974 – Le bruit des radios et la fureur des images

Visuels et textuels  >>

.

Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

.

Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

.

La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur  temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’affrontent,  tout autant,

Que les nations, les blocs, les continents :

Si clameur des radios, fureur des images,

Nous montrent Terre d’adultes pas sages.

.

La Terre nous mène vers  de nouveaux rivages,

En changeant davantage ses valeurs que paysages,

Silence, suivant ce bruit, est rempli de frustrations

De ne pouvoir rien faire sans vraie compréhension.

.

La crise qui nous secoue est celle d’interprétations,

Lors même l’on disposera  de nombre de prévisions,

Si de l’argent des bourses on ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage chute libre : qui payera l’addition ?

.

Les riches, pour sûr,  s’ils auront commis des conneries

Non, ce sont pauvres,  n’y a pas de passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne  seront pas des généraux qu’on tue

Tant soldats au front, ce sont, pour eux, qu’ils entretuent.

.

Lors, contre ces jeux de massacre, des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité serait, déjà, en grand  danger,

Si autant  d’hommes continuent  à se taper dessus,

Plutôt que de faire face  à … des ennemis armés.

.

Par leurs manques, famines,   leurs mortalités,

Aucun pays moderne n’est à l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts, siècle qu’en un an/demi.

.

L’économie mène le monde, procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

 .

.

Extensions

.

Le bruit des radios

Et la fureur des images

Ne cessent de nous déverser

Dans nos oreilles et nos yeux,

Des catastrophes naturelles

Ou artificielles, dues à

L’intervention ou au

Manque de préventions

De l’homme : des inondations,

Des incendies, des canicules,

Des maladies contagieuses,

Des ravages, j’en passe

La peur mène le monde

À la perte  de confiance

En l’autre, même en soi.

Elle resserrera les rangs.

« Mourir  pour  des idées,

D’accord » dira Brassens,

« Mais  de  mort….  lente ».

.

L’information, qu’elle soit vocale, écrite, imagée

Produira les mêmes valeurs et les mêmes erreurs,

Qui peuvent dépendre de la source ou du diffuseur

 Même, à partir d’une source identique  et vérifiée,

Selon médias, produit interprétation différente.

On en reviendra toujours aux mêmes critères :

Multiplier, croiser ses sources pour la vérité.

.

Paroles et images des radios et télévisions,

Apportent grandes quantité d’informations

Et la plupart provenant des mêmes sources

Pour ce qui serait des actualités brulantes.

Pour le reste, beaucoup de docus, fictions.

De jeux, de musiques et autres émissions.

.

Il reste à comparer, faire le tri,  intégrer

Impression que n’existe dans le Monde

Que ce dont on parlerait, aujourd’hui,

Et qui dès demain, serait vite oublié.

.

.

974 – Calligramme

.

Les radios bruissent de voix alarmistes,

Et qui nous maintiennent dans la peur,

Elles entretiennent, à raison  ou à tort,

Un climat  d’insécurité, et de fragilité.

Les télés diffusent, en boucles, images

Des massacres perpétrés par des fous,

Qu’il soit  de Dieu  ou de n’importe où

L’avenir ne sera pas d’un bon présage.

.

La crise a bon dos, pour nous soumettre

À la rigueur de temps de disette, de guerre

Riches pauvres s’aff  C   rontent,  tout autant,

Que les nations,  L  blocs  F         les continents !

Si clameur des   A    radios    U   fureur des images,

Nous montrent    M   terre        R     adultes pas sages.

La Terre nous mène   E   vers   E   de nouveaux rivages,

En changeant davantage  U     R      valeurs que paysages !

Silence suivant ces bruits,     R      est  rempli de frustration

De ne pouvoir rien faire    ¤        ¤    sans une compréhension.

La crise qui nous secoue  ¤             ¤  est celle d’interprétations,

Lors même l’on dispose  ¤                  ¤  de nombre de prévisions.

Si de l’argent des           D   bourses on  D  ne peut faire l’économie,

En cas de dérapage       E     chute libre    E     qui payera l’addition :

Les riches, pour sûr,     S      s’ils auront      S    commis des conneries

Non, ce sont pauvres    ¤       n’y a pas de       ¤    passe-droits pour eux.

Dans la guerre, ce  ne   ¤       ne  sont pas        ¤  des généraux qu’on tue

Tant soldats au front   P         ce sont pour       I     eux qu’ils entretuent.

Lors, contre ces jeux    A        de massacre      M       des voix s’évertuent

Clamant qu’humanité R         serait    déjà     A          en grand  danger,

Si autant  d’hommes   O         continuent      G          à se taper dessus,

Plutôt que de faire      L         face  à des     E             ennemis armés.

Par leurs manques     E         famines      S            leurs mortalités,

Aucun pays moderne   S     n’est à      ¤     l’abri de pandémies,

Faisant autant de morts  ¤  siècle  ¤         qu’en un an/demi.

L‘économie mène le monde * en procédant à sa fondation,

Mais son « éco » en devient plus important que sa « nomie ».

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un encrier,

Ou bien une bourse,

Ou encore un vieux vase

Décoré avec images animaux

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un vase, même évoquant des animaux

n’a rien à voir  avec les bruits de radios,

même s’ils peuvent être chambre d’échos

ainsi la forme ne correspond pas au fond !

.

Un vase constitue une caisse de résonnance

 Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

  .

Symbolique 

 .

Le vase est un contenant.

Comme  tout  contenant,

Le coffret, le sac, le vase

Est  un  symbole  féminin.

.

Dans le vase, on met de l’eau

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Et une plante, qui pourra s’y développer.

.

Le vase possèderait aussi le sens du  Trésor :

S’emparer d’un vase : c’est conquérir un trésor.

Briser un vase, c’est anéantir trésor qu’il représente.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un vase constitue une caisse de résonnance

 Surtout s’il est vide :

Des images  d’animaux sauvages, en chasse,

Apparaissent sur ce vase.

 .

Symbolique 

 .

Pourquoi vouloir interpréter une image ?

Pour rechercher symboles archétypaux

Qu’elle contient, peut-être pour en tirer

Des enseignements sur soi-même ?

Sur le monde ? Sur la réalité ?

Sur l’état de notre perception

Et de notre sensibilité ?

.

Et en tous cas, si le besoin

D’interprétation se fait sentir,

C’est qu’il y a doute  et de douter

Est salutaire d’une certaine façon.

Bloc-notes Antiochus

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le vase est comme chacun sait,

Véritable  caisse  de  résonnance,

Tout comme les ondes radio,  télé :

Il n’est donc pas que symbole féminin

Mais un symbole universel de contenus

Qu’ils soient réels ou qu’ils soient virtuels.

.

Non content de faire le maximum  de bruit

Les médias orienteront à ce point contenus

Qu’on croit que tout le reste aura disparu

Subsiste ce qui est vendeur, accrocheur

Faisant passer médias pour tapageurs

Alors qu’ils sont comme avertisseurs

De ce qui arrive comme malheurs.

 .

.

Image et son : même but

.

Scénario 

.

 La radio vintage qui donnait à entendre voix, musiques, témoignages.

Vieille télé, vintage, qui donnait  des images, spectacles, reportages.

Ce qui relie ces média, aujourd’hui, l’actualité du Monde en direct.

 .

Visuels et textuels  >>

973 – Un catalogue de risques majeurs en fléaux

Visuels et textuels  >>

.

Risque zéro, on le sait ou  pas,

N’existera pas, n’existerait pas,

Fau t vivre  avec l’impondérable

L’improbable voire l’inexplicable.

Il y a des fléaux tenant de la nature

D’autres,  d’industries,  de cultures,

Et depuis, longtemps, de croyances

Qui sacrifieront la vie de souffrance.

Liste des risques majeurs augmente,

Lors elle crée des boucles  infernales,

En bouleversant un équilibre normal,

Rendant  notre planète  préoccupante.

Un catalogue risques majeurs en fléaux

Est à la disposition du Monde moderne

Comment se prémunir de tout bas mot,

Qu’assurance puisse prévoir : baliverne.

.

Un tel catalogue des risques majeurs, et des fléaux,

Est en profusion, dans notre monde  des maux,

Dans les années à venir, et  risque d’augmenter,

Si rien  n’est décidé, d’ici là … pour  le diminuer !

.

Tel décor planté, choisissez votre épée, votre bouclier,

Attentat, d’accord : qui voulez-vous attenté d’abord,

Car il faut déjà savoir vous placer du bon bord :

Du côté du bien, des pauvres, des affamés.

.

Quelle cause juste peut justifier massacre aussi aveugle

Qu’une bombe humaine peut produire en une foule

Où, innocemment les corps roulent, sang coule :

Dieu, l’Etat, groupe, frappent où ils veulent.

.

Épidémie, vous  préférez : le mal mondial plus radical,

Agitez vos virus ici ou là, puis laissez les filer

Leur chemin tout seul en lieux aéroportés

Et vous verrez de suite le résultat final.

.

Dizaines de contaminés meurent en atroces souffrances

Sans qu’aucun docteur ne puisse les soigner,

Simplement on les isole et accompagne

Leur mort faite d’une vie malchance.

.

Catastrophe est un mot qui vous fera une belle strophe :

Certaines dues à la nature ; autres déclenchées

Par pollutions ou débordements affichées

Qui ne vous rendent pas philosophes.

.

Ici, une inondation, là, feu en forêt, ailleurs, caniculé :

Ce sont autant de prix à payer à ces désordres

Si ne respectons ni les normes ni les ordres

Afin de les éviter, sinon les cantonner.

.

Continuez la liste, j’en ai plus que marre, j’en ai assez

De prêcher dans un désert, où tout est gaspillé,

Pour le bien-être et profits de privilégiés,

Mais c’est fini, la bouche est bouclée.

.

.

Extensions

.

Un catalogue

Des risques majeurs

Aura deux effets positifs :

Il  fera la  une  des  médias

Et  puis  des  conversations

Quand  il  en  survient   un.

Il fera voter  lois et décrets

En vue de mieux prévenir,

Le suivant mais toujours

Avec un certain retard

Et un dosage pour poursuivre

Ou sauver l’économie : il faut ménager

La chèvre et le chou, tout en sachant que …

.

Les catastrophes diverses ne manquent pas,

Que celles-ci soient naturelles  ou humaines,

Et le catalogue sur la planète  n’en finit pas,

Tous les jours de nous conter ses fredaines.

Lors elles arrivent ailleurs, c’est embêtant

Mais chez soi, c’est plus que mortifiant :

Certains y feront face, et d’autres, pas.

.

On peut éviter, voire prévenir, certaines

Des catastrophes telles des inondations,

Voire parfois les contaminations virales

Mais les éruptions, séismes et cyclones,

N’ont de lien direct avec effet humain,

Et la question  de la montée des eaux,

Comme augmentation températures,

Nous semblent tellement lointaines,

Tellement peu visibles, ou sensibles

Qu’on ne croit pas que ce sera réel.

.

.

973 – Calligramme

.

Risque zéro,  on le sait  ou  pas,

N’existera pas,   ou n’existerait pas,

Faut   C   vivre avec l’impon  R dérable

L’im     A  probable voire l’inex I  plicable.

Il y a     T  des fléaux tenant de  S   la nature

D’aut      A    res, d’industrie, de   Q      culture,

Et de        L    puis longtemps, de   U    croyances

Qui          O    sacrifient la vie de     E  souffrance.

Liste       G    des risques majeurs    S   augmente,

Lors       U   elle crée des boucles      *   infernales,

En         E  bouleversant équilibre     F      normal,

Ren       *  dant notre planète préoc    L   cupante.

Un       D  catalogue risques majeurs   É  en fléaux

Est      E   à la disposition du Monde    A moderne

Com   S    ment se prémunir de tout     U  bas mot,

Qu’as  *   surance puisse prévoir est ba   X   liverne.

.

*******************************************

Un tel catalogue des risques majeurs, et des fléaux,

Est en profusion, dans notre monde  des maux,

Dans les années à venir, et  risque d’augmenter,

Si rien  n’est décidé, d’ici là … pour  le diminuer !

Tel décor planté, choisissez votre épée, votre bouclier,

Attentat, d’accord : qui voulez-vous attenté d’abord,

Car il faut déjà savoir vous placer du bon bord :

Du côté du bien, des pauvres, des affamés.

Quelle cause juste peut justifier massacre aussi aveugle

Qu’une bombe humaine peut produire en une foule

Où, innocemment les corps roulent, sang coule :

Dieu, l’État, groupe, frappent où ils veulent.

Épidémie, vous  préférez : le mal mondial plus radical,

Agitez vos virus ici ou là, puis laissez les filer

Leur chemin tout seul en lieux aéroportés

Et vous verrez de suite le résultat final.

Dizaines de contaminés meurent en atroces souffrances

Sans qu’aucun docteur ne puisse les soigner,

Simplement on les isole et accompagne

Leur mort faite d’une vie malchance.

Catastrophe est un mot qui vous fera une belle strophe :

Certaines dues à la nature ; autres déclenchées

Par pollutions ou débordements affichées

Qui ne vous rendent pas philosophes.

Ici, une inondation, là, feu en forêt, ailleurs, caniculé :

Ce sont autant de prix à payer à ces désordres

Si ne respectons ni les normes ni les ordres

Afin de les éviter, sinon les cantonner.

Continuez la liste, j’en ai plus que marre, j’en ai assez

De prêcher dans un désert, où tout est gaspillé,

Pour le bien-être et profits de privilégiés,

Mais c’est fini, la bouche est bouclée.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

973 4

.

Six pots en terre, empilés

Constituant un  risque

De catastrophes

En accidents !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

 Manque de pot : on dirait cela pour

Catastrophes majeures :

Comme si des accidents tombaient

 Les uns après les autres !

 .

Symbolique 

 .

En 1999, des coulées de boue

Ravagent le littoral vénézuélien.

Suite à cette catastrophe naturelle

D’une violence extraordinaire,

On assiste à de nombreuses opérations

Tentant d’expliquer l’événement,

De lui donner un sens.

.

Cette entreprise collective,

Qui permet non seulement aux victimes

Mais au pays entier de signifier la catastrophe,

A également pour résultat de définir des actions

Susceptibles d’éviter qu’une telle tragédie

Ne vienne à se reproduire.

Source : arcra.fr/?var_mode=calcul

.

.

Fond

.

Évocation

.

973 6

.

Manque de pot : on dirait cela pour

Catastrophes majeures :

Comme si des accidents tombaient

 Les uns après les autres !

.

Évocation 

 .

Le  mot  accident

Évoque un événement

Qui modifie ou interrompt

De façon momentanée et voire

Définitive un certain  processus.

Événement considéré est en général

Imprévu, malheureux, et dommageable

Cela bien évidemment, à des degrés divers.

.

Ce n’est pas tant l’objet, voiture, avion, etc.

Qui compte que le fait de vivre l’accident

Qui importe : dans un rêve d’accident

Il est souvent question de situation

Que  vous  vivez  actuellement.

L’accident le plus fréquent

Concerne la voiture.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Dans la Bible, dans l’ancien Testament

On nous parle des douze plaies d’Égypte

Ces dernières en version temps modernes

Ont quelque peu évolué  vers  cette liste :

Avalanche,  canicule,  cyclone,  éruption,

Feu de forêts, grands froids, sécheresse,

Inondations,  mouvements de terrains,

Enfin séismes, tempêtes puis tsunamis.

On ne parle plus de plaie : catastrophe

Et cela change quoi : la responsabilité.

 .

.

 On peut imaginer ce qu’on veut

.

Scénario

.

Une tornade cyclone, ouragan,  tempête ravageuse qui détruit tout.

Tremblement de terre magnitude 7 / 8 et entièrement dévastateur.

Dépotoir détritus, déchets industriels des plus polluants, durables.

.

Visuels et textuels  >>

972 – La vie est faite de nos expériences, échecs

Visuels et textuels  >>

.

L’on saurait tous que

La vie est faite  d’essais

La vie  est faite  d’erreurs,

Vie  est  faite  d’expériences,

La vie est faite de connaissances.

.

Qui n’a pas subi, assumé, échecs,

Ne connait rien à ses réussites

Il ne les  savourera pas

À  leurs   justes  valeurs,

Simplement par leurres.

.

La vie est faite de nos expériences et échecs

Car la vie nous les impose à des degrés divers,

Riches ou pauvres, personne ne passe à travers.

 .

Certains apprennent à chaque pas en élèves bons,

Ils sauront se donner les moyens ;

D’autres progresseront mais en d’autres directions,

Qui les mèneront, parfois, très loin ;

D’autres  ne feront rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en plaindront, jusqu’à leur fin.

.

Les vraies richesses intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il faut, pour les admirer.

 .

Après quoi, on en fera, ce qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais ,on ne peut  plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées nulle part, chez personne,

A dire que l’homme est mauvais !

 .

Question : l’homme serait, foncièrement, bon ou mauvais ?

Réponse : pas plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait mauvais dans la société, qui l’est ?

Réponse : non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle responsabilité ni culpabilité !

 .

.

Extensions

.

Vie est faite de nos expériences, échecs,

Mais peu d’entre elles, peu d’entre eux,

Deviennent transmissibles  aux autres.

Chacun les refait, reconstitue, revit, différemment.

Enfin quand même, par l’éducation et par l’exemple,

On peut éviter les plus inutiles, nuisibles, dangereuses.

Est-il besoin de tuer quelqu’un pour sentir

L’effet que cela fait : bien sûr que non lors

Pour bien d’autres méfaits, ce sera pareil.

Mais le bien a toujours eu besoin…du mal

Pour s’ériger comme tel : c’est grâce aux voleurs

Qu’il y a des gendarmes, ce sont eux qui les occupent.

 .

Expériences, expérimentations

 Conduisent, et pour chacun d’eux,

À une réussite ou bien  à un échec :

Expérience, on croit savoir pourquoi

Expérimentation, on sait l’expliquer

Mais c’est l’assimilation… des deux

Pour l’intégration… plus réussie,

Qui ferait toute la différence.

.

On dit qu’un seul échec nous apprendrait

Bien plus que la somme de nos réussites !

Sans aller jusque-là : plus tôt  on subit un

Gros échec, on l’assimile et puis le rectifie

Mieux l’on est armé, ensuite, pour réagir,

De nos jours on appelle ça : être résilient !

.

La connaissance, la maitrise des émotions

Jouent grand rôle dans la réussite du test :

Épreuve physique  autant qu’intellectuelle.

Le stress  servirait à stimuler ou à bloquer.

L’expérience autant que les entrainements

Apprend à rester zen, en toutes situations !

.

.

Épilogue

.

L’expérience rejoint l’apprentissage,

Ou plutôt, le conforte ou le confirme,

Sans expériences… sommes infirmes,

Devrons-nous soumettre…rattrapage.

***

Expérience est plus large  qu’expertise,

Elle n’est pas savoir exhaustif sur sujet,

Elle englobe différents aspects de la vie,

Expérience s’acquiert, expérience se vit.

***

L’échec serait une composante des deux :

C’est pour avoir échoué qu’on aura réussi

Et ce dès le plus jeune âge, et même bébé.

Qui ne connait échec, ne peut progresser !

***

Expérience apprend : on a seconde chance,

Elle nous met  en  bon  esprit  de  résilience,

Qui, comme chacun sait, nous fait rebondir.

Tant qu’il y a de la vie, opportunités à saisir.

***

Et si l’expérience s’émousse dans un domaine

Avec le temps si on la renforcera pas, souvent,

L’expertise est langue étrangère disparaissant,

Seule, la langue maternelle, ne nous surmène !

***

On dit c’est en forgeant qu’on devient forgeron

Apprendre  des concepts, théories, procédures,

Ne suffit pas il faut les décliner par des actions,

En s’affrontant au réel, on rentera dans le dur !

***

Question piège lors d’un entretien d’embauche.

Qu’est-ce vos expériences  vous auront appris ?

Réponses sont diverses, cantonnées au métier,

Lors il s’agit d’élargir sur orientation de sa vie.

.

.

972 – Calligramme

.

L’on saurait tous

La vie est faite d’essais

La vie   est   faite     d’erreurs,

Vie est Ô faite d’ex Ô périences,

La vie est faite // de connaissances.

Qui n’a pas    //subi, assumé échec,

Ne connait // rien à ses réussites

Il ne les === savourera pas

À leurs justes valeurs.

Simplement

Par leurres.

.

La vie est faite de nos  L  expériences et échecs

Car la vie nous les impo  A se à des degrés divers,

Riches ou pauvres, person  *  ne ne passe à travers.

        V

Certains apprennent à cha   I que pas en élèves bons,

Ils sauront se don   E  ner les moyens ;

D’autres progresseront    *  mais en d’autres directions,

Qui les mène E  ront parfois très loin ;

D’autres  ne feront  S   rien, contents de tourner en rond.

Ils s’en   T  plaindront jusqu’à leur fin.

* ………………………….

Les vraies richesses  E   intérieures, sont d’une rare beauté,

Elles sont  X plus difficiles à observer

Du premier coup d’œil  P   par le premier quidam, intéressé,

Du temps, il  É  faut pour les admirer.

R …………

Après quoi, on en fera, ce    I   qu’on veut sinon ce qu’on peut,

Mais on ne peut  E   plus prétendre

Ne les avoir jamais rencontrées   N   nulle part, chez personne,

A dire que l’homme  C  est mauvais !

      E

Question : l’homme serait        * foncièrement bon ou mauvais ?

 Réponse : pas  É plus l’un que l’autre.

Question : l’homme serait   C  mauvais dans la société qui l’est ?

Réponse :    H non, car il serait aliéné.

Un homme aliéné n’est  E  pas en mesure de pratiquer sa liberté,

Nulle res   C   ponsabilité ni culpabilité !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

972 4

.

Une tête  et un buste  d’homme

En costume-cravate, méditant 

Après des échecs, considérés

Comme des  expériences.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

  .

 Symbolique 

 .

La théorie sociologique

De la reproduction développe

L’idée  que  lorsque  l’école  dispense

Le même enseignement à tous les hommes

Et les évalue sans différenciation, elle privilégie

De fait les enfants issus des classes sociales favorisées.

.

Car  ces derniers, de par leur origine sociale, maîtrisent

Mieux que les autres, et le langage et la culture scolaires.

Et ainsi que Bourdieu parle de «violence symbolique»

Exercée sur enfants couches sociales défavorisées.

Crahay dans Peut-on lutter contre

l’échec scolaire ? (De Boeck, 1996, p. 85) :

.

.

Fond

.

Évocation 

.

972 6

.

Un homme n’ayant subi aucun échec :

serait sans expérience

Nous en avons tous, certains en tirent plus

Parti que d’autres.

 .

Symbolique 

.

Le symbole n’est pas que définition, c’est une expérience.

Pour se relier au monde, l’être humain devra  renoncer

À la logique unique du «Pourquoi ?» «Parce que…»,

En modalité linéaire et mentale du questionnement

Et fondement de notre interrogation occidentale

Mais qui limite la richesse  de nos potentialités.

En même temps, cette demande reste légitime.

.

Pour obtenir des réponses cohérentes,  utiles,

Posture et attitude nouvelle sont nécessaires,

La connaissance des langages symboliques,

Appuyés sur  la compréhension  de ce qu’est

Fondamentalement la fonction symbolique,

Outil précieux sur chemin de compréhension.

savoirpsy.com/formation-lexperience-

de-la-fonction-symbolique

.                  

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

D’après Platon et Socrate, l’homme fait toujours

Ce qu’il pense être le meilleur au moment … d’agir.

Il se prend pour l’alpha et l’oméga sinon de l’univers

De la planète Terre sur laquelle il règnerait en maitre

.

Alors même qu’il n’en finit pas avec toutes ses guerres

Il est à la fois les quatre éléments, un animal suprême,

Et un demi-dieu qui veut s’approprier un monde divin,

Qu’il aura imaginé lui-même comme une mythologie !

.

Qu’elle soit grecque, juive, indienne, voire que sais-je,

Il reste encore en quête de son autonomie et identité

Moitié sage ou moitié fou, erre en quête de destinée

Qu’aucune science ni religion ne peut lui apporter.

 .

.

3 expériences valent mieux qu’une

.

Scénario

.

Au début de l’école, intelligences sont proches les unes des autres,

en sortie d’école, c’est l’expérience qui double éducation à son profit,

au final il y a gagnant et perdant, est-ce dû au niveau d’intelligence ?

 .

.Visuels et textuels  >>

971 – Réenchantons la vie lorsqu’elle est morose

Visuels et textuels  >>

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  devant.

.

Et si les mots nous  sauvent

Tout autant, nous enferment

Dès lors que  l’on  se referme,

Sur eux, comme  trop  mauves.

Si la  poésie  sublime  les  maux,

Ou transformera laids,  en  beaux,

De refaire la fête, nettoierait sa tête,

Sinon l’on deviendrait  marteau, bête.

Pour réenchanter  une vie lors morose,

Il faut faire   toutes choses   que l’on ose !

Pour trinquer  avec misères d’un plein hiver,

Rien de mieux qu’un filtre, potion d’imaginaire :

Car pour finir  nous sommes tous en même galère

Bonheur en soi n’est pas plus pour demain, qu’hier.

Comment  enchanter  la vie  quand  elle  est  morose ?

Si vous n’y parvenez pas  en vers,  essayez –le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir  ce qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de  vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,  étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par  ses rires  et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne deviendrez pas sans cesse déphasé

Mais sûr vous aurez meilleur moral  meilleure santé.

Facile à dire  moins à faire lorsqu’on  touche le fond,

On a que faire  de poète fanfaron, poltron, abscons,

Lors la vie devient lutte perma nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il  soit  à ma place, l’y voir !

L’y  voir  clamer ses vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Extensions

.

La morosité diminue  dans trois lieux différents, complémentaires

Dans la chambre, avec un partenaire,

Dans la nature avec âme romantique,

Dans un cave, avec un repas de fêtes,

Mais être enfermé dans sa chambre

Ou être perdu et seul, en la nature,

Ou mal placé car en bout de table

Sont des situations de morosité.

Moralité, ce n’est pas le lieu qui compte, c’est l’humeur qu’on y met.

 .

Des épicuriens, qui n’ont peur de rien,

Nous disent que nous n’allons pas bien

Lors, inconsciemment, le voulons bien !

.

À force de vouloir, toujours plus, encore,

On s’épuiserait le moral à jamais parvenir

À distinguer ce qui nous fait du bien, mal !

.

Boudeur, grincheux, grognon … maussade,

Mélancolique, nostalgique, taciturne, triste.

Autant de qualificatifs  autour d’air morose.

.

.

971 – Calligramme

.

Une vie morose

Ne peut être rose,

Par définition, grise

Et, toujours, soumise,

Aux aléas temps ou vent

Qui nous court  R  devant.

                 É

Et si les mots nous  E   sauvent

Tout autant, nous   N  enferment

Dès lors que  l’on    C    se referme,

Sur eux, comme      H    trop mauves.

Si la poésie sub        A     lime les maux,

Ou transformera      N     laids,  en  beaux,

De refaire la fête,     T       nettoierait sa tête,

Sinon l’on devien      O         drait marteau bête.

Pour réenchanter       N             une vie lors morose,

Il faut faire toutes     S                  choses que l’on ose !

Pour trinquer     L  avec les misères   S  d’un plein hiver,

Rien de mieux    A   qu’un filtre, potion   I    d’imaginaire :

Car pour finir       *   nous sommes tous en    *   même galère

Bonheur en soi       V n’est pas plus pour de   E  main, qu’hier.

