182 – Rêve de sirène en mer avant le quart

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

 .

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors comme rêveur.

Où vagues  et en foules

S’y jettent et  en boules,

Mon corps  se  fait  rond

Et j’y dors   et  par bonds.

Oh,  réveille-toi, connard,

C’est l’heure de ton quart

Et en ai  plus  que marre

Que tu sois, déjà, retard.

.

Vas-et-viens, me saoule,

Mon corps,  se  déroule,

À chaque bord plaqué

À la cloison opposée.

.

J’essaie de me caler,

Je sursaute de côté

La vague  déboule

Sur moi s’écroule

Abandon volonté.

.

Ma chair s’enroule

Lors, j’en roucoule

Et la mer de houle,

Éclaire  l’ampoule,

De mon rêve de fée

De m’être envouté !

.

J’entends une sirène,

De la mer, pure reine,

Lors, je résiste, encore

Mais son charme, fort

M’invite  à deux dos !

.

Baiser, fond de l’eau,

Extase tous mes sens,

Pertes de conscience,

En nageoires, glissent

En couleurs d’abysse,

La sirène  m’emmène :

Je deviens phénomène.

Extensions

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Qu’elle soit du Danemark ou bien d’ailleurs :

Que ne fait-elle rêver plusieurs d’entre nous :

Moitié femme, moitié poisson, quelque part

Entre le bestiaire et monstre, virtuel et réel

Issue folklore scandinave, voire médiéval,

Elle demeure toujours d’actualité, rêvée.

.

Faut dire que leur envoutement est si fort

Qu’il confine à la sorcellerie féminine en termes

De manipulation pour obtenir objet de leur désir

Mais elle est doublée ou remplacée, de nos jours,

Par une charmante jeune femme, innocente,

Qui voudrait sauver son amant des griffes

D’une mégère, tyran par tous moyens.

.

Il n’est pas inintéressant de relever

Les noms donnés par Homère »

Auteurs de la même époque :

« Celle qui a une belle voix,

Celle au beau visage

Celle qui enchante,

Celle qui méduse par la parole,

Celle qui éclaire, illumine, enflamme »

 (Source : Wikipédia)

 

La plupart des sirènes qui figurent en l’imaginaire

Sont  des  femmes : jeunes, et sveltes, et gracieuses !

Il s’agit d’avantage  d’une hallucination  que de réalité

L’amour  y  figure, en premier, bien que, chez  Homère,

Ce sont des femmes oiseaux, ensorceleuses  et tueuses.

Le monde sous-marin est peuplé, de plein de songes :

L’imaginaire aura repris les sirènes en leurs contes.

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La sirène de mer pour  fonction première, la séduction

Sirène des pompier et autres : celle d’attirer l’attention.

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Comment la première en est venue à désigner la seconde

Quand une sirène pneumatique  alertera une population

.

Cela n’a rien d’un leurre, son chant n’est pas rassurant,

Il doit se passer quelque événement très dramatisant.

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Mais l’imaginaire préfère s’attacher au fantastique,

Qui le fait rêver, qu’au triste constat de sa réalité,

Et pourtant un mariage ne pourrait se réaliser.

.

Fragments

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On est en plein délire, là, avec une Sirène

C’est plus que débordant… d’imagination,

Je suis retombé profondément en enfance

Devenu poisson volant mer des Sargasses.

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Il faudra lui résister, sinon c’est ma perte

Comment commander à son inconscient :

La seule façon  de sortir, ma tête, de l’eau,

Est de m’attacher au mât comme matelot.

.

C’est Homère qui parle des oiseaux Sirènes,

Chantant des airs,  agissant comme leurres :

L’heure n’est pourtant pas à se laisser berner

S’envoler avec eux, est pour hasardeux cieux.

.

Poissons Sirènes, autant  sortes de chimères,

Séduiraient marins  par les mêmes procédés,

D’une beauté stupéfiante, voire hallucinante,

Vous entrainant jusqu’au fin fond de la mer !

.

Mauvais rhum aujourd’hui, j’ai dû trop boire

Et allongé, que dis-je affalé  dans mon hamac

Le soleil ardent m’aura joué un mauvais tour,

Il faut je me réveille, rêve devient cauchemar.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Bercé par la houle

En la mer  qui roule

Sur  bateau tangueur,

Je dors O  en  O  rêveur.

Où vagues  …  et  en foules

S’y jettent  …  et  en boules,

Mon corps   …    se fait rond

Et j’y dors   …   et par bonds.

Oh réveille       toi, connard,

Eh c’est l’heure de ton quart

J’en ai bien plus que marre

Que tu sois déjà en retard.

.

    Vas-et-viens, me saoule,   R

      Mon corps,  se  déroule,  È

         À chaque bord plaqué   V

            À la cloison opposée.   E

.

           J‘essaie de me caler,

                   Je sursaute de côté  D

                      La vague  déboule   E

                    Sur moi s’écroule

                        Abandon volonté.

.

                                 Ma chair s’enroule  S

                                   Lors, j’en roucoule   I

                                      Et la mer de houle,  R

                                        Éclaire  l’ampoule,   È

                                          De mon rêve de fée  N

                                            De m’être envouté !  E

.

                                            J‘entends une sirène,

                                              De la mer, pure reine,

                                                  Lors, je résiste, encore E

                                                 Mais son charme, fort  N

                                         M‘invite  à deux dos !

.

                                   Baiser, fond de l’eau,

                              Extase tous mes sens,

                           Pertes de conscience,   M

                    En nageoires, glissent   E

              En couleurs d’abysse,   R

      La sirène  m’emmène :

 Je deviens phénomène.

.

Forme

.

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Évocation

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La tête  et puis le tronc

Et la queue d’une sirène :

Spirituelle, sensuelle, cruelle,

Oui, c’est sûr, hallucination !

 .

182 4

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Sirène ne peut être autre qu’hallucination

On ne peut se la représente qu’en pleine rêve

Ici dans ce sens, la forme épouse bien le fond.

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Symbolique 

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Monstres

De la mer, avec

La tête et poitrine

 D’une femme,

Le reste du corps d’un poisson

Voire d’un oiseau  selon légendes.

 

Sirènes séduisaient les navigateurs

Par la grande beauté  de leur visage

 Et par les mélodies de leurs chants,

  Puis les entraînaient,  dans la mer,

    Afin  de s’en repaître.  (Cf.  Ulysse.)

 

     Si on compare  la vie à un voyage,

    La sirène figurerait les embûches

   Nées des désirs et des passions.

 

Créations  de  l’inconscient,…

Des  rêves    fascinants ………..

Voire   terrifiants :………………….

Autodestruction ………………………..

Du désir. ……………………………………..

.

 .

Fond

.

Évocation 

.

182 6

.

Sirène grandeur nature, telle on rêve,

En pleine mer :

Forts mouvements de la houle provoque

 Telle hallucination.

.

Symbolique

.

Une hallucination

Est définie, en psychiatrie,

Comme une perception sensorielle

Sans la présence d’un stimulus détectable 

 

Exemple : voir des objets  physiquement absents,

Ou bien entendre des voix sans que personne ne parle.

 

Les hallucinations visuelles surviennent en états affectifs :

Euphorique (extase mystique), passionné (visions érotiques)

Pénible ou effrayant    (appelés onirisme confusionnel).

 

Les  hallucinations  auditives sont  la  perception

De sons (bourdonnements, voire sifflets…),

De musiques ou de voix, inexistantes,

Mais clairement entendus.

wikipedia.org/wiki/

Hallucination#Visuelles

Hallucination#Visuelles

.

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Fond/forme 

 .

Une sirène dans ma baignoire : j’hallucine !

Rassurez-vous, vous n’en verrez pas la queue.

Quant à l’entendre chanter : vous déchanterez.

Paire de seins, peut-être, qui émerge de mousse.

.

C’est Homère qui aura mis en scène, les sirènes.

Peu importe  leurs formes : ce sont des leurres,

Qui créent des problèmes plus qu’en résolvent

Méfiez-vous donc de leurs beautés fatales !

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181 – Notre vie à bord de notre bateau

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire : rêve à l’infini.

À bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe

Il faut être un marin aguerri

Souvent  un homme de sexe,

Pour oser  braver mer, ainsi.

.

Navigations ou programmes

Seront réduits  à vos quarts

Très vite, la fatigue ou marre

Vous mineront, sang  et âme.

.

Mouillages et autres drames :

Difficiles paix et voire entente

Dès que la mer bouge ça vente

On sort, ou on reste en alarme

.

Le ponton est aimé de femmes,

Ponton, ne tangue, ni ne roule :

Elles visitent, magasins, foules,

Ou bien musée haut de gamme.

.

Vie, à bord  d’un bateau, diffère,

Quand il est, au port, ou en mer,

Au port, on entretient,  le répare,

En mer, on tient surtout la barre.

.

Même grand, un bateau est petit :

Il faut s’entasser, faut tout ranger,

Dans un espace clos  et bien défini,

Sinon, c’est vite le bordel organisé.

.

Ceux qui  n’aiment  pas  l’aventure,

Qui n’aiment pas  prendre… le frais,

S’en diront  effrayés  de ses fritures,

Ses problèmes, plus  qu’il n’y parait.

.

Avoir du plaisir, en bateau, a  un prix,

Ceux qui sont prêts  à le payer, surpris

Par le bonheur qu’il offre tout compris

Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

Extensions

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C’est parfois l’envers du décor

Qui prend  le pas  sur  l’endroit,

Quand  on a  mal  dormi…fatigué,

Qu’on a envie de rien, d’être ailleurs.

.

C’est cela  qui vous forge le caractère

Et vous trempe l’âme car il faut faire

Marcher  le bateau, coûte que coûte,

Pour  avancer  à la meilleure vitesse,

Et voire  au meilleur cap … possible.

.

S’il pleut, vêtements  sont humides,

Rien à l’intérieur pour faire sécher,

Si le bateau  est  trop  gité, secoué,

Faire la cuisine  devient  un sport !

.

Et quand y a une panne de moteur

Qu’il faut réamorcer  la pompe à fuel ;

Les odeurs dans le nez, je ne vous dis pas !

.

On a coutume de dire que certains marins

Ont la descente rapide, oui mais, attention,

Il ne s’agit pas de  marche mais de boisson !

Remarquez  que l’un  peut aller  avec l’autre :

Un marin saoul  pourrait  rater  une marche !

Combien de fois, en journées  de  navigation,

Monte-t-on la descente  pour  aller chercher

Ceci, ou cela, faire le point, faire la cuisine.

Il m’est arrivé d’en avoir mal aux genoux.

.

A priori, la vie sur un voilier,

Ne parait pas bien compliquée

Mais ce n’est pas conduire auto,

Ni même un grand camping-car !

.

Au port, c’est plus simple, confortable

Le bateau ne remue pas relié au ponton

Il y a le dedans, dehors et tout l’extérieur,

En navigation, tout est en un espace réduit.

.

J’ai vu des plaisanciers débutant avoir du mal

À sortir du port  avec grand voilier  de location,

Et revenir  trois heures après, l’air très paniqués,

Se sont amarrés au ponton, le reste de la semaine.

.

Fragments

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Petite structure, donnant  accès,

Par  une échelle  ou  un  escalier,

À l’intérieur du bateau, descente

Est le terme consacré en Marine.

.

              Permettra de passer  du cockpit,

               Au carré et ….… réciproquement,

               Elle s’ouvre et se ferme, sur pont,

               Préserve carré, intempéries, vols.

.

                                  En cas  de  tempête : c’est un sas,

                                    Entre être  au dehors  et  dedans :

                                      Faudra juste anticiper, si possible,

                                       Qu’eau de mer y rentre, en vague !

.

                                                     Cockpits comme carrés sont divers

                                                      Un petit cockpit mais grand carré,

                                                       Ou l’inverse, ou tous deux, grands,

                                                        C’est selon un choix de navigation.

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                                                           Mieux vaut éviter  de glisser  en bas :

                                                                         La pente est très raide, ça ferait mal

                                                          Cela m’est arrivé, ce n’est pas banal,

                                                                        Je m’en souviens, je ne vous dis pas.

.

                                                                                 Le seul escalier qu’il y a dans un voilier

                                                                                  Est celui de la descente cockpit en carré,

                                                                                   Tant est si bien que forme rejoint le fond.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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LA VIE À BORD DE NOTRE BATEAU

On pourrait croire  c’est un rêve à l’infini.

Mais à bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe………………………………………………………………………….

Il faut être un marin aguerri, ………………………………………………………………………..

 Souvent un homme de sexe, …………………………………………………………………..……..

Pour oser braver mer, ainsi. …………………………………………………………………………

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Navigations ou programmes ……………………………………………………….

Seront réduits  à vos quarts :………………….…………………………………..

Très vite, la fatigue ou marre………………………………………………………

Vous mineront, sang et âme………………………………………………………..

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Mouillages et autres drames : ………………………………….

Difficiles paix, voire entente :……………………………………

Dès que mer bouge,  ça vente,…………….…………………….

On sort, ou on reste en alarme…………………..……………..

.

                Le ponton est aimé de femmes,…………………………..

                Ponton, ne tangue, ni ne roule : …………………………

 Elles visitent, magasins, foules, …………….

 Ou bien musée haut de gamme. ……………

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     Vie, à bord d’un bateau, diffère,

        Quand il est, au port, ou en mer,

         Au port, on entretient,  le répare,

           En mer, on tient surtout la barre.

.

                                    Même grand, un bateau est petit :

                                     Il faut s’entasser, faut tout ranger,

                                     Dans un espace clos et bien défini

                                       Sinon c’est vite le bordel organisé.

.

                                                            Ceux qui n’aiment pas  l’aventure,

                                                              Qui n’aiment pas prendre… le frais

                                                              S’en diront effrayés de ses fritures,

                                                                Et, problèmes, plus qu’il n’y parait !

.

                                                                                      Avoir  du plaisir, en bateau, a  un prix,

                                                                                       Ceux  qui sont prêts  à le payer, surpris

                                                                                      Par le bonheur qu’il offre tout compris

                                                                                       Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

Forme

.

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Évocation

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Un homme à qui on aurait coupé

Le cou sur un échafaud révolution

Un escalier de descente, de profil

Pour atteindre le carré et cockpit !

.

181 4

 .

Du cockpit, escalier descente,

Dans le carré, est, parfois, raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

 .

Le cockpit d’un bateau

      De plaisance est un espace

          Extérieur à une cabine d’où

            L’on  gouverne tous voiliers,

              Ou même  bateaux à moteur.

 

                   Il est, toujours, situé en creux 

                       Sous niveau du pont principal,

                        Où  se  tiennent,  normalement,

                         Les équipiers de quart chargés

                          De la veille, barre, manœuvre.

 

                             Sur les   voiliers    non  pontés,

                              Du    type      dériveur     léger,

                               Un espace    entre les caissons

                                   De flottabilité  où  se  tiennent

                                        Le barreur   et   les  équipiers.

                                                 wikipedia.org/wiki/Cockpit_(nautisme)

.

.

Fond

.

Évocation 

.

181 6

.

Du cockpit, escalier, descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

.

Et mine de rien, ce bel escalier

De descente est tout un symbole

C’est un endroit qui est à la fois

.

              Intérieur, extérieur du bateau.

             Il commence par un coffre, où

             Normalement devrait se loger

.

                       Les  équipements  de  sécurité,

                       Et se termine par sorte de toit

                       En glissière en partie du roof

.

                                      Pente est souvent fort raide,

                                    Attention  à  ne  pas  glisser,

                                    Surtout lors de la descente.

 .

.

Fond/forme 

 .

La descente en voilier est centrale,

La porte entre le cockpit et le carré,

On plonge  comme  en antre animal,

On ressort  pour grand air,  respirer,

Vrai  sas entre le dehors  et le dedans, 

Vie intérieure, extérieure, contrastant

Refuge tempête et cockpit autrement

Vie à bord : deux espaces étonnant !

.

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180 – Bonheurs des siestes en hamac

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient-ils défaut

Sur grand beau bateau

Pour se payer la belle sieste.

Que non : va savoir pourquoi,

Un hamac devient  un lit de roi

Qui berce autant  votre… esprit,

Que votre corps sang, réunis.

Allez, ne soyez pas en reste,

Allongez-vous sur le dos,

Poussez-le d’un geste,

Balancez  là-haut :

Au gré  du flot,

Des  eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans  comme  jeunes   mômes

Dormons longtemps et sans répit.

Enroulé, en une toile bien épaisse,

Comme poids mort que délaissent,

Équipiers qui vont et qui viennent,

Lors pour vous plus rien n’importe.

Ses balancements vous retiennent :

Êtes ballot  vivant que mer emporte

Avec elle, par-dessus bord,  au port,

Si le vent se met à souffler trop fort.

Pour  s’y installer, demeurer, facile :

S’en extraire, sans chuter : difficile.

Parmi vertus originales du hamac :

Farniente, à volonté  tout  en  vrac.

On s’endort et on oublie le temps,

Entre terre-ciel très urgemment

On  fait  sieste  microscopique

En suite de pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

Extensions

.

Hamac est synonyme pour ne pas dire métaphore

De sieste, farnienté : sieste naturellement bien méritée

Charnellement réparatrice de tous les corps bien fatigués.

Cet enfoncement et  cet engoncement, lascifs, s’adressent

Aussi à l’esprit qui dans son balancement et bercement,

Subtils, nous invitent à dormir et à rêver,

D’une manière  particulière… régressive,

Sans doute comme le bébé que l’on a été.

.

On l’imagine mieux, attaché entre deux palmiers

Ou deux cocotiers sur d’une plage peu fréquentée.

Il se dégage comme un parfum  Robinson Crusoé,

Son Vendredi, noir, en moins …  comme il se doit !

.

Seul fait de dormir en l’air, rend le sommeil, léger,

Moindre souffle de vent,  on se sent comme envolé.

Fin  de sieste, mal réveillé, s’extraire, sans  tomber,

De soi-même, ou pousser par quelqu’un, facétieux,

Ou se réveiller avec la marque du filet sur une joue.

.

Rendons justice quand même de son utilité en mer

Dans les anciens voiliers, les marins y dormaient

Au cours de fortes tempêtes sans se cogner.

.

Une sieste, une nuit en hamac : un rêve pour un marin,

Aimant se faire bercer par         mouvements doux du bateau

Réminiscence  bercement               dans ancien ventre maternel

Or il n’y a pas beaucoup                 d’endroits,  dans notre voiler,

Où l’installer, lors le plus              pratique, intérieur portique

Sur des voiliers plus grands      on peut en avoir plusieurs :

Vrai que, quand on est dedans,  le quitter sera difficile !

.

La sieste est d’un bon repos sur tous bateaux,

Qu’on peut pratiquer quand il y a des quarts.

Si vous êtes navigateur solitaire, en croisière,

Elle ne durera plus de dix  à quinze  minutes,

Car il faut veiller à  ne pas aborder  un cargo.

.

 C’est un rythme, c’est une habitude à prendre,

Disent les grands coursiers de mer en solitaire

Ça se fait presque naturellement, sauf en cas,

De grosse fatigue comme d’essuyer tempête

Attention : objets flottants non identifiés !

.

Fragments

.

Un hamac nous suspend, nous entoure,

on s’y sent dedans comme en un cocon.

.

Il suffit du moindre de nos mouvements

à le faire balancer comme… un pendule.

.

Le bateau pencherait d’un bord à l’autre,

et nous resterons, toujours, à la verticale.

.

Le plus difficile demeure de s’en extraire,

surtout lorsqu’on est à demi ensommeillé.

.

On se prend à rêver d’être sur tapis volant :

24 heures seulement pour traverser l’océan.

.

Ma longue sieste dure, dure et dure, encore :

je me réveille avec plein de rêves en ma tête !

.

Bercements bateau s’ajoutent à ceux du hamac

se synchronisent sur rythme alpha, mélatonine.

.

Quoi de surprenant dès lors qu’au lieu d’une heure

j’en aurai passer quatre,  d’un vrai, pur, bonheur !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient *   ils défaut

Sur grand  B   beau bateau

Pour se payer O   la belle sieste.

Que non, va sa   N    voir pourquoi,

Hamac devient   H        un lit de roi

Qui berce autant  E    votre… esprit,

Que votre corps   U    sang, réunis.

Allez, ne soyez   R   pas en reste,

Allongez-vous S     sur le dos,

Poussez-le    *  d’un geste,

Balancez   D  là-haut :

Au gré   E  du flot,

Des     S    eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans comme jeunes   *    mômes

Dormons, longtemps  S et sans répit.

Enroulé, en une toile  I   bien épaisse,

Comme poids mort   E  que délaissent,

Équipiers qui vont    S   et qui viennent,

Lors pour vous plus  T     rien n’importe.

Ses balancements    E   vous retiennent :

Êtes ballot  vivant    S   que mer emporte

Avec elle par-des     *     sus bord, au port

Si vent  se met à      E   souffler trop fort.

Pour  s’y installer    N  demeurer, facile :

S’en extraire sans    *    chuter : difficile.

Parmi vertus origi  H   nales du hamac :

Farniente, à volon  A   té  tout  en  vrac.

On s’endort et on  M   oublie le temps,

Entre terre-ciel   A  très urgemment

On  fait  sieste  C  microscopique

En suite de   *  pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

Forme

.

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Évocation

Pendentif pour boucle d’oreille,

Grand pendentif pour tour de cou

En haut, petit hamac  pour enfant,

En bas, grand hamac pour adulte !

.

180 4

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs 

La sieste et le hamac font bon ménage

Hamac est mieux qu’un banc en voilier

Même s’il se prend à bouger, ou rouler,

Lui, reste stable lors fond épouse forme.

.

Symbolique 

.

Histoire

De son origine

Après leur découverte

Par flotte Christophe Colomb

Espagnols ont introduit l’usage

Des  hamacs  à bord  des navires.

Le hamac, surnommé  «branle»,

Permettait au matelot de dormir

Dans un certain calme, relatif

Une partie des mouvements

Des navires est absorbée

Par divers cordages

Les « araignées »

Le suspendant.

Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

180 6

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs !

.

Symbolique 

 .

Le hamac

A été créée     il y a plus

De 1000 ans mais                    ce n’est pas

La raison principale                                qui aurait mené

       Grand groupe de gens                                       à s’intéresser à l’objet,

C’est surtout qu’ils vivaient                                        pleine campagne

Et qu’il leur paraissait préférable                                    de dormir sur un

Lit suspendu afin de pouvoir éviter                                        nombre morsures

D’animaux ou d’insectes  pendant                                  leur sommeil,

Et de ce fait d’éviter de transmettre                           des  maladies.

On peut imaginer qu’ils devaient                          bien profiter

Quand   même    d’une telle                           invention

Afin de farnienter                    de temps

En temps.

hamac-stories.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Il y a ceux qui aimeront l’immobilité

Quoiqu’il arrive, sensible mouvement

Et d’autres qui aiment se faire bercer,

Manière douce, régulière sans à-coups.

.

La position n’est pas idéale pour le dos,

Elle finirait par contraindre la glotte

À faire quelques petits ronflements

Qui peuvent, à la longue, gêner.

.

Le balancement,  par contre,

Finirait par vous endormir

Au plus vote plus profond

Peu importe la hauteur, 

.

Textuels et illustrations   >> 

179 – Île et bateau rendent indolent

Textuels et illustrations    >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Quoi de plus normal rien d’excitant

Ne nous rappelle miracle canarien

D’être heureux de presque rien

Vrai bonheur lors soleil irradie

 Bonne humeur en corps aussi.

.

Hâle de chaleur en une bulle

Notre stress devient quasi nul

Indolence est activité mineure,

Mais pas richesse vie intérieure

Qui continue à distiller en songe

Le rêve, que l’on chérit et ronge.

.

Bercements légers,  éloignement

Procurent d’autres  points de vue,

Sources des nouveaux étonnements.

De débarquer sur  une ile, en inconnu.

.

Depuis  notre  arrivée  dans  les Canaries

Notre rythme de vie a totalement changé

Devient, beaucoup moins : mer, marin,

Mais  beaucoup plus   dé-sor-don-né,

Tant bateau au port, est point fixé.

.

Extensions

.

L’indolence est cette mollesse et nonchalance

Qui vous interdit effort violent en mouvement.

C’est elle qui fait que tout prend plus de temps,

Plus d’énergie  pour se motiver  à entreprendre

Partisan de la chaise longue et du bain de soleil,

Où l’on s’active  à rêvasser, méditer, fantasmer.

.

Lors en  bateau, c’est dans sa cabine, à regarder

Le flot couler par un hublot ou sur le pont avant,

Affalé comme tas de voiles inutilisé,…mal rangé.

.

On croit souvent que c’est le soleil qui nous rend

Ainsi en un laisser-aller mais la pluie continue,

Et sans horizon nous conditionne tout autant

À un lâcher-prise qui nous rend indolent.

Nous sommes là en étant ailleurs,

Nulle part ou en soi-même.

.

Mettre le pied sur une nouvelle ile

Nous réveille et nous stimule car l’inconnu

Attire en suscitant curiosité au plus haut degré.

.

C’est sûr, qu’à la marina, au port, au pont :

On peut se la couler douce, on peut dormir

Un bateau ne demande attention, tension,

Allongé sur un hiloire, rêver des histoires.

En mer, cela peut se produire … sans vent

Lorsque le bateau ne bouge ni ne tangue

Et, dans un silence total, fort  détendant,

Mais attention aux pièges des indolents,

Dès que le vent monte, tous sur le pont.

.

Au port, à la marina, le silence, immobilité

Totale, n’existe pas, sauf la nuit … et encore

En plein jour, en mer, en bateau, calme plat

Il n’y a un bout de voile qui bouge, ni drisse

Comme si on avait jeté l’ancre, plein océan !

.

L’atmosphère, parfois brulante, en plein été

Endormira l’esprit,  si ce n’est son estomac :

Seule activité consiste à se mettre à l’ombre,

Et de prendre soin de boire de l’eau fraiche :

Temps s’est suspendu sinon endormi autant.

.

Fragments

.

« Qu’il est doux de ne rien faire

Quand tout s’agite autour de vous »

Chantent Jules Barbier et Michel Carré.

.

Indolence  évoquerait inertie ou langueur

Quand ce n’est pas mollesse, nonchalance

Ou contraire : entrain,  vivacité, ardeur.

.

Imaginez-vous dans un hamac : silence

Bercé par mouvement régulier du voilier,

Qui, dans ventre de mère, vous fait songer

.

Le calme plat vous donne autre sensation,

Le voilier ne bouge plus, comme stoppé :

Le temps s’arrête de même comme figé.

.

Indolence vous fait fantasmer silhouette

Féminine, allongée et comme abandonnée

À tous vos désirs et voire à tous vos soupirs.

.

Nul besoin de s’approcher d’elle ni de bouger

Vous êtres avec, contre, en elle par la pensée

Et je vous ferai grâce de la suite en  sirène !

