234 – T’as un bateau : t’as un problème !

Visuels et textuels >> 

 .

Je vous rassure, d’emblée,

Expression n’est pas de moi,

Je l’ai entendue…empruntée.

Tant, il est vrai que … la vie,

En continu,   sur un bateau,

Est rarement de tout repos.

.

Vrais moments de détentes,

Sont toutes voiles battantes

Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

.

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

.

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

.

Au retour, au mouillage,

Paré pour    le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

.

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

.

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Extension

.

On s’en douterait, comme de toute machine

Un tant soit peu compliquée, même sans être

Pour autant sophistiquée,  c’est-à-dire bourrée

D’électronique, d’automatismes, de régulations.

.

Si le temps de préparation et réparation excède

Celui de la croisière, et du plaisir, forcément,

Il est difficile d’y bien trouver son compte,

À moins que trafiquer, embellir, parfaire

Son bateau ne soit qu’un plaisir en soi.

.

Mais nul ne peut jeter la pierre à celui

Qui passe du temps à bricoler son bateau :

Le minimum requis est d’assurer la sécurité.

Le moteur marche, les voiles ont en bon état,

Les  réserves  suffisent  pour  étaler, la météo

Est prévisible, les consignes  sont intégrées :

Reste est non pas du superflu, supplément.

.

De toute façon une croisière en voilier est

Déjà du supplément, en soi, car inutile

Sur le plan rentabilité économique :

Que pour le plaisir, c’est tout dire.

Le hic est, lors n’y a pas de vent

Et que le moteur est en panne

Ou qu’on est près de la cote,

Lors de tempête : ça craint un max,

D’aller sur les rochers, avec les courants.

.

Les problèmes de mécanique, d’accastillage, de mâture d’un voilier,

Seront, en général, traitées, en amont, en entretien, avant croisière,

Mais il arrive que ça déraille ou qu’une pièce dysfonctionne, casse,

Et il faut intervenir d’urgence, si ce n’est au premier port, rejoint

Pas question d’être dépanné, pleine mer: personne ne viendra !

Posséder un bateau, c’est hériter d’un plaisir, d’un problème.

Il vaut mieux le connaitre sur le bout de doigts et s’armer !

.

Je ne vais pas dresser la liste des problèmes

Que nous avons eu à résoudre tous les ans :

S’il y en a qui n’arrive qu’une  et seule fois,

D’autres  sont plus récurrents, embêtants !

.

De toute façon,  on ne peut pas y échapper,

Demandez-le donc aux coureurs des mers :

Ce qu’ils réparent, en mer, tient de l’exploit,

Lors si c’est la loi du genre, il faut s’adapter.

.

T’as un bateau, t’as un problème, modération

Cela n’empêche pas d’en acquérir un, d’aimer,

En faire, envers et contre tout, mais un bateau,

Bien entretenu à terre, autant de gagner en mer.

.

.

234 – Calligramme

.

                      Je vous rassure, d’emblée,

                       Expression n’est pas de moi,

                     Je l’ai entendue…empruntée.

                 Tant, il est vrai que … la vie,

             En continu,   sur un bateau,

        Est rarement de tout repos.

.

T’AS

      Vrais moments de détentes,

    Sont toutes voiles battantes

  Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

UN

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

BATEAU, 

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

Au  retour,   au  mouillage,

Paré pour     le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

T’AS UN

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

PROBLÈME ! 

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

234 4

.

Évocation

.

Il n’est pas du tout  évident d’entrevoir,

Qu’un voilier nécessite  un mécanicien,

Un électricien, et voire  un informaticien,

En plus, bien sûr, d’être bon navigateur,

.

Nombre de métiers pratiqués à terre

se retrouvent aussi  à faire en voilier,

mécanicien,  électricien,  en premiers,

pour que la forme ne rejoigne le fond.

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

.

Un mécanicien reste chargé de

L’entretien mécanique courant,

Du diagnostic des pannes

Et de leurs réparations

Sur tous les bateaux.

Il s’occupe aussi bien

De voiliers de plaisance

Que de gros navires à moteur,

Et ce jusqu’aux scooters des mers.

Le métier de mécanicien de bateau

Est caractérisé diversité de situations.

Ce dernier peut être navigant ou non !

.

Descriptif

 .

234 – T’as un bateau : t’as un problème ! 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

.

234 6

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

 .

Pour naviguer, le navigateur va

Devoir répondre à ces  3 questions :

Où suis-je, où  vais-je, dans quel état ?

Autrement dit savoir faire le point

Puis le traduire en coordonnées

Et savoir déterminer sa route.

.

Il doit apprendre à se servir

À se servir des instruments

Dont il dispose, on peut citer :

.

Pour faire sa route, les cartes,

Une règle, compas à pointes sèches, rapporteur;

Pour suivre son cap un compas version marine;

Pour faire le point, un compas de relèvement;

Un sextant et des tables de logarithmes;

Des radiophares, du Decca, du G.P.S;

Pour connaître sa vitesse, un loch;

Profondeur d’eau, un sondeur.

ledifice.net/7236-1.html

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La première chose à savoir est faire le point :

Si on ne sait où on est, on ne saura où on va !

La seconde, de faire face à une panne moteur,

Troisième, de savoir réparer, ranger les voiles

Dernière, de se mettre  en position de sécurité !

D’etre bon navigateur, bon bricoleur, bon sauveur,

Limiterait bien des problèmes en mer au minimum.

 .

.

Problème moteur ?

.

Scénario 

.

Un bateau comporte le plus souvent  un moteur qu’il faut entretenir

mais,  il a aussi des voiles, des filins, des boots, de l’accastillage, etc.

une ancre qui parfois ne marche pas : il faut s’amarrer à une bouée.

 .

.Visuels et textuels >> 

233 – Sommes-nous sur le même bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Tout comme la et tout comme

Vision monde, vision bateau

Chacun   se   représente

Sa vérité imaginaire.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé

Pour équipier, un transport

Et qui emprunte l’eau

Comme une seconde peau.

.

Le premier est un grand bricoleur,

Le second n’est que petit matelot,

Premier, un grand navigateur ;

Second, gratte-papier à gogo.

.

Au premier, bateau, c’est de l’or,

Au second, que de l’argent,

Quoique  bien plus encore.

Il n’est pas de son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel

Est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

.

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Extension

.

Cette métaphore vaut aussi pour le couple,

S’il a des intérêts contraires, sinon divergents

Mais ni la morale ni le rêve ne suffisent pour bâtir

Un couple ni à le détruire : par contre, sur un bateau,

Si l’un s’ennuie et l’autre se passionne, il y a problème

Qui à la longue, finit par les distancier ou les séparer

Quel que soit la valeur de chacune des personnes.

.

Car océan de l’eau ne serait pas eau de l’Océan

Comme océan des mots ne sera pas de maux !

Il faudra  un minimum de temps, pour vivre,

Sur le même bateau à chacun de se le définir

Femmes disent parfois ne pas craindre la mer

Mais ne pas en jouir, se satisfont du cabotage.

.

«Je te rejoins par route ou par train ou avion :

Appelle-moi quand tu auras fini ta traversée ».

J’ai vécu cette situation et je ne m’en plains pas :

À chacun ses plaisirs, ses contraintes et ses choix,

Dès lors l’expression « être sur le même bateau »

Prendra tout son sens si chacun en tire un profit.

.

Le bateau est un lieu de partage, et non, de lutte,

S’il est de lutte, projet de croisière tombe à l’eau,

Si ce n’est pas l’équipier qui débarque, à l’escale.

.

 C’est fou quand même ce nombre d’embarcations, bateaux, voiliers

Différents depuis un tronc d’arbre creusé pour pirogue, pour canoë,

Et cargo, ou pétrolier, ou porte conteneur, ou trois-mâts, paquebot !

Et puis qu’est-ce que ça veut dire, au figuré, être sur le même bateau

Avoir la même sensation, préoccupation, même direction… passion ?

À chacun de répondre, en son âme et conscience, à une telle question

Pour ma part, j’ai dit ce que j’en pense, je n’ai donc rien à y rajouter !

.

Oui, nous sommes bien dans le même bateau

À partager mêmes plaisirs et mêmes misères,

Dans la même situation et dans la même eau,

Autant dire dans le même bain, même galère.

.

Tout cela n’est pas de l’imaginaire : la réalité,

Or elle peut être vécue de plusieurs manières,

Selon qu’on panique  ou qu’on peut rien faire,

Ou qu’on y fait face avec beaucoup de métier.

.

Comme on dira, entre marins, au long cours,

Sur bateau, tu dois tout gérer  par toi-même,

Tu ne peux attendre aucun secours extérieur,

Sauf si tu vas couler, déclenchant «mayday !»

.

.

Épilogue

.

Si  nous  sommes bien, physiquement,

Le capitaine, moi, voire autres équipiers,

En même bateau, c’est pas toujours le cas,

Ni de cœur, ni d’esprit, et parfois … d’âme.

***

Cette expression, forte, se voudra de signifier

Que non seulement nous visons un même but,

Mais que nous devons joindre toutes nos forces

Pour l’atteindre : question de vie ou … de mort.

***

Ici ce n’est que de la plaisance, plaisir avant tout

Mais il y aura comme une différence  entre ceux

Qui se dorent au soleil sur le pont, en farniente,

Et ceux qui s’activent en cuisine et navigation.

***

Tout comme  il y a de grandes différences,

Entre le propriétaire bricolant sans cesse

Et l’équipier invité  qui pense à rêvasser

Et c’est, parfois, difficile  de cohabiter.

***

On peut donc être en même bateau

Sans y être vraiment …  au figuré :

Impression que j’ai …  au ponton,

D’être toujours actif, sur le pont.

.

.

233 – Calligramme

 .

Tout comme la          et tout comme

Vision monde           vision bateau

Chacun  se               représente  

   Sa vérité                imaginaire

.

Nous ne sommes pas embarqués sur le même bateau.

Pour capitaine, c’est son bébé / pour équipier, c’est un transport

Qui emprunte l’eau                                                       sa seconde peau ;

Le premier est un grand bricoleur, / le second n’est qu’un petit matelot,

Un grand navigateur ;                                          un gratte-papier à gogo.

Au premier, bateau, c’est l’or,     /   le second, seulement de l’argent,

Et bien plus encore.                                  il n’est pas son sang,

Mais qu’importe, l’essentiel est d’être bien ensemble.

.

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau,

Le sien est bien réel et soigné,

Trois mois sur l’eau,

Le mien est plus virtuel,

Imaginé.

.

Il n’est pas vécu

De la même façon,

Pour la même raison,

Avec autant d’émotions,

Ne déclenche pas passions

D’amour un peu fou, éperdu.

SOMMES-NOUS

Nous ne sommes pas embarqués

Sur le même bateau :

Le sien est bien plus important, beau

Qu’ensemble de mes mots

Et pourtant pour bien le décrire, l’embellir

Je m’efforce mais ce sera trop.

DANS UN  MÊME BATEAU ?

J’imagine un bateau en papier de ma confection

Naviguant sur un océan de maux

Que je raconte pour intéresser tous les auditeurs

Qui n’osent traverser seul la mer,

Affronter ses furies, ses tempêtes, ses humeurs

Nombreuses et vagabondes.   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

233 4

.

Évocation 

.

Un tire-bouchon à entonnoir,

Un tampon encreur très design

Ou serait-ce une planche à voile

Portée par un couple de marins ?

.

Une belle  planche à voile avec porteurs,

à moins qu’il ne s’agisse de planche de surf

et voire de kite surf : en fin bref, qu’importe,

les trois formes évoquent assez bien le fond.

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

.

Symbolique 

 .

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Et conçue pour naviguer debout,

Avec gréement libre monté sur cardan,

Le terme de Planche à voile était utilisé pour

Des petits dériveurs de plage, qui étaient plats,

À l’accastillage minimaliste parfois sans cockpit

Qui étaient équipés  d’un gréement simplifié,

Comme  le Sunfish, le Sailfish  américain

Et son prédécesseur un peu plus petit,

Ou le Beachcomber britannique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

233 – Sommes-nous en même bateau ?

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

233 6

.

Être à deux sur une planche,

Vaut mieux bien s’entendre

Sinon vite, plouf dans l’eau,

Il en est de même bateau à voile.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est l’expression illustrant

Bien le symbole.

La voile se gonfle  et  se lève,

Se tend,  s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide,

Se courbe, flotte ou faseye au vent,

Reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter  la terme ferme

Pour l’élément liquide.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte pas

Le port ou la marina sur un coup de tête,

Et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Mettre les voiles avec sa planche à voile

Oui, d’accord pour une journée et encore

Je ne risque pas  de traverser le Channel,

Bien qu’une femme ait traversé Atlantique

Faire plus petit, comme bateau, tu meurs !

Aux origines, c’était  un dériveur de plage

Concurrencé aujourd’hui par le kitesurf.

.

.

Hommes rament, même bateau

.

Scénario

.

Un bateau, schématique classique, avec une forme de coque, voile.

Un bateau, avec une ligne  épurée, équipement moderne et complet.

Un bateau lourd et peu toilé et qui avance lentement et sans confort.

.

Visuels et textuels   >>

232 – Divergence plaisirs de naviguer !

Visuels et textuels >>

.

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

Et j’en ai gardé et malgré tout,

Un bon souvenir et bien ému

Bien que  ce soit  qu’un rêve,

Que  j’ai  caressé   en secret,

Mais les charges de famille,

M’ont, au final, donné tort.

.

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

.

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

.

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste le contraste plus que fort entre eux.

.

.

Extension

.

Rêve que de naviguer

Quand tout va bien :

Les voiles sont tendues,

Le vent bien orienté,

Le voiler bien équilibré.

.

Cauchemar que naviguer

Quand tout va mal :

Les voiles flappent,

Le vent tourbillonne,

Le voilier tangue et roule.

.

En être locataire, pendant un mois,

Vous décharge de ce qui pose problème,

De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.

Et il en est de même quand vous naviguez,

En tant qu’invité sur le bateau des autres :

Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.

Car l’investissement financier  entrainera

Investissement affectif inconsciemment

Plus vous payez pour quelque chose,

Qui vous tient, vraiment, à cœur

Et plus vous vous y attachez !

.

Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,

Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !

Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,

Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,

Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !

.

Un bon nombre de gens souhaitent faire

L’expérience d’une navigation type côtière,

Pour tester leurs sensations, leurs émotions,

Certains n’ont pas de chance : pris en tempête

Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,

Et d’autres attraperont très vite un mal de mer

Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.

.

Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,

C’est une chance quand je vois autre vomir

Et la peur de tomber à l’eau, de même.

Certains s’inquiètent surtout la nuit.

En somme, le voiler,  c’est « zen »

Sinon comment en faire 20 ans.

.

.

Épilogue

.

D’être propriétaire, locataire ou invité

Sur un bateau, ne se ressemble en rien :

Ce sont trois façons de s’en accommoder,

Et finalement le dernier m’a été, très bien.

***

Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,

L’impression de liberté reste bien la même

Une fois à bord, soucis terriens se taisent

Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.

***

Si le propriétaire est autant serein

Il n’empêche qu’il surveille tout

Voile se déchire : catastrophe

Faudra réparer, tout payer.

***

Payer  le  port  à  l’année,

Dépenses    augmentées,

Il vaudrait  mieux  louer

Mais, son égo dirait non.

***

Non parce qu’en profiter,

Tout le temps est un plaisir,

Il sert de résidence secondaire

Voire pour épater tous ses amis.

.

.

232 – Calligramme

 .

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

     D  I  V  E  R  G  E  A  N  C  E

     D   E

.

Et j’en ai gardé et      P        *       N      malgré tout,

Un bon souvenir    L                        A   et bien ému

Bien que ce soit    A                          V    qu’un rêve,

Que j’ai caressé    I                              I      en secret,

Mais les charges    S                          G     de famille,

M’ont, au final,        I                      U      donné tort.

       R      *    E

          R

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste un contraste plus que fort entre eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

232 4

.

Une tour surmontée

D’une horloge pour l’heure

Une colonne,  une plateforme,

Un feu : phare, pour la liberté !

 .

Phare pour lumière, phare pour liberté

les deux se conjugueraient et à volonté,

évoquant tous deux, plaisir de naviguer

si fait que la forme entretiendra le fond.

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique

.

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électroniques de bord),

Les phares   d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés  pour  situer la terre,

Il y a encore  quelques années.

.

Aujourd’hui,  ils ont une fonction

Patrimoniale mais ils servent aussi

De support pour des antennes-relais

Pour les réseaux  de  communication

Maritimes, soit civils  ou de défense,

Notamment des Centres Régionaux

Opérationnels de Surveillance

Et de Sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

232 – Divergence de plaisirs de naviguer 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés

.

.

Fond

.

Évocation 

.

232 6

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique 

.

Le rapport à la mer gomme

La notion d’identité et apportera

De multiples réponses sur la liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure  cet  extraordinaire  espace

D’aventures et de découvertes  et offre

La capacité  d’affronter  une  nature

Donc une certaine  transcendance

Qui permet de dépasser la peur

Et les limites  imposées  par

Une collectivité  ou nation.

.

Envoûtant      et    apprécié

Ou bien effrayant et redouté

Pour colères, subites, violentes,

L’océan est perçu  comme l’occasion

De tous dangers mais l’espace océanique

Renverra toujours à cette notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les phares sont des figures de proue

Et évoquent toute liberté, peu ou prou :

Si on navigue et accoste en toute sécurité,

 C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.

.

Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant

Qu’on les voit  de très loin, sans GPS, ou autre

Instrument qui peuvent bien tomber en panne

De jour, comme de nuit, remplissent leur office

Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !

 .

.

Plaisir naviguer en cinémascope

.

Scénario

.

Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,

le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,

le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.

 .

Visuels et textuels >>

231 – L’intello, mécano sur le bateau !

Visuels et textuels  >>

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans  … sa  tête ;

Et  le second :

Sur  les  flots.

Lors  ils   sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations  possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient.

 .

C’est en forgeant qu’on …

Et c’est en naviguant qu’on  …

Mais l’intello, sur un beau bateau

Ça fait quoi : ça contemple les flots :

Mécano,  dans vieille coque  ou  rafiot

Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo.

 .

L’intello appuie sur le bouton, ça marche,

Se disant confiant …comme un patriarche,

Mécano  vérifie, si, sa check-list : complète,

Il la prend, souvent, en défaut, se la répète.

.

L’intello  veut compren dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent, crée  un désordre.

Mécano exécutera une procédure adaptée,

Ne demande pas aux bras de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant  qu’ils soient  si opposés

Que dissociés, face à une action pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute, l’intello,

Le capitaine reste un manuel sans mots.

.

Chaque manœuvre  entonne ritournelle :

Souvent, avec cent mots, est trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : un seul bras !

 .

Je lui dois en apprenant une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Extension

.

S’agit-il d’un mariage

Entre carpe (capitaine)

Et un lapin (intellectuel) ;

Le mot lui-même de «lapin»

Étant pour des raisons historiques

Compréhensibles et désormais obsolète,

Est prohibé sur un bateau, quand il est en bois.

.

Carpe vit dans l’eau, ça aide un peu, beaucoup

Quand même alors que le lapin se terre

Et a peur de l’eau, entre autres.

.

Mais pour apprendre à naviguer,

En tout temps, et toutes distances,

Il faut bien sûr avoir connaissances

Préalables et surtout de l’expérience

Et de bons, et de solides, réflexes.

.

La main prévaut sur le cerveau

Si la main sait faire mieux,

Plus vite qu’on ne le pense !

.

Qu’est-ce qu’un intello, qu’est-ce qu’un mécano :

Il se peut que sur bateau, on soit un peu les deux,

Mais l’un plus que l’autre, ils se prêtent main forte,

Quand l’un n’a plus d’idée  et qu’il en vient à l’autre !

À vrai dire, l’on ne peut distinguer qu’artificiellement,

La main et le cerveau  tout comme le mécano et l’intello

Celui qui fait est tout aussi important que celui qui pense

L’un pensera à ce qu’il fait lors l’autre, fait ce qu’il en pense,

Moi je fais déjà trop intello en utilisant ici près de cent mots !

.

Un mécano, chacun sait, est comme un musicien

Ambidextre  autrement dit, a deux mains droites,

Un intello, chacun sait, est comme un handicapé,

Paralysé,  autrement dit, a deux mains gauches !

.

À choisir avec qui naviguer, le premier est mieux

Pour raconter des histoires, le second est parfait !

 À vous choix entre débat philosophique, technique

Remarquez que l’un n’empêche pas l’autre, parfois.

.

.

231 Calligramme 

.

Comme de mousse, à capitaine,

L’intello  s’oppose à mécano,

Premier aux idées, pousse,

Second à l’action il faut.

Le premier…navigue

Dans … sa tête ;

Et le second :

Sur les flots.

Lors  ils  sont,

Sur même bateau

Mousse  est  l’intello,

Et le mécano : le patron.

L’important n’est pas savoir

Naviguer, mais, bien anticiper

Toutes les situations possibles :

Et d’y faire face, et à bon escient !

 .

*******************************

************* C’est en forg                    eant qu’on ************

************* C’est en navi                   guant qu’on ***********

*********** Mais l’intello, sur  un  beau  bateau ***********

********* Ça fait quoi : ça  contemple les flots ! *********

****** Mécano, dans vieille coque ou rafiot *******

*** Ça fait quoi : ça fait mécanique, bricolo ***

 .

L’intello appuie sur le bouton et ça marche,

Se disant confiant  I   comme un patriarche,

Mécano vérifie si sa  N  check-list : complète !

Il la prend, souvent,    T en défaut, se la répète.

L’intello  veut compren   E   dre tous les ordres,

Ce faisant, les retardent,   L   crée un désordre.

Mécano exécutera une pro  L  cédure adaptée,

Ne demande pas aux bras   O de philosopher.

 .

Ce n’est pas tant qu’ils soient      *   si opposés

Que dissociés, face à une action   M  pointée :

Moi, je suis, je joue, sans doute   É     l’intello,

Le capitaine reste un manuel    C   sans mots.

Chaque manœuvre  entonne   A   ritournelle :

Souvent avec cent mots, est  N   trop rebelle :

Je reconnais mécano, plus  O  adroit que moi

N’a pas deux mains gauches : a un seul bras !