Comment enchanter    I     la vie quand        L  elle est morose ?

Si vous n’y parvenez pas    E    en vers,        L essayez-le en prose,

L’essentiel n’est pas de savoir   *    ce       E   qu’est objective réalité

Mais d’avoir plusieurs points de        *          vue sur elle, à échanger.

Chanté, enchanté, déchanté,       D        étonné, dégoûté, réenchanté,

Laissez-vous gagnez par    E   ses rires      E    et ses sourires décalés,

Pour autant vous ne   V    deviendrez pas     S   sans cesse déphasés

Mais sûr vous       I    aurez meilleur moral    O   meilleure santé.

Facile à dire     E     moins à faire lors on     R   touche le fond,

On a que faire   N  de poète fanfaron,    O poltron, abscons,

Lors la vie devient T  lutte perma M  nente sans espoir

Je voudrais bien  qu’il    *   soit  à ma place, l’y voir !

L‘y  voir  clamer  ses  vers, compenser  misères,

Substituer  aux affres  du corps, ses lumières

Qui réjouissent autant le cœur que l’esprit,

Pour un temps feront oublier la chienlit.

Chanter comme remède à la morosité.

Drôle de prescription…non médicale

Mais en attendant bonheur pilulisé

On ne connait rien d’aussi radical.

.

Radical, la poésie : vous rigolez !

La dernière lue, date des années

Misère de  mon école secondaire.

Je sèche : c’est  sans  commentaire !

Réenchanter la vie lors elle est morose

C’est ce que l’on  attend, d’artiste, poète,

Qui, de la joie de vivre, en font l’apothéose

Par choix des mots, qui soulagent vos maux.

Mots dits, parfois, de travers … voire à l’envers,

Mais maudits soient …. de même tout rabat-joie,

En levant au-dessous  …..  de soi, de vin son verre,

L’on s’apercevra qu’il …….  est encore plein de soi !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

971 4

.

Un objet décoratif quelconque,

Aussi bien lampe d’ambiance 

Deux mains jointes  munies d’un

Variateur couleur personnelle !

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Toute lumière et toutes couleurs vers le rose

crée une ambiance d’enchantement enfance

on pourrait dire qu’une lampe qui  détectera

notre humeur accordera notre fond à forme.

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse

D’une lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolisera l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure

Rassurante   et   simple,

Connaissance transmise

Par un environnement,

Celle que chacun reçoit,

En naissant et dont il a besoin.

.

Dans certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

Source : tristan-moir.fr/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.971 6

.

Lampe que vous dites morose,

Avec tel vert, l’on ne dirait pas,

Lors elle peut varier de couleurs

Tout comme les  feux rouges !

 .

Symbolique 

.

Couleurs symbolisent éléments.

1) Le rouge ou l’orange, le feu.

2) Le jaune ou le blanc, l’air.

3) Le vert ou le bleu, l’eau.

4) Le noir ou le brun, la terre.

.

Le noir symbolise le temps ;

le blanc, l’intemporel.

Noir et blanc : alternance

de l’obscurité et de la lumière.

.

1) Le bleu est la couleur du ciel, de l’esprit : pensée.

2)  Le rouge est la couleur du sang : passion, sentiment.

3) Le jaune est la couleur  de la lumière  et de l’or : intuition.

4) Le vert est la couleur de la nature, de la croissance : sensation

C.C. Jung

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Pour réenchanter sa vie si elle est morose

Rien n’est mieux que revenir dans la lumière,

Qui, seule, nous permet déjà d’y voir plus clair.

.

Nos problèmes ne disparaitront pas en un éclair,

Mais ils se mettront en ordre en voie de résolution

Et nombre de voyants qui étaient en couleur rouge

Passeront d’abord à l’orange puis resteront au vert.

.

C’est facile à dire, me direz-vous : mais essayez donc

À qui ne fait rien, il n’arrivera jamais rien  … de bon !

Réenchanter sa vie consiste à passer de morose à rose,

Suffit de trouver le bon « mo » ou d’enlever le mauvais.

Achetez une lampe qui varie avec votre propre humeur.

 .

.

Mauve, rose, morose ?

Scénario

.

S’imaginer chambre accueillante petit déjeuner servi pour deux.

S’imaginer en une forêt, bord d’un lac, romantique : mélancolique.

S’imaginer en une cave aménagée et décorée, pour un repas de fête.

 .

.

Visuels et textuels  >>

970 – A vouloir réenchanter monde désenchanté

Visuels et textuels  >>

.

En

Chanter

Enchanter,

Désenchanter

Puis réenchanter

Est le cycle  éternel

D’un monde bien réel,

Qui nous laisse sans appel.

Sans appel  livré à… lui-même

Le laissant libre  de se réinventer,

Ou de se détruire,  de se déstructurer

Chaque époque, et,   chaque civilisation,

A toujours eu à cœur  de tout réenchanter,

Sans jamais parvenir…à table rase du passé.

Le poète, l’artiste, lui …    en a fait.sa mission,

Non point de le changer …   mais de l’embellir,

En se tablant sur grande beauté de la Nature,

Quitte à faire abstractions   d’architectures.

 .

À vouloir, toujours, réenchanter

Un monde toujours  désenchanté,

On prendrait un risque à s’échiner

À le sublimer sans le  transformer.

 .

C’est une œuvre de longue haleine,

Tant ne faut pas ménager sa peine,

Tant d’années… seront nécessaires,

Pour, sans cesse, le faire, le refaire.

.

Mais, c’est ainsi  qu’on découvre,

Beautés de nature  qui s’ouvrent

À vous, comme de vrais poèmes,

Qui vous laissent  l’âme bohème.

 .

Monde  ne serait  que ce qu’il est,

Disent les uns ;  ce que l’on en fait,

Disent autres : qui a tort,  a raison,

Ça ne fait pas pour le poète question,

 .

Il ne voit pas que … que les choses, voit,

Aussi à travers elles, voire au-delà d’elles,

Une autre dimension de réalité qu’il perçoit

Comme étant la source de la vie …  éternelle !

.

Extensions

.

Enchanté, désenchanté, réenchanté :

L’on se croit en un conte  ou le compte

N’y est pas, n’y est plus, c’est ce  qui fait

Toutes ces histoires, sans cesse,  répétées,

Sans cesse renouvelées et ne fonctionnent.

Plus que la progression linéaire  où, chaque

Étape constitue  un progrès, ce sera un cycle

Perpétuel qui fonde la trame à trois épisodes :

Un, je vis, deux, je suis mort, trois, je ressuscite,

Tenant compte d’erreur passée mais si une poésie

Bien que transcendant toute réalité,  ne sert à rien,

Comme les autres arts, d’ailleurs, comment peut-elle

Réenchanter monde ne l’étant plus n’y étant pour rien.

Elle tourne en rond, sur elle-même, comme une religion,

Alors que l’économie du bien-être avance, recule sans cesse

Selon les politiques, lois votées et les conjonctures sectorielles.

Être poète et politicien, comme V. Hugo est faire le grand écart.

Demeure le monde intérieur, qui lui, n’est pas  soumis entièrement

Aux lois du marché et dégage un espace réel de liberté et là, la poésie

Est reine par décalages avec la réalité, sans angélisme, et sans délire !

.

Enchanter, désenchanter, réenchanter… un cycle rémanent, perpétuel

On se croit en politique pour les votes : enchanté avant les élections,

Désenchanté six mois plus tard parce que  rien n’a encore changé,

Réenchanté  parce que la prochaine élection, va tout arranger.

Ça ne se passe pas comme cela en réalité parce que chacun

Veut réenchanter son propre monde, non celui d’à côté,

Et le seul enchantement resté commun, c’est la fête.

.

Il y aura beaucoup à faire, pour réenchanter

Un monde aussi désenchanté en permanence

Que le nôtre, en dépit de toutes les promesses

Que nos médecins, économistes et politiciens

Nous font sans cesse et sans jamais y arriver.

.

C’est sûr qu’on ne peut pas le faire, tout seul :

Ce serait une goutte d’eau dans l’océan, néant

Alors l’on songe qu’en s’y mettant à plusieurs

Çà entraine suffisamment de gens conscients,

Et ce changement irait au moins en bon sens.

.

Je ne veux pas jouer cassandres, pessimistes,

J’y crois encore : Monde est progrès constant

Mais plus on s’élève et plus on veut plus haut

C’est ainsi que l’Humain demeure insatisfait,

Conscience mort empêche bonheur complet !

.

.

Épilogue

.

On dit enchanter, on pense à Walt Disney,

Un monde pour tous les enfants, qu’il a créé,

En réalisant lieux, contes et légendes du passé,

En en faisant commerce pour en être émerveillé.

***

Il faut avouer  que le Monde en a plus que besoin :

L’on ne nous annonce  que de bien tristes nouvelles,

Si l’on en enchante les uns, désenchantant les autres,

Le compte n’y est pas, et s’éloigne bien de tout conte !

***

Il n’y aura pas que  les jeux  ou  les drogues, les loisirs,

Pour enchanter : les arts, sports  et  spectacles, autant,

Bien plus encore, ceux que l’on fait,  qu’on consomme,

Lors il n’y aurait que l’embarras du choix…en somme.

***

Le sens de la flèche qui déterminera l’enchantement.

Vers l’avant, c’est bien, mais pas toujours  suffisant ;

 Vers l’arrière ça peut l’être mais plutôt en souvenir ;

Vers le bas, c’est nul, on  s’enfoncerait dans le pire.

***

C’est vers le haut qu’il  faudrait pointer, tendre,

Non seulement pour s’élever voire se sublimer,

Mais, d’abord et avant tout mieux, se réaliser.

Voilà, est-ce tout cela vous aura … enchanté !

.

.

970 – Calligramme

.

En

Chanter

Enchanter,

Désenchanter

Puis réenchanter

Est  le  cycle   éternel

D’un monde *   bien réel,

Qui nous lais R se sans appel.

Sans appel  li   É vré à lui-même

Le laissant libre  E  de se réinventer,

Ou de se détruire,  N  de se déstructurer

Chaque époque, et,   C  chaque civilisation,

A toujours eu à cœur  H  de tout réenchanter,

Sans jamais parvenir…  A    à table rase du passé.

Le poète, l’artiste, lui …    N    … en a fait.sa mission,

Non point de le changer     T    .……  mais de l’embellir,

En se tablant sur grande     E    ….. beauté de la Nature,

Quitte à faire abstractions R   …………. d’architectures.

 .

À vouloir, toujours, réenchanter

Un monde toujours U  désenchanté,

On prendrait un ris  N que à s’échiner

À le sublimer sans le  *       transformer.

         M

C’est une œuvre, de    O   longue haleine,

Tant ne faut pas mé   N   nager sa peine,

Tant d’années se        D  ront nécessaires

Pour sans cesse le     E   faire, le refaire.

       *

Mais, c’est ainsi       D  qu’on découvre,

Beautés de nature   É      qui s’ouvrent

À vous comme  de   S     vrais poèmes,

Qui vous laissent     E    l’âme bohème.

     N

Monde ne serait      C   que ce qu’il est,

Disent les uns, ce    H   que l’on en fait,

Disent autres : qui  A   a tort, a raison !

Ça ne fait pas pour  N  le poète question,

T

Il ne voit pas que     É  que les choses, voit,

Aussi à travers elles, *    voire au-delà d’elles,

Une autre dimension de la réalité qu’il perçoit

Comme étant la source de la vie …  éternelle !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

970 4

.

Ça peut être une flèche vers le haut

Tout aussi bien  qu’une habitation 

Et pourquoi pas un champignon,

Aucune forme ne sera de trop ?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une flèche vers le haut est préférable

à toute autre qui pointera vers le bas

toutefois, première, bien que positive

n’indique vers un bel enchantement !

.

Monde : faut le pousser vers le haut

Et non le tirer vers le bas :

Il est rare qu’il grimpe en flèche, seul,  

Tant il est lourd et complexe.

 .

Symbolique 

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«En arrière», celle orientée vers le haut,

Signifiera pourtant « c’est tout droit »

Et non un mouvement vers le ciel.

.

Elle  est  symbole  de  pénétration

Et d’ouverture, ainsi qu’échanges.

Tournée vers le bas, elle symbolise

La difficulté rencontrée, ou  l’échec.

.

Orientée vers le haut, elle donne idée

D’ascension, ou de montée en gamme.

Elle est aussi  comme symbole universel

Du dépassement, dynamisme, et rapidité.

Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique

/files/2015/01/3symbolique-formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Monde : faut le pousser vers le haut

Et non le tirer vers le bas :

Il est rare qu’il descente en flèche, seul,  

Tant il est lourd et complexe.

 .

Symbolique de fond

 .

Une flèche pointée vers le bas

Ne signifiera jamais un mouvement

«En arrière», celle orientée vers le haut,

Signifiera pourtant « c’est tout droit »

Et non un mouvement vers le ciel.

.

Elle  est  symbole  de  pénétration

Et d’ouverture, ainsi qu’échanges.

Tournée vers le bas, elle symbolise

La difficulté rencontrée, ou  l’échec.

.

Orientée vers le haut, elle donne idée

D’ascension, ou de montée en gamme.

Elle est aussi  comme symbole universel

Du dépassement, dynamisme, et rapidité.

Source : blogs.lyceecfadumene.fr/informatique

/files/2015/01/3symbolique-formes

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

C’est comme : pouce vers le haut

Est préférable à pouce vers le bas

Un sens  de la flèche  vers  le haut,

Indique   clairement : faut s’élever,

Le sens de la flèche, vers le devant,

Indique autant qu’il faut avancer,

Éviter de reculer … éviter tomber

L’important serait de progresser

Tout en montant, en diagonale.

.

.

Vite dit, pas vite fait

.

Scénario

.

 L’enchantement des feux d’artifices, de nature artificielle, éphémère,

l’enchantement des œuvres d’art exposées dans les musées, galeries,

ou l’enchantement des victoires sportives nationales dans les rues ?

 .

Visuels et textuels  >>

969 – L’homme est un être paradoxal, inachevé

Visuels et textuels  >>

.

Paradoxal, inachevé,

Sont deux mots  forts,

Afin de nous  limiter.

Paradoxal  parce que

Instinctif,   versatile,

Raison   et   passion.

Inachevé parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie.

 .

Il prétend aimer  l’autre …sans s’aimer

Ou n’aimant que lui-même… à s’envier

Il prétend trouver l’autre sans chercher

À le rencontrer ailleurs que dans l’idée.

 .

L’homme se considère comme à moitié

Une moitié d’animal une moitié de dieu

Appelé, à disparaître  dans un néant vidé

De sa substance sans son esprit, heureux.

 .

Être vivant ne pouvant se reproduire seul

Ne pourra  se  passer d’autre pour procréer

Son enfant  lui échappe fruit du hasard, né

Il ne le prolongera, nullement, hors linceul.

 .

Paradoxal  amour  mais  pour choix  de passion,

Qu’il ne peut honorer, trop longtemps,  déraison

Il veut tout effacer, recommencer autres liaisons

Et ne se rend pas compte   qu’il  tourne  en rond !

.

.

Extensions

 .

Paradoxal, c’est ce qui fait son charme ;

Inachevé, mais c’est ce qui fait son drame ;

Contradictoire, et c’est ce qu’il fait qu’il rame

Autant et partout, pour tenter de conserver

Une certaine cohérence, homogénéité,

En toute son histoire mouvementée.

Il navigue entre pulsions animales,

Solutions subliminales, pour garder

Un cap qui lui est, lui sera en principe

Favorable, étant sujet à erreur ou à échec.

Il lui arrive de vouloir tout et son contraire,

Selon les vents porteurs, état des humeurs.

En tout état de cause il se sent mieux

En construction qu’en destruction

Mais il admet que, pour ce faire,

Pour changer, pour progresser,

Se réaliser tout à fait autrement,

Faut déstructurer acquis du passé

Sans pour autant en faire table rase.

Son inachèvement le pousse vers une

Recherche de perfection comme pour

Gommer tous ses défauts conséquents.

.

Inachevé, c’est certain, ce n’est pas un être parfait  et  loin s’en faut ;

Paradoxal il le devient de plus en plus  avec la complexité des droits

Contradictoire, j’ajouterais, avec rôles de plus en plus… disparates,

Morcelé, pour finir, entre religion, humanisme, individualisme, etc.

Mais toujours égal à lui-même depuis qu’il existe, émotionnellement.

.

On qualifie l’humain de quantité

D’adjectifs opposés, contradictoires,

En autant  de défaites  que de victoires.

.

Parfois tendre et fragile ou dur, incassable

Sa ruse, intelligence, l’emporte le plus souvent

Sur sa force et sa détermination de combattant.

.

Au final c’est parce que nous ne sommes pas forts

Que nous avons développé quantité de stratégies

Nous protégeant et en même temps détruisant.

.

.

Épilogue

.

Paradoxal, inachevé, c’est certain,

J’ajouterais inventif et vulnérable :

Ne finit de progresser en mal/bien,

Sa volonté d’explorer, inébranlable.

***

Malgré des guerres, larvées, iniques,

Il fait preuves de, raison, diplomatie,

Commerce l’emporte sur la politique,

Dès qu’un problème surgit, il le saisit.

***

Il faut bien comprendre, ici, paradoxe

Au sens de  contradictoire, simultané :

L’exemple semblant le plus orthodoxe,

La guerre et le sauvetage de la Planète.

***

On ne peut courir  deux lièvres à la fois :

Notre gouvernement en aura fait  slogan,

Et mondialisation aura rendu tout ouvert

Au point que l’on réclamera tout à la fois !

***

Inachevé, c’est à la fois handicap et chance,

Handicap parce qu’on ne sait pas  tout faire,

Chance parce que marge de progrès demeure

Serait-ce le fait d’être mortel  qui  le sublime !

.

.

969 – Calligramme

.

Paradoxal, inachevé,

Sont  deux   mots   forts,

Afin de  Ô  nous  Ô  limiter.

Paradoxal      //       parce que

Instinctif     //          versatile,

Raison et    ===    passion.

Inachevé        parce que

Toujours en devenir

Soucieux s’enrichir.

.

S’enrichir de biens, et savoirs

Sans jamais pour autant pouvoir

Connaitre rôle, destinée  cosmique

Lors sa part animale, dont il hérite,

Le fragilise, face à sa part mystique,

Avec beaucoup d’amour et musique,

Il flirte avec son divin … pathétique.

.

L’homme devient un être paradoxal,

Pour le moins, inachevé,  voire, fatal,

Entre l’âme, esprit, corps, et, animal,

Il se débat  comme devant  tribunal !

.

Paradoxal en tout, il est vrai que non,

Il est doué de cohérence  et de raison,

Ne peut  vivre  sans l’autre, s’en méfie,

Air sans cesse autour de lui, se raréfie…

P…….……..

Il prétend aimer  A l’autre …sans s’aimer…..

   Ou n’aimant que   R  lui-même…à s’envier……

       Il prétend trouver   A   l’autre sans chercher….….

          À le rencontrer ail    D   leurs que dans l’idée…..……

            L’homme se considè    X   re comme à moitié…………..

             Une moitié d’animal      A   une moitié de dieu…..……….

               Appelé, à disparaître      L     dans un néant vidé………….

               De sa substance sans       *       son esprit heureux…………

         E

               Être vivant ne pouvant       T          se reproduire seul………

                 Ne pourra  se  passer d’        *           autre pour procréer……

                  Son enfant  lui échappe        I             fruit du hasard, né ……

                  Il ne le prolongera nulle        N            ment hors linceul………

               A

                  Paradoxal    amour,   mais     C            pour choix  de passion,

                 Qu’il ne peut honorer trop    H            longtemps en déraison.

                Il veut tout effacer, recom   E                 mencer autres liaisons

             Et ne se rend pas compte   V                     qu’il  tourne  en rond !

É …..…

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation   

.

.

Une silhouette d’homme

Vue ici de  face,

Pouvant être un diplomate

Loin du soldat.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Costume, cravate, attaché-case,

souliers  en cuir : un homme  qui

ne parait ni paradoxal, inachevé,

et cependant, il l’est tout entier.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Évocation 

 .

Les diplomates pour mener à bien leurs activités

De représentation, d’information et de négociation,

Doivent mêler relations professionnelles et amicales,

Vie publique et vie de famille, lieu de travail et domicile.

.

Le travail diplomatique suppose une pratique professionnelle

De la gestion de son image personnelle, des relations personnelles,

De la convivialité  et  de l’hospitalité. Inviter, être invité, y compris

Dans domiciles privés, est un moyen parmi d’autres de constituer

Un réseau indispensable pour entretenir l’image de la relation

Politique et pour bâtir la confiance qui permet l’échange

D’informations et la négociation.

journals.openedition.org/socio/2382

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

L’homme est tantôt chêne, roseau,

Tantôt fort, tantôt faible :

Il serait un diplomate défendant.

Et un soldat attaquant !

 .

Symbolique 

 .

Il a deux trous rouges au côté droit. »

Chacun se souvient de ce « dormeur du val »

Que le poème de Rimbaud éponyme immortalise

Comme un jeune soldat frappé par la mort.

Ni un vagabond, promeneur ni ivrogne.

Comment sait-on que c’est un soldat ?

.

Une certaine solennité dans le poème

Inspire  cette qualité  de silence  qui

Marque  les  cérémonies  du  souvenir

Autour de ceux qui sont morts au combat.

.

Mais cela ne saurait suffire à identifier ce corps

Comme celui  d’un soldat ; sans doute  l’uniforme,

Ou ce qui en reste, le fait, aussi, qu’on est en guerre,

Font percevoir ce corps comme quelque chose de plus

Qu’une individualité, une sorte de réalité « collective ».

cairn.info/revue-inflexions-2009-3-page-127.htm

 

 

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le diplomate utilise quantité de paroles

Pour influencer ses amis ou ses ennemis

Arme favorite reste sa langue, prestance

Le soldat utilisera une quantité de balles,

Pour perforer de force, front de l’ennemi,

Son arme favorite reste  le coup de poing.

 Paradoxalement   à tout  ce que  l’on croit,

Diplomatie aussi importante que combat !

 .

.

Homme à la fois pour et contre

.

Scénario

 .

Indignez-vous, dit Stéphane Hessel, pour toutes injustices sociales.

L’homme est coupé, morcelé entre bien et mal,  hors valeur morale.

L’homme, ce faisceau de courbes et de droites des plus paradoxales.

 .

Visuels et textuels  >>

.

968 – La vie n’est qu’une longue conversation

Visuels et textuels >>

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira,

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

 La vie est une longue conversation,

 À deux, à trois, à quatre à plusieurs,

Avec fusion, confusion, contestation,

Pour finir, en dérision,  avec le cœur,

Pour certains, pour les autres, la tête,

Quand ce n’est corps,  n’est que sexe :

Autant  d’occasions   pour faire la fête,

Sans avoir ni de raison ni de complexe.

 .

La vie est  plus ou moins long intermède

Où les acteurs  se côtoient se succèdent,

Qui apparaissent et un jour  disparaissent

Sans laisser de mots, pas   moins d’adresse.

J’étais en train de lui parler quand il s’est tu :

Soudain, il est parti, depuis je ne l’ai pas revu.

 .

La vie est longue épreuve et finit bien, pour soi,

Laissant les autres sur chemin amitié, en l’effroi.

On ne peut vivre plus de cent ans, telle comédie.

Imaginez le monde dans l’état où il est à l’infini.

L’on croirait que notre sort est de  venu maudit,

Qu’il faut mettre un terme à ce qui est fait, dit,

Demain, après-demain et qui sait  aujourd’hui,

Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

La vie est une longue série de conversations

À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

De passer de raison à folie,   souffrir passions,

Qui nous mènent, nous malmènent toute la vie :

De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis merci.

J’ai parlé à l’autre, j’ai demandé qui il était aussi,

Il m’a dit qu’il me répondrait s’il savait qui je suis,

Qui est-il, qui je suis, nous  ne sommes que rôles

Certains trouvent ça triste  d’autres plutôt drôles

 .

La Terre est une boule, elle aura bien deux pôles,

Les humains  sont en foule et elle est bien bipôle

Les  hommes,   les femmes, divergent, convergent

À loisir, pour s’aimer,  pour se nourrir,  reproduire.

Certains veulent  vous aider et d’autres … vous nuire,

Les conversations interrompues n’ont pas lieu d’être

Regardant le monde s’agiter s’entretuer de ma fenêtre

Je vis ma vie avec les autres  autant en mots qu’en faits.

.

.

Extensions

.

La vie n’est autre que  conversation

Avec les autres et avec soi-même !

Et cela dit, l’émotion, et l’action

Viennent  perturber la raison

Rien n’est établi,  définitif.

Et il faut qu’on en cause

Toute affaire cessante.

 . 

Vaut-il mieux,

Parler   pour

Ne rien  dire

Que  de dire

Des  choses,

Sans  parler

Rien    qu’en

Mi-mi-ques,

Ou  postures,

Ou par gestes.

.

C’est à chacun

De  calibrer  son

Mode préférentiel

Pour conversations

On n’empêchera pas

Un bavard de se taire

Pas plus on ne forcera,

Taciturne à s’épancher,

Vie sert à communiquer

Sinon on passe… à côté.

.

968 – Calligramme

.

La vie est longue

La vie  est  conversation

La vie est longue conversation

À l’aide de notre langue oblongue.

L’humain est le seul animal qui parle

Dès deux ans, et n’en finit pas de parler

Toute sa vie  et pour quoi dire, quoi faire :

Parfois, on se le demande… tant galimatias !

 L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,

Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme

Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira, 

Et un grand silence sans conversation le remplacera.

.

La vie est une longue conversation,

  À deux, à trois, à quatre  L  à plusieurs,

   Avec fusion, confusion  A   contestation,

   Pour finir, en dérision    *     avec le cœur,

    Pour certains, pour les  V   autres, la tête,

     Quand ce n’est corps,      I  n’est que sexe :

     Autant d’occasions pour  E     faire la fête,

      Sans avoir ni de raison ni *  de complexe.

                           E

         La vie est  plus ou moins    S long intermède

          Où les acteurs  se côtoient    T    se succèdent,

             Qui apparaissent et un jour  *        disparaissent

               Sans laisser de mots, pas       U   moins d’adresse.

               J’étais en train de lui parler    N  quand il s’est tu :

                  Soudain, il est parti et depuis  E  je ne l’ai pas  revu !

                                     *

                  La vie est longue épreuve et      *  finit bien, pour soi,

                     Laissant les autres sur chemin    L     d’amitié, en l’effroi.

                     On ne peut vivre plus de cent ans  O    une telle comédie.

               Imaginez le monde dans l’état où    N   il est à l’infini.

              L’on croirait que notre sort est de     G  venu maudit,

             Qu’il faut mettre un terme à ce qui   U  est fait et dit,

              Demain, après-demain qui sait      E   aujourd’hui,

             Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.

.

            La vie est une longue série de conversations

         À deux, à trois, quatre,  parfois, à plusieurs.

          Sans elle, impossible d’accéder  au bonheur,

            De passer de raison à folie,   souffrir passions,

                 Qui nous mènent, nous malmènent, toute la vie :

                    De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis : merci.