.

Plus de stress, plus de fatigue, problème,

Belle langueur vous fera un bien suprême,

À ce point qu’en pleine hypnagogie, rêverie

.

Vous fait croire que l’histoire devient réelle,

Vous vous sentez attiré vers le fond Océan,

Lors soudain hamac se décroche : à l’eau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Π  Quoi de plus normal rien d’excitant  R

L    Ne nous rappelle miracle canarien E

E      D’être heureux de presque rien    N

*       Vrai bonheur lors soleil irradie   D

*         Bonne humeur en corps aussi   E

E       Hâle de chaleur en une bulle      N

T       Notre stress devient quasi nul    T

*      Indolence est activité mineure     *

*     Mais pas richesse vie intérieure     I

B    Qui continue à distiller en songe     N

   Le rêve, que l’on chérit,  et ronge,    D

T    Bercements légers,  éloignement       O

E   Procurent d’autres   points de vue,      L

A     Sources des nouveaux étonnements.  E

U   De débarquer sur  une ile, en inconnu. N

*   Depuis notre arrivée dans les Canaries  T

   Notre rythme de vie a  totalement changé

   Devient beaucoup            moins mer marin

 Mais beaucoup plus             dé-sor-don-né,

Tant bateau au port              est point fixé !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une silhouette féminine

Ou bien un peu masculine

Toujours est-il, prudente

Et d’allure indolente.

.

179 4

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique

 .

Réflexion

Sur ce que nous

 Voyons   de    nous,

Que nous donnons

 À …  voir,

Notre aspect, notre silhouette.

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire  une  silhouette  parfaite,

Plutôt mince, serait loin d’être une

Évidence à cerveau-ordinateur.

Le seul régime qui marche

Vraiment à long terme

C’est l’amour inconditionnel

Que nous devons nous donner.

Plus  nous         nous  acceptons,

Plus nous               aurons le poids

Qui nous                     convient   et  la

Silhouette                     qu’on doit avoir.

ladv.biz/la-silhouette-en-decodage

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

179 6

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique 

 .

L’oisiveté est rattachée,

Depuis l’antiquité romaine,

À l’otium, lequel est aussi

Défini comme l’inaction,

La paix, et  le  calme,

Le désœuvrement,

Le repos  honorable,

Le  temps  libre,

La  retraite,

Les  loisirs  studieux,

La   méditation,

L’indolence,

Opposés  à  l’exercice

De  la  politique,

Aux affaires,

À l’étude contrainte,

Aux  hostilités,

Au négoce

Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 L’indolence est comme la paresse, l’inactivité

L’envie de rien et se laisser aller  à la rêverie.

Il fait calme plat  et le bateau  ne bouge pas,

Quoi de mieux qu’un hamac pour une sieste :

La moindre silhouette parait comme abattue

Par la chaleur, bercement d’eau, immobilité

Jusqu’à ce que  vent revienne, s’agite, remue.

.

Textuels et illustrations    >>

 

178 – Vertus de la croisière en mer

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Rien

Mieux

Pour  faire

Le vide en soi

Que d’abord : le

Faire autour de soi.

.

Immensité  des temps

Et immensité des océans

Sont vases  communicants,

Vous aidant à prendre temps,

De préparer la suite de vos ans.

.

Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

En vous : à vous damner pour lui.

Dans l’urgence… à quoi pense-t-on

À résoudre un problème en l’action,

En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

À appliquer vraie, standard, solution.

.

Le repos, joint à trop de distances ici,

Vous déchargent d’insatiable énergie,

Des dix projets et qui vous accaparent

Dont la moitié, en avez presque marre.

.

Tout votre corps, puis tout votre esprit,

Se mettent à éviter tous mortels ennuis,

En se faisant l’avocat du tout est permis,

Ne pas le considérer comme pire ennemi.

.

Quoi  de mieux, pour faire le plein, en soi,

Que de trier tout ce qui ne va pas … de soi,

Le grand déballage vaut le grand nettoyage

Quand on est parti,    pour un grand voyage.

.

Comme vous, la nature, a le vide en horreur,

Nous emplit d’autres choses que le quotidien

Fait de «je ne sais quoi»  ou  «presque rien».

Poésie, peinture, musiques photos, bonheurs.

.

L’esprit vagabonde, et se recrée autre monde

Qui n’aura d’existence  que poignée secondes,

Ou la brume vous mettrait en torpeur… molle

Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.

.

Extensions

.

Vie stressée est le quotidien

Lors vie  passionnée est exception

Contrastes, paradoxes, contradictions

Sont entièrement constitutifs d’humains.

.

Quand vous êtes seuls  et  coupés du monde,

En immensité qui respire et inspire  la nature,

Seules deux solutions s’offrent à vous, à choisir :

Ou bien devenir  admiratif de tel  environnement

Fusionnel et d’en faire occasion un ressourcement

Ou bien devenir dépressif, d’un tel environnement,

Confusionnel à en faire la cause d’un ennui mortel.

.

Sensations sont moindres et différentes que celles

De la vie  urbaine, y compris, et, surtout, la nuit.

Ce manque suscite la concentration intérieure

Ou le vide sidéral, une angoisse qui fait peur.

.

Naviguer est un art, d’autant plus en voilier et près des côtes

Il y a les vents, les courants, autres bateau, balises, et priorités,

Puis la navigation, c’est aussi tracer sa route, en surface et fond,

Mais c’est un  vrai challenge, un vrai plaisir, de pouvoir dompter,

Un voilier qui obéit aux nouveaux réglages  et file droit en sillage.

La principale vertu, d’une croisière en mer, serait la tranquillité

Pour autant il ne faut pas oublier, la sécurité et responsabilité,

Du moins celle du skipper mais en association avec équipiers

Si tout se passe bien, c’est l’exotisme à l’état pur, sans rival.

.

La croisière en mer, sur petit ou grand bateau,

À la vertu particulière de profiter étendue mer

Sa vision s’élargit grandement, lors problèmes

S’évanouissent  dès que l’on ne voit plus Terre.

.

Changement point de vue c’est le cas de le dire

Prise de recul sur le quotidien, fatigue nerveuse

Pour un délassement qui occupe ailleurs l’esprit,

Un bain de jouvence, voire renouveau d’existence.

.

Le changement de lieu, de situation, d’occupation,

Est toujours bénéfique, pour ne pas dire mirifique,

À l’enlisement dans un quotidien qui nous dépasse

Qui, peu à peu, par conditionnements, nous lasse !

.

Fragments

.

Le fasseyement d’une voile  est propice

À l’imaginaire,  et à  toute méditation,

Ce qui serait moins le cas, au moteur.

Forme, ici, évoque donc bien le fond.

.

L’expression : « mettre   les  voiles »

Est passée dans le langage courant,

Au sens propre, partir en voilier,

Au sens figuré : définitivement !

.

Il a mis les voiles, il est parti,

Il ne reviendra pas, c’est fini,

Autant gonflé  que ses voiles,

Il croit en sa nouvelle étoile !

.

Jeter l’ancre est tout le contraire,

L’on aura marre de changer d’air,

Souffler un temps, en parenthèse,

Pour se recoller à son anamnèse.

.

Peu de gens mettent les voiles

Pour temps long ou toujours,

C’est souvent quelques jours,

Histoire de changer de toile !

.

Mettre le voile serait d’avantage

Se livrer à quelques méditations,

Vous libérant de toute contrainte

Pour faire le point… sur votre vie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

^  

    Rien

      Mieux

            Pour  faire

                Le vide en soi

                   Que d’abord : le

                        Faire autour de soi.

                           Immensité  des temps

                              Et immensité des océans

                                 Sont vases  communicants,

                                     Vous aidant, à prendre temps,

                                     De préparer la suite de vos ans.

                                      Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

                                      En vous : à vous damner pour lui.

                                     Dans l’urgence…à quoi pense-t-on

                                     À résoudre un problème en l’action,

                                     En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

                                   À appliquer vraie, standard, solution.

.

                    Le repos, joint à trop de distances ici,

                Vous déchargent de l’insatiable énergie

             Des dix projets    V     qui vous accaparent

           Dont moitié, en    E        avez presque marre.

         Tout votre corps    R        puis tout votre esprit,

     Se mettent à éviter  T          tous mortels ennuis,

     En se faisant avocat   U         du «tout est permis»,

  Ne pas le considérer      S        comme pire ennemi.

Quoi de mieux pour          *        faire le plein en soi,

Que, de trier, tout ce            C       qui ne va pas de soi

Le grand déballage vaut          R      le grand nettoyage

Quand on est parti,  pour           O      un grand voyage.

Comme vous, la nature, a le           I    vide, en horreur,

Nous remplit d’autre chose que     S    notre quotidien

Fait de «je ne sais quoi» ou de     I     «presque rien».

Poésie, peinture, musiques       È    photos, bonheurs.

L’esprit vagabonde, et se     R     recrée autre monde

Qui n’aura d’existence    E    que poignée secondes,

Ou alors la brume vous mettrait en torpeur molle

Peut-être même temps disparaitrait  sous  Éole.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, une partie de coque de bateau

Une sorte de voile coupée par le milieu,

En haut une voile levée, bien étarquée,

Laissant libre cours à toute méditation

.

178 4

.

On n’aura pas grand-chose à faire

Quand l’allure  et  voiles : réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique

.

| | Mettre

        | | Les voiles,

                | | Est l’expression

                           | | Illustrant le symbole.

                                  | | La voile se gonfle se lève,

                                        | | Se tend, s’étarque, se réduit,

                                           | | Se baisse, s’abat … se remplit,

                                            | |  Se  vide,  se  courbe,  flotte  ou

                                              | |  Faseye au vent, amure devant.

                                             | | Elle  reflète le besoin du départ

                                              | | Imaginé,  l’invitation  à  quitter

                                             | | Terre ferme en élément liquide

                                          | | Il faut se rappeler que l’on ne

                                         | | Quitte pas port ou la marina

                                        | | Sur un coup de tête, et qu’un

                                       | |Voyage se prépare, prenant

                                         | | En compte conditions météo.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

178 6

.

On n’a pas grand-chose à faire

Quand l’allure et voiles, réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique 

 .

Dans la méditation

Dite de «pleine conscience »,

Le méditant se repose  silencieusement,

Centrant l’attention sur un objet ou un processus :

«En glissant librement d’une perception à une autre…

Aucune pensée, image, sensation, n’est considérée

Comme une intrusion, méditant, avec l’attitude

Vide de tout effort, est invité  à explorer l’ici

Et maintenant, et en utilisant l’ouverture

Panoramique comme point d’ancrage»

Perez-De-Albéniz, Alberto ; Jeremy Holmes

(Mar 2000). Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Hisser les voiles, naviguer à la voile

Et mettre les voiles, en son sens figuré,

Évoquent la même impression d’évasion.

.

La méditation qu’elle suscite en conscience

Nous ferait nous recentrer sur nous-mêmes

Au point d’oublier  tout ce qui nous tenait

Occupé, inquiet, voire stressé, sur terre.

.

En mer, on serait  poisson dans l’eau,

Qui n’a pas d’autres préoccupations

Que nager librement et se nourrir.

.

Textuels et illustrations  >>  

177 – Le quotidien s’évanouit en mer

Textuels et illustrations    >>  

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Au

Fil du

Voyage,

Des heures,

Au fil de jours

Et, des distances,

Et des occupations,

En croisières, en mer,

Au large, arrivé au loin,

Nos soucis  du quotidien,

S’en vont, et jusqu’au fond,

Jusqu’à  disparaître, un à un,

Comme  s’ils  étaient  disjoints.

.

Tant est vrai, navigantes activités,

Vous entreprennent, vous prennent,

Vos meilleurs moments, votre temps,

Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

Au point de ne plus penser demain.

.

Devenu prisonnier de votre esprit

Vous ayant vidé de tous soucis,

Vous  oubliez  votre  maison,

Vous oubliez votre travail,

Votre famille, vos amis,

Qui sont restés là-bas

Et ne seront pas ici.

.

À croire  qu’on renait  là où  l’on est,

Que la distance éloigne de ce qu’on fait

Au point que plus rien n’a d’importance,

Que ce que l’on découvre, lors on avance.

.

Un futur proche, efface un passé, présent,

À tout le moins, le réduit à… presque rien,

Il nous faut  partir, très loin, ou longtemps

Pour apprécier retour, un tel  grand besoin.

.

Besoin attache, territoire, besoin d’histoires

Dont la famille et les amis sont  les témoins,

Pour avoir autres choses  à raconter, le soir,

Que souci quotidien   que l’on  connaît bien.

.

Le quotidien est, pour le moins, chamboulé,

On dore, on dine,  à n’importe quelle heure,

Le seul  rythme  respecté  est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept heures le soir.

.

Moralité : s’évader, de soi-même, chez soi,

Est utile pour se renouveler, rapprocher,

Au plus près  des siens  et les apprécier,

Parler de tout, rien  plutôt  que  de soi.

.

Extensions

.

Une partie du quotidien subsiste en croisière,

Au port, bien sûr  mais y compris en pleine mer :

Les repas, la toilette, le rangement, les quarts, etc.

.

S’agit quand même ici d’un quotidien exceptionnel

Faire la même chose, ailleurs  en conditions extrêmes,

N’a plus ce rythme de répétition du même au quotidien,

Tout comme le menu du dimanche n’est pas de la semaine.

.

Bien que dimanche revienne cinquante-deux fois en l’année,

Il y a souvent des invités ou, parfois, c’est nous qui le sommes,

Nous avons du temps libre à dépenser pour activité plus variée.

.

C’est vrai même pour retraités n’ayant rien à faire de leur journée :

Mais ils ressentent, eux aussi, un fort besoin de prendre des congés

Quelle meilleure rupture qu’aventure avec un bateau pour naviguer.

.

Des activités quotidiennes durant les loisirs, ne disparaissent.

Faut pas confondre  vivre  sur voilier à quatre/cinq et paresse !

Il reste bien sûr, la cuisine, vaisselle, le ménage  et  le rangement

Avec, en voilier, en  différentiel, navigation  à tracer,  à surveiller,

Sans  parler  faire  sa  toilette, en  espace réduit, et  à tour de rôle.

En somme, presque tout est presque pareil, et  tout est différent.

Ah oui,  j’en oubliais  l’essentiel : de régler  la mature, les voiles,

Et si le temps et la vitesse le permettent, de pécher à la traine,

Bien qu’il ne faut pas compter dessus pour le prochain repas.

.

Le quotidien  représente ici les soucis de problèmes

À traiter, la plupart du temps, en urgence, priorité.

Autre quotidien s’instaure en voilier taille moyenne,

On ne peut traiter de problèmes de gestion familiale

Ni entrepreneuriale, ni sociale, et même conviviale !

.

Le quotidien se résume à peu de choses, répétitives,

Comme faire à manger, ranger, réparer ce qui casse

Et le reste du temps, on peut laisser son esprit flotter

Au gré du vent,  et voire des progrès de la navigation,

Faut être préparé, armé pour ça ou bonjour angoisse.

.

Fragments

.

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Au……………….

  Fil du…………….

Voyage…………

Des heures,…..

   Au fil de jours….

    Et, des distances,

       Et des occupations,

           En croisières, en mer,

             Au large, arrivé au loin,

               Nos soucis du quotidien,

                   S‘en vont, et jusqu’au fond,

                       Jusqu’à  disparaître, un à un,

                          Comme  s’ils  étaient  disjoints.

                               Tant est vrai, navigantes activités,

                                   Vous entreprennent, vous prennent,

                                     Vos meilleurs moments, votre temps,

                                    Vos meilleurs crédits,  votre énergie,

                                  Au point de ne plus penser demain.

                               Devenu prisonnier de votre esprit

                          Vous ayant vidé de tous soucis,

                      Vous  oubliez  votre  maison,

                  Vous oubliez votre travail,

             Votre famille, vos amis,

          Qui sont restés là-bas

       Et ne seront pas ici.

.

À croire qu’on renait là  Q    où l’on est,

Que distance éloigne   U  de ce qu’on fait

Au point plus rien     O      n’a d’importance,

Que ce que l’on dé   T    couvre lors on avance.

Un futur proche,       I    efface un passé, présent,

À tout le moins, le        D       réduit à presque rien,

Il nous faut partir, très       I         loin ou longtemps

Pour apprécier retour, un      E       tel  grand besoin.

Besoin d’attache, territoire    N       besoin d’histoires

Dont la famille et amis  en     *         sont  les témoins,

Pour avoir autres choses    S          à raconter, le soir,

Que souci quotidien        ‘       que l’on  connaît bien.

Le quotidien est       É    pour le moins chamboulé,

On dort et on dine à   V    n’importe quelle heure,

Le seul rythme respecté    A     est celui du quart

Et de la pèche après dix-sept  N   heures le soir.

Moralité : s’évader, de soi   O   même, chez soi,

Est utile pour se renou   U  veler, rapprocher,

Au plus près des siens  I mieux les apprécier

Parler de tout, rien    T   plutôt  que  de soi.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouée marine avec un fanion

Une sorte de voile, coupée au milieu,

En haut, une voile levée, bien étarquée,

En bas, une partie  de coque de bateau !

.

177 4

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

Il ne sera question, ici, que de bateau

Et tant quant au fond qu’à la forme

Si bien que les deux convergent.

.

Symbolique

.

Le

Bateau,

De manière générale

Tous les véhicules capables

De circuler sur  et dans l’eau,

Représentent potentiel affectif,

La façon d’avancer, se comporter

Sur le plan  purement émotionnel.

L’état du véhicule et voire sa taille,

Sa  capacité,  mais  aussi  sa  forme,

Sa couleur,  son mode d’avancement

Motorisation,  usage que l’on en fait,

Seront autant de facteurs à analyser

Pour déterminer l’état de conscience

Et niveau de stabilité émotionnelle,

De personnes présentes, l’utilisant

Individuellement, collectivement.

ucm.ca/fr/symbole-bateau

.

.

Fond

.

Évocation

.

177 6

.

Un bateau, c’est petit, en l’immensité,

Et lors, sans nouvelles :

Tout ce que l’on fait et quotidiennement

Chez soi disparait peu à peu.

.

Symbolique 

 .

Si les

Bateaux

Modernes ont

Ajouté  un certain

Confort et  instruments

De navigation ont rendu les

Routes maritimes  plus sûres,

La vie en mer aura, longtemps,

Été associée à nombre conditions

Spartiates  et nombre de dangers

Omniprésents,  la  mer  rappelant

Homme, supériorité de la nature.

Tant qu’il n’aura pas atteint pas

 une taille suffisante, un bateau

Restera un objet soumis aux

Caprices du vent et vagues

La vie à bord reste  alors

Une    lutte   constante

Contre    l’humidité,

Les  mouvements

Le mal de mer.

.

.

Fond/forme 

 .

Chaque moyen de déplacement

Procure sensations, émotions

Différentes, et cela  d’autant

Que  les milieux  ambiants,

Subissent des évolutions,

Non maitrisées, parées

Si voiture bouchonne

L’avion lui s’envole

Train cartonne

Bateau isole.

.

Textuels et illustrations    >>  

176 – Apprécier la vie sur l’océan

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

.

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

.

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

.

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

.

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

.

Extension

.

Pour apprécier la vie sur l’océan

Il faut apprendre à s’apprécier soi-même

En commençant par prendre confiance en soi :

Naviguer sur un voilier, exigeant à la manœuvre

Et au cap est une école de vie et de sociabilité,

Une erreur de l’un peut rejaillir sur autres,

Ou voire, mettre en danger  la vie d’autrui.

.

Telle situation  constitue  des cas extrêmes

La plupart du temps, la mer est peu ventée,

L’équipage a le temps de régler manœuvres

Pour ce qui est de la cambuse  et des repas :

Les mêmes  exigences, mêmes  conclusions :

Repas raté et moral descend en fond de cale.

.

Tous ceux qui sont sujets au mal de mer ont

Du mal à apprécier  les longues traversées :

Ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes,

Et n’ont qu’une seule hâte : celle d’arriver

À destination afin de remettre pied à terre

.

En se jurant : plus jamais, c’est pire que l’enfer

Appréhension, facteur aggravant, voire déclenchant.

Vaincre sa peur de l’eau, vaincre sur peur sur l’eau,

Vaincre sa peur du tangage ou roulis du bateau

Est aussi un travail en soi, un travail sur soi.

.

Ce n’est pas le lieu ni  l’environnement  ni le moyen  qui feront

Que l’on se sentira très bien, ou passable, voire mal en point,

C’est l’adéquation, l’harmonie, union entre ces trois choses,

Qui joueront un rôle médiateur-régulateur de son humeur.

Après il y a les membres de l’équipage : on s’entend ou pas,

Après il y a la météo, la connaissance, la maitrise du bateau

Après, il y a la peur des dangers, du vent,  de tomber à l’eau !

En bref, on appréciera, au mieux, la vie  sur l’immense océan,

D’autant qu’on s’est amariné, connaisseur, et de stress : néant !

.

La vie sur l’océan vous met en face de vous-même

Sans jugement, sans filtre, sans évaluation sociale :

En dehors de connaissances et pratiques maritimes,

Vous êtes seul en symbiose ou combat avec la Nature

.

Nombre des plaisanciers considèrent leurs croisières,

Comme une parenthèse, une évasion de leur vie sur sol

Tandis que les purs marins n’ont qu’une hâte, sur le sol,

Celle de repartir en mer, comme univers de prédilection.

Bien des pêcheurs côtiers, passant leurs journées en mer,

Font va-et-vient continuel terre-mer pour gagner leur vie,

Une catégorie que l’on pourrait dire hybride,  ou familial,

Appréciant la mer et la terre tant ils ont besoin des deux.

.

Fragments

.

Comment ceci, comment cela

Un guide à tout faire, et voilà :

Plus de problème sans solution,

Ne pas improviser sans sa raison.

.

En principe sur l’océan : rien à faire

D’autre que de naviguer et de cuisiner

On peut choisir de la lecture ou bricoler,

La mer et le ciel, sans cesse, à contempler.

.

Y a ceux craignant le mal de mer à bouger,

Ceux qui ne peuvent rester  à ne rien faire,

Ceux qui penseront déjà à revenir à terre,

Ceux qui voudraient toujours naviguer !

.

Si tempéraments, caractères sont forts

S’affrontent : lieu et instants de vérité :

 Y a celui à qui on confierait son voilier,

Celui qu’on passerait par-dessus bord.

.

Toujours est-il que bateau : lieu, temps

D’un léger ou profond questionnement,

Pas de communication ni sollicitations,

Qu’occasions consacrées aux réflexions.

.

Que chacun appréciera différemment,

La partie de sa vie, passée sur l’océan,

Est fort probable et peut-être certain,

Rendez-vous avec soi-même humain.

.

Et toujours avec les autres équipiers

Sans compter forme liquide, nature,

La météo, soleil, lune, et ciel  étoilé,

Tout ce qui se passe en la mâture.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

BIEN

.

Comment bien s’adapter

À tout ?

En changeant sa destinée,

En tout.

.

Comment mieux apprécier

Sa finitude ?

En pratiquant sa traversée,

En solitude.

BIEN

Comment mieux communier

Avec l’océan ?

En naviguant comme équipier

Longtemps.

.

Comment se disputer, se rendre

À bout ?

En s’engueulant et à cœur fendre

Sur tout.

LA VIE

Comment mieux se mettre à …. nu,

En douche ?

Comme Adam, pris au … dépourvu :

Farouche.

.

Comment mieux partager une intimité

Prégnante ?

En vingt-quatre heures d’une proximité

Constante.

EN PLEIN

Comment mieux transformer une amitié,

En haine,

De l’autre voire d’invraisemblable, traiter,

Sa peine.

.

Comment se faire, pendant croisière bateau,

Peau neuve,

Si ce n’est attendant que ça passe ou ça casse,

À l’épreuve.

OCÉAN

Tant la vie en mer, non seulement, vous cape,

Vous décape,

Mais encore, vous mettra avec vous face à face

Et sans glace.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Des strates ou niveaux

Qui se prolongent à l’infini 

Et comme avec des barreaux

Échelle de questionnement.

.

.

Point d’échelles  sur les océans sinon

Pour indiquer les hauteurs des marées

 Celle de beaufort, pour la force des vents,

Celle des  températures : questionnements

Du genre : comment ceci ou comment cela ?

Chaque fois que nous monterons  une  échelle,

Il faut nous poser  une foule de questionnements,

Tenter de les résoudre au mieux pour leur hauteur.

.

Symbolique 

.

Échelle est symbole

D’ascension,  élévation,

Mais aussi de … descente.

 .

L’échelle représente le lien

Entre la terre   et   les cieux,

Symbole élévation spirituelle.

 .

En religion,  l’échelle de Jacob

Illustre  cette montée spirituelle

Par degrés et par diverses prières.

 .

Mais peut,  aussi bien, se rattacher

A un monde social très  hiérarchisé,

Elle, représenterait  alors l’ascension

 .

En une hiérarchie sociale bien établie

Donc  de  la valorisation  de  son statut

En commençant   toujours  par  la base.

1001symboles.net/symbole/sens-de-echelle.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

176 6

Comment ceci, comment cela ?

Chaque fois que monte une échelle,

Il faut se poser questionnements,

Tenter de les résoudre au mieux.

.

Symbolique 

 .

Le questionnement

Est propre à toute démarche

Animée par une quête de savoir.

Lors la philosophie pratique un

Questionnement radical avec,

Pour questions ultimes,

Soi, le Monde et Autrui.

.

Le questionnement peut être

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que  le  questionnement, lui-même,

Toute autre réponse le présuppose

D’ailleurs en tant que réponse.

Franceculture.fr Michel Meyer

  .

.

Fond/forme 

.

On utilise les échelles pour toutes données

De tous les genres : physiques, psychologiques

Sociales, économiques, désormais climatologiques

Parfois il s’agit d’appréciations, évaluations, mesures

L’appréciation ici de la vie sur l’océan est psychologique

Si on considère la navigation comme un plaisir personnel

Car certains n’aime pas du tout la mer, sans compter l’eau.

.

Textuels et illustrations   >> 

175 – La mer est immense, mais vide, plate

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il faut quitter le rivage

Ses côtes … hospitalières

Pour affronter seul en mer

La houle, avec ses ravages,

Et, il n’y a pas à faire le fier

Et elle tantôt amie, altière.

Huit heures,   pour  rayer,

De la terre, son horizon,

De sa vue,  empreinte,

Emprise de confort.

Ballotté, bousculé,

Et    brinquebalé

Sans vergogne,

Si mer grosse,

Au près vent

Cogne fort

Grogne,

Siffle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

Extensions 

.

Affronter la mer n’est plus

Tout à fait affronter l’inconnu

Et ce depuis longtemps,

Depuis l’époque moderne

Des instruments de navigation

Et des équipements de sécurité

 Pourtant, la même adrénaline,

Est, toujours, au rendez-vous,

Car un doute subsistera sur

Leur bon fonctionnement

Et sur erreur de barre

Ou un accident.

