630 – Je t’imagine par la pensée … présente

Visuels et textuels  >>

.

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

.

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que             tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne          ‘          contrecarrait        E           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer                         au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        E              être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,        S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,                     je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que        A          vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne                 chanson.

.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine, par la pensée,

Mais aucune de mes pensées

Ne peut et ne pourra jamais

Se substituer  à ta présence,

Et plus encore à ton contact

Réel, sensuel, voire charnel.

.

Amoureux, persévérant, obsédé,

Amoureux, je ne serais que la victime ;

Persévérant, je ne serais que constant

Obsédé, je ne penserais qu’à baiser.

.

À toi de voir, à toi de savoir,

À toi de sursoir ou non,

En fonction du degré de mon

Authenticité, je ne changer rien

Au flot des pensées à chaque marée.

.

Comme elle, ses coefficients varient

Ils augmentent dès que je te quitte

Et dès que je vais te revoir bientôt.

Peut-être que prochaine rencontre

Me ramènerait à plus juste raison,

Mais, toujours, lors je pense à toi,

Je laisse flotter mon imagination.

.

La pensée forme une image mentale au plus près de  réalité

Mais par le fait même de l’absence, elle est parfois déformée :

Souvent embellie par l’amour mais défraichie par le désamour.

Parfois elle se cantonne au visage et parfois au corps tout entier

Et elle ne s’embarrasse pas d’habit, elle se projette sur la nudité

Mais entendons-nous bien du cœur, l’esprit, l’âme en premier

C’est sa lumière, et son regard, qui parviennent à l’animer !

.

Par la pensée on peut simuler nombre de formes :

Habillements différents plus ou moins conformes

Désirs, envies, projections, fantasmes : à souhait,

Je te dénude, et te revêts tout comme il me plait !

.

Encore que  la réalité dépasse, parfois, la fiction :

Je ne t’avais jamais imaginé vêtue de cette façon,

Et lors je me dis que ton choix se doit être le bon,

Qu’il correspond intérieur/extérieur à ta passion.

.

.

630 – Calligramme 

 .

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que      *       tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne                   contrecarrait        É           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer          *              au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        É             être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,         S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,           *         je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que         A         vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne      *           chanson.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

 Évocation 

.

630 4

.

Une robe fuchsia qui affiche

Un encrier peut-être

Poivrier  ou   salière,

Mieux une belle robe

Pour étaler son aura.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Une robe, à elle seule, peut bien déjà

dégager, d’emblée, une certaine aura,

mais lors elle est bien portée,  elle aura

une plus forte encore en vue fond/forme

.

Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

 .

Symbolique 

 .

Au début, la robe servait

À tout cacher du corps de la femme,

Pour différentes raisons, mais surtout

Pour la réalité de sa nudité, par pudeur :

Plus les tissus sont élaborés

Et plus leur beauté

Peut s’exprimer.

Après la Renaissance,

Le nu, magnifié, s’entoure

De prestige mais au quotidien,

Des parties du corps sont considérées

Comme vulgaires, il est indispensable

De les cacher,  or,  en les dissimulant,

On construit  projections imaginaires

Autour de leur réalité cachée comme

Un mystère demandant à se révéler.

.

.

Fond

Évocation

.

630 6

.

Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

 .

Symbolique

.

L’aura désigne la lumière

Entourant tête êtres solaires,

C’est à dire doué de lumière divine.

Cette lumière est auréole pour la tête,

Auréole  pour  le corps : l’aura  est

Comparable à nuée lumineuse :

Ses colorations sont diverses.

.

La lumière est

Signe de sacralisation.

L’auréole est manifestée par

Rayonnement autour du visage

Parfois  du corps, en  sa  totalité.

L’auréole  est   parmi  procédés

Pour valoriser un personnage

En ce qu’il a de plus noble.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une robe sert d’interface entre le corps

Qui se nichera parfaitement à l’intérieur

Et qui lui donnera qui sait, certaine aura

Et l’âme ou dans tous cas, son apparence

Qui se diffuse comme lumière extérieure :

On a impression qu’au milieu de la foule,

Sa présence s’impose en halo de couleur

Grisant les autres, inconnus d’ailleurs.

C’est ainsi que magie opère en pensée

Pour rapprocher délire et réalité.

.

 .

.

L’aura, l’auras pas !

.

Scénario 

.

La présence est une aura intérieure qui vous envahira tout entier

elle prendra  la forme que vous désirez,  forme que vous aimez,

elle s’anime, est comme vivante, virevoltante, et à vos côtés.

.

Visuels et textuels  >>

629 – Il y a de la rondeur et de la souplesse

Visuels et textuels  >>

.

Rondeurs des courbes,

Souplesse du mouvement,

Douceur des élans  du cœur,

Chansons d’âme, de bonheurs,

Font que ta grâce, et ta légèreté,

Expriment pleinement féminité,

Dans  tes  sourires  accueillants,

En souci de mari et des enfants.

.

Ton écoute  console, plus  d’un,

Plus d’une qui, à toi, se confie,

La lumière, de ton âme, ravit

Celui qui t’aborde, chagrin.

.

J’aimerais avoir un caractère

Enjoué, disponible, comme toi,

Ronde, souple, ta manière d’être

Fait de toi meilleure amie qui soit

Il y a de la rondeur, de la souplesse,

En toi ton corps, ton esprit, caractère

En autant  de réservoirs de tendresses,

Remplis d’humeurs  de ton être, en air.

.

En  airs  de  sourire  à la vie  aux  amis,

Les consolant d’être,  parfois,  esseulés,

Par suite  de quelques-uns  fréquentés,

Ne m’apportant pas  une paix établie !

.

Il y a de la douceur et de la profondeur

Dans ta voix résonne comme un chœur

Pour celui qui écoute, qui la comprend

En mélodie secrète issue de ton chant.

.

Le chant de ton âme qui, cachée

Pour ceux  que  tu aimes, révélée

Transparente  lors  dans lumière,

En brillance en couleur primaire.

.

Une prière à tes enfants, heureux,

Une prière  à ton mari amoureux,

Une prière  à tes choix, chanceux,

Une prière à tes amis, affectueux.

.

Ta façon de bouger, ta silhouette,

Et de marcher, d’un pas très léger,

Expriment en toi grâce et légèreté,

Dynamisant le tréfonds de ton être.

.

Je m’étonne encore que ta féminité,

Suite à enfants nés, n’ait pas changé,

Bien qu’elle se voile, sous la mère,

Faisant, séduction, deuil sévère.

.

.

Extensions

Rondeur, douceur, profondeur :

C’est là tout ce que l’homme,

Carré, brutal, superficiel,

Attend d’une femme,

Pour l’équilibrer !

.

Une mère en quelque sorte,

Attentive, compréhensive, défensive.

Ce qui n’est pas étonnant si elle l’est déjà,

Mère de ses propres enfants et rayonne de joie,

À s’occuper d’eux, certains évoqueraient davantage,

Repos du guerrier allusion semblant être d’un autre âge

Où l’homme avait, sinon le beau rôle, bon droit pour lui.

«Autres temps, autres mœurs» comme dirait Cicéron

Rond comme longueur,   carré comme largeur,

Tant,  de mettre  un rond,  dans  un  carré

Ou de mettre un carré dans un rond,

Ne donne pas même effet visuel,

Sémantique, métaphorique

Allez savoir pourquoi !

 .

Rondeurs ne veut pas forcément dire «très bien en chair»

 Suggèrent des formes féminines harmonieuses, au contraire

Et une manière d’être, de bouger  et de se déplacer dans l’air

Qui lui donnera beaucoup de souplesse  et un peu de mystère.

Voilà qui est, qui me plait : en résumé, un peu  mais pas trop

Certains pourraient  y voir une image réductrice, voir sexiste

Mais je le répète cela n’engage que moi, chacun peut plaire.

.

Rondeurs riment avec chaleur du corps et du cœur

Autant que courbures, qu’équilibres, qu’harmonies !

Rondeurs rime avec ce que l’on dit, avec état d’esprit,

L’on agit avec prudence, respect de l’autre, diplomatie,

On prend fond tel qu’il est : on y met formes amorties,

Autant au salon qu’en cuisine, même y compris au lit

Et c’est ainsi qu’advient, le désir, le plaisir, bonheur.

.

La rondeur, la souplesse, sont comme deux sœurs :

L’une ne va pas sans l’autre : agissent de concert,

Pour que le carré ne l’absorbe comme … dessert,

En face de dure terre, elle réagit en douce mer,

Comme face au strict père, en aimante mère,

Pour ce qui est d’éducation d’enfant, colère,

Et ainsi, advient, le désir, plaisir, bonheur.

.

.

629 – Calligramme  

 .

Rondeurs des courbes,

Souplesse du mouvement,

Douceur  des élans  du cœur,

Chansons * d’âme, de bonheurs,

Font que ta  I  grâce, et ta légèreté,

Expriment plei L   nement  féminité,

Dans tes sourires    *      accueillants,

En souci de mari et  Y  des enfants.

Ton écoute  console,  *  plus  d’un,

Plus d’une qui, à toi  A se confie,

La lumière de ton âme  *  ravit

Celui qui t’aborde, chagrin.

.

J’aimerais avoir un caractère

Enjoué, disponible, comme toi,

Ronde, souple, ta manière d’être

Fait de toi meilleure amie qui soit

Il y a de la rondeur, de la souplesse,

En toi ton corps, ton esprit, caractère

En autant  de réservoirs  de tendresses,

Remplis des humeurs  de ton être, en air.

En airs de sourire     à la vie aux     *       amis,

Les consolant       d’être parfois      D     esseulés,

Par suite de        quelques-uns     E        fréquentés,

Ne m’ap            portant pas une   *           paix établie !

Il y a de             la douceur et      L       de la profondeur

Dans ta             voix résonne    A         comme un chœur

Pour celui         qui écoute     *             et qui la comprend

La mélodie        secrète     R                issue de ton chant.

Le chant de        ton       O          âme qui,       E    cachée

Pour ceux          que    N          tu aimes,       T     révélée

Transparente          D            lors dans        *     lumière,

En brillance         E          en couleur      S    primaire.

Une prière         U        à tes enfants   O      heureux,

Une prière       R       à ton mari     U     amoureux

Une prière             à tes choix     P      chanceux,

Une prière          à tes amis    L     affectueux.

Ta façon de bouger, ta        E      silhouette,

Et de marcher, d’un pas   S       très léger,

Expriment en toi grâce   S    et légèreté,

Dynamisant le tréfonds  E   de ton être

Je m’étonne encore  que * ta féminité,

Suite à enfants nés, n’ait pas changé,

Bien qu’elle se voile,      sous la mère,

Faisant, de séduction, le deuil sévère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

629 4

.

La rondeur  autant

Qu’en  un vase  ou  en

Un flacon de parfum

Et si ce n’est, de femme.

.

Un flacon de parfum n’est pas

toujours rond, et loin s’en faut,

mais le parfum l’est plus souvent

ainsi le fond évoquerait la forme.

.

Sur l’extérieur de ce flacon,

Une fille  toute en rondeur :

Ferait sentir à un garçon

Un parfum d’intérieur.

 .

 Symbolique 

 .

Le rond est évocateur de douceur et d’unité,

Révèle la tendresse typiquement féminine

Et a tendance  à rassembler les hommes.

Mais lorsqu’il sera associé à la femme,

Il incarnerait également la fécondité.

En ce sens, le cercle évoque le ventre

Rond d’une mère et donc de la vie.

Vous l’aurez compris, un flacon

À la silhouette arrondie aura

Tendance à connoter

Une image très positive.

tendance-parfums.com/parfum-

femme/choisir-un-parfum/flacon

 .

Descriptif

 .

629 – Il y a de la rondeur et souplesse

Alignement central / Titre oblique / Thème apparence

Forme ovale  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : flacon  / Symbole de fond : parfum

.

.

Fond

 .

Évocation

.629 6

.

Sur l’extérieur de ce flacon,

Une fille toute en rondeur :

Ferait sentir à un garçon

Un parfum d’intérieur.

 .

Symbolique 

 .

Les phéromones,

Sont des combinaisons

De molécules complexes

Provenant  de produits  de

Sécrétion glands spécialisée.

La  palme  d’or  des  parfums

Revient jusqu’ici au Chanel n° 5

Qui rend les femmes irrésistibles

Grâce à son musc naturel, allié à

Des essences subtiles, demeurées

Secrètes, aujourd’hui, ce parfum

Aurait perdu sa principale vertu

Car il  ne  serait  plus  composé

Comme autrefois de matières

Premières  naturelles mais

Molécules synthétiques.

sciences-et-magie.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il existe bien des flacons carrés

Mais la plupart  seront plutôt ronds

Le rond, comme on sait, est côté féminin,

Le rond, comme chacun sait, plait au masculin

Le rond  évoquera plus la souplesse que  le carré,

Ne dit-on pas, de quelqu’un de carré : qu’il est dur.

 .

.

Rondeur et souplesse

.

Scénario

 .

Il y a de la rondeur dans tes épaules, dans ton dos, ta posture,

 et quand tu l’allonge dans l’herbe à te rouler dans les fleurs,

 plus encore dans ton regard qui m’enveloppe tout entier.

 .

Visuels et textuels  >>

628 – Quand je te regarde : je t’imagine !

Visuels et textuels  >>

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

.

Extension

 .

Quand je te regarde, je t’imagine :

Toute une série de portraits

Passent devant mes yeux

Avec  tes expressions  qui

N’appartiendraient qu’à toi,

Mais que moi et moi seul je vois.

.

Lors, j’entends, par intermittences,

Tes cris, ou  tes rires, en  abondance,

Soupirs, comme  autant  résonnances,

Si ce n’est tes murmures  à mes oreilles,

Qui me gratifieront de leurs espérances.

.

Me remémore instants passés avec toi,

À faire les fous, à faire un peu tout

Ce qui nous passait par la tête,

Nous procurait un air de fête,

Avec des tonnes de chansons bêtes.

.

Et puis, surtout, quand tout s’arrête,

Lors fête est finie, je me suis vidé la tête

Mais je l’ai remplie de toi pour un jour

Deux, trois, une semaine,  jusqu’à

La prochaine fois où je te vois.

.

L’imagination, comme chacun sait, est la folle du logis

Mais au sujet  d’une fille qu’on aime, elle est plus ravie,

Que ce soit pour partager écriture empreinte de poésie,

Pour examiner au microscope, les secrets de la biologie,

Pour une autre activité  et qui, par passion, nous réunit.

On peut projeter n’importe quoi, sur l’être que l’on aime

Sauf des pensées ou des actes qui l’humilie ou le sacrifie.

.

On ne regarde sa chérie,

Qu’avec les yeux du corps transi,

Les yeux du cœur et de l’esprit, aussi.

.

On ne regarde ce qu’elle est, elle fait,  dit :

On regarde l’ensemble comme une holographie,

Et on gomme ses défauts autant par-là que par-ci.

.

Si fait que les fantasmes, les désirs, les imaginaires,

Iront  plus loin, plus haut, que de s’envoyer  en l’air,

Même si cela conserve toute chose, extraordinaire.

.

Quand je t’imagine, je te regarde les yeux fermés

J’imprime ton portrait sur intérieur paupières

Comme si tu demeurais présente face à moi.

.

.

628 – Calligramme

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

J E    T  E     R  E  G  A  R  D  E,

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J  E      T ’ I M  A  G I N E, 

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

C  O M  M  E      U N E      A M I E !

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

628 4

.

Colonne de sustentation

Ou empilement de livres

Peut-être une bombarde

Avec un garçon musicien

.

Bombarde, et air, et tempo

De musicien  et  d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits !

  .

Symbolique

 .

Connues dès

La plus haute antiquité

Moyen âge,  la cornemuse

Et la bombarde ont très vite

Pris racine dans les pays bretons.

Au gré  des  évolutions  techniques,

Modes musicales, pressions sociales,

Et des grands évènements historiques,

Le couple bombarde-biniou  est  devenu,

Par excellence  l’expression d’une certaine

Culture populaire. Une culture qui puisera

Sa force dans la tradition orale, rayonnant

Des cours de ferme au cœur des bourgs,

Des grèves à la lande, de la

Basse Bretagne à toute la péninsule.

mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.

.

Descriptif

 .

628 – Je te regarde, je t’imagine amie !

Alignement central / Titre absent / Thème humeur

Forme ovale  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : bombarde  / Symbole de fond : musicien

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

628 6

.

Bombarde, et air, et tempo

De musicien et d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits.

 .

Symbolique 

 .

Créé en 1985, le Festival

De Kleg-Bombarde & Cie

Sera  devenu  le  symbole

Des  musiciens  bretons,

Résolument contemporains

Et très ouverts  sur le Monde.

.

Car la bombarde aurait nombre

De cousines partout sur la planète,

Et toutes se retrouveront de nouveau

En famille à Cléguérec (près de Pontivy)

Letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?

 .

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Bombarde provient du latin bombus

Signifiant  bourdonnement, bruit sourd

Il projette tellement de sons forts, même

Quelqu’un, de sourd,  l’entendrait de loin.

 .

Le son peut être joyeux ou mélancolique,

Passant de l’un à l’autre, comme usage

Comme pour amie tendre et espiègle.

 .

Elle peut être joué en solo ou couple

Avec une cornemuse ou un biniou

Tout comme  un  bagad entier

.

.

Je t’imagine lire des poèmes

.

Scénario

 .

Quand je te regarde, je t’imagine en train d’écrire une poésie,

que je lirai peut-être, un jour, dans un grand livre … ouvert,

sur les voyages, l’amour, sentiments, sciences, philosophie.

 .

Visuels et textuels  >>

627 – La femme qui se bat pour sauver son couple

Visuels et textuels  >>

.

Pour sauver son couple…femme se bat,

Lors homme le fait pour l’abandonner,

L’un veut continuer, mais l’autre, pas,

Divorce quelque part est déjà décidé.

.

Séduire est art qu’elle connait aussi,

Elle se met en chemin, d’y parvenir

Plus qu’attentive, à lui,  à le servir,

Tant à la cuisine qu’en salon et lit.

.

Elle se refait une beauté ou vertu,

Offrant une image, d’elle, rénovée

Mais lui demeure très indifférent,

À peine si changement, remarqué.

.

Fantôme à ses côtés pourrait partir

Sans qu’il s’en aperçoive longtemps,

Elle joue le tout pour le tout : sexuée,

Et il revient vers elle, tout amouraché !

.

Femme qui se bat pour sauver son couple

Et qui pour ce faire, entière, s’accouple

À celui pour lequel, elle se désespère,

De le perdre, à jamais, qu’elle erre,

Jusqu’à la fin de ses jours, amère

De n’avoir pas répondu à prière

De l’aimer, comme il désirait.

.

Bien, qu’en tout, imparfaite,

Elle sera de beauté suprême,

Et en nombre points, extrême :

En nudité totale, nudité conjugale

Elle rétablira ce lien, des plus nuptial,

Qui vous ont établi en un régime marital.

.

Femme qui se bat pour sauver son couple

Donnera à homme, image d’elle, rénovée

Par un supplément d’âme, authenticité,

Elle ne peut que le séduire, l’emporter

Face aux griefs qu’il aura accumulé

Sur elle afin de pouvoir la quitter

Sans s’en vouloir, culpabiliser,

Voilà le moment de l’avouer :

.

Elle n’en peut plus d’exister,

Comme fantôme, à ses côtés,

Et elle ferait mieux de se tirer,

Que vivre cela  encore une année,

Rien qu’à me sentir et savoir frustrée

Vexée, humiliée d’indifférence affichée,

Elle ne pourra instamment que se retirer.

.

La belle a senti boulet  siffler à ses oreilles :

Elle ne peut se permettre séparation pareille

Sans se perdre, à jamais, en un flot d’amants

Qui ne la satisferont, sans liens permanents,

Il n’y a pas de bon, ou de mauvais contrat,

Il y a juste celui que l’on respecte, ou pas,

Quoi qu’il arrive, quoique soit faux pas,

Faut trouver terme qu’on renégociera.

.

.

Extensions

 .

Deux tambours, avez-vous dit, deux battements de cœurs

Parfois il arrive que  l’un ne résonne plus et se rend muet,

Ou qu’il ne bat plus à la même fréquence, même rapidité !

Il faut les réaccorder, en les resserrant, et tant qu’il le faut,

Il ne s’agit pas de corde vibrante : de peau tannée, sensible.

Des fois, on y arrive, ça repart, des fois l’on n’y parvient plus

Lors on voit  la femme tendre ses bras à l’homme qui craque.

.

Conquérir le cœur d’un homme une fois

Ne suffit pas, pour assurer durée d’union,

Une fois que s’étiole nouveauté de passion,

La routine prend le pouvoir et nul ne la bat !

.

Reconquérir devient lors injonction salvatrice

Pour ne pas se laisser aller à l’envie de divorcer

Ne pas l’avoir tenté, sera comme être désabusé,

Dès la première grosse tempête émancipatrice !

.

Ce n’est pas simple de mettre bouchées doubles,

Là où tout semblait couler de source auparavant

Mais c’est bonne façon  de raccorder leur couple,

De se retrouver en amante attachée à son amant.

.

.

627 – Calligramme

 .

Pour sauver son couple…femme se bat,

Lors homme le fait pour l’abandonner,

L’un veut continuer, mais l’autre, pas,

Divorce quelque part est déjà décidé.

Séduire est art qu’elle connait aussi,

Elle se met en chemin, d’y parvenir

Plus qu’attentive, à lui,  à le servir,

Tant à la cuisine qu’en salon et lit.

.

Elle se refait une beauté ou vertu,

Offrant une image, d’elle, rénovée

Mais lui demeure très indifférent,

À peine si changement, remarqué.

Fantôme à ses côtés pourrait partir

Sans qu’il s’en aperçoive longtemps,

Elle joue le tout pour le tout : sexuée,

Et il revient vers elle, tout amouraché !

FEMME QUI

Femme qui se bat pour sauver son couple

Et qui pour ce faire, entière, s’accouple

À celui pour lequel, elle se désespère,

De le perdre, à jamais, qu’elle erre,

Jusqu’à la fin de ses jours, amère

De n’avoir pas répondu à prière

De l’aimer, comme il désirait.

SE BAT POUR

Bien, qu’en tout, imparfaite,

Elle sera de beauté suprême,

Et en nombre points, extrême :

En nudité totale, nudité conjugale

Elle rétablira ce lien, des plus nuptial,

Qui vous ont établi en un régime marital.

SAUVER COUPLE 

Femme qui se bat pour sauver son couple

Donnera à homme, image d’elle, rénovée

Par un supplément d’âme, authenticité,

Elle ne peut que le séduire, l’emporter

Face aux griefs qu’il aura accumulé

Sur elle afin de pouvoir la quitter

Sans s’en vouloir, culpabiliser,

Voilà le moment de l’avouer :

.

Elle n’en peut plus d’exister,

Comme fantôme, à ses côtés,

Et elle ferait mieux de se tirer,

Que vivre cela encore une année,

Rien qu’à me sentir et savoir frustrée

Vexée, humiliée d’indifférence affichée,

Elle ne pourra instamment que se retirer.

La belle a senti boulet  siffler à ses oreilles :

Elle ne peut se permettre séparation pareille

Sans se perdre, à jamais, en un flot d’amants

Qui ne la satisferont, sans liens permanents,

Il n’y a pas de bon, ou de mauvais contrat,

Il y a juste celui que l’on respecte, ou pas,

Quoi qu’il arrive, quoique soit faux pas,

Faut trouver terme qu’on renégociera.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

627 4

.

Ou deux tabourets,

Montés l’un sur l’autre,

Ou bien deux tambours 

Communiquant entre eux

.

L’on aura envie de dire que les tambours

Resteront silencieux :

En réalité, ils communiquent, mais par

L’intérieur, lors couplés !

  .

Symbolique 

 .

Le tambour

Est un instrument

De musique à percussion.

Le battement d’un tambour

Évoque les rythmes de la vie,

Symbolise battement de cœur

De la Terre.

.

Aussi, sa régularité  agirait

Comme un vecteur d’ondes

Permettant aux chamans

D’entrer dans de vrais

États de la transe

Thérapeutique

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-tambour.html

.

Descriptif

 .

627 – Femme se bat pour sauver couple 

Alignement central / Titre absent / Thème couple

Forme ovale  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : tambour  / Symbole de fond : communicant

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

627 6

.

L’on aura envie de dire que les tambours

Resteront silencieux :

En réalité, ils communiquent, mais par

L’intérieur, lors couplés !

 .

Symbolique

 .

La communication

Vue comme un système complexe

Concerne tout ce qui se passe lorsque

Des individus entrent en interaction.

Les processus cognitifs,  puis affectifs

Et inconscients  sont pris  en compte.

Dans cette optique,  les informations

Transmises sont toujours multiples.

La transmission des informations

N’est qu’une partie du processus

 Communication, participants

Traitent plusieurs niveaux

De sens simultanément.

Wikipédia : communication

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Battements tambours attirent l’attention

Autant sur ce qui va, que ce qui ne va pas,

Mais de battre le tambour dans un couple

Signifie bien que des conflits sont majeurs

Et nullement résolus et devenus embêtants.

.

Le tout est de battre le tambour  en rythme

Ensemble ou séparément pour se répondre,

Pouvant dialoguer  comme tout instrument.

.

Il y a autant : « tambour et cœur battant »

Si l’on sent que l’autre est devenu écoutant

Bien rythmé, tambour devient envoutant.

 .

.

Ne peut le lâcher d’un pouce

.

Scénario

.

Visiblement ça ne va plus très fort entre eux, dans ce couple,

une ombre s’est glissée sur eux, pour les rendre invisibles,

mais femme, séductrice, elle n’a pas dit son dernier mot.

 .

Visuels et textuels  >>

626 – Je doute de tout, même de moi, pas de toi

Visuels et textuels >>

.

Le  doute  reste  inhérent

À  la conscience  de tout :

Ce qui change,  est erroné

Et ce depuis que je suis né.

.

Ancien candide vite déniaisé

Qui n’a pas peur…de la vérité

Même si celle-ci… fait souffrir

Même si je n’ai force  d’en rire.

.

Aussi, je  ne  doute  point, de toi,

Non  sur  ton  infidélité  conjugale

Qui ne  peut être que  … passagère,

Mais sur long terme de notre union,

Fondant notre liberté, notre passion,

Pouvant se renouveler et ce, d’autant,

Que l’on souhaite, afin la voir renaitre.

.

Je doute  de tout,  moi,  mais  pas de toi,

Je t’ai fait confiance,  je n’ai plus le choix

De revenir en arrière, arrête, douter de toi.

.

De ta liberté d’aimer, j’ai fixé la ligne rouge,

Faut bien que tu t’aventures si monde bouge

Mais pas au point de confondre sexe et gouge.

.

Si une passion d’amour ne durera qu’un temps

Alors, on pourra la renouveler, et  cela d’autant,

Qu’on transforme ami en mari, sinon en amant.

.

Tant rien, ne serait pire, que devenir indifférent,

Au sort du conjoint en niant tous son sentiment,

Le transformant en désert ou muraille du néant.

.

Si haut que nous pourrions montés firmament,

Si bas, nous serons tombés en un enfer béant,

Fera renaitre ou durer l’amour en l’espérant.

.

C’est en doutant qu’on en fait tout un plat,

C’est en doutant qu’on remet tout à plat,

Et en doutant, à deux, qu’on repartira.

.

Négociant autre contrat qui durera,

Doute, fondateur du couple, sera,

Et  une  plus  longue  durée  fera.

.

.

Extension

.