                    J’ai parlé à l’autre et  j’ai demandé  qui il était aussi,

                       Il m’a dit qu’il répondrait        C    s’il saura qui je suis,

                       Qui est-il, qui je suis, nous      O   ne sommes que rôles

                         Certains trouvent ça triste       N    d’autres plutôt drôles

                                                   V

                           La Terre est une boule, elle     E      aura bien deux pôles,

                           Les humains  sont en foule      R      et elle est bien bipôle

                           Les  hommes,   les femmes       S      divergent, convergent

                             À loisir, pour s’aimer,  pour      A      se nourrir,  reproduire.

                               Certains veulent  vous aider      T     et d’autres … vous nuire,

                              Les conversations interrom       I    pues n’ont pas lieu d’être

                              Regardant le monde s’agiter      O    s’entretuer de ma fenêtre

                               Je vis ma vie avec les autres       N  autant en mots qu’en faits.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

968 4

.

Un chapeau forme tricorne,

Main sur le ventre :

 Embonpoint en conversation

Un de ses admirateurs

.

 (forme stylisée, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

.

Symbolique

 .

L’embonpoint

Est plutôt commun

Dans  la   population,

Mais  il  peut   présenter

Quelques problèmes même

S’il est  très loin  de l’obésité.

Avoir quelques kilos en trop,

N’est pas  très grave, en soi,

Médecins    recommandent

Souvent de se rapprocher

De corpulence normale.

Étymologiquement

Parlant, on parle

D’un embonpoint

Pour désigner une

Personne bien en chair,

Avec un petit surplus de tissu

Adipeux et quelques kilos en trop.

calculersonimc.fr/lembonpoint-cest-quoi

.

.

Fond

.

Évocation

.

968 6

.

Ce n’est embonpoint Napoléon,

Peut-être un de ses admirateurs, 

Qui médite à l’isolement ce qu’est

Le manque de conversation !

 .

Symbolique 

.

Une des quelques règles de la littérature

Consiste à montrer plutôt qu’expliquer.

En conséquence de quoi et idéalement,

Une  bonne conversation serait  liée

À l’action pouvant être toute simple :

Parler de vin si la rencontre se passe

Dans  un bar à vin, cave  ou  chais.

Et si vous partez sur vos hobbies

Si parlez de vos plantes vertes.

Montrez photo de vos œuvres

Et si vous parlez boulot ?

Donnez un exemple

gqmagazine.fr

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme

.

La conversation et l’embonpoint ont en commun

Le fait de prendre trop d’importance ou de temps

De nous manger et notre agenda ou notre repas !

Et pourtant que ferait-on d’autre, dans la société,

Que parler pour ne rien dire à qui on connait pas.

.

Il y a peu de couples qui se contentent de l’essentiel

Parle-moi, j’ai des choses à te dire est un leitmotiv,

Qui entretient sinon la flamme, du moins le contact

 Dieu sait si avec les smartphones, on reste connecté.

.

C’est souvent pour se tenir au courant  ou demander

Un service, exprimer une opinion voire un jugement,

Au point qu’il y a inflation, engorgement, embonpoint.

.

La vie est certes une longue conversation mais avec qui

Avec l’autre,  les autres, tout le monde, ou …  soi-même !

Et si certains  se prennent  pour napoléon, ce ne sera pas

Par suite de son bras embonpoint mais de leur grosse tête.

.

.

Choses à se dire !

.

Scénario 

.

On peut l’imaginer dans tout couple, entre tous hommes, femmes.

On peut l’imaginer entre des amis de longue date qui se retrouvent.

On peut l’imaginer palabre sans fin réguler problème communauté.

 .

Visuels et textuels >>

967 – L’homme a besoin de pain et de reconnaissance

Visuels et textuels >>

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres depuis sa naissance

Certains se revendiquent comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,  origines  de nos inégalités !

.

L’égalité, une valeur,  ou  faux défi,  un vœu pieux :

L’individualisme, forcené, nous rend, tous, envieux,

Nous méritons pourtant tous autant considérations

Nulle part les idéaux ne sont cotés comme actions !

.

À ce point que, si, autour de moi, monde s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis  et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi ou ils seront morts !

.

Morts socialement, économiquement  d’aucun poids

En balance d’égalités, en  leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il se moque du peuple qui l’aura élu !

.

On parle de cohésion sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à la liberté, étant antinomiques,

Mais la liberté de quoi si nous  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  au pavé, au vestiaire.

.

.

Extensions

 .

Le pain, s’obtient par son travail ;

La reconnaissance, par des jeux

De sports, d’argent, de pouvoir,

De culture, d’esprit, de loisirs.

Il arrive que certains auront

Le pain et pas la reconnaissance

Or combien d’artistes crèveront de faim ;

Combien de financiers veulent être reconnus

En bienfaiteurs, et parfois même  comme mécènes !

Le pire est, sans nul doute, de ne pas être nourri

Quand on a faim, ni reconnu par sa famille,

Ses amis, sa communauté, les siens

Quand on aura besoin d’un

Supplément d’âme pour survivre.

.

Nourriture et reconnaissance sont deux mamelles de vie.

Sans nourriture on ne peut assurer subsistance, existence,

Sans pari  et sans défi, on ne peut avoir de reconnaissance.

C’est ainsi et depuis que l’humain a pris conscience de lui.

Il lui faudra, pour passer, se dépasser avant de trépasser.

.

Le pain est essentiel à sa conservation, voire survie

La reconnaissance sera une attente plus psychosociale.

La pyramide de Maslow  établit une sorte de hierarchie

Entre besoins physiologiques et accomplissement de soi !

.

Pour autant, tout n’est pas si simple, continu dans l’échelle

Ce serait condamné le bas  à ne pas avoir de reconnaissance,

Or le Monde est bien fait de choses et d’autres, tous très utiles

Et l’accès au bonheur ne saurait suivre telle progression linéaire.

.

On voit nombre artistes se lancer dans la quête de reconnaissance

Y parvenir parfois et peu de temps après, retomber dans l’inconnu.

La reconnaissance est beaucoup moins assurée que le pain quotidien

Plus on monte dans l’échelle sociale, plus de risque de tomber de haut.

.

.

967 – Calligramme

.

Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  L  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres   ‘   depuis sa naissance

Certains se revendiquent    H   comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,     O      origines de nos inégalités !

  M ………..

L’égalité, une valeur,         M   ou faux défi, un vœu pieux :

L’individualisme, forcené,      E       nous rend tous envieux,

Nous méritons pourtant tous      *      autant considérations,

Nulle part les idéaux ne sont cotés      A        comme actions !

                                           *

À ce point que, si, autour de moi, monde     B            s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis       E            et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que            S       contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi          O    ou ils seront… morts !

              I

Morts socialement, économi       N         quement  d’aucun poids

En balance des égalités, en     *        leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une         D     vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il       E      se moque du peuple qui l’aura élu !

* ……………………

On parle de cohésion    P    sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à A  la liberté, étant antinomiques :

Mais la liberté de quoi si nous   I  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  N au pavé, au vestiaire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

967 4

.

Bouteille d’encre

Avec  sa belle plume,

Ou flacon d’un parfum 

 D’aisance ou reconnaissance

.

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Le parfum n’évoquerait que peu le pain

et la reconnaissance mis à part si ce dernier

constitue son marqueur personnel de présence

tant et si bien que la forme se différencie du fond.

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

 

 Symbolique 

 .

Vrai que persistance du parfum

D’une personne, après départ

De celle-ci, évoque une idée

De durée et de souvenir.

.

Le parfum symbolise la mémoire

C’est en ce sens qu’on l’utilise

En cérémonies funéraires.

.

Les parfums facilitent l’apparition

D’images, scènes significatives

Qui suscitent à leur tour

.

Des émotions et voire, des désirs,

Comme madeleine de Proust

D’un passé … lointain.

.

.

Fond

.

Évocation

..

967 6

.

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

.

Symbolique

 .

La demande de reconnaissance est devenue

Composante  essentielle  de la vie  au  travail.

Elle touche toutes les organisations, privées

Ou publiques, toutes les professions, du bas

En haut  de  la hiérarchie,  prend la forme

De revendications de salaires, de statuts,

.

Mais aussi d’une demande plus générale

Et plus diffuse  de personne  elle-même,

De «respect» de « dignité » de chacun.

.

Objet insaisissable, multidimensionnel,

Elle est à la fois individuelle/collective,

Quotidienne et ritualisée, elle concerne

Autant   la   personne  que   le  travail,

Peut être financière ou «symbolique».

La pratique de la reconnaissance devra

Prendre en compte toutes ces dimensions.

scienceshumaines.com/la-reconnaissance-au-travail_fr

  .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Je ne suis plus là mais, mon parfum persiste,

Comme trace de ma présence, comme énergie,

Qu’on peut encore capter, détecteur infrarouge

Pendant un certain temps,  ou un temps certain,

Parfum rime avec présence, mémoire, souvenir :

Il est déclencheur de sensations diverses, variées,

Que chacun interprèterait selon son propre désir.

 .

.

Respect : socle de reconnaissance

.

Scénario

Le pain quotidien, accompagné de vin ou tout au moins, d’eau,

même parfois du V de la victoire quand il a gagné sur l’adversité,

ou les bras en l’air pour exprimer sa joie ou son plein assentiment !

.

Visuels et textuels >>

600 – Parti au loin : vers toi … je reviens !

Visuels et textuels >> 

.

 

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

.

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Evénements, gens, paysages nous surprendre.

.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

.

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

.

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Emotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

.

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

.

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation,  non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

.

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Extension

 .

Tant de choses de toi,

Tant de paroles, tant de gestes,

Tant de sensations, qui me reviennent

Dès que je pende, te revois, me retiennent

Attaché à toi, tout cela quoiqu’il advienne

Tant que je garderai ma confiance en toi.

De quoi parlons-nous  sinon de ces liens

Invisibles, incassables qui nous relient

Autant comme amis que partenaires,

Que conjoints que mari et femme

Que parents, dont la faiblesse

Momentanée, de l’un, est

Soutenue par autres.

.

Parti loin, par la distance physique ou par la pensée ou les deux

Parti loin en coupant ou non les ponte, toute relation avec vous

Parti pour revenir un jour, on ne sait trop quand, ou pourquoi

Et de retour avec l’espoir que rien n’a changé, tout est pareil :

Sauf vous qui avez-vous voyagé  extérieur, intérieur, fécond.

.

Partir aurait deux interprétations … très différenciées,

Partir pour une fugue,  pour un voyage,  immigration,

Suppose possibilité de retour, voire à la case départ ;

Partir pour destination inconnue, sans aucun retour

Se rapproche de la mort, il nous a quitté, il est parti.

.

En première acception, il y a une voie intermédiaire,

Plus on part loin et longtemps, plus la voie du retour

Se fait improbable : il s’ensuit que pour une relation,

Adage loin des yeux, loin du cœur fonctionne en vrai,

Y a pourtant des exceptions comme 7  ans d’absence.

.

Parti au loin, vers toi, je reviens, démontre plutôt bien,

Que ce n’est pas non plus la distance qui crée la rupture.

En définitive, tout se passerait dans la tête, dans le cœur,

On reviendra, si  l’autre est réellement sa seule âme-sœur.

.

.

600 – Calligramme  

 .

PARTI

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Événements, gens, paysages nous surprendre.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

TRÈS LOIN

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

VERS TOI,

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Émotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation, non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

JE REVIENS !  

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

600 4

.

Un tire-bouchon et des plus communs,

Un pommeau de canne pour randonner,

Tête sur torse,  longiligne,  probablement,

Silhouette de femme dite morphologie.

.

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 .

 Symbolique 

.

Quelle est votre morphologie

et comment la mettre en avant ?

 

1 / La morphologie en X (le sablier) …

 

2 / La morphologie en O (en rond) …

 

3 / La morphologie en V (pyramide inversée) …

 

4 / La morphologie en A (pyramide) …

 

5 / La morphologie en H (le rectangle) …

 

6 / La morphologie en 8.

 

atode.fr/morphologie-femme/

.

Descriptif

 .

600 – Parti très loin, vers toi, je reviens !    

Alignement central / Titre intercalé / Thème  rencontre

Forme anthropo /   Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : morphologie    Symbole de fond : silhouette

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

600 6

.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

 .

Symbolique 

.

Pour identifier

Votre morphologie,

Il faut se mettre devant

Une glace en sous-vêtements

Ou avec des vêtements près du corps

Afin de pouvoir regarder votre silhouette.

.

Je sais que cela semble évident, mais, parfois

Je sais, certaines d’entre vous ne font pas ça !

Et regardez aussi la taille de vos vêtements :

Est-ce que taille de vos hauts est la même

Que celle de vos jupes et pantalons ?

Source : cristinacordula.com/2015-10-morphologie-2

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

C’est fort heureusement que les femmes

Du monde n’ont pas la même morphologie

Imaginez l’ennui de l’interchangeabilité

Les mêmes tailles, poids, silhouettes,

Comme autant de clones jumelles

Et puis, les femmes changent,

En cours de vie, grossissent

Voire parfois maigrissent

Garder la forme est pari

Tenu ou en laisser aller.

 .

.

Ok, mais vite, c’est quand !

.

Scénario 

.

Il suffira de repasser le pont qui nous aura séparés, l’un de l’autre,

partir un peu, revenir beaucoup, dit l’affiche,  si ce n’est le contraire,

je t’ai vu arriver derrière le rideau de ma fenêtre comme apparition !

 .

Visuels et textuels >> 

599 – Le néant de mon être s’accorde au tien

Visuels et textuels  >> 

.

Zéro + zéro  égal  zéro,

De nos jours, c’est évident :

Pas depuis l’aube d’humanité,

Et pourtant cela aura toujours été

Car le vide existe bien dans l’Espace,

Tandis que le néant est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide et réciproquement.

Quant à mon propre néant et quant au tien :

C’est jute une pure métaphore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas être, revient au même.

Néant de sentiments avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui  attire, rien qui  manque,

Un vide ne comblerait pas  propre néant.

Le néant de mon être s’accorde au tien,

Du simple fait que, moins par moins,

Donnent plus    s’ils  se multiplient,

Ils se poussent, s’attirent… aussi.

.

Comme deux aimants  se collent

Nos deux corps,  se fusionnent,

Comme ressorts qui se tordent

Nos deux esprits, s’accordent.

À l’autre, pour   lui manquer,

Pour gagner sa place, en lui,

Faut commencer  par vider

Le trop plein  de ses ennuis.

L’un en autre, comble  vide,

Parti, il le creuse, impavide,

Force d’attendre qu’il repasse

Qu’à nouveau, amour… enlace.

.

Conversation à quatre mains :

L’un commence et l’autre finit,

Nos phrases sont des répliques,

Qui deviennent  des suppliques

Manques patents et trous noirs

L’amour  en devient  troublant,

En  déficiences,  en désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Extension

 .

Conversation à quatre mains,

L’un commence  et l’autre finit,

Nos phrases  sont  des répliques

Qui se transforment en suppliques,

Et accélèrent leurs rythmes jusqu’aux

Formes d’incantations des orchestrations.

.

Manque patent, trou noir, amour troublant,

En latence, en déficience, si ce n’est désespoir.

Tous deux tombent en néant, en petite mort

Qui les prend, surprend comme détaché

De tout et y compris d’eux-mêmes.

.

Rien n’aura plus d’importance

Que d’y penser à outrance,

En nous gâchant tour plaisir

Plutôt que de nous  en réjouir.

.

Toutes nos sensations extérieures

S’amenuisent au profit d’état d’extase

Intérieur qui peut durer  bien des heures.

Néant  des sentiments pèse comme solitude

Extrême si trop de sollicitude,  trop bohème,

Biaise ce moment,  ce voyage extraordinaire,

Sur  un tapis volant, ressemble, fort, à  celui

Imaginé aux confins d’univers de lumières.

Ces moments pleins, paraissant stupides,

Ces instants vides paraissant heureux.

.

Le rasoir, comme son nom l’indique rase tout ce qui dépasse

Une maison rasée,  une tête rasée,  une barbe rasée, etc.

Rien ne lui résiste tant il est tranchant, bien aiguisé

Y compris en amour quand on en fait table rase

Et le néant s’ouvre devant soi comme le vide.

.

Comment le néant n’étant pas existant

Pourrait  s’accorder  à celui d’un autre :

Ça n’a aucun sens, n’a aucune substance,

Que feraient  deux néants : le mien, vôtre,

Rien plus rien ne peuvent donner que rien.

.

C’est comme si un mort enterré en cimetière

Pouvait parler avec celui de la tombe d’à côté.

En ce cas, cimetière aura des choses à raconter

Et lors le néant de toute mort n’en serait plus un.

.

Ce qui veut dire que, moi vivant, suis loin de néant

Et ce d’autant plus que communique à autre vivant.

Voilà au moins qui est bien réel et qui est rassurant,

Lors cela dit, entre toi et moi, rien à signaler : néant !

.

.

599 – Calligramme

.

Zéro + zéro  N     égal  zéro,

De nos jours,   É   c’est évident :

Pas depuis l’au   A    be d’humanité,

Et pourtant cela     N    aura toujours été

Car le vide existe       T    bien dans l’Espace,

Tandis que le néant     *       est le rien, absolu !

Néant n’est pas le vide  D       et réciproquement.

Quant à mon propre né   E      ant et quant au tien :

C’est jute une pure méta  *       phore de notre esprit

Disant qu’être, ne pas     M    être, revient au même.

Néant de sentiments     O     avec vide des pensées,

Il n’y a  rien  qui atti   N      re, rien qui  manque,

Un vide ne comble   *   rait pas  propre néant.

Le néant de mon  Ê  être s’accorde au tien,

Du simple fait    T que, moins par moins,

Donnent plus   R   s’ils se multiplient,

Ils se poussent E      s’attirent aussi.

.

*******************************

*****************************

Comme des ai  S  mants se collent

Nos deux corps,   ‘    se fusionnent,

Comme ressorts   A        se tordent

Nos deux esprits    C  s’accordent.

À l’autre, pour lui     C  manquer,

Pour gagner sa place  O     en lui,

Faut commencer par   R      vider

Le trop plein  de ses   D   ennuis.

L’un en l’autre, com   E  ble vide,

Parti, il le creuse    *      impavide,

Force d’attendre   A  qu’il repasse

Qu’à nouveau,    U  amour enlace.

*

Conversation à   T  quatre mains :

L’un commence  I   et l’autre finit,

Nos phrases sont E des répliques,

Qui deviennent des  N suppliques

Manques patents et  * trous noirs

L’amour  en devient    troublant,

En  déficiences,  en   désespoirs

Tous deux  tombent en néant.

.

Rien n’a plus   d’importance,

Que d’y penser, à outrance,

En nous gâchant  plaisirs,

Plutôt que  nous réjouir.

Néant  des sentiments,

Pèse solitude extrême

Sollicitude bohème,

Biaise ce moment.

Moments pleins,

Instants vides,

Ou heureux

Stupides.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

 .

599 4

.

Une belle pointe de quelque chose

Belle  plume de stylo, pour écrire,

Un gourdin,  pour vous assommer,

Ou rasoir électrique, manuel ?

.

Le rasoir réduit la barbe à néant

qui n’en est  pas   vraiment un,

aussi la forme diffère du fond.

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui  mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Un rasoir est un appareil

Destiné à couper les poils :

(barbe, cheveux, pubis, jambes, aisselles),

Tant chez les hommes que chez les femmes,

Ou encore chez les animaux.

.

On appelle « rasoirs humides »

Les rasoirs nécessitant l’usage d’un lubrifiant

(huile d’amande douce, savon à barbe,

Mousse à raser, gel de rasage)

Comme le rasoir droit ou le rasoir de sécurité.

.

Par opposition, le « rasoir sec »,

Comme le rasoir électrique,

S’utilise à même la peau.

fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir

.

.

Descriptif

 .

599 – Néant de mon être s’accorde au tien 

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme conique /   Rimes égales   / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : rasoir électrique    Symbole de fond : manuel

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

599 6

.

On finirait par devenir rasoir

Si l’on disait tout … de travers.

Oui mais, on passerait pour un

«Moins que rien» si on ne dit rien.

 .

Symbolique 

 .

Le rasoir est un appareil destiné

À couper les poils  ou les cheveux.

Il est associé aux rites de passage.

Dans la religion musulmane,

Parmi   les  rites  de   passages

Liés à  la naissance d’un enfant,

L’un consiste  à raser les  cheveux

Au septième jour après sa naissance

De peser ses cheveux, et, de donner en

Aumône l’équivalent de leur poids en or.

Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-rasoir

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le rasoir est un instrument de coupe,

Tout autant qu’un instrument de mort :

Combien se sont font trancher le cou avec

Si ce n’est se couper les veines avec sa lame

Et donc d’être réduit à néant et  totalement !

.

Avec un rasoir électrique, ce sera plus difficile

Sauf se raser dans sa baignoire, rasoir branché.

Quoiqu’il en soit, un rasoir rien à voir ni avec moi

Ni avec le néant, ni vide sidéral, ni trou noir, béant.

 .

.

Sans visage : néant !

.

Scénario 

.

Il n’est pas facile de parler du néant, de ce qui n’existe pas, est vide.

Les troncs d’arbres nus, clairsemés en la brume évoquerait le néant.

L’être, c’est la vie, le néant, la mort, dit philosophe Jean Paul Sartre !

 .

.Visuels et textuels  >> 

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, ami, amant !

Visuels et textuels  >> 

.

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps.

.

  Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

     Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

.

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Extension

 .

Y-a-t-il un âge limite

Pour être amant alors qu’il

Ne saurait y avoir pour rester ami.

L’amant mettrait  son sexe  au placard,

Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.

.

Comme chanson, de jour en jour, le remettant,

Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,

Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !

.

On ne vit pas le même amour, à vingt,  qu’à quarante,

Soixante, quatre-vingt ans bien que cela  reste l’amour

Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,

Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.

.

Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,

Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.

.

L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques

L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre

Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée

Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau

Mais soixante profite de son expérience pour avancer :

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,

Personne ne sait, ne peut, transmettre  ses  expériences !

.

La jeunesse serait  à envier,

Mais la vieillesse,  à craindre

À écouter des gens, en parler,

Les romanciers, les dépeindre.

.

Il est certain  qu’à soixante ans

On en saura bien plus qu’à vingt

Je parle de l’expérience de la vie,

Non de savoirs et non de sciences.

.

Une marche après l’autre, grimpant

Dans le cœur, l’esprit, et  dans l’âme,

Une marche après l’autre descendant,

Dans notre corps qui nous condamne !

.

.

598 – Calligramme

 .

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps

Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

    Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

QU’AS-TU FAIT

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

DE TES VINGT

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

ANS, AMANT ? 

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

598 4

.

La vie est comme un arbre,

Ou une échelle de difficultés,

Un fort escalier, à grimper

Avec gros risques de chute.

.

Un escalier pour figurer le temps qui passe

marche par marche, et  jusqu’à la dernière :

avec risque de buter, de trébucher, de chuter,

voilà qui fait converger la forme avec le fond !

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

  .

Symbolique 

 .

Lorsqu’il   est   considéré   comme

Allégorie du déroulement de la vie,

L’escalier symbolise cette dernière.

Son mouvement vital, ses soubresauts,

Ses obstacles, et ses retours,  en arrière,

Tout comme ses surprises, ses joies aussi.

.

Par ses circonvolutions ou par ses paliers,

Par ses brusques changements de direction,

Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales

L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi, et du monde.

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

 .

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, amant ?

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : chute

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

598 6

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

 .

Symbolique 

.

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne d’une peur

Traduisant un sentiment d’insécurité.

On se sent seul(e) et non soutenu(e),

Surtout  lorsque l’on  rencontre de

 Gros problèmes dans la vie réelle.

.

La chute peut aussi indiquer que

L’on est sur un chemin dangereux

Et qu’il faut revoir son jugement.

La chute dans le vide peut refléter

Un  échec  auquel  on  est  confronté.

.

Tomber dans les escaliers est signe

De danger qu’il faut craindre.

Une chute dans un trou nous prévient

 Que des soucis nous attendent.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/

signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Autant pour sa montée que pour descente

Comparer  vie et escalier est rendu  courant

Si conseils pour monter, deviennent  saoulant,

Au point qu’arrivé en haut, on en devient  errant.

 Pour la  descente, on tentera de  rattraper  le temps,

Mais hélas, en vieillissant, on en terminera  pleurant,

Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches

Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant

Surtout si, comme disent  toutes les chansons, tous les dictons,

Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe  de haut !

 .

.

Attendre toujours 

 .

Scénario 

.

Tu avais vingt ans quand je t’ai rencontré et connu intimement,

puis je t’ai retrouvé à quarante, fort et fringant, mais lassé, déjà,

qu’en sera-t-il soixante ans, tu auras l’air sombre et la vue basse !

.

Visuels et textuels  >> 

597 – Femme pudique, galante : après conquête !

Visuels et textuels  >> 

.

Pudique

Et galante

Semble  être

En opposition.

Or il n’en est rien

Tant  qu’elle avance

Ce  que, elle  soutient,

Que ce soit pour un mal,

Ou  pour se faire  du bien.

.

Femme pudique ou galante

Conquête   après   conquête,

Soyez généreuse ou soyez bête

En contentant un  prétendant.

.

Jusqu’au jour où lorsqu’amante,

Vous deviendrez par  lui, aimée,

Sinon celui cherché puis désiré,

Entre  vos doigts il  aura  glissé !

 .

Jusqu’à ce jour  où  il regrettera,

Que  sa belle  perle  se soit  tirée :

Elle surpassait toutes précédentes,

Lui faisant  renoncer aux suivantes.

 .

Le voici bien forcé pour s’en consoler

De reprendre son enfilage de dames.

Le, voilà  éternellement,  condamné,

À ne fendre  que des âmes  infâmes.

.

La vraie morale, pour cette histoire,

Chacun  s’efforce  de bien  la trouver.

L’homme propose,  la femme dispose,

Si ce n’est le contraire, si lors, elle ose.

.

Entre formule mariage et libertinage

Entre des principes valeurs d’usage

Diables  pervers  ou  anges  sages

Il y a manière  et manière voir.

.

De voir, ce qui nous convient,

De voir, ce qui nous retient,

De choisir et de surseoir

À l’élu(e)    d’espoir.

.

.

Extensions

 .

J’ai voulu jouer, me jouer d’elle,

Elle s’est jouée de moi, j’ai perdu :

Je ne peux gagner à tous les coups,

Surtout lorsque j’annonce que c’est

Juste comme ça, en passant, pour se

Faire plaisir, avant l’oubli, prestement.

.

Les paris font partie de ce jeu stupide

«Je vous parie  que je me la… tape

Après cela, eh bien  je m’en tape.»

Tel est pris qui croyait prendre,

Et voilà votre arroseur, arrosé.

.

La belle s’est moquée de vous,

Faisant croire, vous menez le bal.

Elle cherchait moment de plaisir

Avec vous et s’est tirée de votre lit

Pour aller l’annoncer à… vos amis.

.

C’est le jeu du chat et de la souris,

Où la souris se moque du chat épris.

Dans le concert de ces tromperies

Il y aura celles que l’on fomente

Et il y a celles que l’on subira.

.

Il n’y a aucune raison que ce soit

Toujours les mêmes qui en profitent

Ou bien les mêmes qui s’en…dépitent.

.

Femmes, galantes, libérées, bretonnes

D’hier, d’aujourd’hui, voire de demain,

Ont eu ont, auront les mêmes sentiments

Dans des habits complétements différents !

Mais si les rapports auront beaucoup changé

Ce n’est pas du fait des hommes, d’elles-mêmes.

.

L’homme propose, la femme dispose,

Si ce n’est le contraire …  aujourd’hui !