 .

Je lui dois, en apprenant, une fière chandelle,

Il me doit, en le suivant … patience éternelle,

Comment lui dire, qu’en lui … j’ai confiance,

Quand naviguer, pour lui, n’est qu’évidence.

Mécano, très sûr de lui,

Est le skipper… sur l’eau ;

L’intello, moins sûr, de lui,

Sera skipper mais par défaut.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

231 4

.

Évocation

.

En haut, un petit diabolo,

Un  trophée  pour  un sport,

Belle tête de chien, apportant

Son crayon à son maitre auteur.

.

Équipier, qu’on le traite ou non en chien

n’est pas incompatible avec être écrivain

son crayon peut servir à bien des choses

et ainsi la forme évoque un peu le fond.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… écrivain.

.

Symbolique

.

Deux chiens sur un même bateau,

Étant de taille et de race différente,

Représente une image des deux

Navigateurs au long cours,

Qui s’échangent presque,

L’un est beaucoup plus

Dans l’action, l’autre,

Plus dans la contemplation.

Normal que, par moments, ils s’entendent

 Et qu’à d’autres, ils soient en pleine friction.

.

Descriptif

 .

231 Intello, mécano, sont sur un bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chien / Symbole de fond : auteur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Ce n’est pas tant le chien

Que le crayon qu’il faudrait voir

Mais il peut devenir serviteur,

Comme chien ou… auteur.

.

Symbolique 

 .

Dans le domaine de la

Création littéraire et artistique,

Auteur, autrice, est une personne

Qui  a  fait  une  création  originale

Manifestant  toute sa personnalité,

Qu’il s’agisse de sciences humaines

Tout autant que de lettres ou d’art.

.

Selon nature des œuvres littéraires

Concernées, roman, pièce théâtre,

Poésie, essai, on parle romancière

Ou romancier ou de dramaturge,

De poétesse ou poète, essayiste

fr.wikipedia.org/wiki/Auteur

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il vaut mieux deux mécanos sur un bateau

Que deux purs, ignorants pour tout, intellos.

On s’en doute mais j’en ai connu, en location

Qui ont eu du mal à sortir du port et revenus

En journée, complétement paniqués, déçus

Par manque de maitrise à la manœuvre :

Voiles non étarquées, inversées, twistées

On peut être très intelligent, de sa tête,

Et maladroit de deux mains gauches

L’idéal, est l’équilibre entre les deux.

 .

.

Plus intello … tu meurs !

.

Scénario

.

L’intello.

Le mécano.

Et le bateau.

.

Visuels et textuels  >>

230 – Moi, le capitaine, et le bateau !

Visuels et textuels  >> 

.

En vrai, un capitaine

C’est une véritable aubaine

Pour naviguer en toute sécurité

Tant un apprenti matelot, pas un  beau cadeau.

Mais, il y a tant, tant  à faire, sur un bateau

À deux on s’ennuie moins que seul

On rit, dort, bricole, ce qu’il faut,

Arrive parfois même qu’on s’engueule.

.

Le bateau joue le rôle du troisième homme,

Avec pilote automatique  et régulateur d’allure

Radar, GPS, sonar, VHF,  carte, pures merveilles,

On peut dormir, une heure, sur les deux oreilles.

.

Pour finir, on n’est jamais perdu sur un bateau

On sait toujours, où l’on est, et  d’où l’on vient,

Même si, au près, pour aller où l’on veut aller,

Ce n’est pas droit, loin de là et on y parvient.

.

Comme avec un jouet pour enfant bien choyé,

Ar-Kilé beau  est un beau voilier  que  je signe.

Le skipper demeure souvent capitaine agréable

Pour peu que l’on respectera bien ses consignes

Le voilier, est un mode de transport inoubliable.

.

Pour peu que l’on sache le mener  et  le dompter,

On peut aller, tout par tout avec lui et sans peurs,

En bord de mer, en  océan, en criques, en  rivières,

Il s’adapte à tous vents, tous terrains, en dériveur :

Le capitaine le bichonne, d’autant  qu’il en est fier !

.

Vrai mangeur : de milles nautiques, par vents forts,

Il affronte aussi vaillamment, calmes  et tempêtes,

Souvent sous voiles, parfois moteur, il trompète,

Sa joie de coursier, à galoper  à sept beauforts.

.

Moi je ne suis que l’équipier, ami apprenti

J’ai tant de choses à apprendre de lui,

Chaque jour découvre du nouveau

En navigation et d’exception,

Frissons, peu de frictions.

Capitaine sans bateau

Serait orphelin.

.

.

Extension

.

La vie du bateau,

La navigation, sécurité,

Le protocole, prennent le pas

Sur tout le reste, lors on est en bateau,

À tel point qu’on sait plus, toujours très bien,

Si c’est lui qui nous mène ou quelqu’un qui l’entraine.

.

La règle d’or n’est pas de rattraper ses erreurs

De bord, mais de les anticiper pour ne pas

Ralentir la marche, avoir à le relancer

Après un arrêt suite à un changement

De cap ou de réglage des voiles.

.

L’état du vent et l’état de la mer,

Changent souvent et le moindre retard

Se paie par un écart de route, ralentissement.

.

Ces sont bien là, trois choses, trois éléments, bien différents :

Moi et le capitaine, moi et le bateau, le capitaine et le bateau,

On tourne en rond quand on dit cela  autour d’un même pot,

Sauf qu’ici et en la matière, il s’agirait plutôt de son enfant

Ou tout comme, le capitaine n’ayant d’yeux  que pour lui.

Parfois je me sens bien intégré, parfois pièce rapportée.

Je ne suis pas le seul dans ce cas : ne m’en plains pas !

Toutefois, comme ne m’implique pas autant que lui,

Il arrive qu’on ne soit plus même longueur d’onde.

.

Moi, le capitaine et le bateau … nous formons un trio

Inséparable, se complétant, s’accordant parfaitement.

.

De fait, chacun sait ce dont il est capable, responsable,

Et le fait de son mieux, pour assurer plaisir et sécurité.

.

Le capitaine décide, l’équipier exécute, le bateau réagit,

En fier coursier, cheval des mers, il avance et il… bondit.

.

Parfois raison prend pas sur émotion et parfois contraire.

Quoiqu’il en soit, parole du capitaine  n’est pas arbitraire !

.

 À première vue, on dit qu’un voilier, c’est simple à naviguer.

À seconde vue, si on n’y connait rien, mieux vaut s’abstenir !

.

.

230 – Calligramme

.

En vrai, un capitaine

C’est une véritable aubaine

Pour naviguer   M   en toute sécurité

Tant un apprenti mate  O  lot, pas un  beau cadeau.

Mais, il y a tant, tant  I    à faire, sur un bateau

À deux on s’ennuie moins que seul

On rit, dort, bricole, ce qu’il faut,

Arrive parfois même qu’on s’engueule.

.

Le bateau joue le rôle du troisième homme,

Avec pilote automatique   C  et régulateur d’allure

Radar, GPS, sonar, VHF,  A  carte, pures merveilles,

On peut dormir, une   P  heure, sur les deux oreilles.

Pour finir, on n’est   I    jamais perdu sur un bateau

On sait toujours,    T  où l’on est, et  d’où l’on vient,

Même si, au près,   A   pour aller où l’on veut aller,

Ce n’est pas droit,     I   loin de là et on y parvient.

Comme avec un jouet  N  pour enfant bien choyé,

Ar-Kilé beau est un beau   E   voilier que je signe.

.

Le skipper demeure souvent un capitaine agréable

Pour peu que l’on respectera  B   bien ses consignes.

Le voilier, est un mode de  A    transport inoubliable,

Pour peu que l’on sache    T    le mener et le dompter !

On peut aller, tout par  E     tout avec lui et sans peurs,

En bord de mer, en   A   océan, en criques, en rivières :

Il s’adapte à tous   U    vents, tous terrains en dériveur

Le capitaine le bichonne, et d’autant qu’il en est fier !

.

Vrai mangeur : de milles nautiques, par vents forts,

Il affronte aussi vaillamment, calmes  et tempêtes,

Souvent sous voiles, parfois moteur, il trompète,

Sa joie de coursier, à galoper à sept beauforts.

Moi je ne suis que l’équipier, ami apprenti

J’ai tant de choses à apprendre de lui,

Chaque jour découvre du nouveau

En navigation et d’exception,

Frissons, peu de frictions.

Capitaine sans bateau

Serait orphelin.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

230 4

.

Évocation 

.

Un véritable personnage

Avec  barbe,  bouche,  yeux,

Une belle tête de capitaine

Avec son chapeau de pirate.

.

À la fois une personne et un personnage

le capitaine aurait maints portraits de lui,

allant du jeune skipper au vieux loup de mer,

et lors ici, la forme converge bien vers les fond.

.

Ce n’est qu’un personnage d’enfance 

Introuvable en réalité :

Faut avouer, un capitaine a fière allure

 Avec barbe et chapeau !

.

Symbolique

 .

Personnage désigne

Une personne à laquelle

On affectera une fonction

Un personnage  de fiction,

Le    personnage    principal

Ou secondaire,  d’une œuvre

Voire le héros  ou  le méchant

Un    personnage   historique,

Un protagoniste  issu du réel

Soit évoluant dans un récit.

Un personnage, type, rôle

Se référant  à un cliché,

Le   prince charmant,

Le   tueur   en série,

La   femme fatale,

Le jeune premier

Wikipédia : personnage

.

.

Descriptif

.

230 – Moi, le capitaine, et le bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  rencontre

Forme anthropo  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : personnage / Symbole de fond : capitaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

230 6

.

Ce n’est qu’un personnage d’enfance 

Introuvable en réalité :

Faut avouer, un capitaine a fière allure

 Avec barbe et chapeau !

.

Symbolique

.

Capitaine et voilier

Indiquent  les  décisions

Qu’il  nous  faudra  prendre

Concernant notre propre destin.

Sommes  maîtres à bord,  capitaine 

Considéré, se considérant chef après Dieu

Le voilier  et  son capitaine  nous révèlent

Nous sommes, directement, concernés,

Par ce que nous choisirons d’être

Pour notre évolution, sort.

communicationvisionnaire.com/cartes intuition

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout esquif avec un équipage

Dispose d’un capitaine à bord,

Que chacun jacasse son ramage

L’esquif ne prendra cap au nord !

.

Cela dit, il y en a, étant diplomates

Et j’en ai rencontré des autoritaires,

Et l’humeur du capitaine peut influer

Grandement, sur l’efficacité de border.

.

Il est vrai que si on s’entend mal avec lui

Cela se répercutera au sens propre, figuré.

Ce qui compte avant tout pour lui  pour tous,

Est de garder son calme être clair, pas stresser.

 .

.

J’en suis pas là, mais bientôt

.

Scénario

.

Moi, à la barre.

Une idée de capitaine.

Une photo de notre bateau.

 .

Visuels et textuels  >> 

229 – Naviguer, hiverner, le bateau

Visuels et textuels >>  

.

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

.

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

.

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

^

Un

Bateau,

Bien gréé,

Disons voilier,

S’appelant Ar-Kilé.

Coque bleue, étrave fine

Avec portique et jupe marine

Je serais fier … d’être sur l’eau,

Parmi tous les autres … bateaux !

S’ils ont tous même air de famille,

Il y en a peu, en réalité fourmillant

D’astuces, de place, d’idées, autant,

Et  que tous  s’acharnent à copier !

Pourrait-on, de ce bateau unique,

En faire un frère…aussi pratique,

À l’usage, il m’a semblé que non,

Et pour une sinon mille raisons.

Et, la première, est qu’il nous a

Emmené partout où l’on a été,

Sans rechigner,  ni  tempêter

D’une ile à l’autre … à visiter

Aujourd’hui, chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons y demeurer,

Entre voiliers rangés.  

.

.

Extension

.

Un voilier, c’est deux trois mois en l’année

À naviguer pour neuf  à dix mois à hiverner,

Mais, il en est de même  pour d’autres moyens

De transports dédiés exclusivement loisirs d’été.

Un voilier, on peut le faire hiverner en un port,

Le long d’une panne sur un ponton ou au sec,

Dans une anse, sur un terre-plein, sur ber.

Sur un ber, il est juché plus haut et donc

Moins facile d’accès mais moins cher

Au mois, plus simple pour bricoler

Sur lui, accès direct pour travaux.

.

Une grue ou un lift pour bateaux

Vient le prendre à quai pour le lever

Et le mettre au sec et réciproquement.

C’est un moment délicat, on ne pose pas

Un voiler sur la terre ferme comme sur l’eau.

Il est arrivé qu’un voiler mal posé et mal arrimé,

Avec la tempête et les trépidations tombe sur le côté,

Causant d’importants dégâts dans la mature et les flancs.

Un voilier peut bien  durer trente ans s’il est bien entretenu,

Hiverner, bien reconditionné pour le mettre au gout du jour.

.

 «Hiverner » un voilier, ce ne serait en rien l’hi … berner » !

Affreux jeu de mots, s’il en est,  mais  qui convient bien

Ici, du fait que  les prix  varieront, du simple au triple,

Et que  les sécurités requises  peuvent être  multiples.

Soulevés, transportés, fixés, puis figés, sur leurs bers,

Les voiliers sur leurs coques n’en sont pas moins fiers

Alignés, en rangs d’oignons, ils se prêtent à l’entretien,

Et plus encore aux réparations voire aux modifications,

Six à sept mois, cela fera un bail, fera un bien long hiver. 

.

On n’hiverne pas son vélo ni sa voiture :

On dira cela pour sa tondeuse, caravane !

.

Un voilier ne naviguerait qu’un tiers d’année

Le reste du temps au ponton ou sur terre-plein.

.

Je ne vous dis rien sur quelques bateaux ventouses,

Qui servent, de fait, de résidences secondaires en port

.

Les bons comptes faisant les bons amis, un mois en mer,

Onze mois au port sans naviguer, c’est de l’argent qui dort

C’est pas le problème : juste pour son désir, plaisir, statut !

.

Le bon plan consisterait à en louer pour bonne … quinzaine,

Soit, pas de frais de port, d’entretien, de finance … assurance

Mais d’être propriétaire d’un bateau, ce sera liberté de partir,

Quand on veut, où on veut, autant qu’on veut, avec qui on veut.

.

.

229 – Calligramme 

 .

Il pourrait faire des vents fous

Qu’il resterait, toujours, debout,

Prendrait soin de nous, irascibles,

Ce voilier paraissant indestructible.

 .

C’est, tout de même, un vrai bonheur

Que de pouvoir compter sur un bateau

De le remiser aujourd’hui, hors de l’eau,

Lui fera l’effet d’une mise hors demeure !

 .

Notre voilier, à sec, sans voiles, et sans eau,

Ressemble à un oiseau ayant coupé ses ailes :

Il est soutenu par un ber, et par des matériaux

Et parqué dans un chantier comme du cheptel !

.

**************************************************

******************************************

.

^

Un

Ba-teau,

Bien   N  gréé,

Disons   A   voilier,

S’appelant  V      Ar-Kilé.

Coque bleue,  I     étrave fine

Avec portique   G     jupe marine

Je  serais  fier      U   d’être sur l’eau,

Parmi tous les       E    autres bateaux.

S’ils  ont  tous        R   un air de famille

Et il y en a peu        *    vrai, fourmillant

D’astuce, place,      H     d’idées, autant,

Que tous s’achar    I       nent  à  copier.

Pourrait-on de      V     bateau unique,

En faire frère        E      tant  pratique

À l’usage, m’a      R     paru que non,

Et pour une        N    mille  raisons.

La première      E    qu’il  nous   a

Emmené là      R    où l’on a été,

Sans rechigner, sans tempêter

D’une ile à l’autre …  à visiter

Aujourd’hui,  chaque année,

Nous le mettons à hiverner

Et avons choisi… pour lui,

Un chantier digne de lui,

Comme si,  c’était nous,

Qui allons  y  demeurer,

Entre voiliers… rangés.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

229 4

.

Évocation 

.

Un pied de lampe et un abat-jour,

Ou un pendentif en boucle d’oreille,

En bas, la belle coque d’un voilier,

En haut, voiles pliées, à hiverner.

.

Hiverner pour un bateau

hiberner pour un oiseau,

cela dit ça va avec voilier

si on vit l’hiver dedans !

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique

.

Le voilier

Est un bateau, symbole

Plus général, complémentaire:

Mettre les voiles, est l’expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec le besoin

De partir, elle est le reflet du

Départ imaginé. Invitation

À quitter, peut-être mais

En se rappelant que l’on

Ne quitte pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau

Voyage se prépare

Toujours longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

.

Descriptif

 .

229 – Naviguer en, hiverner le, bateau 

Alignement central / Titre  droit / Thème  bateau

Forme en pointe / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : hiverner

.

.

Fond

.

Évocation 

.

229 6

.

Un voilier, c’est fait aussi pour hiverner,

À terre, et bien pataud :

Lors que place, au port, restera trop chère,

Ce sera moins fardeau.

.

Symbolique 

.

Selon le dictionnaire,  » hiberner « 

S’emploie  en  parlant   d’animaux

Pour  dire  qu’ils   passent   l’hiver

Dans un état  d’engourdissement

Et  voire, de profonde  léthargie,

.

Tandis que le verbe  » hiverner« 

Signifie  « passer l’hiver  à l’abri,

Dans un lieu  plutôt quelconque »

Et  ce dernier terme  était utilisé

Pour parler  de navires, troupes,

Qui devaient   passer l’hiver  dans

Un lieu protégé avant belle saison.

www.ohmymag.com/best-friends/

hiberner-hiverner-quelle-difference

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Souvent réalisé pendant les

Vacances de la Toussaint

L’hivernage consiste à

Sortir le voilier de l’eau

Pour le stocker pendant

Toute période hivernale.

.

C’est  aussi  l’occasion de

Faire un grand nettoyage

Pour préparer la remise à l’eau

Qui a souvent lieu, fin du printemps.

Ainsi que son réarmement en marina.

 .

.

Ber statique stabilise voilier

.

Scénario

.

Bateau, mis au sec, nécessitera un berceau d’accueil appelé un ber,

il y en a de toutes formes de coques et notamment, tous les dessous,

mis en port à sec, sur terre-plein, pour y passer un très long séjour.

 .

Visuels et textuels >>  

 

228 – Chance de voyager en bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Dix millions de  touristes

Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau.

.

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

.

Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

Bien qu’en bateau : promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  un carré.

.

La  grande majorité des navigateurs,

Sont soit en couples soit des retraités,

L’on trouvera aussi  des veufs… isolés,

Ou parfois même associés en amitié.

.

Et alors si mois passés sur voilier

Peuvent paraitre long, trop court,

Ou que la place est trop comptée,

Déjà qu’à quatre, on est  complet.

.

Vendu cent cinquante mille euros,

Serait le prix moyen d’un bateau

On égale maison flottante auto,

De lux, autre machine à bobos.

.

Il faut huit jours de traversée ici,

Pour aller de Portugal aux Canaries

Et trois, pour remonter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal.

.

Sur dix mille bateaux, résidants au port,

Pas mille ne feront les Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,

Où soleil est bien plus sympathique.

.

Une chance de voyager en bateau :

Pas pour tous… pour les accrocs,

J’en ai fait partie  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Extensions

.

Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.

Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,

Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir

Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.

C’est un des seuls endroits, seuls transports,

Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque

Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.

Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,

À la navigation, au port : un choix de budget conséquent

Et souvent au détriment d’autres possibilités

Mais cela peut être un choix raisonnable

Si cela constitue son seul et grand loisir.

.

Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,

De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer

Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,

Il est perçu une chance d’en posséder un.

C’est une des raisons pour lesquelles

Nombre de gens possèdent des bateaux

Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant

De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre

Le large ou de caboter de port en port ou de faire

Des ronds dans l’eau pour quelques heures,

Une marée, une journée, voire semaine.

.

Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier

De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,

D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,

Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.

C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux

Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !

Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme

Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même

À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !

.

Les plaisanciers, tout comme on les appelle

Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,

Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !

.

Et puis faut distinguer petits et grands bateaux

Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,

Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.

.

Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :

Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port

Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !

.

C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;

C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;

C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.

.

.

Épilogue

 .

Quand, sur  un voilier, on aime  naviguer,

On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,

On mesure ses chances d’en bien profiter,

Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !

***

J’en ai pratiqué  durant vingtaine d’années

C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.

Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,

Sans doute que  mon désir s’était … épuisé.

***

Difficile, pour navigation, de décider  la fin,

Quand remonte en surface, souvenirs, plein

On s’attache à sa coque  et l’on ne s’arrache,

On dirait  un couple  d’amoureux : la vache !

***

Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,

Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :

Comment une chose, qui n’est que matérielle,

Peut-elle capter la part  de votre âme, irréelle.

***

Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,

Que  j’en ai fait  mon deuil, autre chose, trouvé,

Je me dis que j’aurais eu tort  de le … manquer,

Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.

.

.

228 – Calligramme 

.

Dix millions de  touristes

   Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

 Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

  Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

  Bien qu’en bateau, y a promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  ou un carré.

.

La  grande  majorité  des  navigateurs,

Sont soit en couples  C  soit des retraités,

L’on trouvera aussi  H  des veufs, des isolés,

Ou parfois même    A      associés en amitié.

Et alors si mois      N       passés sur voilier

Peuvent paraitre    C      long, trop court,

Ou que la place est  E       trop comptée

Déjà qu’à quatre,   on est  au complet.

.

Vendu  cent  cinquante   mille  euros,

Serait le prix moyen    V  d’un bateau

On égale maison flot   O     tante auto,

De luxe ou autre ma  Y  chine à bobos.

Il faut huit jours      A   de traversée ici,

Pour aller de Portu G  gal aux Canaries

Trois, pour remon   E    ter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal !

.

Sur dix mille bateaux, résidants  au port,

Pas mille ne feront les  B  Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront A   du Sud au Nord,

Où soleil est bien    T   plus sympathique.

Notre chance est  E  voyager en bateau :

Pas pour tous       A     pour les accrocs,

J’en ai fait partie  U  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

228 4

.

Évocation 

.

Une tête et un buste

Très droit, très étroit :

Un mousse  sans doute 

Un marin, certainement !

.

Mousse, marin, skipper sur voilier

une progression en art de naviguer

feront que la forme épouse le fond.

