204 – Evénements extraordinaires en mer

Visuels et textuels  >> 

.

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait passer à côté d’extraordinaires

Vies  sous-jacentes, qui  s’y déroulent,

Sans parler changements temps en l’air,

Et en surface tous  mouvements de houles.

.

Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,

Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,

Il y en a,  peu ou pas, d’histoires de fesses,

Vacarme d’images,  silences remplacent,

Lors vous êtes seul, face au vide, océan.

.

On pourrait comparer la mer au désert,

Qui la voit à la télévision, ne voit rien,

Tandis que qui  la traverse, voit tout.

.

Nos sens, aux aguets, captent

Moindre événement anodin

Lit toutes surfaces d’eaux,

Comme prévisions météo.

.

Sur  voilier sur  la mer des vies

Grouillent de nulle part, partout.

Ah tiens voilà troupe de dauphins

Accompagnent instants de traversée.

.

Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan

Passent,  au-dessus notre mât, plongeant.

Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,

Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.

.

Je me sens comme attiré par toute vie intense,

Me trouve inspiré  par  nombre signes existence.

Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,

Le chant du vent,  d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.

.

Le saut d’un poisson, et voire le passage  des nuages

Suffit à me mettre  en  haleine,  parfois, d’avantage

Sur Terre, il y a trop  de  signaux, trop d’infos :

Je nage dans  les  images, si ce n’est les mots.

.

Parfois, c’est trop,  alors,  je me sens saturé :

Manque d’attention : rien n’est plus capté.

Ici tout évènement est vivant et parlant,

Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :

Magie de perception qui  déforme

Moindre changement de forme.

.

Sur ce fond paré de sa nudité,

Se concentrent mes pensées,

Et mes émotions s’impriment

En joies ou  brumes  chagrines.

Elles remplissent mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Extension

.

Moindre événement en mer

Est un temps fort de la journée,

Hormis tous réglages des voiles

Changement  d’amure, repas,

Le rangement  et  la sieste.

.

Sûr qu’on ne croisera pas

Une baleine  tous les jours,

Un cargo, c’est plus fréquent,

Surtout à l’approche  des côtes

Ou encore la traversée des rails.

.

L’envoi du spi demeure toujours

Un événement car il faut déjà que

Toutes les conditions soient réunies ;

Barbecue sur bateau en est un autre

Parfois trop de vent pour l’allumer.

.

On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.

Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :

La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée

Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.

Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !

Et puis, croiser un autre  voilier, que l’on  a vu au loin, échanger avec lui,

Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !

.

En haute mer, les événements sont rares :

Il nous est arrivé de croiser un  gros cargo

.

Le plus impressionnant aura été, une baleine

Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.

.

On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant

Largement notre bateau pourtant de douze mètres

.

Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :

A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.

.

.

204 – Calligramme

 .

ÉVÉNEMENTS

Dire qu’il ne se passerait rien en mer,

Serait  *   passer à côté d’extra* ordinaires

Vies  *     sous-jacentes, qui s’y dé  *  roulent,

Sans   *    parler changements temps   *   en l’air,

Et en   *     surface tous  mouvements de  *   houles.

Vrai      *    que ce ne sera pas Hollywood    *    Dallas,

Actions   *     ne s’enchainent pas grande      *   vitesse,

Il y en a   *      peu ou pas d’histoires de       *     fesses,

Vacarme   *     d’images, silences rem       *        place,

 Et vous     *     êtes seul face au vide      *        océan.

On peut     *    comparer la mer à     *        désert,

Qui la voit   *   à une télévision    *     voit rien

Lors qui       *     la traversera    *   voit tout.

EXTRAORDINAIRES,

Nos sens    * aux aguets     *    captent

Moindre     *  événement   *    anodin

Lit toutes   *     surfaces     *    d’eaux,

Comme la  *    prévision   *      météo.

Sur  voilier *    sur  la  mer  *     des vies

Grouillent  *     de nulle part   *     partout.

Ah ! Tiens  *     voilà troupe de     *   dauphins

Accompa    *      gnent instants de     *    traversée.

LORS EN PLEIN MER 

Ah ! Tiens   *        voilà que trois fous       *    de Bassan

Passent      *           au-dessus notre mât         * plongeant.

Ah tiens     *            voilà un souffle de grosse      *     baleine,

Giclant       *             geyser eau aspirés bouche        *       pleine.

Je me sens  *              comme attiré par toute vie          *     intense,

Me trouve    *               inspiré  par  nombre signes           *   existence.

Et mes sens  *                sont aux aguets, murmurent           *   avec l’eau,

Le chant du  *                vent  d’une drisse, ou un vol             *    d’oiseaux.

Le saut d’un *                poisson, et  voire, le passage             *  des nuages

Suffit à me  *                 mettre  en  haleine,  parfois               * d’avantage

Sur Terre   *                il y a trop  de  signaux, trop               *     d’infos :

Je nage      *               dans  les  images, si ce n’est              *   les mots.

Parfois      *               c’est trop,  alors  je me sens             *     saturé :

Manque   *               d’attention rien n’est plus             *       capté.

 Ici tout    *               évènement est vivant et             *     parlant,

    Utile        *              à son cerveau,  en  lui             *   s’ancrant.

Magie     *              de  sa  perception              *  déforme

Moindre *              changement de           *      formes.

Sur ce     *             fond paré de           * sa nudité,

Se con    *             centrent           *     pensées,

Mes émo  *         tions          * s’impriment

En joies ou  *    bru  * mes  chagrines.

Elles remplissent   mon imaginaire

Mes sens, de leurs courants d’airs.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

Une méduse, peut-être,

En pleine rétractation

Voire un bel encrier

Ou un pot à sel ?

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

 .

Symbolique

 .

Étrange animal venu des fonds marins

La méduse est constituée de 95% d’eau.

Fille de la Lune et des Océans,

Symbole du Féminin Sacré unissant

À la fois Vénus, et Neptune et la Lune.

Elle est Eau, « mémoire des mémoires ».

Psyché profonde, viscérale, et archétypale.

.

Mythologie regorge de textes à son propos,

Ses tentacules urticantes et paralysantes

Servent à piéger nombre de leurs proies.

Il est dit que la méduse pétrifie celui

Qui osera mettre la main sur elle.

.

Incarne ce qu’il y a de plus beau

Dans le Féminin, le charme,

La beauté, la douceur, la vie

La  sensualité, et  l’amour,

Et ce qu’il y a de plus vil :

La haine,  la vengeance,

La destruction, la folie,

La fureur, la castration.

grandourschaman.free.fr/meduse-

liberatrice-de-nos-memoires-archetypales

.

Descriptif

 .

204 – Évènements extraordinaires, en mer  

Alignement  central / Titre  analogue/ Thème  croisière

Forme  en ovale /  Rimes  égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : méduse / Symbole de fond : pot-à-sel

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Si parfois on verra des méduses

Qui garderont leur mystère.

La mer ne manquera de pot de sel,

Sel, tous les sens du terme !

.

Symbolique 

 .

Le sel donne du goût aux aliments

Et permet en outre de les conserver.

Symbole de : la pureté, préservation,

Tout autant que d’altération, alliance.

.

Le sel reste un produit, très apprécié,

Et très consommé parce qu’il relève

Les goûts de toutes les nourritures

Et vertus de préservation des aliments

Ont été à l’origine d’échanges importants

Entre différentes civilisations de l’antiquité.

.

On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.

Cependant, et malgré toutes ses qualités,

Il revêt, aussi, dimension destructrice.

En effet, le sel dessèche, le sel ronge,

Le sel altère, rend l’eau imbuvable.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sel

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Événement que ce soit en mer, à terre

Constitue le sel de l’existence, errance,

Ils donnent du goût, du piment à la vie

Sans lui elle ne serait que morne, ennui

De sel, dans la mer, il n’en manque pas,

Au point de rendre ses eaux impropres,

Ingestion journalière, voire épisodique

Mais, au sens figuré, toutes analogies,

Si ce n’est métaphores … métonymies,

Sont permises, événements compris.

 .

.

Face à la méduse : médusé !  

.

Scénario 

.

 On ne distingue souvent rien de la mer, étant  immense et plate,

parfois un dauphin égaré se risque à venir nous saluer, en jouant,

la cerise sur le gâteau, devinez sa taille, c’est un grand cachalot !

 .

.

Visuels et textuels  >> 

203 – Lumières en mer : bateaux pêcheurs

Visuels et textuels >> 

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée :

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour être sûr, de les éviter !

 .

Transperçant la clairvoyance des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau qui sort … face au soleil levant,

Apparait en pleine brume comme le fantôme errant.

 .

Bateau de pêche, venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière, trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets qu’ils ont pris de la campagne.

.

Lors le soleil découvre  un coin de son voile … jauni,

Le vent mollit, la vitesse tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met à dérailler très fort, en vain,

Nous voici stoppés : il faut reprendre barre en main.

.

Lors faut reprendre de la vitesse, pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra de suite  et  de trente degrés,

Deviendra désemparé,  désarmé, comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se faire éperonner par chalutier.

 .

Quelques minutes plus tard, un scénario identique :

Et  les mêmes procédures  et  jusqu’à la fin du quart,

Quand les distances, les vitesses, caps … des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant, louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières  vous chavirent,

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

 .

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Extension

.

Hallucinant, le terme

Ne serait pas trop fort,

Comme  lumière, la nuit,

Au raz de l’eau qu’on prend

Pour  celle  d’un  bateau  mais

Qui monte peu à peu dans le ciel

Et se révèle être, un quart d’heure

Plus tard, un simple lever de Lune !

.

La nuit, tout près des côtes et des ports, quoi de plus évident

Que de se rapprocher, de croiser, de rencontrer des pêcheurs,

Qui ont jeté leur filet, derrière leurs bateaux, voire sur le côté.

Ce n’est d’ailleurs pas tant le bateau qu’il faut éviter, que filet,

Parfois ils sont deux bateaux de concert avec le filet entre eux.

C’est le piège, et il vaut mieux les éviter, passer au loin d’eux !

Entre les feux des positions, des mouvements, et pour le pont,

C’est pas toujours simple de deviner, ce qu’ils font,  où il vont !

Et ce d’autant qu’ils sont nombreux et qu’ils tournent en rond.

.

Véritable armada de bateaux de pêche nous croisons

Jusqu’à nous trouver, soudainement, en plein milieu :

Peut-être traversions-nous un grand banc de poissons

À nous de les évitez : ne dévient avec leurs pleins filets.

En général en pleine mer les bateaux se font plus rares

Vingtaine tout autour de nous, c’est comme guirlande,

Nous aurions dû les contourner mais faute d’anticiper,

Nous voilà coincés, contraints à rapidement en sortir.

.

.

203 – Calligramme

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée.

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au  L voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé  U   le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour  M    être sûr, de les éviter !

Transperçant la clairvoyance   I     des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue   È      plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau   R        qui sort  face au soleil levant,

Apparait en pleine   E       brume comme le fantôme errant.

Bateau de pêche    S        venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands  *         criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière   E        trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets    N      qu’ils ont pris de la campagne.

Lors le soleil découvre      *       un coin de son voile… jauni,

Le vent mollit, la vitesse     M    tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met       E     à dérailler très fort : vain !

Nous voici stoppés, il faut    R       reprendre barre en main.

Lors faut reprendre de la      *      vitesse pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra      B    de suite et  de trente degrés,

Deviendra désemparé       A       désarmé comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se      T     faire éperonner par chalutier.

Quelques minutes plus     E      tard, un scénario identique:

Et les mêmes procédures      A      et  jusqu’à la fin du quart

Quand les distances, vitesses    U     et les  caps des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits    X    vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant  et les louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières vous chavirent

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Evocation  

.

Flacon de parfum avec bouchon

Pelle pour ramasser poussières,

Partie  supérieure  d’un  phare :

Trois feux de route du bateau

.

Voir le feu vert voilier indique

Le côté tribord sur tous bateaux :

 «Vert sur vert veut dire tout est clair 

Et rouge sur rouge : tout bouge !»

.

Symbolique 

 .

Les feux de navigation

Permettent,  pendant  la  nuit

Ou lorsque la visibilité est réduite,

D’apercevoir de loin la présence d’un navire

Ou de communiquer votre position : détresse.

.

Ils facilitent donc la navigation et préviennent

Les  accidents  en mer. Feux tribord / bâbord.

Ils  s’installent aux  deux  côtés  du  bateau :

Droite vert /tribord, gauche rouge/bâbord

Et projettent une lumière ininterrompue.

.

Ils permettent de déterminer de quel côté

Provient le bateau qui se dirige vers vous

Et par conséquent, détermine la priorité.

orange-marine.com/content/97-feux-de-navigation

.

.

Descriptif

 .

203 – Lumières en mer : bateaux de pêche

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme droite  /  Rimes  variées  / Fond approché à forme

Symbole de forme : feux-navig / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Voir le feu vert de voilier indique

Le côté tribord sur tous les bateaux,

Aujourd’hui, ce sont des feux électriques,

Mais hier, des lampes tempêtes, à pétrole.

 .

Symbolique 

.

La lampe représente

Un  point  de lumière,

Dans  toute  obscurité.

Par analogie symbolise

L’entendement       dans

La   confusion  mentale,

Ou encore  la  révélation

D’un savoir enfoui, caché.

Et d’ailleurs,  l’expression,

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Signifie clarifier quelque chose,

Exprime cette notion de savoir dévoilé.

Modifié : source : 1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des feux, des côtes, en approchant

L’on en verra, beaucoup, forcément

Ne serait-ce que ceux éclairant villes

À distinguer repères navigant, utiles.

.

Ils seront tous fixes mais s’ils bougent

C’est qu’il s’agit de bateaux mouvants.

Vert sur vert ou bien rouge sur rouge,

Leur feux indiqueront route et priorité.

.

Quand ils viennent  d’un peu partout,

En sortant ou rentrant, de leur port,

Avez une impression  encerclement,

Ou comme venant vous capturer.

Il n’y a pourtant aucun danger,

Suffit savoir repérer, décoder,

Pour être en bonne sécurité.

 .

.

Petit bateau de pêche en mer

.

Scénario

 .

Un bateau de pécheurs avec son haut feu de proue et bas de poupe,

éclaire ses filets au moment de remonter pour voir poisson pêché,

au petit matin, fatigués, à la fraîche, revenir au port, débarquer.

 .

Visuels et textuels >> 

202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Visuels et textuels  >>

.

L’homme en dernier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Extension

.

L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

.

Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

.

Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

.

Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

.

Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

.

On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

.

Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

.

Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

.

C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

.

Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

.

.

202 – Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Forme

.

.Réduction

.

202 4

.

Évocation 

.

Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

 .

Poisson vivant, poisson nageant

et soudain, un poissant péchant

et ensuite un poisson mangeant,

forme arête correspond au fond

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable qui a atteint

Et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé

Décharner, user.

.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

Descriptif

.

202 – Mes compagnons poissons, oiseaux

Alignement  central / Titre  absent / Thème  croisière

Forme conique / Rimes  variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : arête  / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

202 6

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence sur l’imagerie chrétienne.

.

Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

.

Aux peuples antiques

Cette  signification

Du  poisson reste

Antinomie

Duale liée  

À la mort et

À la naissance.

lefrontal.com/symbolique-du-poisson

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

 .

.

Dauphin compagnon de mer

.

 .

Scénario

.

Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,

l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,

avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.

 .

Visuels et textuels  >>

201 – Je ne suis plus qu’un point à l’horizon !

Visuels et textuels  >> 

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux  de  repères.

Lors mon voilier avance

Sous  les effets de brume,

Où, sans  un  vent requis,

Vague chatouille la coque

En formant vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, espace contraint environnent,

Usage, routine,  actions répétées qui façonnent.

 .

L’on nous aura laissé partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche,  comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà  qu’il me réveille

En son courant, tout haletant, pour  son rayon vert !

 .

Derniers oiseaux, marins, me saluent, sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur de cet infini !

 .

Faire le vide en soi : s’abandonner, solitude intime,

Qui décape son foie, lave le cerveau,  espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi tout cela rime.

 .

J’adore ces étonnants instants où la mer vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est  charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme spirituelle.

.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire  et d’autant

Et ses vagues me bercent son air me  rend plus vivant.

 .

À la noirceur de la nuit, s’ajoute la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage  en douceur, avance, glisse.

 .

Tandis que le vent monte  et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout  mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers  dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre,  impossible de communiquer !

 .

Attention, durant ses quarts, pas d’écarts car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  ne viendrait me repêcher :

Ne suis informé de ce qui se passe d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir revient liens renoués.

.

Partir, longtemps, pour goûter au plaisir, sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un  débutant : pas donné.

.

.

Extension

.

Au départ de croisière, en longeant la côte, on voit encore le  flanc ;

Soleil baissant, en fin d’après-midi, on n’aperçoit plus que les voiles ;

Pour finir, on distingue à peine un point dans l’axe du soleil couchant.

Ce n’est pas la côte qui recule, c’est moi qui la quitte, volontairement.

Ce n’est pas que je sois perdu, à la dérive, ce n’est qu’éloignement

De tout ce que j’ai laissé derrière moi : femme, enfants, soucis.

Je sens le poids de ma solitude mais légèreté de ma liberté.

.

 l’horizon, plus de balise, plus rien du tout

On ne voit plus la côte,  on ne voit que l’eau,

Sur 360 degrés  autour de soi  et  du bateau,

De quoi se croire perdu, de n’en voir le bout !

.

Il n’y a rien qui attire l’œil, à part  les nuages,

Et beau soleil qui nous fait de l’œil entre deux

Le vent régulier nous fait avancer à 5 nœuds,

 Le temps semble s’être arrêté sur une plage !

.

Il ne sera plus question de revenir au port,

Jours calendaires se profilent pour Acores

Que je sois heureux ou non, faut s’y faire :

Il n’y a plus que moi, le bateau et la mer.

.

.

Épilogue   

 .

J’adore d’étonnants instants

Où la mer vous prend à témoin

D’un vide  dans  votre existence !

***

La vie  durerait  quelques  printemps,

L’hirondelle est charnelle, ici, me ravit,

M’étonne et fascine mon âme spirituelle.

***

La mer me porte et m’emporte et m’inspire,

Bien que ses vagues me bercent doucement,

Son air me rend plus heureux … plus vivant.

***

Tout ce qui s’éloigne de la Terre, du Continent

Deviendra, progressivement, point à l’horizon,

Jusqu’à disparaitre au-delà comme inexistant.

***

Des fois, cela fait grand bien, d’être loin et seul :

Premier pas, premier mille marin, coute un peu,

On peut continuer, revenir, faire comme on veut.

.

.

201 – Calligramme

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux *  de repères.

Lors mon   J voilier avance

Sous son     E      effet brume,

Où, sans        *         vent requis,

Vague cha     N          touille coque

En formant    E            vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu    S       tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, es  U    pace contraint environnent,

Usage, routine,  act    I     ions répétées qui façonnent.

L’on nous aura laissé   S   partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous    *   tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la   P  mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche    L    comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà   U     qu’il me réveille

En son courant tout haletant, pour      S  son rayon vert !

Derniers oiseaux, marins, me saluent,    *    sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois    Q    dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant   U      à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur       ‘     de cet infini !

Faire le vide en soi est s’abandonner         N solitude intime

Qui décape son foie, lave le cerveau            *   espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi         P   tout cela rime.

J’adore ces étonnants instants,  où la mer    O      vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est      I        charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme    N      spirituelle.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire   T       et d’autant :

Et ses vagues me bercent son air me      *      rend plus vivant.

À la noirceur de la nuit, s’ajoute       À    la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif      *       compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage       L     en douceur, avance, glisse.

Tandis que le vent monte      ‘       et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout      H    mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers    O      dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre     R     impossible de communiquer !

Attention, durant ses quarts,   I   pas d’écarts, car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  Z     ne viendrait me repêcher.

Ne suis informé de ce qui se passe  O  d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce   N  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir  *  revient liens renoués.

Partir, longtemps pour goûter au plaisir, *   sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un *   débutant : pas donné.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

201 4

.

Évocation 

.

Une balise maritime,

Sans feu de signalisation,

Parfois visible  en  balisage,

Par ses deux couleurs choisies.

Je suis devenu  comme un point

Sur une balise  noire et rouge :

Mais parfois visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

.

Symbolique

 

Une balise est, par définition, un point fixe

Tant à quoi servirait une bouée qui dérive,

Et même un voilier  au mouillage bouge

Autour de son ancre ou de son attache

En pleine mer, un bateau, avancera,

À disparaitre  au-delà de l’horizon,

Et réciproquent, la côte du départ

Si grand soit-il, ferry, ou cargo

Il n’est qu’un point évanescent

Coque de noix en l’immensité

De l’océan  relié au monde

Terrien par des réseaux

D’ondes  et  d’images,

Prouvant existence,

Croisant  bateaux

En sens inverse,

Qu’il approche

Ou  qu’il évite

Selon le cap

L’humeur,

Ardeur

Peur

V

.

Descriptif

.

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme conique /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : balisage

.

.

Fond

.

Évocation

.

201 6

.

Je suis devenu comme point

Sur la balise  noire et rouge :

Et, parfois, visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

  .

 Symbolique 

 .

En domaine maritime,

Le balisage désigne l’ensemble

Des marques ou balises fixes ou flottantes

Placées en mer ou à terre qui indiquent aux navires

Les dangers et le tracé des  chenaux  d’accès aux ports et abris.

.

Le balisage désigne également les règles (formes, couleurs)

Qui doivent être utilisées pour concevoir les balises.

Le balisage respecte, dans l’ensemble des pays

Ayant une façade maritime, les règles.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nos repères terrestres, traits de côtes, estrans

S’évanouissent, disparaissent progressivement,

Nous laissant abandonnés, comme en isolement

Sans aucune possibilité de localisation d’avant !

 .

La courbure de l’horizon s’accentue tout autour

Et le temps s’arrête en attendant la fin du jour,

Je me voyais grand sur grand bateau au port

Ici, si minuscule que je crains pour mon sort.

 .

.

De terre, on ne voit qu’un point.

.

Scénario

.

En milieu de journée, on me voyait encore  bien de la côte bretonne,

fin de journée, ma voile se réduisait à peau de chagrin en triangle,

au coucher de soleil on ne me distingue plus, un point, c’est tout.

 .

Visuels et textuels  >>

1000 – Ne pas être isolé, se mettre en marge

Visuels et textuels >>

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme,

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être isolé

Ne faut jamais mettre

En marge de sa société,

Mais qui peut se permettre,

Hormis  artistes  ou retraités.

.

Pour ne pas être  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais se faire piéger

En  déclarant sa  vraie identité

Et, qui est prêt à tout fausser,

Son sang, le sol où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux vous n’aurez

Pas les avantages du premier,

Ni la reconnaissance du dernier

Lors c’est certain,  vous ne saurez

Sur  lequel, des deux pieds,  danser.

.

Dans la norme  jeune va entrer

Pour ne  pas  être laissé  de  côté,

Lors adulte il veut déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  et les mains liés

Qu’il est aux enfants  maison et métier.

.

Extensions

.

Se mettre en marge

N’est pas sortir de la société,

Comment le pourrait-on, sauf à

Se réfugier dans une forêt profonde

Et vivre en ermite, sans aucun contact,

C’est ne plus respecter les codes, autorités,

Ne plus reconnaitre les gens qui réussissent

Économiquement comme des références.

Ces deux mondes existent en parallèle

Mais demeurent soudés l’un à l’autre

Comme les faces d’une pièce de monnaie ?

Vous, normal, vivrez sur le côté «pile »,

Mais le marginal, sur le côté «face ».

Certains choisissent d’être marginaux,

D’autres n’ont pas le choix, n’ont pas réagi,

À temps, aux signaux précurseurs, transmis.

