578 – Sauvage, sauvageonne, tu te reconnaîtras

Visuels et textuels  >> 

.

Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

Je persiste à croire c’est que partie remise,

Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

Mais comment provoquer l’étincelle

Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

Dois-je faire nouvelle ritournelle

Pour attirer attention sur moi.

.

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

.

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

.

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

.

.

Extension

 .

Inclassable

Indomptable,

Et pourtant docile,

Et lascive, par moment,

Quand elle prend l’initiative

Ou  la suggère, délicieusement,

L’important étant : que ce soit elle

Qui décide lâcher prise complétement :

.

Les deux extrêmes en quelque sorte !

Voilà qui caractérise  la sauvage,

Sauvageonne qui fait pourtant

Tout ce qui est en son pouvoir

Pour  échapper  à  tel  genre,

Néfaste  en  elle,  catégorisé.

.

Il faut dire qu’on s’y attache,

Et que le mérite vous revient

De la dompter et l’on en voit

En films d’aventures, cliché.

.

Aventurière, flamboyante, romantique,

Sauvageonne n’en reste pas moins une,

Qui, de sa liberté, aura fait son combat

En acceptant qu’on t’approche ou pas

Oui mais voilà quand on s’y attache

On perd les siennes et à tout va !

Il n’y a pas de demi-mesures

Avec toi : tout est entier.

.

Sauvage n’est pas ici compris

Dans le sens grossier, mal élevé,

Mais dans le sens timide, réservé,

N’osant en aucun cas prendre parti.

.

Souvent, bouillonne une vie intérieure

Parce qu’étant curieuse de tout et chacun

Mais  elle ne transparaitra pas, à l’extérieur,

Juste pour te protéger de déception d’humains

.

Tu te perçois, à la fois vaillante et transparente :

Il suffirait d’un rien pour que ton sourire rayonne

Il suffirait peut-être qu’un jour quelqu’un te sonne

Mais je ne peux qu’espérer une amitié occurrente.

.

.

578 – Calligramme

      .

                                              Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

                                       Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

                               Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

                            Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

                      Je persiste à croire c’est que partie remise,

               Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

         Mais comment provoquer l’étincelle

       Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

     Dois-je faire nouvelle ritournelle

     Pour attirer attention sur moi.

SAUVAGE

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

SAUVAGEONNE,

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

TU TE RECONNAÎTRAS

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

 À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

578 4

.

Silhouette de femme, tête haute,

Et bien  penchée    vers  l’arrière,

Chevelure flottante  dans  le vent

En déesse, cherchant son dieu !

.

Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

 .

L’enjeu auquel font face les femmes

Désirant être, pleinement, femme

Est immense  tant il  demande  un

Investissement personnel d’ordre

Du don de soi avec une réflexion

Pour comprendre l’articulation

Entre dignité lui étant propre

Et   sa  relation   au   Monde.

.

La Woman Attitude cherche

À rassembler  les femmes qui

« Comprennent que  l’homme  est

Le résultat de ce qu’est la femme

Et elles en tirent une conscience de

Leurs  immenses  responsabilités » :

À chaque femme revient de s’épanouir,

Et de manière unique en tant que femme !

womanattitude.com/ca-veut-dire-quoi-etre-femme

.

.

Descriptif

.

578 – Sauvage, sauvageonne : te reconnaîtras

 Alignement central  /  Titre intercalé   /  Thème   femme

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  /  Symbole de fond : déesse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe :

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

.

Une « déesse » hantait

L’esprit des chasseurs de la préhistoire.

Une déesse à la féminité marquée

Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques

– Seins,   fesses,  pubis,  grands  yeux  – se retrouvent

Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois

Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.

.

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

 Femme, sauvage, sauvageonne :

Une apparence que tu te donnes,

Tandis  qu’au fond  de ton cœur,

Il n’y a que de la bonne humeur

Mais comment la faire ressortir

Quand tu as peur  de t’engager !

.

Temps pour gagner ta confiance

Faudra  beaucoup, énormément,

Et une fois acquise, plus de limite

Il n’y aura que don et que pardon.

 .

.

Telle forteresse imprenable  

.

Scénario

.

Une sauvageonne, aventurière, envoûtante et jusqu’au plus profond.

Une sauvageonne, flamboyante avec ses cheveux qui flottent au vent.

Une sauvageonne, romantique, toute en timidité, voire en intériorité.

 .

Visuels et textuels  >> 

 

577 – Tu es là et tu n’es plus là : la faute au temps

Visuels et textuels  >>  

.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire en soi,

Tout comme  d’être  présent,

Bien qu’étant totalement absent.

.

C’est la faute au manque de temps,

Du programme bien trop chargé

Et voire encore au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

.

Lors quoi qu’il en

Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu n’es plus là,

Est-ce la faute au   temps,

La  faute  aux  sentiments

Tant, à peine  peu  partie,

Que,  déjà,  tu  m’oublies.

.

Lors quand  reviendras-tu

Lors me pardon-ne-ras-tu,

 De n’être et voire paraitre

Rien que ce  que   je   suis,

De ne faire que ce je puis.

.

Nos torts, et nos remords,

Sont autant bien partagés,

Nous nous sommes aimés.

.

Alors,  si   tu  n’es   plus   là :

C’est  que  tu es bien ailleurs

Penses-tu  seulement ou pas

À renouveler autre bonheur,

.

Qui, peut-être se morfondra

Pour un autre, voire  ailleurs

Ou parce que tu ne crois pas,

Que je suis, pour toi, meilleur

.

Tant le temps, les sentiments

S’ajoutent, parfois,  aux faits,

Dès lors ils ne se soustraient

Dans tous nos égarements.

.

Vrai  que tu es  bien là,

Mais sans être bien là,

Tu  ne m’échapperas,

Toujours m’aimeras.

.

.

Extension

 .

Ne pas être là physiquement

Et ne pas être là, mentalement,

N’ont rien de commun encore que

L’un n’empêche pas l’autre du simple

Fait que l’on pourrait  être  ailleurs

Et dans tous les sens du terme.

On invoque de nombreux prétextes

Pour ne pas être là et l’on en convoque

D’autres encore pour avoir l’air absent,

Préoccupé, fatigué… tout en étant là,

Absent en consultant son téléphone

Absent à table, au salon, au lit.

.

Absent quand on lit son journal

Ou livre lors on est en compagnie.

Absent si on se retire, en son bureau

Pour affaires, pour écrire ou téléphoner :

Occasions  ne  manquent  pas, mais, toutes

Ne sont pas valables s’il  n’y a pas d’urgence.

Le pire est  de ne pas être là, devant l’autre,

En tête à tête, au restaurant, voire ailleurs,

Alors qu’on devrait l’être à cent pour cent,

Présent ne serait que par simple respect

Élégance, attention, intérêt  à l’autre.

.

Tu es là puis tu n’es pas là,

Tu es de face et tu es de dos

Est-ce  de la musique  en  do

En sol, ou en fa, en si,  en la !

Tu es là sans y être vraiment,

Et je ne sais si tu es content

De me voir comme amant.

Mais je persiste  à le croire,

Qui plus est, demande à voir

S’il me reste au moins l’espoir

Un jour ou l’autre, nous revoir.

.

La présence de quelqu’un, quelqu’une

Devant soi, au restaurant, en tête à tête,

Suffit-elle pour déclencher  une continuité

En soi si autre est parti on ne sait où, évaporé

.

La plupart du temps, l’autre n’est pas là, faute au

Temps, occupation ailleurs, professionnelle ou non

C’est la loi du gendre dans un couple avec enfants

Et plus encore dans un couple caché  d’amants.

Dieu merci l’absence physique peut être

Compensée, réduite par présence télé

Encore faut-il  qu’autre y souscrive,

Encore faut-il qu’elle ait du temps.

.

.

Épilogue

.

Présence/ absence … c’est binaire,

Présence/ absence,  c’est contraire,

Présence/ absence,   c’est ordinaire.

***

Mais présent tout en étant …  absent :

Voilà qui dépasse notre entendement :

Être là sans être là, est bel étonnement.

***

Qui ne préférerait  une situation  inversée :

Être absent physiquement mais, par pensée,

En tous temps, lieux, toujours, communiquer.

***

Souvent  ce sera, de temps, une simple question :

Absent en la journée  pour satisfaire sa profession,

Mais là dans la soirée et plus encore en permission.

***

Le pire ne serait-il pas d’être ailleurs, faisant l’amour,

Un ailleurs pour penser, pour substituer quel qu’autre

D’aucuns considéreront cela comme divorce cérébral.

***

Lors, au final, que peut bien vouloir dire : d’être là,

Être là au leu d’ailleurs, quand le cœur n’y est pas

Ou être là, tous ses sens, pensée, âme à l’écoute.

.

.

577 – Calligramme

.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire   en soi,

Comme   ô  d’être  ô   présent,

Bien qu’étant to  // talement absent.

C’est la faute au  //  manque de temps,

Programme  //     bien trop chargé

Ou encore === au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

Lors quoi qu’il en

 Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu          T     n’es plus là,

Est-ce la faute      U       au   temps,

La  faute  aux        *        sentiments

Tant, à peine          E        peu  partie,

Que déjà  tu            S         m’ou-bli-es,

Lors   quand           *        reviendras-tu

Lors me par            L       don-ne-ras-tu,

À

De n’être ou            *         voire  paraitre

Rien que ce            P          que   je    suis,

De  ne  faire           L          que ce je puis.

Nos torts, et          U            nos remords,

Sont d’autant        S         bien partagés,

Que nous nous      *      sommes aimés.

L

Alors,  si   tu           À      n’es   plus    là :

C’est  que  tu            *      es bien ailleurs

Penses-tu  seu         F       lement  ou  pas

À re-nou-ve-ler        A       autre  bonheur

Qui,  peut-être         U        se  morfondra

Pour un autre          T        voire  ailleurs

Ou parce que          E        ne crois pas,

Que suis, pour       *        toi, meilleur

   *

Tant le temps,     A   les sentiments

S’ajoutent, par   U  fois, aux faits,

Dès lors ils ne    *  se soustraient

Dans tous nos  T     égarements.

Vrai  que tu      E     es  bien là,

Sans être          M         bien là,

Tu ne m’échap P           peras,

Toujours m’ai  S         meras.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

577 4

.

Une quenouille ou  navette,

Un trophée sportif, culturel,

Une tête fine et un corps fin, 

 Silhouette de femme de dos ?

.

Femme vue de dos est comme absente,

du moins en partie et bien que présente

l’on ne sait trop si on peut lui parler,

la forme correspond alors au fond.

.

Femme de dos, tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

 .

Ce qui se passe dans notre dos

Ne nous est pas visible, côté du corps

Tourné vers le non-visible ou l’inconscient,

Ce qui échappe à notre conscience habituelle.

Ce qui se passe derrière notre dos représente

Donc ce que  nous ignorons  de nous-mêmes,

Notre ombre. Tourner le dos à un problème,

C’est refuser de le voir. Un autre aspect du

Symbolisme du dos  est celui qui associe

L’arrière au passé et l’avant à l’avenir.

Modifié, source : lemondeduyoga.org

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /    Titre droit    /    Thème   femme

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dos  /  Symbole de fond : préoccupée

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

577 6

.

Femme de dos  …  tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

.

Souci vif et constant qui absorbe

L’esprit au point de le détourner

D’autres objets :

Mon fils est pour moi un sujet

De graves préoccupations.

.

Synonymes : angoisse – anxiété –

Inquiétude – tourment – tracas.

.

Contraire : indifférence

Idée, pensée, projet dominants :

La lutte contre le chômage est

Une des préoccupations

Du gouvernement.

larousse.fr/dictionnaires/

francais/préoccupation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’absence de quelqu’un, quelqu’une,

Peut se traduire par plusieurs façons,

Totalement absent de corps et d’esprit,

Absent de corps mais moins d’esprit,

Présent de corps  mais pas d’esprit,

Présent de corps,  présent d’esprit.

Lors je crois que là, tout serait dit

Il se peut : transmission pensées,

Échappe à toutes ces catégories.

 .

.

Être ailleurs, nulle part, très loin

.

Scénario

.

Quand je t’appelle au téléphone « y a jamais person qui répond»,

« T’es pas là, t’es où » : je le répète en boucle, boucle, jusqu’à l’infini,

Tu n’es pas là pour moi café crème : t’exagères un peu quand même !

.

Visuels et textuels  >>  

576 – Comment peut-on avoir été tout puis plus rien

Visuels et textuels  >> 

.

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf  à n’être que système binaire

Comme  fonctionne  l’informatique,

Y a quelque chose  entre tout  et rien.

C’est ainsi que fonctionne l’humain

L’affection  n’échappe pas à règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

.

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  en tout puis rien,

Ne stabilisera jamais notre amour féminin.

Avoir été tout et puis rien sinon le contraire

Demeureront des situations, extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,  ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans la communauté :

Comment peut-on avoir été  out pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain, ne devenir plus rien !

.

Il est vrai que, tout le monde a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de mettre fin à son malheur.

Séductions-abandons se renouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la question de l’apparence,

Comment l’autre nous perçoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,  de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres  deviennent  amoureux,

C’est aussi, parfois, un manque de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre, qui ne va pas de soi !

.

L’amour, dès premier degré, se satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme, à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine, voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, défini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où il faut parier sur quelqu’un

Sans trop connaitre son devenir en évolution demain,

Quoiqu’il arrive, l’on devrait toujours tendre la main,

Tan, trop souvent, on jette le bébé avec l’eau du bain.

.

Pour ne jamais s’encombrer  des amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent  ne pas  les collectionner.

Changer un corps  pour un autre les intéresse moins

Que de changer, et du tout au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère qui demeurera insondable !

.

.

Extension

 

Est-ce bien raisonnable

De jouer sa vie, sa famille,

Sa fortune, ou son royaume

Sur  un  simple  coup de dés.

Non,  si   l’on   n’y   croit  pas

Au hasard  ni   à  la  chance ;

Oui, si l’on se dit  qu’on peut

Influer sur sort de dés jetés

Ou croire  notre sort scellé

Par destin écrit d’avance.

 .

En un coup de dés, je gagne une fortune

Lors en un autre coup de dés, je la perds.

Peut-on jouer  la séduction  d’une femme,

Sur un simple coup de dé, qui la désigne ?

Le pari est plus qu’osé, et, n’est pas gagné,

Si elle l’apprend : gare  au  retournement :

Je passerai alors de tout à moins que rien.

 .

On est bien tous d’accord

Pour affirmer que l’amour,

N’a rien de rationnel, si peu,

Qu’on pourra le jouer au jeu !

.

Or  quelque chose  nous retient

De le faire, on souhaite un joker,

Pour que chance tourne bon côté,

Amour ne serait pas chose à vendre.

.

 Tout se vend, tout s’achète, prétendent

Bien des marchands de chairs humaines,

Sauf ma chère âme, n’étant rien, valant rien

Et pourtant la seule chose à laquelle je tiens !

.

.

576 – Calligramme

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf    Ô   être système  Ô   binaire

Comme fonctionne// ment informatique,

Y a quelque chose //         entre tout  et rien.

C’est ainsi que  //fonctionne être humain

L’affection  === n’échappe règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas  A  rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  V   en : tout puis rien,

Ne stabilisera jamais not  O   re amour féminin.

Avoir été tout et puis rien,    I     sinon le contraire

Demeureront des situations,    R       extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,      *        ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans    É      la communauté :

Comment peut-on avoir été     T   tout pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain,   É  ne devenir plus rien.

Il est vrai que, tout le monde  T    a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de met    O   tre fin à son malheur.

Séductions-abandons se re    U   nouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne    T    les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la   *      question de l’apparence,

Comment l’autre nous per   N  çoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,      ‘   de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres      Ê  deviennent amoureux

C’est aussi, parfois, un manque   de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre      R  qui ne va pas de soi

                      E

L’amour, dès premier degré, se     *   satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme,    P   à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu   L   et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine,   U  voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les    S  modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, dé   * fini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident   R de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de  I   ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où  E  il faut parier sur quelqu’un,

Sans trop connaitre son de N  venir en évolution demain.

Quoiqu’il arrive, l’on devrait,       toujours, tendre la main,

Tant trop souvent l’on jette le       bébé avec l’eau du bain.

Pour ne jamais s’encombrer         des  amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent          ne pas  les collectionner.

Changer un corps pour un           autre les intéresse moins

Que de changer et du tout           au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de           cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère           qui demeurera insondable.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

576 4

.

Un piédestal avec buste,

Ou grande statue sculptés

Une tête  sur corps massif :

Grand jeu de l’Homme-?

.

Aux jeux de dés, l’on peut tout gagner,

tout autant que tout perdre en un coup

dans une situation comme dans l’autre

le fond s’accordera autant à la forme !

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

 .

Luke Rhinehart, un psychiatre

Estimé de ses collègues et aimé

De sa famille décide un jour

D’interroger un pour

Décider de ses actions.

.

Il découvre alors une

Nouvelle manière de vivre,

Sans ego, sans limites, où il joue

Ne multitude de rôles de séducteurs.

Luke Rhinehart est-il fou, est-il un génie ?

.

Non,  contrairement à ce que l’on a longtemps cru,

Le livre n’est en rien inspiré de l’expérience de son auteur,

Qui fut professeur d’anglais en université de l’État de New York.

wikipedia.org/wiki/L’Homme-dé

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /  Titre serpentin  /  Thème   égo

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : jeu  /  Symbole de fond : de dés

 .

.

Fond

 .

Évocation 

.

576 6

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

.

C’est ce que cristallise ce simple objet :

Le sort, la fatalité, l’aléatoire ou l’arbitraire.

Que ce soit en jeu de réseau ou en jeu de plateau,

On peut influer sur le résultat nombre de dés,

Mais au final, tout ne tient qu’à ces bouts

De plastiques et de la face qu’ils

Choisiront d’afficher.

homo-ludis.fr/le-de-

un-symbole-a-facettes

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour est un jeu et ne l’est pas.

Telle affirmation, contradictoire,

Tient les deux bouts de la chaine :

Jeu pour le corps, enjeu pour l’âme.

.

On peut décider d’union d’un couple,

Sur un coup de dé, un coup du hasard

Mais au-delà risque fort de se tromper

Il y a l’abandon du droit de  s’assumer :

Après tout si ça ne marche c’est pas moi.

.

Il suffit de relancer les dés, le tour est joué

Faire un choix par soi-même est très délicat

Déjà quand on est seul en cause mais à deux

C’est encore plus hasardeux pour des joueurs.

 J’entends, par là, ceux qui tablent sur l’amour !

 .

.

Avoir été tout puis rien 

 .

Scénario

.

J’ai été  tout, pour toi, partout, même sous les porches, sous les ponts,

voilà que je me retrouve seul en rase campagne, livré à moi-même :

avoir été tout puis plus rien, je n’ai pas prévu, pour moi, ce destin !

 .

Visuels et textuels  >> 

575 – Si la vie n’est qu’un jeu, l’amour l’est aussi

Visuels et textuels  >>  

.

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux de mots

D’ici et de toujours,

Lors, leurs déceptions

Se produisent tout jour.

.

Nombre jeux amours sont

Comme des jeux financiers,

Qu’ils soient permis  ou non,

Ils ne devront pas être révélés,

Ou amèneront des  sanctions :

Amour du jeu,   jeux d’amour,

Sont faces de même monnaie.

.

Tantôt on gagne, tantôt on perd,

Tout endroit aurait son revers,

Tricher devient parfois règle

Pour tout esprit espiègle

Dès que manipulations

Remplacent passions.

.

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est qu’un jeu,

Mots, images, impressions,

Ne le  sont pas  moins, pardi.

.

Sous cet angle rien ne sera vrai

Et pour autant rien ne sera faux.

Pour y croire, on  fait  comme  ci,

Et pour le faire, on fait comme  ça.

Dire : voulez-vous  jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait intérêt commun.

.

Lors dire voulez-vous jouer pour moi,

Indique que son profit, pour son bien.

Si l’on croit  que la vie  n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire ce que l’on veut,

Tout en restant poli, voire même policé

Si règles communes ne sont pas pipées.

.

Ou sinon pourquoi ne pas tirer les dés,

Hasard et chance peuvent vous aider

Que vous gagniez  que vous perdiez,

Comme bon jeu  doit  s’équilibrer.

Et si vous voulez jouer avec moi,

Pensez la même chose que moi.

.

Mes jeux sont variés et divers

Vous mettent tête à l’envers

À l’envers, c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

.

Extension

 .

Que l’amour soit un jeu,

Tout le monde en convient

Parfois il ne l’est plus quand

Il engage sa vie entière à moins

Que la vie soit aussi qu’un jeu.

.

Alors  autant  jeter les deux,

Pour  choisir   un    fiancé,

On aura gagné  du temps,

De l’énergie, de l’émotion.

.

Entre le «je»  et  le «jeu»,

Il n’y a que la voyelle «u»

Qui vient  s’ajouter  ou se

Retrancher  et  à volonté.

.

Tirer  les  dés, au hasard,

N’est pas assumer le choix

Être responsable de l’échec

Pas plus  que  de  sa réussite,

.

C’est être le valet du roi destin

Lors le libre-arbitre serait l’une

Des seules choses plus bénéfiques

Que Dieu nous aura laissé sur Terre.

.

Tout n’est que jeu, dans la vie, y compris l’amour :

Jeu de séduction, de consommation de procréation

Il y a un auteur, qui en a fait sa théorie, un roman,

Intitulé : L’Homme-dé, transformant son existence

En un immense jeu du hasard pour toute décision.

babelio.com/livres/Rhinehart-LHomme-de/2985

 

La vie n’est que jeu quand on se fait

Tirer les cartes au jeu de sa destinée,

Le sexe reste un jeu pratiqué par ceux

Ne cherchant qu’à se donner du plaisir,

La passion est un jeu pour qui la partage

L’amour devient jeu quand il est contrôlé !

 

Des jeux autorisés avec son conjoint, marié,

Des jeux interdits avec quel qu’amant caché,

Des jeux alternatifs avec différentes sexualités

Des jeux inventifs sinon pervers, obsessionnels,

Autant de jeux qui pimenteront bien, toute vie,

Chacun de savoir à quel prix, gagnant, perdant.

.

.

Épilogue

.

Si la vie n’est qu’un jeu !

Ça s’entend, se comprend

Et tout le reste en dépend,

L’amour aussi surprenant.

 

***

 

Et si la vie  n’est  qu’un jeu :

De jouer  avec,  c’est tentant,

Pourquoi pas,  se  hasardant,

N’importe qui comme amant.

***

Séducteur patenté …  Don Juan

Ne s’en prive systématiquement,

À peine conquise, l’abandonnant,

Pour autre proie prise et content !

***

On peut jouer  à tout,  gratuitement,

En la vie : argent, succès,  aventurant,

Il y a un prix  pour un noble sentiment,

L’amour ne repasse pas les plats : néant.

***

Au jeu de l’amour et du hasard,  cependant,

Un tirage au sort ne vous rendra pas gagnant

Dix, cent mille rencontres mais un seul amant,

Qui dure, dure et dure encore, et tout le temps !

.

.

575 – Calligramme

 .

Ma vie  en jeu

Ma vie  enjeu,

Amour  en feu,

Ou feu d’amour,

Sont jeux   de mots

D’ici et de  S  toujours,

Lors, leurs    I  déceptions

Se produi       *      sent jour.

Nombre jeux    L    amours sont

Comme jeux        A           financiers

Qu’ils soient            *           permis/non

Ils ne devront            V            être   révélés,

Ou amèneront           I           des sanctions.

Amour du jeu           E          jeux d’amour,

Sont des faces         *          de monnaie.

Tantôt on gagne   N   tantôt on perd.

Tout endroit       ‘    a son revers,

Tricher   de      E   vient la règle

Pour tout es   S  prit espiègle

Dès que ma  T   nipulations

Remplacent *      passions.

******************

Si vie n’est que jeu

Alors amour l’est aussi.

Si la vie n’est Q    qu’un jeu,

Mots, images,   U   impressions,

Ne le sont pas       ‘      moins, pardi.

Sous cet angle        U   rien ne sera vrai

Et pour autant           N     rien ne sera faux.

Pour y croire                 *        on fait comme ci,

Et pour le faire                 J          on fait comme ça.

Dire : voulez-vous               E                jouer   avec moi,

Suppose que l’on ait             U                 intérêt commun.

Lors dire voulez-vous              :                      jouer pour moi,

Indique que son profit             L                        pour son bien.

Si l’on croit que la vie               ‘                       n’est qu’un jeu,

L’on pourra donc faire            A                     ce que l’on veut,

Et tout en restant poli           M               voire même policé

Si règles communes             O             ne sont pas pipées.

Ou sinon pourquoi             U           ne pas tirer les dés,

 Hasard et chance             R          peuvent vous aider

Que vous gagniez           *          que vous perdiez,

Comme bon jeu            A         doit s’équilibrer.

Et si vous voulez        U         jouer avec moi,

Pensez la même       S        chose que moi.

Mes jeux sont       S    variés et divers

Vous mettent   I  tête à l’envers

À l’envers,     c’est pervers,

L’on triche,  à revers

Lors à l’endroit,

C’est  droit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

575 4

.

Un pion pour jeux,

Une  pointe  de lance

Ou  une boucle d’oreille

Pierre d’ambre, collier 

.

Un pendentif, portant belle pierre

que celui-ci soit fait d’ambre ou non

n’influencerait guère les jeux du sexe

aussi la forme se différencie du fond !

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela  fait chaud  sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

 .

Symbolique

 .

Pour chaque pierre,

Une indication est donnée

Selon ses vertus appréhendées

En lithothérapie :

.

Pierre du thérapeute,

Pierre du lâcher-prise,

Pierre efficace contre l’inflammation,

Ou contre les troubles de la ménopause,

Les affections des voies respiratoires, etc.

.

Selon sa  sensibilité, on  pourra  choisir

Une pierre, pour le sens qu’elle porte,

Pour sa beauté tout simplement.

blog.sevellia.com/les-pendentifs-

un-ornement-esthetique

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central     /      Titre droit       /      Thème  vie

Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pierre    /    Symbole de fond : jeu

.

.

Fond

.