.

La mer est immense, c’est vrai tout le temps

La mer est vide, c’est vrai de temps en temps,

La mer est plate, c’est plus qu’impressionnant,

Mais pour autant c’est loin d’être un pur néant.

.

Les couleurs du ciel changent au soleil couchant,

De bleues, elles deviennent vertes, jaunes, rouges,

Et cela devient comme un tableau vous enchantant

Les mouvements de l’eau et ceux des nuages volants,

Vous tiennent en haleine, de dormir, vous empêchant.

.

La mer occupe presque les trois quarts de la surface

Du globe  terrestre, 71 %,    soit 361 millions de km²,

Sur une profondeur moyenne de 3700/3800 mètres

Pour  un  volume  évalué  à  1 332 millions  de km³.

.

Voilà qui nous surprend  lors on dit manquer d’eau :

L’eau douce représente moins de 2,5 % de la totalité

De l’eau sur terre, dont moins d’ 1 %  est sous forme

Liquide et pouvant donc être utilisé par l’homme !

.

Quand on est sur une immensité d’eau que l’on ne

Peut boire, on a le sentiment de gâchis extrême.

La nature est ainsi, et toute en dehors de nous.

On peut en dire autant des terres cultivables.

.

Fragments

.

Une pile d’assiettes n’a rien à voir avec la mer,

Qu’elles soient creuses ou plates n’y change rien

Lors la mer n’est jamais vide et rarement plate.

La forme se détache alors, totalement, du fond.

.

Quand vous n’allez pas bien

Chez vous, en avion, en bateau,

L’on vous dira parfois peut-être :

Vous n’êtes pas dans votre assiette.

.

Souvent pièce de vaisselle individuelle,

Dont le centre est plus ou moins creux.

 Sinon l’attitude d’un avion par rapport

 À l’horizontale ou verticale, terrestres.

En bateau, angle de la ligne de quille

Par rapport à la ligne de flottaison !

.

Voilà quatre utilisations d’assiette,

Dont les deux premiers : différents

Des deux derniers en mouvements,

Tempête évitez manger en assiette.

.

Si le voilier penche, liquide autant,

Si le voilier bouge, l’assiette autant,

Si l’on a les deux : liquides sautant,

Il ne restera rien dans un récipient.

.

Qu’est-ce que cela a à voir mer plate :

Rien… tout le contraire : esprit festif,

Dans son cockpit, à prendre l’apéritif,

Poser ses verres sans qu’ils s’éclatent.

.

Comme quoi, ce qui compte, en mer,

N’est pas tant ce qu’on a en l’assiette

Que son contenu ne s’en échappe pas

En tempête, on mangera dans un bol

Assis en tailleur, au pied la descente :

En  point central d’assiette du voilier.

.

Voilà bien une expérience, une posture,

Que tous vrais marins, connaissent bien

Quant à votre estomac, aucune garantie

Soyez bien dans votre assiette, ou sinon

Vous aller peut-être nourrir les poisons.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il faut quitter  L     M le rivage

Ses côtes hos  A       A   pitalières

Pour affronter  *         I  seul en mer

La houle, avec   M        S    ses ravages,

Et, il n’y a pas   E           *   à faire le fier

Car elle tantôt R           V   amie, altière.

Huit heures    *              I      pour rayer,

De la terre    E              D   son horizon,

De sa vue    S               E     empreinte,

Emprise    T               *    de confort.

Ballotté    *               E     bousculé,

Et brin    I              T      quebalé

Sans       M            *  vergogne,

Si mer   M           P     grosse,

Au près E          L   le vent

Cogne  N        A     fort,

Gro    S        T  gne,

 Sif    E  *   E   fle

.

Point de repos, c’est votre heure de quart à la barre,

Il va falloir régler allure, voiles et cap, bagarre.

Les éléments s’enchainent, se déchainent,

Pour ne pas être surpris, à la traine,

Il va falloir réagir vite et bien.

.

L’estomac bouge en nous comme un poisson en l’eau

Veut vomir ses humeurs sans attendre et sans répit,

Il va falloir garder la tête haute, assumer l’enfer

Et le pied sûr quand le bateau tangue, roule,

Pire encore, quand il saute, enfourne.

.

Voilà que soudain le vent tombe, nous laisse en rade,

Toutes voiles dessus : bateau n’avance guère plus

Qu’un chat qui dort et qui abandonne sa proie

D’un œil seulement car le voilà qui féline

Ses cris et bonds qui vous chevalinent.

.

Nous voilà plongeant au fond de vague gigantesque,

Et sûr nous allons sancir, basculer par-dessus tête,

Mais non votre bateau gorgé d’eau, se relève,

Et à peine le temps de négocier une trêve,

Que notre cœur se décroche, de fait !

.

Au fait d’une vague qui vous roule comme tonneau,

Nous donne de l’élan avant de refreiner le bateau,

Il ne volera pas ni ne coulera pas pour autant,

Autant en emporte le vent avec vos peurs,

Demain nous espérons rester à terre.

.

Mais l’appel du large, appel de l’eau, appel du flot,

Est bien plus fort que nos actions, que nos mots :

Nous n’avons qu’une seule obsession en tête,

En découdre une dernière fois et ensuite,

Prendre un cap, et vive l’imprévu.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un empilement de voiliers optimistes

Une tourelle marine avec cardinale,

Une petite coque  de voilier en haut,

Un empilement d’assiettes en bas.

.

175 4

.

Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Symbolique   

Une assiette    est    une   pièce  de  vaisselle

Qui permet de contenir  et  servir des mets.

Elles servent aussi  symboles de richesse,

Présentées sur des dressoirs.

 

Légende veut que ce soit le cardinal Mazarin

Qui ramène, de lui-même, l’assiette creuse

Appelée alors «mazarine» d’Italie 1653.

Et qui demeure de nos jours.

 

L’assiette devient symbole relatif à équilibre,

en tous cas son positionnement horizontal

Par analogie à l’assiette d’’aviation

Ou l’équilibre de sa charge

Pour    mieux    décoller

Pour  mieux  atterrir.

Modif Source : Wikipédia

 

.

Fond

.

Évocation

.

175 6

.

Autant de situations diverses,

Assiettes creuses, en cette pile.

La mer est immense,  la mer est vide,

Mais, pas toujours plate, loin s’en faut !

.

Évocation 

 .

Ce seront des objets du quotidien

Par excellence, que ces assiettes

Qui constituent  pour  le designer,

Et, bien évidemment, pour le chef,

Une zone d’expression privilégiée.

Une page blanche que l’on remplit,

Construit/modèle, peint à sa façon.

Elle doit répondre à de nombreuses

Contraintes  en   vue de  répondre

À   sa   fonction   première :

Servir des aliments.

atabula.com/2012/09/20/expertise-

lassiette-par-sylvie-amar-designer

 .

.

Fond/forme 

.

Tout ce qui est liquide a tendance

À bouger dans l’assiette, instable,

Alors je ne vous dit pas en bateau,

Quand tout bouge, autour, à table,

On en utilisera que des très creuses

Et sur ses genoux, si le bateau gite

Sinon ce sera le sol  qui en profite,

Et en cas de tempête, besoin bol :

Impossible avec sauts constants

De penser manger en assiettes.

.

Textuels et illustrations  >>  

.

174 – Pourquoi quitter son île pour autre !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,  si amours

Sont un peu îles aussi,

Où la femme ne  vous

Laissera tranquille.

.

Mais je ne quitte rien,

Cours vie emporte tout,

Tout, dans ma petite tête,

En bagages  mais c’est fou,

Et lors, tous mes souvenirs,

Vont chanter tous en chœur,

Que le temps  de ces voyages

Sera rythmé de temps morts

Et le moindre déplacement,

Cadencé par temps forts

Me retrou ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit bateau,

Pour de port en port aller sur les eaux,

C’est quitter  son rocher pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie chouette, ou  nulle.

.

Si, certes : la vie est, déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur  et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,  tous deux, de leur meilleur.

.

Ça fait partie de ces  aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite en  vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté, à nouveau, vous fasse fête.

.

Tout  ce qui est nouveau, toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à perpette.

.

Extensions

.

Le paradoxe du voyage est que l’on part

Pour fuir le quotidien, les autres, le monde

Et l’on se retrouve, avec soi, problèmes, soucis.

.

Comme la nourriture, le voyage ne modifie rien

À notre travail, à notre réseau, notre quotidien,

Mais il les épice, et, par là, il nous fait  du bien.

Toute distance physique entrainerait, toujours,

Une distance psychique,  même  pour amours :

«Loin des yeux … loin du cœur» dit un proverbe.

.

En voyage, êtes ouverts  à tout ce qui se passe,

Chez vous, fermés à tout  ce qui vous  distrait,

Vous parait inutile, inintéressant, vous freine,

Vous retarde en votre programme d’activité,

La liste des tâches à faire dans la journée.

En voyage, une seule tâche, et aucune,

Ça fait de l’eau à couler devant vous.

.

D’une ile à l’autre et vogue la galère,

Galère au sens de bateau … galérien,

Quoique, parfois, vrai au sens figuré,

Figurez-vous,  j’y ai moi-même gouté

Pas dans mon ile mais d’une à l’autre

Mon ile, je l’ai quitté  pour… d’autres,

 Mais dans ma tête, la seule en fidélité.

Je sais, vous ne me croirez : pourtant,

C’est la seule ile vers laquelle, reviens.

.

D’un repère ou d’un repaire à l’autre,

Chacun organise sa vie comme il veut

Que ce soit  une ile, un port d’attache,

Il faudra avoir un lieu  de prédilection

Où l’on revient  toujours se ressourcer,

Quand fatigue d’exister se refait sentir.

.

On dit que toutes les iles se ressemblent

Plus ou moins : la mienne  m’est unique,

Je ne quitterai jamais l’ile pour une autre

J’y ai laissé toute mon histoire, mon âme,

Je ne saurais plus les déménager  ailleurs,

Sans perdre mes repères, sans tel repaire.

.

Fragments 

.

Chacun sait que les iles se ressemblent

Mais qu’aucune ne pourra être jumelle :

Si un bon nombre sont attirantes et belles,

Au sein même archipel, elles sont différentes

.

On peut toujours croire trouver mieux ailleurs,

Publicités vous vantent sans cesse les meilleures,

Mais dès qu’on s’attachera à une, définitivement,

Les autres exciteront moins votre cœur … battant.

.

J’ai trouvé mon ile où j’ai pris racine sur sa pierre

Ou alors c’est peut-être elle qui m’aura accueillie :

Qu’importe, toutes les complicités s’étant établies

J’y resterai très fidèle aujourd’hui autant qu’hier.

.

Quand, en voyage, je la quitte … momentanément,

Son image, parfum m’accompagnent tout le temps

.

Il me sera, parfois, arrivé de l’ignorer, de la snober,

Et de me rappeler qu’elle est en moi pour l’éternité.

.

L’éternité de son cimetière marin … bien aménagé,

D’où je continuerai à nourrir âme, devenue éthérée.

.

Pour finir, il faut bien choisir d’être de quelque part

Sinon, on risque de n’être personne et de nulle part.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,    Q  si amours

 Sont un peu  U   îles  aussi,

Femme           I          ne  vous

Laissera          T        tranquille.

Mais je ne        T       quitte   rien,

Cours vie          E       emporte tout,

Tout, dans        R       ma petite tête,

En bagages        *         mais c’est fou,

Et lors, tous       S         mes souvenirs,

Vont chanter     O        tous en chœur,

Que le temps    N       de ces voyages

Sera rythmé     *    de temps mort

Et le moindre  I   déplacement,

Cadencé par  L  temps forts

Me retrou    E  ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit   bateau,

Pour de port en port aller sur    les eaux,

C’est quitter  son rocher  P  pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie  O   chouette, ou  nulle.

Si, certes : la vie est,   U   déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus    R      de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur   *         et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,        U     tous deux, de leur meilleur.

Ça fait partie de ces         N      aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite, en        E          vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs           *           de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté,               A         à nouveau, vous fasse fête.

Tout  ce qui est nouveau,               U           toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées               T              sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous              R                étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à          E                       perpette.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une éolienne à pales torsadées

Un  piédestal  avec  sculpture,

Une base,  un tube, et  un feu,

 Une balise marine : repère !

.

174 4

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repaire de vie.

.

Symbolique 

.

On ne laisse

Pas une balise

À voyant  cylindrique,

À tribord en entrant au port,

On n’est pas libre en un chenal.

Le balisage maritime est pour navigation.

Tant la parfaite connaissance des balises

Et leurs significations

 Est l’une des conditions 

De la sécurité  en mer.

Jour et nuit, en croisière côtière,

Il n’y aura pas un seul mille parcouru

Sans que l’on n’aurait besoin d’identifier

Une petite marque de balisage en ses vues.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

équipement-entretien/balise-marine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

174 6

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repère de vie.

.

Symbolique 

 .

J’ai

Vu un

Re-na-rd

 Re-tour-ner

En son repaire

Sur arbre, repère

En vue  de  l’identifier.

 

Il n’est pas rare de confondre

Le sens  de  deux  homophones

En français. Voici un exemple :

Quelle sera  la  bonne  différence

Entre « repaire »   et  « repère » ?

 

On écrirait « repaire » pour désigner

Un lieu,  ou un abri qui sert de refuge

Aux différents    animaux    sauvages.

Dès lors, ensuite, et  par   métonymie,

Le mot désigne maison,  l’habitation.

orthographe/repaire-ou-repere

 .

.

Fond/forme

 .

Une ile au singulier n’a qu’un visage,

Au pluriel, en a mille, tous différents

Elles n’auront en commun que d’être

Entourées d’eau, et donc bien isolées

D’un continent le plus proche et voir

En plein milieu de nulle part, océan.

.

Textuels et illustrations   >> 

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre le  moteur.

.

Le plus épuisant, en bateau, est

Sans  conteste ses mouvements,

Voilier,  ça bouge   tout le temps

Faut tout exécuter prudemment,

Sinon coup et bosse : inévitables,

Vous lassent ou rendent irritables

Une heure ou une journée, ça va !

.

Quatre jours,  cela  n’en finit pas.

On s’habitue,   même on s’adapte,

Mais, à chaque fois  qu’on se tape

Contre un meuble  ou  une cloison

On espère ça cessera : eh ben non !

.

Déjà qu’il faut avoir  le pied marin,

En plus le bateau réclame une main,

Vous devenez, unijambiste, manchot

Économisant déplacement puis mots.

Maso, les marins, instables à ce point,

La mer, le bateau, l’équipage : vilains.

Nenni,  autres espaces  de contraintes,

Autres degrés de libertés  sans craintes.

.

Si, endroit, vous confondez avec envers,

Vous attraperez nul doute le mal de mer

Si  horizon devient plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.

Naviguer comporte  des joies, surprises

On sait quand on part pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

V

.

Extensions

.

Le premier jour, en voilier,

L’on se sent comme contrarié,

On aimerait bien contrôler

Tous  ses  mouvements

Mais  c’est  le  bateau

Qui  vous  les impose !

.

Et inutile de poursuivre

Dans ce combat sans issue

C’est à vous de vous  adapter

À tous mouvements du voilier.

Mais dès votre deuxième journée,

Vous commencez à vous laisser aller.

.

Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.

À la troisième journée… vous commencez

À anticiper nombre mouvements du bateau,

Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.

C’est alors que vous êtes complétement  amariné»,

Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,

Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !

.

 « Naviguer en père peinard »

C’est sûr que c’est tranquille

Y a rien qui presse, ni stress,

La mer n’est, en rien, hostile

Sinon, parfois, ça bouge fort,

On a hâte de rentrer au port.

.

Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité

Qu’on pourra juger  de ses amis, équipiers :

Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent

Et si les autres vomissent, incapables de bouger

Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :

Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !

.

Pour  l’avoir vécu,  plusieurs fois,  avec  équipiers,

L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,

Bien plus encore  de veiller  à la sécurité  de tous :

On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,

À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.

.

Fragments

.

Si vous ne supportez pas mouvement marin

Prenez plutôt un ferry et voire un paquebot.

.

Dès que vous mettrez le pied sur petit voilier,

Celui-ci se mettra avec l’eau sous lui à bouger.

.

 plus la mer bouge et plus il suivra mouvement,

Le tout est de s’y adapter et voire  les anticiper.

.

L’espace est petit, pont et coursives, encombrés,

Lors on peut s’accrocher aux drisses et haubans.

.

Au début on se cogne, se prend les pieds partout,

Et puis on intègre le périmètre et ses contraintes.

.

Et voilà qu’une écoute se coince, envoyant le spi :

Un volontaire, pour aller à la proue, rapidement !

.

Le vent monte, faut prendre un ris, réduire la voile

Branle-bas de combat, on stoppe le bateau,  repart.

.

En bref, des moments de calme et d’empressement ;

Voilier tranquille sur une mer d’huile : carte postale.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre  le  moteur.

.

Le  plus  épuisant, en  bateau, est

Sans  N conteste ses mouvements,

Voilier   A     ça bouge tout le temps

Faut tout  V   exécuter prudemment,

Sinon coup   I    et bosse : inévitables,

Vous lassent   G   ou rendent irritables

Une heure ou     U  une journée,  ça va !

Quatre jours,        E    cela n’en finit pas.

On s’habitue,           R  même on s’adapte

Mais à chaque            *   fois qu’on se tape

Contre un meuble         E     ou une cloison

On espère ça cessera        N     eh ben non !

Déjà qu’il faut avoir le          *    pied marin,

En plus le bateau réclame       T    une main,

Vous devenez, unijambiste,        R   manchot

Économisant déplacement puis    A       mots.

Maso, les marins, instables à ce    N       point,

La mer, le bateau, l’équipage       Q      vilains !

Nenni, autres espaces de          U   contraintes,

Autres degrés de libertés      I     sans craintes.

Si endroit vous confon      L    dez avec envers,

Vous attraperez nul     L   doute le mal de mer

Si horizon devient    I    plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira T  ses portes, et à fond.

Naviguer comporte   É des joies, surprises

On sait quand on part  * pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pendentif, boucle d’oreille

Une goutte d’eau un peu étirée,

Une coque de vieux gréement

Naviguant avec voiles modernes.

.

173 4

.

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

De naviguer sur un «vieux gréement»

Est une contrainte ou plaisir différent

Du voilier moderne, voire automatisé,

Bien que le fond rejoigne ici la forme !

.

Symbolique 

.

Un vieux gréement | |  désigne

                Un navire à gréement  | |   traditionnel

                         Qu’il soit ancien ou une  | |   réplique moderne.

                         Terme désigne à la fois  | |   les grands voiliers

                            Comme deux,  ou trois,   | |    quatre mâts carrés

                       Galions, frégates, vais   | |    seaux,  clippers,

               Mais aussi les bricks et  | |    les goélettes

           Et qui seraient  comme leurs  bons représentants

         De grandes tailles, parmi les plus connus,

      Ou des embarcations plus modestes

  Pointu, canot à misaine, yole.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

173 6

.

«

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

Symbolique 

.

Si

Les

Bateaux

Modernes    auront et de nos jours, bien ajouté

Un certain                         confort et si les

Instruments                 de navigation

Ont rendu les         routes maritimes

Plus sûres, la      vie en mer  aura

Longtemps été   associée à  des

Conditions spartiates  et des

Dangers  dits    |||   omniprésents,

La mer rappe    |||    lant à homme

La supériorité   |||      de la nature.

Tant qu’il n’at    |||      teint pas une

Taille suffisante |||       tout   bateau

Restera l’objet   |||        soumis aux

Caprices vents  |||          et  vagues.

 .

.

Fond/forme 

 .

Quel que soit l’embarcation prise

Il y aura toujours quelque surprise,

Quelque chose qui ne tourne pas rond,

Mais au final, on s’adapte pour de bon !

Les amis ne sont plus là, on se débrouille :

Ce n’est plus notre souci,  plus d’embrouille.

Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.

.

Textuels et illustrations   >>  

172 – Mais que sont nos amis devenus !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour trois saisons,  suis parti heureux,

Au loin : Canaries,  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement  m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera  qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous, que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  devient spéculaire.

Solitude spéculaire, coupé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni courrier, ni messagerie,

Le monde se restreint à ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme  dernier, ultime lien,

Faits de partages  retours,  avec tous les siens

D’entendre d’autres récits, dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir vos prochains cieux.

La communication, qui ne sera que différée

À son retour, ne pourra être qu’intensifiée

Les amis seront devenus votre priorité

Avant, après, le voyage, pour relier.

Relier des fils, s’étant distendus,

Au point d’être devenus ténus

Tant pis si on vous a oublié

Voyage pas à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

Extensions

.

Partir en mer n’est pas tourner le dos à  ses amis,

Fuir tout le monde, la vie de dingue qu’on mène

Ce sera juste une parenthèse pour renouveler,

Voire augmenter, le plaisir de les… retrouver.

.

C’est de s’apercevoir que l’on ne vit pas seul,

Qu’on a besoin d’eux, tout autant d’une

Respiration solidaire que solitaire.

Coupé, isolé, débranché :

Plus de radio, plus de réseau,

Plus de famille, communication

Une retraite  dans un pays lointain

Est toujours bénéfique pour faire le point.

.

La vie passe si vite qu’on ressemble parfois

À ces vaches qui regardent passer les trains,

Ou les habitants  allant, chaque jour, au port,

Ou encore regarder les bateaux partir et arriver

En se disant  qu’ils prendraient bien  le prochain,

Demain sachant qu’ils n’en prendront jamais aucun.

.

Faire mousser les bons moments avec les amis

À trois sur le voilier, les autres sont … absents !

Là n’est pas la question,  ce souvenir marquant,

Nous revient  en mémoire, à chaque fois qu’ici,

Nous ouvrons  une bière, pour fêter  l’instant !

Que l’on soit à eux, à trois ou plus nombreux

Chaque partage est un événement heureux,

Si le cœur y est et l’esprit, le considérant,

Comme une mousse,  symbole pétillant.

.

Pour autant que l’on est seul depuis longtemps,

En plein océan, le monde ne cesse pas d’exister !

.

Il est juste mis entre parenthèses avant d’aborder

À nouveau port et terre, qu’importe ile, continent.

.

Il est très important,  voir essentiel  même, de dire

À sa famille, ses amis, où on va, voire où on en est !

.

Si l’on ne peut bénéficier  communication par voix,

On peut toujours envoyer un texto comme message.

.

Il est bien normal que familles, amis, s’inquiéteront

Si la croisière ne respecte pas prévisions calendrier.

.

Et de même les jours de tempête sur site du bateau,

D’avoir la moindre nouvelle que tout se passe bien !

.

Fragments

.

Si vous pensez souvent à vos amis,

Ils pourront souvent penser à vous.

.

Vous me direz : mais par quel moyen,

Ondes transmises par notre conscience.

.

Ils seront bien là, et n’auront pas disparus,

Les vrais restent lors les faux disparaissent.

.

Même et surtout en croisière  comme séjour,

On a toujours besoin des amis restés au pays.

.

Un appel téléphonique, message,  carte postale,

Maintiennent les nouvelles, réaffirment les liens

.

Et  puis voilà   qu’une fois  revenus,   l’on s’invite,

On se raconte, on s’échange points de vue voyage.

.

On évoque des nouvelles rencontres, parfois amis,

En cours de route ou séjour qu’on reverra un jour !

.

On prépare prochain voyage pourquoi pas en groupe

Ou se retrouver dans une ville, à date, endroit, précis.

.

Et ainsi va la vie,  et ainsi vont les choses, que l’on ose :

Sans quoi la vie serait plus terne, du moins, moins rose.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Pour trois saisons,    Q   suis parti heureux,

Au loin : Canaries,     U  Madères…Portugal.

Depuis : je n’ai aucu  E   ne  nouvelle  d’eux !

Et, réciproquement     *    m’est-ce bien égal !

Pour sûr ce ne sera       S    qu’une parenthèse.

Deux mois sur douze     O   ne fait pas foutaise.

De quoi parlions-nous    N   que de se distraire.

Qu’importe, tout en mer  T    devient spéculaire.

Solitude spéculaire, cou    *   pé de toutes racines

Vivons  à quatre, sur un    N  voilier, jour et nuit !

Sans téléphone, ni cour     O    rier, ni messagerie,

Le monde se restreint à      S    ce qu’on  hallucine.

.

Il reste la famille, comme   A    dernier, ultime lien,

Faits de partages  retour,   M      avec tous les siens

D’entendre autres récits     I      dans d’autres lieux

Vous fera, déjà, entrevoir  S  vos prochains cieux.

Lors communication qui *  ne sera que différée

À son retour ne pourra  D  être qu’intensifiée

Les amis seront deve   E  nus votre priorité

Avant, après, le voy  V  age, pour relier.

Relier des fils, s’é  E  tant distendus,

Au point d’être  N  devenus ténus

Tant pis si on U  vous a oublié

Voyage pas S   à regretter

.

Tant   le fil   de  la  vie,

Tissé,    s’enrichit

De  rencontres

À l’encontre

De l’ennui

Et carré,

D’amis

Isolés,

Ajou-te

Expérience,

Parfois déroute,

Vers vies plus denses

Qu’habitudes, casanières,

Vous creusent telles ornières.

Si les amis d’avant restent le socle

De son identité, et de sa permanence,

Tous les nouveaux apportent leur touche

De fraicheur, exotisme, surprise, aventure !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un trophée compétition sportive

Ou un calice pour un vin de messe

Un grand verre de bière, rempli,

Avec une part de mousse, en haut.

.

172 4

.

 

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

Amis, et  verre  de  bière  s’accordent

Pour faire mousser de bons moments

Tant au sens propre qu’au sens figuré,

Et ainsi le fond et la forme convergent.

.

Symbolique 

.

Avec cette émouvante candeur,

Que notre bière ou cervoise fut

Le fruit de l’imagination de nos

Ancêtres gaulois en opposition

Au jus de treille des romains.

Sans décevoir, son origine,

Plus ancienne remonte à

La plus haute antiquité,

Il y a environ 8000 ans.

Avec la fleur du houblon,

Aux  propriétés désinfectantes,

Elle était plus digeste, parfumée.

On parle de « dentelle » de la bière

Pour définir les traces de mousse

Laissées sur les parois du verre.

Modifié, source : ledifice.net/7507-1

.

.

Fond

.

Évocation

.

172 6

.

Un verre de bière, ça se boit entre amis,

Afin de faire mousser

Les bons moments car seul, il n’aurait pas

Tout à fait le même gout.

.

Symbolique

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet de mousse plait

À nombre néophytes par la

Simple beauté du produit

Qui leur sera bien  servi.