S’isoler est premier pas, forcé que l’on est

De faire les questions et les réponses,

S’endetter est le second comme

Fuite en avant en sachant

Qu’on ne pourra rembourser,

Refuser d’écouter et d’appliquer

Bien des conseils en constituent le

Troisième et le dernier avant d’être

Coupé de sa famille et de ses amis.

L’espoir d’un retour se fait mince

Et la pente de la désocialisation

De plus en plus raide et fatale.

.

La solitude  prolongée, totale, peut devenir une mauvaise conseillère

Tant la perte de conscience de réalité environnante, réalité tout court

Peut avoir des effets néfastes et délétères sur tous cerveaux déprimés.

Se mettre en marge n’est pas forcément se mettre en vraie marginalité

Il y a des degrés dans la désocialisation et ne tenant parfois qu’à un fil

Une main tendue, une réelle opportunité, oreille attentive, un  conseil,

Peut faire renoncer, bifurquer personne prêter à chavirer, se suicider.

.

Devenir, être, demeurer en marge de la société,

On imagine des Sans Domicile Fixe,

Voire des oisifs  ou fainéants, jusqu’aux drogués

Alors qu’on y met aussi des artistes !

.

Écrivain, par exemple, se met, momentanément,

En marge, s’isole pour écrire roman

Un voyageur solitaire, qui fait le Tour du monde,

Ils ne sont pas isolés, juste décalés.

.

La marge serait là où l’on mettra les inclassables

Ceux qui n’entrent pas dans le rang

L’on a bien une période où on se cherche un peu

Pour autant, on ne se voit en marge.

.

.

1000 – Calligramme

.

Être isolé, en marge

En retrait de  la société,

L’on pourrait en être tenté,

Tant   respecter  les  normes,

Les règles   et les conventions,

Et parfois des  contradictions

Demande    effort    énorme.

Mais, si sortir  est  facile,

Réintégrer : difficile

Statut marginalité

À la peau est collé.

.

Pour ne pas être  N  *  É  isolé

Ne faut jamais   E                 L mettre

En marge de sa  *                      O  société,

Mais qui peut se  P                         S  permettre,

Hormis  artistes  A                          I  ou retraités.

Pour ne pas être  S                         *  ca-ta-lo-gué,

Il ne faut jamais  *                     R se faire piéger

En déclarant sa  R               E vraie identité

Et, qui est prêt à E     T tout fausser,

Son sang, le sol   S   où il est né.

.

Nos lois seront   nos  normes

Il ne faut jamais   les braver,

Car elles rendent uniformes

Ce qui n’est,   qu’en réalité,

Variations  de nos formes.

Se placer  en marginalité,

Serait quitte r son confort

Qui est dit vous manquer.

Code du nombre, plus fort,

Est le seul, bon, à pratique !

.

Entre les deux  *   vous n’aurez

Pas les avanta  S    E  ges, premier,

Ni la reconnais E      N  sance, dernier

Et c’est certain   *         *   vous ne saurez

Sur  lequel  des  M            M  pieds,  danser.

Dans  la  norme   E                 A   jeune va entrer

Pour ne  pas  être  T                    R    laissé  de  côté,

Lors adulte il veut   T                        G    déjà s’en sortir.

Impossible les pieds  R                           E    et les mains liés

 Qu’il est aux enfants  E                               !  maison et métier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1000 4

.

Silhouette

D’une  femme

Ou d’un homme :

En transgression 

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une silhouette représente une forme

ici, celle d’’une femme, probablement,

qui tient à marquer quel qu’originalité,

tant et si bien sue forme évoque le fond.

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

  .

Symbolique

 .

Dans l’ordre anthropologique

Symbolique, la transgression

Aura  le  sens   d’une  progression

Ou d’une régression selon le statut

Reconnu au monde  qui est garanti

Par le respect  de  la  règle  bafouée.

.

Ainsi les transgressions de l’interdit

Portant sur le  meurtre  ou de celui

De l’inceste paraissent-elles faire

Régresser en deçà de l’humain

.

Mais beaucoup de formes

De progrès  scientifiques

Impliquent transgresser

Des interdits religieux.

philophil.com/dissertation/mal/transgression_et_mal

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1000 6

.

Des filles, garçons, feront tout pour

Se distinguer, en transgression :

Mais, de là, à mise en marge,

C’est silhouette danger.

 .

Symbolique 

 .

Vous avez déjà remarqué

Qu’au bord de certaines routes,

Dans le Doubs, des silhouettes

Noires avec un âge et une date

Y sont installées en symboles

D’accidents mortels  qui se

Sont produits  à l’endroit

Où elles sont disposées !

Mais le Conseil général

A décidé de les enlever

Au  bout  de  deux  ans

Après la date des accidents.

Source : macommune.info/danger-

sur-la-route-les-silhouettes

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Original, marginal, asocial

Si ce n’est artiste, voire autiste,

Vraie  floraison  de qualificatifs,

Vous décerne statut  d’anormal,

Alors même qu’il ne s’agit que

D’être introverti ou disert !

Cela dit, ne plus parler,

Dépendre de charité

Rend, de fait, isolé,

Aux yeux de tous.

 .

.

En marge, artiste ou drogué

.

Scénario

.

Être marginal ne veut pas dire être en marge mais le contraire, oui.

Minimum requis pour marginalité est lit chaud à pouvoir dormir.

On peut se mettre en marge de société et y compris de soi-même.

 .

Visuels et textuels >>

999 – Etre, c’est se reconnaître, dire et faire !

Visuels et textuels  >>

.

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

.

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

.

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

.

.

Extensions

.

La cohérence entre ce que

Je dis et fais est très importante,

Autant pour moi que pour les autres,

Ce qui n’exclura pas des modifications

Et des changements, des renoncements

Ou des oublis, qui en sont les scories

Et non toute la matière première :

Tout est affaire d’ententes, compromis

Et il n’y a que les personnes psychorigides

Qui s’attachent au rigorisme de fond et forme :

«Tu avais dit, n’as pas fait, je n’accepte pas d’excuse,

Ni d’explication, tu n’as pas fait, c’est tout, tu es fautif. »

Un enfant est capable de passer outre à un tel jugement,

Un adulte contestera adolescent se révolte carrément

Et attendra de prendre l’autre à son propre piège

Et de le lui jeter en pâture à la figure.

Bonjour l’ambiance. On se croirait

Dans un mauvais film de conflit

Familial, comme il y en a …tant !

Ce n’est plus de la communication,

C’est simplement juste de la domination.

.

Avant d’être un personnage, y compris une sorcière,

On est d’abord un homme, une femme, et s’y reconnait.

Après, il y a votre imaginaire qui vous dicterait quoi faire

On n’est pas aide-humanitaire, musicienne, quand on nait.

Le tout est de devenir et rester cohérent entre dire et … faire

Tant il y a de gens opportunistes  qui feront tout le contraire :

Il vaut mieux faire ce que l’on  désire le plus faire et en être fier

Que passer à vie à tenter faire tout et n’importe quoi, à l’envers.

.

Être pour les autres, et être pour soi,

Convergent si on est constant, cohérent

Mais divergent si on change constamment

Ce n’est pas une loi, c’est juste ce que je vois.

.

Il y a avantage à, derrière personnage, se cacher

Pour se protéger quand on se sent instable, fatigué

Mais lors gare au danger de, soi-même, s’y enfermer,

Pire, par les autres, au point ne plus savoir qui on est.

.

Être soi est un travail qui n’aurait pas de fin en société

Tant elle nous pousse à épouser toute autre apparence

À être laissé pour compte si on entre pas en sa danse,

Lors de penser par soi-même, devient impossibilité.

.

.

999 – Calligramme

 .

ETRE,

Être, est se

Reconnaitre

Dans        ce

Qu’on    dit

Dans       ce

Qu’on   fait

Et pas que,

En  paraitre

Les autres se

Reconnaissent

Ou pas en moi

Et je reconnais

Les différences

Et eux, parfois,

Aussi la mienne.

.

Je reconnais mes défauts, faiblesses

Tout autant que mes imperfections,

Imparfait je suis, le reste, resterai !

Il reste, à l’autre à le … supporter.

Tout imparfait,    qu’il est, aussi,

Peut-être d’une autre manière

Libre à lui, faire compromis,

Ou rester  dans  ses œillères.

C’EST SE

Être   c’est   se   reconnaître

Bien plus  que d’apparaître,

Tant  quand dire, c’est faire :

C’est que dire c’est déjà faire.

.

Je  reconnais  mes  semblables,

De ceux étant de moi différents,

De ceux qui me sont indifférents,

De ceux qui sont amis ou ennemis

.

Je reconnais ce que je dis  et je fais ;

Je fais ce que je dis,  quand je le sais,

Mais faut être deux,  pour l’apprécier,

L’on ne pourra, de soi-même en juger.

RECONNAÎTRE

Si je fais une erreur, le dit et reconnaît,

En ma manière d’être homme imparfait

Toutefois, l’autre ne détient pas la vérité,

On fait bon compromis, pour s’améliorer.

.

De ne pas être reconnu … comme tout être

Capable d’appliquer, réfléchir … progresser

Provoque, en moi, le doute et l’humiliation.

.

S’il n’y a pas  qu’une seule logique, et, raison,

L’explication, non comprise, est mal réalisée :

Il faut ouvrir une parenthèse dans une fenêtre,

Afin de bien accorder sinon  les esprits, violons,

Le reste n’est qu’autoritarismes ou …  flonflons !

DIRE ET FAIRE  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

999 4

.

Un balai, du balai, des balais :

 Ici, ça  se déclinerait  bien  ainsi 

À moins que ne soit  autre chose,

Autre chose, d’accord : sorcière.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai et la reconnaissance, action

n’ont rien à faire, ni à voir, ensemble :

si bien que la forme se disjoint du fond

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

J’ai besoin d’un ménage.

D’un  ménage bien  personnel,

D’un bon coup de balai, on dit.

.

Un ménage    dans  mes émotions,

Un ménage  dans ma profession…

Mes relations,    mes actions. Etc.

.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser les éléments  qui

Encombrent mes émotions,

Mes pensées, mes gestes, mes rêves.

.

Mes mains sont-elles assez fortes

Pour  faire  ce  nettoyage :

Elles feront l’affaire.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

999 6

.

Bien que, premier balai, parmi autres,

Est présenté pour sorcière :

C’est comme face aux autres humains,

 Faut balayer devant sa porte.

 .

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux sorcières, étant

Souvent   représentées

À  califourchon,  volant

Sur   un   balai   magique.

Mais les balais sont autant

Un outil  que symbole social.

.

En effet, les tâches ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Etre ou ne pas être

William Shakespeare

Comment l’interpréter

Ou paraitre pour être,

Ou être pour paraitre,

Un dilemme s’il en est

Comment reconnaitre

Qui on est sans regard

Des autres : la  famille,

La communauté, société.

 .

.

La vie est faite de choses et d’autres

.

Scénario

.

Se reconnaitre en fille ou garçon, comme attirés l’un vers l’autre.

Dire des choses utiles  ou qui nous tiennent à cœur, afin de réussir.

Faire ce qu’on a toujours eu envie de faire, depuis sa tendre enfance.

 .

Visuels et textuels  >>

998 – Pourquoi s’attacher au passé qui n’est plus

Visuels et textuels  >>

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

.

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

 .

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

.

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de leurs approbations,

Dépendait propre vie.

 .

Le feu intérieur de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera prêt à souscrire

Toujours et encore.

Que dois-je et que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis paraître, content

A tous ces instants ?

 .

Apprendre, comprendre, entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui,  et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

.

.

Extensions

.

Le passé n’existe pas

Puisqu’il n’est plus présent

Et pourtant il continue d’exister

Dans les événements, dans les objets,

Les lois, les souvenirs, les vieillissements.

Il existe comme traces ou comme continuités.

Dès que j’ai fini de parler  ou d’écrire ma phrase,

Le début appartient déjà au passé or je ne le vis pas

Comme tel, il est découpé en heures, jours, semaines,

Mois, années, dizaines, centaines, jusqu’à millénaires.

Le calendrier  en est  le témoin objectif, et, irréfutable

Qui confondra votre agenda  avec celui  de la Justice.

Vous étiez où ce jour-là, avec qui, vous faisiez quoi ?

Passé est souvent convoqué, avenir ne l’est pas

Bien que prévisible parfois et puis le passé,

Il est bon, quelquefois de l’oublier,

Même quand il vous revient

À la figure, comme par effet

Boomerang tant, de toute façon,

Vous n’y pouvez rien changer,

En rien le modifier, le faire disparaitre.

.

S’attacher au passé c’est gâcher le présent, s’interdire un avenir

Tant, de toute façon : le passé est dépassé : on ne peut le changer !

Le mieux est de toujours regarder devant, quel qu’il soit, faire face

Et non dans le rétroviseur pour savoir si quelqu’un vous dépasse

C’était mieux avant : mais la mémoire embellit nos souvenirs,

Ceux qui n’ont vécu de passé, ne peuvent que le fantasmer :

S’attacher au passé qui n’est plus, c’est déjà ne plus être.

.

Le passé, comme son nom l’indique

Est dépassé, non pas qu’il faille le renier

Mais quoiqu’on pense, ou fasse : inchangé.

Si on y reste accroché, son avenir, on abdique.

.

J’ai connu bien des gens qui racontait leur guerre

Comme si elle était vivante, présente, importante :

Je ne dis pas qu’il faut l’oublier,  faut la surmonter.

À leur décharge ce fut grand traumatisme sans nom

.

Qu’il est essentiel d’en garder la mémoire pour l’éviter

Mais je n’en dirais pas autant des anciennes célébrités

Qui ont eu leur année, si ce n’est leur heure de gloire,

Et qui n’arrive pas à passer à autre chose d’avenir.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que le passé n’a pas d’avenir

Mais qu’il contribue toutefois à le servir.

***

C’est faire injure  à  l’avenir, se cantonner

Au passé : il ne pourra être recommencé !

***

Son passé peut être attachant et pour autant

Rien ne servira de s’y prélasser tout le temps.

***

Mémoire trie entre mauvais  et  moments bons,

Oublie les mauvais, elle garde, enjolive les bons.

***

C’était mieux avant, du temps jadis : vrai plaisir.

C’est vrai souvent on était jeune et plein d’avenir

***

C’est ce que  se diraient, se répèteraient, bouclant,

Les vieilles dames devant un miroir, en se coiffant.

***

J’imagine qu’à cent ans le passé est présent, pesant

Alors qu’il sera à peine entamé, à l’âge de  vingt ans.

***

Moi je dis que les nostalgiques n’ont qu’à se brosser :

Inactifs, le plus souvent, ils ont devant eux, l’éternité.

***

Il y aurait des allers-retours , passé, présent et avenir,

Qui seraient créatifs et d’autres qui sont non- advenir.

***

À quoi sert le présent sinon à tirer les leçons du passé,

Pour nous mettre en quête, mesure de meilleur avenir.

***

C’est ce que je tente de faire sans être certain de réussir

Comme qui ne tente rien, n’a rien : je le fais, pour finir !

.

.

998 – Calligramme

.

S’attacher à son passé

Est se priver  d’avenir,

Qui n’a plus lieu d’être,

Car appelé à disparaitre

J’étais … je ne suis plus,

Je suis juste  autrement,

Où mon avenir m’attend

Et, de moi  seul, dépend.

Le passé éclaire l’avenir !

Forcément, car  comment

Avenir serait… sans passé,

Avenir, on peut s’en passer.

POURQUOI

Pourquoi s’attacher au passé

Qui n’est plus,

Voire se projeter dans un futur

Qui n’est pas,

Sinon pour établir quelque lien

Entre soi et rien.

A quoi bon tout savoir du monde

Si on ne sait rien en soi

A quoi bon tout avoir et à la ronde

Faire croire qu’on est roi,

Sinon, pour frimer, pour s’imposer,

A l’autre qui nous voit.

S’ATTACHER

Regard autre est d’autant important

Que l’on vit avec lui,

Que l’on se   donne bien du mal tant

Pour plaire à autrui,

Comme si, de     leurs approbations,

 Dépendait propre vie.

Le feu intérieur      de notre regard,

Est le seul bien réel

Qui soit plus         qu’un reflet phare,

Notre intimité, ciel

Nous menant        en paradis, enfer

De l’esprit et corps

Auquel on sera         prêt à souscrire

Toujours et encore.

À UN PASSÉ,

Que dois-je et          que vais-je faire

De ma vie sur terre,

Avant que dis          paraître, content

A tous ces instants ?

Apprendre comprendre entreprendre

Admirer, aider, aimer,

La nature, le monde, autrui, et la vie,

Se retirer en disant merci

Il n’est rien de plus doux à entendre

Enchantement à en rêver,

Et c’est à chacun de se décider si

Il faut lui dire non ou bien oui. 

DÉPASSÉ ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

 998 4

.

Un écouvillon pour bouteille,

Voire un couteau à deux lames

Je  pencherais, volontiers, pour

Brosse à cheveux de femme.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une brosse et un passé, ça ne colle pas,

on ne peut brosser ce qui n’existe plus,

ce qui fait que la forme diffère du fond.

.

En se brossant leurs cheveux 

À quoi pensent de vieilles femmes

Au passé de leur jeunesse  où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique 

.

Brosse, brosser, brossage

A même signification symbolique

Que le balai, car qui dit brosse

Dit poussières, miettes,

Et petites saletés.

Aussi, elle annonce

Ennuis, et mesquineries,

Jalousies, contrariétés diverses

Qui importunent au jour le jour.

Brushing ou au mot à mot

« Brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

998 6

.

À quoi pensent femmes vieilles

En se brossant  les cheveux :

Au passé de leur jeunesse où leur

Séduction était assurée, assumée.

.

Symbolique

 .

Le 15 avril 2016, est décédée la femme

La plus âgée du monde, elle avait 117 ans,

La dernière  personne  recensée  à être née

Au 19ème siècle – en 1899 très exactement.

Et  il y a une semaine,  le New York Times

A publié un  long papier  joliment intitulé

“En souvenir de la personne la plus âgée,

Par objets qu’elle a laissés derrière elle.

”Emma Morano est donc né en 1899,

Près du lac Majeur ! jeune fille,

Elle aimait bien aller danser.

Et manifestement, elle haïssait

L’idée d’être soumise à qui que ce soit.

Cela dit, elle a travaillé jusqu’à 75 ans !

franceculture.fr/emissions/la-vie-

numerique/histoire-dune-tres-vieille-dame

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qu’est-ce que le passé si on ne s’en souvient,

Qu’est-ce que le passé si on s’attache à lui trop

Qu’est-ce que le passé s’il nous conditionne, trop

Qu’est-ce que le passé s’il n’est ni moche ni beau ?

.

Autant de questions  n’attendant que des réponses

Individuelles, identitaires, tant le passé de chacun

N’appartient qu’à lui et à son histoire personnelle

Même si la société, en ferait partie, forcément !

.

Dire que le passé nous impacte est l‘évidence,

Mais pas plus que de dire que tout est écrit.

.

.

Le passé : Daumier

.

Scénario

.

Le passé est dépassé : n’existe plus, sauf  repassé, ressassé, souvenir. 

Si on prétend que c’était mieux avant,  on n’aimerait pas le revivre.

Nos regards d’espoir quel que soit l’âge sont tournés vers l’avenir.

 .

Visuels et textuels  >>

997 – Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi

Visuels et textuels  >>

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

.

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

.

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

.

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

.

.

Extensions

.

Si j’avais vingt ans,

Si j’avais la vie devant moi,

Je ferais tout, j’en ferais tant,

Je ferais souvent n’importe quoi

Pour ma vie, comme  je  l’entends,

Tout en évoluant bien sûr avec l’âge,

Les rencontres, les divers contextes,

Passions, opportunités que j’aurais

L’occasion de croiser, de creuser,

De compléter.  Si j’avais, mais

Je les ai encore …  et c’est

Cela le plus fort, alors !

 .

 « La vie devant soi » : titre d’un roman d’Émile Ajar (Romain Gary)

Enfin plutôt derrière soi, en parlant de son cul, et au seuil de la mort.

Faut-il croire qu’elle est toujours devant soi jusqu’au dernier moment.

S’il s’agit de rédemption, amour altruiste, se défendre seul contre tous

Chacun peut donner à l’autre sa propre leçon de vie, ce à tous les âges.

.

La vie est derrière, et devant soi,

Tant qu’on est encore bien vivant,

Plus à vingt qu’à quatre-vingt ans,

Où la mort peut survenir sans émoi.

.

À vingt ans, mon univers des possibles

Se sera déjà considérablement … réduit,

Par suite de la branche que j’aurai choisi,

Passerelle plus difficile, chômage probable.

.

Le problème est complexifié par l’incertitude

De mener une carrière linaire tant tout bouge,

Faut sans cesse se remettre en cause, s’adapter,

Il arrive qu’on se perde en route ou en burn-out.

.

.

.

997 – Calligramme

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

SI J’AVAIS

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

VINGT ANS

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

ET LA VIE

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

DEVANT MOI !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

997 4

.

Une balise maritime,

Mais, tout aussi bien,

Un balai de cuisine 

Ramasse erreurs ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai pour avenir, ça ne colle pas

c’est juste pour les erreurs d’un passé

il y en a de moins en moins, espérons,

si fait que forme se distingue du fond.

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur  certaines  erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer   au  mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux  sorcières, étant

Souvent  représentées

À califourchon, volant

Sur un balai magique.

.

Mais les balais sont autant

Un outil qu’un symbole social.

En effet, les  tâches  ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

997 6

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur certaines erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer  au mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique 

.

Les humains ne cherchent pas

À travailler sans aucune erreur

Ils cherchent à  obtenir  un résultat

Satisfaisant en minimisant les coûts

 Négatifs : temps perdus  ou incidents.

.

Objectif de l’humain  est  de progresser

Vers un résultat, performant, en restant

En  contrôle cognitif  de toutes situations.

.

Cette supervision se ferait par deux volets,

D’une part la nette progression vers le but ;

En contrôlant le résultat externe des actions,

Et d’autre part maintien du coût raisonnable

De l’exécution cognitive  du travail : fatigue,

Investissement, sacrifices d’autres activités

Qui pourraient être menées en parallèle).

cairn.info/piloter-la-securite—9782817803685-page-25.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne sait qu’à la fin si on a réussi 

Sa vie comme on le voulait ou pas !

Lors certains  disent : j’ai rêvé d’être

Ce que je suis devenu et suis satisfait,

Lors d’autres,  que  si c’était à refaire

Ils s’y prendraient   …   différemment.

Il y a, à l’inverse,  tous ceux   qui auront

Changé   dix fois,  de lieu, de profession,

Ne savent encore pas si c’est le bon.

À choisir …  lequel préférez-vous ?

 .

.

Devant, mieux que derrière

.

Scénario

.

Entrevoir une route alternative, bien sûr, mais alternative à quoi ?

La vie devant soi, est plus qu’une évidence, n’est jamais derrière.

Les rendez-vous du début, du milieu ou de la fin de la retraite.

 .

Visuels et textuels  >>

996 – Avec âge, maturité, notre sens de la vie varie

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

Ne rien faire de sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire  ce  qu’elle doit rapporter.

.

Avec l’âge et la maturité, notre sens de la vie varie,

On ne se posera pas mêmes questions existentielles

De dix, trente jusqu’à soixante approchant cent ans.

 .

Les trente premières années, faut réussir à s’intégrer,

Les trente suivantes faut percer, construire, se réaliser,

Les trente  dernières : penser  à  s’économiser, sur tout,

À croire que, plus tard : vient question du sens de sa vie.

.

Plus vite on fonce,  droit  devant  et  mieux on s’en porte

La différer vers la fin de sa vie  serait projection vers sage

Qui, comme le dit  un dicton,  viendra en prenant de l’âge.

.

Personne ne songe à mourir,  jeune, en maladie, accident

Bien que cas soient  plus que  quotidiens en les  journaux

Il n’y a guère que la mort brutale, d’un être jeune et cher,

Intervenant comme couperet d’un temps  qui s’écoulait

Comme l’horloge à faire prendre conscience de l’après.