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

En apprenti marin !

  . 

Symbolique 

 .

Un mousse est

Apprenti marin chargé

Des corvées sur tous les navires.

.

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le mot  demeure  employé  à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Qui reçoit le brevet d’équipage

Et devient matelot breveté.

.

Descriptif

 .

228 – La chance de voyager en bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse /  Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

228 6

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

Ensuite comme marin.

.

Symbolique 

 .

En littérature,

En folklore populaire,

Les marins sont représentés

Par divers personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer ou le corsaire

Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a

De fortes probabilités pour qu’ils découvrent

Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol

Par les pirates par «carte au trésor»

Wikipédia/imaginaire populaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne nait pas forcément marin

On le devient dès que l’on navigue

Avec plaisir, parfois, avec passion,

Certains commencent jeune mousse,

Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,

Pour devenir matelot puis capitaine :

La mer, terrain de jeux, apprentissage

Étalera à l’infini nombre de paysages, 

Que l’on prendra le temps d’admirer

Durant les quarts, chacun sa part.

 .

.

Prendre temps vivre, admirer

.

Scénario

.

Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.

Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.

Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.

 .

Visuels et textuels   >>

227 – Après quatre jours en pleine mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Extensions

.

Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

.

Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

.

C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

.

Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

.

Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

.

Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

.

Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

.

.

227 – Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

227 4

.

Évocation 

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes

.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

ne correspondent, en rien, avec la mer

si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe à pétrole représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

227 – Après quatre jours en pleine mer 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : pilon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

227 6

Changer l’image ici

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

.

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

.

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

 .

.

Mer est immense, plate 

.

Scénario

.

Quel plaisir d’utiliser le spi et cela pendant de longues heures,

de prendre de la vitesse en restant stable, limite déjaugeage,

et de regarder la tête de mat, et sa flèche et ses voiles tendues.

 .

Visuels et textuels  >> 

226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Visuels et textuels >>  

.

Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Extension

.

Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

.

S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

.

Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

.

Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

.

La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

.

La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

.

La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

.

La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

.

.

Épilogue

.

La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

***

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

***

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

***

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

***

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

.

.

226 – Calligramme

.

Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

226 4

.

Évocation 

.

Un abat-jour, un pied

En forme   d’ananas :

 Lampe  de  chevet,

Pour nuit de rêve.

.

Une lampe de chevet n’est pas un luxe,

dans cabine pour couchette d’un voilier,

non seulement elle est utile pour lecture

mais agréable en prélude à nuit de rêve !

.

 La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

 .

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm, la lumière chasse

L’amant caché de ….l’héroïne.

La lumière dans mythologies

Symbolise pleine conscience.

.

Lumière de lampe représente

Particulièrement le conscient,

Qui est entre les mains  et sous

Plein contrôle de l’être humain,

Par contraste  avec autre lumière

Du soleil, nature divine et cosmique.

.

Descriptif

.

226 – Une nuit sans sommeil sur voilier 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   / Symbole de fond : nuit

.

.

Fond

.

Évocation 

.

226 6

.

La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

.

Symbolique 

.

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, voire aux démons

Toutefois les poètes romantiques

L’ont aussi chantée, voire exaltée

Pour son pouvoir très…onirique.

.

Ciel étoilé invite à une spiritualité

Toute empreinte de vraie sérénité.

Sommeil même, apaise et inquiète.

.

Temps bien mérité de la relaxation

Qui nous permet d’échapper pour

Un moment à toutes les angoisses

Quotidiennes et de retrouver le

Contact physique avec l’être

Aimé, il est aussi une petite

Mort qui  nous  livre sans

Défense  aux  dangers de

La nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau,

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

 

.

Petit matin, sur le pont, dormir

.

Scénario

.

Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,

mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :

petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.

 .

Visuels et textuels >> 

225 – Le repas de midi sur le bateau !

Visuels et textuels  >> 

.

Si parfois

C’est   l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

.

Il y a  les  repas,  dans  le cockpit,

Et  table dressée  avec  des couverts

Et plats chauds  et boissons fraiches,

Il y a les repas,  au bas  de la descente.

Assis en mangeant froid dans sa gamelle

Lors de tempête qui secouant de partout

Au point  qu’elle nous mettrait à genoux.

.

Peu d’alcool lors en mer par précaution

Mais jamais quand il fait la tempête,

L’on ne dépassera pas une ration

Lors chaque verre est une fête.

.

La  convivialité avant tout,

L’occupation après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Extension

.

C’est connu on ne se laisse pas

Abattre en mer pour déjeuner,

Étant, le plus souvent, copieux

Et pouvant même  être raffiné,

Voire exotique, selon cuistots.

.

Et c’est vrai, qu’à huit, en mer,

On est proches les uns des autres,

Plus qu’à terre … dans tous les cas

Et que chacun se trouve un rôle,

Un talent,  une fonction pour

Que repas devienne comme

Un temps fort dans la journée.

.

Et si ce n’est le midi, ce sera le soir

Car il est hors de question d’avoir

Deux repas, plantureux, et qui

S’éternisent même journée.

.

Si je n’ai pas conscience d’aversion pour aliment,

Du simple fait qu’il s’agit là, d’un processus réflexe

Ne demandant pas, par  conséquent, de conscience :

Je me sentirai comme un allergique, sinon intolérant,

C’est dire qu’interprétation du refus peut être complexe.

Après, il y a les goûts, convictions personnelles, de chacun,

Qui font qu’on est ou que l’on devient végétarien voire vegan,

C’est l’intérêt du système de compréhension désirs alimentaires

Pour accéder à des informations, relatives à notre être, profond !

.

Je ne saurais dire pourquoi, comment,

Mais le repas de midi,  sur notre voilier,

A souvent constitué moment convivialité,

En association de discussions et provisions

Il faut dire qu’on dispose cuisinier hors pair.

.

Chacun sait que bon repas alimente bon moral,

Ce n’est pas qu’une question de goût, d’estomac :

C’est aussi, c’est autant, une question d’ambiance,

Qui redonnera, à sa joie, une profonde importance,

Ne nous laisse, ne nous lasse sur simple coupe-faim.

.

.

225 – Calligramme 

.

Si parfois

C’est  l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

Il y a les repas,  R  dans le cockpit,

Et table dressée   E  avec des couverts

Et plats chauds  et  P    boissons fraiches.

Il y a les repas,  au   A   bas de la descente.

Assis, manger froid   S     dans   sa  gamelle,

Lors de tempête qui   *     secoue de partout

Au point  qu’il nous   D     mettra à genoux.

Peu d’alcool lors en   E     mer : précaution

Mais jamais quand   *   il fait la tempête,

L’on ne dépassera   M    pas une ration

Ainsi chaque verre I    sera  une fête.

La  convivialité   D    avant tout,

L’occupation   I  après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

*******************

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

225 4

.

Évocation  

.

Un briquet, sa flamme longue,

Un pinceau, avec ses longs poils,

En bas, sur bateau, plat du jour.

 En haut, un pain rond bien cuit.

.

Un bon plat accompagné d’un bon pain

le tout fait bateau, pour ne pas dire maison

servi avec un bon vin … et le bonheur existe,

autant d’ailleurs sur la forme que sur le fond.

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de quoi en faire un plat.

 Il fera du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique

.

Quand nous avons une aversion

Pour des aliments d’un plat,

Cela signifie que nous ne

Supportons  pas  ce  qu’il

Représente symboliquement

Ou apporte physiologiquement.

.

Par  exemple,  le gras  de la  viande

Parle de mémoires émotionnelles familiales

Qui peuvent intervenir sur notre action-muscle.

.

Une telle aversion pour le gras de la viande

Signifie que les mémoires émotionnelles

Familiales gênent notre  action

De digestion, assimilation.

messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments

.

Descriptif

.

225 – Le repas de midi sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  repas

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plat   / Symbole de fond : pain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

225 6

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de pas en bateau sans pain

Qui fera  du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique 

.

Le pain est symbole

De nourriture… essentielle.

Pain se rapporte à la vie active

Tandis que vin, à la vie contemplative,

Le pain possède ses petits mystères

Et le vin, ses grands mystères.

.

Le miracle du pain aux

Noces de Cana serait

D’ordre plus…  quantitatif,

Celui du vin, d’ordre qualitatif.

Le levain est bien le principe actif

De la panification, la fermentation

Est bien principe de la vinification.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Un bon repas, sur un voilier en croisière

Quoi de plus stimulant, de réconfortant,

Et ce d’autant que l’on a tout son temps,

Pour le préparer, le concocter, mijoter !

.

Les légumes se gardent frais trois jours

Poissons pêchés  ou les viandes stockées

Ainsi que les boissons, au réfrigérateur.

.

Y a de quoi  se satisfaire  d’un peu tout,

Et même de se régaler dessert bateau.

  .

.

Apéritif cocktail avant repas

.

Scénario

.

Une préférence sera donnée fort naturellement repas de poisson,

et les légumes verts, rouges et le riz, sont aussi présents, d’assiette,

à la fin du repas, il ne reste plus qu’une arête que l’on rejette à l’eau.

 .

Visuels et textuels  >> 

224 – Le petit déjeuner sur le bateau !

Visuels et textuels  >>  

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four

Inspectant parfois  les alentours

Au cas où quelque  cargo batifole.

  .

Et puis, il y a des fruits des pommes,

Des oranges, des bananes et confitures

Et le tout, pour ragaillardir  son homme,

Pour faire face, nec fluctuat nec mergitur.

  .                    

Un  très bon  moment, long, de convivialité,

Donnant, au café,  parfum  venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont vaincre  leur peur,

Pour peu que tempête  ne les oblige à jeuner.

 .              

Et puis il y a, pour le décor, un lever du soleil

Qui à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

.

.

Extensions

.

Un petit déjeuner en mer, en cockpit,

N’a rien  à voir avec à terre en terrasse.

Il ne s’agit pas que goût des ingrédients,

Il s’agit plus  d’atmosphères, en grand !

.

Le  cadre,  autrement  dit : le  paysage,

La lumière, le  mouvement  et  la nuit

Passée en cabine    avec compagnie,

L’air du temps, celui d’une liberté

Totale, dans un silence complet.

.

Le voilier galope sur son flanc,

Poussé  par un vent régulier

Dans  une mer  peu formée

Et  un cap  bien  contrôlé.

.

Manger assiette  de soupe

Risque de tacher vêtements,

Mieux vaut la prendre en bol :

Ce sont réflexes que l’on prend vite

Si cela s’est produit pour vous, une fois.

.

Déguster une poire au petit matin, à peine éveillé, petit déjeuner

C’est un plaisir inégalé, mais un luxe, sur un voilier, en croisière

C’est un fruit suave, une fois mûr, mais qui se gâte, à conserver !

Au frigo, il ne s’exprime plus, garde bien sa froideur à l’intérieur,

Lors quand vous la peler vous ne sentez aucun frisson de chaleur

La poire de demain ne restera jamais la même que celle de hier !

Ses pépins seront rendu rabougris et, comme éteinte, sa lumière.

Ne vous moquez pas de ma poire car j’en garde une, pour  la soif.

 Il en existe milles espèces : je ne manquerai jamais de l’étancher !

.

Le petit déjeuner  sur notre beau voilier,

Ancré dans une crique et bien stabilisé,

En pleine nature,  plein soleil brumeux,

Est moment du jour des plus délicieux.

.

Il flotte, dans le cockpit,  et sur sa table,

Comme une atmosphère de vrai paradis,

 Il ne manque  de rien : de pains, de fruits,

Sans parler de café/thé des plus agréables.

.

Compagnie ne gâte rien, on papote gaiement

Mais ce qui nous ravit, reste l’environnement,

C’est mieux qu’en hôtel cinq étoiles, ou palace :

C’est juste l’harmonie totale entre nature et nous.

.

.

224 – Calligramme 

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four,

Inspectant parfois  P  les alentours

Au cas où quelque   E cargo batifole.

            T

Et puis, il y a des fruits  I   des pommes,

Des oranges, des bananes   T   et confitures,

Le tout, pour ragaillardir       *      son homme,

Pour faire face, nec fluctuat   D    nec mergitur.

                       É

Un très bon  moment, long,     J     de convivialité,

Donnant au café,  parfum       E    venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont     U    vaincre leur peur,

Pour peu que tempête ne     N  les oblige à jeuner.

               E

Et puis il y a, pour le décor  R  un lever du soleil

Qui, à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

S  U  R      L  E      B  A  T  E  A  U

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

224 4

.

Évocation 

.

Les deux formes inversées

Ont bien une tête de poire

Autant que beau bateau,

Qui va bien sur l’eau !

.

Le bateau et la poire s’associent ici

autant pour ce qui est de leur forme

que concordance avec petit déjeuner

et ainsi la forme évoquerait le fond.

.

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Reste difficile à conserver longtemps,

Sauf au frigo ou au moins, au frais.

 .

Symbolique 

 .

En Chine, la fleur du poirier

Symbole du caractère éphémère

De l’existence, car elle est très fragile.

En Occident, dans notre univers onirique,

La poire est un symbole érotique féminin.

.

Les noms, qu’on lui a donnés, au fil des

Siècles  en témoignent plutôt bien :

Belle Lucrative,   Marie-Louise,

Louise-bonne      de   Jersey,

Comtesse    d’Angoulême,

Joséphine de Malines,

Duchesse d’Orléans,

Doyenne Comice

Madeleine,

Winter

Nelis

patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

 .

224 – Le petit déjeuner sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  repas

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : poire   / Symbole de fond : poire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

224 6 .

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Elle peut suggérer l’image érotique,

Lors elle possède forme plantureuse.

 .

Symbolique

 .

En rêves, la poire

Est un symbole érotique,

Bien rempli d’une sensualité.

.

Dû peut-être à sa saveur douce,

Texture et à son abondance de suc,

Mais aussi à sa forme, qui évoquerait

Choses typiquement des plus féminines.

.

Comme  pomme, poire est  fruit  sensuel,

Et était parfois un symbole de tentation.

Les sorcières en offraient une à un des

Deux partenaires d’un jeune couple,

Pour semer la discorde entre eux.

.

Et par ailleurs, la poire aurait

Réputation accroître plaisir.

Chevalier, Gheerbrant, Dictionnaire des symboles.

luminessens.org/post/2016/10/21/le-poirier

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La coque d’un voilier évoque une forme féminine

Ce d’autant si elle est fine, elle est et bien élancée

Ce n’est pas marin, amoureux de son bel esquif

Qui affirmerait tout le contraire, encore que…

Mais la poire ne lui doit rien sur ce chapitre

Elle n’évoque pas elle le montre, manifeste

À choisir en paire de seins ou de fesses !

 .

.

Un petit déjeuner, en cockpit

.

Scénario 

.

Vu de la proue, le cockpit parait petit, pour déjeuner, à son aise,

mais lorsqu’on y est, la place ne manque pas, pour six équipiers,

tel petit déjeuner en cockpit est moment délicieux de la journée.

 .

Visuels et textuels  >>  

223 – Etat de la mer en Méditerranée

Visuels et textuels >> 

.

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  puis  en collines,

Forcissant encore, elle s’attelle, furieuse

À grimper un sommet, qu’on hallucine,

Pour mieux vous précipiter, en abîme,

En présentant sa falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile, une plongée ultime,

Cette mer prétendue souvent plate,

Aura  grosses furies  qui m’épatent

Mais c’est sur  elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, parfois, est dite… plate,

Se prend, lors fort courant, à s’agiter,

Alors contre elle vous perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs, êtes malchanceux

Tant, si la fenêtre météo, vous  la  ratez,

Vous regretterez  la terre  et  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  ou forte :

Changements directs frapperont votre porte.

Il faudra, souvent, anticiper, voire  composer

Avec ses états, ses imprévus, et ses accentués.

.

Ici, c’est  un lac ; plus loin, c’est  un  tourbillon,

Je ralentis, tourne  en rond,  sur route de  fond :

Là j’accélère, soudain, je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire demi-tour, il est trop tard.

.

Encore faudrait-il apprendre  à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en apparence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter, dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est semblable  à  la Terre

Qui bouge peu, sauf en cas tremblement.

Elle sera toujours prompte  à satisfaire

Mes envies de solitude et de mystère.

.

.

Extension

.

La mer Méditerranée, comme chacun sait,

Peut passer, en l’instant, d’état calme à furieux,

Sans prévenir, comme ça, rien que pour vous narguer.

Combien se sont fait prendre et plus encore surprendre

Jusqu’à avoir pris peur, à regretter leur sortie en mer,

Tout autant prometteuse adrénaline qu’hasardeuse.

.

Des naufrages,  il y en a eu tant et tant, au passé,

Que le fond des routes principales en est pavé.

Dieu merci, on peut faire brin de cabotage,

De port en port, ou de courtes traversées,

D’une côte à l’autre sans trop de risque.

.

Il faut en être conscient  qu’approcher

D’une côte  et voire même, d’un port,

Peut être  beaucoup plus dangereux,

Incertain  que  rester  en pleine mer,

Et attendre  des cieux  plus cléments.

.

Un port est un havre de paix pour qui

Y est et y reste… l’est beaucoup moins

Pour celui qui en sort ou qui y rentre !

 .

La Méditerranée, cent fois détestée, mille fois chantée,

Que n’aura-t-on pas dit sur elle, comme sur une dulcinée !

Elle regorge de vie et poissons, autant que naufrages, morts,

Et tout autour d’elle, pas un ne ressemble à quel qu’autre port !

Je m’en voudrais de la résumé en un mot, même cent, dix mille

Tant elle a été, et demeure, le berceau de tant de civilisations

Qui ont rayonné de par le vaste monde, et le font encore

Calme et généreuse, elle se montre parfois coléreuse

De naviguer sur elle, rend équipière heureuse.

.

En quoi, la mer Méditerranée est-elle différente

D’autres mers du Globe … sans parler d’océans !

La mer Méditerranée  est une mer semi-fermée,

 Caractérisée par des salinités, des températures,

 Et des densités élevées d’évaporations des eaux !

.

Il n’est pas rare de penser que n’y a pas de marée

Elles sont  bien présentes : difficiles à discerner :

Faible marnage, de 40 cm, pour côtes françaises.

Le bassin est petit, masses d’eau ne se déplacent

En outre, il est fermé et c’est pourquoi sa largeur

Correspond bien à longueur d’onde de sa marée !

.

.

223 – Calligramme

 .

La mer gronde, pleine d’écume, se creuse,

En vallons, se démonte  et puis  en collines,

Forcissant encore    É  elle s’attelle, furieuse

À grimper un som  T   met, qu’on hallucine,

Pour mieux vous   A    précipiter, en abîme,

En présentant sa   T     falaise d’eau de face.

.

Elle vous roule    D    sur flanc, vous casse,

À sec,  de toile,   E      une plongée ultime.

Cette mer pré     *    tendue souvent plate

Aura   grosses    L    furies qui m’épatent

Mais c’est sur     A    elle que  je m’éclate.

.

La mer qui, par    M fois, est dite… plate,

Se prend, lors fort   E  courant, à s’agiter,

Alors contre elle, vous R  perdez un nœud

Si ce n’est plusieurs êtes    *   malchanceux

Car, si, votre fenêtre météo  E vous la ratez,

Vous regretterez la terre et    N  vos savates.

.

Mer, calme, peu agitée, houleuse  M   ou forte :

Changements directs frapperont É   votre porte.

 Il faudra, souvent, anticiper     D   voire composer

Avec ses états, ses imprévus,  I     et, ses accentués.

Ici, c’est un lac ; plus loin,  T   c’est un … tourbillon,

Je ralentis, tourne  en    E   rond, sur route de fond !

Là j’accélère, soudain,   R  je roule sur un boulevard,

Et le flot pousse, faire  R   demi-tour, il est trop tard.

Encore faudrait-il ap   A  prendre à la ré-apprivoiser,

Elle est docile en appa  N rence et sauvage en réalité,

Homme la monte  alors  É   que tempête la démonte

Mais ne pas l’affronter,   E  dompter, serait honte !

.

Rien, chez elle, n’est ……….. semblable à la Terre

Qui bouge peu sauf en …..…. cas tremblement.

Elle sera toujours prom …….. pte à satisfaire

Mes envies de solitude ……..…. et de mystère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

223 4

.

Évocation 

.

Un vase, probablement,

 Un vase,  certainement,

C’est sûr et de forme

Classique, moderne

.

Un vase pour représenter une mer

il doit y avoir quelque chose qui cloche,

quel que soit sa forme il ne peut l’englober

si fait que la ressemblance ne fonctionne pas.

 .

Un vase, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges :

Évoquant une vague de

Hauteurs variable, de longueur instable.

  .

Symbolique 

 .

Un vase est récipient ouvert

Qui est utilisé pour mettre

Un bouquet de fleurs ou

Pour décorer une salle.

.

Est muni ou non d’une anse,

Constitué par divers matériaux

De porcelaine, céramique ou verre.

.

Par sa forme, la grâce de ses courbes

Plus encore  sa fonction  de réceptacle,

Le vase demeurera un symbole féminin

Son creux évoquerait celui de l’utérus,

Féminin contenant les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

223 – État de la mer en Méditerranée

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vases   / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation

.

223 6

.

Trois vases, aux formes

Pour le moins surprenantes, étranges,

Évoquant une œuvre d’art

Comme cœur, couleurs, entre deux piliers.

 .

Symbolique 

 .

Comme couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

Qui nous entourent et  attraient.

.

Que ce soit  dans le design industriel,

Les meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent la masculinité, ou la féminité

La rigidité ou l’harmonie ou la douceur.

.

Chaque forme, chaque symbole à une

Signification, parfois différentes

Selon la nationalité, mais

Souvent interprété

Similaire

V

multi-graf.com/

la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mer, par définition, n’a pas de formes :

Elle est juste plate, en courbure à l’horizon

Si parfois elle s’agite beaucoup en surface,

Elle reviendra toujours à son état de repos

De fait, mer méditerranée est une cuvette

Sur laquelle flottent de nombreuses iles 

Pas loin de 200 lors vous imaginez !

 .

.

Méditerranée : vert au nord, jaune au sud

.

Scénario

.

Un aperçu global de la méditerranée, ses profondeurs et contours.

Climats et mers changent parfois brutalement, sans avertissement.