Fini les femmes qui faisaient tapisserie :

Chacun à tour de rôle, lors danse impose.

.

Qu’une femme pudique devienne galante,

Ce n’est pas un scoop,  ce n’est pas gigolo,

Elle ne cherchera qu’à plaire en élégante :

Rien ne dit qu’elle ne se marie au plus tôt.

.

On parle de complexes,  de pudibonderies,

D’un trésor caché qu’on ne saurait exposer

Or ce n’est pas que le sexe qui est concerné

C’est le corps, la cœur, l’esprit, l’âme aussi.

.

.

597 – Calligramme

.

Pudique

Et galante

Semble  être

En opposition.

Or il n’en est rien

Tant  qu’elle avance

Ce  que, elle  soutient,

Que ce soit pour un mal,

Ou pour se faire  F  du bien.

Femme pudique   E      galante,

Conquête après     M     conquête,

Soyez généreuse    M     soyez  bête

En contentant un   E      prétendant.

    *

Jusqu’au jour où     P     lorsqu’amante,

Vous deviendrez      U      par  lui, aimée,

Sinon celui cher       D      ché puis désiré,

Entre  vos doigts       I        il  aura  glissé !

  Q

Jusqu’à ce jour où      U              il regrettera,

Que  sa belle  perle       E              se soit  tirée :

Elle surpassait tou        *          tes précédentes,

Lui faisant  renon         G       cer aux suivantes.

  A

Le voici bien forcé         L      pour s’en consoler,

De reprendre son           A       enfilage de dames.

Le voilà  éternel             N      lement  condamné,

À ne fendre  que             T       des âmes  infâmes.

  E  

La vraie morale              :       pour cette histoire,

Chacun  s’efforce           C        de bien la trouver.

L’homme propose         O        la femme dispose,

Si ce n’est le cont          N        raire lors elle ose.

 Q

Entre formule  mari    U       age et libertinage

Entre des principes    Ê          valeurs d’usage

Diables pervers         T          et anges sages

Il y a manière         E         manière voir.

*

De voir, ce qui         nous convient,

De voir, ce qui      nous retient,

De choisir   et   de surseoir

À l’élu(e)    d’espoir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

597 4

.

Un menhir de haute taille,

Une simple  pomme  de  pin,

Une belle fleur, forme conique

Qui s’habille en monochrome.

 .

Il existe des fleurs en épis, en chatons

des fleurs monochromes, multichromes

ayant toutes des formes pleines ou creuses

ainsi la forme correspond à femme pudique.

.

Femme ressemble fleur 

Et  comme chacun le  sait,

Se renferme  sur elle-même,

Et s’habille en monochrome.

 . 

Symbolique

 .

Si fleurs

Transmettent nos

Sentiments, bien mieux

Que des mots, c’est parce qu’elles

Accompagnent la vie des hommes

Depuis l’Antiquité, selon occasion,

Chacune aurait son mot à dire,

Influencée par son histoire,

Sa saisonnalité.

Interflora

.

Descriptif

 .

597 – Femme pudique, galante : conquête 

Alignement central / Titre droit / Thème  dialogue

Forme ovale  /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : fleur / Symbole de fond : monochrome

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

597 6

.

Femme ressemble fleur 

Et  comme chacun le  sait,

Se renferme  sur elle-même,

Et s’habille en monochrome.

 .

Symbolique 

 .

Les bases chromatiques

Photo  en  Noir et  Blanc

Et Mono Couleur, seront:

Une photo de vous, en noir et blanc

Sur un fond noir avec un objet symbolique

(Lunettes, crayon, livre, chapeau, une voiturette)

.

Monochromatique (une couleur) occupe entre

5 à 10% de l’image totale. Choisissez un objet

Qui symbolise (tel un pictogramme)

Votre métier et pour la couleur

Prenez davantage couleurs

Chaudes et lumineuses.

maphotoportrait.fr/styles-poses/94-

conseil-image-noir-et-blanc-linkedin.html

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Des fleurs monochromatiques,

Il en existe des centaines, milliers

Des polychromatiques, y en a moins,

Lors intérieurs semblent plus pudiques

Presque effacées, et voire  transparentes

Mais dès qu’elles s’ouvriront, elles seront

 De couleurs,  si chatoyantes,  si éclatantes,

Que vous aurez du mal à vous en détacher.

 .

.

Femme nue, pudique

.

Scénario 

.

Femmes galantes telles qu’on les imagine aux siècles romantiques.

Femmes libérées  n’ont plus peur  de s’habiller  d’une tenue frivole.

Femmes bretonnes, au temps jadis, étaient un peu plus farouches.

 .

Visuels et textuels  >>

596 – L’essentiel : lui parler d’elle et non de vous !

Visuels et textuels  >> 

.

De lui parler que d’elle

Sera compris : se contenter

De l’écoute avec une attention

Qu’elle mérite surtout de vous.

Si vous  ne parlez que  de vous,

À la fin  de tout : elle s’en fout !

.

Elle n’existe pas, elle est floue,

Alors que  vous … clair en tout.

Pour autant … ne pas la flatter,

Elle flairerait votre manœuvre

Pour la séduire… en sexualité

Consommée en hors d’œuvre.

 .

Juste un seul et unique conseil

Lui parler d’elle, et non de vous,

Pour faire apparaître, merveille,

Les qualités, qui feront, de vous,

Le meilleur, qui puisse paraître,

Pour dévoiler … ses frous-frous,

À vous exciter, comme un fou !

.

Jusqu’à tout faire disparaître

En  enlevant tous ses dessous,

Pour la sauter, nue, et entière,

Fleur ajoutée, à  boutonnière,

Puis, l’abandonner, tout fier,

Car demain, souvenir d’hier.

Si, s’attacher, serait l’Enfer !

 .

L’avoir pénétrée, de partout,

Jusque tréfonds d’un bestiaire

Fera, d’ange, un diable, de vous.

.

La vraie morale…de cette histoire,

À chacun  de la trouver, de la conter,

Telle histoire ne sera, jamais, terminée,

Tant qu’on prendra femme  pour sautoir !

.

Enfin, parler d’elle, c’est facile à dire, mais si

Elle vous interroge, s’intéresse à vous, de près :

Qu’allez-vous inventer pour vous mettre en valeur

Qui lui paraisse crédible et ne lui fasse pas peur

Avant que votre personnage se transforme

En fantôme et finisse en informe

Erreur de casting.

.

.

Extension

 .

Lui parler d’elle et non de vous,

Tant il serait plus important d’être

À l’écoute de l’autre que de se raconter.

Se raconter d’emblée est comme s’imposer

Aux yeux de l’autre comme quelqu’un

Se faisant croire plus qu’intéressant.

.

Mais c’est à l’autre d’en décider :

Il arrive un moment, en conversation

Où il, elle, s’inquiète de qui vous êtes.

Quant à mentir, se mettre  trop valeur,

Dire la vérité, privilégier l’authenticité,

C’est à chacun de voir et l’assumer.

.

Séduire est une chose ; satisfaire,

Une autre ; plaire sur le long terme,

Une troisième ; construire un couple.

Quoiqu’il en soit : parler de soi,

Que de soi, est toujours délicat

Car c’est se mettre  trop en avant

S’exposer à se faire rejeter d’emblée.

.

Parler de l’autre, l’écouter est souvent

Déclencheur de complicité,

À condition que cela ne prennent pas

Le ton d’une inquisition ou en tous cas

Soit pris pour telle et rejetée.

.

Un blaireau est une brosse pour étaler la crème à raser,

Mais aussi une personne qui, par son attitude, est stupide

Ou se rend comme telle quand il veut séduire une femme !

Pour ne pas se présenter comme rasoir et barber l’élue

Il est préférable d’écouter l’autre plutôt que de parler

Tout le temps pour bien meubler la conversation

Pour se rendre plus intéressant que l’on est.

.

Il est reconnu que parler est moins fatigant

Qu’écouter, qui parait pourtant bien passif

Mais cela comprend  des efforts constants,

Pour bien entendre, interpréter, très actif.

.

Si parler de soi n’est pas parler de l’autre,

Ce n’est pas qu’il faudra le flatter d’autant,

Mais parler de soi, que de soi, est énervant

Vous n’êtes pas Jésus et l’autre pas apôtre !

.

Toutefois faut pas parler  pour ne rien dire,

Commettre des erreurs ou pire des impairs

Ou, par un interrogatoire,  la faire souffrir,

Pire encore, d’un grand niais en avoir l’air.

.

.

596 – Calligramme 

 .

De lui parler que d’elle

Sera compris : se contenter

De l’écoute avec une attention

Qu’elle mérite surtout de vous.

Si vous  ne parlez que  de vous,

À la fin  de tout : elle s’en fout !

Elle n’existe  pas, elle est  floue,

Alors que  vous … clair en tout.

Pour autant… ne pas la flatter,

Elle flairerait votre manœuvre

Pour la séduire… en sexualité

Consommée, hors d’œuvre.

L’ESSENTIEL : 

Juste un seul et unique conseil :

Lui parler d’elle, et non, de vous,

Pour faire  apparaître, merveille,

Les qualités, qui feront, de vous,

Le meilleur, qui puisse paraître,

Pour dévoiler … ses frous-frous,

À vous exciter, comme un fou !

PARLER D’ELLE,

Jusqu’à tout faire…disparaître

En  enlevant tous ses  dessous,

Pour la sauter nue, et entière,

Fleur ajoutée, à boutonnière,

Puis, l’abandonner, tout fier,

Car demain, souvenir d’hier.

Si, s’attacher, serait l’Enfer !

NON DE VOUS 

L’avoir pénétrée, de partout,

Jusque tréfonds d’un bestiaire

Fera, d’ange, un diable, de vous.

La vraie morale…de cette histoire,

À chacun  de la trouver, de la conter,

Telle histoire ne sera, jamais, terminée,

Tant qu’on prendra femme  pour sautoir !

Enfin, parler d’elle, c’est facile à dire, mais si

Elle vous interroge, s’intéresse à vous, de près :

Qu’allez-vous inventer pour vous mettre en valeur

Qui lui paraisse crédible et ne lui fasse pas peur

Avant que votre personnage se transforme

En fantôme et finisse en informe

Erreur de casting.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

596 4

.

Ça peut être une brosse à poudre

Tout aussi bien  pinceau peinture

Tout aussi bien qu’un blaireau 

Sinon voire une vieille barbe.

.

Blaireau et que ce soit brosse ou animal

n’a aucun lien avec n’importe quel dialogue

tant et si bien que la forme s’écarte du fond !

.

Vous passerez pour un blaireau

Ou pour une vieille barbe si vous

Ne parlerez d’autres  choses que

De vous en souhait amoureux.

 .

Symbolique 

 .

En Europe, un blaireau

Est  une personne stupide,

Ou  une brosse, pour étaler

Toute la crème de rasage.

Symbolisant le clergé,

Il n’a de cesse, par

Sa sagesse et ses

Conseils avisés,

Est prendre

La  défense

Du  renard.

Dans la bible,

Le blaireau est

Un pur symbole

D’une agressivité.

gaiachamanisme.over-

blog.com/article-le-blaireau

.

Descriptif

.

596 – L’essentiel : parler d’elle, non de vous 

Alignement central / Titre intercalé / Thème  dialogue

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : blaireau / Symbole de fond : barbe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

596 6

.

Vous passerez pour un blaireau

Pour une vieille barbe si vous

Ne parlerez d’autres choses que

De vous en souhait amoureux.

 .

Symbolique 

 .

La barbe est le symbole

De la divinité, du savoir et de la virilité.

Cependant, elle peut aussi évoquer négligence.

En France mais plus largement en Europe,

La barbe a été adoptée au XVIe siècle,

Puis disparait au siècle suivant,

Pour réapparaître au XIXe siècle.

.

Après être passée de mode, pendant décennies,

Elle revient en force en ce début de XXIe

Siècle mais elle est davantage considérée

Comme un accessoire esthétique

Que comme un objet  symbolique.

1001symboles.net/symbole/sens-de-barbe.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La barbe est bien plus, de nos jours

Taillée par des rasoirs électriques,

Que mécaniques, et lors, la brosse

Ou blaireau avec le savon spécial

Sont un peu tombés en désuétude.

De toutes façons quand on se rase,

Il est rare d’entretenir un dialogue,

Avec qui que ce soit, surtout conquête

Tant il serait vite rasoir sinon barbant.

 .

.

Homme autosuffisant

.

Scénario

  .

De loin, sur long canapé, l’approche est délicate mais possible,

de plus près, tendrement à l’oreille, chaque mot est un espoir réel,

et voilà qu’elle vous avoue qu’elle sera seulement amie avec vous !

 .

Visuels et textuels  >> 

595 – J’aimerais tant qu’un autre vienne vers moi

Visuels et textuels >> 

.

Venir vers soi sans surprendre

Sans déranger, se méprendre,

Comme attiré,  naturellement,

Par  l’expression de  son aura !

Faut pas rêver, suis transparent

Je n’ai pas un physique d’amant,

Regards, sourires, mots aimables,

Sûr, ne me rendent pas détestable,

Mais ils n’attrapent pas de poissons

Au point de générer la même passion

Or, il fut un temps, où l’on arrangeait

Belles rencontres,  générant  mariages,

Et  encore,  aujourd’hui, on  souscrirait,

À un site, pour y trouver  le bon  alliage.

.

J’aimerais  qu’un autre vienne contre moi,

Oui, mais voilà : le premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul qui coûtera comptera.

J’aimerais  tant  qu’un autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  un fantôme qui croit

Que présence  ou  apparence, qu’échoit

Force d’attirance  en atomes, suffira,

Pour que  cœurs dansent, au choix.

Premier pas, première déclaration

N’engage à rien, sauf à déception

C’est pourquoi il coute beaucoup,

On peut  en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

.

Extension

 .

Attendre que l’autre vienne vers soi

Est confortable, est reposant, est réjouissant.

L’on n’a pas à faire le premier pas, celui qui coûte,

Le seul, dit-on : un peu, beaucoup … passionnément.

.

S’intéresser à moi, c’est m’accorder valeur à ses yeux

Et s’il s’agit d’une femme, c’est ce qu’il y a de mieux.

Si l’autre ne s’intéresse pas  à moi,  que par intérêt,

Comment pourrais-je le savoir  au premier abord !

.

L’intuition : ah oui, j’oubliais, comment marche:

« Je le sens mal, je ne le sens pas,  quelque chose

En moi me dit non une erreur de casting….

.

Il peut aller se rhabiller, je l’ai vu venir,

Gros comme une maison, sûr de lui

Et comme une entorse à sa raison.

.

L’attente est délicieuse ou pernicieuse :

Ça dépend si espoir emporte sur angoisse,

Et surtout si le temps joue avec ou contre soi.

.

Romance, s’il en est une qu’un voyage en amoureux

Pour une belle rencontre, les yeux dans les yeux,

Chacun attend, de l’autre, sentiment heureux

Se sentir aimé pour de bon jusqu’au pieu.

C’est alors qu’on se dit : c’est trop beau

Pour  être  vrai, faut recommencer,

Histoire de mieux le consolider

Et l’on repart, vite,  à deux,

Quelque part aux cieux.

.

J’aimerais tant que … toute liste de désirs

S’ensuit parfois courte,  limitée ou sans fin

L’humain est par nature un être insatisfait.

.

Cela dit, comme en vie, on ne peut tout avoir

Il parait judicieux d’établir quelques priorités

Sinon à se disperser, ici et là, partout, par tout,

On finit par courir des lièvres, sans attraper un.

.

Attendre  sans rien faire  reste  une alternative,

Pour autant est-elle mieux  ou pire  que courir.

Chacun de trouver le juste milieu qui convient

Sa vie se tiendra entre trop faire et pas assez.

.

De choisir  d’écrire, sans  devenir  écrivain,

Est un chemin qui va vers l’autre,  lecteur,

Sans attendre, de lui, qu’il vienne à vous,

C’est l’esprit même d’Éclats d’existences.

.

.

595 – Calligramme

 .

Venir vers soi  J sans surprendre

Sans déranger,     se méprendre,

Comme attiré,   A   naturellement,

Par  l’expression    I    de  son aura !

Faut pas rêver, suis  M    transparent

Je n’ai pas un physi   E   que d’amant,

Regards,   sourires,   R    mot aimable,

Sûr, ne me rendent   A   pas détestable,

Mais ils n’attrapent   I    pas de poissons

Au point de générer  S    la même passion

Or, il fut un temps,  *    où, l’on arrangeait

Belles rencontres,   Q   générant  mariages,

Et  encore,  aujour  U  d’hui, on  souscrirait,

À un site, pour  y        trouver  le bon  alliage.

 A ………..

J‘aimerais  qu’un    U  autre vienne, contre moi,

Oui, mais voilà        T   premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul R    qui coûtera comptera.

J‘aimerais tant qu’    E      autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne  *  qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  V  un fantôme qui croit

Que présence  ou     I  apparence, qu’échoit

Force d’attirance    E   en atomes, suffira,

Pour que  cœurs    N   dansent, au choix.

Premier pas, pren N mière déclaration

N’engage à rien,   E  sauf à déceptio

C’est pourquoi il  *coute beaucoup,

On peut en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

 .

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

595 4

.

Un foret pour une perceuse,

Un tire-fond   pour   assembler,

Je vois une plume de stylo encre

Sur le point d’écriture un mot !

.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

Plume,

Instrument

Toute  écriture

Et par excellence.

Et, utilisée pour l’art

De belle calligraphie,

Ou pour  une écriture

Quotidienne,  le  stylo

Plume  nous   renvoie

Message   symbolique

Parmi les  plus  forts.

C’est pourquoi il tient

Une place  d’honneur

Dans les professions

Nobles, professeurs,

Docteurs,  avocats.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

.

Descriptif

.

595 – J’aimerais qu’un autre vienne vers moi !

Alignement central  / Titre serpente  / Thème  pensée

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plume / Symbole de fond : écriture

.

.

Fond

 .

Évocation

.

595 6

.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et le plus secret de sa personnalité

Tous les signes et toutes les traces,

Toutes lignes et rythmes et formes,

Et mises  en pages  parlent  comme

Style, signature  de reconnaissance.

.

Geste d’écrire correspond intériorité,

L’écriture sera révélatrice de chacun

Et  cela  s’avèrera  d’autant plus vrai,

D’autant plus visible, autant plus fort

Quand  on  écrit, une lettre, à  la main

À quelqu’un, sur  papier  blanc, vierge.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’écriture était, avant le téléphone, avant internet

Le meilleur moyen de communiquer avec quelqu’un

On connait  de longues correspondances  d’écrivains.

.

Maintenant, ce sont les réseaux sociaux, par  signets,

Qui font le meilleur moyen de joindre correspondant.

On ne va plus guère relever sa boite aux lettres tandis

Qu’on est averti instantanément d’un massage

Sur son téléphone, sur sa messagerie.

On privilégie entrées à sorties.

 .

.

S’aimer, nuits et jours

.

Scénario

.

Au début, ce fut un premier baiser, comme une déclaration timide,

et puis nous sommes allés passer un week-end amoureux, en une ile,

maintenant, c’est la joie de se retrouver, qui nous animera toujours !

 .

Visuels et textuels >> 

594 – J’aimerais bien être quelqu’un, ne suis que moi

Visuels et textuels  >> 

.

Être quelqu’un

Ça veut dire quoi,

Ou ça veut dire qui :

Quelqu’un de respecté,

De fort célèbre ou de bien

Ou simplement  quelqu’un,

Qui se respecte … d’hu-main.

.

Quelqu’un on a envie d’aimer

Qu’on a envie  de fréquenter,

Qu’on a envie suivre en tout,

Un maître un chef, militant,

Et pourquoi pas un gourou.

.

Je voudrais  être quelqu’un

Mais, je ne suis  que  moi,

Il parait ce n’est pas rien,

C’est  rassurant, ma foi.

.

Vrai, je ne sais pas tant

Ce qui est force en moi

Estime respect évitant

De tomber plus bas.

.

Plus bas que qui,

Ou plus bas  quoi,

.

Amour renforce celui

Qui se donne sans souci

Pour aimer jusqu’ à mourir,

Pour nous aider à en finir.

.

Finir, ce serait une folie,

En monde incertain aujourd’hui

Que de perdre temps ou argent,

Pour de virtuels ou  faux sentiments.

.

Sentiments qui font du bien ou du mal,

Qui ne durent  qu’un temps, vrai animal,

Que nous sommes autant que vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un Graal divin.

.

Divin, je ne puis l’être lors je ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre quelqu’un

Me considérant comme son alter ego

En rendant mon visage plus beau.

.

Beau,  non  comme  Apollon,

Beau non comme vrai lion,

Beau comme un caméléon,

Avec nature à l’unisson.

.

Unissons, sans les fondre,

Nos deux cœurs à répondre

L’un à l’autre en voix en chœur,

Sur un chemin, pavé en  bonheurs

.

.

Extensions

 .

Je voudrais bien être

Quelqu’un de bien et je ne suis

Que son ombre, pour ne pas dire chien.

Il est certain qu’une telle mésestime de soi,

Ne me grandit pas, ne me sert vraiment à rien.

La première des choses pour se sentir quelqu’un

Est de s’aimer soi-même, jusqu’à se sentir bien,

Non pas narcissiquement mais humainement,

C’est-à-dire d’égal à égal avec l’autre et pour

Enfin apparaitre comme fier et distingué,

Je ne suis que moi, ça ne me suffit pas.

Des millions vivent ainsi, il est vrai

Mais ce n’est pas une raison

Raison qui me satisfait.

.

Être quelqu’un d’autre que moi oui d’accord mais lequel

Et de plus ça veut dire que moi, je ne me trouve pas bien.

Allons, allons, laisse  donc  les autres, être, comme ils sont

Et contente-toi, d’être toi-même, d’avoir confiance  en toi,

Et tu verras que tu n’auras plus rien  à envier à personne.

C’est sûr que l’on peut vouloir ressembler à ses modèles :

Il faut les prendre comme tels pour avancer, non imiter.

.

Ça veut dire quoi : « être quelqu’un »

De bien, de connu, riche, d’important.

On est forcément quelqu’un, non chose,

Que l’on soit habillé en soie,  en pauvre !

.

Peut-être voudrais être quelqu’un d’autre

Sans trop savoir ce que la vie me propose :

On est jamais bien satisfait de ce qu’on est,

 De là, à envier vie des voisins, y a qu’un pas !

.

Mais d’être soi, est déjà un gros travail en soi,

Inutile de chercher à prendre place d’un autre,

Lors elle ne nous conviendrait, sans doute, pas :

Les chaussures trop serrées, chapeau, trop large.

.

Pour finir s’accepter tel que l’on est, nous permet

De peaufiner, voire améliorer notre personnalité

C’est en tous cas ma philosophie de vie adoptée

Et jusqu’ici, je n’aurai pas eu à le… regretter.

.

.

594 – Calligramme

.

Être quelqu’un

Ça veut    *  dire quoi,

Ou ça veut    J       dire qui :

Quelqu’un de    ‘           respecté,

De fort célèbre     A            ou de bien

Ou simplement      I               quelqu’un,

Qui se respecte,       M              d’hu-main !

Quelqu’un on  a         E             envie d’aimer

Qu’on a envie             R            de fréquenter,

Qu’on a envie           A          suivre en tout

Un, maître un          I          chef, militant,

Et pourquoi           S      pas un gourou.

Je voudrais           *      être quelqu’un

Mais, je ne          Ê     suis que moi !

Il parait ce        T    n’est pas rien,

C’est rassu      R  rant, ma foi ;

Vrai, je ne     E  sais pas tant

Ce qui est      force en moi

Estime res   pect évitant

De tomber      plus bas.

.

Plus bas         que qui,

Plus bas      que quoi,

.

Amour ren    Q   force celui

Qui se donne  U     sans souci

Pour aimer      E        à mourir,

Pour nous aider  L           à en finir.

Finir, ce serait          Q                 une folie,

En monde incertain     U                 aujourd’hui

Que de perdre temps         ‘                        ou argent,

Pour de virtuels ou  faux       U                        sentiments.

Sentiments qui font du bien      N                            ou du mal,

Qui ne durent qu’un temps,          *                           vrai animal,

Que nous sommes autant que        N                          vrai humain

Dès lors il s’agit de quête d’un        E                          Graal divin.

Divin, je ne puis l’être lors je           *                        ne suis rien

Sauf peut-être pour cet autre       S                      quelqu’un

Me considérant comme son     U                   alter ego

En rendant mon visage      I           plus beau.

Beau, non comme        S         Apollon,

Beau non comme     *       vrai lion,

Beau comme un   Q     caméléon,

Avec nature à    U      l’unisson.

Unissons, sans   E     les fondre,

Nos deux cœurs   *     à répondre

L’un à l’autre en voix   M    en chœur,

Sur un chemin, pavé en     O    bonheurs

                             I

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.594 4

.

Ça ressemble à une quille,

Et en tous cas : pas une fille,

Objet d’art  tête ou pied de lit

On peut y voir deux sphères

.

Que ce soit un objet d’art,

voire une ou deux sphères,

ça ne ressemble pas à moi,

forme se dissocie du fond.

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

  .

Symbolique 

 .

L’objet n’a pas

Fini de nous étonner

Par ses transformations ;

Par     ses   réutilisations,   par

Nouvelles affectations d’usages :

Il  peut   devenir   un prétexte  ou

Un support à notre imagination,

En  y  intégrant    ou  non    un

Message concret ou abstrait

Au travers de réalisation

D’un objet d’art.

.

Descriptif

594 – J’aimerais être quelqu’un : suis que moi !

Alignement central   / Titre serpente  /  Thème  pensée

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : objet-art / Symbole de fond : sphère

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

594 6

.

On se croit comme un objet d’art,

 Comme sphère  alors que

L’on est simplement objet décoratif

Et tout à fait insignifiant.

 .

Symbolique

Ces objets ronds sont dotés

D’énergie  dans tout rêve,

Une énergie initiale, qui

Ne vient d’on ne sait où

Oui mais, ils bougent

Ils avancent comme

S’ils étaient vivants.

.

Ces sphères sont

Une matérialisation

D’une énergie nouvelle,

D’une direction à suivre

Proposée par l’inconscient

Source : signification-reves.fr/

Sphere-boule-balle-ballon

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 J’aimerais bien être carré et ne suis que rond

J’aimerais bien être rond et ne suis que carré :

Tout compte fait, on n’est pas bien comme on est.

C’est le lot des humains  qui se trouvent abscons,

Sinon quelconque, en tous cas pas bien reconnu,

Mais qui pour autant ne font rien pour non plus.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses que le succès

Ne tombe que rarement en main, du ciel, jamais.

 .

.

Je ne suis qu’un d’entre eux

 .

Scénario

.

Chanson de Pierre Perret «je suis le vent», tendre et  malicieuse.

Deux célébrités ensemble, il ne s’agit pas de moi : alors  qui c’est ?

Je déménage n’importe où la rue : ça change rien je ne suis que moi.

 .

Visuels et textuels  >>

593 – J’aimerais bien que quelqu’un pense à moi !

Visuels et textuels >> 

.

J’aime rais bien

Que  quelqu’un

Pense  à  moi

Et rien  que cela

Me ferait devenir

Bien plus humain.

 .

J’aimerais bien

Que quelqu’un

Se  dépense,

Me dispense

Ses … soins,

Et pour mon

Grand chagrin !

.