.

Courir après temps, purement, innocemment inutile,

Ce dernier n’attend  personne tant tout lui est futile,

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son temps

En ce laps de vie qui nous est comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Extensions

.

Avec l’âge et la maturité,

Notre sens de la vie varie,

L’on craint  de ne pas être

Et à la fin, de ne plus être !

Si nous n’étions  rien avant,

Nous  ne serons  rien  après :

Lors quelle différence pendant,

C’est-à-dire vivant, actuellement.

Mais après cent ans, curieusement,

Beaucoup de gens souhaitent mourir,

Enfin disparaitre, non pas,  pour gêner

Les autres, pour en finir avec soi-même

Et ne pas tomber dans la décrépitude

Et le pathétique d’un grabataire

Devenu un véritable légume.

.

Egalite des sens… sens unique… priorité à l’un sur l’autre :

L’égalité est un principe laïque : chacun choisit le sien ;

L’unicité est le principe religieux : dieu avant tout ;

Priorité,  principe de vie : amour  humanitaire !

Sens indiquant ce pour quoi on est sur Terre.

.

La vie n’a de sens en elle-même,

Nous réserve le choix personnel,

Qui peut être adhérer  à religion,

Ou toute autre valeur, humaniste

.

Lors on est jeune,  on ne le cherche

Que fort peu : on a la vie devant soi,

Lors on est vieux, la quête d’un sens

Se fait plus pressante voire décisive.

.

Lors on est jeune, on veut s’intégrer,

Faire une carrière, élever ses enfants

Lors on est vieux, ce souci est absent

Pour penser qu’à soi, on a du temps.

.

Moi, je pense que c’est un vrai sujet,

Mais l’on ne peut y consacrer sa vie.

De temps à autre, faut faire le point

Pour ne pas mourir sur le non-sens.

.

.

996 – Calligramme

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

 Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

.

Ne rien faire de  …..  sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire ce   ……….…  qu’elle doit rapporter.

Avec l’âge et la * maturité, notre * sens de la vie varie,

On ne se pose  A  pas mêmes ques  S  tions existentielles

De dix, trente  V  jusqu’à soixante appro  E  chant cent ans.

E                                                     N

Les trente     C     premières années, faut réussir   S  à s’intégrer,

Les trente     *      suivantes, faut percer, construire    *   se réaliser,

Les trente    L       dernières,  penser   à   s’économiser    D    sur tout.

À croire que  ‘         plus  tard,  vient  question  du  sens      E   de sa vie,

Plus vite on            fonce,   droit   devant  et   mieux,  on     *  s’en porte

La différer    G        vers la fin de sa vie    serait projection       L  vers sage

Qui, comme  E       le dit  un dicton,  viendra  en   prenant       A    de l’âge.

      *                                                                                *

Personne ne  M      songe   à  mourir,  jeune,  en  maladie,       V   accident

Bien que cas  A       soient  plus que    quotidiens   en   les        I  journaux

Il n’y a guère  T       que la mort, brutale, d’un  être jeune      E    et cher,

Intervenant   U       comme   couperet  du  temps  qui s’      *   écoulait

   Comme une   R      horloge à faire prendre conscience     V de l’après.

         I                                                                    A

Courir après T   temps, purement, innocemment      R   inutile,

  Ce dernier   É  n’attend personne tant tout lui     I est futile.

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son  E   temps

En ce laps de vie qui nous est, comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

996 4

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Voire  une ampoule 

Classique en jaune ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’accorde au fond)

.

Une ampoule donne une lumière

mais qui durera un certain temps,

tout comme la vie et jusqu’à claquer

si fait que la forme rejoint bien le fond

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune  nous éclaire  le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

.

Symbolique 

.

Eureka !

L’ampoule, est

Le symbole  de  l’idée

Qui jaillit  et  sans  qu’on

L’ait    vraiment    recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse  d’une lampe à huile,

À pétrole ou de lampe moderne,

Électrique, symbolise énergie

Que nous contrôlons, celle

Que nous maîtrisons

Parfaitement !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

996 6

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune nous éclaire le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

 .

Symbolique 

.

Intense, violent,

Aigu jusqu’à la stridence,

Ou bien ample, parfois aveuglant

Comme une coulée de métal en fusion.

.

Le jaune est la plus chaude des couleurs,

Difficile à éteindre et qui déborde toujours

Des cadres  où l’on voudrait  l’enserrer.

.

Les rayons du soleil et  couleur d’or

Est la peau de terre, asiatique,

De tous, approche mort.

.

Le couple Jaune-Bleu,

Le jaune, couleur mâle,

De lumière et puis  de la vie,

Ne peut tendre à l’obscurcissement.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Avec l’âge les idées changent

Et avec elles, comportements,

On devient plus compréhensif

Empathique  et plus tolérant.

.

Notre énergie   ne se disperse

Plus, du tout, comme avant ;

On garde  les  vraies valeurs,

La famille,  les amis, enfants.

.

La vie s’éclaire et la lumière

Dominera  dans des teintes

Plutôt  de couleurs jaunes,

On dit qu’on  atteint midi,

Et que  tout  nous réussit.

Enfin pas toujours vrai.

 .

.

Trouver sens de votre vie !

.

Scénario

.

Les deux sens sont autorisés, ils peuvent se croiser simultanément.

Un sens unique : suivez uniquement celui indiqué par cette flèche.

Priorité sens sur l’autre : celui qui vient d’en face, de l’autre côté.

 .

Visuels et textuels  >>

995 – Faut demeurer lucide, attentif et concentré

Visuels et textuels  >>

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession  de ses moyens

Seize heures  durant … l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait capable et pourtant,

L’impression, que l’on a d’être présent,

Varie en foncton d’activité et du temps,

Des fois, à fond, travaille notre caboche,

Et puis au minimum soudain, décroche.

 .

Certains fonctionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent  pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de  contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber en  léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,  calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides  stressées,

Avec de l’énergie entre trop, et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec de l’intensité.

 .

Écrire requiert esprit clair et imaginaire

Converser un esprit en pleine recharge

Phrase est éclair et qui se décharge,

Dialogue, tonnerre réactionnaire.

.


.

Extensions

.

Demander à nombre d’enfants de rester

Concentré plus d’une heure est une gageure.

Le monde moderne, habité, drogué, par le zapping

Et la surinformation, est malade de  troubles de l’attention.

L’attention c’est utiliser une pile pour chercher ce qu’on a perdu

Dans une salle obscure, en se focalisant sur un seul endroit à la fois.

Le zapping, c’est utiliser un projecteur très large et puisant

Pour observer tout l’espace en même temps.

Le premier mettra un instant pour tomber sur l’objet,

Le second le verra passer plusieurs fois dans son regard

Avant de le remarquer : « qui trop embrasse, mal étreint »

Dit–on à propos des activités comme des relations.

Il est vrai que le changement d’activité a du bon :

Il repose  de l’activité  précédente  mais quand

On  en  arrive  à  dire  que   les  programmes

De télévision constituent conditionnement

Pour rendre cerveau disponible, réceptif,

À la publicité, c’est le monde à l’envers !

.

Qu’est-ce que la lucidité sinon une clairvoyance aiguisée

Qui fera qu’on ne vit pas les yeux bandés, oreilles fermées

Et que l’on portera attention aux moindres signaux faibles

Annonçant changement dans la nature profonde des choses

Au lieu de voir la vie, les gens et les événements tout en rose.

C’est facile à dire mais moins à le faire, moins à rester, lucide

Quand on se doute que, de partout et en tout, on est manipulé

Et que l’illusion tient pour beaucoup, de sens, pour leur réalité,

 Qu’au final, être esclave ou libre de pensée, la mort égalisera tout.

.

Conscient, lucide, attentif, concentré

Sont autant de qualités  en vue d’écouter,

Pour comprendre, et voire pour interpréter,

Bien des informations venant de notre monde.

.

La plupart du temps et voire la plupart des gens,

Auront une vision parcellaire, lacunaire, du monde,

Dans lequel pourtant ils vivent, travaillent, s’amusent

On ne peut guère leur en vouloir : société est faite ainsi.

.

Ah mais il y a les professeurs, les savants, les journalistes,

Pour nous trier tous bruits inutiles : bruit noir, blanc, rose

Je ne me vois guère plonger en données brutes, arbitraires

Je n’ai ni le temps, ni l’envie, de me fier à un dictionnaire.

.

.

Épilogue

 .

La lucidité requiert pleine conscience

Questionnement en un esprit critique,

Avec une clairvoyance  et bonne acuité.

Attention doit être soutenue, maintenue

Afin de favoriser meilleure concentration

Attention pour quelqu’un est focus sur lui

***

Prenez le cas d’observation  d’un pendentif,

Voire d’une pendule oscillant tout le temps,

Au bout d’une durée, variable selon chacun,

On finira par détourner les yeux ou fermer,

Tandis qu’on reste focalisé sur l’être aimé,

Tant qu’il demeurera  d’intérêt  constant.

***

L’entourage agit  sur capacité attention,

Certains bruits nuisent à concentration

Bien plus si accompagnés d’agitations,

Mais tout dépendra  de notre capacité

À nous extraire de l’environnement :

J’ai parfois bien du mal …  et vous !

***

Il y a des méthodes, des exercices

Favorisant préparation attention

Comme des postures de … yoga,

Respirations voire sophrologie.

Écrire, peindre et tous les arts,

En demandent, au maximum.

.

.

995 – Calligramme

.

Ah

Attentif

Con-cen-tré,

À cent  pour cent,

Mais qui  ne  le souhaite

À tout moment de la journée

Sans toutefois toujours y arriver !

Baisse de régime, d’attention, d’énergie

L’enfant s’envole au-delà de sa fenêtre école,

L’adulte fait une pause-café, cigarette, causette.

Bourreau de travail, dit-on, seize heures par jour,

Sans jamais dételer ni sans jamais se reposer

Faut-il être un surhomme, pour y arriver,

Ou se sacrifier pour cause supérieure

Tôt ou tard, l’addition  à  payer

L’écrivain, qui  se  plonge,

Un mois en son œuvre

Met une semaine

À se reposer.

Reposer

VV

.

*******************

*************************

.

Demeurer lucide, attentif, concentré

En pleine possession R  de ses moyens

Seize heures durant   E        l’œil vigilant,

Qui ne s’en dirait ca  S    pable et pourtant,

L’impression, que    T     l’on a d’être présent

Varie en foncton    E     d’activité et du temps,

Des fois, à fond,    R      travaille notre caboche,

Et puis au mini    *       mum soudain, décroche.

L ………………

Certains fonc        U    tionnent, le jour, au ralenti

Et ne trouvent        C      pas leur sommeil, la nuit,

Juste l’éclair  de        I       contrôler  ce qu’ils font,

Avant de retomber       D       en léthargie, ronron.

Instants, d’émotion, joie,     E        calme, volupté,

Sont parenthèses, bulles vides    *          stressées,

Avec de l’énergie entre trop,     A     et pas assez,

De vie, à ne rien faire, avec   T     de l’intensité.

          T

Écrire requiert esprit    E  clair et imaginaire

Converser un esprit     N  en pleine recharge

Phrase est éclair         T      qui se décharge

Dialogue, tonnerre     I       réactionnaire.

        F

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

995 4

.

Un piédestal pour œuvre d’art

Un signal d’avertissement train

Pendentif  sphérique en haut ;

Pendentif plus arrondi, en bas.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Rien à voir avec un degré de conscience

pendentif ne nous aide à nous concentrer,

dès lors la forme se différencie bien du fond.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont parfois

Vite oubliées et vite remplacées.

Pourtant, il y a  nombre  de  bijoux

Qui durent, petites choses  qui restent,

Comme pendentif dont symbolique

Nous permet  de  nous  retrouver

Tant dans notre personnalité

Que dans notre manière

De vivre, d’être et

De penser.

Ou bien ces tendances éphémères

Deviennent intemporelles et traversent

Les idées et le temps.

hernandizjose.coma-symbolique-des-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Couvercles coniques inversés :

Pendentif sphérique en haut

Et deux arcs de cercles …  en bas

Pour un pendentif plus rond.

.

Symbolique

.

Un bon nombre         des pendentifs

Que nous portons           servent  à  former

Notre   éminente                 forte personnalité.

Lors certains ne                     peuvent  jurer que

Par  des  colliers                         très fins,   discrets,

D’autres, formes                            larges  et  visibles.

Chaque personne a spontanément ses préférences,

Disant quelque chose de nous, témoins des histoires

De chacun ou simple coup de cœur, les pendentifs

Sont comme un ornement et livrent leur beauté

Naturellement, en harmonie avec celui

Ou celle qui les porte.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Qui dit pendentif évoque pendule :

Demander à votre enfant turbulent,

D’en porter un puis de ne plus bouger

Lors vous verrez qu’il aura bien du mal

S’il est monté sur ressort pour se calmer.

.

À propos de pendule, le manque d’attention

Et plus encore, de concentration serait devenu

Un problème d’éducation, et voire de civilisation

Un élève ne peut se concentrer plus de dix minutes

Un employé  est dérangé  par des surinformations

Perpétuelles si ce n’est sollicitations personnelles.

 .

.

D’abord, avant tout, se concentrer

.

Scénario

.

Quoiqu’on fasse : sans calme ni concentration, rien ne va vraiment.

Qui ne connait de geste vers ses yeux pour dire: concentre-toi bien.

La lucidité, d’accord : pas à n’importe quel prix, pas mal assumée !

 .

Visuels et textuels  >>

994 – La vie n’a pas la même importance la nuit

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies.

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit

Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

.

Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

.

Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

La mort serait rupture en sommeil… déficience

Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

.

Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace.

.

Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi

De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure,

Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps :

Combien de fois ai-je entendu ce beau chant,

Comme si ma vie n’était qu’un court, tour !

Dans notre histoire sans fins et sans liens

Avec un destin divin, qui nous surpasse,

Avec amour humain, qui nous dépasse

Demain plus qu’hier et un jour, rien !

.

.

Extensions

.

La nuit n’est ni l’envers

Ni  le contraire  du jour,

Elle en est le complément

Et voire… son supplément.

Sans  elle : pas de sommeil,

Et  aucun d’arrangement de

Tout ce qu’on a vécu le jour.

Mes nuits  sont  plus  belles

Que vos jours,   prétendent

Les agités des nocturnes !

.

La vie, la nuit n’est pas comme celle du jour :

Ce n’est pas qu’elle soit plus sombre, plus noire,

C’est qu’elle dégage du temps, pour faire l’amour,

Pour jouir de son corps et de son âme romantique,

Pour transformer sa vie, morose, en un nouvel espoir

Dans un clair-obscur d’un Lune, aux allures magiques.

.

On a dit souvent que la vie est très ralentie

La nuit : c’est vrai et c’est faux : tout dépend

Du lieu où l’on est comme  de ce qui s’y passe

En campagne, en pleine forêt : peu de bruits,

Ce qui n’est pas le cas en ville, aux carrefours

.

Et puis depuis qu’il y a des lumières, partout,

La vie ne s’arrête plus : elle diminue… un peu,

Comme si le soleil, bien qu’il soit bien couché,

N’ait plus d’importance, ait moins d’influence

Sur toutes poursuites des activités humaines.

.

.

994 – Calligramme

.

La vie ne s’arrête point la nuit,

Elle change de mode, c’est tout,

On peut avoir l’apparence : mort,

Notre cerveau continue son travail.

À supposer qu’on ne dorme pas, plus,

On gagnera un temps fou, temps perdu !

Prendrais-ton le temps du recul nécessaire

Pour faire de notre vie,  autre que  d’affaires.

.

LA VIE N’A PAS

Lors si tous les gens qui dorment … se ressemblent,………………………

Certains profitent de leur nui et autres la haïssent…………………..

La nuit n’est pas ennemie du rêve elle le construit……………

Et avec lui, le désir qui se renouvelle en énergies. …….

La vie n’a, jamais, la même importance, la nuit…

  Quand je dors,  quand je suis, comme un mort,

      Car chaque fois au réveil, je reconstruis le lien

            Avec celui que j’étais la veille, et tout va bien.

                  Bien que ma vie diurne soit des plus occupée,

                       Je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté :

                          Mais voici que mon rêve se renouvelle la nuit,

                              Me redonne, le matin, l’âme d’un nouveau-né.

                                Pour certains, la nuit demeure  le pire ennemi

                                     Par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu,

                                      Vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus

                                       Alors que bébé s’abandonne et se réjouit, au lit.

                                      Perdre conscience serait-il … perdre confiance,

                                          En soi, en la vie, en la permanence  du Monde :

                                       La mort serait rupture en sommeil… déficience

                                         Si le corps se remonte comme horloge … ronde.

                             LA MÊME IMPORTANCE

                                         Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver,

                                    Seuls, les hommes sortent de leurs trous de ver,

                                   Le temps est suite d’espaces que l’on conquiert

                                   Seul à découvrir et à connaitre la planète Terre.

                                 Ma vie n’est qu’un point de vu parmi… milliers,

                                 Je pourrais être un caillou, chou, hibou… genou.

                              Tous sont prédécesseurs de vies… hiérarchisées,

                             En l’échelle de complexité, qui nous met au bout.

                          Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie,

                        Supérieure, inférieure à la nôtre… nous remplace,

                     Notre histoire humaine ne sera plus qu’une trace,

                    Fragile et venant disparaître, dans la nuit, aussi ……

                         De jouir de la vie, et, de tout ce qui m’entoure, …………….

                      Tant que je peux, tant qu’il est, encore, temps : ……………..

               Combien de fois ai-je entendu ce beau chant, ……………….

          Comme si ma vie n’était qu’un court, tour ! …………………..

     Dans notre histoire sans fins et sans liens ……………………..

  Avec un destin divin, qui nous surpasse, ………………………….

Avec amour humain, qui nous dépasse ……………………………….

Demain plus qu’hier et un jour, rien ! ………………………………………..

LA NUIT   

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

.

La Lune encore premier quartier

Surmontée  d’un point  comme un  i 

Qui ressemble comme un ver luisant

Éclairant la nuit blafarde, étrange.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

 .

La Lune n’aura rien d’un soleil

c’est juste satellite qui le reflète

nous éclairant, parfois, la nuit,

et ainsi évoquera bien celle-ci !

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique 

 .

La Lune est la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et elle est donc associée à ce qui

Sépare la conscience et inconscience.

.

Elle est parfois liée à l’idée de romantisme,

Qu’on pense à la lune de miel … au clair de lune,

Propice aux déclarations amoureuses ou vampires.

Plus effrayants encore, la pleine Lune serait celle

Qui déclenche transformation du loup-garou.

.

Elle est d’ailleurs indissociable de tout

Bon film d’horreur pour y mettre

Un peu d’ambiance horrifique.

Source : europe1.fr/société/

La-lune-tout-un-symbole

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

994 4

.

La nuit est souvent représentée

En  noir, avec   étoiles  et Lune :

Le jour sera représenté, en bleu,

Avec  nuages, ombres  et  soleil.

 .

Symbolique de fond

 .

Succession régulière 

Naissance et   croissance,

Plénitude puis déclin de la vie.

Vingt-quatre heures, degrés Zodiac.

.

Course mensuelle de la Lune imite le jour.

Saisons répètent les quatre parties du jour :

Le printemps, pour le matin ; l’été, pour midi ;

L’automne, le coucher du soleil ; l’hiver, la nuit.

.

Suivant la pensée juive dans la Bible, la durée

De la création  est  représentée  par six jours.

Le septième  jour  ayant  pour  signification

De représenter la vie éternelle du Seigneur

Après ses intenses activités de Créateur.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Lune romantique, lune de miel

Lune bénéfique, lune maléfique,

Lune pleine, en quartier, rousse,

Les qualificatifs lui sont associés

Sont nombreux et très subjectifs

On connait influence sur marée,

Sur les germinations, couleurs,

Pour  ce qui est  de l’Humain,

Par suite  de  ses quartiers,

 On parlera de lunatique :

On sait qu’elle est inerte

Depuis qu’on l’a foulé 

Mais qu’importe !

 .

.

Vie nocturne à profiter de vie

.

Scénario

.

Agitation nocturne  diffèrera énormément de toute activité diurne.

Quand on dort, on est tous égaux, absents, inopérants mais en tout.

Car la nuit, liberté, d’être, d’aller, venir, est totale, lors on est seul ! 

.

Visuels et textuels  >>

993 – L’homme est un animal, comme les autres !

Visuels et textuels  >> 

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme potentiellement

Mais restant stade  animal, que rarement

Parfois, il le dépasse largement en cruauté,

Parfois il le sublime, totalement, en charité 

Du mouton  au loup, au chat, lion,  chien.

.

Toutes sortes comparaisons  lui convient 

Comme  un   animal  pense  à  ses frères,   

Comme un humain  à   ses   congénères    

Œuvre  autant pour  le bien  que le mal     

On le dit ange, bouc, démon ou  chacal.

     .

Pour sûr, l’homme restera un animal      

Comme  les autres,  de par son corps,     

De par son comportement, son  sort :     

Tout cela parait bien, évident, banal,  

Mais n’est-il que cela  plus encore   

Bien plus, bien mieux  que cela. 

.

Il n’est pas un, est au moins … triple 

Car il n’est pas un mais est multiple      

Tant  par-dessus   que  par-dessous,   

Il s’est rendu apte à s’adapter en tout.

.

Car on le trouve  mouton dans la foule,

Ou bien-pensant, ou bien communiquant,

Il ne tuerait point  et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi, il le serait, pour le bon sens.

.

On le trouvera aussi comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir, lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi  jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps, mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

.

On en trouve parmi eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que  d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant d’yeux que pour autres cieux.

.

L’homme  sera, tout autant, animal,

Mouton méchant,  merveilleux,

Qu’un pur esprit très curieux

Rendant bien pour mal.

.

Extensions

.

Des enfants-loups, il n’y en pas eu beaucoup ;

Certains sont restés plus à l’aise et plus heureux

En compagnie d’animaux que d’humains.

Bon nombre d’enfants recueillis par

Des animaux sont pures inventions

Pour tenter de combler par la fiction,

Le chainon manquant entre eux et nous.

D’autres pensent que l’homme est pire que

L’animal, il tue son frère, non pour se nourrir,

Se défendre, survivre : par désir de domination,

Par plaisir et même des fois par cruauté gratuite.

Il y a des mères, dans le monde animal, qui tuent

Ou mangent leurs petits parce qu’ils ne peuvent

Les nourrir ou qu’ils ont été entachés par

La main de l’homme, des femelles qui

Tuent le mâle, une fois fécondée,

Des frères qui se disputent

À mort une femelle pour

Se reproduire, exclusivement :

Le tableau n’est pas toujours rose

Chez certains animaux mais ils n’imposent

Pas leurs maux à d’autres : privilège de l’homme !

.

Sommes-nous des animaux plus intelligents que les autres

Si oui, des animaux quand même et rien que des animaux :

Voilà qui enlève un peu de divin à l’humain qui s’en prétend

D’accord, nous n’en sommes plus à faire le singe avec outils

Mais finalement l’animal n’est pas plus normal que nous 

Notre différence serait marquée par plus… d’extrêmes

Tant en mal qu’en bien, tant en animal qu’en divin.

.

Si l’ont fait référence à la loi de l’évolution,

Découverte et amorcée  par Charles Darwin

Il ne fait aucun doute qu’une majeure partie

De notre constitution physique reste issue de

La chaine animale en remontant Préhistoire.

.

Nombre de religions le conteste, en se basant

Sur des écrits, et voire légendes, mythologies,

Qui ne sont autres que  contes qu’on raconte,

Mais  qui ne prouvent rien, en fin de compte.

.

Notre destinée, très prochaine, et voire finale,

De toute l’humanité, serait proche  d’animaux,

Sauf si l’on tient encore à croire à vie ultérieure.

.

Mais sur quoi se base-t-on  pour nous la préciser :

Encore, et toujours, sur des religions … incertaines !

