258 – Sept ans à naviguer deux mois l’été

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans  compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,

Qui vous laissent lots d’albums souvenirs

Qui vous redonnent nostalgie  de partir

Revoir  des  couples d’amis de pontons,

Vous remettent sur port, vos émotions

Comme si c’était hier, bien longtemps.

.

L’on en a jamais fini de se remémorer,

Vraies ambiances sur bateaux voisins,

Les repas, les randonnées, réparations,

Les mérites et défauts de tous bateaux.

.

Le monde de la mer,  croisières,  ports,

N’est pas celui de terre un microcosme

En face de macrocosme  bien enraciné,

Voilier marin serait fait pour naviguer,

D’un endroit à l’autre au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et caprices météo,

Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.

.

Rencontres originales ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui ont tout largué

Pour se payer  leur tour  de  l’Atlantique

Avec couples de retraités partis en dérive

Chercher soleil  qu’ils n’ont plus, en cœur,

De peur d’être surpris par la vie : trop tard

Pour faire  le  voyage de  leur vie, tant rêvé.

.

Chacun fait son périple, fonction ses moyens,

Des envies, du calendrier, or  rien  ne se passe

Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,

Qui est recherché  partout et il ne sera pas rare

Qu’ayant trouvé  une ile  ou un port accueillant

Certains resteront y séjourner, leur vie durant,

Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.

.

Il faut entendre le marin, parler bateau

On dirait presque une langue étrangère

Pour un novice qui ne comprend pas mot

Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre  «mer  et  mère»

Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.

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Extensions 

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Sept ans à naviguer deux mois, l’été :

Tout un programme, toute une aventure.

Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.

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J’aurai navigué : une année aux Acores,

Et une autre, tout au long du Portugal,

Et une autre aux Scilly et sud Irlande,

Une autre en sud Espagne et Maroc,

Une autre entre iles  des Canaries,

Une autre pour Tour Bretagne,

Une dernière Nord Espagne.

.

Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,

Mis bout à bout, c’est comme  équivalent.

J’ai fait le tout de mon monde à moi,

Celui qui me parle et m’intéresse :

Et plus au Sud, évidemment !

.

Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :

 Ce n’est juste  que période  avant début de vie de retraité,

J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.

Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,

Anglo-normandes, Angleterre, Irlande …  pour commencer,

Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !

Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page

Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :

Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.

.

On pourrait penser que chaque année,

C’est la répétition  même programme :

D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,

Comme faire du vélo l’été ou randonner !

.

Il n’en est rien : chaque an,  ressourcement

Complet, dépaysement, évasion, étonnement

Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres

Qui alimenteront autant de contacts permanents.

.

Fragments

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Que ce soit, sept ans, douze ans, vingt ans,

De navigation, laissent nombre souvenirs :

Souvenirs divers, variés et tous émotionnés

Qui s’entassent en carnets, voire en bocaux.

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Les plus anciens resteront au fond du bocal,

C’est d’ailleurs vrai pour tout souvenir de vie

Les plus importants feraient souvent surface

Les autres reviendraient au retour sur place !

.

Au bout d’un temps, souvenirs se confondent,

Il faudra s’en référer à ses carnets de voyages,

Croisière, séjour, se suivent ne se ressemblent,

 C’est le seul moyen, d’en être sûr, il me semble.

.

Dans le bocal, j’ai mis certain nombre d’objets,

J’y ai rajouté, aussi, quelques belles rencontres,

Avec le temps, ce dont je me souviens le mieux :

Heureusement les gens comptent plus qu’objets.

.

Sept ans ça fait un bail mais en réalité vingt ans,

Le temps qu’enfants  grandissent, partent du nid,

Faudra un jour penser à y renoncer pour toujours

L’âge venant, les petits enfants, faut s’en occuper !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans   compter : Les Scilly,   Groix,   Belle-Île,

Qui vous laissent lots    *       d’albums souvenirs

Qui vous redonnent       S       nostalgie  de partir

Revoir  des  couples       E       d’amis de pontons,

Vous remettent sur        P       port, vos émotions

Comme si c’était hier     T       et bien longtemps,

    *

L’on en a jamais fini        A         de se remémorer

Vraies ambiances sur       N         bateaux  voisins,

Les repas, les randon        S         nées, réparations

Les mérites et défauts       *          de tous bateaux.

       À

Le monde de la mer,          *         croisières, ports,

N’est pas celui de terre      N          un microcosme

En face de macrocosme     A            bien enraciné,

 Voilier marin sera fait       V             pour naviguer

  D’un endroit à l’autre,         I          au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et        G         caprices météo,

Mer qu’on affronte ne         U         fait pas cadeau.

Rencontres originales         E        ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui      R          ont tout largué

 Pour se payer leur tour       *            de l’Atlantique

Avec couples de retraités,   D         partis en dérive

Chercher soleil ils n’ont       E    plus, dans le cœur,

De peur d’être surpris par  U    la vie car trop tard

Pour faire le voyage de        X     leur vie, tant rêvé.

 Chacun fait son périple      *    fonction ses moyens,

  Des envies, du calendrier  M   mais rien ne se passe

 Réellement comme prévu  O   car, c’est l’inattendu,

Qui est recherché partout  I    mais il n’est pas rare

Qu’ayant trouvé une ile      S    ou  port accueillant,

Certains restent vivre         *       de leur vie durant,

En ce qu’ils considèrent     L       paradis, pour eux.

Il faut entendre le ma         ‘          rin parler bateau

On dirait presque une       É          langue étrangère

Pour un novice qui ne       T     connaît pas un mot

Lors parfois l’on se dit      É   c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »

Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.

.

Forme

.

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Évocation

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Un vase, un verre,

Tout autant un bocal 

Avec un gros bouchon

Ou bouteille thermos ?

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Un bocal où mettre une flopée

De plats en conserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

Naviguer en voilier est l’inverse

De se tenir enferme en un bocal,

Fut-il chaud, plaisant, agréable,

Sa forme ne couvrirait le fond !

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Symbolique

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Bocal est un symbole du mouvement,

Mais, tout comme  un logo, il représente

Une très belle image de marque à diffuser

Dans le but d’identifier  et  de populariser

Une  entreprise, et  voire  un mouvement

Ou  une  organisation  dans  les médias.

Cessez de vous comparer à cette image

Elle n’est pas le reflet de la «réalité».

C’est  comme  avec  les magazines

De beauté avec cette fille qui n’a

Aucun pli  lorsqu’elle  portera

Un maillot, c’est photoshopé

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

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Fond

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Évocation 

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258 6

.

Un bocal où mettre une flopée

De d’agrafes en réserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique 

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«Imaginez  bocal hiérarchisé

Qui représenterait votre  vie :

Les balles  de golf  représentent

Les choses importantes : famille,

Vos enfants,  votre santé, vos amis,

Les choses qui combleraient votre vie

Si reste était perdu : passion favorite. 

Cailloux représentent les autres choses

Qui comptent ; travail, maison, voiture

Sable, c’est le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable en premier »,

Poursuit-il, « il n’y a plus de place

 Pour les cailloux, balles de golf.

Il en va de même pour la vie.

www.out-the-box.fr/lhistoire-

du-professeur-et-du-bocal

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Fond/forme 

 .

Sept années durant les vacances d’été,

Avant départ en retraite, toute l’année,

Lors sept endroits différents à séjourner

Plutôt que de rester terré en mon bocal,

Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.

Que de  cabotages et que de traversées,

Aurai-je réalisé, et  aurai-je apprécié !

Comme évasion, ne connais pas mieux

Au point parfois de faire des envieux !

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257 – En mon carnet de voyage, je note

 Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

.

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

.

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

.

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

Extensions

.

C’est dans ma tête que cela se passe,

Se trame, s’imprime, à partir des

Sensations ressenties en actions

Qui se passent ou que je déclenche.

À travers faits précis, récits construits

Il y a recherche permanence, répétition,

Des choses, événements, comportements.

.

Je ne retiens et transcris que ce qui reste

Du souvenir, quand le temps a fait son

Œuvre de filtre, de tri, voire, d’oubli.

Ainsi il est moins besoin, je l’espère,

Les avoir vécu pour les appréhender,

Les comprendre, et même les apprécier.

.

Ce n’est ni mieux ni pire qu’autres formes,

C’est simplement la mienne selon mon ressenti

Évoluant au fil des ans tant sur la forme que le fond.

J’ai l’impression d’avoir écrit très peu, de n’avoir pas

Fait le tour de tout ce que j’ai vécu mais il en reste

Suffisamment pour garder l’humeur et teneur :

Et n’est-ce pas l’essentiel, après tout !

.

Des carnets de voyages, journaux de bord, récite, recueils de notes

Il y en a beaucoup, et de toutes les sortes, et de toutes destinations !

Certains sont purement  textuels, d’autres graphiques, voire imagés.

Moi, j’ai choisi de composer des sortes de poèmes en forme d’objets

Lisibles aussi sous forme de texte continu, illustré d’images, après.

À chacun sa méthode, son style, son inspiration, voire originalité.

Des carnets, des papiers, des brouillons … j’en ai des kilomètres,

Dont j’ai tenté d’extraire la substantifique moelle, c’est-à-dire,

Retenir ce qu’il y a de meilleur, plus précieux, plus profond !

.

Un carnet de route, de voyage, de navigation

Se distingue récit de voyage, journal intime

Dès lors qu’il suscitera une lecture linéaire

Et autre qu’un roman d’aventure/fiction.

.

Il peut s’en tenir au texte, voire poétique,

Comme à des illustrations bien légendées

Ou à un mixte des deux, pour diversifier,

Écrit en première ou troisième personne.

.

Il nous permet  de garder traces écrites,

De tout ce qui nous traverserait l’esprit.

Le carnet de bord, lui, est plus collectif,

Plus formel, plus factuel et plus obligé !

.

Fragments 

.

Des carnets de voyages

Il y en a de toutes sortes

Du récit,  comme le mien,

Des journaux, dits de bord,

Jusqu’aux journaux intimes

Retraçant faits,  événements,

Ou ressentis,  ressentiments :

Imaginaire en ressort ultime !

.

Le mien  me  parait, à mes yeux,

Une sorte  d’un mixte  des  deux :

Si souvent tourné vers l’extérieur,

Tantôt il introspectera l’intérieur,

Forme comptant  autant que fond,

L’on y trouvera des calligrammes !

.

On y trouve des textes, des photos,

Et parfois de dessins, des peintures

Captures de programmes culturels,

Voire  témoignages  des rencontres.

.

Ce qu’on en fait, rentré à la maison :

Parfois rien, parfois, stocké à traiter

.

Parfois on s’en inspire : publication !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

EN MON

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

CARNET DE

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

DE VOYAGE

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

JE NOTE

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Il s’agirait d’un fruit

Bien plus que d’un carnet,

Simplement pomme de pin,

Ou peut-être d’un arbre à pain

.

257 4

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de… l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

.

La pomme de pin ornait le sommet

Du sceptre de Bacchus  ou Dionysos,

Qu’on dit dieu de la vigne et du vin.

Sceptre de la «Vérité manifestée ».

Elle représente, dans l’Antiquité,

Puissance vitale et la fécondité.

Pan était dieu de la fécondité.

Parmi  ses  attributs, il  a la

Couronne, rameau de pin.

Le pin est arbre symbole

D’immortalité, persiste

Son feuillage et résine

D’où cette symbolique

En nombre cultures.

pinel.org/pinellistique/

symbolique-du-pin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

257 6

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

 .

Arbre à pain est arbre

De la famille des Moracées,

Originaire d’Océanie domestiqué

Dans cette lointaine région pour son

Est un fruit comestible et aujourd’hui,

Largement répandu sous les tropiques.

C’est une espèce proche du jacquier.

Son fruit  est  le  fruit   à pain,

Parfois  appelé   le pain, 

Ou même  brioche.

.

.

Fond/forme 

 .

Un carnet de voyage n’est pas

Qu’une sorte de mémoire externe

Il est un premier tri d’une collection

De sensations, humeurs, émotions,

Qui peuvent s’écrire puis se réécrire

Se différencier, de la prise de note

 Originale sous différents médias

Composé de poétique sublime

Jointe à des scénarios, visuels,

Symboliques de transformations

Jusqu’à une complète métamorphose.

.

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256 – Je suis ici, je suis bien là, en vie

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis ici,

Je suis bien là,

Je suis en pleine vie.

Encore loin du paradis,

Mais très content de l’être.

Lors me réjouis d’apparaître

Ici, sinon ailleurs, et partout,

Car c’est souvent, après tout,

L’espace, où je me projette,

Qui détermine qui je suis.

.

J’ai des envies  de voyages,

J’ai des envies de partages,

Mais, je me sens mieux, ici,

Qu’en pleine cohue, à Paris.

.

Quand j’y passe … je me dis,

Comment peut-on vivre, ici,

Alors qu’habitant en mon ile

Tout est simple et tranquille.

Vivre à Paris, je le considère,

Comme l’ersatz  d’un… enfer.

 .

Un enfer, non, un purgatoire,

Un pic pollution chaque soir :

On respire plein de particules,

On étouffe, lors des canicules !

.

Tout y est une affaire d’argent :

Se déplacer, se nourrir, se loger,

On n’y connait presque personne,

Et lors aucun voisin ne vous sonne,

On y trouve de tout, plein de musées

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

Extensions

.

À quoi bon disposer de tout, à sa porte si,

De sa fenêtre, on n’a l’argent, l’envie, le temps,

D’en profiter : si je voulais, je pourrais… mais je sais

Que je ne le ferais pas car dès que je dispose d’un week-end,

Je le consacre à fuir la ville pour me réfugier, pour me ressourcer

À la campagne, à la montagne ou à la mer.

«Travailler en ville et vivre à la campagne »

Slogan des jeunes qui tiennent avant tout

À leur qualité de vie, leur tranquillité plus

Qu’à gagner de l’argent, avoir une carrière.

Le problème ne sera pas tant la distance que

Intrications de moyens de transports à prendre :

La voiture pour aller prendre le train, puis le bus,

Le métro et le dernier kilomètre à faire à pied…

Alors qu’on peut  tout faire  à vélo, c’est quand

Même beaucoup mieux, beaucoup plus écolo…

Mais la concentration appelle la concentration

Et l’on vous dit, quand vous êtes en habitat rural,

Que vous n’avez pas la taille critique pour ceci, cela

Que le bassin de consommation demande une location.

Parlez-en à Amazon ou à Google qui ne s’en embarrasse pas

Vous livreront tout ce que vous leur avez commandé à domicile

Il y a là, deux modèles de société qui s’affrontent  et n’ont pas fini

De rebondir l’un sur l’autre  et c’est à vous de choisir ce qui compte

Ou ce sont d’autres qui choisiront à votre place et pour votre argent.

 .

Ici ou là, en présence ou en télé présence

Voire, qui sait, un jour… en téléportation,

Ma conscience est unique et personnalisée

 Mes choix  sont les miens : en toute liberté.

Voilà qui est dit, qui est bien, me convient !

Je fais le plein de sensations, et d’émotions,

Je remplis ma mémoire nombre situations,

Pour les repasser aux filtres des souvenirs,

Qui feront le tri et pourront me resservir.

.

Que je sois ici, que je sois là, c’est toujours moi

Bien conscient et attentif à tout ce qui ne va pas

Contrairement aux visions  télévisuelles, cinémas,

Où leur fenêtre réduite ne provoque mêmes émois.

.

Je ne sens et ne ressens pas qu’avec ma tête, esprit,

Avec mon corps, avec mes jambes, mes mains, aussi

J’éprouve des sensations de chaud/froid, des odeurs

Et qui peuvent me donner un frisson, haut-le-cœur !

.

Lors je ne peux m’empêcher,  consciemment ou non,

De comparer endroit où je suis, Ile-Grande où je vis :

Premier critère étant : est-ce que je me vois vivre là ;

Second, y a-t-il raison pour que me faire partir d’ici !

.

Fragments 

.

Être ici ou être là, est de peu d’importance,

On ne peut, sauf avoir don de bilocation,

 Qu’être  quelque  part, de toute façon :

L’essentiel  consiste  à  bien choisir

L’endroit précis où l’un veut être,

L’endroit où  il  faut être, selon

Qu’on est attiré par d’autres

Celui l’on veut faire sa vie.

.

On ne choisit pas, toujours,

La destination de ses amours,

L’autre est d’accord,  s’y oppose,

Ou contrainte de métier s’impose,

Ou enfants  ne veulent plus  quitter

Leurs amis du collège, voire du lycée.

.

Lors on a des enfants, vivants  à l’étranger,

C’est plus simple : on y va  deux fois  par an,

Et plus longtemps encore, pour petits enfants

Histoire se rendre utile, les voir grandir, petits.

.

Visiter une ville et d’y vivre n’est pas comparable.

Lors s’y promenant, on n’en verrait que la vitrine.

.

Après Rennes, Montréal est devenue seconde patrie.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Je suis ici,     J

Je suis bien là,   E

Je suis en pleine vie. *

Encore loin du paradis,   S

Mais très content de l’être.  U

Lors me réjouis d’apparaître   I

Ici, sinon ailleurs, et partout,  S

Car c’est souvent, après tout,   *

L’espace, où je me projette,    I

Qui détermine qui je suis.      C

                                                    I

J’ai des envies de voyages,     *

J’ai des envies de partages,   S

Mais, je me sens mieux, ici,  U

Qu’en pleine cohue, à Paris.  I

                                                    S

Quand j’y passe… je me dis :   *

Comment peut-on vivre, ici,   L

Alors qu’habitant en mon ile  À

Tout est simple et tranquille.   *

Vivre à Paris, je le considère,  E

Comme l’ersatz  d’un enfer.     N

                                                      C

Un enfer, non, un purgatoire,  O

Un pic pollution chaque soir :  R

On respire plein de particules,  E

On étouffe, lors des canicules !   *

                                                         E

Tout y est une affaire d’argent :  N

Se déplacer, se nourrir, se loger,   *

On n’y connait presque personne,  V

Et lors aucun voisin ne vous sonne,  I

On y trouve de tout, plein de musées  E

Mais faudrait du temps pour en profiter.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pierre levée quelconque

Ou, tout aussi bien que

Le sens signalétique, 

Borne kilométrique ?

.

256 4

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

Toute borne … kilométrique,

Ne serait pas qu’un indicateur

De distance, elle serait autant

Marqueur de direction, sens.

.

Symbolique 

.

Les bornes

Kilométriques

Indiquent à l’usager

Du chemin la distance

Parcourue   à     partir

D’un   point    d’origine

De  route  où  il circule.

 

Celles-ci  sont  installées

Du côté droit du chemin,

Et ce, au  moins  tous  les

4 kilomètres, à partir d’une route régionale

Ou  du  point  correspondant  au  kilomètre 0.

signalisationlevis.com/boutique/repere-kilometrique-10

.

.

Fond

.

Évocation 

.

256 6

.

Lors des bornes existent, elles subsistent

Mais resteront indicatives

Tant  les sens routiers seraient différents

D’un continent à l’autre !

.

Symbolique 

 

« Tout rapport au monde qui ne dépend que

Des sens, reste voué à une certaine confusion.

.

Nos   sensations, même prolongées en émotions

Marquent l’emprise du corporel qu’homme subit.

.

Dès  lors, le but  de la  philosophie, moderne, serait

D’envisager par mise à distance de ce qui est souffert

Une aire d’action, nouvelle, sur les choses, par laquelle

La pensée lirait la Nature à son profit. » Selon la Thèse

« Représentations du monde et symbolique élémentaire »

tel.archives-ouvertes.fr/tel-00985100/document

.

.

Fond/forme 

 .

Endroit où on se trouve, distance du départ

Et de l’arrivée, comme sur les GPS routiers.

 .

 Une borne kilométrique fait sensation, sens,

Cela dit tous les lieux sur Terre sont bornés,

Il n’y a que l’imaginaire qui n’en aurait pas.

 .

Ne connaissant pour elle, aucune frontière :

D’aller ici ou là, par téléportations pensées,

Reste un exercice qui nous permet de rêver.

.

Textuels et illustrations  >>

255 – Je vagabonde par tout monde

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

.

Je vagabonde,

De par le monde

Chaque  seconde,

Est  une  faconde.

.

J’ai  mes humeurs,

Lors  j’ai des peurs,

Lors  ce n’est heurt,

C’est   pur bonheur.

.

Et, lorsque  je   dors,

Je  voyage … encore,

Tant l’amour est fort

Est,  pour  moi, d’or.

.

Quand   nous  filons,

Bons   compagnons,

Qu’on  devient  bon,

Vie est en rebonds !

.

Vers d’autres cieux,

Vers d’autres lieux,

Sans être anxieux,

Deviendrai vieux.

.

Extensions

.

Et si toute la vie n’était qu’un pur vagabondage,

Un pur chemin à tracer devant soi et les autres,

Pour trouver issue et sens de sa vraie destinée ?

.

Vagabondage d’enfance  rêveuse  et  insouciante,

Vagabondage d’amours incessants et changeants,

Vagabondage des métiers et des activités contrastés

Qui sait, vagabondage, culturel, artistique et naturel,

Et philosophique, et  même religieux, tant qu’on y est !

.

Si la vie est une expérience pourquoi ne pas tout tenter,

Pourquoi rester chez soi, au chaud, sans jamais bouger ?

Celui qui voyage, s’ouvre et s’instruit des autres et perd,

Souvent, son esprit de clocher qui le tenait prisonnier

De modèle statique, traditionnel, passéiste, erroné.

.

Vagabonder procure autre dimension du temps

Présent et à vivre, il force à la contemplation

Et à la méditation pour ne faire qu’un

Avec la Nature et avec les Autres.

.

On vous dira : « vous papillonner,

Vous n’avez plus de liens, à force,

Entre ce que vous faites et ce que vous êtes,

Vous feriez mieux de rester au même endroit

Pour thésauriser comme la fourmi et non

Vous dépenser  comme la cigale ».

.

Quelle relation entre visiter, randonner, vagabonder, errer ?

Dans tous les cas, il s’agit de se mouvoir, voire  de s’émouvoir,

Mais il y aurait comme une question de degrés dans l’objectif :

Visiter,  c’est rester  en terrain connu, en étant guidé, informé ;

Vagabonder, c’est partir en terre inconnue au propre et figuré.

Ça fait  comme une différence, d’être tout seul, l’on ne sait où,

Au point qu’on vous prend pour globe-trotter, pèlerin ou fou.

Certains passent partie de leur vie ainsi, autres en pointillé.

J’ai choisi la seconde formule avec dame de compagnie.

.

L’itinérance n’est pas l’errance : sens différents

Premier, comme son nom l’indique : itinéraire ;

Second, proche de flâner, errer ici et là, sans but,

Vagabonder sur les chemins se fait sans domicile.

.

Le vagabondage serait un style de vie permanente

Sans adresse, emploi fixe, volontairement  ou non,

Errant de ville en ville, de port en port, lieu en lieu

À la différence du mendiant, fixé sur un territoire.

.

Vagabondage en l’espace, inspire celui de l’esprit,

Chacun sait que l’espace est comme l’imaginaire,

Qui s’ouvrirait sur d’infinies nuances, diversités,

Qui réveillent, stimulent ce dernier, à s’étonner.

.

Fragments 

.

Vagabond est devenu peu usité  aujourd’hui,

On lui préfère Sans Domicile Fixe, Itinérant.

Vrai qu’errer de nos jours, sans moindre but,

Donne l’impression de poule ou coq sans tête

Ce que je ne suis pas  et n’aspire point à l’être,

Simplement une sorte de voyageur infatigable

Qui en curiosité, demeure des plus insatiables,

En ayant toujours  le même pied à terre, en Ile.

.

Que mon esprit vagabonde, n’a rien à voir avec

Mon corps qui en est son fidèle et seul véhicule.

Je peux vagabonder de chez moi en des images,

Me projetant en une seconde au bout du Monde

Sinon en livres, photos, peintures, sons, chants,

Me rappelant mes échappées en coups de cœur.

.

Lors j’écoute une histoire à la radio ou télévision

Mon esprit vagabonde, se met à tisser une autre,

Je me projette en des lieux totalement inconnus,

Dont certains, pour sûr, me seront inaccessibles.

.

Voyages, comme chacun sait, forment la jeunesse,

Celle-ci ne durant pas, ils retarderont la vieillesse.

.

Esprit vieillit moins vite que corps, bien entretenu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,     J

De par le monde   E

Chaque   seconde,  *

Est une  faconde     V

 .                                 A

J’ai mes humeurs,    G

Lors j’ai des peurs,   A

Lors ce n’est heurt,   B

C’est  pur bonheur.    O

     .                                N

Et, lorsque  je dors,    D

Je voyage … encore,   E

Tant, l’amour est fort *

Est, pour  moi, d’or.   P

        .                             A

Quand   nous filons,   R

Bons   compagnons    *

Qu’on  devient bon :  L

Vie est en rebonds !  E

.

Vers d’autres cieux, M

Vers d’autres lieux,  O

Sans être anxieux,  N

Deviendrai vieux.   D

                                E

.

Forme

.

.

Évocation

Un panneau routier

Avec une pancarte losange,

Avec sa fonction  informative

Sur l’endroit où l’on se trouve ?

.

255 4

.

Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

En vagabondant … de par le Monde,

On trouve nombre panneaux routiers

Qui nous intriguent et nous informent

Que forme/couleur conforte le fond.

.

Symbolique 

.

Sur les panneaux de signalisation routière française,

Les symboles seront des pictogrammes associés ou non

À des mentions utilisées  pour identifier  un échangeur,

Ou présignaler  une direction  interdite à une catégorie

De véhicules, ou pour indiquer  une direction conseillée

Catégorie véhicules ou pour caractériser un itinéraire.

 

Ils auront  pour  fonctions :

L’identification, l’indication

Voire  la recommandation.

Codification débute par S

SI pour les interdictions,

SC  pour  les indications

SE pour les échangeurs.

Wikipédia /symbole_routier_en_France

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

 Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Évocation 

.

