

                     En voulant jouer le cavalier seul en fête.

                        Si, l’important est d’atteindre l’orgasme :

                       On fécondera, en tête, délire et fantasme.

 .

J’ai un ami qui pense, un autre qui baise :

Faut pas rêver, sans baiser, je ne suis rien,

D’autre que  simple esprit fort mal à l’aise,

 De ne pas sentir plaisir de chair jouir bien.

 .

                        Vous comprenez alors que, dans un couple,

                        Si l’un baise avec sa tête et l’autre son pied,

                         La situation reste frustrante : ne peut durer

                          Si l’autre le lui reproche, même étant souple.

 .

Si fait, cela se reproduit, et devient supérieur,

L’un ou l’autre décidera de rompre triste état,

Et cette fois, c’est, de l’intérieur… qu’il s’en ira

Pour chercher, ailleurs, une posture meilleure.

OU SON PIED ?

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, sorte de jarre,

Et en bas, une pile de livres

Mais ce ne seront pas les objets

Qui comptent … c’est la personne.

.

640 4

.

On peut croire qu’il s’agit d’utérus,

Alors que ce n’est qu’une jarre :

Conclusion, ce n’est pas l’objet

Qui compte : la personne.

 .

Symbolique 

 .

En mythologie grecque,

La jarre est associée

 À Pandore.

Contenant les

Maux de l’humanité.

Mais  Pandore, malgré

L’interdiction très formelle

De Zeus,    n’a pas   pu  résister

À la curiosité de découvrir ce qu’il

Y avait dans cette jarre l’ouvrit

Tous les maux s’échappèrent,

Sauf l’espérance, qui resta

Au fond du récipient.

Elle   symbolise

Abondance.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-jarre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On pourrait croire qu’il s’agit d’utérus

Lors c’est une jarre :

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas l’objet

Qui compte : la personne.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme est une partie

Essentielle d’un récit pour déployer

Une myriade d’émotions chez le lecteur,

Moyen de réveiller  des  intuitions  ou  des

Représentations bien choisies et étudiées.

 .

Si moi je trouve le symbolisme fascinant,

C’est parce que cela  me  permet de lier

Des scènes entre elles,   d’approfondir

Relations personnes/personnages

Sans avoir à les dire explicitement,

Simplement avec jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

 .

Fond/forme 

 .

Se prendre la tête

Pour prendre …  son pied

N’est pas idéal, n’est pas conseiller.

.

Faire l’amour est un chose  si naturelle

Qu’il n’est nul besoin de se faire des nœuds

Dans le cerveau ni de se mélanger les pieds

Comme on le fait en tableau, des pinceaux !

.

En fait on fait l’amour de la tête aux pieds

Sans réfléchir, sans s’évader, se parler,

C’est bien mieux ainsi pour s’écouter,

Se mettre en phase pour orgasmer.

.

Textuels et illustrations >>

639 – Confiance partie, revenue, restaurée, réelle !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Qu’est-ce que la confiance

Donnée,  pour l’autre,

Et, à   quel  niveau :

Totale  ou aveugle,

Partielle,  partiale

Confiance est pari

Qu’autre  va tenir,

Voire    soi-même,

Voire   les     deux,

Au  moindre écart,

Le pari   est  perdu,

On se   retrouve nu.

.

Histoire Ève et Adam

Où premier qui le rompt

Est désigné comme coupable

D’un Paradis innocent bien perdu,

Mais  qu’on ne retrouvera jamais plus.

.

Confiance partie, revenue, restaurée, réelle

Quatre états et  même sentiment  relationnel

Qui marque les esprits, cœurs, si ce n’est corps

Tant il est plus important  qu’il soit le plus fort !

.

En couple, vraie confiance serait la base de tout,

Non pas celle au jour le jour et sur toutes choses,

Mais  celle d’un parcours  où l’autre  tient  à vous,

Au point de vous associer à son secret dit d’alcôve.

.

Une fois trahie, une fois bafouée… une foi perdue,

L’on se retrouve seul et abandonné et presque nu,

À  se poser  la question : reviendra-t-elle jamais :

Avec de si, avec des peut-être, avec des oui mais.

.

Cette confiance trahie provoquera une blessure

Profonde qu’il faut le temps pour  s’en  guérir,

Prendre temps pour comprendre sans punir

Puis pardonner, rebondir, en devenir sûr.

.

Défiance, confiance, restent  en balance,

Tant que signes répétés de sa primauté

N’ont pas donné résultats de santé,

Meilleure, beau fixe d’espérance.

.

Pour que le couple dure, il faudrait

Basé sur autre chose en plus de l’amour :

Métier, maison, enfant, intérêts communs :

Cela marchait bien avant et maintenant, moins.

.

Extensions

 .

La confiance commence par celle de soi :

Dès que l’on doute de soi, par ricochet,

On doute aussi, et autant, des autres.

Et, ce, bien qu’il ne soit pas  pertinent

D’assurer une confiance totale, aveugle.

.

Mettre sa confiance en l’autre, confier

Une très grande part de sa fragilité.

C’est pourquoi  la perte de celle-ci,

Serait, profondément, destructrice

On hésite encore plus à la redonner.

.

La trahison sera le point contraire

Et, le plus impardonnable,  du fait

Qu’il surprend, mais aussi d’autant

Qu’il se produit au mauvais moment,

Ne laissant pas de chance d’explication.

.

Dans  toute  négociation,  quel qu’elle soit,

Si l’on n’obtient pas un minimum de crédit,

La partie est mal engagée, l’accord ne se fera

Quel que soit les termes du contrat,

Ce dernier sera dénoncé, caduque.

.

Ayez confiance, ayez confiance… oui mais pas aveuglément.

Il faut distinguer confiance en soi et confiance en l’autre ;

Que tout va bien se passer, qu’il y a un risque à courir

Que la confiance est pour un acte, ou pour la vie !

Des situations où l’on a besoin de confiance,

De plus en plus nombreuses, diverses

Gouvernent notre vie … entière !

.

Quand on recherche les synonymes

De confiance, l’on trouvera :

Certain, digne de foi, fiable, honnête,

Intègre, loyal, sérieux, sûr.

.

Et, pour le moins que l’on puisse dire,

Cela n’encombre pas les rues

D’autant que la confiance est  toujours

Basé sur pari ou croyance.

.

Elle permet d’avancer à deux, se disant

Que l’autre sera là, elle permet

Aussi de se protéger de la peur qu’on

Peut avoir être quitté, jalousie.

.

Fragments

.

La confiance, puis doute, puis méfiance

Il faut moins d’une minute, pour douter

Que l’autre vous cache ou fausse la vérité

Moins d’un jour pour entrer en défiance !

.

Une fois celle-ci installée, des mois, années,

Pour la restaurer, plein d’énergie dépensée,

Il vaudra donc mieux réfléchir et à deux fois

Avant de mettre un capital confiance a zéro !

.

 Il n’y a pas de méthode garantie pour restaurer :

Quelque bouquet de fleur, ne saurait faire affaire,

Un bijou donnerait une impression de se racheter,

Se rétracter, demander pardon, parfois, l’indiffère.

.

Le mieux est peut-être de se faire oublier, un temps,

Garder le contact, rester présent ensuite, attentionné

Et reconstruire la relation, peu à peu, en petits gestes,

Prouvant que vous avez changé sur la forme et le fond.

.

Pour avoir confiance en l’autre, faut l’avoir aussi en soi,

Ça va mieux en le disant même si ça semble aller de soi,

Certains n’arriveront plus à  faire confiance à quelqu’un,

Ça fait un handicap, dont on ne guérit pas, on en meurt.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

 .

Qu’est-ce que la confiance

Donnée,  pour l’autre,

Et, à  quel  niveau :

Totale ou aveugle,

Partielle, partiale 

Confiance est pari

Qu’autre  va tenir,

Voire     soi-même,

Voire les   C    deux,

Au moindre  O  écart 

Le pari   est   N  perdu,

On se   ret      F  rouve nu.

Histoire Ève  I         et Adam    

Où premier   A       qui le rompt

Est désigné    N     comme coupable

D’un Paradis   C   innocent bien perdu,

Mais qu’on ne     E  retrouvera jamais plus.

Confiance partie,   *  revenue, restaurée, réelle

Quatre états même       P      sentiment relationnel

Qui marque les esprits,    A    cœurs, si ce n’est corps

Tant il est plus important    R       qu’il soit le plus fort !

En couple vraie confiance       T          sera la base de tout,

Non pas celle au jour le jour       I          et sur toutes choses,

Mais celle d’un parcours où           E           l’autre tient à vous,

Au point de vous associer à son         *           secret  dit d’alcôve.

Une fois trahie, une fois bafouée,        R                  une foi perdue,

L’on se retrouve seul et abandonné       E                   et presque nu,

À se poser  la question : reviendra         V                  t-elle jamais :

Avec de si, avec des peut-être, avec       E                  des oui mais.

Cette confiance trahie provoquera       N                 une blessure

Profonde qu’il faut le temps pour       U                s’en  guérir,

Prendre temps pour comprendre    E             sans   punir

Puis pardonner et rebondir, en    *           devenir sûr.

Défiance, confiance, restent    R         en balance,

Tant que signes répétés de  E     sa primauté,

N’ont pas donné résul    S   tats de santé

Meilleure, beau fixe   T   d’espérance.

         A

Pour que le couple   U  dure, il faudrait

Basé sur autre chose   R    en plus d’amour :

Métier, maison, enfant   É    intérêts communs :

Cela marchait bien avant   E   et maintenant, moins.  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un flacon, pour sûr,

Mais flacon de quoi :

Potion  de  confiance 

À avaler sans méfiance.

.

639 4

.

La confiance est élixir

Quand la méfiance est un poison 

Lorsqu’on boit une potion

En aveugle et sans savoir laquelle !

L’optimisme serait-il, en partie

D’ordre chimique, que l’on mettrait

En flacon de confiance ou méfiance :

Faut croire pour le savoir, inversement.

 .

Symbolique

 .

Dimensions                        différentes

Selon lesquelles                toutes attentes

Constitutives  de                la  confiance

Peuvent être, ou                  seront  déçues

La     continui                      té     de l’ordre

Naturel   et   de                    l’ordre moral ;

Compétence technique        des acteurs en leurs

Rôles ; les obligations          fiduciaires d’acteurs

Non respectés,   c’est-            à-dire leur devoir de

 Placer intérêts autres            avant leurs propres

Et les différentes moti       vations pour le faire.

cairn.info/revue-reseaux1-2001-4-page-15

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

639 6

.

La confiance est élixir

Quand la méfiance est un poison

Lorsqu’on boit une potion

En aveugle et sans savoir laquelle !

 .

Symbolique 

 .

La méfiance est expression

Voire un comportement formel

De non-confiance  envers d’autres

Individus pour une raison quelconque.

Celle-ci  n’implique  pas, nécessairement,

Une suspicion sérieuse ou une mauvaise foi.

 .

Cela  peut survenir  à n’importe  quel moment

Lorsqu’un individu met ou remettra en question

Sa confiance envers un ou plusieurs individus

Selon plusieurs cas  ou  plusieurs situations.

 .

En psychiatrie,  certains individus atteints

De troubles qu’on dit de la personnalité

Évitante, antisociale  et  paranoïaque

Peuvent expérimenter une méfiance

Envahissante à l’égard des autres,

Allant souvent jusqu’à l’extrême.

 .

En tel cas, le sujet ne souhaite

Être approché par quiconque

Qui lui semblera menaçant.

fr.wikipedia.org/wiki/Mefiance

 

.

Fond/forme 

 .

La confiance est la base de toute relation

Parce qu’elle engage son être, tout  entier,

Et que ce soit en sexe, en amitié, en amour, 

Le moindre manquement  sera  sanctionné.

Si l’on poursuit de déception en désillusion,

Arrive le moment  où  la confiance, perdue,

Agira en non-retour possible …  toute crue.

.

Textuels et illustrations  >> 

638 – Hypocrisie, cachotterie, mensonge et fidélité !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pas  pris

Pas vu, pas  su,

La  belle    hypocrisie,

Mensonge … cachoterie,

Tromperie est secret béni.

 .

Et sur ce sujet, que de films

De romans, histoires à tiroir

Si ce n’est même de placards

Qui nous font rire ou pleurer.

 .

On en n’a pas  fini d’infidélité

Autant  à soi  qu’au  conjoint :

J’allais dire au compte-joint

Si c’est  par  l’argent, aliéné.

 .

Qu’importe écart ou raison,

Coup de folie foudre, passion

Une fois, mille, porté à l’écran

L’infidélité  au nez,  nous pend :

La vie des autres et leur malheur,

Est l’exutoire de notre frustration.

 .

Hypocrisie, cachoterie, mensonge et fidélité.

Hier, ai vu au cinéma le film «Les beaux jours»

Dont la moitié porte sur cette  histoire d’amour

Avec Fanny Ardant, vieillissante mais, ardente,

Qui ne sait que faire du temps libre en retraite,

Se rend dans un club de loisirs  pour les  vieux.

 .

Naturellement belle, séduisante comme elle est,

Rencontre, un garçon,  moniteur  informatique.

C’est le sujet, de vingt ans plus jeune, comment

Cela peut-il se faire, combien de temps, durer !

On le sait dès le début, du moins on le pressent

Mais ce qui m’étonne le plus est sa cachotterie.

 .

Vrai, sortir avec homme, ayant âge de son fils,

N’est pas très moral, pas très seyant ni séant

Cela reviendrait au même qu’avec tout autre

Dès lors que tous savent, sauf enfants, mari,

Ce dernier apprenant fait crise impuissance

Dépassé, largué, humilié et toujours présent.

 .

Happy end : conjoints  se rejoignent  à nouveau,

Mais on peut se poser la question, à soixante ans

Comment  se  fait-il  qu’elle se cache ainsi, de  lui !

Elle n’a pas peur de lui et elle   n’est pas sûre d’elle,

Elle se pose  juste des questions sur l’attrait sexuel,

Au point qu’elle n’y croit pas …… tout en y croyant.

 .

La morale  de  cette  histoire  dépendra  de chacun.

Pour ma part, elle reproduit  un schéma  du  passé,

Que l’on a vu, cent fois,  en vaudevilles  est dépassé,

Pour des jeunes, misant sur plus ….. d’authenticité.

.

Extensions 

 .

S’agit de gens frustré

Pour qui tout est permis

Du moment  que  c’est  caché.

.

Un mensonge reste un mensonge,

Loin de vérité, faisant mal en l’instant

Mais qu’on peut humainement accepter.

Se savoir cocu après coup, après les autres,

Est une hypocrisie, une faute, plus dure

À encaisser et donc à pardonner.

.