Le doute peut être autant créatif que destructif,

Il agit comme filtre avant de prendre la décision,

Il mettra un écran de raison sur une folle passion,

Et permettra, une fois décidé, de se rendre jouissif.

Le doute vous dit : vous pouvez y arriver, et, réaliser

Vous n’y êtes pas encore, ce n’était autre qu’une étape

Je reste encore ouvert sur mes doutes, mes certitudes !

.

Quand même étrange que douter de soi, autant,

Et pas de son conjoint,

Comme  quand on a confié gestion de son argent

Au titulaire compte joint

.

Cela dit, s’appuyer sur l’autre et réciproquement,

Est loi de vie communautaire

Deux se mettent à douter : tout devient arbitraire

Décision prise involontairement.

.

Il en est de même pour l’amour que pour l’argent,

En vue de le gérer consensuellement,

Si on commence à douter de soi, confiance s’en va

Lors le doute, rien qu’à lui seul, la pourrira.

.

.

626 – Calligramme

 .

         JE DOUTE DE TOUT,

         Le  doute  reste  inhérent

       À  la conscience  de tout :

    Ce qui change,  est erroné

   Et ce depuis que je suis né.

.

Ancien candide vite déniaisé

Qui n’a pas peur…de la vérité

Même si celle-ci… fait souffrir

Même si je n’ai force  d’en rire.

.

Aussi, je  ne  doute  point, de toi,

Non  sur  ton  infidélité  conjugale

Qui ne  peut être que  … passagère,

Mais sur long terme de notre union,

Fondant notre liberté, notre passion,

 Pouvant se renouveler et ce, d’autant,

   Que l’on souhaite, afin la voir renaitre.

.

  V O I R E   M Ê M E    D E     M O I 

     Je doute de tout, moi,  mais pas de toi,

        Je t’ai fait confiance,  je n’ai plus le choix

            De revenir en arrière, arrête, douter de toi.

.

                 De ta liberté d’aimer, j’ai fixé la ligne rouge,

                    Faut bien que tu t’aventures si monde bouge

                        Mais pas au point de confondre sexe et gouge.

.

                          Si une passion d’amour ne durera qu’un temps

                           Alors, on pourra la renouveler, et  cela d’autant,

                           Qu’on transforme ami en mari, sinon en amant.

.

                           Tant rien, ne serait pire, que devenir indifférent,

                          Au sort du conjoint en niant tous son sentiment,

                         Le transformant en désert ou muraille du néant.

.

                      Si haut que nous pourrions montés firmament,

                  Si bas, nous serons tombés en un enfer béant,

               Fera renaitre ou durer l’amour en l’espérant.

.

         M A I S       J A M A I S      D E        T O I  

         C’est en doutant qu’on en fait tout un plat,

      C’est en doutant qu’on remet tout à plat,

   Et en doutant, à deux, qu’on repartira.

.

   Négociant autre contrat qui durera,

Doute, fondateur du couple, sera,

Et  une  plus  longue  durée  fera.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

626 4

.

Méandre d’une rivière,

Menhir un peu de travers,

Silhouette  femme enceinte.

Voire un enfant qui se tortille.

 .

Une femme enceinte, un enfant

vont l’un à l’autre, comme gant,

son ventre en avant, proéminent

font que la forme épouse le fond.

.

Sûr que le doute n’est pas l’apanage

 De la femme enceinte :

Il est plutôt avant, d’aimer et vouloir

 Cet enfant de l’autre ou pas.

.

Symbolique 

.

Pour les gens les plus créatifs,

Rêver  de  femme enceinte

Peut simplement symboliser

Qu’un processus créatif est

Arrivé à un résultat final.

Ce qui est certain est que

Rêver qu’on est enceinte

Est plus que symbolique,

D’un vrai aboutissement,

D’une longue  maturation

Pour atteindre un résultat.

Rêver de grossesse est donc

En quelque chose très positif.

viversum.fr/online-magazine/

rever-d-être-enceinte

.

Descriptif

 .

626 – Je doute de tout, de moi : pas de toi !

Alignement central / Titre absent / Thème enceinte

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enceinte   /  Symbole de fond : enfant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

626 6

Sûr que le doute n’est pas l’apanage

 De la femme enceinte :

Il est plutôt avant, d’aimer et vouloir

 Cet enfant de l’autre ou pas.

.

Symbolique

.

En le vécu de l’enfant,

Sa relation avec ses parents

Environnement est importante.

Comment se mettent en place les

Systèmes de croyances, de ressentis,

Et nos modes de fonctionnement issus

De tout  cet  ensemble  de forces  et qui

Vont représenter notre base des vécus

Somatisations que nous travaillerons

Tout au long d’une longue existence.

Passer de l’enfant qui sait à l’enfant

Qui est puis à l’adulte qui sera à la

Reconquête de l’enfant intérieur.

lessymboles.com/seminaire/lenfant

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Que dire de la femme enceinte

Et que l’on n’ait pas, déjà, dit !

 De là, à en rêver,  il n’y a qu’un

Pas, que certains  franchissent

Et d’autres en font cauchemar

Et en rêver est différent d’être.

On dit  qu’un auteur  accouche

D’une œuvre, peinture, roman

Il s’agit bien là  de conception

Par métaphore et  figuration.

.

On le dit aussi pour quelqu’un

Qui n’arrive pas à bien parler.

En  tous cas, plus  facile  à  dire

Qu’à faire, demandez aux mères.

 .

Je doute de tout, sauf de toi

.

Scénario

.

Quand j’exerce un art, quel qu’il soit, je doute beaucoup de moi.

quand je suis premier, promu, perché, je doute que c’est bien moi.

quand je suis en amour et avec toi, je doute de tout mais pas de toi !

 .

Visuels et textuels >>

625 – Je me dis que c’est heureux que tu sois

Visuels et textuels  >>

.

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

 .

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

 .

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

 .

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

.

Extension

 .

Ah mais c’est une vraie ritournelle

Que ta chanson du bonheur sur l’air

« Y a  bien  plus  malheureux  que toi ! »

À ce compte-là, en  pays  industrialisé,

Qui ne l’est ou ne le sera pas, heureux.

Le bonheur, comme chacun sait, est

Un concept relatif, dépendant de

Son histoire et de son état,

Ainsi  que  de  sa  culture

Communauté, ses affinités

Notion complexe, en définitive.

.

Enfin, rien n’empêche de se réjouir

Bonheur d’autres sans être jaloux d’eux.

On le fait bien pour ses enfants et sa famille,

Et pourquoi pas pour tous les gens du voisinage !

.

Être en vie suffit parfois à son bonheur, ne serait-ce

Que lorsqu’on a échappé à la mort par accident

Ou que l’on guérit d’une maladie incurable.

Heureux d’être retraité : qui ne l’est pas,

Avec comme perspective : le cimetière ;

Heureux  si l’on dit : il reste encore» ;

Malheureux : «il ne reste plus que !».

.

Parfois notre  bonheur est des plus simples ; celui d’être en vie

En vie et envie se résignent et se confondent comme en poésie !

Et il nous vient souvent le désir de partager, cela, avec des amis

Comme c’est contagieux, les voilà rendus aussi heureux que moi

Ce qui rend encore plus heureux que tout, est de te savoir en vie,

Car mon bonheur sans toi ne serait qu’une farce, qu’une illusion.

.

Être heureux peut être de se satisfaire

De ce qu’on est, de ce qu’on fait, désire,

Plutôt que rêver d’accumuler  des biens,

Et passer tout son temps  à les fructifier.

.

Tout seul,  il reste difficile d’être heureux :

Couple, famille, communauté,  c’est mieux,

Ne serait-ce déjà pour le partager en entier,

Et pour le plus longtemps possible, le garder.

.

De dire : «Plus malheureux que moi, tu meurs »

Donnerait dans l’exagération, voire l’exaspération

On n’empêchera pas, les gens aigris, de se plaindre,

Que leur sort n’est pas glorieux, tant ils sont envieux.

.

.

Épilogue

 .

Je me dis que c’est heureux,

Et, c’est loin d’être vœu pieux,

Que tu sois ceci, que tu sois cela

Quand tout en toi, et en nous, va !

***

D’accord, ce n’est pas, toujours, le cas,

Mais ça revient toujours  au premier pas

Et s’il en est ainsi dans nombre de couples

Le nôtre continuera de rester le plus souple.

***

Surtout  ne  change pas : demeure sans peines,

Ou alors change avec moi sans rien renier de toi

Il ne faut pas que l’un devance l’autre, à la traine,

Je serai encore ta reine, tu seras toujours mon roi.

***

Je bois de l’eau, parfois, du bon vin, jamais d’ivresse,

Ma seule ivresse vient de toi, qui me procure ta liesse,

Nous ne sommes pas malade, ni fatigué, ni handicapé,

Bien qu’ayant dix ans de plus que moi : gardes ta santé.

***

Je sais que tes jours, tout comme les miens, sont comptés

Mais nous les passerons à nous raconter, des plus heureux

Qui soient et dans tous les cas, à chaque jour qu’on le peut,

Et c’est ainsi que nous vieillirons, toujours à … nous aimer.

.

.

625 – Calligramme 

 .

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

JE ME DIS

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

C’EST HEUREUX

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

QUE TU SOIS… 

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

625 4

.

Colonne soutènement

Ou bouteille plastique,

 Contenant  ou  de l’eau 

Ou alcool  pour ivresse

.

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

.

Symbolique 

.

L’eau, dans les rêves

Est représentative de l’âme

Essence féminine, représente

Ainsi l’origine de la vie  par

Toutes  eaux  placentaires,

La fécondité de la femme

.

Mais aussi la fertilité

De la terre à travers

L’image de la pluie.

.

La psyché féminine

S’identifie ainsi très

Spontanément à l’eau.

.

Elle  est  figurée  dans  les

Images des déesses, nymphes,

Naïades, des sirènes et d’autres.

Source : grandsreves1234.blogspot.com/

2015/08/l’eau-un-symbole-au-féminin

.

Descriptif

 .

625 – Je me dis c’est heureux que tu sois… 

Alignement central / Titre intercalé / Thème humeur

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme :  eau    /  Symbole de fond : ivresse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

625 6

.

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

 .

Symbolique 

 .

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

Tour à tour crainte et recherchée,

Symbole de célébration et de déchéance,

L’ébriété  porte  toutes les ambivalences.

.

Si peu de personnes  osent la défendre,

Elle accompagne pourtant l’humanité

Synonyme de désordre, l’ivresse a

Aussi fait l’objet de nombreuses

Tentatives d’encadrement

 Depuis les plus vieux âges:

«Elle est redoutée depuis toujours,

Surtout lorsque ce sont les autres qui sont ivres.

.

Car s’il y a bien une règle que vous pouvez tirer

De l’histoire de l’ivresse, c’est que boire est bien

Quand je le fais, mais terrible quand ce sont

Les autres qui s’y adonnent.»

letemps.ch/societe/pourvu-quon-ait-livresse

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’eau et l’ivresse ne s’accorde pas dans le corps

Mais a contrario, s’accorde parfaitement dessus

Sauf à avoir un handicap ou une grosse maladie,

Tout le monde peut nager en l’amoureuse passion,

De voyager tout partout, étant bien accompagné

En outre, faire la fête dès la moindre occasion.

Et la retraite permet les deux avec bonheur

Pour peu qu’économie d’argent, suive.

.

.

Y a pas plus joyeuse que moi

.

Scénario

.

Je me dis que c’est heureux que tu sois ceci,  heureux, et pas cela.

Je me dis que  c’est heureux  que tu m’accueille  les bras, en croix.

Je me dis que c’est heureux que nous soyons à faire la fête, en joie.

 .

Visuels et textuels  >>

624 – Je me sens revivre, et intensément

Visuels et textuels >>

.

Revivre intensément

Mon énergie décuplée,

Par le simple fait exister,

Par la magie d’être amants.

.

Quelques  instants, ensemble,

Rien  au monde,  ne  ressemble

À  celui  d’avant, terne, décoloré,

Moral dans les chaussettes, arrivé.

.

Alors, quel  prix  pourrais-je  payer,

Pour ces  beaux  instants, d’éternité,

Qui me tiennent en joie, la semaine,

Des jours, mois, voire même année.

.

Aucune drogue n’a une telle vertu,

Il suffit pour moi que tu sois nue

Pour qu’effet en moi s’institue

Hors du temps événement.

.

Je me sens revivre intensément parfois

Tout est au beau fixe, tout est à la joie

En pleine possession  de mes moyens,

Je souris à  la vie qui me le rend bien.

.

Et pour ces instants bonheurs parfaits

Où  je partage, avec toi, notre intimité,

Bien des années  de ma vie, je donnerai

Espérant cela puisse durer une éternité.

.

L’éternité, à ce moment-là, précisément,

Est capturée en cet instant hors du temps

Où nous, seuls au monde, en bulle amants,

Où le ciel nous  accueille en son firmament.

.

Platitude, monotonie habitudes sont honnis,

Quand notre sang bouillonne, nous rajeunit,

Par cet élan tellement fort  qu’il en illumine

Notre cerveau, en arbre de Noël… fulmine.

.

Je me sens revivre, intensément cette fois,

Lors je  te vois nue, bien qu’en l’obscurité,

Que ta présence  fasse contact, la journée,

Qu’âme  et  corps  se sentent   rassasiées !

.

.

Extension

 .

L’intensité et la durée,

L’intensité  en la durée,

L’intensité sans la durée

La durée sans l’intensité :

Cette grammaire d’unions,

Oppositions, décline le fond

De ma pensée et se conjugue

Comme le futur plutôt proche

Qui conditionne  notre  avenir.

De se ressentir  revivre, signifie,

Pour moi,  qu’il y a  des moments

De calme plat où il ne se passe rien,

Où tout va de travers, ou me laisse las,

Je te reçois dans mes bras, et les nuages

Disparaissent, comme par enchantement !

C’est le feu sous la cendre qui revit,

L’eau qui coule à en revendre,

L’air qui souffle, à ne plus s’entendre,

La terre qui se soulève à pourfendre.

La source  d’amour, se  transforme

En ruisseau, en rivière, en fleuve,

En embouchure jusqu’à l’océan.

.

Qu’est-ce cela peut bien vouloir dire : «revivre intensément»

Serait-ce vivre à toute allure des choses ou bien tous à la fois

L’amour, le travail, le loisir,  la spiritualité,  voire  la morale :

Toutes choses de notre vie seraient soumises à cette exigence

D’être intense, fort, coloré, voire incandescent tout le temps.

Mais il nous arrive, parfois, que tout va mal sauf les amours

Et que délaissant tout le reste on se sent vivre intensément :

Ce serait notre part, force de subjectivité, qui nous drogue.

.

L’intensité de la vie est un ressenti

Qui nous est propre, fort subjectif,

On n’aurait pas la même joie aussi

Pour les mêmes faits… admiratifs.

L’un s’extase devant une fille belle,

Et l’autre devant une voiture belle,

En dehors de l’association… sexiste

Aux deux, l’intensité  de vie, existe.

.

On dit que les personnes primaires,

Sont plutôt solaires, autres, lunaires

Mais l’intensité peut être intériorisée

Ce qui mettra tout le monde à égalité.

Et moi, je me sens revivre, intensément,

Quand cœur est en phase avec sentiment,

Me sens léger et comme pousser des ailes,

Quand je suis au lit, près, tout près, d’elle !

.

.

624 –  Calligramme

 .

                            Revivre intensément

                         Mon énergie décuplée,

                      Par le simple fait exister,

                  Par la magie d’être amants

              Quelques  instants, ensemble.

 .

Rien au monde ne ressemble

À celui d’avant    terne, décoloré,

Moral, dans les     chaussettes, arrivé.

Alors,  quel  prix          pourrais-je  payer,

Pour ces  beaux             instants, d’éternité,

Qui me tiennent       *       en joie, la semaine,

Des jours, mois       J      voire même année.

Aucune drogue n’    E      a une telle vertu,

Il suffit pour moi   *     que tu sois nue

Pour qu’effet en  M  moi s’institue

Hors du temps  E  événement.  

.

Je me sens  revivre  * intensément parfois

Tout est au  S  beau fixe, tout  T  est à la joie

En pleine   E    possession de mes  N     moyens,

Je souris   N      à  la  vie  qui  me  le   E  rend bien.

Et pour    S        ces instants bonheurs   M     parfaits

Où   je     *           partage avec toi, notre    É    intimité

Bien des   R            années de ma vie, je       S     donnerai

Espérant    E            cela  puisse  durer        N      l’éternité.

L’éternité     V              à ce moment-là       E    précisément

Est capturée    I              en cet instant      T   hors du temps

Où nous seuls    V           au monde      N   en bulle amants,

Où le ciel nous      R       accueille   I    en son firmament.

Platitude, monotonie   E        * habitudes sont honnis,

Quand notre sang     bouillonne    nous rajeunit,

Par cet élan tellement fort qu’il en illumine

Notre cerveau, arbre de noël  fulmine.

.

Je me sens revivre, intensément cette fois,

Lors je  te vois nue, bien qu’en l’obscurité,

Que ta présence  fasse contact, la journée,

Qu’âme  et  corps  se sentent   rassasiées !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

624 4

.

Encrier avec bouchon,

Ou flacon  pour  parfum,

Un bonhomme  de neige 

Qu’on prend en photographie

 .

Bonhomme de neige, même en photographie

n’est synonyme de ses sentir revivre intensément

mais le fait de le fabriquer y participe cependant

tant et si bien que la forme évoquerait le fond !

.

Avec ce sourire de bonhomme de neige,

La vie devient belle :

Lors il n’y a plus qu’une seule chose à faire,

C’est de le photographier !

  .

Symbolique 

.

Le personnage

Bonhomme de neige

Sculpture de neige compacte

À une apparence humaine,

Dimensions variables.

.

Comme château de sable,

Tout bonhomme de neige

Appartient à catégorie

De l’art éphémère.

.

Il est généralement

Confectionné à l’aide

De deux ou trois boules

De neige de taille variable.

Modifié, Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

624 –  Je me sens revivre, intensément 

Alignement central / Titre en cercle / Thème humeur

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : bonhomme-neige /  Symbole de fond : photo 

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

624 6

.

Avec ce sourire de bonhomme de neige,

La vie devient belle :

Lors il n’y a plus qu’une seule chose à faire,

C’est de le photographier !

 .

Symbolique 

.

La photographie a connu

Une utilisation fréquente dès

Son apparition dans la deuxième

Moitié du XIXème siècle, les peintres

Et sculpteurs du symbolisme, s’en servirent

Tout naturellement pour des raisons pratiques.

.

Avec la photographie, plus besoin de poses

Longues et éreintantes durant des heures

Pour les modèles, et aussi la possibilité

De réutiliser la même pose dans

Différents  contextes. Rodin,

Fernand Khnopff ou encore

Mucha s’en servirent abondamment.

neo-symbolisme.over-blog.com/article-34769863.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On donne toujours au bonhomme de neige,

Un sourire  quelque peu  béat, naïf, enfantin,

Parce qu’il nous évoque une vie d’insouciance

Autour de la neige et de nos batailles de boules

Ce qui reste paradoxal avec son froid glacial,

Est qu’il réchauffe,  tout de même, le cœur

Au point on le prend en photographie

Et voire souvent même en selfie.

.

.

Tout est écrit dessus

.

Scénario

 .

Je saute de joie comme si j’étais, soudain, en apesanteur.

Quatre nuances du même sentiment, d’amours partagés.

Le soleil envahi ma vie de ce jaune champêtre, aimant !

 .

Visuels et textuels >>

.

Visuels  scénario

.

.

Je saute de joie comme si

j’étais, soudain, en apesanteur.

.

.

Quatre nuances du même

sentiment, d’amours partagés.

.

.

Le soleil envahi ma vie de

ce jaune champêtre, aimant !

.

.

Textuel calligramme 

.

  • Revivre intensément, mon énergie décuplée par le simple fait d’exister, par la magie d’être amants. Quelques instants, ensemble : plus rien du monde ne ressemble à celui d’avant, terne, décoloré, le moral, en les chaussettes, arrivé. Lors, quel prix pourrais-je payer pour ces beaux instants d’éternité qui me tiennent en joie la semaine : des jours, mois, voire même année. Aucune drogue n’a une telle vertu, il suffit pour moi que tu sois nue pour qu’effet en moi s’institue hors du temps, d’événement.  Je me sens revivre intensément : parfois tout est au beau fixe, tout est à la joie, en pleine possession de mes moyens, je souris à la vie, qui me le rend bien. Pour ces instants de bonheur parfait où je partage, avec toi, notre intimité, bien des années de ma vie, je donnerais en espérant que cela puisse durer une éternité, un temps suffisant pour ne jamais t’oublier. L’éternité, à ce moment-là, précisément, est capturée dans cet instant, hors temps, où nous sommes seuls au monde, en bulle d’amants, où ciel nous accueille en firmament. Instant où nous nous dépassons nous-mêmes pour convoler. Platitude, monotonie, habitude, sont honnis, quand notre sang bouillonne et nous rajeunit par cet élan, tellement fort, qu’il en illumine notre cerveau comme arbre de Noël qui fulmine. Chaque petit élément de vie est perçu comme un tout, merci. Je me sens revivre plus intensément parfois lors je te vois nue, bien qu’en l’obscurité. Ta présence est contact durant la journée, lors mon âme et mon corps se sentent rassasiés à tel point qu’un long temps, je peux, avec toi, l’amour, différer.

.

.

Textuel extension

.

  • L’intensité et la durée, l’intensité dans la durée, l’intensité sans la durée, la durée sans l’intensité : cette grammaire d’unions et d’oppositions, décline le fond de ma pensée et se conjugue comme un futur qui conditionne notre avenir. Se sentir revivre signifie, pour moi, qu’il y a des moments de calme plat où il ne se passe rien, où tout va de travers, ou tout me laisse las, à en désespérer. Je te reçois en mes bras, nuages disparaissent par enchantement. C’est le feu sous la cendre qui revit, l’eau qui coule à en revendre, l’air qui souffle à ne plus s’entendre, la terre qui se soulève à pourfendre. La source d’amour se transforme en ruisseau, en rivière, en fleuve, en embouchure jusqu’à l’océan.  Qu’est-ce cela peut bien vouloir dire : «revivre intensément» ! Serait-ce vivre à toute allure des choses ou bien tous à la fois, l’amour, le travail, le loisir, la spiritualité, voire  la morale : toutes choses de notre vie seraient soumises à cette exigence d’être intense, fort, coloré, voire incandescent tout le temps. Mais il nous arrive parfois que tout va mal, sauf les amours et que délaissant tout le reste on se sent vivre intensément : ce serait notre part et force de subjectivité qui nous drogue.  L’intensité de la vie est un ressenti qui nous est propre, fort subjectif. On n’aurait pas la même joie aussi pour les mêmes faits admiratifs. L’un s’extase devant une fille belle, et l’autre devant une voiture belle. En dehors de toute association sexiste, aux deux, l’intensité de vie, existe. On dit que les personnes primaires, sont plutôt solaires, autres, lunaires mais l’intensité peut être intériorisée, ce qui mettra tout le monde à égalité. Et moi, je me sens revivre, intensément, quand cœur est en phase avec sentiment, me sens léger et comme pousser des ailes, lors je suis au lit, près, tout près, d’elle !

.

.

Textuels symboliques 

.

.

Bonhomme de neige

  • Symbolique de forme : Le personnage du Bonhomme de neige, sculpture de neige compacte, a une apparence humaine, des dimensions variables. Comme château de sable, tout bonhomme de neige appartient à une catégorie de l’art éphémère. Il est généralement confectionné à l’aide de deux ou trois boules de neige de taille variable.   Modifié, Source : Wikipédia

 .

Photographie

  • Symbolique de fond : La photographie a connu une utilisation fréquente, dès son apparition, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, les peintres et sculpteurs du symbolisme, s’en servirent tout naturellement pour des raisons pratiques : avec la photographie, plus besoin de poses longues et éreintantes durant des heures pour les modèles, et aussi la possibilité de réutiliser la même pose dans différents contextes. Rodin,  Fernand Khnopff ou encore Mucha, s’en servirent abondamment. neo-symbolisme.over-blog.com/article-34769863.

 .

Corrélations > Selfie,  insouciant, bataille boules, froid glacial,

  • Liens fond/forme : On donne toujours au bonhomme de neige, un sourire  quelque peu  béat, naïf, enfantin, parce qu’il nous évoque une vie  d’insouciance autour de la neige et de nos batailles de boules. Ce qui reste paradoxal avec son froid glacial, est qu’il réchauffe,  tout de même, le cœur au point on le prend en photographie,  et voire souvent même en selfie.

623 – Ce weekend, je t’ai trouvé belle

Visuels et textuels  >>

.

Le regard change tout, regard est plat,

Regard devient flou selon qu’on voit, ou pas

L’autre avec yeux doux comme ceci, comme cela,

Sans prêter attention à sa tenue ni à son maquillage

Finalement … à sa beauté  selon sa jeunesse et son âge.

C’est une vraie découverte comme réelle  illumination,

Que de renouer sa passion avec celle que l’on connait,

Qu’on croyait connaitre sur le bout des seins, doigts

Sans parler du reste, femme peut changer d’air,

Et aussi de peau, d’allure, c’est en sa nature.

Ce week-end je t’ai trouvé belle

Bonne, aimable  et  à mon goût,

C’est d’autant une bonne nouvelle,

Que je ne m’y attendais pas, du tout.

.

Comme un retournement de situation

Amour a vaincu toute idée de séparation,

Je n’en reviens pas,  encore, de  ce miracle

Intime loin de toute hystérie ou de spectacle.

.

Renouer avec une femme ancienne, nouvelle,

Comme découverte de ce qu’on croit savoir,

Et qui s’avère faux, non  sensé, à percevoir

Pas  comme  on,  l’a   imaginé, rien de tel.

.

Tel n’est  plus  celui, celle  qui  est  sourd,

Avec qui on vit, pourtant, tous les jours,

L’enfermant  dans  un modèle d’amour

   Qui pour lui ou pour elle, n’a plus cours.

.

   De s’ajuster à ce l’on devient ou l’on est,

     Est plus que nécessaire, si …  conflictuel,

      L’on ne vit pas en couple, une ritournelle

       Qui jamais ne change d’airs, ni de traits !

.

       Redécouvrir l’autre est bonheur complet,

       Et sa présence nous rendra  déjà satisfait

           Et je ne parle pas du reste,    simple pudeur

            Et je vous laisse deviner    à  quelle hauteur.

.

        Il est presque magique que demeure effet

       Et jours entiers  comme en plateau après

        Comme si la pensée faisait s’autostimuler

        Désir le maintenant longtemps, à satiété !

.

      Tel scénario, se répétant, sans lassitudes,

   Est comme un air qui vous trotte en tête

   Et qui lui donne comme humeurs de fête

    Tout en rompant avec sa bonne habitude.

.

 Ce week-end je t’ai trouvé belle  et bonne,

Même  imparfaite, tout n’est pas  à jeter,

Lors,  je me demande,  encore, pas mérité.

Restaurer n’est pas tout  recommencer à zéro,

C’est faire la part du vrai, authentique, du faux,

Le reste n’est qu’un  supplément  d’âme …cadeau,

Qui fait que la vie est belle, que le monde  est beau.

.

.

Extensions

 .

Ah que n’a-t-on pas dit au sujet de la beauté des femmes

Ses canons variant  en fonction des pays  et des époques !

Et, si chacun aura ses critères, chacune aura ses mystères,

On n’épousera pas, obligatoirement, celle que  l’on préfère.