Les îles sont nombreuses et attractives, surtout autour de la Grèce.

 .

Visuels et textuels >>

222 – Mer, ville, montagne et marins

Visuels et textuels  >> 

.

En naviguant en bateau,

Vers très lointain horizon,

Imaginez-la en équivalence

En poursuite d’une évasion

De quelque ville, ou prison

Où  vous tourniez en rond,

Jusqu’à en perdre votre âme,

Et ce, sans compter  la raison.

Une vision factice, direz-vous,

Simple erreur, de point de vue.

Ils attrapent  le «mal de mer»,

Vous diront, passionnés alpins,

S’ils respirent l’air des marins,

Alors que nombre de terriens,

En fiers citadins affirmeront

Que la mer bouge sans fin.

Programme itinérant,

Associant les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville, ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand  une ville  vous assomme,

Ou qu’elle se met à faire peur

Vous avez envie de la fuir,

Prenez  de  la  hauteur,

En grimpant sur un

Des sites majeurs

 Admirez toits,

Montagne

Port.

.

.

Extension

.

On pourrait y ajouter la campagne qui peut,

À certains endroits, comme en Beauce ou Brie,

S’étendre aussi à perte de vue ou d’une diversité

Infinie en bocages normands, collines bretonnes.

.

Il existe bien des marinas en plein cœur de ville,

Comme à la périphérie ou en bordure de côte,

Dans la campagne ou voire dans la forêt,

En bref, en n’importe quel  plan d’eau,

Au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.

.

Y a des gens que montagne angoissera,

Et d’autres qui ne supportent pas les villes,

À chacun ses goûts, plaisirs, peurs, résistances.

Des terriens du centre Bretagne ou d’ailleurs,

Paysans d’origine bien campé terre ferme

Deviennent de bons et fiers marins.

.

Il est vrai que contraire est plus rare :

On est en droit de se demander pourquoi !

À certains, c’est plus que vital, d’aller en mer,

Chercher solitude, exotisme, dépaysement,

La pèche, détente et que sais-je encore…

.

Difficile choix entre la mer, la montagne et la ville,

On peut associer les trois, en vivant dans une île,

Montagneuse, avec un port, et une grande ville,

Histoire de tout avoir tout en étant tranquille.

Il y a de nombreux endroits sur notre planète

Où ce rêve est possible, où il restera en tête !

Où, tous les jours, on sera comme à la fête,

En montagne : chalet, ville, appartement,

Résidence marine, pour liberté sur mer.

.

J’aime la mer, déclare un résident côtier

Moi la montagne, un habitant des Alpes,,

Moi la campagne, amoureux des champs,

Moi la ville et sans elle, je me sens perdu. !

.

Toutefois on pourra aimer la mer et la terre

Un marin n’est pas cantonné à sa seule mer,

Même si de loin, celle qu’il pratique, préfère,

Tous les espaces sont pourvus d’imaginaires !

.

Pour sûr, on ne grimpera pas  une  montagne,

Avec un bateau, moins encore  avec un voilier,

On ne va pas, non plus, sur la mer, en voiture.

À chacun son transport adapté à son milieu !

.

.

222 – Calligramme

.

En naviguant  M  en bateau,

Vers très loin  E  tain horizon

Imaginez-la    R    équivalence

En poursuite    *  d’une évasion

De quelque ville    V     ou prison

Où  vous tourniez      I     en rond,

Jusqu’à en perdre vo   L    tre âme,

Et ce, sans  compter  la  L     raison.

Une vision factice, direz  E        vous,

Simple erreur, de point    *     de vue.

Ils attrapent  le «mal    M    de mer»,

Vous diront, passion   O   nés alpins,

S’ils respirent  l’air    N  des marins,

Alors que nombre    T   de terriens,

En fiers citadins   A   affirmeront

Que la mer bou  G  ge sans fin.

Programme   N   itinérant,

Associant E   les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand une ville M vous assomme,

Ou qu’elle se met  A  à faire peur

Vous avez envie   R  de la fuir,

Prenez  de la      I   hauteur

En grimpant  N   sur un

Des sites    S majeurs

 Admirez       toits,

Montagne

Port.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

222 4

.

Évocation

.

Petite coque de bateau en haut,

Petite coque de bateau, en haut,

Une plus grande coque, en bas, 

Ou deux paysages différents

Qui se suivent ou se côtoient.

 .

Pour ce qui est de la coque, deux coques

on est bien en son concordance avec mer

idem pour paysages de mer et montagne,

si fait que forme évoque assez bien le fond.

.

La coque d’un bien petit bateau,

Avec voiles bien étarquées,

Avec, cependant, ligne bien effilée,

Proue fendant bien l’eau.

 . 

Symbolique 

 .

La coque a pour

Caractéristique d’être

Plus légère que la masse d’eau

Correspondant à son volume, jauge,

Et cela afin que la poussée d’Archimède

Lui permette de flotter : elle peut prendre

Plusieurs formes, de simples rondins de bois

Assemblés, ensemble, pour faire  un radeau,

Aux coques composite, voiliers compétition.

Il peut y avoir une coque (monocoque),

Deux (catamaran), trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

.

Descriptif

 .

222 – Mer, ville, montagne et marins 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  vie

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : coque   / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

222 6

.

Deux, paysages, activités, rencontres 

Et tous, très différents :

 Faudra en choisir un, à défaut de pouvoir

Les embrasser tous deux.

 .

 Symbolique

 .

Un paysage est

Une vue d’une portion

De l’espace terrestre, perçue

Par les sens humains, arts visuels

Représentée, observée, majorité cas

À l’horizontale, photographiquement

Par un observateur ; il implique donc

Un point de vue. Et lors, son caractère

Résulte de l’action  et  de l’interaction

De facteurs naturels et/ou humains.

Notion de paysage a sa dimension

Esthétique forte, et picturale,

Voire  littéraire  en  tant

Que représentation.

Source : Wikipédia

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage représentera un espace physique,

Qu’on ne peut percevoir que par points de vue :

Tout est affaire de représentation/interprétation

Mais on saurait toujours  s’il s’agit que de la mer,

D’une partie seulement avec montagne, campagne

Voire des trois à la fois sur n’importe quelle  photo,

Et l’on peut rajouter, mixer, une petite ville, nichée

Dans un creux et se fondant bien dans un tableau.

 .

.

Mer, ville, montagne : le rêve

.

Scénario

.

La montagne se détache de l’horizon, de l’eau, et la domine de haut.

La mer est plate mais en tempête, elle soulève des montagnes d’eau.

La ville et le port sont : abri, refuge, confort, service, pour le bateau.

 .

.Visuels et textuels  >> 

221 – L’océan est plat, bombé, creux

Visuels et textuels  >> 

.

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

.

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Emouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

.

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie sans horizons fermés,

Vous fait comme miroir d’eau, irisé,

Quand elle est calme  et sans houles.

.

Vous fait, comme montagnes russes,

Quand  elle est  en vagues  en foules,

Pour  pouvoir  bien  les  chevaucher,

Il vous faut garder, le cap et  vitesse.

.

Sinon, sans souci  elle vous rattrape,

Vous remplit le cockpit, vous stoppe,

Vous voilà perchés sur vague, au top,

Puis engloutis dans son creux et hop.

.

Ça recommence  et cela vous balance

Ce jusqu’à ce que l’horizon  se  refixe

À nouveau sur une immensité…plate.

De vous en être sortis cela vous flatte.

.

Vrai, la peur avait été au rendez-vous,

Avec une grosse mer avec un vent fou

Océan est surface sans arrête ni côtés,

Vous berce avant de vous faire danser.

.

Une valse à mille temps qui n’en finit

Pas de s’en aller crescendo en sa folie

Océan est surface vide où se  croisent

S’évitent pêcheurs, cargos, voiliers

La Matrice  de  toutes les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Extension

.

Et dire que : l’océan se gonfle  avec l’attraction lunaire,

Qu’il est soumis à des marées d’amplitudes différentes

Selon le cycle imperturbable depuis la nuit des temps.

Et dire que l’océan est traversé par courants, rivières,

Tantôt chaudes et froides et dérivant à leur manière.

Et dire  qu’il y a, au fond, des montagnes, des ravins

Jusqu’à des fosses, de profondeur  insoupçonnable.

Et  dire ceci, et dire cela, je ne vais pas  vous  faire

Un topo sur fond de mers : louez un bathyscaphe,

Et voyez de vos yeux  l’étrangeté de son Univers.

Avez-vous, déjà, vu un tourbillon qui provoque

Un creux bien au-delà de ceux que produisent

Vagues en tempête où typhon devient siphon

Curieux, n’est-ce pas, changement de lettre

Tremblement sous-marin à faire tsunami

Devient bombé provoque raz-de marée.

On n’aura jamais fini explorer forces

Et toutes les surprises des océans

Qui restent autant mystères.

.

Tantôt plates et tantôt creuses et tantôt bombées,

Les eaux des océans bougent, elles sont animées

D’une vie, ou  mouvement, qui leur est propre,

Qui, comme le vent, l’on ne saurait dompter !

On peut le comprendre, et dès lors le prévoir,

Mais point le canaliser, mais point y surseoir

En  témoignent, tempêtes, cyclones, ouragans,

Envahissant les côtes, presque tout, détruisant !

C’est un peu comme un ogre doux, qu’on a réveillé.

.

Mouvant, émouvant, émotionnant, émotionnellement

L’océan, de loin, de haut, paraitra  calme et tranquille,

De près il bougera sans cesse s’il n’est pas mer d’huile.

.

D’accord, il ne bouge pas par lui-même : c’est le vent,

Qui le fait changer d’aspect,  fait moutonner l’écume,

En creusant son flanc, pour mieux bomber son torse.

.

D’accord aussi que tout cela n’intervient pas partout,

Que cela ne dépend que de l’état d’un ciel cyclonique,

Mais qui se prolonge sur des milles au dela de la zone

.

D’accord autant : tout cela ne dure pas tout le temps :

Une heure, un  jour, une semaine, quoiqu’à répétition

.

D’accord enfin : tout cela crée des dangers, naufrages

Sans compter marées noires, sur des côtes, des mers.

.

Que voulez-vous, elle ne sera ni notre amie, ennemie :

Elle n’est que de Nature, lors sans nous, elle vit sa vie.

.

.

Épilogue

.

L’océan est plat, à perte de vue,

Jusqu’à l’horizon, même au delà

En même temps courbe  et  rond,

Notre vue nous procure  l’illusion.

***

Il est d’autant plus  creux  et  rond

Que la marée le gonfle et l’aplatit,

Que tempête, ouragan, le creuse,

Sans compter vortex, tourbillon.

***

Autrement dit : il est bien vivant,

Il bouge sans cesse, tout le temps,

Comme  s’il oscillait en … balance,

Sur ses ondes,  pour son existence.

***

On voit ce qu’il montre  en hauteur,

Ignore ce qu’il tient  en profondeur :

Combien  d’embarcations, de marins,

Ont péri sans bien connaitre leurs fins.

***

Et puis il y a les courants qui le traversent,

Des chauds, des froids ; loin, près, des côtes,

Des abysses, des volcans, plaques tectoniques :

L’océan ne connait pas d’encéphalogramme plat.

.

.

221 – Calligramme 

 .

L’océan est grand,

Naviguant,

Et l’océan est plat,

Devant.

L’océan est bombé,

Le survolant,

L’océan est creux,

Y plongeant !

L’océan    est,

Mouvant  lors

On est dessus,

Et  l’océan  est

Émouvant lors

On  le parcourt

Puis  océan est

Plein mystères

Des   différents

D’espace terre,

Mais,    autant,

Nour-ri-ci-ère !

Océan, surface plate en verticalité,

Plaine infinie, sans horizons, fermés,

Vous   L  fait comme miroir d’eau  *  irisé,

Quand       elle est calme et sans     E   houles.

Vous fait,   O   comme montagnes   S      russes,

Quand elle     C    est en vagues     T      en foules,

Pour pouvoir      É      bien les    *     chevaucher,

Il vous faut garder,     A    le cap et  la vitesse.

Sinon, sans souci       N   elle vous rattrape,

Vous remplit le cock *   pit et vous stoppe,

Vous voilà perchés   P  sur vague, au top,

Puis engloutis dans  L  son creux et hop.

Ça recommence et    A      ça vous balance

Et ce jusqu’à ce que   T    l’horizon se refixe

À nouveau sur une  *       *   immensité…plate.

De vous en être    *    sortis    *    cela vous flatte.

Vrai que la peur   *   avait été   *    au rendez-vous,

Avec une grosse      *     mer       *      avec un vent fou

Océan est surface       *          *     sans arrêtes ni côtés,

Vous berce       B       avant de       C      vous faire danser

Une valse      O       à mille temps       R        qui n’en finit

Pas de       M     s’en aller crescendo     E         en sa folie

Océan      B    est surface vide où se   U          croisent

S’évitent  É pêcheurs, cargos,      X          voiliers

La Matrice     de  toutes             les vies,

Vivier, qui nous nourrit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

221 4

.

Évocation 

.

J’en mettrais ma main au feu,

Ça ressemblerait çà une guitare 

Pour une fois, pas de fausses notes

Et encore moins mauvais accords.

.

Symbolique 

.

La  guitare

Illustrera bien

Corps   féminin,

Exprime passion,

Ainsi  qu’émotions.

.

Excellent instrument

À même  extérioriser,

En toute sa simplicité,

Élan profond de l’être.

.

Entre les mains d’un homme,

Révèle secrets comportement sexuel.

On l’associe lors au désir de charmer,

De séduire, puis de faire vibrer l’autre,

De  l’entraîner  dans  les plaisirs sexuels

Et voire même dans l’extase amoureuse.

.

C’est instrument de rencontre amicale,

De souvenir heureux, joies familiales

Des divertissements domestiques.

changera.blogspot.com/2014/03

symbolisme-instruments-musique

.

Descriptif

.

221 – L’océan est plat, bombé, creux 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  la mer

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : guitare  / Symbole de fond : notes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

221 6

.

Il n’y a rien de commun entre  la guitare

Et l’océan, c’est  certain :

Mis à part, peut-être, qu’on peut l’évoquer

 En y jouant des notes !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme des notes :

Portée, signification des sons,

Soit naturels, ou soit humains,

Articulés, psalmodiés, chantés ;

.

Musicaux chantés, instrumentaux

Dans leur puissance  à représenter

Analogiquement, à être interprétés,

Et à porter plusieurs sens et valeurs.

.

Le son, en général, a son symbolisme :

Il représente le côté vibratoire des choses),

Chaque son en particulier a son symbolisme

Le phonème / « i »/  représenterait  l’aigu,

La note de musique la représente l’âme).

fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_sons

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On parle plus du bruit de le mer, l’océan

Que de musique, partition, y en a pourtant

Ne  serait-ce  que  celle  de  Claude Debussy,

Sans parler  des musiques,  dites relaxantes,

Qui ne sont autres qu’enregistrements bruits,

Et pour ce qui est des photos, voire des vidéos

Il y en a des tonnes, avec tonnes mouvements

Quel que soit son état, mer toujours vivante.

 .

.

Mystérieux vortex d’océan

.

Scénario

.

L’océan est plat au raz de la mer, à l’œil nu et jusqu’à l’horizon ;

L’océan est bombé puis plat, puis creux en fonction de la marée ;

L’océan est creux lors d’un tourbillon  engendré par un ouragan.

 .

Visuels et textuels  >> 

220 – En mer, on perd la notion du temps

Visuels et textuels  >> 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête

Si la météo, seule, change :

Elle nous astreint, à régler

Les voiles, parfois dix fois

.

Naviguer  reste  un temps,

Totalement …   neutralisé,

Pour manœuvrer   la toile,

Et  parer  aux  évitements.

.

De naviguer, seul, et en mer

Fait perdre notion de temps

Mais, il vous faudra accepter

D’en perdre même beaucoup

.

Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,

On perd peu à peu une partie de ses repères,

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.

.

Les milles s’ajoutent aux milles… lentement,

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,

Car il n’y a plus que de l’eau  et que du vent,

Quand on pèche un poisson : un événement.

.

Dans la journée, si  l’on voit  vols  d’oiseaux,

On les suit du regard pendant long moment

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.

.

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,

Sa respiration vous endort puis vous…épate.

.

On fait les quarts à deux, on mène le bateau

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.

Les repas se décalent, en fonction des repos,

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.

.

.

Extension

.

Ce n’est pas tant le temps qui manque

En croisière même si on est en haute mer,

Que le fait qu’on ne pouvoir rien entreprendre.

Bateau bouge tout le temps et souvent par à-coups,

Tant et si bien qu’au bout d’une heure à fixer et à

Se concentrer sur un livre ou sur un bricolage,

Les yeux se fatiguent et l’on sent comme

Monter une gêne si l’on poursuit.

.

Quand à écrire… c’est possible

Et trop longtemps non plus

Le stylo finit par déraper.

Lors il est préférable d’être

Contemplatif qu’hyperactif.

Si moi je suis du premier type

Et mon ami le skipper, du second.

.

On se complète, lors je tiens à jour,

Carnet de bord et carnet de voyage,

Et lui  s’occupe de la bonne marche

Du bateau et réparations en cours.

On  fait, tous les deux, la cuisine,

Ménage, rangement et quart !

.

Le temps est, c’est évident, la donnée de montre, calendrier, histoire !

C’est déroulement permanent d’où découlent  tous nos mouvements

 C’est aussi un concept que l’on a créé de toutes pièces : ambivalent.

Comme si l’on prenait, rétrospectivement, le blanc pour le noir !

J’ai bien pris le temps de vous le dire, même de vous l’écrire :

C’est bien la preuve qu’il existe et que je l’utilise vraiment

Au point que je me demande si je l’ai gagné ou perdu,

Perdu en éperdu, le temps ne me rattrapera plus,

Quoiqu’il en soit j’ai pris la raison d’en rire.

.

Le temps est d’abord  et avant tout,

Une donnée très objective, linéaire,

Il est le même partout et ne diffère

Que par l’endroit  où  on le mesure,

D’après  le cycle de jour et de nuit !

.

Le temps est ensuite,  et pour nous,

Une donnée subjective, personnelle,

Que la conscience accélère, ralentit,

Que dormant, supprime totalement,

Allonge lors on s’ennuie  longtemps.

.

En mer, ce sera parfois très différent,

Faute de repères visuels environnants

L’on percevra moins, le temps passer,

Tant il s’étire aux confins d’horizons !

.

.

.

Épilogue

.

De perdre toute notion du temps,

Je croyais que  cela  n’était possible,

Qu’en restant un mois dans le gouffre,

Sans montre, sans lumière, sans repère.

***

En pleine mer quand il n’y a plus rien à faire

C’est un peu comme marcher  en plein désert :

Le temps se distord, dix minutes pour une heure,

Le ressenti compte plus que sa mesure, nous leurre.

***

Sous panne de vent, mer calme… impression s’accentue,

Rien ne bouge, les voiles faseyent, le bateau n’avance plus,

Le temps suspend son cours, quand la mer…notre parcours,

Pour peu, l’on se sent perdu, on crierait presque : au secours.

***

Il me demeurera en tête comme de vagues ersatz d’éternité :

Le temps est bien une invention humaine, à présent, je sais

J’aurai connu, bref instant, un trou dans l’espace-temps

 En oubliant, mon corps, notre bateau, l’heure, l’océan.

***

Pour finir, je me suis réveillé enfin de ma torpeur,

Au soleil, sans bouger,  au bout de douze heures.

Je me suis pincé pour savoir si j’étais … mort :

Vent s’est levé, voiles gonflées, nouveau sort !

.

.

220 – Calligramme 

.

Quatorze   heures  de  jour,

Sont  distractions,  leurres

Lors … dix heures  de nuit,

Ennui, constant, demeure.

.

Et quand le temps s’arrête  ……………………….

 Si la météo seule, change : …………………………

Elle nous astreint, à régler  ………………………..

Les voiles, parfois dix fois ………………………….

.

Naviguer reste un temps,

Totalement … neutralisé,

Pour manœuvrer la toile,

 Et parer  aux évitements.

.

 De naviguer, seul, et en mer …………………………

 Fait perdre notion de temps ….…………………….

 Mais, il vous faudra accepter ….……………………

 D’en perdre même beaucoup …….…………………

.

 Pour, par contrastes… goûter

Au charme de chaque instant

Pour prendre bonne distance

Pour pouvoir tenir … le coup.

.

*****************************************

*****************************************

.

Quand on est seul depuis trois jours en mer,     M

On perd peu à peu une partie de ses repères,    E

Déjà, la distance dès qu’il n’y a plus de terre     R

À quoi accrocher la vue, devant ou derrière.      *

                                                                                    O

 Les milles s’ajoutent aux milles…lentement,     N

Pas de raison d’atteindre quelque point fixé,    *

Car il n’y a plus que de l’eau et que du vent,      P

Quand on pèche un poisson : un événement.    E

                                                                                    R

Dans la journée, si l’on voit  vols  d’oiseaux,      D

On les suit du regard pendant long moment      *

Sinon on espère rencontrer, voiliers, cargos,     N

Que soleil, tournant, jamais ne se couchant.     O

                                                                                      T

La nuit est pire encore,  c’est le noir absolu :     I

N’étant que coque de noix,  en océan perdu.     O

Subjectif, le temps se contracte,  et se dilate,    N

Sa respiration vous endort puis vous…épate.     *

                                                                                    T

On fait les quarts à deux, on mène le bateau     E

À tour de rôle, durée, quatre heures, la nuit.    M

Les repas se décalent, en fonction des repos,     P

De l’envie, d’état de la mer, du moral,  aussi.    S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

220 4

.

Évocation  

.

En haut, petite descente d’escalier,

En bas une plus grande et plus large,

Parfois un  petit  palier, intermédiaire,

Comme pour marquer une petite pause.

.

L’escalier évoque un déplacement en hauteur,

qui a peu à voir avec notion du temps linéaire,

même si on fait une pause sur certains paliers :

dès lors la forme se distance totalement du fond

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit… d’escalier,

On peut faire une pause assis en la descente,

Quand il y n’y a plus rien à faire, ni à dire,

Monter, bouger sur un voilier bien réglé.

.

Symbolique 

.