Évocation 

.

575 6

.

Un bijou, un  pendentif,

 Pierre d’ambre très colorée

Et cela fait chaud sur le cœur,

Et au cœur sauf si ce n’est que jeu.

 .

Symbolique 

.

Les premiers jeux d’imitation de l’enfant

L’aident à se différencier de « l’autre »

Et l’amènent progressivement à dire « je ».

Entre 3 et 4 ans, il commence à inventer

Des histoires et des règles de jeu.

.

Vers 4 ans, il joue spontanément

Avec un ou deux pairs et prend conscience

Qu’il peut avoir des sentiments, des intentions

Ou des points de vue différents du sien.

.

Les interactions langagières se développent.

Entre 4 et 5 ans, l’enfant devient capable

D’inventer des scénarios complexes

Qui se rapprochent de la réalité.

Il prend plaisir à se déguiser

Ou à faire jouer des personnages

Symboliques, miniatures, marionnettes.

.

Après 5 ans, les scénarios se complexifient,

L’enfant peut changer de rôles

Et invente des histoires.

eduscol.education.fr/document/13534text/jeu

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les pierres  que l’on porterait au cou

Ont-ils une répercussion sur l’amour

Ou, pour le moins, nos jeux du sexe,

Ou voire favoriseraient séduction.

Pour passer du jeu à la séduction

Il n’y a qu’un pas, pour passion,

Deux, et l’amour plus que trois,

Si la vie est jeu, l’amour aussi,

Juste question de jeu de rôles.

 .

.

Fin d’une histoire d’amour

.

Scénario

.

Un jeu  de tireuse cartes pour bonimenteur, pour bonne aventure ;

ou jeu d’échec où deux chevaux s’affrontent, se montent l’un l’autre ;

ou un jeu d’assemblage de lettres, tirées aux dés pour former un mot.

 .

Visuels et textuels  >>  

574 – Je me demande si mon plaisir n’est pas leurre

Visuels et textuels >> 

.

Plaisir est un mot qui fait… jouir,

Déplaisir, n’est pas  son absence,

Tandis contraire … désagrément,

Empêchant tout  contentement.

.

Bien qu’il en existe : mille et un,

Pour satisfaire, tout un chacun,

Aucun n’est petit,  ne vaut rien,

Et les grands,   je les vaux bien.

.

Plaisirs et leurres vont de pair,

Plaisirs sont souvent, de chair,

Plaisirs peuvent s’avérer chers,

Plaisirs d’être père d’être mère.

.

Son principe est autostimulant,

Corps, esprit, plaisir, recherché,

Naturellement … spontanément,

Qui s’avère, en fait, conditionné !

.

Beaucoup confondent leur plaisir

Avec la joie, le bonheur,  le loisir :

À force de pratiquer, il s’émousse,

En changer…culture nous pousse.

 .

Je me demande si mon plaisir

N’est pas leurre,

Si je ne confonds pas joie et loisir,

Malheur et bonheur,

Car malheur, si petit, mesquin soit-il,

On se le raconte

Alors qu’un bonheur est souvent subtil,

On ne le conte

À personne … mis à part  celui  ou celle

Qui   partage

Entre nous,  présence,  qui nous révèle,

Une belle page,

Un pouvoir  inégalé,   de   nous   donner

Intime  amitié

Jusqu’à  une promesse,  décision sacrée,

De nous marier.

 .

Je   me     demande      si     mon    plaisir

N’est pas leurre

Alors que  le ravissement, sans en jouir,

Est de toute heure

Comme   si,   renouvelé  de    l’intérieur,

En complétude,

Il s’autoalimente  d’un  désir   meilleur,

Sans finitude,

Même s’il varie  entre  douceur, ardeur,

Il ne tarit pas

Tant passer sa vie en amour et bonheur

Est sans trépas :

On est tout joyeux, heureux, farceur,

On n’y croit pas

Que cela puisse cesser sur l’heure

Sans grand fracas.

.

.

Extension

 .

Je me demande si mon plaisir ne serait

Pas le frère jumeau de mon désir

Et que le jour où ce dernier disparaitra,

Mon plaisir dès aussitôt le suivra.

 .

Mon plaisir est dépendant de mon corps ;

Mon désir, de celui de mon esprit :

Et donc ils s’entretiennent mutuellement,

Et donc se renforcent constamment,

 .

Mais par un processus qui peut échapper

À ma lucidité, voire à ma conscience

De pouvoir le décider, contrôler, changer :

Je me demande si le plaisir entraine

 .

Celui du partenaire, de la famille, des amis,

S’il n’est pas imposé aux autres comme

Étant seul à pouvoir toujours les satisfaire,

Comme la référence finale et intime

De mon être, égoïstement !

.

Plaisir pour être poussé au paroxysme

A besoin de stimulations et d’excitations,

Dans un climat de liberté, et, d’épicurisme,

Afin de prendre  le  meilleur, de l’addiction !

Le problème est que  lors la tension retombe,

L’on se sent triste  comme dans une, tombe !

L’on recherche d’autres excitations et ainsi,

On se rend dépendant prisonnier de leurre,

Sans s’en rendre compte comme aliéné.

.

Le plaisir, seul, ne parviendra guère

À assouvir le désir comme pulsion,

On aime, pas besoin de stimulant,

Il se trouve synthétisé en cerveau,

 .

Et,  ce dernier en ferait du plaisir,

État qui durerait un certain temps,

Lors sexe appellerait renouvellement,

Fréquent pour ne pas dire … incessant.

 .

Plaisir est leurre s’il ne fait que compenser

Un manque sensations, sentiment, amour,

Plaisir est bonheur  dès lors qu’il satisfait

Autant le sexe, corps, cœur, esprit, âme.

.

.

Épilogue

.

Quand il est l’heure du bonheur,

Ce dernier, parfois, devient leurre,

La  déception, longtemps, demeure,

Voire même génère rivière de pleurs.

.

Le plaisir est  pourtant  au rendez-vous,

Y a quelque chose qui cloche  entre nous,

Ou alors c’est comme une histoire  de fou,

J’ai laissé la proie pour l’ombre, c’est tout !

.

Me demande si mon plaisir n’est pas leurre :

Il ne me satisfait qu’à moitié, et  qu’une heure,

Moi qui voudrais qu’il dure encore, sans heurts,

Il n’est qu’un succédané d’un bonheur trompeur.

.

Plaisir part du corps vers esprit et puis envahit tout

Et lors, il nécessitera, souvent, d’aller  jusqu’au bout,

Devient petit, grand, voire même sens dessus dessous,

Il flatte le corps, le cœur, l’esprit mais âme le désavoue.

.

Agrément, bien être, plaisir, puis joie… jusqu’au bonheur,

Constituent comme un escalier d’émotions, pour galopeur,

Il se trouve que plaisir est au juste milieu, et  bien profiteur,

Et que le barreau du bonheur, reste trop haut pour grimpeur.

.

.

574 – Calligramme

 .

ET SI

Plaisir est un mot qui fait… jouir,

Déplaisir, n’est pas  son absence,

Tandis contraire … désagrément,

Empêchant tout  contentement.

Bien qu’il en existe : mille et un,

Pour satisfaire, tout un chacun,

Aucun n’est petit,  ne vaut rien,

Et les grands,   je les vaux bien.

Plaisirs et leurres vont de pair,

Plaisirs sont souvent, de chair,

Plaisirs peuvent s’avérer chers,

Plaisirs d’être père d’être mère.

Son principe est autostimulant,

Corps, esprit, plaisir, recherché,

Naturellement … spontanément,

Qui s’avère, en fait, conditionné !

Beaucoup confondent leur plaisir

Avec la joie, le bonheur,  le loisir :

À force de pratiquer, il s’émousse,

En changer…culture nous pousse.

MON PLAISIR

Je me demande si mon plaisir

N’est pas leurre,

Si je ne confonds pas joie et loisir,

Malheur et bonheur,

Car malheur, si petit, mesquin soit-il,

On se le raconte

Alors qu’un bonheur est souvent subtil,

On ne le conte

À personne … mis à part  celui  ou celle

Qui   partage

Entre nous,  présence,  qui nous révèle,

Une belle page,

Un pouvoir  inégalé,   de   nous   donner

Intime  amitié

Jusqu’à  une promesse,  décision sacrée,

De nous marier.

N’ÉTAIT QUE LEURRE 

Je   me     demande      si     mon    plaisir

N’est pas leurre

Alors que  le ravissement, sans en jouir,

Est de toute heure

Comme   si,   renouvelé  de    l’intérieur,

En complétude,

Il s’autoalimente  d’un  désir   meilleur,

Sans finitude,

Même s’il varie  entre  douceur, ardeur,

Il ne tarit pas

Tant passer sa vie en amour et bonheur

Est sans trépas :

On est tout joyeux, heureux, farceur,

On n’y croit pas

Que cela puisse cesser sur l’heure

Sans grand fracas.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

574 4

.

Parmi les formes possibles,

Un goupillon pour biberon

Une brosse à cheveux 

Pour être présentable.

.

À quoi peuvent bien penser les femmes,

En bon matin, après leur toilette faite,

À se brosser  les  cheveux,  histoire

De se refaire une beauté présentable.

 .

Symbolique 

 .

Rêver de se brosser

Ou peigner  ses cheveux

Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

Qui concernent votre  problème

Mettez les situations au clair.

Revebible.com/cheveux.html

.

En plus d’apporter brillance,

Brosser ses cheveux, stimule la

Circulation de votre cuir chevelu

Et il permettrait ainsi de relancer

 Pousse plus rapide… mais encore

Faut-il procéder correctement.

Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

Descriptif

.

574 – Et si mon plaisir n’était que leurre ?

 Alignement central   /   Titre intercalé     /   Thème  plaisir

Forme anthropo  / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : brosser  /  Symbole de fond : cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

574 6

.

À quoi peuvent bien penser les femmes,

En bon matin, après leur toilette faite,

À se brosser les cheveux, histoire

De se refaire beauté présentable.

.

Symbolisation 

.

Rêver de se brosser

Ou peigner  ses cheveux

Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

Qui concernent votre  problème

Mettez les situations au clair.

Revebible.com/cheveux.html

.

En plus d’apporter brillance,

Brosser ses cheveux, stimule la

Circulation de votre cuir chevelu

Et il permettrait ainsi de relancer

 Pousse plus rapide… mais encore

Faut-il procéder correctement.

Madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Se brosser les cheveux demeure

Une préoccupation plus féminine,

Que masculine qui parlerait plutôt

De se raser, au matin, de très près,

Parler et voire rêver  mais de quoi

De désir, de plaisir,  de séduction,

Sinon de fantasme  ou d’illusion.

Je ne me brosse pas les cheveux

Pas davantage que je me rase

Pourquoi : suis frisé, barbu.

 .

.

Plaisir de pèche : leurre !

.

Scénario  

.

Néons ou leds qui flashent, la nuit, leurs messages  incitatifs.

Profusion de boutons, colorés, sur toutes les chaines de ma vie.

Deux visages masquant la forme de vase qu’on perçoit en creux.

 .

Visuels et textuels >>

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais, hélas en vain

Visuels et textuels  >>   

.

La chimie, l’alchimie

Des corps, sexes, cœurs,

Se conjuguent, se marient,

Où échappent  au bonheur.

Lors, attentes, sont fortes,

On ne forcera ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

Satisfaire chacun entre cuisses,

Pénétrations, concaves, convexes

Ne feront que  renforcer complexes

Ah, il   resterait  l’étonnant  fantasme

De  changer  maitresse  en  pure  déesse

Laquelle n’est plus  concernée, orgasme,

En devenant sa muse sinon sa prêtresse.

.

J’ai  soupiré, j’ai espéré hélas … en vain

Te faire craquer,   te croquer … en pain

Je me suis perdu  morfondu…  en rien

Pour que tu signes consignes en main

En moi bien jointe conjointe au sexe

Qui te bute,  qui te culbute, convexe

En ton ventre, ton antre qui te gave

De tant soupirs tant plaisirs suaves

.

J’ai espéré, j’ai tenté en vain,

De t’exciter, ressusciter entrain

Et je m’y suis appliqué  … en reins

Pour synchroniser, syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible, impassible, moi,

Là où je m’accule,  où j’éjacule, en toi

Si je ne me contiens, ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré … en vain.

 .

J’ai espéré,  ai imaginé  comme un chat,

Etre un amant  chevauchant  une belle souris

Féline, que  je  câline et encline  jusqu’en jouir

Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.

.

J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse

Tu deviennes tu parviennes  à être déesse

Ce sera pour autre fois, si,  cela revient

Je me tiens,  contiens,  me retiens

N’aurai pas  soupiré … en vain

.

.

Extension

 .

Ah muse ment

Quand elle ne se rend

Pas conforme à ses attentes

En devenant objet de désir

Ordinaire et non sublime.

.

On attend d’elle qu’elle jouisse

Non seulement de sa pensée,

De sa présence mais de son acte

Et voici que ce dernier s’enfonce

Dans un vide de son plaisir,

Vacuité de son être tout entier.

.

Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,

Ce sera toujours autant de gagner

Pour toi, comme pour moi

Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !

.

La chimie des corps ne suffit pas

Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,

D’on ne sait où, indétectable au microscope !

.

Alchimie pour une autre chimie,

Alchimie pour autre chose que la pure

Et simple chimie et qui nous échappe encore !

.

L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,

Quand il en rencontre  avec une posture froide, il ne la comprend

Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend

Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur

Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.

.

Ce qui est vrai pour la femme,

L’est tout autant pour l’homme,

Bien qu’il cachera sa déception,

La traduira d’une autre manière.

.

Mais il y a déception transitoire

Entrainant la rupture passagère

Et déception si forte, inattendue

Qu’elle déclenche rupture totale.

.

Il y a aussi séparation dans l’air

Des deux côtés, et reste à savoir

Qui vient la déclarer en premier

Avec sentiment d’avoir dominé.

.

Et quand il n’ y aura que le sexe,

Qui est partagé sans cœur, âme,

Rupture ne provoque déchirure,

Juste blessure d’amour-propre.

.

.

573 – Calligramme

 .

La chimie, l’alchimie

Des corps,   sexes,  cœurs,

Se conjuguent,      se marient,

Où échappent         au bonheur.

Lors, attentes,      sont  fortes,

On ne forcera     ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

.

Vain de croire qu’on puisse

 Satisfaire chacun entre cuisses,

   Pénétrations, concaves, convexes …

        Ne feront que  renforcer complexes ……….

            Ah, il  resterait  l’étonnant  fantasme …..….……..

            De  changer  maitresse  en  pure  déesse ………….……

                     Laquelle n’est plus    concernée, orgasme ……….…..…..…………

                   En devenant sa muse  A   sinon sa prêtresse ……….…….………………

             J’ai  soupiré, j’ai       I      espéré hélas en vain …….…….…………….

          Te faire craquer      *           te croquer en pain ..…….…………….

Je me suis perdu   E          morfondu, en rien ..…….….

      Pour que tu signes S        consignes en main ……………

En moi bien jointe P       conjointe au sexe ………

Qui te bute, qui te   É      culbute, convexe ….….

 En ton ventre et ton R   antre qui te gave ……..

De tant soupirs tant É      plaisirs suaves ……

A …………..….

J’ai espéré      I           j’ai tenté en vain,

De t’exciter       *       ressusciter entrain

Et je m’y suis        S        appliqué, en reins

Pour synchroniser    O      syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible    U        impassible, moi,

Là où je m’accule où        P         j’éjacule en toi

Si je ne me contiens si         I          ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré             R                   en vain.

                       É

J’ai espéré,        A    ai imaginé       *    comme un chat,

Etre un amant   I      chevauchant      *     une belle souris

Féline, que  je    *      câline et encline     E     jusqu’en jouir

Jusqu’à sour     E       ciller à en vaciller      N     pleine ivresse.

J’ai espéré, ai   S           désespéré comme     *   une maitresse …

Tu deviennes    P            tu parviennes             V   à être déesse  ….

Ce sera pour     É                autre fois, si,             A      cela revient …..

Je me tiens,      R                   contiens,                  I       me retiens …….

N’aurai pas      É                    soupiré                    N         en vain ……….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

573 4

.

Silhouette de femme solitaire

 Assise, immobile, imperturbable

Comme  en  prière, méditation,

Dans une position de repli.

.

Déception met parfois une femme à genoux

ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,

c’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer.

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Faut faire la différence

Entre   un  repli   sur  soi,

Et  une femme  solitaire.

Le premier  fait référence à

 «Action de  s’isoler des autres».

Lors le second est tout simplement

Le désir de rester seul pour se ressourcer.

.

En réalité, choisir quelques fois de consacrer

Un peu de temps pour soi peut

Vous apporter divers avantages

Psychologiques, émotionnels, sociaux.

De privilégier votre propre compagnie

De temps à autre peut même vous aider

À renforcer toute  votre force… mentale.

Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi

.

Descriptif

 .

573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais en vain 

 Alignement central   /   Titre oblique     /   Thème  liberté

Forme anthropo  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme seule  /  Symbole de fond : repli

.

.

Fond

 .

Évocation

.

573 6

.

Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Si vous demandez aux hommes

Que vous connaissez  quel type de

Femme peut, le plus, les repousser,

Bon nombre d’entre eux répondront:

Celles  qui ne seraient  pas  avenantes,

Femmes en repli difficiles à séduire,

Soit parce qu’elles  font des manières,

Soit parce que  rien ne va jamais,

Soit parce qu’elles ne montrent

Pas assez leurs sentiments.

Si l’échange est compliqué

C’est parfois dû aux hommes

Ne sachant pas comment s’y prendre

Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.

Tu n’as rien vu,  rien compris,  n’est pas venu.

La déception est grande du fait que je t’aimais,

va falloir que je travaille sur mon renoncement.

Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,

je ne sais combien de temps, ma déprime va durer

toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !

.

.

Statue femme, Rodin

.

Scénario

 .

À l’intérieur des mains, une chaleur se concentre en creux divin,

tandis que soupir musical déclenche respiration  appelée buccale,

 avant que les feux n’embrasent les deux flambeaux dans leurs vases.

.

Visuels et textuels  >> 

572 – Va où le vent te mène, où tes pas t’entraînent

Visuels et textuels  >>

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin te va ou pas,

Ou s’il te rendrait nerveux.

Mais alors je te dis : le vent,

Je pensais aux sentiments

Lors  je te dis que tes pas,

Je pense  à tes bras.

Vent où t’entraine

Et tout autant,

Te  démène.

.

Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent,

Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême,

Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême !

Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée,

Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.

.

Lors  tu erres  dans un tel champ de mines

Chacun  de  tes pas  peut  te  faire éclater,

Dans un état morcelé comme au passé.

.

On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,

On ne sait jamais, tout à fait, où l’on est,

Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :

Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.

.

Car tu veux, et toujours, rester … lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qui t’aimeront naturellement

Par des mots, des gestes, sentiments.

.

Rester lucide, mais, en tout bien ;

Rester lucide mais en tous points,

Sans renoncer à rien, de suprême,

Réaliser son rêve et au-delà même.

.

Qui tu es peut aussi me dire qui je suis

Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,

Dans quel état, j’erre et ce que je préfère

Et, en tous les cas, partager mes misères.

      .

Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :

Formule  magique, connue, à double sens,

Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,

Le monde d’hier n’étant pas celui demain.

.

Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !

Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui

Mais, il sera ce que j’en ferai : il sera le mystère

De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre !

.

.

Extension

.

Se laisser guider par ses rêves,

Se laisser guider par son cœur,

Se laisser guider par sa pensée,

Sont des postures bien adaptées

À son destin  mais qui se doivent

D’être passées  par  le filtre  social

De la raison, l’économie, et réalité,

Sinon  elles iront, sans doute, droit

Dans le mur, malgré détermination.

.

Personne n’est là pour vous ramasser

En piteux état : blessé, décontenancé,

Comme après une rupture inattendue.

C‘est donc tantôt vrai et tantôt faux.

.

La liberté : un rêve, une réalité, qu’on ne demande qu’à partager

Elle commence  dès l’enfance  et par l’imitation  de ses parents

Puis son affranchissement, en vue de trouver sa propre voie :

Rien de plus et rien de moins mais c’est tout un programme

L’on se sent mieux libre que de faire de tout accroc, un drame.

La liberté vient de l’intérieur, du passé assumé, du passé dépassé,

D’un avenir construit dans la pleine confiance en soi et dans l’autre.

.

En lieu et place du vent instable

Qui pourra te mener n’importe où,

Et se jouant de toi, comme d’un fou,

Tu peux simplement écouter ton cœur

Surtout si, en outre, accomplit ton rêve.

.

Ce qui parait judicieux pour se  marier

Le serait tout autant pour se divorcer :

Il faut alors aller dans le sens du vent.

S’il est bon, il ne saurait te tromper,

Sinon, facétieux, te faire rebondir.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût

Fais ce que l’air ambiant tu sens

Tu en seras très rarement déçu,

Enfin fais ce tu crois, ressens !

.

.

572 – Calligramme

.

Va où tu veux, peux,

Mais vas-y lors tu verras

Si ce chemin  te va  ou pas,

Ou te Ô  rendra  Ô nerveux.

Mais lors  je   //  te dis : le vent,

Je pensais    //   aux sentiments

Lors  je te  //    dis que tes pas,

Je pense     ==  à tes bras.

Vent où t’entraine mène,

Et tout autant,

Te ….. démène.

****  Va où  le vent  te mène, où tes pas t’entrainent, ****

**** Où tes rêves parviennent, à cet instant suprême, ****

**** Où, en matin, blême, Tu te dis : j’y suis, extrême ! ****

****  Tu es colère, d’être sous-estimée,  sous-employée, ****

****     Soumise, délaissée, par un mari, qui a profité.     ****

*****        Lors tu erres dans un tel champ de mines        *****

*****           Chacun de tes pas peut te faire éclater,          *****

*****            Dans un état morcelé comme au passé.         *****

VA OÙ LE

******          On ne sait jamais, tout à fait, qui on est,       ******

******          On se sait jamais, tout à fait, où l’on est,       ******

******          Ne pas se soucier, de savoir  où l’on va :       ******

******           Ce serait aller, nulle  part, d’un  bon pas.       ******

******          Car tu veux, et toujours, rester … lucide,      ******

******          Tout en cherchant à devenir translucide      ******

******           Pour ceux qui t’aimeront naturellement      ******

******            Par des mots, des gestes, sentiments.        ******

VENT TE MÈNE

******             Rester lucide, mais, en tout bien ;             ******

******             Rester lucide mais en tous points,             ******

******            Sans renoncer à rien, de suprême,             ******

******           Réaliser son rêve et au-delà même.            ******

OÙ TON PAS

******         Qui tu es peut aussi me dire qui je suis         ******

******        Où tu vas peut aussi me dire qui je fuis,        ******

******       Dans quel état, j’erre et ce que je préfère       ******

******      Et en tous les cas, partager mes misères.        ******

******      Qui suis-je, où vais-je,  en quel état j’erre :      ******

******      Formule  magique, connue, à double sens,      ******

******      Dont on connaît, que, trop bien, le refrain,      ******

*****      Le monde d’hier n’étant pas celui demain.       *****

T’ENTRAÎNE

****     Voilà, c’est tout, c’est fini, pour aujourd’hui !     *****

****    Demain est un autre jour, jour chéri ou d’ennui   ****

****    Mais, il sera ce que j’en ferai, il sera le mystère    ****

****   De qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre ! ****

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

572 6

.

Une tête, un corps et des bras :

Ce serait une silhouette de femme

Ou bien d’un homme, allez savoir 

Tous deux décidés, libres des choix!

 .

Que ce soit silhouette d’homme ou femme

cela ne change rien au fond ni à la forme,

les deux s’accordent comme en un couple !

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est fondamentale :

Que l’on soit un homme ou

 Femme libre et sans restriction.

.

Symbolique 

 .

Comment s’autoriser

À être une femme libre ?

On peut être une femme libérée

Avoir  le droit  de vote, un métier,

Un chéquier, la pilule, des amants…

Sans pour autant accéder à la liberté

Celle d’être soi, et cela sans attendre

Autorisation  venue de l’extérieur.

Comment oser vivre, réellement,

Selon ses désirs, pour être libre,

Il faut avoir confiance en soi !

Source : psychologies.com Comment-

s-autoriser-a-être-une-femme-libre

.

Descriptif

 .

572 – Va où le vent te mène, où ton pas t’entraîne

 Alignement central    /    Titre droit     /   Thème  liberté

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  /  Symbole de fond : homme

.

.

Fond

.

Évocation 

  .

.

Liberté d’aller et venir là où on le

Désire est une liberté fondamentale

Et que l’on soit homme ou femme

Elle demeurerait sans restriction.

 .

Symbolique 

 .

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,

.Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image,

Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

wikipedia.org/wiki/L’Homme_et_la_Mer_(poème)

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut distinguer la femme libérée

D’une femme, capricieuse, princesse.

La première  chercherait à s’affirmer,

La seconde, par contre, n’aura de cesse

Que de satisfaire ses envies passagères.

Si le principe d’égalité totale  n’est pas

Réalisable ni même voir souhaitable

N’empêche pas de s’en approcher

L’équilibre serait une nécessité

Pour tenir, dans la durée

Un couple… instauré.

 .

.

Le vent te mène couple instauré

.

Scénario 

.

Le vent  s’en vient  et puis  s’en va, quoiqu’il en soit, rien ne l’arrêtera,

lors sur son passage, souffle les aigrettes de fleur de pissenlit au loin,

et qui le sait : vers le pôle Nord, même  s’il y fait un froid de canard !

.

Visuels et textuels  >>

571 – Force est de constater, fréquentant divorcés

Visuels et textuels   >>  

.

Divorce est mot qui sépare

Ce qui était, auparavant, uni,

Et qui au début, nous  a réussi,

Mais s’est modifié par bagarres.

Est-on responsable  ou coupable :

Question  de principe, de moralité,

Voire, même, parfois,  de religion :

Question, pour  le moins, affection.

Affection,  affectation …  affliction,

Peur, douleur, de  toute  désunion,

Peur  d’une destinée,  à répétition,

Si, soi-même, enfant  de divorcés.

