951 – Monde à l’endroit, monde à l’envers !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

.

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre, je m’enfonce

Et, au ciel,   je m’envole.

.

Tout ce qui est sur Terre,

A un endroit  et un envers,

Il y aurait mille un univers,

Et à chacun le sien, mystère.

.

Il faut  se remettre … en cause

Il faut se remettre sur ses pieds

L’œil perçoit le Monde à l’envers,

Le cerveau le remettra à l’endroit.

.

Le monde à l’endroit est à l’envers

Après telle descente vers un enfer

Il nous faudra changer d’univers,

En gardant  les  pieds  sur Terre.

.

Qui  ne se  présente pas  heureux,

Lendemain, plongera, malheureux,

Les humeurs  sont  fragiles, instables

Sans rocher, la mer repose sur le sable.

 .

Allez, allez, il ne faut plus tant s’écouter :

Parlez-en à un ami,  passez une bonne nuit,

Et lors demain, d’un bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer, redresser monde entier.

.

Vouloir n’est pas pouvoir  et  être n’est pas avoir,

Force, courage, font supporter vie sans broncher

Car même en se faisant aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois, déjà, ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion,

En monde,  fait d’interactions.

.

L’occasion … il faut  la créer,

Et le temps … faut le trouver,

Qui  n’avance   plus ….. recule,

À se rendre malheureux, ridicule.

.

Minuscule, le ridicule n’a jamais tué

Personne, juste une panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

Extensions

.

Monde à l’endroit, à l’envers.

Le monde à l’endroit est celui où

L’on se sent bien en accord avec soi

Et avec les autres, et avec la société.

Lors le monde à l’envers est celui

Où l’on ferait tout de guingois,

Où l’on dit tout de travers

Où l’on se heurte à d’autres univers.

Pour autant, le monde n’est en rien binaire :

Il y a aussi les franges, les côtés et les tranches,

Les interstices de liberté dont il faut apprendre

À profiter sans nuire au partenaire, la famille,

Ses voisins,  à la communauté,  à la société.

.

Endroit, envers, en droit, en vers,

Car voilà que quel que soit l’endroit

Il y aurait  toujours,  l’intention  vers

Qui nous  poussera   à faire  un choix,

De marcher sur ses pieds  ou sa tête,

Pour garder raison  d’être honnête,

 Car il y a souvent  une prédilection,

Pour l’un ou l’autre hémisphère.

.

La preuve que nous percevons, en premier lieu,

Le monde à l’envers ne serait pas sous nos yeux

Mais dans nos yeux, tant c’est le cerveau même

Qui inversera toutes nos images en les traitant.

.

Pour autant, nous ne marchons  sur nos mains,

Nous gardons, au contraire les pieds sur terre :

Par contre, pouvons interpréter tout de travers

Et se créer ainsi bon nombre d’autres univers !

.

N’y aura pas que l’œil qui inverse toute réalité,

Les miroirs aussi mais de gauche contre droite,

Si vous en doutez, essayez donc de vous peigner

Une photo, ce qui est à droite, vous comprenez !

.

Y a une façon de parler qui a duré chez les ados,

Nommé  verlan : Léon devient Noël, inversement

Je n’ai pas ce talent de faire un poème en verlan,

Il en existe : voir les  Poèmes loufoques en verlan

.

Fragments

.

Notre Monde n’est plus à l’endroit

Sens sous dessous,  il est à l’envers,

Entre les guerres, famines, misères,

Serions-nous  donc  si   maladroits !

.

Lors l’anarchie, dictature, démocratie

Se succèdent comme un cycle infernal

Les humains veulent tout et contraire,

Le chef, la liberté, l’égalité  entre tous.

.

Notre Monde des rend plus à l’envers,

Avec les catastrophes d’été  et  d’hiver,

Qui s’accélèrent à force de se succéder,

Autant en diversités…qu’en intensités !

.

Que faisons-nous de toutes nos lumières

Nous avons des observateurs sur la Terre

Nous savons tout et nous savons pourquoi,

Le monde reste à l’envers malgré tout cela !

.

La lumière symbolisera bien l’entendement

Dans la confusion physique, mentale, totale

Mais hélas, il n’y aurait pas trop à attendre,

Des esprits qui nous dirigent étant malades.

.

La bonne solution, pour le mettre à l’endroit,

Je ne la connais pas, ni mon pouvoir, ni droit

Du désordre pourra sortir un nouvel équilibre

Qui rendra sinon le monde meilleur, plus libre.

.

Nous entrons en un Monde, de plus en plus gris,

Où la force diminue laissant place au compromis

Encore faut-il que les enjeux supérieurs du climat

Soient pris en compte, non qu’intérêts d’égo en soi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme   

.

Monde à l’endroit

Monde  à l’envers :

Lequel   est le droit,

Lequel,    je préfère !

Les pieds sur la Terre

La tête dans les nuages

Sur Terre,  je m’enfonce

Et, au ciel,     je m’envole.

.

  Tout ce qui  M est sur Terre

 À un endroit O  et un envers

Il y a mille      N   un univers,

À chacun le     D sien mystère.