Symboles couleurs.

Panneau fond bleu

Peut  être  synonyme

Soit d’une obligation,

Soit  d’une indication.

.

Panneau au fond  blanc

Indique que l’information

Prescription permanente.

 .

Panneau  au  fond  jaune

Indique  que  l’information

Prescription est temporaire

 .

Mais cette signalisation temporaire

Est bien prioritaire à celle des panneaux

À fonds blancs ou bleus. Ils peuvent prévenir

De la présence de travailleurs  ou de personnel

D’entretien au bord de la route, sur la chaussée,

D’une chaussée dégradée ou d’un rétrécissement

De la voie de circulation.

codedelaroute.io/blog/panneaux

.

.

Fond/forme 

 .

Les panneaux routiers, au travers divers pays,

 Visent langage pictural,  de nature universelle,

Mais qui se teintent de colorations culturelles,

Qui restent sujets à différentes interprétations

Et qui produiront, dès lors, nombre d’erreurs

Et l’on dit : « je suis tombé dans le panneau»

Autant parfois au sens propre qu’au figuré !

.

Textuels et illustrations  >> 

254 – Quelle vie, croisière en mer !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une croisière en mer :

Ces deux mots évoquent

Les vacances  et la liberté

Ni entraves, ni  contraintes,

On se laissera, guider/porter,

Et, du départ, jusqu’à l’arrivée.

.

En voiler, ce n’est pas tout à fait,

Comme ça, c’est même contraire

Il faut s’atteler  à faire marcher

Le bateau, à se faire à manger

Pas de quoi, terre, regretter :

On sera toujours occupé.

.

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace :

Premiers  manquent de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien.

.

Toute croisière en voilier, et en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins voire de moyens,

C’est d’abord un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois, sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso : loin de là, il faut l’être !

Faut être bien dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et la terre, si éloignée,

Absence, demi-mesure, peut-être.

.

Partis : le demi-tour, improbable :

Seule cible à virer, sera l’arrivée :

Jours contés seront mémorables,

Qui y a gouté, va vite y retourner.

.

Extensions

.

Une croisière en mer n’a rien à voir avec une balade

À terre, même si l’on y mange, et si l’on y dort aussi.

Comme liberté de se déplacer d’un point à un autre

Du territoire sans moindre contrainte n’existe pas,

Mais ici, l’on se donnerait le droit de les choisir,

Ce qui n’est, après tout, pas si mal que cela.

.

Une fois qu’on les aura acceptés, puis intégrés,

Ça se passe mieux, on ne les subit plus, les assume.

Pétole molle, pas un souffle de vent, on n’avance guère…

Quelle galère… mais dans les bouchons routiers, non plus,

Sauf qu’il ne faudrait pas  relâcher son attention, au volant,

Sinon boum, parechoc contre parechoc et c’est vite l’addition.

.

En mer, on prend son mal en patience, s’occupe à autre chose

Ou farnienté. On peut aussi profiter pour bricoler une chose

Que l’on n’aura pas eu encore le temps de faire au port,

Mais c’est un peu dommage quand même, au final

De ne pas profiter de l’atmosphère de calme, total,

Qui règne à bord et change dans quelques heures.

.

Fragments 

.

La vie en mer, la croisière, traversée

Est celle du marin, est son quotidien.

.

Le touriste est pris en charge, choyé,

Quand le marin  s’épuise à travailler.

.

 si fait que le marin prend des risques,

Doit faire face à tout problème à bord.

.

On ne devient pas marin, en lisant livre :

Faut passer le permis de naviguer en mer.

.

Et après, c’est au fil des essais, des erreurs,

Qu’on acquiert expérience de la haute mer.

.

D’être seul ou à deux ou trois sur un voilier

Est prendre rendez-vous … avec soi-même.

.

Avec autres, apprendre solidarité, tolérance

Ne jamais se laisser aller à la désespérance.

.

Faut acquérir des réflexes de réglages voiles

Et cap sans confondre vitesse/précipitation.

.

Enfin, faut avoir âme, et caractère, trempés,

Pour supporter une à trois semaines de mer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Croisière en mer :

Les deux mots évoquent

Les vacances  avec la liberté

Ni entraves Ô // Ô contraintes,

On se  laissera,  //       guider/porter,

Et, du départ,  //   jusqu’à  l’arrivée.

En voiler, ce  n’est  pas tout à fait,

Comme ça et ====  le contraire

Il faut s’atteler à faire marcher

Le bateau, se faire à manger

Pas de quoi le regretter :

On est toujours occupé.

QUELLE VIE,

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace !

Premiers  manquent, de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien !

CROISIÈRE

Toute croisière en voilier, et, en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins, ou de moyens.

EN MER !

C’est d’abord, un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso :    loin de là, faut l’être !

Faut être bien     dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et       la terre, si éloignée,

Absence : demi-        mesure, peut-être.

Partis : le demi-        tour, improbable :

Seule cible à virer,           sera l’arrivée :

Jours contés seront             mémorables,

Qui y a gouté, va vite              y retourner.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un personnage un peu étriqué

Qui peut faire rêver ou peur :

Tel un ogre encore affamé

 Ou  un  petit  marin ?

.

254 4

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par  toutes croisières  en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

Entre rêve et peur, sur le qui-vive,

Le marin embarque tous les jours

Il sait la mer câline et mortelle,

Ainsi la forme rejoint le fond.

.

Symbolique 

.

À l’aube

Des    temps,

Lorsque le marin se risquait

À aller  sur l’immensité  de la mer,

Les dangers étaient tels  qu’il se bardait

De toutes protections possibles, inimaginables.

.

Les hommes de la mer étaient réputés pour être

Les plus superstitieux qui puisse exister.

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à  en  interdire  à  bord

De à la seule  prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade, prêtre,

Presbytère,  lièvre,  moine,  loup,

Ficelle, chapelle, pourceau, etc.

pirates-corsaires.com/superstitions

.

.

Fond

.

Évocation 

.

254 6

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

À l’aube des

Temps,   lorsque

Le marin se risquait

À aller sur la mer immense

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections inimaginables.

 .

Les hommes   de la mer  étaient réputés

Pour être les plus superstitieux existant

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à en interdire à bord

 .

Ou à la prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade,

Prêtre, presbytère, lièvre,

Moine,  loup,  chapelle

Ficelle …  pourceau.

pirates-corsaires.com/

superstitions

 

.

Fond/forme 

 .

Une croisière pour touristes,

Se doit d’éliminer toutes peurs

Offrant le maximum de sécurité

Comme de confort et de plaisir.

Elle navigue  de port  en port,

Sans jamais perdre le nord.

Croisière en petit voilier

Souvent mouvementé,

Procure stress, danger

En parfums d’aventures.

.

Textuels et illustrations  >>  

253 – La vie, c’est le mouvement

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

.

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

.

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

.

Entre grand calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Extensions

.

Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,

Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,

Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris

Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.

.

Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,

Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins

Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.

Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin

Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.

.

Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,

Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.

Vous devenez, soit une proie, soit un danger,

Soit une chose des plus familières pour lui.

.

Le repos est l’arrêt  de tout mouvement,

Je veux dire, volontaire, bien contrôlé

Car on peut dormir dans une voiture

En plein chemin cahoteux,  balloté

Par les soubresauts suspensions.

.

Mouvement extérieur, le plus souvent,

Mouvement intérieur, le plus  distant,

Mouvement supérieur : le ciel,  avant,

Chacun de ces mouvements  éloigne,

Rapproche ou  élèvera les passants.

J’ajouterais…qu’on ne peut guère

Rester sans bouger, longtemps,

Sans être considéré dormant.

.

Le mouvement du temps est perpétuel

Lors celui des saisons est cyclique,

Celui des jours est conflictuel

Et en avant la musique.

.

Pour autant, qu’arbres n’ont marché,

Cela ne les empêchera pas de pousser,

Pour autant, est-ce énergie  immobile,

 Qui ne produit que mouvement stérile.

.

Dire : vie est mouvement

Évoque brownien mouvement

Étant partout, y compris matière,

Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !

.

Fragments 

 .

La vie, c’est le mouvement pour sûr,

Celui du sexe, celui du corps, du cœur,

Sans compter de l’esprit et voire de l’âme

Cinq éléments s’additionnant, se séparant,

Il ne peut s’agir que mouvement brownien,

L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien

Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,

L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !

.

J’en connais  des casaniers  et des solitaires,

Étant  peu intéressés par  autres, nouveauté,

Mais  pour quelqu’un  qui a  l’esprit curieux,

Parait difficile  de ne pas aller  voir ailleurs :

Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,

Pas que dans les musées : en les rues, cafés.

.

Mouvement a un avantage  sur  stagnation :

Le temps passe plus vite, semble plus dense

Puis  quand  on bouge, on voyage, séjourne,

Au retour, des choses  à raconter,  partager.

.

Il est vrai que se déplacer comporte risques

Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.

..

Lors ne jamais bouger est comme être mort.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vie, chacun sait

C’est le mouvement

De de sentir vivant

Cela nous plait

Content !

.

Passons souvent

Du calme à tempête,

Si ce n’est ouragan

En trouble-fête

Ronflant !

.

Voir monter crescendo

Vague montant à l’assaut,

Son, percutant tympan,

S’en allant mourant

Reste étonnant.

LA VIE,

Cela parait étonnant

Gerbe écume soulevant

Et, au-dessus, franchissant

Le flanc bord   en l’ébranlant.

Force impose toujours respect,

Du calme, vite, l’on se repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère.

C’EST LE

De faire marche arrière

Est impossible en prisonnier

Qu’on est dans l’action en cours.

Avec nous, contre nous, en recours,

Tous les tourbillons de nos actions

Nous impriment flot sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme ou à la maison.

MOUVEMENT !

Entre  grand  calme

Et, grand mouvement,

La vie s’étire à grands pans

Sans qu’on voit passer le temps.

Dès que je bouge, m’agite, vocifère,

J’ai comme l’impression de changer l’air

De mon atmosphère, servir à quelque chose

Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Des pierres bien superposées

Qui sont au nombre de six

Et pour faire un cairn 

Comme beau repère.

.

253 4

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

Les tas de pierres, et ses élévations,

N’ont rien à voir avec le mouvement,

Ne sont même pas en phase avec la vie

C’est dire que la forme diffère du fond !

.

Symbolique 

.

Les cairns

Dolméniques sont

Grands monuments

De pierre sèche

 

Du Néolithique circulaire, quadrangulaire,

Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.

 

Leurs  chambres  peuvent être : en pierre sèche

Ou à voute en encorbellement ou mégalithiques.

Mais il peut désigner  plusieurs types de collines,

Et voire d’un amoncellement naturel de pierres :

Tels en Île Carn, Pors Carn, en  Carnac,  Carnoët

source : wikipedia.org/wiki/Cairn

.

.

Fond

.

Évocation 

.

253 6

.

On ne pourra pas dire qu’un cairn

Est l’image même du mouvement.

Pourtant il en participe, souvent,

Comme point de repère connu.

.

Symbolique 

 .

À quoi correspondent

Tas pierres sur sentiers :

A  des repères  laissés  par

Les  précédents  randonneurs,

Permettant  de baliser le  chemin

Ou matérialiser  un pic, et, dès  lors,

Permettre  de   l’identifier  clairement !

.

Ils prennent la forme d’un tas ou monticule

De pierres en pyramide, et sont le plus souvent

Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir

Un sentier délimité ou  balisage couleurs peintures.

.

.

Fond/forme 

 .

Le mouvement pour le mouvement

Sans but et sans  terme bien défini,

Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art

 Forme dénuée de message et contenu.

.

Autant dire que les élévations de pierres

Auraient  été faites pour la beauté du geste

C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement

Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.

.

Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel

Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel

On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.

.

Textuels et illustrations  >> 

252 – Retour de voyage à mon île

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison sur l’Ile :

Redevenir   tranquille,

Ne plus faire le routard,

Qui,   partout,  parcourt,

La Terre … toute entière,

Sans poser aucune valise.

.

Retrouver air atmosphère

De l’automne et de l’hiver,

Où souvenirs s’impriment,

S’effacent   ou  s’estompent,

Mais mon ile est en lumière

Elle n’est pas  dans l’ombre.

.

Retour à mon  port d’attache,

Retour à mon  point de départ,

Retour à la suite  des vacances,

Retour enfin vers belle France.

.

Je ne suis pas  revenu  pareil :

Je suis revenu  avec merveille,

Dans les yeux  et dans le cœur,

Histoires à raconter : bonheur.

.

Partir, serait sourire  à la vie,

Rester, serait mourir d’envie,

Être quelqu’un autre ailleurs,

Changer pour temps meilleur.

.

Je voyage ainsi dans ma tête,

Goûte aussi aux jours de fête,

Car pour se changer les idées,

Rien ne vaut que s’aventurer.

.

Risque de ne pas  y retourner :

Je ne sais pas si je ferais ce pas

De larguer tout, pour naviguer,

D’un port à l’autre, vie à trépas.

.

D’avoir quitté  deux mois mon ile,

Temps de perdre contact avec elle :

Grande  pour moi, belle, et surréelle,

Ma maison restera mon être, aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

Extensions 

.

Éternel mythe, retour au point de départ,

Là où l’on a laissé tous ses êtres aimés.

Ce lieu n’est pas qu’un coin de terre,

Il constitue avant tout un réseau

De liens des plus indéfectibles.

.

Quel que soit  l’issue du voyage,

Qu’il pose bonheur  ou  problème,

L’envie et voire le besoin de revenir

Se fait toujours sentir, à un moment

Ou l’autre, comme  de revoir  sa mère.

.

Il y a les gens du voyage qui pratiquent

L’itinérance d’un lieu à l’autre, d’un pays

À l’autre et leur patrie serait leur roulotte,

Ou caravane  ou camping-car  mais  jamais

Belle maison,  dans  une région, quelconque.

.

C’est un choix de vie  qui aura  ses avantages

Mais  aussi  ses défauts : comment s’attacher

Si on n’a le temps de rester assez longtemps.

J’ai choisi d’aller et venir, partir  et revenir,

D’être quelqu’un ici, être un autre ailleurs

Et je m’en porte bien de telles coupures,

De ces ruptures dans mon quotidien.

.

Revenir est une action de retour vers c qui est connu, habituel.

Quand il s’agit de se poser, retour vers sa résidence principale :

Ce n’est pas comme bernique à son rocher, bateau à son ancre,

C’est revenir capitaliser ses souvenirs et reprendre de l’énergie

En ce sens retour du voyage permet de refaire la valise départ.

.

Fragments

.

Qui dit départ, dit retour, sauf aller simple

Qui signifie déménagement ou non-retour.

.

Plupart du temps on revient même endroit,

Dans sa ville, appartement, maison,  son île.

.

Figuré, le milieu, appelé point de non-retour,

Il devient certain  de ne plus pouvoir  revenir.

.

Pour atteindre mon ile, il faut franchir un pont

Il agit pour moi, comme un sas avec continent.

.

Tout au large de mon île, il y a un petit phare,

Appelé des Triagoz, qui l’éclaire, toutes nuits.

.

Si je vois le pont d’un bout, phare de l’autre

Je sais que je suis bien de retour chez moi.

.

C’est  comme  s’il y avait  deux  lumières :

L’une, dans  ma  tête ; autre, atmosphère.

.

Là,  dans mon île,  ma maison,  je souffle :

Repos et tranquillité me feront grand bien.

.

Rassurez-vous, je ne suis pas comme marin :

Je passe la plupart de mon temps… chez moi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Mon

Retour

Port attache

Point de départ,

Ma maison  sur l’Ile :

Redevenir    R tranquille,

Ne plus faire E     routard,

Qui, partout  T      parcourt,

La Terre        O toute entière

Sans poser     U     ses valises,

Retrouver air R   atmosphère

De l’automne  *    et de l’hiver

Souvenirs ou  D  s’impriment

S’effacent ou   E  s’estompent.

Mais mon ile   * est en lumière

Elle n’est pas  *   dans l’ombre.

.

Retour     *      *       à mon  port d’attache,

Retour    *      *     à mon  point de départ,

Retour    *      *      à la suite des vacances,

Retour     *      *   enfin vers belle France.

.

Je ne suis    V      pas  revenu  pareil :

Je suis revenu    O       avec merveille,

Dans les yeux et     Y      dans le cœur,

Histoires à raconter   A         bonheur.

Partir, c’est sourire       G         à la vie,

Rester, c’est mourir        E       d’envie,

Etre quelqu’un autre        *      ailleurs,

Changer pour temps         D   meilleur.

Je voyage ainsi dans           A    ma tête,

Goûte aussi aux jours          N     de fête,

Car pour se changer les        S       idées,

Rien ne vaut que s’aven        *        turer.

Au risque de ne pas  y re      *      tourner

Je ne sais pas si  je ferais    M        ce pas

De larguer tout pour         O      naviguer,

D’un port à l’autre        N      vie à trépas !

D’avoir quitté         *    deux mois mon ile,

Temps de        I   perdre contact avec elle :

Grande     L    pour moi, belle, et surréelle,

Ma    E  maison restera mon être aquatile.

 .

Le quotidien reprend son rythme, prévisible

Succédant à l’envie de tâche visible, invisible.

Reste celle de repartir ailleurs, autre lieu, mer.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tour,

Une plateforme,

Et grosse lanterne 

Un phare…  c’est sûr.

.

252 4

.

Évocation 

.

 Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique

.

La lanterne

Symbole de connaissance

Et d’intelligence, celle qui éclaire

Le monde des hommes dès lors elle abrite

Le feu fragile et sacré, celui qu’il faut préserver.

 

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre, elle nous guide

Et peut guider les autres et lorsque

Nous en rêvons, elle représente

L’intelligence       lumineuse

D’une personne  précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation

.

252 6

.

Est-ce qu’y aurait pas, deux phares,

Balises, tourelles, identiques :

En tous cas chacun reconnait le sien,

Sa lanterne lors il est sur son ile.

.

Symbolique 

 .

Symbolisme phare

Demeure très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

 

Phare indique

Une    direction

Et un sens sacré.

À l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

 

Cette construction possède

Cependant   un  sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

Alors que la tour est faite pour voir.

Le phare demeure porteur de lumière.

Modifié, source tristan-moir.fr/phare

 

.

Fond/forme 

.

Un phare avec une petite lanterne

Constitue un repaire pour repaire,

D’autant quand il s’agit de son ile :

Et ainsi forme et fond se confondent.

.

Lumière connue, peut éclairer ma lanterne,

Ne serait-ce qu’en faisant appel au souvenir

D’un vrai repère pour joindre mon repaire !

 .

En l’occurrence, mon Ile-Grande bretonne,

Ou le calme et la sérénité d’un tel paradis

Me porte, chaque fois, à vite y revenir

 .

Avec envie de n’en jamais repartir

Jusqu’à ce que l’appel du large,

Résonne à nouveau à l’oreille.

.

Textuels et illustrations  >>

251 – Partir, c’est mourir un peu !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Partir, c’est mourir  …   un peu

Mais, pour vivre autre attitude.

Partir : c’est changer… de lieux,

Changer, de temps,  d’habitude.

.

Partir est … percevoir le monde

Sous  une toute  autre latitude,

Laisser, maison, jardin, ondes

Pour s’adapter  aux finitudes.

.

À tout ce qui est, nouveauté,

Qui pour nous, est étranger,

Ou pour mieux s’imprégner

Nouvelles façons  d’exister.

Ailleurs … dans autre foule,

Autre civilisation … culture,

Nos certitudes…s’écroulent,

Sous autre logique,  c’est sûr :

Sûr que la France est un jardin

Que tous les étrangers admirent,

Autant que le pays où le meilleur,

Côtoie, et tous les jours …… le pire !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas  comme  émigrer,

C’est prendre le temps de comparer : des habitants,

Des paysages, langues,  transports et événements,

Qui auront saveurs  et  humeurs de l’étranger.

.

Étranger  à ces nouvelles relations tangibles,

On reste lointain, silencieux sans matières,

Le pays dont on vient de passer frontière,

N’existe plus, que virtuellement invisible.

.

Invisible impression, sentiment contraire,

Nous envahissent, si j’étais  né ailleurs,

Je serais comme eux,  aussi fier.

Chaque pays a  son vecteur,

Attrait  parenthèse affichée

En croisière sur le voilier

Qui isole puis particularise

L’approche   la    temporise.

.

Mais au Maroc la surprise,

Des mœurs, incomprises,

Juste aux portes  Tanger,

Lors impossible de rester

Insensible à tout charme

Des souks,   anarchiques,

Montrant autres logiques,

Qui enchantent, désarment.

.

Rentrer, c’est retrouver racines

Différentes, en fleurs qui fascinent

Et enrichissent le seul tronc commun

Qui fait que les hommes se sont qu’un !

.

Extensions

.

Partir, c’est ceci pour certains,

C’est cela pour d’autres :

Chacun s’en fait à l’idée, la réalité.

.

Partir en ayant son billet de retour

N’est pas partir en aller simple

Sans revenir à son point de départ.

.

Partir pour voir ailleurs ce qui se passe,

Comment vivent les gens n’est pas partir

Pour profiter des  beaux paysages

Et des facilités offertes à bon marché.

.

Partir fuir son passé, histoire, entourage,

Ne serait pas partir en vue de tenter une

Meilleure aventure et meilleure culture.

En somme, il y a dix moyens, dix fins,

Plus de dix destinations  pour  partir

Et souvent une seule pour revenir :

On est mieux chez soi qu’ailleurs,

Tout au moins aussi bien, mais

Comment si on ne part pas !

.

Partir reste un acte positif mais parfois ambivalent,

Partir pour fuir une situation rendue  insupportable,

Partir  pour vivre  d’autres aventures, plus excitantes,

Partir pour aller ailleurs, n’importe où et s’y réfugier !

Entre celui qui est bien là où il est, et celui qui est bien

Nulle part il y a un écart portant sur la quête d’identité.

Pour premiers : problème réglé ; pour autres, insoluble !

.

Ou es votre mari ?

Ah, lui : il est parti.

Mais parti comment ?

Il est parti,  il m’a quitté.

Mais il va bientôt revenir ?

Non il est parti pour de bon.

Ça veut dire  qu’il est décédé ?

C’est ça il ne nous a rien laissé.

 .

Oh désolé, et  ça fait longtemps ?

Oui ça fait trois ans : d’un cancer.

Ah, je passais,  par-là, par  hasard !

Vous l’avez connu quand comment ?

 .

Au lycée mais il y a de cela, longtemps.

Je ne sais quoi vous dire : entrez donc.

Non non : je ne veux pas vous déranger.

Pas du tout, et vous me direz qui il était.

 .

Mais vous, vous vous êtes remarié depuis ?

Du tout, mais entrez donc, on va en causer.

.

Fragments

.

Partir rime pour sûr, avec mourir,

La preuve, quand quelqu’un meurt,

On dit qu’il est parti pour toujours.

.

On le dit aussi en cas de séparation,

Si tu continues ainsi… je vais partir,

C’est bien tout le contraire de chérir.

.

Dans la vie, on n’en finit pas de partir,

Ici ou là,  en voyage  ou  pour missions,

D’accord mais c’est pour mieux revenir.

.

De dire que partir,  c’est mourir un peu,

Reste souvent vrai mais ne jamais partir

Ce serait mourir presque complétement.

.

Quand on quitte  sa maison,  on fermera

Sa porte à clef,  on éteindra ses lumières :

Pas de lumière, pas de vie dans la maison

.

L’homme maitrise sa propre lumière en lui

Quand il est mort on dira qu’il s’est éteint :

Allumé/éteint serait comme  vivant/mort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Partir, c’est mourir  …   un peu

Mais, pour vivre autre attitude.

Partir : c’est changer… de lieux,

Changer, de temps,  d’habitude.

Partir est … percevoir le monde

Sous  une toute  autre latitude,

Laisser, maison, jardin, ondes

Pour s’adapter  aux finitudes.

À tout ce qui est, nouveauté,

Qui pour nous, est étranger,

Ou pour mieux s’imprégner

Nouvelles façons  d’exister.

Ailleurs … dans autre foule,

Autre civilisation … culture,

Nos certitudes…s’écroulent,

Sous autre logique,  c’est sûr.

Sûr que la France est un jardin

Que tous les étrangers admirent,

Autant que le pays où le meilleur,

Côtoie, et tous les jours …… le pire !

Partir l’été pour revenir     P         n’est pas comme         M        émigrer,

C‘est prendre le temps,        A        de comparer des        O       habitants,

Des paysages, langues,         R        transports et évé     U          nements,

Qui auront saveurs et            T       humeurs de l’       R           étranger.

Étranger à ces nouvelles          I      relations          I            tangibles,

On reste lointain, silencieux     R     sans        R              matières,

Le pays dont on vient de passer    E   S   T               frontière,

N’existe plus, que virtuellement     *                 invisible.

Invisible impression, sentiment U         contraire,

Nous envahissent, si j’étais  N     né ailleurs,

Je serais comme eux,    *     aussi fier.

Chaque pays a       P   son vecteur,

Attrait  paren   E thèse affichée

En croisière  U    sur le voilier

Qui isole   puis  particularise

L‘approche   la    temporise.

Mais au Maroc la surprise,

Des mœurs, incomprises,

Juste aux portes  Tanger,

Lors impossible de rester

Insensible à tout charme

Des souks,   anarchiques,

Montrant autres logiques,

Qui enchantent, désarment.

Rentrer, c’est retrouver racines

Différentes, en fleurs qui fascinent

Et enrichissent le seul tronc commun

Qui fait que les hommes se sont qu’un !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Forme de lampe

À pétrole,  ancienne,

Avec réservoir et verre

En très bon état  d’usage.

.

251 4

.

Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage,

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

Ni partir, mourir,  n’ont rien à voir

Avec une lampe à pétrole … allumée,

S’en rapproche plus si elle est éteinte,

Quoiqu’il en soit forme diffère du fond.

.

Symbolique 

.

Symbolique    

.