.

.

993 – Calligramme

.

Animal,  même  prématuré

On ne l’éduque ni ne vit comme lui

Il n’est  qu’un homme  potentiellement

Mais restant stade   animal, que rarement

Parfois, il le dépasse   largement en cruauté,

** Parfois il le sublime    L totalement en charité  **

**** Du mouton  au loup,    ‘       au chat,  lion,  chien : ***

****   Toutes sortes compa     H        raisons  lui convient  ****

*****    Comme  un   animal      O         pense  à  ses frères,    *****

*****      Comme un humain        M          à   ses   congénères     *****

*****         Œuvre autant pour       M           le bien que le mal      ******

******         On le dit ange bouc      E           démon ou  chacal       ******

******         Pour sûr  l’homme       *          restera un animal       ******

******        Comme les autres      E           de par son corps,      *****

*****         De  par   son  compor  S    tement,  son  sort !      *****

*****      Tout cela  parait bien, T    évident,   banal,   *****

****    Mais n’est-il que cela  *    plus encore    *****

**   Bien plus, bien mieux  A   que cela.  ****

               N

           Il n’est pas un, est    I    au moins … triple 

     Car il n’est pas un      M      mais est multiple      

Tant par-dessus          A        que par-dessous,   

Il s’est rendu apte         M         à s’adapter en tout.

 Car on le trouve             A            mouton dans la foule,

Ou bien-pensant,            L            ou bien communiquant.

Il ne tuerait point           *            et  il ne volerait  personne,

Comme Vox populi         C          il le serait, pour  le  bon sens.

On le trouvera aussi        O           comme loup, dans la bergerie,

Car il tue par plaisir       M           lors chasse, demeurera impuni,

Torturera  l’ennemi       M        jusqu’aux limites, parfois infinies

Pas seulement corps     E        mais aussi le cœur, l’âme, l’esprit.

On en trouve parmi    *      eux bon nombre de colombophiles

Tout autant  que     A     d’humanistes  ou de bibliophiles,

Se   déclarant      U    tout à la fois sains, et vertueux,

Ou   n’ayant       T    d’yeux que pour autres cieux.

L’homme       R   sera, tout autant, animal,

Mouton       E   méchant,  merveilleux,

Qu’un pur   S    esprit très curieux

Rendant  *  bien pour mal.

.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

993 4

.

Une  vraie tête de singe

Pas une tête d’humain,

Encore que : vu de loin 

On doute à certains.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Un front court, des grands yeux

énorme menton, grande bouche :

pour sûr on s’approche d’un singe

et lors la forme épouserait le fond !

.

Symbolique    

.

Le singe est un primate présentant

De fortes ressemblances avec l’homme.

Symbolise agilité, intelligence, ingéniosité.

 .

En Égypte, le singe est associé au scribe,

Note la parole de Ptah, dieu créateur

Et d’Anubis, la déesse funéraire.

 .

Aussi, il  était  considéré  comme

Un magicien suprême, un artiste,

Un prestidigitateur, capable de lire

Les plus mystérieux des hiéroglyphes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-singe

.

Fond

.

Évocation 

.

.

L’humain est proche du singe,

 Peut-être même un singe savant

Et en même temps, vrai mouton

Et loup sur plan comportement.

.

Symbolique

.

Si l’être humain se distingue

Des animaux, selon Cassirer,

Ce n’est pas  en vertu  d’un atout

Substantiel que quelques bêtes ne

Partageraient pas avec lui-même,

Par exemple comme la possession

D’une «âme réputée immortelle»,

Mais bien plutôt par la fonction

Caractéristique  de  son  esprit

C’est qu’il vit dans une autre

Dimension de la réalité,

Pour ainsi dire :

Dimension symbolique.

fredericbaylot /ernst_cassirer

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

D’être un singe et de « faire le singe »

N’auront pas même sens communiquant

Mais il ne faut pas  se moquer  du singe,

Il est peut-être l’ancêtre préhistorique,

Et nous avions  les mêmes mimiques.

.

Mais sommes-nous un singe savant

Animal qui a évolué constamment

Ou aurait soudainement acquis

Une compétence des langages

Et des abstractions, images

Dans tous les cas, sommes

Seuls à réfléchir sur tout.

 .

.

Sommes issus même chimère ! 

.

Scénario

.

 Homme qui se prend, se prétend être comme un oiseau prédateur.

Faut-il se regarder en face, comme un animal, au visage humain ?

  Il y a parfois peu de différences en l’apparence et le comportement.

 .

Visuels et textuels  >> 

992 – L’enfant de qui je suis, celui que j’ai fait !

Visuels et textuels  >>

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

.

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

  .

L’enfant de qui je suis,

Et  celui  que j’ai  fait :

Qu’ont-ils en  commun

Sauf  être frère humain

Pas  de  même  époque,

Ni de mêmes   parents,

Pas  de même  enfance,

Ni de même éducation.

.

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

.

De mes parents, j’aurais hérité,

Caractère  qu’ils  ne renieraient

Bien que le mien est plus nuancé

.

Air de famille vite le confondrait !

Et si deux parents n’en font qu’un,

Pour reconcevoir, une  fois  grandi,

Son propre projet deviendra  choisi

Pour soi-même,   avec leur soutien.

.

Quand on a un  doute sur identité

Allant au-delà  de ses … filiations

Ce n’est  plus la question du sol

Sang ou cœur qu’il faut traiter,

.

Mais bien celle de personnalité,

Ne cadrant pas avec reste famille

Si ce n’est pas   avec notre société,

Ou tout repré   sentant de l’autorité.

.

Extensions

.

Le vilain petit canard, le mouton noir,

Le génie de la famille, l’artiste anarchique :

Autant de figures classiques qui ne reflèteront

Ni les gènes des parents ni les éducations sociales.

Entre l’enfant de qui je suis et l’enfant que j’ai fait,

Il peut y avoir comme  forte ressemblance,

Physique, morale, professionnelle ou

Au contraire, aucun lien évident.

Il y a des enfants suivent un destin tracé

Et d’autres qui construisent le leur, à partir

D’opportunités, ou voire de volontés d’y arriver !

Droit du sang, droit du sol : la question ne se pose pas

Si on choisit, à sa majorité, l’identité que l’on préfère,

Ce qui ne signifie pas que l’on renonce à une seconde,

Mais la porte «en soi» au lieu de la porter «sur soi»

Je veux dire sur son passeport, sa carte d’identité.

Le statut d’apatride, c’est à dire de nulle part,

Ne rejoint pas celui de citoyen du monde,

Même Jésus, bien que fils de Dieu,

Reste connu comme roi des juifs

Alors qu’il est mort comme

Le premier chrétien !

.

Il n’est jamais possible de connaitre l’ensemble de ses racines

Mais il nous est impossible de les renier

Si on peut remonter ses ascendant jusqu’à la fin du Moyen-âge

La plupart du temps, un siècle est moyenne

Et si moi je peux remonter jusqu’à mes arrières grand parents

Ça ne fera jamais que cent cinquante ans.

.

L’enfant de qui je suis sera-t-il si différent

De l’enfant … que j’ai fait

Après deux grands mixages deux génomes

Qu’aura-t-il perdu et gagné.

.

Quand l’on dit : «je ressemble à un parent»

Physique, caractère, les deux,

De plus, qu’aura-t-il acquis, par lui-même,

En fonction de son milieu de vie !

.

.

992 – Calligramme

.

Notre propre identité est héréditaire

Au sens   d’être né  d’un père, une mère.

Son identité est aussi   liée aux   personnes

Qui  nous ont élevé, soigné, éduqué,  et  aimé !

Notre identité est, aussi, liée  à une communauté,

Qui nous a accueillis en son sein, où l’on aura grandi.

Sang, cœur et sol sont trois piliers de notre personnalité,

Lors ils se correspondent, s’allient, ils ne sont pas aliénés.

   E

L’enfant de                  N               qui je suis,

Et celui  que              F                j’ai  fait :

Qu’ont-ils  en         A             commun

Sauf être frère     N             humain

Pas de  même    T           époque,

Ni  de mêmes   *          parents,

Pas de même   D        enfance,

Ni de même    E    éducation.

  *

Et en quoi,  liens du sang,

Prévaudraient, avant tout,

Sur tous les liens  affectifs,

Nés sur sol,  même maison.

Sang, cœur  et sol : effectifs,

En bonne mesure … se valent

Posent problèmes  d’identités,

À ceux qui doutent de leur mal.

 Q

De mes parents   U   j’aurais hérité,

Caractère qu’ils    I     ne renieraient

Bien que le mien    *    est plus nuancé

Air de famille vite   J     le confondrait !

Et si deux parents   E     n’en font qu’un,

Pour reconcevoir      *    une  fois  grandi,

Son propre projet     S    deviendra  choisi

Pour soi-même,         U    avec leur soutien.

Quand on a un            I     doute sur identité

Allant au-delà              S     de ses … filiations

Ce n’est  plus                *      la question du sol

Sang ou cœur              A        qu’il faut traiter,

Mais bien celle              I          de personnalité,

Ne cadrant pas              *        avec reste famille

Si ce n’est pas                F      avec notre société,

Ou tout repré                 A   sentant de l’autorité.

  I

  T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

992 4

.

Un gros champignon,

Un arbre généalogique,

Avec ses grandes racines en bas

Et sa forte reproduction en haut

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

 .

Arbre généalogique et reproduction

s’accordent parfaitement, en succession

autant qu’en diversification, branche morte,

si fait que la forme illustre totalement le fond.

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute  une  lignée  généalogique,

Sans laquelle il n’y aurait plus

Reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Que ce soit pour la reproduction sexuée

Ou la multiplication végétative,

L’hérédité n’est possible que si le support

De l’information génétique : l’ADN

Est dupliqué et transmis au nouvel organisme.

.

Cela est possible dans tous les cas

Grâce à la réplication de l’ADN, qui précède

Toute division cellulaire comme

La mitose ou la méiose.

Le mode de réplication

De l’ADN  est  universel

Dans le monde vivant :

C’est le mode considéré

comme semi-conservatif.

wikipedia.org/reproduction informations genetiques

.

.

Fond

.

Évocation

.

992 6

.

Du grand-père, au père, à l’enfant

Toute une lignée généalogique,

Sans laquelle  il n’y aurait plus,

De reproduction, succession.

 

Symbolique 

 

Au tournant de l’an mil, la généalogie

Accompagne la mise en place de la société féodale

Les  efforts de l’Église pour la transmission des généalogies,

Affirmer sa vision de la famille et des règles matrimoniales strictes.

.

La mise en place graphique de l’arbre généalogique représente

Pour de nombreux participants l’ayant expérimenté

Cette approche est un moment fort en émotions.

C’est aussi  retrouver sa verticalité, sentir

Le flux de la transmission qui vient

Irriguer notre enracinement.

psychogenealogie.com/2403-2

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Généalogie de la reproduction,

Que ce soit sous forme d’arbre

Ou de place dans une matrice

Chacun sera né de quelqu’un,

Pour donner  vie  à un autre,

Et selon une chaine, sans fin,

Où figure sur branche d’arbre

Mes ascendants et descendants

Jusqu’à leurs profondes racines,

Se perdant en la nuit des temps

Du moins jusqu’au moment

Où l’homme est advenu.

 .

.

Trois générations ensemble

.

Scénario

.

L’enfant  de qui  je suis : front contre front, contre lui, joyeux.

devient de plus en plus autonome, entreprenant en grandissant,

mais lors rendu adulte,  il nous restera toujours un côté enfant.

 .

Visuels et textuels  >>

991 – Tout n’est pas dérisoire dans la vie

Visuels et textuels >>

.

Dérisoire est un mot noir,

Tandis qu’espoir  est un mot rose

Mot paradoxe est un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   couleur d’apothéose.

.

Alors si le ridicule    ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   si  tout  le  devient,

Désir même ne  vaudra plus rien.

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Extensions

.

De tout mettre sur le même pied

Et tout considérer comme dérisoire

Sont deux outrances à la réalité, au désir.

On ne peut avoir la même intensité de désir

Pour acheter une bricole et pour une rencontre

Qui peut être déterminante pour la suite de sa vie.

Dans le premier cas … on satisferait une envie,

Par  la  compensation   de  ses  frustrations,

Dans le second,  on acceptera  de prendre

Un risque de refus ou on renonce à tout,

À connaitre quelqu’un d’irremplaçable

Le désir de mort, et la mort du désir,

Sont proches,  sans désir,  sans rêve,

La vie n’aurait plus le moindre attrait.

Sans des hauts et bas, devient monotone.

Le dérisoire, comme le ridicule, ne tue pas

Ce qui ne vous tue pas… vous rend plus fort,

Ajoutent certains, sur cette inversion de sens.

En regardant  derrière,   au seuil de la tombe,

On peut dire : «tout cela pour en arriver là».

D’accord, tout le monde y va, et  fallait-il ne

Rien faire, ne rien tenter d’extraordinaire.

Le dérisoire ou superflu devient essentiel

Dans sa vie, comme supplément d’âme.

.

Dérisoire, la vie, certes mais encore ; c’est la seule qu’on est :

Autant ne pas la rater en un malheur capté par une passoire.

Les moments de bonheurs, même s’ils ne sont pas nombreux,

Ont le mérite d’exister et de pouvoir être vécus avec intensité,

À condition d’être résilient, à condition autant d’être patient.

.

Dérisoire comme faible, moqueur, ridicule,

Tout dépend du gap entre l’attente et réalité,

Car si l’on a placé la barre beaucoup trop haut,

On dira : «la montagne a accouché d’une souris»

.

Un bonheur simple, et qui ne coute rien, est ainsi

Moins dérisoire qu’un autre qui sera hors de prix,

Et lors, multipliant les petits plaisirs, petites joies,

Et l’on sera bientôt plus heureux qu’on ne le croit.

.

.

991 – Calligramme

.

Dérisoire est D      E  un mot noir,

Tandis qu’espoir  É          N     est un mot rose

Mot paradoxe est  R            *   un mot trou blanc

 Le   mot  bonheur   I              L  couleur d’apothéose.

Alors si le ridicule    S             A   ne  nous  tuera   pas,

Ce qui est dérisoire  O          *    ne nous  sauvera pas

Tant  si  tout l’est   I         V  si  tout  le  devient,

Désir même ne  R    I  vaudra plus rien.

E

.

*******************************************

*******************************************

  .

Chacun sait qu’être, sans le moindre désir,

Est se rapprocher au plus près de sa mort.

En changer, et souvent, vaut mieux alors,

Que d’en perdre son temps et son loisir.

Tout  n’est pas  dérisoire  dans la vie,

Mais  si l’on ne satisfait  qu’envies,

Ça ne compensera pas le manque

Existentiel du désir, en banque.

Un paradoxe est,  que la mort,

Est, avant tout, celle du désir

Lors grand bonheur très fort

Est but à atteindre en sa vie.

.

Bonheur n’est perte du désir,

Que pour celui, pour l’assouvir,

Qui doit, ce que l’autre a, le ravir,

Pour continuer à exister, et  grandir.

Un minimum requis, atteint, pour vivre

Pour consolider, s’assurer pour survivre

L’on devrait pouvoir dériver son désir

Vers de nouvelles valeurs à servir.

Lesquelles seront identitaires

De ce qu’on sait bien faire

Si l’on souhaite parfaire

Son passage sur Terre,

En réduisant inégalités

En manques  à combler

En vie  porteuse  d’espoir

Encore  faudra-t-il  bien  choisir

Ce qui fait, humain, ou voire en devenir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

991 4

.

Deux amoureux en conversation,

Un piédestal pour des objets d’art

Une coupe  assez  haute  et  large,

Servant à présenter des fruits ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une coupe de fruits, et si petite soit-elle,

n’a rien de dérisoire, n’est qu’apparence,

évoquant un renouvellement permanent,

si fait que la forme converge vers le fond.

.

Une coupe de toute forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf à déco,

Mais dès que lon y mettra des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme étendu de la coupe

Se présenterait sous plusieurs  aspects :

Vase d’abondance toutes sortes de liquide,

Vase contenant le breuvage d’immortalité.

.

En premier cas, elle est souvent comparée

Au sein maternel qui lui, produit du lait :

Inscription gallo-romaine vouée à Flore

Évoque la coupe de grâce de mamelle.

En second cas  … la coupe du Graal.

.

Le Graal est étymologiquement

À la fois un vase et un livre,

À la fois révélation et vie.

Une tradition veut qu’il ait été taillé

Dans une émeraude tombé du front de Lucifer.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

991 6

.

Une coupe de cette forme, vide,

Ne sert à presque rien, sauf déco,

Mais dès que l’on y met des fruits,

 Elle deviendra utile, moins dérisoire.

 .

Symbolique 

 .

Le fruit est associé

À l’abondance et à la fertilité.

La  corne  d’abondance  est  représentée

Comme une corne contenant des fruits à profusion.

.

Ici, le fruit symbolise autant la richesse que la prospérité.

Fruit désigne tout produit de la Terre pouvant servir

De nourriture. Le végétal comestible, bien sucré,

Qui peut se consommer comme dessert.

.

En  ce  sens, il devient  le  symbole

Des  résultats  avantageux  ou

D’un effet bon ou mauvais.

crystallia.unblog.fr/symbolique

-des-fruits-et-légumes

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma coupe n’est pas grande

Mais je bois dans ma coupe,

Lors parfois  j’y mets les fruits

Que je préfère, en petit nombre.

.

Chacun à ses désirs selon moyens

Il y en a bien cachés dans la coupe,

Et il y en a de plus voyant au-dessus.

.

S’ils sont trop nombreux, ils débordent

Ils ne servent qu’à augmenter déception

Si fait que j’assouvirais un désir à la fois,

Je serai comblé jusqu’au désir… prochain !

 .

.

Aucune lecture n’est dérisoire

.

Scénario 

.

Se sentir inférieur et voire humilié, insignifiant, voire soumis

Il y a toujours en toute chose, être, un côté positif et négatif.

Sans espoir, il n’y aurait plus rien que du dérisoire : à voir !

 .

Visuels et textuels >>

990 – Prendre ses désirs pour des réalités !

Visuels et textuels >>

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut sur argument

On fait l’amour, d’abord  par sentiment

Mais, quelquefois aussi pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser, réciproquement.

 .

Pourquoi prendre désirs pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses   ne pouvant  arriver,

Se prendre  la tête  lors  rien  ne va  se passer.

 .

Les choses ne se passent jamais comme prévues,

Dès qu’on est plus que deux, y a du flou, ambigu,

Qu’il faut  résoudre, pour  ne pas être  confondus.

 .

De courir  après le sexe, finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps, argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas,  il faut savoir s’abstenir.

 .

Toute décision argumentée serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire contredire, méprendre.

.

S’agirait de tout autre chose   ou  de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal, ou son roi.

.

.

Extensions

.

Désir devient réalité,

Il disparait, étant assouvi.

Mais, la réalité, elle, demeure,

Quel qu’elle soit ou quoiqu’on fasse !

Le désir est par nature fluctuant, versatile ;

Réalité, est parfois mouvante, mais permanente.

Le désir ne tient pas toujours compte des réalités

Tant il veut les contraindre, voire les dépasser

Pour satisfaire à ses pulsions.

On peut faire l’amour sans être amoureux

Tout comme on peut être amoureux sans faire l’amour

Mais dans ces deux cas, une réalité nous échappe,

À savoir l’autre, en tant que réalité.

Il arrive qu’il y ait un trou immense

Entre  son désir et  la réalité,  tel que

Dans le premier cas et pour l’homme,

Se  mettre dans la peau  d’une femme

Et dans le second cas,  en devenir une.

Les écrivains, scénaristes et les poètes

Parviennent à satisfaire le premier cas

Par subterfuge, personnage d’emprunt,

Transsexuels, le second,  par opérations

Or personne n’a encore réussi  à changer

Complétement de sexe ni à vivre les deux.

.

Prendre ses désirs pour …. autant dire s’illusionner à fond,

Ou comme dit le dicton «il y a loin de la coupe aux lèvres».

Le casque intégral sans visière c’est un peu faire l’autruche

Mais ne pas le mettre, ce serait passer outre à des réalités,

Qui sont loin de ce que l’on avait, avant accident,  désirer.

.

Le désir de faire d’autres choses,

D’être en autres environnements,

De devenir quelqu’un de reconnu,

De  trouver, enfin, son âme-sœur,

Font partie des plus conséquents.

.

Le souci est que désir est sans fin,

Lors un plaisir satisferait sa faim,

Naturellement en le consommant

Parfois même le surconsommant,

Jusqu’à plus soif, à l’écœurement.

.

Désir inassouvi, serait frustration,

Plaisir amputé, serait  castration :

Gros conflit entre pulsion et raison,

Conduirait à sa propre…détestation

Où désir, plaisir, en chœur, s’en iront.

.

.

Épilogue

.

Je suis un être humain, plein de désirs :

S’ils me font défaut, s’ils sont manquant,

Je ne suis pas certain d’exister  vraiment,

Même me consacrant à satisfaire plaisirs.

***

Voilà qui semble clair, et  voilà qui est dit,

Mais cela ne change rien  à  toutes réalités

M’entourant, contraignant dont me plains.

***

Si le désir est constitutif de mon esprit, âme,

Satisfait, que pourrais-je à nouveau, vouloir !

***

Comme le désir est infini, dure dernier soupir.

***

Quand mon désir est fragile et réalité très dure

Je le protège avec un casque, deviens tête pure.

***

Casque en forme d’obus et  percé de cinq cavités,

Chaque sens est sujet, en effet, désirs appropriés !

***

Il ne me faudra pas confondre : désir d’une réalité,

Réalité de ce désir, il y a loin de la coupe aux lèvres,

Le désir ne s’accomplit pas toujours comme on veut.

***

Au final, désir sera un souhait irrationnel, pulsionnel,

Que le ne parviendrais jamais à satisfaire, totalement,

Si le plaisir l’accomplit partiellement moment présent,

Ma réalité du manque referait surface inexorablement.

.

.

990 – Calligramme

.

En    admettant

Destinée   du  désir

Est de devenir réalité

Lors la destinée du réel,

Serait de susciter le désir !

Et si le réel ne change guère,

Le désir, lui, varie, et  souvent.

.

*****************************

******************************

.

L’on veut, puis  l’on  ne  veut  plus,

Allez   savoir, comprendre, pourquoi !

Pour sexe, désir prévaut   *  sur argument

On fait  l’amour, d’abord  D     par sentiment

Mais, quelquefois aussi     É    pour son argent !

Rêver pousse  à réaliser     S       réciproquement.

        I   

Pourquoi prendre désirs    R        pour  des  réalités,

Fantasmer  des  choses       S         ne pouvant arriver,

Se prendre  la tête  lors       *          rien ne va se passer.

  C

Les choses ne se passent     O    jamais, comme prévues,

Dès que l’on est plus que    M   deux, y a du flou, ambigu

Qu’il faut résoudre, pour    M        ne pas être confondus.

E

De courir  après le sexe,      *      finira-t-on par l’obtenir :

Vrai aussi pour le temps,     R      argent à n’en plus finir ;

Et si, cela ne marche pas      É      il faut savoir s’abstenir.

   A

Toute décision argumentée   L    serait bonne à  prendre,

Faut-il encore  qu’émotion    I    daigne vous surprendre,

Et, ne pas avoir, à se dédire  T   contredire, méprendre !

        É

S’agirait de tout autre chose  S    ou de n’importe quoi

Mettant en jeu  n’importe qui, sans de vrai pourquoi,

Mais qui fera de vous, son valet, son égal ou son roi.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

990 4

.

Une cloche,

Ou  une  ogive,

Ou une tête d’obus,

Casque isolant d’ondes.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Les désirs seraient des projections de réalités

réalités ne seront pas des projections de désirs :

entre les deux, il y a du flou, du mou, contrecoup,

si fait que la forme évoque le fond sans le couvrir !

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

  .

Symbolique

 .