Que de fois avons-nous

Entendu des  «ooohs 

Et des   « aaaaahs »

À la vue d’une pinte

Décorée de mousse

Provenant de gens

Qui ne seront pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas que la bière qui mousse

Tout ce qui pétille et même de l’eau :

On peut lui préférer le champagne,

Pour grandes occasions, seulement.

.

Lors on est  en pleine mer,  au large

Depuis près  la semaine,  forcément

On y pense à sa famille, et ses amis

Qui continuent en leurs cent tâches

À réguler diverses vies de terriens.

.

Textuels et illustrations   >>

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais, dans les Alizés, rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

.

Les vents du sud alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N’exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste  si l’on pourra ruser,

En tirant des bords  appelés carrés,

Sur notre voilier, pour le remonter.

Tantôt  le vent  tombe, à nos pieds,

Et  nous abandonne, tous esseulés,

Tantôt le vent revient, se renforce,

Sa risée, nous montrera  sa force,

Nous obligeant à prendre un ris,

Pour ne  plus  lui être  soumis

Voire à  réduire notre génois,

Pour ne pas  être  guingois.

À nous alizé s’est attaché,

Alizé serait il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

Extension

.

Le vent est des plus facétieux de nature :

Il s’active et puis s’endort selon son rythme

Mais jamais le nôtre tandis que la marée subit

Le même toute l’année, prévisible sur un siècle,

Tandis que la mer  est en accord  avec la Lune,

Le vent, lui, n’est en en accord avec lui-même,

Avec ses dépressions, avec ses anticyclones,

Que l’on a  beaucoup  de mal à modéliser.

.

L’alizé  est  un cas à part, une exception

Tourbillon vents contraires, contrariés :

Il souffle dans le même sens, force égale.

Une fois qu’on l’a atteint, qu’on l’a rejoint,

On peut garder le même bord, la même amure,

Pendant longtemps, des jours, voire une semaine.

.

Alizé : c’est aller vers où il nous mène car le contrer

C’est faire deux fois la route et subir trois fois la peine,

Comme chaque marin sait bien, dès qu’il est bout au vent

Et qu’il doit avancer coûte que coûte sans  bords carrés,

Autant dire du surplace, tout en se déplaçant

En gesticulant autant que faire se peut,

En croyant dompter les vents.

Dis-moi, Neptune, Éole,

Alizé, si je me trompe !

.

Le vent va et vient : il vient d’ailleurs

Il va où il veut, et il s’enfuit  très loin :

Il peut durer une heure ou cent heures

Il peut être doux, ou, fera tout un foin !

Le vent est un ami, vent est un ennemi,

Et quel qu’il soit, il est  aimé ou honni !

Vents alizés sont des alliés des voiliers.

.

Les alizés sont des vents qui démarrent

Au cap Finisterre  à la pointe espagnole,

Descendent plein sud jusqu’aux  Cap vert

Puis tourneront à l’ouest jusqu’en Guyane.

.

C’est très reposant, pour les muscles, moral,

Que de ne pas avoir  un vent tourbillonnant,

Ne laissant  qu’une heure, ou deux, de répit,

Avant d’être obligé de changer vos réglages.

.

On a coutume d’anthropomorphiser le vent,

En lui prêtant le nom  d’une divinité : Éole !

De là à l’invoquer pour qu’il nous entende :

Peine perdue n’en fait qu’à sa tête : météo.

.

.

Fragments 

 .

Le vent : allé …  allié … alizé,

On peut le sentir, non cueillir,

Son air frais, chaud, je respire,

Tantôt me pousse, ignore, agité.

.

Lors, sans cesse, il  tourbillonne,

J’entends chanson qu’il fredonne

En ma cheminée, porte, serrure,

Autant qu’en l’horizon…d’azur.

.

Pleine mer : alizé est constant,

Près des côtes, plus capricieux,

S’en remettrait-il au dieu Éole

Lors il se fait «pétole molle».

.

C’est sûr, ici, il s‘est établi

En force, direction : promis,

Et des jours sans virer de bord,

Il nous mènera jusqu’à bon port.

.

En poursuivant sa course oblique,

On atteindrait, vite, sud Amérique,

En passant les Acores et le Cap vert,

Ses seules accointances avec la terre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais dans les Alizés,  rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

 .

Les vents du sud, alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N‘exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste            V            si l’on pourra ruser,

En tirant des bords      E                 appelés carrés,

Sur notre voilier,            N        pour le remonter.

Tantôt le vent  tombe,     T              à nos pieds,

Et nous abandonne          S        tous esseulés

Tantôt le vent       A    revient, se renforce,

Sa risée, nous      L   montrera  sa force,

Nous obligeant   I     à prendre un ris,

Pour ne  plus     Z     lui être  soumis

Voire à  rédui  É   re notre génois,

Pour ne pas   S   être  guingois.

À nous alizé     s’est attaché,

Alizé serait * il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, la coque de notre voilier ;

 En bas, voiles prêtes à prendre le vent.

On aura le choix, en vent arrière, entre

Dérouler le génois ou envoyer le spi !

.

171 4

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

Autant notre coque,  que nos voiles,

Tout s’accorde pour profiter du vent,

En plus les alizés sont vents constants :

Le fond et la forme convergeront autant.

.

Symbolique

.

  Lorsqu’un navigateur

           Bien avisé cherche  –>–>>–>>>

                      À parcourir une trajectoire définie en mer,

 Il   maîtrise   la  direction

    Du voilier cherche        –>–>>–>>>

                En tenant la barre puis en observant un cap.

La     boussole    et      la     carte

 Maritime  cherche    –>–>>–>>>

         Seront  les  outils  indispensables si  l’on  veut

             Arriver  en bon état  à  bon port.      –>–>>–>>>

      Elles sont des images  symboliques  puissantes

           De  la  vie et lors vous  laissez-vous   –>–>>–>>>

   Pousser par les vents de la vie sans vous soucier

      De votre  destination  visée,  finale ?   –>–>>–>>>

     Or, justement, la seule chose  qui ne se maîtrise pas

Ce sont  les divers  caprices  du  vent –>–>>–>>>

Qui change de direction au gré de ses désirs, folies !

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-vraiment-

responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

..

Fond

.

Évocation

..

171 6

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique 

.

             Le vent est un mouvement d’air, —->

          Un souffle et un symbole de l’esprit, —->

           De l’insaisissable, l’invisible, la force : —->

                    En mythologie grecque, le vent est associé  —->

                           À Éole, le dieu des airs, le régisseur des vents. —->

 

                          À contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

                             Il deviendra un symbole de vanité, et d’instabilité,

                             D’inconstance et alors, comme force élémentaire,

                   Associé aux Titans, il manifeste sa violence

          Et son aveuglement des plus féroces.

 .

.

Fond/forme

 .

La douceur du vent n’a d’égale

Que son impétuosité animale,

Étant votre … meilleur ami,

Comme votre pire  ennemi.

.

Soufflant bien au portant

Comme  contre carrant, 

Entre trop et pas assez

Voire  tourbillonnant,

Direction changeant

Calme plat, stoppé.

.

Établi ou capricieux,

Prenez-le comme il est

Tant vent debout contre lui

Ne vous servira à rien : sourd.

.

Textuels et illustrations    >>

170 – De passer deux mois en mer !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant le  grand  départ

Sans compter cours de croisière

Lors on observe tout, reste surpris

Par tant et tant de nombre hasards.

À force de regarder  l’horizon d’océan,

De chercher la terre, sans  l’apercevoir,

L’esprit se charge  de  sombre  passion

Plongeant la conscience en plein noir.

C’est pur hasard,  qu’exister   encore,

N’étant plus rien sur le continent :

Peux disparaître en pleine  mer

L’on ne retrouve mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,   oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles, tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

.

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare à dérives sur  tous plans, à vos torts.

.

Vrai, vos  désillusions  sont  toutes,  à la hauteur

De vos libertés,  espérances, de vos  rêves,  brisés,

Qui  s’échouent,  s’envasent,  en  hauts  de  cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à l’autre pour s’amariner.

.

La haute mer procure une impression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, minuscules, à faire peur,

Quand jours et semaines s’écoulent sur la mer inerte.

.

Cap devant, sillage derrière et voiles… toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, et poissons vous accompagnent :

Marins, avez, pour un temps…d’autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

.

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Extensions

 .

Je peux aisément comprendre l’angoisse

Des marins, ayant passé des mois en mer,

De mettre sac à terre et d’affronter la ville

Son ambiance bruyante, pressée, stressée.

La nature, mer, montagne ne le sont pas !

.

Lors on aura fini par faire corps avec eux,

Le retour à la civilisation produit un choc

Émotionnel qui tend à rejeter ce dernier

À repartir de suite en mer, en solitaire

Mais nos comportements urbains

Se remettent vite en place !

.

Deux mois en mer : entendons-nous bien, sur la mer, non pleine mer

Et en accostant de temps en temps en des ports des plus accueillants.

Et alors, ce va et vient entre l’eau et la terre, vous enchante, alimente,

De sensations à la fois nouvelles et sans cesse recherchées, retrouvées

Seul avec soi-même, est préparation d’être pleinement avec les autres,

Encore  qu’au bout de quinze jours, de pleine mer, la terre vous ennuie,

Tant et tant que votre seul souci et votre seule envie sera de … repartir !

Certains franchiront ainsi le pas de tout abandonner mais d’autres, pas :

Toujours est-il que de vivre en pleine mer est toujours de son plein choix.

.

Deux mois en mer,  donne l’équivalant

D’avoir passé près de six mois, à terre :

Le temps se distord à ce point que tous

Repères s’évanouissent brumes en mer.

.

Autant que temps,  la conscience  de soi,

Semble se dissoudre  en liquide, puis gaz.

Comme personne n’existe plus pour vous,

Vous n’existerez pas davantage pour eux !

.

Mais, à part le réglage des voiles, le quart,

La cuisine,  le ménage,  puis la navigation,

Votre vie intérieure  … si vous en avez une,

Se remplit du plein de vos idées ou de vide.

.

Fragments

.

Le temps en mer n’a pas la même sensation

Ne vous fournira pas les mêmes impressions

Qu’à terre où le temps des autres et activités

Rythment en harmonie ou contrarie le vôtre.

.

Les voiliers symboliseront des changements :

De décors, des déplacements, des découvertes,

Des nouvelles orientations, grandes aventures,

Un autre grand monde en un plus petit espace.

.

Telle invitation au voyage se traduira par divers

Comportements : libération de tout, esprit zen,

Ou tout le contraire : peur, ennui, mal de mer !

Le mieux est l’ennemi du bien, sinon contraire.

.

Le temps se déforme en se détendant fortement,

On devrait porter montres Molles, comme Dali :

Du matin au soir, pire la nuit, il ne se passe rien,

Tant au bout d’une semaine  presque on en vient,

À se demander quel jour, voir quelle heure on est,

Ce n’est pas, qu’on est fou, et pas plus,  désorienté,

C’est que le temps ne compte n’a de prise sur nous.

.

Le temps laisserait libre cours à notre conscience :

Il passe, il coule, pendant qu’on s’active, qu’on dort

Rien ne se produit en même temps que tout arrive,

Plutôt que mourir d’ennui, on sombre en rêveries !

.

Deux mois en mer, serait comme six mois à terre,

Selon de grands navigateurs surtout des solitaires,

Les coups de vent, les  tempêtes, les pluies intenses

Vous paraissent durer plus longtemps une éternité.

.

Pour finir, si c’était, si je pouvais le recommencer,

Je n’hésiterais pas, une seconde à … réembarquer,

Pas n’importe où, pas avec n’importe qui, c’est sûr,

Tant l’expérience et son souvenir en moi est unique.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant  le   grand   départ

Sans compter     P cours de croisière

Lors on observe    A    tout, reste surpris

Par tant et tant       S    de nombre hasards.

À force de regarder  S         l’horizon d’océan,

De chercher la terre   E         sans   l’apercevoir,

L’esprit se charge       R       de  sombre  passion

Plongeant la cons          *       cience en plein noir.

C’est pur hasard            D           qu’exister   encore,

N’étant plus rien            E               sur le continent :

Peux disparaître             U                   en  pleine  mer

L’on ne retrouve              X                        mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,       oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles,  tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

 .

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare  à dérives sur  tous plans,  à vos torts.

 .

Vrai, vos désillusions sont    M  toutes, à la hauteur

De vos libertés, espérances,   O   de vos rêves, brisés,

Qui s’échouent, s’envasent,      I    en hauts  de cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à       S     autre à s’amariner.

 .

La haute mer procure une im   *  pression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu  E  d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, mi  N  nuscules à faire peur

Quand jours et semaines,  s’écoulent  sur la mer inerte.

 .

Cap devant, sillage derrière et M  voiles toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, poissons   E vous accompagnent :

Marins avez, pour un temps   R   autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

 .

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouteille avec vis et bouchon,

Bouée maritime,  signalisation

En bas,  la coque  d’un voilier ;

En haut les voiles prêtes à lever.

.

170 4

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

La coque d’un voilier et ses voiles :

Il ne manquera plus que son mât,

Pour les lever, pour les étarquer

Forme et fond se confondent.

.

Symbolique 

Le voilier

Symboliserait  | |  les

Changements       | | décors,

Les déplacements     | |  découvertes

D’orientation, gran     | |   des aventures,

Les pensées  alertes,    | |    vision intuitive

Maîtrise de son des    | |    tin, les décisions

Les changements de  | |   cap et   buts visés.

Dans son ensemble  | |    la carte du voilier

Exprime toujours   | |  une transformation

De notre orienta  | |   tion afin de pouvoir

Arriver à bon    | |  port en bonne santé.

communicationvisionnaire.com/cartes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

170 6

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

 .

M

Mettre

Les  \\  voiles,

Est l’exp \\     ression

Illustrant le  \\  symbole.

La voile se gon  \\    fle  puis

 Se lève, s’étarque  \\    se tend,     

Se réduit, se baisse   \\    s’abat,

Se remplit, se vide, se   \\   courbe,

Flotte ou  voire, faseye     \\   au vent.

 

Elle reflèterait bien le besoin d’un départ imaginé,

L’invitation à quitter terre ferme pour élément liquide

Elle rappelle : on ne quitte pas le port ou la marina

Sur un coup de tête, et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

 .

.

Fond/forme 

 .

Que n’ai-je caressé, désir, espoir, envie,

De me ressourcer chaque année de vie,

En mettant, cap au sud, toutes voiles,

Plongeant  ma vue … dans les étoiles,

Le temps ne s’arrête pas … il s’étire,

Il se contracte  en  de purs  délires,

Laissant libre cours à conscience,

Passer, couler,  s’activer, dormir.

Rien ne se produit ou tout arrive

À celui mort d’ennui, en rêverie !

.

Textuels et illustrations   >>

169 – L’appel, haute mer, liberté

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème 

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre son autarcie

Où le vent, vous pousse,

Ou la pêche  vous nourrit,

Ou les astres vous guident

Vous êtes loin  du continent,

Des opulences  et des misères

Sans parler désastres stupides.

.

Où il n’y aura,  plus rien que soi,

L’immensité du  ciel  et de la mer,

Comme derniers  signes…de la vie :

C’est, peut-être,  dernier territoire,

Où l’on se croit encore, enfin, libre,

Où on fait corps  avec la vraie nature

La météo, les éléments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat  ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par  moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et jusqu’à ce qu’elle renverse.

.

L’appel du large serait comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue, on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme sardines : adieu à la stabilité

Et confort de maison,  perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette où on dort pour où l’on dine.

.

En bénéficiant d’un vent, parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à  venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner  aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,  sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impositions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout le monde, et à personne,

Enfants en rêvent, créent des contes histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient en  l’eau, en poisson.

.

L’Océan représente trois quarts de surface  du globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera  avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones et tsunamis, hommes seront terrassés.

.

Extensions

.

La liberté comme chacun sait n’a pas de prix

À terre, on peut  vous la ronger, vous la priver,

En mer … improbable, à moins  d’être  accosté,

Par un garde-côte  soucieux  de vous  identifier.

Au début, on vous remarque  et  vous distingue

Mais peu à peu vous ne serez plus qu’une voile,

Et pour finir, un simple petit point à l’horizon.

Vous oubliez le monde, et il vous aura oublié :

C’est un peu comme cent pour cent liberté.

.

La liberté ne serait autre, finalement,

Qu’un choix de ses propres contraintes,

Si elle finit où commence celle des autres

Il y a toujours des espaces de négociations.

.

Mais en haute mer, les contraintes invoquées

Par les autres n’existent plus : vous êtes seuls !

Évidemment il demeurera des règles à respecter

Elles n’engageront que votre seule responsabilité.

.

C’est sans doute pour cela qu’on dit que le capitaine

Est le seul maitre à bord, après Dieu, naturellement :

Liberté est ainsi bien cadrée pour ne pas dire encadrée

Il vous restera à négocier avec le capitaine, vous-même.

.

Fragments

.

Pas de liberté en mer si au départ ou arrivée

Il n’y a ni phares ni bouées pour vous guider

.

Lors on ne voit plus la lumière d’aucun phare,

C’est que vous êtes en haute mer sur l’horizon

.

Y a plus que vous,  votre bateau,  les poissons

Mêmes oiseaux, les plus hardis, ont disparus.

.

Si on est bien avec soi-même aucun problème,

On apprécie d’être à des milles de Terre patrie.

.

La nouvelle, en zone internationale, est l’Océan,

Où les seules règles sont celles de  la navigation.
.

La notion même de liberté perdra tout son sens

Liberté par rapport à qui, à quoi : à soi-même !

.

Si vous décidez de vous jeter  par-dessus bord

Vous ne ferez la une de journal ni sud ni nord.

.

Il n’y a que vous face à l’immensité de l’eau,

Génératrice  de sensations  et  d’émotions,

Enchantant  autant  l’âme que le corps !

.

L’océan est perçu comme un des lieux

De tous les dangers mais son espace

Renvoie à la notion de : «liberté».

.

Valéry, La mer, la mer toujours

Recommencée est  une ode

Toujours … d’actualité !

.

Cela vous le savez

Comme moi

Ou pas.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Un des derniers endroits

Pour accroitre  *  *    son autarcie

Où le vent,  *                * vous pousse,

Ou la pêche  *                    *  vous nourrit,

Ou les astres *                    *   vous guident

Vous êtes loin  *               *    du continent,

Des opulences      *    *         et des misères

Sans parler dé        L       sastres stupides.

Où il n’y aura,         I       plus rien que soi,

L’immensité du      B      ciel  et de la mer,

Comme derniers     E     signes… de la vie :

C’est, peut-être,       R      dernier territoire,

Où l’on se croit         T    encore, enfin, libre,

Où on fait corps        É     avec la vraie nature

La météo, les élé        !       ments  qui vibrent.

.

On prend du temps pour se perdre, et pour s’y retrouver :

Un pied sur terre, l’autre en mer : l’équilibre à négocier.

En mer, souci, problème, ont une importance relative

Lorsqu’il faut s’organiser, survivre, quoiqu’il arrive,

Que ce soit   calme  plat               ou que  ce  soit  tempête.

Havre espagnol de paix               aux confins de la Galicie

.

Camarinas accueille des marins venus d’Europe,

Et tout autant que de bien d’autres nationalités,

Bien que certains feront  leurs belles traversées,

Tandis que d’autres se contenteront de caboter.

Que l’un s’en aille tandis que l’autre s’en vienne,

Tous fleureront bon,  forts parfums d’aventures,

D’une durée d’une semaine,   un mois,  voire six !

.

Qu’importe quelle croisière  L pourvu qu’elle dure.

En solo c’est bien lors en    ‘  équipage, vous êtes sur

Un élément liquide bien  A   profond, qui vous berce,

Quand ce n’est pas, par    P   moment, surprise, de son

Trop plein d’énergie et    P   jusqu’à ce qu’elle renverse.

L’appel du large serait    E     comme un ’appel du désert

Mais la grande bleue,     L      on ne pourra pas lui résister

Et même si c’est pour     *      dormir dans un bateau étroit

Etre confinés, comme     D     sardines : adieu à la stabilité,

Et confort de maison,       E     perdu, ici tout bouge, dérangé

On quitte une banquette    *     où l’on dort, pour où l’on dine.

En bénéficiant d’un vent,    L        parfois, constant  ou  modéré

Pour maintenir  un cap, à      A        venir, souvent,  comme envie

Vous  prend   de  retourner        *         aux lieux de votre naissance,

En quittant femme et enfants,      H        sans  compter  la  Bretagne.

Ici pas de possessions ni d’impo       A       sitions ni même questions,

Si loin de la côte : la mer est à tout        U       le monde, et  à  personne,

Enfants en rêvent, créent des contes          T          histoires qui résonnent

Du temps encore proche où ils nageaient,       E          en  l’eau, en  poisson.

L’Océan représente trois quarts de surface       *             du  globe, biosphère,

Laissons faire l’homme, il fera dépérir sa          M           mère toute nourricière

Bien que câline, celle-ci nous préparera            E            avenirs incertains, salés.

Par ses nombreux cyclones, tsunamis               R             hommes seront terrassés.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une clochette, peut-être, avec une anse,

Ou clocher de village provençal, du midi,

Une tour, une plateforme, une lanterne :

Phare sans doute, éclairant la liberté !

.

169 4

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique

.

Depuis le phare d’Alexandrie,

Le phare a toujours été symbole

Très fort, il est le guide, l’espoir,

La sécurité, l’ange gardien du marin.

.

Quand il s’agit d’un élément à terre,

Facile d’accès, statique à observer,

Il est souvent très coloré et est sujet

À des compositions très originales ?

.

Et s’y ajoute, également, cette idée de

Durabilité et de fiabilité… et de solidité

Face aux assauts intempéries maritimes.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

169 6

.

Toutes les bouées, les balises et les phares,

Se trouvent près de la côte :

Si on est en haute mer, on ne voit plus la terre

Éprouvé sensation de liberté.

.

Symbolique 

.

Le rapport

À la mer gomme

La notion d’identité

Et apporte de multiples

Réponses  sur   la   liberté.

 

Car la mer donne un sentiment de    force,

Elle procure un extraordinaire   espace

D’aventures et de découvertes   et offre

La capacité d’affronter la          nature

Donc une certaine trans       cendance

Qui permet  de  dépasser       ses   peurs

Et limites imposées par        collectivité.

Envoûtant et apprécié          ou  effrayant

Redouté pour sa colère         subite, violente,

L’océan   reste  perçu            comme   l’occasion

De tous  les  dangers            or espace océanique

Renvoie bien  à  la               notion   de  la  Liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-liberte-en-mer

 .

.

Fond/forme 

.

La liberté d’être seul

Au milieu… de nulle part,

La liberté de ceux qui veulent

Livrer leur vie  au pur  hasard !

Ici, pas de mensonge, hypocrisie :

Caractères s’affrontent, s’accordent,

Colère de la mer, sommes à sa merci

Il n’y a plus de murs, plus de portes,

Il n’y a que nous face à l’immensité

De l’eau, génératrice d’émotions

Enchantant l’âme et le corps

Par effet monde détaché

Par un élan très fort

Vers une  passion

D’amour pour

L’océan

V

.

Textuels et illustrations >>

168 – L’appel du grand large

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

 .

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

 .

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

.

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

Extensions

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L’appel du grand large est, naturellement,

L’appel de la plus grande liberté possible

En dépit des contraintes et des dangers.

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Ce qui parait magique, c’est que

Non seulement la terre et la côte

S’effacent mais que le temps

Et les soucis aussi

En devenant subjectifs,

Inconsistants, évanescents.

.

Cela dit, toute traversée, de mer,

De campagne de désert ou de montagne,

Est épreuve autant pour l’esprit que pour le corps

En même temps un renouvellement, un ressourcement.

.

Le grand large, compte tenu de notre connaissance,

Et de notre maitrise de la géographie terrestre,

N’est plus l’exploration de la planète Terre

Mais saut dans Cosmos vide, à l’infini.

.

L’appel du grand large est envie de migration vers un ailleurs

Il n’y a plus devant soi que du plat, que du calme,  que de l’eau

Cette immensité n’attire pas que le regard, tout  le corps entier.

Marcher jusqu’au bout d’une très longue jetée, est déjà amorcer

Un début de voyage qui nous engage, et dans toutes nos pensées.

Y aller seul et à deux, voire en couple, n’aura pas la même saveur,

Longer les cotes ou s’en éloigner  à les perdre de vue, même valeur

Ce qui est certain : c’est qu’on en revient, quelque peu  transformé,

Par le temps, que l’on y a passé, et, qui semble avoir été … expansé !

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Le grand large, ce terme convient bien à l’océan

Immense à ce point qu’on n’en verra pas le bout,

Platitude désespérante,  pourtant bien mouvante.

Insensé vouloir l’atteindre  en marchant, nageant.

.

Mais pour peu que l’on ait un bateau  qui s’y prête

Le large se rend à notre portée  et ouverte au désir

De naviguer vers lui en vue atteindre  son horizon,

Qui, plus l’on s’en approche ne ferait que reculer !

.

Il ressemble  à bon nombre de couchers de soleil,

Qui semblent plonger d’épaisse couche nuageuse

En couleurs, dans l’océan, derrière ligne horizon

Poursuivant sa course autour de planète Terre.

.

Fragments

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L’appel du large et voire du gran large

N’est pas celui d’une fuite, parenthèse,

D’abord un rendez-vous avec soi-même

Voyage qui vous fait prendre conscience

Des problèmes, des dangers, de votre vie,

D’avoir la sensation intime êtes en survie,

Car, une fois parvenu au milieu de l’Océan,

Faire demi-tour ne fait sens, que poursuivre.

.

Vous ne pouvez compter que sur vous-même,

Et votre monture, en l’occurrence votre voilier,

En espérant qu’il tiendra le coup, pas de panne,

Sinon, et très vite, vous courriez droit au drame

Avoir disparu des antennes familiales, et radars

Maritimes, sauf à croiser autre bateau ou cargo,

Vous procure un sentiment de solitude extrême.

.

L’on aimerait voir une ile, un petit bout de terre,

Si minuscule soit-il avec, sur lui, amas de pierres

Qui ferait comme un cairn avec traces d’humains

Mais cela procéderait  de la fatigue, d’un mirage,

N’ayant rien de renseigné sur notre position GPS

Curieux que côte en mer prend tant importance.

.

Moi, ma plus longue  navigation, en  pleine  mer,

N’a jamais dépassé douze jours, pour les Acores :

Il aurait fallu un mois pour atteindre Martinique

On comprend pourquoi, les Acores est une étape

Il y a peu qui auront fait la traversés sans escale.

.

Le grand large, pour nous, est un terrain connu,

Imaginez Christophe Colomb et armada galions

Pensant trouver les indes en allant vers l’ouest,

Une pure folie qui a bien failli lui couté la vie.

.

Je n’en suis pas là, en réalité peu de voiliers

Seront en perdition au fin fond des océans,

 on craint souvent que suivant est le sien !