Au final, ce film me donne

Cette impression de vie, en un club

De retraités dont repères sont perdus,

Et papillonnant d’un loisir à l’autre

Dans des groupes,  tandis  qu’ils

Devraient exploser, en famille,

Bonheur du temps qu’il leur

Reste à vivre, à être utile.

.

Hypocrite : le mensonge peut l’être autant que vérité ou fidélité,

Le tout est de se protéger, de garder le secret pour sa tranquillité

Sa vie est parfois faite d’un tas de faux-semblants pour la société

Garder la face, et présenter son meilleur profil, est art de théâtre.

Garder le sourire en toutes occasions est art du mime à tout crin,

Dans un conflit, c’est celui qui fait bonne figure qui a le beau rôle

Celui qui s’énerve, invective et ment est taxé, d’égoïste, méchant !

.

Au début  d’une relation, les cachotteries

Renforcent le lien et créer une proximité

Ou éviteront les conflits et les tensions,

 Ou épargneront de blesser quelqu’un.

.

Les craintes d’infidélité surviennent

 Avec autres problèmes dans la relation,

L’arrivée d’enfants, ou surcroit de travail,

Monotonie, routine, manque de désir sexuel.

.

Enfant issu d’une relation adultère se considère

Comme une cachotterie qui entache une fidélité !

.

Fragments

Contraire d’hypocrisie, mensonge

N’est-il pas l’authenticité, la vérité

Mais, à vouloir rester transparent,

On sera manipulé par des opaques.

.

Et dieu sait si, des opaques, il y en a :

La vie nous apprend à mentir, cacher,

Pouvoir, sur autre, est manipulatoire,

Important n’est pas de savoir : croire.

.

Manipuler est mot, maudit, à exclure,

Il faudra lui préférer le mot influencer

Manipulateurs consciemment, on fuit,

Influenceurs, inconsciemment,  chérit !

.

À moins de se réfugier  en sa tour d’ivoire,

Toute influence du monde nous conditionne

Un monde fait de racontages et d’hypocrisies,

Dont on peine à extraire le bon grain de l’ivraie

.

L’amour est comme poésie, tentation de s’extraire

Du monde environnant, en se construisant une bulle

Qui s’ouvrira, lors le risque de  mensonge, cachotterie,

S’évanouira pour faire confiance dans son authenticité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Pas  pris

Pas vu, pas  su,

La  belle    hypocrisie,

Mensonge  ou  cachoterie,

Tromperie est secret  *  béni.

 .

Et sur ce sujet, que de   H   films

De romans, histoires   Y      à tiroir

Si ce n’est même     P      de placards

Qui nous font    O       rire ou pleurer.

On en n’a pas  C             fini d’infidélité

Autant à soi   R               qu’au conjoint :

J’allais dire   I                  au compte-joint

Si c’est par   S                     l’argent, aliéné.

Qu’importe   I                      écart ou raison,

Coup de folie   E                    foudre, passion

Une fois, mille,   *                     porté à l’écran

L’infidélité au nez,  *                      nous pend :

La vie des autres, et     C               leur malheur,

Est l’exutoire de notre        A              frustration.

Hypocrisie, cachoterie, men  C   songe et fidélité.

Hier j’ai vu au cinéma le film  H   Les beaux jours,

Dont la moitié porte sur cette  O  histoire d’amour

Avec Fanny Ardant vieillissan   T  te mais, ardente,

Qui ne sait que faire du temps   T   libre en retraite

Se rend dans un club de loisirs   E    pour les  vieux.

Naturellement belle, séduisante R   comme elle est,

Rencontre, un garçon, moniteur I      informatique.

C’est le sujet : de vingt ans plus  E  jeune, comment

Cela peut-il se faire, combien de  *     temps, durer !

On le sait dès le début du moins   *     on le pressent

Mais ce qui m’étonne le plus est  M   sa cachotterie.

Vrai, sortir avec homme, ayant   E    âge de son fils,

N’est pas très moral, pas très      N   seyant ni séant

Cela reviendrait au même qu’      S  avec tout autre,

Dès lors que tous savent, sauf     O     enfants, mari,

Ce dernier apprenant fait cri      N   se impuissance

Dépassé, largué, humilié mais   G toujours présent.

Happy end : conjoints se joig     E   nent à nouveau,

Mais  on peut  se poser  la question : à soixante ans

Comment  se  fait-il  qu’elle se  cache ainsi, de  lui !

Elle n’a pas peur de lui et elle   n’est pas sûre d’elle,

Elle se pose  juste des questions sur l’attrait sexuel,

Au point qu’elle n’y croit pas …… tout en y croyant.

.

La morale  de cette histoire  dépendra  de chacun.

Pour ma part, elle reproduit  un schéma  du  passé,

Que l’on a vu, cent fois,  en vaudevilles  est dépassé,

Pour des jeunes, misant sur plus ….. d’authenticité.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

J’ai l’impression

 Qu’il  s’agirait  bien

D’une   tour     d’ivoire

.

638 4

.

Complétement… hypocrite !

Si l’on s’enferme en tour d’ivoire,

On  ne communique plus, ou mal,

Et l’on y cultive,  soit hypocrisie,

Soit cachotterie, soit mensonge.

 .

Symbolique 

 .

Expression

De tour d’ivoire

Utilisée  pour  expliquer

Qu’une personne est solitaire

Vit dans sa bulle  en refusant

De s’engager dans une action

Dans la vie, tout  simplement.

L’origine  vient  du   Cantique

Des Cantiques de Salomon où

La tour d’ivoire  est comparée

Au   long   cou   d’une   femme.

Le poète exprime à sa manière

Qu’il s’isole, autant, du  monde,

L’expression passée  depuis, en

Langage courant pour désigner

Ces personnages étant solitaires

Totalement coupés de la société.

pourquoi.com/francais/pourquoi-

utilise-t-expression-tour-ivoire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

638 6

.

Si l’on s’enferme en tour d’ivoire,

On  ne communique plus, ou mal,

Et l’on y cultive soit hypocrisie,

Soit cachotterie, soit mensonge.

 .

Symbolique

 .

 

L’hypocrisie est une attitude morale

Par laquelle on exprime des sentiments,

Des opinions que l’on n’a pas ou que l’on

N’approuve pas ou plus simplement l’acte

De mentir consciemment en vue de s’attirer

Des faveurs sociales et le mot vient  du grec

Hypokrisis, signifie : «jaloux», «comédie»,

«Mauvaise conduite,  lâche, dissimulation !

 

Par  son côté  particulièrement   proche

Du mensonge,

L’hypocrisie est contraire de la sincérité

 Qui    revient     à

Exprimer, fidèlement, avec bonne foi des

Sentiments, pensées,

À ne pas confondre avec honnêteté qui est

Au sens strict  du terme,

Tendance à exprimer, sans dissimulation,

Tous ses sentiments, pensées.

fr.wikipedia.org/wiki/Hypocrisie

 .

.

Fond/forme 

 .

Hypocrisie, cachoterie, mensonge :

Trilogie d’attitudes qui vous rongent,

Crée la distance entre ce que vous êtes

Et qu’aux autres, vous laissez paraitre :

Faudrait parait-il garder quelque secret,

Pour ne pas mettre conjoint face aux faits

Or à se terrer dans son donjon, rester muet

On finit dans un déni, le jour où on est défait

Il en est ainsi de l’infidélité, mensonge éhonté

.

Textuels et illustrations  >>

637 – Elle a dit, viens, je t’en supplie, pardonne-moi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Confiance et défiance,

Trahison, pardon,

Résolution :

Cinq mots

Pour un pur

Psycho … drame

De nature conjugale.

.

Vérités et mensonges,

Cachotterie, aveux,

Pour finir, regret.

Cinq mots pour

Blanchir ou ternir

Son image de fidélité

Au contrat de mariage.

.

Comprendre, accepter,

Pardonner, bannir,

Pour finir, haïr :

Cinq mots

Pour se dire

Que tout est fini

Ou que tout continue.

 .

Elle m’a dit : viens … je t’en supplie … pardonne-moi,

Je te promets, la prochaine fois, je ne recommencerai !

Je ne sais pas ce qui m’a pris…un flash m’aura ébloui,

Je crois avoir tourné la page : cette affaire est finie !

 .

Finie, tu l’es pour moi : mis au placard à balai,

Il ne fallait pas y aller alors que je n’y… étais,

Qui tu as rencontré n’est pas celui je croyais

Ce n’est pas par hasard, tu l’as fait exprès.

 .

Une moitié de ce que tu dis est vrai

Mais qu’importe ce qui est faux

Ce qui compte, c’est bon mot,

Pour me pardonner l’ivraie.

 .

Ivraie tu l’es … mauvaise fille

Mais une rose aussi et myrtille

Ce n’est pas à moi  de pardonner

À nous de le faire  ou nous casser !

.

Je vois que tu me comprends, cette fois,

Que tu ne me prends pas pour la traitresse

Car, j’ai toute hâte de retrouver tes caresses

Qui font, de moi, ton amante, de bonne foi.

.

Extensions

 .

Elle a dit : viens, je t’en supplie,

Pardonne-moi et moi j’ai hésité

À me jeter dans ses bras.

Je lui ai demandé si

C’était prémédité !

Elle m’a dit non

Mais je ne l’ai pas cru

.

Tu me croiras, ou non, je le regrette !

C’est fait, j’en ai eu envie sur le moment,

Mon écart ne vaut pas mis au placard

Comme vieille chaussette au rencart.

.

La chaussette prenant son pied ailleurs

Est comme trouée de partout, bonne à jeter,

À moins de retrouver le seul qui peut, qui veux,

La réparer avec un fil bien cousu de ses sentiments.

.

Un fil que l’on faufile pour qu’on l’enfile comme avant :

Pardonne-moi si je n’ai fait que développer ta métaphore.

Je sais, la jalousie  n’est pas un tort  et ton amour est si fort.

.

Pardonner est donner par-delà ce que l’on croit ce que l’on voit

Ce que l’on conçoit comme gratification de l’autre, qu’on reçoit.

Reçois-moi alors et moi, en retour, je te redonnerai le meilleur

De moi-même lors dans l’intimité, en plein émoi et tout à toi.

 .

On peut partager toutes sortes de choses : idées, biens, valeurs

Par exemple, partager les torts  en une relation ou en un couple,

Partager  le pardon … partager l’oubli …  partager  son  bonheur,

Le tout est de prendre du recul, garder sa lucidité, rester souple :

N’en faut pas plus très souvent pour que les gens se rabibochent

Parfois les gestes remplacent les mots lors ce n’est le contraire,

Parfois un message, un mot suffit pour parvenir à s’excuser.

.

Le pardon peut être un des moyen de se libérer soi-même de l’étau

De la haine,  du poison émotionnel  du ressentiment, dont les effets

toxiques touchent en premier ceux qui les cultivent, les ressassent.

.

Le pardon reste accessible à chacun indépendamment de l’adhésion

 À des croyances religieuses du christianisme  ou  d’autres adhésions.

.

Pour Olivier Clerc et Fred Luskin, pardonner aiderait à mieux vivre

 Bon nombre sentiments de rancœur nous empêchent d’être heureux,

Et  qui plus est, aurait un impact sur notre qualité de vie,  longévité.

.

Vladimir Jankélévitch aura cité les deux faux-semblants du pardon :

L’usure temporelle : si l’on oublie les faits, c’est tout sauf du pardon

L’excuse importance : réduction gravité du fait, ne s’y substitue pas !

.

Fragments 

.

Une faute commise, qu’on juge impardonnable

Et que pour finir, l’on minimise voire on oublie,

Cela n’arrive qu’entre gens, s’aimant réellement.

.

Faut-il qu’on se présente comme le seul coupable,

Alors qu’autre pensait qu’on en serait pas capable

.

Pardonner serait bonne attitude  qui vous grandit,

Permet de poursuivre  et changer, sur vous, d’avis.

.

Encore que les pardons peuvent réaliser une piste :

J’ai beaucoup pardonné  mais j’en ai gardé la liste !

.

Aveu, échange, compromis, pardon, réconciliation :

Voilà bien une séquence d’une positive…discussion.

.

Tant la vengeance, la punition, l’exclusion, le mépris,

Sont des décisions montrant que l’on a rien compris.

.

Pour certains, pardonner  serait un signe de faiblesse

Tandis qu’autres, serait comme un geste de noblesse.

.

Je vous demande pardon : exclamation d’un offusqué,

Sens bien savoir l’interpréter au sens propre ou figuré.

.

Une question d’accorder le pardon est parfois jusqu’où,

Trop souvent ou trop important, c’est dire je m’en fous,

 L’autre ne se sentira plus du tout responsable, du coup.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

REVIENS,

Confiance et défiance,

Trahison, pardon,

Résolution :

Cinq mots

Pour un pur

Psycho … drame

De nature conjugale.

JE T’EN SUPPLIE,

Vérités et mensonges,

Cachotterie, aveux,

Pour finir, regret.

Cinq mots pour

Blanchir ou ternir

Son image de fidélité

Au contrat de mariage.

PARDONNE-MOI 

Comprendre, accepter,

Pardonner, bannir,

Pour finir, haïr :

Cinq mots

Pour se dire

Que tout est fini

Ou que tout continue.

 .

******************************

************************************

 .

Elle m’a dit : viens … je t’en supplie … pardonne-moi,

Je te promets, la prochaine fois, je ne recommencerai !

Je ne sais pas ce qui m’a pris…un flash m’aura ébloui,

Je crois avoir tourné la page : cette affaire est finie !

 .

Finie, tu l’es pour moi : mis au placard à balai,

Il ne fallait pas y aller alors que je n’y… étais,

Qui tu as rencontré n’est pas celui je croyais

Ce n’est pas par hasard, tu l’as fait exprès.

 .

Une moitié de ce que tu dis est vrai

Mais qu’importe ce qui est faux

Ce qui compte, c’est bon mot,

Pour me pardonner l’ivraie.

 .

Ivraie tu l’es … mauvaise fille

Mais une rose aussi et myrtille

Ce n’est pas à moi  de pardonner

À nous de le faire  ou nous casser !

.

Je vois que tu me comprends, cette fois,

Que tu ne me prends pas pour la traitresse

Car, j’ai toute hâte de retrouver tes caresses

Qui font, de moi, ton amante, de bonne foi.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une fontaine et, tout aussi bien,

En bas, un  verre pour partager

Avec  une sorte de flamme en haut

Pour célébrer une réconciliation.

.

637 4

.

C’est comme  pressant appel

À partager verre de réconciliation,

Sera-t-il entendu, négocié,

Apprécié, rabiboché,  pour… l’amour ?