L’artillerie utiliserait

Divers  obus à diverses fins.

Les obus à balles  étaient conçus

Pour exploser au-dessus des lignes

Ennemies, projetant  des centaines

De    minuscules   balles   de  métal.

Telle  pluie  de métal,  qui explosait

Vers   l’extérieur  comme une sorte

D’explosion  d’un  fusil  de chasse,

Causerait  des blessures terribles  

Aux soldats en terrain découvert.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

990 6

.

Prendre ses désirs pour réalité

Ce sera s’enfermer en tête d’obus

Au point de fantasmer ce casque

Comme une cage de Faraday !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du casque

Est proche de celui de la tête,

Et  qu’il recouvre  directement.

.

On dira à cet égard  qu’il protège

Les pensées, mais aussi qu’il les cache :

Symbole  d’élévation, qui peut  se pervertir

En dissimulation, surtout si visière est baissée.

.

Son cimier, plus  ou  moins  hautement  décoré,

Trahit l’imagination créatrice  et les ambitions

Du chef qui le porte mais le fait que le casque

Soit un attribut très particulier d’Hadès,

Roi des Enfers qui veille jalousement

Sur les morts, pourra suggérer

Beaucoup d’interprétations.

http://europia.free.fr/affiche.php?id=104

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Prendre ses désirs pour réalité

Qui ne connait, pratique, cliché,

Qui  nous fait sentir  pure vérité,

Nous  mettant  comme  désabusé.

.

On se mettra un casque sur la tête

On se l’enfoncera jusqu’aux oreilles

Jusqu’à se cacher le nez  et les yeux,

Que cela n’y changerai t rien du tout,

Refusant de regarder la réalité en face

On se la ferait exploser  dans  la figure,

Comme tout obus qu’on ne voit tomber !

 .

.

Parfois abîme désir/réalité

.

Scénario

.

 Le désir est lié au manque de ce qu’on n’a pas, qu’on ne peut avoir.

Le désir sème souvent  le trouble, le manque, le désordre amoureux.

Les objets,  mêmes dits intelligents et connectés, restent des objets.

 .

Visuels et textuels >>

989 – La chance : parfois hasard, opportunité !

Visuels et textuels >>

.

Une chance au grattage,

Une chance au tirage,

Affaire, de hasard,

Ou de vantard !

.

Certains y croient

Et jusqu’à l’attendre,

Comme destinée, rendre,

Un jour, mon tour viendra !

.

Aide-toi et le ciel t’aidera, dicton

Qui ne le connait ni ne le pratique

Chance la provoquer, non l’attendre,

Saisir opportunités qui conviennent.

.

Certains disent « n’ai jamais de chance « 

Tout en ne faisant rien pour la circonvenir

Et d’autres : « je tente, parfois, ma chance« 

Et finissent par des opportunités… à saisir.

Combien mettront  leur sort  entre les bras

D’une chance qui les favorisera, ou, ratera.

Certains travaillent au «bien-être», ici-bas,

D’autres espèrent, prient, chance au-delà !

.

Sa chance tient aussi à soi et à sa destinée,

Et aux autres ou à tout un réseau d’amitié.

Faut-il rester à l’écoute  et trier et risquer :

Ou se situer entre tout perdre, tout garder.

«Qui ne risque rien n’a rien»  dit  un  dicton,

«Qui risque tout  peut  tout perdre », dit-on.

En amour, comme  en  affaires : c’est bon,

De se lancer, et  de voir venir,   le rebond.

.

Du rebond, tout le monde … s’en méfie :

Pour s’en protéger, il refuse autre souci,

Ne s’aventure guère  en terrain inconnu,

Par peur  de se retrouver   pauvre  et nu.

Pauvre et nu, celui qui  tente  sa chance,

Peut fort bien le devenir et à chaque fois

Mais celui qui  ne tentera rien, l’est déjà,

Sur la vie il n’aurait, jamais, sa revanche.

.

.

Extensions

.

La chance est avec moi,

La chance n’est pas avec moi,

Voire, la chance  est contre moi :

Combien de fois avoir entendu cela ?

Quand vous avez du succès, gagnez pari,

Faites un beau mariage, avez belle carrière,

On dit : vous avez de la chance et plus encore

Dans le domaine artistique en tant qu’écrivain.

Mais la chance n’y est pour rien, rétorqueront

Ces derniers, c’est travail, effort, et ténacité,

Quelques rencontres, parfois, il est vrai,

Dû au hasard ont pu aider, donner

Le dernier coup de pouce

Mais rarement le premier.

On ne prête qu’aux riches, parait-il

Et donc la chance appelle la chance et la malchance…

Il n’y a pas de pur hasard : le chercheur finit par trouver

Parce qu’il a, toujours, l’œil ouvert sur ce qu’il cherche

Peu importe endroit, cause, moment, est aux aguets.

.

Chance : hasard, concomitance, opportunité, au choix

L’on peut mettre toute les chances de son côté et…rater :

La chance est liée à intuition plus qu’à réflexion ou calcul.

C’est le petit ou le grand plus qui ferait toute la différence,

Or nombreux sont ce qui l’oublient, ou ne la prennent pas

On dira alors de quelqu’un aura laissé passer sa chance,

Qu’elle ne se renouvelle pas de sitôt pour même chose.

.

.

989 – Calligramme

.

Une chance au grattage,

Une chance au tirage,

Affaire, de hasard,

Ou de vantard !

.

Certains y croient

Et jusqu’à l’attendre,

Comme destinée, rendre,

Un jour, mon tour viendra !

.

Aide-toi et le ciel t’aidera, dicton

Qui ne le connait ni ne le pratique

Chance la provoquer, non l’attendre,

Saisir opportunités qui conviennent.

.

LA CHANCE :

Certains disent « n’ai jamais de chance « 

Tout en ne faisant rien pour la circonvenir

Et d’autres : « je tente, parfois, ma chance« 

Et finissent par des opportunités… à saisir.

Combien mettront  leur sort  entre les bras

D’une chance qui les favorisera, ou, ratera.

Certains travaillent au «bien-être», ici-bas,

D’autres espèrent, prient, chance au-delà !

PARFOIS HASARD

Sa chance tient aussi à soi et à sa destinée,

Et aux autres ou à tout un réseau d’amitié.

Faut-il rester à l’écoute  et trier et risquer :

Ou se situer entre tout perdre, tout garder.

«Qui ne risque rien n’a rien»  dit  un  dicton,

«Qui risque tout  peut  tout perdre », dit-on.

En amour, comme  en  affaires : c’est bon,

De se lancer, et  de voir venir,   le rebond.

OU OPPORTUNITÉ ! 

Du rebond, tout le monde … s’en méfie :

Pour s’en protéger, il refuse autre souci,

Ne s’aventure guère  en terrain inconnu,

Par peur  de se retrouver   pauvre  et nu.

Pauvre et nu, celui qui  tente  sa chance,

Peut fort bien le devenir et à chaque fois

Mais celui qui  ne tentera rien, l’est déjà,

Sur la vie il n’aurait, jamais, sa revanche.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

989 4

.

Un  grand verre renversé

Sur grande bouteille … d’eau,

Ensemble d’assiettes, bols,

Une bouteille Thermos ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

On garde toujours, en Thermos,

Nouvelles opportunités conservées,

Il faut  un ensemble de compétences

Et autant de chances pour y arriver.

.

Symbolique 

.

Une bouteille

 Isotherme

 Thermos,

.

Permet  de  conserver

Durant un certain  temps

Liquide température proche

De  sa  température   initiale.

.

Ce même  phénomène  de  vide

Appelé  sous verre,  est utilisé de

Nos  jours  pour  faire   l’isolation

De  bâtiment  avec  double-vitrage

Le vide étant  dans ce cas, remplacé

En gaz faible conductivité thermique,

Fréquemment argon et pour d’autres

Déclinaisons, et tant en sciences que

Pour les usages du grand public.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

989 6

.

On garde toujours, en Thermos,

Nouvelles opportunités conservées

Il faut  ensemble de compétences

Et autant de chances pour y arriver.

.

Symbolique 

 .

Une compétence consiste

En la mobilisation d’un ensemble

De ressources diversifiées internes,

Connaissances, capacités, et habiletés

Et externes documents, outils, personnes

Renvoyant  à la complexité  de la tâche

Et  au caractère global  et transversal

De la compétence  et  elles s’exercent

Dans des situations contextualisées

Mais diversifiées qui impliquent

Un processus d’adaptation

Non de reproduction de mécanismes

Et de transfert d’une situation à l’autre.

ac-grenoble.fr/ien.cluses/IMG/pdf_

competences_vocabulaire.pdf

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

.

Trois six avec un peu de chance !

.

 Scénario

.

La carte de chance au jeu : une opportunité à saisir ou à refuser ?

Que serait aujourd’hui l’entrepreneuriat sans la créativité associée ?

Avoir chance aux dés : performance ou hasard ou un peu les deux ?

 .

Visuels et textuels >>

988 – L’homme navigue entre assurance, précarité

Visuels et textuels  >>

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant, on peut de tout, manquer.

.

Avant, l’homme  parlait  de  certitudes,

Le  temps  se  déroulait,  lent, en  finitude.

Il se disait que le progrès ne pouvait qu’inciter

L’homme à monter plus haut et à se … dépasser.

.

Aujourd’hui, le progrès fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres  commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’arrache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, perdant  tout : se trouvant à la rue.

L’homme balance entre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience de sa mort, et de sa vulnérabilité !

.

Mort en bonne forme : physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repose sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite cause : grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri  d’un séisme, cyclone … éclair,

D’une maladie, d’un accident,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau d’éclatement vasculaire.

.

C’est  bien  vrai  tout cela d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent comme étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter future précarité.

.

Quelque chose, entre deux, probablement

Le contraire  serait mortel, assurément :

Sans aucun avenir et sans aucun passé

On cesse, tout bonnement, d’exister.

.

.

Extensions

.

On ne peut s’assurer, ni de tout, ni sur tout

Quoiqu’il en soit ou bien quoique l’on  fasse

Il y aura toujours exclusions  ou précarités,

Un petit astérisque qui minimise ou annule

Car, ainsi va la vie, et  ainsi vont les choses :

Qu’on est sûr de rien en sa vie sauf de sa fin,

Aucun parapluie ne vous protégera de rien.

.

.

988 – Calligramme

.

On veut s’assurer contre tout,

Maladies,  accidents,  chômages,

Tant on n’assume plus  rien du tout,

La mort étant  notre dernier naufrage.

L’on dit : tout a  une valeur monnayable,

Tant qu’on vaut quelque chose de rentable.

Cela restera vrai tant qu’humains sans logis,

Acquerront leur statut d’insolvable et gratuit

Et, si nos assurances masquent la précarité,

Notre assurance ne s’en trouve pas  dopée,

Nous empêche de penser à «désocialisé»

Travaillant on peut de tout, manquer.

**********************************

**********************************

Avant, l’homme parlait   H  certitudes,

Le temps se déroulait,      O     lent, finitude.

Il se disait que le progrès  M   ne pouvait qu’inciter

L‘homme à monter plus   M    haut et à se … dépasser.

Aujourd’hui, le progrès     E     fait rage, et  de tous côtés,

Mais même les pauvres     *        commencent à s’en méfier,

Voulant travailler, d’ar     A       rache-pied, pour gagner plus,

En crise, déveine, per      S     dant  tout : se trouvant à la rue.

L‘homme balance en      S     tre son assurance et sa précarité,

Il prend conscience        U  de sa mort, et de sa vulnérabilité !

R ……………..

Mort en bonne forme :    A     physique, sociale, économique,

Son assurance-vie repo    N    se sur argent, non sur… sa vie.

En effet papillon, petite     C    cause, grande  conséquence ;

Personne n’est à l’abri d’    E   un séisme, cyclone … éclair,

D‘une maladie, d’un acci    *   dent,  attentat, vengeance,

Soi-même, à  son  bureau    P   d’éclatement vasculaire.

C‘est  bien  vrai  tout cela     R  d’accord mais que faire

Pour éviter des d’imprévus   É   trop extraordinaires,

Vivre l’instant présent com   C   me étant le dernier

Ou passer sa vie à projeter    A    future précarité.

                     R

Quelque chose, entre deux,    I    probablement

Le contraire  serait mortel,  T   assurément :

Sans aucun avenir et sans   É  aucun passé

On cesse, tout bonnement  *     d’exister.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

988 4

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est un bocal de conserves,

 Un bocal avec un rétrécissement

Pour ressembler à une femme.

.

Symbolique 

 .

Le bocal est symbole

Du mouvement, mais

Tout comme  un logo,

Représente une image

De marque  à  diffuser

Dans le but d’identifier

Populariser entreprise,

Un  mouvement ou  une

Organisation de médias.

Cessez de vous comparer

À cette «image», elle  n’est

Pas le reflet de la «réalité».

C’est comme avec magazines

De beauté et ces filles qui n’ont

Aucun pli  lorsqu’elles portent

Maillot, c’est du «Photoshop»

tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

.

Fond

.

Évocation

.

988 6

.

Un vase ou bocal de confiture,

Si ce n’est bocal de conserves,

Avec une belle image évocatrice

Pour plaire et pour l’acheter.

.

Symbolique 

 .

«Je veux que vous imaginiez que

Ce bocal  représente  votre vie.

Les balles de golf   représentent

Les choses les plus importantes:

.

Votre famille, vos enfants,

Votre santé, vos amis,

Vos passions favorites

Les cailloux représentent

Les autres choses qui comptent

Votre travail, votre maison, votre voiture.

.

Le sable, c’est tout le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable, dans le pot, en premier,

  Il n’y a plus de place pour cailloux, balles de golf».

 Il en ira de même pour la vie, et la vôtre, aussi.   

fr/lhistoire-du-professeur-et-du-bocal

 .

.

 Corrélations

.

Fond/forme

 .

Bocal pour conserver des aliments

Ou pour servir aquarium à poisson

Vrai que les deux sont transparents

Mais le second restera plus précaire,

Il s’agit d’un  être vivant et à nourrir,

Et non de nourriture conserve à périr.

.

Des métaphores assurance et précarité,

Toute assurance pourrait être précarisée

Toute précarité couvert par une assurance

On sort juste d’un bocal pour aller en l’autre

Comme on sort d’une boite pour aller en boite

Tant la boite sert de rangement et de mobilité

Sauf la dernière que l’on appelle mise en bière.

 .

.

Différence précarité/assurance

.

Scénario

.

Quel  que soit le risque à courir, parapluie d’assurance à le couvrir,

domaine de santé mentale, mieux vaut aide humaine que d’un robot

et le domaine de précarité sociale, une politique d’emploi, assistance.

.

Visuels et textuels  >>

987 – Il est bien difficile de plaire à tout le monde !

Visuels et textuels >>

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire … à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais à personne

Et sommes pourtant des millions,

À tourner sans cesse ainsi en rond,

Jusqu’à  ce  que  l’on  nous somme

.

D’aller  tenter  sa chance … ailleurs,

Les places  sont prises, pour l’heure,

Lors moi, si  je connaissais le lecteur,

J’écrirais pour lui avec grand bonheur.

.

Plaire à tout le monde,  ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos  ici,  que là !

.

En devenant une célébrité passagère mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu inconnu

Serait-ce rançon du succès, qui me rendrait  tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière inaperçu.

.

«Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé de plaire.

Mort, personne ne le considère plus comme un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un bon hagiographe.

.

.

Extensions

.

Il est bien difficile de plaire à tout le monde

Et plus inutile, encore, lors on est plus de ce monde.

Vanité se croire incontournable, indétrônable, indispensable :

Un jour ou l’autre, on lasse, on passe, jusqu’à ce qu’on trépasse.

Trépasse : passer de l’autre côté, pour ne plus, jamais, revenir

Dans le monde des vivants ni même communiquer avec lui.

Sans son corps, son enveloppe charnelle, son esprit affuté,

Son caractère rebelle, plus besoin de plaire : qu’en faire !

Qu’enfer nous attend avec antichambre de notre Terre

Nourricière dévoré et qui nous dévorerait à son tour

Jusqu’à ce que le Soleil brûle tout en nuage de feu,

Apocalypse d’un passé révolu, un passé qui n’est plus.

Se plaire à soi-même est déjà  très important, beaucoup

Plus qu’on ne le pense  et, c’est la première étape à franchir,

Avant de plaire à tout autre, lors on ne se plait plus, on est mort.

.

Il nous est impossible de plaire à tout le monde,

Même si l’on tente de le faire, la plupart du temps,

Ne serait-ce que pour être aimé et pour être apprécié

Pour appartenir à un, à plusieurs, voire tous les groupes

Essayer de plaire aux autres  se ferait au détriment de qui

L’on est et de ce que l’on pense : on y perdrait vraie identité.

Nous serons plus heureux à plaire aux gens que l’on apprécie.

 .

.

987 – Calligramme

.

Plaire peut être vécu,

Plaire peut  être  perçu,

Comme   une  obligation,

Pour exister  en séduction.

Cela voudrait-il dire que : si

Je ne plais pas je n’existe pas

Point, mais qu’on préférera,

Celui qui a le look réussi.

.

IL EST DIFFICILE  DE

Bien difficile il est, parait-il,

De plaire… à tout le monde…

Et fou serait  d’être  individuel

Autant  sage,   d’être   universel.

.

Mais moi, je ne plais  P  à personne

Et sommes pourtant   L  des millions,

À tourner sans cesse   A  ainsi en rond,

Jusqu’à ce qu’on         I       nous somme

D’aller tenter sa       R     chance ailleurs,

Les places sont      E   prises pour l’heure,

Lors moi, si je        *  connaissais le lecteur

J’écrirais pour lui     À  avec grand bonheur.

  *

Plaire à tout le monde       T      ne serait-ce pas

Vendre son âme au diable      O      qui n’en a pas

Et se cantonner au diapason       U     des plus bas,

Pour obtenir, les mêmes échos        T      ici que là !

En devenant une célébrité passagère    *     mortelle,

Un inconnu,  devenu connu,  redevenu     L   inconnu

Serait-ce rançon du succès qui me rendrait E        tel :

Etre célèbre lors vivant mais en cimetière   *  inaperçu.

                                                       M

 «Ci-gît, qui, à tout le monde, s’est efforcé    O      de plaire.

Mort, personne ne le considère plus  com  N  me un frère».

La belle épitaphe restant à inscrire sur   D   mon cénotaphe

Et qui pourra inspirer, je l’espère, un    E  bon hagiographe.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

987 4

.

Une belle  femme certainement

Robe de mariée peut-être

Sinon robe de soirée,

Rien d’autre ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 . 

Symbolique

 .

Des planètes ont

Reçu des symboles

Étant liés à la femme,

Et  c’est  le cas  de Vénus,

Une planète du système solaire

Nommée d’après la déesse romaine de l’amour

Un astre fictif nommé Lune noire est associé à Lilith,

Potentielle première femme d’Adam et démon de la nuit.

De nombreuses statuettes féminines, nommées Vénus,

Ont été retrouvées en Europe et au Proche-Orient

Étant datées du Paléolithique supérieur.

Ces statuettes présentent généralement

Des proportions exagérées du ventre,

Des fesses, des seins  et de  la  vulve.

fr.wikipedia.org/wiki/Femme#Symbolisme

 .

.

Fond

.

Évocation

.

987 6

.

La plus belle femme du monde

Ne peut donner  que  ce  qu’elle a,

Ne plaire qu’à certainsmaxime 

Valant pour toutes les époques !

 .

Symbolique

 .

La plus belle fille du monde

Ne peut donner que ce qu’elle a :

Si fait  qu’elle ne peut plaire  à tous

On ne peut donner que ce qu’on possède.

Maximes et Pensées de Nicolas Chamfort :

« La plus belle femme du monde ne peut donner

Que ce qu’elle a » j’ajouterais «et rien d’autre»

Modifié, source : expressions-francaises.fr/expressions

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Rien d’autre, une expression qui en dit long

Parce qu’elle est ambiguë, voire ambivalente

Surtout sortie de son contexte  d’énonciation :

.

 Rien d’autre  signifiant : rien d’autre que vous ;

Rien d’autre pour je suis satisfait de ce que j’ai ;

Ou  rien  d’autre : que ce que j’ai dit, à signaler ;

Rien d’autre que tel vêtement ne me conviendra

C’est faire son choix, c’est cela ou rien d’autre !

.

On parle plus de femmes, à propos de plaire,

mais il en serait de même pour les hommes

qui séduisent certaines, déplaisent autres

le bellâtre parfait est dans l’imaginaire

quand il ne sera pas dans son type,

ou purement, projection acteur.

 .

.

Il y a loin de la coupe aux lèvres

.

Scénario

.

Plaire est profession, mission, pour élection Miss France en quête,

on peut aussi s’afficher pour attirer les mâles en mal de gonflette,

ou trouver un look qui dénote un certain humour, liberté d’être. 

 .

Visuels et textuels >>

986 – Entre désir et beauté, plaisir et cruauté !

Visuels et textuels  >>

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et plaisir

Peuvent se renforcer

Lors  beauté  et  cruauté

Sont ennemies à se dessaisir.

.

En deux mots : désir et  beauté,

En deux mots : plaisir et cruauté,

On a fait le tour de notre humanité.

.

Y  a  pas  d’harmonie  des  contraires,

Nous  ne  sommes tous sœurs et  frères.

.

Pourtant respirons tous même idéal et air

Désir nous colle  à la peau, cœur,  à l’esprit :

.

Il n’est  jamais  sans  objet, ni  satisfait de lui,

Il va, vient, se retire, nous manque, nous ravit.

.

Sa beauté réside en l’énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beauté qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

.

Ecrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Extensions

.

La beauté et la cruauté ne font pas bon ménage

Bien qu’il existe œuvres sublimes en peinture

Telle que Guernica, de Picasso, et j’en passe,

Pour nous montrer les affres de la cruauté.

Les deux seront sans limites d’évocation,

Le premier nous tirerait … vers le haut,

Le second vers le bas et, chose étrange,

Ils cohabitent au sein du même homme,

Comme un microcosme de notre humanité,

De ce qu’elle sait, peut faire de meilleur, pire.

Tant le masochisme et sadisme, ont été érigés

En forme de désir et de plaisir, telle que dites:

« Johny,   Johny,   fais-moi   mal : j’en   jouirai ! »

Paroles de chanson qui montrerait la perversité

D’un cerveau câblé vers telle tension suprême.

Trouver de la beauté … dans de la cruauté,

Constitue un détournement d’Humanité

Ce n’est pas que cette dernière la rejette

Comme ne faisant pas partie d’elle-même,

C’est parce qu’elle lui rappelle son animalité.

L’écriture, comme la parole a ceci de particulier

Qu’elle met un nom sur chaque chose et de ce fait

Prend toute distance par rapport à toute réalité.

Bien plus, elles multiplieront les points de vue,

Et par sa simple capacité de représentation,

Nous donne un accès à la Beauté, ce dont

Animaux n’en ont cure sauf à séduire.

.

Désir, par-ci, désir, par-là, désir partout et toujours

L’homme a des désirs alors que l’animal a des besoins :

Désir est humain, dépasse besoin, se nourrir, reproduire.

Lié à la conscience que l’homme a, de sa condition mortelle,

Le désir est issu de la nostalgie d’une étoile, un paradis perdu.

Il suppose, dès lors, un manque ou une absence de quelque chose

L’invention, l’ambition, la séduction, la fusion en sont des exemples

Il est fin qu’il se propose, indispensable pour satisfaire son existence.

Comme il donne, toujours, dans la surenchère, ce dernier est sans fin.

.

Les associations que l’on fait, ne vont

Pas toujours dans le sens qu’on croit :

D’associer désir et plaisir, cela se voit,

Par contre beauté, cruauté, se défont.

.

On peut prendre du plaisir en la beauté,

On peut prendre du plaisir en la cruauté,

On pourra avoir du désir et pas de plaisir,

On peut avoir du plaisir avec peu de désir !