Ou  si le premier n’est pas le bon,

Ou que  modèle ne peut changer

On se remariera avec son clone

On n’aura pas changé de zone.

Car force  serait de constater,

Lors fréquentant des divorcés,

Que souvent ils ont quitté le conjoint

Pour vivre avec le même ou le contraire.

À croire qu’en amour il n’y a rien d’arbitraire

Et que, variétés de choix, nous n’en avons point,

Pas simple de chercher quelqu’un de très différent :

Un choix est gouverné par notre histoire, inconscient !

.

Autre que l’élu vous en deviendrez son ami, pas son mari,

Rares sont les couples qui ne soient pas déjà, prédéterminés

Par des personnages, qui les hantent, comme figures obligées,

Bien au-delà  de ce qu’ils sont, parce qu’ils ne sont pas espérés.

.

Regardez les parents, maris, enfants ou amants : comptabilisez

Les chances, que vous avez, de pouvoir, un jour, leur ressembler.

Divorcer est normal, c’est parfois un mal mais ce n’est pas fatal.

.

Pour qui et pour quoi, de mieux : là réside problème  principal.

Le divorce serait, déjà en germe  bien  avant le mariage, dit-on,

Mais si on le savait, si on savait  tout, encore, se marierait-on !

Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,

Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !

.

Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,

Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,

Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,

Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.

.

Des divorces sur infidélités, coups de tête,

Voire sentiment de manque de liberté,

Il y en a des cents et des milliers,

Aucun n’est ni joie ni fête.

Divorcer, c’est bien,

Et parfois, bête :

Ne reniez rien

Tenez tête.

.

.

Extension

 .

Un temps de réflexion, de rupture, d’abattement

Ou les trois temps  d’une séparation d’un couple,

Qu’elle soit vécue comme un échec, une nécessité.

Parfois, de là, à se jeter sur  un ancien ami, amant

Plutôt que profiter pour respirer, prendre du recul,

Il n’y a qu’un pas, qu’on saute ou qu’on ne saute pas,

Selon qu’on supporte sa solitude ou l’impose à l’autre.

Il s’agit d’un deuil de quelque chose et auquel on tenait

À moins d’avoir tué  l’amour avant … on n’y coupera pas.

.

Un divorce reste un drame

Sentimental humain,

Tout comme  un  incendie,

Voire une maladie,

En nombre cas on pourrait

L’éviter, pardonnant

Or le ver étant dans le fruit

Solution, poubelle !

.

Parfois un mal pour un bien :

Enfants auraient souffert

On n’a qu’une vie, faut profiter

Et non choisir la misère

Suffit de s’entendre à l’amiable,

Et de bien s’organiser

C’est plus facile à dire qu’à faire

Certains y sont arrivés.

.

.

571 – Calligramme 

 .

Divorce est mot qui sépare

Ce qui était, auparavant, uni,

Et qui au début, nous  a réussi,

Mais s’est modifié par bagarres.

Est-on responsable  ou coupable :

Question  de principe, de moralité,

Voire, même, parfois,  de religion :

Question, pour  le moins, affection.

Affection,  affectation …  affliction,

Peur, douleur, de  toute  désunion,

Peur  d’une destinée,  à répétition,

Si, soi-même, enfant  de divorcés.

.

C  O   N   S   T   A   T

Ou  si le premier   F  n’est pas le bon,

Ou que  modèle     R  ne peut changer

On se remariera   É    avec son clone

On n’a pas chan    Q          gé de zone.

Car force  serait    U       de constater,

Lors fréquentant    E        des  divorcés,

Que souvent ils ont   N    quitté le conjoint

Pour vivre avec le mê   T     me ou le contraire.

À croire qu’en amour il     A      n’y a rien d’arbitraire

Et que, variétés de choix,     N       nous n’en avons point,

Pas simple de chercher quel     T          qu’un de très différent :

Un choix est gouverné par no      *          tre histoire, inconscient !

Autre que l’élu vous en devien        D         drez son ami, pas son mari,

Rares sont les couples qui ne soi      I           ent pas déjà, prédéterminés

Par des personnages, qui les han      V         tent, comme figures obligées,

Bien au-delà  de ce qu’ils sont, par    O           ce qu’ils ne sont pas espérés.

Regardez parents, maris, enfants      R              ou amants : comptabilisez

Les chances, que vous avez, de pou  C        voir, un jour, leur ressembler.

Divorcer est normal, c’est parfois    É      un mal mais ce n’est pas fatal.

Pour qui, pour quoi, de mieux       S     là réside problème  principal.

Le divorce serait, déjà en germe  *   bien avant le mariage, dit-on,

Mais si on le savait, si on savait  tout, encore, se marierait-on !

Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,

Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !

Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,

Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,

Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,

Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.

Des divorces sur infidélités, coups de tête,

Voire sentiment de manque de liberté,

Il y en a des cents et des milliers,

Aucun n’est ni joie ni fête.

Divorcer, c’est bien,

Et parfois, bête :

Ne reniez rien

Tenez tête.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

571 4

.

Un pendentif, boucle d’oreille,

Ou la forme classique de toupie

Un flacon ou une pointe de lance,

Une amphore qu’on peut casser.

.

Casser de la vaisselle est cliché du divorce

tout ce qui casse vole en éclats d’existence

comme pour détruire ce qui aura existé,

ainsi la forme devient proche du fond.

.

Y aurait-il quelques rapports entre

Des amphores et un (une) divorcé,

Aucun,  même s’il  s’agirait de casser

Amphores issues de compte commun.

.

Symbolique 

 .

La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Et est indubitablement liée à la femme

Et à sa qualité génératrice de vie.

.

La métaphore est toujours

Femme comme conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

.

Le graal étant lui-même conteneur,

Il possèdera aussi cette image du vase

Comme symbole de la création divine.

.

.

Descriptif

 .

571 – Constat fréquent, fréquentant divorcés 

 Alignement central    /    Titre droit   /   Thème  divorce

Forme en ovale /  Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : casser

.

.

Fond

.

Évocation 

.

571 6

.

Y aurait-il  quelques  rapports  entre

Des amphores et un  (une) divorcé(e):

Aucun, même s’il  s’agissait de casser

Amphores issues d’un compte commun.

 .

Symbolique 

.

Je n’ai jamais vraiment

Compris  la nécessité  de

Casser  choses   comme

Des amphores  ou autres

Lorsqu’on  est   en colère.

Pour avoir  assisté déjà  à

Quelques scènes du genre,

J’ai  souvent  été  perplexe,

Face au déluge de violence,

Physique  sur divers  objets.

J’ai même trouvé ça ridicule.

Un peu comme cette personne

Qui donne des coups de poing

Dans le mur : il est en plâtre,

Paie tes réparations ensuite.

Et s’il était  plutôt du béton,

Défoncées,  tes phalanges.

 lecanapevert.wordpress.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant construites en terre cuite,

Matériau fragile par excellence,

 Lors vous heurtez  des amphores,

Celles-ci ont tendance  à craquer.

Il en est de même  pour les couples

Qui se fragilisent en cas de conflits,

Un choc violent de trop et ils éclatent

Et personne ne songera à les réparer

Et tout comme les assiettes se mettent

À voler, le contenant comme le contenu

Des amphores se répandront sur le sol !

Lors tout casser  plutôt que de s’entendre,

Conduit droit au divorce des êtres et choses

Alors  qu’il aurait  suffi, peut-être, d’un  peu

D’écoute, de compréhension, bref : d’amour.

 .

.

Divorce prononcé

.

Scénario

.

Il y aura un temps de réflexion devant une telle et grosse déception,

suivi de temps de rupture en rompant contrat, avec ou sans avocat,

temps abattement, recueillement, avant rebondissement résilience.

.

Visuels et textuels   >>  

570 – Qu’est-ce qu’une dispute, sinon des mots !

Visuels et textuels   >> 

.

Dispute : mot qui sonne

Comme  la  fausse  note

Au milieu d’un concert,

Rompant son harmonie

.

Dispute : mot qui blesse

L’inverse d’une caresse,

Un choc,  après l’ivresse,

Tendre…rapprochement

.

Dispute : mot qui cogne,

À vos oreilles  affectives,

Avec des dégâts effectifs

Vous mettant en…rogne.

.

Dispute : mot dépassant,

Bien souvent … sa pensée

Qui dérape … qui attaque

Et vous laissera tout coi.

.

Dispute : mots qui usent

Les nerfs, écorchés à vif

Par manque de respect,

Contrats, coups de canif.

.

Qu’est-ce dispute sinon des mots

Qui vont éclater  en nos bouches,

Chacun en rajoutant une couche,

Finissant par dégrader propos.

.

Ce banal prétexte d’amorçage,

Suscite un ouragan décoiffant,

Soufflant nombre d’arguments

Pour vous conserver en … rage.

.

Chacun fait une danse de…gestes

Accentuant encore vos gros mots,

Jusqu’à ce que, silence  ou le reste,

Vous disent cela suffira  et  repos !

.

Les  conséquences en sont diverses :

Lors certains se braquent, patraques,

D’autres fuient, autres   se dispersent,

Ou pèteront un plomb lors d’attaque

Façons  de parler,  d’écouter, d’agir,

Et communications  à sens unique

N’entendront rien  des  musiques,

Amplifiées  par  les sons  à vagir.

.

Désir imposer votre  point de vue

Vous mettront souvent plus que nus

Vos torts  même  s’ils seront partagés

Feront qu’on n’entend plus les vérités.

.

Si les mots eux-mêmes ne savent  rimer,

Dites-moi : à quoi rime de se … disputer !

Si fait, n’importe quoi pourra vous arriver,

Comme de vous haïr, avant de vous quitter.

.

Si, disputer ne causera pas de vrai problème,

Se réconcilier, par donner,  ou se comprendre,

Sera plus difficile mais salutaire, quand même,

Lors l’amour fait  qu’on reparvient à s’entendre.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’une dispute

Sinon des mots  qui  sortent

Sans filtre et dépassent sa pensée,

Histoire de se venger de se sentir

Coupable, dominé, d’avoir été,

Ou de se voir, faire humilier.

.

Elle se déclenche, par  un  mot

Le trop faisant déborder le vase,

Le trop plein émotions se déverse.

L’arroseur se fait arroser à son tour

Parce que personne ne coupera l’eau.

.

Survivre à disputes teste l’attachement

Car les couples qui ne se disputent jamais

Ne s’aimeraient pas assez pour oser le faire.

Ça peut paraitre monde à l’envers, c’est ainsi.

.

Des mots, des gestes, des postures, des mimiques,

Sont ses caractéristiques d’une dispute d’un couple

Mot qui blesse en est un ; geste qui repousse, autre !

Le tout se termine dans un silence pesant, angoissant

Lors ce n’est pas dans une couche, enlacés tendrement.

Là où le bât blesse,  c’est quand il faut faire une dispute,

Pour attirer une attraction de l’autre, sentimentalement.

.

Des mots provoquent des maux,

Et maux guérissent  par des mots,

Voilà au moins un mal qui s’inverse

Jurant ne pas se reproduire de sitôt,

Mais la rancune aurait la peau dure,

Conflit latent n’est pas encore soldé !

.

En vrai, couples se disputent souvent

Pour les mêmes choses,  récurrentes,

De manière directe  ou sous-jacente,

Où une incompatibilité  d’humeurs,

Traduit incompatibilités caractère

Et là, le divorce sera en gestation.

.

Un problème de communication,

Et sinon voire  procès d’intention :

Lors faudra réapprendre à se parler,

Sinon rupture serait déjà consommée.

.

.

570. Calligramme

 .

Dispute : mot qui sonne

Comme  la  fausse  note

Au milieu d’un concert,

Rompant son harmonie

.

Dispute : mot qui blesse

L’inverse d’une caresse,

Un choc,  après l’ivresse,

Tendre…rapprochement

.

Dispute : mot qui cogne,

À vos oreilles  affectives,

Avec des dégâts effectifs

Vous mettant en…rogne.

.

Dispute : mot dépassant,

Bien souvent … sa pensée

Qui dérape … qui attaque

Et vous laissera tout coi.

.

Dispute : mots qui usent

Les nerfs, écorchés à vif

Par manque de respect,

Contrats, coups de canif.

.

Qu’est-ce que dispute sinon  U des mots

Qui vont éclater dans nos     N     bouches,

Chacun en rajoutant une  E    *    *      couche,

Finissant par dégrader   *      C       D      propos.

Ce banal prétexte d’    D         E        E  amorçage,

Suscite un ouragan    I            *         S   décoiffant,

Soufflant nombre d’   S          S           *  arguments

Pour vous conserver   P         O       M      en…rage.

Chacun fait une danse  U      N       O    de…gestes

Accentuant encore vos   T    T       T  gros mots,

Jusqu’à ce que, silence    E   *   S  ou le reste,

Vous disent cela suffira        *      et  repos !

Les  conséquences  en    sont    diverses :

Lors certains se braquent,    patraques,

D’autres fuient, autres   se dispersent,

Ou pèteront un plomb lors d’attaque

Façons de parler,    d’écouter, d’agir,

Et communications     à sens unique

N’entendront  rien     des  musiques,

Amplifiées   par   les      sons   à vagir.

Désir imposer votre      *   point de vue

    Vous mettront souvent    *    plus que nus

      Et vos torts même s’ils     *  seront partagés

       Feront qu’on n’entend    D  Q  plus les vérités.

         Si les mots eux-mêmes  E     U  ne savent  rimer,

         Dites-moi à quoi rime   S      I    de se… disputer :

         Si fait, n’importe quoi   *       *  pourra vous arriver,

          Comme de vous haïr   M       T   avant de vous quitter.

          Si disputer ne cause  O       A   ra pas de vrai problème,

           Se réconcilier, par   T       P  donner,  ou se comprendre,

            Sera plus difficile    S      E  mais, salutaire, quand même,

             Lors l’amour fait        *   N    qu’on reparvient à s’entendre.

T ………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

570 4

.

Femme de marin

Avec sa  longue  coiffe

Bigoudène sur la tête

En posture dispute.

 .

Une femme de marin aura parfois

raison de disputer son mari absent

ce jour-là elle mettra sa haute coiffe

et ainsi la forme rejoindrait le fond.

.

Une femme de caractère

En costume et coiffe bigouden

Avec laquelle il ne serait pas facile

De se disputer pour en venir à bout !

 .

Symbolique 

 .

Une dispute dans un rêve

Est symbole d’une bataille,

D’un conflit  dans son cœur,

D’une excitation ou confusion,

D’une frustration ou d’une colère,

D’un  combat  contre  des rivaux,  etc.

.

Rêver que vous vous disputez avec d’autres,

Suggère que  vous  essayez  de résoudre, tout seul,

Un conflit interne ou litige qui existe dans votre vraie vie.

.

Rêver de se disputer avec sa famille, est une expression directe

De ce que le rêveur pense de la « famille » et de « l’environnement familial »

Actuel, il peut éprouver un profond sentiment d’insatisfaction et d’anxiété

À l’égard de sa famille et de son environnement familial.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-D/dispute.htm

.

Descriptif

 .

570. Qu’est-ce qu’une dispute : des mots !

 Alignement central  /  Titre dédoublé  / Thème  conflit

Forme anthropo  /  Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dispute / Symbole de fond : coiffe

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

570 6

.

 

Une femme de caractère

En  costume  de ville, moderne,

Avec laquelle il ne serait pas facile

De se disputer pour en venir à bout !

.

Symbolique

.

Les femmes à fort caractère

Sont des femmes  sûres d’elles.

Volontaires et très organisées,

Dans leur vie professionnelle,

Comme dans leur vie privée,

Ont une personnalité forte,

Savent ce  qu’elles veulent.

Lors phase  de  séduction

Elles  adoptent, souvent,

Une  position très  active

Choisissent le partenaire.

.

En couple,  elles prennent

De nombreuses initiatives

Aimeraient  bien   imposer

Leur rythme au partenaire.

love-intelligence.fr/La-femme-

a-fort-caractere-en-amour

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une femme de marin, de caractère

N’a pas peur des conflits, disputes,

Et ce n’est pas qu’elle les provoque,

Mais se défend comme une lionne.

Différents  entre maux  des mots,

Et la colère monte  dans les tons,

Et ce sont bravades à répétition,

Jusqu’à raccrocher conciliation

Qui effacera tout sur l’oreiller.

.

Ça se discute ou ça se dispute !

.

Scénario

 .

Se disputer en couple avec des mots, avec des mimiques, des gestes,

le  geste  de  repousser  quelqu’un est un exemple des plus parlants,

lors  celui de se tourner le dos et bouder en silence en est un autre !

.

Visuels et textuels   >>

569 – Une femme seule, divorcée, deux enfants

Visuels et textuels  >>  

.

On pourrait, on voudrait croire

Une telle situation, exception,

Mais, il n’en est rien,  à voir

Des couples en séparation.

.

Les enfants peuvent être,

Très jeunes adolescents

Confiés à seul parent,

Ou mode alternant.

Il n’empêche que

La femme aura

Plus de … mal

À  se   recaser,

Par   peur    de

De se confronter

À un nouvel échec,

Ne cessant la freiner.

Enfants, l’y exhortent,

Ou refusent  beau-père,

Le bonheur  de leur mère

Passant, souvent, la porte !

.

Une femme,  seule,  divorcée,

Deux enfants à charge à moitié

Se dirigeant vers la quarantaine,

Entame formation non sans peine.

Elle recommence une troisième vie,

Bien qu’elle  soit accablée, par soucis.

.

Preuve, qu’en étant motivée, elle  peut

Rebondir, à chaque  époque, si elle veut

Pour s’en sortir, grandie, mieux  affermi

Par nouveau départ nouveau travail aussi

Pour une, qui fera le pas, lors, se décidant

Neuf auront baissé les bras,  au fil des ans.

.

Si la vie d’amoureuse   des femmes mûres,

Se terminera, souvent, vers cinquantaine,

Personne ne vient  leur chanter fredaine,

Bien qu’elles demeurent  chaleureuses !

.

Et, si certaines  sont plus  chanceuses,

Solitude obligeant à tendre les bras,

Il leur suffit d’un vrai ami très sûr

Pour se réfugier … dans ses pas.

.

Et enfants, sans aucune haine

Adopteront nouveaux élus,

Elle n’est pas superflue

Vie multiple conçue

Comme pleine

Non vaine,

Sereine,

Vécue.

.

.

Extension

 .

Cela dit, tous les cas

Sont dans la nature

Et il n’y a pas de processus

Ni de procédure qui résolve

En un tournemain tous les

Genres de problèmes.

.

Une femme seule,

Divorcée, deux enfants,

Autant de situations différentes

Qu’il ne faut, en aucun cas, confondre.

« Je veux la femme, pas ses enfants,

Ni entendre parler de l’ex-mari,

Du père de ses enfants».

On a entendu ou vécu cela.

.

Sait que ça ne mènera nulle part.

Alors pour quelqu’un, quelqu’une,

Ayant deux enfants, recommencer

Avec un, une, qui n’en a pas,

Constituera un pari audacieux.

.

Le piège du couple avec deux enfants lors d’une séparation

Se referme sur la femme qui n’a pas d’emploi ni formation

Et qui a la charge de ses  enfants, à nourrir, vêtir, éduquer

Tandis que le père oublie de verser sa pension alimentaire,

Tout en réclamant le droit de visite, et d’autorité, sur eux :

Ce sont les enfants, qui pâtissent le plus, sans comprendre,

Bien que leur mère, devant travailler, se sacrifie pour eux !

Ce n’est pas tant la question du tort voire d’incompatibilité

Que celle de la prise en charge commune et responsabilité !

.

 Divorcer pour une femme est une chose :

Toujours un drame, tout autant qu’échec,

Des deux côtés, se rejetant responsabilité,

Mais déjà songeant à rebondir avec autre.

.

Pour femme, avec deux enfants, une autre,

Et déjà penser à  se battre  pour les garder,

Assumer une plus grande part d’autonomie

Sans le père, autorité parentale à la maison.

.

Cela dit tout reste négociable et à l’amiable,

Qu’on appelle  par «consentement mutuel»,

Or chaque cas demeure souvent particulier,

Les enfants s’adaptent sinon en souffriront.

.

.

Épilogue

.

Un homme, une femme, divorcés :

Quoi de plus commun aujourd’hui.

Avec des enfants et qui sont grands,

Autonomes, cela l’est devenu aussi.

Toutefois, si elle n’est partagée,

La garde  des  enfants, petits,

Génèrera nombreux conflits

Ça suppose  que  les parents

Demeurent en bonne entente

Et que les enfants  acceptent !

Il arrive que le père disparaisse,

Sans participer aux frais d’enfants

Et ce malgré son obligation … légale.

La mère, sans emploi, doit se débrouiller,

Travailler, se faire aider par services sociaux

Je ne vous brosserai pas l’ensemble  du  tableau :

Refaire sa vie en ces conditions n’est pas du gâteau.

Le père est un dauphin, tout va bien, famille avant tout,

Le père est un requin, tout va mal, tout pour lui, d’abord !

.

.

569 – Calligramme

 .

On pourrait, on voudrait croire

Une telle situation, exception,

Mais, il n’en est rien,  à voir

Des couples en séparation.

Les enfants peuvent être,

Très jeunes adolescents

Confiés à seul parent,

Ou mode alternant.

Il n’empêche que

La femme aura

Plus de … mal

À  se   recaser,

Par   peur    de

De se confronter

À un nouvel échec,

Ne cessant la freiner

Enfants, l’y exhortent,

Ou refusent  beau-père,

Le bonheur  de leur mère

Passant, souvent, la porte !

Une femme,  seule,  divorcée,

Deux enfants à charge à moitié

Se dirigeant vers la quarantaine,

Entame formation non sans peine.

**** Elle recommence une troisième vie, ****

FEMME * Bien qu’elle soit accablée, par soucis * FEMME

DIVORCÉE * Preuve, qu’en étant motivée, elle  peut * DIVORCÉE

AVEC DEUX  * Rebondir, à chaque  époque, si elle veut * AVEC DEUX

  ENFANTS * Pour s’en sortir, grandie, mieux affermi  *  ENFANTS

SEULE * Par nouveau départ nouveau travail aussi * SEULE

****** Pour une, qui fera le pas, lors, se décidant ******

** Neuf auront baissé les bras,  au fil des ans. **

Si la vie d’amoureuse   des femmes mûres,

Se terminera, souvent, vers cinquantaine,

Personne ne vient  leur chanter fredaine,

Bien qu’elles demeurent  chaleureuses !

Et, si certaines  sont plus  chanceuses,

Solitude obligeant à tendre les bras,

Il leur suffit d’un vrai ami très sûr

Pour se réfugier … dans ses pas.

Et enfants, sans aucune haine

Adopteront nouveaux élus,

Elle n’est pas superflue

Vie multiple conçue

Comme pleine

Non vaine,

Sereine,

Vécue.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

569 4

.

Un pendentif de collier

Une forme  de poisson,

Mais  du quel  s’agit-il 

Dauphin ou requin ?

.

En quoi un dauphin, plus encore un requin

pourrait ressembler à une femme divorcée

en réalité, il n’y a rien, là de bien commun,

ainsi forme se détache totalement du fond.

.

À mon humble avis 

Ça ressemble plus à requin que dauphin,

Quel que soient poissons

Ils seront loin de se ressembler en couples !

 .

Symbolique 

 .

Quel que soit l’angle

Sous lequel nous examinons

Les requins, nous pouvons voir

Qu’il s’agit de survivants et de fait,

Il s’agit d’une valeur qui leur

Est attribuée : la survie.

.

Les personnes qui s’identifient

À cette créature sont habituellement

Douées  pour  les  relations  sociales

Et pour manipuler et les situations,

Pour autant cela n’est pas négatif.

lefrontal.com/symbolique-du-requin

.

Descriptif

 .

569 – Femme divorcée, deux enfants, seule

 Alignement central  /  Titre externe   /  Thème  animal

Forme en ovale /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : dauphin / Symbole de fond : dauphin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

569 6

.

À mon humble avis 

Ça ressemble plus à dauphin que requin,

Quel que soient poissons

Ils seront loin de se ressembler lors couple !

 .

Symbolique

 .

Le dauphin en animal totem

Représente l’équilibre, l’harmonie.

Entant  à la fois intelligents et instinctifs,

Les dauphins sont maîtres de l’équilibre spirituel.

.

Ce sont des symboles de résurrection et de protection.

Doté nature enjouée, cet animal spirituel rappelle

D’aborder la vie avec joie et avec humour,

Pacifique  et  doux,  il possède  aussi

Force intérieure très profonde.

.

L’affinité   avec  le  dauphin

Comme un animal totem

Est complexe, peut être

Associée  à  plusieurs

Si-gni-fi-ca-tions

 Importantes.

blogsanimal-totem-dauphin-symboliques

-et-interpretations-du-dauphin

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les formes ressemblent bien aux animaux,

Pas aux humains, encore moins aux femmes.

Elles restent loin de tout sujet de fond : divorce

S’il est vrai que dauphins sont plus près de nous

Que sait-on de leur couple, leur fidélité, divorce :

Pas grand-chose étant transposable aux femmes

À moins de passer de la reine à la … dauphine !

.

.

Femme divorcée, deux enfants

.

Scénario 

.

Le divorce est rendu aussi simple que de déchirer un contrat caduc,

en réalité, la mère se retrouvera souvent seule à élever ses enfants,

souhaitant que les parents continuent à les élever conjointement.

.

Visuels et textuels  >>  

568 – Une femme peut en cacher une autre

Visuels et textuels >> 

.

J’ai épousé … ma mère … ma sœur,

À  travers femme qui leur  ressemble,

Physiques ou caractères, s’assemblent

Durant un temps,  j’ai trouvé  bonheur.

.

Lors,  se  dévoile, telle  que, réellement :

Elle n’est  pas telle  que  je l’avais projeté

C’est en secondes noces que je l’ai épousé

Et que je me suis mis à l’aimer vraiment.

.

J’ai cru connaitre l’enfer, m’être trompé,

J’ai cru  connaitre l’enfer de  la tromper,

J’ai connu un paradis de la ré-imaginer,

Je ne suis plus prêt à la laisser tomber.

.

Toute femme  peut en cacher autre,

Vue extérieure par procuration

 Vue intérieure par l’évolution,

Équilibre entre elle et autre.