Mais faut pas rêver,

Inutile vouloir espérer

D’être  bien  accompagné

Qu’on a plus à craindre aimer.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

 .

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

 .

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

.

.

Extension

 .

Attendre, attendre, espérer

Qu’enfin quelqu’un vous remarque,

Vous impose sa marque, qu’il se démarque

De tous les autres qui sont devenus fantômes,

Vides de tous leurs pouvoirs… de séduction,

Vide de tout leur vouloir de conversation.

Un rendez-vous, simple sollicitation,

Une avance me comblerait de joie.

Même si, dans le fond, je n’y crois pas,

Au fond, je m’y adapterai,  me laisserai

Un instant bercer par une vraie illusion,

Surtout  bien plus forte  que toute raison.

Mais plutôt qu’attendre  qu’il vienne à moi,

Vaut mieux que ce soit moi qui aille vers lui.

Mais  peut-être bien  qu’il ne  m’attend pas,

Et peut-être même qu’il ne le souhaite pas,

Occasion crée la rencontre fruit du hasard

D’être là, au bon moment, au bon endroit

Suffira alors à créer un lien qui perdurera

Sous quelle forme, pour combien de temps,

C’est là question qui ne risque rien n’a rien,

Comme dit le proverbe, et toute sa timidité

Peut vous faire perdre des occasions rêvées

Et  qui  ne se renouvelleront pas  de sitôt.

Un coup de téléphone, qui se prolonge,

Qui se confie, voilà qu’un lien intime

Se crée, se renouvelle, s’estompe.

.

Qui pense à moi, je ne sais pas, peut-être quelqu’un, quelqu’une,

Les pensées ne se transmettent pas par les ondes signaux faibles,

Si personne ne se manifeste, je ne peux faire que des conjectures,

Et l’instrument de ma certitude est smartphone qui sonne ou pas.

Je sais qu’on peut penser à moi sans me le faire savoir pour autant

Mais ça me fait du bien quand quelqu’un se manifeste, réellement :

Je me dis que ma journée n’est pas perdue, que j’existe … vraiment !

.

Comment bien  différencier coïncidence

et transmission de pensée, ou télépathie,

quand quelqu’un vous sonne au moment

même où étiez sur le point de…l’appeler !

.

On parlera d’un hasard ou synchronicité,

quand on ne peut ni ne veut pas y croire,

Ca tombe bien j’allais justement t’appeler

la question prévaut sur le correspondant !

.

On parlera pensée, même longueur d’onde,

quand on se représentera le correspondant

parcourir son répertoire de manière rapide

comme s’il tenait beaucoup vous devancer.

.

.

Épilogue

.

J’aimerais  bien  que…

Quelqu’un,    quelqu’une

Pense à moi,   parmi ceux

Qui me prêteront… tribune.

***

Je n’ai rien à lui faire, lui dire,

Simplement penser qu’il m’aime,

Tant je me sens si seul à l’extrême,

Que le désir me fait pousser soupirs.

***

Mais qu’est-ce penser si acte ne suit pas,

J’ai besoin d’entendre, de voir, de toucher :

C’est humain, nous ne sommes pas qu’esprit,

D’être aimé de fantôme, ne me console en rien.

***

Télépathie, transmission de pensée,  synchronité :

Autant de phénomènes qu’on peine à croire exister,

Et que pourtant on a tous plus ou moins expérimenté

Sans bien comprendre le procédé et jusqu’à en douter !

***

Mais revenons, ici, à nos moutons : «j’aimerais bien  que»

Pour que quelqu’un  pense à moi,  faut d’abord penser à lui,

Et même le lui faire savoir, sinon je resterai en pleine brume,

De chances, de rencontrer ce quelqu’un : autant dire, aucune !

.

.

593 – Calligramme

 .

Q

J’aime     U  rais bien

Que           E quelqu’un

Pense        L   …  à moi

Et rien      Q    que cela

Me fera     U     devenir

Plus …           humain.

U

J’aime      N  rais bien

Que quel   *        qu’un

Se  dé       P       pense,

Me dis      E        pense

Ses            N        soins,

Pour          S           mon

 Grand        E     chagrin !

*

Mais faut    À     pas rêver,

Inutile vou    *    loir espérer

D’être t bien    M    accompagné

Qu’on a plus à     O   craindre aimer.

I  

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

J

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

A

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

I

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

M

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

E

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

R  A  I  S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

593 4

.

Un goupillon pour biberon,

Instrument  pour  se peigner

Comme une brosse à cheveux,

Mais qui me laisserait penser à

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

  .

 Symbolique 

 .

Brosse, brosser, brossage a à peu près

La même signification symbolique que le balai,

Qui dit brosse dit poussières, miettes, petites saletés.

.

Aussi, elle annonce : ennuis, mesquineries, jalousies,

Contrariétés diverses et importunant au jour le jour.

Brushing ou dit au mot à mot « brosser les cheveux ».

.

Il est généralement positif si la coiffure est réussie.

Modifié, source : wikireve.fr/dir/4578-brosse

.

Descriptif

 .

593 – J’aimerais que quelqu’un pense à moi

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème  pensée

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : brosse / Symbole de fond : pensée

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

 .

Symbolique 

 .

Synchronicités sont

Autant de moments

Qui nous interpellent

Et résonnent en nous

À un moment précis.

.

Penser fort à quelqu’un

Et recevoir son appel téléphonique,

Écrire un mot au moment même où

Quelqu’un le prononce,

Se rappeler d’une vieille chanson

Et l’entendre quelques minutes après à la radio. 

.

N’avez-vous jamais vécu de telles situations,

Qui vous font hésiter entre pur hasard et coïncidence

Ou vous dire “ça doit être un signe !”

psychologue.net/articles/la-synchronicite-

la-magie-des-coincidences

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Pas un de mes cheveux n’a fait

Le lien entre ma pensée et ton coup de fil.

Je sais, c’est tiré par les cheveux, un peu facile,

L’expression n’est pas de moi, je ne fais que

La reprendre en un contexte donné

J’hésite, décrochant téléphone

Entre coïncidence, hasard,

Signe de synchronicité

Directe entre nous 

 Voire télépathie

 .

.

Écrire à quelqu’un qui pense à vous

 .

Scénario

.

Je regarde mon smartphone pour voir si quelqu’un pense à moi :

onze heures onze, l’heure du destin : mon smartphone sonne, enfin,

quelqu’un qui ne fait pas que penser, qui agit comme un vrai homme.

 .

Visuels et textuels >> 

592 – Long, pentu, sinueux, mon chemin, vers toi

Visuels et textuels >>  

.

Vrai

Chemin

Menant vers toi

Ne va pas, va de soi

Est tangent, divergent

Ne fait pas de moi amant

Dans la brume,  t’entrevois,

Ton  bel  espoir  m’atermoie :

Et lors je pense à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle me fait craindre,

De te voir  disparaitre, et  à jamais

Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais

Aussi te poursuis même en mes rêves,

Où je vais à ta recherche… sans trêve.

.

Long, pentu, sinueux,

Mon chemin  vers toi,

Ma rencontre d’émois,

En un amour heureux !

.

Temps, s’écoulant, il  va,

Lors ralentir tous tes pas

Et me rapprochera de toi.

Voici  que tu t’es  éloignée,

Sans  même  te  retourner,

Et mon ciel s’est embrumé,

Jusqu’à en douter  de  moi.

.

Je m’avance  et  te découvre,

À toi,  mon cœur s’entrouvre,

Faut-il donc que je te prouve,

Tel sentiment que   j’éprouve.

 .

Qu’il est long, pentu …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine dans un refuge en montagne,

En un chalet difficile d’accès où tu attends

Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie

Pour y passer la nuit. Mais  le chalet  est vide,

Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,

Bien que fatigué par sa montée, à se hisser  tout

En haut du col où se cache une cabane de berger,

À peine visible du sentier et moyen pour la repérer

Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier

Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois

Pour le faire flamber avec tous vos émois.

Mais voilà que le même message l’invite

À la poursuivre sur crête de montagne

Si étroite qu’un simple pas maladroit

Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,

Et  adieu  aux sommets  de sa félicité

Où elle se tient en ce moment, perchée.

Le chemin, tout au début, bien physique,

Se double, se transforme chemin imaginaire

Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.

Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part

Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur

Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,

Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais  sera atteint.

Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.

.

Il  faut  imaginer  un  chemin, pentu,  difficile,  et  incertain,

Mais  vous croyez,  qu’au bout, il y aura rencontre,  certain.

Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,

Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.

La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin

Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,

Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.

Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,

N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.

.

Un arc et une cible,

Une flèche et un archer

Si cœur de cible est atteint

Ça permet de gagner du temps

.

Mais point trop vite en besogne,

Faut laisser du temps  au temps :

Si la cible se tient hors de portée,

Il vaut mieux, vers elle, marcher.

.

Toute vraie rencontre se mérite

Et chercher à trop la précipiter

Pourrait vous le faire manquer

Vous n’auriez qu’à le regretter.

.

.

592 – Calligramme

.

C

Vr   H    ai

Che     E     min

Menant  M   vers toi

Ne va pas,  I     va de soi

Est tangent  N      divergent

Il ne fait pas   *       moi amant

Dans la brume  V        t’entrevois,

Ton bel espoir     E        m’atermoie :

Lors je pense         R       à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle       S      me fait craindre,

De te voir dispa         *       raitre et à jamais

Te perdre ainsi            T      jamais ne voudrais

Aussi te poursuis           O      même en mes rêves,

Où je vais à ta                  I       recherche sans trêve.

*

Long, pentu,   L   sinueux,

Mon chemin    O   vers toi,

Ma rencontre   N   d’émois,

En un amour    G  heureux !

       *

Temps, s’écou  S   lant, il  va,

Lors ralentir    I   tous tes pas

Et me rappro  N  chera de toi.

Voici que tu   U   t’es éloignée,

Sans même    E     te retourner,

Et mon ciel     U  s’est embrumé

Jusqu’à en       X  douter de moi.

*

Je m’avance et    P    te découvre,

À toi,  mon cœur  E   s’entrouvre,

Faut-il donc que je  N   te prouve,

Tel sentiment que   j’é   T  prouve.

                                  U

Qu’il est long, pentu  …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

592 4

.

Flèche à coup sûr

 Comme  pour une  cible

Indiquant  la bonne direction

À prendre pour ne pas s’égarer.

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

  .

Symbolique 

.

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est le symbole de la pénétration,

De l’ouverture et aussi de la pensée,

Et qui introduit la lumière

Et l’organe créateur.

.

Lors, par opposition à la fourche,

La flèche est l’objectivation,

Le choix, le temps orienté

Symbole, aussi, de la pointe acérée

Et qui vole pour surprendre

Et tuer au loin sa victime.

.

Symbolise aussi la mort foudroyante.

Associe vitesse et droiture.

Tout comme celles des dieux,

Les flèches de l’amour sont infaillibles,

D’un coup d’œil, semblable à un éclair.

.

Descriptif

592 – Chemin vers toi, long, sinueux, pentu

Alignement central / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme pointue / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : cible

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

592 6

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

 .

Symbolique 

 .

L’arc symbolise adresse.

     En effet, c’est une  arme  qui

            Nécessite  de  la  concentration,

               Mais tout autant de la force pour

              Atteindre la cible en plein cœur.

           Dans  la mythologie, les flèches

        Que Cupidon tire avec son arc

       Symbolisent  coup de foudre.

 .

    D’ailleurs, la foudre est également

                   Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.

                                    En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc

                  Est souvent comparée à un éclair qui perce

      L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.

            1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Flèche et chemin vont bien ensemble

Même si ce dernier est long et pentu

Cible et but, tout autant mais l’arc,

Moins, si fait forme évoque fond

Surtout si c’est flèche d’amour

D’un certain dieu Cupidon !

.

Marche sera moins rapide,

Mais on est sûr d’atteindre

Toute cible qu’on aura visée

Pour peu soit à notre portée.

.

.

Faut renoncer ou continuer

.

Scénario

.

Long, ton chemin dans tes monts, des kilomètres à tourner en rond,

 à traverser des forêts où lumière scintille, m’indique la voie à suivre,

jusqu’au col, au fait de ta cime, où je tombe, près de toi, en abîme !

 .

Visuels et textuels >> 

591 – Quand je te prends dans mes bras, je te parle

Visuels et textuels   >> 

.

Lors vient moment

De la tendresse intime

Tu t’isoles,  en te taisant,

Et lors  te parle  de sublime

Tu es, physiquement  bien  là,

Entre  mes   jambes, mes bras

Mais ton cœur, voire ton esprit,

Sont absents, comme étourdis.

Faire l’amour comme tu veux,

L’amour comme tu peux.

Ton silence puis

 Ton… abandon,

Sont pour moi,

Signe d’union.

 .

Quand je te prends dans mes bras,

Quand tu  te colles… sous mes draps,

Je te parle, mais, tu ne m’écoutes pas !

.

Quand je t’embrasse sur la bouche,

Quand,  sur  notre  lit … je te couche :

Je te parle, mais  tu prends la mouche !

.

Quand je caresse tes beaux seins

Et promène, partout… mes mains :

Je te parle, mais hélas tu ne dis rien !

.

Quand je tends tout mon désir,

Retarde jusqu’au fond le plaisir :

Je te parle, mais, tu veux  dormir !

.

Quand  je  pénètre  ton  ventre,

Je m’attends … à te surprendre :

Mais c’est pour ne rien entendre !

.

Quand je m’excite, et te secoue,

En toi, je viens, enfin… au bout :

T’as pas l’air d’y être pas du tout !

.

Quand je m’abstiens, me retire,

Je me crois, être  en plein délire :

Tu souffles comme énorme soupir !

.

Quand je m’affaisse, et  m’endors,

Que, je confonds le Sud et le Nord :

Tu me  réveilles  pour  dire : encore !

 .

Qu’importe, si tu m’aimes comme ça,

Penses, ou compenses, pourquoi pas :

Je te parle, quelque chose  ne  va pas !

Peut-être que,  c’est moi,  qui craquera,

Pas su  m’y prendre encore pour cette fois

Et, si on  en  parlait simplement, tout bas !

.

.

Extension

 .

Une fois en nudité la plus totale,

Parfois une femme s’abandonne

Et s’isole dans son jardin secret,

Où nulle parole   n’est conquise,

Nulle pénétration n’est requise.

Et manifestations ostentatoires

Du désir  se transforment  alors

En une sublimation  intérieure,

Où fantasme devient roi secret

Tandis que l’homme s’acharne

Pour lui procurer du plaisir,

Elle feint de ne rien sentir,

Simule à peine de l’écouter

Lorsqu’il lui  parlerait de  ses

Sensations, émotions, exacerbées

Par la tension de corps en harmonie.

Frigide, pensez-vous : elle  attendrait,

Elle souhaiterait  la fin, et, au plus tôt ;

Non, bien au contraire, elle se sent bien,

N’éprouve nul besoin de le clamer avec

Des mots ni même avec des gestes :

Simplement présence, évidence.

.

La nudité dans l’art, dans la chambre et dans la rue n’a rien à voir

Le premier est magnifié par une vision d’artiste,

Le second, consommé  par une vision  intimiste,

Le dernier est exposé, à tous lubriques regards !

La femme nue, une fois peinte peut multiplier un nombre de poses

Sans que modèle dont est issu tableau ne s’expose

À la honte, culpabilité ou autres aspects négatifs :

Pourquoi n’est-il pas de même dans notre société ?

Répondre à la question dépend d’éducation, expérience  de chacun.

.

Il n’y a rien de moins excitant que de faire l’amour

À une femme totalement passive qui n’en veux pas.

.

Si certains y trouveront leur compte, sexuellement,

C’est qu’ils ne penseront qu’à leurs propres plaisirs.

.

Rien à voir avec la frigidité, ni même l’anorgasmie,

Tout se passe dans la tête qui serait partie ailleurs.

.

Autant alors faire l’amour à une poupée gonflable,

On ne craint pas un refus ou absence : y en a pas !

.

Souvent, la femme voudrait qu’on parle avant tout,

L’homme pressé conclure ne fais pas, temps perdu.

.

À quoi sert de conquérir et voire posséder un corps

Si le cœur, l’esprit, l’âme, sont absents ou chosifiés.

.

.

Épilogue

.

Pas réveillée, pas concentrée, pas intéressée :

Beau trio anti désir, envie, pulsion sexualisée.

***

Moindre préliminaire provoque effet contraire

Tu es fatiguée, dérangée, tu n’es pas d’humeur.

***

Quand même un témoignage d’une telle chaleur

Devrait bien te faire changer d’avis, et te plaire !

Tu n’entends rien, tu ne dis rien, t’ensommeilles

À corps mort, comment puis-je  faire merveille !

***

Si je te parle, tout bas,  en mots doux,  à l’oreille,

Tu ronchonnes ou tu souffles mais ne frémit pas

***

Peut-être faut-il que je soupire  ou que je pleure,

Pour que tu me consoles, comme un enfant, las !

***

Quand soudain, peut-être sensible à mes assauts,

Tu me dis : fais-moi ce que tu veux ; moi, je dors.

***

Je m’applique de mon mieux, tu es toute passive,

Moi, je te vois, te sens comme étant toute lascive.

***

C’est alors que tu te réveilles et en plein orgasme,

Tu prends une grande bouffée d’air, et t’électrise.

***

Tandis que moi, je m’affaisse sur l’oreiller, épuisé,

Tu m’entreprends à ton tour et tu bondis sur moi.

.

.

591 – Calligramme

 .

QUAND JE

Lors vient moment

De la tendresse intime

Tu t’isoles,  en te taisant,

Et lors  te parle  de sublime

Tu es, physiquement  bien  là,

Entre  mes   jambes, mes bras

Mais ton cœur, voire ton esprit,

Sont absents, comme étourdis.

Faire l’amour comme tu veux,

L’amour comme tu peux.

Ton silence puis

 Ton… abandon,

Sont pour moi,

Signe d’union.

JE TE PRENDS

Quand je te prends dans mes bras,

Quand tu  te colles… sous mes draps,

Je te parle, mais, tu ne m’écoutes pas !

.

Quand je t’embrasse sur la bouche,

Quand,  sur  notre  lit … je te couche :

Je te parle, mais  tu prends la mouche !

.

Quand je caresse tes beaux seins

Et promène, partout… mes mains :

Je te parle, mais hélas tu ne dis rien !

.

Quand je tends tout mon désir,

Retarde jusqu’au fond le plaisir :

Je te parle, mais, tu veux  dormir !

.

Quand  je  pénètre  ton  ventre,

Je m’attends … à te surprendre :

Mais c’est pour ne rien entendre !

.

Quand je m’excite, et te secoue,

En toi, je viens, enfin… au bout :

T’as pas l’air d’y être pas du tout !

.

Quand je m’abstiens, me retire,

Je me crois, être  en plein délire :

Tu souffles comme énorme soupir !

.

Quand je m’affaisse, et  m’endors,

Que, je confonds le Sud et le Nord :

Tu me réveilles pour me dire, encore !

DANS MES BRAS

Qu’importe,  si tu m’     aimes comme ça,

Penses, ou  compen      ses, pourquoi pas :

Je te parle, quelque           chose  ne  va pas !

Peut-être que, c’est          moi,  qui   craquera,

Pas su  m’y prendre          encore pour cette fois

Et, si  on  en  parlait            simplement, tout bas !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

591 4

.

Un totem indien, ou autre,

Trophée, sport ou culturel,

Silhouette d’une femme nue

Air absente, pas concentrée.

 .

Dans mes bras mais tournant le dos,

regard un peu perdu, comme absente,

pas de doute, forme/fond se rejoignent.

.

Une femme nue, attendant qu’on

La prenne en bras, passive :

À moitié concentrée, en tous cas,

Insensible, voire insatisfaite.

 .

Symbolique 

 

Rêver de sa propre nudité

Est un rêve des plus fréquents.

Plus singulier, est la situation

Dans laquelle  est  le rêveur.

.

Qu’il soit nu dans une foule

Ou beau milieu du désert

Pas même signification :

Soit la nudité sera associée

À la honte ou la culpabilité,

Soit elle le sera à un besoin

D’innocence enfantine et

De déresponsabilisation.

doctissimo.fr dictionnaire-des-reves

.

Descriptif

 .

591 – Quand je te prends dans mes bras …

Alignement central / Titre intercalé / Thème sexualité

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : nudité / Symbole de fond : déconcentré

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

591 6

.

Une femme nue, attendant qu’on

La prenne en bras passive :

À moitié concentré, en tous cas,

Insensible, voire insatisfaite.

.

Symbolique 

 .

Difficulté à nous concentrer

Sur une tâche précise, surtout

Si celle-ci reste  peu motivante.

À la place, nous nous surprenons

Souvent à penser  à  des  choses  qui

N’ont rien à voir avec la tâche en cours :

Sont évènements passés, des choses

À faire  ou des idées  abstraites.

.

Cette tendance à se  détacher

De    notre    environnement

 Qui nous entoure s’appelle le

« Vagabondage     de      l’esprit »

Mais, il se peut aussi que notre

Esprit vagabonde vers le néant.

theconversation.com/absences-

esprit-qui-vagabonde

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Bien que nue et dans mes bras,

Si tu ne fais rien,  ne bouge pas,

Et qu’en plus ne me regarde pas,

Que puis-je  faire  pour  satisfaire

Le moindre de  tes désirs, intimes,

La moindre de tes attentes ultimes

Il y aurait de quoi se déconcentrer,

Voire d’abandonner, face passivité.

 .

.

Chaise, esprit, vide

.

Scénario

.

Dans mes bras, nue, tu es ailleurs, tu ne m’écoutes, ne me sens pas.

L’artiste a croqué impression pour le modèle femme d’être ailleurs.

Comble est lorsqu’elle s’abandonne sans vraiment jamais se donner.

.

Visuels et textuels   >> 

590 – Je voudrais qu’on m’aime mais comment faire

Visuels et textuels  >>  

.

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

.

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être  aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable,

Personne  n’aime : désocialisé !

.

Ça dépend  aussi  de  ce que  vous

Attendez : empathie  ou sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne suffit pas qu’on la sonne,

Pour être  de son côté, être autant  en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple  que de se faire … aimer !

.

Il est vrai que mes relations m’aiment à leur façon

Mais  peu  souvent, infortunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus bonne image, … que le son.

.

Faudra-t-il  que  je m’en contente,  m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermittence, pas entre absence

Alors que je désire tant et tant leur seule présence.

.

Si ce n’est face à face,  en leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, serait un vrai, pur, bonheur

Mais le dire,  ou le faire  sentir, ne serait  de mise

Que si je leur apporte, et vite,  une aide  promise.

.

Je voudrais qu’on m’aime  mais comment faire,

Et ce besoin est constant nourriture journalière,

D’un cœur  afin de  renforcer l’énergie  d’aimer,

Pour lui donner  de battre,   envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

.

.

Extension

 .

Il y a ceux qui lancent leurs filets

Se contentent de ce qu’ils attrapent,

Restant parfois bredouilles, satisfaits,

D’avoir, maladroitement, tenté le coup.

.

Il y a ceux qui aimeraient faire mouche

Du premier coup  ou  qui sélectionnent

Rigoureusement leur proie en tentant

Diverses démarches d’approches

Sans qu’elle ne s’aperçoive.

.

Il y a ceux, celles qui attendent

Qu’on vienne les solliciter, comme

Assis sur un banc, pour se faire inviter

À danser et eux qui guettent le moment

Propice afin de s’y engager.

.

En tous les cas, on en convient :

Qui ne risque rien, n’a rien,

Et qui n’a rien la première fois,

Peut recommencer dix fois.

.

Je veux qu’on m’aime mais je ne fais rien pour

Comme  de trouver un travail,  assis en ma cour,

Mes fantasmes me font peser  le contre et le pour

Mais je n’aurai pas avancé,   à chaque fin de jour.

Il est vrai que le premier pas  est  difficile à faire,

Mais se prendre revers est mieux  que rien faire,

Et de toute façon toute rencontre est arbitraire

Nombre de couple ne vous diront le contraire.

.

Quoi, qui, quand, comment, où … combien,

Dépasse et surpasse la question du pourquoi,

Sinon c’est qu’on en a pas vraiment très envie,

Lors, reste n’aura plus beaucoup d’importance.

.

Quand on voudrait être aimé, que rien ne vient :

On se dit qu’on n’a pas de chance, on nous oublie

Mais on peut très bien tourner la chaussette aussi

Si on ne tente rien en poissons, on ne pêchera rien.

.

Un état de déprime entraine une fermeture à l’autre,

Un état amoureux redonnera bonne confiance en soi.

Question du comment se simplifie alors  grandement :

Il suffit de laisser conduire par émotion naturellement.

.

.

590 – Calligramme

 .

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable :

Personne   n’aime   désocialisé !

Ça dépend  aussi  de  ce que vous

Attendez : empathie  et sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son   dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne  *  suffit pas qu’on la sonne,

Pour être de son côté, êt   J    re autant en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple    E      que de se faire…aimer !

.

Il est vrai que mes relati     V    ons m’aiment à leur façon

Mais  peu souvent, infor     E      tunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en     U       vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus        X        bonne image : que le son.

.

Faudra-t-il que je m’en        Q          contente, m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus      U           rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermit     ‘              tence, pas entre absence

Alors que je désire tant et      O            tant leur seule présence.

Si ce n’est face à face, en        N            leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, se          ‘           rait un vrai, pur bonheur

Mais le dire,  ou le faire         M          sentir, ne serait de mise

Que si je leur apporte et         ‘           vite,  une aide promise.

Je voudrais qu’on m’aime     A            mais comment faire,

Et ce besoin est constant,      I         nourriture journalière

D’un cœur  afin de renfor    M       cer l’énergie d’aimer,

Pour lui donner de battre,   E        envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

C O M M E N T    F A I R E ?

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

590 4

.

Une pointe pour une météo,

Ou bien un temple bouddhiste,

Ou une tour des plus originales,

Autant qu’une pomme de pin ?

.

Une météo invoquée pour pomme de pin,

a peu à voir avec quelque manière d’aimer

tant et si bien que la forme diffère du fond.

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

Présente

Dans de nombreuses

Légendes    et    civilisations

Du monde antique, la pomme de pin

Est un très ancien symbole d’immortalité,

De fertilité, de puissance vitale, rattachée

Au culte Cybèle  ou légende du Dieu Pan.

.

En effet, la pomme  de pin  est  aussi un

Symbole très ancien de nature sacrée,

Liée à la glande pinéale  présente

Dans notre cerveau, dont elle

A la forme et à laquelle

Elle donne son nom.

kokobelli.fr/content/18-ivoire-vegetal-pommes-de-pin

.

Descriptif

.

590 – Je veux qu’on m’aime : comment faire ?

Alignement central   /  Titre droit   / Thème  rencontre

Forme conique  /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin / Symbole de fond : météo

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

590 6

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

.

Finies

La girouette

Et la grenouille :

C’est pomme de pin.

Un montage  facile  qui

Permet de prévoir météo

Ou le soleil à court terme.

Placer la pomme de pin,

Sur la planche et fixer

Le   carton  derrière.

Introduire épingle

Dans la pomme

Sur écaille

science.lu/fr/

previsions-meteo

 .

.

Corrélations

Fond/forme

.

Pomme de pin  va avec météo humeurs

Ouvre ses écailles quand il va faire beau,

Les refermera quand l’humidité se pointe :

Rien de  plus simple  ni  des plus  efficaces !

.