Et pour être encore plus belle il  faut qu’elle soit amoureuse

De vous, jusqu’à projeter une image réciproque en ses yeux.

C’est alors que beauté extérieure et intérieure se confondent,

Et que le sable se transforme en verre, puis en devient cristal,

L’amour le rend d’autant brillant, transparent même si banal.

.

Si la beauté seule suffisait pour mieux se marier

Cela se saurait et laissera les autres sur la touche,

Or il n’en est rien, bien que cela aide grandement :

Ce qui compte est sentiment du beau, non de l’être.

.

La beauté d’une femme reste en partie indéfinissable,

Même s’il existe des critères, qu’on appelle des canons.

La beauté intérieure l’emportera, parfois, sur l’extérieur

Celle qu’on a choisi n’est pas la meilleure, en vaut autres.

.

.

623 – Calligramme  

 .

Le regard change    C     tout, regard est plat,

Regard devient flou     E     selon qu’on voit, ou pas

L’autre avec yeux doux    *      comme ceci, comme cela,

Sans prêter attention,  à     W   sa tenue ni à son maquillage

Finalement … à sa beauté    E    selon sa jeunesse et son âge.

C’est une vraie découverte    E    comme réelle  illumination,

Que de renouer sa passion    K   avec celle que l’on connait,

Qu’on croyait connaitre sur  –    le bout des seins, doigts

Sans parler reste, femme    E        peut changer d’air,

Et aussi de peau, d’allure   N     c’est en sa nature.

               D

Ce week-end je t’ai trouvé belle

Bonne, aimable  et  à mon goût,

C’est d’autant une bonne nouvelle,

Que je ne m’y attendais pas, * du tout.

Comme un retournement de  J   situation

Amour a vaincu toute idée de    E  séparation,

Je n’en reviens pas,  encore,    *   de  ce miracle

Intime loin de toute hystérie  T  ou de spectacle,

Renouer avec une femme    ‘  ancienne, nouvelle,

Comme découverte de ce   A   qu’on croit savoir,

Et qui s’avère faux, non   I   sensé, à percevoir

Pas  comme  on,  l’a  *  imaginé, rien de tel.

Tel n’est  plus  celui, celle  qui  est  sourd,

Avec qui on vit, pourtant, tous les jours,

L’enfermant  dans  un modèle d’amour

  Qui pour lui ou pour elle, n’a plus cours.

   De s’ajuster à ce l’on devient ou l’on est,

     Est plus que nécessaire, si …  conflictuel,

      L’on ne vit pas en couple, une ritournelle

       Qui jamais ne change d’airs, ni de traits !

       Redécouvrir l’autre est bonheur complet,

      Et sa présence nous rendra  déjà satisfait

        Et je ne parle pas du reste,    simple pudeur

         Et je vous laisse deviner    à  quelle hauteur.

.

        Il est presque magique  *    que demeure effet

       Et jours entiers  com    T  me en plateau après

        Comme si la pensée     R     faisait s’autostimuler

        Désir le maintenant     O     longtemps, à satiété !

      Tel scénario, se répé      U    tant, sans lassitudes,

   Est comme un air qui       V     vous trotte en tête

  Et qui lui donne comme     É      humeurs de fête

 Tout en rompant avec sa       E    bonne habitude.

 Ce week-end je t’ai trouvé         *       belle et bonne,

Même imparfaite, tout n’est          B     pas. ..  à jeter,

Lors,  je me demande,  encore,          E           pas mérité.

Restaurer n’est pas tout  recommen      L            cer à zéro,

C’est faire la part du vrai, authentique      L                du faux,

Le reste n’est qu’un  supplément  d’âme       E                 cadeau,

Qui fait que la vie est belle, que le monde        *                est beau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

623 4

.

Ce n’est pas une extra-terrestre,

Ce n’est pas un animal familier,

Ce n’est ni salière, ni poivrière,

C’est juste une belle  femme !

.

Allez donc savoir qui se cache vraiment

Derrière cette  forme…  extraterrestre.

Une femme est grand mot lorsqu’on voit

Cette étrange silhouette sur son profil !

  .

Symbolique 

 .

Personne n’a vu

Un extraterrestre !

Pourtant, chacun en a

Une image plus ou moins

Consciente et claire.

.

L’extraterrestre représente

L’étranger, celui que l’on ne

Peut concevoir totalement

Et qui pourtant anime

Nos débats intérieurs.

.

Il est irréel et réel à la fois !

C’est un semblable différent.

C’est l’absolue différence et

La ressemblance secrète.

L’extraterrestre est une image

Du paradoxe inscrite en nous.

doctissimo.fr/psychologie/dictionnaire-

des-reves/rever-d-extraterrestre

.

Descriptif

.

623 – Ce week-end, je t’ai trouvée belle  

Alignement central / Titre serpente / Thème apparence

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : extra-terrestre / Symbole de fond : femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

623 6

.

Allez donc savoir qui se cache vraiment

Derrière cette  forme …  d’extraterrestre.

Une femme est grand mot lorsqu’on voit

Cette étrange silhouette sur son profil !

 .

Symbolique 

.

Il est difficile de décrire

La beauté d’une femme.

Chacun  a  ses critères

Et une belle femme

Peut ne pas plaire

À tout le monde.

.

Malgré… tout,

Au delà de sa

Beauté physique

Une femme aura une

Beauté   intérieure   sur

Laquelle il y a consensus.

.

Une femme belle, serait, à

Mes yeux, cette femme qui

Mélange, avec harmonie :

Grâce, intellect, présence,

Sans oublier son charme :

Cette femme  chez laquelle,

Il est  agréable  de se perdre

Dans le mystère de son regard

fr.answers.yahoo.com/question

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La définition, la perception, d’une femme belle

Est culturellement des plus subjectives qui soient

Certains pensent que la beauté s’impose naturelle

D’autres qu’elle sera le fruit de canons, d’un choix.

.

Quant à évoquer la beauté d’un regard,  il faut déjà

S’y jeter  jusqu’au point de s’y perdre complétement,

Pour être à même de l’apprécier comme reflet du sien

Et si beauté  intérieure, extérieure peuvent se cumuler,

Elle deviendra alors comme un phare qui vous éblouira.

 .

.

Belle comme beau paysage 

.

Scénario

.

Il y a comme bonheur intérieur, joie de vivre, en ton expression,

innocence, authenticité naturelle, dans ton visage et expression,

reflet de ta grâce et beauté dans ton miroir qui n’est pas virtuel.

 .

Visuels et textuels  >>

622 – Faire autrement quand on aime !

Visuels et textuels >> 

.

Quand on aime, on ne compte pas

Quand on aime… l’on ne conte pas.

Seule chose vraie dans ces deux cas,

L’on agit, l’on n’en parle plus ou pas !

.

C’est ce que font les gens  qui  s’aiment,

Faire l’amour, faire leur nid,  leur  enfant

Faire leur vie en somme, tout simplement

Quel que soit le parcours riche ou bohème

.

Enfant désiré, n’est ni le fruit ni le produit

D’amour du passé  qui tarde  à  s’incarner,

N’est que promesse d’un avenir qu’induit

La nécessité de le faire quand on s’aime !

.

Comment faire autrement quand on aime

L’on ne va pas que se parler quand même

D’une façon qui ne rejoint pas l’extrême

Lors même tout y pousse en un poème.

.

Poème que de se toucher,  que caresser

Des peaux nues par nos mains tendues

Par leur désir, à n’en plus finir, de tisser

Toile pour se rendre prisonnier ou confus.

.

Poème d’embrasser «bouche que veux-tu»

Pour y goûter le langage nouveau, inconnu

De ceux  qui n’ont, pour langue …que vertu

De ne jamais  pénétrer, là où, c’est défendu.

.

Poème, de pénétrer, comme soc de charrue

Le ventre d’une terre fertile  et bien conçue

Pour que petite graine pousse et grandisse

Que greffe enfant de l’amour, y réussisse !

.

Mais que faire autrement quand on aime

À moins  de se   faire  violence,  se taire,

C’est pourquoi je t’adresse cette prière

Ne dis rien et fais le moi en l’extrême

.

.

Extension

 .

Faire autrement est toujours possible,

On peut s’abstenir, jouer l’indifférence,

Remettre à plus tard… donner le change,

Le tout pour susciter la jalousie de l’autre.

.

Comment faire  autrement que  de se revoir,

Se fréquenter assidûment, se mettre en couple,

Se marier ou tout comme, désire, faire un enfant,

Fonder une famille, bâtir une maison, une carrière,

Un style de vie, voire une manière d’être ensemble,

Pour une fidélité à toute épreuve et tutti quanti…

.

L’enfant est le pivot, est l’élément déterminant,

Fédérateur, épreuve de vérité, c’est souvent

À ce moment que le bât blesse et que les

Couples se disjoignent et finiront

Tôt ou tard …  par se séparer.

.

L’enfant devient la fleur de

L’amour conjugal mais aussi

Et bien plus encore, le fruit de

L’amour parental, l’amour conjugal

Est virtualité ; l’amour parental, réalité

L’enfant survit à tout cataclysme amoureux

Et a besoin de ses deux parents, ne serait-ce

Que pour grandir, pour assurer son avenir !

.

Comment faire autrement ! Eh  bien si, justement, l’on peut :

L’amour dans un couple n’est pas fatalement lié à la grossesse

L’amour serait d’abord et avant tout, un échange de tendresse

L’enfant qui en sera enfanté ne sera que l’enfant que l’on veut,

Pour se prolonger, s’occuper, transmettre, ou  donner encore

Ce qu’il y a de mieux pour qu’amour se construise et dure

 Que l’enfant prenne modèle sur ses parents, et s’invente.

.

Faire autrement peut très bien se conclure

Par je ne veux pas d’enfant, et de personne ;

Je ne veux pas d’enfant de toi, moi non plus ;

Je me ferai faire un enfant toute seule, adieu ;

.

Cas de figure échappant à coutume maritale :

Je ne voulais pas  d’enfant : tu m’as  bien eu,

Est un autre sans moindre accord préalable

Et ainsi va la vie et ainsi vont …  les choses.

.

Ça n’empêche pas l’Humanité de croitre

Mais ce sont souvent les plus fortunés,

Qui ne s’embarrassent pas d’enfants.

.

.

622 – Calligramme 

 .

           Quand on aime  C   on ne compte pas

          Quand on aime   O       on ne conte pas.

        Seule chose vraie M   dans ces deux cas,

      L’on agit, on n’en  M   parle plus, ou pas !

E

C’est ce que font les  N    gens  qui  s’aiment,

Faire l’amour, faire   T  leur nid, leur enfant…….

Faire leur vie en som  *   me, tout simplement …….

Quel que soit le par  F  cours, riche ou bohème …….

   A …………….…

Enfant désiré        I     n’est ni le fruit ni le produit

D’amour du         R    passé qui tarde à s’incarner.

N’est que pro      E      messe d’un avenir qu’induit

La nécessité        *      de le faire quand on s’aime !

A ……………………

Comment faire   U   autrement ….. quand on aime

L’on ne va pas    T   que se parler quand même……..

D’une façon qui   R    ne rejoint pas l’extrême ……………

Lors même tout    E    y pousse en un poème ………………….

Poème que de se   M   toucher,  que caresser ………………………

Des peaux nues     E  par nos mains tendues ……………………………

Par leur désir, à     N   n’en plus finir, de tisser …………………………….

Toile pour se ren    T  dre, prisonnier, ou confus ……………………………

Poème d’embras    *  ser «bouche que veux-tu» …….………………………

 Pour y goûter le    Q   langage nouveau, inconnu ….….…………………..

De ceux qui n’    U     ont pour langue que vertu …….……………….

De ne jamais    A     pénétrer, là où, c’est défendu ………………

Poème, de     N    pénétrer, comme soc de charrue ……..

Le ventre    D    d’une terre fertile et bien conçue…

Pour que    *  petite graine pousse, grandisse   *

   Que greffe      O    enfant d’amour, y réussisse !

N ………………..

 Comment faire   *         autrement si on aime

 À moins de se     A    faire  violence,  se taire,

C’est pourquoi     I   je t’adresse cette prière

Ne dis rien et     M    fais le moi en l’extrême

E  ……………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

622 4

.

Un fruit visible d’un amour

Conjugal et puis parental,

 Est celui d’être enceinte

Bébé presqu’à terme.

.

Enceinte d’un bébé fruit d’un désir

pas toujours il est vrai avant  mais

le plus souvent après ou pendant :

le fond prend forme en neuf mois.

.

Comment faire autrement :

Être enceinte, sans contraintes 

Lors dans toute nos réalités sociales,

Le bébé en sera la preuve visible.

  .

Symbolique 

 .

Le sens des rêves enceinte

Ne renvoient pas forcément à

La conception d’un enfant.

Si ce rêve de grossesse

Est très symbolique,

Il représente  l‘aspect

Fertile puis créateur  qui

Et met en place dans votre vie

Au moment du rêve dont  les détails

Et vos préoccupations à l’état de veille

Vous montreront de quel domaine de votre vie

Il s’agit, ainsi que ce que vous pourrez en déduire :

Sur le plan matériel, psychique, intellectuel, spirituel.

Modifié, source : solutionreves.com/glossary/rever-detre-enceinte

.

Descriptif

 .

622 – Comment faire autrement quand on aime ? 

Alignement central  / Titre serpente / Thème enceinte

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enceinte / Symbole de fond : bébé

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

622 6

.

Comment faire autrement :

Être enceinte, sans contraintes :

Lors dans toute  nos réalités sociales,

Le bébé en sera la preuve visible.

 .

Symbolique 

 .

Que l’on se voit bébé,

         Ou père ou mère  d’un bébé,

                   Ou bien encore en train d’assister,

                         De vivre soi-même un accouchement,

                               Rêver de bébé est un rêve très fréquent.

                                Bien que plus souvent chez les rêveuses

                             Les raisons sont très évidentes tant

                         La maternité aura à voir avec la

                        Grossesse  et corps des femmes.

                    Ce rêve sera-t-il à interpréter

                  Comme  beau  désir d’enfant

               Voire  envie  de   parentalité

              Vous pensez qu’ils sont liés à

     «L’instinct de maternité »,

        Bien que parfois contesté ?

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-bebe

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit enceinte dit la conception à deux

Qui dit bébé dit accouchement prochain

Faire autrement reste toujours possible,

Comme d’adopter un enfant  né ailleurs,

Le chérir, élever, comme si c’était le sien.

Si les liens du sang  sont très importants,

Ceux du cœur ne le seraient guère moins.

Ce ne sont enfants adoptés qui le nieront.

 .

.

Un microcosme familial

.

Scénario

.

Comment faire autrement qu’avoir bébé pour transfuge d’amour.

Comment faire autrement, le porter, à bout de bras, chaque jour.

Comment faire autrement, le mettre entre nous, lien indéfectible.

.

Visuels et textuels >> 

621 – D’où te provient ton… mystère !

Visuels et textuels  >>

.

Ton mystère, aurais-je décelé,

Ton mystère, l’aurais-tu révélé,

Ton mystère, l’aurais-je inventé,

Ton mystère demeure-il caché !

S’il n’est en toi, il est autour, l’aura

Qui t’enveloppe, te nimbe de brume

Ou de lumière, de parfum, de fortune,

Et que tu diffuseras en suivant ton pas.

.

Tantôt, il s’éclaircit,  il s’épaissit,

Ou quand il disparait rebondit,

Plus dense et plus fort  encore,

Il est de partout et nulle part,

De l’autre côté de ton miroir.

.

D’où te provient ton mystère où le caches-tu,

J’ai fouillé partout chez toi en toi, et pas perçu

Le moindre indice qui me mettrait sur une piste

Ni la moindre hypothèse à coucher sur une liste.

.

Tu n’es et tu n’as, pourtant, rien d’extraordinaire,

Justifiant, d’un tel étonnement, de telles émotions,

Tressaillant tout mon corps et à chaque perception

De  ta silhouette  dansante  comme  parure, en l’air.

 .

Ton aura demeure un mystère lors j’ai beau soulever

Un coin ou autre, de son voile, jamais,  ne se dévoile :

Il est partout, et nulle part, en toi, hors de toi, ancré :

Comme le portrait qui me dévisage et peint sur toile.

.

Sans doute, est-il en ton étoile,  dont reflet manifeste

Son éclat, son ombre, en tes moindres faits et gestes

Dont je ne percevrais  que l’image  que  je  m’en fais,

Transformée en mystère qui m’échappe et me plait.

.

Chaque fois  que  je crois  pouvoir,  enfin te cerner,

Tu disparais et réapparais autrement d’autre côté,

En tes jeux de miroirs, plans concaves, convexes,

Je comprends mieux ta personnalité complexe.

.

.

Extension

 .

D’où te provient ton mystère :

Serait-ce-moi qui l’ai créé, inventé,

Projeté sur toi pour te parer de qualités

Que tu n’as pas  mais qu’il me plait de voir

En toi double de moi, complément au choix.

.

Énigmatique,  pourtant,  tu ne l’es pas tant

Je connais  de choses,  à présent,  sur toi,

Mais  j’ai beau creuser, creuser  encore,

Plus je te fouille plus je m’embrouille

En ton image qui au départ, floue

Devient de plus en plus  nette,

Et très nette, redevient floue.

.

Tantôt myope et tantôt presbyte,

Parfois je sais bien, et parfois moins,

Où mon cœur habite quand je suis pris

D’une folle envie subite, d’avenir commun,

Je médite, à me demander si, de notre amour,

L’on sera quitte, maintenant, je comprends

Que c’est  ton  âme qui … m’échappe,

C’est la même qui me rattrape

Quand le moral me sape.

.

Le mystère d’une attirance n’est pas celui de l’amour

On peut que globaliser les deux mais pas les analyser

Ni une personne ni l’amour n’existent en éprouvettes

L’amour est, à la fois, un don et fruit d’une conquête.

Il est vrai que des personnes  ont l’aura d’un mystère,

Ont force d’attraction, peu commune ou un charisme

Qui les révèlent comme des chamans, ou guérisseurs,

Mais il y a aussi, il y a les bellâtres et les mannequins

Qui n’ont besoin de rien pour conquérir, en requins !

.

Le mystère de l’amour s’épaissit des projections

Et fantasmes que l’on associé au partenaire aimé.

Pendant quelques temps, on aura du mal à avouer,

En réalité pourquoi on est attiré, pourquoi on aime.

.

Peu à peu, avec le temps, les événements, et l’usure,

Le mystère s’éclaircira, sans se dissiper totalement

On s’inventera alors des raisons qui n’en sont pas

Pour garder le lien ou se séparera pour d’autres.

.

.

Épilogue

.

Une part de lumière,

Une part  …  d’ombre,

Une part … de mystère

En chacun, son nombre.

.

Mystère rime avec secret,

Lumière  rime  avec reflets,

Ombre rime avec obscurité :

Le tout compose personnalité.

.

La tienne m’interroge sans cesse

Je ne parviens jamais à la cerner,

Or c’est cela aussi ce qui me plait :

Je ne pourrais te révéler d’un trait.

.

Ce n’est pas tu es muette, taciturne,

Tout, en toi, me semble bien diurne,

Des choses m’échappent, infortunes,

Il me faut faire l’enquête, plus d’une.

.

Peut-être qu’une part de ton mystère,

Serait créé du seul fait de nous aimer,

On la partagera sans pouvoir la révéler

Du moins tant qu’on vivra père et mère.

.

Parfois, avec le temps, mystère s’éclaircit,

On attribue le choix partenaire à l’enfance :

Ce n’est qu’une hypothèse voire une éclaircie

Qui ne nous fournit pas une vérité, délivrance.

.

.

621 – Calligramme

 .

Ton mystère,  D  aurais-je décelé,

Ton mystère,    I   l’aurais-tu révélé,

Ton mystère,    S   l’aurais-je inventé,

Ton mystère      –     demeure-il caché !

S’il n’est en toi,   M    il est autour, l’aura

Qui t’enveloppe,   O   te nimbe de brume

Ou de lumière, de  I      parfum, fortune,

Que tu diffuse, en   *     suivant tes pas.

Tantôt, il s’éclaircit,  D     il s’épaissit,

Ou quand il disparait       rebondit,

Plus dense et plus fort  O  encore,

Il est partout et nulle  Ù  part

 D’autre côté de ton  * miroir.

                        T

D’où te provient ton mystère  E   où le caches-tu,

J’ai fouillé partout chez toi    *    en toi, et pas perçu

Le moindre indice qui me    P   mettrait sur une piste

Ni la moindre hypothèse    R      à coucher sur une liste.

O ………..

Tu n’es et tu n’as,          V   pourtant, rien d’extraordinaire,

Justifiant, d’un tel          I     étonnement, de telles émotions,

Tressaillant tout mon       E        corps et à chaque perception

De ta silhouette dansante      N             comme parure, en l’air.

         T

Ton aura demeure un mystère lors     *              j’ai beau soulever

Un coin ou autre, de son voile,         T          jamais ne se dévoile :

Il est partout, et nulle part,     O           en toi, hors de toi, ancré :

Comme le portrait qui       N         me dévisage et peint sur toile.

* ……………….

Sans doute, est-il en       M      ton étoile, dont reflet manifeste

Son éclat et son ombre     Y     en tes moindres faits et gestes

Dont je ne percevrais que      S       l’image, que je m’en fais,

Transformée en mystère qui    T    m’échappe et me plait.

                   È

Chaque fois que je crois pouvoir,    R    enfin te cerner,

Tu disparais et réapparais autrement  E d’autre côté,

En tes jeux de miroirs, plans concaves  ?  convexes,

Je comprends mieux ta personnalité  * complexe.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

621 4

.

Une fiole remplie

Liquide mystérieux :

Un parfum d’intimité

Qui sait philtre d’amour

.

Intimité et philtre d’amour surtout

s’il s’agit d’un bon parfum capiteux

se rapproche du mystère d’influence

et donc l’évoquera  et plus qu’un peu.

.

Mais que sont donc le mystère de l’intimité

De l’attirance mutuelle : 

Que ce soit phéromones, philtre d’amour

Personne ne l’a percé à jour.

 .

Symbolique 

 .

Interaction entre hommes / femmes

Un vrai match, vous vous en doutiez,

Les hommes et les femmes  n’ont pas

Même mode d’emploi,  mode de vie !

.

Si tout le monde  se retrouve  autour

De définition commune de l’intimité

Nécessité  de  presque  tout  partager,

La vision du corps, elle,  reste  le point

De dissonance entre hommes / femmes.

.

Mais l’homme d’aujourd’hui sait parler :

Lors il n’hésite plus à partager son intimité

Et cherche même à comprendre toute femme

Tant il est vrai que l’homme en sait plus sur elle

Que vous ne l’imaginez, et ce, malgré vos préjugés,

Votre intimité a de moins en moins de secret pour lui.

magicmaman.com/,l-intimite-feminine-vue-par-les-hommes

.

Descriptif

 .

621 – Dis-moi d’où te provient ton mystère ?

Alignement central  / Titre serpente / Thème regard

Forme ronde  / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : intimité / Symbole de fond : philtre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

621 6

.

 Mais que sont donc le mystère de l’intimité

De l’attirance mutuelle : 

Que ce soit phéromones, philtre d’amour

Personne ne l’a percé à jour.

 .

Symbolique 

 .

Une plante magique est une plante à laquelle

La tradition populaire  confère  des propriétés

Surnaturelles  pouvant être utilisées, en magie,

Ou en sorcellerie, des plantes favorisent l’amour,

C’est-à-dire aphrodisiaques, également les plantes

Qui refroidissent les ardeurs, ou  anaphrodisiaques.

.

Mais que sont très exactement tous ces phéromones ?

À quel point peuvent-elles influer sur  comportement ?

On leur prêtera  vertus dignes des philtres d’amour.

Elles seraient comme des sortes de messages invisibles

Irrésistibles, et  influençant nos choix de partenaires.

Wikipédia + allodocteurs.fr/actualite-sante-les-pheromones

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un mystère plane toujours autant sur l’amour,

Qu’au début de l’Humanité et basé sur l’émotion

Qui paraitrait être un véritable philtre d’amour

Que nous distillons nous-mêmes en notre sang.

.

Il demeure difficile à un  observateur étranger

À un couple de pénétrer cœur de son intimité

Mais on constate que pendant un orgasme,

Arbre de noël s’allume en deux cerveaux.

On est plus niveau des ondes externes

Mais bien des connexions internes.

 .

Air bien mystérieux

.

Scénario

.

Le mystère de ton regard qui semblerait percer la lumière.

Le mystère de ton buste qui provoque et conforte, à la fois.

Le mystère de ton aura qui t’entoure d’un bleu  si éclatant.

.

Visuels et textuels  >>

620 – Je ne te l’ai jamais dit, encore !

Visuels et textuels  >>

.

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste  fin  d’un  bel amour,

Qui vit  ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais  si  mort : tout est fini,

À quoi bon  s’en faire  souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  les deux, ensemble,

Et que par accord, l’on nous coucherait

En même cercueil  qui nous rassemble.

.

Je sais, c’est idiot, ça n’a aucun sens,

Mort, nous deviendrons poussières,

Ça ne nous fera revenir, en arrière,

Et, pas davantage, aller  de l’avant.

 .

Mais, c’est comme une métaphore,

Qui dit autre chose que simple fait,

Que  notre amour reste le plus fort,

En dépit  de tout ce qui nous paraît.

.

Et si je ne te l’ai jamais dit  encore :

Aimerais que la coupe  de deux vies,

On la boive  tous deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière goutte de nos corps.

 .

Ils nous relient autant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui nous tient lieu de foi,

En l’amour que chacun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir pain blanc, pain béni.

.

.

Extension

 .

Je ne te l’ai jamais dit encore :

Je  nous  vois  dans  vingt  ans,

Tout comme  au premier jour,

Si ce n’est plus fort et enfants

Et qui nous ressemblent, tant,

Tout en devenant eux-mêmes !

.

 Ils nous prolongent, ils nous succèdent,

Comme deux êtres qui nous enterreront,

Après nous avoir prodigué les bons soins

De nous aimer, aider, en dernier ressort !

On vit mieux, ensemble, que, seul,  quand

On s’entend bien, meurt bien séparément

Entouré de ses enfants, ses petits-enfants,

À qui la vie sourit encore pour le moment

Côte à côte, en caveau familial, cimetière,

En plein air, en bord de côte,  l’air marin,

Et terrien se mélangera  en nos  souvenirs

En éternels témoignages  de nos  amours.

Ce n’est pas encore notre oraison funèbre

D’ici là, il y aura encore, de l’eau à couler,

Air à souffler, feu à chauffer en cheminée.

Ça peut paraitre lyrique mais la vie passe

Si vite qu’il faut envisager sa fin tragique

D’avoir à quitter les siens, de s’inquiéter

Pour eux lors, tout ira pour le mieux.

.

À quoi sert un secret emporté dans sa tombe :

À rien, sauf s’il en donne des indices concrets

Pour se lancer  dans une course  aux trésors.

En amour, et en fidélité, ils sont nombreux,

Des enfants, des amants, des biens cachés

Et parfois même des crimes  ou forfaits,

Qui auraient mérité années de prison.

.

À vrai dire, qu’elle différence essentielle que d’être

Enterrés séparés, côte à côte, ou en même cercueil,

Ce n’est rien d’autre que projection de conservation

Au cas où, un jour, il y aurait comme résurrection !

.