.

Une femme peut en cacher une autre, par cœurs, cris,

Moins par l’esprit, moins par le caractère, par l’âme,

Son être est unique, par ricochet, sa relation aussi,

Dès qu’on la touche du doigt, l’amour s’enflamme.

.

Femme peut en cacher une autre, voilée, souvent,

Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement

Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :

En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.

.

S’il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour …  heureux,

Pour toujours, avec une passion qui dure  l’éternité,

Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,

Recherchant un amour impossible  qui ne peut exister,

Descente aux enfers, symétrique de montée  au paradis.

.

Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,

L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :

Reste à  le renouveler  jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.

.

J’ai voulu composer, pour elles, ce très  vilain  poème :

Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.

Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de  mon mieux.

.

Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant

Pour me targuer de devenir leur amant !

Non, loin s’en faut, trop bohème,

Pour rassurer femme perdue

Qui en devient inconnue

À elle-même  et  à lui,

Par salut, elle  le  fuit.

.

Fuit tout ce qui la rejette,

Tente une nouvelle conquête,

Pour se sentir mieux dans sa tête

Et jusqu’à ce qu’elle se redise en fête.

.

Extension

.

Une femme peut en cacher une autre,

Sans qu’il y ait problème, trouble, tromperie.

Sa femme n’est pas unique  en tant  que telle,

Elle en rappelle d’autres qui ressembleraient

À un portrait en tant que son idéal féminin.

.

Cacher peut se transformer en masquant

Tant qu’elle prend la place de toutes

Les autres au point qu’elles deviennent

Transparentes, insignifiantes, non désirées.

.

Le phénomène de cristallisation rend cela

Possible le temps d’une passion éphémère.

.

Une femme peut ressembler à une autre

Elle peut prendre l’identité d’une autre

Elle peut vouloir remplacer une autre,

Il y a toute une grammaire en dualité

Qui fait d’une, révélée, l’autre cachée :

Une femme prend la place d’une autre,

Ou cohabite avec elle en étant des amies

L’on ne saurait se référer à loi biologique

Pour savoir, des modèles, quelle pratique !

.

L’on croit épouser une femme, unique,

Alors qu’en réalité, on épouse plusieurs,

Je ne fais pas référence à une polygamie

Bien plutôt à une mère  et sœur, et amie,

Qui nous aurait influencés en notre choix.

.

Un discours de psy,  diront les maris jaloux,

Les épouses qui ne veulent pas les contrarier

Mais comment alors expliquer qu’on divorce,

Est-ce  par étiolement d’amour, ou  par  force,

Avouer s’être trompé sur la bonne, seule, vraie.

.

.

568 – Calligramme 

.

J’ai épousé,         F                 ma mère,                       C          ma sœur,

À  travers           E              femme qui leur                 A        ressemble,

Physiques         M             ou de caractères,                C    s’assemblent

Durant            M             le temps, j’ai trouvé           H        bonheur.

Voici, elle       E            se dévoile,    telle que          E     réellement

Elle est,         *           non telle que je l’avais         R        projeté :

C’est en       P           secondes noces, que je         *    l’ai épousé

Et que je    E         me suis mis, à l’aimer,      A   vraiment !

J’ai cru      U        connaitre enfer m’être    U        trompé

J’ai cru      T        connaitre l’enfer de      T  la tromper,

J’ai connu   *      le paradis de la ré      R   imaginer,

Je ne suis plus E   prêt à la laisser    E      tomber.

Toute femme  N  peut en cacher  *         autre,

Extérieur par procuration

 Ou intérieur par évolution,

Équilibre entre elle et autre.

****************************

**************************************

Une femme peut en cacher….….. une autre, par cœurs, cris,

Moins par l’esprit, moins…… par le caractère, par l’âme,

Son être est unique et, par  ricochet, sa relation aussi,

Dès qu’on la touche du … doigt, l’amour s’enflamme.

Femme peut en cacher… une autre, voilée, souvent,

Que l’on prétend aimer, que l’on traite connement

Au lit, en toutes tromperies, que chacun diffame :

En trompant sa femme, l’on se trompe de femme.

S‘il n’y a pas, dit le proverbe, d’amour …  heureux,

Pour toujours, avec une passion qui dure  l’éternité,

Pour autant ne faisons pas de nous êtres malheureux,

Recherchant un amour impossible  qui ne peut exister,

Descente aux enfers, symétrique de montée  au paradis.

Ce n’est pas, qu’on perde l’autre, ni qu’on se perde en lui,

L’amour aboutit à équilibre que force du temps détruit :

Reste à  le renouveler  jusqu’à ce que l’on dise, c’est fini.

J‘ai voulu composer, pour elles, ce très  vilain  poème :

Souhaitant qu’il les conduise directement aux cieux.

Ai-je réussi : j’en doute ! J’ai fait de  mon mieux.

Pour autant est-ce nécessaire, est-ce suffisant

Pour me targuer de devenir leur amant !

Non, loin s’en faut, trop bohème,

Pour rassurer femme perdue

Qui en devient inconnue

À  elle-même  et  à lui,

Par  salut,   elle  le  fuit.

Fuit   tout ce qui la    rejette,

Tente    une nouvelle      conquête,

Pour se    sentir mieux       dans sa tête

Et jusqu’à    ce qu’elle se        redise en fête.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

568 4

.

Un grand pot d’extérieur

Pour faire pousser beau

Massif de belles fleurs

En œuvre d’artiste.

.

Pot, œuvre d’artiste, ont peu de rapports

avec femme, si ce n’est de la traiter ainsi :

quelque soit la forme du pot, ne ressemble,

on s’éloigne de la grâce de sa forme et fond.

.

À l’intérieur de ce pot horticole,

Une terre riche et fertile,

Pour production d’œuvre d’artiste

 Par scissiparité, duplication.

  .

 Symbolique 

.

 Les pots horticoles

Remontent aux origines

Du jardinage, c’est-à-dire

Au néolithique   et fréquents

Dans les jardins de l’antiquité.

Le pot de fleurs est en terre cuite,

En plastique, en bois, ou en pierre.

Il existe de toutes tailles, allant du dé

À coudre aux énormes pots arboricoles

Couramment utilisés pour les agrumes.

.

Descriptif

 .

568 – Une femme peut en cacher une autre 

 Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pot / Symbole de fond : artiste

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

568 6

.

Une production d’œuvre d’artiste

 Comme jumeaux, bien siamois

Dupliqués par scissiparité

Pour couple de pots.

 .

Symbolique 

.

En plus de leur aspect

Utilitaire, esthétique,

Les objets artisanaux

Kabyles  ont  aussi  eu

Une fonction magico-religieuse,

En réconfortant non plus  le corps

Mais tout autant l’âme des ruraux !

.

Le langage symbolique de ces œuvres

A permis à cette culture antique

De franchir  nombre de siècles.

.

Par-delà l’émotion esthétique

Procurée   par   ces  artistes,

Nous sommes  en présence

De  tout  un  code  de  normes

Sociales et de valeurs éthiques 

chroniquesalgeriennes.unblog.fr/

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On épouse une femme et autant un modèle

Rappelant sa propre mère ou s’en éloignant,

Pas toujours physiquement : de tempérament

Par certains côtés, elle sécurise comme enfance

Le tout étant, avant tout, la question de confiance.

Et c’est ainsi que des générations se renouvellent

Mais on peut aussi flasher sur un autre modèle

Comme une chanteuse, actrice, ou que sais-je

Et vivre ainsi et par procuration, avec elle,

Jusqu’au jour où l’image tombe : divorce.

.

Une femme peut en cacher tant d’autres

Si on pense à elles en faisant l’amour.

 .

.

Femme fantôme

.

Scénario  

 .

Maquillée, masquée en voile, elle peut passer pour quelqu’une autre,

faire le jeu de celle qui croit pouvoir la remplacer et voire en mieux,

créer la surprise, se pointer chez le mari au plus mauvais moment !

.

Visuels et textuels >>

567 – Un amour peut en cacher un autre

Visuels et textuels   >> 

.

L’amour ressemblerait, un peu …    comme à un train,

Qui pourrait bien en cacher,   un autre, en chemin !

Une fois  que l’on aura atteint  son arrière train,

On se jettera sous l’autre,   comme incertain !

.

La fiction l’emporte, parfois, sur la réalité,

Ce que vous souhaitez, peinez imaginer,

L’idéal vous taraude comme manqué,

Ce que vous aurez choisi, a changé :

En vrai c’est peut-être vous, la vie

Qui avez évolué et n’avez bougé

Prétextant qu’autre, en tout,

Vous conviendrait…partout.

.

Chacun son type de femme.

Il y en a  beaucoup, de tout,

Et même pour tous les goûts,

Mais c’est leur esprit leur âme,

Les distinguant par-dessus tout,

Qui font qu’on reste ou qu’on part

Pour autre voie sans arrière-train.

.

Un amour peut en cacher un autre,

Et lui-même, cacher tous les autres !

Si tous  se confondent  avec les miens,

Dites-moi, où est le mal, où est le bien !

.

De prétendre faire  le tour de la question,

Est confondre la limite entre raison, passion

Lors je parle à  l’un,  je parle  aussi à un autre,

Et des deux,  j’en suis victime et j’en suis apôtre.

.

Quand mon fantasme  collera  à sa magie  éclairée

D’avoir enfin trouvé celle avec qui je puis me marier,

Réalité d’ennui aura produit, en moi, de la  mélancolie

Lors ombre de la peur  de la  perdre, déjà me pervertit.

.

Voilà  que  de rechercher ailleurs, une autre me divertit

Dès lors que pour cela,  il suffit la mettre  dans mon lit,

Sa chanson,  son  couplet, refrain, sont très vite redits,

Pour finir : amours, désirs, s’en vont, tous deux punis.

.

Ruptures, affrontements, conflits, dénis, comme jeux,

S’inscrivant dans la durée où la fidélité fait dilemme,

Divorcer, rester est selon son courage ou sa flegme,

Femme en cache une autre, dix, cent, davantage.

Femmes sont toutes différentes et les mêmes.

.

.

Extension

.

Tout ce qui est caché à l’intérieur reste secret,

Même s’il s’agit de forme, d’amour, différent :

Triangle amoureux est forme d’amour caché !

Parfois on ne se satisfait pas d’un seul amour

Mais dès qu’on le déclarera on perdra l’autre.

Le cœur peut se partager, mais le couple, non

À chacun de penser et de faire ce qu’il en veut.

Cette question mérite d’être posée :

On se doute qu’il faut bien déterminer

Amour est-il fond de nature ou culture ?

Je m’en garderai d’y répondre, en vérité !

.

Là comme ailleurs, c’est l’homme qui décide

De choisir ente une société monogame fidèle,

Jusqu’à aller lapider toute femme ayant fauté,

Ou à l’inverse, tolérant un amant secret, caché.

Il y aura souvent un gap entre droit et pratique

Sans aller à recenser  formes d’amours possibles

Chaque civilisation,  voire chaque communauté,

Se fixe bornes et lignes rouges à ne pas franchir.

.

.

567 – Calligramme 

 .

                     L’amour ressemblerait, un peu …    comme à un train,

                  Qui pourrait bien en cacher,   un autre, en chemin !

             Une fois  que l’on aura atteint  son arrière train,

          On se jettera sous l’autre,   comme incertain !

.

             *****************************************************

            ****************************************************

.

        La fiction l’emporte, parfois, sur la réalité,

      Ce que vous souhaitez, peinez imaginer,

     L’idéal vous taraude comme manqué,

     Ce que vous aurez choisi, a changé :

    En vrai c’est peut-être vous, la vie

  Qui avez évolué et n’avez bougé

Prétextant qu’autre, en tout,

 Vous conviendrait…partout.

Chacun son type de femme.

Il y en a beaucoup, de tout,

Et même pour   tous les goûts

Mais c’est leur   esprit leur âme

Les distinguant      par-dessus tout

Qui font que l’on     reste ou qu’on part

Pour autre voie,     *      sans arrière-train.

Un amour peut    *          *   en cacher un autre

Et lui-même       U    cacher     C     tous les autres !

Et si tous se      N    confondent     A     avec les miens

Dites-moi où     *      est   le   mal       C      où est le bien !

De prétendre     A       faire   le  tour        H      de la question,

Est confondre   M        la  limite entre         E    raison, passion :

Lors je parle     O           à  l’un,  je   parle        R   aussi à un autre,

Et des deux       U            j’en suis victime           *     j’en suis apôtre.

Quand mon       R             fantasme   collera           U    à magie éclairée

D’avoir enfin      *             trouvé   celle    avec           N    qui puis marier,

Réalité ennui     P              aura produit en moi            *    de la  mélancolie

Lors ombre de  E               la peur  de la  perdre              A déjà me pervertit.

Voilà  que  de   U               rechercher ailleurs une             U  autre me divertit

Dès lors que    T                 pour cela,  suffit la met               T  tre dans mon lit,

  Sa chanson     *                  son  couplet, refrain sont             R     très vite redits

Pour finir      E                amours,  désirs s’en vont              E   et deux punis.

La rupture   N             affrontement, conflit, déni           *    comme jeux,

S’inscrivant   *       dans la durée où la fidélité       *  fait dilemme,

Divorcer, rester  *  est selon son courage   *  ou sa flegme,

Femme en cache une autre, dix, cent, davantage.

Femmes sont toutes différentes et les mêmes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation   

.

Un vase à eau

Bien ouvert pour

Cacher un secret

Bouquet de fleurs.

.

Un vase peut en cacher un autre, pour sûr

de même qu’il peut cacher bien des secrets,

mais véritable, double amour, contre faux,

limite forme/fond approchée, non intégrée.

.

Ce vase aurait été fait pour

 Être montré, ou mis en vitrine :

Ce qui ne l’empêche pas de cacher

Tout autre,  secret en son intérieur.

 .

Symbolique 

 .

Le vase est contenant :

La boîte, le sac et l’armoire,

Le vase et un symbole féminin.

Dans le vase, on y mettra de l’eau,

Symbole de la vie et de la terre aussi,

Une plante qui pourra s’y développer.

.

Les alchimistes appelaient aussi  vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

.

Ce lieu clos propice à une image

De   renfermement   sur   soi

Le temps d’une élévation

Du niveau conscience,

Dans le cadre du

Processus

D’individuation

signification-reves.fr/Vase

.

Descriptif

.

567 – Un amour peut en cacher un autre 

 Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : secret

.

.

Fond

.

Évocation

.

567 6

.

Ce vase aurait été fait pour

 Être montré, ou mis en vitrine :

Ce qui ne l’empêche pas de cacher

Tout autre,  secret en son intérieur.

 .

Symbolique

.

Le secret est

Un privilège du pouvoir

Signe de sa participation.

Il  est  l’idée  d’un  trésor

Et il aura ses gardiens.

.

Il est source d’angoisse

Par son poids intérieur,

Tant pour celui qui le porte

Que pour ceux qui le craignent.

Lors, du point de vue analytique

L’on peut dire que l’aveu du secret

Libère l’âme de toutes ses angoisses.

.

Il est sain de se décharger de ses secrets

Mais celui qui est capable de le garder,

Sans défaillance et sans gêne,

Acquiert une force de domination.

 

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

C’est comme les poupées gigognes

Si amour se rétrécit de plus en plus

Il restera, au fond, toujours présent

Et peut re-grandir dans l’autre sens.

.

Un vase, reste un vase, si petit soit-il,

Et tout nouvel amour s’appelle idylle

C’est juste question de choix d’amant,

Soit pour un jour, un an, ou toujours.

.

Lors certains vont  jusqu’à prétendre

Que ce serait le processus qui compte,

Plus qu’objet aimé étant renouvelable.

 .

.

Une chatte qui se cache ?

.

Scénario 

.

Le fameux triangle dit amoureux, sens masculin : homme au centre.

Le fameux triangle dit amoureux, sens féminin : femme au centre.

En la grande majorité des cas, hypocrisie, tout doit rester secret.

 .

Visuels et textuels   >> 

200 – Bouteille à la mer j’ai mis toute ma vie

Visuels et textuels >> 

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux,

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte en est un,

Texte écrit de ma main,

Confié à son bon soin.

À la mer j’y  aurai mis

L’essentiel de ma vie,

Comme véritable enfer,

Dans beau bocal de verre

Qui  sera  mon seul espoir,

De sortir d’un tel trou noir,

Où je nage en  vrai marasme,

Me noie dans mes fantasmes,

Pour ma liberté, conditionnée,

Par quelqu’un, pour la trouver

Avant qu’il ne soit … trop tard,

Que  l’on me range  au placard,

Mort pour rien,  pour l’éternité

Avec âme noire,  à sauvegarder,

À présent que je viens de boire,

Son vrai contenu,  jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais  je la remplis

De courte lettre  avec trois  plis,

Où j’ai mis ma photo, pour voir

Qui je suis, voire  qui j’étais, ici,

Avant  que  l’on  me   débarque,

En ile,  quasi déserte, inhabitée

Où je m’ennuie  jusqu’à mourir,

De n’avoir un seul de mes amis,

Avec lequel j’aurai pu  partager

Ma vie et, qu’ici, je vous confie.

.

.

Extension

.

La découverte «Bouteille à la mer»

Aujourd’hui, plutôt signe de pollueur,

Avec tous les moyens de communications

Dont nous disposons, n’est plus qu’un mythe.

.

Confier à la mer, situation naufragé, désespéré,

Ne correspond plus à rien  bien qu’image demeure,

Comme dernier appel au secours, preuve d’existence,

Avec décalage dans le temps et qu’on confie au destin.

.

Mais il arrive encore que certaines atteignent leur but,

Sur une plage lointaine  même que l’expéditeur obtient

Une réponse de l’inquiet trouveur, et pour le rassurer.

Le téléphone, le chat, le Sms, toutes les messageries

Sont tout de même plus rapides et plus efficace.

.

Ils leur manque ce coup du sort, du hasard,

De l’aventure qui font tout le piquant

Bouteille à la mer, marqueur des courants

Et des dérives de l‘océan par rapport à l’endroit

Où elle a été lancée. Il est vrai qu’on fait mieux !

.

Une bouteille à la mer est comme un appel au secours,

Adressé à quelqu’un qui aurait la chance de la trouver

Échouée sur une plage ou sur des plus hauts rochers.

C’’est plus un fantasme, de nos jours, qu’une réalité,

Mais les messages  qu’on y trouve, sont émouvants,

Même si la date de péremption est bien dépassée,

Et il arrive, miracle qu’on retrouve l’expéditeur.

.

Il fut un temps où l’on trouvait très poétique

Sinon romantique, voire parfois dramatique,

De ramasser une bouteille en verre sur plage

Avec, de temps à autre, un message sibyllin.

.

Aujourd’hui, sont en plastique, par milliers

À ce point qu’on les qualifient de pollution :

Il faut croire que les temps ont bien changé,

C’est plus homme à sauver : planète entière.

.

Le soi-disant message n’est plus à l’intérieur,

Mais à l’extérieur, n’est pas dû à un naufrage,

Quelqu’un s’étant réfugié  sur une ile déserte :

Il est juste marqueur d’une future catastrophe.

.

.

Épilogue

.

Bouteille à la mer : un classique des naufrages,

Que n’aura-t-on fantasmé sur elle, d’imaginaire

Quelques humains prisonniers d’une ile déserte,

Qui n’ont d’autre moyen pour lancer au secours.

***

Aujourd’hui avec la multiplication des réseaux,

C’est la bouteille et son message qui sont noyés,

Aussi, de découvrir un tel objet,  surgi du passé,

Sur une plage est changement d’époque  assuré.

***

Un tel moyen subsiste sous forme métaphorique,

On ne cherchera plus à sauver sa peau : ses écrits

Non pas qu’ils risquent d’être noyés : être ignorés

Ce qui risquerait d’arriver à  «Éclats d’existence».

***

La bouteille aura pris la forme  d’un site numérisé

Quelque lecteur, éditeur curieux, voire par hasard,

Sera amené à découvrir, parcourir voire apprécier,

Facteur chance est aussi important que contenance

***

Il en est ainsi de milliers de manuscrits, autre écrits.

Ce n’est plus une bouteille à la mer : mer de bouteilles.

Il y a tant et tant d’informations  et de désinformations

Qu’on va pécher pour trouver la perle rare, bien cachée.

.

.

200 – Calligramme

.

Bouteille à la mer

Message…mystère,

Confié aux courants,

Et au gré de tous vents,

Traversant grands océans,

Sur cote ou plage, échouant.

Il y en a et de toutes les formes

Sans compter de tous contenus :

Lettre de détresse en naufrage,

Lettre d’amour en partage,

Lettre d’hurluberlu,

Message informe.

.

Bouteille à la mer

Et la mienne, jetée

Au hasard  des eaux

Contient des parfums

Qui  séduiront les uns,

Indifféreront  d’autres,

Chaque texte  en est un,

Texte écrit  de  ma main,

Confié à son  B    bon soin.

À la mer j’y    O    aurai mis

L’essentiel,      U    de ma vie,

Comme véri       T    table enfer,

Dans beau bo      E      cal de verre

Qui  sera  mon       I         seul espoir,

De sortir d’un          L        tel trou noir,

Où je nage en            L      vrai marasme,

Me noie dans              E      mes fantasmes,

Pour la liberté,             *          conditionnée,

Par quelqu’un,             À        pour la trouver

Avant qu’il ne soit        *                  trop tard,

Que l’on me range        L               au placard,

Mort pour rien,            A          pour l’éternité

Avec âme noire,            *          à sauvegarder,

À présent que je           M        viens de boire,

Son vrai contenu,         E           jusqu’à la lie,

Elle est vide, mais         R            je la remplis

De courte lettre avec     *                 trois plis,

Où j’ai mis ma photo    M                pour voir

Qui je suis, voire qui      A              j’étais, ici,

Avant que l’on me           *          débarque, en

Une ile quasi déserte      V               inhabitée

Où je m’ennuie jusqu’     I               à mourir,

De n’avoir un seul de       E             mes amis,

Avec lequel j’aurai pu      *                partager

Ma vie et, qu’ici, désespéré …  je vous confie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

200 4

.

Évocation 

.

Forme de bouteille, c’est sûr,

Mais avec un message expansé

Par un bouchon  de coquillages

Mais le papier est resté intact.

.

Pour une bouteille, c’en est bien une

avec le bouchon cerné de coquillages

ce qui ne dit pas qu’il y a un message,

mais sûr que forme/fond, font croire !

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

.

Symbolique 

.

Bienvenue au pays

Des bouteilles à la mer.

Le site des retrouvailles

Des plus improbables

Ce site est pour nous tous

Qui recherchons quelqu’un

Que nous ne connaissons pas

Encore qui nous manque déjà,

Ou tout simplement, quelqu’un

Que nous avons perdu de vue

Parce que la vie aura parfois

L’habitude de passer sans

Voir les autres s’éloigner.

labouteillealamer.fr

.

Descriptif

 .

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  droit / Thème  Bateau

Forme droite  /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : message

.

.

Fond

.

Évocation

.

200 6

.

Ça fait un temps que la bouteille

Traine en mer, à ses coraux,

Et son message qu’elle enferme

N’a plus l’air d’être très clair !

 .

Symbolique 

 .

Rendues célèbres

Par la littérature,

Bouteilles à la mer sont connues

Du grand public pour servir de moyen

D’appel  aux  naufragés sur île déserte,

Mais le principe  de la bouteille à la mer

N’est pourtant pas qu’invention littéraire.

.

Des «bouteilles à la mer», qui ne sont pas

Toujours  nécessairement  des  bouteilles,

Qui peuvent être abandonnées ailleurs

Qu’en mer, sont utilisées également

Dans la réalité. Les messages

Sont parfois codés, ou effacés,

Incompréhensibles.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On n’en jette plus depuis bien longtemps

Trop lent, trop archaïque, trop aléatoire,

Pour un message à croire, reçu en différé.

.

Et pourtant, l’expression demeure intacte,

Changeant de contenant, voire de contenu,

 Perdant au passage tout son aura, mystère.

.

On ne l’emploiera plus qu’en son sens figuré

Ou pour y introduire une maquette de voilier

Par contre des bouteilles plastiques abondent,

Polluant mers et plages partout dans le monde.

 .

.

C’est la mer aussi en bouteille

.

Scénario 

.

Bouteille à la mer recueillie par une enfant, esquisse de peintre.

Bouteille à la mer, imaginaire flamboyant au coucher de soleil.

Bouteille à la mer, échouée sur plage : avec ou sans message ?

 .

Visuels et textuels >> 

199 – Puffin prisonnier de ligne en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

.

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que c’est fait,

Sous spi dans le vent

Et, il  aura  attendu,

Précieux  moments,

La Terre est en vue :

Bec trainé tout droit.

.

Affalement du spi sur eau

Ralentissement du bateau,

On tire la ligne,  bel oiseau,

Sur  le pont, volète, pataud.

.

Toc, l’hameçon  l’on  dégage,

Pour lui  ce n’est pas   l’heure

De mourir, pris par un leurre,

Lui souhaitons  un bon voyage.

.

Son vol est si planant, si gracieux,

Au raz de l’eau que parfois maladroit,

Il nous attriste encore, quand on le voit

Tenter de s’envoler en regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau, ne se mange pas.

.

Rappelle-toi  bien, pour la prochaine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin, qu’on n’a plus faim :

Goélands, fous de Bassan, ne se feront pas prendre à ça.

.

.

Extension

.

Et pourtant toute une tribu de goélands,

Quoi de plus rustre et de plus gourmand

Ils ne s’aventurent pas, en mer, aussi loin

Que  les puffins, moins que fous de Bassan.

.

Un « puffin » est comme son nom l’indique

En terminaison un oiseau de mer petit et fin,

Aux canaries, nous est arrivé d’en capturer un

Avec la ligne de pêche à la traine, c’est pas malin.

Le malheureux se débattait avec ses pattes, ses ailes.

.

Il a fallu cinq bonnes minutes, pour le monter à bord,

Sans trop le blesser, en utilisant  une grande épuisette,

Et bien autant pour enlever notre hameçon de son bec.

Il est demeuré en le fond du cockpit un quart d’heure,

Sans bouger avant de s’envoler, étonné d’être vivant.