De partager et se réconcilier

Iront bien avec « pardonner »,

Et dès lors quel que soit la forme,

Celle-ci s’arrangerait avec le fond. 

  .

Symbolique

 .

Il devient possible de «partager avec»

Si  qui  partage, transmet  à  un autre,

Non pas  un bien (sens le plus large),

Mais  une  part  de  ce qu’il possède.

 

Si  ce  bien  est  un  objet  matériel

Parmi d’autres  que  l’on possède,

Temps   dont on dispose, argent.

 

Dès lors  partager consistera

À se séparer   d’une  partie

De  ce  que l’on a, aura

Au profit    d’un  d’autre.

Source   :   cairn.info/revue-

du-Mauss-2010-1-page-587

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est comme  pressant appel

À partager verre de réconciliation,

Sera-t-il entendu, négocié,

Apprécié, rabiboché,  pour… l’amour ?

 .

Symbolique 

 .

Rêver   de   ré     con-ci-li-at-ion

Et se réconcilier         ensuite en rêve,

Annonce de vie           sereine, plus belle.

Faire un rêve      récon    ciliation, s’opposer

À celle-ci sera       de très        mauvais augure.

 .

Rêver  de              réconciliation           avec  son ex,

Symbolise              rait  un  gage               de  sécurité,

De paix et               de détente après                la fatigue.

 .

Réconci                     liation est signe de             discussion,

Rêver de                      se réconcilier avec              quelqu’un,

Annonce que                      des ennuis               affectifs finiront.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-R/reconciliation

 .

 .

Fond/forme 

 .

Accepter de partager  la majeure partie

De sa vie  est accepter aussi de pardonner.

.

Une réconciliation sera comme une thérapie

Du couple qui se sera égaré, faute d’attentions

Et repartir sur nouvelle base, nouveau contrat

C’est ainsi que couple murit, dans les épreuves,

Bien plus qu’en saut d’un lit, qui s’est émoussé.

.

Une fois à terre on pourra apprécier sincérité

De celui ou celle qui aura commis un impair. 

.

Textuels et illustrations  >>

636 – Parfois, je me demande si…je ne perds pas

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

 .

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

 .

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

.

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

 .

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

.

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

 .

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Extensions

 .

Parfois, je me demande si je ne perds pas :

Voilà bien question légitime et nécessaire

À se poser  de temps en temps  afin de ne

Continuer  à  le  perdre … innocemment !

Relations, on peut perdre   un temps fou,

Et jusqu’à sept ans,  parait-il, à certains,

Qui espéraient, secrètement, un mariage

Et ont essuyé  un refus, poli, mais  ferme,

Les invitant à tenter leur chance ailleurs.

A contrario, d’autres, au bout  d’un mois,

Voire un an, prennent engagement ferme

C’est dire si tous les cas sont en la nature.

Mais l’on ne perdrait pas que son… temps,

Aussi de l’argent, de l’énergie … de l’estime,

De la confiance en soi son âme qu’on damne

À en devenir misogyne, et voire misanthrope.

Il est souvent question de gagner ou de perdre,

Dans la vie mais les sentiments échappent à toute

Prédiction tant ils ont irrationnels, très passionnels.

Exemples « j’ai perdu la femme que j’aimais tant,

Ou j’ai zappé cet homme qui était mon amant

Et le pire c’est que je l’ai perdu, bêtement,

En oubliant un rendez-vous important »

J’ai maintes fois entendu cela qui

M’étais présenté, comme acte

Manqué et… parfaitement

Réussi en même temps.

.

Perdre son temps, son sentiment, son argent, son honneur,

Et que sais-je encore, on y laisse des plumes, dans un échec

Y compris et surtout amoureux en dépit de nouveaux plans

Qu’on élabore ou stratégie  qu’on échafaude  pour restaurer

Ce qui est définitivement perdu, dont on doit faire son deuil

Certains le font vite : « une de perdue … dix de retrouvées »,

Certains ne le font jamais, si c’est pas lui, elle, c’est personne.

.

À quinze ans, non seulement, l’on accepte

De perdre du temps, voire volontairement,

Pour en gagner plus tard : meilleurs choix.

.

À trente ans, on commence déjà à se lasser

De ne pas trouver le partenaire idéal de vie,

Mais on se dira que l’on a encore du temps.

.

À trente-cinq, une horloge biologique sonne

L’alerte, pour ce qui est du père des enfants,

Tant, à quarante, elle en sonnerait le … glas !

.

Temps n’est pas tout : au chapitre des pertes,

Il y a aussi et autant l’énergie de ses vingt ans

Désespérance, déprime de ses trente-cinq ans.

.

Fragments

.

De perdre son temps : on le ferait, souvent,

Pour des choses,  des gens,  des événements,

Qui ne valent la peine pour son étonnement !

.

On perd son temps quand on le force, le subit,

Gagne son temps, quand on le sent,  le choisit :

Pour certains, l’amour serait trop chronophage,

Pour d’autres, le seul qui vaille  qu’on s’engage !

.

Il n’y a pas que le temps : il y a l’énergie, l’argent,

Sans compter esprit, âme, nombre de sentiments,

Des jours, des semaines, des mois,  à ne rien faire,

En tous cas qui puissent, tant soit, vous satisfaire.

.

De ces perles, je pourrais composer grand collier,

Lors faut-il accepter d’en perdre pour en gagner,

Si time is money, comme l’affirment les anglais,

Le temps perdu ne se rattrape pas ni ne se paie.

.

Le temps est gratuit  et est le même pour tout,

Qu’on le passe  à fainéanter,  à courir partout,

Ne change rien à l’horloge un point c’est tout.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

JE ME

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

DEMANDE

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

SI JE NE

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

PERDS PAS

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un bon tire-bouchon,

Série de coupes empilées

Ou une vis auto perforante,

Un collier brillant de perles.

.

636 4

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles !

 

Un collier qui perdrait ses perles

Une à une  et jusqu’à la dernière :

Ce qui se produit lors des conflits,

Faut que la forme évoque le fond.

 .

Symbolique

 .

Perles sont formées  par nacre,

Étant secrétée par le mollusque

En réaction  aux greffons  et va

Entourer  ceux-ci   par   couches

Successives pendant des années.

Ce sont  les pigments  organiques

Contenus dans la conchyoline  qui

Vont lui donner couleur et brillant.

Blanc argenté à crème  ou rose clair

Avec  des irisations  dans les couleurs

De l’arc-en-ciel, fonction de l’épaisseur

Des  couches  successives : elles peuvent

Être translucides ou carrément opaques.

adamence.com/guide/perle-culture/perle-nacre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

636 6

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles.

 .

Symbolique 

 .

Perles, symboles

Mystiques, moraux

Dans les  différentes

  Sociétés    du    fait de

L’origine  mystique,

 Voire spirituelle.

 .

Quelquefois  incar

Naient     des   êtres,

Ou principes sacrés  

 D’idées abstraites.

 .

De la préhistoire

 À l’époque moderne,

La perle a toujours été

Le symbole de la beauté

Parfaite et pure, voire

Amour en plénitude,

 .

Sans oublier innocence,

 L’humilité       et   du sens,

Ou encore de la gratitude

Ou de la reconnaissance.

gemperles.com/mythes-

symboles-perles#4

 .

 .

Fond/forme 

.

Ce serait plus qu’instructif de faire le test

Pour  chaque  femme, d’enlever une perle

De  votre collier, à chaque conflit majeur

À en provoquer une dispute mémorable

Jusqu’à entacher confiance ou fidélité. 

.

Ou alors  de  constater  que les perles

Se ternissent, perdent  leur brillant,

Les jours où, y a pas de réciprocité

Ou on a sensation perte de temps.

Si ce n’est argent, énergie, santé.

.

Textuels et illustrations  >>

635 – Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

.

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

.

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un sable moulu.

.

Lors je me retrouve seul, pauvre et nu,

À supporter ces états des plus incongrus,

Qui me redonneront ma liberté à ma vertu

Et dont je ne sais que faire pris à l’imprévu.

.

Mais  de quoi  ou  de qui  s’agit-il : veux-tu,

Bien nous le dire  et  nous le  partagerais-tu !

Nous ne sommes pas, pour toi, des inconnus,

Alors accouches, on te dira si : bien, malvenu.

.

Malvenu n’est pas le mot : en vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant qu’aimais, si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me narguant  par-dessus.

.

Si  tu en es sûre : laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura fait  exprès d’être vu

Pour retester une jalousie vécue.

.

Extensions

 .

Dis-toi que tu

N’auras  rien  perdu,

Que  ça n’aurait pas tenu,

Et qu’il n’est plus le bienvenu,

De t’être servi de toi comme appât

Pour une proie que tu n’aimes pas,

Et que tu regardes déjà en victime

Et en attendant, déjà, la suivante.

.

Bénis, finis, oubliés : nos amours sont éphémères, inconstants,

Qui n’en a fait l’expérience, amère, en croyant vaincre le temps.

Dieu sait combien notre passion nouvelle nous unissait, amants

Comme si un mauvais génie s’acharnait  sur nos amours bénis !

Un rien nous unit, un rien nous détruit…et notre bonheur, avec.

Faut-il dès lors croire à l’amour encore, ou  n’est-ce qu’illusion :

C’est à chacun de décider en son cœur, en son âme, conscience.

.

On maudit d’autant mieux quelqu’un,

Qu’on l’a beaucoup adoré, choyé, béni.

.

La haine se nourrit d’un amour trompé,

Comme toute trahison : impardonnable.

.

Tous les couples ont des conflits, disputes,

Scènes de ménages, autres coups de putes.

.

Partir, avec un ou une autre, n’est pas  facile

L’autre à l’impression d’un rejet puis abandon.

.

La résilience peut parfois permettre de renouer

Si ce n’est des liens bénis, du mains pas maudits.

.

Et j’ajouterais même bien volontiers que le pardon

Peut être solution pour revenir à la paix du ménage.

.

Fragments

.

Les amours s’en vont,

Les amours s’en viennent.

.

 lors, les unes, se défont

Les autres… se soutiennent.

.

Combien, en la vie, vivrons

Jusqu’à ce qu’on les obtienne.

.

Nos amours, bénis, seront

D’espérance quoiqu’il advienne.

.

Nos amours disparaitront,

Un jour ou l’autre, ou semaine.

.

D’autres, nous en rechercherons,

Pour combler vide en traine.

.

 les seuls, vrais, qui subsisteront,

Ceux que passion entraine.

.

Tous les autres se poubelliseront,

Qui sait, transformés en haine.

.

Passés de sujets à objets, sauront

En garder ne vaut plus la peine.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

 .

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

 .

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

**************************

******************************

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un  A     E sable moulu.

Lors je me retrouve seul, pau  M        T    vre et nu,

À supporter ces états des plus   O          *   incongrus,

Qui me redonneront ma liberté  U            N  à  ma vertu

Et dont je ne sais que faire, pris   R              E   à l’imprévu.

Mais de quoi ou de qui s’agit-il    S                *           veux-tu

Bien nous le dire  et nous le par    *                L     tagerais-tu :

Nous ne sommes pas pour toi     S                E    des inconnus,

Alors accouches, on te dira si   O                *   bien, malvenu.

Malvenu n’est pas le mot en   N              S   vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant l’ai    T             O  mais si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   *           N je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me    B          T narguant par-dessus.

Si tu en es sûre     É         *  laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute   N       P beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura   I        L  fait  exprès d’être vu

Pour retester    S       U    une jalousie vécue.

S

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pot en terre d’extérieur

Avec une belle plante verte,

Ou une poubelle de table,

Objet  jeté à la poubelle !

.

635 4

.

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

Amours bénis sont gardés, choyés

Amours maudits sont jetés, oubliés,

Comme des objets dans une poubelle.

Et c’est ainsi que forme rejoint le fond.

 .

 Symbolique 

 .

La               poubelle              n’a

Pas              de sens          caché,

C’est le      symbole  de vouloir

Se débarrasser     de  quelqu’un

Ou  quelque  chose : tout   dépend

Ce que  nous jetons  dans la poubelle.

Elle peut aussi représenter le désir de se

Délester d’habitude, d’attitude mentale

Qui ne plaisaient pas, dans ce cas-là,

Symbole de désir de changement.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/poubelle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

635 6

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

 .

Symbolique 

.

Au croisement

Entre     l’amour

Et le désir, l’objet.

Un objet tout à la fois

Privilégié  puis  valorisé

Dans  un   amour  passion

Étant  ravalé  dans  le désir,

Ceci en raison de  sa proximité

Avec l’objet de la pulsion sexuelle.

Pour Freud,  comme  pour  Lacan,

L’être aimé reste toujours un sujet,

Alors que celui qui est désiré passe

Au statut  d’objet. L’objet du désir

Désir en rapport avec la pulsion

Devient un objet quelconque.

Il peut  être  changé, rejeté,

Et même partagé, il s’agit

D’un objet   … dévalué !

cairn.info/revue-cahiers-

de-psychologie-clinique-2008-2-page-165.

 .

.

Fond/forme 

.

Encore, de nos jours, lettres, mots, d’amour,

Adressés à quelqu’un qui n’est pas amoureux,

Reviennent, retour expéditeur s’ils ne sont pas

Directement jetés à la poubelle et sans lecture.

.

L’on appellera cela  «une fin de non-recevoir»

Tout  le  contraire  «d’une faim  de se revoir»

Suffit  donc, en cas  de  non réponse rapide,

De faire sa poubelle pour avoir cœur net !

.

Ce que personne ne fait sauf un détective

Et à quoi bon, personne ne va en prison

Pour un amour, renvoyé, déchiré, jeté.

.

Textuels et illustrations  >>

634 – Les amoureux manquent de mots ou gestes


Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des mots et des gestes servent

À communiquer notre pensée,

Voire, même, notre intention,

Mais, l’on n’a guère  appris,

À les  manier pour amour.

Résultat : l’on  improvise,

Entre emphase et incise,

On se trompe de devise

L’on perd sa promise,

Femme bacchanale,

Femme virginale,

Femme fatale

Et  jusqu’à

Fendre

Bois

V

Les amoureux manquent  de mots ou gestes,

Improvisent et attendent que suive le reste,

Mauvais mot  n’effacera pas le bon geste,

Mauvais geste  n’efface  pas le bon mot.

 .

Si l’un parfume,   que l’autre empeste,

Elle est belle, en soie lui, en oripeaux,

Pour peu que les deux s’en accordent

Contre-danse tiendra lieu de cordes.

 .

Cent fois revue … cent fois désirée,

Belle est consommée et banalisée,

À en confondre celle donnant le la,

Et manger un gâteau  au chocolat.

.

Au-delà du regard,  au-delà du mot,

Et au-delà du geste, au-delà cadeaux,

L’amour deviendra  d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi  sous deux chapeaux.