La lampe,

 Qu’elle  soit

 Élec-trique,

À huile ou à

 Pétrole, représente

Toujours une lumière intérieure

Une énergie,    des capacités,

Voire des talents  que

 Nous maîtrisons.

C’est   l’homme

Maîtrisant la lumière

Avec un  pouvoir d’allumer et d’éteindre.

La lumière est le symbole de la connaissance,

On apprend de jour en jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à ces informations et ce savoir.

.

.

Fond

.

Evocation 

.

251 6

.

Lors on part de chez soi, on éteint les lampes,

selon  l’usage

Lors la première chose que l’on fait au retour,

on les allume.

.

Symbolique 

.

Le symbole marche/arrêt

Est une icône qui permet d’indiquer

Bouton permettant le changement d’état

Allumé/éteint d’un appareil électrique.

 

Utilisé comme schéma en électronique,

Il est ensuite repris et dessiné sur les

tous premiers ordinateurs ON/OFF.

 

Aujourd’hui il est utilisé sur

Appareils électroniques

Et électriques comme

Sur  les téléphones,

Les téléviseurs et

Sur  les  prises

De courants.

fr.wikipedia.org/wiki/

Symbole_marche/arret

.

.

Fond/forme 

 .

Une lampe ne servirait à rien

Si elle restera, toujours, éteinte.

Elle peut être vestige d’un passé,

Ou rangée pour panne électricité.

Vaut-il mieux une  lampe allumée,

Pour un amour éteint ou contraire.

.

Textuels et illustrations  >> 

250 – L’enfant maure se rit de lui ou moi !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les  différences  provenant

Souvent  de  leurs … parents

Cet enfant maure,  me sourit,

Mais lors je lui tends la main,

Devient-il, pour autant, ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

L’enfant maure rit, encore

En pleine  innocence,  émoi !

Il me rappelle celui que j’ai été

Lors j’étais encore enfant paysan

.

Tout  comme lui, ignorant,  ignoré,

Toujours curieux  et  aussi souriant,

Il était là bien planté,  les yeux rieurs

Regard porté sur moi, interrogateur ?

.

Il devait  avoir, vers les douze ans, nés,

N’avait  jamais  vu, de  près, l’étranger.

Il m’imagine  vivre   en France, Parisien

Mon langage cultivé  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien habillé,  peut voyager,

Aussi loin  que je veux,  avec mon voilier.

.

Il y a déjà  longtemps,  j’étais  cet enfant,

Bredouillant,  bretonnant,  petit   paysan,

Je voyais débarquer le touriste… parisien,

D’un pays étrange, pour profiter du mien.

.

Cet enfant rêve d’un ailleurs, par curiosité,

De métier  qu’il n’a pas, qu’il n’ose espérer,

Né mauvais moment, au mauvais endroit,

Comme le sont milliers d’enfants  ici-bas.

.

L’enfant maure,  se rit de lui ou de moi :

Sourire épanoui… si je m’adresse à lui,

Je lui propose de faire tour de bateau

Que ce jour devienne souvenir beau.

.

Quel enfant, maure, ou mort,

Se rit, de lui, se rit … de moi,

Je ne sais mais crois encore,

Qu’il est ersatz  d’autrefois,

Stimulant un imaginaire,

Ferais bien d’écouter.

.

Extensions 

.

L’enfant renvoie à

À sa propre enfance,

En différé, en décalé, en interprété.

L’enfant que je suis n’est enfant j’ai été,

N’est pas l’enfant qui m’est présenté.

.

L’enfance ne se vivra qu’une fois

Même si se poursuit à l’état adulte,

En sourdine, pointillé, sauf si … ratée.

.

Enfants seront plus proches les uns des autres,

Quel que soit le pays et la culture,

Que les adultes qui l’auront compris

Et marqué leurs différences dans leurs identités.

.

Le regard de cet enfant qui m’observe

Sur mon voilier n’est pas non plus le mien

Il peine à se projeter  sur mon enfance misérable,

Car il me croit avoir toujours été riche,

Privilégié,  nanti, et  libre  de  mes mouvements.

.

Ce n’est pas le cas mais que je lui dise,

Il ne me croira pas et je le comprends

Tant le potentiel d’un enfant pauvre en France

Est dix fois plus grand qu’au Maroc,

Ça fait sa différence, non son individualité.

.

Un enfant reste un enfant et le même sur tous les continents,

Même si le delta entre enfants riches et pauvres est troublant

Il a autant besoin de : soins, nourriture, affection, sécurité,

À l’est qu’à l’ouest, au nord, qu’au sud et partout ailleurs

Il est à moitié dans l’imaginaire, à moitié, dans le réel

Et on ne peut pas lui demander d’avoir une pensée

Qui soit le plus autonome et universel possible.

De là découle naturellement une attention

Particulière pour lui, graine d’adulte.

.

Difficile  de savoir si  un enfant, se rit de vous,

Ou de lui, quand ce n’est pas les deux à la fois.

.

Il ne porte jugement direct sur vous, attitude,

Il se contentera de vous observer, interpréter.

.

Il ne vous compare pas, il ne vous envie pas :

Il vit simplement sa vie d’enfant, insouciant.

.

Cependant, il ne me rappelle pas la mienne :

Problème sans doute de milieux, d’époques.

.

Fragments

  .

Rien ici pour le moment

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Mêmes sont enfants,

Sur  les  cinq continents,

Les   différences   provenant

Souvent O de leurs  O parents

Cet enfant,  maure,  me sourit,

Mais  lors je lui tends la main,

Devient-il   ====  mon ami,

Ou  mon ennemi, demain !

Cela dépend de son pays,

Autant que de lui, moi.

.

*****  l’enfant maure    L     rit, encore *****

*******   En pleine inno  ‘    cence, émoi !   *******

********       Il me rappelle     E  celui que j’ai été      ********

*********        Lors j’étais enco   N  re enfant paysan         *********

*********         Tout comme lui     F  ignorant, ignoré,             ********

*********           Toujours curieux    N   et aussi souriant.              ********

********               Il était là bien plan   N      té, les yeux rieurs                 ******

*******                Le regard porté sur   T   moi interrogateur.                 ******

    .

Il devait avoir, dans     M   les douze ans, nés,

N’avait  jamais vu,       A   de près, l’étranger.

Il m’imagine vivre        U  en France Parisien

Mon langage cultivé     R  n’était pas le sien :

Je suis riche, bien ha    E  billé, peut voyager,

Aussi loin que je veux           avec mon voilier.

       S

Il y a déjà longtemps      E     j’étais cet enfant,

Bredouillant, breton             nant petit paysan,

Je voyais débarquer le    R   touriste…Parisien,

D’un pays étrange, pour  I      profiter du mien.

Cet enfant rêve d’un ail   T   leurs en curiosités,

De métier qu’il n’a pas         qu’il n’ose espérer,

Né mauvais moment et  D       mauvais endroit

Comme le sont milliers   E   d’enfants d’ici-bas.

     .

L’enfant maure, se rit     L       de lui ou de moi :

Sourire épanoui si          U      je m’adresse à lui,

Si je lui propose de         I        faire tour bateau

Que ce jour devien                  ne souvenir beau.

Quel enfant                    O        maure, ou mort,

Se rit, de lui,                  U             se rit de moi,

Je ne sais mais                              crois encore,

Qu’il est ersatz              M               d’autrefois,

Stimulant un                O              imaginaire,

Ferais bien                   I                d’écouter.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Silhouette d’enfant

 Évoluant en plein jeu,

Avec  ses  bras  écartés 

Aspirant devenir adulte.

.

250 4

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien   plus   franc   qu’un  adulte :

Et  cela reste vrai, pour n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

 .

Une part

De symbolique

De  toute enfance

Peut être décrite

Analogie

 Voulant qu’elle soit à la vie humaine

Ce qu’aube est au jour, printemps aux saisons,

Associée à l’âge d’or à l’histoire de l’Humanité

Et la  création  à  l’histoire  de  notre  Univers.

 

Elle n’épuisera pas la  symbolique, considérée,

Où devraient également intervenir l’analogie

Voulant que l’âme soit à Dieu  ce que l’enfant

Est à ses parents, celle voulant que la terre

Porte ses fruits (semences et récoltes,

Pierres et métaux, comme

Une mère son enfant.

Erudit.org/fr/revuesetudfr/1983

.

.

Fond

.

Évocation 

.

250 6

.

Un enfant est bien plus spontané,

Bien  plus  franc  qu’un adulte :

Cela  reste vrai,  pour   n’importe

 Quel pays, qu’il soit maure ou pas.

.

Symbolique 

.

Une maturité affective

Permettra de décohabiter,

De se passer de ses parents,

Et de découvrir des sources

Personnelles d’affections.

.

L’être adulte doit

Pour cela accéder

À esprit de responsabilité

Individuel  et l’assumer  en se

Projetant en avenir en intégrant

Les normes, valeurs, et interdits

Et satisfaire à ses obligations.

.

La rencontre avec autrui

Et capacité à établir des relations

En se dégageant d’un égocentrisme

I.d. faire avec et au milieu des autres

Devient un facteur de cohésion sociale,

Garant d’une vie en société décente

Et acceptable pour tous.

fr.wikipedia.org/wiki/Adulte

 .

.

Fond/forme 

 .

L’enfant maure n’est pas différent des autres :

L’insouciance et le rire en sont caractéristiques.

 .

Les différences tiennent à l’éducation, imitation,

Du foyer familial en plus de celui contexte social.

 .

S’il reste plus ou moins à l’aise avec les étrangers

Il n’en est pas moins curieux, avide d’apprendre,

Pour se confronter à d’autres modèles, réalités.

 .

 Textuels et illustrations  >>

249 – Marocaine, vue par un français

 Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

.

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

 .

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

 .

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

 .

En Islam,

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué. 

.

Extensions

 .

Il est difficile de se mettre à la place

D’une femme et de son éducation

Et de sa culture, ses préférences,

Ses valeurs, voire ses combats

Si l’on a été éduqué ailleurs,

En plus, si on est un homme.

.

On saisit mieux les différences

Que les convergences et si détails

Nous choquent, pour d’autres, c’est

De l’ordre de la coutume ou l’évidence.

.

Maroc n’est pas si éloigné de la France,

Géographiquement, et, culturellement,

Espagne s’y est beaucoup mêlée aussi.

.

Il n’est pas  étonnant  qu’il y ait  une

Revendication d’identité dite propre :

Mais si cela se fait au dépend du progrès,

C’est une tradition caduque qui se perpétue

En dépit des égalités entre hommes et femmes.

 .

On dit parfois que le climat et l’architecture

Autant que  la nourriture, éducation, culture,

Façonnent bien des visages et des expressions :

C’est peut-être en raison du soleil et de la chaleur

Que des femmes marocaines arborent large sourire

Et quelles paraissent ainsi plus attentives et ouvertes

Que des femmes européennes, plus fermées, méfiantes.

.

En dehors de tous clichés, présupposés ou préjugés

Nombre de rencontres avec les femmes marocaines,

Nous ont confirmés mélange, occidentale/orientale !

.

Elles ont le charme  et  le conditionnement de deux :

Bien apprêtées, bien habillées et parfois séduisantes,

Sont plus centrées sur famille, domesticité que nous.

.

Quant à parler des enfants, des éducations, parentés

Il faudrait vivre longtemps avec elles, voir se marier,

Mariages mixtes, ne sont aussi simples qu’il parait !

.

Fragments

.

Rien du Maroc ni tradition

Dans la forme en couplets :

Dès lors elle ne correspond

En rien au fond, différent.

***

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

En Islam,

Cette jeune femme, belle et soumise,

Est-ce trésor que l’on peut posséder :

Pour homme riche, elle sera promise,

A son goût, à son honneur, sa portée.

En Europe,

Rien ne vaut le mariage à consommer

D’avance pour être mieux… accordés,

Qu’importe, si sa belle a déjà connu,

Pénétration intime d’un corps nu.

UNE MAROCAINE

En Islam,

Rien ne vaut un bel hymen à déflorer,

Précieux, perlant de sang, de virginité,

L’honneur revient à celui qui l’a percé,

Recousu, il n’en saura rien, hypocrisé.

En Europe,

Les règles du contrat sont négociables

Chacun restera maitre de son corps :

Femme peut être moitié-nue dehors,

Pourtant, au-dedans, impalpable !

VUE PAR

En Islam,

Règles du contrat écrit sont inviolables,

Argent, notoriété, vous rend mariables,

D’yeux, que pour vous, femme n’aura,

Et dehors toujours voilée apparaitra.

En Europe,

L’enfant obéit à son père, chérit sa mère,

L’homme obéit à la loi par son état dictée,

La femme prendra le statut qu’elle préfère :

Mariée ou célibataire ; amante ou pacsée !

TOURTISTE

En Islam,

L’enfant craint son père et vénère sa mère,

L’homme obéit, à la religion, et à son roi ;

La femme n’a que deux statuts, en droit :

Mariée ou prostituée, mère ou chimère.

En Europe,

Si vie de couple ne parait pas morose,

Elle n’est, toutefois, pas toujours rose,

Et à chacun de faire la part des choses.

En Islam,

FRANÇAIS

Amour s’achète, pour mieux être livré :

Argent comptant, vie de femme assurée

Ou répudiée, polygamée, emprisonnée.

En résumé,

La vie de couple et l’éducation,

Forment socle d’une civilisation,

Mais ne suffit pas de les comparer,

Différencier cultures, est compliqué.

.

Forme

.

.

Marocaine toute en finesse

Toute  en parures  locales :

Tradition pour  se marier

Ou pour mieux séduire.

.

249 4

.

Évocation 

.

Marocaine est souvent fidèle

À la tradition : parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

.

La femme

 Marocaine  est

Véritable modèle

De la femme

 Battante.

 

On la décrit comme étant femme ambitieuse,

Motivée, cultivée, curieuse qui s’accrocherait

À ses rêves même si le chemin pour atteindre

Ses objectifs, est long et semé d’embûches.

«La  femme  marocaine  est  une   femme

Qui poursuit ses rêves et travaille dur

Pour atteindre ses objectifs, restant

Fidèle aux valeurs de la famille.

Elle est fière de sa culture

Et de ses traditions.»

lematin.ma/journal/2019/depense

-essentiellement/311963

.

.

Fond

.

Evocation 

.

249 6

.

Marocaine est, souvent, fidèle

À la tradition parfois moderne

Elle subira alors  le poids des lois

Islamiques qu’elle rejette ou non !

.

Symbolique 

 .

Au Maroc,

 Comme   dans

Le monde arabe,

La   situation

 

De la femme marocaine

Connaît de nets progrès en continu.

Tradition admission femme au travail,

N’est pas un «bienfait» de la colonisation,

Mais un phénomène ayant toujours existé.

 .

La situation de la femme au Maroc d’antan,

Connaissant, toujours, des hauts  et  des bas,

Mais les points négatifs n’empêcheront point

La femme d’être toujours forte et influente.

www.leseco.ma/maroc/75030-

la-femme-marocaine-histoire

  .

.

Fond/forme 

 

Statut de la femme au Maroc

N’est pas le même qu’en Europe

Question éducation et civilisation,

Et s’il tend à s’en rapprocher un peu

Il ne l’épouse pas encore entièrement !

L’influence bien réciproque de l’Espagne

Et du Maroc est plus forte que de France

Et la femme marocaine en bénéficie bien.

L’islamisme est  une culture, civilisation

Qui imprègnera tout le monde arabe

 Depuis bien plus d’un millénaire,

Et c’est ce qui fait sa richesse

Sans compter son attrait.

.

 Textuels et illustrations   >>  

248 – Marocain, vu par un français !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je fais.

Il parait difficile d’être autrement,

Dès lors que je proviens  d’un pays

Bien  différent, et en tous  points

Marqué, rupture de continent,

Où lois, et où coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

Font que chez eux tout le monde est frère.

 .

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective :

Peu d’écoles : petits boulots pour finir,

Balloté entre les carences de la société.

.

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

 .

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

 .

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

.

Extensions

.

Le marocain est l’un des peuples

Qui se rapproche, le plus, de la

Civilisation, dite européenne,

Et en particulier française.

.

Cela  est dû  à  son  passé

De colonisation pour une part,

Langue, commune  avec la nôtre,

Mais aussi certaine attirance pour

Sa culture,  sa capacité  d’accueil.

Cousin lointain un peu étranger

Mais un peu aussi familier.

.

Beaucoup de retraités vont s’installer

Au Maroc pour vivre, certains pour des

Raisons économiques mais d’autres,

Plus nombreux, et ce  je l’espère,

Pour raisons humanitaires !

.

Le Maroc est une terre et une civilisation proches de l’Europe du sud,

Les échanges avec l’Espagne, auront toujours été nombreux, et croisés,

Il n’y a guère que les Berbères qui constituent encore peuple particulier

Comme les corses peut-être, pour désigner notre  équivalent, en France.

Ce qui est frappant, est leur hospitalité et bien plus, leur regard perçant

Par ailleurs, il y a quantité de monuments et bâtiments style islamique

Qui sont témoins d’un peuple vivant entre Atlantique et Méditerranée.

.

Nous sommes restés une dizaine de jours au Maroc :

à Tanger d’abord, puis Asilah, échappée Casablanca.

.

Ça ne donne pas le temps, ni le droit, de le qualifier :

Juste de reporter notre ressenti en tant qu’étrangers.

.

Maroc est un pays à la fois, arabe, africain, européen,

C’est ce mixage des trois qui en fait toute sa richesse.

.

Bien sûr il y a une majorité, d’arabes  et d’influences,

Bien sûr que cela a été pays colonisé par les français,

.

Mais aujourd’hui, il  garde  toute son indépendance :

Ce n’est pas rien comme identité de se dire Marocain.

.

Fragments

.

Une silhouette qui cache ses formes

Ou dans tous les cas, les enveloppe,

Que l’on peut attribuer marocain,

Ou s’en approche, c’est humain !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Si j’étais né marocain,

Et si resté, je l’étais, au pays

Penserais autrement que je ne fais.

Il est difficile  ô  être  ô  autrement,

Dès lors  que  je proviens  d’un pays

Bien  différent, et, en  tous  points

Marqué, rupture de continent :

Où lois, === coutumes,

Cultures inégalitaires,

Ont libertés d’action.

 .

Marocains, musulmans, islamistes, fatalistes.

Français, chrétien, européen, individualiste.

Toutes vies berbères sont communautaires

 Font que chez eux tout le monde est frère.

UN MAROCAIN

Inch Allah, de vivre  résigné, et  soumis,

Offre peu d’espoir à moindre initiative.

.

Ça marche grâce à lui, raté sinon aussi,

Y compris sentiments, et, vie affective !

Peu d’écoles : petits boulots pour finir !

Balloté entre les carences de la société,

Bien qu’aide indéfectible de la parenté,

J’y vivrais, au jour le jour, sans avenir,

Autre que de partir.. en pays étranger :

Sans visa et en danger de clandestinité.

VU PAR

Une chance que pouvoir visiter ce pays,

Y être touriste pour juste profiter de lui.

 .

Privilège d’être observateur de sa misère,

Chez moi : cela produit la sorte de lumière

Qui m’éclaire sur les différences identitaires

Et envie du marocain d’émigrer autres terres.

Dans son pouvoir fort, royal, le marocain rame,

Jusqu’à vendre son âme contre quelques dirhams,

En espérant la racheter, ailleurs. Et, pour la femme,

C’est pire encore, parfois, elle existe à peine : infâme !

 .

Identité marocaine, ai passé quinze jours à la chercher :

Impossible pour un français, faut années pour la trouver,

Elle est en lui, plus qu’à travers sa culture, son apparence,

Un trésor qu’il garde au fond du cœur et de sa conscience.

UN FRANÇAIS

L’identité collective, culturelle,  et voire  civilisationnelle,

Demeure difficile à cerner pour un  touriste de passage.

 .

Forme

.

.

Évocation 

.

Évocation

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Ou un moulin à  sel ou  à poivre,

Le corps  en djellaba : Maroc ?

Tête entourée avec foulard arabe

.

248 4

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Ou un moulin à  sel ou  à poivre,

Le corps  en djellaba : Maroc ?

Tête entourée en foulard arabe

.

Une silhouette qui cache ses formes

ou dans tous les cas, les enveloppe

que l’on peut attribuer marocain,

ou s’en approche, c’est humain !

 .

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

 .

 

Parmi

Les symboles

Bien connus du Maroc,

On trouve  ses bâtiments,

Sa musique  et sa cuisine !

Je parle, bien évidemment,

Du fameux coucou, tajines.

Un des symboles du Maroc

Est  son thé  à la menthe.

Et le  drapeau du Maroc

Est   représenté  par   une

Étoile verte sur fond rouge,

Vert étant couleur de l’espoir.

.

.

Fond

.

Evocation

.

248 6

.

Il s‘agit de vision traditionnelle du Maroc

Et aujourd’hui peu commune :

En réalité, un mixte entre un sang arabe

Et un sang local, maghrébin !

.

Symbolique 

.

Les flux migratoires demeurent

Importants entre le Maghreb et l’Europe.

.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale,

Un certain nombre de Maghrébins ont quitté

Leurs pays pour venir travailler en Europe.

.

La France, en raison des liens historiques

Et culturels qu’elle entretient avec le

Maghreb, est première destination

Des migrations économiques.

.

Le Maghreb est dès lors

Le  point  de  départ  d’une 

Immigration arabe clandestine

Qui passe par le détroit de Gibraltar,

Par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

.

.

Fond/forme 

 .

Bien qu’arabe et musulman,

Le Maroc reste un pays frère,

Personne ne dirait le contraire,

Et nous apporte toute la richesse

Us et coutumes et de gastronomie

Et en plus de la langue française,

Ses villes sont d’une architecture

Originale se mariant au désert.

.

 Textuels et illustrations  >>

247 – Croquis de grosses canariennes

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Qui sait si, de nous, travers,

Elles ne s’en moquent d’autant,

Prétendant  être  mieux  qu’elles

Serait, pour  nous, discriminant

Et puis, ce  serait  se complaire,

Sur  propre nombril, obnubilé.

Fut un temps, dans la France,

Où de belles femmes rondes

Étaient   très   recherchées

Lors  où, femmes  minces

Demeuraient pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens…différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

.

Marchant dans les rues canariennes,

On croise des jeunes, des mûres, vieilles,

Parmi  elles, on en cherche  des merveilles,

On en trouve  des  nombreuses, telluriennes.

Volcaniques ou éteintes mais sans complexes,

Elles étalent, et bien, leurs rondeurs convexes,

Sans souci de vous plaire ni de vous déplaire,

Le corps  n’étant destiné  qu’à  se complaire

En famille,  entre  amis  ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un compère en mariage.

.

En marchant dans les rues canariennes

Croisons grandes, moyennes  t petites

Arborant, sur  elles,  faciès  d’iliennes,

On se demande  ce qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal nourris pire qu’eux.

.

En outre, pour bien des filles   difformes,

Vêtements ne cachent rien de leurs formes

Dont iliens s’accommodent  ou  en profitent.

.

Le monde est  ce qu’il est  normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi  s’en ferait-on l’apôtre.

.

Leur santé n’est pas menacée  elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans  vraie tendresse

Comme marginales perçues  ou  énormes anormales

Qu’on n’inviterait pas aux fêtes, même pas au bal.

.

Extensions 

.

Grosses et difformes,

Cliché suscitant le rejet,

Et au mieux l’indifférence.

Des mannequins anorexiques

Et cachexiques nous sont imposés

En modèles de femmes à admirer :

Las, elles n’auront que leurs os

À vous offrir dans votre lit.

.

Grosse est un adjectif qu’on veut péjoratif pour une femme

Mais tout dépend des époques ou de leurs canons de beauté !

Il fut un temps où les rondeurs  étaient signes de bonne santé,

Sans parler de sensualité charnelle  ou aptitude à la maternité.

Tout serait en fait, affaire de courbes, d’équilibre, d’harmonie.

Après, il est vrai que certains abusent de nourritures grasses,

Et que d’autres se laissent aller sans jamais faire d’exercices

Et que ce serait pour certaines une question de génétique.

Grosse est donc un adjectif à employer avec parcimonie.

.

Il faut distinguer grosses et grosses,

Des anorexiques se trouvent grosses,

Des boulimiques se trouvent maigres,

Il y a les regards des autres  et le sien,

Qui soit, convergent,  soit s’opposent.

.

Il y a ceux qui en sont bien malades,

Il y a ceux qui en font un complexe,

Il y a ceux  qui font régime  ou pas,

Il y a ceux  qui  n’en  auront  cure,

Ceux qui redeviendront  minces !

.

Dire à partir  de quel surpoids,

On devient grosse, est difficile.

Même si l’indice IMC, calcule,

Le déni peut être le plus fort,

Grosse c’est aussi en la tête.

.

Fragments

.

Enrobées, voire disharmonieuses

C’est parfois question de cultures

Toujours  est-il que  cette   forme

Convient  parfaitement  au fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Qui sait si de nous, travers,

Elles ne s’en moquent autant.

Dire  ô  être   mieux  ô  qu’elles

Serait, pour nous, discriminant.

Et puis, ce serait   se complaire,

Sur propre  ====  nombril !

Il fut un temps en la  France

Où, belles femmes rondes

Étaient recherchées

Ou femmes minces

Rien  pudibondes.

.

Le problème des grosses, au fond,

Ne serait-il pas,  à voir, tout autour,

Entre, celles  qui  assumeront,  ou non,

Existences  de  leurs  généreux  contours !

Portraits resteraient incomplets si les rondes,

On les  peignait, en très grincheuses, à la ronde.

Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,

Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial.

Et si c’est leur manière de paraitre  qui nous choquent,

C’est que, l’on devient intolérant, aux gens… différents

De nous : laissez les canariennes comme elles sont.

Marchant dans les    C  rues canariennes,

On croise des jeunes,   R   des mûres, vieilles,

Parmi elles, on en cher   O     che des merveilles,

On en trouve des nomb     Q      reuses telluriennes.