.

Il a fait, trois fois, le tour du voilier, à tire d’ailes,

Avant de s’éloigner, en rasant de près, les flots

En direction de la côte située à trente milles

Dans le port de Madère, héron à col jaune

Qui s’était  posé sur les flèches des mâts,

À Baltimore, en Irlande,  grand cygne,

Qui sait peut-être un jour, un aigle !

.

Un oiseau marin, un puffin qui va se faire pendre par un leurre,

Celui de l’hameçon au bout duquel  il n’a même pas  de poisson.

Où a-t-il donc été apprendre pécher, celui-là, ou, alors, fatigué,

Pour se donner la peine de vérifier la prise, avant de plonger !

Heureusement qu’on a pu stopper le bateau pour le délivrer.

.

Il n’y a qu’un jeune oiseau, inexpérimenté

Ou alors des plus affamé, pour s’intéresser,

À un leurre qui frisonne, vibrionne sur l’eau

On l’a vu tournoyer en cercle et plusieurs fois

Avant de plonger dessus puis de s’y accrocher.

.

S’il n’y avait eu personne à observer son manège

Il aurait été trainé sur des milles, et se serait noyé

Peut-être, aura-t-il compris sa surprise et méprise,

Tant, une fois monté à bord, il s’est laissé détacher :

.

Il est resté au fond du cockpit un bon quart d’heure

À reprendre ses esprit puis s’y hissé sur  le portique

Avant de s’envoler à tire-d ’ailes pour faire le tour

De notre voilier comme pour nous en remercier.

.

.

Épilogue

.

Un puffin certes est oiseau des plus beaux

Mais pas plus faim,  à en croire  cet oiseau,

Volant en chasse au ras de l’eau, vers proie

Qui frétille sur ligne derrière notre bateau.

***

Il rate une fois, l’on tente de rentrer la ligne

Mais  à la troisième tentative,  s’est fait ferré

Juste temps, présence d’esprit,  de le monter

Dans le cockpit où, pour le moins, il s’agite !

***

Il est bien pris par l’hameçon dans son bec :

L’opération d’extraction s’avère très délicate

Il finit par coopérer  du moins se laisse faire,

Et le voilà, tout joyeux, reparti dans les airs.

***

Je crois, qu’on ne l’y reprendra pas, de sitôt,

La leçon, cette fois, vaudra celle du corbeau,

Le voit virer, virevolter  au-dessus du bateau

On se dit qu’il est sauvé et nous en remercie.

***

Ce n’est pas le premier ni le dernier oiseau,

À se faire leurrer par leurre  au ras  de l’eau,

Les goélands, chez nous, sont plus méfiants

Poissons nageant en surface … stupéfiants !

.

.

199 – Calligramme

 .

Ça devait arriver

Au moins une fois,

Depuis le …… temps

Qu’on les ….… traine,

Nos lignes …… à thons

Sinon cory ……  phènes,

Et pour les  ……..  pécher

Comme il ………  se doit !

Ça devait ………. arriver

Au moins  .…..  une fois,

Qu’oiseau …… goéland,

Qu’oiseau .…… puffin,

Jeune et… pas malin

Se fasse … prendre,

L’on n’y croit pas.

.

Ça devait bien arriver un jour

Ou pour le moins, une fois,

Et voilà que  P c’est fait,

Sous spi      U      au vent

Et, il aura       attendu,

Précieux     F      moment,

La Terre     I      est en vue,

Bec trainé   N     tout droit.

.

Affalement du  P  spi sur eau

Ralentissement R  du bateau,

On tire la ligne,    I   bel oiseau

Sur le pont, volète,  S    pataud.

Toc, l’hameçon  l’on   O  dégage,

Pour lui  ce n’est pas  N     l’heure

De mourir, pris par  N    un leurre,

Lui souhaitons     I    un bon voyage.

Son vol est si     E  planant, si gracieux

Au raz de l’eau   R  que parfois maladroit

DE

Il nous attriste en   L  core, quand on le voit

Tenter de s’envoler en   I    regardant les cieux.

Tout ce qui brille, sur l’eau,  G    ne se mange pas,

Rappelle-toi bien, pour la proc  N  haine fois, puffin,

Surtout quand on arrive, enfin  E  qu’on n’a plus faim,

Goélands, fous de Bassan ne se  feront pas prendre à ça !

EN HAUTE MER

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

199 4

.

Évocation 

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau, perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Confondre une balise avec un puffin

il faudrait avoir bu plus que de raison,

comme ce n’était pas notre cas, à nous :

forme se différencie totalement du fond.

.

Entre la haute mer et la côte,

On trouve des balises marines 

Et souvent des oiseaux tournent

Autour, c’est le cas aujourd’hui.

.

Symbolique 

.

Ce balisage est essentiel à la navigation.

Une parfaite connaissance des balises,

Et de leur vraie signification reste une

Des conditions de la sécurité en mer.

.

En croisière côtière, jour et nuit,

Il n’y a  pas un mille parcouru,

Sans  avoir  besoin  d’identifier

Une  des   marques  de balisage…

.

En France, dispositif de signalisation

Des côtes : 6 400 aides à la navigation

Selon Service des Phares et Balises

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

equipement-entretien/balise-marine

.

.

Descriptif

 .

199 – Puffin prisonnier de ligne, haute mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  pêche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : puffin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

199 6

.

Eh non ce n’est  pas un oiseau,

C’est autre chose : une balise,

Avec bel oiseau perché sur elle,

Oiseau de mer, on dirait puffin.

.

Symbolique 

.

Puffin

Est un nom

Vernaculaire dont

Le sens en français est ambigu.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques

Qui  contient également les fulmars, pétrels, prions.

.

Ils sont taxonomiquement proches des albatros.

Ils  passent l’essentiel de leur vie en mer

Et ne viennent à terre que la nuit,

Pour se reproduire.

.

Pour cela, ils se regroupent en colonies,

Préférentiellement sur des îles et îlots.

Ils creusent aussi des terriers.

La femelle ne pond

Qu’un œuf par an.

wikipedia.org/wiki/Puffin

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Jeune oiseau de mer, voit petit poisson

Nageant rapidement à la surface de l’eau

Le fil qui le tient est transparent, invisible,

Et le fait qu’un bateau ne soit pas très loin,

Ne l’inquiète guère, alors, hop : dans  le bec

Si cela avait été une balise : il l’aurait évité !

C’est autant de notre faute que de la sienne,

Maintenant va falloir le hisser, décrocher.

.

.

Bec d’oiseau fin et pointu

.

 .

 Scénario 

.

Le puffin est un oiseau marin pélagique, proche du  fulmar et pétrel,

il taquine ici l’appât de l’hameçon qui brille, s’y fait prendre parfois,

pris dans notre ligne, nous le ramenons au bateau puis le libérerons.

 .

Visuels et textuels  >> 

198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

.

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

.

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

.

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Extension

.

Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

.

Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

 .

Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

.

Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

.

Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

.

C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

.

Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

.

.

Épilogue

.

Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

***

Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

***

Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

***

Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

.

.

198 – Calligramme

.

           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

198 4

.

Évocation  

.

Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large, daurade  coryphène

Poisson ne ressemble pas au thon,

.

Un poisson des mers du sud, plus chaudes

avec une grosse tête et des plus arrondies

il n’a ni les couleurs ni les gouts du thon

pour sûr, fond et forme convergent ici.

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

La daurade coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes et vertes

Effectuant des rushs à plus de 80 km/h

Est assurément un des plus beaux poissons

Qu’un pêcheur sportif puisse espérer prendre.

Son corps est fusiforme mais de faible section.

Les males ont un front bombé reconnaissable.

L’œil est en position assez basse, et se situe

Presque au niveau d’une gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé est issu

 Du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

.

Descriptif

 .

198 – Pêche dorade-coryphène, haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : daurade / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation

.

198 6

.

Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

.

Symbolique 

.

Les alevins de poissons

Sont transparents et la pigmentation

Apparaît au cours de leur développement.

Toute la diversité de poissons ne tient qu’à

Un tout petit nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine et l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

.

Ils sont contenus dans des cellules

Spécialisées du derme et épiderme.

Sous contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent, se contractent.

.

Les pigments s’étalent ou se concentrent

Modifiant alors la couleur de l’animal.

Ces magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement, ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

 .

.

Ligne de pêche à la traine

.

Scénario

.

Belles impressions en l’eau en admirant ses couleurs chatoyantes,

sortie de l’eau, la daurade les perd  pour une robe grise et verte :

n’importe quel pêcheur se dirait fier d’avoir fait une telle prise !

 .

Visuels et textuels  >> 

197 – La pêche d’un thon-bonite en haute mer

Visuels et textuels  >> 

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

.

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

.

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

.

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Extension

.

Pêcher un thon-bonite ou thon-germon

En mer demeure toujours un événement,

Bien plus que des maquereaux communs,

Qui eux, se déplacent par énormes bancs.

.

Le maquereau se pèche sous cinq nœuds

De vitesse du bateau, le thon, au-dessus,

Ainsi  il est important  de tenir compte

De l’allure, l’état de la mer, de l’heure

Le petit matin et fin d’après-midi

Nous semblant plus propices

Pour des pêches à la traine.

.

Il nous est bien arrivé de prendre cinq thons

Dans la même soirée et d’arrêter de pêcher,

Les jours suivants …  pour ne pas gaspiller

La marchandise  car  notre  réfrigérateur

Était trop petit pour stocker davantage.

.

Il nous arrive  de passer  une semaine

Entière sans pêcher  un seul poisson,

C’est pourquoi,  il vaut mieux  avoir

Des réserves à bord, pour le cas où…

C’est bien d’avoir le matériel de pêche

Et apprendre à pêcher tous les poissons.

Il faut aimer le poisson et pas qu’un peu !

.

Thon sur ton, gris sur  gris, couleur du thon, sauf le rouge,

Un poisson sportif, tout en haut de l’échelle, et qui bouge

Mais il s’agit du plus gros car il y en a des plus petits

Qui remplissent nos assiettes, satisfont nos palais

Il est si bon qu’on en perdrait pas une miette

Le pécher, à la traine, n’est pas simple

En apprenti, pêcheur… humble,

Si j’en prends un par jour,

J’ai de quoi survivre.

.

Assez souvent, durant navigation, on laisse

Trainer une ligne avec un hameçon et leurre

On ne sait jamais, en une telle pêche passive !

Mais il n’y a guère de miracle, prise est mince.

.

La pêche active, le bateau stoppé, ne donne rien

Sauf près des côtes : petit poisson, voire un lieu.

Quand on pêche à plusieurs  et canne enrouleur,

C’est une activité  très prenante, voire un sport.

.

À vrai dire, il faudra des astuces quand même,

Déjà pour choisir le bon leurre à bonne heure,

Ensuite, pour manier l’enrouleur si ça mord :

Trop de tirage, vitesse, le poisson décroche.

.

.

197 – Calligramme

.

^

^   ^

Ah      Eh

Ah            oui

Nous            venons

Venons de   pêcher thon

Quoi de plus  normal en mer

Premier de la    semaine : bon.

Des millions on   sait qu’ils sont !

La météo et le ciel, le vent et la mer

Se sont mis de la partie pour ce faire.

M A    P Ê C H E

Ciel couvert, sur fond blanc, gris, bleu,

Faut vent nous poussant à cinq nœuds.

La mer s’est calmée : devient plus plate.

Lançons lignes de leurres qui attrapent.

Et  l’on attend et, chouette, un poisson !

Lors, ce dernier égayera  notre horizon,

Nos deux repas, garantis, le dimanche

Accompagné, d’un vin,  qui étanche !

D’ U N    T H O N  –  B O N I T E

Faut pas désespérer de sa  …   veine,

Savoir attendre bonnes conditions

Un peu de chance ligne de traine,

Ont fini par honorer prédiction.

Pas de mers  …  sans poissons,

Pas de poissons  …  sans mer.

Le thon est, steak de la mer,

Dit un slogan,  publicitaire,

Pour peu,   qu’on le pèche,

Gratuit, bon, et peu cher.

EN     HAUTE     MER

Lors nous  voguons  sur

Leur  grand   réservoir,

Et même les dauphins

Viennent nous revoir,

Après sarabande  de

 Leurs jeux,  ils nous

Saluent : au revoir

Y a des jours avec

Et des jours sans

Aucune   pêche

N’est garantie

À cent pour cent,

On se rabat sur vivres à bord :

C’est juste entrainement si ça mord.

.

.

Forme

.

Réduction

.

197 4

.

Évocation 

.

Un poisson, probablement,

Un poisson, certainement,

Lequel : est-ce un  thon,

Ou simple maquereau ?

 .

Poissons ont presque la même forme

même si au fond, seront tous différents.

ici, c’est plutôt la forme d’un petit thon,

lors le fond et la forme se rejoignent.

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

.

Le thon est prisé des Français

Mais demeure, au grand dam

Des  associations  écologistes,

Symbole  surpêche  mondiale.

Pour aider les consommateurs

À mieux choisir leurs produits

En rayons des supermarchés,

Greenpeace vient de dévoiler

Son classement des marques

Thon respectueuses d‘océan.

francesoir.fr/lifestyle-gastronomie

.

Descriptif

 .

197 – Pêche d’un thon-bonite en haute mer

Alignement  central / Titre absent  / Thème  pêche

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : thon / Symbole de fond : poisson

.

.

Fond

.

Évocation 

.

197 6

.

Un thon de cinq kilos, pas cinquante :

Un thon bonite :

Un poisson qui nous nourrira pendant

Trois jours à deux.

.

Symbolique 

 .

Dans

 Le monde

Des poissons,

Eau, liens sont déliés,

Et forme estompée, effet

Impressionnismes favorise

La perméabilité, l’abandon,

Dilatation, inflation émotive

Et par lesquels l’être déborde

De lui-même, à se confondre

Avec à conscience de valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à

Condition

Plus générale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Qui dit poissons, dit pêches

Et parfois même : surpêches !

Ça ne risque pas tant qu’on pêche

Avec une canne muni seul hameçon

On ne sait jamais ce qu’on va prendre.

.

Ici, ce sera des thons, germons, bonites,

Qui nous feront quelques délicieux repas.

C’est le soir, à vitesse à plus de cinq nœuds

Qu’un tel thon mordrait à un tel leurre mais

Réserve du sport pour le faire monter à bord.

 .

.

Capture thon albacore en mer

.

Scénario

.

Thon nageant en l’eau, à quoi pense-t-il : à se nourrir ou à exister,

trompé par un leurre en hameçon, le voilà pris par un bon pêcheur

il finira en cuisine, mis à part tête, entrailles, queue, rejetées à l’eau.

.

Visuels et textuels  >> 

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Visuels et textuels >>

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que  moi, mer, pleine inaction.

.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me penche sur mon exis  tence,

Je tente de faire face à une béance

D’un tel océan des plus immenses,

Où l’air et l’eau, mènent la danse.

.

Retournant à sources, éléments

D’où je viens, vais, assurément

Mouvement, complice … allant

Me berce en  ses bras aimants.

.

Est-il vrai que Nature  m’aime

Non elle m’ignore quand même,

Notre rencontre est fort suprême,

Je la respecte et elle fait  de même.

.

Calme plat, dans  cerveau, galopant,

En bateau où vagues m’enfourchant,

Enfournent, en un seul coup de vent,

Tous délires, tous soupirs mouvants.

.

Au-delà des temps,  vagues d’être,

De mon esprit, mon corps, naitre,

Calme,  tranquille  qu’apparaître,

Détaché de tout,  attaché à l’être !

.

Le mouvement de la houle légère,

Me  rappelle  que je suis  en mer,

C’est bien la seule chose,  misère,

Qui apaise l’âme,  sur cette Terre.

.

Je mourrai dans belles émotions,

Ou en profondes contemplations,

Si pas un seul bateau, à l’horizon,

Calme le vent fou lors  dépression.

.

Mourir n’est plus rien  quand on a

Vrai sentiment de vivre à fond et là

Mon cerveau galopant, irait jusqu’à

Encéphalogramme total : calme plat !

.

.

Extension

.

La Nature m’ignore, pourtant, je la personnifie

Jusqu’à lui donner des intentions… à mon égard,

À celui de l’humanité : c’est sans doute parce que

Je sens que j’en fais partie et que son grand calme

Ou grande colère en moi aussi, sans cesse retentit.

.

Nul ne peut ignorer Nature étant seul en mer

Parce qu’elle est sa seule compagne durant

Des heures et des jours et quand en plus

Il fait nuit et qu’on est désœuvré

Mais bien obligé d’être éveillé

Pour assurer le quart, le cerveau

Se nourrit de fantasmes qu’il produit.

Calme plat, mon cerveau galope, oxymoron.

.

C’est une petite musique intérieure qui se met

À sourdre et à chanter, comme une fontaine,

Dont on n’entendait, jusque-là, l’eau couler,

Contre bruit, éclair, tonnerre d’un cerveau,

Déchargeant anxiétés, angoisses, à délirer.

.

Une lecture peut être lente ou rapide, découpée ou continu,

Mais en aucun cas, elle ne saurait rester, longtemps, passive :

Le cerveau ne fait pas que décoder signes : il interprète les sens

Communs, spéciaux, techniques, figurés, symboliques, possibles.

Ce qui n’empêche nullement sa facilité et sa fluidité et son intérêt.

Si le texte est bien écrit et qu’on n’a point besoin d’un dictionnaire,

À chaque ligne, paragraphe, page, chapitre, sous chapitre et… partie

Mon cerveau se met à marcher, puis à trotter, et, pour finir, à galoper,

Lors je suis pris à fond dans l’histoire au point de ne pouvoir décrocher.

.

Dès qu’il y a une longue période

De calme plat en pleine navigation,

Lecture de livres, romans, est possible,

Pas avec des mouvements, soubresauts !

.

La bibliothèque des livres, en mer, est plutôt

Remplie d’ouvrages  sur croisières, navigations,

Lors chacun prend soin d’emporter quelques livres

Personnels qu’il tient à lire durant moment de repos.

.

.

196 – Calligramme

.

Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que Ô moi, mer, Ô l’inaction.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

 Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me    penche        C           sur mon exis  tence,

Je tente   de faire        A            face  à  une     béance

D’un tel     océan          L             des plus im   menses,

Où l’air      l’eau,           M              mènent  la      danse.

Retour     ne aux           E                sources,      élément

D’où je      viens,           *                vais, assu    rément

 Mouve      ment,          P                complice,       allant

Me ber    çer en          L              ses bras    aimants.

Ce n’est    pas vrai     A          Nature        m’aime :

Non elle  m’ignore   T       mais quand     même,

.

Notre     rencontre        est fort      suprême,

Je la     respecte     M    elle fait   de même.

Calme plat dans     O    cerveau  galopant

En bateau vagues     N        enfourchant,

Enfournent en seul      *    coup de vent,

Tous délires et soupirs    *    mouvants.

.

Au-delà des temps,   C     vagues d’être,

Mon esprit, mon      E      corps, naitre,

Calme, tranquille    R     qu’apparaître

Détaché de tout      V   attaché à l’être.

Le mouvement de  E    la houle légère,

Me rappelle  que    A    je suis  en mer,

C’est bien la seule  U     chose,  misère,

Qui apaise l’âme,         sur cette Terre.

.

Je mourrai dans    *     belles émotions,

Ou en profondes   G    contemplations,

Si pas un seul ba    A    teau, à l’horizon,

Calme le vent fou    L     lors  dépression.

Mourir n’est plus     O      rien  quand on a

Vrai sentiment de    P      vivre à fond et là

Mon cerveau galo     E       pant, ira jusqu’à

Encéphalogramme      *       total calme plat !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

196 4

.

Évocation  

.

Lecteur de livres à lire,

Et d’urgence mais comment

Ai-je fait  pour  en  arriver là :

À me droguer de mes romans !

.

Un lecteur pour sûr, avec de bons yeux,

une pile de livres, sans doute des romans

voilà ce que le calme plat, nous autorisera

accordant ainsi et fort bien forme et fond !

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique 

 .

L’acte de lecture est défini comme une «sémiose»

Ou signification du texte est fonction du contexte

Et distingué, ensuite, de l’acte de réception

Ainsi que de l’acte de langage …

.

Ces processus sont au nombre de cinq :

Neurophysiologique, cognitif, affectif,

Argumentatif et symbolique.

Pas de détail  ici, sur ces processus.

.

Se reporter …  aux définitions

Qu’en donne les dictionnaires

Faisant autorité en la matière.

.

Descriptif

 .

196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Alignement  central / Titre serpentin  / Thème  nage

Forme  anthropo/ Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : lecture / Symbole de fond : romans

.

.

Fond

.

Évocation 

.

196 6

.

Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

.

Symbolique

.

 Roman est un genre littéraire

Caractérisé essentiellement  par

Une narration fictionnelle et dont

La  première  apparition  peut être

Datée du xiie siècle.

Initialement écrit  en vers  qui  jouent

Sur les assonances, il est écrit en prose

Dès le xiie siècle

.

Et il se distingue du conte ou de l’épopée

Par sa vocation à être lu individuellement

Dynamique au XVIIIe siècle,

Le roman deviendra  un  genre  littéraire

Dominant à partir du XIXe siècle

Depuis, présente, aujourd’hui, un grand

Nombre de sous-genres.

wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Mon état intérieur et extérieur

Peuvent être, parfois, contraires,

Comme colère froide qui ne laissera

Rien apparaitre, présager, transpirer

Ou bouillonnements de pensées, images

En préludes aux inspirations poétiques

Aux accents émouvants de sentiments

Ou de chants de nature bucoliques.

.

.

Calme : mon cerveau galope !

.

Scénario

.

Mon cerveau en mer, calme plat, demeure tout autant en ébullition,

saute du coq à l’âne, zappe, se concentre image éphémère, idée folle,

ou il se rêve, sur une île bien déserte, à l’ombre, sous un arbre, à lire !

.

Visuels et textuels >>

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Visuels et textuels  >> 

.

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais, à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte tous les corps,

Se laisse fendre pour se baigner,

Si  vous la trouvez bonne  encore

En elle, vous irez loin : émerveillé.

.

Fouetté  par ses vagues,  sa chaleur,

Enfants crient,  jeunes s’éclaboussent,

Adultes et vieux y nagent durant l’heure,

En rêvant en elle que chaque rivage pousse

À revenir pour renaitre en sein de leur mère

.

Où ils étaient poisson en une mare hors terre

Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon

Que le noir absolu,  dans  un fluide des sons.

.

Sons qui  e déforment et  s’étouffent en eau,

Toutes  pesanteurs  ne  seront plus  défauts.

Tous les stress s’évacuent   lors on serait nu,

Presque  entre deux eaux flottant est rendu.

.

Brasse dos nage papillon crawlée, planche

Qu’importe votre position  … votre action

Y a quatre éléments de préoccupations :

Air, eau, corps pour poumons étanches.

.

Qui ne connaît bienfaits  bain prolongé

Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier

Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Extensions

.

Comment naviguer  dessus la mer,

Sans, de temps…en…temps, se jeter,

À corps perdu, dedans, surtout  quand

Sa température dépasse les vingt degrés !

.

Pour le plaisir  de faire  quelques longueurs,

Pour le plaisir  de chasser  quelques langueurs,

La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.

.

La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :

Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied

Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche

Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,

Rien ne vous empêche de faire…petite pause,

.

Planche on l’appelle, repartir de plus belle.

Bateau et nage, dans les mers chaudes,

Ne sont en fait qu’un et même loisir.

.

L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe

Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :

Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !

.

Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.

Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.

Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,

Mais il arrive un moment où je  me trouve très loin, et … très seul !

Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité

Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,

La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe

Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,

Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !

.

.

195 – Calligramme

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

.

Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

.

Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte   tous les corps,

Se laisse fendre   pour s’y baigner,

Si vous la trouvez  ^  bonne… encore

En elle, vous  ^  irez loin   ^  émerveillé !

Fouetté par   ^ ses vagues,  sa  ^      chaleur,

Les enfants   N   crient, jeunes s’écla    E  boussent,

Adultes et    A    vieux y nagent durant      N     l’heure,

En rêvant   G    en elle que, chaque rivage      ^       pousse

À revenir   E   pour renaitre dans le sein de     ^  leur mère

Où ils       ^     étaient poissons en une mare     P hors terre

Où ils      ^       n’avaient pour seul et unique     L    horizon

Que le     P        noir absolu,  dans  un fluide      E  des sons.

Sons qui  R       se déforment  et  s’étouffent     I    en  eau,

Toutes      O      pesanteurs  ne seront plus     N   défauts,

Tous les    L      stress s’évacuent lors  on     E    sera nu,

Presque     O     entre deux eaux flottant   ^  est rendu.

Brasse dos  N    nage papillon crawlée   ^  ou planche

Qu’importe   G    votre position ou    M  votre action

Il y a quatre   É    éléments de pré  E   occupation,

Air, eau, corps  E   et poumons   R        étanches.

Qui ne connaît   ^    bienfaits  ^   bain prolongé

Qui dans sa bulle  ^  vous ^ tiendra prisonnier

Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

.

.

Forme

.

.

.

195 4

.

Évocation 

Une carafe pour l’eau à table,

Monument inscription aux morts

Bouteille de vin italien, espagnol,

Protégée par une robe en paille.

 .

Une bouteille, et quel que soit sa forme,

n’aura rien à voir avec une nage en mer.

si par inadvertance, on buvait de l’alcool,

risque s’éloigner surface, approcher fond.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique 

.

Rêver de voir une bouteille pleine :

Rencontres amicales, bonheur détente ;

Voir une  bouteille, avec du vin : richesse ;

Voir  une  bouteille  vide : un  petit  incident ;

Laver une bouteille : clarification situation confuse ;

Voir  une bouteille  cassée : prudence, risque de fracture ;

Voir une bouteille à la mer : des nouvelles de l’étranger.

Dictionnaire-des-symboles-de-rêve

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

Descriptif

 .

195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  nage

Forme  courbe / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bouteille / Symbole de fond : vin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

.

Symbolique

.

La vigne est souvent une figuration de l’Arbre de Vie,

Expression végétale de l’immortalité et l’alcool

Est resté dans les traditions archaïques,

Le symbole de la jeunesse et de la vie.

.

Éternelle par les eaux de vie.