Lorsqu’il est considéré

Comme simple  allégorie

Du  déroulement de  la Vie,

.

L’escalier  la symboliserait

Tant son mouvement, dit vital,

Ses soubresauts  et ses obstacles,

.

Sans parler ses retours en arrière,

Avec ses surprises et ses joies aussi.

Par ses circonvolutions ou ses paliers,

.

Ses brusques changements  de direction,

Ses marches inégales, escalier signe de vie,

Nous   conduira  et  nous  guidera, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi et du monde !

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

.

220 – En mer, on perd la notion du temps 

Alignement  central / Titre externe / Thème  temps

Forme escalier / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : escalier   /  Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

220 6

.

On ne risque pas d’avoir l’esprit d’escalier,

Sauf si l’on pense à autre chose

Qu’à la marche où mettre son pied en avant

De trop y penser bloque réflexes

.

Symbolique

.

L’escalier est à la fois le symbole

De la montée et de la descente.

.

Montant, évoque l’ascension en ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle.

.

Il peut aussi désigner l’ascension sociale,

Gravir l’accès à un statut supérieur

.

Dans une hiérarchie qui structure la société,

Descendant, évoque entrée souterraine.

.

Et il se réfère parfois à la descente aux enfers,

Au cheminement intérieur, l’inconscient.

.

Il symbolise le monde caché, l’invisible, le mystère.

Source : 1001symboles.net/symbole/

sens-de-escalier.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La notion du temps est toute relative

Elle n’est pas la même si l’on s’ennuie

Ou en occupation pour une… passion.

.

Elle ne varie pas  du simple au double,

Peut être multipliée par un facteur dix,

Et quoique l’on veuille, quoique l’on dise

C’est bien cela, au final, qui nous trouble.

.

On prétend qu’une semaine en pleine mer

Vaudra largement trois semaines à terre,

Question temps et question dépaysement,

Et plus si son horloge interne se dérègle.

 .

.

Temps s’écoule, comme immobile !

.

Scénario

.

L’horloge du temps ralentit ou accélère en fonction d’événements.

Temps sont différents selon qu’on apprécie le bateau, mal de mer.

Temps de lecture est temps qui peut se prolonger, indéfiniment.

 .

Visuels et textuels  >>

219 – Le Guadalquivir, jusqu’à Séville

Visuels et textuels  >> 

.

Le Guadalquivir

Est un long fleuve,

Large comme … lac

Que marée contrarie

Séville lors remontée.

Mais c’est  vrai plaisir

D’y naviguer en voilier.

.

Après long parc  naturel

Avec des bois, et pinèdes,

Chaque coude nous oblige

À virer, à toutes ses bouées,

Comme repères à nous aider.

.

Grace à Dieu, petit vent frais,

Calme toute ardeur, plein été,

De soleil de plomb, de chaleur.

Et cela fera déjà  quatre heures

Qu’on le monte, ou  le  remonte

Et pas un village  qui se montre.

.

Guadalquivir, lenteur, monotonie

Produisent une douce mélancolie,

Accentuée par les  vols  des hérons,

Ou cigognes, qui tournent, en rond,

.

Quand ce n’est pas vol de mouettes,

Criant sur nous à nous en faire fête

Où toute une colonie d’aigrettes,

Se perchant sur les arbustes,

En une végétation frustre

Où, cent ibis caquètent.

.

Paradis…pour oiseaux,

Belle réserve de roseaux,

Avec nombre d’arbrisseaux

Penchant, tous, vers ses eaux.

.

Chaque coude, redonne  espoir,

Voir surgir bâtisse  à nous éblouir

Lors aperçues seules font désespoir

De sa majesté sauvage Guadalquivir.

.

Vraie quantité de poissons pullulent,

À voir les bateaux, équipés à l’arrière,

De grands filets proches par leurs airs

D’ailes des papillons ou des libellules.

.

Et nous arrivons enfin à son terminus

Après un passage d’un cargo à doubler,

Nous attendons le passage  d’une écluse,

Derrière laquelle, Marina, pour séjourner.

.

.

Extension

.

Le Guadalquivir est un long et grand fleuve

Qui traverse toute la province de l’Andalousie.

Curieusement,  il n’y a que  trois grandes villes

Sur son parcours, pourtant de 650 kilomètres ;

Une à embouchure, San Lucar de Barramedia,

Une au milieu, Séville, et une, en fin, Cordoue.

.

Il est actuellement navigable jusqu’à Séville,

Et c’est, partout, la campagne  qui domine.

Nous avons croisé  quelques petits cargos,

Qui suivent très exactement le lit du fleuve.

.

L’un d’eux nous a doublé juste avant l’écluse

Et nous avons dû attendre une heure plus tard.

Son embouchure est très large, et peu profonde,

Mis à part  son chenal, en son milieu, ou presque.

En voulant couper plus court pour gagner du temps,

On a failli talonner la vase, à un mètre, à marée basse.

.

En approche d’une grande ville, un fleuve se domestique

Il est l’objet des constructions, pour des abords pratiques !

Il a quitté son cours, sauvage, champêtre, pour un nouveau,

Où monuments de la ville se refléteront, souvent, en ses eaux,

Qui demeurent d’un calme serein et les bateaux le sentent bien.

De nombreux ponts l’enjambent  pour le traverser, l’ornementer

Lors les passants, sur ses berges, s’y promènent, pour l’admirer !

.

Guadalquivir, qui vire à gauche, droite !

Jeu de mots facile,  quelque peu tortueux

J’en ai pris le droit  pour l’avoir parcouru,

J’en conviens, je l’avoue, pardon à Séville !

.

Ce n’est ce qu’on appelle fleuve tumultueux

Attention quand même à ses pièges vicieux

Son lit n’est pas large, rapport à ses berges,

Et si on ne le suit pas seul voiler gamberge.

.

Cycliquement, courant s’accélère, ralentit,

En fonction des marées méditerranéennes

Et aussi des passages  plus étroits, pentus,

Naviguer sur lui, n’est pas toujours repos !

.

.

Épilogue

 .

Le Guadalquivir est un fleuve majestueux

Qui vire vraiment en nombreux tournants

En étendant ou rétrécissant  ses méandres,

Créant ainsi, naturellement, forts courants,

On prend  plaisir  à  le remonter, descendre,

Lors crues, se rendant soudain, tumultueux !

***

Sur ses berges,  il y a peu  de ville ou  villages,

Partout la végétation fleurit, de lui se nourrit.

Ici où là, quelques ilots  abritent  des oiseaux,

Qui volent en bandes autour de notre bateau.

On croise parfois un cargo,  une petite barge,

Avec un filet en carrelet en poupe bien garni.

***

Un fleuve est comme une frontière, une route

Que la nature  aura tracé, sans moindre doute,

Pour irriguer les terres, pour abreuver les mers

En modifiant son  débit, en été  comme en hiver,

Selon ses pluies, ses orages, ses facéties, ouvrages

Tel, son écluse à Séville, tel, en amont, son barrage.

***

Quant  à   son  embouchure …  allant   en  s’élargissant,

De la mer, avec le voilier, l’on peine à la voir, approchant

Son entrée, chenal, ses bancs, afin  d’éviter  de s’y planter,

Lors d’être obligé  d’attendre  une prochaine  grande marée.

Dieu merci, nous avons un dériveur  et un bon positionneur :

Il nous aura été plus facile d’en sortir que d’y entrer : bonheur !

.

.

219 – Calligramme

.            

            Le Guadalquivir     L

           Est un long fleuve,   E

           Large comme … lac   *

            Que marée contrarie   G

              Séville  lors remontée.  U

                Mais c’est  vrai plaisir    A

                  D’y naviguer en voilier.   D

                      Après long parc naturel    A

                         Avec des bois, et pinèdes,   L

                            Chaque coude nous oblige   Q

                                À virer, à toutes ses bouées,   U

                                    Comme repères à nous aider.   I

                                       Grace à Dieu, petit vent frais,   V

                                        Calme toute ardeur, plein été,   I

                                           De soleil de plomb, de chaleur.   R

                                             Et cela fera déjà  quatre heures    *

                                               Qu’on le monte, ou  le  remonte    J

                                                 Et pas un village  qui se montre.   U

                                                   Guadalquivir, lenteur, monotonie   S

                                                    Produisent une douce mélancolie,    Q

                                                   Accentuée par les  vols  des hérons,   U

                                                   Ou cigognes, qui tournent, en rond,    ‘

                                                    Quand ce n’est pas vol de mouettes,   À

                                                  Criant sur nous à nous en faire fête   *

                                              Où toute une colonie d’aigrettes,     S

                                         Se perchant sur les arbustes,       É

                              En une végétation frustre    V

                      Où, cent ibis caquètent.    I

                   Paradis…pour oiseaux,     L

                Belle réserve de roseaux,    L

               Avec nombre d’arbrisseaux   E

                Penchant, tous, vers ses eaux.    *

               Chaque coude, redonne  espoir,    G

              Voir surgir bâtisse  à nous éblouir   U

          Lors aperçues seules font désespoir    A

       De sa majesté sauvage Guadalquivir.  D

     Vraie quantité de poissons pullulent,   A

  À voir les bateaux, équipés à l’arrière,  L

 De grands filets proches par leurs airs  Q

D‘ailes des papillons ou des libellules.   U

 Et nous arrivons enfin à son terminus   I

     Après un passage d’un cargo ? à doubler, V

          Nous attendons le passage  d’une écluse,   I

                 Derrière laquelle, Marina, pour séjourner. R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

219 4

.

Évocation  

.

Un méandre du fleuve

De ce long…  Guadalquivir

Et son courant,  de passage

En paysage de belle campagne.

 .

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons :

Mais ici, l’on aura  deux couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

 .

Symbolique 

 .

Fleuve rivière cours d’eau ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain et la source, le cours,

Lit, embouchure, évoque ordonnancement

Du monde et une approche cosmologique.

.

Temps  qui  passe,  cataclysme de la crue,

Quiétude du lac, pureté naïve de source

Et les miasmes, mortels, d’un marais,

La vie et la mort, l’enfer et paradis.

.

Et lors inscription géographique

Du fleuve signifie à l’homme

Sa place dans l’univers.

.

Descriptif

 .

219 – Le Guadalquivir jusqu’à Séville

Alignement  central / Titre externe / Thème  fleuve

Forme spirale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fleuve  /  Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

219 6

.

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons

Mais ici, on aura  deux  couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

.

Symbolique 

Si l’eau symbolise l’Inconscient,

Le fleuve symbolise le regard

Sur  soi,  devenu   conscient.

Mais   nous ne pouvons pas

Revenir  en  arrière,  la  vie

S’écoule  dans  un seul sens,

Tout comme les  courants 

L’écoulement nous  invite à

Nous   détacher  du    passé.

Nous  pouvons  simplement

Nous laisser porter nageant

Doucement, en  total  accord

Avec notre vie  et son histoire.

Le courant  du fleuve  sera donc

Symbole transformation continuelle.

Selon Héraclite, tant « on ne se baigne

Jamais deux fois dans le même fleuve ».

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Fleuve

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

En mer on n’aura pas l’impression

Que l’eau se déplace, linéairement,

Sauf si on est dans un fort courant

Elle bouge mais sur place : station

Lors il n’en est rien, par définition,

De source, ruisseau, rivière, fleuve

Qui coule et roucoule et sans cesse,

Suivant une pente, douce ou forte.

Devenant parfois très large, évasé

Il rend illusion de lac, être arrêté !

 .

.

Embouchure Guadalquivir

.

Scénario

.

Approche, avec le voilier sur le Guadalquivir aux environs de Séville,

nous n’irons pas plus loin, il y a un pont : accoster, apponter au port,

pour pouvoir visiter Séville, ne manquant pas de cachet ni d’attraits.

 .

Visuels et textuels  >> 

218 – Un voilier mis au sec est désarmé

Visuels et textuels  >> 

.

Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

.

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

.

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors, on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

A…marcher,

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

.

Extensions

.

Voiliers quillards ne sont pas faits

Pour la terre ferme pas ni échouer

Sur le sable,  lors  de marées basses.

Voiliers ont besoin  de plan dériveur,

Pour contrer déviation de cap induite

Par sa poussée vélique,  qui peut aller

Jusqu’à  plusieurs  dizaines  de degrés

Si courant, non plus, n’est pas contrer.

.

C’est son plan, de dérive qu’on aperçoit

Au sec, arbre d’hélice, son hélice, safran.

Notre voilier  étant  un dériveur intégral,

Ce dernier se pose sur le sol, sans support,

Mais pour intervenir dessous, on le pose sur

Des madriers avec des bers afin de le stabiliser

Sinon, avec un coup de vent et des tremblements,

Il se renversera : existe quantité de plans de dérive

Et quantité d’arbre d’hélice, d’hélices et de safran.

.

La diversité avec des lois et normes à respecter.

Nombre d’architectes de marine font nombre

De calculs, essais pour trouver compromis

Acceptables qui feront que les bateaux

Ne réagissent pas de la même façon,

Certains ont du mal à reculer droit.

.

Un voilier, échoué sur le sable, ou, la vase d’une grève :

C’est beau comme un oiseau blessé, couché sur le côté,

Et un voilier dans un chantier, sur son lift  ou son ber,

C’est le même oiseau, transporté : garage, infirmerie.

On ne voit plus que le fond de sa coque  et sa quille,

Et il se tient haut juché, soutenu par ses béquilles

Ne demandant qu’à retrouver élément naturel !

.

Un voilier n’est pas fait pour avancer sur terre !

Il existe, il est vrai, quelques bateaux amphibies

Ce ne seront jamais  des voiliers ni des vedettes,

Le bateau qui prend la route serait très insolite.

.

Faut une échelle pour monter sur jupe arrière,

Si ce n’est par le flanc voire même par l’avant,

Pas simple d’y habiter, n’est plus fait pour ça.

Normal, dès lors il sera mis là  pour hiverner.

.

Mais on peut toujours, le désarmer, bricoler,

En profiter pour traiter les fissures ou chocs

De la coque, de la dérive ou quille ou hélice :

Faire un carénage sera, du coup, plus facile.

.

.

218 – Calligramme

 .

UN VOILIER

Un bateau, à voiles, à terre,

Sans drisses, sans écoutes

Même plus aucun boot,

Est comme désarmé,

Ne peut naviguer,

Il est hiverné.

MIS AU SEC 

Le voici à grande eau, lavé

Et séché, au grand soleil

Et même dépoussiéré.

En toute propreté,

Il devient objet

Abandonné.

EST DÉSARMÉ

Sauf en cœur du capitaine

Qui bat pour lui, pense

Déjà à le retrouver,

Le prochain été

Comme ami

Fidélisé.

.

*********************************

***********************************

.

Je l’ai su, je l’ai vu …  je l’ai même vécu

Il est vrai que, et cela sans aucun conteste

Voilier au sec est complétement désarmé

Sans naviguer un voilier … ne pourrait

Etre à la hauteur de ce qu’il promet

Il est vrai, lors on le fréquentait,

L’on était pris dans ses filets.

Or c’est ce qui nous plait,

C’est ce qui nous fait

Recommencer,

Chaque été.

Voilier sec

Désarmé

Bien plus

 Que nous

Et jambes

En dessous

À …marcher

Avec béquilles

Ou trop tranquille

Pour même déplacer

D’un mètre sur un côté.

Pire qu’un oiseau sans aile,

S’il tombe, ne peut se relever.

Elle est loin, pour  lui, la marée,

Qui, en impuissance, l’interpelle !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

218 4

.

Évocation 

.

En haut,  trois voiles de bateau

En bas, sorte de trophée sportif

Et non pas une forme de bateau

Mais plutôt de coupe ou verre.

 .

Coupe ou verre n’ont rien à voir avec ver

si ce n’est une forme en courbe, peut-être !

en tous les cas, ils ne sont pas même univers

dès lors la forme se différenciera fort du fond.

 .

Entre  une coupe  et  un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun 

Non vraiment, même pas en verre

Je ne vois rien : aucun lien, direct !

.

Symbolique 

.

Coupe à un pied, employée

Pour célébration des rituels.

Utilisée  pour  contenir  l’eau

Vin consacré, boire potions,

Voire  philtres magiques,

Macérations  plantes,

Mais  aussi à offrir

Toutes libations à

Entité invoquée

Ou  contenir

L’eau salée

Pour les exorcismes.

.

Symbolisme se rapporte à l’antique chaudron

Des sorcières, dont elle constitue une variante.

Symbole de fertilité, est  la matrice principielle

De la  Nature, d’où, chacun le sait, proviennent

Et où retournent toutes choses sut notre Terre.

.

Descriptif

.

218 – Un voilier mis au sec est désarmé

Alignement  central / Titre intercalé / Thème  bateau

Forme conique / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe  /  Symbole de fond : verre

.

.

Fond

.

Évocation

.

218 6

.

Entre  une coupe  et   un  voilier,

Y a-t-il quelque chose de commun :

Il  existe plusieurs formes de coupes,

Une multitude de verres, contenants

  .

Symbolique 

 .

Le verre, au sens commun,

Apparaît un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la

Plupart des verres d’oxydes,

Ou  de chalcogénures, sont

Effectivement  fragiles  à

Température ambiante

Dans  le  sens  où   ils

Peuvent être brisés

Sans  générer de

Déformation

Permanente

À l’inverse  du plomb

Qui se déforme avant de se casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un ber est un arceau de soutien d’un bateau,

s’il est mis au sec, en chantier, sur terre-plein

il comportera, généralement, quatre tampons

qui se plaquent sur les flancs, devant, derrière,

et ainsi immobilise contre mouvements de vent,

sa coque et sa mature bien qu’il soit en hauteur.

En principe il ne peut rien lui arriver de fâcheux

sauf bien sûr en en cas de cyclone… dévastateur !

 .

.

Port à sec sur le terre-plein.

.

Scénario

.

Voilier, dériveur, qui a échoué sur la plage entre deux marées hautes,

Quillard se fait soulever par lift pour être entreposé  sur terre-plein,

Notre voilier, prisonnier, enchaîné, parqué sur ber pour hiverner.

 .

.

Visuels et textuels  >> 

217 – Un voilier vous tangue et…roule

Visuels et textuels   >> 

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

.

Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

.

Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

.

Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

.

Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

.

Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

.

Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

.

Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

.

.

Extension

.

Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

.

Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

.

Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

.

Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

.

Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

.

Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

.

La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

.

Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

.

Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

.

.

Épilogue

.

Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

***

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

***

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

***

Début, on a tendance à cogner un peu partout

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

***

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

.

.

217 – Calligramme

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

.

.

Forme

.

.

217 4

.

Évocation  

.

Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

.

La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer debout,

Avec  un  gréement   libre  monté

Sur  cardan, Planche  à voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Parfois sans cockpit équipés d’un

Gréement simplifié, comme le Sunfish

Américain et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish  ou le

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

.

Descriptif

 .

217 – Un voilier vous tangue, vous roule !

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes variées / Fond accordé  à forme

Symbole de forme : planche/  Symbole de fond : coque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

217 6

.

La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

La coque supporte différentes contraintes :

Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit

Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.

.

La coque est construite dans certains chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,

En acier, pour  la  majorité  des navires  de  commerce,

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

 .

.

Roulis, tangage, comme l’avion

.

Scénario 

.

En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.

Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.

Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.

 . 

Visuels et textuels   >> 

216 – Un voilier ressent fortes houles

Visuels et textuels >>

.

La mer sait se faire douce

Avant que se faire grosse,

Le vent sait nous pousser,

Avant qu’il ne nous drosse,

Et la houle  nous  chahuter,

Et avant de nous  renverser.

.

À chaque fois gitera bateau,

À mettre chandeliers en l’eau.

Et il se redresse grâce à son lest

Et, la vague suivante, de l’eau,

Le fait, du coup, se coucher,

Tout de travers dans le flot.

.

Mais, toujours, il repartira

En  serpentant, louvoyant,

Prendra, parfois, des coups

Et s’il avancera par à-coups

Ce ne sont pas… contrecoups

.

Il tangue… il roule … il oscille,

Il enfourne… il déhale… il vrille,

Terme de mer dédié et approprié,

À votre service, pour décrire enfer,

Lors tout va mal faites votre prière.

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante

Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.

Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Extensions

.

Voilà bien un poème évoqué

Qui vous atterre, la longueur de ses vers

Changeant chaque fois que houles

Chahutent les foules des mots que l’on voit.

Un voilier, ça bouge tout le temps,

Un peu, beaucoup, fortement.

.

Y a qu’au port où c’est pas du tout

Et  encore … pas  toujours :

Il suffira que la houle y entre

Ou que le ressac se fasse sentir.

.

En forte houle, il est bouchon sur l’eau.

C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,

Et lui permet de franchir la vague en négociant.

.

Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,

Quand le vent et le courant se contrarie,

Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:

Il faut prévoir où on va mettre le pied

Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !

.

Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,

Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable

Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart

La franchissant droit devant : faut négocier

Pas toujours facile, avec une voile  au vent

Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme

Prend de la hauteur et court vers nous

Pourquoi la vague est-elle différente,

Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?

.

La houle reste un mouvement constant,

De mer qui roule, montant, descendant.

.

La houle vous met le bateau, de travers,

Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise

.

La houle quand elle est courte, cassante

Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.

.

La houle les flancs du bateau, frappant,

Vous claque bruits de clapots éclatants.

.

La houle vous berce en vous endormant,

Ou elle vous fait vivre un enfer dément !

.

.

216 – Calligramme   

.

La mer sait …………… V ..………. se faire douce

Avant que ………….… O ……… se faire grosse,

Le vent sait …………. I ………  nous pousser,

Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,

Et la houle  ….….… I ..… nous  chahuter,

Et avant de ……… E .. nous  renverser.

À chaque fois …. R … gitera  bateau,

À mettre chan    *    deliers en l’eau.

Et il se redresse  R  grâce à son lest

Et, la vague sui  E  vante, de l’eau,

Le fait du coup  S       se coucher,

Tout de travers  S     dans le flot.

Mais toujours    E   il repartira

En serpentant    N    louvoyant

Prendra parfois    des coups

S’il avancera      *  par à-coups

Ce ne sont  pas  *     contrecoups

 .

Il tangue il         H roule, il oscille,

Il enfourne           il déhale, vrille,

Terme de mer     U  dédié, approprié,

À votre service    L   pour décrire enfer,

Lors tout va mal  E       faites votre prière.