 .

Une femme fatale ne sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il y aura plus rien à voir,

Femme virginale est porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale comme déshabillé d’un soir.

.

Extensions 

.

Mots, gestes, attitudes, expressions, postures, mimiques, etc.

Ce ne sont ni mots ni gestes qui manquent dans le vocabulaire

C’est leurs connaissances et pratiques en situation amoureuse.

Ce d’autant que l’émotion domine et que les signaux sont ténus,

Tant et si bien  il faut un apprentissage  pour bien les maitriser !

.

Il y aurait cent façons de faire l’amour,

du sexe, dit hard, à l’extase …mystique.

.

L’important n’est pas d’adopter manière,

Parfaite  et  qui  satisferait  tout le monde,

Mais de trouver à s’accorder mutuellement.

.

Il y a autant de gestes  qui pourront paraitre

Grossiers, vulgaires, inadaptés, voire sadiques

Que de sensibles, de touchants, voire de divins,

Tout est une question d’intentions, d’attentions.

.

Et puis parler, avant et après, est bien mieux que

Pendant où tous les sens sont déjà presque saturés.

En outre, de murmurer à l’oreille des mots grossiers,

Peut d’un coup, briser tout le plaisir en pleine montée.

.

Fragments

Des mots, des gestes,

Des mimiques, postures

Des regards, sous-entendus,

Ou parfois même des silences

.

Autant de moyens d’expressions

Des émotions, sentiments, pensées

Entre deux  êtres qui vivent passions

L’un pour l’autre dans un grand amour.

.

Certains seront plus bavards  que d’autres,

Prolixes, démonstratifs voire grandiloquents,

Les plus démunis pour les paroles et les gestes,

Resteront des handicapés inaudibles et inactifs.

.

L’on dira : l’attrait ce se sent plus que ça s’entend,

Un geste vaut cent mots un baiser vaut  mille mots,

Il va sans mot dire qu’un seul regard, souvent, suffit

À attirer l’attention, délivrer un message subliminal.

.

Pour enfoncer le coin je dirais que, parfois, mieux vaut

Ne rien dire, de rien faire,  lors sa seule présence suffira

À fendre l’armure et faire pénétrer comme une certitude

Que c’est le bon parti, le bon choix pour aventure ou vie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Des mots       A      et des gestes servent

À communi    M    quer notre pensée,

 Voire, même,    O     notre intention,

 Mais, l’on  n’a   U    guère  appris,

  À  les  manier    R   pour amour.

   Résultat : l’on     E   improvise,

    Entre emphase   U et incise,

    On se trompe de  X devise

    L’on perd   sa  promise

      Femme   bacchanale,

      Femme  virginale,

      Femme fatale 

      Et  jusqu’à

     Fendre

      Bois

      V  

Les amoureux manquent        M              de mots ou gestes,

Improvisent et attendent     A           que suive le reste,

Mauvais mot n’effacera     N          pas le bon geste,

Mauvais geste n’efface     Q         pas le bon mot.

         U

Si l’un parfume, que       E    l’autre empeste,

Elle est belle, en soie      N  lui, en oripeaux

Pour peu que les deux   T   s’en accordent

Contre-danse tiendra    *  lieu de cordes.

              D            

Cent fois revue, cent      E       fois désirée,

Belle est consommée     *      et banalisée,

A en confondre celle      M      donnant le la

Et manger un gâteau     O         au chocolat.

          T

Au-delà du regard,          S       au-delà du mot,

Et au-delà du geste,           *        au-delà cadeaux,

L’amour deviendra            G        d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi             E       sous deux chapeaux.

S

Une femme fatale ne          T         sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il         E             y aura plus rien à voir,

Femme virginale est           S          porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale           *         comme déshabillé d’un soir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On dirait un merlin

Qui fait entrer bon coin

En sa bûche pour la fendre

Et la faire craquer, en cœur !

.

 634 4

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

.

Symbolique

 

.

Ici,

Un merlin

Est une hache

À gros tranchant

Unique et servant

À fendre le bois.

Il   peut   être

En pointe     Utilisé     tranchant

Ou avec      par       un  coin

Plus         pén      étrant

Par      V      coté

 Son efficacité               pour fendre

Une bûche de         bois serait due

À nombreuses    frappes répétées

À l’intérieur et    jusqu’à écarteler

 Voire séparer    complétement les

Deux parties    fendues… à cœur.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

634 6

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

 .

Symbolique 

 .

Rêver de bois                       symboliserait

Un état   émoti                  onnel intérieur,

Vous vous sentez           vide  en émotions.

 

Votre vie quotidi         enne reste rythmée

Par trop d’autom      atismes, il est temps

De trouver  alter        natives à la routine.

 

Dès lors rêver de    bois pour un homme,

Peut  symboliser      votre  vie    sexuelle,

Et les questions        de     fendre     qu’il

Se reposeront,       parfois, sur ce sujet.

Rêver de bois  sculpté,  symboliserait

Spiritualité, énergie vitale dormeur.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bois.

 .

.

Fond/forme 

 .

Fendre le sexe, fendre le cœur,

Fendre l’âme … fendre l’armure :

Il n y a rien de plus bestial  ou pur,

Qui soit une torture  ou un bonheur !

.

Fendre avec une hache, avec les doigts

N’aurait rien d’équivalent, quel que soit

L’objet, la personne, qui en subit le geste.

Il en résultera un dommage ou hommage.

Fendre évoque tantôt, résistance, fragilité,

Et ce qui est fendu méritera d’être défendu ! 

.

Textuels et illustrations  >>

267 – Aller d’un pays à l’autre ou culture

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

.

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

.

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

.

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

.

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

Ce dont je n’ai pas de pratique

Et pas même aucune idée,

 Qui fleurent bon  au nez,

Leur pure authenticité.

.

Les paysages changent

Et longtemps marquent

Nombre de résidents

Qui se démarquent

D’une autre culture

Qui n’est pas la leur,

Pour n’y  avoir  vécu,

Enfant, de bonne heure.

.

Bilingue et voire biculture

Voire si ce n’est binationalité

Sont autant de belles qualités,

Pour faciliter tous les échanges,

Et voire pour mieux les intégrer,

Si la préférence  est souvent innée.

.

Qui veut changer  son point de vue,

Sur toutes choses ou en particulier,

Se doit de bouger  et de voyager,

Sinon il risque de  le rigidifier.

.

Extensions

.

Qu’est-ce qui différencie une culture

D’une autre et une culture d’une civilisation :

Deux questions pièges, on a souvent pour référence,

Sa culture, jugée étant la meilleure, la plus avancée.

.

Or il n’en est rien ; dès qu’on voyage, on s’aperçoit

Que l’âme : d’un peuple, d’un pays, d’une nation,

Se reflète en des formes différentes qui peuvent

Être tenues en équivalentes sur le plan culturel.

.

Les civilisations naissent, vivent, disparaissent,

Cultures demeurent et traces nobles, originales

Continuellement exploitées  et mises en valeur.

.

Les civilisations seront des œuvres temporelles

D’organisations  de la production,  de la société,

La culture est plus tournée vers le côté… spirituel,

Même si elle se traduit dans réalisations matérielles.

.

En un pays, des cultures peuvent cohabiter, se mélanger.

On peut parler de culture provençale, alsacienne, bretonne,

Qu’on de nombreux préjugés sur nombre cultures ancestrales,

Comme  gaulois que l’on qualifiait de pauvre et qui ne l’était pas

Ou des peuples dit sauvages qui regorgeaient en fait de richesses.

.

Cultures et civilisations se valent,

Et  quels que soient leurs différences

Ou quels que soient leurs convergences

À  travers l’histoire ou à travers le Monde

Mais certaines, contre d’autres, se prévalent

D’une humanité qui se traduira dans les arts !

.

« La culture, c’est comme la confiture : 

Moins on en a, et plus on l’étale. »

Une expression Jean Delacour,

Attribuée à Pierre Desproges.

.

La culture, c’est ce qui demeure

Dans l’homme lorsqu’il a tout oublié

Selon l’expression d’Édouard Herriot !

.

Il doit bien y avoir  autant  de  définitions

De la culture que de pays qui s’en réclament :

Certains n’en ont qu’une, autres en ont plusieurs.

.

Moi j’ai la mienne bretonne et française de cœur,

Mais je reste curieux et ouvert à celle des autres,

Qui ne peuvent que m’apporter enseignements.

.

Fragments

.

Aller d’un pays à l’autre, il y a

Forcément quelques différences

Pas tant s’il s’agit  même culture,

Si elle est très contrastée, un choc.

.

Aller en Australie, sis aux antipodes,

Est moins dépaysant qu’aller au Japon,

Bien qu’en France, on fréquente japonais,

C’est toute une manière de vivre autrement.

.

Mais cela dit, les voyages forment la jeunesse

Faut aller voir ailleurs comment les gens vivent

Pour se faire une idée de ce qui cloche, chez soi :

Les lois et coutumes sont le fruit d’autres cultures.

.

 « Vérité, en deçà des Pyrénées … erreur au-delà »

Nous a rappelé Montaigne, en bon connaisseur,

C’est toujours vrai aujourd’hui et ça le restera

Et jusqu’à la fin de l’Humanité… des Temps.

.

Pour avoir sillonné la Terre et en tous sens,

Je me suis enrichi des modèles des autres :

Il me parait improbable,  voire impossible,

Qu’il n’y ait qu’une seule manière d’exister.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

 .

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

 .

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

 .

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

 .

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

***************************

*****************************

.

Ce dont je n’ai   P pas de pratique

Et pas même    A    aucune idée,

 Qui fleurent    Y    bon  au nez,

Leur pure       S authenticité.

Les paysages   *       changent

Et longtemps  À     marquent

Nombre de      *       résidents

Qui se             A    démarquent

D’une             U    autre culture

Qui n’est        T          pas la leur,

Pour n’y          R           avoir  vécu,

Enfant, de        E           bonne heure.

Bilingue et         *           voire biculture

Voire si ce n’       O        est binationalité

Sont autant          U        de belles qualités,

Pour faciliter         *         tous les échanges,

Et voire pour          C       mieux les intégrer,

Si la préférence      U       est souvent innée.

Qui veut changer    L      son point de vue,

Sur toutes choses   T  ou en particulier,

Se doit de bouger  U   et de voyager,

Sinon il risque de  R  le rigidifier.

                E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une pipette pour aspirer des liquides

Une brosse à chevelure pour la friser,

En haut, une grosse paille pour boire,

Et en bas, une grande cruche d’eau.

.

267 4

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

Une  cruche,  quel que soit  sa forme,

Et son usage, n’aura rien à voir avec

Un  pays et pas plus qu’une culture :

Ainsi la forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

 .

«Tant  va  la cruche à l’eau

Qu’à la fin elle se casse».

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouve des traces

De ce beau proverbe

Dans Le Roman de Renart.

À force de s’exposer au danger on y

Succombe. En héraldique, la cruche avec  

Son cousin pichet, demeurent des meubles

 Rares quand on songe à la quantité de vin

Que l’on aura produit en France en 2013

45 millions d’hectolitres et plus après

Et bu Français : 31 millions

D’hectolitres en 2011.

heraldie.blogspot.com/2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

267 6

.

Évocation 

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique

.

Une  cruche  serait  un

Symbole  de  stupidité.

Un   pot   demi-plein

 Est l’image du sot.

Ce symbole peut

Se retrouver

À évoquer le karma,

Façonné par nos actions.

Ce symbole féminin évoque

Aussi les génies domestiques.

La danse du pot est un rite

De fertilité très sexuel.

amevoy.pagesperso-orange

.fr/astrologie/CRUCPOT

.

.

Fond/forme 

.

La culture est aussi nécessaire

Et voire même vitale à l’homme

Que la boisson, et  la  nourriture.

Aussi surprenant que ça paraisse

Un être, sans la moindre culture,

Se rapprocherait… des animaux

Lors, il n’y a aucun pays, sans, 

Sinon il serait traité de cruche

Et voire même de « crétin ».

.

Textuels et illustrations   >>

266 – L’estran est toujours en mouvement

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Marée monte

La marée est à l’étale

Puis la marée  descend,

Toujours  à recommencer,

En un mouvement perpétuel,

Imprimé, gouverné par la Lune.

Il s’en passe des choses sur l’estran

Des algues, coquillages, des  poissons,

Y vivent, tantôt dans, tantôt hors d’eau

Sans compter baigneurs … qui s’agitent,

Se font surprendre parfois par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

.

Extensions

.

L’estran est un monde très beau à lui tout seul :

Il est riche, éphémère, et soumis aux variations

De hauteurs de marées et de forces de courants.

En méditerranée,  il n’y en aura quasiment pas,

Que sur côtes atlantiques, et  en mer du Nord.

L’estran, une fois découvert, pourra  doubler

Tripler l’étendue d’une ile accessible à pied.

Les plus conséquents, Mont Saint Michel,

Et aux Iles Chausey  et Estuaires bretons.

.

Côte de Granit Rose, pour ne citer qu’elle,

Changera complément de visage  par suite

De nombreux rochers affleurant dans la mer,

Qui se découvrent à marée basse, faisant parfois

Reculer la mer de plus d’un kilomètre au large.

Il y a de de la variété de vie dans cet estran,

De minuscules poissons, des coquillages

Végétation d’algue couleurs diverses.

.

Certains endroits constituent de véritables marais

Ou l’eau d’une rivière ou d’un ruisseau se mélange

À celle de la mer pour creuser ou garder des trous

Saumâtres et parfois même des sables mouvants.

Contrairement aux apparences,  l’estran  bénéficie

De vie visible pour amoureux de la mer, seulement !

.

L’estran, bien petit en mer Méditerranée

Du fait du marnage de moins d’un mètre

Est immense en Bretagne pour marnage,

De dix à quatorze mètres selon ses  côtes

Et recèle grande quantités d’être vivants

Favorisant l’occasion  de la pêche à pied,

Pour ramasser  des coques, moules,  etc.

Il y a aussi nombre  de végétaux marins,

Et laminaires parmi algues comestibles.

.

L’estran est un monde à lui tout seul, à part,

Il se couvre et se découvre deux fois par jour.

Il est fait de vase, de sable, cailloux, rochers :

Bon  nombre de petits animaux,  y survivent.

.

 Mais il y a, aussi, les plantes semi aquatiques,

Telles certaines algues, dont les algues vertes,

Les salicornes, les soudes marines et obiones

Et qui supporteront l’eau salée et l’air iodé !

.

 Nombre de pécheurs, à pieds, aux marées.

Le littoral n’est pas qu’un garde-manger :

Il s’agit  d’un milieu, riche, mais fragile,

Qui compte 1200 espèces à préserver.