Les vins, nectars, hydromels sont

Tous d’origine sacrée, liés au feu céleste.

Liqueur mâle, expression du désir impétueux

Et fécondant, il reste célébré, avec le cheval.

.

Perte ou divagation du corps et de l’esprit

Dans un excès d’ivresse. Joie profane,

Ivresse mystique, associé au sang

 . 

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Nageant en mer, il nous arrive

Des fois, la tasse, buvant

Mais, au grand jamais … du vin,

Et, en plus, dans un verre :

Il faut juste ne pas manquer d’air,

Pour être toujours surnageant,

Sinon, en plongeant, asphyxié

C’est  signe d’ivresse profondeurs

Qui nous dira c’est notre heure

De remonter jusqu’au Paradis

Sans jouir de plaisir exquis.

 .

.

Longue nage en eau tiède…

.

Scénario

.

À Madère, à La Caleta, une longue, large piscine aménagée en mer,

où on peut nager, plonger dans une eau calme tantôt bleue ou verte,

 et même, parfois, en sortir pour se trouver encore plus seul en mer !

 .

Visuels et textuels  >> 

194 – Pensées des gens assis face au voilier

Visuels et textuels  >> 

.

En un port, une marina,

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

.

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

.

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

.

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

.

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

.

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Extension

.

Assis sur un banc à regarder les bateaux

Rentrer  et sortir du port  est comme aller

À l’aéroport regarder les avions… s’envoler

Ici, chacun est propriétaire  de son bateau !

.

Le bateau est synonyme de liberté

De ses mouvements, en mer,

Tout comme la voiture, à terre

Mais la comparaison s’arrête… là.

.

Tout le monde peut avoir une voiture,

Peu se payer un voilier de trente-sept pieds

Avec tout l’équipement et l’armement qui va avec.

Rêve réalisé pour certains, rêve irréalisable pour d’autres,

Indifférence pour la majorité, cauchemar pour ceux

Qui ont horreur de la mer qui leur fait peur,

Sans trop bien d’ailleurs savoir pourquoi,

S’ils n’ont jamais essayé, une seule fois.

.

Il est vrai que de nombreux bateaux

Dorment dans les ports ou les criques

Et que tout cet argent pourrait être utile

À autre chose plus raisonnable mais justement,

Le luxe, est inutile et irrationnel… combien humain.

.

Voilier dans une marina au ponton, à quai

Les voiles ferlées, au vent léger pour les sécher

Qui ne résistera à idée le kidnapper pour voguer,

Sur l’océan, et laisser, à terre, tous  ses tourments.

Plus tard, un jour, j’en louerai bien  un de voilier,

Et qui ressemblera à celui-ci, et voire, à celui-là.

Je peux déjà satisfaire mon envie, en le louant,

Mais c’est quand même mieux, en l’achetant,

 Tellement c’est, à la fois, grisant et reposant.

.

Sur les quais d’une marina, voire les pontons,

Il y a toujours foule de gens qui se promènent,

Regardant votre bateau en air de connaisseurs,

Ou tout simplement d’envie d’être à votre place

.

Il arrive que certains demandent informations,

Concernant le voilier, la croisière, équipements,

Parfois demandent même à le visiter, curiosité,

Pourquoi leur refuser mais faut être concernés.

.

Est-ce à dire  qu’on avait un yacht de luxe : non,

Mais pas un vieux rafiot, juste un vieux bateau :

Une sorte 4/4 des mers au programme complet :

Je crois, qu’aux gens, c’est ce qui leur plaisaient.

.

.

194 – Calligramme

.

Où nous  étions, amarrés,

L’arrière  contre le ponton,

Il y avait un  quai, en pierre,

Juste au-dessus et en hauteur,

Avec un banc, et, vue plongeante

Donnant, sur le cockpit,  descente,

Lors, même, jusqu’au fond du carré.

J’ai cherché à quoi pensaient les gens,

Assis, là, pendant un bon quart d’heure,

Me projetant, à leur place,  sur leur banc.

Je me suis vu, par leur double truchement,

M’imaginant comme un dialogue entre eux.

PENSÉES

«Ils ont de la chance, du temps et de l’argent,

Pour posséder un voilier de…quarante pieds

Avec tout le confort tant en mer qu’au port»

«Quelle vie ont-ils eu pour qu’ils soient ainsi,

À voyager, d’une ile à l’autre, sur l’océan.» 

DE GENS

Certains, des jeunes couples, se projetaient

Sur nous comme exemple à suivre en tout,

Lors autres un peu  plus âgés maugréaient

Qu’ils n’auraient pas, un tel bateau : trop !

ASSIS

Sans parler d’autres qui nous observaient

Vivaient avec nous, presque à l’intérieur,

Ou dans le cockpit, lors prenant apéritif,

Avec amis, voileux et voire avec voisins !

FACE

Je me suis dit que j’aurais pu être eux,

Je ne l’étais pas, et j’en étais heureux:

J’imagine qu’ils ont d’autres plaisirs,

Les passionnant, en tant que loisirs.

AU VOILIER

À chacun  ses  rêves … finalement,

À chacun d’être assis à son banc

Si, tant vrai que… l’important,

Est ne pas rester sur le flanc.

Sur le flanc d’un voilier,

L’eau coule à volonté

Jusqu’à…l’arroser

Corps mouillé.

Sur le banc

Au vent

Sec

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

194 4

.

Évocation  

.

Un pendentif pour un collier

Une pointe  pour lance, flèche

À  l’envers  comme  à l’endroit,

Une coque de voilier et voiles.

.

Pendentif et collier ne vont pas au thème,

encore que gens devant peuvent en porter

coque et voiles s’y accordent parfaitement

on va dire qu’on s’n approcherait, au fond.

.

Rêver de faire de la voile, en mer,

En admirant les voiles:

Combien de visiteurs, en longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique     

 .

Mettre les voiles,

Illustre bien le symbole.

La voile se gonfle se lève, se tend,

S’étarque,  se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe, flotte au vent.

.

Elle reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter la terme ferme

Pour l’élément liquide.

.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte

Pas le port ou la marina,

Sur un coup de tête : un voyage

Se prépare en prenant en compte

Toutes les conditions de la météo !

 .

Descriptif

 .

194 – Pensées de gens assis face au voilier

Alignement  central / Titre absent  / Thème  bateau

Forme  pointe / Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : voile / Symbole de fond : pendentif

.

.

Fond

.

Évocation

.

194 6

.

En admirant les voiles :

Rêver de naviguer,  pendentif

Combien de visiteurs, longeant

Les marinas, ne l’on fait ?

.

Symbolique

.

Les tendances

Et les modes sont

Parfois vite oubliées

Et fort vite remplacées.

Et pourtant il y a nombre

Bijoux qui durent, dureront

Des petites choses qui restent,

Comme un pendentif car leur

Symbolique  nous permet de

Nous retrouver tant dans

Notre personnalité que

Dans notre manière

De  vivre,  d’être

 Et de penser.

hernandizjose.coma-

symbolique-des-bijoux

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voiles et pendentifs : chercher l’accord

Il n’y en a pas même si parfois, aux ports

Vous vous arrimez, au quai, sur pendilles !

Il en fut ainsi, au port de Funchal, Madère !

Accrochés au quai, montant  par jupe arrière,

Si descente est ouverte : on voit tout l’intérieur,

Les gens assis sur banc n’ont qu’à regarder faire.

.

.

Bateau à quai, amarré arrière

.

Scénario

.

Un voilier, l’arrière amarré au ponton laisse entrevoir ses entrailles,

un couple, assis sur un banc en face, à manger,  l’admire, le détaille,

qui sait si, la nuit tombée, il ne rêvent pas, eux aussi, de naviguer !

.

.

Visuels et textuels  >> 

193 – Pas un nuage à l’horizon en haute mer

Visuels et textuels  >>  

.

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

.

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

.

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

.

Extension

.

Bavarder quand on est seul en mer, pour tuer le temps.

Trois jours  à faire sur place, voir reculer, ne peut laisser

Indifférent le plus tacite, plus taciturne, des navigateurs.

Il nous est arrivé, souvent, de mettre le bateau au moteur

Pour le faire avancer : non par nécessité, non par sécurité,

Mais par ennui de n’être là, à ne rien faire  et que le temps

Passe  sans nous distraire, sans nous porter, rien apporter.

.

Une impuissance, en virtualité, une impatiente, en réalité !

Mais il suffit d’attendre  et voilà que quand le vent revient,

Il souffle de face, plus fort  mais pas  en la bonne direction,

Il vous faut lutter contre cette fois pour continuer avancer.

Éole est capricieux, on sait, on peut prévoir, peut le prier,

Mais non le canaliser, et encore bien moins le dompter.

.

Temps morts et temps forts rythment les navigations

À la voile lors au moteur tout est bien égal presque

Et l’on peut calculer, à quelques minutes près,

L’heure de l’arrivée comme le fait d’ailleurs

Le GPS, sur vitesse fond, pas surface,

Sur réalité, non apparence.

.

Pas un nuage à l’horizon  et lors, le bleu du ciel

Et le bleu de la mer vont jusqu’à… se confondre

Ou, à peine séparés par une fine ligne d’horizon.

Quand un brin de houle anime la mer de clapot,

On distingue mieux le ciel, de la surface de l’eau.

Il arrive que le vent souffle : le ciel se moutonne,

Une certaine blancheur se reflète lors sur la mer.

Cinquante nuances entre le blanc, le vert, le bleu,

Viennent troubler sa vue à travers l’iris des yeux.

.

Un ciel bleu, sans un nuage, sur 360 degrés,

Ciel comme une coupole ou dôme lumineux,

Gardez  prudence, en mer, sauf avis météo !

.

On n’y croit pas, on se dit ça ne va pas durer,

Au bout de trois jours, force est de constater

Qu’anticyclone qui nous surplombe, protège.

.

Naviguer pose problème en l’absence de vent :

Trois jours à faire du sur-place est désespérant

Surtout lors vos amis vous attendent à l’arrivée.

.

Le premier jour constitue un beau cadeau du ciel ;

Le second se passe déjà à souvent consulter météo ;

Troisième, on se demande si, un jour, on va s’en sortir.

.

.

193 – Calligramme

.

P A S

Ah

Être sans

Soucis, je suis,

En mer naviguant.

Il n’y a rien qui bouge,

Pas un nuage à l’horizon.

Pas un oiseau dans…le ciel,

Pas un poisson,  dans l’océan,

Pas même un vague …  frisson.

Notre bateau poursuit sa route,

Fidèle au cap,  inexorablement.

Si nous n’avions, ni but  ni fin,

On le croirait, perdu… errant

Au gré des flots  ou du vent,

Sans se soucier du temps

Qu’il fait ni qui passe,

Jamais ne se lasse.

U N    N  U  A  G E

Avec notre autonomie entière

Ou presque en mer nourricière

Pourquoi aller, tant ici, là-bas,

Tant que le vent nous mènera

En un frêle esquif, de survie,

Loin de l’état, terrien, de vie.

À  L ‘ H O R I Z O N

Errance, trajet, circonvolution :

Ou projets ne disant pas leur nom.

.

D’errance serait le programme abscons

Et trajet d’un point à l’autre, convolution,

Circumnavigation : tour du monde en rond.

.

C’est un peu comme la vie de certains humains,

Qui demeurent sur place afin d’amasser des gains.

.

Mais si quelqu’un n’explore plus rien ni n’en revient,

C’est comme s’il est déjà mort et qu’il n’en savait rien.

.

Sans nuages à l’horizon, la haute mer est atmosphère,

Où, le bleu du ciel se confondait avec celui de la mer.

.

Immobilité est instant qui ne put durer longtemps

Sans lever en vous le doute du passage du temps

.

Au point que cela peut en devenir dérangeant

Si vous êtes seul, sur voilier en bavardant.

E  N    H  A  U  T  E    M  E  R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

193 4

.

Évocation

.

Petit flacon en verre,

Rempli d’un liquide

Oui,  mais …  lequel :

 vin, alcool, liqueur ?

.

Flacon, liquide, alcool, donne des vapeurs

mais n’ont rien à voir avec nuage, horizon,

à moins qu’il ne provoque une hallucination

tant et si bien que forme diverge bien du fond.

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

La phase liquide est un état de la matière

Les molécules sont peu liées,

Ce qui rend les liquides parfaitement déformable,

Tout au contraire de l’état solide

Qui nécessite davantage d’énergie pour se déformer.

Les liquides peuvent devenir miscibles

Fonction des forces moléculaires grâce auxquels

Un corps pur liquide possède une cohérence.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

193 – Pas un nuage à l’horizon, en haute mer

Alignement  central / Titre intercalé  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : liquide / Symbole de fond : alcool

.

.

Fond

.

Évocation

.

193 6

.

Ça se précise, liquide rouge

Sirop, vin, alcool… parfum :

Quand l’on s’ennuie, en mer,

On siroterait brin d’alcool !

.

Symbolique 

.

L’alcool se boit,

Se hume, il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort …

.

Les effets de l’alcool sont ceux de l’amour :

Une passion amoureuse fait tourner la tête et le cœur,

Donne des vertiges, fait bredouiller, donne des idées troubles.

.

Les enthousiasmes, les aveuglements et les entêtements

Sont quasi identiques. Si l’on en rêve souvent,

Peut-être est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un nuage est par essence, vaporeux,

Son élément liquide est comme sublimé

Il se déplace au gré du vent et du temps,

Se regonfle de temps en temps d’océan

Pour, sur lui, en furie, se décharger

Sans se soucier du marin trempé

Qui a perdu  son air  heureux,

En pétole molle, immobilisé

Par un calme plat, avant

Ou après coup de vent.

 .

.

Ciel bleu après grosse tempête

.

Scénario

.

Si on dit, pas un nuage, ça ne signifiera pas : pas un brin de houle,

  mais le vent n’est jamais très fort, petite brise fait avancer le voilier,

arrive, parfois, ce soit pétole molle, calme plat, horizon bleu, repos.

 . 

Visuels et textuels  >>  

192 – Quand un marin affronte une tempête

Visuels et textuels  >> 

.

Bercé par la houle,

En eau qui déboule

Et en eau qui  roule,

Jaillissant par sauts,

Sur flancs du bateau,

Douchant bas et hauts,

La vague, marin, frappe

.

Pire, leur moral, il  le sape

Et même, parfois, attrapent

Leur corps blessés, détresses

En lieu  et  place des caresses,

Reçoit coup de pied aux fesses.

.

Si fait qu’en pleine mer  la houle

Par vagues hautes, gigantesques

Comme rêve cauchemardesque

Les mouillent puis les saoulent.

.

Leur  âme  de  marin  pêcheur

Croyant leur heure dernière

Venue en féroce  tempête,

Voulant  faire  leur  fête,

Ont pensées  pour belle

.

Les remettant  en  selle,

Faisant face  contre fiel

Évitent morts  certaines,

Dans immensités  blêmes,

De ces eaux, pures haines.

.

Suite à un calme  soudain,

Toutes vagues s’apaisent

Marins reposent  enfin,

Leurs cœurs de braise.

.

Lors bercés par la houle,

Certains marins dessoulent,

Quand  certains  roucoulent,

Vers un intime  nid  de  poule.

.

Le marin affronte sa  tempête

Comme se méfiant d’une bête

Très féroce, et qui  le rosse

Et bateau sur côte drosse

.

Serre les dents  et fesses,

Avoue, à vie, tendresse,

Attend, vent mollisse,

Rien, que la police.

.

.

Extension

.

Tempête est remue-ménage, remue-méninge,

La voir de loin, en être protégé, et être dedans,

Ne procure pas mêmes dangers, mêmes frissons.

J’en ai connu qui s’enfermaient dans le carré,

Les écoutilles verrouillées, et qui tentaient

De dormir en couchettes en attendant

Que les vagues décident de leur sort.

Est-ce déni de réalité pour autant,

Et qu’est-ce  que  vous  feriez, vous :

Sortir dehors pour mieux  la braver !

« Ce n’est pas l’homme qui prend la mer,

C’est la mer qui prend l’homme !» dit Renaud

Les marins en chœur, pour signifier à quel point

Il faut rester très humble et très prudent devant elle.

De faire le tour complet par le côté, voire soleil par

L’avant est déjà arrivé à des voiliers sans couler.

Tant que le carré demeurera bien étanche

Et que le mât ne flanche jusqu’à casser,

Il y a peu de risques d’une voie d’eau.

Car le danger sera plus à l’extérieur,

Surtout sur pont avant, qu’à l’intérieur,

Pour peu qu’on évite de se faire assommer

Par un objet traversant le carré, sans prévenir.

C’est pourquoi on arrime tout ce qui est mobile,

Tout ce qui est susceptible de voler.

Avant : pendant, c’est foutu !

.

Comparer un marin et un verre est un peu excessif, exagéré,

J’en conviens, je me limiterai à : résistivité question fragilité.

Il tient, s’il s’est  bien attaché, solidement, à sa ligne de survie,

Mais, il suffit d’une seconde d’inattention, d’un paquet de mer,

Pour passer  par-dessus bord, trainer en eau, en laisse, derrière,

Et allez donc le remonter, même en stoppant le bateau, asphyxié.

Il est comme un gros poisson, mort, et qui pèse le poids d’un âne !

Sans compter que, la nuit, il est seul, en cockpit, à monter le quart,

Et que, s’il crie en tombant, personne ne pourra l’entendre et adieu !

.

le meilleur marin du monde, tel Tabarly

qui aura été longtemps référence, légende,

peut être victime coup de bôme en tempête.

.

On ne doit jamais sous-estimer une tempête

une série d’événements peut vous stopper net

comme un mât qui casse et puis tombe à l’eau !

.

J’en ai vécu, moi-même, des dizaines, Dieu merci

en ai réchappé, restant loin, m’éloignant des côtes

pour autant, ce n’est pas un plaisir : qu’un danger.

.

Il en existe des fortes, énormes, en mer australe,

que des tour-du-mondistes affrontent en course,

je leur tire mon chapeau, surtout s’ils sont seuls.

.

.

Épilogue

.

Une tempête en mer a peu de corrélations

Avec à terre : ni d’arbres, ni d’habitations.

***

Rien que des eaux, très agitées, écumantes,

Avec lesquelles négocier vagues montantes.

***

La première  tempête  est un baptême du feu,

         L’on meurt  à chaque submersion  du bateau.

***

D’en avoir subi trois ou quatre, non pas blasé,

Non pas sidéré, médusé, mais comme adapté.

***

Chacune est différente et pas que par sa force

Par la nature de ses vagues, longues, courtes.

***

Il en existe une particulière des plus traitresses

Qu’on appelle «tueuse», remplissant le cockpit.

***

Le vent peut de venir tourbillonnant un instant

Et il fera faire un tour complet à votre bateau :

***

Aussi tout roulis et tangage allant s’accentuant,

Le bateau peut chavirer si la quille ne compense.

***

Enfin, pour finir, par le pire, par…l’inimaginable,

Le bateau peut sancir, chavire par l’avant : soleil.

***

Cela est peut rassurant, n’arrive que peu souvent,

En cas de danger, se mettre à la cape, se sauvant.

.

.

192 – Calligramme 

.

Bercé par la             houle,

En eau qui dé            boule

Et en eau qui              roule,

Jaillissant par             sauts,

Sur flancs du            bateau,

Douchant bas           et hauts,

Vagues, marins,       frappent,

Pire, leur moral,        le … sape

Et même parfois        attrapent

Leur corps blessés,        détresse

En lieu  et  place de       caresses,

Reçoit coup de pied     aux fesses

Si fait qu’en pleine mer    la houle

Par vagues hautes, gigan   tesques

Comme rêve cauchemar       desque

Les mouillent et puis les     saoulent.

.

Et leurs âmes de marins   *  pêcheurs

Croyant leur heure     *     *     dernière

Venue en féroce   *    *     *      tempête,

Voulant faire     Q     *     A       leur fête,

Ont pensées       U     *      F      pour belle

Les remettant    A      *       F       en…selle,

Faisant face         N       *       R   contre fiel

Évitent morts        D        *       O   certaines,

Dans immensités     *         *       N     blêmes,

De ces eaux, pures      U        *       T     haines.

Suite à un calme          N         *       E  soudain,

Toutes vagues s’a          *           *       *    paisent

Marins reposent         M         *        T         enfin,

Leurs cœurs de        A          *          E         braise.

Lors bercés par       R        *         M         la houle,

Certains marins     I        *          P       dessoulent,

Quand certains     N      *         Ê        roucoulent,

Vers un intime      *      *        T      nid de poule.

Le marin affronte   *     *      E    une  tempête,

Comme se méfiant    *    *    *        d’une bête

Très féroce, et qui     *     *               le rosse

Et bateau sur côte    *  *               drosse

Serre les dents         *           et fesses,

Avoue, à vie,      *         tendresse,

Attend vent     *         mollisse,

Rien, de       *     la police.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

192 4

.

Évocation

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Une cheminée d’un haut-fourneau,

Une lagune du même type celle Faro

Un   vase,  pour  sûr,  mais   composé

verre translucide mais en fragilité.

.

Rien de bien commun entre un verre

et une tempête à moins que votre voilier

soit construit en fibre de verre, et fragile,

ainsi forme et fond divergent, totalement.

.

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

.

Le verre, au sens commun,

Apparaît comme un matériau  fragile.

Les verres silicatés, comme la plupart des verres

D’oxydes ou de chalcogénures,

.

Sont effectivement fragiles à température ambiante

Dans le sens où  ils peuvent être brisés, sans générer

La moindre déformation permanente

.

À l’inverse d’un matériau ductile comme le plomb,

Qu’on peut déformer, plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique : fragilité

.

Descriptif

 .

192 – Quand un marin affronte tempête 

Alignement  central / Titre analogue  / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre / Symbole de fond : fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

192 6

.

Un vase en verre, ne serait pas marin

Dans une vraie tempête :

Prêt à se briser en deux ou s’arracher

Fragilisé dans les placards.

.

Symbolique

 .

Jean-Louis Chrétien écrit :

« Le verre forme le symbole

Le plus courant et le plus banal

De fragilité, étant cela qu’on

Peut aisément briser ».

.

Il ne faut pas seulement

Entendre par là que le verre

Est emblème toutes choses fragiles,

Mais bien que « ce symbolisme du verre

Fait de lui un miroir de notre propre fragilité ».

.

Et alors  la description de la fragilité physique :

(« Du verre et de l’argile à la bulle de savon »)

Trouve son sens en l’évocation de la fragilité.

cairn.info/revue-rue-descartes-2018-2-page-45.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nombre de voiliers sont conçus pour

Affronter des tempêtes, encore faut-il

Que leurs skippers soient à la hauteur

Et que la mâture, les voiles et drisses

Soient en bon état, pas trop sollicités

Voiliers en carbone résistent à tout

Sauf choc violent, cassant en deux.

 .

 S

.

Vrai marin en pleine tempête

.

Scénario

.

Les vagues successives chargées d’eau montent à l’assaut du bateau,

et le marin à la manœuvre en prend les embruns, sans discontinuer,

jusqu’à ce qu’enfin la mer redevienne  plus sage  et plus praticable !

 .

Visuels et textuels  >> 

191 – Quand le courant s’ajoute au vent

Visuels et textuels >>  

.

Qui ne connaît

L’effet contrasté,

D’un grand calme,

Suite à une tempête,

Quand  tous les bruits

Et les fureurs, arrêtés,

Feront, soudain, place

À un silence, parfait !

Sinon  mer, mi plate

Voire  mi furieuse…

En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

Devenues moutonneuses.

.

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

En  pleines  houles,

Avec têtes  d’hydres,

Et  qui se    déroulant,

Inspirent puis aspirent.

Vent s’ajoute au courant,

Lors  vague pousse et freine,

Votre capacité d’avance peine,

Au beau milieu de ce tourment.

.

Devient urgent de vous abriter,

À la cape vous mettez le voilier.

Un calme  ne se ressent  jamais,

Autant qu’après chute d’un vent

Qui vous abandonne, en marais,

Pourquoi  une telle  énergie folle

Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché  longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

Cette fois, encore, se  sera  lassée,

Attendez donc que la … suivante,

Vous rende encore plus. .. éreinté.

.

Période  calme : qui s’en souvient,

Il n’y a que ces temps de … chiens,

Qui provoquent peurs, épouvantes,

Pour vous montrer enfer de Dante.

L’effet du calme, suite à la tempête

Est comme un remède qui parvient

À soigner le mal de mer, ou de tête,

Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Extension

.

Le calme est appréciable beaucoup

Plus par contraste que naturellement.

Quand il dure, très longtemps, l’on ne

S’en rend plus compte, même en mer.

Le calme n’est pas l’humeur tranquille,

Il est condition pour se sentir en sécurité

À œuvrer à autre chose qu’à sa vie … survie.

L’effet de calme total, distord le temps

En pleine mer lors sans aucun repère

Car il donne l’impression que plus

Rien de bouge, et pas d’oiseaux,

Ni aucun autre signe d’activité,

Et pas un seul nuage à l’horizon,

Le temps même semble être arrêté.

Dès que le ciel se charge et mer frémit,

Vent adonne, la vie semble soudain revenir.

Elle revient au triple galop sous un grain,

Un coup de vent, une forte tempête.

Le calme demeure le point mort

En dessous duquel il y a la place

Pour méditation, vie intérieure.

.

Je ne sais pas si vous l’êtes, au courant

Mais pour entrer en Golfe du Morbihan

Il vaut mieux attendre marée, montante,

En bateau, les jours de forts coefficients,

La passe, plutôt étroite de Port Navalo.

Si l’on ‘a pas suffisamment de vitesse

On va de travers, on fait demi-tour :

Vous voulez rire, pas moi, ça m’est

Arrivé en début de navigations.

.

Nombre de situations peuvent se présenter :

Pas de vent, pas de courant,

Pas de vent mais du courant

Voire du courant et du vent !

.

Encore faut-il qu’ils soient … dans le bon sens

Vent, courant, s’additionnent,

Vent et courant … s’annulent,

Vent, courant, se contrarient.

.

 le plus piégeant restera encore pour traverser

Si traversez droit, vous dériver

Traversez vent arrière, zigzaguer

Traversez trop au près … stopper !