Quant à emporter un secret en sa tombe, c’est pareil

Il vaudrait mieux nous livrer le seul qui nous importe

Celui de notre existence  et mode de vie après la mort,

Qui nous aura été révélé par le Christ et jamais décrit.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore, comme on parlerait d’or,

D’un héritage caché, au fond des bois, comme un trésor,

Alors que le seul qui est de la valeur est propre présence

Amoureuse, tant que l’on est vivant et qu’on est content.

.

.

Épilogue

.

Notre sort à tous, triste fin que la mort,

Qu’advient-il après… couple amoureux,

Qui se serait juré de s’aimer jusque lors,

Voire bien après, dans un même adieu !

***

Cela  paraitra  vain, inutile, inconsidéré,

Qu’en un caveau familial, d’être enterré,

Mais tel rite persiste  depuis l’humanité,

Et de tous, c’est le premier et le dernier.

***

Épilogue ne se devrait pas ici d’être écrit,

On n’en sait rien,  sauf à croire au paradis

Mais  je le fais quand même dans le doute,

Une autre vie reste possible, somme toute.

***

On dit, seul l’amour est… sans fin … éternel,

Mais c’est le mettre là sur un haut piédestal,

Le mettre  du côté du bien,  très loin du mal,

Il n’est autre que  principe, attrait : non réel.

***

Mourir à deux, bien collés l’un contre l’autre

Dans son sommeil est perçue mort souhaitée

Aucun de deux  n’aura à faire deuil de l’autre,

Pleurs et manques seront, à famille, relégués.

.

.

620 – Calligramme

 .

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste fin  d’un  bel amour,

Qui vit ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais si mort, tout est fini,

À quoi bon  s’en faire souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit  *                  *     encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  *                  *     les deux, ensemble,

Et que par accord,    J                D  l’on nous coucherait

En même cercueil     E               I   qui nous rassemble.

     *               T ….

Je sais, c’est idiot,   N               *     ça n’a aucun sens,

Mort, nous devien   E                E     drons poussières,

Ça ne nous fera re   *                 N     venir, en arrière,

Et pas davantage,   T                 C      aller  de l’avant !

E                 O

Mais, c’est comme   *                 R       une métaphore,

Qui dit autre chose L                 E        que simple fait,

Que  notre amour    ‘                  *      reste le plus fort,

En dépit  de tout    A                 J  ce qui nous paraît.

I                 ‘  .

Et si je ne te l’ai      *                A   jamais dit  encore :

Aimerais que la      J                I   coupe  de deux vies,

On la boive  tous    A                M   deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière   M                E  goutte de nos corps.

A                R….

Ils nous relient au  I                A  tant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui   S                 I  nous tient lieu de foi,

En l’amour que cha *                   S  cun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir *                      !  pain blanc, pain béni.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.620 4

.

Un trophée sportif, culturel,

Colonne soutènement d’église,

Piédestal en bas avec statue

De romain en toge au-dessus ?

.

Piédestal et statue sont pour des célébrités,

 n’ont rien à voir avec le commun des mortels

ce qui fait que la forme se distingue du fond.

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien.

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

 .

Symbolique

 .

Un piédestal

Est un support isolé

Qui sert à recevoir une colonne,

Une statue, un buste ou voire un

Grand objet d’art  ou d’ornement

Vase, candélabre, stèle, fontaine.

.

Et quand  une  personne  idéalise

Quelqu’un et ce de façon exagérée

On utilise « mettre sur piédestal».

.

À l’inverse, « descendre  quelqu’un

De son piédestal » serait être déçu

En regard de l’image trop  positive

Qu’on avait de cette belle personne.

Wikipédia : piédestal d’une statue

.

Descriptif

 .

620 – Je ne te l’ai jamais dit encore, j’aimerais 

Alignement central   / Titre dédoublé / Thème mort

Forme droite  / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piédestal / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

 .

Évocation

.

620 6

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

 .

Symbolique 

 .

On désigne par

Statues qui pleurent

Un phénomène que  certains

Considèrent comme miraculeux

Alors que d’autres pensent qu’il s’agit

De supercherie, voire d’un phénomène

Physique, pour le moment, inexpliqué !

.

Lors les autorités de l’Église catholique

Se seront toujours montrées prudentes

Pour étudier  ces statues qui pleurent,

Ont généralement fixé des conditions

Très strictes avant de les… accepter.

wikipedia.org/wiki/Statues_qui_pleurent

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout le monde peut rêver d’être sur un piédestal,

Au figuré, de son vivant, en statue après sa mort

La réalité sera plus égalitaire une fois sous terre,

Car la première pensée qui vient pour tel avenir,

Serait pour couple aimant : enterrés cote à cote.

.

En attendant on peut garder  nombre d’images

Mais de là à un faire un tableau ou une statue

Il y a comme un gouffre à franchir, éternité !

 .

.

Parfois difficile à l’avouer !

.

Scénario

.

Je t’ai murmuré à l’oreille, un secret, très tendrement,

que tu auras su gardé avec toi toute ta vie durant, silencieux,

et que tu auras emporté avec toi dans ta tombe, sous ton gisant.

 .

Visuels et textuels  >>

619 – Autour, parmi, avec, entre, dans

Visuels et textuels >>

.

Cinq contextes différents,

Si ce n’est même divergents,

Tous rapports m’influenceraient

Pour  mes  relations  …  humaines,

Qu’elles soient de loin, voire de près,

Pour être fructueuses ou bien vaines.

.

Je ne vais pas tourner autour du pot

Je ne vais pas  m’acoquiner avec,

Ni non plus me fondre parmi,

Pas plus que rester entre,

Peut-être exister dans.

.

Oui, mais, dans quoi :

Ce qui est bon pour moi,

Mais comment le prétendre,

Si ce n’est parmi, avec ou entre.

.

Entre deux, se jouent  des passions

Amoureuses, où dispute aurait raison,

Un jour où l’autre, du couple, en fusion,

Nouveau contexte échappe à prédiction !

.

Autour, parmi, avec, entre deux  et dans :

Autour de moi, tout ce monde, qui  circule,

Dans cette foule, je me sens seul et ridicule,

Parmi eux, ne me sens, en rien ressemblant.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux, et … dans :

Parmi  ceux, ou bien, celles, que  je rencontre,

Je me trouve affinités d’âges et tempéraments

Avec projets de vies qui ne me seraient contre.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux  et  …   dans :

Tant avec eux, je ferai un long bout de chemin

Qui me mène où, si je l’entreprends : très loin,

Pour mieux me rapprocher, d’eux … aimants.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux et  …  dans :

Entre deux, l’union fait la paire d’amoureux,

Rendant le lendemain, mieux, bienheureux

À un point  d’envisager maison et enfants.

 .

Autour, parmi, avec, entre deux et dans

En lui, en elle, il n’y a plus  de  mystère,

Il n’y a qu’un couple  qui tient, galère,

Jusqu’à leur rupture en les séparant.

.

.

Extension

 .

On dit que quelqu’un tourne

Autour de quelqu’une lorsqu’il

Il cherche à l’attirer en ses filets.

.

On dit quelqu’un choisira parmi

Prétendantes celle qui le mettra

Le plus en valeur devant autres;

.

On dit que quelqu’une sort avec

Quelqu’un que pour son argent

Pour son statut, son physique,

Plus rarement  pour l’amour ;

.

On dit que qu’homme  hésite

Entre  deux  futures  épouses

Ne parvient pas à se décider ;

.

On dit que quelqu’une se sera

Mise dans états, pas possibles,

Pour séduire l’homme de sa vie.

.

Ces cinq conjonctions qui relient

Plusieurs choses  qui n’ont parfois

Rien à faire, ou, à voir …  ensemble,

Sont pratiques pour exprimer toutes

Sortes d’actes ou de pensées et voire

Pour rapporter ce que l’on a  cru

Observer chez tous les autres.

.

Comment faire le tour de la question du couple :

Impossible, tant les postures, attitudes, opinions,

Les modèles, les stéréotypes et voire les archétypes,

Sont légions et ne dévoilent qu’une once de mystère !

Oui bon, c’est bien de dire cela, mais alors qu’en faire,

Tant nous vivons, et, de l’intérieur, notre propre couple.

Bibliothèques entières lui ont été consacrées en Histoire,

Et de nombreux gourous font florès sur  la place publique.

Finalement, c’est en le secret de son cœur, qu’on y adhère !

.

Les contextes, les intertextes, les hors-textes

Constitueraient, parfois, autant de prétextes

Pour complexifier et à souhait, un problème,

Quel qu’il soit, lié à une personne, un couple,

Une famille, une communauté, une société !

.

A contrario, on aimera faire des raccourcis,

Afin d’en venir au fait sans épuiser le sujet.

Peut-être ce qui fait l’une des différences

Entre un ouvrier métallo  et un intello,

Encore que c’est disposition pensées

Entre ceux s’en tenant au contenu

Du pot et ceux tournant autour.

.

.

619 – Calligramme

.

Cinq contextes différents,

Si ce n’est même divergents,

Tous rapports m’influenceraient

Pour  mes  relations  …  humaines,

Qu’elles soient de loin, voire de près,

Pour être fructueuses ou bien vaines.

Je ne vais pas tourner autour du pot

Je ne vais pas  m’acoquiner avec,

Ni non plus me fondre parmi,

Pas plus que rester entre,

Peut-être exister dans.

.

Oui, mais, dans quoi :

Ce qui est bon pour moi,

Mais comment le prétendre,

Si ce n’est parmi, avec ou entre.

Entre deux, se jouent  des passions

Amoureuses, où dispute aurait raison,

Un jour où l’autre, du couple, en fusion,

Nouveau contexte échappe à prédiction !

.

AUTOUR,

Autour, parmi, avec, entre deux  et dans :

Autour de moi, tout ce monde, qui  circule,

Dans cette foule, je me sens seul et ridicule,

Parmi eux, ne me sens, en rien ressemblant.

PARMI,

Autour, parmi, avec, entre deux, et … dans :

Parmi  ceux, ou bien, celles, que  je rencontre,

Je me trouve affinités d’âges et tempéraments

Avec projets de vies qui ne me seraient contre.

AVEC,

Autour, parmi, avec, entre deux  et  …   dans :

Tant avec eux, je ferai un long bout de chemin

Qui me mène où, si je l’entreprends : très loin,

Pour mieux me rapprocher, d’eux … aimants.

ENTRE,

Autour, parmi, avec, entre deux et  …  dans :

Entre deux, l’union fait la paire d’amoureux,

Rendant le lendemain, mieux, bienheureux

A un point  d’envisager maison et enfants.

ET DANS 

Autour, parmi, avec, entre deux et dans :

En lui, en elle, il n’y a plus  de  mystère,

Il n’y a qu’un couple  qui tient, galère,

Jusqu’à leur rupture en les séparant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

619 4

.

Bouteille plastique d’eau

Bouteille  parfum genre flacon,  

Philtre d’amour avec bouchon

A même provoquer hallucinations.

.

Philtre et hallucination seront proches

pour ce qui est de fausse interprétation,

ce qui rapproche un peu la forme et fond.

.

Rien à voir en apparence  avec le thème

 Et le titre encore que 

Il peut s’agir d’un philtre d’amour

Provoquant hallucinations.

 .

Symbolique 

 .

De tout temps, les femmes

Ont recours utilement à la magie,

Aux rituels, ou, plus spécifiquement,

À  un  philtre d’amour : une potion.

.

Désormais, on étudie chimie de l’amour,

Et plus  encore notre chimie des sentiments.

La dopamine, l’ocytocine, sont deux substances

Chimiques sur lesquelles, selon les neurosciences,

Prennent appui ces phases relations amoureuses.

.

La dopamine, en particulier, déclencherait désir.

En d’autres termes, la science confirmera ce que

Savaient depuis la nuit des temps les magiciens

Et les jeteurs  de sorts : il existe des substances

Qui agissent sur sentiments : potion d’amour.

Modifié, source : Revue Viversum

.

Descriptif

 .

619 – Autour, parmi, avec, entre, et dans ?

Alignement central   /    Titre intercalé /   Thème désir

Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : philtre    /   Symbole de fond : hallucine

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

619 6

.

Rien à voir en apparence  avec le thème

 Et le titre encore que :

Il peut s’agir d’un philtre d’amour

Provoquant hallucinations.

.

Symbolique 

 .

Une hallucination est définie,

En psychiatrie, comme une perception

Sensorielle sans présence stimulus détectable :

Par exemple voir des objets physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

.

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques),

Et voire pénible ou bien effrayant (onirisme confusionnel).

.

Les hallucinations auditives sont la perception de sons

(Bourdonnement, sifflet), de musique ou de voix

Inexistants, mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/Hallucination#Visuelles

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Allo ciné et hallu ciné, proches phonétiquement

Le seraient parfois tout autant sémantiquement

Ne serait-ce que par fictions, par virtualisations

Dès lors qu’il s’agit de complexes manipulations.

.

On me cacherait la réalité  afin de  me faire voir

Des choses impossibles, ou de façon improbable

Hallu-ciné, hallu-cination, iraient bien de pair,

Tout autant autour, parmi avec, entre, dedans.

 .

.

Tourner, autour, avec, dans 

.

Scénario  

.

Autour, rien de plus simple : il suffit d’encercler, d’enrober.

Parmi, rien  n’est plus simple : il suffit de se glisser au milieu.

Dans, parfois plus compliqué dès lors qu’il faudra y être invité !

 .

Visuels et textuels >>

618 – De voir ton image, ton apparence

Visuels et textuels  >>

.

L’image peut être

Fidèle,   brumeuse,

Apparence peut être

Réelle  ou trompeuse,

.

Mais  quoiqu’il en soit,

On y croit,  sans douter

Et dès les première fois,

Avec  le temps : précisé !

.

Sauf à être aveugle sourd,

L’image de son apparence,

Et l’apparence de son image

.

S’éclairerait  et  au grand jour

Devenant même  une évidence,

Entre leurs amours en partages.

.

De voir ton image, en apparence,

Je suis entré  comme  en  évidence,

Qu’il y avait, chez toi, transparence

De l’amour qui me mettra en transe.

.

De voir  tes   yeux  tous en  flammes,

Je suis entré  comme  dans  ton âme

Pour investir  ton regard, qui  clame

De le rejoindre   quand  il se damne.

.

De toucher ton corps,  ses rondeurs,

Je suis entré comme dans ton cœur

Qui m’a mis de suite dans l’humeur

De vaincre  ma timidité,  ma peur.

.

Et de sentir, de ton sexe, ardeur,

Y suis entré comme en chaleur

Jusqu’à me sentir être ailleurs

Ciel même parfait bonheur.

.

De respirer ta joie  à l’infini,

Suis entré en ta compagnie

Pour tisser le fil de nos vies,

Noué par toutes nos envies.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’une image, une apparence,

Par rapport, à la personnalité,  à la réalité.

Quand se rejoignent-elles, se disjoignent-elles

Et comment faire la différence sur seule présence !

.

Quand apparence, transparence, font corps, ensemble,

Leur union n’en sera que plus grande, voire plus attirante.

Lors c’est le contraire, la déception n’en est que plus vexante

L’on ne peut s’en prendre qu’à soi-même : erreur de casting !

.

Le contact physique est souvent révélateur d’une harmonie

Ressentie comme naturelle ou comme une cacophonie

Perçue de manière artificielle, parfois après coup.

L’image et l’apparence prennent soudain  corps,

Passant l’épreuve de réalité et de magie, à la fois,

Partagée, ressentie comme telle d’un côté, l’autre.

.

Quand on se repasse le film, on se dit  alors :

Ah  oui, quand même, ah oui … c’était bien,

Ou de manière plus sournoise, c’était moyen,

Autre fois peut-être, à l’occasion, rien de plus !

.

Une femme dira peu si c’était bien, ou mal, pour elle,

Elle emploiera moyens plus subtils pour faire comprendre :

On arrête là, merci du voyage, moi je vais par ici et toi par-là !

.

Il ne faut pas se fier totalement aux apparences, dit-on !

Mais comment peut-on s’en prémunir, que faut-il en dire :

Toutes les choses, tous les êtres  ont une  ou des apparences,

Et celles des femmes seront plus changeantes que les hommes

Mais s’en plaignent-ils  vraiment et les femmes, en jouent-elles !

On peut gloser à l’infini  sur l’apparence, mais  il faut se rappeler

Que notre propre cerveau corrigerait  les perceptions de la réalité,

Qui ne sont pas  conformes, courantes, acceptables : est-ce piège ?

.

On dit souvent qu’apparence est trompeuse

Qu’il ne faut trop s’y fier : trop mensongère !

.

Tout n’est qu’apparence en première instance

Ce que je vois d’abord, je le vois avec mes yeux.

.

Ce n’est qu’en me référant  à mon interprétation,

Que je constate cohérence ou non avec intériorité.

.

Si les deux  convergent : rassuré, plus en confiance,

Je peux dès lors me livrer davantage sans méfiance !

.

.

Épilogue

.

L’apparence  de quelqu’un, quelqu’une,

Dit beaucoup de choses de lui, ou d’elle,

Mais loin s’en faut, elle ne dira pas tout,

***

Et, parfois, elle oblitère même l’essentiel,

Perdu à travers ses apparences multiples,

À confondre personne, personnage … fou.

***

Lors l’apparence  colle  à son image réelle :

On dit les deux combinent une adéquation

Apparence : transparence et personnalité !

***

Il peut en être  tout autant, de nos amours,

Légers en apparence, et profond en réalité,

Si ce n’est l’inverse, sans reflet, réciprocité.

***

Le sexe, la sexualité, l’attirance, le charme,

Peuvent être basés sur fausses apparences,

Créant l’illusion d’être  ou d’avoir été aimé.

***

D’une rare clarté : rien de tout cela  chez toi,

J’ai cru lire en toi comme en un livre ouvert :

L’expérience, la conclusion me donne raison.

***

S’il se trouve  que  je n’ai pas lu  le mot : «fin»

Est-ce une bonne  ou bien mauvaise aventure :

Je ne peux que croire en elle, pour qu’elle dure.

.

.

618 – Calligramme

 .

L’image peut être

Fidèle,   brumeuse,

Apparence peut être

Réelle  ou trompeuse,

.

Mais quoiqu’il en soit,

On y croit,  sans douter

Et dès les première fois,

Avec le temps : précisé !

.

Sauf à être aveugle sourd,

L’image de son apparence,

Et l’apparence de son image

.

S’éclairerait et au grand jour

Devenant même  une évidence,

Entre leurs amours en partages.

.

De voir ton image  *    en apparence,

Je suis entré   * comme  *   en évidence,

Qu’il y avait    V   chez toi    T  transparence

De l’amour     O  qui me mettra   O   en transe.

De voir tes      I       yeux  tous en        N    flammes,

Je suis entré   R         comme dans          *      ton âme

Pour  investir  *           ton regard              A   qui clame

Le rejoindre    T             quand il                 P  se damne.

De toucher      O           ton corps et              P  rondeurs,

Je suis entré   N         comme dans              A   ton cœur

Qui m’a mis   *         de suite dans            R  l’humeur

De vaincre     I         ma timidité           E  ma peur.

Et de sentir   M      de ton sexe          N    ardeur,

Y suis entré  A      comme en         C    chaleur

Jusqu’à me  G   sentir être      E   ailleurs

Ciel même  E   parfait    !  bonheur.

De respirer ta joie  …   à l’infini,

Je suis entré en ta compagnie

Pour tisser le fil de nos vies,

Noué par toutes nos envies.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

  618 4

.

Une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant-hier

Ou apparence de femme sous forme

De lampe à huile avec sa lumière.

 .

L’apparence et la transparence sont sœurs

mais la lumière les distingue en tous contextes

si bien qu’une bouteille vide et pleine d’eau pure,

ne se ressemble bien que s’approchant dans le fond.

.

C’est vrai, les yeux embrumés peuvent

Occulter une apparence :

Oui mais, à ce point-là, tout de même,

Je suis loin d’être une lumière !

 .

Symbolique 

 .

Apparence est ensemble de messages

Que je vais émettre ou capter chez l’autre.

.

Superficiels : les vêtements et les modes,

Les voitures et les maisons, les clubs

De sport et les clubs de vie,

Les  bijoux  et  les  parfums,

Les piercings et les tatouages.

.

Profonds : les métiers, les choix

De groupes et opinions, uniformes

Officiels  et les codes vestimentaires

Qui nous rattacheraient à un groupe.

.

Personnels : les gestes  et les attitudes,

Les façons de marcher, le ton de la voix,

Le choix des mots, les positionnements

À l’intérieur d’un groupe.

Source : lessymboles.com/

les-apparences-utilite-et-pieges

.

Descriptif

 .

618 – Voir ton image : ton apparence !

Alignement central   /    Titre analogue /   Thème désir

Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : apparence  /   Symbole de fond : lumière

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est vrai, les yeux embrumés peuvent

Occulter une apparence :

Oui mais, à ce point-là, tout de même,

Je suis loin d’être une lumière !

 .

Symbolique 

 .

La lumière est le symbole

De la vérité, la révélation, savoir.

Lumière est indissociable de l’ombre.

Tandis  que l’ombre symbolise les ténèbres

Et la mort, la lumière évoque la clarté et la vie.

.

Par analogie, l’ombre symbolise l’ignorance,

Tandis que la lumière représente la lucidité

Aussi, l’expression Avoir besoin des

Lumières de quelqu’un illustre

Bien idée de connaissance.

1001symboles.net/symbole/sens-de-lumiere.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

 .

L’apparence est loin d’être une évidence

Et ce n’est pas tant qu’elle soit trompeuse

Qui plus est volontairement faite pour ça,

Qu’elle aura besoin d’être mise en lumière,

Pour nous révéler sa vraie nature/matière.

.

Personne ne pourra échapper à l’attraction

Des apparences qui susciterait des illusions

Mais personne n’en demeurerait prisonnier

S’il s’en méfiera comme d’une part d’ombre.

 .

.

Apparence, apparition

.

Scénario 

.

Dans le flot de mes visions,  de mes envies, imaginaires

je t’ai aperçu, je t’ai reconnu, et je t‘ai longtemps attendu

jusqu’à ce que ton image dépasse, chez moi, ton apparence.

 .

Visuels et textuels  >>

617 – Te serrer fort dans mes bras, contre

Visuels et textuels  >>

.

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir  ton souffle,

Sentir  tes formes,

Qui se  déforment !

.

Stimuler ton désir,

Stimuler ton plaisir,

Et ce jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup .

.

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort  contre moi,

Épousant formes,  de ton corps,

Avec envie de faire qu’un, encore.

.

Sentir ta peau contre la mienne,

Ton cœur battre comme tambour,

Et laisser aller, quoiqu’il advienne,

L’union   reprogrammant    l’amour.

.

Lors il est des nuits et il est des jours,

Où tout est favorable à notre étreinte,

Mais, tout autrement, de nuits  cours,

Desquelles  abstinences,  refus,  feintes

.

Lors un   contact crée une onde, énergie,

Et qui, en même temps nous vide remplit,

Bien qu’il suffirait de se montrer  heureux

Pour que  le  processus  s’amorce  par  jeu.

.

Te serrer en  mes bras est tantôt  pour moi

Comme  un long discours  que  je te récite,

Avec mon corps et mes mains, mon émoi,

Témoins acteurs de l’amour très tacite.

.

Et tantôt   comme une pure mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Extension

 .

Serrer fort en ses bras pour marquer l’intensité de l’affection.

Serrer fort en ses bras pour marquer émotion de la séparation.

Serrer fort en ses bras  pour marquer  forte attraction, sensuelle.

Serrer fort en ses bras pour marquer triste  émotion de séparation :

Autant de situations où on se plaque contre de manière consensuelle !

 .

Ne dit-on pas de danse corps à corps, entier,

Qu’elle est «collée-serrée» comme fusionnée,

Jusqu’à, parfois, avoir  comme  l’impression

Qu’elle ferait l’amour en sa virtuelle union !

.

Ce qui n’est que leurre en danse est réalité

Pour deux amoureux et cela sera vérifié,

Dans leur posture, leur geste et regard,

Jour contre joue : rien ne les sépare !

.

La nudité ajoute étendue de peau,

Se touchant, caressant à souhait,

Baiser  n’a plus rien  de surfait :

Quatre bras ne seront de trop.

.

.

617 – Calligramme

 .

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

 Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir   ton souffle,

Sentir    tes formes,

Qui se    déforment !

Stimuler    ton désir,

Stimuler   ton plaisir,

Et ce, jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort   contre moi,

Épousant formes,      de ton corps,

Avec envie de ne faire qu’un, encore.

.

Sentir ta    T  peau contre la  D    mienne,

Ton cœur  E      battre comme   A   tambour,

Et laisser   *         aller quoiqu’il      N   advienne

L’union      S         reprogrammant         S   l’amour.

Lors il est   E          des nuits et il est           *  des jours,

Où tout est  R            favorable à notre           M    étreinte,

Mais tout    R           autrement de nuits           E    au cours

Desquelles   E            abstinences, refus,            S        feintes

Lors tout     R          contact crée une onde          *     énergie,

Et qui, en     *       même temps nous vide        B     remplit,

Bien qu’il     F      suffirait de se montrer        R    heureux

Pour que le  O       processus  s’amorce        A     par jeu.

Te serrer en  R     mes bras est tantôt      S    pour moi

Comme un   T    long discours que je   *    te récite,

Avec mon       corps et mes mains,     mon émoi,

Témoins,    acteurs de l’amour    très tacite.

Et tantôt   comme une pure   mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

617 4

.

Peut- être un chat accroupi,

Ou une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant hier

Lumière d’une lampe à vœux

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 .

 Symbolique 

 .

L’intensité

De lumière

Est une grandeur

Qui exprime la capacité

À éclairer d’une source ponctuelle

De lumière dans une direction donnée.

Dans  un environnement  plus obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs,  sensibilité  spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

Entre  les  deux  domaines

De luminosité, on parle

De vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

.

Descriptif

 .

617 – Te serrer fort dans mes bras, contre moi

Alignement central /  Titre analogue /  Thème sexualité

Forme en ovale/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lumière  / Symbole de fond : voeu

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

617 6

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 

Symbolique 

 .

1571, Maurice De  La  Porte

Offre aux poètes renaissance

Des adjectifs  dont ils peuvent

Orner  tous vœux … tout vœu,

Peut être : «humble,    solennel,

Prémédité,  inviolable,   promis,

Divin,   verbal,   juré,    accompli,

Excessif, rendu, suppliant, désiré,

Immortel,   publique,    téméraire,

Dévotieux,    réclamé,    obligeant,

Utile, inutile,  irrévocable,  saint,

Prodigue, religieux, volontaire».

lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-

mots/pourquoi-faites-vous-des-voeux.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lumière est à la fois, ce qui éclaire

Et ce par quoi les choses sont éclairées.

Voilà bien une définition  des plus claires,

Émanant de dictionnaire  qui est concerné,

Auxquelles  on  peut ajouter,  par métonymie,

Éclat regard intérieur, éclat d’existence brillant

Ou alors éclaircissement faisant bien comprendre

Par autre information, un exemple,  raisonnement.

Ai-je été assez clair avec mes lumières dans ce débat.

Arrive que si on serre fort quelqu’un d’aimé en ses bras

On perçoive comme une étincelle dans ses yeux brillants.

 .

.

Ensemble, l’Éternité

.

Scénario

 .

Serrer dans ses bras comme dans les dessins animés, au cinéma.

Serrer fort dans ses bras, comme ces  amoureux qui se retrouvent

Serrer un ami, une amie, dans ses bras, tous contents de se revoir.

 .

Visuels et textuels  >>

616 – Ce n’est pas que tu sois… promesse !

Visuels et textuels >>.