.

Fragments 

.

L’estran est un Monde à lui tout seul :

Un entre-deux qui se découvre souvent,

En tous cas à chaque marée, forte/faible

Et abrite bien des vies d’espèces vivantes.

Parfois c’est étendue de sable  ou  de vase,

Parfois de cailloux, voire roches saillantes

Grande marée, est totalement submergée

Se retire loin comme Mont Saint Michel.

.

On y trouve sortes d’algues en couleurs,

Des vertes, des marrons, et des noires :

Les premières étant des laitues de mer,

Dernières plus proches des laminaires,

Marrons s’échoueront partout, l’hiver,

Qu’un goémonier ramasse en engrais.

.

Des coquillages, en veux-tu, en voilà,

Certains ramassent, à la pelle : seau.

Je me limite souvent aux bigorneaux,

Avec de la chance, palourdes, couteaux.

.

Arrive parfois, que j’en reviens bredouille :

Je cours chez poissonnier, bouquet crevettes

.

Lors je reviens des moules, moulu ; des coques.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Marée monte

   La marée   est    à l’étale

  Puis la L   marée   M  descend,

Toujours  ‘   à recom    O     mencer,

En un      E  mouvement  U  perpétuel,

Imprimé     S    gouverné     V par la Lune.

Il s’en passe  T  des choses      E   sur l’estran

Des algues,     R  coquillages     M     poissons,

Y vivent tantôt A   dans  tantôt  E    hors d’eau

Sans compter   N  baigneurs,  N qui s’agitent,

Se font surprendre parfois  T par le courant

Ou niveau qui monte, et, parfois, très vite.

 .

Une salive de mer,

 Sur langue de terre,

 Parle autre langages

 Changeant paysages.

 .

   Cela, perpétuellement,

    C’est le sort de l’estran,

     Qu’après s’être couvert,

      Qu’aussitôt…découvert.

 .

          Crustacés et coquillages,

             Y vivent,  y  emménagent,

               Sous algues, ou  goémons,

                 Étalant des cheveux longs,

                  Sous le rocher, gros galet

                   Qui apparaît, disparaît.

 .

                       C’est un monde à part,

                          Lisière,  de nulle part,

                            Entre deux mondes :

                              Et s’il nous étonne,

                                En nous, résonne.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pendentif ou boucle d’oreille

Un spermatozoïde avec flagelle,

Un chapeau   monté  sur une tige,

Peut-être champignon,  méduse

.

266 4

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

Estran ne produit pas champignon

Champignon : c’est terre, sous-bois :

La méduse par contre s’en approche :

Mais vrai que les deux se ressemblent.

.

Symbolique 

.

Champignons

Sont des plantes qui,

Sous une apparence identique,

Peuvent être comestibles ou vénéneuses.

Aussi, les champignons symbolisent le soupçon.

En Asie, et  encore plus notamment en Chine,

Il est symbole de la longévité et la fertilité.

 .

D’ailleurs, dans la mythologie,

Il figure parmi les attributs

  Du dieu  de la  longévité.

    Cette association tient

      Sans  doute  au fait

           Qu’une fois séché,

           Il se conserve.

Modifié : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Peu probable que des champignons

Poussant sur l’estran :

Ou une méduse, qui en se déplaçant,

Lui ressemble un peu !

.

Symbolique

 .

Étrange animal

Venu des fonds marins

Méduse est faite de 95% d’eau.

Fille de la Lune  et   fille des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, Neptune et la Lune,

Est Eau,  mémoire des mémoires,

Psyché viscérale, archétypale.

La mythologie regorge

De textes à son propos,

Ses tentacules urticantes

Et paralysantes, servent

À piéger bien des proies.

Elle incarnerait à la fois

Ce qu’il y a de plus beau

Dans   notre   Féminin :

 Sacré,  charme,  beauté,

La douceur,  sensualité,  

La vie et voire l’amour,

Ce qu’il y a de plus vil :

la haine, la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

 .

.

Fond/forme 

 .

L’estran est la partie du littoral, située

 Entre niveaux connus des plus hautes

Mers et celles des plus basses…mers.

.

 Lors étendue varie selon coefficient

De la marée et de force des vents.

Sur côtes bretonnes, il est connu

Pour découvrir la mer au loin.

.

Textuels et illustrations  >>

265 – Une sirène amoureuse, figure de proue

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sirène chacun sait

Que ça n’existe pas,

Sinon  à  ce conte-là,

L’on serait vite refait.

Mais rien  n’empêche

De  vous   l’imaginer,

Autre et qui plus est,

Proue   d’un  voilier.

.

Et puis, un marin,

Fatigué et fourbu,

Aura  une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre  et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça.

.

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

.

La sirène en figure de proue

Allonge figure de jouvencelle

Incarnant bien,  peu ou prou,

Image  que l’on se fait,  d’elle.

.

Un marin, en figure de poupe,

Tenant debout  un jouvenceau

Et sa démarche,  qui chaloupe,

De long en large  de  ce bateau.

 .

Entre les deux,  se trouve  quoi :

Un même élan,   des plus beaux,

Qui les rapprochent  par l’émoi,

Mais à distance beaucoup trop.

 .

Rêve de se trouver pied de mât,

Pour pratiquer  de haut en bas

Voici que marin   s’y attache,

Voix de sirène l’en détache,

.

L’emprisonne en ses bras,

Lèvres étouffent sa voix

Voilà ce sortilège,  levé,

Poupe proue aimées.

.

Extensions 

.

La sirène est, en soi, ou pour nous,

Une métaphore de la séduction forcée

Dès lors, qu’à son chant, on ne peut résister

En aucune manière sauf à se boucher les oreilles

Et s’attacher pieds et bras à un mât ou un mur.

.

Mais c’est aussi  une métaphore  de l’attraction

Incontrôlée, d’autant qu’on ne voit que sa tête

Pas ses pieds : tromperie sur la marchandise

Quoiqu’il en soit  où  bien l’amour  lui rend

Ses jambes ou bien elle attire son amant

Au fond de l’océan, il y aura deux faces

Deux apparences de la petite sirène :

L’une en femme, l’autre en poisson.

 .

«Les sirènes  étaient   représentées,

Chez les Grecs, avec corps d’oiseau

Et une tête de femme, mais jamais

Avec un corps de poisson en la mer

Comme dans les mythes nordiques »

.

Wikipédia, Sirène, mythologie grecque

Ce qui en fait une autre variété, hybride

Beaucoup plus aérienne … qu’aquatique !

.

Sirène, si reine, qui règne sous la mer et les cœurs de marins :

Leurs séductions amoureuses sont-elles sincères, bienveillantes

Et même si l’on est sûr à présent, qu’il s’agit bien d’une légende,

Qu’est-ce qui me dit que dans le rêve je n’en suis pas prisonnier

En tous cas dans l’inconscient tel cauchemar reste bien ancré

Au point qu’imaginaire nocturne me force comme à penser

Qu’un bon nombre de femmes pourraient bien les imiter

En cherchant autre compensation que celle, sexuée !

.

Pourquoi une sirène s’acharnerait

À vouloir séduire à tout prix un humain

Alors que Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite,

Est divinité marine mineure de la mythologie grecque.

Lors s’ils seraient bien l’équivalent masculin des sirènes,

Elle n’a qu’à se marier avec l’un d’entre eux, au fond !

 .

D’accord, mais que deviendrait alors le conte,

Et qui nous émotionne au plus haut point !

On revient aux sources, celles d’Homère,

Sauf que c’est Ulysse attaché au mât,

Et que les sirènes sont des oiseaux

Et qu’en plus elles lui chantent.

.

Fragments 

.

Existe un pendant masculin aux sirènes

On donne le nom de triton en mythologie:

Je n’ai pas souvenir d’un conte  ou légende,

Faisant état d’une telle et belle dramaturgie.

Sirènes oiseaux seront celles du sud, d’Ulysse

Qui ne doit pas céder à ses chants maléfiques

Sirènes poissons, seront celles plus nordiques

Ne peuvent sortir de l’eau, épouser un prince.

.

Sur des navires anciens, on les trouve parfois,

Comme figures de proue, pointant leurs seins,

S’agit-il d’une sorcière,  évitant  tout naufrage,

Ou d’amour impossible entre marin et femme.

De tragique dans les contes, elle devient divine

On la voit évoluer avec poissons, en aquarium.

.

Ma sirène à moi, elle chante comme une diva,

Elle nage et danse comme un poisson en l’eau

A tout pour me séduire, non pour me réduire,

Je ne veux que la suivre en chacun de ses pas.

.

J’ai parfois souhaité qu’elle devienne ma muse

Surtout quand en bateau, en mal d’inspiration.

.

Amour impossible : qu’il reste au fond de l’eau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

Sirène chacun sait

Que ça        n’existe pas,

Sinon à               ce conte-là,

L’on serait Ô   //   Ô vite refait.

Mais rien        //        n’empêche

De vous        //         l’imaginer,

Autre  et  ===  qui plus est

Proue       d’un      voilier.

Et, puis,  un    marin,

Fatigué, fourbu,

Aura une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

La sirène en figure * de proue

Allonge figure    U  jouvencelle

Incarnant bien  N peu ou prou,

Image que l’on  E  se fait, d’elle !

.

 Un marin en   S  figure de poupe,

    Tenant debout   I    un jouvenceau

       Et sa démarche,   R     qui chaloupe,

         De long en large     È    de ce bateau.

                N

             Entre les deux,      E   se trouve quoi :

              Un même élan,      *    des plus beaux,

                Qui les rappro       A  chent par l’émoi,

                 Mais à distance    M  beaucoup trop.

                         O

                       Rêve de se trouver  U       pied de mât,

                         Pour le pratiquer    R  de haut en bas

                         Voici que marin     E     s’y attache,

                            Voix de sirène       U   l’en détache,

                                    S

                                L’emprisonne   E  en ses bras,

                                 Lèvres étouf   * fent sa voix

                                      Voilà  ce   sortilège  levé,

                                           Poupe proue aimées.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête, un torse,

Une queue de poisson,

C’est bien sur une sirène 

Seins nus  et  cheveux longs !

.

265 4

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique

.

M

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Ou  oiseau,  selon diverses légendes,

Sirènes séduisaient navigateurs

Par la beauté de leur visage et

La mélodie  de leurs chants,

Puis les entraînaient dans

La mer  pour  s’en  repaître,

Comparant la vie à un voyage,

Les sirènes figurent embûches,

Nées des désirs, des passions,

Créations   de    l’inconscient,

Rêve fascinant, terrifiant

Autodestruction désirs.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

265 6

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique 

.

Tout le XIXème

Tout le XIXème

Siècle   est   imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète dans la peinture

Symboliste, dans laquelle s’opposent

Cohabitent deux visions de femme.

L’une idéalisée et asexuée,

Séraphique, androgyne,

L’autre  … castratrice,

Fatale, mante religieuse.

Et  si l’art  symboliste révèle

Ainsi un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, sadique ou satanique,

Liant Éros  et  Thanatos,  il illustre aussi

L’ambiguïté des rapports entre l’homme

Et la femme, et annonce la recherche

De nouvelles identités sexuelles.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Fond/forme 

 .

Femmes ou oiseaux, qu’importe,

Le charme des sirènes ne sera pas

Dans leurs formes mais leurs voix

Qui vous enchante, vous ensorcelle

Et jusqu’à ce que vous vous fassiez

Épouser et voire dévorer par elles,

Un destin bien tragique, s’il en est

En bref, mieux vaut s’en méfier !

.

Textuels et illustrations   >> 

 

264 – Vivre en mer une rage de dent carabinée

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

.

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

.

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

.

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

 

Extension

.

Rage de dent : déjà qu’à terre,

Pas marrant,  on peut s’arrêter

En pharmacie, chez un dentiste

Pour se faire soigner d’urgence ;

En pleine mer,  que faire d’autre

Qu’attendre  de joindre  un port,

Le temps  n’était  point  à la joie

Et l’humeur, pas à la navigation.

.

Le temps s’étire, et, chaque heure

Vous fatigue comme journée entière.

Dormir, impossible, même s’assoupir

À moins de se bourrer de somnifères

Et quand il faudra  monter le quart,

Il n’y aura plus personne à la barre.

Mal  lancinant, permanent, rappelle

Comme  une tempête  sous  un crâne,

Arête de poisson logée entre deux dents

.

En la gencive mais je ne l’ai su, qu’une fois

Rage de dent passée, regardant ma dentition

En un miroir le lendemain : extraite toute seule.

Je m’étais bien laver les dents mais elle avait juste

Échappé à ma vigilance et servie de fer de lance,

À ma gencive pour me rappeler son existence.

.

Une rage de dent : l’analogie est forte mais elle convient bien,

Tellement on est en rogne sous l’effet de la douleur continue.

Auparavant, nombre de marins étaient atteints du… scorbut,

Faute de vitamine C provoquant déchaussement des dents,

Purulence des gencives, hémorragies et jusqu’à la mort,

J’ose même pas y penser, je vais manger des citrons

Des fois que… sur un voilier, tout peut arriver !

.

On devrait emporter avec soi

Dans une trousse à pharmacie

Du genre des premiers secours,

Quelques bons clous de girofle !

.

On peut se demander pourquoi ?

Parce  qu’enfoncé, dans une dent,

Il calmerait, parait-il, la douleur :

Parlez-en donc, à votre dentiste !

.

De toute manière, y en avait pas

Et à peine de petits antalgiques

Ont diminué très peu le stress

Au point de devenir chèvre.

.

Fragments

 .

L’on dira ce que l’on veut,

Quand on a  mal aux dents,

C’est embêtant, c’est rageant,

On ne fait plus rien, on ne peut.

.

Quand on est  à terre : pharmacie,

Avant d’avoir rendez-vous  dentiste,

Mais  en pleine mer, n’y comptez pas

Faut faire avec médicaments du bord.

.

Faut dire que le dentiste, roulette, toupie,

Il fut un temps, n’attirait pas les patients,

Aujourd’hui, on y court, pour petite carie.

L’on s’empresse même de lui dire : merci.

.

Blaise Pascal soignait ses maux de dents,

En résolvant problèmes mathématiques :

J’ai bien essayé, mais ça n’a pas marché,

J’ai trouvé  un calmant  dans ma cabine

.

Le jour, ça va à peu près, on sent moins

La douleur mais, la nuit,  mal dérange

À tel point  de n’en pas fermer l’œil,

Finir par avoir mal ailleurs aussi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

 .

Rage dedans n’est pas dehors,

On sent que l’on n’est pas mort,

On voudrait que douleur s’endort,

Et rien pour la calmer, haut et fort.