.

Vous voyez, de quoi bien se faire surprendre !

Un peu de marche au moteur

Peut vous aider à les franchir,

En voilier faut pas systématiser.

.

.

191 – Calligramme

.

                                         Qui ne connaît

                                        L’effet contrasté,

                                     D’un grand calme,

                                  Suite à une tempête,

                                Quand tous les bruits

                            Et les fureurs, arrêtés,

                      Feront soudain place

                 À un silence, parfait !

           Sinon  mer, mi plate

    Voire mi furieuse…

  En états de surface…

Des plus écumeuses…

Blanchissant les vagues

 Devenues moutonneuses.

Q  U  A  N  D

Mer belle …  à peu agitée,

Devenant forte…à grosse,

Finissant énorme, drosse

Bateau, contre rochers.

Quand elle se défoule

 En  pleines  houles,

   Avec têtes  d’hydres,

     Et  qui se    déroulant,

    Inspirent puis aspirent.

   Vent s’ajoute au courant,

      Lors  vague pousse et freine,

         Votre capacité d’avance peine,

             Au beau milieu de ce tourment.

       L  E     C  O  U  R A  N  T

              Devient urgent de vous abriter,

               À la cape vous mettez le voilier.

              Un calme ne se ressent  jamais,

           Autant qu’après chute d’un vent

         Qui vous abandonne, en marais,

    Pourquoi une telle énergie folle

  Vient vous faire chanter, bémol,

Pétole molle scotché longtemps.

Cette tempête vous aura épargné

    Cette fois, encore, se  sera  lassée,

        Attendez donc que la … suivante,

           Vous rende encore plus… éreinté.

          S ’ A J O U TE   A U   V E N T !

                  Période calme : qui s’en souvient,

                     Il n’y a que ces temps de… chiens,

                         Qui provoquent peurs, épouvantes,

                           Pour vous montrer enfer de Dante.

                           L’effet du calme, suite à la tempête

                      Est comme un remède qui parvient

                  À soigner le mal de mer, ou de tête,

            Tellement venue, nous fait du bien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

191 4

.

Évocation 

.

Il sera parfois visible en torrent,

Notamment près de goulets, côtes,

Le courant est difficile à discerner

En mer, faut voir sur route de fond,

.

Vaut mieux avoir le courant avec que contre

et quand celui-ci se transformera en torrent

il vaut mieux éviter de sortir, rentrer au port.

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne la force d’un torrent

Quand le courant va avec vent.

.

Symbolique 

.

On désigne du nom de torrent,

Un cours d’eau impétueux et rapide,

Pour le distinguer de rivière ou ruisseau.

La vitesse  des eaux  d’un torrent  est due

À ce qu’il dévale des pentes très fortes

.

Le plus souvent, c’est un cours d’eau

Temporaire et  qui s’assèche l’été

Coule qu’à la saison des pluies.

Le lit du torrent est mal défini

Et varie avec les chutes d’eau

Qu’il devra souvent canaliser.

topbible.topchretien.com/dictionnaire/torrent

.

Descriptif

 .

191 – Quand le courant s’ajoute au vent !

Alignement  central / Titre absent  / Thème  météo

Forme en escalier / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : torrent / Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

191 6

.

Notre voilier dévale et déboule

À grande vitesse,  à 10 nœuds !

Ça donne allure et force torrent

Quand le courant va avec vent.

 .

 Symbolique 

 .

Un courant marin est

Mouvement d’eau de mer,

Régulier, continu et cyclique.

Dû aux effets combinés du vent,

De la force de Coriolis

Et de différences de température,

Densité et salinité ;

Ainsi que contours des continents,

Reliefs des profondeurs

Et aux interactions entre courants.

Du point de vue quantitatif,

Un courant marin est caractérisé

Par sa vitesse et son débit,

Par  sa  température  et

Son sens de direction.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Courant torrent, torrent courant :

Il y a comme rivières en pleine mer

On s’en rend compte, les traversant,

Et quand le vent et courant contraire

Faut mettre le turbo pour tenir le cap.

J’en ai vu faire marche arrière en passe

Suffisait pourtant d’aller  contre-courant

Sur les bords du goulet,  auprès des côtes.

 .

.

Contre les vents et les courants de marées 

.

Scénario

.

Un très fort courant à Port Navalo, l’entrée du Golfe du Morbihan.

Une carte  des courants marins, à l’Ouest  de la pointe bretonne.

Carte du courant du Gulf Stream coulant du sud vers le nord.

 .

Visuels et textuels >>

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Visuels et textuels >> 

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

.

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

.

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

.

.

Extension

.

Alizé ou Eliza, ou vice-versa :

Un vent qui est toujours régulier

Permanent dans la bonne direction

Est, bien sûr, le bienvenu car il permet,

Non seulement de tenir sa vitesse son cap

Mais aussi de calculer jour et heure d’arrivée

À destination, à bon port sans moindre souci.

.

Un vent intermittent, changeant, tournant,

Forcissant et mollissant tout le temps

Vous mène la vie dure en manœuvre

Réglages et contrariera votre planning.

Remonter les alizés n’est pas de tout repos

Vous avez le vent dans le nez sans discontinuer.

.

Deux fois la route et trois fois la peine, à tel point

Que les bons marins préfèrent partir très au large

Et venir ensuite vers le plateau continental plutôt

Que d’avoir à zigzaguer bords carrés sans cesse.

Choix que nous avons fait aux Iles Canaries

Passant par l’ile de Madère pour joindre

Le sud du Portugal plutôt tirer droit.

.

Perdre du temps pour en gagner

Reste le principe des bons skippers :

Les débutants n’en tiennent pas compte

Et puis arrivent très en retard et très fatigués.

.

Le vent souffle et gonfle le spi asymétrique du voilier :

On peut mesurer sa force et vitesse avec l’anémomètre,

On peut  le prévoir, ainsi que sa direction : carte météo !

Les alizés  soufflent  vers le Sud ….. du Nord de l’Espagne,

Jusqu’aux  iles du Cap Vert  et puis  tournent vers l’Ouest

Pour pousser  les voiliers   jusqu’à  traverser l’atlantique,

Pour atterrir aux sud des Antilles et cela sans difficulté.

.

Comme une ritournelle ;

Comme battement d’aile,

Suffit de se laisser porter,

Pour être à même, voguer.

.

Faire ligne droite, sans saut

Sur  même bord  du bateau,

Sans même consulter météo.

Est, d’Éole, un super cadeau.

.

L’anémomètre ne bouge pas :

À se demander s’il est bloqué.

Si j’étais un grand, vrai marin

J’appellerais ma fille : Alizée !

.

.

190 – Calligramme

 .

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va,

Tout le monde en rêve,

Vent soufflant sans trêve.

Vers le Sud et vers les Iles,

Des Canaries au Cap vert,

En été comme en hiver

Mer, ainsi soit-il !

LES

Alizé ou Eliza,

Bien gonflé… en spi,

Bateau vous mène là-bas

En cinq jours, cinq et demi.

En son sillage,  en son allure,

Toujours sous même amure

Lors vents vous poussent

On se tourne pouces.

VENTS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Vers Sud nous avancera,

Vers Nord, nous retardera,

Car, tout le monde  espère,

En voilier, même à terre,

Compagnon tranquille

Mer, ainsi soit-il !

DES ALIZÉS

Alizé ou Eliza,

C’est une aventure

Atteindre une latitude

Très proche de l’Équateur,

Où  Alizé  vous  accompagne,

En fidèle fraiche compagne

Vous berce en bouillons,

Odeurs, émotions.

SONT NOS

Alizé ou Eliza,

Tout le monde y va :

Alizé pour vous soufflez

Eliza, pour vous aimer,

Allez de port en port

Allez d’ile en ile,

Si versatile

Soit-il

V

ALLIÉS

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

190 4

.

Évocation  

.

Non ce n’est pas un collier de perles

À moins que ce soit perles de pluie.

L’alizé souffle, toujours, ou presque,

Égal en force à lui-même, force 4/5

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre,  en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Moi, je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas.

.

Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière.

.

.Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
citations.ouest-france.fr/citation-

jacques-brel/offrirai-perles-pluie-venues

.

Descriptif

 .

190 – Les vents des alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en ovale / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : perle-pluie/ Symbole de fond : souffle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

190 6

.

Peut-être cinq perles de pluie,

L’anémomètre en haut du mat,

 Indique même forces, directions, 

Constantes quand l’alizé souffle.

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

En mythologie grecque, le vent est associé à Éole,

Dieu, régisseur des vents et peut-être des éoliennes.

.

A contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité  et  d’instabilité,

D’inconstance, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste alors

Sa violence et son aveuglement.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous avons ici de la pluie et du vent :

Perles de pluie pour arroser le désert,

Souffle vent pour atteindre continent,

En mer, souvent la pluie amènera vent

On voit les fortes risées courir sur l’eau,

Sous un nuage rempli comme une outre.

Toujours est-il que les alizés, pluie ou pas

Souffle en même sens avec force constante.

 .

.

Alizés entre côte et iles canaries

.

 Scénario

.

Les vents des alizés sont au portant vers le sud et sont constants ;

l’anémomètre  du voilier  oscille : jolie et bonne brise, force 4 à 5 ;

pour aller aux Antilles, au Brésil : la route la plus recommandée !

 .

Visuels et textuels >> 

189 – La force de vagues en plein océan

Visuels et textuels >> 

.

La mer est douce quand elle est d’huile,

Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

Lors ciel de traine, pas encore effacé,

Risées se font rides… comme tuiles.

.

Quand la mer grossit, est furieuse,

La mer s’ouvre en deux, se creuse.

Un étonnant contraste, paradoxe,

Offre caresses, combats de boxe.

.

Quand la mer est hachée, agitée,

Quand son vent est contre marée,

Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

Montagnes d’eau montent, profilées

En courbes qui sur vous surgissent.

.

L’une d’elle,  chargée sur l’arrière,

Soulève le voilier comme plume,

À en craindre mauvaise fortune,

À en entonner, dernière prière.

.

La mer vous dépose en son creux,

L’horizon entier disparaît sous l’eau,

Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

Un jouet d’une vague … en plein océan,

Vous surprenant au mauvais moment,

Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

Vous entrouvre un monde nouveau.

.

Un monde où face à ces éléments,

Votre seule force, énergie, envie,

Est de vous tenir encore en vie,

Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

Extensions

.

La vague est comme la danse des flots,

Le rythme cadencé du mouvement de l’eau.

L’écume que vent produit sur son sommet,

Rend la mer toute blanche, et à souhait.

.

Il y a moutons d’air et ceux sur l’eau

Mais tous deux sont fort paisibles

Rapport aux loups vous fouettant

La chair ou vous mordant le sang.

.

Nous nous attachons à la ligne de vie

Du bateau pour exécuter une manœuvre

Une vague entrainerait en dehors du bateau

Sans que l’on ne puisse rien y faire, dans l’eau.

.

On voit la hauteur des creux et des sommets

Des vagues et l’on se dit qu’on ne peut

Y réchapper et pourtant le voiler

Les grimpe et les descend

Sans grandes difficultés,

Sans grands dangers.

.

Pour éviter un désagrément

Est de garder sa vitesse et constante,

Sinon de se mettre à la cape, de travers

Et de laisser le voilier dériver sur son erre.

.

Vague lente, mascaret, vague tueuse,

Des plus petites aux plus…gigantesques,

La mer sait  se faire douce, ou, dantesque.

De la mort par noyades, parfois, frappeuse,

Elle monte … monte, atteint… des sommets,

Elle roule, sur  elle-même, ou  elle  se creuse,

Puis déferle, en tombant, sur le pont et roof,

Longe le flanc  du voilier, jusqu’au cockpit,

Vous la remplit en vous baignant dedans.

.

 Vagues longues, courtes, cassantes

Moutonneuses, houleuses… droites,

Qui vous portent en des accélérations,

Ou vous ralentissent en enfournements.

.

Et inutile de chercher à lutter contre elles,

Si vous insister vous pourriez faire un soleil,

Il vaut mieux à demi tanguer, rouler sur elles

Bien négocier les vagues sera plus confortable.

.

On dit parfois qu’on est arrivé, sinon stationné

Dans le creux de la vague, on attend de monter

Mais en pleine mer, personne ne viendra aider

C’est juste à vous et votre énergie à négocier !

L’expérience de forte vague lors de tempête

Apprend : rester sur place est suicidaire.

.

.

189 – Calligramme

 .

La mer est douce quand elle est d’huile,

      Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,

            Lors ciel de traine, pas encore effacé,

                Risées se font rides… comme tuiles.

.

                    Quand la mer grossit, est furieuse,

                      La mer s’ouvre en deux, se creuse.

                    Un étonnant contraste, paradoxe,

                 Offre caresses, combats de boxe.

.

           Quand la mer est hachée, agitée,

       Quand son vent est contre marée,

  Quand elle soulève de belles écumes

Que de beaux parfums, s’exhument.

.

Vagues se forment, s’arrondissent,

     Défilent, déferlent  en  longs  défilés,

         Montagnes d’eau montent, profilées

             En courbes qui sur vous surgissent.

.

               L‘une d’elle,  chargée sur l’arrière,

               Soulève le voilier comme plume,

              À en craindre mauvaise fortune,

          À en entonner, dernière prière.

.

       La mer vous dépose en son creux,

    L’horizon entier disparaît sous l’eau,

  Impression étrange, se noyer heureux,

Et sa vague tueuse, en devient tombeau.

.

Voilier, grand comme  une coque de noix,

En a vu  d’autres : sauvé encore, cette fois,

Mais cette danse féroce d’allure macabre,

 Me rappelle que je ne suis  que son jouet.

.

  Un jouet d’une vague … en plein océan,

     Vous surprenant au mauvais moment,

        Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,

          Vous entrouvre un monde nouveau.

.

              Un monde où face à ces éléments,

                Votre seule force, énergie, envie,

                  Est de vous tenir encore en vie,

                      Le cœur et l’esprit : battants !

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

189 4

.

.Évocation   

.

Un totem primitif de tribus anciennes,

Une ondulation quelconque, terre, air,

Une vague quelque peu chantonnante,

Mouvante, non moins tourbillonnante

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

.

Le tourbillon peut avoir

Le même sens que la tornade,

En moins virulent et dévastateur.

Si c’est une personne qui est présentée,

C’est son aspect énergique et entraînant

Qui est symbolisé, fatigant  peut-être.

.

Dans un sens différent,

Le tourbillon est associé à la spirale.

Il est comme une sorte de passage vers

Autre dimension  ou  souvenirs refoulés.

.

Cet aspect du tourbillon absorbant peut

Être angoissant, il est utile de chercher

À savoir quels sont les souvenirs qui

Nous aspireraient vers le fond.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tourbillon

.

Descriptif

 .

189 – La force des vagues en plein océan

Alignement  central / Titre absent / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourbillon / Symbole de fond : vague

.

.

Fond

.

Évocation 

.

189 6

.

Cela donne une idée de la force de l’eau

Lors est tourbillonnante.

Telles volutes et arabesques, composées

 Par la crête d’une  … vague !

.

Symbolique 

 .

La vague est une déformation

De la surface de la mer.

Elle  est  le symbole  de la puissance

Et de l’éphémère.

.

La vague peut parfois être destructrice,

Et cela notamment lorsqu’elle

Est puissante et très haute.

Nombre marins redoutent ces vagues.

.

Par ailleurs, la vague,

Par son reflux sur le sable

Efface toutes les traces.

1001symboles.net/symbole/sens-de-vague.html

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On imagine une grande et haute vague

Avec crête en courbe et profond creux,

 C’est en tous cas ainsi qu’on la dessine,

Alors que quand vous serez à son pied

C’est un mur de trois étages à grimper

Et les pires seront celle  en tourbillons,

Qui vous font faire  un virage complet !

Il ne faut surtout pas stopper le bateau,

Garder une bonne vitesse est votre salut,

Sauf à vous mettre à la cape, flanc vague,

Et vous laisser dériver comme un bouchon.

 .

.

Voilier en tempête 

.

Scénario

.

Voici bien une énorme vague qui monte, grossit, avance et roule,

la vague s’enroule sur elle-même avant de retomber en fracas,

pour finir en gerbes d’écumes bouillonnantes et dentelées !

 .

Visuels et textuels >>

188 – Voiliers au port et en plein vent

Visuels et textuels  >> 

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin s’étale.

Lors tempête transforme certains

Ports de bateaux en vrai vacarme

Assourdissant ce jusqu’au point

Que vos oreilles vous font très mal.

 .

Cling, cling, cling, cling, cling, clang !

Cling, clang, clong, cling, clang, clong !

Glong, glong, gling, glong, glong, glang!

Glong, glong, glong, glong, glong, glong!

.

J’en ai rêvé la nuit  … n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :

Le cauchemar s’enfile dans  mes oreilles,

Et  il s’engouffre  dans   mes  yeux, aussi.

    .

J’en ai marre  de cet orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder violons et  voix de faussets.

Vous avez la réponse, je suis preneur.

.

Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,

J’ai souvenir de vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Extensions

.

Qui ne connait le tintamarre

Des drisses et des haubans,

Dans les ports, marinas  et

Et  qui n’en finirait pas,

De nuit comme de jour,

À vous corner aux oreilles

Marteau ou sifflet sur cordes !

J’ai ouï-dire, des marins amateurs

Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel

Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,

Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune

Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !

.

Une tempête dans une marina,

C’est, en principe, un abri, sûr.

Un voilier souqué à un ponton,

Rien ne pourra plus lui arriver.

Eh bien, non, cela va dépendre,

De qualité, amarres, et pannes,

De la force, motrice, des  vents,

Et de l’exposition aux courants

Des autres bateaux, en dérives.

Lors priez Dieu que ça n’arrive.

.

Cacophonie bien plus que symphonie

Les instruments sont là, coques, boots

Drisses, haubans, filins et même mâts.

.

Mais il manquera un chef d’orchestre,

Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,

N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.

.

Pourtant  les bateaux  sont bien amarrés

 Leurs cordages d’attache … bien souqués,

Le vent parvient à faire trembler ponton,

Désordre mouvement ajoute celui du son

.

Au plus fort des bourrasques, le sifflement

Produit bon nombre longs cris de stupeur,

Des craquements se font jour comme pour

Provoquer, accompagner naufrage bateau.

.

J’arrête là, sinon l’on va croire  que je délire,

Que ma couchette prend l’eau comme radeau

De survie. Peut être que seule ration de whisky

Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !

.

.

188 – Calligramme

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.

Lors tempête trans   VE     forme certains

Ports de bateaux O             N   en vrai vacarme

Assourdissant      I                 *  ce jusqu’au point

Que vos oreilles   L                  P vous font très mal.

I                    L .

Cling, cling, cling   E                    E  cling, cling, clang !

Cling, clang, clong  R                    I   cling, clang, clong !

Glong, glong, gling  *                    N glong, glong, glang!

Glong, glong, glong  A                 S glong, glong, glong!

U               *

J’en ai rêvé la nuit       *               V    n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne    P             E     lui dit pas merci :

Un cauchemar s’enfile O          N        en mes oreilles,

Et il s’engouffre dans  R        T      mes yeux, aussi.

     T  *  S

J’en ai marre d’un tel       orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder, violons, voix de faussets.

Vous avez réponse, je suis preneur.

.

Mais méfiez-vous vent siffleur,

J’ai souvenir vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

188 4

.

Évocation 

.

Une forme très étrange, s’il en est,

Verre de lampe en pâte de verre

Ou lampe à pétrole avec  rabat

Ou que sais-je encore, d’insolite !

 .

Pâte de verre et lampe à pétrole,

à supposer qu’ils aillent ensemble,

ont peu de liens avec voiliers et vent

si bien que : fond et forme divergent.

 .

Le verre est déformé, boursoufflé

Et de plus il est en pâte de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

 .

Symbolique 

 .

Depuis Pline l’Ancien,

La légende prête la recette

D’un verre  malléable  à froid.

La pâte de verre  est  l’une des

Plus anciennes  techniques de verre,

Récemment redécouverte fin xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau.

.

Pour  une  ambiance  chaleureuse,

Feutrée, lampe en pâte de verre

Est un must qui a la faculté

De prendre  la  lumière,

Avec un aspect mat,

Cireux, atypique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

188 – Voilier au port, en pleins vents

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

188 6

.

Le verre est déformé, boursoufflé

Et, de plus, il est en pâte  de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

.

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse d’une

Lampe à huile, à pétrole

Ou bien d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Une connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que chacun reçoit

En naissant et dont il a besoin.

.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe de veille,

Faite en pâte de verre,

Accrochée au roof dans le carré

N’en finit pas de se balancer

Comme boule, en dancing,

Heurtant parfois l’étambot,

Toujours prête à se fracasser,

Ses morceaux de verre éclatant

Dans un grand plus balancement

De nos rêves et de nos tourments, 

Ponctués des cris dans les drisses !

 .

.

Voilier amarré à son ponton

.

Scénario 

.

En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;

en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;

après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !

 .

Visuels et textuels  >> 

187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Visuels  et ponctuels >> 

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Extension

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

.

Épilogue   

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

***

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

***

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

.

187 – Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

187 4

.

Évocation  

.

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite des manques de bers.

.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

tout concourt à bouger pour transport

mais en l’air, le voilier prend du ballant

lors forme et fond convergent d’autant !

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit naturel :

Il  a l’air complétement désarmé,

Et ce dans tous les sens du terme.

.

Symbolique 

 

Suite à un talonnage : devons

Déquiller  un beau FIRST 31.7.

Après  avoir démâté,  le travail

De déquillage  peut  commencer.

.

Le travel lift du port  pour mettre,

Délicatement le bateau en suspension,

La quille  restera sur son support spécial

Nous pouvons poser la coque sur son ber.

Les travaux de renforts  de varangues,

Peuvent commencer  pour réparer …

sunmarine.fr/dequillage-voilier-et-requillage

.

Descriptif

 .

187 – Notre voilier suspendu en nacelle 

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  bateau

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : suspension / Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le mot chaîne

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont il est impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement, servitude.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de la contrainte.

En se donnant la main

.

Former une chaîne d’union,

À l’image des anneaux assemblés

Les uns aux autres, symbole solidarité

Où les personnes s’unissent dans

La fraternité, dans l’entraide.

Tant, donner la main à

Quelqu’un est aide,

Et un soutien.

1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

 .

.

Suspendu au gré du ballant

.

Scénario 

.

Voici le lift qui s’apprête à soulever notre voiler de l’eau du bassin,

voilà notre voilier  soulevé, lentement, comme une coque de noix :

ouvriers débrayent, fin de journée : voilier sera suspendu la nuit !

.

Visuels  et ponctuels >>

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Visuels et textuels  >> 

.

Clapot de mer

Est fait des vagues

Roulant  en tous sens

Faisant bouger  bateaux.

De loin, la mer parait plate

Dessus ça bouge tout le temps.

.

Difficile enfiler un fil en aiguille

Pour dormir,  c’est presque idéal :

Pas besoin de chanson, bercement,

Mer s’en charge, sans interruptions.

Imaginez- vous  en chambre, avec lit,

Bougeant  sans   un  seul  mouvement.

.

Rageant, en bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  des fainéants, en amants :

Premiers ne  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel manteau !

.

En  ma couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,  chouette,

Avec moi, se prête

À   faire  grimpette

En  pleine  tempête.

.

Elle  se   laisse   aller,

En rien, lutter  contre,

Mouvement qui monte

Bateau, bassin accordés

Son bon plaisir  montre,

Sans gêne, ni  sans honte.

.

Me sens  comme en cocon,

Mon corps danse  la samba,

Comme  un poisson  en l’eau,

Tombés en la mer tout au fond

Sa musique marquerait nos pas

Rien n’est plus vrai, ni plus beau.

.

Dehors le bateau roule sur son flot,

Dedans, les équipiers  sur ses flancs,

Quand, soudain, tempête s’est calmée

La vie reprend  son cours  et son repos,

Un homme et une femme, deux amants,

Leurs flammes sont à nouveau, allumées.

.

.

Extension

.

Le clapot de mer peut être doux, ou violent

Frappant le bateau par à-coups ou souvent

Haché, secouant le bateau en tous les sens

Si le vent contrecarre le sens du courant

Si l’allure est trop faible pour l’étaler,

Si le cap est bien trop serré au vent.

.

L’allure  vent  arrière : porté, soulevé

Par chaque vague est la plus confortable

Mais ne procure que très peu de sensations,

Par rapport à celle de largue où le voilier galope

En négociant chacune des vagues et par le travers

Et vous berçant comme enfant en ventre de sa mère.

.

On l’imagine souvenir si ténu qu’on ne sait si on l’a eu.

Il faut dire qu’à l’intérieur de la cabine, on entend le vent

Mais on ne le ressent pas, entend l’eau, ne la subit pas.

On peut aller jusqu’à faire abstraction de la tempête

Et faire comme si l’on était comme chez soi !

.

Le clapot est  le  bercement de  l’eau,

Provoqué par … des petites vagues,

Et qui chatouillent  tous les corps,

Pour les faire danser, en rythmes

Parfois imperceptible, doux, lent

Parfois un peu plus fort, violent !

Problème est qu’il est permanent

Et qu’il peut devenir vite énervant,

Si on ne se laisse aller en… l’aimant !

.

Les roulements des trains vous bercent

Aussi dans votre siège ou votre couchette

Mais de manière très régulière et sur le plat

Lors les clapots de mer vont dans tous les sens.

.

On pourrait dire que c’est gênant station debout

Mais ça l’est aussi assis, même allongé banquette,

Et puis le train s’arrête, vous pouvez un peu souffler,

Lors houle le bateau, jamais, y compris mouillage, port.

.

Il faut avouer, qu’après trois jours complets d’amarinage

Les muscles, les nerfs, le tonus, les sensations s’y sont faits,

 Tout est dans la question d’anticipations, d’automatisations :

Un temps de retard ou d’avance, un déséquilibre s’opère vite.

.

.

186 – Calligramme

.

Clapot de mer est

 Fait des    Ê       vagues

Roulant en      T       tous sens

Faisant bouger    R          bateaux.