 .

***************************************

.

Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

 Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

    Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

         De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

       Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

        Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante

        Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.

     Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

  Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

  Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

216 4

.

Évocation 

.

En haut, ce n’est pas une voile,

 Et en bas, ce n’est pas une coque 

Ça ressemble à une  lampe à huile

Ou alors un feu de signalisation !

.

Que ce soit lampe au feux, rien à voir

avec quelques  fortes houles en mer

et lors forme se distingue du fond.

.

Chacun aura reconnu une lampe à huile

De style de celle d’Aladin :

Mais à quoi pourrait-elle bien ressembler

la forme du haut : une flamme ?

.

Symbolique

.

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente toujours

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités et talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance,

Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,

Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.

.

Descriptif

 .

216 – Un voilier ressent de fortes houles 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : feu-signal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

216 6

.

Feu de signalisation vert, pour tribord

Qu’on peut déplacer

Installer en feu de secours ou permanent

Selon besoins du bord.

 .

Symbolique

.

Les feux de navigation

Permettent, pendant  la nuit

Ou lorsque visibilité est réduite

D’apercevoir de loin la présence

D’un navire  ou de communiquer

Votre position, en cas de détresse.

Ils  faciliteront  donc  la navigation

Et préviennent les accidents en mer.

.

Feux tribord / bâbord  s’installent

Aux deux côtés du bateau :

À droite le vert /tribord,

À gauche le rouge/bâbord

En lumière ininterrompue.

Ils permettent de déterminer

De quel côté provient le bateau

Qui se dirige vers vous  et   donc,

Ils aident à déterminer la priorité.

Orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Au repos, en mer, c’est la houle

Permanente, régulière qui fait

Tanguer, et d’avant en arrière

Ou rouler, d’un côté à l’autre !

Quand elle est forte, un voilier

Dansera, comme un bouchon,

Sans qu’on puisse le stabiliser !

Seule, la vitesse, le déplacement,

Permettra de la contrer, de l’étaler

Encore que cela n’évite pas tangage

Lors le courant viendra juste de face !

 .

.

La vraie, longue, forte houle

.

Scénario

.

Houle très longue, et de surface, prenant la forme d’un mascaret.

Représentation déséquilibre voilier tiré sur un bord par ses voiles.

Voilier en posture de danger si voilure et cap se mettent à dériver.

 .

Visuels et textuels >>

215 – Un voilier avance avec le vent

Visuels et textuels   >> 

.

                             Voilier est moyen

                            De transport très lent

                             En un jour il marquera

                              Cinquantaine de milles

                               D’un mouillage à l’autre

                                 Et d’un port vers une ile.

                                  C’est le seul,  qui avance,

                                  Avec la force   des  vents,

                                   Et s’il étale le calme plat,

                                    Son moteur en auxiliaire

                                     Lui permet de filer, à sec,

                                     Plutôt que de… se vautrer

                                     Sur une belle mer d’huile.

                                     Seul, aussi, un  voilier  est

                                     Habité de façon autonome

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,

                                     En mer d’aucune personne.

                                    Il reste, encore, un élégant,

                                    Et brave coursier des mers

                                    Pourvu d’un mat et génois

                                    Et d’une grande voile lattée

                                    Il assure plaisirs passionnés

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,

                                   Que vous ne pourrez oublier.

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Extension

.

En connaissance de cause, comme étant effronté,

États mer changeants divers, vous faudra  affronter.

Bateau, c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer,

C’est être inconscient de braver tous les dangers,

Un voilier en aluminium bien dimensionné,

Bien équipé, vous préservera du naufrage.

.

On peut choisir voilier léger, pointu qui fait

 Du cap, avance dès le moindre souffle de vent :

C’est la 2CV légendaire  pour les moins fortunés,

Quand le voilier de course pour les plus fortunés !

.

Nous, nous avons choisi la formule «4×4 des mers»

Très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait

Il fait moyenne de cinq nœuds, avec pointes à sept,

Quand il est bien réglé, le vent est fort, constant.

Nous ne le regrettons pas, bien qu’il soit lent.

.

Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers :

Certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon.

La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer.

Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore.

Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.

.

La première force  de propulsion d’un voilier

Est sa voilure qui s’adapte à la force du vent.

.

S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port

Un moteur auxiliaire sera requis par sécurité.

.

Maniement de voilure, parait simple, enfantin

Mais peut se révéler plein de pièges, difficultés

.

Telle grand-voile  qui  se coince, en sa glissière,

Un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste.

.

Génois refusant de s’enrouler, monter, descendre

Un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !

.

.

215 – Calligramme

.

                         Voilier est moyen……..   V

                            De transport très lent…   O

                            En un jour il marquera    I

                              Cinquantaine de milles     L

                               D’un mouillage à l’autre    I

                                 Et d’un port vers une ile.   E

                                  C‘est le seul,  qui avance,   R

                                  Avec la force   des  vents,    *

                                   Et s’il étale le calme plat,    A

                                    Son moteur en auxiliaire    V

                                     Lui permet de filer, à sec,    A

                                     Plutôt que de… se vautrer   N

                                     Sur une belle mer d’huile.    C

                                     Seul, aussi, un voilier  est     E

                                     Habité  de façon autonome,  *

                                     Il ne peut bénéficier d’aide,  A

                                     En mer d’aucune personne.   V

                                    Il reste, encore, un élégant,   E

                                    Et brave coursier des mers   C

                                   Pourvu d’un mat et génois,   *

                                    Et d’une grande voile lattée   V

                                    Il assure plaisirs passionnés   E

                                    Pour ses lofs, abattées, surfs,  N

                                   Que vous ne pourrez oublier.   T

.

Imaginez

En une rivière,

Mais assez profonde

Du genre : bras  de mer,

Avec assez d’eau et d’espace,

Pour mouiller en fond de coude,

Ou d’une anse des plus hospitalières

Avec un dériveur,  où, vous êtes le seul

À oser, seul, vous   y aventurer, y pénétrer.

Vous guettez malgré vous, fond tout en amont

Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,

Jusqu’à ce que, sur  banc : bien ancré, bien protégé,

Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.

Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,

Il arrive  que vent  se lève, par saccades, rafales, risées,

Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer

Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.

Au point que, pour votre confort, voire votre salut,

Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :

C’est  alors, à la cape, vous vous laissez dériver.

Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer

Faut s’attendre autant au pire et meilleur,

Dans le cours d’une … longue traversée.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

215 4

.

Évocation 

.

Mature de grand-voile, en haut !

Coque de voilier de course, en bas,

La vigilance sera de mise à la barre

Le moindre écart et «au lof» on part

.

Grand voile et génois se complètent,

et se règlent en fonction de direction

du vent, ainsi que de l’état de la mer,

si fait que leur forme épouse le fond.

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Plus les voiles sont grandes, tendues,

 Et plus le voilier avancera vite.

.

Symbolique 

 .

Symbole des hommes

Contre  Mère Nature,

Les  grandes courses

Océaniques donnent

Une nouvelle figure

Des mythes marins.

.

Avec de grandes voiles et des coques innovantes

Des navigateurs de course, en océan, trouvent

Et retrouvent, en ces expériences, plaisir,

Défi, aventure  d’affronter, découvrir

Territoires les moins apprivoisés

Autour de notre planète.

.

Descriptif

 .

215 – Un voilier n’avance qu’avec du vent 

Alignement  central / Titre externe / Thème  bateau

Forme en ovale /  Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : grand-voile/ Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

215 6

.

Mature de grand-voile, en haut !

Une coque de voilier de course en bas,

Avec une seule grande voile  au portant

Ou trois selon  la coque et gréement.

.

Symbolique 

.

Le voilier

Reste un bateau,

Ce symbole étant général.

Voile donnera une connotation

Plus particulière  à son  symbole,

Une interprétation bien spécifique.

.

Mettre les voiles serait l’expression

Qui illustrerait le mieux le symbole,

La voile se gonfle, besoin de partir,

Elle est le reflet  départ imaginé.

.

Invitation à quitter, peut-être

Mais se rappelant que l’on

Ne quittera pas le port

Sur un coup de tête,

Et qu’un nouveau voyage

Se prépare toujours longuement.

Source : signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On peut aller vite, sur un grand

Voilier de course, avec bon vent

Mais, la plupart sont  autour de

Cinq, six, sept, huit, neuf nœuds.

Ce qui compte,  c’est l’impression

De fendre les flots avec émotions.

.

La vigilance sera de mise à la barre,

Le moindre écart et «au lof» on part.

Vigilance pour ne pas perdre le vent,

Ou pour ne pas faire un  360 degrés.

Avec une grande voile  au portant,

Trois, selon la coque ou gréement.

 .

Anémomètre force vent

.

Scénario  

.

Au près, vent devant, vent debout, vent refusant, c’est  un pur enfer ;

au vent  arrière, un  spi bien établi, bien gonflé  par le vent : l’idéal ;

schéma pour bien comprendre, pour calculer l’angle optimal au cap.

 .

Visuels et textuels   >> 

214 – Un voilier est éloge de lenteur

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et  non  d’arriver  avant  d’être  parti.

.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

.

Qu’importe jour et heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant  que   d’océan :

C’est tout ce qu’on a fait

En bientôt  douze heures !

.

J’aurais fait aussi vite à pied

Si j’avais pu  marcher sur l’eau

Oui mais là tu ne t’es pas fatigué

T’a perdu ton temps, à le gagner !

.

Avoir  un  voilier  lourd, suréquipé

Entre dix  et douze mètres, de long

Est disposer solide coureur de fond,

Faisant cinq, six nœuds… moyenné.

.

Ça fait cent à cent vint milles, jour,

Deux cent kilomètres, en 24heures,

Autant dire vraie course de lenteur,

Par rapport à une auto ou vautour.

.

Et,  il  ne faut pas  oublier  qu’aussi,

On transporte  sa maison   avec soi,

Et voiliers de course  n’ont de poids,

Que de coques, voiles, quille et mat.

.

Lors ce sera faire l’éloge de la lenteur

Que de prendre ce temps en bonheur,

Quand tout va trop vite  autour de soi

Le lent déroulement du temps est roi.

.

On est sûr d’arriver, on ne sait quand

De la météo et du vent … cela dépend

De la tempête, calme plat, succédant,

Sous voiles ou sous moteur avançant.

.

Le vent change  d’allure, voire de cap,

Si on ne le surveille,  voilier s’échappe,

En mauvaise direction,  ou bien recule,

Vent arrière vers avant frise le ridicule.

.

.

Extension

.

Lenteur reste  un mot qui

De nos jours, fait encore peur,

Évoquant bouchons sur Autoroute,

Faire du surplace pendant des heures,

Sans pouvoir s’échapper  de cette nasse,

Où l’on est parqué et, qui plus est, sommé

De payer cher pour trajet rapide et sécurisé.

.

Sur la mer, au large, et même près des ports,

Il n’y a jamais de bouchons, sauf parfois à la

Sortie, ou à l’entrée  quand il y a une porte

Un sens unique à respecter, une priorité.

.

Lenteur reste un mot qui, de nos jours,

Est contraire d’ardeur, de course, de vitesse,

Régate on atteint soixante-dix kilomètres heures

Sur un hydroptère, en planant, au-dessus de l’eau.

Soudain, vague plus haute, plus forte, plouf :

L’hydroptère se casse, s’arrête d’un coup.

.

La lenteur n’est pas le point fort du skipper qui veut aller vite en course

Quitte à prendre gros risques, de casser, de déchirer, voire de chavirer !

En tant que  capitaine  d’un baroudeur des mers, solide, à toute épreuve

Ne dépassant les six nœuds de moyenne, notre skipper ne déprime pas :

Il prend avec philosophie, le temps qui passe, perd sur son programme !

La lenteur a au moins ce mérite, on voit le temps, se dérouler, sans hâte.

S’il faut, une heure, six heures  ou demi-journée  de plus, pour y arriver,

Qu’importe, pas de train, d’avion, à prendre, l’essentiel est d’être vivant.

Enfin quand même sous vent, ça met le double, sinon triple, du temps !

.

Si vous voulez aller vite d’un point à un autre

À moins de disposer d’un pur voilier de course,

Ne prenez pas la mer : vous fera rater votre train

.

Un voilier, si on ne dispose d’un moteur auxiliaire

Reste prisonnier des caprices de vent fort ou léger

Une bonne marche à pied fera des fois aussi vite

Un simple vélo, deux fois et si électrique, trois,

Quant à la voiture : six fois ; train, dix fois.

.

Toutefois, fort vent arrière, et sous spi,

L’impression de vitesse se lit sur l’eau

Faisant une trainée, comme un  v,

Avec un bruit de glisse en surf.

.

.

214 – Calligramme

 .

Pourquoi aller vite

Quand on aura le temps

Même tout le temps devant soi,

Lors d’y être sera le plus important,

Et non Ô d’arriver avant Ô être parti.

En train, on est presque sûr, de l’heure

En voiture,  on est  autour  de l’heure,

En   voilier : dans  la  demi-journée.

Lors sans vent,  voire sans moteur

Ce sera le lendemain, peut-être.

Qu’importe === jour/heure,

Si l’on est en bonheur,

De profiter du temps

Autant que d’océan !

.

C’est tout   ce qu’on a fait

En bientôt          douze heures !

J’aurais fait aussi             vite à pied

*** Si j’avais pu marcher           sur l’eau ***

**** Oui mais là tu ne t’es pas           fatigué ****

*****   T’a perdu ton temps, à le          gagner !  *****

*****    Avoir      A    un voilier lourd,    suréquipé   *****

 *****    Entre dix      R      et douze mètres de long     *****

*****     Est disposer      E    solide coureur de fond     *****

*****     Faisant cinq, six     *       nœuds, moyenné.      *****

*****      Ça fait cent à cent       Y      vint milles, jour,    *****

*****      Deux cent kilomètres,      O      en 24heures,     *****

*****     Autant dire vraie course     U      de lenteur,     *****

 *****     Par rapport à une auto ou      *      vautour.       *****

 *****     Et, il ne faut pas oublier qu’       S         aussi      *****

 *****     On transporte sa maison avec    A           soi,      *****

 *****     Et voiliers de course n’ont de      I        poids       *****

*****     Que de coques, voiles, quille      L        et mat     *****

 *****     Lors c’est faire l’éloge de la     O          lenteur     *****

 *****     Que de prendre le temps    R          bonheur,      *****

*****     Quand tout va trop vite   *       autour de soi     *****

*****     Le lent déroulement     F      du temps est roi    *****

*****     On est sûr d’arriver  A        on ne sait quand    *****

*****    De la météo et       S       du vent cela dépend   *****

*****   De la tempête      T    calme plat succédant,    *****

****    Sous voiles ou       *    sous moteur avançant   ****

***     Le vent change       S       d’allure voire de cap, ***

**   Si on ne le surveille,     L       voilier s’échappe,  **

* En mauvaise direction,      O        ou bien recule,*

Vent arrière vers avant frise      W        le ridicule !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

214 4

.

Évocation 

.

La silhouette en torse

D’un  marin  confirmé,

Peut-être d’un skipper 

Ou de simple équipier ?

.

Sur un voilier, rien ne distinguera

le capitaine ou skipper, d’un équipier

à moins qu’il ait mis la casquette ad hoc

ou l’aurait fait imprimer sur son tee-shirt,

et ainsi la forme évoquera bien plus le fond.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique 

 .

Le skipper ou chef de bord

Est le barreur d’un voilier de régate

Ou le capitaine d’un bateau de plaisance.

Il est le responsable du pilotage du bateau.

.

Anciennement, il désignait le commandant

D’un navire marchand : il peut également

Piloter un voilier pour le compte de tiers

Sens des responsabilités …  sang-froid.

.

Une  grande résistance  à la fatigue,

Physique et nerveuse sont qualités

Indispensables pour ce métier.

www.cidj.com/metiers/skipper

.

Descriptif

 .

214 – Un voilier fait l’éloge de la lenteur

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : skipper /  Symbole de fond : équipier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un skipper assisté d’équipiers affutés

 Sur un voilier très rapide,

Ne dépasserait guère  les vingt nœuds :

 Autour de 40 km/heure.

.

Symbolique

.

Symbolique     

.

L’association Éric Tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick,

On se pince pour écarter les rêves

Et  on relit cette petite annonce,

À la bourse de voiles et voiliers.

 .

C’est vrai : l’association Eric tabarly

Cherche deux équipiers pour naviguer

En service civique sur les Pen Duick !

 .

Il y a même urgence :

Les deux postes, basés à Lorient,

Sont à pourvoir avant le 1er avril.

Une blague, elle serait mauvaise.

voilesetvoiliers.ouest-france. –association

-eric-tabarly-cherche-deux-equipiers

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’énerve plus un skipper que calme plat

«Pétole molle» dans le jargon marin … lenteur.

Pour avoir connu, journée entière, à deux milles

À l’heure, je peux comprendre la fâcheuse humeur

À en arriver parfois être obligé avancer au moteur

Mais d’un autre côté, on n’a pas de train à prendre,

On  apprend à être patient comme pêcheur qui ferre.

 .

.

Moi, capitaine clandestin

.

Scénario 

.

Pour  parcourir  grands espaces, faut calculer nombre de jours lents,

bien soigner sa sécurité et avitaillement, ses voiles, moteur, au port,

ne pas oublier de prendre la météo pour s’assurer temps clément.

 .

.

Visuels et textuels  >>

213 – Un voilier est un microcosme

Visuels et textuels  >>

.

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres sur le dos.

.

Ce n’est pas tant que, tôt-tard,

Tous, même rythme à prendre,

L’on finisse, lassés… d’attendre

Qu’on soit en avance ou retard.

.

Bateau est microcosme, habité

Où  il faut  s’entendre, sur tout,

Et pas d’envies personnalisées :

Loi de groupe  prévaut, en tout.

.

Ses contraintes sont plus grandes

Que  sur terre  et  bien  différentes

À tel point  que  l’on  appréhende,

De ne plus être  qui  l’on prétende.

.

En séjour au port, humain d’abord,

Mais navigation,  c’est bateau avant

Au port, on reste maitre de son sort,

Mer le capitaine reste commandant.

.

Et il n’y a guère qu’au quart de nuit

Où l’on est seul, l’on est responsable

De la marche du bateau  et  son lit

Pour peu qu’on s’en dise capable.

 .

.

Extension

.

Sur des voiliers de neuf à douze mètres,

Une grande différence de place existerait,

Fonction arrangement intérieur, ergonomie.

Un voilier, on y vit, autant dehors, que dedans.

.

Mais si l’on se sent à l’aise, à six, dans le cockpit,

Sans plafond, sans porte, avec grand large autour,

Dans  le carré,  quand  il vente,  que le bateau  gite

Et, que  les  vêtements  sont trempés, par la pluie,

C’est  une autre  affaire, ambiance, organisation.

.

Marins s’en accommodent mieux que marines,

Allez savoir pourquoi,  allez savoir comment !

En tous cas, quand la promiscuité pèse trop

Votre cabine vous tend les bras pour être

Tranquille bien au sec et bien calfeutré.

.

Du microcosme du cockpit, on passe

À celui du carré, puis de la cabine,

Pour qui aime les grands espaces,

Ils peuvent s’asseoir sur le siège avant

L’enrouleur de génois et là, la mer est à vous,

Jusqu’à l’horizon et parfois l’impression d’infini

Qui tourne en rond, bateau minuscule sur l’océan.

.

Plus le voilier est petit, plus il est micro, microscope, microscopique.

Pour six mètres, on a juste le minimum vital  pour la croisière côtière,

Pour seize il y aura plusieurs espaces dédiés tels cabines, cuisine, carré,

Pour la moyenne, autour de dix mètres, tout est grand  et petit, à la fois !

On est serré, dehors aussi, si le cockpit n’est pas immense, est encombré !

Quand on pense, dans un voilier de 37 pieds assez large, l’on peut héberger

Jusqu’à six équipiers, grâce à ses trois cabines,  et ce, sans presque se gêner.

De fait ce qui pose problème ce n’est pas l’espace voilier mais la promiscuité,

Quand on parle de microsome, on parle aussi relations dans une microsociété.

.

Une cuisine, un salon, et une salle à manger,

Une cave, et parfois, en haut, comme grenier

Voilà pour manger et se divertir et s’occuper,

.

Auxquels on ajoute  cabines pour se coucher

Pour se retirer  en son lit douillet, et y rêver,

Attenant à une salle de bain,  avec toilettes !

.

Puis, une table à carte,  pour faire  le point,

Et un moteur, avec batteries, pour avancer,

Et différents équipets casiers, pour ranger.

.

Le tout dans un espace des plus restreints

Qu’on appelle carré bien qu’ovale ou rond

Avec pour toit, un roof, et pour sol, quille.

.

.

Épilogue

 .

Tout microcosme évoque  un  petit endroit

Ou un groupe de gens et des plus confinés,

Auquel on oppose parfois un macrocosme,

Où tout serait en tout, et  réciproquement.

***

Le plus souvent, on en use  en  métaphore

Pour accentuer… une très forte proximité

Tant des corps que des cœurs, des esprits

Y a un chef,  un second,  des  exécutants !

***

Dans un voilier, tout est à portée de main

Tant dessus que dessus, que sur les côtés,

Et s’il y aura une place pour chaque objet

Après usage, on conseille de l’y remettre !

***

Confinement plaisanciers  pose problème

Si chacun fait ce qu’il lui plait, à l’instant,

Activités  ne peuvent cohabiter, succéder,

Que si elles font sens  pour communauté !

***

Un véritable apprentissage   d’adaptations

Aux intérêts communs  et non particuliers,

Dès lors, il suffit d’un qui ne joue pas le jeu,

Pour que l’on passe vite du calme…  au feu !

.

.

213 – Calligramme

 .

Ce n’est pas tant il faille

Tout sortir, tout rentrer,

À chaque escale qui vaille

D’être visitée, y séjourner.

.

Ce n’est pas tant qu’on aille

À dix à l’heure, voile, moteur

Qu’à chaque port l’on avitaille

Pour avoir légumes, fraicheur.

.

Ce n’est pas tant que, sur la mer,

On ne s’ennuie à ….  ne rien faire,

Tangage ou roulis  sert à distraire,

Tant on a du mal à … s’en extraire.

.