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

V

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ni à  première vue la bonne adresse,

Pour une émotion et sensation forte

Lorsque  je viens frapper à ta porte.

Pour te connaître pour te fréquenter

 Tant elle me force à chercher, adopter

Petit  supplément de ton âme, épurée

Comme la mienne et comme jumelée.

Bien  au-delà  de  toute  connaissance

Intime d’un corps, chacune des pores,

Je plonge en abîme de mes jouissances

Qui me font perdre  le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes, mêmes mouvements,

Mille fois répétés, et parfois, réinventés,

N’entameront et en rien ma folle félicité

D’être  tout  contre, ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me  dire que j’exagère,

Que tu te sais être diablesse ou vipère

Durant l’amour tu deviens plus incise

Et tout autant que conquise, exquise.

Y a plus, d’avant, y a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur devient si constant,

Qu’il en est muré en nouveau  néant.

.

.

Extension

 .

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ce n’est pas  que  tu  sois … déesse,

Ce n’est pas que tu sois … poétesse :

Simplement je peux projeter sur toi

Notre grand projet de vie commune.

.

Parfaite, en tous points, tu ne l’es point,

Je devine, je suppose, je suppute.

Comme dans un bon nombre de couples,

Nous aurons de sévères disputes.

.

Ce n’est pas cela qui me rebute si tant est

Que nous puissions les dépasser,

Si ce n’est à bien en reparler sur l’oreiller,

Se pardonnant tout ou presque

Pour peu qu’on ne se sente pas humilié.

.

C’est là toute la magie de l’amour

De réparer l’irréparable tandis que le

Moindre grief pourrait séparer

Des inséparables pour la famille ou

Pour l’amitié, faits pour durer.

.

La répétition peut réparer ou casser

N’importe quelle union, par effet

De seuil, de sommation, de limite

À ne pas franchir, tout autant que

Par orgueil à ne pas perdre la face.

.

 «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent»

Slogan promu par un candidat politique aux élections

Mais le problème se pose quand elles sont réciproques,

Celui qui écoute deviendra un émetteur par réciprocité

Et dès lors un pacte est engagé, pour ne pas dire : signé

Fausse promesse, honorer sa promesse, ne pas  la tenir,

Autant d’expressions de la vie courante  et relationnelle,

Sans compter de contrat dans le commerce, la politique,

En amour, on ne peut rien promettre pour la vie entière.

.

Assurance, engagement, parole, serment.

Constitueront autant d’équivalents de promesse.

Abandon, désengagement, parole non tenue, parjure,

Le contraire, ce qui abolit, rapidement, toute confiance.

.

Il fut un temps, et cela reste encore vrai dans certains pays,

Qu’une promesse publique de mariage, fiançailles ou autres,

Engageait les deux futurs conjoints et si l‘un d’eux se dédisait

Il devait un dédommagement à l’autre sous forme monétaire !

.

.

616 – Calligramme  

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

Ce n’est pas que           V        tu sois promesse,

Ni à  première vue       P       la bonne  adresse,

Pour une émotion        A        et sensation forte

Lorsque  je viens          S      frapper à ta porte.

Pour te connaître         *      pour te fréquenter

 Tant elle me force        Q      à chercher, adopter

Petit    supplément      U      de ton âme épurée

Comme la mienne       E     et comme jumelée.

*

Bien au-delà de             T      toute connaissance

Intime d’un corps         U      chacune des pores,

Je plonge en abîme       *       de mes jouissances

Qui me font perdre       S      le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes,        O      même mouvement,

Mille fois répétés,          I       parfois, réinventés,

N’entameront et en      S     rien ma folle félicité

D’être tout contre,        *      ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me        P       dire que j’exagère,

Que tu te sais être        R      diablesse ou vipère

Durant l’amour tu        O       deviens plus incise

Et tout autant que       M      conquise,  exquise.

Y a plus, d’avant, y       E      a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après         S     qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur          S     devient si constant,

Qu’il en est muré          E      en nouveau  néant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

616 4

.

Une bûche de bois

Avec un gros coin

Pour la fendre 

comme sexe !

.

Buche, coin, fendre, l’allusion

au sexe ne sera pas très éloignée

mais pas obligatoire au bucheron,

on s’en approche, pas jusqu’au fond.

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

 .

Symbolique 

 .

Le bois est associé à la nature et au feu.

Aussi, on lui attribuait certains pouvoirs.

D’ailleurs, l’expression « Toucher du bois »

Serait tirée de cette croyance populaire.

.

Grèce et Rome antiques, certains bois

N’étaient consacrés qu’à des divinités

Et chaque dieu avait son bois sacré.

.

Aussi, il était interdit de couper

Des arbres en ces bois sacrés,

Sans procéder au préalable

À des sacrifices expiatoires.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-bois.html

.

Descriptif

 .

616 – Ce n’est pas que tu sois promesse !  

.

Alignement central   /    Titre droit     /    Thème sexualité

Forme courbe droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : bois   /   Symbole de fond : sexe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

616 6

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation  sexuelle  n’est   pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément

À l’acte sexuel sans

Intervention des pensées

Et des émotions (heureusement)…

.

Quant aux fondements de l’excitation

Sexuelle chez la femme, tout reste à faire.

Et alors on pariera,  aisément, que

C’est encore plus compliqué…

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Fendre du bois, quel que soit le manche

Et la cognée ne sera pas pénétrer un sexe,

 En tas cas, ni en douceur, ni en profondeur !

.

Il n’y aura pas de promesse de plaisir partagé

Dans aucun acte sexuel rapide, brutal et forcé.

.

Toute promesse se situerait, de toute manière,

Au niveau du désir, anticipation, non plaisir :

Promesse n’est pas adresse de paire de fesses

Est celle d’un amour, consommé tendresse.

 .

Manque image  ici  de

Déclaration, promesse !

Scénario 

.

Faire un pacte, entre deux,  se conclut par un geste et qui les relie

« Des mots, toujours des mots,  encore des mots », chantait Dalida

auxquels, parfois, l’on répond, en écrivant : « à vous, à jamais »

 .

Visuels et textuels >>

615 – J’ai vu, dans tes yeux …plus clair

Visuels et textuels  >>

.

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

 .

J’ai vu dans tes yeux,

Plus clair,

Qu’un reflet un curieux

Mystère :

Y ai vu quelque intérêt

Mais ne saurais

Dire lequel contredire,

À ceci près que

Il exprime un soupir,

Fort alangui.

.

Il donne à communiquer,

Plaisir de vraie vie.

Lorsque tu te sens aimée,

En réciprocité,

Quel qu’ombre s’y profile,

Gris nuancé,

Et dès qu’un doute se faufile

Reflet s’en va,

Tes yeux perdent leur aura :

Tu n’y es pas.

.

Mais j’ai vu, dans tes yeux,

Les  éclairs

D’un bel esprit heureux,

Sur Terre

D’enfin me rencontrer,

Et te plaire

Pour nous échanger

Paroles

D’amours tendres

À entendre

Si ce n’est agir

Ensemble.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’on perçoit en le regard de l’autre :

Un reflet de soi, un reflet de son intention

Si ce n’est pas un reflet de lui-même.

Le premier est d’ordre physique,

L’image en miroir de son propre visage,

Second est de l’intensité subtilité du regard,

Troisième tiendra parfois du mystère sauf s’il

N’exprime rien : regard vide, sans profondeur.

.

Le mystère d’un regard tiendra à la complexité

D’une vie intérieure, qu’on a du mal à décoder :

Elle est  bien là mais derrière un rideau, brouillée.

Yeux malicieux, yeux pernicieux, yeux bienheureux

Yeux malheureux, ce n’est plus la chimie qui prime,

Ou s’exprime, mais l’alchimie qui soupire ou respire.

J’ai vu, dans tes yeux : plus clair, et voire, plus clairs :

Singulier et pluriels, n’ont pas  la même signification :

Le premier évoque l’esprit, tandis que, second, le corps.

.

Pour certains, c’est le premier qui compte ou leur suffit ;

Pour d’autres, le dernier qui les intrigue, voire les inspire.

Tout est dans le regard mais rien n’est de facile à décoder.

Le risque de projection de soi est  grand si l’on y cherche

Ce que l’on y apporte : sublimation états amoureux.

Le mystère se dissipe, on revient de clair à clairs

Et pour le coup, on y voit beaucoup plus clair

Dans la projection de ses intentions.

.

Comment voir clair dans des yeux noirs ;

Comment voir clair dans un regard sombre

Et  pour y voir quoi, déjà : quel qu’intention,

À son égard ou simple curiosité dû au hasard.

Dans le regard on y voit et y met ce qu’on veut :

La peur, le doute, le désir,  parfois le merveilleux,

Il faudra que son mystère s’éclaircisse tôt ou tard !

.

Le pouvoir de transmission, de suggestion,

De persuasion des yeux est des plus grands

Un seul regard m’a suffi pour comprendre

Ce que tu voulais me dire  sans te l’avouer.

On est limite de l’influence de l’inconscient

Ce sera les yeux dans les yeux,  que l’on sait

Si quelqu’un nous ment ou qu’il est sincère.

.

Regarde-moi, quand tu me parles,  ne baisse

Pas les yeux, sinon je ne saurai  ce que je dois

Comprendre de ce que tu me dis, étrange, non

Tel besoin, sinon de vérification, de cohérence.

Allez dire après que le regard  n’est pas parlant,

Il  l’est parfois plus que les mots  et plus directs,

On le voit au cinéma et on le montrera à souhait.

.

.

Épilogue

.

Reflèteraient-ils, les yeux des plus clairs

Ou absorberaient-ils   mieux, la lumière,

Que les yeux foncés …  marrons …  noirs,

En lesquels on croirait voir un désespoir.

***

Les tiens ne se contentent pas de réfléchir

Ils produisent une sorte d’intensité, éclair,

Qui pénètre en les miens, comme en chair,

Jusqu’à me faire frémir et voire découvrir.

***

Réciproquement, je contemple un tableau,

Tout au fond de tes yeux et des plus beaux

Qui me laisse deviner l’artiste, en devenir,

Qui, par le regard, aura su me conquérir.

***

Les mots, les mains, et, voire les gestes,

Peuvent apprendre  à cacher, à mentir,

Les yeux n’ont pas  de filtre trompeur,

Ils disent leur vérité  et à toute heure.

***

En tous cas, les tiens sont révélateurs

D’une personne d’une grande valeur,

Capable d’apporter un vrai bonheur,

À celui qui en capterait leurs lueurs.

.

.

615 – Calligramme

 .

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

J

J’ai vu, dans tes yeux,

Plus  A  clair,

Qu’un reflet I  un curieux

Mys    *  tère !

Y ai vu quel  V   que intérêt

Mais ne   U    saurais

Dire lequel    *    contredire,

  À ceci   D   près que

Il exprime     A        un soupir,

Fort     N   alangui.

Il donne à     S  communiquer,

  Plaisir   *  de vraie vie.

Lorsque tu    T    te sens aimée,

En réci   E       procité,

Quel qu’om    S     bre s’y profile,

Gris   *   nuancé.

Et dès qu’un   Y   doute se faufile

Reflet   E     s’en va,

Tes yeux per   U  dent leur aura :

Tu n’   X  y es pas.

Mais j’ai vu,  *    dans tes yeux,

Les    T  éclairs

D’un bel es   R  prit heureux,

Sur    E   Terre

D’enfin me   S    rencontrer,

Et te    *   plaire

Pour nous   C    échanger

Par   L oles

D’amours A    tendres

  À ent  I  endre

  Si ce n’  R  est agir

Ensemble.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

615 4

.

Un pendentif ou une boucle d’oreille

Ou une forme de torche pour s’éclairer

Un goupillon double, pour nettoyer :

Ce n’est pas pour s’arracher les yeux.

.

Que viendrait faire un goupillon

pour améliorer la clarté des yeux,

rien du tout, c’est tout le contraire,

si fait que forme n’éclaire pas fond !

.

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Le goupillon  ou écouvillon, est un objet

Pour nettoyer toutes formes de bouteilles

Le goupillon est variété de fléau d’armes !

Le goupillon est un objet liturgique

Pour asperger d’eau bénite les fidèles,

Lors de toutes cérémonies religieuses.

.

Par métonymie caricaturale le mot est

Employé par les anticléricaux

Particulièrement en l’expression

«Le sabre et le goupillon» exprimant

Alliance pouvoirs militaire, religieux.

Modifié, source  Wikipédia

.

Descriptif

 .

615 – J’ai vu, dans tes yeux … très clair !

Alignement central  /  Titre droit   /  Thème désir

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : goupillon   /   Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 .

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux

Sont outils privilégiés

Pour s’ouvrir au monde.

 «l’œil est le miroir de l’âme»

.

(Platon) Siège de la séduction :

«Faire les yeux doux – tapez dans l’œil-

Ou voire encore : jouer de la prunelle.

.

C’est le  symbole de la connaissance :

 Troisième œil, siège de la perception

Et de la connaissance divine.

.

Chez les esquimaux

«Celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a nul  besoin de goupillon pour

Se nettoyer les yeux, éclaircir sa vue :

Quelques gouttes d’eau claire suffiront.

.

Mais c’est autant par sa concentration,

Qu’on parvient à fixer et voir les choses,

Telles qu’elles sont, avec leurs contours.

.

Pouvoir lire dans les yeux  de quelqu’un,

Est comme bénéficier d’une seconde vue.

Savoir décoder, interpréter des signaux

Très faibles mais néanmoins très clairs !

 .

.

Juste pour me les montrer

.

Scénario

.

Dans ton œil gauche, j’ai perçu un regard de tendresse et d’amour,

dans ton œil droit, j’ai perçu un désir de tenter de vivre ensemble,

dans la convergence de tes deux yeux, la certitude de ton choix ?

 .

Visuels et textuels  >>

614 – Quand hasard rencontre nécessité

 Visuels et textuels >>

.

Le hasard et la nécessité,

Ou, tout un programme,

Rempli  par contrariétés,

Pouvant créer un drame.

.

Une opportunité bien

Ou mal saisie… ratée,

Et,  voilà noce envolée

Pour un oui, non, rien.

.

Le hasard  est le plus arrangé

Par des proches : bien agencé,

Faisant face urgente nécessité

De faire en sorte de les marier.

.

Est-il encore un destin affranchi,

Ou simplement commodité de lit

Qui après tout, peut réussir sa vie.

.

Quand hasard rencontre nécessité

On appelle cela : belle opportunité,

Pour part de chance et de lucidité.

.

Certains pensent, on peut trouver,

Passant parfois, sa vie à chercher,

L’autre, que si le hasard est passé,

Il n’y aurait plus rien à …espérer !

.

Hasard vous a fait vous rencontrer,

Est-ce acte, de croyance, de vérité :

Personne pour certifier… le dénier.

.

Si, le hasard peut vous faire aimer

Plusieurs femmes avec qui marier,

Au final, vous n’en garderez qu’une

Pour bonne, ou mauvaise, fortune !

.

Faut-il avoir, des regrets, remords

Un hasard aurait-il raison, ou tort

À son choix il ne faut associer sort

Son choix est sien, donc vaut d’or

.

Tant qu’amour dure et dure encore

Nécessité fait loi et hasard s’endort

Pour se réveiller,  un jour prochain

Comme évanoui … dans le lointain

.

Mais, périodiquement, il revient

Dès lors : plus rien ne le retient

Car chacun prêche  pour le sien

Comme si, cette fois, plus divin

.

.

Extension

 .

Pas de hasard sans avoir de nécessité.

Ce serait comme le chercheur qui trouverait

Ce que les autres avaient sous les yeux, sans le voir :

Ils n’y étaient pas préparés, conditionnés, c’est tout.

Le hasard ne se produit pas qu’une fois dans sa vie.

Il serait hasardeux de l’affirmer en tous cas.

.

Une rencontre,  par hasard,  manquée,

Est comme  une rupture  ou un divorce,

Pour aventure en fixant mieux son choix.

Hasard s’arrête une fois la quête satisfaite

Ou il continue, pour pimenter  la première,

Pour la tester, pour la fantasmer et il frappe

À votre porte et d’un seul coup, vous emporte

Dans une comparaison douteuse ou houleuse :

« J’ai raté ma chance, maintenant je m’en veux,

Ce n’est pas ma faute si elle était mon seul vœu.»

.

Entre hasard et destinée, il y a un espace de liberté

Qui se reconstruit après deuil, séparation, abandon.

Et si  le hasard m’aurait trompé sur ma… nécessité ;

Ma nécessité m’a fait choisir quelqu’un, au hasard.

Pour sûr, il y a souvent nécessité de rencontrer

Quelqu’un, pour ne pas rester … seul,

Le hasard n’y serait pour rien.

.

Nécessité, pour certains, certaines, de se marier,

Cela que la rencontre ait eu lieu par hasard ou non,

Coup de foudre soudain, ou suite à une longue amitié,

Le résultat sera-t-il le même, une fois le couple installé :

Nul ne sait, sinon son destin, vu dans la boule de cristal !

.

Chacun sait que le hasard n’existe pas

Et qu’en bien des cas, nécessité fait loi.

.

Quand on ne veut rencontrer  quelqu’un,

On ne le rencontre pas, il faut être ouvert.

.

Quant au destin de se rencontrer, cela est

Juste du domaine de la croyance en elle !

.

Si on rencontre une personne c’est qu’on

Est prête pour ce faire et elle de même !

.

Le hasard peut n’être…qu’opportunité

À laquelle on ne s’attend pas ou plus.

.

Toujours est-il que, sans nécessité,

Hasard ou pas, ça ne marche pas.

.

.

614 – Calligramme

 .

                             Le hasard et la nécessité,

                            Ou, tout un programme,

                             Rempli  par contrariétés,

                              Pouvant créer un drame.

 .

                                                     SI LE HASARD

                                                            Une opportunité bien

                                                             Ou mal saisie… ratée,

                                                               Et,  voilà noce envolée

                                                                 Pour un oui, non, rien.

.

                                                                                    RENCONTRE

                                                                                Le hasard  est le plus arrangé

                                                                                  Par des proches : bien agencé,

                                                                               Faisant face urgente nécessité

                                                                                De faire en sorte de les marier.

.

                                                                                LA NÉCESSITÉ  

                                                                              Est-il encore un destin affranchi,

                                                                            Ou simplement commodité de lit

                                                                            Qui après tout, peut réussir sa vie.

.

                                                                      Quand hasard rencontre nécessité

                                                                      On appelle cela : belle opportunité,

                                                                   Pour part de chance et de lucidité.

.

                                                                  Certains pensent, on peut trouver,

                                                               Passant parfois, sa vie à chercher,

                                                               L’autre, que si le hasard est passé,

                                                              Il n’y aurait plus rien à …espérer !

.

                                                  Hasard vous a fait vous rencontrer,

                                                 Est-ce acte, de croyance, de vérité :

                                                 Personne pour certifier… le dénier.

.

                   Si, le hasard peut vous faire aimer

                   Plusieurs femmes avec qui marier,

                   Au final, vous n’en garderez qu’une

                   Pour bonne, ou mauvaise, fortune !

.

   Faut-il avoir, des regrets, remords :……………..

Un hasard aurait-il raison,  ou tort :……………

   À son choix il ne faut associer sort,………………..

       Son choix est sien, donc vaut d’or !………………….

.

                Tant qu’amour dure et dure encore,………………………………………………..

                Nécessité fait loi et hasard s’endort………………………………………………….

                Pour se réveiller,  un jour prochain,………………………………………………….

                 Comme évanoui … dans le lointain !………………………………………………

.

 Mais, périodiquement, il revient,…………………………………………………………………

 Dès lors : plus rien ne le retient,…………………………………………………………………..

Car chacun prêche  pour le sien,…………………………………………………………………..

Comme si, cette fois, plus divin……………………………………………………………………

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

614 4

.

Onze marches, d’un escalier,

De plus en plus serrées, étroites 

Difficile aux personnes trop âgées

Peu équilibrées, dures au toucher.

.

L’escalier n’aura rien à voir avec hasard

pas plus qu’avec nécessité ni le toucher,

si fait que la forme se distingue du fond.

.

Voilà bien un escalier où l’on ne risque

Pas de croiser quelqu’un

Ou alors, par le plus pur des hasards,

Et bien forcé de se toucher !

 .

 Symbolique 

 .

Cheminement

Très ascensionnel,

De marche en marche

Sans aucune raison évidente,

Vers un but qu’il ne connaît pas,

Et sur son long chemin d’évolution,

L’individu avancera, sans trop savoir

Sur  quelle bonne marche, de l’escalier,

Il se trouvera,  ni quel chemin, il lui restera

À parcourir ni  si tout cela ne serait sans fin ?

Modifié, source : http://antiochus.over-blog.com

.

Descriptif

 .

614 – Si le hasard rencontre nécessité 

Alignement central  /  Titre absent   /  Thème désir

Forme spirale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : toucher

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

614 6

.

Voilà bien un escalier où l’on ne risque

Pas de croiser quelqu’un

Ou alors, par le plus pur des hasards,

Et bien forcé de se toucher !

 .

Symbolique 

 .

Le toucher :

Un des sens est mis

En œuvre par la main,

Nous permet de connaitre

Notre environnement et pouvoir

Pallier  tous dangers.

.

La main est la partie

La plus mobile du corps,

Elle touche, palpe et discerne

Un volume ou une matière.

.

Le toucher implique la

Notion de proximité,

De contact d’où vient

L’« attouchement ».

.

Sur le Plan intérieur,

Le Toucher sera délicatesse,

Tact, raffinement et discernement.

ledifice.net

 .

.

 Corrélations 

Fond/forme 

 .

Peu de chances et pas plus de nécessités

De rencontrer quelqu’un dans l’escalier

Encore que, le hasard fait parfois bien

Les choses : on dira, en bas, ou haut.

Par contre le toucher …  davantage

Parce qu’il y a contact, réciprocité

Mais le dialogue  peut  alors être

Très court ou voire se prolonger.

 .

.

Plus de nécessité que hasard

.

Scénario

.

Lors hasard rencontre la nécessité au bon endroit, bon moment,

les questions fusent sur la sincérité de leur amour et disparaissent

pour décider que c’est le bon, la bonne, jusqu’à preuve du contraire.

 .

 Visuels et textuels >>

613 – Dans l’ombre d’une belle clarté divine

Visuels et textuels >> 

.

Ombre et clarté,

Et belle  et divine :

De quoi  s’en réjouir,

Rien qu’en parler, ouïr !

Claire est son vrai prénom :

Elle le porte au  plus haut degré

Dans ses yeux, un regard lumière

Dégageant sublime atmosphère

Moi, n’étant que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien des jours entiers.

Devine,

Comment  elle  se  sera  révélée

Coquine, 

Parce que son champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai pu  approcher,

Câline,

Ombre ne pouvant se marier.

Féline,

Avec cette fée  en luminosité,

Lutine,

Comme je ne  puis me passer

M’obstine

À suivre comme un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

.

.

Extension

 .

Que serait une lumière sans ombre

Mais tout autant réciproquement,

Nous sommes davantage attirés

Et intéressés par la première

Que par toutes les secondes.

Certains parlent de projecteurs allumés,

Ou de feux de la rampe, d’étoile filante

Et tout le reste est dans le brouillard,

Voire dans l’obscurité la plus totale.

Voisine,  féline, coquine …héroïne,

Autant de qualificatifs convenant

Bien à une clarté divine illuminant

Mon quotidien, et, même si je reste

En son ombre peut-être à tout jamais.

Et qui pourrait m’empêcher d’espérer

Nulle raison, même nulle personne,

Surtout quand  mon imagination

Débordante, toujours, me sonne

D’éclats d’existence en moi résonne,

Me lancer en cette quête en fait partie.

Fréquenter une clarté divine qui vous sort de l’ombre

Pour mieux vous y remettre est une expérience à tenter,

Magnifique à vivre et douloureuse ensuite à abandonner.

L’ombre peut s’approcher de la lumière, voire cohabiter

Avec elle, mais jamais s’y fondre, jamais s’y confondre.

.

Dans l’ombre d’une clarté divine,

Ombre augmentant son mystère.

J’ai bien tenté d’y voir plus clair,

Derrière  son voile, qui assassine

Les méchants, les piètres amants

Et, bien plus encore, les pédants,

Promettant, Lune, en plein jour,

Et, dont la prestation se termine

Par un pâle soleil… qui se meurt.

.

Quelle belle idylle que voilà, imbécile :

Tu aurais dû savoir : pas faite pour toi

Mais ce n’est pas qu’elle soit trop belle

C’est juste toi qui n’est pas au niveau !

.

L’on mariera les belles  avec les beaux,

Pour avoir enfant  qui leur ressemble :

Ombre et lumière bien qu’inséparables

Ne peuvent jamais fusionner ensemble.

.

 À force de vouloir  l’impossible, on finit

Par croire  à  des amours  improbables

Mais ce ne sont là que contes  maudits,

Finissant par nous rendre… détestables.

.

.

613 – Calligramme  

 .

Ombre et clarté,

Et belle   E    et divine :

De quoi        N      s’en réjouir,

Rien qu’en      *        parler, ouïr !

Claire est son     O         vrai prénom :

Elle le porte au   M      plus haut degré

Dans ses yeux     B       regard lumière

Dégageant sub  R  lime atmosphère

Moi, n’étant  E que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre   B  d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien   E  des jours entiers.

Devine,

Comment elle    L        se sera révélée

Coquine, 

Parce que son     L    champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu       E      comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai       C            pu approcher,

Câline,

Ombre ne pou          L            vant se marier.

Féline,

Avec cette fée           A             en luminosité,

Lutine,

Comme je ne          R         puis me passer

M’obstine

À suivre com      T    me un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

D   I   V   I   N   E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

613 4

.

Un lampadaire sur un très haut pied,

Ça peut être un poisson avec arrêtes,

Mais moi j’y ai surtout vu une sirène

Déguisée en femme ou le contraire.

 .

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

  .

Symbolique 

 .

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps poisson ou oiseau,

Selon légendes, les sirènes séduisaient

Navigateurs par beauté de leur visage

Et par les mélodies de leurs chants,

Puis, les entraînaient dans la mer,

Pour  s’en  repaître.  (Cf.  Ulysse.)

.

Si on compare la vie à un voyage,

Les sirènes figurent les embûches,

Nées de nos désirs et nos passions.

.

Ce sont créations  de l’inconscient,

Des rêves fascinants, terrifiants :

Autodestruction du désir.

.

Descriptif

 .

613 – En l’ombre d’une belle clarté divine 

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sirène   /   Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation

.

613 6

.

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

 .

Symbolique

 .

Prolongeant le rêve de pureté

Des romantiques, les symbolistes

Donnent à la femme, allure virginale.

La femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil du temps.

.

Toutefois, elle a toujours évoqué

Fécondité, a pureté, et aussi le vice.

Bon nombre de mythologies antiques

Attribuaient généralement une valeur

Sexuelle aux déesses, qui incarnaient

Souvent le désir et plaisir charnel.

1001 symboles

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

Si reine est sirène du fond des mers,

Qu’en sera-t-il pour elle, sur la terre !

Mais ce problème ne s’est jamais posé

Une sirène ne peut quitter son océan

Mais pourquoi alors cherche-t-elle

Un prince charmant impossible

À trouver, à séduire, marier.

C’est bien là le drame que

De vouloir poursuivre

Dans son erreur !

.

.

Portrait clair-obscur

.

Scénario

.

Côté divin de quelqu’une se cache parfois derrière voile d’ombre,

ou sous couronne de fleurs multicolore entourée cheveux d’ébène,

ou sous robe flamboyante qui met en valeur ses formes, son teint.