L’on se sent petit, fragile, démuni,

C’est pire qu’une fièvre, maladie,

J’allais dire que le mal de mer,

Mais les deux sont un enfer

Car le sommeil même,

Ne me calme pas

La racine

Mal

V

.

VIVRE EN MER

Et tac, une arête de poisson,

Se met en travers d’une dent

Et, tic, elle se prend, à piquer

Ma gencive … à me faire mal,

Et toc, je sens une vraie gène,

Je vais vite me les …  brosser.

 .

Et au soir, celle-ci me relance :

Rage de dent me met en danse.

Elle me réveille  en pleine nuit,

Au matin : j’ai très peu dormi !

 .

RAGE DE DENT

Midi, c’est la fièvre  qui pointe :

Ça y est : ça devient  l’infection !

Ou pire, vrai abcès  sous la dent.

 .

À la gorge, à l’oreille : ça s’étend,

Je sens l’urgence d’une opération

Une chique sous la dent extraite.

 .

CARABINÉE

Nuit à venir  s’annonce très mal,

Mais au matin,  redeviens jovial,

Tant douleur,   qu’inflammation,

Ont disparu, par enchantement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut …  une toupie,

Rappelant comme une

Sorte de dent acérée

En bas, un pilier ?

.

264 4

.

É

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette du dentiste :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

Une rage de dent fait penser au dentiste

Qui lui fait penser à la roulette qui elle

Ferait penser à une fin de sa douleur

Mais une toupie ne soignerait rien.

 .

Symbolique 

 .

Philosophe Platon en

Personne, s’interroge,

En   «La République»,

Sur le  point  de  savoir

 Si  l’axe    de   la   toupie

En mouvement est immobile,

Le symbole     de     l’instabilité,

D’une     activité      incessante,

D’une     imprévisibilité     etc.

De grâce  d’un personnage.

Dans  certaines  îles   de

l’Océan     Pacifique,

Produirait un son

 Proche de voix

Humaine.

VVV

V

blog.lesoir.be/jour-apres-jour

.

.

Fond

.

Évocation

.

264 6.

.

La toupie, en action, serait un peu

Comme la roulette pour dents :

Sauf que là, c’est plutôt une brosse

À jet d’eau qu’il m’aurait fallu !

.

Symbolique 

 .

Rage de dents se caractérise

Par une douleur dentaire intense.

Pouvant avoir plusieurs origines

Comme les caries, les pulpites,

Inflammations  causées par

Une carie  proche d’un nerf

Ou les  abcès,  gonflements

Douloureux   de   la  gencive.

En tous cas, réaction s’impose.

Si vous  ne consulter  dentiste,

Il  faut, brosser plusieurs fois

Par jour dent, brosse douce,

Pour éviter les bactéries,

L’aggravation  de

 L’inflammation.

doctissimo.fr/html/dossiers/

douleur/rage-de-dent

.

.

Fond/forme 

.

La toupie fait le même mouvement

De rotation rapide que la roulette

Mais ne fait pas le même bruit

Et surtout pas le même effet

Dès qu’on creuse la dent,

Le nerf se mettra à vif

Avec douleur en pif

Et puis, soignée,

Ça s’arrêtera,

Merci doc.

.

Textuels et illustrations  >>  

 

263 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs sont nature

Qui sont rentrées  par pieds,

Tout autant que  par mes yeux.

.

Il est vrai, pour ne pas les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps marché,

Je me souviendrai   de  toutes les odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de fleurs.

Faire une belle randonnée en beau  paysage,

Qui, à chaque virage, présentera  ses visages,

Est comme bon voyage, en soi,  réconciliation

Avec la splendeur de la nature diverse à foison.

.

Nous sommes couronnement en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché  jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois, à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées sont à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour consulter la carte des égarés.

.

Ici, une route pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le  charme de nos randonnées

Avis sont partagés vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus  de  marques  pour nous guider.

.

Arrivé à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demande quand on arrive car  ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants, et cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes handicapants.

On ne croise presque personne, sur les sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder la télé !

.

Ma randonnée sur sentier de campagne, en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en  bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le parking du départ !

Bien de belles images ont été stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir  je ne finis jamais de m’étonner.

.

Extensions 

.

Les randonnées … en bord de mer,

Sont toujours attrayantes, plaisantes

Tant le contraste avec la forêt où l’œil,

Est prisonnier du sous-bois des arbres

Est saisissant, voire même angoissant

Par le manque d’horizon, ou lumière.

.

Les randonnées différent, tant elles seront variées ou  complémentaires :

Chemin pratiqué vous emporte en pleine nature sauvage ou domestiquée

La Bretagne, en particulier, dispose d’un vrai labyrinthe  de randonnées,

Où l’on peut se perdre sans la moindre crainte de ne point s’y retrouver,

Tant campagnes, forêts, bords de mer, s’y succèdent, sans discontinuer.

.

Mer calme, bleue turquoise,

Plus campagne  vert  tendre,

Traversée de forêts, sous-bois,

Forment programme de rando,

Des plus enviables, plus enviées.

.

Il  y a tant  et tant, de  diversités,

Dans les paysages où l’on marche,

Que l’on ne sent, nullement, fatigue,

C’est juste  une danse, pour les pieds,

Juste régal inoubliable pour les yeux !

.

Et puis à l’arrivée, on est prêt à repartir

À recommencer nouveau périple, même

Mais peut-être aussi  que la compagnie,

Nous aide à déjà ailleurs nous projeter,

Comme si on avait des ailes aux pieds.

.

Fragments

.

La mer, la forêt, la campagne,

Le marais, la dune, montagne :

Autant de lieux  et  de paysages,

Qui offrent atmosphère  sauvage.

.

Bord de mer : comment se lasser :

L’eau est toujours à portée de pied,

On traverse parfois plage mouillée

Quand on ne marche sur rochers.

.

Chemin de terre, champ ou forêt,

Parfois droits et parfois sinueux,

Traverse hameaux, villages, prêts

À désaltérer les gosiers d’aqueux.

.

Laisser tomber toutes les coupoles,

Y a aucune chance d’en rencontrer,

Elles ne pourraient être qu’en villes,

Aurez plus de chances pour chapelle.

.

Si vous chercher un dôme, admirateur,

Enfoncez-vous dans une profonde forêt,

Elle peut vous offrir bon abri protecteur,

En base d’arbre ou sommet, selon attrait.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

La nature nous offre

Son paysage émouvant

Si on va au-devant d’elle,

Se promenant, cheminant

Entre  les bords  de la mer,

Et les routes de campagne

Et sur sentiers forestiers,

Comme  en  montagne,

Elle nous fait oublier,

Ennuis  vie moderne

Qui  nous  stressent,

Nous  la rend  terne.

Si j’ai temps à perdre

 Je mets  les chaussures

Pour aller marcher, dur

Sur cailloux, sable, herbe.

Mes souvenirs  sont natures,

Qui sont rentrées, par mes pieds,

Tout autant que         B     par mes yeux.

Il est vrai, pour ne pas     O       les reperdre,

Partout où j’aurai longtemps       R          marché,

Je me souviendrai de toutes les          D           odeurs

De sous-bois de prés, d’herbes et de      *              fleurs.

Faire une belle randonnée, en beau       M            paysage,

Qui à chaque virage, présentera            E              son visage,

Est comme bon voyage, en soi                         réconciliation

Avec la splendeur de la nature            *               diverse à foison.

Nous sommes couronnement           C                 en faisons partie,

Mais les uns la chérissent et           H                   d’autres, la fuient.

Suivez itinéraire, fléché                E                 jaune ou blanc-rouge,

Pour petits ou grands                 M                 sentiers de randonnées,

Seul, à deux, à trois,                  I                     à plusieurs, voire groupé

Marcher sans arrêt,                N                      sans discuter, vous bouge

Les sangs, idées,                     *                  sont  à vos rythmes cadencés,

De pauses, pour                    T                      consulter la carte des égarés.

Ici, une route                         E                  pavée d’ancienne voie romaine,

Là un chemin                         R                  creux, sait-on où il nous mène :

C’est ce qui fait le                     R                       charme de nos randonnées,

Avis sont partagés                         E                     vers droite on s’est trompé

Comment, à une carte                      *                         ou son instinct, se fier,

S’il n’y a plus de marques                                                pour nous guider.

Arrivé à mi-parcours, moitié                      E                        des gens fatigués

Demande quand on arrive, car                       N                       ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants                        T                       et  cloquants,

À marcher, ils ont des problèmes han                      I                       dicapants.

On ne croise presque personne, sur les                       E                      sentiers ;

Seraient-ils assis,  en fauteuil,  à regarder                  R                         la télé !

Ma randonnée, sur sentier de campagne                   *                      , en forêts,

Suivie de parcours, sur un chemin en                   F                       bord de mer,

Termine sa grande boucle sur le                   O                     parking du départ !

Bien de belles images ont été                  R                      stockées, quelque part,

En ma mémoire, qui ne se                    E                  lasse pas de les distinguer :

J’ai beau les parcourir                       T                je ne finis jamais de m’étonner.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça peut être une grande gourde d’eau

Tout autant qu’une coupole d’église 

Ou un chemin menant à un sommet,

Voire une cloche, clochette, clocher !

.

263 4

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger  la  découverte  d’une

Chapelle, d’une   coupole  d’église.

Il n’y en a pas que pour les bouteilles

Et de quelques formes qu’elles soient

Il y a aussi les dômes et les coupoles,

Cela dit, forme se distingue du fond.

.

Symbolique 

.

Dans

Les   églises,

Toute    coupole,

Tenue    pour     symbole

Du ciel,    et domine     la nef,

Figure  monde terrestre, visible,

Éclairée, orientée  par  sanctuaire,

Reflet  du  monde  visible, intelligible.

En la Bible, cette coupole reste le trône

De Dieu, c’est vers elle que s’élève Christ

Lors de résurrection après mort en croix.

Atelier-st-andre.net/stgeorges/petit_dictionnaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

263 6

.

Une gourde ou bouteille d’eau,

Comporte un intérêt en rando :

Ne négliger la découverte  d’une

Chapelle, d’une coupole d’église.

.

Symbolique 

.

Une

Coupole est

Une voûte dont la

Forme   qui se   rapproche

D’un    hémisphère en  évoquant

Une coupe  renversée, où sa base  peut

Être circulaire, elliptique  ou  polygonale,

Tandis que le profil  peut, également, varier.

Si la coupole  est  surmontée  d’une toiture,

Cette dernière sera plutôt  appelée dôme,

Et  cela  bien que les deux termes soient

Utilisés comme autant de synonymes.

En  astronomie, la coupole  désignera

La  partie   supérieure  d’un  bâtiment

Généralement construite demi-sphère

 Mais pas toujours qui souvent protège

 Le télescope puis sant  qu’elle contient.

fr.wikipedia.org/wiki/Coupole

 .

.

Fond/forme 

.

On peut marcher partout,

Il y a tant à faire  et à voir :

Du chemin,  on trouve le bout,

Quand  il s’agit  de ce  bel espoir,

De communier avec mère Nature.

La mer, la campagne, la montagne

Nous offrirons  autant de paysages,

Divers, variés, plaisants,  étonnants,

Qu’on n’aura  qu’embarras  du choix.

Parfois, randonnées  courtes, longues,

Souvent en boucles, sinon aller-retour.

La Nature a pour unique couple, le ciel,

Et ce dôme lui fournit ses espaces infinis

Et qu’on prendra le temps de contempler

Lors d’une pause, repas, sous la canopée,

Ou en haut d’un sommet, en bord de mer.

.

Textuels et illustrations   >> 

262 – Une randonnée dans de belles vallées

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.   

 .

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

Faire attention à ce marais,

Etant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

Extensions 

.

Voilà bien une randonnée bucolique, romantique

À souhait, s’il en est, et d’un cachet  et de reflets,

Presque désuets, sonnant  comme air cantique !

Quoi de plus reposant qu’une belle et profonde

Vallée verdoyante, agrémentée d’une rivière

Et d’un plan d’eau, d’accidents de terrain

Qui lui donnent son caractère original.

.

Une vallée, c’est une lente descente,

Avec la vue sur l’échappée de l’horizon

Qui se poursuit jusqu’ au loin, ou ailleurs ;

Une vallée c’est une trouée entre des massifs,

Obstacles naturels qui la protègent, la défendent ;

Une vallée c’est parfois une lente montée vers un col,

Une source plateau où paissent nombre de troupeaux,

Une vallée, c’est aussi, encore et surtout, un lieu de vie,

Lors presque toutes les habitations ont jardin arboré,

Pelouse bien coupée, des massifs de fleurs, colorées,

En écho, harmonie avec la nature qui les entoure

Et les laissent respirer un air pur, dépoussiéré.

.

Chant d’un coq, oiseaux, aboiements d’un chien,

Meuglements de vache, hennissements de cheval,

Battements cloches village, vous accompagnent,

Au long de votre randonnée comme scandée.

Passer une vallée pour grimper un mont

Et loger une vallée en le contournant

Constitueront deux programmes.

.

Randonnée dans une vallée n’est pas randonner sur un mont.

Dans bon  nombre de vallées, il y a des cours d’eaux, des ponts,

Tandis que  sur les monts : des ravins,  voire des pics, précipices.

Randonner en fond de vallée se passe dans de meilleurs auspices,

On peut  flâner, papillonner, s’intéresser, verdure  et  botanique,

Sans compter s’arrêter près d’un ruisseau, pour le piquenique.

Si on garde l’œil ouvert, ses souvenirs rentrent par ses pieds.

.

Toutes les vallées  ne  se ressemblent :

Chacune aura un charme particulier,

Tout comme  des  bruits  d’activités,

Qui troublent un calme, recherché !

.

De la monter puis de la descendre,

Donnera panoramas différenciés :

D’autant si l’on est  autre versant,

Avec rivière  comme base, repère.

.

Il existe bien  des vallées désertes,

Où l’on ne rencontre pas activités.

Une des impressions  qu’on retire :

Une  nature  vierge ou  ensauvagée !

.

Fragments

.

Marcher au milieu d’un paysage

À vous couper le souffle est  comme

Vivre un rêve éveillé, en communion

Nature, sans aucune transformation,

Et ce qui est vrai en haute montagne,

L’est autant  …  en pleine campagne

Où l’on découvre  ses belles vallées

Que l’on a plaisir à… contempler.

.

Il y aurait un grand contraste

Entre verdure  dans la vallée,

Roche pentue, en montagne :

Douceur de vie contre aridité,

Mais les deux méritent détour,

Chacun son charme particulier !

.

Montagne est bien plus fatigante,

Elle use vos pieds,  voire vos genoux,

Requiert beaucoup  d’énergie  et  d’eau,

Lorsque vous êtes rentré, avez mal au dos.