La manière d’aimer ou pas dépend de soi :

Si l’on est ouvert, dispo, ou  fermé, coincé,

Bien que dans ses symboliques anciennes

On trouve plutôt fertilité et immortalité.

.

.

Etre aimé : oui, non, peut-être !

.

Scénario

 Attendre l’amour, assis sur une chaise est espérer marcher sur Lune.

Une rencontre a mal fini, rien n’empêche  de croire dans une autre.

De toute façon, vaut mieux agir, quitte à se tromper, que de rêver.

.

Visuels et textuels  >>  

589 – Ceux, celles, qui ne s’attachent à personne

Visuels et textuels >>

.

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.

   .   

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient, orphelin, saltimbanque,

Sur le fil d’un destin qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que dès qu’on s’attache on s’expose

À des déconvenues, rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le début parfois, désespère,

Que cela dure assez de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne  parvienne  oublier, effacer

Car on balance son manque  entre gris et rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide nous en avons horreur

Si le manque diminue avec événements et temps,

Couvrant en partie une blessure, cicatrice évasée

Irremplaçable, toujours, irrémédiable, souvent,

La vie  n’est pas  cadenassée  à autre bonheur.

.

Le manque  provoque : souffrances, douleurs,

Qui remuent les sangs, humeurs et les cœurs,

Soutien d’un entourage, discret et sans faille

Vient soulager esprit caractère qui défaillent.

Il n’y a pas mot, de consolations, si suffisants

À eux seuls pour éteindre le brulot qui l’attise.

.

Des vies se succèdent ainsi, sans se substituer

L’une à l’autre, comme des poupées  gigognes,

L’insouciance  en moins ayant connu la mort,

Ou séparations qui déchirent, vous cognent,

Qui ne craint plus de l’autre mauvais sort

Que le sien quant à en mourir, aimer.

.

.

Extension

 .

Ceux qui ne s’attachent à personne,

Personne, en retour, n’n finit pas plus

Par s’attacher à eux ou lors ils font mine,

Pour être tranquilles  mais, au fond d’eux,

Ils sont prêts à s’en détacher si des conflits,

Un jour, s’enveniment  et  s’ils s’aperçoivent

Que l’autre est trop égoïste, pour les aimer.

Du manque, si on en fait un jour son deuil,

Il agit comme un poison qui vous pourrit

De l’intérieur, au point  qu’on  ne puisse

Un jour le combler par rien, y compris

Amour propre, estime, de soi-même.

 .

L’amour n’est pas une maladie, un virus dont on ne se débarrasse

Mais il peut faire peur à certaine, certaines

Qui manquent de confiance en eux, le projette en outre sur l’autre

Comme si une peur de s’attacher à l’autre

Signait la fin définitive de leur liberté antérieure et de célibataire.

Pour autres, trouver l’âme sœur est quête

 de leur vie et la chercheront, partout et jusque sur la terre entière !

Et lors il arrive un jour un moment, un âge,

Où ils n’y croient plus, n’espèrent plus, savent que c’est derrière eux.

 .

S’attacher à quelqu’un est perdre un peu de liberté

Mais en contrepartie, il y aura beaucoup  à gagner,

En termes d’affection, reconnaissance, réciprocité !

 .

Faut connaitre les vraies raisons, pas que déclarées,

Pour comprendre quelqu’un  qui ne veut s’attacher :

Souvent c’est un manque pendant sa tendre enfance.

.

Manque de liens, de contacts physiques avec la mère,

Accentués par des rapports peu fréquents avec le père

Nous-mêmes serions empreints d’une grande défiance.

.

.

589 – Calligramme

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.     

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Et même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient     *     orphelin saltimbanque,

Sur le fil d’un destin     À    qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour    *        que la vie leur propose.

Tant vrai que dès qu’     C        on s’attache on s’expose

À des déconvenues,         E       rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le         U         début parfois, désespère

Que cela dure assez           X        de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne              *           parvienne oublier, effacer

Car on balance son               Q           manque entre gris et rose.

Le manque de l’être               U           aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du              I             vide nous en avons horreur

Si le manque diminue               *               avec événements et temps,

Couvrant en partie une              N                 blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable toujours               E                        irrémédiable, souvent,

La vie n’est pas caden               *     *     *               assée à autre bonheur.

Le manque provoque     S           souffrances       À              et des  douleurs

Qui remuent les            ‘              sangs, humeurs       *              et les cœurs,

Soutien d’un             A              entourage, discret      P           et sans faille

Venant soulager      T               l’esprit caractère          E      qui défaillent.

Il n’y a pas mots    T              ni de consolations         R       si suffisants

À eux seuls pour   A            éteindre  un brulot        S       qui l’attise.

Des vies se succè C         dent, ainsi, sans se         O       substituer

L’une à l’autre,  H      comme des poupées       N      gigognes,

L’insouciance   E  en moins ayant connu    N      la mort,

Ou séparations  N qui déchirent et vous E     cognent,

Qui ne craint    T plus de l’autre mau !    vais sort

Que le sien quant à en mourir, on dit aimer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

589 4

.

Une raquette de ski, randonnée,

Ou une poêle à frire pour cuisson

 Aussi bien qu’une mandoline 

Accompagnant tout chant ?

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique

 .

Les origines du luth

Remonter au  IIème

Millénaire  avant

Notre       ère.

Tombé     dans

L’oubli   depuis

Plus de deux siècles,

La mandoline retrouve

De  nos jours   la faveur  des

Interprètes et des plus raffinés.

Outre sa sonorité délicate, il retient

L’attention par sa caisse élégante en

Forme de demi-poire, son manche

Large et court  et terminé par un

Chevillier rejeté vers l’arrière,

Un grand nombre de cordes

Groupées  par   paires.

Famille instruments

À cordes pincées.

madamemusique.canalblog.com/archives/2008

.

Descriptif

.

589 – A ceux qui ne s’attachent à personne !

Alignement central  / Titre droit/cercle / Thème  amour

Forme en ovale  /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : mandoline / Symbole de fond : chant

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

589 6

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique 

 .

Chant donne du relief

À la voix  et aux paroles,

En les teintant d’émotions.

Chant   autant  que  musique,

Est présents en toutes cultures,

En raison  des vertus apaisantes

Et de son pouvoir…  unificateur.

.

La musique adoucit les mœurs.

Et même en temps de guerre,

Le chant peut de rassembler

Les soldats et de les unir

Pour faire face à l’ennemi commun.

.

Certains mythes et légendes évoquent

Un pouvoir de guérison  des  chants,

Mais aussi de leur protection

Face à un danger, ou encore

De leur pouvoir prophétique.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-chant.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le son de la mandoline est des plus doux, attachant

Bien plus encore quand accompagnée par un chant

C’est tout le contraire pour ceux qui ne s’attacheront

À personne : son, chant, ne sortent des instruments.

Ils adressent peu la parole par manque d’affection :

En somme, seront peu fréquentables : trop égoïstes !

 .

.

Attachement amical ou amoureux ?

 .

Scénario

.

Ceux qui trainent des pieds à se rendre à un rendez-vous amoureux,

celles qui pensent que leur amant va les abandonner pour une autre,

ceux et celles qui préfèrent nature et  grands espaces… aux humains.

 .

Visuels et textuels >>

 

588 – Tout le monde connait la chanson, la raison

Visuels et textuels   >> 

.

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

.

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

.

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire,  tout seul.

.

Car si tout le monde connait la chanson,

Tout le monde n’en connaît pas la raison

Tant c’est à cause de toi, qui m’as quitté,

Et, cela, bien avant que j’y aie pensé,

Me laissant dans l’in-con-nu,

Comme  pauvre,  et  nue,

Et de n’avoir pas  vertu

De te plaire,  inconnue,

Comme  une in-gé-nue

Et   toujours,  follement,

Car ta passion retombant,

M’a laissée de côté sur un banc,

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme avant,

T’aurais pu me laisser un mot en partant,

Je suis passé de tout à rien, main-te-nant,

Je peux comprendre ton break reposant.

.

Mais je me retrouve les bras ballants

À t’attendre et cela désespérément

D’angoisse  déjà   pleurant

Comme  ancien   amant

Lorsque je n’ai pas vu,

Que tu   partais déçu :

Pourquoi je n’ai  pas su

T’entendre,  être entendue.

.

Devenir éternel abandonnée,

Serait-il mon destin  bien mérité,

Que je me suis forgée en déraison,

À force de répéter  même  chanson.

.

J’ai changé  son refrain  en  le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Extension

 .

Tout le monde connait la chanson :

Fausses raisons se substituent

À de vraies passions, occupant le terrain

Pour masquer des vrais problèmes

En ne proposant que de mauvaises solutions.

.

Au début, l’on s’interroge, l’on cherche

À comprendre, s’en rapprocher, excuser, pardonner

On attend que tout revienne, naturellement.

À la fin, contrarié, à lutter contre, avant d’abandonner.

.

Arrêtes, c’est le même refrain que tu me chantes,

Du matin au soir et du soir au matin, sans que je n’y puisse

Rien, après avoir changé mes pensées, mes actions,

Tu ne vois rien, continues sur tes rails, dans ton train-train.

.

Il ne s’agit plus d’un dialogue : monologue à deux

Où je suis le spectateur, où tu es l’acteur, alors qu’on

Devrait tous deux en être les seuls auteurs

Et les premiers bénéficiaires.

.

Tout le monde connait la chanson,

Mais  de laquelle, s’agit-il, en fait ?

Celle qui veut faire entendre raison

Celle qui a un air de …  ritournelle,

Celle  qui  parle  d’une  jouvencelle,

À la fin : je ne sais  plus, je ne sais !

Il en est de même pour une dispute

La même cause que la dernière fois,

Celle qu’on aura déclenché cent fois,

Celle que tout le temps on m’impute.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai  une défiance  même  si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

.

Épilogue

.

Il y aura toujours de bonnes raisons

Pour rompre, pour s’en aller, quitter,

L’autre, à qui, pourtant, on avait juré,

Qu’on resterait avec lui sans condition

Mais voilà, parfois, on ne se le sait pas,

Que dis-je, parfois, on ne se l’avoue pas,

On donne des raisons  qui n’en sont pas,

On lui dit : je t’aime pas, c’est tout, voilà.

 

***

 

Il arrive qu’on ne dise rien, qu’on s’en va

C’est à vous de trouver ce qui n’allait pas

Ou plus depuis longtemps, depuis début,

Ou alors à votre âge, trop moche, foutue,

Il aura pris une jeunette et puis il s’est tu

Tout tentative de retour serait malvenue.

 

***

 

Parfois, on disait qu’il était sorti chercher

Des cigarettes mais qu’il n’est pas revenu,

Métaphore : départ, on ne l’a pas vu venir

On aurait dû s’inquiéter, et faire du stock.

 

***

 

L’amour est la matrice de tous les bienfaits

De tous les maux autant lorsqu’il disparait,

L’amour peut être refrain sans seul couplet.

 

***

 

Tout le monde connait la chanson… rupture,

Mais peu en connaissent la raison…c’est dur.

 

***

 

Il vaut mieux, parfois, lors elle serait fausse !

.

.

588 – Calligramme   

 .

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

 .

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

 .

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire tout seul.

.

*******************************************

**********************************************

.

Car si tout le monde connait très bien la chanson,

Tout le monde  n’en connaîtrait  pas  la raison :

Tant c’est à cause de toi …  qui m’a quitté,

Et, cela, bien  avant  que   * j’y aie pensé,

Me laissant en             C      l’in-con-nu,

Comme pauvre      H           sinon nue,

Et de n’avoir      A                 pas  vertu

De te plaire                      inconnue,

Comme une                      in-gé-nue

Et toujours,         O             follement,

Car ta passion        N        retombant,

M’a laissée, de côté   *  sur un banc :

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme   T     C     avant,

T’aurais pu me laisser un mot                O   en partant,

Je suis passé de tout à rien     U                   N  main-te-nant,

Je peux comprendre         T                          N  break reposant

Mais me retrouve      *                                 A   bras …ballants

À t’attendre          L                                      I     désespérément

D’angoisse                                             T      déjà   pleurant

Comme          *                                          *      ancien  amant

Lorsque       M                                       C       je n’ai pas vu,

Que tu          O                                     H      partais déçu :

Pourquoi        N                               A      je n’ai  pas su

T’entendre,       D                         N    être entendue.

Devenir éternel     E                S     abandonnée,

Serait-il mon destin    *      O     bien mérité,

Que je me suis forgée     N   en déraison,

À force de répéter même chanson.

J’ai changé son refrain en le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation 

.

588 4

.

 On peut y voir une urne funéraire,

D’un support pour une œuvre d’art,

Vase décoratif aux bords évasés,

Un utérus, matrice féminine,

.

Vase évoque matrice, lieu de transformation

que seule la femme est capable d’accomplir

pour concevoir un enfant comme un projet

ainsi la forme creuse approcherait le fond.

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme ventre devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

  .

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît, parfois, comme l’emblème

De la vie qu’on suppose éternelle.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice-

.

Descriptif

.

588 – Tout le monde connait la chanson 

Alignement central  /  Titre dédoublé   /  Thème  sexe

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : matrice

.

.

Fond

.

Évocation

.

588 6

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme matrice devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

 .

Symbolique 

.

Pour Jung, le processus d’individuation

Est un processus de transformation

Intérieure, qui correspond à la

Transformation des substances

Alchimiques dans la cornue.

.

« Dans l’alchimie, un des symboles

Féminins les plus importants est alambic

La cornue dans laquelle  devait  s’exécuter

Transformation de précieuses substances.

.

Au centre des découvertes psychologiques

Se trouverait, à nouveau, un processus de

Transformation intérieure, individuation

De fait, le vase, l’alambic, la cornue, sont

Des représentations de la matrice.

cairn.info/revue-de-psychologie-

analytique1-2014-1-page-7.htm

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Le corps, sans parler des formes de la femme évoluent

Se transforment entre enfance, adolescence, adulte.

Cela est dû, en partie, à sa fonction de réceptacle

Il y a comme une sorte d’alchimie de substance

De ses hormones et  jusqu’à la ménopause !

Si tout le monde en connait bien la raison

Ne chante pour autant même chanson.

 .

 

.

Blessure d’abandon

.

Scénario

.

Chanson Jacques Brel, Mathilde : «Je vous ai apporté des bonbons».

Quelles raisons récurrentes pour disputes amoureuses, couple marié.

Ni la chanson, ni la raison : on sera proche, là, d’une folie passagère.

 .

Visuels et textuels   >> 

 

587 – Maitresse en séduction, déesse en adoration

Visuels et textuels  >> 

.

Maitresse, déesse

Prêtresse …… poétesse,

Ou que  sais-je  …  encore :

La femme aurait mille visages

Capables des meilleures choses,

Et tout autant  des pires ravages.

Je parle des cœurs, d’honneurs !

.

Se détend, s’étend, et se défend

Manque respect de son rang

Chiffonne, et le renferme,

Met à amour un terme,

Avouant s’être trompée

N’acceptant l’avoir été !

.

Pure maitresse, en séduction,

Ou vraie déesse en adoration,

La femme se laissera vénérer,

Mais plus rarement posséder.

.

La  noble créature de l’homme

Modelée, pour lui … en somme,

Est pour se reproduire entre eux,

Se console d’’être que demi-dieu.

Femme  prend  mari  pour la vie,

Homme veut épouser  … hors lit.

.

D’où vient  terrible  malentendu,

D’une  telle illusion  entretenue :

Entre la quête  des soirs, câlins,

Et la réalité morne  des matins,

Un fossé, peu à peu, s’instaure :

Personne n’admettant ses torts.

.

Le couple séparé ne s’écoute plus,

La faute au  premier qui  a rompu :

Personne n’épouse un idéal inconnu,

Femme n’en est pas un en sa féminité,

L’homme n’en est pas un, en sa virilité,

Rien qu’un être humain, qui vous a plu.

.

Se jalousent  et se  haïssent  et  s’aident.

Lors le jeune se fait vieux, la belle, laide,

Amour devient une source d’ambigüités,

Dès qu’il se veut exclusif  et  voire entier,

Pour passer de sa passion, à son amitié,

L’essentiel est de  bien  communiquer,

Toute passion ne  dure   qu’un temps

Même si on peut parfois renouveler.

.

.

Extension

Pure maitresse en séduction,

Femme peut devenir pure prêtresse

En manipulation pour nous faire croire

Que tous les torts nous sont attribués

Alors qu’en couple, en vraie union,

Ne peuvent être que partagés.

.

Pur stratège en machination,

L’homme machiste en domination

Au point que conjoint n’a plus espace

Ni de temps ni de liberté pour respirer,

Pour faire ce qui lui tient le plus à cœur,

Au point d’être obligée de lui soumettre

Auparavant ses actions et de lui

Demander toutes ses permissions.

.

L’erreur est de croire qu’on a trompé

Sa femme, ou son mari, absent, si après,

Les pleurs, les larmes versées,  vite séchées,

Tout amant ne serait plus vu, ni même entrevu !

Pendant un certain temps, qui peut dire prétendre

« Fontaine, je ne boirai plus, jamais, de ton eau »,

Sans parfois, en reprendre, à s’y méprendre.

.

La séduction ne date pas d’hier et n’est pas propre aux humains

Mais  chez les animaux, elle  est saisonnière ; chez nous, entière,

C’est-à-dire, tout au long de l’année, et y compris en plein hiver,

Et elle marche dans les deux sens aujourd’hui et à deux mains.

L’adoration serait comme le dépassent même de la séduction

Une sorte  de sublimation  de l’autre, au-delà  de sa réalité

Attention à ne pas bruler ses ailes pour ne pas tomber.

La chute est plus mortelle lors elle vient de plus haut

Trop belle pour moi ; pour être vrai, trop beau !

.

Séduction et adoration tiennent les deux bouts

D’une échelle entre sexe seul et projection seule.

.

Entre les deux, le curseur varie, selon fantasmes,

Tantôt on percevra l’autre avec respect et dignité

Tantôt on souhaitera qu’elle joue… femme fatale.

.

Ma main gauche ignore ce que fait main droite,

Nous n’avons pas qu’une vision d’une personne,

Notre inconscient intervient  en  perturbateur.

.

.

587 – Calligramme  

.

Maitresse, déesse

Prêtresse …… poétesse,

Ou   que   sais-je   …  encore :

La femme Ô aurait Ô mille visages

Capables meil    //    leures Ô choses,

Et tout autant //     des pires ravages.

Je parle des //  cœurs, d’honneurs !

Se détend  ==== étend, défend

Manque respect de son rang

Chiffonne, et le renferme,

Met à amour un terme,

Avouant s’être trompée

N’acceptant l’avoir été !

.

Pure maitresse    *     en séduction,

Ou vraie déesse  M     S   en adoration,

La femme      A  se laisse    É        vénérer,

Mais, plus     I   rarement      D      posséder.

La noble      T       créature        U  de l’homme

Modelée     R        pour lui          C   en somme,

Est pour     E     se reproduire   T  entre deux,

Se console S     de n’être que   I  demi-dieu.

 Femme    S     prend mari  O pour la vie

Homme  E  veut épouse N  hors lit.

.

D’où vient   terrible    malentendu,

D’une   telle illusion  entretenue.

Entre la quête  des soirs, câlins,

Et la réalité morne  des matins,

Un fossé, peu à peu, s’instaure :

Personne n’admettant ses torts.

Le couple séparé  ne s’écoute plus,

La faute  au  premier  qui  a rompu :

Personne  *   n’épouse un idéal  *  inconnu,

Femme   D   n’en est pas un en sa   A   féminité,

L’homme   É    n’en est pas un, en    D   sa virilité,

Rien qu’un    E    être humain, qui   O    vous a plu.

Se jalousent   S      et se  haïssent    R    et  s’aident.

Lors le jeune    S     se fait vieux     A  la belle, laide.

Amour devient  E      la source      T   d’ambigüités,

Dès qu’il se veut   *      exclusif     I       voire entier,

Pour passer de sa  E   passion  O     à son amitié,

L’essentiel est de   N   bien   N  communiquer,

Toute passion ne   *  dure   *      qu’un temps

Même si l’on peut, parfois,  la renouveler.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

587 4

.

Belle tête sur un corps féminin :

Habillée d’une robe ample et fluide

Comme une déesse grecque, drapée

Dans sa sensualité ou autre fantasme.

 .

On ne sait si c’est une déesse ou maitresse

ni si elle est antique, classique ou moderne

tant nombre fantasmes sont aussi culturels

et lors la forme convergera ici vers le fond.

.

Difficile pour une maitresse d’endosser

Son rôle de déesse

N’étant ni l’une ni l’autre : qu’une femme

Tout n’est que fantasme.

 .

Symbolique 

 .

Une « déesse » hantait

L’esprit des chasseurs de la préhistoire.

Une déesse à la féminité marquée

Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques

– Seins,   fesses,  pubis,  grands yeux –  se  retrouvent

Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

.

Descriptif

.

587 – Maitresse, séduction ; déesse, adoration 

Alignement central  /  Titre analogue   /  Thème  amour

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : déesse / Symbole de fond : fantasme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

 .

.

Difficile pour une maitresse d’endosser

Son rôle de déesse

N’étant ni l’une ni l’autre : qu’une femme

Tout n’est que fantasme.

 .

Symbolique 

.

Fantasmes sexuels

Sont presque universels,

Signalés en de nombreuses

Sociétés  à  travers  le  Monde.

.

En raison de la nature de certains,

La mise en pratique de ceux-ci restera

Moins courante, en raison de contraintes

Culturelles, sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, une simple évocation

De fantasmes sexuels est soumise à des

Tabous sociaux et à des inhibitions.

Wikipédia : fantasme

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Nos fantasmes suscitent autant d’images

Sur des déesses que sur des maitresses :

Maman et putain se donnent la main, 

Désir et fantasme créent des plaisirs.

.

Une déesse peut devenir maitresse,

Rarement l’inverse,  socialement !

Aujourd’hui c’est ni l’un ni l’autre

Amante  les confond  tous deux

Parfois, les réunit en trouple,

Dans le même lit de couple.

.

.

Amour est-il fantasmé !

 .

Scénario

.

Ma maitresse me hèle avec son tambourin et avec son désir,

et puis s’approche de moi, sans aucune équivoque pour la suite,

si fait que je l’admire, encore, après l’amour, en déesse, incarnée !

 .

 Visuels et textuels  >> 

586 – Quand je t’aimais, tu m’ignorais : ton valet

Visuels et textuels >> 

.

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout d’un long moment,

Inversion totale  des sentiments :

De trop tôt à trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer,

Amour nous l’a fait garder,

Amour nous l’a fait avouer,

Amour nous l’a fait possible,

Amour nous l’a fait impossible.

.

Tant de fois relaté, raconté

Font les sujets  des romans,

Mais si ignorés, totalement,

Protagonistes malheureux.

.

Tandis que … je t’aimais,

Toujours, tu m’ignorais,

Et lors, devenu, n’étais,

Rien d’autre que valet.

.

Lors, j’ai bien souffert,

 D’être en plein désert,

Tant tu ne m’as offert

Ton moindre mystère.

.

J’en  ai fait mon deuil,

Et, quoique tu veuilles,

N’aurai plus jamais œil,

Sur  cet amour …  linceul.

.

Et je n’étais plus…accessible

Lors tu t’es rendue  disponible

Et, si tu réclames l’impossible :

La situation deviendrait pénible.

.

Et que faire d’autre, à présent que   

Ton décalage, temporel, ennuyeux,    

Provoque un déphasage amoureux,     

Qui ne nous mène plus … aux cieux !       

.

.

Extension

 .

Aimer quelqu’une, quelqu’une,

Qui ne vous aime pas, vous ignore

Ou vous maintient en simple amitié,

C’est le lot de combien  de rencontres,

De combien de relations, où sentiments

Manquent chaleurs,  ne sont réciproques.

.

Différences de perceptions : la reine de l’un

Ne voit en l’autre que simple valet intéressant

À son service et pas intéressée pour aller au-delà.

Lors la situation se renverse, il est parfois trop tard

Et la vengeance excitera la haine sinon l’indifférence.

.

J’ai connu des couples qui se sont ratés à vingt ans

Puis se sont retrouvé à l’âge de quarante ans,

Après chacun :  un mariage et des enfants

Et un divorce en se disant que si…

.

Ils n’en seraient pas là !

Mais que faire de «si»

Lors rien ne le prouve,

Que tout est  à refaire,

Tout à recommencer !

.

La réciprocité serait le mot-clé maitre de l’amour

Après avoir souhaité, vérifié, certifié quelle existe

Tout n’est pas résolu s’il s’agit d’une affaire degré,

Un peu, beaucoup, qui se termine par pas du tout

Et même si passionnément, tant elle est éphémère

L’ignorance, indifférence étant les pires des maux

Que l’on vit  en l’amour : mieux vaut encore haïr !

.

« Je t’aime, moi non plus », chante Gainsbourg,

Affirmant tout le contraire comme nuit et jour.

Il ne s’agit de haine,  pas même  d’indifférence,

Mais d’une recherche d’un accord sur l’amour.

.

Chacun le voit, le sent, le ressent à sa manière

C’est plus une question d’intensité que réalité,

Tu m’aimes ou pas : l’important est comment,

Comme frère/sœur, comme ami, mari, amant.

.

L’ignorance accompagne, suscite l’indifférence :

L’ignorance se différencie en cas d’amour secret,

L’indifférence, en cas d’amour avoué mais rejeté,

La nuance peut paraitre mince, est d’importance.

.

.

Épilogue

.

Je t’aimais, mais … tu m’ignorais.

Au fond de mon être, je n’existais

Pour toi, et  lors  je t’interrogeais,

Réponse évasive, peut-être, mais.

***

Tu  me traitais   comme ton valet,

Viens ici, fais cela,  rend toi utile.

Tant m’aimer  te paraissait futile,

Tu  critiquais  tout ce que  je fais.

***

Je sais,  qu’en rien,  je ne  te plais,

Et que pour toi, tout ce que je fais

N’aurait d’importance ni de reflet

Tu ne me remercie pas, tu te tais !

***

Je sais fort bien  que tu ne me hais,

Mais l’ignorance  est pire, tu le sais.

Tu en use, tu en abuse et ça te plait,

Tu me domines ainsi comme valet !

***

Si je ne valais rien, tu aurais mal fait

De m’épouser pour, après, mon rejet.

Regarde-moi et dis-moi … s’il te plait,

Dis-moi, que d’amour, tu me connais !

.

.

586 – Calligramme

 .

Décalage dans le temps,

Déphasage dans le sentiment :

Nous nous sommes mal accordés,

Lors confusions entre amour/amitié.

Et puis, au bout      d’un long moment,

Inversion totale            des sentiments :

De trop tôt à               trop tard passés.

.

Amour, nous l’a fait payer :      A

Amours         ….         gardés,      L

Amours        ….          avoués,      O

Amours      ….         possibles,     R

Amours    ….       impossibles.    S

                                                       *

Tant de fois relatés, racontés    Q

Font les sujets    des romans,    U

Mais si ignorés,  totalement,    E

Protagonistes   malheureux.    *

                                                    J

Tandis que         je t’aimais,    E

Toujours tu      m’ignorais,     *

Lors, deve       nu, n’étais,     T

Rien que            ton valet.     ‘

                                              A

Lors, j’ai bien souffert,       I

 D’être en plein désert,      M

Tant tu ne m’as offert      A

Le moindre  mystère.       I

                                           S

J’en ai fait  mon deuil,     :

Et, quoique  tu veuilles,    T

N’aurai plus  jamais œil,    U

Sur  cet amour …  linceul.     *

                                                 M

Et je n’étais plus…accessible    ‘

Lors tu t’es rendue  disponible   I

Et, si tu réclames l’impossible :   G

La situation deviendrait pénible.   N

                                                             O

Et que faire d’autre, à présent que    R

Ton décalage, temporel, ennuyeux,     A

Provoque un déphasage amoureux,      I

Qui ne nous mène plus … aux cieux.        S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

586 4

.