.

Pour finir, aurai-je la cruauté… de vous dire

Que trop de plaisirs, entraine mort du désir :

Toute beauté s’étiole, quand, trop, on batifole.

.

.

Épilogue

.

Comment comparer, mettre en balance,

Beauté d’un désir et cruauté d’un plaisir

Un plaisir peut être empreint de beauté,

Tout comme un désir, voué à la cruauté.

***

Un désir être heureux n’implique plaisir,

Automatiquement au sens de sensations,

Ce pourra être émotion des plus diffuses,

Satisfaisant esprit, âme : non corps, sexe.

***

La cruauté prendra racine dans l’égoïsme

Ou par vengeance, on s’en donne le droit,

Quand la beauté se partage en altruisme,

Elle sublimerait l’humain, à son endroit !

***

L’homme ne peut exister, en tant que tel

Sans désirs, sans passions, sans raisons,

Il est partagé entre  argument, émotion :

La cruauté serait sa perversion mortelle.

***

Comme un parfum diffusion une odeur,

Qui remplit l’atmosphère d’un bien être

Lorsque celle-ci  ne s’y accorderait plus,

Elle donne effet de véritable repoussoir.

.

.

986 – Calligramme

.

Désir et beauté

Vont bien ensemble

Lors leur vertu, partagée,

Notre humanité, rassemble !

.

Plaisir et cruauté

Créeront nos perversions

Quand leurs vices, partagés,

N’ont plus de limites en action.

.

Désir et  D   P  plaisir

Peuvent se É       L renforcer

Lors beauté  S            A    et cruauté

 Sont ennemies                I     à se dessaisir.

En deux mots :   R                  S   désir et  beauté,

En deux mots :     *                      I   plaisir et cruauté,

On a fait le tour    E                        R  de notre humanité.

Y a  pas  d’harmo   T                          *   nie   des   contraires,

Nous  ne  sommes    *                           C  tous sœurs  et  frères :

Pourtant respirons  B                           R   tous même idéal et air

Désir nous colle à la  E                         U   peau, cœur,  à l’esprit :

Il n’est  jamais  sans  A                      A   objet, ni satisfait de lui,

  Il va, vient,  se retire  U                U    nous manque, nous ravit.

Sa beauté réside en l’ T       T   énergie qui nous rend unis

Dans le désir de beau  É    té qui seul nous accomplit

Qui ne dépend pas d’objet mais du sujet écrit.

Écrit devient correspondance atemporelle,

Qui fait qu’on reconnait la chose belle,

La trouve à son goût, universelle.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

986 4

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

 Symbolique 

 

Parfum ambivalent

Qui plait   ou rebute :

« Hypnotic          Poison » 

Semble    au   premier   abord

Être composé  d’une matière unique,

Qui pourrait être une sorte … d’eau de vie

À base d’amande, fleurs blanches exotiques

Dont … l’amertume …vous fait… à la fois

Grincer des dents   et saliver d’envie…

Mais il n’est  pas  évident à porter

Pour chacun,  tout le monde,

Note d’amande amère

Est très présente.

Auparfum.com/hypnotic-poison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

986 6

.

Si le désir est un parfum,

La beauté reste une image,

Si le plaisir est  un  mirage,

La passion est une illusion.

 .

Symbolique

 .

La passion est connue comme mouvement

Violent, impétueux, de l’être à  ce qu’il désire.

C’est une émotion puissante et persistante, qui

Domine la raison  et oriente  tout l’agir du sujet.

.

Contrairement  à  d’autres  formes  d’amours,  où

Les choses se construisent pas à pas au fil du temps,

La passion se caractérise par cette forme aveuglante.

.

Une évidence indéniable, passion est comme l’émotion

Débordante, massive, court-circuitant tout jugement.

J‘ajouterais : prenant son mirage pour sa réalité !

Source : cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Un parfum de la passion

Passion pour un tel  parfum

Les deux s’associeraient en un,

En mettant l’accent sur émotions

Subtile dominance sur toute raison

En vous poussant vers désir et beauté

Si ce n’est, parfois : plaisir et cruauté !

Quoiqu’il en soit, et voire quoiqu’il en fût

Le parfum est un stimulant, des plus forts,

Qui vous fait perdre autant le sud que nord.

 ..

.

Entre cruauté et plaisir

.

Scénario

.

Toute la force et l’énergie du désir est dans son intensité intérieure.

Désir de vaincre est parois entaché d’une certaine cruauté partagée.

Un ours peut être sujet au désir, d’envie de liberté, besoin de soins.

 .

Visuels et textuels  >>

985 – Hier ici, demain là, et autre jour, ailleurs !

Visuels et textuels  >>

.

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

.

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Extensions

.

Être ailleurs, ce n’est pas être ici, dirait monsieur de La Palice

Encore que … quand je suis ailleurs, j’emporte, avec moi, partie

De tout ce qui me constitue et ma valise de questions problèmes.

Pour être vraiment ailleurs, faudrait que je sois quelqu’un d’autre

Un autochtone et là ce serait, pour moi, un vrai dépaysement total.

Brest, Perros-Guirec, Saint-Malo, avec leurs festivals,  sont des lieux

Où on peut être, le temps d’un week-end, des «étonnants voyageurs»

Sans pour autant quitter sa Bretagne natale, mis à part dans sa tête :

Rien d’étonnant qu’une telle région, ayant tant voyagé … s’en prévale !

.

Calendriers  et lieux  se suivent,

Et se conjuguent sur un agenda,

Toutefois on ne peut jamais être

Présent à deux endroits à la fois.

.

S’il est vrai qu’avec la visiophonie

On aurait le don d’ubiquité, partout

Seul endroit où on peut nous toucher

Est le lieu à l’on respirera toute réalité.

.

.

985 – Calligramme

 .

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

HIER, ICI,

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

MAIS,  DEMAIN LÀ,

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

AUTRE JOUR …  AILLEURS  

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

985 4

.

Un calendrier, journalier,

Qui se déroulera à chaque

Endroit, voire ailleurs

Comme en ziz-zag !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Ici et là, à droite et à gauche

donne idée des changements

qui n’auront rien de linéaires

la forme épouse donc le fond.

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique

 .

Un calendrier

Est un système de repérage

Des dates  fonction du temps.

Un tel système  a  été inventé

Par les hommes pour diviser

Et organiser  le temps  sur de

Longues durées. L’observation

Des  phénomènes  périodiques

Des   milieux  où   ils   vivaient,

Déplacement quotidien ombre,

Retour saisons ou cycle lunaire

A servi de premières références

Pour organiser  la vie agricole,

Sociale et religieuse des sociétés.

fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

985 6

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique 

.

Être ailleurs :

Dans un contexte marqué

Par nombreux  déplacements

Nouvelles technologies information,

Notre relation à l’espace s’en trouvera

Modifiée du fait qu’elle est  mondialisée.

.

Nous sommes  de plus  en plus  nombreux

À être connectés à ces différents territoires :

Territoires de vie, d’habitation, de loisirs, de luttes,

Territoire des origines familiales, culturelles, religieuses,

Territoire d’activité professionnelle, mais aussi

Territoires rêvés et imaginaires.

Modifié, source : ici-ailleurs.net

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Être ici, être ailleurs, nulle part, absent

Pour se déplacer : être  mobile,  vivant.

On est toujours quelque part, en corps,

Y compris en coin de cimetière, mort !

.

Ici ou là ; hier, aujourd’hui,  demain ;

Se conjuguent et par tous les chemins

Qui  nous mènent, et, nous ramènent,

Toujours et sans cesse à nous-mêmes,

Y compris se déplaçant par la pensée.

.

Aujourd’hui avec tous les smartphones

L’on pourra être au nord, sud, est, ouest

Sans jamais sortir de chez soi, sa région.

Mais cela n’aurait rien  d’un jeu innocent,

Tant après avoir appris à être multitâches,

Dorénavant et en même temps : multilieux !

 .

.

Demain est un autre jour

.

Scénario

.

Chérir hier, rêver de demain, vivre aujourd’hui : programme de vie.

À force de bouger de capitale à l’autre, gare au déphasage horaire.

 Quand je serai bien vieux, ce sera peut-être ma devise, qui le sait ?

Visuels et textuels  >>

984 – De l’autre, seul, occupez-vous, confiez-lui !

Visuels et textuels  >>

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

.

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

.

Extensions

.

Chacun sait qu’aider l’autre, est s’aider soi-même ;

L’autre est priorité à laquelle on ne peut,

On ne doit pas faillir et puis l’on sait aussi qu’un jour

Ce sera à notre tour de nous faire aider.

Ce n’est pas de l’angélisme : c’est de la simple humanité

Et puis certains animaux le font autant,

Y compris entre toutes espèces, alors pourquoi  pas nous !

Cela s’appelle de la sociabilité qui mène

Au «vivre ensemble» en lieu et place, du «chacun pour soi».

On ne peut, de toute manière se passer

Des autres : ils sont en nous depuis notre plus tendre enfance

Et nous ne pourrons, en rien, les renier.

Quand il s’agit d’étrangers ou de pauvres : de les aider à garder

Leur dignité  en  les  respectant  comme

Des êtres humains à part entière est leur rendre service, garantit

À notre tour, notre dignité et humanité.

À côté de ceux qui prennent tout ce qu’ils peuvent pour possession,

Il y a ceux qui donnent, tout ce qu’ils ont.

Les premiers font marcher l’économie, pauvres profitent de miettes :

Les seconds disent faire marcher la société :

Qui a tort, qui a raison : peu importe si c’est l’équilibre qui l’emporte,

Et non la fracture sociale : quand il y a moins,

On partage de manière équitable, ceux qui possèdent veulent en avoir

Autant et ce déséquilibre est permis par les lois

Conduit à la révolte, à la révolution, l’immigration, toute exaction.

.

De tous temps, les uns, plus riches ont aidé les autres, plus pauvres

Comme s’ils étaient frères ou sœurs membres de leur propre famille

L’aide s’est progressivement institutionnalisée en associations, ONG,

Un moine bouddhiste qui n’aura pas le statut de pauvre, vit des dons

Il y a pauvre et pauvre  et, toujours, plus pauvre que soi, où qu’on soit.

Le don aux autres n’est pas qu’affaire d’église, État : autant altruisme,

Qui est une marque d’humanité tenant compte de répartition richesse

C’est égalité sociale mise en œuvre en dehors de tous dogmes, partis

S’il n’y avait pas cela le Monde exploserait sous misères, maladies.

.

L’altruisme est une vertu cardinale

En toute société, pour faire du bien

Et ne pas, toujours, penser  qu’à soi,

Mais il possèderait aussi ses limites :

.

Qui ne s’aime pas, ne prend soin de lui,

Ne peut prétendre aimer tout le monde,

Les lois de la nature humaine sont ainsi

Faites : la moitié pour moi, pour autres.

.

On a beau se prétendre égoïste et cupide,

On n’en paiera pas moins, impôts et taxes,

À moins de tricher contre des communautés,

À qui, pourtant on est redevable, de beaucoup !

.

.

Épilogue

.

De l’autre, seul, occupez-vous

Ne signifiera pas en un tel cas,

De sacrifier, pour lui, votre vie,

Mais de rechercher  une égalité.

***

Celui qui ne donne ne reçoit rien,

Lors celui qui donne tout,  se noie :

L’équilibre se fera selon ses moyens,

Personne n’oblige, on garde le choix.

***

Toutes les religions invitent aux dons,

Les ONG le feront autant et sans façon,

Sans parler bon nombre  d’associations,

Redistributions ne sont pas impositions !

***

En retour, la solidarité n’est pas vain mot,

Si ce sera votre tour de subir vilains maux,

Vous en serez heureux que l’on vous donne,

Quelque retour, certain, de votre générosité.

***

Il en est de même au sein d’une famille unie,

Les parents donnent tout  pour  leurs enfants

Mais en retour, une fois vieux, ils les aideront

Par forcément  en argent : en soins, en amour.

.

.

984 – Calligramme

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

DE L’AUTRE,

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

OCCUPEZ-VOUS,

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

CONFIEZ-LUI !

 .

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

984 4

.

Un chapelet,

Une vis  sans fin,

Un bracelet, un collier

 Une pagode bouddhiste ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une pagode bouddhiste n’évoque pas

forcément la prise en charge des autres

est fondée sur un principe de dénuement

qui s’éloigne lois d’équité, partage, égalité.

.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

 .

Symbolique 

.

Le mot pagode désigne un lieu où

Se trouvera  un lieu de culte

Pour les adeptes du bouddhisme, aspect

D’une tour de plusieurs étages,

Circulaire, octogonale, carrée, caractérisée

Par un toit  évasé  voire en épi.

 La forme qu’a prise  le stupa d’Inde, ou zedi,

Dans  le  monde chinois, en Asie

Venue   d’inde,   la    pagode   s’est   propagée

Avec   le bouddhisme  à  partir  du

IIe siècle en Chine,  puis en Corée et au Japon.

Modifié, source : Wikipédia

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

984 6

.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

.

Symbolique 

 .

Huit

Symboles

Apparaissent

Tout d’abord en Inde

Cérémonies d’investiture royale.

Une liste ancienne énumère un trône

Un svastika, une empreinte  de main,

Un nœud, urne  aux trésors, aiguière,

 Un couple de poissons, un bol couvert.

.

Dans  le  bouddhisme : la    conque,

Le lotus les poissons, l’urne, la roue,

La bannière, le nœud, le parasol,.

Ils furent offerts  par les devas

Au bouddha lors de sa naissance

En reconnaissance de sa royauté.

wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une pagode est un lieu, un sanctuaire

Dont la mission n’est pas d’ordre public

C’est comme un à-côté de bonne société

Or elle peut aussi redistribuer des dons

Aux plus nécessiteux et donc participer

À la prise en compte misère du monde

Ce qu’on appelle laisser pour compte

De notre société, riche ou pauvre !

 .

.

La confiance en lui, en vous

.

Scénario

 .

Avant : s’occuper de nourrir les enfants dans les orphelinats.

Hier : s’occuper d’organiser les repas dans les fêtes de villages.

Aujourd’hui : d’aider les SDFs à survivre en rues, gares, métros !

Visuels et textuels  >>

983 – Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage !

Visuels et textuels  >>

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité.

.

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi- même, et sa personne :

Un comble, tout de même, que telle dualité

.

On dira  que  depuis  que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été  ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi avoir  sa  personnalité

.

Si ce n’est très simplement   pour  exister,

Et autant,  pour soi que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et pour  Monde  entier

.

Rien n’est  gratuit, rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à force  de chercher

De lutter, de persévérer  et gagner.

.

Au bout du compte, on a la liberté,

D’être soi-même avant  toute  chose,

Bien plus d’être le seul à … en décider.

.

Oui mais pour cela, il faut tendre la main,

Il faut apprendre à saisir tout, tout partout

Pour toutes bonnes opportunités pour demain

Être là au bon endroit sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit, tous les soirs, l’angoisse du noir.

 .

.

Extensions

.

Certains jouent bien leur personnage

Mais cela ne se voit pas : on le confond,

Lors autres appuieraient tellement le trait,

Le répétant à merci, que cela crève les yeux.

Jouer ou surjouer ne changerait rien au fond

De soi-même lorsqu’on sera en porte-à-faux,

Prisonnier d’une image ou représentation

Fabriquée et qu’un jour ou l’autre,

Le masque sera bien obligé de tomber

Lors on se regardera en miroir : étranger !

Un personnage, d’emprunt, peut séduire,

Faire illusion, durant un certain temps.

Endosser plusieurs fait douter l’autre,

Tous les autres, du vrai ;

S’y confondre, totalement

Tient d’une névrose identitaire.

Le monde à l’envers que de se créer

Personnage pour se plaire à soi-même,

C’est privilégier la fiction à la réalité,

C’est construire en creux ce dont

On aurait besoin en plein.

.

Personnages masculins, féminins, enfantins, animaliers,

Il y en a plein et on en invente tous les ans, des nouveaux :

Certains sont, à ce point, crédible qu’on les croirait  vivants.

Il est vrai qu’on a, en chacun de nous, un ou des personnages.

Comment bien faire la différence entre lui, ou eux, et ….moi ?

Certains épousent tellement un personnage  qu’on l’assimile

Suis-je auteur autobiographique, personnage d’emprunt !

.

Tout le monde porte un masque, dit-on !

En cas de pandémie de Covid, c’est  vrai,

Or ici, il ne s’agit pas de virus,  maladie,

Mais de caractère, voire de personnage.

.

Qu’entend-t-on par-là, c’est une posture,

Que l’on présente aux autres comme bonne

Pour qu’ils aient, de nous, opinion favorable

Tandis qu’en privé, couple ou dans la famille,

L’on s’en décharge, l’on agit tel que l’on est !

.

Cela dit, on ne peut se cacher, tout le temps,

Derrière  son  petit doigt : il y a des signaux,

Qui ne trompent personne, en privé, public :

Il vaut mieux être soi que quelqu’un d’autre.

.

.

983 – Calligramme

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

 Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

******************

******************

.

Croyant s’ouvrir à     C     *   l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi-      R        Q    même, et sa personne :

Un comble, tout de      O           U    même, que telle dualité

Y                ‘ …..

On dira  que  depuis   A                 À   que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été    N                   *     ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi    T                     S     avoir  sa  personnalité

*                       O …

Si ce n’est très simp   S                         N    lement   pour  exister,

Et autant,  pour soi     ‘                           *     que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et    O                            *     pour  Monde  entier

U                             P….

Rien n’est  gratuit   V                               E     rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à   R                                R      force  de chercher

De lutter, de per    I                                  S     sévérer  et gagner.

R                               O …

Au bout du com    *                                N    pte, on a la liberté,

D’être soi-même    À                              N   avant  toute  chose,

Bien plus d’être le   *                            A   seul à … en décider.

A                      G ..

Oui mais pour cela,  U                    E  il faut tendre la main,

Il faut apprendre à     T               *  saisir tout, tout partout

Pour toutes les bonnes R         * opportunités pour demain

Être là,  u bon  endroit  E  * sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit tous les soirs l’angoisse du noir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

983 4

.

L’idée est de pouvoir scénariser

N’importe quel personnage : 

Romancier,  voire  aventurier

Savant, inventeur, masqué.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

la forme s’approche du fond)

.

S’ouvrir à l’autre en forme de personnage,

est une autre manière de se faire connaitre

avec la limite du genre de ne pas confondre

le forme approche le fond, ne s’y réduit pas.

.

Celui-ci parait être une lumière

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand il enlève, enfin, son masque ?

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme est une partie essentielle

D’un récit pour déployer myriade d’émotions

Chez le lecteur, moyen de réveiller des intuitions

Ou représentations soigneusement choisies, étudiées.

.

Si moi je trouve le symbolisme fascinant, c’est parce que

Cela me permet de lier des scènes entre elles, d’approfondir

Les relations entre mes personnages sans avoir à les dire

Explicitement, mais simplement avec un jeu de symboles.

Source : leahendersen-auteur.fr/les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation

.

983 6

.

Celui-ci parait être une lumière

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand il enlève, enfin, son masque ?

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme du masque

En Orient, varie selon les usages.

Ses types principaux sont

Le masque de théâtre,

Le masque carnavalesque,

Le masque funéraire.

.

En Afrique, l’institution

Des masques est associée

À des rites agraires,

Funéraires, initiatiques.

Les masques revêtent parfois

Une puissance magique :

.

Ils protègent ceux qui les portent

Contre les malfaiteurs et les sorciers ;

À l’inverse, ils servent aussi à des

Membres de sociétés secrètes

Pour imposer leur volonté en effrayant.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On parlera de personne, lorsqu’il s’agira

D’un être humain réel mais de personnage

Lorsque ce sera être fictif, dans les romans,

Dans les contes et la littérature, en général,

Mais on pourra aussi traiter de personnage

Une personne  ayant une forte personnalité,

Ou très spéciale : si tu voyais le personnage.

 .

.

Personnages époques

.

Scénario 

.

L’autre est une femme : est-ce une personne ou bien un personnage ?

Le scénario fait quand même plus personnage que personne vivante.

L’autre est un humain mais est-ce une personne ou un personnage ?

 .

Visuels et textuels  >>

982 – Différence plus frappante que ressemblance

Visuels et textuels  >>

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes comme  cela,

Pour  moi, je vous vois, là

Et si je ne me trompe  pas :

Sympathique, antipathique.

 .

Un esprit a, ceci, de particulier,

Qu’il préfère vous mettre en case

Plutôt  que  de vous  singulariser,

Qu’il vous positionne  sur échelle,

Plutôt que de rechercher égalité.

  .

Tant on ne vous demande plus si vous avez

Quelque particularité,  ou quel qu’originalité,

On vous demandera de cochez   parmi les cases,

Qui vous seront proposées, et puis, rien  d’autre :

Sinon la demande risque de ne pas être  acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va où  comme ça,

En catégories sociales fermées

Par toutes  les mises en boites,

Avec ces fortes, belles étiquettes

Attribuées, une fois  pour toutes,

Car sans droits pour en modifier

L’individualité ou la personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.


.

Extensions

.

Différence

Peut être perçue

Non perçue, petite, grande,

Importante ou négligeable : c’est

Le regard ou la pensée qui déterminera

Son statut. Il y a, des différences, y compris

Chez des jumeaux, identiques… en apparences.

Qu’est-ce qui pourrait bien empêcher la différence

De caractères, de cœur et d’opinions qui dépendent de

Notre culture,  société,  éducation, métier, religions, etc. ?

Rien, sinon nous serions rien que des clones avec une pensée

Unique, imposée comme pour les programmes informatiques.

L’essentiel est que les différences s’accordent

Et d’enrichissent entre elles au lieu au lieu de

Susciter la discorde ou toute autre querelle.

«Ça vous chatouille ou ça vous gratouille»

S’enquerrait  le fameux  Docteur Knock

D’après célèbre pièce de Jules Romain.

Certains  ont l’épiderme sensible tandis

Que d’autres auront le cuir plutôt tanné,

Certains voient différences, ressemblances

Là où d’autres ne le ressentes pas, ou peu :

Que faire, sinon pratiquer une…tolérance !

.

La ressemblance frappe moins que la différence,

C’est  normal puisque  qui se ressemble s’assemble

Les japonais sont tous les mêmes pour occidentaux

Mais chez eux, aucun d’eux ne ressemble aux autres

Il n’y a donc pas que la distinction effective qui joue

Mais l’apprentissage des signaux faibles qui agira !

Bon à savoir avant d’affirmer, ou non, différence.

.

Ne pas rentrer dans une case, créera

Problèmes pour une administration :

Elle ne dispose que d’une grille fermée

Dans laquelle tout se devrait de rentrer

Bien des différences sont rassemblées,

Pour ne pas dire : rabotées, nivelées,

Dans une seule et même catégorie :

Entre deux, plusieurs : inexistant !

De dire  que sommes ressemblants,

Est aussi faux que de dire, différents

Et de dire la somme des ressemblances

Est plus grande que celle des différences,

Le sera autant : catégories sont des pis-aller,

Auxquelles sommes soumis ou nous soumettons.

Pour autant, dire : j’entre en aucune des catégories

Serait se considérer comme une catégorie toute seule :

Comment alors peut-on entrer en des comptes statistiques.

.

.

Épilogue

.

Ressemblances et différences

Il y a le jeu de sept différences,

Entre deux dessins très proches

Mais il ne s’agira que de détails.

***

Ressemblance totale entre humains

N’existe pas sauf entre vrais jumeaux

Encore que des détails les identifieront

Soit natifs, soit rajoutés, vestimentaires.

***

Les différences ne se répartissent en cases

Ce sont des catégories binaires et de base,

Celles qui se chevauchent, s’additionnent,

Font toute la richesse d’une personnalité.

***

Si bien que je suis :  unique et différent !

Comment c’est possible : c’est contraire,

Unique parce que pas deux comme moi,

Différent, par mon histoire personnelle.