.

Les vallées  sont bien reposantes, romantiques,

Durées correspondent aux distances parcourues.

.

Au final,  la vallée est belle, la montagne : rebelle !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

RANDONNÉE

Des vallées, des monts,

À explorer.

Des rivières… des ponts,

À enjamber.

Des sources  et fontaines,

À retrouver.

Des paroles, des fredaines,

À raconter.

Des ventres, voire des dos,

À fatiguer.

 Sinon, paysages nouveaux,

À visiter.

Mais voilà ça vous prendra

La journée.  

 .

DANS DE

Je vais en être … essoufflé,

À randonner,

À cueillir des fruits légers

D’un jour léger,

Où des vents,  d’intimités,

Parfument haleines

D’eaux claires,  troublées,

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée  t’attend,

Pentue devant.

 .

BELLES VALLÉES

Faire attention à ce marais,

Étant fangeux exprès,

Mieux vaut grimper sur mont,

Que de s’enfoncer profond :

Simple question de point de vue,

Si randonnées se perpétuent,

Il est vrai qu’arrivés, là-bas, là-haut,

Le monde est plus vert et beau.

Je vous ai tout dit, vous n’avez rien vu,

Monts et vallées sont le premier aperçu ! 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un réservoir,  une flamme,

Un anneau : une lampe,

Oui mais lampe  de qui :

D’un obscur  mineur ?

.

262 4

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

Lampe et randonnée … sauf la nuit,

Ne se prêtent pas main forte ensemble,

Et s’il s’agit d’une lampe d’obscur mineur

Son travail n’a rien d’une belle randonnée.

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile  ou  à  pétrole,

Représente toujours

 .

Une lumière intérieure, énergie,

Capacités,  des  talents  maitrisés

 .

L’homme maîtrise la lumière  avec

Un pouvoir d’allumer et d’éteindre.

 .

Lumière symbole de connaissances,

Tu apprends de jour en jour à mieux

 .

Te connaître,  tu évolues  grâce  à c es

Informations  et  à  tous  ces  savoirs.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

262 6

.

Lampe d’exploration ancienne,

À mèche et flamme

Pour les caves, les grottes, mines,

Endroits obscurs.

.

Symbolique 

 .

Notre société occidentale,

Vision des choses, manichéenne,

Nous fait considérer le jour et la nuit

Comme moment déconnectés, opposés.

.

La lumière, qui éclaire le jour, est alors vue

Comme un vecteur d’intelligence et de progrès

Alors que l’obscurité de la nuit est vécue,

Elle, une source de peur et de danger.

.

La symbolique de la nuit dans

Notre culture renvoie en effet

À la peur ancestrale du noir,

À l’angoisse du vide et silence

Et quelque part au côté obscur

Des choses  dans  tous  les sens

Terme ténèbres, chaos, enfer.

nuitfrance.fr/page=culture-psycho-

societe&partie=lumiere-obscurite

.

.

Fond/forme 

 .

Il  faut distinguer deux sortes de lumières :

La lumière extérieure, produite par le soleil,

Et celle de la nuit, obscurité, par une lampe,

Servant plus souvent en lumière intérieure :

Là où le Soleil  n’éclaire pas, ne peut éclairer,

Si l’on voudra suivre un chemin, il faut le voir

Ne serait-ce que pour éviter de bien se perdre

Ou pire encore de se blesser sur des dangers :

Le noir n’est pas le vide, le vide n’est pas noir.

.

Textuels et illustrations  >>

261 – La belle de Cadix, statue face à l’océan

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage.

.

Dans son dos,  les tenant, en son autre main,

Ses vêtements, drapés, qu’elle n’osera jeter :

Dernier sursaut de pudeur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce qu’elle a pu dévoiler !

.

Fille ou femme, emblématique, de Gadès,

Dont  j’ignore tout, sinon qu’elle est belle,

Et de Cadix, Dieu que sa pose  interpelle,

Pas séduction osée et cependant, déesse.

 .

Déesse de cœur, de générosité et fidélité

Des  valeurs,  trop   souvent  vilipendées,

Plantée là, sur son  socle, pour l’éternité,

Elle veillera sur l’océan … de ma pensée.

 .

Ah c’est sûr, rien à voir avec la chanson

Mariano où : elle a des yeux de velours,

Mais, même  si elle ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens l’aimeront toujours.

.

Extensions

.

Des statues, peintures, dessins de marins,

De marines, regardant la mer, il y en a plein.

On y décèle toujours une certaine attente

Une certaine angoisse de ne plus revoir

Celui qu’on aime et sans nouvelles.

.

La plupart du temps, les femmes,

Sont entourées d’enfants, tandis que

Maris et pères se battent contre océans.

Ici, c’est une femme, grande, belle et nue,

Et l’on ne sait guère si elle regarde l’océan,

Avant de s’offrir à lui, ou s’apprête à revoir

Quelqu’un qui revient et, par anticipation.

.

Aucune  légende, à ses pieds, ni ailleurs,

Ne le précise ni même ne le commente,

Laissant libre cours à son imagination

Pour se bâtir un bref ou long roman.

Peut-être est-elle enfant de la mer.

.

Cadix, ville espagnole s’il en est mâtinée d’esprit maure

Une ville très colorée dont le centre est un musée vivant,

Par ses architectures et jardins et ses échoppes bigarrées

L’espace le long du front de mer contraste avec la densité

Des rues et ruelles au centre de la ville, autour cathédrale,

On aime à s’y promener ou à flâner, le corps, l’esprit léger !

On s’attend à voir troupes musiciens, danseurs, s’y exhiber.

.

J’ai longtemps cherché le nom de la statue

Et si elle représentait femme, ayant existé,

Selon l’article documenté dans Wikipédia,

Gadès est le nom de la ville actuelle Cadix.

.

 « La ville disposait de deux centres urbains,

 L’un dans les îles et l’autre dans le continent

D’où le nom de Gadès signifiant «jumeau».

.

Bon, je croyais une femme, et j’ai tout faux :

Qu’importe, mon imaginaire m’aura ébranlé,

À la vue de cette statue qui regarde l’horizon :

Que cherche-t-elle, que voit-elle : son jumeau !

.

Fragments

.

Une statue restera une statue ;

Un bonhomme de neige aussi :

Quoi qu’on fasse ou qu’on dise,

On n’échange pas, avec elle, lui.

.

Certaines sont draperie, vêtues,

Bon pourcentage femmes, nues,

Minorité d’hommes, sexualisés,

Y a pas de quoi être  scandalisé.

.

Statue de Gadès est plantureuse,

Si seins sont, relativement petits,

Ses cuisses et hanches généreuses

Et son port de bras, tête, affermis.

.

Elle semble  scruter,  chercher loin,

Les yeux bien droits visant horizon,

Attendrait-elle  le retour d’un marin,

Pour qui elle éprouverait une passion.

.

 « La belle de Cadix, a des yeux de velours
La belle de Cadix vous invite à l’amour.»

Chante Louis Mariano, mode langoureux,

Mais quel rapport avec cette belle statue !

.

Ou alors on verse dans paroles d’opérettes

Mais qui n’a plus rien d’un air de musette,

Au final c’est moi qui l’aurai nommée ainsi,

.

Parmi  les  nombreuses évocations  et  lieux

Consacrés  à  cet  événement  à  Cadix,  dont

 L’imposant monument  dédié la constitution,

 De la plazza de España répond à ma question.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

La belle de Cadix

Évoque, pour les uns

Une chanson de Mariano,

Pour d’autres, une opérette,

Pour d’autres, une fille ingénue

Et pour moi, une statue de Gadès.

Mots pour quatre interprétations !

Ici la belle ne regarde pas l’homme

Mais la mer lors elle le lui a pris

Comme une mégère voleuse

Et elle scrute l’horizon

Avec espoir bon.

.

Près du port debout en front de mer

Elle offre sa nudité, son regard sincère

Au vaste océan et au marin qu’elle attend

Plantureuse, prête à combler…tout amant !

.

Son amant, c’est la mer, elle le lui a tout pris,

Mais elle espère encore un vrai amour de lui :

Lors promis venir chercher … sa sirène chérie,

Pour qu’en leur lit les poissons se multiplient !

.

Solide comme le roc, splendide comme coque :

Elle scrute loin paysage, en cachant son visage.

D’une main, levée, elle voit  l’infini, qui  évoque

Celui qui part, revient, surnage, fait  naufrage !

.

STATUE

Dans son dos,  les tenant,  *  en son autre main,

Ses vêtements, drapés,   *     qu’elle n’osera jeter

Dernier sursaut de pu  L   deur ne cachant rien,

Prête à reprendre ce    A   qu’elle a pu dévoiler !

*

Fille ou femme em       B   blématique de Gadès,

Dont  j’ignore  tout      E   sinon qu’elle est belle,

Et, de Cadix : Dieu      L  que sa pose interpelle,

Pas séduction osée      L   et cependant, déesse.

E

Déesse de cœur, de     *    générosité et fidélité

Des valeurs,   trop      D    souvent vilipendées,

Plantée là sur son       E   socle pour l’éternité,

Elle veillera sur l’        *   océan de ma pensée.

C

Ah c’est sûr, rien        A    à voir avec chanson

Mariano où elle a       D    des yeux de velours,

Mais, même  si elle     I     ne  danse  en  rond,

Tous les Cadixiens      X    l’aimeront toujours.

 FACE    À    L’OCÉAN

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un flacon avec un bouchon,

Un petit personnage en Lego,

Une tête, un corps,  des jambes :

On pourrait  y voir  une statue ?

.

261 4

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

La sculpture

Est antérieure au mot

Comme rappelle bien

Michel Serres,

 .

Plus difficile à interpréter que texte,

Résiste au sens propre, sens figuré.

 .

Elle dérive du rocher, de la pierre

Voire du pétrissage  de  matières

Plus  malléables  comme  la  terre,

Fait partie de la masse qui la conditionne

En ce sens, elle relève du regard et toucher.

 .

La statue reste, dans  l’imaginaire collectif,

Au croisement du maternel et du phallique,

Par la masse métaphore de l’inconscient,

Façonnée, travaillée par le sculpteur.

cairn.info/revue-topique

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La statue d’une femme nue,

Scrutant à fond l’horizon de la mer,

Elle semble attendre son compagnon.

Pourquoi nue : nature ou érotisme !

.

Symbolique 

.

Si le terme

D’éro-tis-me

Parlera à tout

 Le monde,

Peu  de

 Personnes seront

En mesure  de  le définir.

Point de convergence entre

La séduction  et  l’acte sexuel,

L’érotisme n’est pas à confondre

Avec  la pornographie,  pornochic.

Tant si la pornographie  montre tout,

L’érotisme, lui, se contente de suggèrera

Tout ce qui aurait trait   à un acte sensuel,

À l’amour physique et à la relation sexuelle

De manière glamour  et pleine  de charme.

Terme érotisme est d’ailleurs issu du grec

« Éros », connu comme Dieu de l’amour.

marieclaire.fr/,erotisme,20256,689727.asp

.

.

Fond/forme 

.

Une statue est plus qu’une matière,

Une statue est plus qu’une forme,

Une statue est  comme symbole,

 .

Portant un message de beauté

De fierté et parfois d’amour,

Enchâssé,  pour toujours !

 .

Elle aura l’air bien mort

Et  pourtant, un cœur

Bat en son intérieur.

.

Textuels et illustrations   >> 

260 – Le palais-musée de Nestor de la Torre

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pas comme les autres  son musée,

Comme Manrique  il lui était dédié.

Bel artiste que ce  Nestor de la Torre

De même que  son grand frère adoré,

L’architecte  de cette maison unique,

Qui l’abrite après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est au centre de la Palmas,

A conservé ses   murs  authentiques !

Un témoignage au Monde, d’un esprit

Original, et vivant,  dans cette belle île,

Comme si temps… n’avait prise sur lui.

.

Tant son art, sa beauté, font ce musée,

Et son architecture en fait son support

Voilà des œuvres familiales en un port

Et qui étonneront  milliers d’étrangers,

Admirant mouvement œuvre immobile.

.

Le musée est consacré pour l’heure

Aux œuvres peintes pour Canaries

Poème Atlantique,  en six tableaux,

Mer haute, basse, calme et tempête.

    .

Surréalismes, en  symboles, couleurs,

Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,

Comme autant d’états, d’âmes, d’eau

D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !

  .

Grandeur d’âme, famille portraitiste,

Dessins de décors d’opéras, de renom.

Il nous déclame  sa passion naturiste,

Chante les amours,  en  toutes saisons

Couples se lovant, en toutes positions.

  .

Le peuple Canarien…n’est pas oublié,

Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,

Les deux frères étaient deux…esthètes

Fortunés certes mais auront tout légué

Aux Canaries … pour notre bon plaisir.

.

Mis à part quelques tableaux, fresques

Sociétales : nous ne sommes pas,  avec

Cet artiste, dans le domaine de la copie

De la réalité, tant tout y est transfiguré,

Par un système de codes et de symboles,

Auquel on adhère spontanément ou non.

.

Extensions 

.

La nature est présente partout

Comme si Nestor était panthéiste.

Il aimait l’opéra, c’est pourquoi ses décors

Correspondent autant avec la musique que le livret.

Son inspiration tient beaucoup d’ile de Gran Canaria

Mais aussi de ses voyages  sur le continent Européen.

Autant Manrique  est proche  des éléments naturels,

Autant La Torre est plein de symboles imaginaires.

.

Ce qui frappe le plus, est l’alliance des deux frères

L’un pour le contenant,  l’autre pour le contenu,

À croire qu’ils avaient un esprit parfaitement

Complémentaire  dans leur art, qu’ils ont su

Le joindre  dans un même lieu, comme les

Fruits d’une famille aux yeux du monde.

.

On peut bien ne pas aimer la peinture,

Plus difficile, résister à l’architecture

Mais en tout état de cause on aura

Du mal à bien séparer les deux !

.

Belle architecture d’un tel musée, conçu puis construit par un frère,

Pour servir d’écrin, aux œuvres d’art, tableaux, peintures, de  l’autre :

Voilà bien un duo d’artiste, chacun en son genre et qui vaut le détour :

De la peinture de Nestor, j’ai retenu l’expressionnisme de la sensualité,

Des corps nus, entremêlés, et enchâssés, en pleine nature … luxuriante,

On y célèbre, en nudité, un hédonisme certain, au certain goût de vivre

Mais tout cela est affaire d’interprétation personnelle, me concernant.

D’autres pourraient y voir une munificence des sens, les consternant.

Oscillant sans cesse entre le réel et le fantasme, il éblouit de poésie.

.