Volcaniques ou éteintes        U     mais sans complexes,

Elles étalent et bien, leurs      I      rondeurs … convexes,

Sans souci de vous plaire      S        ni de vous déplaire,

Le corps n’étant destiné                  qu’à se complaire

En famille,  entre amis       G       ou  en  entourage

Jusqu’à trouver un com    R      père en mariage.

En marchant dans les      O    rues canariennes

Croisons grandes, mo    S    yennes  et petites

Arborant, sur  elles,        S     faciès  d’iliennes,

On se demande ce          E  qu’on est pour eux,

Étrangers trop mal             nourris pire qu’eux.

En outre, pour bien        C     des filles difformes,

Vêtements ne cachent     A   rien de leurs formes,

Dont iliens s’accommo      N    dent ou en profitent.

Le monde est ce qu’il est     A      normes trompeuses,

Parfois pareilles et parfois     R    différentes des nôtres.

De nos minceurs, pourquoi      I   s’en ferait-on l’apôtre !

Leur santé n’est pas menacée     E    elles sont  heureuses,

Mais, l’endroit où, le plus souvent   N    leur bât les blesse,

Est le regard des autres sur elles sans   N    vraie tendresse

Comme marginales perçues ou énormes     E      anormales

Qu’on n’inviterait même pas aux fêtes et même pas au bal.

.

Forme

.

.

Évocation

Une silhouette qui,

N’étant pas  enrobée,

N’est  pas  disharmonieuse

Avec des seins, fesses partout.

.

247 4

.

 Enrobée, fière de l’être,

Bien  en sa tête,  sa peau :

Tout est question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

 .

Aucune femme

N’a les mêmes jambes

Que toute      autre,

Rassurez-vous,

Chaque point faible à sa solution.

Pour affiner cuisses obtenir résultats

Plus probants possibles  et durables,

Il faut, d’un côté, faire fondre le gras

Et, de  l’autre,  affiner   les   muscles.

Les sports, pour la santé des jambes,

Et drainage sont les activités de fond

Comme  le  vélo, ou  la marche  à pied,

La natation,  l’aquagym, le ski  de fond,

Sinon, elles risquent de rester enrobées.

.

.

Fond

.

Évocation

.

247 6

.

On peut être enrobée, fière de l’être,

Bien en sa tête, sa peau :

Tout est une question d’équilibre,

D’harmonie, et de bien-être !

.

Symbolique 

.

La  manière

De     vous   vêtir,

De    vous    coiffer,

Votre silhouette,

Les traits de votre visage,

 .

Taille, poids, jeunesse, harmonie,

Sachez que  toutes  ces facettes   de votre

Personne, sont analysées par recruteurs.

 .

Mais alors en quoi  l’apparence physique,

Jouerait-elle  au moment  de  l’embauche :

Etre beau ou belle vous ouvrira des portes ?

 .

On prête de nombreuses qualités aux beaux :

Ils seraient  plus intelligents, plus compétents,

Plus équilibrés, avenants, sociables, ambitieux.

helloworkplace.fr/beaute-et-carriere

 .

.

Fond/forme 

.

Femmes fortes, enveloppées, bien en chair,

Avantageuses, voire même confortables,

Que d’épithètes on affuble les rondeurs

Qui feront bien des charmes des unes

Pas des autres, question harmonie.

.

Que d’argent dépensé pour maigrir

Que de méthodes pour créer illusion

À l’époque Renaissance, les rondeurs

Étaient appréciées en canons de beauté.

.

De nos jours ce  sont les plates, platitudes

En réalité on aura toujours fait de la femme

Un objet de désir tout  autant que de plaisir ! 

.

Textuels et illustrations  >>  

246 – Stéréotypes d’Espagnols

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Espagnol synonyme

Explorateur conquérant

Un peu partout essaimant,

Sans renier leurs patronymes

Tempérament fier, sang bouillant

Expressif avec  leur accent chantant

Aimant les fêtes, les rassemblements.

.

Mais d’être espagnol, cela veut dire quoi !

Tant son Histoire est divisée en provinces.

Ils veulent rattachement et indépendance,

Et s’affrontent souvent avec les portugais.

.

Ne connaissant  rien  de  leur économie,

Hormis touristique fruitière, industrie

Me contente  découvrir  mode de vie,

Qui est différent de celui de l’Italie.

.

Torero macho, rime avec sangria,

Tapas, avec melon et avec paella,

Avec  tous les rythmes sevillanas

Avec guitares et avec fandangos

.

Sabor est une belle association

Amie espagnole, sise Lannion

Où  l’on  y  pratique : la salsa

Sévillanas, flamenco, tango

.

Folklore,   me  direz-vous !

Espagne,  diverse  en tout,

Je  vous  l’accorde, l’avoue

Langue nationale partout.

 .

Frontière commune France

Culture est proche de nous,

Sang saxon, mêlé sans latin,

Nous sommes  à mi-chemin

.

Extensions

.

On imagine l’espagnol paresseux

Parce qu’il fait la sieste l’après-midi

Et fêtard parce qu’il se couche très tard.

On l’imagine aimant la corrida, connaissant

Par leur prénom les toréros célèbres en l’histoire.

.

On les imagine être des passionnés et de bon amants.

Du fait avoir le sang chaud, sont dits prompt à la bagarre,

À l’affrontement au sein de couples, bien plus entre machos.

.

En outre,  ils mangent  de la paella tous les jours, ou presque,

Et prennent des tapas comme apéritifs, des fruits, en dessert,

Notamment melons et pastèques comme les français, latinos,

Ils n’aiment pas parler anglais et pas plus portugais, voisins.

.

Moitié sec, vert, avec danses de caractère et une paella délicieuse :

L’Espagne se défend dans tous les domaines et sa langue se répand

Elle est pourvoyeuse d’un soleil, très généreux, sur la côte est et sud

Et sa province de Galice  rappelle un peu notre Bretagne… celtique :

Que demander de mieux pour un breton qui aime voir ses confères !

.

Provinces du Sud et du nord, comme en France

Ne se ressemblent et le centre, quasi désertique,

Tranche avec le reste,  autant Galice, Andalousie.

.

Pour l’avoir parcouru de long en large, Nord, Sud,

J’ai trouvé des gens fiers de leur pays, leur contrée

Mais toujours attentifs à leurs cousins … français.

.

Fragments

.

Feria, taureau, spectacle sanglant,

Procurant nombre  émotions fortes

On est bien en traditions espagnoles,

Ainsi la forme évoquera  bien le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

246 – Calligramme

 .

………………Espagnol synonyme

…………..Explorateur conquérant

…….…Un peu partout essaimant,

……Sans renier leurs patronymes

Tempérament fier, sang bouillant

Expressif, avec  accents

Aimant les fêtes et

Les rassemblements.

.

Mais d’être espagnol, cela veut dire quoi !

Tant son Histoire est divisée en provinces.

Ils veulent rattachement et indépendance,

Et s’affrontent, souvent, avec les portugais.

.

Ne connaissant rien    S      de leur économie,

Hormis touristique   T   fruitière industrie **

…Me contente décou  É    vrir mode de vie,    ***

…Qui est différent   R de celui de l’Italie.    ****

É     ……..

…Torero macho  O  rime avec sangria,     ****

..Tapas avec    T   melon avec paella,     ****

..Et tous les   Y   rythmes sevillanas     ***

Avec guita   P   res et fandangos    ***

E ……………..

Sabor est  S  la belle association..

Amie, es    *   pagnol à Lannion….

Où l’on y   D pratique : la salsa…..

 Sévillanas   ‘   flamenco, tango……..

* …………………..

Folklore,    E  me direz-vous !………..

Espagne,   S  diverse en tout :…………

Je vous l’   P  accorde, avoue :………….

Langue na  A   tionale, partout…………..

G …………………..

Frontière     N    commune France…………

Culture est    O      proche de nous……………

Sang saxon     L  mêlé sans latin………………..

Nous sommes   S     à mi-chemin…………………

.

Forme

..

Évocation

.

L’arène et  sa féria,

Le torero, le taureau :

 Tout  un  rituel  sacralisé 

De mise à mort scénarisé.

.

246 4

.

Les espagnols aiment la féria,

Certains sont adeptes de tauromachie :

Mais ils ne seront pas que cela

Car ce ne sont rien d’autre que pur cliché.

 .

Symbolique 

 .

Une feria  est une fête taurine,

En Espagne, en Occitanie, au Portugal

Et en Amérique latine et caractérisée par

Suite de corridas, manifestations taurines :

Courses landaises ou courses camarguaises.

 

Selon les régions  ou les pays,  des lâchers

De taureaux  auront  lieu  dans les rues

Comme à  Pampelune,  lors  des Fêtes

De San Fermín au cours desquelles

Se déroule  la « feria del toro ».

 

Lors  des  ferias, des bodegas

Bars avec musiques festives

Sont installées pour la fête

Tandis que des  bandas

Jouent de la musique.

wikipedia.org/wiki/Feria

.

.

Fond

.

Évocation

.

246 6

.

Les espagnols aiment la féria,

Certains sont adeptes de tauromachie :

Mais il ne seront pas que cela

Car ce ne sont rien d’autre que pur cliché.

 .

Symbolique 

 .

Puisque vous passez en Espagne,

Assistez au spectacle fabuleux

Qu’est la tauromachie.

 .

Si ce sport, si c’en est un,

A été oublié nombre d’années

Déjà en divers pays, en Espagne

Il constitue encore véritable passion.

 .

Il fait intégralement partie  de la culture

Mais également de la richesse patrimoniale

De l’Espagne et chaque fois, attire des milliers

Et milliers de spectateurs, habitants ou visiteurs

 .

Tellement que … malgré une certaine aversion

De la part d’une minorité, des écoles pour

Toreros ont été ouvertes dans le pays.

azurever.com/espagne/magazine

 .

.

Fond/forme

 .

On ne peut réduire l’Espagne

 À sa tauromachie

.

Pas  davantage  qu’à  ses danses

En son Andalousie

.

Ni à ses célèbres musées, à Madrid

Ou son équitation

.

Il y aurait plusieurs pays dans ce pays

De Cadix en Galicie :

.

Les espagnols sont en cela proches de nous,

Latins s’excitant pour tout.

.

Textuels et illustrations   >>  

245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour  irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre montagne et mer,

De leur madère, ils s’en disent fiers,

Même ils font concurrence  au Porto,

Font du pain dénommé : caco de bolo.

.

Que dire, d’autre sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les touristes en cousins

Et non les parquent en des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour devise : partage,

On peut les voir comme,  humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors fréquentations.

.

Certes, tempérament d’iliens malgré tout,

Les distinguera de la proche … Métropole

Ils sont, à la fois, dépendants, autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    agriculture.

.

Quant à nous, pour les avoir fréquentés

Par deux fois, pendant pleine quinzaine

Faut dire que leur joie de vivre entraine

À y revenir souvent,  et le cœur content

Contents d’y être,  et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés de française société.

 .

Extensions

.

L’île de Madère est comme une

Chaine de montagne en pleine mer,

Loin de tout, et un peu loin du continent.

Le climat est changeant, la terre plutôt aride,

Sauf en quelques endroits autorisant des cultures.

Dans l’ensemble c’est vert du moins au versant ouest

Car, autant à l’est qu’au nord, ça l’est beaucoup moins.

.

En tant que  portugais, les résidents seront accueillants

Ont le sens de la fête, plus encore que sur le continent

Bien sûr, il se peut tourisme oblige, mais pas que.

Et nous avons eu, pendant nos deux séjours,

Huit jours de pluie, autant de beau temps :

C’est normal, après tout : le climat est

Comme le temps : hebdomadaire !

.

Drapeau  explorateurs, lévadas agriculteurs, maisonnettes de cœurs :

Trois emblèmes connus mais que ne résume pas l’identité de cette ile,

Où il fait bon vivre et faire des randonnées, ou bien, faire les marchés,

Les fêtes y sont nombreuses durant saison, l’été et surtout sur le port,

Au point qu’on ne dort guère avant minuit, et presque tous les jours !

.

 Pour visiter pays montagneux, volcanique,

On est servi : l’aéroport a dû être construit

Pour moitié  sur  la mer : impressionnant !

Cela dit : pas d’avantage  que leurs  lévadas,

Sillonnant île, à flanc de côtes d’est en ouest.

.

Les gens restent aussi affables  et accueillants,

Que ceux que l’on a fréquentés sur le continent,

Moins de visiteurs  mais encore plus de chaleur.

Pour avoir participé  aux fêtes  et ventes locales,

On sait ce que l’autarcie aura signifié, pour eux !

.

Fragments

.

Une semaine à Madère se dit hebdomadaire,

Ah oui, c’est vrai, calendrier : hebdomadère,

Ils ne s’en vexeront pas, du moins je l’espère

Semaine est trop court, tant île est prospère.

.

Déjà y venir en voilier témoigne d’un intérêt

Autre que touristique car bien plus culturel,

Ça nous donne occasion de visiter l’archipel,

Pour qu’on ne cesse de parler de lui et d’elle.

.

Traditions iliennes ne manquent pas, vivantes,

Bien authentiques loin du folklore commercial

Pour y avoir participer : pouvons y témoigner,

.

Le madère coule à flot, originellement sucré,

En vue mieux supporter voyages en bateaux

.

Ici et là, en des caves, quantité de tonneaux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre    *     montagne et mer

De leur madère      S       ils s’en disent fiers

Même ils font      T         concurrence au Porto,

Font du pain        É        dénommé : caco de bolo.

R ………….

Que dire, d’autre        É       sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les       O        touristes en cousins

Et non les parquent en        T       des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour        Y      devise : partage,

On peut les voir comme,          P    humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors         E   fréquentations.

                           S

Certes, tempérament d’iliens      *    malgré tout,

Les distinguera de la proche      M    Métropole :

Ils sont à la fois dépendants,     A     autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    D      agriculture.

                      É

Quant à nous, pour les        R  avoir fréquentés

Par deux fois, pendant       I   pleine quinzaine

Faut dire que leur joie    E    de vivre entraine

À y revenir souvent,     N   et le cœur content

S

Contents d’y être,    *     et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés    *    de française société.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco,

Une bouteille  de  vin de madère,

Provenant  de  caves   autochtones.

.

245 4

.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants  sur ile,  loin du continent !

Les madériens restent autant connus

Pour leur lévadas que pour leur… vin,

Bien que moins consommé que le porto

Et ainsi la forme converge vers le fond !

.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

 .

Le vin de Madère

Est un vin liquoreux,

Originaire du Portugal

Mais  produit  au  cœur

De l’archipel de Madère.

 

À l’origine, il était déjà enrichi  en  alcool

Par mutage (une technique pour préserver

Une partie du sucre, dans le vin,  en vue  de

de  supporter  les plus longs  voyages   dans

Les soutes chaudes  et  humides  des navires

Qui  accélère  son processus  de vinification.

Un hasard, poussant les Madériens à mettre

Au point dès le XVIème siècle la technique de

Maturation permettant d’obtenir vin liqueur.

academiedugout.fr/ingrédients/madere_278

.

.

Fond

.

Évocation 

.

245 6.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

 

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que, rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que  nous visiterons  une cave.

 

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

Fond/forme 

 .

L’ile de Madère, ainsi que celles les Acores,

 Feront partie des iles  les plus accueillantes

Que nous ayons connu en toutes croisières,

Leur trait commun, toutes sont portugaises

De madère on ne connait souvent que le vin

Or tous les habitants demeurent aussi divins.

.

Il faut dire qu’ils ont eu du travail, du mérite

Pour transformer, leur rocher, en terre fertile

En construisant bon nombre lévadas, en vue  

De survivre, pendant des siècles, en autonomie

Et, aujourd’hui, accueillir les touristes, en amis.

.

Textuels et illustrations  >> 

244 – Parmi les stéréotypes de Portugais

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

..

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière des langues,

Est assez dure à dépasser :

Mais, portugais font un effort

Pour bien comprendre la nôtre.

 .

Comme tous les latins  bon teint

Ils ne sont pas  avares  de gestes,

Pour   échanger  avec  l’étranger.

.

Nous les avons  bien  pratiqués,

En voilier, train  ou en voiture :

Partout, la même disponibilité,

Et partout, la même  amabilité.

.

Ils ont un art, sympa, de vivre,

Sont complétement différents

De proches voisins espagnols,

Jouant position conquérant !

 .

Ou lors,  c’est un peu  comme

Nos Français  avec  les belges,

Ils resteront frères  et ennemis

De toujours, langue mis à part.

.

Extensions

.

 +

Les portugais sont connus pour travailler

Dans le bâtiment, suite à immigration massive

Ayant fourni main d’œuvre à bon marché, efficace

Ce sont, il n’y a pas de doute, des bâtisseurs… nés.

.

Parait hommes portugais s’appellent « Mario »

Et beaucoup de femmes portugaise « Maria »

Toutes et tous raffolent morue « baccalao »

Et de plats à base de fritures et le porto

Ferait parait de leur boisson favorite.

.

«Pasteis de Nata», ou appelés ailleurs

«Petits flans portugais» sont vrais délices.

Mais ce qui les distingue le plus des français,

C’est leur accueil et leur belle chaleur humaine.

.

Aimant étrangers, prennent soin des touristes

Comme autant d’opportunité de rencontres

La majorité reste des catholiques fervents,

Bien plus encore que les voisins espagnols

Cela se traduit dans leurs fêtes religieuses

Et folkloriques  en même temps dans leur

Mélange d’un peu de sacré  et de profane,

Comme témoigne chant musique «fado».

.

Un drapeau, un fado, un gâteau ou la trilogie d’identité portugaise :

Vue de l’extérieur, bien sûr, par un français  et ignorant leur langue,

Cela fait peu de l’avoir visité trois années de suite pour en délibérer,

Mais bon on ne peut pas s’empêcher de se faire à l’idée de  folklore,

Dès lors que l’on est de passage, avec la morue voilà qui les honore.

.

Les portugais ont longtemps été de grands navigateurs

Et ce jusqu’aux confins du monde, et y compris en Asie

Nombre d’iles en particulier, les aura beaucoup attiré,

Et nous avons bien séjourné aux Acores et à Madère.

.

C’est autant le Sud Portugal avec son climat chaud

Qui nous a beaucoup plu, et où nous avons trainé,

Il y règne atmosphère légère de fête en plein été,

Des gens, accueillants, nous en ont fait profiter.

.

Fragments

.

Que dire des portugais et des portugaises

Sinon qu’ils ont tous et toutes accueillants

Y avoir été maintes fois, à divers endroits,

M’aura aidé à me faire une bonne opinion

Bien qu’il faille vivre un bon bout de temps

Pour apprécier vie quotidienne toute saison

Tout aussi bien qu’en nombreuses occasions,

Or idée d’y vivre à l’année ne m’a pas gagnée.

.

Comme France, autres pays, climats tempérés,

Il y a une grande différence entre le nord et sud,

Cela se répercutent sur infrastructures tourisme

l’Algarve restant la région la plus peuplée en été,

 Nous avons fait nombre trajets, séjours en voiture

Et bien plus encore en croisière avec notre voilier

Les deux restent agréables et à tous point de vue.

.

On ne y passer sans gouter fameux vin de porto,

Dont portugais été anglais se disputent l’origine

Il y a en a de tout âge, qualité, et toutes bourses

En voilier, règle simple : pas d’apéro sans porto

Et la visite des caves, à Porto, mérite le détour,

Qu’on a fait à chaque fois que l’on y a séjourné

.

Le problème pour nous, nombre d’européens,

La langue, ayant peu de son voisin espagnol,

Fort heureusement, on se débrouillera bien

En parlant français, anglais international,

Gestes, mimiques complètent, corrigent.

.

Les pâtisseries, genre pasteis de nata,

Sont plus que tentantes,  ravissantes,

On en mangerait sans faim, sans fin,

Mais la crème : pas trop en abuser !

.

Porto, Lisbonne et Lagos et Faro,

Sont restés nos séjours privilégiés

Avec nombre de villes intérieures,

.

Portugais, portugaises, rencontrés,

Se comptent sur doigts d’une main

.

Mais d’une main tendue et sincère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

Portugais,

Ai-me-raient,

Beau   …   coup

Les …  français,

Et,   Dieu   seul,

Sait   pourquoi

Mais … chut :

S’ils savaient.

.

Sont comme Bretons

Travailleur/explorateur

Et garderont, toujours,

Main sur leurs cœurs.

Portugais nord/sud.

.

La barrière    S  des langues,

Est assez dure   T      à dépasser :

Mais, portugais  É     font un effort

Pour bien comp  R  rendre la nôtre.

 É

Comme tous        O  latins  bon teint

Ils ne sont pas     T  avares de gestes,

Pour échanger     Y    avec  l’étranger.

P

Nous les avons      E    bien pratiqués,

En voilier, train,     S    ou en voiture :

Partout, la même      *    disponibilité,

Et, partout, la même   *       amabilité.

  .               

Ils ont un art, sympa,     P       de vivre

Sont complétement      O      différents

De leurs voisins          R        espagnols

Jouant position       T      conquérant !

U

Ou lors, c’est      G        un peu comme

Les Français    A          avec les belges.

Ils resteront    I       frères et ennemis,

De toujours    S      langue mis à part.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Flacon de parfum avec diffuseur

Un piedestal  pour un buste, déco

Une  bouteille  de  vin  de porto,

Provenant des caves bien connues

.

244 4

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

Une bouteille en verre, c’est certain,

Mais est-elle remplie et de quel vin,

Je penche pour cave et vin de porto

Et ainsi la forme évoquera le fond.

.

Symbolique 

.

Origines du

Vin de Porto

Les Anglais, 

Portugais ?

Qui répondra

À  la  question.

Nombre théories

 Sur ce sujet.

 

S’il est certain qu’anglais font partie

Intégrante d’émergence des vins de Porto

Tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Il n’en demeurerait pas moins  que, le vin

Est produit  depuis des siècles, bien avant

L’arrivée britanniques.  Vignes du Douro

Sont cultivées depuis des temps reculés.

Lesvinsdeporto.com/page/ histoire-des-vins-de-porto

.

.

Fond

.

Évocation 

.

244 6

.

Le Portugal est connu pour ses caves

De vin de porto et de madère

Mais il ne faut pas oublier l’essentiel :

Son amabilité et hospitalité.

.

Symbolique 

.

Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

 

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que nous visiterons  une cave.

 

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

.

.

.Fond/forme 

 .

Le Portugal ne se résume pas, loin s’en faut,

À ses pasteis de nata  ni à son vin de porto,

Et pas davantage à ses chants de … fado !

.

Tous les gens qu’on a croisés, rencontrés,

Se sont révélés aimables et fort dispos.

.

Visites paysage, admirable château,

Avec restaurants et bien à propos,

Donnent envie de prendre apéros.

 .

 Textuels et illustrations   >> 

243 – Parmi les stéréotypes de françaises

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Et bien que l’on ait,

Un air de  cousin.

.

Les français  sont

Multiples,  diversifiés

En leur origine, culture,

Vrai que  français moyen

Est purement statistique

Tant  l’on  en  rencontre

Très peu  en  pratique.

.

Et, à l’étranger, ils ont

D’autres personnalités

À l’étranger se croient

En  terrain  conquis.

Le modèle français

Sera d’hégémonie.

.

Il aura fait du coq,

L’emblème  adoré,

Français … macho,

Affronte féministe

Et même parfois,

Se rencontrent !

.

D’être français

Point de honte

Point de gloire

Et à  l’encontre

Souvent  râleur

Et mécontent né

Tout autant que fêtard

Très heureux d’exister.

.

.

Extensions 

.

En plus de ces stéréotypes, on entend,

Très souvent des comportements suivants :

Ils aiment trop la culture, particulièrement

Leur patrimoine,  architectural,  national.

Ils ne travaillent autant qu’autres pays

Avec 35 heures, les congés, RTT. Etc.

.

Ce sont des râleurs nés, et pour tout,

Ils sont séducteurs : « french lovers »

Aimant les jolies filles très bien habillées.

Ils sont parfois arrogants, voire prétentieux.

Ils parlent peu anglais quand ils sont en France.

.

Enfin ils accordent trop d’importance à la cuisine

Et à la boisson, et notamment aux  vins de qualité,

Régimes alimentaires  font fureur  chez les femmes

À la recherche d’une nourriture  saine et équilibrée.

.

La baguette de pain, le béret, et voire le camembert,

Sont des symboles culturels datant d’avant-guerre…

Par  contre,   la Tour  Eiffel,    le Mont  Saint-Michel

Et les Châteaux de la Loire,  rencontrent du succès :

«Comment gouverner  un pays  qui  fabrique  autant

De fromages» clamait parfois le général De Gaulle.

.

Chacun sait que les clichés, les  stéréotypes, ont la peau dure

Qu’après demi-siècle décalage, on trouve, encore, des modèles,

De référence datant de la libération de Paris sous l’occupation.

En réalité, la diversité est telle, de nos jours et c’est tant mieux,

Que chacun, chacune s’habille comme il/elle veut ou tendance.

Quant au béret, et à la baguette, c’est presque image d’Épinal.

Il y a un tel brassage en France que français n’a plus de sens.

.

Le corps des femmes, en tous les pays du Monde,

Ne peut être contenu, résumé, en son apparence,

Surtout quand il s’agit de silhouette et de parure.

.

Le corps des hommes suscite moins de fantasmes,

Costume trois pièces, cravate, ou jeans et chemise

Rien là que de presque universel, sans grain de sel.

.

Stéréotype du tempérament du français est connu :

Gastronome, expressif, latin, voire lapin, séducteur,

Son mauvais penchant est d’être un éternel racleur.

.

Fragments 

 .

Une image de la  femme  française

Qui, bien que ne la … représentant,

Suffit à créer fausse image glamour

Et ainsi la forme épouserait le fond !

.