***

Mais si très différent me rend original,

Être trop risque  de me faire marginal,

Au point … personne ne me comprend

Ne pas dépasser la limite, sinon exclu.

.

.

982 – Calligramme

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes   comme  cela,

Pour  moi,     je  vous      vois,  là

Si je ne   D     me trompe    R     pas :

Sympat    I      hique, antipa   E   thique.

  F                                   S

Un esprit   F       a ceci de par         S   ticulier,

Qu’il préfè   É         re vous mettre      E      en case

Plutôt que    R         de vous  singu        M      lariser,

Qu’il vous      E          positionne  sur         B       échelle,

Plutôt que      N           de recher-cher           L        égalité.

   C                                                 A

Tant on ne       E          vous demande plus si      N      vous avez

Quelque par     S        ticularité,  ou quel qu’ori      C        ginalité,

On vous de      *        mandera de cochez   parmi       E     les cases,

Qui vous         E         seront proposées, puis, rien         S      d’autre :

Sinon votre   T            demande risque de ne pas être        *    acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va              où  comme ça,

En catégories        sociales fermées

Par toutes les        mises en boites,

Avec ces fortes      belles étiquettes

Attribuées une      fois pour toutes,

Car sans droits   pour en modifier

L’individualité     ou personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.982 4

.

Un buzzer pour  avertissement,

Ou une  petite  lampe  de chevet,

Ou alors un beau champignon 

Vénéneux, ou hallucinogène ?

.

(forme pleine, rimes libres,

la forme s’éloigne du fond)

.

On peut, toujours, trouver ressemblance

entre soi et un et voire des champignons,

mais la différence, sans cesse, l’emportera,

et ainsi la forme ne correspond pas au fond.

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

 .

Symbolique 

 .

Les champignons

Sont tous des plantes qui,

Sous des apparences identiques,

Peuvent être comestibles ou vénéneuses.

Ils symbolisent le soupçon.

En  Asie,  et en  Chine,

Symbole longévité

Et de la fertilité.

En  mythologie,

Attribut  du dieu

De   la   longévité !

L’association tiendrait

Au fait, qu’une fois séché,

Il se conserve très longtemps.

Modifié, source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

982 6

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

 .

Symbolique 

 .

Les champignons hallucinogènes

Sont très populaires  et  depuis  toujours

Pour leurs effets considérés psychédéliques,

Tels que l’euphorie et les hallucinations.

Ce n’est que durant les années 60

Qu’ils ont gagné en popularité

Avec le mouvement  hippie.

.

Depuis, beaucoup d’experts

Se sont posés  des  questions

Sur leur usage, leur dosage,

Et  leurs potentiels  dangers.

Certains  pays  auront décidé

De    les     considérer     comme

Substance contrôlée, réglementé.

Notez qu’ils ne sont pas des drogues.

mycotrop.com/fr/blog/champignon-hallucinogene

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Champignon rime, assez bien,

Avec potentiel  d’hallucination :

Différence, ressemblance ne tient

Qu’à la substance de virtualisation

Je peux me croire autre, grâce à lui

Mais si j’en ai besoin, c’est que je suis

Insatisfait, prisonnier d’une catégorie,

Dont cherche à m’échapper, me poursuit.

 .

.

Semblable ou différent : comment ?

.

Scénario

.

Différences de sexes, s’entremêlent au milieu pour les gommer

Les différences sont frappantes, presque totales quoique humaines.

La différence tient au fond ou couleur : la forme demeure, identique.

.

Visuels et textuels  >>

981 – Que font les autres, et qui sont-ils vraiment !

Visuels et textuels  >>

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en  vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous  aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections, fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

.

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

.

Extensions

.

La liste des choses

Que font les gens reste

Interminable et dépendant

Et, à la fois, du désir, besoin,

Souci, problème, imagination :

Certaines nous paraissent parfois

Un peu étranges, lors tout dépend

De qui, ils sont, et  pour qui  ils se

Prennent, pour qui  on les croit ou

Anormal, marginal, fous, pervers ?

 .

Que font et qui sont et où vont

Les autres, que je connais pas,

Autant de questions normales

Et dont je n’aurai de réponses

Que celle de mon imagination

Bien que  supposant  qu’ils ne

Font des choses toutes extras,

Bien ordinaire, dans tous cas.

.

On est ce que l’on fait plus que ce que l’on dit :

On n’est pas toujours en accord avec soi-même.

Ce qui est fait est fait, et pas ce que l’on dit, dit

Parce que de dire, on peut revenir en arrière

Pas pour ce qui est de faire comme faire

Du mal à quelqu’un, définitivement.

.

Définitif, le mot est un peu fort,

Définitive, seule, la mort l’est !

On ne finit pas de se connaitre,

Alors les autres, n’en parlons pas

Ce qu’ils font et ce qu’ils sont échappe

À notre sagacité, pour tout réinterpréter :

Ce que je sais des autres est par rapport à moi.

.

.

981 – Calligramme

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Q U  I     S O N  T     L E S    A U T R ES ?

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

E T    PUIS    Q  U  E     F  O  N  T  –  I  L   S ?

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

981 4

.

Bouteille, en plastique,

Bouteille de jus de fruit

Ou bouteille  de  lait

Biberon allaitement.

 .

  (forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Les autres sont comme des bouteilles

de formes diverses dont on perçoit peu

leurs véritables contenus, s’il y en a un

ainsi la forme se différencie du fond !

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique 

.

Premier breuvage

Et première nourriture

En laquelle toutes les autres

Existent  à l’état  de potentiel,

Le lait est, souvent, un symbole

Abondance, fertilité,  naissance.

.

Chez les Celtes le lait demeure un

Équivalent boisson d’immortalité

Le lait  possède vertus curatives,

Guérissant des  effets  du poison

Ou pour le moins les atténuant.

Le lait  est un symbole lunaire,

Et très féminin par excellence,

Lié au  renouveau printanier.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

981 6

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique

.

Le lait est

Symbole de maternité,

D’abondance et richesse.

Dans le  Livre  de l’Exode,

Le dieu  unique  du peuple

Juif avait promis  à Moïse

De    mener    son     peuple

«Vers   un   pays    ruisselant

De lait  et  de miel », le lait

Est symbole  d’abondance.

.

L’allaitement est présent

En   récits   mythologiques,

Où  des  nouveau-nés  sont

Allaités par des animaux :

Les  fondateurs  de Rome,

Romulus  et  Rémus  sont

Allaités par une … louve. 

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le lait, première nourriture maternelle,

Le bol de lait au petit déjeuner le matin,

Avec  ou  sans chocolat ; chaud ou froid,

Producteurs et transformateurs laitiers,

Ne manquent de ressources à diversifier,

Consommation de lait sous toutes formes.

Bébé : avons tous été nourris avec du lait,

Mais ce n’est pas pour autant qu’on en est.

 .

.

Moi, nous, autres !

.

Scénario

.

Ceux-ci sont acteurs et sont dirigés par un vrai metteur en scène.

Ceux-là sont animateurs et ils organisent des jeux, des sports.

Mais là ils sont si nombreux que je ne sais ce qu’ils font !

 .

Visuels et textuels  >>

980 – On m’a dit « tu étais ceci et tu deviens cela »

Visuels et textuels  >>

.

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

.

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

.

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

.

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

.

Extensions

.

Être, avoir été et devenir

Serait le fruit d’une histoire

À la fois personnelle, et collective.

Certains jouent comme un personnage

Que l’on se demande ce qu’il y a  derrière,

Quel est leur visage, fondement personnalité.

Il ne s’agit pas que d’hommes politiques

Qui cacheraient une partie de leur patrimoine

Ou de leurs pratiques, il s’agit de tout un

Chacun qui prend bien  quelques libertés avec

Les lois en vertu du « pas vu, pas pris »

Et qui, une fois pris le doigt dans la confiture,

Crie à la persécution, se posent en victime

Lors de dénonciation, à l’inverse il s’en trouve

Qui se disent : « droit dans leurs bottes »

À qui, légalement, on ne peut  rien reprocher.

Y en a qui changent fonction de leurs rôles

On dit  alors  que « la fonction crée l’organe. »

Avant ils étaient « contre » une réforme

Et maintenant qu’on les rétribue en ce sens,

Ils deviennent comme « pour », c’est ainsi que

L’on achète ses adversaires pour en faire ses alliés.

C’est de bonne guerre  et trahison envers soi-même !

.

Changement de lieu, d’état, d’activité, d’apparence, de vie

Ça fait quand même beaucoup à la fois pour un seul homme

Il vaut mieux  changer de lunettes  car ça coûtera moins cher !

Comme toujours, c’est la vie  qui vous force, ou vous  choisissez !

Changer  est  devenu, de toute façon, de nos jours, une  nécessité

À laquelle, personne, s’il  veut réussir  sa vie, ne peut échapper.

Mais changer, au point de plus être le même, reconnaissable,

Reste un pari osé qui peut vous créer problème d’identité

Comme si on reniait son enfance, sa famille et racines.

.

L’on dit qu’on ne peut être et avoir été :

Une sage pensée, s’il en est, mais encore,

Regretter ce que l’on a été en bien ou mal,

Ne servirait à rien pas plus que le devenir :

Ce ne seront que des projections des parties

De soi-même, tant faut penser et voir le tout.

.

Étant retraité,  j’hésite à parler  de mon passé

Professionnel, d’abord parce que  je suis passé

À autre chose  et parce que cette vie antérieure,

Ne me résume pas  pour ce que je suis  et j’ai été

Et ensuite, du fait que je veux faire… autre chose,

Ce que j’ai été ne devrait pas conditionner l’avenir.

.

.

Épilogue

.

Il y a  certains  qui  sont  demeurés,

Les mêmes ou presque vie entière,

Casaniers et contents pas changer

***

Et il y en a d’autres  qui à l’opposé,

Ont fait cent métiers, cent misères,

Et sans jamais bien … se stabiliser.

***

On dit que l’on changerait trois fois

Au moins, de métier,  durant sa vie,

Selon ses contraintes, opportunités.

***

Avoir  été,  puis  devenir  autrement,

Se décline de nombreuses manières :

Souvent pour des raisons de carrière.

***

Il est normal, sain même, de changer,

La vie est faite pour sans cesse évoluer

Mais cela, sans perdre sa personnalité.

Des politiques  sentant le vent tourner,

Tournent aussi leur veste  sans hésiter,

Et lors on les appelle des «politiciens».

***

Peu importe ce  que l’on est,  qu’on fait :

L’essentiel est que l’on vous reconnaisse,

Faisant le lien entre le passé et le présent

***

Autrement dit, on peut marcher en zig zag,

Mais garder une direction et une cohérence,

Qui feront qu’on gardera, en vous, confiance.

.

.

980 – Calligramme

 .

O  N      D  I  T

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

« T  U    É  T  A  I  S     C  E  C I,

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé.

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme,

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

T  U    D  E  V  I  E  N  S    C  E  L  A »  

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

 .

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

980 4

.

Flacon avec bouchon,

Escalier de secours,

Pour nombre  immeubles 

En zigzag ou en spirale.

.

(forme stylisée, rimes mixtes,

la forme s’approche du fond)

.

Etre ceci, être cela …  en ziz-zag,

escalier de secours sur immeubles

pour distribuer les entrées d’étages

 ferait  que  forme  accroche  le fond !

.

Escalier de secours en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique 

 .

Un escalier de secours est

Prévu en vue de garantir aux

Résidents ou locataires d’un

Immeuble, une évacuation

En toute sécurité en cas

D’urgence, sinistre soudain.

.

Ce dispositif n’est pas courant

Dans les maisons individuelles

Ou disposant de peu d’étages,

Par contre, la loi stipule

Que les habitations construites

Avec plusieurs étages doivent en avoir.

escaliers.eu/reglementation-des-escaliers-de-secours

.

.

Fond

.

Évocation 

.

980 6

Escalier de secours, en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique de fond

Spirale, colimaçon et hélicoïdal,

Ces trois mots peuvent être employés

Pour  décrire  un escalier  de  cette forme

Mais parfois avec des orthographes variées :

«Escalier en spirale,  lui, deviendra escalier spiral ;

Colimaçon perd sa cédille évocatrice ou reçoit deux «s».

Quant à hélicoïdal il perd souvent à tort, accent et tréma.

.

Hélicoïdal est le mot le plus utilisé par les professionnels;

Colimaçon est le plus répandu dans la langue courante.

Colimaçon est, entre autres, un synonyme de limaçon,

Mot qui englobe les « mollusques terrestres à coquille

Enroulée » tels que les escargots … entre autres !

Escalier-ehi.fr/escalier-en-spirale-en-colimacon-ou-helicoidal

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour chacun, l’escalier sert à monter,

Soit mais de secours, sert à descendre

Monter et descendre en l’échelle social

Est question point de vue professionnel

Et qui n’aurait que peu de liens directs

Avec un bon développement personnel

Ce que l’on perdra en beauté extérieure

On le compense par richesse intérieure,

Être ceci et cela contribue grandement.

 .

.

C’est pourtant bien la même

.

Scénario

.

Être, changer, devenir et ainsi de suite jusqu’à la fin de sa vie

Jean qui rit, jean qui pleure, sont deux masques alternatifs.

À force de devenir ceci, cela, qui suis-je vraiment devenu ?

 .

Visuels et textuels  >>

979 – Choix d’ouverture et fermeture à l’autre

Visuels et textuels >>

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

.

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

.

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

.

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

.

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

.

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

.

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Extensions

.

Vivre ensemble

Est  une  nécessité,

Une  contrainte  autant

Qu’une joie et une solidarité.

Car le principe du «Moi d’abord

Et le reste du Monde » ne tient pas

Sur la durée, il conduit inévitablement

À une désocialisation, tout comme enfant

À l’école, qui refuse de communiquer finira

Seul  dans  son coin  tant  l’ouverture  expose,

C’est certain, quand  fermeture, elle, indispose :

L’ouverture modifie  et  enrichit  sa vie  intérieure

Par la confrontation  avec les autres, lors  fermeture

La fige, l’appauvrit par confrontation avec soi-même.

S’ouvrir aux autres commencera souvent par politesse

De reconnaissance de l’autre, quel qu’il soit, le saluant,

En lui disant «bonjour» et se prolonge  en demandant

De ses nouvelles  et se terminera  sur un « au-revoir »

Qui n’a rien d’un « adieu » mais d’un acquiescement

De la qualité de la rencontre, le «respect mutuel»

Comme on l’appelle, ne sera pas qu’une vertu

Morale, elle est le fondement social d’une

Communauté non raciste.

.

On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO

Une écrivaine hongroise  dans son roman autobiographique :

Porte ouverte pour l’une des protagonistes, fermée pour l’autre.

Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées

Mais il y a quelques degrés, entre les eux : entrouverte, a demi :

Il peut y avoir des heures d’ouverture et d’autres, de fermeture

Toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée.

Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille,

Il peut y avoir des pertes de clés, code, voire des scellés.

.

L’enfer, c’est les autres, dit Sartre

 Lors il n’y aura pas d’autre paradis

C’est bien la contradiction même,

Que sans cesse tenter de les éviter

Alors qu’ils sont en nous et autant

Que toujours en eux : point final !

.

Dans ces conditions, porte fermée

Ou ouverte serait prison ou liberté

On peut certes se nourrir de sa vie

Intérieure, pendant certain temps

Or elle a besoin de renouvellement

Pour se confronter à toute réalité.

.

.

979 – Calligramme

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

CHOIX

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

D’OUVERTURE

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

FERMETURE

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

À L’AUTRE 

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

979 4

.

Un arbre, c’est sûr,

Peut-être un sapin 

Sinon  un tout autre

En  quatre  saisons !

.

(forme stylisée, rimes libres,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un sapin ne représente ni ouverture

ni fermeture : semblable à lui-même,

ni aucun autre arbre  feuillu d’ailleurs

si bien que forme et fond sont disjoints.

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Des arbres concerne

Leur capacité à désigner,

À signifier, voire à exercer

Une influence en tant que symbole

De l’homme,  du cosmos,    de la vie,

Chaque arbre est un symbole

Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité.

On dit que le sapin  empêchait la foudre

De tomber et conjurait les mauvais sorts.

En Allemagne, on flagellait autrefois

Les femmes durant le mardi gras, avec des

Branches de cet arbre, dans le but

De leur permettre

D’avoir des enfants.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocatio

.

979 6

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

La coutume

De décorer sapin

Serait d’origine païenne

Et ils y mettaient  des fruits.

Que représente pour nous le sapin.

L’hiver, la nature  le recouvre de neige,

Impression que   mort  triomphe sur la vie.

Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire :

C’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile

Que derrière la mort apparente, et  dans la nature

Y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc

Un symbole  d’espoir et d’éternité, mais  aussi

De lumière. La lumière rend possible la vie.

Le sapin comme l’If, nous révèle que mort

Ne serait qu’une illusion :

Derrière  son apparence

Toujours se tient la vie. 

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le sapin est un arbre symbole, s’il en est

mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver

le pin, qui est son cousin, par ses pommes

à trouver le moyen de déroger à sa nature

non pas pour s’ouvrir à autres pins, arbres,

mais à la température et à l’humidité météo.

 .

.

 Pomme de pin ouverte ! 

.

Scénario

.

Pour une ouverture, on peut dire qu’elle est franche et à l’infini,

alors que là, c’est porte fermée et à double tour et bien calée

tandis qu’ici, c’est alternatif : selon l’heure, selon l’humeur.

 .

Visuels et textuels >>

978 – Quels mots associons-nous au bonheur !

Visuels et textuels  >>

.

L’on prétend souvent…………..

Que le bonheur  est chose……….

Qui est  la mieux  partagée………..

Est fait  de la  même chose………

Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

Temps libre, farnienté, congés

Dimanche, fête, amours, soirées

Autant de mots  lui sont associés.

La liste serait longue si, à décliner,

D’autant qu’elle change, avec l’âge,

D’autant qu’elle change avec partage.

Quels mots associons-nous au bonheur.

.

Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

.

Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

.

Extensions

.

Des chansons sur le bonheur,

Sur ce qu’il est, ou sur ce qu’il fait,

Ce dont il nous prive quand il est parti,

Il y en a des dix, des cents, et des milles,

Avec les musiques qui les accompagnent.

Il n’y a pas de baromètre du bonheur

Comme pour la météo, l’humeur :

.

Qui a dit que «le bonheur bien vécu

On se rend compte au bruit qu’il fait

En claquant la porte derrière lui. »

.

Une vision réaliste pour les uns,

Pessimiste pour les autres,

Un peu comme quand on dit

Que le paradis serait sur Terre,

Tout comme l’enfer ou on prétend

Qu’il est perdu à jamais tout comme

Le Paradis du même nom ou l’Éden.

.

En tous cas, le bonheur,

Il ne suffit pas d’en parler,

Il faut le vivre pour s’en faire une idée

Et certains, hélas n’y auront jamais accès,

Même si le bonheur n’est pour eux

Que de survive le lendemain avec

Plus de stabilité que la veille.

.

Béatitude, félicité, joie sont de synonymes de bonheur

Le « contenu » du bonheur demeure très  indéterminé.

Il n’y a pas d’accord sur éléments particuliers ou  précis,

Qui seraient constitutifs connus, universels, du bonheur !

La richesse, la beauté et le pouvoir ne font pas le bonheur.

Une Ferrari, passer à la télé,  pour être heureux est illusion.

Chacun est libre de choisir ce qu’il veut pour être… heureux.

.

Le mot  bonheur  ne dépend pas,

De définitions  en dictionnaires

Parait universel, insaisissable,

Il  évolue, autant qu’il s’évalue

Le long d’un  curseur du désir.

Pour un européen, un africain,

Un asiatique,  ou un américain,

Ce mot peut n’être qu’un leurre.

Il y en a qui n’ont rien : heureux.

Il y en a qui ont tout : malheureux.

En définitive notre bonheur c’est nous

Qui en décidons, le façonnons, le vivons

Toutes les comparaisons bien qu’utiles

Ne nous apporterons pas ses clés !

.

.

978 – Calligramme

 .

LES MOTS

  L’on prétend souvent…………..

  Que le bonheur  est chose……….

     Qui est  la mieux  partagée………..

    Est fait  de la  même chose………

  Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

     Temps libre, farnienté, congés

       Dimanche, fête, amours, soirées

         Autant de mots  lui sont associés.

          La liste serait longue si, à décliner,

          D’autant qu’elle change, avec l’âge,

              D’autant qu’elle change avec partage.

                 Quels mots associons-nous au bonheur.

ASSOCIÉS

                    Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

                        Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

                             L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

                               L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

                                La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

                               Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

                             J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

                           Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

                          Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

                         Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

                        C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

                      Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

AU BONHEUR ?

                    Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

                   Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

                   Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

                 C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

                Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

               Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

             Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

            Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

         Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

         Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

        Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

978 4

.

Silhouette d’homme,

Le bonheur  ou  pas :

Qui peut le dire sans son

Visage qui reste ici caché.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

  .

Symbolique 

 .

Être heureux est une

Expérience individuelle et humaine.

L’homme qui connaît la félicité, pas l’animal.

Notion de bonheur est intimement liée au désir.

Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs,

Du moins réaliser ses désirs «importants».

.

L’homme heureux accomplit les objectifs

Qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur

Pour lui-même : le bonheur est donc

Ancré  dans  l’individu, dans ses

Projets et ses représentations.

dicophilo.fr/definition/bonheur

.

.

Fond

.

Évocation 

978 6

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

 .

Symbolique

Le visage est un dévoilement

Incomplet, passager de personne,

Un dévoilement tant  jamais personne

N’a vu, directement, son propre visage,

Sauf en miroir, n’est donc pas pour soi,

Il est pour l’autre, est la partie la plus

Vivante  et la plus sensible, les sens

Que l’on présenterait aux autres.

.

Le moi,  partiellement dénudé,

Est plus révélateur que  reste

Pour comprendre le visage,

Il faut de la patience, de la

Lenteur, respect, amour !

.

C’est avilir un visage que

L’analyser sans l’aimer.

Si un visage  n’exprime

Rien de vie intérieure,

Il ne sera  plus qu’un

Masque élastique.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le bonheur, s’il existe, le même partout

Devrait se lire sur le visage de l’homme

Très détendant, souriant et yeux rieurs,

Non par volonté, nécessité relationnelle,

Mais de manière tout à fait inconsciente

Il peut n’y avoir que des signaux faibles

Entre quelqu’un qui fait mine et qui l’est

Mais il est vrai que si on l’est soi-même

On le remarquera mieux autour de soi.

 .

.

Et en attendant Goddot

.

Scénario

.

On associe la joie intense, éphémère, au bonheur, félicité durable.

Résultat séance d’associations sémantiques autour du mot bonheur.

Souhaiter bonne chance, illustrée par trois fers à cheval : imparable.

 .

Visuels et textuels  >>

977 – Ici l’on vit comme ci, là-bas comme ça

Visuels et textuels  >>

.

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

.

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

.

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

.

Extensions

.

Ici, l’on vit comme ci, et  là-bas,

L’on vit comme ça : c’est un fait,

Et ce sera, toujours,   comme cela,

Mais après tout …  pourquoi  pas !

Ça relativiserait toute civilisation

Qui prétendra être la meilleure.

.

 Des façons et des manières de vivre, dieu sait s’il y en a des tonnes

Bien qu’essentiel  en humain : naître, vivre, se reproduire, travailler

Et quelques autres rites et coutumes acquis dès l’aube de l’humanité

Soient universels, il n’en reste pas moins qu’un nombre de variations

Se sont développés, telles les langues, les cultures  et  les civilisations

Et  la Communauté Européenne, avec ses vingt-sept pays  membres,

En est un bon exemple, pourtant loin du japon, de l’Inde, la Russie

C’est à la fois une richesse, contre l’uniformité, et une … faiblesse

Contre les autres blocs et continents qui sont mieux ordonnés.

.