Peu d’artistes exposent dans un tel écrin,

Conçu par architecte de la famille, un frère

Ici : il faut croire qu’ils se sont bien épaulés,

Pour que l’œuvre de l’un converge sur l’autre.

.

Partout, la nature et l’amour, sont à l’honneur

Dans une grande magnificence et de bon aloi :

Créatures humaines se prélassent tendrement

Le long de quatre saisons, comme abandons.

.

Fragments

 .

On hésite entre : porte et portail,

Tant l’entrée parait monumentale

Pourtant en phase  avec  le  musée

Si fait que le fond épouse la forme.

.

Les musées seront,  souvent, dotés

D’une très grande … porte d’entrée

Qui plus est, entourés de sculptures,

Évoquant le style de l’artiste présenté.

.

Lors on pourrait en faire des collections

Au point de les exposer dans un… musée

Je parle bien sûr de photos reproductions

C’est curieux : personne n’en ait eu l’idée !

.

Qu’y a-t-il de plus réel, symbolique,  virtuel

Qu’une porte avec les sens d’une ouverture,

Y compris sur l’imaginaire et le conceptuel

Jusqu’à la porte d’un paradis et d’un enfer.

.

La porte est le symbole de lieu de passage,

Entre états et mondes : connus, inconnus :

Lumière et ténèbres, trésor et dénuement :

Elle ouvre sur mystères profanes ou sacrés.

.

Le palais-musée fait par Nestor de la Torre

Peintre surréaliste  et  son frère, architecte,

Témoigne de porte ouverte sur symbolisme

Qui demeure comme référence espagnole !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

.

Pas comme les autres     N      son musée,

Comme Manrique     E    il lui était dédié.

Bel artiste que ce   S     Nestor de la Torre

De même que    T   son grand frère adoré,

L’architecte   O   de cette maison unique,

Qui l’abrite   R    après sa mort, d’ici-bas.

.

Son palais est  D  au centre de la Palmas,

A conservé ses    E    murs  authentiques !

Un témoignage au  *    Monde, d’un esprit

Original, et vivant,   L  dans cette belle île,

Comme si temps n’a  A  vait prise, sur lui.

.

Tant son art, sa beauté  T   font ce musée,

Et son architecture en  O  fait son support

Voilà des œuvres fami  R  liales en un port

Et qui étonneront mil    R  liers d’étrangers

Admirant mouvement  E  œuvre immobile.

.

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¤¤¤      Le musée est consacré pour l’heure     ¤¤¤

¤¤¤      Aux œuvres peintes pour Canaries       ¤¤¤

¤¤¤      Poème Atlantique,  en six tableaux,      ¤¤¤

¤¤¤     Mer haute, basse, calme et tempête.     ¤¤¤

¤¤¤     Surréalismes, en  symboles, couleurs,   ¤¤¤

¤¤¤     Évoquent Monde d’Atlantide, en vie,    ¤¤¤

¤¤¤     Comme autant d’états, d’âmes, d’eau    ¤¤¤

¤¤¤     D’au-delà, peut-être, sinon sa quête !    ¤¤¤

¤¤¤     Grandeur d’âme, famille portraitiste,    ¤¤¤

¤¤¤     Dessins de décors d’opéras, de renom.   ¤¤¤

¤¤¤     Il nous déclame  sa passion naturiste,    ¤¤¤

¤¤¤    Chante les amours,  en  toutes saisons    ¤¤¤

¤¤¤    Couples se lovant, en toutes positions.    ¤¤¤

¤¤¤    Le peuple Canarien…n’est pas oublié,     ¤¤¤

¤¤¤    Vaste fresque  sur le mariage, et fêtes,    ¤¤¤

¤¤¤    Les deux frères étaient deux esthètes     ¤¤¤

¤¤¤    Fortunés, certes, mais, ont  tout légué    ¤¤¤

¤¤¤    Aux Canaries … pour notre bon plaisir,  ¤¤¤

¤¤¤    Mis à part quelques tableaux, fresques   ¤¤¤

¤¤¤    Sociétales : nous ne sommes pas,  avec   ¤¤¤

¤¤¤   Cet artiste, dans le domaine de la copie   ¤¤¤

¤¤¤   De la réalité, tant tout y est transfiguré,   ¤¤¤

¤¤¤  Par un système de codes et de symboles,  ¤¤¤

¤¤¤  Auquel on adhère spontanément, ou non. ¤¤¤

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Forme

.

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Évocation

.

La porte d’entrée

Entre deux colonnes,

Surmontée d’un fronton

Pour un très beau musée !

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260 4

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Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

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Symbolique 

.

Pour   les   architectes,  une   porte

Annonce   la    nature,   la   fonction

Et   le   statut  social    du  bâtiment.

 .

En    effet,   les   portes   des   palais,

Seront majestueuses  et symbolisent

Le pouvoir parfois même l’opulence.

 .

Et en revanche les portes  de  prisons

Seront  des  plus austères  qui  soient.

 .

Quant aux portes de vieilles maisons,

Pauvres, elles seront souvent en bois,

Modestes, parfois toutes déglinguées.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-porte

.

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Fond

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Évocation 

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260 6

.

Porte du  palais frères De La Torre,

Architecte, et peintre, est beau

Et son style est particulier, inimitable,

Et proprement canarien.

.

Symbolique 

.

Porte symbole lieu de passage

Entre deux états deux mondes,

Entre   le connu   et   l’inconnu,

Entre  lumière  et  les ténèbres,

Entre le  trésor  et  dénuement.

Elle  ouvrirait sur   un  mystère

Du profane   au  sacré, la porte

Des  cathédrales,   des  temples.

Les villes  chinoises   étaient   à

Quatre portes,  dites cardinales

Avec  symbolisme  des gardiens

De l’entrée interdite dite secrète.

En traditions  judéo-chrétiennes,

Elle  donne accès  à la révélation.

.

.

Fond/forme 

 .

La porte  n’est pas qu’ouverture

Devient, parfois, objet  de culture,

Par conséquent pleine de symboles

 .

Certaines même de pures paraboles.

Si ce n’est porte du paradis bucolique

Si ce n’est rêverie de monde aquatique

 .

C’est un imaginaire des plus florissants

Qui nous est donné à voir, en l’instant !

.

Textuels et illustrations  >> 

259 – Maison-musée de César Manrique

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème 

.

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on attend d’artiste,

Fait Lanzarote, dont il est originaire,

Une terre de curiosité pour les touristes.

 .

Sa maison-musée  abrite cinq cheminées

Naturelles avec des dômes  de laves noires

Et ils sont grands ouverts à ciel bleu étoilé,

Il les a entoilés, en tableaux  de désespoirs.

 .

L’homme est, comme ici avec  un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  mis en scène

Et pourtant il ne l’aura et en rien, modifier,

Juste symbiose de la terre avec un mécène.

 .

Dans son genre, son habitation est unique,

Étant moitié jardin-salon et moitié couloir

Où tous les blancs purs  contrastent  noirs

Préservant la couleur  volcan authentique.

.

De l’eau, coulant,  en fontaine, en  piscine,

Est un vrai luxe  pour  cette ile  très aride,

Rafraichissant les yeux, remplissant vides,

On est ailleurs, nulle part tant on hallucine

Ses mobiles tournent et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui, y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave  pour bien capter le vent

Grand champ, de laves, ceint  sa  maison-musée,

Venue du fond des âges comme une terre brûlée

Contraste est frappant, d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote, convoque son nom, ile

Architecte, le volcan, le métier, destination,

.

Là où l’homme sert de repère de création,

Constant, en choix, n’étant jamais futiles

De plus, il  s’efface  derrière  ses œuvres,

On peine à savoir qui il est, son histoire.

.

On appréciera l’artiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci circule, sans le voir,

César Manrique destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature,

Nous rendrons bien plus humain !

.

Extensions

 .

César Manrique est homme volcanique

Sur une terre ne l’étant pas moins, se refuse

À la couleur pour privilégier du  noir et blanc

Et cela dans la grande majorité de ses œuvres.

Il aura su capté, magnifié, les quatre éléments

L’eau  est présente autour d’ile, autant dessus,

Air dans ses mobiles qui tournent avec le vent.

.

Pour sûr, c’est  le feu et la terre  qui dominent

Mais,  toujours, reliés  aux  autres  éléments.

Et  de faire, de sa propre maison, un musée,

Que faut-il en penser : qu’il a un super ego,

Qu’il reste cohérent avec message délivré,

Qu’il fait corps avec demeure, demeure

Tout entier même après sa mort :

À chacun de se prononcer !

.

De l’extérieur, de la Maison–musée de César Manrique,

 On ne voit que  long mur, tagué, dont on cherche la porte ;

Entré, on passe un couloir, voûté, menant à une autre porte,

Qui débouche sur une pièce vide et donnant sur champ de lave

Et ainsi, par un seul mouvement, on passe  d’un monde à l’autre.

On se dit que l’architecte a raté la réalisation  de la porte fenêtre !

Non, c’est voulu, c’est exprès et c’est provocateur d’émotions brutes

D’un côté, une construction humaine, ex nihilo ; de l’autre, le volcan.

La lave a envahi cet espace, comme si la Nature avait repris ses droits.

.

Ce n’est pas un tableau,

Pas plus un monument :

Quelque chose d’hybride,

Qui fait partie de réalité !

.

Il n’y a que deux couleurs :

Le noir de lave, à l’extérieur

Qui aurait enduit  le plafond,

Blanc immaculé, au plancher.

.

Ce n’est pas une maison, habiter,

Ce n’est pas, non plus, vrai musée :

Ni tableaux, œuvres d’art, aux murs :

C’est la maison, elle-même qui s’expose.

.

Fragments

.

Une ouverture de salle sur l’extérieur

Comme une sortie d’un tunnel blanc :

L’œuvre de grand artiste, évidemment,

Dès lors la forme converge vers le fond.

.

Des maisons-musées, j’en ai déjà visité

C’est pratique, et puis l âme de l’artiste

Vit encore, y est restée pour témoigner,

Là où les touristes font un tour de piste.

.

Mais c’est la première fois  que j’en vois,

Qui associe autant les matières d’œuvres,

Comme  ici, lave, pénétrant en la maison,

Par la porte, en forme couloir souterrain.

.

Ici le blanc et le noir, fortement contrastés

Sur tous les murs tant internes qu’externes

Créent impressions d’univers antagonistes,

Comme en montagnes, les rochers et cieux.

.

Jusqu’au moindre détail, contraste appliqué

On le voit jusqu’à sur les panneaux de sortie,

Si fait, architecture et décoration intérieure,

S’harmonisent bien avec œuvres de l’artiste !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Un homme extraordinaire,

Le moins qu’on    M   attend d’artiste,

Fait Lanzarote dont   A    il est originaire,

Une terre de curiosité    I   pour les touristes.

  .           S

Sa maison-musée abrite     O   cinq cheminées

Naturelles avec des dômes    N     de lave noire.

Et ils sont grands ouverts  à   *    ciel bleu étoilé

Il les a entoilés, en tableaux    D   de désespoirs.

 .                         E

L’homme est, comme ici avec  *    un sol plissé,

Torturé comme le basalte, ici  M  mis en scène.

Et pourtant il ne l’aura et en  A    rien modifier.

Juste symbiose de la terre   N  avec un mécène.

.              R

Dans son genre, son habi   I   tation est unique,

Étant moitié jardin-salon   Q  et moitié couloir,

Et tous les blancs purs con  U  trastent les noirs

Préservant une couleur vol   E  can authentique.

.

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De l’eau, coulant en       V          fontaine et piscine

Est un vrai luxe pour      I          cette ile, très aride,

Rafraichissant les yeux    S         remplissant les vides

On est ailleurs et nulle       I         part tant on hallucine

Ses mobiles tournent          T          et, sans cesse, au vent,

Et qui d’autre, que lui,         E          y a pensé, auparavant :

.

Calder cet autre artiste          *            de l’aérien mouvement

Mais lui il peint la lave           V           pour bien capter le vent

Grand champ, de laves,          A            ceint sa maison-musée,

Venue du fond des âges          U            comme une terre brûlée

Contraste est frappant            T              d’une ile en plein océan

Qui lui ressemble et a              *             inspiré, formé, ce géant.

.

Manrique, Lanzarote,              L                convoque son nom, ile

Architecte, le volcan,                E                le métier, destination,

.

Là où l’homme sert                   *                  de repère de création,

Constant, en choix,                   D                 n’étant jamais futiles,

De plus, il s’efface                     É                    derrière ses œuvres,

On peine  à savoir                     T                     qui il est, l’histoire :

On appréciera l’ar                     O                   tiste à pied d’œuvre,

Tant dans celle-ci,                     U                   circule,  sans le voir.

César Manrique a                     R                  destin peu commun

Tant ses œuvres sur volcan, nature, nous rendent plus humain.

.

Forme

.

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Évocation

.

Certainement une porte

Dans un mur comme porche

Mur d’entrée, probablement,

Dans l’imaginaire d’artiste ?

.

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.

Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

 .

Un artiste 

Est un individu

 Faisant œuvre  

Cultivant

Ou  maîtrisant  un  art,

Un savoir, une technique,

Et  dont on remarque entre

Autres la créativité, la poésie,

L’originalité de sa production,

De ses actes, voire de ses gestes

Et dont ses œuvres sont source

D’émotions, et de sentiments,

De réflexion, de spiritualité

Ou de transcendances.

fr.wikipedia.org/wiki/Artiste

.

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Fond

.

Évocation 

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Manrique est un remarquable artiste

 De style simple… épuré :

Peignant toute en blanc et noir, porte

Donnant sur même paysage.

.

Symbolique 

.

Porte, symbole d’ouverture et passage.

Permettant la meilleure communication

Entre nos espaces extérieurs, intérieurs.

 .

Une  porte  qui  s’ouvre  vers  l’extérieur

Met en communication  avec  le  monde.

 .

Une  porte   qui  s’ouvre    vers l’intérieur

Est  un  accès   vers  une   compréhension

Plus  grande  de  votre nature  profonde.

 .

Tous  les  rêves de  portes  qui  s’ouvrent,

Sont relatifs à un passage bien accompli.

Modifié, source : Catharsis.ch

.

.

Fond/forme 

 .

Qu’une lave épaisse et noire

 Coule à l’intérieur d’une maison

Donne,  de la folie,  la dimension

D’un volcan,  partout, s’insinuant

La même  où la blancheur s’étend,

En reprenant la possession brute,

De tout artifice comme une hutte,

Où le noir de la voute de passage

Répond au  blanc porte, nuage.

Maison  Manrique est  un lieu.

Où nature sauvage prend vie,

Lui redonne toute sa noblesse.

.

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