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S’il en avait été ainsi je ne serais pas là

À vous relater appel du Grand-Large,

.

Je serais à jamais, fond de l’océan.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

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L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

L’APPEL

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

DU GRAND

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

LARGE

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

Forme

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Évocation

 .

Superposition de trois pots

Piédestal avec une sculpture

Un empilement de pierres,

Mais décliné parfois en cairns

.

168 4

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

 

L’être humain 

Est un être

Qui se bat contre

 L’entropie,

Contre le nivellement

Et l’usure qui règne

En systèmes physiques :

Il est bâtisseur, se bat

Contre le temps.

La pierre est un des matériaux

Qui résiste le plus  à l’usure :

C’est pour ça  que l’on ne

Retrouve qu’empilements  de  pierres,

Civilisations,       aujourd’hui   …    disparues.

Les construisant, humains se révoltent contre

Les lois de la physique comme symbole de la

Volonté de résister  aux lois de l’univers !

librenecessite.over-blog.com/

article-empilements

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Fond

.

Évocation 

.

168 6

.

.

Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique

.

Un

Cairn,

Est un amas

Artificiel de pierres

Placé à dessein pour marquer

Un lieu particulier, forme particulière.

 

Ce type d’amas se trouve, la plupart du temps,

Sur reliefs, les tourbières ou sommet des montagnes.

 

Ces traditions actuelles  dérivent d’une vieille  coutume,

Remontant au moins au Néolithique moyen, de construire

Les sépultures à l’intérieur de cairns, étant situés de manière

Proéminente, souvent sur les hauteurs du village des défunts !

Wikipédia : cairn

.

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Fond/forme 

 .

Les pierres sont complétement opposées à l’eau

L’un est des plus solides, l’autre des plus liquides,

On le voit par vagues montant à l’assaut du phare.

.

Toutefois le grand large peut évoquer permanence

D’étendue d’eau qui est là depuis avant préhistoire

Semble nous cacher un mystère qu’il faut chercher.

.

D’où l’appel du large, pour prendre de la distance

Par rapport aux vicissitudes de la terre ferme !

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Textuels et illustrations   >>

966 – J’ai longtemps cru j’étais quelqu’un de bien

Visuels et textuels  >>

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Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit quelqu’un de bien,

Me prends pour  quelqu’un de bien

Je prends les autres pour gens pas bien,

Je crois que je définis,  moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être  quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et  travaillant en vain.

.

Enfin, quand même, il y a la famille, les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et  les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour remplir ta vie,

Prenant soin de toi, et du moindre de tes  soucis.

.

À conjuguer jeunesse au passé, voire au présent

Maintenant,  je me perçois : fantôme,  habitant

Corps moins plaisant à regarder en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils n’embarrassent !

.

De temps à autre, ton corps te rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’activer lors tu …  persistes,

Rester concentré, vigilant éveillé trop tard la nuit.

.

Je vais ici, je vais là, me promène, bouge, voyage,

Et, de lieux en lieux, de jours en jours, je partage

Mes impressions, mes sentiments, mes émotions

Avec les êtres  que  je croise en grande discussion

 .

Et leur souvenir se tait, se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres douleurs … d’une existence,

Que tu mènes entre deux bonheurs  ou malchances.

.

J’ai quatre enfants tous semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre avec autres tempéraments,

.

Quand tu aimes, tu te dis que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi, pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux me connaître avant de disparaître.

.

.

Extensions

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Être quelqu’un de bien : difficile à dire !

Nous sommes tous des êtres ambivalents :

Avant l’on nous parlait des «bien-pensants »

Et quelque l’on soit, il y aura toujours à redire.

On finit par trouver crevasse, défaut de cuirasse.

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Quelqu’un de bien ou une bonne personne

Deux énoncés qui seront difficiles à cerner

.

Sachant que l’on est « bien », ou « bonne »

Selon des critères de nature très subjective.

.

L’enfant, n’est pas méchant, il a un bon fond

On n’est pas loin du bon sauvage de Rousseau

.

Ce sont les aberrations, injustices, de la société

Qui le conditionne à devenir plus rustre, agressif.

.

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966 – Calligramme

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Se croire quelqu’un de bien

N’est-ce pas    péché   d’orgueil,

Même    avec   tous … sacrements,

Manquerait,   un   peu,   d’humilité.

Quand  l’on    demande      aux  gens,

De   définir : quelqu’un    de     bien :

Ils   disent,  souvent : comme   moi,

Ou différent,  le contraire  de moi.

Voilà qui révèle  une  subjectivité

Quelqu’un de bien peut être ici

Mal perçu, autre pays,

Autre religion, nation.

.

L’on me croit  J  quelqu’un de bien,

Me prends pour   ‘      quelqu’un de bien

Je prends les autres   A    pour gens pas bien,

Je crois que je définis,   I     moi-même, le bien.

J’ai, longtemps cru, être   *     quelqu’un  de  bien,

Pour un jour m’apercevoir    L   qu’il n’en était rien,

Rien que simple élément de     O    la chaine humaine

Se reproduisant sur Terre, et       N  travaillant en vain.

                                G

Enfin, quand même, il y a la famille   T         les enfants,

Sans compter les nombreux  amis  et     E    les parents,

Ta femme … voire plusieurs, pour rem    M     plir ta vie,

Prenant soin de toi, et,  du moindre de       P   tes  soucis.

                                                          S

À conjuguer jeunesse au passé, voire au     *          présent

Maintenant, je me perçois  fantôme       C            habitant

Corps moins plaisant à regarder        R     en ma carcasse,

Mes traits d’esprits lassent s’ils      U      n’embarrassent !

De temps à autre, ton corps te    *    rappelle qu’il existe

Ton cou se tord, et lors le pied   *     se cogne : dos pâtit,

De trop d’efforts pour t’ac      Ê   tiver lors tu persistes,

Rester concentré, vigilant   T  éveillé trop tard la nuit.

R

Je vais ici, je vais là, me    E     promène, bouge, voyage,

Et de lieux en lieux, de      *       jours en jours je partage

Mes impressions, et         Q        sentiments, et émotions

Avec les êtres  que  je       U  croise en grande discussion

E ……

Et leur souvenir se tait,  L      se tarit et puis on t’oublie,

Et personne ne songera  Q       plus à toi lors tu es parti,

Ne compatit aux affres    U       douleurs d’une existence,

Que tu mènes entre deux           bonheurs ou malchances.

  U ….

J’ai quatre enfants : tous     N  semblables, tous différents,

Me reconnais en chacun       *     mais, en aucun, vraiment :

Voilà ce que  c’est d’être       D     et de reproduire éléments,

Et qui vont me survivre         E     avec autres tempéraments,

*

Quand tu aimes, tu te dis       B    que ce n’est pas toi, c’est lui,

Sais-tu seulement de quoi,     I    pourquoi, tu vis aujourd’hui,

Je vais te dire, comme tout     E    le monde, c’est pour le profit !

Je n’ai pas demandé à naitre   N   même pas choisi mon paraître :

Mais je souhaiterais mieux     *  me connaître avant de disparaître.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

966 4

.

Silhouette d’une personne

En costume et en cravate

Et qui présente bien,

Mais qui n’est rien.

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

966 6

.

Quelqu’un de bien : faut-il encore définir

Ce qui est bien :

Ce sont les autres  qui vous traite ou non

De «belle personne»

 .

 Symbolique 

 .

« Il y a dans ce compliment

Global quelque chose de l’ordre

De  la  position  infantile : l’autre

Est fantasmé comme le “tout bon”,

En  bloc, et  c’est  ainsi  que  l’enfant

Voit son parent, indique  Korolitski.

.

La position adulte  est  à l’opposé :

Elle signifie avoir conscience des

Ambivalences intrinsèques de

L’autre, qui ne peut pas être

Qu’une belle personne ».

Source : Psychologies.com/

Moi/Moi-et-les-autres

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Qu’est-ce de c’est qu’être une personne

Et d’être traitée comme telle, respectée !

Si cela peut vous paraitre  un minimum,

En certaines sociétés, ça ne va pas de soi.

.

Alors qu’est-ce qu’être une belle personne,

Est-ce quelqu’un qui répond si on le sonne,

Quelqu’un qui aime la vie, toujours positif,

Quelqu’un que vous aimez  pour ce qu’il est,

Auquel il faut ajouter bien, ou beau, ou bon,

Ou voire les trois à la fois et ça n’existe pas !

Bien évoque bienveillant, voire bienheureux,

Beau évoque  qui me plait, voire qui m’attire,

Bon évoque cœur sur la main, voire, généreux

Je ne pense pas être dans aucun de ces trois cas

Mais c’est aux autres d’en décider subjectivement

Moi, je ne peux me voir tel que je suis, égoïstement.

 .

.

Le doute est dans le regard

.

Scénario

.

Un homme droit dans ses bottes et sous son chapeau, selon Folon,

et puis j’ai vu que certains me collaient un masque d’identité autre,

tant lorsque je m’exprime, ces derniers ne me comprennent en rien.

.

Visuels et textuels  >>

965 – Tous les jours, c’est la répétition du même !

Visuels et textuels >> 

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La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Echange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

.

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

.

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

.

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

.

.

Extensions

.

La répétition a du bon, jusqu’à un certain point,

Jusqu’à  acquérir le bon geste, la bonne parole,

Le bon comportement : c’est un des principes

Fondamentaux apprentissage or à la longue,

S’il n’y a plus  de perspectives  de progrès,

De variation, le manque de changement

Lasse, finit par ennuyer, contreproductif.

.

La répétition ne produit pas que des réflexes,

Elle produit aussi des habitudes de vie et même

Des structures de pensées, qui une fois celles-ci figées,

Rendent l’homme psychorigide, c’est-à-dire incapable de changer

Car même s’il le voulait, le prix à payer  pour admettre son erreur,

Et rétablir la vérité est trop exorbitant, pour y adhérer réellement.

.

La répétition  du même, à l’excès, pendant un long temps, conduit

À la sclérose de l’apprentissage et après, de capacité d’adaptation,

Lorsque les règles environnementales, procédures administratives

Ont changé. Les artistes et les créateurs en tous genres pratiquent

La répétition mais ils s’en méfient, et ils s’en éloignent, dès qu’ils

Ont épuisé le sujet : on parlera d’œillères pour les points de vue,

D’ornières pour les habitudes, quand c’est du pareil au même.

.

Programme métro boulot, dodo

Comme  travail,  famille,  patrie,

Constituent autant de raccourcis

Pour  faire  comprendre, à tous,

Cycle infernal du jour et de vie

Et, contre lequel, sa destinée,

Viendrait toujours tourner.

.

La répétition du même n’est pas en soi aliénation

Si cette dernière convient à celui qui vivrait ainsi.

Aux artistes, le fait de faire, et refaire, est courant,

Pas trop longtemps ou manque de renouvellement.

.

En réalité toute répétition serait comme l’imitation :

Acquisition, adaptation, maitrise, puis amélioration !

Il arrive un moment où il ne peut plus rien améliorer,

L’artiste s’arrête, l’ouvrier est censé poursuivre encore.

.

Ainsi, production et création ont des points communs,

Mais le résultat final diverge  complétement, en ce sens

Où l’artiste tend vers une œuvre originale, voire unique,

Lors l’ouvrier produit toujours le même et indéfiniment.

.

.

Épilogue

.

La répétition aura au moins ceci du bon,

De renforcer, maintenir, l’apprentissage,

Mais à la longue, elle finit par le vitrifier,

Moindre changement  vient le perturber.

***

Automatismes de pensée, rituels gestuel,

Confinent parfois caractère obsessionnel,

Le premier, qualifierait un psychorigide ;

Le second, des tics ou des tocs, stupides !

***

Métro boulot dodo n’est pas obsessionnel,

Juste réalité  à se soumettre, professionnel

Pour  un travail  jugé, parfois, alimentaire,

Dont la rémunération  peut être arbitraire.

***

Une toupie est un bon exemple de séquence

Répétitive à l’infini, tournant sur elle-même,

Rien ne la fera faire autre chose  que tourner

Tourner en rond comme un travail d’ouvrier.

***

La répétition  pour  un morceau de musique,

Ou une danse, ou autre performance, en art,

Est  toute autre contrainte : vise l’excellence,

Ici les écrits se répètent en forme, non fond.

.

.

965 – Calligramme

.

La répétition

Dans le quotidien

Est comme un fardeau

Dont on se passerait bien.

Certains font la même chose

Et tous les jours  et au boulot,

Tandis que  d’autres  changent,

Jamais  deux  fois  …   le même !

Être  créatif,  pousse  à  innover,

Être  exécutant, mène à répéter,

Innover demande  et du temps,

De  l’énergie, risque  d’erreur !

Échange tranquillité d’esprit

Contre motivation à créer,

Pour mieux  se réaliser,

En ce qu’on fait, fit !

TOUS LES JOURS,

Tous les jours ou presque avec exceptions

C’est la répétition du même… pour certains,

Les jours  se suivent, et s’égrènent, en actions,

Qui ne les projettent en aucun autre lendemain

Quand je pense que je me lève … chaque matin,

Avec un programme différent et … cousu main,

Tandis que d’autres  arpentent même chemin,

Sans espérer  en  changer, un jour prochain.

LA RÉPÉTITION

S’épuise-ton plus vite, en se renouvelant,

Qu’à faire et refaire encore  et toujours

Son train-train quotidien incessant,

Libérant esprit du contre du pour.

Prendre risque  d’être en danger

Augmenter le stress, l’anxiété,

Répétition du même, sourd

À changer, idées, autour.

DU MÊME 

Être créatif, pourquoi

Cela ne s’arrête pas.

Parce qu’alors là

C’est le trépas.

Tu défonces

Enfonces

Le clou

Tout

Ah

V  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

965 4

.

Qu’est-ce qui  tourne  cent fois

Sur elle-même, à l’épuisement,

Sinon une toupie, bien lancée,

En diminuant tout frottement !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

La toupie, par sa forme, tourne autour d’elle-même

elle s’active  quand on lui donne  toute son énergie,

avant de ralentir, de vaciller et au final de tomber,

tout comme la nuit et le sommeil alternent au jour.

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique 

 .

La toupie apparaît dans le film Inception

De Christopher Nolan pour symboliser

Fait que scène se déroule ou non en rêve.

.

Le film se termine sur une toupie

En train de vaciller sans que le

Spectateur sache si elle finit par s’arrêter.

.

Jouet connu depuis l’Antiquité, c’est un jeu

Traditionnel populaire en  Chine,

Où faire tourner une toupie :

.

Consiste à fouetter continuellement

L’objet conique pour le faire tourner

Sur la glace ou sur un terrain lisse.

wikipedia.org/wiki/Toupie_(jouet)

.

.

Fond

.

Évocation 

.

965 6

.

Une toupie, par définition, tourne en rond,

 Par répétition :

Pour l’arrêter, il faut attendre longtemps,

Ou la bousculer.

 .

 Symbolique

 .

Platon en personne s’interroge,

Dans «La République», sur le point

De savoir si l’axe même de la toupie

En mouvement est immobile ou non.

C’est le symbole de l’instabilité,

De l’activité incessante,

De l’imprévisible et,

De la grâce d’un

Personnage

Ou de voix

Humaine

Sacrée

V.

blog.lesoir.be/

jour-apres-jour

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

Toupie, or not toupie c’est la question

Tous les jours  s’activer,  se fatiguer,

Pour arriver à un résultat identique

Avec le sentiment de fatigue d’exister :

.

Comme gravisseur du nom de Sisyphe

Toujours recommencer après un échec

La prochaine fois sera la bonne, exténué.

Tout comme fameux : métro, boulot, dodo.

 .

 .

Répétition de soi à l’infini

.

Scénario

.

Métro,

boulot,

dodo !

 .

Visuels et textuels >> 

964 – Il n’y a ni égalité ni justice sur cette Terre

Visuels et textuels  >> 

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

.

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a  ni égalité  ni justice,

Sur cette Terre, dite  nourricière,

Tandis  que riches se nantissent

Autres   et ailleurs, en misères.

.

Tandis que riches …jouissent

Pauvres… ne s’épanouissent,

Il n’y a  choses qui  puissent,

Les faire sortir de la mouise.

.

Qu’égalité  ne soit pas  possible

Chacun y  convient comme cible

Choisie par politicien, ostensible,

Pour, de tous, se rendre, éligibles !

 .

Quand une justice suit ce chemin,

Elle clame sa vertu bien qu’en vain,

Elle est la seule c’est bien c’est certain

À la rendre au nom du droit, dit Romain.

 .

Égalité et justice seraient vues d’esprit

Tant celle du riche prévaut on a compris.

Vaudrait-il  mieux voler un bœuf qu’œuf

Bœuf pour se défendre, est argent neuf.

.

Révolution, religion, voire régulation,

Ne parvient à  rétablir  une péréquation,

Elle est au-delà de la passion, de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

 .

.

Extensions

.

Il n’y aura ni égalité ni justice sur cette Terre :

Qui pourrait bien me démontrer le contraire,

Sauf à se l’approprier, pour soi-même, ou

À travers religion aux lois inappliquées !

Cela ne veut pas dire qu’il faut y renoncer

Mais ils représentent un idéal inatteignable

Tant que les  humains  seront ce qu’ils  sont

Et qu’ils  ne voient que leur propre intérêt.

Dit d’autre façon : mon intérêt est capital

Et mon capital me rapportera des intérêts.

Capital et intérêt n’ont plus les mêmes sens.

Rentabilité sociale est soumise à la financière.

Nous avons tous les mêmes droits, en principe,

Selon la Constitution de notre République mais

Ceux qui ont de l’argent pourront les masquer,

Les contourner, en acheter d’autres, à ce point

Qu’il y a deux égalités et justices différentes.

.

Si la justice était égalitaire, cela se saurait

Tant se défendre est un métier qui honorait

Les avocats aux causes … perdues d’avance,

Bien que s’agissant pourtant d’un innocent,

 Coupable de ne pas user langage justifiant.

.

Tout est une question de mesure, de curseur !

À supposer qu’on parvienne à une totale égalité,

Elle ne saurait longtemps durer en communauté.

.

La loi, ne dit-on pas, demeure la même pour tous,

Nous sommes bien d’accord  mais  son application

N’est nullement contenu en un tel énoncé vertueux.

.

La loi est votée par humains : cela la rend subjective,

Est permissive en démocratie, coercitive en dictature

Les lois devraient converger au lieu de se différencier.

.

.

964 – Calligramme

.

Vrai, l’égalité

Est un vœu pieux

Impossible à imposer

Ni même à respecter,

Avec la mise de base

Équivalente,   juste.

Tant que, la justice

Est celle d’hommes

Est celle des sociétés,

Mais qui la promulgue

Pour protéger  les droits,

Que  des riches  défendent !

Quand la fin justifie le moyen,

Quand la faim utilise pas moyen

Ce ne serait plus le mal ni le bien,

Qui règnerai, sur notre Terre mais,

Ne serait  que privilège, ou, souhait.

.

Il n’y a      I      ni égalité     N     ni justice,

Sur cette   L     Terre, dite    I    nourricière,

Tandis       *       que riches    *  se nantissent

Autres        N      et ailleurs    J      en misères.

Tandis        ‘       que riches    U         jouissent

Pauvres      Y         ne s’épa      S        nouissent,

Il n’y a        *        choses qui    T         puissent,

Les faire     A        sortir de       I       la mouise.

*                             C ..

Qu’égalité     N      ne soit pas    E           possible

Chacun y        I         convient      *            en cible

Choisie par     *        politicien     S        ostensible

Pour de tous  É      se rendre,      U        éligibles !

Quand une    G      justice suit     R     ce chemin,

Elle clame     A      sa vertu bien   *     qu’en vain,

Elle est la     L   seule c’est bien   T  c’est certain

À la rendre  I   au nom du droit E  dit Romain.

T                               R ..

Égalité et    É  justice seraient  R   vues d’esprit

Celle du      *   riche prévaut    E  on a compris.

Vaudrait-il   *    mieux voler   *    bœuf qu’œuf

Bœuf pour        se défendre,    est argent neuf.

Révolution,         religion,     voire  régulation,

Ne parvient à     rétablir       une péréquation,

Elle est au-delà    de la passion,    de la raison,

Car notre Monde sera toujours en déréliction.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation  

.

964 4

.

Fiole d’huile essentielle

Avec  une   pipette

Pour    pomper,

Pour  doser.

 

(forme creuse, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une fiole, même avec de l’huile et pipette

ne se rapproche, en rien, d’aucune égalité :

s’agit de valeurs purement sociales, morales

tant et si bien que forme n’évoquent pas fond.

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 . 

Symbolique

 .

Une fiole est

Une sorte de  flacon

En verre ou parfois en plastique.

Le terme est surtout utilisé pour

Des objets anciens ou précieux

Et la verrerie de laboratoire.

Dans le roman le Seigneur

Des anneaux de J. R. R. Tolkien,

La Fiole serait une fiole avec l’eau

D’une fontaine et qui renfermerait

La lumière de l’étoile d’Eärendil.

fr.wikipedia.org/wiki/Fiole

.

.

Fond

..

Évocation 

.

964 6

.

Fiole avec pipette chargée de mettre de l’huile

Dans tous les rouages sociaux,

Mais qui ne tiendra compte que des droits

Et non des psychologies.

 .

Symbolique de fond

 .

Pipette est un outil

De laboratoire utilisé

En chimie, en biologie

Et  en  médecine  pour

Transporter un volume

Mesuré    d’un    liquide.

.

En œnologie, les pipettes

À vin  sont  utilisées pour

Prélever   dans   les    fûts.

Les  poires  en  caoutchouc

Évitent le pipetage à la bouche.

.

Il est  aussi  possible  d’utiliser

Des pipettes à piston, ce qui

Est la meilleure solution.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Une pincée de sel, autre de poivre

Une goutte de médicament   par ci,

Puis une autre  par-là, censé guérir,

Voilà ce que pourrait définir l’égalité,

Qui ne peut exister sans aucune justice.

.

Fiole et pipette deviennent ainsi analogie

Pour guérir  bien des maux, des injustices,

Mais ne parvenant jamais à établir égalité.

 .

.

Inégalité : deux poids, deux mesures

.

Scénario

.

Valeurs humaines restant, pour partie ou réalité, trois vœux pieux.

Justice impartiale, avez-vous dit : est-ce juste de croire totalement !

Egalite des sexes, homme-femme : négation, indifférence, amour ? 

 .

Visuels et textuels  >> 

963 – Le ciel m’est témoin que je ne suis rien !

Visuels et textuels >> 

.

Le ciel m’est témoin

Que  je ne suis  rien,

Et pourtant … je vis,

Et pourtant … je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais  rien.

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

.

.

Extensions

.

Le ciel m’est témoin que je ne ressemble

À rien d’autre qu’un animal, dit supérieur,

Qu’on nomme présomptueusement humain.

Le Monde est tout, mais  chacun n’est rien ;

Quand le Monde s’en fout  de notre destin ;

Le Monde finira par venir à bout de nous !

En  poussant  le  raisonnement  plus  loin,

L’Humanité devient accident, péripétie,

Anomalie de l’Univers : tout rentrerait

Dans l’ordre un long temps prochain.

.

Face à cette vision pessimiste et pour

Le moins, négative, de l’Humanité et

De chaque homme, nous avons créé,

Pour compenser, voire pour espérer,

Des religions et des croyances de survie.

Qu’elles soient erronées ou non est d’une

Grande importance mais le logiciel humain

Ne nous permet pas d’affirmer vie après mort,

Nous ne pouvons que l’imaginer, non la constater.

.

Au final, je suis tout ce que la Nature ou Dieu,

Sinon les deux, a produit de mieux et rien

De ce qui subsiste ou revient après mon

Passage sur la Planète Terre ; le phénix

Qui renait de ses cendres n’est rien qu’un

Mythe païen qui rejoint celui de la résurrection,

De la réincarnation et autres avatars de l’imagination.

Tout ce que je fais dans ma vie peut être utile or le sens

Et l’essence même de ma vie, resteront toujours futiles.

.

Je ne suis ni grand devin ni grand magicien :

Mes prévisions concerne plutôt le lendemain !

Je n’étais rien, ne suis rien, ne deviendrai rien,

Comme tout le monde, en somme … ou presque

Tant de prétendre le contraire serait grotesque.

La seule question  qui me tourmente, est-ce que

Ma vie est bien remplie, même si elle n’est rien :

Je touche bien souvent à tout un peu et je l’écris.

.

Le ciel m’est témoin que je ne suis rien

Et pourtant… et s’en suis toute une liste

De choses et d’autres qui me définissent,

Comme étant loin de rien, proche de tout

Ce qui définit, constitue ce qu’est humain.

.

C’est le principe même de l’énoncé fréquent

De l’homme, contradictoire, voire paradoxal,

On peut s’en attrister tout comme s’en réjouir

C’est ce qui fait, que même se considérant rien

On ne peut l’être : partie de génétique humaine.

.

.

Épilogue

.

Et pourquoi prendre le ciel, à témoin,

Que je ne suis rien, il n’y ait pour rien,

***

Rien sur Terre, c’est déjà quelque chose,

Aux cieux que pourra-t-on juger de bien,

***

Qui n’a pas, d’abord été, jugé par l’homme,

Le seul l’unique référence étant lui-même !

***

Ce sont donc les autres, à dire ce que je suis

Et non à moi de m’évaluer en rapport à eux.

***

Et si je ne suis rien, ici, qu’en est-il de là-bas,

Vérité ne deçà des Pyrénées, erreur, au-delà !

***

Aucun homme ne peut être rien étant humain,

Ne serait que par respect pour sa vie précieuse.

***

Traiter quelqu’un de moins que rien est l’injure

La pire qu’on puisse lui faire et pour l’anéantir !

***

Je n’ai pas de bâton de pluie, baguette magique,

Pour assurer tous de : liberté, égalité, fraternité.

***

Mais si je peux avoir une grande estime de moi,

La pire aussi, histoire de me punir … d’exister !

***

Si je persiste à me considérer homme de rien,

Comment pouvoir un jour devenir quelqu’un.

***

Pour aimer, c’est par là que tout commence,

Si je ne m’estime pas : les autres, non plus !

.

.

963 – Calligramme

 .

 LE CIEL M’EST TÉMOIN 

Le ciel m’……………….…….. est témoin

Que je ne ……………..….. suis rien,

Et ….….. pourtant ……… je vis,

Et …… pourtant …… je rie.

.

Le ciel, m’est témoin,

Que  je  ne  fais rien !

Et,  pourtant,  j’écris,

Et  pourtant,   souris.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Que je me  porte bien,

Et,  pourtant,   vieillis

Et,  pourtant,   mollis.

.

Le ciel  m’est  témoin,

Ne suis pas  un chien,

Juste   faux   poulain,

Juste pur  … humain.

.