Rapport entre tire-bouchon

Et l’extraction de l’amour :

Aucun tant l’amour du vin,

N’est pas vin de l’amour.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique 

 .

Tire-bouchon vient du verbe

« Tirer » et « bouchon », latin « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil qui

Sert à extirper de son logement

La parcelle de matière,

Faite généralement de liège

Qui, d’un côté est au contact du liquide,

Et de l’autre côté est à proximité de la

Personne qui va faire  l’action  de tirer.

On situe mal invention du tire-bouchon.

On l’attribuerait, parfois, à l’observation

Certains animaux étant proches du porc,

Qui, de par leur partie caudale, évoquent

La spirale que nous

Connaissons.

Ledifice.

Net

 .

Descriptif

.

586 – Alors que je t’aimais : tu m’ignorais !

Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  amour

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : amour

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Aucun rapport avec tire-bouchon,

Sauf s’il agit d’extraction :

Tant on cherche le moyen de l’ouvrir

Pour l’amour, pour en jouir.

 .

Symbolique

.

L’amour

On peut se demander

S’il s’agit d’un concept

Proprement psychanalytique

Et non pas plutôt d’un thème

Relevant de la psychologie,

Voire de la philosophie

« Les philosophes, ils ne

Parlent que de ça »,

Affirmait en tout cas Lacan.

.

Si on veut entendre parler d’amour,

dans le Vocabulaire de la psychanalyse

Il faut se reporter à l’entrée « objet »

Pour voir apparaître l’amour,

L’amour pour l’objet dans

La « relation d’objet ».

Modifié, source : cairn.info/revue-

psychanalyse-2007-3-page-5.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le tire-bouchon aura plus à voir avec le vin

Qu’avec l’amour encore que l’un n’empêchera

L’autre comme amour du vin, vin de l’amour !

.

L’amour serait plus répandu, relaté que les vins

Disséqué, goûté apprécié  autant en philosophie

Qu’en littérature, psychanalyse plus psychologie.

.

Le tire-bouchon ne peut s’extraire du statut d’objet

L’amour parvient à toujours garder statut de sujet.

.

Considéré en valet

 .

Scénario

.

Le garçon semble très amoureux, mais la fille semble  indifférente !

Souffler sur aigrettes d’une fleur bien mûre pour savoir si  enfants !

Prédire l’avenir, j’ai tiré le valet : ce que je suis et resterai avec toi !

 .

Visuels et textuels >> 

585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir !

Visuels et textuels  >>   

.

Que tout nous sépare

Et, que tout, nous réunisse,

Serait-ce dû, à  un grand hasard 

N’y aurait-il rien que l’on ne puisse

Changer, pour qu’il en soit autrement.

Vrai, que  des couples  que tout sépare,

Restent  solidaires  et, unis, pour la vie.

.

Alors  que  des couples, que tout réunit,

Se séparent un jour au plus tôt ou tard.

Et, de se dire que  ce qui nous sépare,

Peut nous réunir,  en vue de l’esprit

Serait faire fi de franchir interdit

Bien qu’il s’avère plutôt rare !

.

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

.

Extension

 .

Ce qui nous sépare peut

Tout aussi bien nous réunir :

Ça peut paraitre contradictoire :

Mais c’est le fait de nombre d’histoires.

.

Valeurs fondamentales, fondatrices d’union

Viennent couper accord auparavant sur tout

Qui ne sont que prétextes à nous chamailler,

À nous  disputer, et  voire, à nous  éloigner.

Mais ce serait juste  une épreuve, à subir,

Afin d’être à même de nous reconquérir.

.

Et pourquoi vous êtes-vous séparés ?

On se disputait trop sur oreiller !

Et vous ? On s’ennuyait trop

À ne jamais  se disputer,

Sans jamais un mot,

Un geste énervé !

.

Couteau, ciseaux, rasoir : le repassoir,

Dit le rémouleur, le coiffeur, l’habilleur !

Instrument pratique et dont on ne saurait

S’en passer pour couper court aux verbiages

Des paroles inutiles… et qui nous encombrent,

Lors un couple ne se coupera pas, il se déchirera

Jusqu’à l’irréparable, pour qu’il ne se recolle pas !

.

La première chose qui nous sépare est notre corps

Même quand on croit parvenir à une fusion totale.

Il n’en est rien, nous ne sommes jumeaux siamois,

Encore, ils ne pensent qu’à se séparer au plus tôt !

 

Séparés, nous le serons encore plus par notre mort.

Religion nous fait croire que ceux que Dieu a réuni,

La mort même ne peut les séparer : quelle histoire !

Je ne refuse pas d’y croire, mais je demande à voir !

.

.

585 – Calligramme 

.

Que tout,    #   #    nous sépare

Et, que tout,      =   =       nous réunisse,

Serait-ce dû, à         #   #         un grand hasard 

N’y aurait-il rien       =   =         que l’on ne puisse

Changer, pour qu’        +   +         il en soit autrement.

Vrai, que des cou             #   #           ples que tout sépare,

Restent solidaires            =   =             et, unis, pour la vie,

Alors que des cou            +   +            ples, que tout réunit

Se séparent un jour       #   #           au plus tôt, ou tard.

Et, de se dire que        #   #          ce qui nous sépare

Peut nous réunir,     =   =         en vue de l’esprit

Serait faire fi de    +  +        franchir interdit

Bien qu’il s’avè   –   –       re plutôt rare !

.

CE QUI NOUS

En première lecture, on découvre un miroir

Qui nous renvoie de belles images d’espoirs,

En seconde lecture, réalités de chaque soir,

Qui se répètent et nous noient dans le noir,

En troisième lecture, des histoires à tiroir,

En projet commun sans nous faire avoir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit,

Que ce que l’on doit au hasard

De partager tout et même, lit !

.

NOUS SÉPARE

Mais dès lors que plus rien ne se répare

Tout, entre nous, et, même plus, s’enfuit,

Bien que  ce dont on héritera, à l’arrivée,

Est manque cruel de l’autre, en rencart,

Qui fait le ciment invisible de notre vie

Jusqu’à ce que dernier meurt éploré.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit, à ce bazar,

De partager tout et même, vie !

.

PEUT AUSSI

L’autre jour, fait exprès mais fait rare,

Je me suis senti, comme un abandonné,

Je me suis dit : n’est-il pas déjà, trop tard,

Pour que je songe à nous  …  rabibocher !

Plutôt que de moraliser, la reconquérir,

M’est paru judicieux, risque à courir.

N’y a-t-il rien qui nous sépare,

Et n’y a-t-il rien qui nous unit :

Que ce que l’on doit au bizarre

Fait de retrouver ce qu’on fuit !

.

NOUS RÉUNIR 

Ce qui nous sépare, aussi nous unit,

Tout et rien, de particulier…hormis

Habitude de vivre, se supporter,

Varier entre l’amour et amitié

Pour que, jour après jour,

Plaisir, reprenne tour.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

585 4

.

Une pointe de quelque chose

Un clou, une vis, à enfoncer,

Ou  une  paire de ciseaux, 

Pour bien couper dans le vif.

 .

la paire de ciseaux est fait pour couper

on le voit pour les contrats de mariage

tant et si bien que forme épouse fond.

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux sont un symbole

De séparation, de couper les liens,

Ça peut représenter un réel divorce.

.

Rupture, un changement de situation

Implique, on se sépare, physiquement

Ou moralement : certaines personnes,

Ont  la peur de rompre  tous nos liens.

.

Il y a aussi  une notion de castration,

Être empêché de faire quelque chose

Le sentiment d’être amputé d’une

Partie de soi notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/ciseaux/

.

Descriptif

.

585 – Ce qui nous sépare peut aussi nous réunir 

Alignement central / Titre intercalé  / Thème  rencontre

Forme droite  /   Rimes égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : ciseaux  / Symbole de fond : couper

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

585 6

.

Une paire de ciseaux est un instrument

Utilisé pour couper :

Comme pour séparer un morceau de tissu,

Un amour, en deux.

 .

Symbolique 

 .

Les ciseaux, comme la lame,

Sont symboles de séparation.

Chez les enfants, c’est le divorce

Qui est le plus souvent symbolisé.

Ces lames doubles sont faites pour couper,

Séparer en deux parties de façon irréversible.

.

Par extension, les ciseaux symbolisent

Une séparation de son être intérieur

En deux parties, dédoublement

Est ressenti comme profonde

Angoisse, déstructurante.

.

L’individu qui n’arrive pas à trouver

Et son  équilibre intérieur se sent menacé

C’est le thème de nombreux films d’angoisse

Où apparaissent des ciseaux évocateurs

De la schizophrénie (esprit coupé ).

Tristan-moir.fr/ciseaux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Couper un lien, des liens, ou tous les liens

Avec quelqu’un, quelqu’un, couple, famille

De manière définitive, constitue un drame

Au vu des rapports antérieurs chaleureux.

.

Dieu merci, il y aura nombre d’occasions,

Tels que, naissances, mariages décès, etc.

Qui permettent la rencontre de nouveau,

Et quelque fois de recoller les morceaux.

 .

.

Nos routes ici, se séparent

.

Scénario

.

Deux paires de ciseaux entremêlées, pour s’aimer, pour se couper,

pour couper ce lien invisible qui nous réunit, main dans la main,

jusqu’à ce qu’une séparation physique nous éloigne et à jamais.

 .

Visuels et textuels  >>   

 

584 – Je ne sais si c’est toi que j’aime ou l’amour

Visuels et textuels  >> 

.

Aimer l’autre

Ou aimer l’amour

Ou s’aimer soi-même

Est sorte trilogie autour

De nos relations humaines

Quoique,  en toute bonne foi,

C’est souvent, parait-il, les trois.

.

Selon, grammaire, syntaxe, langue.

Le sujet et le verbe et le complément

Ont-ils une relation à tel sentiment !

.

Le comble, s’aimer  à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup, si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir satisfaire  de tels enjeux.

.

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

.

De ces quatre amours, tous, bien différents,

Parfois même contraire où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y  confondre  et  d’autant

Que tu n’es pas  moi ni double persistant.

.

Qu’est-ce que  cela veut dire, instamment,

Je t’aime, tu m’aimes : nous voilà amants,

Tant  nous sommes  l’un à l’autre, penchant

Par nombre attraits nous ayant fait aimants.

.

Quelque  part entre toi et moi, il y a   un nous,

Nul ne le voit on le sait  mais  il nous rend fou,

Au point de tomber l’un face à l’autre  à genoux

Jusqu’à ce que l’on se soit fondu, en un seul tout.

.

Qu’est-ce que ce nous ce tout et qui  nous échappe,

Si chaque fois  qu’on les tient  ou qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent notre  belle union sapent,

Amour ne reste, pour nous, provisoire, nous happe.

 .

.

Extension

 .

Panne d’amour nous remet en cause :

Aurions-nous fait le mauvais choix,

Diverger, au point que, le contrat

De départ ne tient plus du tout,

Qu’il faut et vite le renouveler,

L’abandonner, le dénoncer.

.

Je ne sais trop si c’est toi

Que j’aime  ou l’idée que

Je me fais,  de toi,  en me

Projetant et en superposant

Une autre image que la tienne,

.

Sans tenir  compte  de ta réalité,

De tes limites et de tes aspirations

Et, réciproquement, tant, moi aussi

Je peux t’apparaitre comme différent

De celui que tu as connu auparavant !

.

Le rouge est connu pour être la couleur de l’amour,

Du sang, des roses aussi ainsi que  de la chine maoïste

Et pourtant  les mariées s’habillent  d’une robe blanche,

Sans savoir si c’est leur mari  qu’elles aiment  ou l’amour

Que  l’on offre  un diamant, comme  anneau  de mariage,

Ou  beau bouquet de roses, ne changera  rien  à l’amour,

Il est de nature  éphémère, même arrosé  tous les jours.

Pour  durer il doit évoluer, se transformer, reproduire,

L’amour est l’énergie commune dont l’on se nourrit.

.

Aimer l’amour : comment est-ce possible,

Dès lors qu’il s’agit de concept désincarné !

.

On a du mal à le qualifier,  même à le saisir :

Lors on en est atteint, on le traite de maladie.

.

Donner tout y compris se donner l’un à l’autre,

Seront une complète concrétisation de l’amour.

.

Ce don est à ne pas confondre avec la possession :

Se donner n’est pas prendre, réclamer même chose

.

 S’appartenir est à pendre comme un abus de langage :

On ne peut appartenir à personne,  rien qu’à soi-même.

.

L’amour ne se gagne pas, il se partage, chacun à sa manière

Certains cherchent fusion, compréhension, commune passion.

.

D’autres, une présence en qui ils ont confiance, qui les rassurent,

Non de façon transitoire : par un attachement constant, durable.

.

.

584 – Calligramme

 .

Aimer …………………… E ….…………..………… l’autre

Ou aimer ……………… S .….……….………. l’amour

Ou s’aimer …………… T …….….……… soi-même

Est sorte tri ………….. * ..…..…….. logie autour

De nos rela ….…….… C ..…… tions humaines

Quoique, en …….….. E  ..… toute bonne foi,

Ce serait, souvent,    *  parait-il, les  trois !

Selon, grammaires, T  syntaxes, langues.

Le sujet et le verbe  O  et le complément

Ont-ils une relation I   à tel sentiment !

Le comble, s’aimer    à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup,  si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

******************************

******************************

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir  satisfaire  de tels enjeux

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

De ces quatre amours  et  tous, bien différents,

Parfois même contraires    *   où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y   *    confondre    *      et d’autant

Que tu n’es pas     *        moi ni double    !     persistant.

Qu’est-ce que    Q          cela veut dire, ins    R   tamment,

Je t’aime, tu    U         m’aimes : nous voilà      U     amants,

Tant nous      E         sommes  l’un  à  l’autre        O  penchant

Par nombre  *         attraits  nous  ayant  fait,         M  aimants.

Quelque        J         part entre toi et moi, il y a          A    un nous,

Nul ne le        ‘            voit on le sait mais il nous            ‘    rend fou,

Au point de      A           tomber l’un face à l’autre          L      à genoux

Jusqu’à ce que,     I             l’on se soit fondu, en           *     un seul tout.

Qu’est-ce que ce nous M             ce tout et qui           U        nous échappe,

Si chaque fois  qu’on         E           les tient ou       O         qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent          *          notre       *               belle union sapent,

Amour ne reste pas, pour nous,                 *                   provisoire, il nous happe.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

584 4

.

On peut y voir une robe

De femme avec un buste

Étroit, un  volant évasé,

Sur  cintre : séduisante.

.

Robe en apparence n’évoque pas amour,

 le sous-entend, de manière inconsciente,

surtout qu’une fois portée, tout change,

elle s’en approche de forme et de fond.

.

Habillée avec une telle robe,

 Une fille sera plus séduisante :

Elle suscitera, et vite, l’amour ,

Quelle que soit celle qui la porte.

.

Habillée avec une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

.

Symbolique    

.

Le sens premier

Du mot «robe»

«Vêtement féminin

Composé d’un corsage,

D’une jupe d’un seul tenant»

D’après  le Petit Larousse, 2009,

Robe apanage strictement féminin.

.

Les robes, courtes, longues, droites,

Sont représentations du «féminin».

Nous entendrons ici par «féminin»

«Qui manifestera des caractères

Considérés comme propres

 À la femme».

oic.uqam.ca/fr/communications/

la-robe-symbole-et-significations

.

Descriptif

.

584 – Est-ce toi que j’aime ou l’amour ?

Alignement central / Titre droit/cercle/ Thème  amour

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : robe  /    Symbole de fond : robe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

584 6

.

Habillée avec une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

 .

Symbolique

.

La robe considérée

Dans nos sociétés comme

Vêtement exclusivement féminin,

Est le symbole de la féminité

Depuis la Renaissance,

Pouvant portée par des hommes

Dans d’autres sociétés elle fut d’ailleurs

Portée par eux et bien avant cette période.

.

Les couleurs, de même que leur simple emploi,

La beauté également, sont tous relatifs et fluctuent

D’une époque  à une autre, et voire  d’un lieu à un autre.

Les couleurs, quant à elles, si elles n’ont pas de signification fixe

Universelle, leur emploi dans les robes de soirée a malgré tout un sens.

echodecythere.com/2014/08/28/couleurs-de-robe-et-symbolisme

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’apparence des choses, des êtres, des gens

Ne présume pas leur consistance forcément :

On peut être  de belle présentation, prestation,

Et être parfaitement creux ou sans perfection.

Robe a justement pour effet d’enrober défaut

D’attirer l’œil sur la forme plus que le fond.

.

S’il suffisait que le beaux habits, fassent

Les belles personnes, cela se saurait,

Mais les habits, vêtant l’intérieur,

Sont invisibles bien qu’essentiels

Pour se faite une idée des gens.

 .

.

Aimer l’autre, aimer l’amour !

 .

Scénario

 .

Ni toi ni moi, ne sommes rouges : il n’y a que l’amour qui l’est,

offrir anneau, avec diamant, symbole éternel à prix coûtant,

ou une rose rouge qui ne dure que l’espace d’un bon temps !

 .

Visuels et textuels  >>

583 – J’aurais… tant aimé partager ton intimité.

Visuels et textuels  >>

.

J’aurais  tant voulu partager,

Tant voulu  décliner t’aimer,

Voulu m’enivrer tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés.

.

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  … s’est brisé.

.

J’aurais tant, tant aimé

Partager    ton   intimité,

Mais cela n’a pas marché,

Tu es restée très distanciée.

.

Or j’aurais tant,  tant aimé

M’être, tout  de toi,  enivré

Or  au petit matin,  sonné,

Je  me  sens  seul … esseulé.

.

Mais j’aurais tant, tant aimé

Que tu me rendes bien entier

Or tu n’as pas été …ma moitié,

Même pas été un bas quartier.

.

Mais j’aurais tant et tant aimé

Nos imaginaires et sexes, mêlés,

Mais tu t’es isolée, t’es enfermée

Dans ta belle bulle bien protégée.

.

J’aurais tant aimé de partager

Avec toi, un instant… d’éternité,

Or  des jours, nuits, sont passés,

Tu m’as quitté, m’as abandonné.

.

J’aurais  tant  aimé  embrasser

Nouvelle vie d’espoirs, illuminé

De ta fraicheur, grâce et beauté,

Tu ne m’as, même pas, regardé.

.

J’aurais tant aimé m’engager

En la relation plus stabilisée,

Mais mon cœur tu l’as brisé

Et j’en ai perdu la moitié.

.

.

Extension

 .

L’intimité, qu’est-ce c’est !

Serait-ce une  même chose

Pour tout le monde, au moins

Pour les couples de partenaires :

Faire l’amour, échanger des caresses,

Des tendresses et s’abreuver des baisers.

Lors certains prennent soin d’ajouter

«Dans la plus stricte» à «intimité»,

Pour distinguer celle de l’âme

Et du corps, plus accessible.

Il y aurait une autre intimité

Et qui vous fusionne avec l’autre

Sans le toucher et d’aucune façon.

Ces écrits sont-ils intimes ?

Non, bien sûr, c’est l’évidence

Dès lors qu’ils sont publiés,

Ils échappent à son auteur.

Parlent-ils… d’intimité ?

Non plus : ils ne parlent

De personne en particulier.

Peut-on les interpréter comme

Un reflet de sa  propre  intimité ?

Oui, s’il s’accorde à ce que vous pensez

Sans oser le dire, prenant l’auteur, à témoin,

Que vous n’arriviez pas à formuler vous-même.

.

Pensée intime, regard intime, baiser intime, toilette intime

Dès qu’on s’approche  d’une zone privée

On frôle, obligatoirement, un espace ou une surface intime

Que l’autre souhaitera, ou non, partagée.

On peut violer l’intimité, pas la voler : on ne l’emporte pas,

Mais c’est tout comme : elle n’est plus là

Tant il est vrai qu’entre intime et ultime, il n’y a qu’un pas

Certains hésitent à franchir ; autres, pas.

 .

L’intimité commence d’abord par celle du corps

Par la nudité, visibilité des parties, dites intimes

Or ce n’est pas tant  le fait d’être nu, qui compte,

Que le regard de l’autre avec son propre ressenti.

.

L’intimité se poursuit  par passions, occupations,

Tout ce qui concerne famille, histoire personnelle,

Il nous aura livré quelque secret qu’on ne connait,

Il nous est si familier qu’on recherche sa présence

.

L’intimité s’achèvera quand on aura l’impression

De connaitre tout autre  comme si on l’avait fait :

On pense comme lui, à sa place,  on devine tout :

Parce que c’était lui, c’était moi, dit Montaigne.

.

.

Épilogue

.

Qu’on regarde l’autre dans les yeux

Et jusqu’au plus profond de son être,

On touche à l’intimité sans la toucher.

***

Certains mettent l’intimité en leur sexe,

D’autres dans trop de proximité spatiale,

Et d’autres, dans l’intrusion  de leur âme.

***

On parle de viol d’intimité  lors on dévoile

Tout, ou partie, de «journal intime»,  volé,

Jusqu’à le rendre publique voire monnayé.

***

Paparazzi sont experts en photos dénudées,

Non pas sur plages : au domicile, lieu privé,

Le vol n’est pas la nudité : non autorisation.

***

De partager l’intimité  d’une personne aimée,

N’est pas un crime : juste, désir secret, avoué,

À condition qu’elle ne devienne chasse gardée.

***

Il arrive que des personnes sentent plus intime

Avec un ou une amie, qu’avec leur femme, mari,

Faut croire que coucher avec, ne dévoile pas tout.

***

Pour ma part, je pense qu’intimité est dans l’esprit

Quand on devine la pensée d’un autre, rien à cacher

L’on appellera cela parfois fusion, parfois complicité.

.

.

583 – Calligramme

 .

J’aurais  tant voulu  …     partager,

Tant   voulu    décliner :    t’aimer,

Voulu m’enivrer    tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés,

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  …   s’est brisé.

J’aurais tant,   *    tant aimé

Partager ton        *        *     intimité,

Et cela n’a pas     *  J           P  *     marché,

Tu es restée très   *  ‘                  A   * distanciée

Or j’aurais tant,   *   A                       R   *  tant aimé

M’être tout de toi  *   U                            T    *       enivré

Or au petit matin  *   R                              A    *      sonné,

Je  me  sens  seul  *   A                                G    *      esseulé

Mais j’aurais tant*    I                                 E   *    tant aimé

Que tu me rendes  *   S                                R   *   bien entier

Or tu n’as pas été  *    ¤                                ¤   *    ma moitié,

Même pas été un   *    T                               I    *   bas quartier

Mais j’aurais tant *    A                            N   *  et tant aimé

Nos imaginaires    *   N                           T    *  sexes mêlés,

Mais tu t’es isolée  *   T                         I    * t’es enfermée

Dans ta belle bulle  *   ¤                     M   * bien protégée

J’aurais tant aimé  *   A                 I    *  de partager

Avec toi, un instant *   I              T    *     d’éternité,

Or des jours, nuits,    *  M       É    *    sont passés

Tu m’as quitté, m’as  *     É       *  abandonné.

J’aurais  tant  aimé     *       *   embrasser

Nouvelle vie espoir          *         illuminé

De ta fraicheur, grâce     *   et beauté,

Tu ne m’as même pas    *     regardé.

J’aurais tant aimé    *   m’engager

En une relation    *   plus stabilisée

Mais mon      *  cœur tu  l’as brisé

Et j’en ********  ai perdu la moitié.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

583 4

.

Intimité : mot

Comportant trois « i »

Se terminant par un « é »

À la phonétique …  mystère

 .

L’intimité se trouve, ce cache à l’intérieur

mais on en parle plus souvent pour humain

que pour quel qu’objet, et y compris un vase,

en dépit de cela, la forme correspond au fond.

.

À l’extérieur pour lui suggérer son goût,

Sa valeur, son intimité !

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

 .

Symbolique 

 .

La dévalorisation de l’intimité

Différentes mises en scènes de soi

De  la  pipolisation  des  politiques,

Aux  épanchements   de ses pensées

Et  sentiments  dans certains blogs,

Procède assez souvent  d’une même

Confusion  de l’intime  et  du  privé.

.

La relation amoureuse  est  connue

Pour être lieu suprême de l’intime

Où sujet amoureux s’abandonne

Peut se dessaisir de lui-même,

Pour renaître dans le désir

Dans l’amour d’un autre,

Au risque  de  s’y égarer.

Blessure  intime,  blessure

De la trahison amoureuse.

cairn.info/revue-etudes-2011-10

.

.

Descriptif

.

583 – J’aurais tant aimé partager intimité

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  sexualité

Forme ovale  /    Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : intimité / Symbole de fond : intimité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

583 6

.

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

À l’extérieur pour lui suggérer son goût,

Sa valeur, sa blessure !

 .

Symbolique 

 .

Interaction hommes/femmes

Match,  vous vous en doutiez,

Les hommes  et femmes  n’ont

Pas le même mode d’emploi !

.

Si tout le monde se retrouve

Autour  de  la  définition de

L’intimité   et  la   nécessité

De partager la vision du corps,

Elle restait le point de dissonance.

.

L’homme d’aujourd’hui sait parler,

Il  n’hésite plus   à partager  l’intime,

Il cherche, même, à vous comprendre.

L’homme en sait plus sur vous que vous

Ne l’imaginez  et  malgré vos préjugés,

L’intimité a moins de secret pour lui.

magicmaman.com/l-intimite-

feminine-vue-par-les-hommes,

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’intimité, bien que personnelle,

Et peut-être même à cause de cela

N’a pas grand-chose de symbolique,

Le devient dès qu’elle devient publique

 Soit par qu’elle en est affichée, voire volée

Comme c’est le cas en journaux, tribunaux.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit …demeure

Un bien très précieux, qu’on ne peut confier

À n’importe qui sans porter à conséquence.

Écrire et publier  peut délivrer, à son insu,

Une part de son intimité réelle, supposée.

.

.

Fragilité intime coquelicot

.

Scénario

.

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est fait, mais c’est en bonne voie pour !

L’intimité, avec soi-même, n’est pas la même qu’intimité à l’autre.

L’intimité n’est pas un objet mais un sujet : comment la voler ?

.

Visuels et textuels  >>

582 – Différences d’âges, différences de beautés

Visuels et textuels  >>  

.

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

.

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car si l’on ne  veut

N’en choisir … qu’un :

Autant que l’on soit certain

Qu’il est meilleur en tous points

Et s’il est trop vieux et quelconque

Pourquoi projeter, sur lui, destinée !

.

Prince aura la vertu qu’on lui donne,

Bel âge et beauté, tout on pardonne :

Une telle image  aux yeux, redonne

Air d’amour fou, l’on fredonne.

.

Différences d’âges,

Différences beautés

De caractères, langage

Sans compter de métiers,

D’instructions, de cultures,

D’origines, voire de parcours,

.

De lectures si ce n’est écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

.