 .

Visuels et textuels >> 

612 – Tu me manques, énormément depuis !

Visuels et textuels  >> 

.

Tu me manques, énormément !

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière,

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet,

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié de moi depuis,

Depuis je t’ai vue, tu m’as conquis.

 .

Tu me manques  énormément !

J’étais seul  mais  j’étais bien,

Je me trouvais indépendant :

Depuis que je t’ai  rencontré,

Sommes deux et dépendants.

.

Me voici parti pour un temps,

Lors, je me sens  moins joyeux,

Ne suis plus le même  qu’avant,

Et, sans toi, je  m’ennuie de tout

Lors avec, tout  est  merveilleux.

.

Tu   me   manques  énormément !

M’alimenter,  me laisse  sur faim,

Faim  de  toi  et  jusqu’à  souffrir,

De désir qui inspire  mes soupirs.

.

De te savoir  aimante et vivante,

Me  rassure  ou  morte, séparée,

Cassures dont ne me remettrais,

Sans fêlure  de mon corps, âme,

En craquelure  à être désespéré

Manque impossible à combler.

 .

Tu me manques   énormément !

C’est peu de le dire évidemment

Ça me tient au  corps et au cœur

Comme  sanctuaire, vrai bonheur

Qui nourrissent mes joies et peurs,

À chaque instant des jours et heure.

.

Au point de manquer  de cet appétit,

Qu’auparavant, je prenais pour parti,

Pour  compenser, me consoler, d’émoi

Au  Monde,  privé  de sens … sans  toi !

.

.

Extension

 .

Celui qui a peur du manque n’a pas

Intérêt à se jeter dans des bras amoureux :

Il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler,

Le manque crée le désir et le désir, le manque :

Oui mais c’est un cercle vertueux, pour l’un

Lors c’est un cercle vicieux, pour l’autre.

Ça dépend de la représentation qu’on

S’en fait et l’on est capable d’assumer.

.

«Avant de te connaitre, je n’étais pas

En état de manque, et je me satisfaisais

De mon état, remettant amour à plus tard.

Et à présent que tu existes, rien que pour moi,

Je me sens déstabilisé voire totalement incapable

De revenir à l’état précédent où amour : indifférent»

.

Pour sûr, il y avait nombre de manques auparavant,

Or impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une

Toute autre nature et bien plus faciles à combler,

Ne dépendant que de soi … comme d’acheter ceci,

Ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces,

Face positive mais fugace, face négative mais tenace.

.

Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps :

Il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance,

Qui seule, permet une délivrance éphémère  de toute dépendance,

Tant cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore»

Jusqu’à ce que soudain, l’effet ait disparu, par son abstinence.

.

Manque et dépendance sont

 Comme deux faux jumeaux :

L’un ne va point sans l’autre

Se recherchent en tous lieux

Et pour autant pas siamois,

Une distance est nécessaire,

Tant vivre collé à quelqu’un,

Ne durerait pas longtemps !

.

Peut-on   dire   à   quelqu’un,

Qui serait présent devant soi :

«Tu me manques, énormément»

État d’esprit paraitra incongru

Pourtant, y a du vrai là-dedans.

D’une certaine façon que j’aime,

Mais à laquelle tu ne souscris pas.

De fait il s’agit intensité, réciprocité.

.

.

Épilogue

.

Je n’aurai jamais manqué de te répéter

Que tu me manques, un peu, beaucoup,

Et parfois jusqu’à te dire : énormément.

***

Étant, par nature, incomplet et inachevé,

Ai besoin de présence vibrante à mon coté

Pour me dire heureux, accompli, vraiment.

***

Mais  hélas, ce manque  ne peut être  comblé

Comme toute drogue,  qui  vous ferait défaut,

Qu’en l’instant, sans cesse en renouvellement.

***

Manque n’est pas un défaut : juste une fragilité

Tout comme d’être un mortel reste une fatalité,

De l’autre, des autres, on nait et est dépendant !

***

Je me dois de m’avouer  cette faiblesse, radicale,

Qui accompagne toutes les vies, même animales,

Dont je suis seul à être conscient, humainement.

***

Il n’y a pas  d’alternative,  subterfuge, succédané,

C’est toi et personne d’autre, à tant me manquer,

Que j’en suis malade, sans moindre soulagement.

***

Pour finir, je t’aurai mise en poésie en mes écrits,

Pour mieux te savoir, te sentir, te sublimer, ainsi,

Au point de me demander si tu n’es qu’un roman.

.

.

612 – Calligramme

.

Tu me manques, énormément,

Depuis le temps, le jour, l’instant

Où tu es entrée dans mon imaginaire

Par porte, bien de face, non de derrière.

Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet.

J’ai déjà peur, j’ai déjà mal,  de ton rejet.

Réciprocité, mon bonheur sera complet.

Amour me convient, me ravit, me plait

J’avoue être la moitié   de moi depuis,

Depuis je t’ai vue,  T tu m’as conquis.

    U

Tu me manques   *   énormément !

J’étais seul mais   M     j’étais bien,

Je me trouvais      E  indépendant :

Depuis que je       *   t’ai  rencontré,

Sommes deux     M  et dépendants.

Me voici parti     A   pour un temps,

Lors je me sens   N      moins joyeux,

Ne suis plus le    Q  même  qu’avant,

Et, sans toi, je     U m’ennuie de tout

Lors avec, tout    E   est  merveilleux.

*

Tu   me   manques  …   énormément !

M’alimenter, me  D    laisse  sur faim,

Faim de toi, et     E    jusqu’à  souffrir,

De désir, qui ins  P  pire  mes soupirs.

De te savoir ai     U   mante et vivante,

Me rassure ou     I       morte, séparée,

Cassures dont     S   ne me remettrais

Sans fêlure  de    *    mon corps, âme,

En craquelure     L    à être désespéré

Manque impos     E    sible à combler.

*

Tu me manques           énormément !

C’est peu de le      T  dire évidemment

Ça me tient au      corps et au cœur

Comme  sanctu      M   aire, vrai bonheur

Qui nourrissent       P     mes joies et peurs

À chaque instant      S      des jours  et heure

Au point de man        *      quer de cet appétit

Qu’auparavant je         O      prenais pour parti,

 Pour  compenser,          Ù       me consoler d’émoi

Au  Monde,  privé            *       de sens … sans  toi !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.612 4

.

Pilier de soutènement d’église,

Une canne rando avec pommeau

Silhouette  probable de femme :

Vue de dos, pensive en manque.

 .

L’état de manque n’est pas spécifique

à la femme, même si elle l’avouera plus

on interprète, parfois, à raison ou à tort,

une femme de dos qui pense à un manque.

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Le XIX ème siècle est imprégné

D’images  négatives  de  la femme,

Véhiculées  par la  littérature  et les arts.

.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent deux visions de femme,

L’une idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne,

L’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

.

Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme, sulfureux,

Parfois  fétichiste, sadique ou satanique, liant  Éros et Thanatos,

Il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et la femme,

Et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles, et variées.

Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

.

Descriptif

 .

612 – Tu me manques depuis le temps où !

Alignement central  /  Titre serpente   /  Thème désir

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme   /   Symbole de fond : manque

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

612 6

.

Une femme qui s’interroge,

Qui attend, espère la présence :

Comme  si  en état  de  manque,

De plaisir, jouissance de l’autre.

 .

Symbolique 

 .

Être humain doit faire

Avec le manque, il est et sera

Toujours en manque, cela fait partie

De son identité en sujet, comme par l’être.

Ce manque est propre à notre nature humaine

Inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète !

.

Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement

Psychiquement sans que rien puisse nous blinder.

Si cette fragilité reste propre à tout être humain,

Tout sujet s’organiserait autour d’une perte.

.

Soustraction de jouissance primordiale,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité

Issue de la position subjective

Dans le processus

De construction comme sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le manque en amour est un symptôme

Universel du besoin de reconnaissance

Il est à la fois une force et une fragilité

On peut certes sans passer et affirmer

Qu’on est bien, on ne manque de rien,

Mais la plupart du temps, c’est faux :

Lui manquera toujours quelque chose

Du seul fait, qu’un jour, il va mourir.

.

.

C’est peu dire, ressentir

.

Scénario

.

Depuis que je t’ai vu, que je t’ai parlé, que je t’ai rencontré,

je ne m’imagine plus autrement qu’en nous tenant la main,

  mais je rêve car, de ton côté, y-aura-t-il même réciprocité !

 .

Visuels et textuels  >> 

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Visuels et textuels  >> 

.

Certains disent que l’amour

    Demeure un grave problème

         Ou que, rien qu’à le chercher,

              On peut y passer la vie entière.

                   Nommons cela graal problème :

                       Fidélité sans contrainte assumée

                           En est la parfaite image, illustrée,

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !

                                 Nous sommes, là, dans le domaine

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.

                                                Pour finir, le Graal  est  cet élixir d’ivresse

                                                Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,

                                                 Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.

        Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus…qu’en lard,

    Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,

  Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas  beauté

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,

    Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain

        En avant-train, en arrière-train… car combien

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains

.

.

Extension

 .

Promesse est avant-gout du plaisir d’atteindre Graal en amour

Déception est arrière-gout du plaisir gâché par frigidité du jour :

Dans l’imaginaire, tout le monde peut grimper en haut de l’échelle,

En réalité, il y a loin entre tendresse, caresse, pénétration et frisson,

Quelquefois, passe encore, mais à chaque fois, on finit par en douter !

  .

Le plaisir est une sensation qui peut

Déclencher quel qu’intense émotion ;

Le bonheur est un état de corps – esprit

Qui durer longtemps, s’il s’autoalimente.

.

Autrement dit le graal de l’amour est dans

L’âme, au delà du sexe, corps, cœur, esprit :

Une sorte  d’extase  qui magnifie  l’existence,

La plaçant sur le nuage où rien n’est malheur.

.

On pourrait l’assimiler à une drogue  planante,

Une sorte de pilule d’un bonheur, bien artificiel.

La question est alors, est-ce fuite en les deux cas

Seulement dans l’un deux, parce qu’autoproduit.

.

.

611 – Calligramme

 .

Certains disent que l’amour    C

    Demeure un grave problème    O

         Ou que, rien qu’à le chercher,   M

              On peut y passer la vie entière.    M

                   Nommons cela graal problème :     B

                       Fidélité sans contrainte assumée    I

                           En est la parfaite image, illustrée,    E

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !   N

                                 Nous sommes, là, dans le domaine     *

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.     *

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,   O

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !    N

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera    T

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,   *

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,   *

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.   A

                                                  Pour finir, le Graal  est cet élixir  d’ivresse    T

                                                   Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,     T

                                                   Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,    E

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.   I

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,    N

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,    T

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,    *

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.    *

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,    L

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,    E

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,   *

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné    *

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,    G

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,     R

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué    A

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !   A

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;    L

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,    *

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire    *

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.   D

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :     E

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :     *

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :    *

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.    L

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,   

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel    A

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,   M

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.   O

       Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,   U

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus … qu’en lard,   R

     Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,…    !

   Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas la beauté….  *

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,…….   V

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,……….   R

   Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,……….  A

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi………….   I

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,……………   M

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain……………..   E

        En avant-train, en arrière-train… car combien……………….  N

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains …………….……   T

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

611 4

.

Un phallus, qui sait, pourquoi pas

Ou un cierge plus ou moins tordu,

Ça pourrait être n’importe quoi :

Moi j’y vois comme une échelle.

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

.

Symbole des rapports

Entre la terre et le ciel

Autant   de l’ascension

Et  de  la  valorisation.

L’échelle indique une

Ascension … graduelle,

Voie de communication,

Marchant  à double sens.

.

La hauteur et la dimension

D’un  être, vu, de l’extérieur,

Profondeur, vue de l’intérieur.

Arc en ciel mène à idée d’échelle.

.

Et dans la psychanalyse, elle tient

La place de plus en plus importante

Et, dans les rêves, en tant  que  moyen

D’ascension, elle  engendrerait : la peur,

L’angoisse ou au contraire la joie,  sérénité.

Ou encore crainte que l’échelle ne se renverse.

.

Descriptif

.

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Alignement central  /  Titre externe /  Thème sexualité

Forme courbée / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : plaisir

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

611 6

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

 .

Peut-on quantifier le plaisir ?

“Oui et non”, selon Ava Oiknin.

.

On peut le voir  physiquement

Par   la   force  d’un   orgasme,

Explique-t-elle mais on ne peut

Pas   constituer une  échelle   du

Plaisir car celui-ci est intrinsèque

À chaque  individu et  surtout  qu’il

Varie en fonction du temps qui passe.

.

Le   plaisir  éprouvé  lors  des  premiers

Rapports sexuels, dépend  des  fantasmes

D’alors et de l’apprentissage de la sexualité”.

Au fil du temps, donc, le plaisir évoluera et les

Ingrédients nécessaires pour  l’éprouver aussi !

marieclaire.fr/sommes-nous-tous-

egaux-face-au-plaisir,1252762.asp

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’échelle comme moyen de mesure,

L’échelle comme degré supérieur atteint

L’échelle comme progression vers un plaisir,

L’échelle comme la recherche de la sublimation,

L’échelle comme manière de grimper septième ciel,

Autant de visions, de délires, produits d’imaginations

Mais qui nous feront penser au degré suprême du Graal

Attention à la chute des plus brutales avant d’avoir atteint

Les sommets, comme un raté dans ses stratégies d’élévations

 .

.

Plaisir diffus, fort, au max !

 .

Scénario 

.

 Certains s’ouvrent à toute aventure, espérant trouver la bonne,

d’autres s’effondrent d’échelle du plaisir, au dernier moment,

rares sont ceux ou celles qui atteignent le Graal de l’amour !

 .

Visuels et textuels  >> 

610 – Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Visuels et textuels  >> 

.

Amour charnel, n’est pas, au bas mot,

Qu’une pénétration …   loin s’en faut :

Toutes les périphéries égalent centre

Il n’y a pas que faux lit, d’un ventre,

Qui puisse satisfaire  belle passion,

Où tout se passe … en vibrations.

.

Caresser l’âme est métaphore,

Pour dire que l’on s’aime fort

Et l’orgasme  devient extase,

Prélude à toute  interphase.

.

Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Profondes ni d’assouvir quel qu’assaut,

Pour caresser ton âme,  à fleur de peau,

Offerte en cadeau, parmi les plus beaux.

.

Lors pensée monte en rebond

Tout plaisir de la chair se tasse,

Ou alors, elle plane en lévitation,

Jusqu’apogée même de sa passion.

 .

Te voir, te toucher, te humer, te palper,

Et surtout, toutes tes formes, les épouser,

Avec  mains  agiles, douces   pour  manier

La caresse et la tendresse et jusqu’à satiété.

.

Car il ne m’est point besoin en toi d’orgasme

Pour susciter,  multiplier   chairs,  fantasmes

Lors tes membres se mêlent fort aux miens,

Font partie de moi comme   lots très divins.

.

Dont j’hérite,  et je profite,  et dont j’invite

À communiquer tous pores, avec  ma peau,

Sur terrain charnel de jeux très rapprochés

À communier au plus près de nos intimités.

 .

Au bout d’un prélude,   plus ou moins long,

Sacrifice s’achève, sur un très bel abandon,

 Et, s’il n’est essentiel qu’ainsi,  nous aimons,

Nous aurons au moins franchi … le Rubicon.

.

.

Extension

 .

Aimer plaisir

Et le plaisir d’aimer

Seront complémentaires,

Second peut se passer d’union,

Et se satisferait du rapprochement

Corps, caresse substitue pénétration.

Rubicon est un interdit, danger de se

Bruler les ailes pour tomber en un

Précipice, sans issue, autre une

Solitude à deux, incomprise

De tous, y compris

De sa famille.

.

Tous les corps se ressemblent, plus ou moins

Toutes les âmes sont différentes et uniques

Les corps sont souvent interchangeables

Les âmes sont de nature authentique

Si vous préférer corps aquatique

Allongé, sur  plage  de sable,

Faites-vous vite à l’idée :

On peut le remplacer.

.

Préludes, ou préliminaires amoureux,

Peuvent parfois se suffirent en eux-mêmes

Pour satisfaire deux partenaires à l’extrême,

N’ayant besoin que de cela pour être heureux.

.

Du temps où on se faisait la cour avant baiser,

On appelait cela « un flirt » ou encore relations

Plus ou moins platoniques,  sans conséquences,

Pour assouvir une envie de sensualité passagère.

.

La tension d’aujourd’hui, entre le sexe et orgasme,

Fait que toute phase d’approche est plus raccourcie :

On va droit au but, droit au fait, droit à la pénétration

Ce n’est pas un jugement en soi, juste un fait de société.

.

Où tout doit aller vite, tout doit être efficace, mis en valeur

Prendre le temps est, à certains, un luxe ; autres, un gâchis

Or, sans fantasme, sans projection, sans attente, tout désir

S’émousse et faire l’amour ressemblera alors à un devoir.

.

.

610 – Calligramme 

 .

Amour charnel, n’est pas, au bas mot,

Qu’une pénétration …   loin s’en faut :

Toutes les périphéries égalent centre

Il n’y a pas que faux lit, d’un ventre,

Qui puisse satisfaire  belle passion,

Où tout se passe … en vibrations.

 .

Caresser l’âme est métaphore,

Pour dire que l’on s’aime fort

Et l’orgasme  devient extase,

Prélude à toute  interphase.

.

*************************

*************************

.

IL NE

Il ne m’est point besoin d’aller en eaux

Profondes ni d’assouvir quel qu’assaut,

Pour caresser ton âme,  à fleur de peau,

Offerte en cadeau, parmi les plus beaux.

.

Lors pensée monte en rebond

Tout plaisir de la chair se tasse,

Ou alors, elle plane en lévitation,

Jusqu’apogée même de sa passion.

M’EST

Te voir,   P   te toucher, te humer   A   te palper,

Et surtout,  O      toutes tes formes,  L   les épouser,

Avec mains    I        agiles, douces     L     pour manier

La caresse et   N       la tendresse,     E   jusqu’à satiété.

Car il ne m’est    T      point besoin    R  en toi d’orgasme

Pour susciter,      *      multiplier       *   chairs fantasmes

Lors tes membres   B     se mêlent    E     fort aux miens,

Font partie de moi   E     comme     N    lots très divins.

Dont j’hérite, et je     S    profite,     *     et dont j’invite

À communiquer tous  O   pores     E     avec  ma peau,

Sur terrain charnel de  I   jeux   A    très rapprochés

À communier au plus  N près  U  de nos intimités.

          X

Au bout d’un prélude, plus ou moins long,

Sacrifice s’achève, sur un très bel abandon,

 Et, s’il n’est essentiel qu’ainsi,  nous aimons,

Nous aurons au moins franchi … le Rubicon.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

610 4

.

Foyer extérieur avec cheminée,

Un réservoir, un verre, une mèche,

Une lampe à pétrole, c’est bien sûr

D’intensité lumineuse variable.

.

Parler d’eau et l’imager par le feu

une lampe et intensité lumineuse,

peut paraitre décalé ou incongru,

pour autant forme évoque le fond.

.

L’amour fonctionnerait  comme une

Flamme de lampe tempête 

Accroîtra son intensité lumineuse

Jusqu’à éblouir  bien avant  de s’éteindre

.

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou bien à pétrole,

Représente toujours lumière

Intérieure, avec une  énergie,

Des capacités, des talents  que

L’on maîtrise … parfaitement.

C’est  l’homme  qui    maîtrise

La lumière avec un certain

Pouvoir pour l’allumer

Et pour d’éteindre.

La lumière est le

Symbole  de  la

Connaissance

Vraie, pure.

.

Descriptif

.

610 – Il ne m’est point besoin d’aller en eaux 

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme variées / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : intensité

.

.

Fond

 .

Évocation

.

610 6

.

L’amour fonctionnerait  comme une

Flamme de lampe tempête 

Accroîtra son intensité lumineuse

Jusqu’à éblouir  bien avant  de s’éteindre

 .

Symbolique 

 .

L’intensité lumineuse

Est une grandeur qui exprime

La capacité à éclairer d’une source

Ponctuelle de lumière en une direction

Dans  un  environnement  plus  obscur,

La vision humaine ne distinguera plus

Les couleurs,  la sensibilité spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

Entre les deux domaines de

Luminosité, on parle de

Vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Faut-il quelqu’un pour tenir la chandelle

Si l’on fait l’amour dans le noir complet !

Sûr que non, lumière est dans les esprits

Et qui brille dans les yeux d’il avec elle

Mais, paradoxalement, les amants

Ferment les yeux, lors de baiser.

 .

.

Sublimation des corps

.

Scénario

.

Main dans la main, en confiance, on peut faire du chemin ensemble,

et se jeter à l’eau pour être certain de nager dans le même bain,

pour remplir le cadre de la vie commune et voire mariage !

 .

Visuels et textuels  >> 

609 – Pardonne-moi d’avoir pris mon temps

Visuels et textuels >>  

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et à la hussarde

Qui les prend  en pleine  détresse

Tandis que d’autres … s’y attardent,

Pour tremper encre et affuter plume,

Pour prendre temps d’en faire le tour.

.

Si  je suis un amant  de ce dernier genre

Pardonne-moi si j’ai pris tout mon temps

D’explorer de ton corps toute possibilité

D’exprimer  mon amour d’en discuter.

.

Observer, caresser, toucher effleurer,

Est le contraire de s’activer s’agiter

Car tous les sens sont mis en éveil

Pour faire, amour, merveille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir  pris

Mon temps

Prendre

Soin de toi

Te caressant,

En tant qu’amant.

.

C’est pas que tu aies un corps

De rêve qui crée désir sans trêve,

Bien que tu n’aies vingt ans en corps,

Il demeure aussi harmonieux que d’Ève

.

Et je serais un vilain doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception devient la règle, à observer.

.

Pardonne-moi encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin de nous tout en discutant,

De nos soucis problèmes  et peurs autant,

Où nuit était  à demi  consommée vivant.

.

À plein, chaque  instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête  s’imprime, nouveau,

Bien que cent fois dit, fait en stéréo

N’en finissent de  renvoyer  échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Extension

 .

Échos dépassant, sublimant,

Et prolongeant l’instant

Jusqu’à lui donner

Le parfum

De durée de temps,

Éternisant le suspendant

Est le privilège de petite mort.

.

Entre dévorer et faire l’amour à la hussarde,

Prendre le temps d’amoureux qui musardent,

Il n’y aurait pas qu’une différence  d’intensité :

Il y a celle de la passion versus  de la sensualité !

Faire l’amour est comme décider de cuire un œuf :

Trois minutes pour un œuf coque ; six pour mollet ;

Neuf pour dur : et à vous de choisir votre préférence.

En amour, on peut multiplier par deux, recommencer.

Porno affiche des performances qui n’ont pas de réalité.

.

Il n’y a pas de durée spécifique pour que le sexe,

Mais les gens auront toutefois tendance à penser

Que durée d’un long rapport sexuel  aurait à voir

Avec un meilleur rapport que s’il était trop court.

.

En réalité, ce n’est pas tant la durée qui compte,

Que l’intensité du rapport et son … authenticité,

En ajoutant  et bien évidemment, la réciprocité,

Ce qui n’est pas toujours le cas … loin s’en faut !

.

.

609 – Calligramme 

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et        P                 à la hussarde

Qui les prend en            A               pleine détresse

Tandis qu’autres           R                  s’y attardent,

Pour tremper encre      D            et affuter plume,

Prendre le temps          O          pour faire le tour.

Si je suis un amant      N      de ce dernier genre

Pardonne-moi, si j’ai   N  pris tout mon temps

D’explorer de ton corps   E    toute possibilité

D’exprimer  mon amour    *   d’en discuter.

Observer, caresser, toucher   M   effleurer,

Est le contraire de s’activer  O   s’agiter

Car tous les sens sont mis  I  en éveil

Pour faire, amour, mer   *   veille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir   A     pris

 Mon    V temps

Pren O   dre

Soin  I de toi

Te ca R ressant,

En tant   qu’amant.

.

C’est pas que tu P     aies un corps

De rêve qui crée    R  désir sans trêve,

Bien que tu n’aies    I  vingt ans en corps,

Il demeure aussi har  S    monieux que d’Ève

Et je serais un vilain    *    doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi   M   durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère   O    est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception     N  devient la règle, à observer.

Pardonne-moi        *    encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin    T        de nous tout en discutant,

De nos soucis         E     problèmes  et peurs autant,

Où nuit était           M    à demi  consommée vivant.

À plein, chaque        P            instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête        S            s’imprime, nouveau,

Bien que cent foi     *                dit, fait en stéréo

N’en finissent de     *                 renvoyer échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

609 4

.

Un diabolo bien symétrique,

Deux  verres, à vin, renversés

Cinq temps  pour cuire un œuf,

Au sablier comme pour l’amour.

.

Qui dit temps évoque un sablier,

pour se référer à son écoulement :

prendre le temps ce sera le dépasser

si bien que forme et fond convergent.

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

  .

Symbolique 

 .

Le sablier est un instrument,

Servant à mesurer le temps.

Il symbolisera : l’éternité,

Prudence, tempérance,

Recommencement.

Car le sablier

Est associé au temps

Cyclique, il est retourné

Indéfiniment et c’est donc le

Même sable qui s’écoule dans le

Récipient  opposé, ainsi, le  sablier

Symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sablier

.

Descriptif

.

609 – Pardonne-moi, d’avoir pris mon temps 

Alignement central / Titre serpentin / Thème sexualité

Forme conique / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : sablier  / Symbole de fond : faire l’amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

609 6

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

 .

Symbolique 

.

Faire l’amour est image

Agréable, positive, qui vient

Apporter du bien-être au rêveur.

.

Cela  peut être  une compensation

Face à des situations dures, voire

Douloureuses vécues et en vue de

Rétablir un équilibre psychique.

.

Faire l’amour illustre aussi une

Union au contenu  inconscient.

Le ou la partenaire, représente

Ce contenu avec lequel le rêveur

Rêveuse s’unit dans l’acte sexuel.

.

C’est une alliance  très intime  qui

S’opère au sein de la personnalité.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

de-faire-l-amour-notre-interpretation

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Combien de temps prend une femme

Pour atteindre l’orgasme, son amant

Combien sont simultanés, coordonnés

Autant de questions  d’ordre sexualité,

Et  qui n’ont rien  à voir  avec  l’amour,

Tant entre la bestialité et la spiritualité,

Que les orgasmes soient rapides ou lents,

De toute façon, ils sont tellement différents

Qu’aucun sablier ne pourra être juge de paix

En la matière, ce quel que soit la performance

Et voire même la compétence, voire l’appétence.

 .

.

Marche arrière, ou avant !

.

Scénario

.

Temps sacrifié à se parler, caresser, faire l’amour, est temps sauvé,

du temps contraint qui nous étreint, qui sans cesse, nous retient,

et ce tandis que l’amour le savoure et que la passion le dévore !

 .

Visuels et textuels >>  

608 – J’ai passé ma nuit contre ta peau… nue

Visuels et textuels  >> 

.

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve, je m’y vois encore.

.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura   été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule, enfouie,

Respirait un même air  d’endormi,

À ce point que ton  soupir épanoui

Soufflait mêmes  rêves compromis.

.

Tu as, souvent,  changé de position

Mais mon  corps a suivi transition

Jusqu’à épouser sa forme, en rond,

Fœtus, chien  de fusil  ou  en  long.

.

Petit matin, lors tu es enfin réveillée

Ne savais où  était ta main, mon pied

Tant nous étions en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir  d’autre, se détacher.