Le ciel  m’est  témoin

Qu’à vous …  je tiens

En amitié,  amours,

Lecteurs d’un jour.

.

Le ciel m’est témoin,

Qu’advienne  la  fin,

J’en aurai  marre,

Il sera trop tard.

.

Le ciel m’est témoin,

De près  ou  de loin,

Ai vécu pour rien,

Sauf le prochain.

.

Le ciel m’est témoin,

Chaque  jour  est un

Don de dieu, divin,

Qui me plait bien.

.

Le ciel m’est témoin,

Le vôtre et le mien,

Ne sait combien,

Se valent bien.

.

Le ciel m’est témoin

Que le monde est… un

Rêve futile… que chacun

Imagine comme seul bien.

QUE JE NE SUIS RIEN ! 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

963 4

.

Un instrument

De musique à vent,

Un bâton de sorcier ?

Voire un bâton magique !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Ni bâton de sorcier ni baguette magique

ne s’approche de de ce je suis en humain,

et même lors je me considère n’être rien,

je suis loin d’être un objet quel qu’il soit.

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

 Symbolique 

 .

Le bâton de pluie

Est un instrument de percussion

De catégorie des idiophones répandus

Parmi les peuples premiers   mais aussi

Parmi les bergers au Chili, où il s’appelle

« Cascades »   par  exemple : en  Mélanésie,

On l’appelle « bâton de parole » et tel un

Sablier, chronomètre autorise le temps

De parole orateur durant l’écoulement

Des grains qu’il contient.

fr.wikipedia.org/wiki/

Baton_de_pluie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

963 6

.

Pour de vrai, comme bâton de pluie,

 Je ne suis et  je ne vaux rien :

Mais si j’écris, il me semble être inspiré

Comme… par bâton magique !

 .

Symbolique

 .

L’Odyssée d’Homère nous raconte que Circé

Faisait boire un breuvage avant de les frapper

De sa baguette pour les transformer en pourceaux.

Elle est accessoire  indispensable des fées et sorciers,

Elle canalise l’énergie magique ou passe de la magie.

.

En Roussillon, les sorcières utilisent le bois de l’aulne

Glutineux pour fabriquer leurs bâtons magiques

Charles Perrault les utilise en conte Peau d’âne,

La belle au bois dormant  et  Cendrillon

Par la marraine  fée  qui en use  au

Bénéfice exclusif de sa filleule.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Dans les deux cas, forme et fond,

Il s’agit ici, de pouvoir, de magie,

Qu’aucun objet, ni même humain

Ne pourrait avoir, puis disposer !

Il n’y a qu’en des contes et fictions

Que l’on utilise cette manipulation

À l’instar nombre de nos illusions.

Quant à prendre  un  ciel à témoin,

Je vous jure qu’il n’y est pour rien.

 

.

Un lapin et un nain : c’est rien

.

Scénario

.

Arrive moments où je me demande ce que je suis vraiment ?

Et lors, j’en conclue que j’existe, jusque-là,  tout simplement !

Et si je ne suis pas rien, aujourd’hui, je le deviendrai demain.  

.

Visuels et textuels >> 

962 – Si je ne suis qu’un animal sophistiqué !

Visuels et textuels >>

.

Qu’y a-t-il donc entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

.

Nous naissons d’une mère, tous nus,

Parfois notre raison nous rend fous,

Qui nous pousse  à connaitre  tout.

.

Tandis  que l’on  sait  que

L’on n’ira pas jusqu’au bout,

Connaissance, et ignorance,

Et naissance, sont infinies,

Tout comme  cet Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

Que me restera-t-il de mon mystère !

Moi qui me croyais  le roi de la Terre

Je ne suis  qu’un  élément  du dessus,

Cerise sur le gâteau et rien de plus.

Ça vous étonne ou ça vous amuse,

Je trouve que science,  nous abuse !

.

Nos mythes ne nous sauveront pas

Nos religions, âmes, et consciences,

Mais, notre croyance, en la Science,

Est aussi sujette aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est nous  qui élaborons

Ses vérités sur le principe de raison.

 .

Raison seule ne  suffit pas, loin de là

À expliquer l’origine et la fin de tout,

Ni à croire que l’on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat moral pour humain,

D’être libre de for ger son propre destin.

 .

Nombre de mythes, croyances, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que générer encore plus de doute.

Sommes-nous nés par l’évolution ou par incarnation ?

 .

.

Extensions

.

L’animal n’a pas de destin,

Pourquoi l’homme en aurait-il un,

Sinon celui qu’il s’est forgé lui-même

En se créant un dieu à sa démesure

Et en voulant  lui ressembler, voire

Le rejoindre  pour se fondre en lui.

Personne ne pourrait l’en blâmer :

Disposer d’une telle intelligence

Et que cela ne lui serve à rien.

Comme mortel il est à disparaitre,

Individuellement, autant collectivement !

Ce n’est ni tolérable, ni acceptable, ni désirable.

Entre l’animal et nous il y a quatre-vingt-dix-neuf

Pour cent de commun : d’où vient le  un pour cent

Différent, à quoi nous sert-il : si notre intelligence

Ne parvient pas à résoudre ce profond dilemme :

Nous sommes animal jusqu’au bout des ongles

Et complétement différent par le simple

Agencement de quelques neurones

Supplémentaires, comme si nous

Avions l’âme nous garantissant

Notre survie, ailleurs, mais où !

.

L’homme est un animal comme les autres,

L’homme est différent des autres animaux :

On en fait quoi,  avec une telle contradiction,

Qui à la fois nous distingue, et nous confond !

Mais la conscience demeure avec l’inventivité,

Deux éléments délimitant comme une frontière

Entre eux et nous mais pourquoi nous, pas eux !

.

Sommes animal comme les autres

Ou un animal pas comme les autres,

La question resterait  en délibération,

Lors celle d’être très proche de l’animal

Ne sera plus comme sujet de controverse

.

Cela  admis, sommes-nous  plus  avancés :

Dieu ne nous a pas  façonnés, choisis, élus :

Nous sommes  en même lignée  depuis zéro,

Et la vie, comme l’humain tient d’un miracle

Ne s’étant produit qu’une fois, apparemment.

.

.

Épilogue

.

Sommes-nous des animaux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous mieux qu’eux :

Un peu, et parfois même,  beaucoup !

***

Sommes-nous pires qu’eux :

Un peu, et parfois  même,  beaucoup !

***

Qu’est-ce qui nous distinguent d’eux ?

Nous sommes plus habiles ;

***

Plus conceptuel et voire plus sensuels,

Compliqués et sophistiqués.

***

Qui est plus solitaire avec son prochain

C’est nous, par redistribution.

***

Qui est plus brutal  ou  est plus criminel

C’est nous, et par nos guerres.

***

Nous sommes plus inventifs, industrieux

Et beaucoup plus cumulatifs

***

Nous respectons  et la Nature  et l’animal,

Tout autant que les détruisons.

***

Nous pratiquons religion et cultivons arts,

Fidèle en une, critique en autre.

***

Au final, y a tant et si peu qui nous séparent

Qu’on s’interroge sur supériorité.

***

Toujours est-il, qu’au lieu de bien cohabiter,

Espèces animales disparaissent.

.

.

962 – Calligramme

.

Qu’y a-t-il entre

Tous les animaux et nous,

C’est juste une question distance,

Ajouter d’une question point de vue.

Naissons Ô d’une // mère  Ô tous nus

Parfois  notre // raison nous rend  fous

Qui nous // pousse  à connaitre  tout,

Tandis  que ====l’on  sait  que

 L’on  n’ira  pas  jusqu’au  bout,

Connaissance, ignorance,

Naissance, sont infinies,

Tout  comme  l’Univers

Dont homme se divertit.

.

Si je ne suis qu’un animal sophistiqué,

Mon intelligence,  machine à calculer,

Mon choix de partenaire, une chimie,

Mon imagination passagère maladie,

Ma liberté valeur illusoire arbitraire,

Mes amis sont réseaux  congénères !

.

 Que me restera-t-il  * de mon mystère !

Moi qui me croyais   J  le roi de la terre

Je ne suis  qu’un  élé E  ment  du dessus,

Cerise sur le gâteau   *      et rien de plus.

Ça vous étonne ou    S      ça vous amuse,

Je trouve que scien  U    ce,  nous abuse !

 I

Nos mythes ne        S nous sauveront pas

Nos religions, â       ‘  mes, et consciences,

Mais, notre croy      A   ance, en la Science,

Est aussi sujette       N    aux erreurs ici-bas,

Du fait que c’est        I      nous  qui élaborons

Ses vérités sur le        M      principe de raison.

A .

Raison seule ne              L         suffit pas, loin de là

À expliquer l’ori               *         gine et la fin de tout,

Ni à croire que l’               S          on atteindra le bout.

Lucide, faut l’être               O          mais, à genoux, pas !

Ce serait le contrat              P          moral pour l’humain,

D’être libre de for                 H          ger son propre destin.

I

Nombre de mythes, croyan   S   ces, religions, cosmogonies

Viennent à notre secours      T   pour combler  nos lacunes,

Mais ils ne feraient que gé    I   nérer encore plus de doute.

Sommes-nous nés  par l’   QUÉ   évolution, incarnation ?

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

962 4

.

Un animal, genre rongeur

Mais qui se tient debout

Sur ses pattes arrières

Guettant l’ennemi.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Nous ne sommes pas les seuls bipèdes

seuls à nous tenir droits sur nos pieds

ici forme s’accorde au fond d’animal.

.

Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

.

Symbolique

.

Dans beaucoup de livres et ouvrages

De vulgarisation et de manuels scolaires,

Pour certains et jusqu’à la fin du xxe siècle,

Était encore représenté le scénario de la linéarité

D’un redressement de plus en plus graduel du corps,

Selon une marche du progrès qui correspondait

À une bipédie dite de plus en plus humaine.

.

Ce scénario obsolète est désormais

Infirmé  par  de nombreuses

Données paléontologiques.

.

La Suricate,   rongeur,

En est l’illustration déjà,

Avec  les singes,  en ce qui

Concerne la station debout.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

962 6

.

Rongeur qui se lève que ses deux pattes,

Et qui se tient debout :

Y en a pas beaucoup, pour autant nous

Ne sommes pas les seuls !

.

Symbolique 

 .

La dernière acquisition

Physiologique de l’Homme

A commencé il y a plus de

6 millions d’années, celle qui

Nous a conduits à être bipède

Avec la posture droite érigée.

Cette dernière acquisition

A été rendue possible par

L’élaboration du système

Postural  dont  le  but

Fondamental  est  de

Nous empêcher de chuter

Alors  que  notre  équilibre

Bipède  est  devenu instable

Par rapport aux quadrupèdes.

L’évolution de l’Homme à l’heure actuelle

Reset en cours puisque la taille et la pointure

Des individus ne cessent de progresser.

cairn.info/revue-hegel-2016-2-page-181.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 

Se lever, le cheval le peut aussi

À moins d’être entrainé par cirque,

Il marche et court sur ses quatre pieds,

Un caniche dressé pourra faire de même.

Un chat pourra le faire mais pour grimer

Un signe est, il est vrai, plus près de nous

Les suricates font comme les marmottes,

Se dresser sur leur séant pour observer

Y a que les humains, en permanence,

Y a que humains qui ainsi dansent.

 .

  .

Chat ou homme ?

.

Scénario

.

Un singe savant qui se gratte la tête pour résoudre son problème,

Mi-homme, mi animal, le regard fauve et les oreilles aux aguets,

La conscience de soi est âme en abyme pour survivre à sa mort. 

 .

Visuels et textuels >>

961 – Pour qui, pourquoi la fleur se fait-elle belle !

Visuels et textuels  >> 

.

La fleur se fait-elle  altière

Non pas  pour nous plaire,

Mais bien pour  satisfaire

À sa vocation première,

Celle  de  se  préparer,

À partout se disséminer,

.

Tant elle n’en a rien à cirer

D’être un emblème de beauté

Et pourtant, bouquet, parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

.

Pour qui  …  pourquoi

La fleur  se  fait  belle :

Cela parait aller de soi,

Comme une ritournelle.

.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

.

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive  sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

.

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

.

Extensions

.

Depuis l’Antiquité, on offre des fleurs

Et on leur aura donné des symboles qui

Jusqu’à présent le temps auront perduré.

Il est important de connaitre un minimum

Au langage des fleurs pour ne pas se tromper,

Couleur des roses a elle-même une signification

Le nombre de fleurs composant un bouquet, aussi.

Pas facile de s’y retrouver, mais  l’on peut prendre

Conseil auprès des fleuristes parmi les plus avertis.

En la Nature, là où personne ne les voit, les fleurs,

De tout cela n’en ont cure, se contentent d’exister

Dans les serres, on les cultive, et  on les améliore,

On les booste, on les hybride, on les emblématise

Tout cela pour notre plaisir et pour commerce.

Saint-Exupéry, Petit Prince, a fait de la Rose,

Et en assumer la responsabilité dès qu’adopté.

Ainsi il joue simultanément sur trois tableaux :

La rareté : une rose rouge est rare en plein désert ;

La féminité : femme est comme fleur, belle, désirable ;

Et enfin la primauté : chacun prendrait soin de la sienne

Comme s’il s’agissait  de la prunelle de ses propres yeux !

.

Toutes les fleurs sont belles,

Et certaines plus que d’autres

Une beauté des plus naturelles,

Dont aucune n’en a de conscience,

En plus elles sont parfois parfumées,

Et cela sans nous avoir rien demandé :

Rien que pour la nature bien émerveillée.

.

Existe-t-il  des fleurs  qui ne soient pas belles :

Est-ce la Nature qui en décide ou bien l’homme

La Nature  n’ayant pas conscience  d’elle-même,

La fleur, non plus, par conséquent, ne sait rien !

.

On ne sait pas pourquoi, sauf invoquer créateur,

Mais on sait  davantage du comment : génétique

Et de l’intervention de l’homme par hybridations

Beauté des fleurs est affaire fleuriste, biologique.

.

.

Épilogue

.

Les fleurs  ne seraient pas belles,

Pour nous et même pas pour elles.

***

Elles sont comme la nature les a faites,

Pour rien  d’autre, ne sont  contrefaites.

***

Bien que cela ne gâtera rien  à notre plaisir

Autant le savoir au moment de bien choisir.

***

Qu’on ne me dise, Nature est de toute beauté,

Dieu a laissé à l’humain le soin de la conserver

***

Peut-on dire qu’une jungle, qu’un terrain vague,

Nous procureront de belles émotions en vagues !

***

La beauté des fleurs est comme celles des femmes

Dépendante des critères culturels, et voire rituels.

***

On a créé, pour elles, tout un langage symbolique,

En vue de transmettre un message   au  receveur !

***

Peut-on imaginer  une ville  ou village, sans fleurs,

Elle aurait moins de charme  ou moins de couleur.

***

Ce qui  signifie que  nous avons plus besoin d’elles,

Qu’elles de nous, au point  d’en faire le commerce.

***

Prendre soin des fleurs serait comme de la Nature

Dont elles sont fleuron, pour ne pas dire bouquet.

***

En guise de bouquet final, je vous ferai une fleur

En forme de calligramme et qui sait : de poème.

.

.

961 – Calligramme 

.

La fleur          F             se fait-elle             B            altière

Non pas          L           pour nous            E            plaire,

Mais                E          bien pour           L        satisfaire

À sa                   U       vocation         L         première,

Celle de               R          *          E       se préparer,

 À partout                *         *        se disséminer,

 Tant elle n’en        *         *        a rien à cirer

D’être emblème     *             de beauté !

Et pourtant,   bouquet,   parterre,

Charment nos yeux et nos sens,

Fleur est pour tous évidence

Symbole amour sincère.

POUR  QUI ?

 Pour qui   …   pourquoi

La fleur  se   fait  belle :

Cela parait  aller de soi,

Comme une ritournelle.

Elles ont germé, grandi,

Elles  se sont  embellies,

Puis elles se sont fanées,

Séchées, enfin, tombées.

Allez savoir …   pourquoi,

Si  personne    ne les voit,

Et pour qui tant de tracas

Si personne  n’en fait  cas.

POUR  QUOI ?

Pour les yeux  de  Nature,

Se faisant douce, et, pure,

Dans sa beauté originelle,

En cycles,  en ritournelles.

Pour le jour où un humain

L’aperçoive sur un chemin,

Remerciant Grand Paternel

D’avoir créé   les coccinelles,

Pour lui montrer  la fragilité,

De la vie animale  …  végétale,

Humaine au destin aussi banal

Qu’il y serait bientôt réassimilé.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Difficile de transposer

Telle  beauté  en texte.

Elle restera du domaine

De la plus belle nature.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 .

Symbolique 

 .

Nous plantons, nourrissons, regardons, aimons

Toutes les fleurs acquises au fil du temps, oui, mais

Avons-nous vraiment pris le temps de les comprendre,

De leurs trouver une identité, voire un code personnel.

.

En fait, qu’expriment-elles, que nous cachent-elles :

La symbolique des fleurs, des plantes, essences

Est un code complexe et mystérieux.

.

Derrière son adorable côté désuet

Se cache un langage de beauté !

.

La présence des fleurs en la mythologie :

La tradition chrétienne, la Réforme, Renaissance,

Renvoie les êtres humains à leur quête de beauté,

Harmonie, perfection nourrie au contact nature.

Cette vitalité  de la nature, incarnée par Flore…

des-paysages-des-jardins-et-des-hommes

+over-blog.com/article-29380816

.

.

Fond

.

Évocation 

.

961 6

.

Aucune fleur n’a conscience de sa beauté

Et de sa valeur :

Elle est cadeau que nous a fait la nature

En plus de l’odeur.

 . 

Symbolique 

 .

En 2015, un sondage dans le cadre

De  la  Fête  de  la  nature  révélait  que

96 %  des  Français  interrogés, percevaient

La nature «lieu de bien-être et de ressourcement».

Cela dit, elle  peut prendre des formes très diverses :

.

Éléments de la nature : (des pierres, de l’eau, du vent),

De faune, de flore, de paysages (mer, montagne, forêt),

Qui n’appartiennent pas nécessairement à une biodiversité

Qui agit dans un écosystème défini.

.

La diminution rapide des habitats naturels

Et l’effondrement de la diversité des espèces animales et végétales

Renvoient à un inquiétant scénario concernant le bien-être humain.

Theconversation.com/pourquoi-la-nature-nous-fait-

du-bien-les-scientifiques-expliquent-92959

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Les productions humaines sont semblables

À celle de  la  Nature : choses belles, laides,

Or elles différent dans leurs intentionnalités

En outre c’est l’homme  qui en est  seul juge !

.

En un tel sens, l’essentiel  serait  l’impression

Que les fleurs  produisent  sur nos émotions,

Bien qu’elles n’en suscitent par elles-mêmes.

Parlez-en la prochaine fois à votre fleuriste

Il vous dirait que c’est vous qui en décidez.

 .

.

Une jolie fleur en une belle nature

.

Scénario

.

Bien que n’étant que simple pensée, fleur pourpre se fait toute belle,

cette rose s’y emploie, tout autant, avec beaux reflets, belles nuances,

faut avouer que cette fleur a mis son cœur à devenir sabot de Vénus.

.

Visuels et textuels  >>

960 – Conscience de soi, des autres, du Monde

Visuels et textuels  >> 

.

Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

.

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

 .

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

 .

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

 .

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

 

.

.

Extensions

.

L’homme est le seul animal au Monde

Parlant un langage symbolique

Conceptuel et le seul à avoir conscience

Des autres, et sur toute la Terre

Et même de se la représenter en l’Univers.

Et il est aussi le seul qui prend

Autant soin de sa progéniture,  enterre morts

En monuments, rites funéraires

Qui font partie histoire individuelle et collective.

En toute conscience, bonne conscience :

Ce dont nous n’avons conscience n’existerait guère

Par rapport à l’importance à lui donner.

Toute conscience  est conscience, de quelque chose,

Nous Husserl, père de la phénoménologie :

La chose prévaut sur l’idée, l’idée n’est pas la chose

Donc pas de superposition entre les deux.

 .

Il n’y aurait guère que l’imaginaire qui soit sans limites ni bornes

Le Monde, dans sa totalité, est limité et, aujourd’hui,  bien borné !

En avoir conscience  sera, déjà, un premier pas  vers toute altérité.

Liberté, égalité, fraternité sont autant de bornes qui nous écornent

Si on ne les respecte pas pour un «bien vivre ensemble» en société !

 .

.

960 – Calligramme

.

Avoir conscience

N’est pas que science

Mais, sorte de préscience,

Que la mort, est notre destin,

Que la Science n’y pourrait rien,

En raison de vivre   …    d’absence !

Nous sommes seuls individuellement

Et  nous sommes  seuls, collectivement,

À connaitre, notre début,  milieu, et,  fin,

Sans trop comprendre un   …    tel chemin.

.

CONSCIENCE DE SOI,

L’homme est le seul animal au Monde Univers

À avoir conscience, de lui-même, de sa destinée

Nos tous premiers congénères, nous le confèrent

Nommant, divinisant, la mort, les ayant frappés !

 .

Bien plus que la sienne, indirectement, lui importe

Celle de son clan,  de sa famille,  de ses êtres  chers.

Mort mettant un terme, à la vie de chair, sur Terre,

Donne conscience d’importance, lors nous emporte.

.

CONSCIENCE DES AUTRES,

En porte des étoiles, serait une création de l’homme,

Pour religions, pour mythes, aux croyances infâmes :

Sciences sans conscience ne sont que ruines de l’âme,

Il faut trouver le sens de ce qui n’en a pas, en somme.

 .

De quoi est fait, de quoi serai  rempli  ma conscience :

De tout ce qu’ai j’ai vu, entendu, expérimenté  et vécu,

Depuis ma naissance,  car, je ne suis pas né, dépourvu

De capacités à me repositionner,  dans mon existence.

.

CONSCIENCE DU MONDE 

Existence de la conscience et conscience de l’existence.

Mais que faire  de l’inconscient : un territoire inconnu,

Tant contradictions, paradoxes, troublent mon essence

Que je ne crois divine et n’est pas qu’animale, non plus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

960 4

.

Un gros buzzeur 

Ou un tampon encreur

Ou une borne kilométrique 

Soudaine prise de conscience.

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Une borne routière reste un symbole

De parcours mais aussi de distance.

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique 

 .

Une borne routière

Est l’élément signalétique placé

En bordure de route et destiné à

Identifier la route concernée et à

Y indiquer distances à parcourir,

Vers les diverses localités voisines.

.

Et  les premières  bornes routières

Que  l’on  connaisse   étaient   celles

Qui jalonnaient  les voies romaines.

.

Certaines indiqueront une  frontière

Entre départements,  régions,  pays,

Le sens général  est autant une limite

À ne pas dépasser qu’un repère de lieu

Et distance qui reste à franchir ou pas.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une borne routière est un symbole

De parcours mais aussi de distance :

Avoir conscience de l’immensité

Du Monde, reste conséquent.

 .

 Symbolique

Le premier sens renvoie à ce qui permet

Une représentation, même très simplifiée,

Du monde, des réactions par rapport à lui.

Il est alors question de conscience du monde.

.

C’est celle qui est évoquée dans des expressions

Comme « perdre conscience », ou, à  l’inverse,

« Prendre conscience ».

.

La conscience est un « fait » au sens où

René Descartes, Méditations métaphysiques,

Laisse entendre que  l’âme est un rapport à soi.

.

L’examen de la conscience

Suppose ainsi le doute méthodique comme la façon

Première d’entrer en un rapport à soi non erroné.

.

Dans un sens, plus individualiste, la  conscience

Peut aussi correspondre à une représentation,

Même très simplifiée, de sa propre existence,

Il est alors question de conscience de soi.

fr.wikipedia.org/wiki/Conscience

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Il y a tout un gap entre la conscience 

D’une borne routière et sa signification,

Et conscience de ce que contient  le  Monde

Et ce d’autant que chacun se construit le sien,

Même si c’est sur un terrain commun pour tous.

Qui dit conscience dit «représentation d’une chose»

Qui dit conscience dit « responsabilité sur une chose»

Du point de vue psychologique puis point de vue moral.

 .

.

Porter un masque est conscience virus

.

Scénario

.

La conscience animale reste liée à la perception des choses existantes

quand la conscience de soi suppose perception, sens de son existence,

et la conscience de justice suppose la hiérarchie des valeurs sociales !

.

Visuels et textuels  >> 

959 – Vous aimez le tango, moi non plus !

Visuels et textuels >> 

.

Vous aimez bien le tango

Et vous avez bien raison

Car comment pourrait-ton,

Ne pas l’aimer et le détester !

Et, vous aimez  danser la salsa,

La valse, le rock voire la rumba.

.

Lors laissez-moi guider vos  pas,

Un  deux   trois,  sinon patatras.

Si vous  aimez  autant poésies

Voire  tout  ce  que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert,

 Ou vers seront vers de terre.

.

Vous aimez le tango : moi non plus,

Aimez la salsa,  on vous l’apprendra,

Si la valse se joue à deux, à trois pas,

Être accordés : essentiel, pour ne plus

Jouir seul de votre passion de danser

Au rythme, tempo de votre cavalier.

.

Si la musique ferait des contretemps,

À vous de vous adapter à son temps.

Continuez, ce sont autres dan-seurs

Qui  joueront,  pour vous l’ascenseur

Tant éprouvez du plaisir persévérez

Un jour, vous sentirez  progresser.

.

Vous aimez la poésie, moi non plus,

Aimez la prose, on  vous l’apprendra,

Votre récit ne nous surprendrait pas :

Prenez le vers rimé, compté ou libéré,

Jouir de vos écrits serait, au surplus,

Une compensation de n’être pas lu.

.

L’écriture appelle l’écriture raturée,

Laissez-vous aller à votre inspiration,

Ne faites de critique ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango, l’on vous décrira

Une de ces belles pages  qu’on déclamera,

Lors votre plume,  vous la sentirez  danser.

.

L’on peut  vaquer  ainsi et d’un  art  à l’autre,

Sans en être apôtre  du dit, non-dit ni du médit.

.

.

Extensions

.

Le tango : une danse comme les autres, pour certains ;

Un rite, une célébration, une religion, pour d’autres.

Il a écrit une page d’histoire Afrique/Argentine

Et une page d’art de la danse et de la musique,

Dans  le  Patrimoine  Culturel  de  l’Humanité,

Car les deux sont originaux à tous point de vue :

L’on reconnaitra un morceau de musique de tango

Dès les premières mesures et de danse aux premier pas

Et puis les progrès en la rigueur et souplesse des mouvements

Sont constants ainsi que dialogue, diversité dans les contacts

Si elle n’est pas la plus érotique, et si elle reste à sa frange,

Elle est pleine de sensualité, au sens noble du terme,

C’est-à-dire dans sa retenue, toute intériorisée.