On dit parfois à l’étranger que le français

Est plutôt comme ci  ou plutôt comme ça,

Tout dépend  du pays  et  de ses références,

On ne peut guère échapper aux stéréotypes,

S’ils ont un fond de vrai, ont autant de faux

En deux générations,  ils peuvent  évoluer :

Qui voit un français avec  baguette, béret,

Vérité est une erreur sans cesse corrigée.

.

Si l’on considérait avant, les françaises

Comme des mannequins, des modèles,

À vanter, à imiter, et voire à surpasser

C’est un peu beaucoup suite à la mode

Qui a marqué années durant, son look.

Aujourd’hui c’est plus un effet de classe

Que pays : mode est devenue mondiale.

.

Ce qui demeure au fond d’une éducation

Sinon d’une culture  et voire civilisation,

Est une tendance à mettre une étiquette

Pour ranger tout le monde dans sa case,

Où habites-tu … quelle est ta profession,

Parfois on ose, suppose, ethnie, religion.

.

Les français sont comme autres, mixés,

Le racisme n’a pas lieu d’être, éradiqué :

Il y a autant de communautés françaises

Que variétés de fromages : c’est peu dire.

Ce qui fait sa force, en fait ses fragilités !

.

S’il est vrai  qu’habit ne fait pas le moine,

La façon  de s’habiller, se coiffer, maquiller

Révèlerait, pour partie, notre personnalité,

Un message adressé,  surtout,  à l’extérieur

.

Ne pas confondre stéréotypes réducteurs,

Requêtes égalitaires minorités ethniques,

Le peuple est ensemble de même nation !

.

En matière de jugements… que d’erreurs :

Il faut creuser  pour connaitre  l’intérieur.

.

Je suis, moi-même perçu, comme autre !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Des stéréotypes

Auraient la peau dure.

L’on prétend  encore que

Les français  sont comme ci,

Et les françaises … comme ça,

C’est dire  qu’ils sont formatés

Dans des moules stéréotypés.

Mais comme chacun le sait,

Il n’en est rien, certain,

Bien que l’on ait,

Un air cousin.

.

Les français   * sont

Multiples,  *   diversifiés

En leur origine,   S  culture,

Vrai que français   T   moyen

 Est purement   É  statistique

Tant  l’on en  R    rencontre

   Très peu       É  en pratique.

     Et, à l’étran   O  ger, ils ont

          D’autres per   T   sonnalités

             À l’étranger    Y   se croient

               En terrain     P    conquis.

                 Le modèle     E  français,

                    Est  d’hégé   S     monie.

                        Il aura fait    *     du coq,

                         L’emblème  *     adoré.

                           Français    D     macho,

                             Affronte    E     féministe

                          Et même    *       parfois,

                         Se ren       *    contrent !

                       D’être         F     français

                     Point de      R          honte

                    Point de        A           gloire

                  Et à  l’en         N         contre

                   Souvent           C            râleur

                 Et mécon          A          tent né

                   Tout autant       I        que fêtard

                    Très heureux     S          d’exister.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Jeune femme française,

Plutôt fine, plutôt fluide

Et qui  pourrait  être

Un mannequin ?

 .

.

É

Comme une sorte de mannequin

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait  comme elle veut !

.

Symbolique 

.

Essayeuse

Et puis   sosie 

Et puis le terme de

«Mannequin» 

Commence

À être

Utilisé xxe siècle.

La  distinction sera  alors faite

 Entre modèle  statique, «mannequin»

Mobile mais  le domaine de la «mode»

N’a retenu de nos jours  que le terme de

«Mannequin». «Corps mode aujourd’hui,

C’est silhouette faite au moule d’étroitesse

Incroyable, avec des bras et des jambes,

Interminables, un cou très long  et une

Très petite tête : faut pas avoir d’os  

Trop larges : choses qu’on ne

Peut pas raboter »

Karl Lagerfeld Wikipédia/mannequinat

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Comme une sorte de  mannequin 

On imagine une française, habillée,

Mais dans la réalité, il n’en est rien,

Elle s’habillerait comme elle veut !

.

Symbolique 

.

Française,

Au   chic   inné,

Avec  son  aura

Sulfureuse,

Enfants

Parfaits. 

 

Un cliché ultra-glam

Mais qui désespère

Toute américaine

Qui rêve d’égaler

Cette fashion icône

Un peu trop mythique

Pour être totalement vraie.

Elle est  la déli    cieuse mystificatrice

Qui excelle dans    l’art de « faire genre ».

Elle applique la      devise « less is more »

Dans à peu près       tous les domaines.

Un talent qui n’est       apparemment

Pas donné à tout           le    monde !

madame.lefigaro.fr/societe/l-femme-francaise-

an-american-dream-120813-442368

.

.

Fond/forme 

 .

Pour nombre d’étrangers qui connaissent peu

La France, les femmes sont comme mannequins.

 .

Fausse image, s’il en est, due rien qu’à l’élégance

Véhiculée vans cesse par la mode et la  publicité !

 .

En réalité il y a autant de grosses que de minces,

C’est juste une image de business, non glamour.

.

Textuels et illustrations  >>  

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner, à l’adolescence.

.

Professeur de français  en  Belgique,

Donne, ici,  cours  de  mathématiques.

Contraste, paradoxe, ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur tout autant douceur.

.

Voilà presque trois ans qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour, toute seule, naviguer,

A rencontré son alter-ego sur un autre bateau,

Qui la suit de port en port en voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin, ils ont fait…un enfant

Qui est né depuis six mois, Laslow se nommant,

À la fois navigatrice, institutrice, multicréatrice

S’assume comme capitaine et mère préceptrice.

 .

Avec son chien Tarzan, élevé comme un familier

Ça fait  beau trio, sur même bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie  qui n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule, du pays où habiter.

.

Après séjour au Portugal, Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’elle fera, dans trois ans,

Nul ne sait, elle fait confiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse, de délicatesse qui laisse

Songeur un globe-trotter,  en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent, avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la recevoir avant dix ans.

.

Cornemuse  l’accompagne, la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel havre de paix,

Plein de ses souvenirs et de poupées, me plait.

.

Extensions

.

Une jeune femme, seule, avec son bébé

De un an et son chien qui, d’un port à l’autre,

Vogue sur les flots avec son petit, beau et vieux,

Voilier de huit mètres : on en croit presque rêver.

.

Et pourtant, elle n’est pas folle, et, elle reste même

Accessible à tous sur les pontons, une femme libre

Qui assume, et pleinement, son choix et son sort.

.

Elle donne  des cours de maths, ou, de soutien,

À quelques élèves canariens, histoire de faire

Bouillir  la marmite, et  pour payer les frais

De port,  pour entretenir le bateau, aussi.

.

Nous avons fraternisé  et  avons échangé

Quelques recettes de cuisine, navigation

 Au cours  des quelques repas, communs,

Durant semaine où nous avons été côte

À côte avant de partir … pour d’autres

Destinations, aventures … rencontres !

.

Reviendra-t-elle à terre un jour à venir,

Il n’y a qu’elle seule, qui le sait, le saura,

Mais ce serait un plaisir, que de se revoir,

Pour parler de nos diverses folles destinées !

.

Une femme seule autour de la trentaine, sur un voilier de dix mètres,

Naviguant de port en port depuis la Belgique, donnant cours de maths.

Il faut bien vivre : à l’origine, elle était professeur de français … là-haut.

Seule, j’oubliais deux détails, avec enfant de neuf mois, un chien à bord.

Ça mérite le respect, tout de même : courage, connaissance, autonomie.

Je vous laisse imaginez, comment, et pourquoi, elle vit  différemment !

Nous avons fraternisé étant voisins, ça m’a beaucoup impressionné.

.

Une vie jeune et déjà bien remplie, assumée,

Avec un avenir incertain fait d’on ne sait quoi

Sur terre on appellerait cela la vie de bohème,

Mais sur mer, pour une femme : aventurière !

.

Elle aurait pu choisir un voilier plus moderne,

Qu’un vieux gréement, joli, mais qui se traine,

Avec qui malgré tout, elle n’est pas à la peine,

Comme compagnon de route, solide et fidèle.

.

Fragments

.

Partir en couple, avec enfants,

C’est plus fréquent que solitaire

C’est souvent le cas des hommes,

Plus rarement celui d‘une femme,

Avec bébé de huit mois et un chien,

Qui plus est avec un ancien gréement.

.

Ancienne institutrice en mathématiques,

Elle a démissionné  d’Éducation Nationale,

Donne sur voilier, cours de rattrapages privés

Pour subvenir à ses besoins et ses obligations :

Frais de ports, nourritures, entretiens,  etcetera.

.

Elle nous fait part de sa passion de naviguer seule

C’est un rêve qui lui a tenu depuis son adolescence

Mesurant toutes les contraintes et tous les risques,

Si fait qu’elle a toujours le sourire, quoiqu’il arrive.

.

Je ne sais pas si j’aurais une telle force de caractère,

De tout quitter avec un bébé serait pour moi, galère,

Bien que pour elle, cela n’a rien de si extraordinaire.

.

Voilà une belle personne qu’on ne rencontre ailleurs,

Ce n’est qu’en naviguant que le hasard sera meilleur.

.

Tant et si bien que sa rencontre est marque blanche.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner,   à   l’adolescence.

Professeur de français  M   en Belgique,

Donne, ici, cours de     O   mathématiques.

Contraste, paradoxe,    Ï ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur     S  tout autant douceur.

Voilà presque trois ans    E   qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour,     T  toute seule, naviguer.

A rencontré son alter ego    T   sur un autre bateau,

Qui la suit, de port en port        voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin       C  ils ont fait un enfant

Qui est né depuis six mois     A  Laslow se nommant.

À la fois navigatrice, institu    P  trice, multicréatrice

S’assume comme capitaine      I      mère préceptrice.

               

Avec son chien Tarzan élevé    A    comme un familier

Ça fait beau trio sur même      I    bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie qui  N      n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule   E     du pays où habiter.

.

Après séjour, au Portugal,    S  Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes U     alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’  R    elle fera dans trois ans,

Nul ne sait : elle fait con     fiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse,    C   de délicatesse qui laisse

Songeur globe-trotters     O       en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent  R     avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la   N recevoir avant dix ans.

      E

Cornemuse  l’accompagne  M   la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier  U coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel  S havre de paix,

Plein de ses souvenirs, ses poupées  E  me plait.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Peut-être une borne kilométrique,

Ou peut être une bouteille thermos,

Bon d’accord, cela peut représenter

 Un sac cornemuse, qui résonne.

.

242 4

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Est assez  loin  d’être  un bateau :

Et pourtant  quelque chose me dit

Qu’elle  résonnerait  tout  pareille !

Quoiqu’il en soit ou quoiqu’il en fût,

Cornemuse, bien que nom de bateau,

Ne sied pas à femme comme capitaine

Et ainsi la forme se démarque du fond.

.

Symbolique 

 .

Symbole d’Écosse, la cornemuse

Est pratiquée  depuis Le XIIIe siècle.

Les premières avaient un seul bourdon,

Elle en  a adopté  un  deuxième, troisième.

 

La  cornemuse,  de  type  bagpipe,  irlandaise,

Était utilisée à des fins essentiellement guerrières

Et ne subsiste, aujourd’hui que dans les pipes bands.

 

La cornemuse, symbolique du pays est le uilleann pipe

XVIIe, siècle, la poche, au lieu d’être gonflée à la bouche,

L’est à l’aide d’un soufflet actionné par le bras.

Le   biniou, une  cornemuse   bretonne,

Est plus petit   et est   plus aigu.

Elle n’a qu’un bourdon.

encycl-celt.chez-alice.fr

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

242 6

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique

.

L’Ecosse,

Et dans une

 Certaine

Mesure la Bretagne,

Qui ont su afficher la cornemuse

Comme leur second   drapeau qui résonne.

Le grand public connaît d’ailleurs plus, de l’Écosse

L’image de la cornemuse que celle du drapeau ou chardon

Ont, par là même, réussi à focaliser l’image de la cornemuse

Sur leur pays  à tel point que  même  pour  de nombreuses

Personnes natives de régions à tradition de cornemuse

Relativement proche, celle-ci symbolise maintenant

L’Écosse et la Bretagne.

jeanluc.matte.free.fr ›

articles ›symbolique

.

.

Fond /forme

 .

Une jeune femme, un bébé, un chien

Un bateau.

On s’attend à trouver un peu de tout

Sur l’eau

Mais cet équipage reste pour le moins

Trop beau.

Et pourtant cela marche, et cela tient,

À tous niveaux

Et vogue la mer, et vogue la … galère

Très loin du chaos. 

.

 Textuels et illustrations  >>    

241 – Gwen et Marie en crise sur Silencio

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ils se seraient rencontrés

En Bretagne à Perros-Guirec

Suite  à un   «coup de foudre»,

Partent sur leur  «coup de tête».

.

Sur  le voilier  nommé « Silence »

Faisant  trente-trois  pieds de long,

Aux Canaries,  au  port Las Palmas,

Ils auront atterris  pour s’y installer.

.

Marie y vit pendant  toute l’année,

Alors que  Gwen  s’en va travailler

Comme Capitaine  de ravitailleur

Sur une plateforme, pétrolière.

.

Marie y vit à l’année,

Gwen s’en va travailler

Capitaine de ravitailleur,

Sur plateforme pétrolière.

Qu’il soit là qu’à mi-temps,

Déprime, aujour d’hui, Marie,

Et qui à son tour déprime Gwen.

.

C’est leur vie, bien qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu le Monde à l’envers

Marie s’occupant de l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voilure ne lui feront peur.

Fait le ménage, cuisine avec le même bonheur

Tout en cousant ses habits, de vieux morceaux.

.

Nous les avons vus évoluer sur les trois années,

Tous deux sont charmants  et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué  sur le haut de la vague,

Ils se sont trouvés  en son plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que de partir, larguer tout,

Va complètement, changer la vie, résoudra tout.

.

Vouloir refaire sa vie, ailleurs  est un projet fou :

Les difficultés d’insertion sont légions … partout.

Comment allons-nous les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire à moins d’être  un devin !

L’univers du marin  est un univers  très masculin,

La femme se retrouvera coincée en espace de rien.

.

Marie a suivi son compagnon : elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais  ce qu’ils deviendront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jusqu’au bout pour en finir.

Continent ne leur convenait plus et pays non plus.

Leur faut encore partir ailleurs pour s’aimer plus.

.

Extensions 

.

Un vrai poème, ce curieux couple,

Un peu à la dérive, bien que restant

Scotchés des mois, voire, des années,

Au ponton de la marina de Las Palmas.

.

Eux aussi, sont partis  de Perros-Guirec,

Un soir  de fête, sur un coup de tête  mais

Ne sont jamais revenus au point de départ.

.

Capitaine ravitailleur plate-forme pétrolière

Lui, il est absent durant la moitié du temps,

Tant et si bien qu’à force de vivre seule,

Elle a fini par déprimer : on en ferait

Peut-être autant, allez savoir.

.

En tous cas, elle s’occupe à l’entretien

Du bateau et à sa déco comme pas deux :

Un véritable nid douillet pour couple amoureux,

Sauf que solitude lui pèse trop sur son Silence,

Un nom prédestiné ou plutôt prémonitoire.

.

Gwen et Marie, la cinquantaine, sans enfants, rencontrés à Perros

Un couple au début, romantique à souhait : passionnés, fusionnels,

Et puis crac, boum, hue, allez savoir pourquoi, allez savoir comment

Ça crise un max, et, ça se corse, ça s’exprime, en pleurs, cris, paroles !

Marie serait-elle bipolaire : Gwen ne serait–il plus si extraordinaire !

Toujours est-il que les tensions se font jour mais il faut avouer aussi,

Que Gwen n’a pas sorti son bateau, Silencio, depuis fort longtemps

Silencio : quel beau nom pour des amours secrets, amours volés,

Mais a contrario, quelle prison pour une amante trop esseulée.

.

Les amants d’un jour, qui se sont rencontrés

Et qui sont partis au loin sur un coup de tête

Pour autant ne sont pas amants de toujours !

.

C’est ce qui arrive au couple de Gwen et Marie

Croyant atteindre les canaries comme paradis,

Ils auront échoué dans une sorte de purgatoire.

.

Absent six mois, sur une plateforme pétrolière,

Il laisse femme au bout d’un long quai désert,

Qui peu à peu s’ennui, devient mélancolique.

.

L’on comprend ce qu’est : femme de marin,

Surtout sans enfants compensant absence.

.

Fragments

.

Rien ici pour le moment

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ils se seraient        G            rencontrés

En Bretagne, à        W      Perros-Guirec

Suite à un «coup     E              de foudre»,

 Partent sur leur        N         «coup de tête».

Sur le voilier nom      *           mé « Silence »

Faisant trente-trois    E            pieds, de long,

Aux Canaries, au         T        port Las Palmas,

Ils auront atterris        *         pour s’y installer.

Marie y vit pen            M      dant toute l’année,

Alors que Gwen            A           s’en va travailler

Comme Capitaine         R               de ravitailleur

Sur une plateforme,      I                      pétrolière.

E

Marie y vit    ¤                    ¤     à l’année,

Gwen s’en      ¤                            ¤  va travailler

Capitaine de   ¤                                 ¤   ravitailleur,

Sur plateforme ¤                                   ¤       pétrolière.

Qu’il soit là qu   ¤                                    ¤     à mi-temps,

Déprime, aujour ¤                                  ¤    d’hui, Marie,

Et qui à son tour  ¤                              ¤ déprime Gwen.

C’est leur vie bien  ¤                         ¤  qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu    ¤                   ¤  Monde à l’envers

Marie s’occupant de    ¤      ¤  l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voi      lure ne lui font pas peur.

Fait le ménage, cuisine       avec le même bonheur,

Tout en cousant ses habits    avec vieux morceaux.

             E

Nous les avons vus évoluer   N   sur les trois années

Tous deux sont charmants    *     et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué sur    C      le haut de la vague,

Ils se sont trouvés en son      R     plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que      I     de partir, larguer tout,

Va complètement, chan      S   ger la vie, résoudra tout.

E

Vouloir refaire sa vie,         *    ailleurs est un projet fou :

Les difficultés d’inser         S   tion sont légions…partout.

Comment allons-nous        U   les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire      R     à moins d’être  un devin !

L’univers du marin est        *      un univers très masculin,

La femme se retrouvera       S    coincée en espace de rien.

I

Marie a suivi son compa      L       gnon, elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale      E        depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais ce qu’ils devien     N        dront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jus      C        qu’au bout pour en finir.

Continent ne leur conve        I      nait plus et pays non plus.

Il leur faut encore partir      O     ailleurs pour s’aimer plus.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux corps, d’un couple,

Qui ne se fondent pas

Ne se fondent plus

En une tête !

.

241 1

.

Gwen  demeure  un  grand  marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

Ils  ne  sont pas     tête  contre  tête,

Côte à côte   comme  vieux couple,

Ils se voient peu … s’écoutent peu,

Ainsi leur forme rejoint leur fond !

.

Symbolique

.

  En    littérature,     folklore populaire,

Nombre marins        sont représentés

Par personnages         emblématiques :

Comme Capitaine       cuistot, le mousse,

Vieux loup de mer         et voire le corsaire,

Qui  sont confrontés        aux pirate et sirènes,

Aux créatures marines         géantes  ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des       îles désertes  où il y a  fortes

Probabilités pour qu’ils        découvrent un coffre au trésor

Enfoui dans le sol        par les pirates grâce à une

«Carte         au trésor» codée.

Wikipédia/imaginaire populaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

241 6

.

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique 

 . 

Pour être       

Une femme libre ?

On peut être    une femme  libérée

.

Avoir  le  droit     de vote, un  métier,

Un chéquier,  la      pilule,  des amants…

 .

Sans cependant ac       céder véritable liberté

Celle d’être soi, sans         attendre autorisation

Venue de        l’extérieur.

 .

Comment oser vivre    réellement ses désirs ?

Pour être libre, faut      avoir confiance en soi.

Psychologies.com Comment-s-autoriser-

a-etre-une-femme-libre

.

.

Fond/forme 

 .

Lui est un grand marin

Et elle une petite marine,

Qui l’a suivi comme on part

Avec un capitaine, et au loin

En laissant, derrière, toutes

Ses attaches de Bretagne

Pour vivre ailleurs, ici

Aux canaries, rêves

Beaux, épanouis,

Qui tourneront

Cauchemar.

.

Textuels et illustrations   >> 

240 – Gislaine et Dominique sur Mantalo

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent sans galère,

Sur leur voilier « Mantalo »

Faisant  quarante-trois pieds

Et qu’ils ont, eux-mêmes, bâti

Sur très grand naval chantier.

Pour  trouver  leur  équilibre,

Entre les terres  et les mers,

Ils vont d’escale en escale,

Autour de Méditerranée

Pour bien s’amariner,

Profiter des congés.

.

Sur le voilier, le temps, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres depuis et quatre ans

Avec leur dernier enfant, ont traversé  l’océan,

Ici et là-bas, avec cours  par  correspondances,

Et le bateau lui pesant, parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis, seuls la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés  à Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour suivant,  comme  invités.

.

Puis  nous  avons  échangé nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  familiaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit  vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de  la nôtre, nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer  pour vivre sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné  à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités, autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence  depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au  paradis se sont installés.

.

En vacances, sur Ar-Kilé, en itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence chacun réalisant son rêve

Avec  les contraintes que la vie, sur un bateau, impose,

Mais au final, rapport à terre, leurs esprits, ils reposent.

.

Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans la famille ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher :

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

Extensions 

.

Passer sept années à bourlinguer,

Ce n’est pas rien, une tranche de vie :

Et comment faire, après telle coupure,

Pour revenir à terre, y rester longtemps !

.

Il est vrai que voilier  de  quatorze mètres,

Avouons, c’est plus que confortable, à deux

Pour y vivre à bord en marge, toute l’année/

.

Lors comme ils ont une très bonne retraite,

De quoi tout assurer, mais, c’est courageux

Quand même et on en serait à les envier !

.

Un couple, autour d’un peu plus de  la cinquantaine :

Qui a décidé ne pas mettre leur vie  en quarantaine,

S’est acheté un voiler qu’ils ont, depuis sept années

À voguer de port en port, atlantique, méditerranée.

Nous aurions pu être eux, et cela mis à part  qu’eux,

Ils naviguent  toute, l’année, et nous, seulement  l’été.

Qu’importe cette différence, ils se disent être heureux !

.

Un couple, fin de cinquantaine, qui aura tout vendu,

Pour s’offrir un grand voiler, du temps pour naviguer

Avec bonne réserve d’agent pour voir venir longtemps

On pourrait presque croire qu’ils ils ont gagné au loto.

.

Mais ce n’est pas le cas, ce n’est que fruit d’entreprise

Un nouveau choix de vie et lors donc leur nouvel élan,

Vers une liberté dont ils jouissent comme ils veulent,

Naviguant d’ile en ile, avec les enfants, en vacances.

.

Fragments

.

Un couple proche de leur retraite

Donc, par là, plus proche de nous,

Avec un beau bateau, beau projet,

Et qu’il caressait depuis douze ans

Fabriquant eux-mêmes leur voilier,

Méditerranée, océan, en quatre ans

.

On aura saisi, avec eux, qu’un projet

De navigation au long cours en voilier

Se prépare de longue date, en budgets

Tant lorsqu’on part sur un coup de tête

Il s’agira plus de fuir que de construire

Une nouvelle vie ailleurs, pour toujours.

.

De naviguer  deux  à  trois  mois, par an,

N’aura rien à voir  avec mettre les voiles,

Voilier pour nous : résidence secondaire,

Pour eux, principale  et avec rien d’autre.

Ça suppose dire adieu à sa vie antérieure,

Si on tient à famille, est-ce choix meilleur.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent     sans galère,

Sur leur voilier   G   « Mantalo »

Faisant  quaran   I    te-trois pieds

Et qu’ils ont eux    S       mêmes, bâti

Sur un très grand   L    naval chantier.

Pour trouver           A      leur équilibre,

Entre les terres        I            et les mers,

Ils vont d’esca                   le en escale,

Autour de Mé          E             diterranée

Pour bien                             s’amariner,

Profiter                              des congés.

.

Sur le voilier, le temps, pour eux, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres          depuis bientôt quatre ans

Avec leur dernier enfant,                  auront traversé l’océan,

Ici et là-bas, avec cours           E            par correspondances,

Mais le bateau lui pesant         T         parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis seuls                   ou la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés        D         à  Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à         O         Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est         M         fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour          I           suivant,  comme  invités.

 N

Puis  nous  avons  échangé          I          nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  fami         Q         liaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en         U          buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant         E           belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit         S            vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de         U           la nôtre,  nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer        R           pour vivre  sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes                      ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné         M          à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités          A           autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence         N          depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au         T          paradis se sont installés.

  A

En vacances, sur Ar-Kilé, en      L          itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence       O        chacun réalisant son rêve

Avec les contraintes que la                  vie, sur le bateau, impose,

Mais au final, par rapport à               terre, l’esprit, ils reposent.

Avion, voiture et randonnée,            en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans      la famille, ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles,   randonnées, pour y marcher !

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux corps en couple  

Avec leurs deux têtes qui

Se confondent comme une 

Seule en une preuve amour !

.

240 4

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

Face à face, et tête contre tête,

Un couple ne se la prendra pas,

Tant qu’ils ont partage d’amour,

Et ainsi la forme épouse le fond.

.

Symbolique 

 .

Quel sens et

Pour quel couple ?

Se sentir à l’unis     son du partenaire

Sur les questions          les plus profondes,

Et les plus brûlan         tes, n’adviendra pas

   Cela   est    certain,          du jour au lendemain.

Tant, explorer ces            questions, ensemble,

Est processus conti         nu à échelle d’une vie.

But ne doit pas être          de se mettre d’accord

Sur  ce  qui  compte           pour  vous : de  vivre

Au sein d’une union,         où chacun, est ouvert

Aux convictions les         plus chères de l’autre.