Modes de vie, ancestraux,

Traditionnels   et   modernes,

Se succèdent sans se ressembler

Avec, toutefois, un  fond commun

En ce qui concerne les nourritures

Les vêtements, transports, loisirs,

Nécessité d’éducation, culture :

 C’est bien plus sur la manière

Que sur fond qu’on observe

Les grands changements.

.

.

Épilogue

 .

Combien de domaine de recherches

Et combien de spécialistes,  patentés,

Se seront penchés sur diverses sociétés

Sans jamais épuiser leur façon d’exister.

***

L’Europe est championne en comparaisons

 Le plus souvent, se prenant pour références,

Inclurait, de ce fait, des biais d’observations,

 Ce qui n’est pas acceptable pour une science.

***

On peut admettre  que l’on vit différemment,

À  cinq  ou  dix mille kilomètres  de  distance,

Surtout lors, dans le passé, sans … influences,

Mais avec la mondialisation,  tout changerait.

***

La réponse  n’est pas oui/non : est, ça dépend !

En surface irait de plus en plus se normalisant,

Mais en profondeur, bien tapie , au demeurant,

Au bout de deux ou trois générations, évoluant.

***

Mais qu’importe après tout, la façon dont on vit,

C’est plus nouvelle richesse qu’appauvrissements,

Intégration consiste à respecter lois pays d’accueil

Et surtout à ne pas chercher à imposer les siennes !

.

.

977 –  Calligramme

 .

Chacun vit à sa manière

En un décor, selon son goût,

Ou ses coutumes communautés

Et plus encore, selon ses moyens :

La douceur de vivre tient au climat,

Le confort de vivre tient à l’habitat

La qualité de vie, à la tranquillité,

Le mode de vie, à la gastronomie.

ICI L’ON VIT COMME CI

Ici, l’on vit comme ci, là-bas, on vit comme ça,

Ici vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu :

Ce sont nos modes de vie, les coutumes connues,

Qui font nos différences entre notre pays ici, et là.

.

Six milliards de personnes qui s’agitent  et pensent,

Six milliards de personnes produisent et dépensent :

Chacun  selon ses goûts, et chacun, selon ses moyens,

La moitié d’entre d’eux se bornent à calmer leur faim.

.

Qui ne donnerait volontiers, la moitié de  tout son bien

Pour plus d’égalité : goutte d’eau dans l’océan…besoins,

Pour combien : devenir riche est bénédiction d’un dieu.

La preuve qu’il m’aime bien… que je fais de mon mieux.

.

Bien des riches  surconsomment, pour faire  des envieux,

Et nombre de pauvres n’ont droit qu’à des enfers  hideux,

Lieux prescrits et proscrits enlevant souci d’être heureux,

Respirant mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux.

LÀ-BAS COMME ÇA  

Certains  disposent, d’un air sain, et, même, très ensoleillé,

D’une terre fertile aussi, mais, trop  souvent, mal exploitée,

Et d’une eau vitale aussi, mais  trop souvent mal distribuée,

Et  leurs feux, forts aussi, mais  dans leurs yeux, trop brulés.

.

Riche, pauvre : chacun file le train, quotidien, de son destin,

L’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver …  sans fin,

L’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir …chagrin,

Comment partager l’argent et l’humanité, entre tout, et rien.

.

Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien.

L’argent, sans humanité ne constituerait jamais un vrai bien.

Dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son… chemin :

Personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien.

.

Si, chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin,

Sans se soucier,  le moins du monde, de ses proches voisins,

Nous serons bientôt une population où la moitié aura faim

Et finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

977 4

.

Silhouette massive d’un homme,

Vu de dos, bien impersonnelle,

Il n’a pas l’air d’être très riche

Probablement en pauvreté !

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Voire impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique

 .

Le réseau social

Passait pour le lieu

«Où lon raconte sa vie»,

« Sa journée, sans intérêt».

Des choses qui devaient même

Rester de lordre de lintime car

Parfois trop personnelles comme

Sa religion, ses idées politiques,

Sa date de naissance, son lieu

De vie et même son statut

«Célibataire,   en  couple

Où  cest compliqué».

Rapport réseau social

A  également  changé :

Utilisateurs se sont mis

Progressivement à écrire

De manière plus en plus en

Impersonnels ou pseudos.

lesechos.fr/2016/04/facebook

-de-plus-en-plus-impersonnel

.

.

Fond

.

Évocation 

.

977 6

.

Chacun vit comme il veut, comme il peut,

 Ou impersonnel :

L’égalité est une vue de l’esprit tant pour

La richesse que pauvreté !

.

Symbolique 

.

La misère n’est pas seulement

Matérielle mais symbolique,

Et chacun sait qu’une richesse

Matérielle peut être accompagnée

D’une misère symbolique.

.

La misère matérielle ne doit pas

Être pensée indépendamment

De la misère symbolique,

Non seulement parce que

La pauvreté matérielle

Des uns semble la conséquence

Du sous-développement symbolique

Des autres, mais aussi parce que

La misère symbolique est ce qui

Transforme un pauvre en misérable.

De la pauvreté à la misère, il y a un pas

Qui ne concerne pas que niveau richesse.

Arsindustrialis.org/misere-symbolique

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le réseau social qui avait pour but premier

De créer davantage de liens interpersonnels

Aura fini par se substituer à notre vraie vie

Où  l’on rencontre, physiquement, les amis,

Miroir aux alouettes car en cas de pépins :

 La distance, cous comprenez, pas sur place

Je vais vous donner adresse d’association !

.

Génial, si on est sur le point  de se suicider :

Accrochez-vous aux branches, arbre tombe,

Et personne sur le réseau pour vous relever,

Et pourtant c’est devenu comme une drogue

Une dépendance dont on ne peut s’en passer.

.

Contradiction interne, mais qu’en apparence

C’est pas l’outil qui est responsable, coupable

Mais l’homme, l’humain, en sa quête insensée

De besoin connexion permanente instantanée.

.

.

Ici comme ci, là-bas comme ça

.

Scénario

.

Ici, on vit, on parle, on partage, dans la rue, chez soi, au travail.

Là,  on  vit, à  l’intérieur  et règle ses problèmes par formulaires.

Si plus rien ne va, le droit de grève et manifester prend le dessus.

.

Visuels et textuels  >>

976 – Pour s’élever au-dessus de son destin !

Visuels et textuels  >>

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

.

Pour  s’élever au-dela de son destin

Faut le voir et le prendre bien en main.

Déjà pour qu’il soit bon, moins mauvais

Qu’il soit le mien là où je suis là où j’y vais.

Tous les hommes sont mortels,  dit Socrate,

Mais  alors, pourquoi vivent-ils,  ça m’épate,

Pourquoi se reproduire face à un tel… diktat.

.

L’espérance  de vie s’allongerait chaque année,

En fonction de son état de santé et probabilités

Mais à quoi  bon jouer  une telle pro-longa-tion

Si le sens  de  la vie  n’est  autre que la  dérision

Je suis l’homme, et l’Humanité  toute   entière,

Rien  de tout  cela  ne  survivra dans l’Univers,

Bien  que  programmé : tout finira de travers.

.

Une fois mort, l’humanité se passera de moi,

Passé et identité, se morfondront, sans émois,

Et, les pauvres redeviendront égaux aux rois !

Ne sachant pas ce qui m’arrivera, en l’au-delà,

Je décide de ce que je veux vivre, en l’en deçà,

De faire comme tout le monde, tout un chacun,

Rêver de vivre un sort, qui  ne soit que le mien.

.

Beaucoup d’espaces entre mon rêve, ma réalité,

Mais choses qui dépendent de moi à ma portée,

Pourquoi le seraient-elles par les autres, dictées.

Il n’y a aucune trace de moi avant que d’être né,

Il n’y en aura pas davantage après être trépassé :

L’éternité se borne à mes   instants qui me fuient,

En pleine activité, pleine  pensée qui les réjouit.

.

Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard,

Sous une autre forme ou sous une autre identité,

Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,

De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.

Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret

Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,

On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,

Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême.

.

.

Extensions

.

Pour

S’élever au-dessus

De son destin : s’évertuer

À le deviner, qu’il soit écrit

Ou laisser à son libre choix

Ne changera pas la fin  par

Laquelle il faut commencer

Pour savoir, exactement, là

Où  l’on  voudrait … arriver.

Or  le contexte  et  les  gouts

Et les opportunités changent

En cours  de route  et  le  cap

Dévie  d’autant  et   jusqu’à le

Changer parfois complétement.

.

S’élever au-dessus de son destin, facile à dire mais à faire ?

Encore faudrait-il savoir quel il est, et si on peut le changer :

Si son destin est de rester très stable, si ce n’est de descendre,

Ce n’est pas une fusée  et qui ne décolle  pas qui va vous aider

Non seulement à le monter mais plus encore à le surmonter.

.

La seule certitude qu’on a, tous

Sur notre destin est notre mort :

Cela dit, s’il faut atteindre d’y être

Pour s’élever au-dessus d’un destin

Éphémère terrien pour devenir quoi,

Dès lors, personne de fait n’en sait rien

On aura fait le tour de la question,  donc

Le destin est avant de mourir, pas après !

.

Si on veut s’élever au-dessus de son destin

Il vaudra mieux créer le sien que de subir,

Celui qui nous aurait été dicté par un Dieu

Cela dit on aura des exemples de réussites

Comme un ouvrier, devenant directeur

Un bègue, devenant grand orateur,

Un dyslexique… grand écrivain

Bon, j’arrête là : je  n’ai rien

À prouver de telle nature.

.

976 – Calligramme 

.

Son destin

Faudrait  déjà

Bien le connaitre

Avant de  … s’élever

Tout au-dessus de lui.

À moins d’avoir posture

D’envergure …  nationale,

Je m’en irai sans funérailles,

Qui laisse des traces en esprits

Et personne  ne s’en souviendra.

S’élever au-dessus destin est aussi

Durer bien au-delà de sa propre vie :

On aura  beau  ré-assassiner … Mozart,

On jouera encore sa musique, plus tard !

              S   

¤   Pour  s’élever   au-dela   ‘  de  son destin   ¤

¤    Faut le voir et le prendre  É     bien en main.   ¤

¤    Déjà pour qu’il soit bon        L  moins mauvais    ¤

¤   Qu’il soit le mien là où je suis    E    là où j’y vais.    ¤

¤    Tous les hommes sont mortels       V   dit Socrate,     ¤

¤    Mais  alors, pourquoi vivent-ils,         E     ça m’épate,   ¤

¤    Pourquoi se reproduire face à un         R         tel diktat.   ¤

¤    L’espérance  de vie s’allongerait              ¤   chaque année, ¤

¤    En fonction de son état  de santé             A    et probabilités  ¤

¤    Mais à quoi  bon jouer  une telle               U    pro-longa-tion   ¤

¤    Si le sens  de  la vie   n’est  autre                –       que la  dérision  ¤

¤    Je suis l’homme, et l’Humanité               D          toute   entière,   ¤

¤    Rien  de tout  cela  ne  survivra              E             dans l’Univers,   ¤

¤    Bien  que  programmé : tout                L                finira de travers. ¤

¤    Une fois mort, l’humanité                 A                  se passera de moi, ¤

¤    Passé et identité, se mor                 ¤              fondront, sans émois,  ¤

¤    Et, les pauvres rede                    D          viendront égaux aux rois !   ¤

¤    Ne sachant pas ce                     E        qui m’arrivera, en l’au-delà,    ¤

¤    Je décide de ce que                  ¤             je veux vivre, en l’en deçà,  ¤

¤    De faire comme tout le               S            monde, tout un chacun, ¤

¤    Rêver de vivre un sort, qui             O             ne soit que le mien.  ¤

¤   Beaucoup d’espaces entre mon          N          rêve,  ma réalité,   ¤

¤   Mais choses qui dépendent de moi     ¤            à ma portée,    ¤

¤   Pourquoi le seraient-elles par les     D         autres, dictées.   ¤

¤   Il n’y a aucune trace de moi        E   avant que d’être né,    ¤

¤   Il n’y en aura pas davantage   S      après être trépassé :  ¤

¤  L’éternité se borne à mes    T   instants qui me fuient,  ¤

¤  En pleine activité, pleine  I  pensée qui les réjouit.  ¤

     N

¤ Que j’aie existé auparavant, existerai plus tard, ¤

¤    Sous une autre forme ou sous une autre identité,    ¤

¤     Ne changera rien au fait que je suis fait, au hasard,     ¤

 ¤      De la rencontre des deux êtres, qui m’auront enfanté.    ¤

¤      Lors le mystère, de notre naissance, rejoint un secret     ¤

¤      Du pourquoi  de l’Univers, et, de ce que l’on en sait,     ¤

¤     On se prend  à penser  qu’un Architecte, Suprême,    ¤

 ¤ Nous aura abandonné, sauvé de destin extrême. ¤

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

976 4

.

S’élever, c’est sûr,

Avec quel moyen rapide

Autre  que cette  fusée

Au plus haut, loin ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Image

De fusée

Est un symbole

Que l’on rencontre

Souvent dans des rêves

De garçon et: il représente

L’énergie qui permet de s’élever,

D’aller conquérir autres horizons.

Car c’est le symbole du courage,

De la curiosité, et de l’action,

De la rapidité, de l’efficacité,

Ainsi  qu’ouverture  d’esprit

Et d’un besoin de découvrir

Le monde qui nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

.

Fond

.

Évocation 

.

976 6

.

Une fusée,  avec propulseurs, montera

Droit à la verticale :

Jusqu’où peut-elle aller afin d’accomplir

Une partie de son destin.

 .

Symbolique 

 .

Hergé,

Étant féru

Des  sciences,

À   empreint   son

Œuvre hyperréaliste,

Et tout particulièrement

Aventure lunaire de Tintin.

Sa  fusée lunaire  décorée

D’un damier rouge et blanc

Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Mais aussi de la

Bande dessinée.

tintinomania.com/

tintin-pdf-fusees

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Pour aller vite et aller loin,

Explorer d’Univers, confins

Rien de mieux que la fusée,

À condition d’en revenir !

Lors nous dirons navette

Pour bien vous rassurer

Mais  attention à ne pas

Prendre moyen pout but.

 .

.

S’élever jusqu’au plus haut

.

Scénario 

.

Un grand destin pour certains et déshumanisant pour d’autres.

S’élever quand on est mort est improbable si on pourrit sous terre.

On peut s’éviter, retarder un mauvais sort en érigeant des défenses !

.

Visuels et textuels  >>

975 – Par-delà le bruit et la fureur des ondes

Visuels et textuels >>

.

Par-delà  ceci,

Ou par-delà cela

Comment prendre

Du recul … virgule !

Vérités et mensonges

Sciences  et croyances,

Agissent,  en   évidences,

Où ils mènent  leur danse.

.

Si  tu  veux  la paix : prépare

La guerre, prétend un  dicton,

Séparant les aigles et colombes :

La sureté nationale n’a pas de prix

Sûr  que la  guerre ferait, avant tout :

Victimes  innocentes, un  peu  partout,

Sans que l’on puisse les prévenir, est fou.

.

Par-delà le bruit, par-delà fureur des ondes

Par-delà les vérités, les croyances du Monde,

Et  auxquelles, tous les jours, l’on se confronte,

Qu’elles soient belles, qu’elles soient immondes,

Que faudra-t-il penser, d’homme : cruauté, honte.

.

Guerres intestines, mesquines, assassines, grondent

Pour asseoir leurs pouvoirs  sur bout de terre féconde,

Lors ce n’est pas leur survie, qu’elle défend bec et ongle,

Poètes, philosophes et religieux font figures de colombes

Autant d’innocents coupables dans  tous les sens du terme,

Autant de voix œuvrant pour, que  voies de paix ne ferment.

Ne vaut-il pas mieux rien penser, pour se laisser gouverner,

Par ceux qui font des promesses : liberté, égalité, fraternité !

.

Il est vrai que,  si vous laissez d’autres, penser  à votre place,

Il ne faudra pas vous étonner qu’ils vous considèrent salaces,

Cela pour vous soumettre  totalement à des caprices rapaces,

En se moquant du bien être humain lors en restant  de glace.

.

Le sentiment humain  est absent lors profit immédiat patent,

Quand ils font n’importe quoi ou pour gagner plus d’argent,

Qu’ils mènent, tambour battant, Monde à son enterrement.

C’est sûr que  notre Monde, notre Monde  présent, va mal

Même si le Monde,  dit numérique, ou dit virtuel, cavale,

De quel côté pencher faut-il s’en réjouir, s’en terroriser.

.

C’est à chacun de voir, c’est à chacun d’en décider.

Le monde est, sera, sans  doute, ce qu’il a déjà été

Et il tend à rester ainsi autant qu’il pourra durer

Mais il nous apparait que     l’histoire s’accélère

Bientôt, manquera de terre,  d’eau,  voire d’air.

.

Pour nos enfants, petits, arrières enfants à venir,

Nous leur laisseront en héritage, la terre à pourrir,

Auront-ils d’autres solutions…que de la faire mourir,

Avant de disparaitre à leur tour, en un siècle, pour finir.

.

L’homme est de passage sur ce paradis et il prépare l’enfer,

Il pense en avoir été chassé, tandis que c’est lui qui l’a construit,

C’est le seul et unique qui nous soit donné à connaître en ce monde.

Pourquoi certains s’acharnent à le transformer en enfer pour les autres

Comme dirait Sartre, en faisant de chaque existence, un vrai purgatoire !

.

.

Extensions

.

Des informations de guerre, de catastrophes, de santé, etc.

Nous parviennent de partout dans le monde et en temps réel

Et leurs successions, sans transition  ni explications, créent

Un climat social quasi permanent de peur et d’insécurité

Parce que c’est plus vendeur que de bonnes nouvelles.

.

Notre planète pourrait tout aussi bien

Représenter paradis, purgatoire, enfer

C’est à chacun de voir, et d’interpréter

Ce qu’il croit être la seule de l’Univers,

Qui soit habité pat tant de merveilles,

Et de cruautés, d’égoïsmes, en réveil !

.

Le monde des ondes et du multimédia

Est gouverné par un objectif financier

Plus que par intérêt  pour l’Humanité

Lors il s’agit davantage de l’influencer

Que de l’informer, ou le faire réfléchir

Sur son sort à venir, face à des murs !

.

.

975 – Calligramme

.

Par-delà  ceci,

Ou par-delà cela

Comment prendre

Du recul … virgule !

Vérités et mensonges

Sciences  et croyances,

Agissent,  en   évidences,

Où ils mènent  leur danse.

.

Si  tu  veux  la paix : prépare

La guerre, prétend  un  dicton,

Séparant les aigles   et colombes :

La sureté nationale   n’a pas  de prix

Sûr  que  la  guerre  ferait,    avant tout :

Victimes  innocentes, un  peu    P  partout,

Sans que l’on puisse les prévenir  A  c’est fou.

Par-delà le bruit par-delà fureur     R  des ondes

Par-delà les vérités ou croyances         du monde,

Mais auxquelles, tous les jours, se    D      confronte,

Qu’elles soient belle, ou elles soient   E       immondes,

Que faudra-t-il penser d’homme, cru  L   auté ou honte.

Guerres intestines, mesquines, assas   A     sines grondent

Pour asseoir leurs pouvoirs sur bout     *    de terre féconde,

Lors ce n’est pas leur survie, qu’elle     B   défend bec et ongle,

Poètes, philosophes et religieux font   R      figures de colombes

Autant d’innocents coupables dans     U    tous les sens du terme,

Autant de voix œuvrant pour, que      I    voies de paix ne ferment.

Ne vaut-il pas mieux rien penser       T     pour se laisser gouverner,

Par ceux qui font des promesses       *       liberté, égalité, fraternité !

Il est vrai que,  si vous laissez         F        autres penser à votre place,

Il ne faudra pas vous étonner     U      qu’ils vous considèrent salaces,

Cela pour vous soumettre      R      totalement à des caprices rapaces,

En se moquant du bien     E      être humain lors en restant  de glace.

Le sentiment humain    U      est absent lors profit immédiat patent,

Quand ils font n’im    R   porte quoi ou pour gagner plus d’argent,

Qu’ils mènent, tam   *   bour battant, Monde à son enterrement.

C’est sûr que  notre   D   Monde, notre Monde  présent, va mal

Même si le Monde,    E  dit numérique, ou dit virtuel, cavale,

De quel côté pencher  S  faut-il s’en réjouir, s’en terroriser.

* …………….

C’est à chacun de voir    O     c’est à chacun d’en décider.

Le monde est, sera sans   N       doute ce qu’il a déjà été

Et il tend à rester ainsi au   D   tant qu’il pourra durer

Mais il nous apparait que     E       l’histoire s’accélère

Bientôt manquera de terre    S     d’eau,  voire d’air.

Pour  nos  enfants, petits, arrières enfants, à venir,

Nous leur laisseront en héritage, la terre à pourrir,

Auront-ils d’autres solutions…que de la faire mourir,

Avant de disparaitre à leur tour, en un siècle, pour finir.

L’homme est de passage sur ce paradis et il prépare l’enfer,

Il pense en avoir été chassé, tandis que c’est lui qui l’a construit,

C’est le seul et unique qui nous soit donné à connaître en ce monde.

Pourquoi certains s’acharnent à le transformer en enfer pour les autres

Comme dirait Sartre, en faisant de chaque existence, un vrai purgatoire !

.

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Forme

Réduction

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Évocation

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975 4

.

N’importe quel objet décoratif

Comme une sorte de mini stèle

Ou  une  lampe   d’ambiance 

Ou une ampoule électrique.

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(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Lampe et ampoule ne suffisent

pas à faire du bruit sur les ondes

il en faudra des centaines, milliers

si bien que forme n’épouse pas fond

.

Telle lampe d’ambiance ne reflète guère

 La fureur des ondes,

Cela dit, une fureur peut commencer

Avec ampoule électrique.

 .

Symbolique

 .

La lampe

Représente un point

De lumière dans l’obscurité.

Par analogie,  elle symbolisera

L’entendement en confusion mentale,

Ou encore la révélation d’un savoir

Enfoui  ou  caché : l’expression

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Clarifier quelque chose,

Exprime bien cette

Notion de savoir

Dévoilé.

1001 symboles

.

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Fond

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Évocation 

.

975 6

.

Telle lampe d’ambiance ne reflète guère

 La fureur des ondes,

Cela dit, une fureur peut commencer

Avec ampoule électrique.

 .

Symbolique 

.

L’ampoule électrique

Demeure comme un symbole,

Archétype même de l’innovation.

Elle a permis à l’homme de se libérer

Du   joug de  la  lumière  naturelle  pour

Imprimer son propre rythme d’activités,

Ouvrant la voie à de formidables progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que de toute  productivité  industrielle.

La lumière électrique reste marque

La plus visible du génie humain

Quand on observe la Terre

Depuis            l’espace.

Les      innovations

 Ne    modifier pas

Environnement

Mais elles font

Pro-gres-ser

Domaines.

library.e.abb.com

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 .

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Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le feu s’est radicalement, ces derniers temps

Transformé  en énergie  lumineuse, éclairante,

Puis en énergie informatique, puis informative :

Notre connaissance du monde double en vingt ans

Mais la capacité  à être heureux a varié de très peu.

Ce déphasage et ce décalage interroge sur le progrès

Technique censé résoudre toutes sortes de problèmes

Sans en rajouter d’autres, or tel ne serait pas le cas

Nos croyances ont été modifiées, pas supprimées !

.

Y a de plus en plus de fausses vérités sur internet

Auxquelles certains trouvent nécessité d’adhérer

Parce qu’ils ne comprendraient plus le Monde

Dans lequel ils vivent  et ne trouvent d’issue,

Par-delà les bruits et les fureurs des ondes

Il n’y a plus de garant de vérité, véracité.

À qui la faute  et  comment y remédier !

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.

Grandes ondes

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Scénario 

 .

Certains électrosensibles se disent gênés multitude, intensité, ondes,

lors elles serviraient à signaler un accident et à intervenir d’urgence,

et en temps de guerre, les soldats sont reliés comme un seul homme.

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Visuels et textuels >>