.

Nulle étreinte, avant pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient satisfaits transis.

D’épouser un corps  de femme…  amie,

Me demande si j’ai touché âme aussi.

.

.

Extensions

 .

L’âme est intouchable,

Par définition, « incouchable »

Aussi mais il nous restera son aura,

Il restera son mystère, il restera son sourire

Me parlant de ton univers intérieur, imaginaire,

Ta peau nue contre la mienne, rien ne la remplace,

Rien ne me fait davantage exister de manière

Simple, naturelle, comme allant de soi,

Comme si ta peau était en soie

Que son toucher me rendait

Comme électrisé,

Magique en toi.

.

Il y a différentes peaux, différentes formes, différentes odeurs :

Toutes ses sensations se mélangent, sous les touchers d’un cœur,

Qui bat dès qu’il sent la peau nue d’une partenaire, durant l’heure

À laquelle émane d’elle, cette incroyable impression de … douceur.

Réminiscence inconsciente de la peau de sa propre mère, étant bébé

Ou découverte d’une autre et qui procure des sensations renouvelées.

Chaque peau, chaque forme, chaque odeur,  a ses attraits, répulsions,

Sans qu’on soit vraiment maître de leurs élections, leurs persévération

Celui qui n’a pas de nez, de sensibilité du toucher, ne sait  ce qu’il perd !

.

Notre corps serait, en définitive, morcelé

Certaines parties sont du domaine public

Tandis que la majorité, du domaine  privé

On le voit sur les plages sauf des nudistes !

.

Entre voir, entrevoir, approcher, toucher,

Il y a toute la gradation de la proxémique

Qui tient compte des coutumes, des règles

Et voir même parfois d’interdits religieux.

.

Période de Covid, toucher les joues, mains,

N’est pas recommandé, uniquement coudes

On n’empêchera pas amoureux de se toucher

Lors c’est du domaine privé, de la sensualité !

.

.

608 – Calligramme

 .

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve,  je m’y vois encore.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura  été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule,  J           C    enfouie,

Respirait un même air   ‘              O    d’endormi,

À ce point que ton   A                N   soupir épanoui

Soufflait mêmes    I                  T   rêves compromis.

Tu as souvent    *                   R      changé de position

Mais mon      P                    E   corps a suivi transition

Jusqu’à       A                      *  épouser sa forme en rond

Fœtus          S                      T  chien de fusil ou en long.

Petit matin,   S                    A   lors tu es enfin réveillée

Ne savais où      É                 *  était ta main, mon pied

Tant nous étions   *               P    en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir   N            E   d’autre, se détacher.

Nulle étreinte, avant  U        A  pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient I      U    satisfaits transis.

D’épouser un corps        T    *    de femme amie,

Me demande si j’ai        *    touché âme aussi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

608 4

.

Une bouteille, ou un vase,

Ou encore un flacon mais :

Une odeur probablement

Et qui collera à la peau.

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait sa propre odeur :

Il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

  .

Symbolique 

 .

Les odeurs

S’offrent-elles à notre nez ?

Non, il les fabrique en partie.

Sont-elles détachables

Des objets qui les dégagent ?

.

Non,  impossible de convoquer

L’image d’une odeur qui ne soit

L’odeur de quelque chose.

Se souvient-on d’une odeur ?

.

À proprement parler, non,

On se souvient de l’avoir déjà sentie.

Pouvons-nous décrire cette odeur ?

Non, pas plus qu’expression d’un visage.

.

C’est parce que nous avons conscience

D’une odeur sous la seule forme de

« L’effet que cela fait » de la sentir.

journals.openedition.org/terrain/4325

.

Descriptif

.

608 – J’ai passé la nuit contre ta peau

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : odeur  / Symbole de fond : intimité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

608 6

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait ses propres odeurs :

Et il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

 .

Symbolique 

 .

L’intimité réfère

Au sentiment d’association

Personnelle proche avec autrui.

Elle se rapporte à une connexion

Familière et affectivement très étroite

Avec d’autres en résultat à un certain

Nombre  d’expériences  communes.

L’intimité  est  véritable  demande

Des échanges,  la transparence,

La réciprocité et incidemment

Une certaine vulnérabilité.

fr.wikipedia.org/wiki/Intimité

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau serait-elle la couverture

 De l’âme autant  que corps entier ?

.

On serait en droit de se le demander

Quand l’on entend  dire, de  quelqu’un

Qu’il a émotions, nerfs, à fleur de peau,

Comme si son âme  se mettrait à vibrer !

.

Ce n’est rien d’autre apparence, substance

Nous protégeant de toute agression externe,

En réalité c’est aussi une surface de séduction

Qui, par sa forme et son grain, nous attire !

 .

.

Enfin presque en tous sens, éveillé

.

Scénario 

.

Ton corps nu, en noir et blanc : quoi de plus excitant !

Ton corps nu, couleur, et lumière : quoi de plus troublant !

Forme rebondie de ton corps endormi : quoi de plus vibrant !

 .

Visuels et textuels  >>

607 – Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme

Visuels et textuels  >>  

.

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

.

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

 .

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

 .

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

 .

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Extension

 .

Toute une floraison de métaphores, pousse

Spontanément pour exprimer, indirectement

Et de manière imagée, ce que produit, chez nous,

L’amour lors il advient, soudain, avec quelqu’un.

Le cœur lui-même en est une alors qu’il n’est

Qu’un muscle qui ne pourrait pas penser.

La rose, une autre alors qu’elle est végétale,

Le diamant, troisième alors qu’il est minéral !

.

Une bouche à entendre, voire un cœur à prendre,

Un esprit à surprendre, une âme à comprendre,

Pour finir, sexe à fendre en armure tombante

Voilà un autre lot de métaphores dont

Les amoureux raffolent pour meubler

La  conversation,  ou  pour  instituer

Des jeux de miroirs aux cents reflets.

.

Écrire un poème n’est pas indispensable

Pour déclarer son amour, et pas plus qu’un

Bouquet de fleurs ou un anneau de diamants

Mais ils signifient chacun, une part de l’indicible

En la passion irraisonnée qui habite les amoureux.

Sur un lit de métaphores, j’exprime et je sublime

Ce que j’adore  jusqu’à en perdre le sud et nord

Mais dans mon âme nue, il dure encore !

.

Métaphore, symbole, analogie, métonymie, ressemblance, évocation,

Tous ces mots se rejoignent, se renvoient, l’un et l’autre, leurs échos,

Qui dans notre propre vision du monde se percutent en nos cerveaux

Jusqu’à atteindre leurs états de sublimations extrêmes en poétisation

Comme si supplément d’âme parvenait à nous faire vibrer d’émotion.

.

« Les ciseaux et la colle, les fenêtres,

Le bureau, la salle, l’atelier constituent

 Des métaphores familières pour  usagers.

.

 L’auteur s’attache ici à situer la complexité,

 L’ampleur et l’apport réel de ces métaphores

Pour utilisateurs, concepteurs d’interfaces,

Dans les trois domaines de l’informatique,

Des télécommunications et audiovisuel. »

.

Extrait de la quatrième de couverture,

 Du livre  « Métaphore et multimédia »

Poulain : La Documentation française

Collection technique et scientifique des

 Télécommunications, Paru le 05/07/1996

.

Mais on pourrait en faire de même  pour

Les domaines, de l’amour, amitié, famille.

.

.

Épilogue

.

Un lit de métaphores

Ou la métaphore du lit,

Lorsque l’un dans l’autre

Ils se joignent, s’associent

Qu’espérer de mieux encore

Dans lesquels l’on se vautre !

***

Ce sont là jeux de mots, d’esprit,

Croit-on vraiment à ce que l’on dit

La métaphore n’est qu’un transport

Entre sujet  et  reflet, à raison, à tort.

***

Comment une âme, peut-elle être nue :

Ce n’est qu’image et des plus convenues.

Quant au poème, même si ça reste virtuel,

C’est plus réel que n’importe quel spirituel.

***

Et  pour ce qui est  de ton corps, très  sensuel,

Il y a plus qu’une métaphore : tout est charnel.

***

Je pourrais t’enfiler collier entier de métaphores

Celle de ta porte, celle de ta fenêtre mène à un lit.

***

Et même quand tu dors, je te vois en luminophore,

Lors en muse, tu m’inspires,  en  tout ce que j’écris.

***

Sur ton lit de métaphores j’ai jeté, de la vie, mon sort.

.

.

607 –  Calligramme  

.

SUR LIT

Sur     un    lit

De métaphores

Où je dors réjoui

Où je rêve encore

J’ai jeté mon âme,

Toute  en flammes,

À tes pieds brûlants,

Comme cœur d’amant

Qui s’est révélé  battant,

À faire monter  sa tension,

Jusqu’au bout de sa passion.

DE MÉTAPHORES

Sur un lit

De métaphores,

J’ai jeté mon âme nue,

J’y ai trouvé une amphore

Ayant cueilli ma vertu.

Son phosphore

M’éblouit

De sa lumière

Presque abyssale

Où l’amour s’installe.

J’AI JETÉ

Sur un lit

De métaphores,

J’ai rédigé un poème

Avec encre et lettres d’or

Parlant d’une extrême

Sensibilité, câline,

Et que tu tiens

En ton sein

Intime.

MON

Sur un lit

De métaphores,

Juste  à mon  côté,

Je me serais  couché,

En amour, en passion,

Pour  quel qu’échange,

Qui ne soit pas d’ange,

De mots, déraisons,

À s’en rendre

Fous.

ÂME   

Sur un lit

De métaphores

Durant…cette nuit,

Entre la vie et la mort

J’ai poussé … un cri,

Si long, et, si  fort,

Que je l’entends

Encore !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

607 4

.

Un collier ou un chapelet

De métaphores de formes,

Voire de couleurs bien diverses

Qui enchanteront tous nos rêves ?

 .

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Le collier est un ensemble

De perles ou grains rassemblés à fil.

On le porte autour du cou.

.

Les grains sont de différentes natures,

Petits coquillages percés,

Dents d’animaux sauvages, ou  encore

Des griffes d’ours ou autre.

.

Il  peut  être  une  monnaie  d’échange,

Ou signe distinctif d’un clan, d’un chef.

Il représente le courage et la bravoure

D’un chasseur, ou d’un guerrier.

.

Il est porté comme bijou

Et devient une parure.

Son symbolisme est lié au cercle,

À la couronne, l’anneau,

L’ouroboros ou perle.

Dictionnairedessymboles.com/

2017/08/le-symbolisme-du-collier.

.

Descriptif

.

607 –  Sur lit de métaphores, j’ai jeté mon âme  

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  désir

Forme diverses / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : collier  / Symbole de fond : métaphores

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

607 6

.

Collier de métaphores :

Ballon, étoile, balle, carré, cœur,

Où chacune représentera

Une forme d’amour particulière !

 .

Symbolique 

 .

Pour permettre à une personne

De retrouver la voie du sens symbolique,

Il faudra  l’aider, à passer, d’une conscience

Linéaire, logique,  chronologique, temporelle,

À une découverte d’une façon d’être permettant

L’émergence de l’inconscient.

.

Cette forme de pensée serait alors étayée par des

Expressions métaphoriques et images symboliques.

Ces deux termes, de symboles, et, de  métaphores

Font l’objet de nombreuses discussions et théories.

Source : ergopsy.com/symbole-et-metaphore-i102.htm

 .

.

 Corrélations

 Fond/forme

.

Pas un lit, un collier non que de perles

Mais de métaphores, fort diversifiées.

.

Certes il en faudra, mais pas de trop,

Sinon on ne colle plus à toute réalité.

On devient l’image derrière le miroir,

Et on oublie celle qu’il y avait  devant.

.

Cela dit il y a des existences virtuelles,

Qui ne peuvent être évoquées, imagées,

Qu’avec elles, telle que l’âme ou paradis.

 .

.

Métaphore d’une âme nue !

.

Scénario

.

Métaphores d’objets, de sujets évocateurs d’amours passionnés.

Métaphores poétiques, avec ses vers, ses rimes et harmoniques.

Métaphores graphiques osant pauses, dénudées, abandonnées !

 .

Visuels et textuels  >>

606 – Je ne sais quoi vous dire, vous entretenir

Visuels et textuels  >> 

.

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

.

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

.

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

.

Extension

 .

Toute conversation n’engage à rien

Tout aussi bien qu’elle engager à tout !

C’est la première fois  que l’on s’est vu

Que je t’ai accosté,  que l’on s’est parlé

Ça peut faire début de roman, romance.

Le problème est que l’on se saura pas trop

Quoi dire et l’on ne débite que des banalités

Sur le temps qu’il fait, l’ambiance du moment,

Les occupations respectives : rien de bien excitant.

Tout est gestes, mimiques, expressions, intonations !

La conversation, c’est aussi se téléphoner, et là, il n’y a

Plus de gestes ni de mimiques affichables et décodables.

La conversation, c’est aussi s’écrire : plus d’intonations,

D’hésitations, de reprises, ni d’ajustements possibles :

Ce qui est écrit est écrit, et une fois pour toujours.

La séduction est subtile jusqu’au moment où

Une invitation à se partager un week-end,

Avec ou sans prétexte, lancée par l’un de deux.

Au fur et à mesure d’échanges, goûts de chacun

Se déclarent et puis s’affinent et puis se renforcent :

« Tiens l’autre jour, en écoutant un concert de jazz

En pleine rue, j’ai pensé à toi » et réciproquement.

.

Pour vous entretenir, vous dire, je ne sais quoi,

Vous tenir : avec moi, devant moi … contre soi :

L’un privilégie la parole, directe, utile, pratique,

L’autre, l’écrit, plus construit voire plus poétique

Le plus souvent, ce ne sera qu’un grand blah…bla

Qui en le réécoutant, ou relisant, me consternera.

La poésie a, au moins, ceci  pour elle : elle est plus

Grande que celui qui la déclame à l’autre ou l’écrit,

Elle jaillit de l’intérieur, comme un authentique cri.

.

En amour, tout est affaire de discours :

On ne prend pas l’autre de haut et court

Sinon toute conversation s’arrêterait là !

.

Aimer demande de bien parler, sans quoi

L’amoureux n’aime pas vraiment, ou mal,

Mais si tout ce que je dis, sera interprété,

C’est que confiance est faible, inexistante.

.

En amour, ce ne serait  plus … la logique,

Qui mènera le pas mais bien les émotions.

Tout discours trop cohérent, trop construit

Donnera impression de calcul, non passion.

.

Pour autant, est-il préférable : dire, se dédire,

Que d’avoir un discours trop cultivé intelligent,

Lors un discours trop confus ne saurait séduire

Encore une fois, faut être soi-même et se livrer.

.

.

Épilogue

.

Je ne vous apprendrai rien, vous disant

Que l’amour ne rendrait pas que

Sourd et même aveugle :

Muet d’émotion

***

Émotion est à ce point forte, déstabilisée

Que même si l’on s’est préparé,

Lorsqu’on est en entretien

On ne dit plus rien.

***

Rien d’autre que des banalités usuelles,

Et qui plus est dans une gestuelle

Difficile à capter, interpréter

Qui laissera à désirer.

***

Désirer serait-il comme se mettre à nu

Face quelqu’un (une) d’inconnu :

Porte entrée/sortie, venue,

 Les deux confondues.

***

Confondues en messages subliminaux

Qu’on devra lire entre les mots,

Mais qui ne se devineront

Si autre : en réception.

***

Réception d’attitudes à contre-emploi

Mais qui s’avèrent de bon aloi,

Pour suite, prochaine fois,

Si tant est qu’il y en a.

***

Il y en aura, mais parfois pour signifier

On en reste là mais on se rejoint :

On souhaite être amis, point,

Reste : faut pas y penser !

.

.

606 – Calligramme 

 .

JE NE SAIS

Je ne sais quoi vous dire

Propre à vous séduire

Jusqu’à vous servir

Et sans contredire

Moindre  désir,

À vous plaire,

Tout… entier,

Serai consacré,

Ce jusqu’à ce que

Vous cédiez … enfin,

A mes charmes humains

Qui m’auront rendu divin !

 .

************************

QUOI DIRE POUR

Je ne sais quoi vous dire

Pour vous …  entretenir,

D’un mot, ou  d’un rire,

Et qui vous ira, à ravir,

Et puis pour me servir,

À m’introduire

.

À vos côtés,

Non en coquin

Comme importun

Qui a l’air de flirter

Avec un air intéressé,

Alors qu’il est détaché.

.

VOUS ENTRETENIR 

Je ne sais quoi vous dire

Je ne suis qu’un soupir

Qui se dirait maudire

D’être un vampire

Pour vous  élire

.

En vie d’élixir,

Que l’on dit éternel,

Lors nos sangs, mélangés,

Font de lui, puis, font d’elle,

Créature expérience nouvelle

Où l’amour  s’annonce cruel,

Au point il devient mort-né.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

606 4

.

Un piédestal support d’un objet d’art,

Un élément de colonne pour balustrade

Ou un simple pied de table et en bois,

Qui se différencie nettement de jambe

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

  .

Symbolique 

 .

La table est un symbole lié

Au partage  de la nourriture,

Et aux  échanges  intellectuels,

Et à la communion et aux lois.

Elle est symbole de stabilité.

.

C’est aussi la table des lois.

Ces lois régissent toutes

Les structures fortes,

Comme une  nation,

Ou une  communauté,

Ou une cellule familiale.

.

Elle évoquera la réunion

De nombreuses personnes

Conscientes et agissantes

Au sein du monde.

tristan-moir.fr/table

.

Descriptif

 .

606 – Je ne sais quoi dire pour vous entretenir 

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  dialogue

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : table  / Symbole de fond : différence

.

.

Fond

 

Évocation

.

606 6

Modifier l’image ici

.

Entre tenir la jambe… à quelqu’un

Et tenir un pied de table :

On pourra parfois confondre les deux

Y a une différence entre eux.

 .

Symbolique 

 .

Ce qui fait que nous sommes les mêmes :

Nous sommes tous des êtres humains.

Par conséquent, nous sommes tous

Constitués de la même façon.

.

Ce qui fait que nous sommes différents :

Nous n’avons pas les mêmes goûts,

Caractères, éducations, cultures.

.

Et nous avons des physiques différents :

Certains sont grands,

D’autres, maigres, gros.

.

Les yeux bleus, verts, marron, voire gris,

La peau noire, blanche,

Si fait, chacun est semblable et unique.

slate.fr/story/154076/pourquoi-divan-psy

 .

 .

Corrélations

Liens fond/forme 

 .

Tenir la jambe à quelqu’un est selon

L’expression qui lui est consacrée,

Lui imposant un flot de discours,

Jugés  plus ou moins  ennuyeux.

.

 Quant à la référence à la table :

Dire de quelqu’un qu’il s’y met,

Signifie choses intéressantes !

.

Les différents pieds, et tables

N’empêchent pas de mentir,

Pas plus avancer d’en finir,

Vaut mieux se taire, partir.

 .

.

Bla, bla, que dire d’intéressant 

.

Scénario

.

   On se voit, on parle de tout et rien sans confidence, engagement,

comme un discours qui s’enchaîne, ne veut rien dire ou presque,

lors on aurait tant à se dire, à évoquer, si l’on se parlait de poésie.

 .

Visuels et textuels  >>

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait  préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre  entière.

.

Je  suis,  limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

.

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer, de l’un  à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Extensions

 .

Toute marge de liberté

Que l’on s’octroie, sera

Étroite  ou  large, selon

Que  l’on  a  foi, ou  non,

En l’autre, que l’on se fixe

Des bornes ou lignes rouges

À ne pas franchir, au  risque

De ne plus jamais revenir, ou,

Tout un moins, après un temps,

Celui de l’heure du pardon, et du

Rebond avant un nouvel abandon.

.

Le théâtre le cinéma offre des scènes émouvantes

Et, parfois, à regarder,  et à vivre …  éprouvantes !

Tout est dans la projection, de soi, en personnages,

Et rien n’échappe à la force, beauté de leurs images,

Pauvre de moi, riche de toi, établit relation…inverse,

Et c’est là que tout dialogue, avec intensité, converse,

Qui nous apporte une expérience par rôles interposés,

Où les acteurs pourtant ne font rien autre que simuler,

Mais l’illusion demeure encore plus forte que sa réalité.

.

On ne peut, dirait un proverbe, vivre

Longtemps … d’amour et d’eau fraiche,

L’argent, sinon richesse entre en compte,

Quand il s’agit d’allier raison/sentiments.

.

Cela pourrait aboutir à de mauvais calculs,

Où ne se projetteront les situations d’avenir,

Tant de se marier en premier pour de l’argent

Est très peu semblable à se marier sans aucun.

.

En cas de séparation, divorce, héritage familial,

Premier cas, on peut croire continuer à profiter,

On sonnerait cabinet d’avocat pour dédommager

Comme si amour raté avait un prix sur le marché.

.

En deuxième cas, la cause est entendue… d’avance,

Il n’y a rien à partager qu’un pur sentiment d’échec

Et  de quoi la vengeance se nourrirait sinon du vrai

Qui chacun sait, devant tribunaux, ne trancherait !

.

.

605 – Calligramme

.

^

Je suis

Et je reste

Pauvre de moi

Mais, riche de toi,

Ta nature, pauvreté,

Reste un trésor caché,

.

Car ta vertu,  à me plaire,

Vaudra tout l’or du Monde,

Et je saurais  m’en satisfaire,

Chaque jour, chaque seconde.

.

Toute vie de bohème, extrême,

Serait préférable  …  à l’ennui,

De posséder  la  Terre entière.

.

Je suis, limité,  et  incomplet,

En mes défauts,  me complait

Mais toi tu sais les … défaire.

.

PAUVRE DE MOI,

.

Pauvre de moi, mais riche de toi, lors je m’évertue

À m’imaginer une longue vie de bohème… avec toi

Où, rien n’aurait plus d’importance que … ta vertu,

A me plaire et ainsi à ne jamais me séparer…de toi.

C’est alors que l’un dans l’autre, et réciproquement

Nous nous déclarerons, à la fois, conjoints, amants,

Ma pauvreté te servira de richesses, et inversement,

Tant notre alliance serait bien d’or et non d’argent !

.

RICHE DE TOI,

.

Je sais, à quel point je suis limité, je suis incomplet.

Je sais aussi, qu’en tous les points, je ne te satisfais,

Bien  qu’en des forces et faiblesses, l’on se complait,

Il n’est nul besoin d’en parler : en resterons muets !

Pauvreté n’est pas vertu lors richesse n’est pas vice

De passer , de l’un à l’autre : est-ce délice, supplice,

Les pauvres qui s’aiment, valent mieux qu’égoïstes,

Ne faisant rien pour autres, que pour eux, existent.

.

JE M’ÉVERTUE

.

Pauvre de moi, riche de toi : je m’évertue à t’aimer

Comme tu es, tu étais et tu deviendras, à t’évoluer,

Vers plus de liberté, de compassion, d’authenticité,

L’important, n’est-il pas, après tout, de l’assumer !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

605 4

.

La pointe d’un stylo,

Piédestal et  objet d’art,

 Ou alors  une tour donjon,

Habitée par quelque princesse.

 .

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

En temps de paix,

Le donjon renferme

Les trésors,  les armes,

Les archives de la famille

Le  seigneur  y   loge  avec

Sa famille, à l’étage noble

De par sa position élevée,

Tout sommet d’un donjon

Sera en général celui qui

Offre la meilleure vue de

La région environnante.

Et, en cas  de  siège, c’est

L’endroit privilégié  d’où

Pourront    être   observés

Mouvements  de  l’ennemi.

Si le château est de petite taille,

Ce serait, de là, que les archers,

Et les machines de guerre, ont

La plus grande portée de tir.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

605 – Pauvre de moi, riche de toi, je m’évertue

Alignement central  / Titre intercalé / Thème  humeur

Forme droite  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : donjon  / Symbole de fond : princesse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On peut toujours rêver d’un prince,

Et de princesse, idylliques :

S’enfermer en un donjon n’a jamais

Été solution amoureuse.

 .

Symbolique 

 .

Princesse symbolise

Une  beauté   qui  doit

Etre révélée parfois délivrée.

C’est l’imaginaire et  la  créativité,

Nature féconde, énergie de vie, amour.

.

Pour  une femme, la princesse  symbolise

Une part secrète et véritable de sa féminité.

Celle-ci de devra d’être visible au moment où

Se présente l’élu, devant épouser la princesse.

.

Un rêve de princesse, en attente, correspond à

L’angoisse du temps  qui menace sa féminité.

Elle rêve, elle doute de sa nature profonde.

Pour un homme la princesse symbolise

Quête fébrile de la femme promise.

tristan-moir.fr/princesse

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Donjon et princesse en un conte

Vont de pair et prince charmant,

Qui viendrait,  pour l’en délivrer !

.

En est-on si loin …  de ces temps-là,

Où femme était passive, prisonnière

De quoi, d’un donjon, non d’un père !

.

Les histoires de pauvres et de riches,

Renversent, un peu, cette catégorie,

Quoique gens se marient entre eux.

.

.

Princesse et mendiant

 .

Scénario

.

L’amour a contenu, soutenu de tous temps, une part de comédie,

qui se sera, parfois, métamorphosé en chansons et en musiques,

et ce jusqu’à la mort, que l’on se donne, pour de bon, pour lui !

 .

Visuels et textuels  >> 

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Visuels et textuels  >>

.

Tu n’es

Ni meilleure,

Ni  pire,  que les

Autres  …  femmes !

Enfin   …    presque,

Lors       je      t’aime

Lors    ta    taille,

Silhouette,

Je trouve

 Chouette.

.

Une femme très commune,

Femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

Lors c’est pour ce que tu es,

Plus que pour ce que tu fais

Que je t’aime, pour de bon :

À t’en demander … pardon.

   .

Me lasser, me passer de toi,

N’y ai encore  jamais pensé.

C’est chose qui peut  arriver,

Épargne-moi  telle  destinée.

.

Tu n’es ni pire  ni   meilleure,

Qu’une autre mais à tout faire

C’est encore toi que  je préfère

Afin de réaliser mon  bonheur.

.

Tu n’es pas grande et pas petite,

Tu es dans la moyenne, en taille,

Tu n’as rien de mannequin, pépite

Mais l’important est que tout t’aille.

.

Ta silhouette, tu n’es ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée, et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que pour toi que j’en pince.

.

Girouette, tu ne l’es pas  et, ni  trop  ni moins,

Qu’une autre, jalouse du tout, tu ne l’es point

Sauf de mon temps, mon esprit libre,

Lors de jouir de ma passion, je vibre.

.

Chouette,   tu  l’es, lors  le  souhaites

Et ça fait  cent fois  que je te répète :

On aime pas un être pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un  pour  ce qu’il est !

.

Toi tu n’es rien et tu es tout, pour moi,

Et moi, de même, et, ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai me passer…de toi

Même si, d’une autre me mets en quête.

.

.

Extension

 .

Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre

Mais tu es tout pour moi,

Qui t’ai choisie, légère vêtue, lors tu marches,

Sur tes talons hauts, dans la rue.

 .

Muette, tu l’es, quand je t’aborde,

Non par des mots communs,  par des sentiments

Et je sens pourtant comme une onde,

Troubler pensée, rien qu’à te regarder.

 .

Mouette rieuse, tu t’échappes comme une invitation

À te suivre ou une obligation à me fuir,

Je ne saurais le dire car ton pas en devient vacillant,

Couettes, tu n’en a plus depuis longtemps,

 .