Modifié, source : sexologues.canalblog.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

240 6

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

 .

Symbolique 

.

        L’amour relève      

De la  symbolique de 

L’union       des       opposés.

 .

Il est la pulsion fondamentale de l’être,

Libido pousse chacun à se réaliser dans l’action.

 .

Ce passage à l’acte ne se produit que par le contact

Avec l’autre, par une suite d’échanges matériels,

Sensibles, spirituels qui sont autant de chocs.

 .

L’amour tend à surmonter antagonismes,

À  assimiler  des  choses  différentes,

Les intégrer en une même unité.

.

.

Fond/forme 

 .

De vieux routiers, si l’on peut dire,

Des mers et des escales et mouillages

Sept ans qu’ils naviguent avec enfants

Leurs  enfants, devenus grands, ils ont

Continué à deux, toujours  amoureux,

De la mer et ses rencontres mystères

Et nous avons été des plus heureux

De partager avec eux expérience

Qui par des côtés nous semble,

Presque identique à la nôtre

À quelque différence d’âge près,

C’est la mer qui nous a rapprochés.

.

 Textuels et illustrations  >>

239 – Pierre est un ami, passionné de bateau

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles.

.

Homme à tout faire qui sait tout faire,

Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,

L’aurait-on adopté comme un animal errant,

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !

         .

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.

   .

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.

     .

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.

    .

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.

Confiance règne entre nous, en navigation été.

Interchangeables,  à force de se fréquenter :

À chacun son art, le reste est indéfinissable.

  .

Bon vivant, sachant bien mener sa barque,

En vrai pilote, avec lequel  on s’embarque,

Avec  ses  deux yeux et ses oreilles fermés,

Tant, des fois, n’hésitant pas  à engueuler,

Ceux ne respectant pas règles de sécurité

Caractère ne manquant pas en tous cas

De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

Extensions

Un mois par an à réparer, améliorer

Et pour en faire un coursier des mers

Et le préparer,   pour sa belle croisière,

Il devient plus beau, et sûr,  chaque été :

Deux mois en mer du Sud à le chevaucher

En Atlantique ou Méditerranée, pratiquant

Les  mouillages, sauvages, et  voire, forains.

Passants, riverains, il en a étonné  plus d’un.

Année après année … de plus en plus équipé,

Conforté, bichonné,  un beau, noble destrier,

Que ne ferait-il pas  pour nous transporter !

Bricoler lui prend  du temps : il n’en a cure

En navigateur et en skipper des plus purs.

Il n’est pas qu’un marin, qu’un bricoleur,

Un malin et gréeur, il sait être cuisinier

Hors pair,  en pleine mer,  à ses heures,

Il fait pain d’une si bonne saveur et odeur

Qu’on en goûterait, en tempêtes, d’horreurs.

Enfers des vents frais, paradis des vents près,

Il les connaît : il ne sous-estime pas la mer,

La respecte, la craint, en marin, anticipe,

Météo capricieuse, et les coups du sort,

Temps frais, bateau, pour lui, avec lui

Constitue une aventure sans fin.

.

Naviguer, mouiller, bricoler, cuisiner et régler les voiles,

Entretenir, réparer le moteur, améliorer portique et jupe

Et que sais-je encore tant  il sait tout faire ou … presque !

D’un voiler moyen et peu entretenu, il en a fait un de luxe

J’avoue que c’est un plaisir de naviguer, en toute sécurité

Avec lui quel que soit le programme, météo, destination !

Que de bons souvenirs accumulés en dix ans de croisière !

.

Mousse puis marin puis pilote d’avion

Parcours du bas de l’échelle … en haut,

Si on peut parler ainsi de planer sur air

Avant d’être navigateur  sur son bateau,

Sur lequel, ai fait des traversées avec lui.

.

Vrai qu’il savait tout faire … ou presque,

Son voilier et lui formait un couple idéal

Naviguer avec lui était en pleine sécurité

Ne me suis jamais senti en grand danger

En pétole molle, panne moteur, vent fort.

.

Dix ans, à parcourir  mers, côtes et ports,

Laisse forcément souvenirs … à demeure :

Comment oublier autant de moments forts

Sans renier  une partie de soi, de bonheurs.

Même sans bateau, il reste un ami de cœur.

.

Fragments

.

Il  n’est pas facile de dresser le portrait

De quelqu’un  de très proche,  d’un ami,

Sans le déformer,  le caricaturer,  trahir,

Il reste toujours nécessaire de le rectifier

.

Je manque d’étiquette unique, à le caser,

Plusieurs n’arriveraient pas à le terminer,

C’est donc se lancer en une approximation,

Qui tiendra d’un flot, direct, de projections.

***

Mousse, matelot, pilote, navigateur que sais-je

Mais il ne se définit pas que par ses professions

Faut leurs ajouter nombre de qualités humaines,

Qui font de lui un être plus qu’agréable à côtoyer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles

Homme à tout faire qui sait tout faire,

 Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,    P

L’aurait-on adopté comme un animal errant,     I

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,    E

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !     R

                                                                                        R

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,    E

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :   *

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,   A

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.  M

                                                                                        I

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,    *

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :    P

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,     A

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.    S

                                                                                        S

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main    I

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,   O

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,   N

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.   N

                                                                                       É

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.    *

Confiance règne entre nous, en navigation été.    D

** Interchangeables,  à force de se fréquenter :   E

** A chacun son art, le reste est indéfinissable.    *

                                                                                        B

**  Bon vivant, sachant bien mener sa barque,    A

*** En vrai pilote, avec lequel on s’embarque,      T

*** Avec ses deux yeux, et ses oreilles fermés,      E

***  Tant, des fois, n’hésitant pas à engueuler,     A

***   Ceux ne respectant pas règles de sécurité    U

**      Caractère ne manquant pas en tous cas

           De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tête et un corps 

D’un mousse ou bien

Un marin confirmé 

Plutôt le… deuxième.

.

239 4

.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

Depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin  amoureux de  son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

Un mousse

 Apprenti marin, 

Chargé de corvées

Sur tous navires.

 

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le  mot  demeure  employé   à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

 

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

 

Le matelot de 2ème classe,

Reçoit le brevet d’équipage

Devient un matelot breveté

Dit : «de Première classe».

.

.

Fond

.

Évocation

.

239 6

.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

En littérature,

Folklore populaire,

Les marins seront

Représentés par

 .

Divers personnages emblématiques

Le Capitaine, le «cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, voire le corsaire

Qui se trouvent confrontés aux pirates,

Aux sirènes, créatures marines géantes,

Ou aux tempêtes, ou avant d’échouer sur

Des îles désertes où il y a des probabilités

Pour qu’ils découvrent un coffre au trésor

Enfoui dans le sol, par les pirates grâce à

Une carte au trésor plus ou moins codée.

Source : Wikipédia/imaginaire populaire

.

.

Fond/forme 

 .

Rien ici

.

Textuels et illustrations  >> 

238 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (II)

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ils nous ont tenus au courant,

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

.

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

.

Et

Oui

Après

Des hauts

 Quelques bas

Et des frayeurs

Vivre, surmonter

Et les voici arrivés

À Bahia, côte Brésil,

Port accueillant, facile.

.

De là, ils  seront  repartis

À frontière  de  Patagonie,

Pour  accoucher  d’une fille,

Un pied  sur terre, autre, mer

C’est ainsi  qu’elle  aura débuté

Toute première  année  de sa vie.

.

Puis, remontant jusqu’aux Antilles,

Progressivement prenant leur temps

Ils ont pris soin  de  leur  petite fille,

 Ravis de pouvoir voir grand-parent.

.

  Retour  maison, Sud de la France,

  Leur arrivée  fut  pure  délivrance

   Après quatre ans de joies, galères,

  Ils se sont posés sur coin de terre

     Et  là, devinez : ils se sont mariés !

.

     Lors on se supporte, avec le bébé,

     Sur un voilier : l’on s’est vacciné,

      L’or ne coulera pas  avec Damien

      Mais il en aurait déjà avec Laure.

.

        Depuis nous les avons perdus de vue

        Or ils sont encore prêts à nous revoir

          Histoire de réactiver très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres et à n’en plus finir

.

   Il est vrai qu’un grand voilier de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau, au milieu de nulle part et tranquille.

.

Extensions 

.

J’ai un peu de mal à m’imaginer

Avec  nouveau-né à nord du voilier

Et plus encore à naviguer avec lui,

Même si c’est de port en port !

 .

Quant à faire la traversée d’Atlantique,

Pour ma part,  je ne m’y risquerais pas,

Mais après tout pourquoi pas.

 .

Je présume que d’autres couples l’ont fait

Avant  eux, peut-être  même  d’accoucher

En cours de navigation.

 .

Chacun prend les contraintes  et risques,

Qu’il veut, ou qu’il peut, et avec les joies

Et bonheurs allant avec

.

C’est une façon, comme une autre,

De conforter dès les premiers jours

L’Adn navigateur ou navigatrice,

Qui coule dans ses veines.

 .

Ils ont poursuivi leur route, sans nous, navigateurs infatigables,

Et de leurs nouvelles sensations, émotions, actions, insatiables !

Arrivés à Bahia, au Brésil, ils nous ont annoncé  leur conception,

Non de la traversée, mais de prendre soin du bébé, sur le bateau.

Voilà un petit marin qui gardera toujours, un œil et pied, sur lui.

Nous espérons que nous les reverrons un jour, mais Dieu sait où.

C’était un rêve fou de le faire, mais une folie de ne pas le réaliser.

.

Je ne m’imagine pas en train de traverser

L’Océan Atlantique avec petit bébé à bord.

D’autres l’ont déjà fait  et d’autres le feront,

Ce n’est pas une grande performance en soi,

Mais tout de même : s’il se rendait malade !

.

De découvrir une mère sur une mer immense

Avec les mouvements et les bruits du bateau,

Le marquera certainement  un long moment,

Pour autant, deviendra-t-il marin ou terrien,

Il est bien trop jeune encore pour son destin.

.

Nous les avons revus en autre port canarien

Et nous avons continué à échanger avec eux

Le récit de leurs pérégrinations, en témoins

D’une belle rencontre comme il y en a peu

Qui laisse comme du baume en nos yeux.

.

Fragments

.

Nous les avons rencontrés de nouveau

Dans un autre port  en ile de tenerife,

Avant qu’ils partent pour le  cap vert :

Dernière étape avant longue traversée.

.

Traverser l’atlantique pour Martinique

En repassant par archipel des Açores,

Nous tentent en projet de navigation,

Le feront nous, je ne suis pas certain.

.

Des récits, journaux, carnets voyages,

Nous racontent nombre de péripéties,

Qui, en général,  se seront  bien finies,

Peu auront navigué avec bébé à bord.

.

Ce qu’il en reste, d’une telle rencontre,

Est plus qu’un simple et bon  souvenir

Événement à marquer pierre blanche,

Tant il est rare, et voire  quasi unique.

.

Nous avons gardé contact, des années,

Et puis le temps  et distances, ont joué,

Et il en est ainsi de bien des rencontres

Pour autant, quel plaisir de … partager.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (II)

 .

Ils nous ont tenus au courant

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

 .

Et…..

Oui……

Après…….

Des hauts…..

Quelques bas…

Et des frayeurs…

Vivre, surmonter…

Et les voici  arrivés…

À Bahia,  c ôte Brésil…

Port accueillant, facile…

Et de là, ils seront repartis

À  frontière      D   Patagonie,

Pour accoucher  A    d’une fille,

Un pied sur terre M    autre, mer

C’est ainsi qu’elle    I     aura débuté

La toute première  E année de sa vie.

Puis, remontant  N  jusqu’aux Antilles,

Progressivement   *   prenant leur temps

Ils ont pris soin     T     De leur petite fille,

 Ravis de pouvoir    O       voir grand-parent.

  Retour maison        U            sud de la France

  Leur arrivée fut         T               pure  délivrance

   Après quatre ans         *                 de joies, galères,

  Ils se sont posés           S                sur coin de terre.

     Et là, devinez :              U                 ils se sont mariés !

     Lors on se sup                R                    porte avec le bébé

     Sur un voilier :                 *                       l’on s’est vacciné.

      L’or ne coulera                  L                          pas avec Damien

      Mais  pourra en                 E                           avoir avec Laure.

        Depuis les avons                  *                                perdus  … de vue

        Or ils sont encore                  M                                prêts nous revoir

          Lors pour réactiver                A                                    très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres              T                                    et à n’en plus finir.

   Il est vrai qu’un grand voilier     *     de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller  *      presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a   le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau,  au milieu de nulle part et tranquille.

.

Forme

.

.

Évocation

.

La grand-voile  ou  le  génois

Bien hissés, étarqués, souqués

Et avec le minimum de creux

Pour avancer au vent, rêver.

.

238 4

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 

Un blanc nuage,  en haut  du mât,

Semble s’être dessiné, bien installé

Pour les accompagner et protéger

Et ainsi la forme s’accorde au fond.

 .

Symbolique 

 .

Mettre

Les voiles

Est  l’expression

Illustrant le symbole.

La voile se gonfle se lève,

Se tend, s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat  …  se remplit,

Se vide, se courbe… flotte au vent,

Reflète le besoin du départ imaginé.

Invitation  à  quitter terre  ferme  pour

L’élément liquide mais il faut se rappeler

 .

Que l’on ne quittera pas le port sur un  simple coup de tête.

Et qu’un long voyage se préparera en prenant

 En compte conditions météo.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

238 6

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

.

Rêver serait, selon certains,

Oublier le temps pesant,

Avec toute pesante matérialité,

Son anxiété, des sentiments

Partagés, de vivre ses espérances,

D’être ce qu’il voudrait être.

.

Il sert de décompression  aux trop

Grandes fatigues psychiques.

Lors on rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

.

Tandis qu’autres se prélassent dans

Une multitude de songes creux

Ou ils demeurent comme endormis

Dans leur confort ou misère

L’inconscient et le conscient sont

Alors parfaitement complices.

.

.

Fond/forme 

 .

Ils ont mis et le paquet, et les voiles

Vendant tous leurs biens et quittant

Parents, amis, confort,  pour avenir

Incertain.

 .

Quand on aime à ce point

On fera le tour du Monde, joyeux,

Et c’est ce qui leur arrive de mieux,

Que de passer du rêve à sa réalité

Et de partir sans rien regretter. 

.

 Textuels et illustrations  >>  

237 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui  de  Martigues

Et elle  du Cantal,

Se sont mis  en tête

De  circumvolutionner,

Et, cela, juste après avoir

Fini de préparer  le bateau.

.

Deux années  pour  travaux,

Avant de venir mettre à flot,

Pour  voguer,  bien,  ou  mal

Vers  le vent pur  … zénithal.

.

Nabucco est  bien son nom,

Voilier de trente-huit pieds

Bucco cela lui va très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus  en annexe,

Et ont trouvé un prétexte

À se connaitre s’apprécier.

.

En tant que marins et hôtes,

Nous nous  sommes  dévoilés,

Et nous nous sommes attachés,

Au point de devenir de vrais amis

Malgré trente ans de plus … vieillis.

.

Il n’y a plus d’âge, entre aventuriers ;

Quand on prend cinq ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite  et  par  petites étapes !

Eux ; besoin de travailler, ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop longtemps, caressé.

.

Que nenni, point : pour mieux se connaitre, s’aimer

Et découvrir l’Océan, le Monde, et par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés, plus tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions entamés, pas si loin,

Sur différents  travaux, conseils, astuces, recettes.

.

Fonder famille ils désirent, bateau comme étoile

Comme lieu de maternité, de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans impairs nés de mers

Où la débrouillardise est toujours de mise,

Où autorité négociation jamais soumise

À l’arbitraire fou des vents contraires.

.

Extensions 

.

Il est gestionnaire de terrains,

Elle, est psychomotricienne

Oui mais qu’à cela ne tient,

Mais qu’à cela ne tienne,

Ils auront tout largués

Pour une aventure extraordinaire

Voir si leur union tiendra quatre ans.

.

On ne peut que leur souhaiter de réussir

À franchir tous les caps qu’ils se sont fixés,

Qu’ils soient en mer ou bien à terre,

En tant que père ou en tant mère,

Gestionnaire ou humanitaire !

.

Ils ne peuvent que s’en sortir

Renforcés dans leurs motivations

À faire ce que leurs choix leur poussent.

.

Un couple jeune, parti trois ans pour un tour du monde

Avec l’intention de faire un, voire deux enfants, en route,

Qui nous a invité et accueilli plusieurs fois sur leur bateau

Réciproquement durant une  semaine à Arrecife Lanzarote

Un bel exemple d’amitié, spontanée, et, intergénérationnelle,

Qui nous a fait chaud au cœur et fait garder le souvenir intact

Comme s’ils étaient nos enfants bien qu’en étant des étrangers !

.

 Beau projet, s’il en est que tout vendre,

Pour partir à l’aventure pour deux ans

Avec l’idée de faire un enfant, en route,

Qui, pour le moins, aura le pied marin.

.

Un couple qui avait le cœur sur la main,

Qui au premier regard nous aura adopté.

Ce n’’est pas tant l’apéro qui nous a séduit

Façon de nous inviter… bien qu’étrangers !

.

Si vrai  que  nos  deux bateaux,  mouillaient

Côte à côte pas très loin, mais de là à mettre

Une annexe à l’eau, et en plein coup de vent,

Faut le vouloir, quand-même, tant ça craint.

.

Fragments

.

Un bien beau couple,

Un bien beau  bateau :

Pur et vrai coup double,

Jeunes, cerise sur gâteau.

.

Un jour de tempête, Arrecife,

Nous étions réfugiés, avant-port :

Non loin d’eux, cent mètres à peine

Difficile de mettre une annexe à l’eau.

.

Mais eux l’on fait, curieux de connaitre

Notre couple plus vieux,  notre capitaine,

Nous rejoignent sur bateau avec un gâteau

Que nous avons partagé, avec apéro… porto !

.

Leur voilier de quarante pieds, un mètre de plus

Que le nôtre, a fière allure, fière mâture, pour sûr,

La trentaine tous les deux, ils vont traverser l’océan

Ils ont pour projet d’accoucher bébé à Rio de Janeiro

.

Le courant est passé entre nous, malgré différence d’âge,

Faut dire qu’ils auront tout quitté pour leur beau voyage :

On ne fraternise qu’avec ceux qui nous ressemble dit adage

Nous sommes avec eux, lors tempête, comme sur un nuage !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme (I)

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui   *  de  Martigues

Et elle   A     du Cantal,

Se sont    N   mis  en tête

De  circum  N  volutionner,

Et, cela, juste  E après  avoir,

Fini de prépa  rer  le bateau.

Deux années    L  pour travaux

Avant de venir A  mettre à flot,

Pour voguer,   U   bien, ou mal

Vers le vent   R   pur, zénithal.

Nabucco est E  bien son nom

Voilier  *   trente-huit pieds

Et bucco *   c’est très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus   en annexe,

Et ont trouvé   un prétexte

À se connaitre  D  s’apprécier.

En tant que  A  marins et hôtes,

Nous nous     M  sommes dévoilés,

Et nous nous    I    sommes attachés,

Au point de de      E  venir de vrais amis

Malgré trente ans    N     de plus … vieillis.

Il n’y a plus d’âge,       *    entre aventuriers ;

Quand on prend cinq     N     ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite et          A    par petites étapes !

Eux ; besoin de travailler,     B     ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité,   U    ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop      C    longtemps, caressé.

Que nenni, point : pour mieux       C   se connaitre, s’aimer

Découvrir l’Océan, le Monde             O       par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés,   plus     *        tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons       R             poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions en        E                tamés, pas si loin,

Sur divers  travaux,   conseils                 N                    astuces, recettes.

Fonder famille ils désirent,                      C                bateau comme étoile

Comme lieu de maternité,                        O                     de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans                             N                      impairs nés de mers

Où la débrouillardise est                           T                              toujours de mise,

Où autorité négociation                            R                                    jamais soumise

À l’arbitraire fou des                                 E                                     vents contraires.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une sorte de pelle à gâteau ou autre,

Une poivrière au-dessus d’une salière,

En bas, une grosse coque d’un voilier,

En haut, des voiles en vue de naviguer

.

.

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique   

 

Je                     suis

Debout | |    et      au       bord

De la plage. | |  Un     voilier     passe

Dans la brise du | |  matin,  part  vers  l’océan.

Il est la beauté, il est | |   la vie, je le regarde  jusqu’à ce

Qu’il disparaisse à l’ho | |  rizon. Quelqu’un à  mon côté  dit

« Il  est  parti ! »    Parti | |  de  mon    regard,   et   c’est    tout,

Son  mât  est aussi haut | |   et   sa  coque a, toujours, la  force

De  porter  sa  charge hu | |  maine. Disparition  de  ma  vue est

En moi, pas en lui. Au mo | | ment où quelqu’un près de moi, dit :

 

« Il est parti ! » Il y en a d’autres qui le voyant poindre  à l’horizon

Et puis venir vers eux, s’exclament avec joie :

« Le voilà ! » William Blake

.

.

Fond

.

Évocation 

.

237 6

.

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

.

Lorsqu’un navigateur

Cherche à parcourir  une

Trajectoire définie en mer,

Il maîtrisera la direction de

Son voilier en tenant la barre

Et en observant un bon cap.

Boussole et carte maritime

Sont outils indispensables

Pour arriver à bon port.

Elles seront des images

Symboliques  de  la  vie :

Avez-vous une destination,

Ou vous laissez-vous pousser

Par les « vents de la vie » sans

Vous soucier  de la destination ?

Eh bien, justement,  la seule chose

Qui ne se maîtrise pas … Ce sont les

Caprices du vent, change de direction

Au gré de ses désirs et ses dépressions.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

.

Fond/forme 

.

Nous étions côte à côte, au mouillage

Dans l’avant-port d’Arrecife, Canaries

Mais, en dépit d’un vent fort, en annexe

Ils sont venus nous saluer à bord, inviter

À prendre l’apéro et sans nous connaitre

Sur leur voilier, afin de se  fraterniser.

Peu de marins ont telle convivialité.

 .

Textuels et illustrations  >>

236 – Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

.

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

.

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

.

Il faut dire aussi,  Loïc travaille le bois,

Et Thaïs soude, très bien l’inox, ma foi,

Tant et si bien occupés bien galvanisés

Ils courent les pontons, pour travailler.

.

Une bricole, par ci et une autre, par-là.

Nombre marins les emploie, une fois.

Avec eux  en finissant  par fraterniser

Très simple d’entrer dans leur amitié.

.

Icelle, nous avons contracté, avec eux

Les voyant se démener, comme dieux,

Si parfois tirent le diable par la queue,

Se disent souvent plus que lui heureux.

.

De dire que la vie de bohème, leur va,

Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

Pour avoir lors maintes fois, échangé,

On les trouve, originaux, passionnés !

.

Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

Parait avoir confié son destin d’action

À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

.

Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

Se débrouille autant que garçon mariné,

Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

Pour sûr, charmante et belle générosité.

.

Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

Ailleurs et avec toujours, la même grâce

Et certainement, avec le même bonheur !

.

Extensions 

.

Des jeunes couples autour de la trentaine,

Circumvolutionant en bateau de huit mètres,

C’est sûr qu’on n’en rencontre pas tous les jours.

Ça arrive, parfois même  avec un voilier  plus petit

Oui mais  voilà, comme ils n’ont pas un sou d’avance,

Travaillent pour se nourrir, se vêtir, entretenir le bateau.

L’été ça va pontons visiteurs  s’activent à réparer  ceci, cela

L’hiver, rien ne bouge, faut payer le port ou mouiller dehors.

Et combien réaliseront leur périple jusqu’au bout  du bout

Combien jettent sac à terre pour mettre fin à la misère.

Nous nous reverrons, qui sait, un jour, et ailleurs,

Avec toujours même grâce, même bonheur.

.

Un couple cherchant du travail sur les pontons,

Elle soudeuse, travaillant le fer, l’aluminium,

Lui travaillant le bois et la résine plastique

Tous deux charmants, et sympathiques,

Au point qu’ils étaient attachants !

.

.

Un bricoleur avec une bricoleuse

Forme un beau couple sur voilier

Lorsqu’ils exercent leurs métiers,

Offrant leurs services sur ponton.

.

Nous leur avons fourni du travail

Pendant trois jours : réparations,

Très admiratif de voir une femme,

Très adroite avec son chalumeau !

.

Que deviendront-ils, nul ne sait !

Nous nous sommes liés d’amitié,

Et s’il leur arrive  de lire ce texte,

Reprendre contact sera prétexte.

.

Il faut  un certain courage, culot,

Pour partir avec leur vieux rafiot

Sans un sou d’avance ou presque

Pour moi, l’aventure dantesque !

.

Fragments

.

Un jeune couple … en partance,

Et de plus en plus  en itinérance,

Et de plus en plus loin  de France,

N’a rien de courant, ni d’évidence !

.

Les avons rencontrés sur notre ponton,

Lors ils cherchaient  des travaux à faire,

Sur bateau, elle soudeuse, lui menuisier :

Le bois et le plastic marié avec fer et acier.

.

Ça tombait bien, jupe, portique avait besoin

De consolidations suite à nombre de fissures,

Elle nous aura traité cela en une seule journée

Comme une vraie … professionnelle : chapeau.

.

Par la suite, c’est lui qui a pris le relais pour bois

Et en quelques jours, sommes devenus bons amis

Ils auraient pu être nos enfants… un peu bohème,

Vrai qu’ils sont débrouillards, autonomes, sympas.

.