À vouloir  nous réunir

Tant  j’ai cru,  en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Extension

 .

Il faut croire que ma Lady

Cherche un autre miroir,

Un  beau  prince  ébloui

Lui promettant l’espoir

D’une   vie   renouvelée

En son entière  fidélité,

Toute  à elle, consacrée,

Aucune autre accrochée.

Elle m’aura laissé tomber,

Tout en pâleur en tourment

Jamais, je n’en serai l’amant :

Mauvaise  pioche : je suis jeté !

Il arrive bien que des différences

Trop importantes ou trop voyantes

Entravent idylle, au point la casser :

Le regard des autres, en particulier,

Sa communauté influe énormément

Sauf à être tolérante ou laissant

À chacun sa liberté de choix

Ou de responsabilité.

Il arrive aussi que les différences

Soient au cœur même des attirances,

Certaines femmes se déclarant incapable

D’épouser un homme proche de leur âge,

A fortiori plus jeune, et réciproquement.

.

L’âge n’est pas tout  mais  souvent  compte pour beaucoup,

Une génération : c’est  comme se marier   avec un parent !

On peut  s’en affranchir  par un couple, libre de son choix,

Mais le regard de la société pèse sur lui de tout son poids,

Et certain vont dire que c’est pour l’argent ou que c’est fou

S’il n’y a pas de règles, pas de lois, d’interdits,  ni de tabous,

Chaque communauté respecte un écart acceptable aux deux !

.

En général la beauté va avec jeune âge

Du moins pour les humains et animaux

Il y a des exceptions dans les deux sens,

Des jeunes étant  difformes, voire laids,

Des vieux, restant  éclatants  de santé !

.

Un des critères,  prévalant  en société,

Est plus lié à l’apparence que réalité :

Celui qui donne à qualifier un couple,

Comme père et fille, ou inversement.

Dix ans, c’est rien ; vingt, beaucoup !

.

Ce qui est certain  est que les femmes

Prennent d’avantage soins pour visage

Lors, à âge égal, paraissent plus jeunes

Mais vrai que cela à un prix et un coût !

.

.

Épilogue

.

Une beauté est dite : liée au jeune âge

Pour les femmes, moins les hommes !

***

Femme mûre séduisant jeune homme

Est taxée de « cougar », pas l’inverse !

***

Le blé en herbe et voire la petite Lolita

Ont été et restent de vrais stéréotypes !

***

Ce ne sont pas que gens riches, célèbres

Qui épouseront 30 ans de moins qu’eux.

***

Cinq ans, normal, et dix ans : ça dépend,

Quinze parait la limite et vingt c’est trop.

***

Après, tout est question de soins, d’esprit

Peut paraitre vieux à 40,  jeune, à 60 ans.

***

Des ethnies où la question ne se pose pas :

On achètera une fille de 10 ans, marié à 15.

***

On voit des femmes jeunes qui se marieront

Avec des très vieux, rien que pour le pognon.

***

En somme, tous les cas seront dans la nature,

C’est juste une question de société, de culture.

***

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, voire en sera

Y a, y aura, plus de vieux avec jeunes femmes !

.

582 – Calligramme  

 .

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car   si   l’on *    ne     veut

N’en choisir      D            qu’un :

Autant  que  l’on      I            soit  certain

Qu’il est meilleur          F             en tous points

Et s’il est trop vieux          F                 et quelconque

Pourquoi  projeter             É             sur lui, destinée !

Prince aura la vertu            R                qu’on lui donne,

Bel âge et beauté,                E            tout on pardonne :

Une telle image         E  *   N   * D    aux yeux, redonne

Air d’amour fou    T            C             E     on fredonne.

Différences     P                  E                   B        d’âges,

Différences      A                 *                  E       beautés

De caractères   R              D               A        langage

Sans compter  F             *              U      métiers,

D’instructions O         À            T     cultures,

D’origines ou  I       G         É   parcours,

De lectures     S *  E   * !  d’écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

À vouloir   nous réunir.

.

Et  j’ai  cru,    en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

..  582 4

.

Elle en a toutes les formes

 Mais elle restera de bois 

Sinon  un chandelier

Pour grosse bougie.

.

Sûr qu’un chandelier ira très bien

avec des bougies et non personnes

on ne peut parler d’âge, ni beauté,

ainsi la forme diffère bien du fond.

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

 Symbolique 

 .

Un chandelier

Est un objet qui sert

De support chandelles,

Des cierges ou des  bougies.

.

Le chandelier est un emblème

Spécifiquement biblique,

Devenu, également, l’un

Des  symboles  de  l’État

D’Israël et d’institutions.

.

Pour certains, chandelier

Serait  dérivé  de  l’arbre

De lumière, babylonien !

soued.chez.com/menora

.

Descriptif

 .

582 – Différence d’âge, parfois de beauté  

Alignement central / Titre droit/courbe / Thème âge

Forme ovale  /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chandelier / Symbole de fond : bougie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

582 6

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

Symbolique 

 .

La bougie est associée à la lumière,

Au temps, à la prière.

Et autrefois, la bougie était utilisée comme

Source de lumière,

Mais aussi pour mesurer le temps qui d’écoule.

Cette notion de temps

Est exprimée aujourd’hui, bougies d’anniversaire,

Une bougie une année de vie.

La bougie évoquerait aussi l’élévation de la pensée,

Et la communication avec le divin.

D’ailleurs, elle est souvent utilisée dans les rituels

Religieux, notamment pour prier.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On peut bien utiliser une bougie

 Sans chandelier, tenue à la main,

Mais pas l’inverse : ne sert à rien

S’il existe bien chandeliers  à une,

Deux, trois, jusqu’à cinq branches

Dernier aurait un caractère sacré

En sus de son éclairage quintuplé.

Et si  la bougie  représentait l’âge,

Et le chandelier, le support associé

Bougie est neuf ; chandelier, vieux.

 .

.

Elle au printemps, lui en hiver

.

Scénario

.

Une femme mûre avec un homme jeune : l’argent, l’amour, les deux ?

Une femme jeune avec un homme mûr : peut-être des romantiques ?

Un homme jeune avec une femme jeune : naturel, tout simplement !

 .

Visuels et textuels  >>  

581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

.

Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de son nouveau choix !

.

On pourrait au moins, parler, s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche  sont de bois :

Je me demande s’il faut que  j’insiste, ou pas.

.

Après avoir été l’intime : suis devenu étranger,

Après être victime, suis devenu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour n’est pas son fait, sa chose.

.

C’est sûr, qu’un jour  ou l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même, l’orage, puis le désastre, passés.

.

Trop près, et puis trop  loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions  bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire  trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,  entre hommes, femmes : bonheurs.

.

C’est toujours mort en l’âme  qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand votre blessure au cœur n’en finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auxquels  succèdent la rage, la peur, le dégout, la colère,

.

Comme si, en nous, telle rupture  était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal quand la pilule est amère.

.

Après avoir été très intime, je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter et ne jamais rencontrer,

Crainte, recommencer, qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils  vous assassinent

C’est à n’y rien comprendre, d’elle.

.

Nous étions  proches, fusionnels,

Après m’avoir donné des…ailes

Pour voler de concert avec elle,

Voilà qu’elle  me les a déchiré,

Pour que je sois à terre, atterré.

.

Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

.

.

Extension

 .

Les situations, contextes et formules de ruptures ont diverses

Parfois très courts : un seul mot qui en dit long, qui dit tout ;

Ou une déclaration qui tombe comme un cheveu sur la soupe

Ou une discussion franche ou l’on explique tout par le menu.

Je t’aimais, je ne t’aime plus, on dirait qu’on s’est trompé !

Pourquoi pas, ça arrive : comment l’avouer, sans blesser

L’autre qui y croit encore, veut poursuivre plus avant.

.

Les raisons de ne plus s’aimer ne sont pas le mêmes

Que celles qui nous ont poussés à aimer, d’évidence,

Peut-être qu’on mettrait plus en lumière les défauts,

Alors qu’aimer séduit par toute une liste de qualités.

.

Paradoxalement, il faut avoir qualités de ses défauts,

Pour devenir le plus compatible avec ceux des autres

Et si peu à peu les qualités se transforment en défaut

Quoi de plus évident que l’amour trompé se dissocie.

.

.

581 – Calligramme 

.

Pourquoi elle m’aimait et pourquoi elle ne m’aime plus,

Pourquoi elle me parlait, pourquoi ne me parle  plus !

Questions demeurées sans réponse, trop absconses,

Déjà passée à autre chose  de plus drôle, plus rose.

.

Frustré, je le suis, et, frustré …  je le  demeurerai

Tant, n’ai compris ce qu’elle a à me reprocher.

Comprendre ce qui se passe n’est pas abuser

La belle  se  dérobe, me  laissant  esseulé !

.

Coupable  de n’être pas  assez  aimable

Laissée  tranquille,  amour, elle  file.

Tant que je n’ai pas saisi  pourquoi

Elle me m’aime plus ne m’aime pas

Je resterai le cœur, et l’âme, en croix

De l’absurdité  de  son nouveau choix !

.

P   A   S      S  A  I  S  I

On pourrait au moins, parler     P   s’écouter,

Tenter de comprendre  ce qui    O      s’est passé,

Mais son corps, et sa bouche       U         sont de bois :

Je me demande s’il faut que         R            j’insiste, ou pas.

Après avoir été l’intime : suis                    devenu étranger,

Après être victime, suis deve       U             nu coupable déclaré.

J’appelle le juge de l’amour         O             pour plaider ma cause,

Je ne trouve nul, l’amour           I           n’est pas son fait, sa chose.

C’est sûr, qu’un jour  ou           *         l’autre, que je m’en remettrai.

Qui sait, avec la même,          *       l’orage, puis le désastre, passés !

Trop près, et puis trop         E      loin, à fond de sexes, de prétextes,

À  rompre : confusions        L      bien aimé, et, mal baisé : connexes,

Si ce n’est le contraire         L    trop bien baisé, mais trop mal aimé

Différence divergence,         E   entre hommes, femmes : bonheurs.

*  ………..

C’est toujours mort en l’âme  N      qu’on se déclare, ennemis jurés,

Quand blessure au cœur n’en   E          finit pas de procurer pleurs.

Pleurs auquel succède la rage   *      la peur, le dégout et la colère,

*

Comme si, en nous, rupture     M     était tremblement de terre,

Qu’on ne saurait reconstruire  ‘  sur un champ de poussières,

Que les soins nous font mal    A   quand la pilule est amère.

Après avoir été très intime,    I     je redeviens l’étranger,

Qu’il faut fuir, éviter, ne       M         jamais rencontrer,

Crainte recommencer,         E       qu’il vous bassine,

De mots si faux qu’ils          *        vous assassinent

C’est à n’y rien com            P       prendre d’elle,

Nous étions proches,        L          fusionnels,

Après m’avoir donné       U       des… ailes

Pour voler de concert      S      avec elle,

Voilà qu’elle  me les a      !     déchiré,

Pour que je sois à terre   *    atterré.

.

Atterré,  avec deux t, avec  deux r :

Je le suis et longtemps, le  resterai,

Pourquoi  tant  s’envoyer,   en  l’air,

Pour retomber, seul, et abandonné !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

581 4

.

Un grand  vase type grec

Avec deux personnages 

Sont-ils amis  ou  ennemis 

Et qui peut bien  le  savoir ?

.

Parfois sur un vase, surtout ancien

figure, des personnes, personnages

en discussion, en action, réflexion !

ce qui rapproche la forme du fond.

.

Le personnage mis en avant

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

.

Symbolique

 

Pour la Grèce Antique

Le terme vase désigne une

Grande variété de récipients

Dont les formes sont classées

Selon typologie bien établie.

.

Et le plus souvent, ces vases,

Généralement  en terre  cuite,

Sont décorés avec les techniques

De la « peinture à figures noires »

Ou de la « peinture à figures rouges ».

Nombre de ces décors présentent

Des scènes figurées.

Wikipédia : vase grec

.

Descriptif

.

581 – Pas saisi pourquoi elle ne m’aime plus 

Alignement central  /  Titre courbe  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : personnage

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

581 6

.

Sur un vase, un personnage

Confie ses sentiments à un autre

On peut imaginer  ce qu’on veut,

Et pourquoi pas un désamour !

 .

Symbolique 

.

Personnage désigne une personne

À laquelle  l’on affecte   une fonction.

Un personnage que l’on dit, de fiction,

Le personnage principal ou secondaire

D’une œuvre : le  héros  ou  le  méchant.

Un personnage historique, protagoniste,

Issu du réel  mais évoluant  dans un récit.

.

Un  personnage  type,  un  rôle  se référant

À un cliché prince charmant, tueur en série,

La femme fatale, voire  le jeune premier, etc.

Un personnage dans les mondes imaginaires

Recouvrant des jeux de rôle, livres, sites web

Et les nombreuses associations des adeptes.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

 Amour, désamour ne sont pas que contraires

Ils deviennent aussi et tout autant binaires

Dans la mesure où ils sont temporaires,

Et parfois même des plus éphémères !

On passe de personnage à personne

Réciproquement sans qu’on sonne

Tant hier j’étais tout ou presque,

Et, aujourd’hui, je suis en reste.

.

Était-ce un jeu, de dupe, de rôle,

Mais moi je ne le trouve pas drôle

Un mot sur smartphone pour dire

«Voilà je te quitte, je ne t’aime plus »

Comme on abandonnerait un chien,

Sur une aire d’autoroute de vacances :

C’est pratique, efficace, mais pas humain.

 .

.

Amour et désamour

.

Scénario

.

Un peu court, comme message de rupture, d’adieu après lit.

le cœur battant, je viens offrir une fleur et elle regarde ailleurs !

J’ai juste à te dire que je ne t’aime plus et je ne sais pas pourquoi ?

 .

Visuels et textuels  >> 

580 – Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit !

Visuels et textuels >>

.

Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

  .

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien ?

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien :

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

.

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

.

Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

.

Comment créer  illusion  qu’on est ému

Donnant impression  être amour déçu.

On dit l’amour n’est derrière ni devant

Il se contente être présent simplement

Dans le regard, et dans …. les formes

.

L’on peut aimer …  et  être…  énorme,

Un énorme amour  ne sera pas mince

Dès que, pour l’autre … l’on en pince

On peut aimer en étant jeune retraité

On a force temps encore à y consacrer

Avec nouveau compagnon ou compagne

.

Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

.

.

Extension

 .

Romance, s’il en est, que des rencontres amoureuses,

On se projette déjà dans des situations aventureuses

Et qui nous mène, de ci de là, à nous parler de nous,

Le monde d’ennuyeux qu’il était devient soudain fou

Tout se passe à merveille, jusqu’au coucher du soleil,

Jusqu’à ce que l’autre nous remercie  de l’après-midi :

Il dit avoir passé du bon temps avec vous, que c’est fini.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit, pire chose qui soit,

Et qui vous laissera, sur le bord du trottoir … tout pantois.

.

L’indifférence par insensibilité à l’autre :

Ni désir, ni douleur, ni plaisir… ni crainte

Est très différente du détachement de tout,

Que ce soit une personne, événement, chose.

.

Dans le premier cas, on parlerait de froideur

Dans le second, d’apathie, ou voire d’autisme.

Son fort attrait pour moi,  ne me touchera pas,

Qui qu’il soit, même le meilleur, je n’y tiens pas.

.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit : c’est raté !

Encore faut-il bien s’en rendre compte, se l’avouer

On appelle clairement ça, manque cruel réciprocité,

Parfois pourtant, sait-on pourquoi, ça peut changer.

.

.

Épilogue

.

Il faudra, l’indifférence, bien distinguer

Du fait de quelqu’un, ne pas remarquer.

Le premier sera ignoré, volontairement,

Le second, ne sera pas vu …simplement.

***

Les deux sont situations non réciprocité,

Non réciprocité avouée / secrète, cachée,

Toujours est-il que la rencontre est ratée,

Et qu’au final, chacun s’en va de son côté.

***

Qui ne l’aura vécu, de près,  voire de loin,

Coup de foudre existe,  mais il n’est point

Si fréquent : il est l’exception  qui  rejoint

Le mystère de l’âme-sœur qu’on s’enjoint.

***

On peut gloser à l’infini, sur ces situations,

La pire ne serait-elle pas abandon conjoint,

Après divorce,  comme s’il n’a jamais existé,

Au point de  ne pas le saluer en rue, passant.

***

L’indifférence ne serait ni la haine, ni le rejet,

Haine a quelque chose à voir avec … trahison

De sa confiance et rejet, de sa perte d’amour,

Aimer qui ne s’en aperçoit ne servira à rien !

.

.

580 – Calligramme

.

Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

.

AIMER QUELQU’UN

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien !

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien !

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner.

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

 À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

  Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

    Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

     Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

.

QUI  NE  S’EN   APERÇOIT !

      Comment créer  illusion  qu’on est ému

       Donnant impression  être amour déçu.

      On dit l’amour n’est derrière ni devant

      Il se contente être présent simplement

    Dans le regard, et dans …. les formes

.

      L’on peut aimer …  et être énorme…..

      Un énorme amour  ne sera pas mince

       Dès que, pour l’autre … l’on en pince…

        On peut aimer en étant jeune retraité……

         On a force temps encore à y consacrer…..…..

        Avec nouveau compagnon ou compagne……..…

.

      Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité………

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités………

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié……..

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser………

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain…..….

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien……….

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer………..

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang………..

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs…..

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

.

.

Forme

.

Réduction 

.

.

Évocation  

.

580 4

.

Silhouette de femme

Corps encarapaçonné

Et que l’on voit de dos

Indifférente à tout.

.

Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  un prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

 .

Le XIXème siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète en peinture symboliste,

Où s’opposent, cohabitent, deux visions de la femme :

L’une idéalisée ou asexuée  et séraphique ou androgyne,

L’autre au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse.

Si l’art symboliste révèle un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, ou sadique et voire satanique,

Liant  Éros et   Thanatos, il illustre  aussi

Toute l’ambiguïté des rapports entre

L’homme, la femme,  annonce

La recherche de nouvelles

Identités … sexuelles.

Source : julien.gadier.

free.fr/femmemain

.

Descriptif

.

580 – Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit !

 Alignement central  /  Titre droit/courbe  /  Thème   amour

Forme anthropo /    Rimes égales     / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : indifférente

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

580 6

.

Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

.

La haine suppose que l’on éprouve

des sentiments et l’indifférence non.

L’indifférence, ce sont longs silences

qui détruisent tout intérêt à petit feu.

.

L’absence totale d’intérêt de quelqu’un

n’éprouvant rien par rapport à l’autre,

est l’état affectif complètement neutre :

C’est à mon sens et mes yeux, un mépris.

.

La haine suppose sentiments préexistants,

Elle va de pair avec une capacité d’amour

D’etre capable d’éprouver de la souffrance.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’indifférence serait la pire des attitudes

Face à l’amour de l’autre mais, pour autant,

N’est pas nécessairement volontaire, conscient,

Ce n’est pas que l’autre, celui qui l’aime n’existe pas

Mais  il n’est qu’un parmi les autres, ni plus ni moins.

.

Le plus souvent, ce sont les femmes qui aiment en secret

N’étant pas autorisée, ou ne s’autorisant pas, elle-même,

À déclarer ses sentiments ni par des paroles ni en gestes.

Pour  certains, ou certaines, ne pas  savoir  les émotions

De l’autre est souffrance pouvant devenir désillusion !

.

De deux maux, faut choisir le moindre, ils se lancent

Sur le moment ça fait très mal puis on se raisonne

On se dit que ce n’était pas la bonne personne

Rebondit vers quelqu’un, quelqu’une autre

Et l’affaire est close, elle n’a pas existé !

 .

.

On ne peut dire :sont amoureux

 .

Scénario

.

Je suis là, assis sur un banc, amoureux d’elle qui ne le sent pas,

je lui parle en amoureux de lui, il me répond comme un ami,

je rêve que l’on s’aime sur soleil se couchant sur nos reflets.

 .

.Visuels et textuels >>

579 – Semblables ou différents ou contraires !

Visuels et textuels >>  

.

Nous sommes semblables

Et  nous  sommes différents,

Tant distance infranchissable,

Peut vite nous réduire à néant.

.

Apparences sont trompeuses,

Attractions sont amoureuses

Nos attentions aventureuses

Abstinences sont pulpeuses.

.

Tes liens pour toi, fraternels,

Le sont, pour moi, sensuels,

Or  ils ne sont pas  éternels

Si aucune entente sexuelle.

.

Toi, si tu es  plus  manuelle,

Lors moi, plus intellectuel,

Tes mains sur ma pensée

La charge en affectivité.

.

Toi, tu marches  au pas

Et moi au triple galop

Émois … j’en ai  trop

Et toi, tu n’en a pas.

En ai-je pour deux,

Au gré de tes yeux.

.

Semblables, différents ou contraires,

Tout et même le reste, pour se plaire,

Moi, l’intellectuel, toi, nature et belle,

Moi consensuel et toi, pâture, rebelle.

.

L’amitié respecte les conventions,

L’amour y apporte sa révolution,

Il change relations en passions,

Jusqu’à franchir le Rubicond.

.

Différent c’est peu de le dire :

Tout reste à faire, à construire,

Lors d’un bel avenir soyons fier

De ne jamais revenir sur arrières.

.

Or semblable, je ne le suis que trop

De revenir vers toi, au triple galop

Tandis que je minaude tes faveurs,

T’ouvre, en plus grand mon cœur.

.

Contraire, ne l’es-tu pas de braire,

Comme si j’étais né ton petit frère

Ou que je te réclamais l’aumône

D’un amour fou  que  tu prônes.

.

Je suis, à la fois, différent de toi,

Et semblable en élans d’affections

Tu me mets beaucoup plus en émoi,

Que toi qui reste campé sur ta raison.

.

Contraires s’attirent, se repoussent

Me rapprochant de toi, tu tousses,

Accorde-moi une chance douce,

Amitié, faisons pause, pouce.

.

.

Extension

 .

Semblables par

Le faisceau des liens,

D’événements, de valeurs

Qui nous tient, nous convient.

.

Différents par

Notre sexe, notre âge,

Notre parcours, situation.

Par histoire personnelle de vie.

.

Contraires par

Je ne sais quoi de vague,

D’ambiguë, d’imprécis, qui nous

Empêche d’être amants, rien qu’amis.

Encore qu’amis qui regardent le passé

Et ne construit rien pour l’avenir

Mais qu’importe, tant que

Le lien n’est pas brisé.

.

Est-ce notre destin commun

«D’être loin de l’autre qu’on est près,

D’être près de l’autre quand on est loin».

.

Le nombre aspire à la diversité,

Pour se démarquer du voisin,

Foule anonyme n’est pas un

Repère  où on se sent bien.

De fréquenter  les mêmes,

On   s’ennuie  rapidement,

Et jusqu’au point extrême !

De rechercher son semblable

Parait, au début, réconfortant

Mais bien vite tournera en rond

Par manque de renouvellements !

.

.

579 – Calligramme  

 .

Nous sommes……..………S….……………. semblables

Nous sommes  ………….E……………….. différents,

Tant, distance………….M……….infranchissable,

Peut vite nous….……B…….réduire à néant.

Apparences ……..…L… sont trompeuses,

Attractions……..…A  sont amoureuses

Attentions ………B ……aventureuses

Abstinences ……L sont pulpeuses !

Tes liens pour ..E.. toi, fraternels,

Le sont, pour…S..moi, sensuels,

Mais ils ne sont… pas éternels

Si aucune entente… sexuelle.

Toi, si tu es  plus  manuelle,

Lors moi, plus intellectuel,

Tes mains sur ma pensée

La charge en affectivité.

Toi, tu marches  au pas

Et moi au triple galop

Émois … j’en ai  trop

Et toi, tu n’en a pas.

En ai-je pour deux,

Au gré de tes yeux.

.

Semblables, différents   D          ou contraires,

Tout et même le reste  I     et pour se plaire,

Moi, l’intellectuel     F   toi, nature et belle,

Moi consensuel    F  toi, pâture, rebelle.

L’amitié respecte   É    les conventions,

L’amour y apporte  R    sa révolution,

Il change relations  E   en passions,

Jusqu’à franchir le   N    Rubicond.

Différent c’est peu    T    de le dire :

Tout reste à faire, à   S   construire,

Lors d’un bel avenir   *   soyons fier

De ne jamais revenir    * sur arrières.

Or semblable, je ne le     * suis que trop

De revenir vers toi, au       C     triple galop

Tandis que je minaude        O      tes faveurs,

T’ouvre, en plus grand          N       mon cœur.

Contraire, ne l’es-tu pas         T           de braire,

Comme si j’étais né ton          R          petit frère

Ou que je te réclamais            A            l’aumône

D’un amour fou que               I            tu prônes.

Je suis, à la fois                   R     différent de toi

Et semblable, en            E   élans d’affections

Tu me mets beau-   S   coup  plus en émoi,

Que toi qui reste *  campé sur ta raison.

Contraires s’attirent,    se repoussent

Me rapprochant de toi, tu tousses,

Accorde-moi une chance douce,

Amitié, faisons pause, pouce.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

579 4

.

Vases superposés

Ou mieux encore :

Bouquet de fleurs

Dans  un beau vase.

.

Vase  avec  un bouquet  de fleurs

ressemble fort à un autre, avec

quelques  petites différences,

si fait forme approche fond.

.

Un mariage de composition

Bouquet de fleurs dans vase,

Elles ne seront pas semblables,

Toutes différentes, contraires.

 .

Symbolique

 .

Un vase est

Un récipient ouvert

Qui est souvent utilisé

Pour contenir un bouquet

De fleurs, décorer une salle.

.

Il pourrait être  constitué  de

Divers matériaux …   comme

La porcelaine, la céramique

Ou le verre. Nombre vases

Sont décorés dans le but

De mettre en valeur

Leur contenu ou

Eux-mêmes.

Wikipédia : vase

.

Descriptif

.

579 – Semblables, différents, contraires !  

 Alignement central  /  Titre droit/courbe  /  Thème   humains

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase   /     Symbole de fond : fleurs

.

.

Fond

.

Évocation 

.

579 6

.

Un mariage de composition

Bouquet de fleurs dans vase,

Elles ne seront  pas semblables,

Toutes différentes, contraires.

 .

Symbolique

 .

On appelle symbolisme des fleurs

Le fait d’attribuer à certaines fleurs

Des vertus, ou de servir d’emblème.

.

Et  l’iconographie  de nos cinq sens

Représente l’odorat sous la forme

Diverses compositions florales,

Ou sous l’aspect d’une figure

Qui tient à la main un

Bouquet de fleurs

Ou en hume les parfums.

.

Depuis l’antiquité, l’image

De la fleur  reste  associée à

L’idée de la brièveté de la vie,

De la beauté  et  de ses vertus !

Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il est certain que vase et fleurs

Sont faits pour aller ensemble :

Ce qu’il y ait une seule, plusieurs

Petit ou gros bouquet, me semble

Et naturelle, artificielle, ensemble

 Feront autant plaisirs, bonheurs !

.

Par contre s’ils sont … contraires,

 Cela ne fera pas souvent l’affaire

Les fleurs, comme les humains

S’associent ou se repoussent.

 .

.

Comme son nom l’indique

.

Scénario

 .

Tous différents, tous égaux, un mythe  loin des réalités quotidiennes ;

tous semblables, mais moi, le contraire des autres, les bras en l’air ;

tous contraires, j’ai épousé tout mon inverse et … réciproquement.

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