^

Ce

 N’est pas

Tant  que  le

Bateau soit étroit

Petit, soit  encombré,

À quatre, difficile  s’isoler

Les uns les autres, sur le dos !

Ce n’est pas     V  tant que tôt-tard

Tous, même       O  rythme à prendre,

L’on finisse,         I       lassés d’attendre

Qu’on soit en         L       avance ou retard.

Bateau est mi          I           crocosme habité

Où il faut s’en            E             tendre, sur tout,

Et pas d’envie             R             per-son-nalisée :

Loi de groupe              *               prévaut en tout.

Ses contraintes          M            sont plus grandes

Que sur terre et          I                bien différentes

À ce point  que          C               on appréhende,

De ne plus être          R           qui l’on prétende.

En séjour au port    O         l’humain d’abord,

Mais navigation     C        c’est bateau avant

Au port on reste    O      maitre de son sort

Mer le capitaine   S   reste commandant.

Et il n’y a guère   M qu’au quart de nuit

Où l’on est seul   E  on est responsable

De la marche du *    bateau et son lit

Pour peu  qu’on  s’en  dise capable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

213 4

.

Évocation 

.

En bas, belle coque  voilier,

Microcosme, intérieur,

Tandis  qu’en  haut,  toutes

Ses voiles levées, extérieur.

.

Microcosme est une image

 Réduite du monde de la société

Image  convenant  à notre voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique

.

Microcosme 

Monde en réduction,

En miniature ou en abrégé,

Par opposition au macrocosme

Qui est le grand monde, univers.

.

En  philosophie,  un microcosme

Est  représentation  analogique

De l’homme considéré comme

Un petit monde en soi.

.

En sociologie, microcosme

Est un élément qui appartient

À  un  ensemble  plus  vaste

Qui en donne une image

Ou représentative à

 Petite échelle.

.

Et sur un voilier

Sa maison, voiture,

Petit monde  en

Réduction.

.

Descriptif

 .

213 – Un voilier est un microcosme

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique  /  Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : microcosme /  Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

213 6

.

Microcosme  est  une  image

 Réduite du monde de la société

Elle convient   bien  à un voilier

Par son côté intérieur, intimité.

.

Symbolique 

 

On dit d’un lieu, intérieur,

Qu’il a une âme, l’intérieur parle.

Il en dit long sur ce que nous sommes.

Le carré d’un voilier est un nid protecteur

Qui change avec désirs, évolution personnelle,

Mais aussi avec l’air du temps et les croisières

Le soin que nous mettons  à décorer le voilier

Est une façon de trouver équilibre intérieur.

Aménager son espace de vie est révélateur

De soi et une source d’épanouissement.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un microcosme est un monde en miniature,

Où tout ce dont aura besoin est autour de soi

Il suffit de se pencher, se lever, tendre le bras

Du point de vue de l’équipage : tout le monde

Sera toujours là, à porter de main et de voix.

Le cockpit et le pont, élargissent l’espace vital

Descente crée le sas entre intérieur/extérieur.

 .

.

Cabine pour le moins intime !

.

Scénario

.

Microcosme dans le sens où c’est petit, calfeutré, et voire, intime ;

Microcosme dans le sens où il n’y a rien superflu : que l’essentiel ;

Microcosme dans le sens où il n’y a séparations : espace ouvert !

 .

Visuels et textuels  >>

212 – Un voilier est bulle sur l’eau

Visuels et textuels >>

.

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

 .

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

.

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

 .

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

 .

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

 .

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

.

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

 .

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

 .

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

 .

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

 .

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V

.

.

Extensions

.

Cette fois  je délire, je divague, j’hallucine,

Je change totalement d’univers,  encore que

La bulle, ce n’est pas faux pas pour la coincer

Pour l’habiter, ce pendant des jours, semaines,

Voire des mois entiers : on a de quoi s’occuper

Et, quand on est plusieurs, nombre de choses

Et d’idées et de tâches à partager ensemble.

.

La bulle n’est pas nombriliste, solitaire

Bien au contraire, elle sert de cocon

Pour contenir des amis proches,

Des  familiers,   des  activités,

Passionnantes,   passionnées.

.

La cuisine et les repas, la vaisselle

Et le rangement occupe une bonne

Partie du temps, selon un roulement

Ou une répartition mais il faut être prêt

À tout faire, ne pas s’appuyer sur les voisins.

.

Bulle extérieure, en cockpit, arrondi,

Protégé par une capote, sur descente,

Et bulle intérieure  dans sa couchette,

Sans oublier la bulle faite par le carré,

Autant de bulles dans certains voiliers,

Où l’on peut passer son temps à buller,

Pour le moins, à se sentir bien protégé.

.

Un tronc d’arbre c’est certain flotte sur l’eau,

Mais si vous marchez sur lui : tourne, chavire.

.

Vous creusez l’intérieur, vous faites un bateau,

Mais sans quille, dérive : simple jouet des flots.

.

Dès que vous fermerez les hublots et la descente,

Vous vous sentirez comme en bulle coque de noix

.

Et là, deux fois plus isolés du monde environnant,

En cas de tempête vous êtes à l’abri comme radeau

.

Un esquif pour s’esquiver, prendre le large, en liberté,

Où l’on avance, on mange, on bricole, on dort, on rêve.

.

.

212 – Calligramme

 .

VOILIER

Voilier est appartement miniature,

En  raccourci,

Avec un plancher, arceaux, un roof,

Comme toit.

On y fait presque tout à sa manière

Comme chez soi :

Certains font leur seule, dernière

Demeure de vie.

EST COMME

À huit, on se sent surpeuplé,

À six, on est  encore  tassé,

À quatre ……  on est bien,

Et à deux …..  c’est royal.

On passe   jours entiers,

Sans toucher  la Terre :

Besoin de rien de vital.

Voilier,  havre de paix,

Est un bateau de rêve

Et de toute agitation,

Un antidote et trêve.

Un seul jour en mer

Vaut trois sur terre,

Tant  il transforme,

Calme en mystère.

BULLE SUR L’EAU

Un voilier est comme une bulle sur l’eau

Il se déplacera au gré des vents et des flots

Lors navigue, voilier dériveur, tangue, roule

Et une vague qu’il enfourne, parfois l’enroule.

Le fond de coque, tape sur la mer, en tempête,

Au point d’impressions instables, comme saoul,

Vagues creuses parviendront à faire trempettes,

Aux  chandeliers, donnant  frayeurs  qu’on coule.

Dieu merci le voilier est un bateau, solide et sûr :

Agréable, en basse et haute mer, armé hauturier,

Remonte bon nombre  de rivières, pour mouiller.

Son programme reste complet il endure, assure.

Nous servant de cuisine, restaurant, couchette,

Il assure un confort, grand luxe, par toilettes.

Il est  doté, d’un salon, carré,  bibliothèque.

L’ordinateur sera  sa  seule médiathèque.

Horizontalement le voilier  est  comme

Carquois sur eau,  coque maternelle

Et qui vogue, bien, au gré du flot.

Verticalement voilier est flèche

Mat tendu, sabre paternel,

Fendant la mer avec

Sa quille nue

Étrave

V  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

212 4

.

Évocation   

.

En bas,  une  coupe

De coque de voilier,

Et en haut, la  mature

Avec les diverses voiles.

  .

La coque est comme une bulle sur l’eau

à moitié immergée, à moitié hors d’eau

sa quille ou dérive la stabilise très droit

si fait que la forme épouse bien le fond.

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

 .

Le choix de plan de pont,

Et des aménagements intérieurs,

Va définir le style de vie recherché

À bord d’un voilier, selon les goûts

Et le programme de navigation,

Selon êtes « soleil et farniente »

Ou « traversées tous temps »!

.

Après avoir vanté la beauté

Des ponts sans excroissance

Comme sur  bêtes de course

Et constaté  que la première

Adjonction  des  navigateurs

Est une  capote de protection

Ou une «bulle de navigation».

hisse-et-oh.com/articles/20-plans-d-amenagements

.

Descriptif

 .

212 – Voilier est comme bulle sur l’eau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

212 6

.

De la quille au haut de mature,

Tout autant, de l’avant à l’arrière,

Sans parler de bâbord à tribord,

Le voilier est un espace clos.

.

Symbolique 

^

Vrai,

La coque

Supportera les

Diverses contraintes

De type  hydrostatique

Puisqu’elle doit supporter

Le   poids  total   d’un  voilier,

Souvent  inégalement réparti ;

Contraintes     hydrodynamiques

Qui provient  du  choc  des vagues.

Elle est  construite  en bois  pour les

Navires anciens et bateaux plaisance

En acier  pour navires  de commerce,

En aluminium pour navires rapides

En  plastique   pour  de nombreux

Bateaux   de plaisance, voiliers

Composite pour les rapides.

Wikipédia : coque de bateau

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’association voilier/bulle est à prendre

Autant au sens propre qu’au sens figuré.

La métaphore  de la bulle  évoque  le repli

Sur soi protecteur, mise à distance autres.

Si l’on est claustrophobe, vaut mieux éviter

Le contraste est fort entre intérieur/dehors.

 .

.

Une robustesse à toute épreuve.

.

Scénario

.

Une bulle extérieure que ce cockpit, très confort et très protecteur,

une bulle intérieure que ce carré, accueillant, douillet et reposant,

sans parler couchette où l’on bulle, à souhait, seul, ou amoureux !

 .

Visuels et textuels >>

211 – Un voilier s’accorde au marin

Visuels et textuels  >>

.

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

Fatigues tenaillées de peurs, éberlués.

.

Fin d’agression vent une fois amarrés.

Contents avoir vécu  tant forts moments

La mer les a fort  bousculés tout autant

Qu’elle aura pris soin de les épargner.

Mer voilier  marin  forment beau trio.

.

Ça passe, ça casse  sinon du pot !

Ho hisse et ho  eh matelot !

En haute mer  naviguer !

Connaitre  faut son voilier !

Faut prévoir tout  voire anticiper,

Pas de place  une  pour improviser.

.

Simple brin, infortune, tout casse,

Tout en vrac voire voile se déchire,

Mât tombe bateau, en souffrance,

Et la mer est  soudain un précipice :

Marin aux abois naviguer supplice

Lors le vent forcit,  la mer dérape,

Réduire voilure, dégager le pont

Garder cap, se mettre à la cape

Surveiller   tous les horizons.

.

Attendre,  braver le temps,

Tant, une fois  traversée,

Une tempête… ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde, à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

.

.

Extension

.

Un voilier s’accorde bien au marin

Tout comme marin s’accorde au voilier :

C’est un couple qui se sent, et qui se ressent,

Dans ses comportements et dans ses éléments.

.

Tout est question préparations, d’anticipations,

D’évitement, de réparation, ça bouge sur bateau

Et parfois autour, et même si cela n’atteint pas,

Cinquante à l’heure, pas de freins sur bateaux,

Autre que celui du moteur qu’il faut inverser,

Changer de cap ou d’amure prend du temps

D’autant si on est sous un spi asymétrique

En lieu et place d’un génois à enrouleur.

.

Les mouvements de l’eau, courants,

Formes de vagues, favorisent ou non

Ou compliquent les virements de bords

Parfois le génois ne passe pas, il faut aller

À l’avant l’accompagner, y compris tempête.

Sans voile ni moteur, le bateau dérive, épave.

.

Si près des côtes on peut espérer être secouru.

En haute mer, c’est plus hasardeux et difficile :

Si trop long : il vaut mieux se débrouiller seul.

.

Petit marin, petit bateau, petite croisière, pensez-vous, c’est faux.

Des voiliers de six mètres cinquante font la course transatlantique.

Mon premier était à peine plus grand  pour faire le tour de Bretagne.

Il est vrai qu’il est plus facile à mener qu’un autre de cinquante pieds.

Les principes et les règles sont les mêmes et ce quel que soit leur taille.

J’en ai vu naviguer  sur bateau de deux mètres : plus petit que marin !

Bon d’accord, il restait accroché au pied du mât, comme sur planche.

On adapte la taille au programme de nav, ou programme à la taille,

Un marin qui ne fait pas équipe avec le bateau n’ira pas très loin.

.

Un voilier s’accorde au marin et réciproquement ;

Un marin prend soin de son voilier, naturellement,

Il en va de sa survie en cas de tempête, gros pépin,

Éviter qu’ils deviennent, tous deux, jouets des flots.

.

Si ce n’est qu’un objet, parmi tant d’autres autour,

Il n’empêche que des liens d’attachement ont cours

Il  n’est pas que sous ses pieds : dans sa tête autant

Ne dites pas du mal de lui, il fait partie de lui aussi.

.

Un marin en mer est un autre homme que sur terre,

Pour rien au monde, vous ne le ferez quitter univers,

Qu’il considèrera comme une ile en océan turpitudes

Tant le désir de prendre la mer est comme habitude.

.

.

Épilogue

 .

Tout voilier, moderne, bien équipé, toilé,

Est le mieux qu’on puisse pour naviguer :

Ergonomie tient place pour s’économiser,

Et de nombreux détails sont bien pensés.

***

Pour autant tout voilier demeure petit,

Pour tout ce qu’il y aura  à embarquer,

En matière de vivres, change, sécurité

Il faut tout bien ranger  et  retrouver !

***

À deux, à six, c’est pas même confort,

À deux, l’on s’étale ; à six, on se gêne,

Respect et consignes sont mots forts,

Sautes d’humeurs vont vers la peine.

***

Pour y vivre comme poisson en l’eau,

Faudra du temps, et parfois des ans :

Marin  et bateau  n’en feraient qu’un,

Si chaque endroit reste sous contrôle.

***

Je ne dirais pas cela, de moi, équipier,

Mais bien  du capitaine, toute sécurité.

Au bateau, n’importe quoi peut arriver,

Il pourrait faire face : marin chevronné.

.

.

211 – Calligramme

 .

Un

Dompteur

De pleins vents,

Chevaucheur vagues,

Bateau peinant sur fond

Combat sans fin, sans nom.

Que la mer devienne tempête,

Et que le ciel se joigne  à la fête,

Et voilà les marins  qui divaguent,

Perdent dernier espoir, fil du temps.

Pressés de faire galoper leur monture,

Des jours et des nuits toujours à la dure

Pour atteindre leur premier port, harassé

 *Fatigues tenaillées    V    de peurs, éberlués.*

***Fin d’agression    O     vent une fois amarrés.***

*****Contents avoir   I    vécu    tant forts moments*****

*******La mer les a    L      fort  bousculés tout autant*******

*********Qu’elle aura   I      pris  A  soin de les épargner.********

********Mer voilier    E      marin  U  forment beau trio.*******

***Ça passe,      R      ça casse    *      sinon du pot !***

Ho hisse        *        et ho       M        eh matelot !

En haute        S       mer        A           naviguer !

Connaitre       *       faut       R        son voilier !

Faut prévoir   A      tout     I   voire anticiper,

Pas de place    C     une  N  pour improviser.

Simple brin,    C    d’infortune : tout casse,

Tout en vrac    O     voire voile se déchire,

Mât tombe ba  R      teau, en souffrance,

Et la mer est    D    soudain précipice :

Marin aux abois  E naviguer supplice

Lors le vent forcit  *  la mer dérape,

Réduire voilure,   dégager le pont,

Garder cap, se mettre à la cape,

Surveiller   tous les horizons.

Attendre,  braver le temps,

Tant,  une fois  traversée,

Une tempête … ne vous

Donnera  que l’envie,

Renouez avec la vie

Monde à l’endroit

Après … l’envers,

Monde   de joie,

Après … l’enfer,

Enfer  des  flots

Vous mettant sur le dos,

Après Enfer de solitude

Jusqu’au plus haut.

 

.

Forme

.

Réduction

.

.

211 4

.

Évocation

.

Un poisson, du genre requin,

On dira presque un sous-marin

Quant à ressembler à un voilier

Marin : il faut bien se projeter !

.

Un voilier très long ressemble à un poisson fin

et même les gros cargos, à un poisson plus gros,

si fait que quoiqu’on dise, la forme épouse le fond.

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille.

.

Symbolique 

.

Chez les peuples indo-européens

Comme d’autres traditions païennes,

Poisson est l’emblème de l’eau, élément

Avec lequel il partage  son aspect symbolique,

Le poisson est  symbole de fécondité, sagesse.

Il est occulte dans les profondeurs des eaux,

Un domaine d’une force sacrée  de l’abîme

Dont il est pénétré.

.

Cet espace aquatique

D’une profondeur insondable est associé

Aux  mystères  de l’inconscient  humain,

Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.

les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson

.

Descriptif

 .

211 – Un voilier s’accorde au marin

Alignement  central / Titre courbe / Thème  bateau

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : poisson /  Symbole de fond : poissons

.

Fond

.

Évocation 

.

211 6

.

Bon nombre de voiliers auront des formes

De poissons, bien que

Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière, 

Avec longue quille,

.

Symbolique 

.

Le poisson de I’Indo-Pacifique,

Appelé espadon-voilier ou empereur éventail,

Est espèce de poissons, vivant en océans Indien et Pacifique.

Il est couleur bleu nuit, possède des stries verticales sur les flancs

Et il est considéré comme étant le plus rapide des poissons.

Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement

De 1,50 m à 2,50 m pour 30 kg à 40 kg

(100 kg très exception­nellement).

Source : Wikipédia poisson espadon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Beaucoup de terriens, équipiers,

Disent que c’est très embêtant,

Voilier bouge  tout le temps !

L’on rétorque, simplement,

Ils n’ont pas le pied marin

Ils veulent  se tenir droit,

En bateau, à contrepied,

Et il faut se laisser aller

Acquérir  bons  réflexes,

Et  non  les …  contrarier.

Le plus important n’est pas

De se tenir toujours attaché,

Mais de réagir, et au plus vite,

Moindre mouvement d’instabilité.

 .

.

Faut faire corps avec son bateau

.

Scénario

.

Avec un voilier dériveur intégral, j’atteins toutes les plages de sable

quand la marée sera montée, je reprends le large, peux renaviguer,

je dispose plaisir de barre, allant là où je veux aller, est ma liberté.

 .

Visuels et textuels  >>

210 – Un voilier est un autre univers

Visuels et textuels  >>

.

Voilier est un tout autre monde

Que celui que l’on trouve  à terre,

Il s’agit bien d’un «univers en soi».

Nos repères, sur continent, fondent,

Et  nos habitudes  ne feront plus lois,

Il faut tout réapprendre… ou presque,

Nouveaux mots et nouvelles manières.

.

Un équilibre terrestre devient grotesque,

Lors il vous balance en un sens contraire.

Impression est  que temps s’allonge : tant

Trois jours valent une semaine, comptant.

La nuit succède au jour et heures passant,

On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

.

Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

Mais, attention à ne pas trop embarrasser,

Sinon, vrai tourbillon, deviendrait le carré.

C’est dire si l’on passe  du temps, à ranger,

Les choses à leurs places  toutes marquées

Sinon, on déplace une pour trouver autre,

Qui, en coffre  ou  en coqueron, se vautre.

.

Sans parler du pont, de l’annexe  à gonfler,

Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

Moteur  à démarrer,  à couper, ou à … régler,

Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

Infini d’eau, ouvrant grand, celui  de penser

Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

.

Vie à bord est, carrément, la communauté,

Impossible de s’en aller, ni même de s’isoler,

Il faut s’aimer ou au minimum, se supporter,

Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

À l’eau non quand même «allo maman bobo»

On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes contrastés de la vie, sur l’eau.

 .

.

Extension

.

Il n’y a pas un mot de vocabulaire marin

Qui soit commun avec le vocabulaire terrien,

À part corde pour se pendre, cloche pour avertir.

C’est dire à quel point les deux univers sont disjoints.

.

Mais comme tout s’apprend, au bout d’un moment,

Les bons mots viendront, aux bons endroits,

Aux bons moments, lors des manœuvres

S’effectuant tout à fait normalement.

.

Et on les retrouve après sous forme

D’habitudes contractées, réflexes,

Et cela, d’une année …sur l’autre,

Dix ans d’interruption, navigation.

Un autre univers mais non parallèle :

Juste langue différente juste sur l’océan.

.

Bon d’accord, ce n’est pas l’univers étrange d’une station spatiale.

Ce n’est pas non plus celui d’un camping- car de gamme moyenne :

C’est tout autre chose, un univers clos, libre et pour le moins, naval,

Où l’on peut passer des jours entiers en vie de croisière quotidienne,

Sans voir personne ou d’autre, que, son ou ses, équipiers de voyage !

Un long parcours se distingue, cela est certain, d’un petit cabotage.

Si le voilier prend du gîte, tout objet doit être bien rangé, attaché.

L’on ne se déplacera qu’avec main pour soi, autre pour bateau :

Lire, écrire, posent problème si bateau roule, tangue trop.

.

La vie sur des bateaux, je veux dire, navigation

Au delà de cabotage de port en port à la journée

Ne date pas d’hier : équipements de propulsion,

De sécurité et de confort à bord ont bien évolué.

.

Un bateau si grand soit-il, n’est pas une maison,

Lors il doit être autonome en tout pour sa survie

Son intérieur est aussi important que l’extérieur

On est loin du concept : un flotteur et une voile !

.

Et puis longue solitude dans le désert  de la mer

Il faut la supporter, et même avec des équipiers

Entente avec eux, soi-même est souvent requise

Pour ne pas transformer paradis en vrai enfer !

.

.

210 – Calligramme

.

Voilier est un tout autre monde

     Que celui que l’on trouve à terre,

              Il s’agit bien d’un «univers en soi».

                 Nos repères sur continent fondent,

                        Et nos habitudes ne feront plus lois.

                              Il faut tout réapprendre…ou presque,

                                  Nouveaux mots et nouvelles manières.

UN VOILIER

                            Un équilibre terrestre devient grotesque,

                       Lors il vous balance en un sens contraire.

               Impression est que temps s’allonge : tant

          Trois jours valent une semaine comptant.

      La nuit succède au jour et heures passant,

            On reste toujours occupé, quoiqu’on fasse.

EST UN

  Vrai, qu’à table, on a … de bons moments :

L’on cuisine, tout comme chez soi, autant,

  Mais, attention, à ne pas trop embarrasser,

  Sinon  vrai tourbillon, deviendrait le carré.