Voir danser le tango et être un des deux

Partenaires en piste n’ont rien de commun

Ou presque tant l’échange reste primordial et

Que la magie du plaisir n’opère que si l’accord

Se joue, se noue dans une véritable harmonie.

.

Tango, Gotan, Piazzola, etc. Tant go,

À chacun son rythme et sa musique,

L’important demeure  le bon abrazo

Avec son partenaire…sympathique,

Qui vous parle avec le bon tempo !

.

Le tango est une danse, une musique, une voix

Avec des violons, des bandonéons, des claviers

Et bien d’autres instruments qui l’ont adoptés

Il faut une tenue ample et chaussures à talons

Pour pouvoir ouvrir la jambe, les décorations.

.

Mais avant tout le tango aura son ame propre

Qui, en mode mineur, égrènerait  complaintes

Plus ou moins langoureuses et voire saccadées,

Passant de temps romantiques aux temps forts.

.

Quant à la danse, on n’en finit pas de la découvrir

Faut des années, la vie entière pour tout maitriser,

Dire qu’aux origines, elle se dansait entre hommes !

.

.

959 – Calligramme

.

Vous aimez   bien le tango

Et vous avez          bien   raison

Car comment              pourrait-ton,

Ne pas l’aimer               et le détester !

Et, vous aimez               danser la salsa,

La valse, le rock            voire la rumba.

Lors laissez-moi           guider vos  pas,

Un  deux   trois,        sinon patatras.

Si  vous  aimez     autant poésies

Voire  tout ce que  l’on écrit.

Prose n’est pas souvent vert

 Ou vers seront vers de terre.

V …………..….

Vous aimez le   O    tango : moi non plus ;

Aimez la salsa     U     on vous l’apprendra,

Si la valse se joue   S    à deux, à trois pas,

 Être accordés essen   *    tiel pour ne plus

  Jouir seul de votre      A    passion danser

   Au rythme, tempo de    I    votre cavalier.

                        M

        Si la musique ferait des     E   contretemps,

       À vous de vous adapter à      R   son temps.

         Continuez, ce sont autres       *     dan-seurs

            Qui  joueront,  pour  vous      L     l’ascenseur

           Tant éprouvez du plaisir       E     persévérez

            Un jour, vous sentirez         *       progresser.

                           T

          Vous aimez la poésie      A    moi non plus,

         Aimez la prose, on       N  vous l’apprendra,

       Votre récit ne nous   G  surprendrait pas :

    Prenez le vers rimé  O   compté ou libéré,

 Jouir de vos écrits    :     sera, au surplus,

Une compensation  M      de n’être pas lu.

O

L’écriture appelle     I        l’écriture raturée,

Laissez-vous aller       *         à votre inspiration,

Ne faites de critique      N          ni de conspiration,

Écrivez plutôt au tango    O          et l’on vous décrira

Une de ces belles pages        N             qu’on déclamera,

Lors votre plume, vous la         *                sentirez danser.

L’on peut  vaquer  ainsi et   P  L  U  S    d’un  art  à l’autre,

Sans en être       apôtre  du dit,       non-dit      ni du médit.

.

.

Forme

Réduction   

.

.

Évocation 

.

959 4

.

On entrevoit bien

 Les deux silhouettes

Des  deux  danseurs

En pleine danse tango.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Il ne manque que mouvement et musique

ici les deux danseurs sont de même taille,

quoiqu’il en soit, la forme épouse le fond !

.

Le tango se danse en couple,

Faut un cours pour le maitriser :

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 .

 Symbolique 

 .

« Le tango

Est une pensée

Triste qui se danse »,

Écrivait      le     compositeur

Argentin Enrique Santos Discépolo.

.

Une analyse assez juste de ce corps à corps

Sensuel, masculin-féminin, exprimant la douleur

Des hommes, venus d’Europe, vivant seuls, et

Cultivant la nostalgie d’un passé lointain.

.

Initiez-vous au tango, dans les fameux

Salons dansants appelés «milongas »

Source : le-tango-symbole-de-

l-essence-et-de-la-musicalite

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

959 6

.

Le tango se danse en couple,

Faut un cours pour le maitriser :

Il en existe deux, très différents :

Le tango argentin et de salon.

 .

Symbolique 

Un bon confort de danse :

Le danseur doit avant tout proposer

Et non forcer sa partenaire à exécuter

Tel pas  ou figure, et, bien entendu,

Instaurer un climat de sécurité

De confiance en étant attentif à elle.

.

Être le plus possible  dans la musique,

Cela suppose de s’abstenir de parler

Durant la danse … sauf nécessité.

Quand on a envie de parler, bavarder

Tranquillement en dehors de la piste.

.

Une milonga ne sera pas un cours.

Les personnes qui vont en milonga

Viennent, avant tout, pour danser.

.

Déplaisant de « donner un cours »

À sa partenaire, même de qualité

milongaophelia.wordpress.com/

le-code-du-tango-argentin-en-milonga

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le tango est plus qu’une danse

Un vrai dialogue, à deux, deux pas :

Un mauvais guidage entraine faux pas

Voilà que l’harmonie est brisée patatras !

Danser le tango, sauf si c’est « ollé ollé »,

N’aurait rien d’une simple évidence,

Chaque geste, tu peaufineras,

Et  chaque nouveau pas

Tu apprendras.

 .

.

Festival 5 jours tango

.

Scénario

.

Le tango argentin est une danse intériorisée  pratiquant l’abrazo,

il peut parfois s’en libérer pour quelques figures ou des arabesques,

tandis que le tango de salon est très extériorisé et, parfois, sportif.

.

Visuels et textuels >>

958- Quand mon monde est plein, je le vide

Visuels et textuels >>

.

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le  vide

Quand mon monde est vide, je le plains

Et, quand les gens autour de moi,

Ne font plus  d’attentions, à moi :

C’est moi qui ne les voie plus :

Moi qui les ai rendus disparus.

.

Je fréquente foule de solitudes,

Transforme individu en finitude,

Si fait tout monde autre, j’ignore,

Sort d’autre n’est pas sien, encore.

.

Dans un monde, prétendu solidaire,

Capitaliste atteint sommet contraire,

En serait-il de même  pour… l’amour,

Là où argent ne devrait pas compter.

.

Et en serait-il de même pour l’amitié,

Là où  la profession  a  le droit de cité.

Je crains que oui : c’est bien dommage.

.

Sauf si, à force de rencontrer  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau nouvel univers

Le monde est, si vaste que  pour l’entourer,

Faudrait des bras longs  comme l’Humanité

Toute entière lors  suffit de quelques milliers

Pour faire une  autre politique… qu’exploiter !

.

.

Extensions

.

De quoi je me plains !

D’en avoir de trop, pas assez :

Trop de biens, de problèmes,

D’activités, d’envies

Ou que sais-je encore !

Je n’ai pas peur de m’ennuyer,

J’ai juste peur de ne pas y arriver !

Arriver où, est question qui me taraude

Car je ne le sais tant une chose terminée,

J’en entame une autre et ainsi de suite,

Tant et si bien qu’à la fin, je suis vidé,

Je n’ai plus d’énergie, je suis mort !

Un vrai paradoxe tout de même  que

De se sentir vidé suite à un …trop plein !

Mais cela dit, l’inverse n’est guère mieux !

De quoi je me vide, quand je n’ai rien à faire,

À dire, à penser : de moi-même, alors que

Je souhaiterais faire le plein pour

Me sentir exister enfin.

.

Mon monde est plein de choses essentielles

Et, tout autant, de choses…superflues,

Sans compter de choses… inutiles

Encombrant espace et cerveau

Arrive que trop, c’est trop

Et je dois faire le vide

Quoi garder, jeter,

Est une grave question

Bien posée et exigée, mais

Le plus souvent mal solutionnée.

.

On a longtemps présenté nos apprentissages

Comme par entonnoir adapté qui ferait entrer

Les informations et les procédures, en cerveau :

Cette image est bien illustrative mais simpliste

.

Si nous ne parvenons pas  à établir  et conserver

Des structures  d’accueil,  traitement,  rétention,

Ce sera vite le bazar, capharnaüm  dans  sa tête :

Tête bien faite est meilleure que tête bien pleine.

.

Mais remarquez que l’une n’empêche pas l’autre,

Bien au contraire, elles se prêteraient main forte,

Pour gérer intelligemment, le trop plein  en vide,

Les redondances en concepts, voire associations.

.

.

Épilogue

.

Pour savoir si … mon monde

Demeure plus plein que vide,

Faut-il encore  bien l’éclairer,

Sinon vide et noir confondus.

***

Mon monde, plein… je le vide ;

Mon monde vide, je me plains ;

En réalité, je ferai un grand tri :

Le vider, complétement : néant !

***

Je promène ma lampe … virgule,

J’identifie, je garde ou bien brûle,

Je n’ai ni de remords ni de regrets,

Faut faire place à ce qui arriverait !

***

Parfois trop c’est trop, rien ne rentre

Pas un problème mémoires : entrées,

Je ne suis pas calculateur, ordinateur,

On dit : trop d’informations, tue l’info.

***

Mais le pire est défaut de rangements,

Événements, images… s’additionnent,

Sans les restructurer intelligemment

On ne retrouve plus, bon moment.

***

Trop d’images ou trop de sons

En un même temps, espace

Produiront  un bouchon

Qui me rend de glace.

.

.

958 – Calligramme

 .

Monde est plein d’objets

Inutiles,

De contradictions, et de sujets,

Futiles,

Combien d’acceptations et rejets

Je distille

Afin de m’affranchir de déchets

Mercantiles

Qui ne font qu’encombrer

Mon espace vital

Ou ma pensée.

.

C’est pour aller

Droit à l’essentiel :

Les rencontres amicales

Qui me remplissent de joie,

Que rien d’autre, ne remplace,

Pour qui j’ai toujours de la place.

.

Quand mon monde est plein, je le    M   vide

Quand mon monde est vide    O   je le plains

Et, quand les gens           N  autour de moi,

Ne font plus  d’at        *     tentions, à moi :

C’est moi qui            M      ne les voie plus :

Moi qui les ai        O         rendus disparus.

N ……….

Je fréquente      D            foule de solitudes,

Transforme      E         individu en finitude,

Si fait tout       *       monde autre, j’ignore,

Sort d’autre      P      n’est pas sien, encore.

Dans un monde    L       prétendu solidaire,

Capitaliste atteint     E   sommet contraire,

En serait-il de même     I    pour… l’amour,

Là où argent ne devrait      N  pas compter.

                                  :

Et en serait-il de même pour     J     l’amitié,

Là où la profession a le droit      E      de cité.

Je crains que  oui : c’est bien      *  dommage

Car on perd valeur d’usage et      L  de partage

Sauf si, à force de rencontrer      E  d’aller vers,

On crée un nouveau réseau      *  nouvel univers

Le monde est, si vaste que      V   pour l’entourer,

Faudrait des bras longs      I     comme l’Humanité

Toute entière, lors       D    suffit de quelques milliers

Pour faire une      E     autre politique… qu’exploiter !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

958 4

.

Lampe à huile,

 Probablement :

Lampe  pigeon 

Certainement !

 .

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Une lampe  ne représente pas mon monde,

même si cette dernière l’éclaire quelque peu

lumière et ombre ne font pas plein et vide,

la forme ne correspond en rien au fond.

.

Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe Pigeon,

C’est une star qui brûle de tous ses feux !

En termes de sécurité, et de coût,

Elle a représenté un progrès considérable.

«Tandis que l’usage du pétrole se répand de

Plus en plus pour des éclairages domestiques

Et tend à se substituer presque complètement

À  celui  des  bougies  et  des  huiles.

C’est le pétrole qui est de nos jours

Le  plus  communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Presque toujours par le bourgeois

Et totalement par tous les pauvres

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

958 6

.

Faire le vide, le nettoyage, c’est

 Comme brûler  avec une lampe,

Brûler pour faire de la place  ou

 Se débarrasser d’infos obsolètes.

 .

Symbolique de fond

 .

La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile, ou  à pétrole, représenterait

Une  lumière intérieure, et des énergies,

Des capacités, talents que nous maîtrisons.

Nous maîtrisons le feu et la lumière avec un

Certain pouvoir de les allumer et les éteindre.

.

La lumière est le symbole de la connaissance

Pour en apprenant de jour en jour à mieux

Se connaître, évoluant avec informations.

Le symbolisme du feu de la lampe dont

L’huile brûle est double : il nous fait

Prendre conscience  pour nous

Débarrasser du superflu.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe consumera toute l’énergie

Contenue, disponible en son réservoir.

Lors ce dernier sera complètement vide

Il faudra le remplir, cette image physique

N’est pas transposable, telle que, à l’esprit

On ne peut vider le contenu d’un cerveau

On ne peut que le remplir de choses qui

Doivent y trouver place ou disparaitre

C’est bien  plus une question de tri.

 .

Monde vide mais de quoi : de sens !

.

Scénario

.

Il n’y a plus du tout de place pour rien sur ce carré d’espace.

Il y a trop de gens à m’accaparer, alors je réduis mon réseau.

Quel bonheur que d’être, un moment seul, pour respirer la vie.

.

Visuels et textuels >>

957 – A dire, le vide en soi, facile, mais le faire !

Visuels et textuels  >>

.

Faire le vide est

Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit l’esprit.

.

Souvenirs remontent

Si une case est passoire

Le vide total reste illusoire,

Faire le vide,  idées abondent.

Et cette nuit, me sens très seul,

Le  sommeil  ne  me  vient pas,

La nuit lors le silence  est roi,

Lit est froid comme  linceul.

.

Me vider de toutes  pensées,

Serait sorte de mort vite assurée,

Avec plus rien pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma vie de chien

Je m’encombre de trop de riens.

.

Faire le vide est une nécessité

Faire le ménage une priorité,

Mais où trouver le  plein temps,

Et le courage  pour bien y arriver.

À vrai dire,  le vide en soi, facile,

Mais le  faire, est plus difficile,

Le vide  étant ce néant inconnu

Espace où l’on est plus que nu.

.

Quand l’angoisse me survient,

Que suis-je  entre tout et rien,

Ma peur d’être  creux, ou plein,

Ne me rassure du tout,  en rien.

Quand je bouge ou je  m’active,

J’élude toute question du  sens,

Bien que  l’activité  instructive

Éveillera en moi tous  les sens.

.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  elle, problèmes,

Au fond de valise, les redécouvrirais.

Pour faire le vide  en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir  écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il  soit quantique ou cantique.

.

.

Extensions

 .

À dire, le vide en soi,

C’est facile à dire, mais le faire,

C’est une démarche peu commune

Et  la société  ne nous y invite guère

Car  elle  préfère nous  garder  noyés

Dans nos misères : misère humaine,

Et sociale de ne pouvoir faire le vide

Lors on constate que tout est plein,

En soi et autour de soi !

.

Mon verre est plein  … je le vide ;

Mon verre est vide, je le plains.

L’expression n’est pas de moi

Mais, ici, elle  me  convient.

Ma page  blanche  est  vide

Des mots, caractères,  idées

Que je n’arrive pas à formuler.

Je tourne en rond, en mon bocal

Il n’y a rien dedans et c’est … fatal !

.

Pour faire le vide en soi, une des façons

Préconisées est pratiquer des exercices

De respirations et / ou de méditations.

.

Respiration pour le corps, l’apaiser,

Réguler le flux oxygène et carbone,

Méditation  pour la tête, cerveau,

Pour prendre du recul sur soucis.

.

Ainsi le vide se fait puis se remplit

Par nouvelles sensations agréables,

Qui restaurent l’énergie, tonus, envie

De bien reprendre les choses en mains

Et leur donner le sens qui nous convient !

.

Fermer les yeux, faire silence en soi, autour

Ne suffit pas, c’est juste vouloir sans pouvoir.

.

.

957 – Calligramme

.

Faire le vide est

 Comme métaphore

En  vue   de   laisser,

Tous   soucis   dehors

Encombrant   l’esprit

À ce qu’on nous dit !

Angoisse ne se vide

Point  aux orties

Colle au corps,

Remplit  *  l’esprit.

Souvenirs  *   *  remontent

Si une case  *     est  *    passoire

Le vide total   L    reste   I    illusoire,

Faire le vide,  E       idées      O  abondent.

Et cette nuit,  *       me sens     S    très seul,

Le sommeil   V         ne    me       *  vient pas,

La nuit lors   I          le silence     *       est roi,

Lit est froid   D       com-me      N      linceul.

Me vider de    E     toutes    E       pensées,

Serait sorte de  * mort *  vite assurée,

Avec plus rien   pour  se souvenir,

Moins que rien avant de partir.

De vider mon trop plein,

Me ferait le plus  grand bien,

D’autant qu’en ma  F vie de chien

Je m’encombre de    A  trop de riens.

Faire le vide est             une nécessité

Faire le ménage         I           une priorité,

Mais où trouver        L          le  plein temps,

Et le courage           E        pour bien y arriver.

À vrai dire,          :              le vide en soi, facile,

Mais le             D             faire, est plus difficile,

Le vide            I               étant ce néant inconnu

Espace             R              où l’on est plus que nu.

Quand l’              E             angoisse me survient,

Que suis-je            o               entre tout et rien,

Ma peur d’être          P           creux, ou plein,

Ne me rassure du        A       tout,  en rien.

Quand je bouge ou je       S    m’active,

J’élude toute question du  *   sens,

Bien que l’activité instructive  À

Éveillera en moi tous  les sens.

Partir loin et quitter en vrai,

Formule magique, voire extrême

Mais emportant en  F    elle, problèmes,

Au fond de valise,    A     les redécouvrirais.

Pour faire le vide     I       en soi, faudrait déjà

Lâcher prise sur      R        ce qu’on fait jusque-là,

Afin de pouvoir       E        écouter la douce musique

D’un rêve, qu’il      o        soit quantique ou cantique.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation

.

957 4

.

Un vase plein de vide

Avec un  grand  couvercle

Presque aussi grand que lui,

Comme une tête avec symbolique.

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Rien n’est plus vide ni plus caché, secret

qu’un vase avec un couvercle bien fermé

de ce seul fait, la forme épouse le fond !

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on trouverait une symbolique.

 .

Symbolique 

 .

Problème

Avec  le   vide,

C’est   la     culpabilité :

Si  je  ne  fais  rien,   je  suis  en

Illégalité. : le vide est un domaine

À cultiver en soi, il est source de joie,

De créativité et de clarté,  le vide est ne

Rien faire de spécial,  ne pas se poser

D’obligation, voire de contrainte,

De résultat      à atteindre,

 Au moins    quelques

Heures par semaine

 Apprécier le silence

En mélodie secrète.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

957 6

.

Le noir cohabite avec le vide

Mais le faciliterait  grandement:

Est-ce en le remplissant avec  rien,

Qu’on trouverait une symbolique.

 .

Symbolique 

 .

«Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Mais seulement des codes particuliers,

Qui, eux-mêmes, exigent interprétations.

Un symbole ne signifie pas en lui-même :

Il évoque et focalise, assemble et concentre.

De façon analogique et voire…  polyvalente,

Une multiplicité de sens  ne se réduisant pas

À une seule signification ni à quelques-unes,

Lors pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

Et, en quelque sorte, de deviner

Une musique de l’univers.»

René Alleau « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le vide, chacun sait, n’existe pas !

Dès lors comment faire le vide en soi

À ne pas confondre avec vide-ordure,

Voire vide-sanitaire voire vide misère.

Et l’on nous dit aussi tout le contraire :

Nature a horreur du vide et se remplira

Comme un gaz s’expanse en atmosphère.

.

Si ma vie devient vide, de toutes activités,

Qui fait sens pour moi, je suis une ampoule

Qui ne s’allumera que quand on la sollicite,

Je serai plein des autres, mais vide  en moi,

 Au point de me rendre sujet moindre vertige.

 .

.

Pompe à vide pour cerveau

.

Scénario

.

Voilà un  bocal  vide, il n’y  a rien à voir, à faire, allez, allez circule !

À quoi servirait bulle de dialogue vide pour une bande dessinée !

Enfin un livre blanc sur lequel on peut tout écrire, projeter !

.

Visuels et textuels  >>

956 – Si l’on arrête de recevoir des sensations !

Visuels et textuels >>

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête de recevoir des sensations

On appauvrit aussi nourritures de l’esprit

Qui, après un jeune,  prolongé, s’étiolera,

Dans le noir, le silence complet, mourra.

.

Sauf que, la nuit, notre cerveau continue

Son activité de la journée, sans se soucier

De recevoir  ou non, extérieur, sensations,

Tant monde intérieur y pourvoit par rêves.

.

Sauf, qu’en  un coma  profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il reste toujours en veille,

Et il peut reprendre sa vie, d’avant … pareille,

Comme si, le temps, s’était arrêté, sur ce mot.

.

Arrêté mais non pas, complétement débranché,

C’est bien une telle nuance, qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes, stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine ou, qu’elle soit  terne,

.

Nous maintient en un continuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauvegarder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Extensions

.

Si l’on arrête de recevoir des sensations,

La mécanique du cerveau aura tendance à

Tourner  en rond, jusqu’à  en toucher  le  fond

Disjoncter par la perte du sentiment de la réalité.

C’est ce qui se passe en certaines maladies mentales,

C’est ce lien qui est coupé, pas compensé par imaginaire

Créatif qui met, pour nous le faire voir, sinon partager,

Ses productions d’artistes ou d’artisans à exécution.

La sensation de vide dans le cerveau n’est pas

Pour autant nocive : c’est juste qu’il met

De côté nos activités familières, quotidiennes,

Contraintes,  stressantes,  pour faire  de la place,

Laisser de l’énergie pour la créativité étant naturelle.

La philosophie et technique Yoga le recommande

En la basant sur la respiration la plus profonde.

Une demi-heure par jour est suffisante pour

Se recentrer sur ce qui est, pour nous,

De l’ordre du plaisir d’une pleine

Possession de ses sensations.

Nos sensations externes et internes

Se répondent et se confondent à l’instar

De notre nature, et voire, de notre culture !

J’ai la sensation d’exister pleinement quand

Tout autour de moi, en moi, se met à vibrer,

En résonnance  avec  mes  désirs  et  mes

Plaisirs sans frustration ni manque.

.

 Sensation de l’eau qui coule sur ses pieds, mains, visage, corps

Sensation des représentations, images mentales avec émotions

Sensation des contacts d’un bébé, sur sa poitrine et son épaule :

Elles ont toutes ce même point commun : nous touchent de près,

Et  dans le coma, en conserve-t-on plus  que dans notre sommeil !

Encéphalogramme plat, au moins là on est certain que ça s’arrête,

Si notre vie n’est faite que de sensations, la mort en sera-t-elle une ?

.

Les lectures,  les dessins,  les images,  les vidéos

Provoqueront une foule  de sensations  variées,

Sous formes internes et sous fonds d’émotions

Et, parfois, ne provoquent rien : indifférence.

.

Le désir provoque  des sensations projetées,

Le contact instaurera des sensations réelles

Mais l’amour ira  bien au-delà  de l’instant,

En  provoquant extase en sus de l’orgasme.

.

La musique  a aussi ce pouvoir d’exacerber

Sensations, les transformant  en émotions,

Illuminant  nombre  de  zones  du  cerveau

Nous laissant en un état des plus sublimes.

.

.

956 – Calligramme

.

Si je pense

À ces mots

Et, si je  les

Ver-ba-lise,

Je les  écris,

Les  corrige,

C’est  …  que

Mon  cerveau

N’est pas mort,

Qu’il est  encore,

En pleine activité !

Et, même si, je  dors,

Ou que je suis comateux,

Tant le vide total, le vide létal,

Serait sa mort et des plus brutales !

.

Si l’on s’arrête  de re   R  cevoir des  sensations

On  appauvrit aussi     E     nourritures d’esprit,

Qui, après un jeune,     C      prolongé,  s’étiolera,

Dans le noir, le silen     E      ce complet, mourra.

V

Sauf que la nuit, no         O       tre cerveau continue

Son activité de la jour      I          née, sans se soucier

De recevoir ou non,          R       extérieur, sensations,

Tant monde intérieur       *        y pourvoit, par rêves.

D

Sauf, qu’en  un coma        E        profond, son cerveau,

Ne se détruira pas, il         S     reste toujours  en veille,

Et il peut reprendre sa       *      vie, d’avant …  pareille,

Comme si, le temps, s’é      S       tait arrêté, sur ce mot.

E

Arrêté mais non pas, com   N        plétement, débranché,

C’est bien une telle nuance  S            qu’il faut distinguer,

Entre sensations externes    A         stimulations internes !

Notre vie, qu’elle soit pleine T            ou, qu’elle soit  terne,

*

Nous maintient en un con     I       tinuel état de conscience

Qui suffira souvent à sauve    O   garder une pleine existence,

Tant que notre cerveau sera    N    alimenté par le flux de sang

Même  s’il ne voit  plus rien      S    n’entend  plus, il  fonctionne.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

956 4

.

Un entonnoir,

Une pelle, cheminée,

Pourquoi  pas  un  balai 

En sensations de sorcière ?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’approche du fond)

.

Balai et sorcière évoquent de sensations

mais qui seront très loin de toute réalité

ne sont pas indispensables, fréquentes :

ainsi forme ne couvre que peu du fond.

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 .

 Symbolique 

 .

Balayer les éléments encombrants :

Humble outil ménager en apparence,

Le balai n’en est pas moins  un signe

Et un symbole  de puissance sacrée.

Dans les temples et les sanctuaires,

Le balayage est un service de culte.

.

Il s’agirait de débarrasser le soi de

Tous les éléments venus le souiller

De l’extérieur  et cela ne peut être

Fait  que  par des mains … pures.

.

Le balai des sorcières aurait une

Autre signification, imaginaire,

Plus païen, voire diabolique.

Dico.reves.free.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

956 6

.

Un coup de balai nettoie le sol

Mais  remuera  de la poussière :

Dès qu’on bouge comme sorcière

On est en sensations d’imaginaires.

 . 

Symbolique 

 .

Les balais ont été

Associés aux sorcières,

Qui sont très souvent représentées

À califourchon, volant sur un balai magique.

Les balais sont autant un outil qu’un symbole social.

En effet, les tâches ménagères sont souvent déléguées

Aux classes populaires. Son utilisation peut avoir

Une connotation négative pour des personnes.

Les balais sont aussi le symbole de

La femme au foyer, stéréotype

Des siècles précédents.

Wikipédia : balai

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Si toutes sensations externes cessent

Comme par exemple en plein sommeil

Elles sont parfois relayées, remplacées

Par sensations internes proprioceptives,

Voire purement cérébrales, émotionnelles.

.

En fait nos sensations ne s’arrêtent jamais

Le cerveau a toujours besoin d’être stimulé

Sinon, encéphalogramme plat, il est mort.

.

Les sensations existent avant la naissance

Et qui plus est on s’en gardera des traces.

 .

Des sensations fortes s’il en est !