De loin la mer         E       parait plate

Dessus ça bouge        *        tout le temps

Difficile enfiler         B        un fil en aiguille

Pour dormir,        E        c’est presque idéal :

Pas besoin         R       de chanson, bercement,

Mer s’en         C         charge, sans interruption.

Imaginez-      É           vous en chambre avec lit,

Bougeant        *           sans un seul mouvement.

Rageant, en    P      bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  A     des fainéants, en amants :

Premiers ne  R  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel  manteau !

En  ma  couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,   chouette,

Avec moi,   se prête,

À faire  L   grimpette

En pleine  E    tempête.

Elle se laisse  S        aller,

En rien lutter    *    contre,

Mouvement qui  *     monte

Bateau, bassin    C  accordés

Son bon plaisir     L   montre,

Sans gêne ni sans    A     honte.

Je me sens comme    P en cocon

Mon corps danse la     O   samba,

Comme  poissons en     T       l’eau,

Tombés en la mer tout   S   au fond

Sa musique marquerait   *    nos pas

Rien n’est plus vrai, ni     D  plus beau.

Dehors le bateau roule    E    sur son flot

Dedans, les équipiers      *    sur ses flancs

Quand, soudain, tem   M  pête s’est calmée

La vie reprend son     E   cours et son repos

Un homme et une   R    femme, deux amants

Leurs flammes seront  *  à nouveau, allumées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

186 4

.

Évocation 

.

Ça pourrait être une raquette

Être une poire pour aspiration

Je penche pour château d’eau.

Ça peut être un phare à terre

.

Château d’eau, étant fixe, ne clapote pas

et phare bien que sur l’eau, pas davantage,

si bien que forme ne correspond pas au fond.

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et en pleine mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique

.

Le château d’eau est le symbole

De civilisations avancées  techniquement

Tout autant que sur le plan de l’organisation.

.

En France, la construction d’un grand nombre

De ces ouvrages a favorisé arrivée eau courante

Sur totalité du territoire avant réservoir enterré.

.

Critiqués pour esthétique, présence en le paysage,

Certains châteaux d’eau font aujourd’hui partie

Du patrimoine industriel et ont été classés

Comme étant monuments historiques !

Modifié : kulmino.fr/Le-chateau-d-eau

.

Descriptif

 .

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rêve

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Château-eau / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

186 6

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et  en  pleine  mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électronique de bord),

Les phares d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés pour  situer la terre

Y a encore  quelques années,

Ont aujourd’hui une fonction

Patrimoniale, lors  ils servent

De supports  d’antennes-relais

Les réseaux de communication

Maritimes civils  ou  de défens :

Centres  régionaux  opérationnels

De surveillance, sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bateau en mer est  réservoir

De  sensations  charnelles

Quel que soit son allure

Soit ses mouvements

Voire quel que  soit

Équipier, équipière

Pour  les  partager,

En cabine ou  cockpit

De jour comme de nuit 

Clapots, en houles légères,

Suscitent méditation, rêverie.

 .

.

Par clapot de vagues, bercé

.

Scénario

.

Amarré sur une bouée, notre voilier bouge, roule, tangue un peu,

selon que la houle va et vient, selon l’état de la mer et du ressac,

et il arrive, parfois, que le voilier ne tient plus du tout en place.

 .

Visuels et textuels  >>

185 – Passer sa retraite aux Canaries

Visuels et textuels  >> 

.

Passer  sa  retraite aux Canaries,

En   voilà  une  très  bonne  idée,

La mer et le soleil  toute l’année,

Jusqu’à  ce que  sa vie, soit finie.

.

On croit rêver  mais pas que lors

On y aura par deux fois séjourné,

On apprécie  de plus en plus fort

Tel climat océanique … tempéré.

.

Mais  il faut apprendre la langue

Et  faut  quitter  famille  et amis,

Il faut  s’adapter  nouveau  pays

Cela   vous   rendrait  exsangue.

.

On peut rêver comme merveille,

Passer sa retraite en plein soleil,

En iles  à nulles autres pareilles,

Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

Déjà que, de perdre son métier,

Ce n’est pas une chose à envier.

De perdre un réseau d’amitié,

On ne pourra que le déplorer.

.

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

.

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Extension

.

De nombreux français partent au Maroc,

En Tunisie,  au Portugal,  aux Canaries,

Ou ailleurs pour y passer leur retraite

Au soleil et en  plus, à moindre frais.

Deux avantages… non négligeables,

Si on dispose d’une petite retraite.

.

J’avoue que c’est tentant, pour moi,

Une seconde seulement  car ma famille

Mes enfants, petits-enfants, amis, collègues

Vivent en France : ce serait m’éloigner d’eux.

Mais on peut inverser la chaussette en offrant

Pied-à-terre pour qui est en quête d’exotisme.

.

La langue  peut être un obstacle, surmontable,

L’insertion dans le milieu, autre, plus difficile :

Avec le temps, les rencontres, cela peut se faire.

Le plus dur, selon moi, resterait  l’éloignement

Des miens auxquels je tiens, réciproquement.

.

Et puis, ma Bretagne est aussi  le seul pays

Où il fait beau plusieurs fois par jour,

Et où la lumière change du matin

Au soir et ce n’est pas rien !

.

Repos, marche, visites, et pourquoi pas lecture, écriture

La retraite serait un temps où l’on fait ce que l’on veut !

En principe : faute de moyens financiers, ou physiques :

Certains se cantonnent à ne rien faire, restant chez eux.

Vieillir en bonne santé de corps et d’esprit est le mieux.

Que l’on puisse espérer, après, quant au choix du lieu :

Il y en a dix, il y en a cent, mille, et des plus exotiques,

Essentiel est être en harmonie avec l’environnement !

.

Il y a des pays qui accueillent volontiers retraités

À condition s’y déclarer en résidence permanente

D’autres qui imposeront  tellement de conditions,

Qu’il vaut mieux un visa renouvelable de touriste.

.

Pour ma part, nous avons choisi la seconde issue

Comme cela, sommes chez nous, moitié d’année,

Et l’autre à voyager, ici et là, ou un peu partout,

Comment quitter une ile vécue comme paradis.

.

Je ne dirai pas retraité immigré fuit son pays,

Sinon il aurait mieux valu le quitter plus tôt :

Ils pensent qu’autre climat leur conviennent,

Or s’adapter nouveau climat social : difficile.

.

.

185 – Calligramme

.

                                                                               Passer sa retraite aux Canaries

                                                                        En voilà une  très  bonne  idée !

                                                                   La mer et le soleil  toute l’année,

                                                               Jusqu’à ce que sa vie, soit finie !

                                                           On croit rêver mais pas que lors

                                                         On y aura par deux fois séjourné,

                                                        On apprécie de plus en plus fort.

                                                      Tel climat océanique, tempéré.

                                                             PASSER

                                            Mais faut apprendre la langue

                                         Et faut quitter famille et amis,

                                   Il faut s’adapter nouveau pays

                             Cela vous rendrait exsangue !

.

                        On peut rêver, comme merveille,

                   Passer sa retraite en plein soleil,

               En iles  à nulles autres pareilles,

            Pourvu l’on ait assez… d’oseille.

.

        Déjà que, de perdre son métier,

      Ce n’est pas une chose à envier.

   De perdre un réseau d’amitié,

  On ne pourra que le déplorer.

SA RETRAITE

Voici qu’aller  aux Canaries,

C’est laisser derrière, sa vie,

En pays de langue étrangère

Vous ne serez plus lumière !

.

Ici ne suis rien, ne vaut rien

D’autre que touriste, voisin,

Qui dépense  l’argent malin,

En navigant comme marin !

.

N’ai identité  que passeport,

Que je donne, à chaque port,

Le français retraité inconnu,

Disparaissant, comme venu.

AUX CANARIES 

Je n’ai  que  mon  apparence,

Sympathie, par transparence,

Pour séduire,  pour transcrire,

Identité différente… pour finir.

.

Tant il n’y a pas de vrais paradis

Pas plus pour actifs que retraités,

Vos problèmes  vous suivront, ici :

Et il sera impossible de les oublier.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

185 4

.

Évocation

.

Tronc d’arche tordu par le vent

Totem de tribu des iles océanes

Silhouette d’une tête prolongée

Par un dos voûté : vieillesse ?

.

Quand on est en retraite et déjà vieux

l’on n’est pas obligatoirement courbé

 c’est l’image stéréotypée qui prévaut,

à laquelle parfois s’ajoute une canne.

 .

La retraite invoquerait la vieillesse,

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

.

Symbolique 

.

La vieillesse répond à

Des injonctions sociales, médiatiques.

Les efforts  visent  davantage  à prévenir

Les altérations de l’âge par un mode de vie sain

Qu’à soigner des altérations, celles-ci apparentes,

Pour le moment irréversibles en rajeunissement.

.

Les sciences sociales et humaines s’intéressent

À la dimension culturelle du vieillissement,

Aux  représentations  et  aux discours

À  propos  des   personnes  âgées,

De  technologies  et sexualité :

La vieillesse est tout autant

Une construction sociale.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

185 – Passer sa retraite aux Canaries 

Alignement  central / Titre absent / Thème  vie

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vieillesse / Symbole de fond : question

.

.

Fond

.

Évocation 

.

185 6

.

Et pas, obligatoirement,, la vieillerie :

On a encore du bon temps, devant soi,

Pour s’interroger, bien en profiter !

 .

Symbolique 

 

S’interroger, se questionner

Est le propre de toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Seule la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement

Peut être le point de

Départ de la pensée :

Quoi  de plus premier

Dans la question que

Le questionnement,

Lui-même, toute autre réponse

Le présupposerait d’ailleurs

En tant que réponse.

franceculture.fr Michel Meyer

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Voilà qu’en retraite, vous pouvez vivre

Un peu où vous le souhaitez ou presque

De quoi se poser une foule de questions.

Le seul mot d’ordre pour un bon nombre

Est au soleil, pas trop loin de pays natal.

Il y en a qui voyagent autour du monde,

D’autres qui ne quittent pas leur village.

C’est à chacun de voir «midi à sa porte»

Et même s’il est déjà six heures du soir.

.

.

Une plage des mers du sud

.

Scénario 

.

Tout d’abord, mais comme il se doit : du calme et du repos,

un peu de marche avec quelques amis en terres volcaniques,

et nombreuses visites de monuments et croisières en voilier !

.

Visuels et textuels  >> 

184 – Bruit d’eau sur flanc du bateau

Visuels et textuels  >>  

.

De  nombreux   bruits

Sur voiliers en navigations

Bruits d’eau  sont   incessants,

Sur  les  flancs  de  tous  bateaux

Certains plus audibles que d’autres

Certains  plus claquants, percutants.

.

Mélodie, sans fin, comme celle du vent,

Qui siffle dans une serrure, sous la porte,

Puis qui notre imaginaire et vite, emporte

Vers des songes, languissants, angoissants.

.

L’eau fait du bruit en de maintes situations,

Ruisseau torrent,  cascade, fontaine ou jets,

Parfois en est  rugissante  contre les rochers

Si ce n’est goutte tombant robinet supplice.

.

Clapoti … clapotu … clapota,

Doucement sur coque du bateau,

Vaguelettes lèchent carène  en eau,

Sans cesser, ni varier, d’un … iota.

Et puis l’écoulement du flot tape,

Ses notes sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences frappe :

Caisse comme en concertino.

.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson.

.

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Extension

.

Le clapotis constant, durant des heures

Énerve, selon l’humeur,

L’état, nervosité, environnement dormeur.

Le mouvement de la houle, faisant bouger,

Sans cesse… le bateau,

Ajoute à cet enchantement ou désagrément

Son tangage et roulis.

Et c’est ainsi que dans quelques mouillages,

Certains craignant la nuit

Préfère hamac nacelle pour remédier à cela,

Du fait qu’ils sont désolidarisés

Mouvements asservis aux vagues du bateau.

.

Le chatouillis de l’eau sur la coque

Devient grincement de vent sur gonds de porte.

Un vrai marin, un pur marin, l’aura intériorisé

Et même s’il le perçoit par intermittences

Il ne lui procurera ni gène ni plaisir :

Elle fait partie  du paysage sonore,

Tout comme le hurlement du vent

Dans le mat, les drisses, au port !

.

Cloc, cloc, clic, clic, clac, clac,

De tels petits bruits réguliers,

Vous tiennent  un peu éveillés,

Avec une envie de vous ébattre.

C’est comme  le doux murmure

Qui vous caresse le dos au mur,

D’un océan de tendresse amère

Et vous voilà voguant sur l’eau,

Tout en voulant profond repos.

.

On pourrait comparer le clapotis

Régulier de l’eau sur flanc bateau,

À des gouttes d’eau qui tomberont

À intervalles réguliers, sans cesser.

.

Cela donne un rythme, c’est certain

Mais si l’on ne se synchronisera pas

La sensation d’un gène se produira,

Comme supplice, mécaniquement.

.

Peut-être  un des moyens de briser

Une telle frappe infernale, sans fin

Serait d’utiliser  des boules Quies,

Ou à défaut, la tête dans l’oreiller.

.

Au cas contraire, on se retrouve

Au petit matin, comme stressé,

D’avoir passé nuit, en bassine,

Qui lentement vous assassine.

.

.

184  – Calligramme

.

De nombreux  bruits

Sur  voiliers  en  navigations

Bruits   B  d’eau sont in  F  cessants,

Sur les     R     flancs de tous    L   bateaux

Certains   U     plus audibles que  A   d’autres,

Certains     I    plus claquants, per    N    cutants.

Mélodie,    T     sans fin, comme celle   C     du vent

Qui siffle    *      dans une serrure, sous    *     la porte,

Puis qui     D      notre imaginaire, et vite,  B    emporte

Vers des      ‘     songes languissants angois  A    sa…nts.

L’eau fait   E    du bruit en de maintes si tu  T     ations,

 Ruisseau    A    torrent,  cascade, fontaine   E      ou jets,

Parfois en   U    est  rugissante  contre les  A     rochers

Si ce n’est    *    goutte tombant robinet  U   supplice.

Clapoti …………….…… clapotu ……………….. clapota,

Doucement ……..… sur coque ……… du bateau,

Vaguelettes …… lèchent carène ……. en eau,

Sans cesser .… ni varier d’un ………..iota.

L’écoule …… ment du flot .…..… tape,

Ses notes … sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences …frappe

Caisse comme en concertino.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

184 4

.

Évocation

.

Deux mains jointes, qui serrent un objet,

Un presse citron de style design, moderne,

Du genre coupe de football ou bien autre,

Quelque chose  comme  un trophée sportif.

.

Le fond n’a de lien entre coupe du monde

ni même  quelque trophée …  quelconque,

on pourrait  dire mains jointes la tenant,

comme quoi, fond, forme, se disjoignent.

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc d’un bateau :

Aucun, mais vous  vous en doutiez,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique

 

Symbole de la mondialisation,

La Coupe de foot du Monde est

L’événement  le  plus  regardé,

À la télévision dans le monde.

La Coupe  du  Monde  2006

(Derniers chiffres  connus)

A battu records en termes

De couverture télévisuelle.

376 chaînes l’ont retransmise,

Contre 232 chaines en l’an 2002,

S’enorgueillissait en tous cas la Fifa,

En tant qu’organisateur des compétitions.

Francetvinfo.fr/economie/La-coupe-du-monde-de-foot

.

Descriptif

 .

184 – Bruit d’eau sur le flanc du bateau 

Alignement  central / Titre analogue / Thème  eau

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe-foot / Symbole de fond : trophée

.

.

Fond

.

Evocation 

.

184 6

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc  d’un bateau :

Aucun, il n’y aura pas de trophée,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique 

.

La conception,

Voire réalisation d’un trophée

Peut être confié à un sculpteur célèbre,

C’est en général une forme sur un socle :

Une allégorie de victoire ou d’honneur,

Empruntée  à   la   mythologie ;

La  représentation  d’un  objet

Une attitude de la discipline

Concernée ; ou encore une

Forme abstraite.

wikipedia.org/wiki/

Trophée-dans-sport

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un trophée et une coupe du monde,

Vont bien ensemble, sont faits pour.

Rien de bien commun avec clapotis,

Bien qu’existe des trophées bateaux,

Dont le plus couru est l’America cup

Ici, il s’agira des bruits  qui aideront

Ou contrarieront sommeil dormeur.

Il ne me semble pas entendu  parler

D’une coupe, ni trophée  insomnie !

.

.

Clapotis eau sur flanc bateau

.

Scénario

.

L’eau fait naturellement du bruit dès qu’elle se remue un peu :

lorsqu’elle clapote sur les flancs d’un voilier, ça s’entend mieux,

ce bruit peut donner à imaginer ce dessin : vague aventurière !

.

Visuels et textuels  >>  

183 – Contemplation de la Voie Lactée en mer

Visuels et textuels  >>  

.

Arc de cercle, coupant le ciel en deux,

Du Nord au Sud, et sans discontinuer,

Milliers d’étoiles, venues autres cieux

M’adressent leurs bonjours illuminés

.

Ils essayent de me  faire  comprendre

En quoi leur lumière en moi, perdure

Une éternité alors même que je ne dure

Qu’un éclair de temps  à s’y méprendre

.

Je vis, les yeux rivés  sur  mon nombril

Ne vois pas que mon étoile en moi brille

Du message originel  d’un être suprême,

Qui régit cette belle horlogerie extrême

.

Arc de cercle, coupant  le ciel, en deux,

Il réveille une vision d’éclats lumineux,

Produit des rêves éveillés,  merveilleux.

Deviendrai-je lumière, son mélodieux,

 .

Qui se perdront en immensité solitaire

Et iront, jusqu’aux confins de l’Univers,

Se diluer hors de notre système solaire,

Il suffit de lever les yeux, pour dessiner

En son espace, nos éternelles destinées.

.

Arc de cercle, coupant  le  ciel,  en deux,

Fortunément ses éclats rendent heureux

De me trouver  aussi loin  et près,  de lui,

Aucune autre lumière artifice ne produit

Une telle impression  une telle émotion

À en perdre, de mon temps, la notion

.

Arc de cercle, coupant le ciel, en deux,

Je lui réserve,  je lui confie  mes vœux

D’être  étoile  au  milieu  de nos cieux

Qui n’en finit pas d’éclairer mes yeux

.

Arc de cercle coupant le ciel en deux,

Peut-être  la voie  directe  vers Dieu

Si ce n’est : vers une autre destinée

Inconnue encore du  Monde entier

.

.

Extension

.

Pourquoi tant d’étoiles en voûte de mon ciel d’enfance

Lors je ne me lassais de la regarder sans comprendre,

À me  méprendre  avec  l’existence  de vraies  planètes

Alors  qu’il ne s’agissait  que de leurs  reflets  et puis si

 Lointaines qu’inaccessibles aux communs des mortels.

.

Aujourd’hui, voie lactée que je connais  un peu mieux,

Me fascine, toujours, comme tous les éternels amours :

 À quoi sert-elle, d’où vient-elle,  combien  durera-t-elle :

Je me contente de la contempler, comme cadeau du ciel.

.

Nous avons franchi sa barrière, nous sommes allés au-delà,

Dans notre espace, dans son passé, où, n’aurions rien trouvé,

Hormis cette  théorie  du « Big Bang »  qui puisse la justifier !

Une voie qui ne mène nulle part  nous est tracée dans notre ciel,

Et qui lactée, ne nous console de rien en notre Monde de mortels.

.

Contempler la Voie Lactée, est un émerveillement à l’infini,

Nous qui sommes des poussières, nous qui sommes si petits

Nous la percevons comme un trait, comme amas de lumière

Alors qu’elle est une spirale, constellation, milliard de soleils,

Et comment se fait-il que nous soyons et perdus et uniques ?

Devant un tel spectacle, je retiens mon souffle, et ma pensée,

Et je me prends à rêver que l’Univers n’est qu’une projection.

.

Depuis ma plus rendre enfance, cette Voie Lactée

M’a toujours fascinée, en plus de l’étoile du berger,

Et le ciel plus ou moins parsemé d’étoiles brillantes

Les étoiles  nous ressemblent un peu, me disais-je :

Étant mortes, elles continuent à briller dans le noir

Comme témoins d’une vie antérieure matérialisée.

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Voie lactée origine latine veut dire chemin laiteux

J’imagine que le ciel s’en nourrit comme du lait

Toutes les étoiles, vues depuis notre planète,

 Appartiennent à cette galaxie en centre :

Elle donne une idée de ma petitesse

Dire qu’il y en autres : milliards.

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Épilogue

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Voie Lactée est notre constellation,

Bien que lointaine : la plus proche,

Humain n’envisage une approche,

Ce serait de l’ordre de la déraison.

***

J’imagine Univers qui m’échappe,

Je ne peux m’empêcher de penser

Espace-temps qu’un horloger crée

Sinon c’est mon esprit que dérape.

***

Sommes-nous, isolés, abandonnés,

Et la vraie vie se passerait  ailleurs ;

Sommes-nous une expérience ratée,

Un paradis perdu suite à une erreur.

***

Et ce n’est là qu’une portion visible :

Constellations, galaxies par millions :

À quoi peut bien servir telle profusion

Lors sommes aveugles de tels invisibles

***

 Poussières d’étoiles sur un chemin céleste,

N’existent d‘elles que des lumières du passé,

Elles persistent, elles s’expansent, elles restent.

En témoin oculaire, je ne peux que m’interroger.

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183 – Calligramme

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  Arc de cercle,  *   coupant le ciel en deux, ……………………………………..

      Du Nord au Sud, *   et sans discontinuer, …………………………………….

        Milliers d’étoiles   C  venues autres cieux ……………………………………

            M‘adressent leurs   O  bonjours illuminés.………………………………….

.

                  Ils essayent de me     N  faire  comprendre,……………….……………..

                     En quoi leur lumière   T   en moi, perdure…………………………….

                      Une éternité alors mê  E  me que je ne dure………………………

    Qu’un éclair de temps   M   à s’y méprendre….

.

         Je vis, les yeux rivés     P    sur mon nombril

                Ne vois pas que mon   L  étoile en moi brille

                       Du message, originel  A   d’un être suprême,

                          Qui régit cette belle   T horlogerie extrême

.

                                   Arc de cercle coupant I    le ciel, en deux,…

                                        Il réveille une vision   O   d’éclats lumineux,

                                             Produit des rêves év  N   eillés,  merveilleux.

                                               Deviendrai-je lumi    *   ère, son mélodieux,

                  .

                                                   Qui se perdront en   D   immensité solitaire

                                                       Et iront, jusqu’aux   E    confins de l’Univers,

                                                       Se diluer hors de no   *    tre système solaire,

                                                      Il suffit de lever les    L   yeux, pour dessiner

                                                     En son espace, nos     A  éternelles destinées.

.

                                               Arc de cercle coupant  V    le ciel, en deux,

                                                Fortunément ses éclats O    rendent heureux

                                              De me trouver  aussi      I   loin et près de lui,

                                               Aucune autre lumière   E    artifice ne produit..

                                            Une telle impression      *    une telle émotion …

                                          L

                                           À en perdre, de mon   A     temps, toute notion.……

                                  Arc de cercle cou       C   pant le ciel en deux ……

                               Je lui réserve ou je     T     lui confie mes vœux ……

                           D‘être une étoile au    É    milieu de nos cieux ……..

                      Qui n’en finit pas d’éc E      lairer mes yeux…………..

.

             Arc de cercle coupant   M le ciel en deux, ……………

       Peut-être la voie di    E  recte vers Dieu ……………..

   Si ce n’est : vers une R  autre destinée,……………….

Inconnue encore du  *    Monde entier…………………

.

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Forme

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Réduction

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183 4

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Évocation 

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De la haute mer, on voit bien la lune et

Un amas courbe myriades d’étoiles.

Que l’on appelle la « Voie lactée »

Au centre de notre Galaxie !

 .

La Voie Lactée est une bande ceinturant

le ciel étoilé, on peut la voir en courbe

tant et si bien que cet amas densifié,

représente bien sur fond et forme.

Un arc en ciel,  avec une étoile :

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

.

Symbolique

 .

On retient de l’étoile,

Sa qualité de luminaire,

De sources  de  lumières.

.

Les   étoiles   représentées

Sous la voûte  d’un temple

Précisent  sa  signification

Elles  percent   l’obscurité,

Et sont autant de phares

Projetées sur la nuit

De l’inconscient.

.

Très liée au ciel

Dont elle dépend,

Étoile évoque mystère

Du sommeil et de la nuit ;

Pour briller de son éclat personnel,

L’homme doit se situer  dans les grands

Rythmes cosmiques et s’harmoniser avec eux.

.

Descriptif

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183 – Contemplation Voie Lactée en mer

Alignement  central / Titre analogue / Thème  humeur

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : étoile / Symbole de fond : constellation

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Fond 

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Évocation

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183 6

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Un arc en ciel,  avec une étoile,

Un clin d’œil pour la Voie Lactée, 

Étant un amas d’étoiles des plus près

Au plus lointaines …. constellations.

  .

Symbolique 

 .

Une constellation

Est un « groupe d’étoiles voisines

Sur la sphère céleste, présentant une figure

Conventionnelle déterminée, à laquelle on a

Donné un nom particulier. » 

.

C’est aussi une « région du ciel

Conventionnellement délimitée

Qui inclut  ce groupe d’étoiles. ».

.

De nombreuses cultures auront

Imaginé  des  formes   en reliant

Étoiles  par   lignes  imaginaires.

Ils les ont associées à des mythes.

.

Ces constellations  ont  aussi servi

Aux repérages céleste  et terrestre,

Ainsi qu’à l’orientation des marins.

fr.wikipedia.org/wiki/Constellation

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Nous faisons partie de cette galaxie

Que l’on ne perçoit guère  que la nuit,

Mais qui toujours, encore nous éblouit

Par profond mystère  qui ne s’éclaircit

De ses milliards  d’étoiles, sans noms 

Qui la hantent comme en abandons,

Nous questionnent sur nos fonds.

 .

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Voie lactée, vue ciel de nuit

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Scénario

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Voie Lactée, ce sont des milliards d’étoiles et planètes vues en ligne,

bien qu’ayant  une structure en spirale formant une constellation :

cela dit,  l’homme, devant un tel spectacle : à quoi peut-il penser ?

 .

Visuels et textuels  >>