Ils sont partis dans d’autres ports proposer services

Nous les avons imaginés, faire le tour de l’atlantique,

Nous ne les oublierons pas, alliant risques et plaisirs :

Ce n’est pas le seul rencontré, seul à nous avoir marqué.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

THAÏS, LOÏC,

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

RENCONTRE

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

**Il faut dire aussi, que, Loïc travaille le bois,

****   Et Thaïs soude, très bien, l’inox, ma foi,

*****    Tant et si bien occupés, bien galvanisés,

*****       Courent les pontons … pour travailler.

 *****        Une bricole, par ci et une autre, par-là.

*****         Nombre marins les emploie, une fois.

*****         Avec eux  en finissant  par fraterniser

*****        Très simple d’entrer dans leur amitié.

****       Icelle, nous avons contracté, avec eux

 ***      Les voyant se démener, comme dieux,

  **   Si parfois, tirent le diable, par la queue,

     Se disent souvent, plus que lui, heureux,

    Et de dire que la vie de bohème leur va,

  Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

   Pour avoir lors maintes fois, échangé,

     On les trouve, originaux,  passionnés !

À LAS PALMAS

      Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

       Parait avoir confié son destin d’action

         À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

           Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

             Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

             Se débrouille autant que garçon mariné,

             Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

             Pour sûr, charmante et belle générosité.

              Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

              Ailleurs et avec toujours, la même grâce

                 Et certainement, avec le même bonheur !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un grand flacon avec une anse,

Un sac de voyage avec poignée,

Une belle silhouette de femme,

Jeune, l’air plutôt décontractée.

.

236 4

.

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

La femme

A une symbolique

Riche qui a évolué

Au fil du temps.

Toutefois,

Elle a toujours

Évoqué  la  fécondité,

La pureté et aussi le vice.

À partir  du XXe siècle des

Mouvements        féministes

Sont  apparus,   pour tenter

De rétablir meilleur équilibre

Entre hommes    et    femmes,

Rétablir les droits de femmes,

Qui occupent une place impor

Tante dans tout débat public.

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

236 6

.

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

Quel sens           pour quel            couple ?

Se sentir à        l’unisson du       partenaire

Sur les ques      tions les plus       profondes

Et les plus          brûlantes, n’      adviendra

Pas    du              jour au len           demain !

Explorer          ces questions          ensemble

Deviendrait    un processus            continu,

Tant, à faire       à l’échelle d’          une vie !

Cela dit      le but ne devrait pas      être de

Se mettre    d’accord sur ce qui       compte

Pour vous,     mais bien  de vivre     au sein

D’une union   où chacun demeure    ouvert

Aux convic      tions  plus chères      d’autre.

sexologues.canalblog.com

.

.

Fond/forme 

.

Se lancer en longue croisière,

Et de port en port en cabotage,

Avec un vieux bateau, hors d’âge

Demeure une aventure particulière

D’autant qu’il faut trouver sur place

De quoi manger et de quoi travailler.

.

Double contrainte, s’il en est, mais que

Ce couple d’amoureux n’aura pas hésité

À entreprendre comme bouteille à la mer.

.

Nous les avons rencontrés, embaucher

Et ils n’étaient pas peu fiers, amers

De nous dépanner, par soudures,

De nous arranger par coutures

Au point de faire amis sûrs.

.

Textuels et illustrations  >>

235 – Couple de bateau jaune, Graciosa

Textuels et illustrations  >> 

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Rencontre, inattendue

En bien curieux voilier

Qu’on soit  pour, contre

Il ne laisse pas étranger.

Français,  d’abord, beau,

Très large … pour bateau

Jaune terre et vert d’eau,

Un vrai havre pour repos

Il a beaucoup  bourlingué

En glaces  du grand Nord

Mais tout autant navigué,

En Bretagne,   tous ports !

Un couple mûr, attachant

Dont la mère des enfants

Aura habité  l’Ile Grande

Avant  d’être  navigante.

Dites, comment penser,

La voisine du quartier,

Vive au ponton là-bas,

En  port  de  Graciosa

Après avoir fraternisé

Après  avoir échangé,

On visite leur  voilier,

Qu’ils ont … fabriqué.

Voilà quatre ans déjà

Qu’ils ont pris le large

Travaillant de ci de là

Survivants, en marge.

Le hasard est curieux,

Et sommes  chanceux,

De rencontrer  bretons

À chaque bout ponton.

Avec maison  sur  l’eau,

Ils  font  les  deux Pôles,

En plus,  ils sont  drôles,

Bon   humour : chapeau.

Ça existe  donc vraiment

Les voyageurs itinérants

Et qui sont intéressants

Alors les rencontrant !

 .

Extensions 

.

Il aura construit son voilier, contreplaqué marine

Doublé en dessous, devant, par plaque d’aluminium

Pour résister aux glaces soulevant sur mer banquise.

L’intérieur est sobre, fonctionnel, avec poêle à bois,

En plein milieu entre le carré et les cabines avant.

.

Cela nous a quelque peu étonné mais du bois,

L’on en trouverait partout le long des côtes,

Deux enfants à bord, de huit et douze ans,

Qui suivent des cours par correspondance,

Et se débrouillent à merveille sur le bateau.

.

Ils s’en vont au pôle sud, après avoir fait nord,

Quelque part en terre Adélie, lors pour un temps,

On les envie : faire le tour de la terre par parallèles,

C’est fréquent,  par les méridiens, c’est peu commun.

.

Il y a une course en solitaire autour du monde, qui fait

Le tour du pôle sud : bien entrainés, il devrait s’y inscrire

Enfin, prenant le temps, tout de même, et ça change tout !

.

Sa couleur jaune, solaire, ne passe pas inaperçu non plus,

Peu de voilier de cette couleur  et son carré, très large et

Grand ouvert sur le cockpit lui donne un espace de vie

Des plus agréables partout et tout au moins au port.

.

Eux deux, un couple de marins confirmés et aventuriers :

Elle, ancienne directrice de la base nautique d Ile-Grande

Lui, ancien charpentier de marine, en année  sabbatique

Un couple ouvert, et d’un abord des plus sympathiques,

Qui nous a fait visité bateau construit par leurs soins.

.

Un charpentier de marine qui aurait

Construit lui-même son grand voilier

Le connaitrait mieux que quiconque !

.

C’est le cas et pas le plus surprenant

Pour nous : marié  à  une  ancienne

Directrice  de notre Base  Nautique

De l’Ile-Grande, près de chez nous,

Le monde est petit, tout de même.

.

Pour affronter  les froids du Nord,

Il a monté un poêle en plein centre

Du carré, qui fonctionne avec bois !

Quid du bois : on en trouve  partout,

Même au fin fond de fjord norvégien.

.

Fragments

.

On croirait femme en pied de mât

Pour envoyer, descendre, la toile

Une femme de marin, surement,

Et lors la forme épouse le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

¤¤¤¤¤    Rencontre, inattendue       C

¤¤¤¤¤    En bien curieux voilier      O

¤¤¤¤¤    Qu’on soit  pour, contre    U

¤¤¤¤¤    Il ne laisse pas étranger.   P

¤¤¤¤¤    Français,  d’abord, beau,   L

¤¤¤¤¤    Très large … pour bateau  E

¤¤¤¤¤    Jaune terre et vert d’eau,   *

¤¤¤¤¤   Un vrai havre pour repos    *

¤¤¤¤¤   Il a beaucoup  bourlingué  D

¤¤¤¤¤   En glaces  du grand Nord   U

¤¤¤¤¤  Mais tout autant navigué,   *

¤¤¤¤¤  En Bretagne,   tous ports !   *

¤¤¤¤¤   Un couple mûr, attachant  B

¤¤¤¤¤   Dont la mère des enfants   A

¤¤¤¤¤    Aura habité  l’Ile Grande  T

¤¤¤¤¤    Avant  d’être  navigante.   E

¤¤¤¤¤     Dites, comment penser,   A

¤¤¤¤¤      La voisine du quartier,   U

¤¤¤¤¤       Vive au ponton là-bas,    *

¤¤¤¤¤       En  port  de  Graciosa     *

¤¤¤¤¤        Après avoir fraternisé    J

¤¤¤¤¤        Après  avoir échangé,    A

¤¤¤¤¤        On visite leur  voilier,    U

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont … fabriqué.    N

¤¤¤¤¤        Voilà quatre ans déjà    E

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont pris le large    *

¤¤¤¤¤        Travaillant de ci de là    *

¤¤¤¤¤        Survivants, en marge.   G

¤¤¤¤¤       Le hasard est curieux,    R

¤¤¤¤¤       Et sommes  chanceux,    A

¤¤¤¤¤      De rencontrer  bretons    C

¤¤¤¤¤      À chaque bout ponton.    I

¤¤¤¤¤      Avec maison  sur  l’eau,  O

¤¤¤¤¤     Ils  font  les  deux Pôles,   S

¤¤¤¤¤    En plus,  ils sont  drôles,   A

¤¤¤¤¤    Bon   humour : chapeau.  *

¤¤¤¤¤   Ça existe  donc vraiment   *

¤¤¤¤¤    Les voyageurs itinérants   *

¤¤¤¤¤     Et qui sont intéressants   *

¤¤¤¤¤       Alors les rencontrant !    *

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

.

235 4

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

.

Symbolique   

.

Femme

Sans    tabou,

Oui, mais    pas

Sans mystère.

 .

Ce qui est caché est

Précieux, se révèle qu’à rares

Conditions. Ne pas tout mettre

 En lumière, voilà   la  clé  

D’un   mariage  parfait

De polarités féminines

Mais  ce  qui   reste  caché,

Ce  qui reste   dans  l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

Lors aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/

actualites-nouveautes/femme-mystere

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique

.

Dans l’univers,  mental, humain,

Toutes les oppo        sitions semblent

S’ordonner en            fonction de  tel

Couple mas       culin-féminin.

 

Celui-ci recouvre aussi bien des

Oppositions  dites  symboliques

Telles   que : lumières-ténèbres,

Ciel-terre,   droite-gauche,    etc.

Que des oppositions    conceptuelles

Telles que temps-espace forme-matière,

 Pair-impair. Ressort    de l’étude comparée

Systèmes de pensée         différentes cultures

 Humaines que les                valeurs masculines

Sont assimilées à                 des principes actifs

Et valeurs féminines      à des principes passifs.

universalis.fr/encyclopedie/masculin-feminin-symbolisme

 .

.

Fond/forme 

 .

Une femme, seule, sur un voilier

C’est assez rare mais il y en aura

En couple, c’est beaucoup mieux

Et ce à tout point de vue, entente

Qui plus est, ce sont aventuriers,

Autant mer du nord que su sud,

Qui vivent, réellement, en mer,

N’ont peur ni d’été ni d’hiver.

.

Textuels et illustrations  >> 

1033 – La faim, la maladie, le chômage, la misère !

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les maux de la Terre

Ne se consolent de mots

Il faut, avant tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

  .

J’aimerais  tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament  les parents

À tous leurs  enfants.

 .

J’aimerais  tellement

Clament les   riches nantis,

Égalité, pour pauvres, anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

Extensions

 .

La faim, la maladie, le chômage, la misère

Constituent un chapelet égrené de poudrières

Qui couvent feux sous la cendre des révolutions,

Voire des insurrections comme les printemps

Des œillets, des jasmins, et voire des roses.

J’aimerais tellement ceci, tellement cela.

.

Combien de fois n’a-t-on entendu

Ces phrases-là nous laissant

Impuissant à résoudre

Toute la misère du monde par

Manque d’égalité, de justice, mais

Aussi et autant de courage et de volonté !

.

«Il faut de tout pour faire un monde»,

Dit un dicton, sauf que déséquilibres

Importants rendent tout inopérant

Ils  aboutissent, parfois, à  créer

Des catastrophes humanitaires

Ou sécuritaires, géopolitiques

Parfois même anarchiques.

.

De ces trois maux, lequel serait le plus important… à éradiquer :

Comment choisir lors ils sont tous les trois destructeurs sociaux,

Et des marqueurs d’une vie, au rabais, amputé de tout bien-être !

Pour sûr, il y a eu bon nombre de progrès  depuis plus d’un siècle,

Mais est-ce une raison pour se contenter de ce qu’on a, qu’on est !

.

Nous aurons tous des épreuves à affronter,

Autant individuellement que collectivement

Les maladies n’épargnent  pas plus les riches

Que les pauvres, il n’y que les accès aux soins,

Qui les démarquent et comptent leurs morts !

.

La faim est  plus endémique  qu’une pandémie

Ce n’est pas partout une faim, dite saisonnière :

Elle est ici ou là structurelle, non conjoncturelle.

Le Monde ne semblerait pas venir  à bout d’elle :

Surpopulation et paupérisation, l’en empêchent.

.

Le chômage serait une maladie du Libre échange

Volant de main d’œuvre pour ajuster production,

Aussi présent en pays capitaliste que communiste

Le plein emploi reste une chimère pour élections.

.

Fragments

.

Faim, maladie et chômage vont

De pair dans de nombreux pays,

La nourriture, la santé, l’activité,

Ne sont pas garantis ni protégés.

.

Pour sûr, la science fait des progrès

Pour les maladies, pour les carences,

Autant pour enfance  que sénescence :

Beaucoup moins de mortalité infantile ;

Beaucoup plus de durée, espérance de vie,

On saluera un meilleur état de démographie.

.

Mais en réalité : la faim, maladie et chômage,

Sont endémiques et la lutte demeure  sans répit,

D’autant que pour chaque pays, il y a deux régimes,

Un à haute vitesse pour les riches ; lente pour pauvres.

.

On peut se demander qui tire, le mieux, marrons du feu,

Faim, maladie, chômage sont intégré dans le PIB des pays,

De ce fait entre en compte de profits en systèmes capitalistes

Comme si l’on traitait les maux du monde comme des bienfaits.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

FAIM,

Les maux de la Terre

Ne se conso  lent de mots

Il faut, avant  tout, faire

Et ce n’est jamais trop.

MALADIE,

J’aimerais tellement

Qu’il en soit autrement

Déclament les parents

A tous leurs enfants.

CHÔMAGE,

J’aimerais    tellement

Clament les  riches nantis,

Égalité  pour pauvres anéantis,

Tout en les traitant, en les exploitant.

PROLIFÈRENT    

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un père devant son dernier fils, mourant

De faim, mais, je n’ai plus rien, à lui donner,

Ma famille étant faite de chiens errants nés.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit une mère devant sa fille, rendue malade,

A en crever lors n’ayant pas de médicament,

Sa vie vers la mort monte jusqu’à l’escalade.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Dit un patron à son dernier employé licencié,

Mais, je n’ai plus aucun travail à te … donner,

Chômage gagnant encore du terrain…devant.

.

J’aimerais tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent parents, à leurs enfants non scolarisés

Mais, l’école est trop chère, et  trop éloignée :

Pas besoin de savoir lire pour planter, élever.

.

J’aimerais  tellement  qu’il en soit  autrement,

Disent  les pauvres gens, englués dans misères

Mais il n’y a pas de place, pour tous, sur Terre

Et aucun dieu n’y pourra rien, étonnamment !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole médicamenteuse, 

Ou flacon pour tests ?

.

1033 4

.

 

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

La plupart des vaccins et tests

Seront délivrés  en des flacons,

Le Covid ne fera pas exception,

Si bien que forme épouse fond.

.

Symbolique 

 .

Votre

 Médecin vous

A prescrit une analyse

Des  analyses   d’urines,

Voire des   prises de sang.

Flacon stérile unique.

 .

Pour quelles raisons ?

Que signifient ces dosages et

Comment interpréter les résultats

Pour  les analyses de sang, analyses

 Biochimiques, bactériologiques…

 .

Doctissimo  détaille  pour vous

Plus de 180 analyses médicales.

Source : doctissimo.fr/html/sante/analyses

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1033 6

.

Flacon stérile de prélèvement

Pour analyses médicales, autres :

Il y a tant de Covid sur la Terre

 Qu’il n’y a pas assez de tests.

.

Symbolique

 .

Les tests Covid  resteront

Un symbole  du Covid-19.

Symbole de l’angoisse au

Début  de l’épidémie  lors,

Inquiet  d’être  contaminé,

.

L’on  se  retrouvait   devant

Des   personnels    soignants

Bardés de lunettes et de gants

Masques, blouses et surblouses,

Prêts à manipuler  un écouvillon

Qu’ils plongeaient  et   remuaient,

Au fin fond    de nos narines    pour

Prélever    un échantillon   de mucus.

.

Mais les tests  sont devenus  le symbole

Gouffre financier de l’Assurance maladie.

La France a été l’un des rares pays à rendre

Gratuits les tests pour ensemble de ses citoyens.

ladepeche.fr/2021/08/24/symbole-9748835

 .

.

Fond/forme 

.

Tester, isoler, soigner, est mot d’ordre

De l’Organisation Mondiale de la Santé,

Que presque tous les pays se sont efforcés

De respecter tant bien que mal et malgré

Les différences des politiques étatiques

Mais cela ne peut fonctionner  que si

Gens se protègent personnellement

Afin d’épargner les collectivités

Sinon propagation pandémie

Avec l’effet contaminations. 

.

 Textuels et illustrations >>

1032 – Les maladies, virus, pollutions prolifèrent !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

 .

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

 .

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

 .

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

Extensions

 .

Si les arbres meurent,

L’humanité et par extension,

Le monde animal et qui respire,

Est en grave danger de disparaitre

On peut le contester et voire le relier,

Autant  de fois  que  l’on voudra  mais

Cela ne change rien, on n’en sait rien.

Les arbres peuvent devenir malades,

Voire atteints d’allergies diverses,

Bien pire : d’empoisonnements

Et le monde marin qui absorbe

Quantité de carbones peut s’acidifier

En mettant la vie des poissons en danger.

L’épée de Damoclès est ce que pollution laisse.

.

On ne va pas faire la liste de tout ce qui pollue

Et en plus établir une hiérarchie de mortalité,

Ce n’est pas une pollution qui pose problème,

C’est l’accumulation, les effets de transferts,

Une plus une, n’égale pas deux, bien  plus.

.

L’on ne lutterait que contre un ennemi

Qui est visible et dont on mesure l’effet

Non pas dans l’avenir, immédiatement

Qui, en outre, provoque nombre morts.

.

On a comme impressions d’accélérations

Des catastrophes, pandémies, sécheresses

Quantité, rapidité, mortalité, additionnés

On repousse remède,  futures générations.

.

Solution est autant individuelle et mondiale

Au niveau individuel, mesures individuelles

Au niveau international, mesures radicales,

Niveau intermédiaires, mesures financières.

.

Fragments

.

Maladies, virus, pollutions prolifèrent,

Ceci n’est ni un «scoop» ou nouveauté,

Tout le monde le sait, n’en fait mystère,

Terre a toujours produit mauvais côtés !

.

Il suffit d’un flacon de virus, non contrôlé,

Pour créer, disséminer pandémie mondiale,

Ça peut venir suite à une erreur involontaire,

Ou acte malveillant en guerre bactériologique.

.

Les virus toxiques, on les éradique par vaccins,

Pour les pollutions plastiques, il n’en serait rien,

Il faut un siècle  pour les décomposer,  absorber,

On en consomme en mangeant animaux marins.

.

Si bon nombre de maladies nouvelles prolifèrent

C’est parce qu’on les détecte, et les traite, mieux,

Mais les traitements en provoqueraient d’autres

Comme en une chaine qui deviendrait sans fin !

.

La distribution et consommation d’eau potable

Fait partie des pollutions les plus réglementées

Mais il n’y a pas que ce qu’on mange ou boit :

Il y a aussi ce qu’on respire, ce qu’on touche.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

VIRUS

Les forêts sont les poumons

De la Terre pour qualité d’air

Et chaque année nous abattons

Leurs bois, à ne savoir  que faire.

On nous promet que l’on replante,

Selon une planification écologique.

.

L’on oubliera de nous dire qu’il faut

Vingt à trente années pour grandir.

Il en est   de même,  des maladies,

Ici, l’on trouve, applique  vaccin,

À tous ceux  qui sont solvables :

On ignore d’autres contagieux.

MALADIES,

Les forêts n’échappent pas à la dégradation systématique,

À cause des augmentations des exploitations mécaniques,

Forêt amazonienne du Brésil, africaines…pays asiatiques,

Diminuent de surface et pouvoir d’absorption carbonique

Bien que forêts Etatsuniennes, canadiennes, européennes

Accroissent leurs plantations pour compenser ces veines :

L’arbre de la vie deviendra-t-il symbole de l’arbre de mort

Nous laissant respirer un oxygène, chargé d’oxydes alors !

POLLUTIONS

Ne voilà-t-il pas qu’en plus, les virus, microbes, maladies,

Pullulent, s’étendent sur la surface du globe en pandémie,

Fièvre jaune, tuberculose, lèpre, choléra, variole  ou pestes

Nous attaquent, rendent malades, nous tuent,  empestent,

Sans compter le paludisme et le sida, dont on ne guérit pas

Jusqu’à présent et les maladies génétiques et autres trépas,

Qui sont comme un défi à la survie de l’humanité sanitaire,

Alors que les médicaments font, les laboratoires, prospérer.

PROLIFÈRENT !   

Les malades sont souvent les mêmes, qu’assoiffés, affamés,

L’hygiène de vie et la prévention sont les remèdes naturels,

Et nous vivons dans une société, de plus en plus artificielle

Qui n’a de sens  que seul profit, non la couverture de santé,

La Sécurité Sociale, comme on l’appelle, gage de solidarité,

Les nations ne veulent plus l’assumer, charge individuelle,

Pour que chacun se batte en accession de soins mutualisés

Alors que les maladies en vaccinant on pourrait éradiquer.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une bouteille d’encre,

Échantillon de parfum

Fiole  médicamenteuse 

Ou  flacon  de vaccins ?

.

1032 4

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique 

.

La réglementation de l’eau

Soumet les prélèvements

À des méthodes strictes

Et différentes, suivant

La source dont émane

L’eau  qui est analysée,

Eau du robinet, de mer,

Voire eau  de montagne.

 .

Et les prélèvements d’eau

Ne sont plus faits  dans des

Flacons en verre mais dans

Des flacons  tout en plastique,

Aux propriétés spécifiquement

Étudiées  pour  ne  pas  altérer

L’eau recueillie  et à analyser.

Source : franceenvironnement.com

/sous-rubrique/prelevement

.

.

Fond

Évocation

.

1032 6

.

Changer l’image ici

.

Un flacon de prélèvement d’eau,

Ou autre liquide incriminé pollution

Autres formes pollutions augmentent,

Et prolifèrent avec l’homme sur Terre.

.

Symbolique

 .

Le sac a été pendant des années

Symbole de la pollution plastique

Des océans, et la cible de nombreuses

Campagnes de sensibilisation.

.

En France par exemple,

Les sacs  en plastique  à usage unique

Sont interdits à la caisse des magasins

Depuis  le 1er juillet 2016  avec  l’entrée

En vigueur de la transition énergétique.

.

Forcément, les premiers à en souffrir,

Ce sont les animaux marins,

Après avoir mené la guerre

Contre les sacs plastique,

Il va donc falloir bannir

Les pailles en plastique.

france24.com/fr/20180524-pailles-

plastique-nouveau-symbole-pollution-oceans

 .

.

Fond/forme 

.

Pollution par ci, pollution par là

Ce mot est  dans tous les esprits,

Pas encore  dans les mentalités,

Conditionnant comportement.

Et ce n’est pas faute de la voir

Ce n’est pas faute de la croire

Juste que  l’on espère  trouver

Plus tard, moyen de la traiter,

Avant qu’il ne soit … trop tard !

.

Textuels et illustrations  >>

1031 – Depuis qu’homme existe, il lutte sans répit

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

.

Panique devant la guerre nucléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe alimentaire toute en agonie.

 .

Panique devant   la perte de notre fertilité,  notre fécondité

Qui, et de manière irréversible verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui- même, faute de descendants.

 .

Panique devant le clonage êtres  «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant notre  humanité   négligente.

.

Panique devant  la perte  de la foi en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux gourous, ou sectes extrêmes,

Homme incapable  d’accepter  son  sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de se damner dans ses flammes.

.

Extensions

 .

Panique d’en faire le tour,

Dès lors chaque siècle en ajoute,

Plus qu’il n’en résout et nous déroute

À trouver sens à la vie, à Dieu, à la Terre,

À l’homme doit-on, réellement, dire merci,

L’homme n’est pas destiné à devenir divin,

Somme toute : des gens disent  que la vie

N’est qu’un éternel recommencement :

C’est vrai et faux, paradoxal car les

Problèmes se déplacent, au lieu

De se résoudre, histoire de

Donner grain à moudre.

 .

Lutte pour la vie, pour la survie, pour l’honneur, la guerre :

Lutte pour, lutte contre, aujourd’hui lobbying, manifestation

Les luttes cherchent à établir un équilibre entre le bien et mal

Parfois le but original  et juste, du début, se perd en un dédale,

Où le mal justifie le bien et réciproquement ou sans distinction.

Tant qu’homme lutte pour, vie, survie, on est en monde animal,

Dès qu’il lutte pour son profit, on franchit frontière du normal !

.

On oppose souvent, lutte armée et pacifisme,

Avec une intention de supériorité pour la lutte,

Comme critère et garantie de défense et survie,

En réalité, les deux cohabitent, doivent exister.

.

Pour argumenter, on s’en réfère aux chasseurs

Qui peuvent venir prendre fruits de cueilleurs

Avec une telle injustice ou une telle moralité,

Le vol deviendrait pratiquement… autorisé.

.

Lutter pour vivre et lutter contre maladie,

Ne porte préjudice à une autre personne,

Lutter pour tuer  n’est pas  pour exister,

Bien au contraire, une erreur humaine.

.

Fragments

.

Pas de panique : à chaque problème,

Une solution ou deux, parfois dizaine,

Il ne sert à rien  de se faire de la peine,

Nous ne sommes en danger … extrême.

.

Pourtant, certains luttent pour la survie :

Question de vie ou de mort comme on dit,

On peut dire d’eux qu’ils luttent sans répit

En espérant qu’un jour, ça ira mieux : fini.

.

Symbole de la lutte,  à mains nues : le poing

Le poing, pour se défendre, frapper, résister,

Pour certains affirmer haut et fort, en public,

Leurs protestations, leurs identités … libertés.