 C’est dire si l’on passe du temps, à ranger,

  Les choses à leurs places toutes marquées

  Sinon on déplace une pour trouver autre

    Qui, en coffre ou en coqueron, se vautre.

TOUT AUTRE

           Sans parler du pont, de l’annexe à gonfler,

               Les amarres du ponton, les défenses à fixer,

                   Voiles à étarquer, génois  ou  spi, à dérouler,

                      Moteur  à démarrer, à couper, ou à … régler,

                         Lors quand tout est en ordre et tout est paré.

                           Vrai plaisir assuré, de barrer seul, sur océan,

                           Infini d’eau, ouvrant grand, celui de penser

                           Si fort que l’on en oublie tout, en l’instant.

UNIVERS

                         Vie à bord est, carrément, la communauté,

                      Impossible de s’en aller ni même de s’isoler,

                  Il faut s’aimer, ou au minimum, se supporter,

             Celui qui ne sait, ou ne fait rien, sera … rejeté,

        À l’eau, non quand même, «allo maman bobo»

   On ne cache rien, en bateau : on se contraint,

On ne gâche rien du bateau, l’on se souvient

Des charmes, contrastés, de la vie, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

210 4

.

Évocation 

.

Un listing de papier

Ou dépliant illustratif,

Un  support  publicitaire, 

Ou un beau carnet de bord

.

Le livre de bord est une sorte de carnet

où on note la météo, le parcours du jour

s’il n’a guère la forme d’un dépliant, certes

il  reste indispensable à bord comme témoin.

 .

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

.

Symbolique

.

Facilement reconnaissable

Avec  son aspect de feuilles pliées,

Dépliant est support de communication

Permettant se faire connaître rapidement.

Son contenu résumera l’essentiel de l’activité

D’une entreprise, d’une association, aventure.

.

Mais le dépliant doit être attrayant, pour attirer

L’attention du lecteur sinon l’ignorera totalement

D’après cette définition du dépliant,

Publicitaire, véhicule des messages.

.

Ce dernier peut être utilisé soit par des entreprises

Ou des associations désirant élargir leur clientèle.

Modifié, source : le-guide-dimpression-des-depliants

.

Descriptif

 .

210 – Un voilier est un autre univers

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme zigzag / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : dépliant   /  Symbole de fond : carnet

.

.

Fond

.

Évocation

.

210 6

.

Dépliant avec huit faces

 Possibles afin d’y  imprimer:

Ou romans ou bandes dessinées

Ou récit, photos carnet de bord.

..

Symbolique 

.

Mon « carnet de bord »

D’apparence pratique, anodin

Prend  le pouvoir  sur  ma vie !

 .

Ma nouvelle manière pour faire

De ma vie un pur bijou d’efficacité

N’est pas une appli : journal de bord

Rempli par de petites pages d’écritures

Complétées par des croquis et photos, etc.

 .

Et le remplir, tous les jours, et le transcrire,

Travailler, rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et fort  long travail en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De changer d’univers

Change nos manières,

De dire, même de faire

Cela est extraordinaire,

Les mots du vocabulaire

Et les gestes nécessaires,

Tant si tout va de travers

On met vite fin à croisière

On se sent mal, et peu fier

Et l’on rêve pied sur terre !

 .

.

.

Univers très fermé et très ouvert.

.

Scénario

.

Seul en l’océan au calme, pas un bruit, d’autre image non plus,

et retour au port au moteur pour ne pas tirer des bords carrés,

on repart, le lendemain, pour de nouvelles aventures et ports !

 .

Visuels et textuels  >>

209 – Calme plat suite à la tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou sur notre couchette,

L’on écoute,  les drisses,

Qui chantent… fouettent

Sur long mât …  qui hisse

Son drapeau  …   tempête,

Nous chavirant   les sangs,

Ou nous  cognant  les têtes.

.

Jetons un œil  sur le hublot,

Un autre sur  l’anémomètre,

Un  troisième œil,  intérieur,

Sur un palpitant,  qui cavale,

Descendant, regrimpant, sec,

Sous ses plus  grosses rafales,

Chaque  heure nous … réserve

Ses instants les plus…traitres.

.

Et puis, soudain, à midi juste,

Le grand calme, plat, revient :

C’est la fin de la féroce tempête

Celle qui nous aura jeté bien bas

Tant les bruits et tant les souffles

Tant les mouvements   de ses eaux,

Ont  fait  place à    un   tout  nouveau

Monde  qui  résonne  fort  de  son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Extension

.

Pendant toute tempête,

Nous laissons radio VHF

 Ouverte   sur  le  canal  16,

Étant  le canal  de  sécurité

Appel aide et détresse en mer.

.

Il ne nous jamais arrivé d’appeler

Ni nous dérouter pour porter secours

À un autre bateau mais nous avons parfois

Servi de soutien technique, et voire psychologique

 À des voiliers plus petits que le nôtre, abritant une famille

Avec des petits enfants et cédant à la panique

.

Quand le carré prenait l’eau

Soit par les hublots

Soit par le roof

Ou le pont, pas

 Assez étanches.

.

Une tempête, avec de gros nuages bas, assombrirait le ciel.

Il rendra la cabine  et carré, pleine d’ombres, d’obscurités.

Il rendra parfois inopérant tous les éclairages électriques.

De nos jours, on dispose de batteries, lampes de secours,

Il fut un temps où seules, une ou deux, lampes tempêtes,

Assuraient, la nuit, une présence et vie à bord du bateau.

En journée, quand la clarté revient, après grosse tempête,

Que le ciel se perce de trouée lumineuse, s’éclaircit un peu

On sait qu’elle est passée, calme plat aura le droit d’exister.

.

Le problème, après une tempête, qui nous a secoué

Dans tous les sens et fait filer le voilier au plus vite,

Est contradictoirement un manque cruel de … vent

Pour le faire bouger, avancer, ne serait-ce que peu.

.

À vrai dire, il y a un certain temps mort entre la fin

De la tempête et le début d’un calme plat… sans fin,

Du fait que vagues continuent à chahuter le bateau

Que les voiles ne sont pas toutes encore remontées.

.

L’ennui commence à poindre en cas de pétole molle,

Au bout d’un temps, n’attend plus que vent revienne,

On se met un coup de moteur pour remonter le moral,

Ou pour au minimum bien tenir le bateau sur son cap.

.

.

209 – Calligramme 

.

Calfeutrés dans le carré

Ou  sur  notre couchette,

L’on écoute   C les drisses

Qui chantent  A  fouettent

Sur long mât   L   qui hisse

Son drapeau     M  tempête,

Nous chavirant  E  les sangs

Ou nous  cognant  *  les têtes.

 .

Jetons un œil    * sur le hublot,

Un autre sur  S  l’anémomètre,

Un  troisième  U  œil intérieur,

Sur un palpitant   I  qui cavale,

Descendant, regrim  T  pant sec

Sous ses plus  grosses  E rafales,

Chaque  heure nous    *   réserve

Ses instants les plus  À  traitres.

.

*******************************

.

Et puis, soudain, à    * midi juste

Le grand calme, plat  T   revient :

C’est la fin de la féroce E  tempête

Celle qui nous a jeté    M   bien bas

Tant les bruits et tant  P  les souffles

Tant les mouvements   È  de ses eaux,

Ont fait  place à  un    T    tout nouveau

Monde qui  résonne  E  fort de son repos.

.

Le vent est doux, sensible, chaud, caressant,

Est différent de tempête beaucoup plus violent.

C’est par le contraste qu’on apprécie changement

Plus encore après une grosse tempête sur le devant.

Le vent sait montrer son tempérament, surprenant.

Il souffle rarement de façon progressive et régulière,

Entre brutalement en arène comme un taureau fier,

Se débat furieusement avant de terminer, mourant !

.

Le calme vous ennuie quand le bateau n’avance plus,

Et tempête nous agite, quand le bateau n’arrête plus,

Ainsi va la vie, ainsi vont  longues croisières, en mer,

Sinon mieux vaut  faire le mort, se planquer, à terre.

Mais la vie, c’est aussi, et  avant tout, le mouvement,

Tempête est grand frais et pour autant non ouragan

S’il vaut mieux l’éviter, l’anticiper, ou la contourner,

Faut aussi savoir lui faire front, quand on est cerné.

Avant et après tout, grand calme plat est trompeur,

Pendant, le niveau de vagues de mer, est trempeur.

Le vent aurait-il épuisé : souffles, humeurs, enfers,

Où serait-il parti ailleurs pour dévaster des mers,

La porte d’un paradis serait de nouveau ouverte

Voilier bleu, tranquille, trace sur la mer verte.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

209 4

.

Évocation

.

En cours de tempête,

On a besoin d’un soutien

Moral, avec lampe-tempête

Jusqu’à notre retour au calme.

.

lampe tempête est faite pour cela

quand rien ne marche plus, elle, si :

de nos jours ce sont piles électriques,

besoin n’est pas de forme mais de fond.

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est

Lampe à pétrole transportable,

Dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles améliorés,

À recyclage d’air, le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné.

Dès lors, modèle actuel,

Recirculation air froid,

Est nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre étant plus ou moins bombé.

Source : Wikipédia : lampe-tempête

.

Descriptif

 .

209 – Le calme plat suite à la tempête 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : calme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

209 6

L’image est à changer ici

.

Le voilier redeviendra vertical

Comme la lampe et  sa flamme,

Et lors un grand calme s’instaure,

À peine brisé, par notre sillage léger.

.

Symbolique 

.

Le rectangle horizontal

Amène un sentiment de stabilité,

De calme,  de sérénité,  et  de repos.

Cette forme, symbolique, est  paisible,

Elle rend votre illustration plus statique,

Elle repose sur son grand côté et elle s’étale

Sur l’horizon comme la mer, le panoramique.

Le rectangle horizontal peut aussi donner

Un effet de lourdeur ou de froideur

Dû à sa monotonie.

.

Le rectangle vertical

Inspire la puissance, la force,

Le dynamisme, l’assurance, la grandeur.

Son grand côté le fait apparaître imposant,

Puissant, grand. Il représente

 Également l’Homme.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

La fin d’une tempête est comme

Celle d’un cauchemar, lancinant,

Permettant au corps de se reposer

Et à l’esprit de repenser à un avenir.

 Contraste est parfois si rapide et fort

Qu’on se demande si on n’aurait pas

 Changer de lieu ou même planète

Plus rien ne bouge tandis que

Tout auparavant martelait

Son empreinte sur drisses

Comme chant funèbre.

 .

.

Plat ne veut pas dire platitude

.

Scénario

.

Tempête, orage, se dissipent, soleil se dévoile à en vaincre les nuages,

la mer se remet peu à peu au repos près de la cote où on s’est abrité,

le calme établi : on remet le génois, on retrace notre route au cap !

 .

Visuels et textuels  >> 

208 – Le retour à une mer normale

Visuels et textuels  >>  

.

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

.

.

Extension

.

Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

.

Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

.

Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

.

«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

.

La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

.

Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

.

Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

.

Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

.

Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

.

.

Épilogue

.

Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

***

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

***

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

***

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

***

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

.

.

208 – Calligramme

 .

^

Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

.

**********************************

.

Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

208 4

.

Évocation 

.

En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

 .

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

une coque de voilier s’accord, aussi sûr,

au final, si l’on tente une approximation,

les deux formes s’approcheront du fond.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Constituant un substitut au soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont très souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

.

Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, son allure voire sa fonction,

L’abat-jour ne serait pas tout à fait ce qu’il est.

.

C’est l’alliance des deux qui souligne un style,

Apportant la pointe de fantaisie recherchée

Ou au contraire se fondant avec discrétion

Dans une décoration déjà bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

208 – Le retour à une mer normale 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

.

Évocation 

.

.

Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

.

Symbolique 

.

Le voilier symbolise les

Changements décors,

Les déplacements,

Les   découvertes

De   l’orientation,

Les pensées alertes,

Ou la vision intuitive,

La maîtrise de son destin,

Les décisions les changements

De cap avec les buts visé, révisés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprimerait toujours  une transformation

De notre orientation afin d’arriver à bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

.

Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

.

.

Mer calme, vent arrière, au spi

.

Scénario

.

Mer plate sans houle, sans roulis, sans tangage : on envoie le spi :

le soleil nous fait un éclat d’existence, flamboyant, son ciel, de rouge,

les nuages, annonciateurs de pluie, vent, obscurité, nous rattrapent.

.

Visuels et textuels  >>  

207 – Une brève mais forte tempête

Visuels et textuels   >>

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extension

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

.

207 – Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

207 4

.

Évocation  

.

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut … une voilure

La  plus  réduit …  possible.

.

Voilier et voilure, avec leurs réglages

sont faits pour affronter des tempêtes :

peu de chance de couler si on se prépare :

ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

Le voilier est un bateau,

Symbole général, complémentaire.

Mettre les voiles, est l’expression qui

Illustre le mieux  le symbole, la voile

Se gonfle  avec  le besoin  de  partir,

Elle est le reflet du départ imaginé.

.

Invitation  à   quitter : peut-être,

Mais  en se rappelant que  l’on

Ne quitte pas  le port sur un

Coup de tête et donc qu’un

Bon voyage se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.fr/

Voilier-voiler.

.

Descriptif

 .

207 – Une brève mais forte tempête 

Alignement  central / Titre droit/cercle / Thème  météo

Forme en pointe/ Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier/  Symbole de fond : voilure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Un voilier enfourne en plein entraînement,

Et en particulier lors sous sa voilure de spi.

D’où l’importance de répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant et les 2 ballasts arrières.

.

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant l’objectif de la caméra et réalise un soleil

Voir la vidéo, impressionnante et très instructive

Pour les passionnés de course au large à la voile.

Modifié, source : actunautique.com/article-video-un-voilier

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

  .

.

Seul à affronter la tempête

.

Scénario

.

Au début, le voilier parvenant à étaler sa voie et filer vite et droit,

mais le vent montant, il s’est couché sur le flanc, il a fallu abattre,

puis réduire la toile, pour être presque à sec de voile et attendre !

 .

.

Visuels et textuels   >>

206 – D’affronter de vraies tempêtes

Visuels et textuels  >> 

  .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

.

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Extension

.

Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

.

Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

.

Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

.

Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

.

Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

.

.

Épilogue

.

Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

***

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

***

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

***

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

***

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

.

.

206 – Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

206 4

.

Évocation  

.

Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin, pour les renouveler,

Et loin de toutes les tempêtes

.

Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

un jet puissant et variant ressemble

si fait qu’on l’évoque à peu de frais !

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

.

Symbolique 

.

Au premier abord,

Le symbolisme des eaux

Semble être rassemblement

De symboles contradictoires.

.

Bachelard aura bien montré

Dans «L’Eau et les rêves »,

Combien les symbolisations

Proposés par l’élément liquide

Étaient, demeuraient divergents.

.

À l’eau calme s’oppose l’eau rapide

Comme  en l’étang  et  en la cascade,

Comme  à l’eau lustrale … du baptême

L’eau épaisse, croupissante, limoneuse

Que la poétique d’Edgar Poe  a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

.

Descriptif

.

206 – Pour affronter de vraies tempêtes

Alignement  central / Titre  intercalé / Thème  météo

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : eaux  Symbole de fond : tempête

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Fond

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Évocation 

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206 6

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Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

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Symbolique 

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La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.

 .

La tempête est le signe d’une mésentente profonde

Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,

Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,

Rapport sera difficile durant cette période.

 .

Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,

Elle est autant issue de comportements

Inconscients, bien plus perturbante.

 .

C’est à notre insu que se déclenche

 Un tel  climat d’une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

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Corrélations

Fond/forme   

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La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

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L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

 .

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Tempête au raz de sein

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Scénario

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Grosse tempête  ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.

Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.

Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.

 .

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205 – De respirer au rythme de marées

Visuels et textuels  >>

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Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit  des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre avec haute mer.

.

Étant radieux,  j’y réside : paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,  mer, milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent atterrissent sur la dune.

.

Beauté du paysage s’imprime, en moi, désormais

J’en fais partie, en suis acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager  à tous mes amis,  après.

.

Aucune description ne convient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi millénaires, se conjuguent

Pour conserver un tel univers puis assurer sa survie.

.

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Extension

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Les marées au Portugal

Sont de nature moins ample

Que celles en Bretagne

Qui découvrent des paysages

Changeants à toutes les heures.

.

Toutefois, il faut en tenir compte

Pour ne pas vivre le désagrément

De trouver le voilier, couché

Sur de la vase ou sur des rochers.

.

Respirer au rythme des marées,

C’est comme tenir compte

De la nuit et du jour,

Marée haute n’est pas marée basse

Et l’étale est parfois trompeuse.

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Autant la vie à terre peut être

Modulée comme on veut,

De jour comme de nuit,

Autant la vie en bord de mer

Est rythmée par une cyclicité absolue

À laquelle il faut s’adapter pour prévoir

Et calculer avant de bouger.

.

Nombreux sont ceux qui viennent, de Méditerranée ou … d’ailleurs

Et qui sont très étonnés des hauteurs, des marnages, des marées !

Il est vrai qu’avec différence de hauteurs : de dix à douze mètres.

Paysage d’estran Bretagne, change, et du tout au tout, vraiment.

On dirait que la mer respire en se retirant au loin et en revenant

Ce n’est pas tout à fait faux et vrai que la Lune la gonfle, dégonfle

Et des bateaux se font encore surprendre, se couchant sur le flanc.

Il faudra un livre entier, pour expliquer le «pourquoi» de la marée :

On dira simplement que c’est une curiosité que nature nous a donné !

.

En réalité  la mer ne se retire pas

Elle ne se démonte pas davantage

Simplement  elle baisse de niveau,

Parce que celui-ci grossit, ailleurs,

Et cela avant de s’aplatir à nouveau.

.

La lune et le Soleil produisent marées :

Il y a marée hau­te s’ils sont du même coté

De la Terre ou opposés et… diamétralement

Et il y a marée basse, s’ils sont à angle droit

Ce n’est pas comme dans un verre penché !

.

Après la force des marées dépend de la force

D’attraction de le Lune entre nouvelle, pleine,

Et cela selon la loi de la gravitation universelle,

Où tous corps s’attirent y compris dans l’espace :

C’est autant le vent qui fait dériver que le courant.

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Épilogue

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Est-ce que la mer respire, ou bien simplement reflue ?

Respirer voudrait dire : elle est, comme nous, vivante,

Refluer, qu’elle obéirait à forte attraction cosmique.

Le poète pense à une vie ; le scientifique, à matière.

***

Elle nous parait bien inspirer lors marée montante

Puis retient son souffle durant douzaine de minutes

Puis elle expire en marée descendante : flux et reflux,

Elle finit son cycle  par pause équivalente à montante.

***

 Ainsi de suite, augmentant puis diminuant le coefficient,

Et l’on peut lors prévoir ses grandes et ses petites marées.

Attraction du Soleil  s’associe, ou se dissocie, avec la Lune,

Influence la mer pour triangle repoussant puis amoureux !

***

Comment imaginer en Bretagne une mer sans marée, estran,

Les marées font que son paysage marin change tout le temps.

Sur plage ou vase, ses petites vagues  s’étalent très doucement

Et sur ses rochers, grosses vagues se fracassent, en s’écumant.

***

Lors de ses petits coefficients, elle avance et recule lentement :

Parfois même donne l’impression d’être à l’étale tout le temps,

Elle ne bougerait pas vraiment, se prend à gonfler simplement

Danger vient si elle s’aplatit trop fort, déborde sur continent !

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205 – Calligramme

 .

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Il est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre   avec la haute mer.

Étant radieux, j’y réside,  R     R   paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,   E       Y   mer milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent  S        T    ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent   P         H   atterrissent sur la dune.

Beauté du paysage  s’im   I           M prime, en moi, désormais

J’en fais partie, j’en suis   R            E acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon    E             *     temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager   R              M    à tous mes amis…  après.

Aucune description ne con   *                 A     vient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée     A                R      lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi mil     U                  É       lénaires se conjuguent

Pour conserver un tel univers    *                   E      puis assurer sa survie.

.

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Forme

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Réduction

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205 4

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Évocation 

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Tire-bouchon, bouteille,

Une base, un fût, un feu,

Pas de doute, seul choix :

C’est une bouée marine !

.

Une bouée maritime, près des côtes

subirait les mouvements des marées

autant en descendant qu’en montant,

et ainsi la forme évoquera bien le fond

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Bâbord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

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En Europe, les bouées bâbord

Ont la forme d’un cylindre et sont de couleur rouge.

En venant  du large, il faut  les laisser sur bâbord

(Gauche) on passe à tribord (droite) de la balise.

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Ces termes marins remontent au 15ème siècle

Et trouvent  leur origine  aux Pays-Bas.

Les marins dirigeaient leurs bateaux,

À l’aide d’un gouvernail,  fixé sur la droite

Du navire quand on regarde l’avant du bateau.

dalmardmarine.com/actualite/babord-et-tribord

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Descriptif

 .

205 – Respirer au rythme des marées 

Alignement  central / Titre  dédoublé / Thème  mer

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : bouées / Symbole de fond : bouées

.

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Fond

.

Évocation

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205 6

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Babord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

La bouée  fait partie de l’univers naval,

C’est un objet flottant, en plastique gonflable,

En polystyrène ou en liège, et son but est

De marquer une route, de signaler

Des sections de navigation plus

Dangereuses ou d’empêcher

Les gens de se noyer ou

De couler des choses.

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Pour cette raison, la bouée

Symbolise la protection, direction,

La sécurité et le salut, une fois ancrée,

La bouée  signale  le chemin de sécurité,

Une direction à suivre. La bouée attachée

Au bateau, objet de sécurité, signifie salut.

signification-de-bouee-dictionnaire-des-symboles

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un grand nombre de bouées signalent

L’entrée d’un port, d’une marina … abri.

On s’étonne parfois d’en voir, rapprochés,

Mais c’est sans compter hauteurs de marées

C’est pourquoi on parle de chenal eaux basses

Et gare à celui qui, une seule passe, outrepasse.

 .

 À la marée basse : pêche à pied.

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Scénario

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Marée haute ou marée basse : difficile à dire, on ne le sait pas trop,

ici, dans cette anse avec des bateaux à sec, marée basse, c’est certain,

et dans même anse, la marée monte et va refaire flotter les bateaux.

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Visuels et textuels  >>