Tu n’es plus une enfant : tu es une femme

Accomplie qui suscite  bon nombre  de fantasmes

Masculins, comme ce n’est pas permis.

Pour finir, serait-ce une simple fixation sur toi

 .

Qui m’ôte de la tête ce choix délibéré,

Presque raisonné, pour lequel je suis prêt

À tout sacrifier  en épreuve de vérité,

Pour tirer cela au clair une fois pour toutes.

.

 «Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Jugement fatidique et loin d’être idyllique,

Qui laissera un goût amer, après la passion,

Et dont on aura la volonté  de s’en satisfaire,

Au mieux et cela jusqu’à preuve du contraire.

.

«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»

Qui voudrait entendre une chose pareille :

«Tu es bien meilleure en tout que les autres»

Voilà qui entre bien et fait chaud à l’oreille.

 .

Quant au pire, comme le dit Ann Williams

Et d’autres avec elle : l’enfer peut attendre :

Il est de toute façon en germe dans l’amour

Comme un beau virus dans tout corps sain.

 .

Peut-être y aurait-t-il des façons d’être pire

Pour la gent masculine et la gent féminine :

Lors la haine succède à l’amour, on se doute

Qu’il n’y a plus de limites pour s’affranchir !

.

.

604 – Calligramme 

.

Ni meilleure, pire

Que toute autre femme

Enfin                    presque,

Lors                           je t’aime

Lors        Ô    +    Ô      ta taille,

Lors, ta           +           silhouette,

La trouve        +             chouette,

Tournant « ==== » girouette

Une femme    très    commune,

Est femme comme il me faut

Pour monter plus haut

Plus haut que  tous

Deux en fortune.

.

¤¤¤¤¤¤  Lors c’est pour   T   ce que tu es, ¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤    Plus que pour    U   ce que tu fais    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Que je t’aime,   *   pour de bon :    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     À t’en deman    N    der  pardon.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Me lasser, me   *   passer de toi,     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      N’y ai encore    E  jamais pensé.      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       C’est chose qui S   peut  arriver,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Épargne-moi    *   telle destinée.       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤       Tu n’es ni pire  N   ni    meilleure,       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Qu’une autre   I   mais à tout faire      ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      C’est encore    *   toi que je préfère       ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤      Afin de réa     P   liser mon  bonheur.     ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤     Tu n’es pas      I    grande et pas petite,    ¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤     Tu es dans la      R        moyenne, en taille,    ¤¤¤¤¤

¤¤¤¤   Tu n’as rien de       E     mannequin, pépite    ¤¤¤¤

Mais l’important       *      est que tout t’aille !

Ta silhouette, tu n’es    M        . ni grosse, mince,

Plutôt bien balancée      E         et, bien équilibrée,

Mais si d’autres te            I   ressemblent et à égalité

Ce ne sera jamais que        L    pour toi que  j’en pince.

Girouette, tu ne l’es  pas       L              et, ni trop ni moins,

Qu’une autre, et jalouse         E         du tout, tu ne l’es point,

U

Sauf de mon temps  R      mon esprit libre,

Lors de jouir de ma  E       passion, je vibre.

Chouette,   tu  l’es,     *        lors  le souhaites

Et ça fait cent fois     Q       que je te répète :

On aime pas un être  U       pour ce qu’il fait,

On aime quelqu’un       ‘        pour ce qu’il est !

Toi tu n’es rien et tu    A       es tout, pour moi,

Et moi, de même, et,    U        ce qui m’embête :

Est que je ne pourrai             me passer…de toi

Même si, d’une autre     R       me mets en quête !

 E  

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

604 4

.

Personnage de roman, histoire

Une tête, une robe : une femme.

Belle silhouette  d’une  femme

Bien que  paraissant  commune !

 .

Rien de plus, mais rien de moins

Que toute personne, personnage,

Féminine, féminin, en silhouette :

Si fait que la forme rejoint le fond.

.

Silhouette de femme parmi

Tant d’autres,  toute ordinaire,

Et  pourtant choisie et adoptée

Ni pire ni meilleure qu’autres

..

Symbolique 

.

On se projette sur

Une silhouette de femme

Qui nous plait, sans savoir pourquoi,

Son physique, sa démarche, sa posture,

Sa stature, son allure ; que sais-je encore.

.

Et puis une fois marié, on se retrouve

Avec une toute autre silhouette,

Deux marmots, dans les bras .

.

Elle peut avoir grossi, ou maigri,

C’est la même mais simultanément

Une autre que l’on choisit à nouveau

Ou pas ou pour ce qu’elle est devenue

Et l’aventure continue ou s’arrête là…

.

Descriptif

.

604 – Tu n’es ni pire ni meilleure qu’autre 

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  humeur

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : silhouette    Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

604 6

.

Femme, avec enfant, parmi

Tant d’autres, toute ordinaire,

Mais, que l’on a choisi  d’aimer

 Avec ses qualités et ses défauts !

.

Symbolique 

 .

Les hommes

Et les femmes

Sont très différents

Sur de nombreux points !

.

Couples arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et le pire.

Et au quotidien les femmes s’expriment

Par la parole, hommes par leurs silences.

.

Les femmes ont plus l’esprit de coopération,

Que les hommes  ayant esprit de compétition.

Les femmes disent «non» qui peut dire «oui»,

Hommes disent «non» voulant  dire «non»

Les femmes se projettent dans l’avenir,

Hommes vivent au jour le jour.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que peut bien vouloir dire, signifier

Un homme ou une femme ordinaire.

Il y a bien  là  de quoi   y mettre tout

Ce que l’on ne sait … et son contraire

Pour estimer quelqu’un il ne faut pas

Commencer par le juger comme tel :

Mieux vaut plutôt  donner sa chance

De se révéler à vous, extraordinaire,

Et puis après, agissez à votre guise.

 .

.

Marié, pense pas au pire

Scénario

 .

Tu n’es, ni pire,

ni … meilleure,

qu’une autre !

 .

Visuels et textuels  >>

603 – En dépit de mes efforts pour t’atteindre

Visuels et textuels  >>

.

Mes

Efforts,

Atteindre

Ton lit pour te rejoindre,

Ne me serviront  à rien

Si je ne te vois poindre.

En dépit  de musiques

En dépit des parfums,

Tu restes encore cachée

Prostrée, dans ton coin,

Comme une amnésique !

.

Dire  que  je  t’aurai  débusquée

Et, ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle qui n’est  pas  loin  d’épouser

La mienne  lors  sans  la fusionner.

.

Or cela ne serait que pur fantasme

Alimentant mes désirs … d’une Ève,

Faisant amour, avec moi, sans trêve,

Pour  mettre fin  à profond marasme.

.

En dépit mes efforts  pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu te rejoindre en ton lit

De fleurs ou de feuilles afin d’étreindre,

Ton corps, si joli, en ton âme, épanouie.

.

Parfum l’emporte en harmonique,

Musique l’emporte en mécanique,

Couleur  l’emporte  en hédonique

Caresse  l’emporte  en  érotique.

.

Toucher du doigt par la pensée,

Lieu où  secret  reste ra caché,

Mais, par doux regards, révélé,

Je ne sais où, de la  tête,  donner.

.

Si je perds à la suite mes  moyens,

Je ne penserai qu’à te faire du bien :

Arrive que tout, chez toi, me convient,

Tu ne te seras pas donné à moi pour rien.

.

Mais, tout cela n’est que fantasme que rêve,

Tant que tu  ne  m’auras pas, tout   cédé, Ève

Tout  faire  pour  voir, pour  essayer  d’asseoir,

Désir brillant  d’espoirs de m’aimer chaque soir.

.

.

Extension

 .

En dépit de mes efforts pour t’atteindre,

Mont-Blanc m’est plus accessible que toi,

Que puis-je faire de plus extraordinaire

Pour attirer ton attention sur moi.

.

Faire ceci et faire cela, le faire

Comme ci et pas comme ça !

Cacherais-tu ton mode d’emploi,

Comme un secret que je ne trouverai pas.

Si, par tes mots, tu ne me guide, renie pas,

Un mystère plane sur un attrait pour toi.

.

Je me dis qu’un jour, demain, tu daigneras

Jeter un regard sur moi, me laisser la chance

Prouver que nous deux n’est pas que vœu pieu,

Jeux de mots ne seraient pas qu’inversions,

Ils s’interpénètreront et au plus profond

.

Si sémantique les transforme en musique

Procurant moult sensations, autant d’émotions.

Émotions qui s’accumulent, s’impriment en nous,

Consolant, soignant, compensant toute déprime,

Y compris celle que l’on dissimule, à soi-même.

.

Que l’on soit de même taille ou à peu près,

Que l’on soit de taille vraiment très différente

Les amoureux finiront, toujours, par se joindre,

D’une manière ou d’une autre dans leurs étreintes,

Placées au centre de leurs corps, non aux extrémités.

.

Ce n’est pas en déployant une tonne d’efforts,

Que l’on parvient à conquérir cœur de femme :

Il suffit juste d’être soi, disponible, attentionné.

Si le physique joue il est vrai première approche

Il n’est pas dit qu’au final, ce sera bien suffisant.

.

Pour  communiquer  avec  autrui, les apparences

Sont de mises, on est des acteurs dans un théâtre,

Mais pour séduire au delà, il faudra se mettre à nu

Sinon on tombera dans un arrangement de mariage

Et qui serait tout l’inverse d’une passion  amoureuse.

.

.

603 – Calligramme  

.

Mes

Efforts,

 Atteindre

Ton lit    E pour te rejoindre,

Ne me    N  serviront  à rien

Si je ne   *    te vois poindre.

En dépit D          de musique

En dépit É        des parfums,

Tu restes P      encore cachée

Prostrée  I       dans ton coin,

Comme   T    une amnésique.

.

Dire que je t’aurai pourtant débusquée

Et, ce jusqu’au fond de ta pensée,

Elle qui n’est  pas  loin d’épouser

La mienne  lors  sans la fusionner

Or cela ne serait que pur fantasme

Alimentant mes désirs… d’une Ève,

Faisant amour avec moi, sans trêve,

Pour mettre fin à profond marasme

En dépit mes efforts pour t’atteindre,

Je n’aurai pas pu te rejoindre en ton lit

De fleurs ou de feuilles afin d’étreindre,

Ton corps, si joli, en ton âme, épanouie !

.

Parfum      D       l’emporte       P     en harmonique,

Musique     E        l’emporte       O       en mécanique,

Couleur       *         l’emporte        U        en hédonique

Caresse        M        l’emporte         R         en érotique.

Toucher       E        du doigt par       *            la pensée,

Lieu où         S         secret  reste       T            ra caché,

Mais, par      *         doux regards        ‘                révélé,

Je ne sais      E         où, de la  tête,      A            donner.

Si je perds     F         à la suite mes       T          moyens,

Je ne pense    F         rai qu’à te faire     T         du bien

Arrive que      O       tout chez toi me      E       convient,

Tu ne te seras  R       pas donné à moi     I     pour rien !

     T                                       N

Mais, tout cela   S   n’est que fantasme    D       que rêve,

Tant que tu  ne    *     m’auras pas, tout   R       cédé, Ève

Tout faire pour    *    voir, pour essayer    E       d’asseoir,

Ton désir brillant  * d’espoirs de m’aimer *   chaque soir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

603 4

.

Une lampe à pétrole de type tempête,

Voire une douille d’ampoule électrique.

Signalé par une balise tourelle en mer.

Votons pour lieu assez difficile d’accès,

.

Elle se cache en haut  lieu

D’une tour d’ivoire : balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

 .

De

Manière

Générique

Balise définie comme

Un objet flottant ou fixé

Au fond de l’eau, à terre,

Permettant de  faciliter

Toutes  les   navigations

Ou de signaler un danger

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle  ou  perche.

.

La signification de la balise

Est fournie par la couleur du corps,

La forme, la couleur du voyant

Et dans certains cas la forme du corps.

.

La nuit le feu, visible généralement

Sur plusieurs milles, permet d’identifier

La balise par son rythme, sa couleur.

Modifié, source : Wikipédia/balisage

.

Descriptif

.

603 – En dépit de mes efforts pour t’atteindre  

Alignement central  / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise    Symbole de fond : lieu

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

603 6

.

Elle se cache en haut lieu  

D’une tour d’ivoire en balise

Le  fait  d’être  en pleine mer

Comme être en plein désert !

 .

Symbolique 

.

Les lieux

De rencontre ont été

Classés en trois catégories :

Lieux publics (fête publique, bal,

Rue, café, centre commercial, etc..).

.

Lieux réservés (association, lieu d’études

Ou de travail, salle de concert…)

Lieux privés (réunions de famille ou d’amis).

.

Par exemple, 16 % des grands agriculteurs

Ont rencontré leur conjoint

Dans  un  lieu  bien privé,

18 % dans un lieu réservé

66 % dans un lieu public.

tout-savoir-population/graphiques-cartes/

graphiques-interpretes/triangle-lieux-rencontres

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une balise est une marque qui avertit

Qu’il y a danger ou que l’on peut passer,

Amour elle s’allume pour mêmes raisons

Comme par une attraction ou répulsion !

.

Mais pas partout, pas avec n’importe qui

Les lieux et les personnes convergeront

Ou non, pour faciliter les rencontres.

Sur sites de rencontres spécialisés,

Les lieux se transforment virtuels

Les gens le deviennent autant.

 .

.

La pièce manquante : toi !

.

Scénario

.

Par de longues et tendres conversations, épaule contre épaule

 Par un premier baiser volé en marchant  dans une rue déserte.

Par des caresses et furieuses excitations, de nos sens, exacerbés.

.

Visuels et textuels  >>

602 – Où es-tu, où te caches-tu : montres-toi !

Visuels et textuels  >>  

.

Amour réel, fantasmé, rêvé :

Qui peut le dire, et le croire,

Que ce n’est qu’une histoire

Toute prête  à  s’évaporer.

.

Forcément  y  a  quelqu’un

Qu’amour  rêvé, soutient,

Et  qui désire  s’incarner

En union…consommée.

.

S’il suffira de le trouver

Puis  de s’en  émouvoir,

Dur, sera le faire durer

Jusqu’au dernier soir !

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

.

Extension

 .

Prélude à la recherche d’un amour idéal,

Non pas idéal en soi mais plutôt pour soi :

Chacun se projette une image plus ou moins

Définie, précise, du compagnon, de la compagne,

Qu’il lui faudrait et la concrétise dans une apparence,

Un style, un type, un genre, appelez-le comme vous voudrez.

.

On se croit libre en le choisissant,

En réalité, il est souvent prédéterminé

Par l’expérience de rencontres précédentes,

L’effet d’empreinte conditionnée par les parents.

L’éventail est large, choix affecté par prédictibilité.

Il arrive que l’on se trompe, qu’on s’intéresse à l’inverse,

Pour l’aventure, cela peut conduire à des tensions extrêmes.

.

Combien d’hommes et de femmes

Cherchent la perle rare dans tous les coins

Du monde, ou d’un pays tandis  qu’elle est là,

Dans  l’environnement  immédiat, sous les yeux.

L’exotisme aura ses qualités, mais aussi  ses défauts,

Il peut signifier une peur de l’engagement, ou de l’ennui,

Voire d’une recherche de l’originalité à tout prix.

On se cache, puis on se trouve, puis on se perd,

On se retrouve et au final, on finit seul,

Chacun de son côté : on a rien gagné !

.

Tu peux être au Japon, à Paris, à New-York, à Honolulu

Sous un masque ou une identité d’emprunt pour te cacher

Je te retrouverai, en  chantonnant, souvent : « loup y es-tu »

Et, si tu n’y es pas, turlututu, encore  beaucoup plus loin, j’irai,

Tant depuis mon enfance, tu es mon âme-sœur, que j’ai délaissée,

Tu n’auras d’autres endroits,  pour te reposer, qu’auprès … de moi,

Et quand je t’aurai trouvé, nous pourrons, en justes noces, convoler.

.

Des gens auront parait-il parcouru le Monde

Afin de trouver leur âme-sœur  et qui se cache

Quelque part et qui les attend ou pas d‘ailleurs,

On croit le conte de princesse, prince charmant.

.

L’amour ne se cache pas, il illumine, il flamboie,

Mais il peut être fort timide, lors, de vous à moi,

Vous pouvez passer tout à côté de lui sans le voir

Et si c’était votre seule chance, que de désespoir !

.

Aujourd’hui, la tendance serait  à consommer vite

Pas le temps   de se cacher : sexe, interchangeable.

Ni bien ni mal, sauf que tous corps se ressemblent,

Mais deux âmes seront toujours uniques, ensemble.

.

.

Épilogue

.

Comme chacun sait, tant c’est commun,

En ce monde chacun cherche âme-sœur,

Et si  hasard, parfois, fait bien les choses,

Il est souvent aidé par bonne réceptivité !

***

À quinze ans, il y en aurait mille, et aucun,

Ne correspond à ce qu’on cherche, l’amant,

À vingt, il n’y en aurait plus guère que cent,

À trente, on craindra, il n’y en a plus qu’un.

***

Encore faut-il qu’il existe,  faut-il le trouver,

Qu’il ne soit pas  déjà marier, qu’il soit libre,

Et que de son côté, il soit tout autant séduit,

Ça tient de quadrature du cercle, du miracle

***

Y a celle qui attend, se réserve, quête celui-là,

En le croisant, se dit  soudain : c’est lui, voilà.

C’est un peu croire : Père Noël,  saint Nicolas,

Il n’y a que montagnes  qui ne fusionnent pas.

***

Parfois, pour le trouver,  chemin est  tortueux :

Un virage à gauche, un autre, à droite : noueux,

Mais au moins, si on le trouve, on sait pourquoi

L’on connait ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas.

.

.

602 – Calligramme  

 .

O  Amour réel, fantasmé, rêvé :   O

Ù   Qui peut le dire, et le croire,  Ù

*    Que ce n’est qu’une histoire  *

E   Toute prête  à  s’évaporer.   E

S                                                  S

   Forcément  y a quelqu’un  

T   Qu’amour rêvé, soutient,  T

U   Et qui désire  s’incarner  U

?   En union … consommée.  ?

 .

C   S’il suffira de le trouver  P

A   Puis  de s’en  émouvoir,   E

  Dur sera le faire durer   R

H    Jusqu’au dernier soir.    D

É                                              U

***********************************************

.

Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

602 4

.

Une pile d’assiettes, pile de bols

Bracelet, cachant un gros poignet,

Deux temples japonais superposés,

Faut-il encore en trouver bonne porte !

 .

Se cacher dans un temple japonais,

pourquoi pas, mais  tout autant que

derrière une porte ou son petit doigt

ou partout : forme s’éloigne du fond.

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lors on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pagodes, pavillons, monastères,

Temples bouddhistes,

Temples japonais et autels shinto

Bornent les paysages du japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent  au pays

D’une myriade de divinités.

.

Rien  de  plus  normal  tant

Selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste

 Mais  meurt  bouddhiste »

Source : vivrelejapon.com/

theme-temples-sanctuaires

.

.

Descriptif

.

602 – Où es-tu, caché, où es-tu, perdu ?

Alignement central  / Titre externe / Thème  rencontre

Forme droite / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : temple    Symbole de fond : porte

.

.

Fond

 .

Évocation

.

602 6

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lorsqu’ on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pendant  des   siècles, la   porte

A été  l’élément  qui matérialise

Le passage entre deux mondes.

.

Que ce soit  intérieur, extérieur,

De la maison, mais, également,

Entre  le profane   et le  … sacré.

.

Tant en effet,  toutes les religions

Utilisent  la porte  comme symbole

Du passage de l’obscurité à la lumière

Et tout autant de l’inconnu vers le savoir.

cutivoo.com

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’amour se trouve derrière une porte !

Oui mais voilà, on ne se trop bien laquelle,

Parfois elle s’ouvre toute seule, d’elle-même,

Et parfois elle se ferme juste devant votre nez

En réalité la porte n’est pas un lieu : personne

Qui s’ouvre ou se ferme ou s’entrouvre à vous

Jette à bas son masque et vous confiera sa clé.

Et là, quand vous entrez dans sa cachette

Vous êtes en son temple, et c’est sacré :

Aucun profane n’est venu le visiter.

 .

.

Caché derrière un rideau, volet ?

 .

Scénario

.

Difficile dans une telle  jungle urbaine de retrouver quelqu’un en toi :

le masque, que chacun porte sur son visage, oblitère sa personnalité

qui fait qu’on lui chante «loup y es-tu, où te caches-tu, montre-toi.»

 .

Visuels et textuels  >>  

601 – Je ne sais pas où et je ne sais pas qui !

Visuels et textuels  >> 

.

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle !

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée, mais  pas croisée !

Et comment  se reconnaitre

Sans moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout en désirs s’apparaitre !

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

Je

Ne sais

Pas  … où

Sais pas qui,

Sais pas quand

Et pas comment,

Mais je sais quoi,

Et sais pourquoi !

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

Je ne sais pas plus comment

L’on fera pour se reconnaître

Et  sentirai  réciprocité  naitre

Pour que   l’on  se dise  amants.

Mais mieux à présent je sais quoi

Te dire, te promettre  ou te confier,

T’avouer tu me manques, tant, déjà,

Que, de toi,  passe  mes nuits  à rêver.

 .

En outre,  je le sais,  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la passion  la plus vive,

Qui,  au fil  du temps  confirme  notre choix

D’une belle aventure  et comme non fugitive.

Et lors nous grandirons à deux ainsi ensemble,

Et lors nous vieillirons peut-être ainsi ensemble,

Et lors dans ces deux cas, très heureux, me semble,

À tel  point  que mon  fragile cœur, déjà, en  tremble,

Tremble  à  cette  simple  idée  que  de     nous perdre,

De notre    toucher,  notre  parole,  notre   vue : sevrés,

De sentir   qu’après la rupture, notre vie  aura basculé

Au point  de mourir de ne pas nous être   rencontrés.

.

.

Extension

 .

Je ne sais pas où, je ne sais qui, je ne sais pas quoi

Mais d’où … et de qui … et de quoi … s’agit-il ?

De Paris, bien sûr, de toi,  de se rencontrer

Et de passer un merveilleux moment

À voir un de  ses monuments,

La tour Eiffel, Le Louvre

Sinon Notre-Dame.

.

Je ne serai pas le premier à rencontrer

Celle qui deviendra plus tard ma femme

Dans quel qu’endroit insolite, inattendu :

À croire que l’amour est en ondes, partout.

 

Quand je dis insolite, pas que dans un musée

Ça fait tout de même roman,  voire fait cliché :

Non sur un trottoir, dans la rue, ou sur la route,

Et pourquoi pas lors d’un accrochage de voiture.

.

En haut de la Tour Eiffel,  dans son dernier étage,

Bien sûr, ce sera plus noble, plus cher et plus rare.

La question mérite d’être posée : cela a dû arriver.

Connaissant ma chance, ce serait qui sait au pied.

.

.

601 – Calligramme    

 .

Sa quête sera perpétuelle,

Tant   qu’amoureux d’elle !

Au juste, seulement  rêvée,

Mais jamais …  rencontrée,

Espérée, mais  pas croisée !

Et comment  se reconnaitre

Sans moindre  signalement,

Autre que de se dire amants,

Tout en désirs s’apparaitre !

Et de ne pas savoir … quand

Et pas davantage, comment.

.

*****************************************

.

Je

Ne sais

Pas  … où

Sais pas qui,

Sais pas quand

Et pas comment,

Mais je sais quoi,

Et sais pourquoi !

Je ne  sais  pas où

Je te rencontrerai,

Ici ou là et partout

Où, par  moi, aimé.

 .

Je ne  sais  pas  qui,

Tu es  ni  deviendras

C’est  mon cœur  ravi

Qui   le …  découvrira !

Je ne sais  trop  quand,

Demain … un autre jour,

Faut  souscrire  à l’amour,

Lors  c’est  le  bon moment.

Je ne sais pas plus comment

L’on fera  pour se reconnaître

Et sentirai réciprocité  J naitre

Pour que  l’on se dise  E  amants.

Mais mieux à présent * je sais quoi

Te dire, te promettre *  ou te confier,

T’avouer tu me man   N ques tant déjà,

Que, de toi,  passe     E mes nuits à rêver.

*

En outre,  je le sais,  S  enfin …  pourquoi :

Nous  partageons  la  A passion  la plus vive,

Qui au fil du temps      I   confirme notre choix

D’une belle aventure   S et comme non fugitive.

Et lors nous grandirons *  à  deux ainsi ensemble,

Et nous    P  vieillirons peut-être ainsi   P   ensemble,

Et dans    A  ces deux cas, très heureux   A me semble,

Au point   S    que mon  fragile cœur en      S   en  tremble,

Tremble    *     à cette simple idée que  de      *   nous perdre,

De notre    Q     toucher, notre parole, notre     O     vue : sevrés,

De sentir    Ù      qu’après la rupture, notre vie     Ù     aura basculé

Au point      I       de mourir de ne pas nous être       ?        rencontrés.

.

.

 Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation

.

.

Forme de tour triangle dont le bas

Peut  ressembler à la Tour Eiffel

Et le haut  à un très grand nuage

Du type nimbus, cumulo-nimbus

 .

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique

 

La

Vieille

Dame !

Première

Grande dame,

Appelez  là   comme

Vous voulez, Tour Eiffel

Est là, brille  de ses  mille feux

Pour paris et pour le monde entier.

Il est possible  de monter  dans  la tour

En prenant l’ascenseur, voire les escaliers,

Avant de vous décider pour la seconde option,

Vous devez savoir que les escaliers sont composés

De 1665 marches…. ça fait quand même bel effort.

etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel

 .

Descriptif

.

601 – Je ne sais pas qui, ne sais pas où !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  rencontre

Forme triangle /   Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Tour Eiffel    Symbole de fond : marches

.

.

Fond

 

Évocation

.

601 6

.

Je ne sais pas où : pourquoi pas

Au pied de la Tour Eiffel :

Je ne sais pas qui mais arrivé là,

Tout en haut, je le saurai.

 .

Symbolique 

 .

Elle

Fut construite

Par  Gustave Eiffel

Et    ses   collaborateurs,

 Pour  l’Exposition   universelle

De Paris de 1889,  souvent nommée

« Tour de 300 mètres », ce monument est

 Devenu le symbole de notre capitale française,

Et reste un site touristique de tout premier plan :

Il s’agirait du second site culturel, français, payant,

Le  plus  visité  en 2011,  avec 7,1 millions  de  visiteurs

 Dont 75 % d’étrangers, en 2011, mais bien moins en 2021.

 La cathédrale Notre-Dame de Paris, en tête des monuments,

 À l’accès libre avec 13,6 millions de visiteurs estimés, resterait

Le monument payant le plus visité au Monde et ce n’est pas rien.

voyages-en-france.fr/index.php/2017/12/02/

la-tour-eiffel-symbole-de-paris-et-de-la-france

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

La Tour Eiffel est un haut lieu de rendez-vous

À son pied, ne manque pas de place pour vous,

Tout en haut, moins certain ou plus confidentiel.

Pour autant les chances de rencontrer quelqu’un,

Et d’en tomber amoureux seront plus que minimes

Enfin, en tous cas, cela ne m’est pas encore arrivé !

Cela dit, on peut rencontrer quelqu’un n’importe où

Sans compter n’importe quand, n’importe comment

Et le récit émouvant de certains amants en témoigne

Et non pas pour un jour, un soir, mais pour toujours.

 .

.

.

Mieux mais : pas gagné !

.

Scénario

 .

Je ne sais pas où ?

 Je ne sais pas… qui ?

Je ne sais pas … quoi ?

Visuels et textuels  >>