.

Il ne s’agira pas de terrorisme ou de fanatisme,

Simplement signaler des violences inégalitaires

Le geste est fort, courageux, presque téméraire,

On risque la prison, le licenciement, l’opprobre.

.

Le poing levé sera généralement perçu comme

L’expression de révolte, de force, de solidarité,

Il s’agit de geste compris hautement politique

Et qui reste, en tous pays, symbole, universel !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’homme est né de combat de survie autant que miracle,

Un fossé le sépare de tous les autres animaux, leur cénacle,

Il est unique, issu d’une seule famille, en son genre,  unique,

Et il est parvenu jusqu’à nous après des maladies, paniques.

.

Panique devant  les foudres  de la Terre, Cosmos, satellites,

Astéroïde par ci, comète par-là, dernier en date, an passé,

Qui nous a frôlés, ne serait pas le dernier à nous apeurer,

Avec tsunamis,  éruptions,  tremblements …..  acolytes.

.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

.

Panique devant les maladies, virus mutant de grippes

Qui se répandent à toute vitesse, sur tous continents,

Décimant, sur son passage, sans  tri, le tout-venant,

En peste noire, pandémie, en un jour, vous agrippe.

.

Panique devant réchauffement climatique, sécheresse

Qui prive, d’eau, moitié de la planète, mourant de faim,

Migration massive vers nord, surpeuplant villes demain,

D’enchanteresse, la vie, au quotidien, deviendra détresse.

   U

Panique devant la guerre nu   N   cléaire entre pays ennemis

Qui règlent leurs comptes sur    E     le dos d’’Humanité entière,

Mettant la planète sous hiver     *     permanent, occulte lumière

Sans compter, une hécatombe     L     alimentaire toute en agonie.

   U

Panique devant  la perte de la     T   notre fertilité, notre fécondité

Qui, et de manière irréversible       T     verrait nos naissances, chuter,

Pour assurer le renouvellement       E      en moins  de  quatre cent ans,

Et l’homme disparaitrait, de lui-     *       même, faute de descendants !

  S

Panique devant le clonage êtres       A         «mi-hommes et… mi-robots»

Des humains en pièces détachées      N          et en prothèses  intelligentes,

Qui font de ceux  qui seraient non-    S          nantis, des êtres, rendus sots,

Dominés par Aliens et remplaçant      *            notre  humanité   négligente.

   R

Panique devant  la perte  de la foi        É              en quelque dieu,   soi-même,

Des hommes se confiant nouveaux        P              gourous, ou sectes extrêmes !

Homme incapable  d’accepter  son         I               sort animal mortel, son âme,

La vendant au plus offrant avant de        T                se damner dans ses flammes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Difficile de projeter des formes :

Bien que moi, j’y perçois un bras

Avec le poing levé  vers le ciel

Pour lutter contre injustices.

.

1031 4

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque la lutte injustice

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

Poing levé reste synonyme de lutte,

allant de protestation à insurrection,

avec tête haute, c’est de la provocation,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Symbolique

.

Le poing levé fait partie des symboles

Créés  dans  les  années 1920, par une

Organisation du Parti communiste,

En réaction au succès rencontré par

Une organisation,   dite paramilitaire.

Il s’agit d’un pendant    au salut fasciste.

 .

Et ce, d’après l’historien  Philippe  Burrin,

«Commence à marquer  le   paysage politique

Français en 1933, et il faut prendre en compte

Le rôle joué, sur ce point,   comme sur d’autres,

Par exilés antihitlériens        en opposant fasciste

En tout cas, le PCF   fut         le  véhicule  principal

De sa propagation com             munisme allemand,

Principale, durable, sour                 ce d’inspiration».

.

.

Fond

Évocation 

.

1031 6

.

Poing levé, fermé, vers le haut,

Évoque violences injustices 

Et les carreaux du bras : l’usine,

Le travail, l’autre … la vie.

.

Symbolique

 .

Durant

Manifestations

Qui ont traversé

 Le  Monde   entier

Contre violences

Policières injustes

  Ce geste est            devenu le symbole            résistance :

Genou à terre         tête basse, parfois           poing levé,

Mouvement            que des millions de           personnes

N’ont cessé              répéter à travers              la planète

Ces derni                  ères semaines.                Et derrière

  Ce geste,                   un nom : Colin                 Kaepernick

Un ancien                 joueur star  de                 l’équipe de

Football                      américain de           San Francisco.

vanityfair.fr/pouvoir/politique/-kaepernick

est-devenu-symbole-de-la-lutte-anti-raciste

 .

.

Fond/forme 

 .

Le poing levé, à manier avec précaution

Il peut être mal interprété comme relent

D’un communisme, ou pire d’un fascisme

Lors ce symbole, en apparence universel,

Ne l’est pas  ni selon l’histoire, la culture.

.

Toutefois il a une grande force de frappe

Au figuré bien sûr,  plus qu’au singulier :

Il met le doigt là où ça fait mal en société

Deux poids deux mesures : plus d’égalité.

.

 Textuels et illustrations >>

1030 – Le temps consacré aux tâches domestiques

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les tâches domestiques

Constitueraient une occupation

De deux jours  et demi, par semaine

Soit un tiers selon calcul, selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité,  en forte majorité

Non rémunérée, comprenant dix catégories,

Qui sont réparties pour une  semaine entière :

.

Gérer le ménage,  jardiner …  faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage, bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  cuisiner.

.

Au total, cela fait plus de … trois heures par jour,

Consacrées entièrement aux tâches  domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple, sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera, évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par des femmes,

Célibataire y consacre entre douze, vingt heures

Par semaine, un couple, avec enfants : double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

Extensions

 .

En  statistiques, on ne tient pas compte

Des maniaques, obsessionnels de la propreté,

De ceux, celles qui utilisent les tâches domestiques

Comme seuls faire-valoir, du bricolage, jardinage,

Générateurs de plaisirs voire de passions.

.

On fait ses courses, rencontre des amis,

Collègues, voisins, avec qui l’on discute !

Pour ma part, bricolage vient en premier,

Faire le ménage en second, les courses après,

Cuisiner après et j’aime bien jardiner pour finir.

Je suis bien plus proche des temps d’un célibataire

Que d’une famille avec quatre enfants partis du nid.

.

Je ne suis pas  dans une moyenne ni dans catégorie,

Dispose de temps libre  pour ce qui me tient à cœur,

Prenant plaisir à satisfaire aux tâches domestiques,

Ce n’est pas une corvée. Faire du feu dans le poêle

De la cheminée et l’entretenir toute la journée,

Me prend, par exemple, une heure par jour,

En hiver  mais ne me pèsera  nullement,

De même que cuisiner  me fait plaisir

Si l’on a plusieurs invités… à diner,

Je n’ai donc pas à m’en plaindre

Et d’ailleurs ne m’en plains pas.

.

L’entretien d’une maison de famille de quatre, est important

Si l’on cumule : le ménage les courses, la cuisine, la vaisselle,

Le lavage, le repassage, le rangement  et que sais-je  encore :

Certaines tâches sont quotidiennes, d’autres hebdomadaires

Il y a des familles, mère au foyer, qui prend  tout en charge,

Et d’autres ou l’on partage les tâches et avec un roulement,

Après, c’est question d’organisation, d’exigence, d’équité !

.

Le temps dépensé aux tâches domestiques,

Reste très différent d’une famille à l’autre,

Tout dépend  de la surface,  la fréquence,

L’exigence de propreté parfaite, ou non.

.

On pourra y prendre, sinon du plaisir,

Un fort sentiment, d’utilité, de santé,

Y a rien qui traine, pas un microbe :

Les toiles d’araignées sont aspirées.

.

L’on a beau faire : tapis, chaussons

Poussière finit toujours par rentrer,

Y compris en  une maison inoccupée,

À en croire, c’est génération spontanée.

.

Fragments

.

Les tâches domestiques et organisationnelles

Parlons-en : prennent partie de notre temps,

Au point qu’elles renversent, parfois, valeurs.

.

Nous n’habitons plus notre maison, en maitre,

Elle nous habite, nous rendant esclave … d’elle,

Plus de la moitié de son temps lui étant dévolu.

.

Il y a ceux qui en font le minimum  ou font faire,

Le ménage et rangement, la lessive, le repassage,

Et les maniaques de la propreté,  des apparences.

.

Je me retrouve les manches, je m’enfile mes gants,

Et je fais la cuisine, et  le ménage, en même temps,

Tout devra être prêt quand les enfants débarquent.

.

On dit que les robots ménagers et autres, ont réduit

Le temps consacré  à nombre activités domestiques,

Elles n’en prennent pas moins trois heures par jour.

.

Vivre à l’hôtel, avec pressing, et aller au restaurant,

Réduiront les activités domestiques, au minimum,

Mais il faut en payer des prix, parfois exorbitants.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Les tâches domestiques    T   …..……………

Constituent un travail ……… E …..…………..…….

De deux jours et demi            M        par semaine

Soit un tiers selon calcul          P          selon l’Insee.

Il s’agit d’une activité en           S         forte majorité

Non rémunérée, comprenant      *         dix catégories,

Qui sont réparties pour une         D      semaine entière,

Gérer le ménage, jardiner,             O      faire la vaisselle,

Faire la lessive, et le repassage,       M      bricoler, autre,

Faire les courses et puis, s’occuper    E           des enfants,

Faire le ménage, pour finir, pour tous  S              cuisiner.

Au total, ça fait plus de trois heures      T             par jour,

Consacrées entièrement aux tâches       I     domestiques.

Si l’on est célibataire, ou, en couple,     Q    sans enfants,

Avec deux enfants, ce temps variera,   U    évidemment

Mais il sera réalisé au deux tiers par  E   des femmes.

Célibataire y consacre entre douze,   S  vingt heures

Par semaine,  un couple, avec enfants : le double !

.

En supposant que l’on soit rémunéré  au Smic :

Cela représenterait près 292 milliards d’euros

Soit  15%  de  notre  Produit Intérieur Brut,

Équivalent  en valeur, en richesse générée

Par toute une industrie manufacturière

On comprend pourquoi les entreprises

De services à la personne prospèrent.

.

Que faut-il,  en déduire,   conclure :

Méfions-nous    des chiffres bruts,

Sans leurs conditions  de recueils,

Ni d’analyses mais tout de même :

Que fabriquer des objets vendables,

Ou satisfaire des tâches domestiques

Soit équivalent, ça vous laisse pantois !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, une chope

Gant de protection 

Pour un plat  trop chaud

Ou un gant de ménage.

.

1030 4

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler de  gants de mode.

Que ce soit bricolage, cuisine, ménage

Un gant sera toujours utile, bienvenu,

Il y en a de toutes sortes, ici, moufle

Si fait que la forme rejoint le fond.

 .

Symbolique

 .

Se protéger du froid ou,

À l’inverse,   de la chaleur

Et des brûlures est nécessité

Exigée  par leur métier   pour

De    nombreux   professionnels.

.

Ceux  qui travaillent en extérieur,

En milieu réfrigéré, ceux également

Susceptibles de manipuler des objets

Et des outils  ou aliments très chauds.

.

Dans toutes ces situations du quotidien

Les mains sont fragilisées par ces

Conditions parfois très extrêmes.

.

Et lors les gants de protection

Sont des équipements de protection

Individuelle répondant aux normes.

protection-des-mains.com/

gants-thermiques-chaleur-froid

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1030 6

.

Gant protection  thermique est un

Symbole de ménage et  de cuisine :

Pour la lessive, la vaisselle, le sol.

Sans  parler gants de mode.

 .

Symbolique 

 .

Gant de mode, accessoire

Voire un équipement de sport

 .

Si ce n’est un élément de protection,

Un élément d’hygiène recouvrant la main.

 .

Utilisé pour se protéger notamment du froid,

Ou encore  pour le prestige  (luxe, cérémonies).

 .

L’histoire des gants remonterait à l’antiquité :

Dans l’odyssée  d’Homère, Laerte  est décrit

 .

Marchant, dans son jardin, avec des gants

Pour se prémunir contre mûres sauvages.

Wikipédia : gant

 .

 

 .

Fond/forme 

 .

Je relève le gant  ne signifie pas souvent

Qu’il est tombé par terre et je le ramasse :

Bien plus,  je relève le défi que tu me tends 

Ceci dit, il y aura les gants  de chirurgiens,

De mode, fantaisie, jardin, sport, vélo etc.

.

Quand on dit encore qu’une chose me va,

Comme un gant,  c’est qu’elle est bonne,

Doigts étant le plus difficile à couvrir.

Franchement,  pour  vous  le  dire,

J’ai pris des gants, enfin tenter.

.

Textuels et illustrations  >>

1029 – Nous sommes dispersés, à toujours zapper !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

.

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

.

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

.

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

.

Extensions

.

Notre civilisation moderne, technicisée,

Nous conduit à une perte d’attention

Et plus encore de concentration.

Au bout de trois minutes,

En moyenne, si l’on n’est pas

Entré directement en le vif du sujet

Ou si le sujet ne nous intéresse pas ou plus,

On zappe ailleurs pour aller voir et surfer sur

Ce qu’il y a de plus drôle, captivant, sérieux.

Sauter du coq à l’âne, selon l’expression,

Conduit à tout mélanger sans retenir

Et à reperdre tout son esprit critique

Car la hiérarchie de valeurs est mise

À mal par un nivellement par le bas.

Vrai en discours politiques, nouvelles,

Et l’est tout autant en divertissements.

Le sport pratiqué le plus est le zapping,

Pour suivre plusieurs matchs, à la fois,

Et finalement rester frustré de n’avoir

Pas saisi tensions, actions d’éclats.

L’élève lui-même, dans sa classe,

Papillonne pour ne pas s’ennuyer

Ou pour se divertir, ou s’en évader

Tant c’est là que tout commencerait

Et se mettrait en place et pour ne plus

Avoir de patience, vibrer en permanence.

.

Zapper sur diverses télécommandes, qui ne le fait aujourd’hui

Et qui plus est, d’un appareil, d’une action, d’une info, à l’autre,

Le must étant désormais de le faire par smartphone  et à la voix.

Quand on  dit cela, on aura tout dit ; eh bien  non : double canal,

Ça marche aussi  en l’autre sens : votre réfrigérateur  vous parle,

Affiche ses données, prend des commandes, lance des alarmes :

On appelle ça les «objets connectés», «objets communicants».

.

Nous fonctionnons de plus en plus

Non  seulement  avec  une  zapette

Mais comme elle : à sauter du coq

À l’âne  en  vue  d’échapper  à  une

Quelconque série qui ne nous plait

Ou aller voir ailleurs ce qui se fait.

.

On agit sur sa télé, son pc, mobile

Et le temps passe,  sur des bribes,

De contenus affichant des puzzles,

N’ayant de sens ni image globale :

Du temps perdu, en quelque sorte,

Lors l’intention était le maximiser.

.

D’ailleurs, lors  on dit, je t’ai zappé

C’est qu’on l’aura oublié, trop pris !

.

Fragments 

.

Zapper, pour fureter, naviguer… choisir,

Est un comportement de nombre loisirs,

De nos jours, avec cette interface zapette

Si ce n’est souris,  parole,  voire manette.

.

Zapper ouvre grand champ d’exploration

Mais nous contraindra à rester en surface

Tandis que les lectures et compréhensions

Fonds, sont raccourcies, évitées, s’effacent.

.

On vous donne à voir comme en une vitrine

Un aperçu du sujet  et  son contenu, surfaits

Qui nous déçoit  ou nous surprend, satisfait,

C’est un peu la loterie,  ou  la pêche à la ligne

.

Zapper, naviguer, fureter, inconvénient connu

De ne pas focaliser concentration information,

Tant et si bien au bout d’un temps exploration,

On a tout vu, on n’at rien compris, rien retenu.

.

Il en est autrement d’un site fait  pour picorer,

Chaque titre comportera des contenus limités,

Qui auront la même structuration forme fond,

Pour simplifier la lecture et la mémorisation !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

SOMMES

Sommes dispersés,

Toujours encore zapper

À ce point que de décider

Ce à quoi, le plus on tient,

Serait remis à lendemain.

On lui dit oui … puis non,

On le retarde,  sans façon,

Cela mérite …  discussion,

Pour se faire  à sa raison !

C’est l’évidence  …  même,

C’est un besoin … extrême

Quand nous fait problème

On en fera tout un poème.

DISPERSÉS

Peut-être mais allez savoir,

On hésite entre blanc, noir,

Ou c’est la porte  de l’espoir

Qui ne donnera  rien à voir.

À  TOUJOURS

Oui, non, mais … peut-être,

Faut regarder…à sa fenêtre

Si train passe  où seul l’être

Qui le prend, peut paraître,

Autre qu’hésitant, l’instant,

Où se déroule rail du temps

À l’infini, en se prolongeant

Jusqu’au  butoir, mourant !

À tous nos  …  croisements :

Oui-non,  ou aller de l’avant,

Peut-être,  en s’interrogeant

Ne faut pas perdre le temps.

Le temps  d’aller …  au bout,

De lâcher … renoncer  à tout

Est toujours un projet … fou

Mais,  peut être le plus doux

Qui soit, qui me fait exister,

Hors néant de notre société

Comme un être qui sait

Longtemps zappait.

ZAPPER 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un téléphone,

 Pro-bable-ment,

 Télécommande

Plus certainement ?

.

1029 4

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

Une télécommande sert à tout choix

Que ce soit en télé,  pc, ou  domotique

Il a la zapette, la souricette, la manette

S’accordant tant aux formes qu’au fond.

 .

Symbolique  

 .

La télécommande   est  un  dispositif,

Souvent taille réduite,

Servant à en piloter un autre à distance,

Par câble mécanique, par fils électriques,

Ondes radio, infrarouge.

 

Les télécommandes serviront  à  interagir

Avec des jouets, des appareils audiovisuels

Un téléviseur, une chaîne hi-fi,

Un moteur de porte de garage ou de portail,

Un éclairage, ou les ouvertures des voitures,

Appareils de topographie, des engins

De levage  ou voire  de travaux publics, etc.

fr.wikipedia.org/wiki/Telecommande

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1029 6

.

Une zapette, télécommande activée

En permanence pour cerveau :

C’est ce que nous sommes, nous faisons,

Et à longueur de journée.

.

Symbolique 

 .

Devant la multiplication

Des références d’appareils

À piloter, les constructeurs de

Télécommande auront ajouté

Une option permettant à une télé

Commande universelle d’apprendre

 Les codes d’une autre télécommande.

Dont  certaines  ne savent même faire

Que cela, autres cumulent avec la base

De données.  Les modèles  évolués   de  

Télécommandes           multifonctions

 Permettent                  de coordonner

 Utilisation                      de  plusieurs

Appareils                       en activité.

Modifié, source : Wikipédia

.

 .

Fond/forme 

 .

Un téléphone pourra servir de télécommande

Pour ouvrir une porte, faire sauter une bombe

Une manette pour commander un drone volant

Les possibilités commandes d’ondes sont infinies

Déjà, sa voix elle-même est mise à contribution,

Quand on aura les deux moins prises : facilité,

Si ce n’est notre corps même qui commande,

 Voire les yeux dans le cas d’avion de chasse

Merveille de nos technos omniprésentes

Et peut être, un jour, omnipotentes.

.

Textuels et illustrations  >>

1028 – A chaque jour, ses joies, ses peines

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour  …. ses joies et peines

En se  levant, travaillant, se couchant,

À ne regarder  que  le temps  qui  passe

Si rien ne vous délasse, ….  il vous lasse.

.

Grande  mode : aujourd’hui, c’est  faire

Plusieurs choses à la fois, hyper-occupé,

Nous sommes pour ne plus avoir à penser

Que nous sommes  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite, avant tout,  avec le prix à payer,

Pour y arriver  et mettre le turbo et le garder,

Y compris pour faire l’amour : temps compté,

D’être  efficace en tout et ne rien se reprocher.

.

Aucune peine  ne dure, aucune joie, non plus :

Parfois elles reviennent, mais l’on en peut plus,

De passer de l’une à l’autre  comme déboussolé

En monde qui va trop vite  sans jamais s’arrêter.

.

À chaque jour,  ses peines, chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi à jouir    ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  deux  et même parfois, à trois.

Le capter reste un art où rien ne serait dû au hasard.

.

Extensions

 .

L’imprévu, l’inattendu, le malvenu

Font irruption dans notre vie et qui plus est,

De temps en temps, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Par définition, on ne peut les prévoir, les anticiper, les éviter :

Le risque zéro n’existant pas, en dépit d’assurances multiples

Et variées, la sagesse pousserait à les digérer et à s’en relever

Si c’est la peine,  c’est la défaite ; et, si c’est la joie,  la fête !

Et s’il n’y avait pas l’une, l’on n’apprécierait moins l’autre.

Supporter sa peine, à deux, ne la diminue pas de moitié,

Mais d’un peu alors que la partager la double aisément.

Nos  émotions  nous conditionnent  avec  les nouvelles

Que l’on nous serine sur les radios, télés ou journaux

Toujours les mêmes une journée, du matin au soir.

Notre humeur en ferait de même et jusqu’à que

Le sommeil transforme, annule, ou relativise

De même d’une semaine, mois, saison.

.

Je peine à profiter de ma joie, tant elle est passagère

À prendre la distance de ma peine, tant elle est austère :

Changer d’air, changer de manière, changer d’atmosphère

Me fait du bien car quel que soit l’auteur ou la cause, je gère

Et, je ne demande, alors, rien d’autre, ni au ciel, ni à la terre !

 .

L’enfant  passe, facilement, du rire  aux larmes,

L’adulte passe difficilement de la peine à la joie,

Il y a comme un chemin parcouru,  un contrôle,

Qui fait que ses émotions seront moins directes.

.

On n’est pas à l’abri d’une variation d’humeurs,

Pour un oui, un non,   n’importe quelle raison :

Les hypersensibles en sauraient quelque chose

Eux qui sont des écorchés vifs ou  exubérants.

.

Puis il y aura l es cyclothymiques, bipolaires,

Qui seront tout excité, et puis, tout déprimé,

Et les sages ou les stoïciens, dures à la peine

Qui font taire toute émotion, jugée inutile.

.

Fragments

.

Les jours de joie, où l’on est inspiré,

Les jours de peine où l’on est soupiré

Comme après la pluie, le beau temps,

La joie venait toujours après la peine.

.

Apollinaire aurait entièrement raison,

Pour chacun sans cesse se succèderont

Joies, peines comme grandes émotions,

Qui se transforment en pleurs, chanson.

.

S’il n’y avait pas mal, n’y aurait pas bien,

S’il n’y avait pas peine, n’y aurait pas joie,

Les joies parviennent à occulter les peines,

On ne les oubliera pas, juste, les relativise.

.

L’encre noire, se trouvant dans un encrier,

Écrit joies comme peines sur papier blanc,

Toute plume ne rit ni ne pleure, elle colore

Les mots, les idées, phrases, paragraphes !

.

Chaque jour je crie ma joie, crie ma peine

Tout en gardant en moi, mon âme sereine

Écrivant, je fixe ma joie, guérit ma peine,

Je garde en moi l’amour, renie ma haine.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

.

Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

.

Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

.

À  chaque jour,  …….  ses joies et peines

En se  levant, en travaillant, se couchant,

À ne  C regarder  que  le temps  qui  * passe

Si rien H   ne vous délasse, il vous     R   lasse.

Grande  A    mode aujourd’hui     U    c’est faire

Plusieurs  Q   choses à la fois    O  hyper-occupé,

Nous sommes  U   pour ne  J    plus avoir à penser

Que nous sommes   E      *  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite avant     *    tout,     *    avec le prix à payer,

Pour y arriver   S        et mettre le    S  turbo et le garder,

Y compris     E     pour faire l’amour,    E     temps compté,

D’être          S     efficace en tout et ne rien   N   se reprocher.

Aucune         *     peine ne dure, aucune joie   I           non plus,

Parfois elles   J       reviennent, mais l’on      E        en peut plus,

De passer de     O         l’une à l’autre           P comme déboussolé

En monde qui     I          va trop vite         * sans jamais s’arrêter.

À chaque jour,      E        ses peines    S   chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi   S    à jouir    E   ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  * deux  S    et même parfois, à trois.

Le capter reste un art     *        rien n’est dû au hasard.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un  vase  pour des fleurs,

Une tasse à café ou thé,

Ou encore  un encrier

Pour écrire poèmes ?

.

1028 4

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

Un vase ou une tasse s’éloignent,

un encrier s’en rapproche, si fait

qu’on peut écrire  joies et peines,

ainsi la forme évoquera le fond.

 .

Symbolique

 .

Encriers se trouvent dès

L’Égypte          Antique

Les scribes spécialisés

Dans  l’écriture  utilisant

Des godets  doubles  pour

Couleurs  rouge  et  noire !

Les encriers  se  seront  sans

Doute répandus  dès diffusion

 D’écriture à l’encre manifestant

Une grande  diversité de formes

Et de tailles   tout  en  partageant

Comme point commun, ouverture 

 Réduite pour limiter évaporation.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1028 6

Changer l’image ici

.

On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

 .

Symbolique 

 .

Tantôt

Objet d’art

Tantôt  objet

 De collection,

Stylo plume est l’instrument

D’écriture par excellence,

Qu’il soit utilisé pour l’art

De la calligraphie, ou écriture quotidienne,

Stylo plume envoie un message symbolique fort.

C’est pourquoi il tient une place d’honneur

Dans les professions les plus nobles :

Avocats, docteurs, professeurs.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

 .

 .

Fond/forme 

.

Tremper ma plume dans l’encrier,

Pour écrire une lettre amourachée

Qui, j’espère, la lisant, te fera  crier

De joie plus que de peine, arrachée.

.

L’on ne saura jamais quand on écrit,

Comment va être lue, reçue, répondue

Ou simplement non ouverte, retournée,

Ou voire perdue et en ce cas, non livrée !

.

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