.

Scénario 

Si l’on arrête de recevoir des sensations, c’est qu’on est mort.

Il existe une multitude de sensations de provenance très variée.

La première de sensations du bébé est tactile : contact corporel.

.

Visuels scénario

.

956 1

.

Si l’on arrête de recevoir des

sensations, c’est qu’on est mort.

.

956 2

.

Il existe une multitude de sensations

de provenance très variée.

.

956 3

.

La première de sensations du bébé

est tactile : contact corporel.

.

Visuels et textuels >>

955 – Que reste-t-il de gratuit dans la vie !

Visuels et textuels >>

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

.

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

.

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Extensions

.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

J’ai beaucoup de temps libre en retraite.

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

De retravailler, je deviendrais un traitre.

Les seules activités, qui me soient garanties

Désormais, dormir, rêver, penser, écrire, imaginer.

Autant dire des choses qui ne servent à rien  ou qui

Seront purement gratuites.

Attendez : ce raisonnement

Est trop facile,  chacun sait,

L’acte gratuit … n’existe pas,

Il y aura toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait.

Gratuité vise moins l’autre que son bien et soi-même.

Seule chose gratuite, amour !

D’ailleurs, dès  qu’on  le paie,

Il ne vient plus, il ne tient plus,

Il  ne  vous  appartient  plus, et

Plus on lui sacrifiera son argent

Il vous quitte sans ménagement,

Et même sans dédommagement.

.

Il n’y a rien de «gratuit» dans la vie,

Quelqu’un, quelque service, le paie.

Gratuit : je paie  de ma personne !

Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est,

Mais la pollution et le virus aussi.

Web est gratuit… mais pas forfait

Ni ordinateur, ni services payants

Entrée gratuite mais sortie payante

Le gratuit n’est que piège, que mythe.

.

La notion de gratuité est ambiguë

En outre, certains diront : galvaudée.

Rien  n’est vraiment  tout à fait gratuit :

Quelqu’un assume le coût, même minimal,

C’est juste que bénéficiaire paie pas de prix.

.

On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits

En principe oui, mais en réalité, annonceurs payent

Il en est de même pour les écoles, pour les transports,

À travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.

.

.

955 – Calligramme

.

« Gratuit »

Un mot vide

Un mot…valise,

Un mot … gratuit :

Reste en l’air, encore.

Déjà, l’eau est payante ;

Accès la mer, prix argent.

L’école gratuite en principe

La liberté, aussi, sans parole.

Nouveau Ministère temps libre

Recrute des fonctionnaires zélés

Afin de s’appliquer,    à lui-même,

Règles d’usages, qu’il fait adopter,

En utilisant mieux son temps libre,

Pour éviter un possible «burn out».

Question simple sans réponse à dire

Car mis à part l’air que je … respire,

Et le sommeil  qui me gagne la nuit,

Faut chercher loin dans mon esprit,

Ce que je ne paie pas et me réussit :

L’éducation de mes enfants en des écoles,

L’usage des routes, et ponts et chaussées.

Q U E   R E S T E – T – IL D E

Oui, en apparence et non en réalité,

Car  je paie impôts, taxes, et oboles,

Par ci, par-là, parfois … arbitraires,

En maison, dont  suis propriétaire.

.

Attends tu oublies, le soleil, la mer,

Le droit d’être une mère et un père,

Tu oublies tes amis,  qui t’ont choisi,

Le droit de contester en démocratie,

De donner  de sa personne bénévole,

Profiter de sa santé, retraite pactole.

 .

Oui mais les deux derniers, on paie :

Justes redistributions de la monnaie,

Tant et si bien que rien n’est  gratuit :

Si en plein air … plein soleil, notre vie

Est agréable lors week-end…vacances,

Le reste du temps, enfermés, on pense

Que la vie est bien trop injuste d’avoir à payer

La santé, chômage, retraite, le management !

G R A T U I T  D A N S  L A V I E !  

Si c’est cela «l’égalité réelle» en société,

La gratuité, hors économie de marché :

Payez et, peut-être, après … remboursé.

Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre,

Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre,

Seules activités, qui me soient garanties,

Dormir, rêver, penser, écrire … imaginer.

Autant dire, choses  qui ne servent à rien,

Purement gratuites et purement inutiles !

.

Attendez ce raisonnement est trop facile :

Chacun sait, l’acte gratuit n’existe en fait,

Il y a toujours un intérêt à ce que l’on fait,

La gratuité vise moins l’autre que son bien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

955 4

.

La lumière du ciel est gratuite

Mais parfois aussi, électrique 

Un phare en est le témoin

S’il s’éclaire, de jour !

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

Symbolique 

 .

L’opposition lumière-ténèbres

Constitue un symbole universel.

Pour en esquisser l’enjeu symbolique,

On peut introduire trois grandes acceptions

De la lumière sur le plan de l’imaginaire.

La lumière-séparation, orientation,

Et   la   lumière-transformation.

.

Ces trois aspects de la lumière

Comme symbole se définissent

Par rapport à trois altérités

Ou trois formes de ténèbres,

Soit, respectivement : l’abîme ;

L’obscurité ; l’ombre et l’opacité.

universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres

.

.

Fond

.

Évocation 

.

955 6

.

Parmi les services gratuits,

Lumières  des phares et balises

Sans  lesquels,  toutes navigations

En mer seraient plus dangereuses.

 .

 Symbolique 

 .

La gratuité est,

En économie, un concept

Qui recouvre le fait qu’un bien

Ou un service, pourra être obtenu

Sans aucune contrepartie apparente,

Et en particulier  d’ordre pécunier

C’est bien le cas de ce site :

«Éclats           d’existences»

Qui  propose  des contenus

Textuels et imagés gratuits.

Mais il n’e sera pas  le seul,

Loin s’en faut, sur Internet.

.

Il existe une version papier

Mais impression a un prix !

 .


.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Seul l’amour, le  sourire, le don, sont gratuits,

 .

.

 Lors des fois payant et cher !

.

 Scénario

.

Câlins sont gratuits mais pas avec n’importe qui, n’importe où.

L’école laïque de la république est gratuite depuis Jules Ferry.

Certaines connexions internet avec le Wifi  restent gratuites.

.

Visuels et textuels >>

954 – Froid dans le dos : frissons dans l’os !

Visuels et textuels >> 

.

Lors j’ai froid dans le dos

Des frissons dans  les  os :

Faute  au temps qu’il  est,

Faute au temps qu’il  fait.

.

Tiens,  mais je  te connais

Lors je sais bien qui tu es.

.

Là où tu m’emmène,

Où  tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais, pourtant, je te suis,

Lors je crains cet ennui

Qu’un  si  bel   amour,

Ne me lasse un jour.

.

Un  bel amour, réciproque,

Fait de bric … et de broc,

Nous retient bien collés

À jamais bien soudés.

.

Or notre humaine nature,

Tant  belle … tant  pure,

Change la vie en nous

 Rend tout conte fou.

 .

Tandis que … des humains,

En devenant  des vilains,

S’échinent à vous tuer,

 Pour  avoir à manger.

 .

Nos enfants seront-ils bons,

Nos enfants deviendront,

Notre seule richesse,

Espoir de l’espèce.

.

Viens … chez moi

Car la vie, vite, passe,

Et nous   l’on  trépasse.

.

Je n’ai plus   vingt ans,

Et la mort survenant

Froid dans le  dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

Extensions

.

La mort, chacun le sait, fige les gens pour l’éternité,

Comme transformés en statues de sel ou de pierre.

La vie, c’est la chaleur, la mort, c’est la  froideur.

La vie est faite de sueurs chaudes par le travail

Et le plaisir tout autant que de sueurs froides

Par le stress  et la peur,  de temps en temps,

Parfois, trop souvent, et  pour  les  mêmes.

Les  frissons   de  plaisirs   nous   ravissent

Non seulement le corps mais aussi l’esprit

Tant ils sont la respiration d’une âme, qui

Se détend en s’abandonnant au prochain.

Les frissons de peur  sont ceux du destin,

Maintien  état de grâce, de vie  ou survie,

Qui peut basculer, du jour au lendemain.

L’amour serait souvent l’acmé, le sommet

De nos jouissances pour la grande majorité

Des humains : rien que d’y penser, quand on

Est amoureux procure des frissons dans le dos,

Il parait que de tuer, au moins la première fois,

Procure des frissons, non contrôlés : le pouvoir

D’ôter  la vie  à un être humain  est le pouvoir

Suprême,  accessible  à  chacun  et  accentué

Par l’interdit et non seulement le religieux,

Moral, social, juridique, qui  le  contient

Mais bien proprement métaphysique,

Donner la vie aurait  son  pendant

De l’autre,  en donnant la mort.

.

L’amour et la mort dans une représentation statufiée

Avec comme le diable dans le dos, le diable au corps !

L’orgasme parfois interprétée comme une petite mort

Rend l’extase, mystique, comme septième ciel mystifié

Et après cela, que voulez-vous : il n’y a rien à ajouter.

.

Tous les frissons sont des sensations,

Mais  aussi, et  surtout, des signaux,

Avertisseurs tant de plaisir que peur,

Si ce n’est de fièvre  ou froid  intense.

.

Et frissons d’amour seront les témoins

D’un très fort élan d’amour réciproque,

 Certaines parlent de papillons au ventre

Et leur désir monte, comme irrésistible.

.

Les films d’horreur seront dits à frissons,

La simple vision d’une scène avec suspens

Suffit à déclencher  sensations éphémères

Qu’on a froid dans le dos, et  jusqu’aux os.

.

Le simple souvenir  événement angoissant,

Déclenchera parfois un frisson a posteriori.

.

.

Épilogue

.

Mort nous guette à tout instant,

L’on pense à elle, en frissonnant,

Ma colonne se fige, en tétanisant

Tous mes muscles, nerfs et sangs.

***

D’attraper froid… ce jusqu’aux os,

Est loin de nos joies, d’apothéoses,

Et si mon sang se fige,  thrombose,

Mes nerfs seront autant, sur pause.

***

Curieusement, la fièvre de chaleurs,

Nous est signalée et voire combattue

Par nombre frissons avant-coureurs,

Qui nous laisseront des plus abattus !

***

La peur aussi nous donne des frissons,

Pas les mêmes,  soumis forte émotion,

De courageux,  on deviendrait poltron,

Parfois, le courage est de fuir : pardon.

***

L’amour encore, amour soudain, action,

Très différents tant soumis à la passion,

Mais là, ce ne sont ni les os ni les sangs,

Seulement les peaux …  lors se touchant

***

Et l’horreur atteindrait  ce seuil,  en dos,

Où le spectacle nous laisse en sidération,

Figé, vitrifié, statufié, en décomposition :

On ne lutte ni ne fuit, frissons dans les os.

.

.

954 – Calligramme

 . 

Lors j’ai froid  dans le dos

Des    frissons    dans     les  os :

Faute     au     temps      qu’il    est,

Faute        au   temps        qu’il   fait.

Tiens,   mais      je     te    connais

Lors  je sais  bien  qui  tu  es

Là où tu m’emmène,

Où tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais pourtant …F………. je te suis,

Mais je crains R …… cet ennui

Qu’un si …….I… bel amour,

Ne me las …S.. se un jour.

S

Un  bel amour ..O….… réciproque,

Fait de bric ….N…… et de broc,

Nous retient  S…..bien collés,

Et à jamais * bien soudés.

D

Or notre hu ……A… maine nature

Tant belle ……N….….tant pure

Change vie …S.…… en nous,

 Rend tout ..*.. conte fou.

L

Tandis que ……E… des humains,

Devenant ….…* ….. des vilains,

S’échinent .. D.. à vous tuer

 Pour avoir O… à manger

S

Nos enfants ……*…. seront  bons,

Nos enfants …D… deviendrons,

Notre seule  A……. richesse,

Espoir de N…..l’espèce

S

Viens      *  chez moi

Car la vie     L   vite, passe,

Nous   on      ‘ …..   trépasse.

Je n’ai plus    O……. vingt ans,

Et la mort    S ….survenant

Froid   dans  le   dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

.

Symboliques

.

.

Évocation 

.

954 4

.

Une colonne vertébrale

Avec tête, vue arrière

Quelques    vertèbres

Et quelques côtes !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

La colonne vertébrale est l’axe du corps

sur laquelle les côtes prennent assises,

frissons la parcourent comme fluides,

accordant par-là, la forme et le fond.

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

 Symbolique

 .

La cage thoracique est ce

Qui est le plus ouvert en nous.

Le continuum de l’air vient en entier

À nous, par la respiration nous entrons

En lien avec les vents puissants des hauteurs,

Avec les frémissements sur l’eau, et avec souffle

Mêlé de tout  ce qui vit   sur   cette planète…

Action que répètent pour les poumons

Notre sternum et toutes  nos côtes,

Et s’il y a certainement ouverture,

Il y a aussi protection et fermeté

lesneufsouffles.fr/symbolisme

-corporel-sternum-cotes-poumons

.

.

Fond

.

Évocation

.

954 6

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

Symbolique 

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire : les croyances

Les plus anciennes accorderont

Des vertus surnaturelles aux os

Qui  la  composent, et  un   sens

Transcendant  à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

Insiste sur sa  valeur d’axe du

Monde, catalyseur d’énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme

-de-la-colonne-vertébrale

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le froid ou la fièvre

Déclencheront des frissons partout,

En vue de tenter de nous réchauffer

Y compris dans le dos  mais  la peur

Aussi les déclenchera  comme signal.

Frissons, sensation de froid intérieur,

Qui s’accompagnent de tremblements,

 Le plus souvent, ou de « chair de poule ».

Et parfois témoin d’un problème grave

Dans les os figés ou sur la peau bleutée.

 .

  .

Frisson garanti : mort !

.

Scénario

.

Un premier frisson en ressentant ta présence mortelle !

Deuxième frisson en ressentant ta morsure dans le cou !

Dernier frisson quand le froid m’a figé, pour l’éternité !

.

Visuels et textuels >> 

953 – Les jours où l’oreiller s’attache à moi

Visuels et textuels  >>

.

Un objet s’attache

Ou on s’attache à lui

L’oreiller  est  fait pour

Dormir  à poings fermés,

Oreiller n’a pas d’attaches

Pourtant, mien ne se détache

De ma tête qu’il aura épousée,

En forme toute la nuit durant,

Je le serre fort dans mes bras

Et  comme s’il m’aimait … là !

.

Oui, y a jours, bien, comme ça,

Où mon oreiller s’attache à moi

Et je me dis : pour quoi me lever,

Moi qui aime tant rester  couché,

Humeur vagabonde en tête de lit,

Je traine des pieds, au fond du lit

Je m’y  étale,  en long en rêveries,

Pour me lever un peu avant midi !

                      *

En tel état de fumage, de chômage

Imagination devient…folle du logis

Je pense à tout, à rien,  aux images

Fugaces, me traversant  mon esprit

Épisodiques, semblant comme vies,

Au réveil aucune traces : évanouies

Me certifiant : elles ont bien existé

En moi elles auront fui, auront filé,

Je marmonne dans mes sarcasmes

Marmotte dans mon grand terrier.

                    *

L’hiver bat son plein sur sols gelés,

Nature s’arrête en plein marasme :

Mort,  endormi,  éveillé,  paralysé,

Pas un de mes muscles ne bouge,

Mon cerveau perçoit dans rouge

Me file  une  frousse, carabinée,

Ouvrant œil, je vois la chambre,

Encore plongée dans pénombre,

Distingue pas moins une ombre

Qui brille … comme de l’ambre.

.

C’est antichambre des rêveries

Où, moindre délire est permis,

Tant que l’on reste entre deux

États de conscience, vaseux.

J’ai repensé à mille choses,

En différé ou en accéléré,

Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose,

Encore  était-ce  bien  moi

Ou quel qu’autre personne,

Tant le cerveau droit détonne,

Plein de fantasmes … sournois.

.

.

Extensions

.

Ah si tous les oreillers du monde

Pouvaient enregistrer le fond

Et la forme de nos pensées :

Qu’adviendrait-il de nous,

Tant il me demeure fidèle,

Tant il connait tout de moi !

S’il n’y avait la pluie, je me serais

Rendormie, mais elle a fait du bruit

 Et l’oreiller, mouillé, n’aura pu l’étouffer,

C’est bien son cauchemar qui m’a réveillé.

.

Dormir sur les deux oreilles et panne d’oreiller

Ces deux  expressions sont impossibles à tenir,

Ou bien c’est l’oreiller qui se foutrait de ma tête

En disant qu’il s’est attaché à elle en amoureux.

Il est vrai qu’il est très doux et fort enveloppant

Mais il est loin d’être le partenaire convaincant

Faut s’en méfier, quand il sert à nous s’étouffer,

Faut l’arranger  quand on est assis au lit, lisant,

Faut le changer, s’il perd sa mémoire de forme,

Un oreiller, pour deux, est ce qu’il y a de mieux !

.

Victime d’une panne d’oreiller, dit un employé,

Arrivant très en retard à son boulot, entreprise,

Soit il faut changer d’oreiller, de réveil, sommeil

Soit il faut admettre qu’on fainéantise en son lit.

.

Dormir, la tête enfouie dans un mauvais oreiller,

Présage d’un mauvais sommeil, d’une nuit agitée

Et a contrario, s’il est  trop confortable, désirable

Nous serons enclin, au matin, jouer prolongation.

.

Ne dit-on pas que confidences se font sur l’oreiller

Ah, s’il pouvait parler … que d’histoires à raconter

En réalité ce n’est pas le lit qui est témoin intimité

C’est juste l’oreiller qu’il nous faudrait interroger !

.

.

953 – Calligramme  

.

Un objet s’attache

Ou  on   s’attache   à lui

L’oreiller    est    fait    pour

Dormir ô à poings  ô fermés,

Oreiller n’au  //    ra pas d’attache

Pourtant, le  // mien ne se détache

De ma tête // qu’il aura  épousée,

Pour forme ==== nuit durant

Je le serre fort en mes bras

Et comme s’il

 M’aimait, là !

Oui, y a jours  J    bien comme ça,

Où mon oreiller  O   s’attache à moi

Et je me dis : pour U   quoi me lever,

Moi qui aime tant   R  rester  couché.

Humeur vagabonde S    en tête de lit,

Je traine des pieds,   *   au fond du lit

Je m’y  étale,  en long O    en rêveries,

Pour me lever, un peu Ù avant midi !

                      *

En tel état de fumage,  L   de chômage

Imagination devient la  ‘   folle du logis

Je pense à tout, à rien    O    aux images

Fugaces, me traversant   R   mon esprit

Épisodiques, semblant    E comme vies,

Au réveil, aucune trace     I     évanouies.

Me certifiant : elles ont    L    bien existé

En moi elles auront fui,  L    auront filé.

 Je marmonne en mes    E        sarcasmes

 Marmotte dans mon    R  grand terrier.

                    *

  L’hiver bat son plein   S  sur sols gelés,

    Nature s’arrête plein    ’     marasme !

        Mort, endormi, éveillé  A     paralysé,

                 Pas un de mes muscles T    ne bouge,

                     Mon cerveau perçoit    T   en rouge

                           Me file une frousse,   A  carabinée.

                                   Ouvrant œil, je vois C     la chambre,

                                          Encore plongée   H  en pénombre,

                                                    Distingue pas  E   moins, une ombre

                                                          Qui brille     *     comme de l’ambre.

                                                                 C’est anti  À chambre des rêveries

                                                        Où, moindre  *  délire est permis,

                                               Tant que l’on  M  reste entre deux

                                      États de cons   O   cience, vaseux.

                           J’ai repensé à  I  mille choses,

                En différé,    *  en accéléré

        Lors, la pluie m’a réveillé,

De ce cauchemar morose.

Encore était-ce bien moi……

Ou quel qu’autre personne,………

Tant le cerveau droit détonne,……….

Plein de fantasmes… sournois……………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

953 4

.

Sûr que l’oreiller s’accroche

Une silhouette de femme

Bien  assise et appuyée

Sur son bon oreiller,

À mémoire de forme

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 .

Symbolique 

 .

Pour retrouver le sommeil,

On est prêt à tout essayer.

Des remèdes à base de

Plantes pour dormir

Aux    somnifères

Chimiques    les

Plus puissants.

Des  oreillers

Rafraîchissant

À  l’acupuncture,

En passant par la

Cuillère   d’huile  de

Foie     de        morue,

ensemble-literie.com/

sommeil-et-reves

.

.

Fond

.

Évocation 

.

953 6

.

Sûr que l’oreiller s’accroche à qui le veut,

Et même sans sourciller :

Encore qu’il en existe, aujourd’hui,

Un à mémoire de forme.

 . 

Symbolique 

 .

Tout oreiller, à mémoire de forme,

Comme son nom l’indique, lui

Permet de s’adapter à chaque dormeur.

L’oreiller à mémoire de forme

Va  donc  mémoriser  l’empreinte  cervicale

De chacun, ce qui lui permettra

De soulager les points de tension de la nuque.

Un tel oreiller est tout adapté

Aux personnes sujettes aux douleurs cervicales.

Confort à mémoire de forme,

On peut y ajouter matelas à mémoire de forme.

dodo.fr/oreillers-traversins.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Si vous voulez dormir sur les deux oreilles

Choisissez plutôt un oreiller qui se creuse

Au milieu, puis qui pliera bien, en deux.

À moins d’avoir oreilles du même côté,

Vous aurez bien du mal à en trouver !

.

C’est un objet que l’on embrasse fort,

Qu’on triture, caresse, voire enfonce

Et qui vous met dans de beaux draps

 Sommeil dont on ne se souvient pas :

Oreiller que j’étreins, croyant c’est toi.

 .

 .

Mémoire de forme, des formes 

.

Scénario

.

 Se lever, oh non, pas déjà, tant que mon oreiller n’y consent pas !

Je sors à peine un bras : le reste se confond avec oreiller, couverture

Mon canapé, mon oreiller, mon repose pied, mon ordi : rien d’autre !

.

Visuels et textuels  >>

952 – Mon avenir se présente à moi comme !

Visuels et textuels >> 

.

 

Nous avons un avenir commun,

Mais autant différent  à chacun !

Selon qu’on est jeune bien  vieux,

On le verra heureux, malheureux.

.

Mon avenir serait ce que j’en ferai

L’inconscient joue nombre de tours

Si sans avenir  veut dire sans espoir

Profitons donc des instants butoirs.

 .

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

 .

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

 .

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille, comme  bienheureux

Univers,

 .

Illusion d’exister persiste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour  comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

 .

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

 .

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

.

Extensions

.

Ce n’est un mais trois, mais six,

Mais neuf avenirs qui se présentent à moi :

Tous différents par ce que je fais et tous semblables

Par ce que je suis, resterai, ce n’est pas mon identité

Qui change, ce sont mes fonctions, mes apparences.

Ah me direz-vous mais à la retraite, mon avenir

Est derrière moi ! Pensez-vous : nous avons

Tous un avenir jusqu’à la mort et certains

Pensent même qu’on en a un, après.

Un avenir différent et pour cause :

Avenir sans corps, n’a rien d’avenir projeté !

Quant à dire que mon passé influe sur mon avenir,

On pourrait ainsi renverser la chaussette en avançant

Que mon avenir change la vision que j’ai de mon passé :

Il transforme ce dernier fonction de ce que je suis devenu.

Si je suis plus pauvre en biens ou en pensées, je reconnaitrai

Mon passé comme riche et inversement.

Sans avenir ne veut pas dire sans passé !

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L’avenir est incertains, par définition, tant qu’il n’a pas eu lieu

Mais il peut être multiple, dramatique, ou pas des plus joyeux.

Bien souvent, l’humain n’est que prétexte pour faire de l’argent

Ainsi, l’homme perdrait tous les sens que l’économie lui prend,

C’est qu’on appellera un avenir aliéné, pour ne pas dire…volé !

.

Qui peut dire que son avenir est derrière lui

Dès qu’il est né dans un milieu, sans argent,

Mauvais endroit, mauvaise famille,  société,

Condamné être ce qu’il est sans rien devenir.

.

D’où l’immigration  dans un pays  plus riche,

Mais pas, pour autant, accueillant, généreux,

Simplement pour échapper misère sans nom

Risquant sa vie, d’être renvoyé à son origine !

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Curieusement dans des familles, des enfants,

 Ayant reçu une même éducation, strictement

Ont des carrières, des destins, fort différents

Est-ce à déplorer injustice ou saluer liberté !

.

.

952 –  Calligramme  

 .

Nous avons      A     un avenir      P         commun,

Mais autant     V      différent       R       à chacun !

Selon qu’on      E      est jeune      É     bien  vieux,

On le verra        N     heureux       S    malheureux.

Mon avenir        I      serait ce       E   que j’en ferai

L’inconscient    R     joue nom     N    bre de tours

Si sans avenir    *      veut dire     T      sans espoir

Profitons d’        S     instants       E            butoirs.

E …………………

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente               comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille,              comme  bienheureux

Univers,

Illusion d’exister per            siste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour              comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

.952 4

.

Un peigne à cheveux

Tout aussi bien qu’un

Écrou et un boulon 

Qui se visse, dévisse?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

À supposer que l’écrou soit l’étendue

Des possibilités, potentialités, réalités,

Et le boulon, ma carrière  personnelle :

Plus loin est le boulon, plus vers le fond.

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique

 .

Un écrou est un

Composant élémentaire

D’un système de vis et écrou

Destiné à l’assemblage de pièces

Ou à la transformation de mouvement.

Par un abus de langage, appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble formé

D’une vis d’assemblage et d’un écrou.

Modifié, source : Wikipédia

.

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Fond

.

Évocation 

.

952 6

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

Un boulon est un organe

D’assemblage      constitué

D’un goujon         ou d’une

Vis à filetage  uniforme

Avec l’extré   mité plate

Ou tige filetée    associé

À un écrou,     rondelle.

.

En langage   commun,

Le mot « boulon »      est souvent

Employé à tort      pour désigner

Un écrou seul     ou une vis seule.

Un boulon   crée  une liaison

Complète, rigide, démontable

Entre les pièces qu’il traverse

Et presse l’une contre l’autre.

fr.wikipedia.org/wiki/Boulon

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’écrou est un boulon qui se serre, en spirale,

Autour d’une vis sans fin à laquelle il adhère

Il en existe de toutes sortes et toutes formes,

Et pour tout usage pour coller, serrer, fixer

On peut régler sa tension pour son serrage

Mais, jamais, il ne deviendra, inamovible,

Comme un mariage sans acte inséparable

S’il est soudé, faut le cassé : irréparable !

 .

 .

Peut-on boulonner son avenir ?

.

Scénario

.

Une France pour tous, avec l’humain en plein cœur de son hexagone.

Il faut panser les plaies de la jeunesse qui n’a plus un avenir certain !

Dieu merci, il n’y a pas que politiciens et gourous : des sages aussi.

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