Faut se remet   E   tre en cause

Il faut se remet  *  tre sur pieds

Œil perçoit Monde À  à l’envers,

Cerveau le remet     *   à l’endroit

Monde à l’endroit,     L   à l’envers

Après la descente à      ‘      un enfer

Il nous faut changer     E   d’univers

En gardant les pieds      N   sur terre.

Qui ne se présente pas   D     heureux,

Lendemain,  plongera,  R malheureux,

Les humeurs sont fra O  giles, instables

Sans rocher, la mer  I repose sur le sable.

Allez, allez   il ne       *       faut plus s’écouter :

Parlez-en à un ami,    M    passez une bonne nuit,

Et demain, d’un seul    O  bond et dès le saut du lit,

Soyez prêts à attaquer   N   et redresser monde entier

Vouloir n’est pas pou      D    voir et être n’est pas avoir

Force, courage font sup E     porter vie sans broncher

Car même en se faisant   *    aider, ça ne suffit pas,

Faut se remettre   en cause et se déstructurer

Soi-même, mot lâché qui me fait peur.

.

J’entrevois déjà ma dernière heure,

Où trouver le temps et l’occasion

En monde, fait d’interactions.

L’occasion,    E  il faut la créer,

Et le temps,   N  faut le trouver,

Qui n’avance    V      plus … recule,

À se rendre mal  E  heureux, ridicule.

Minuscule, le ridi  R   cule n’a jamais tué

Personne, juste une  S   panne momentanée,

Qu’on peut stopper,  en  écrivant en majuscules,

Pour prendre, plus de hauteur, voire plus de recul.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

L’on croit que cette lanterne

 Est  à l’endroit, comme  bougie,

Avec la lumière en plein milieu

Mais pourquoi pas … à l’envers !

.

951 4

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

Il est parfois  problématique de distinguer

L’endroit de l’envers, comme pour un sablier

Ici il s’agit d’une lanterne et la flamme ne peut

Bruler à l’envers : forme s’approcherait du fond.

 .

Symbolique

 .

La lanterne est un

Symbole de connaissance

Et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière individuelle

Qui peut se transmettre,

Elle nous guide et peut guider les autres.

Si nous rêvons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne précise.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation

.

951 6

.

Lanterne qui ne risque pas de trop éclairer

Sa propre lanterne :

Elle n’est pas focalisée, diffuse sa lumière,

 Sur tout, et sur rien !

 .

Symbolique 

 .

La lanterne représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

 .

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou, encore, la

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

 .

L’expression «Éclairer sa lanterne»,

Qui signifie : clarifier quelque chose,

Exprime notion de savoir dévoilé.

Modifié, source : 1001symboles.net

 .

.

Fond/forme 

 .

La lumière n’a ni endroit ni envers,

Souvent mise à l’abri  dans un verre,

Pour se protéger du vent, atmosphère,

Elle nous éclaire sur fortunes et misères.

Éclaire-moi : je ne vois plus ce que je fais.

.

Je ne sais plus si monde est bien ou mal fait

Mais attention il y aura mille et une lanternes

Et choisir la mauvaise  vous rendra la vie terne.

Pour écrire un poème il faudra lanterne éclairée,

.

Qui fait danser les mots,  les combinent, à souhait,

Il ne vous restera qu’à les cueillir et à les ordonner,

Le lecteur percevra ou non sa lumière en tels traits.

.

Textuels et illustrations  >>

950 – Je suis venu du néant pour y retourner

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean Paul… Sartre,

Pour autant : non finitude !

.

En attendant  d’être clonés,

On  nait  de deux géniteurs,

On  nous impose  notre vie,

On nous condamne à mort.

.

Insignifiant bien avant de naitre

Et insignifiant bien après  notre vie,

Insignifiant, néant, rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma vie, un temps.

.

Le temps, et y compris, le néant,

Ont été inventés,   par les hommes,

Pour se rassurer, ou faire tout comme

S’ils en étaient  les  maitres  marchands.

.

Ce n’est pas la vie  …  ce n’est pas le temps,

Mais ce sont nous, les humains, qui passons.

Y a pas plus de paradis que d’enfer ou de néant

Insignifiants au début,   et, à la fin, nous serons !

.

Que ferons-nous de notre vie, si, en rien, ne croyons

Et  pourtant, pour elle,   et toujours, nous bataillons,

Lors cherchons en nous-mêmes son sens, orientation.

.

Temps nous est compté, néant est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

Extensions

.

Si le néant n’est rien, alors le concept de rien

Est impossible, même impensable puisque

Nous sommes bien là et que nous en

Avons une pleine conscience ;

Il est facile de nier notre existence

Mais faut-il encore être vivant pour l’affirmer.

Etre venu du néant pour y retourner n’aurait

Donc pas de sens et pourtant l’idée existe,

Comme hypothèse à vérifier, conjecture

À démontrer, un problème à …  solutionner.

Le Néant n’existe pas, on le sait depuis le Big Bang

L’extension continue de l’Univers mais on s’en fait

Représentation à partir du moment où l’on nait car

Lors nous sommes morts, pour nous, tout disparait.

Le Néant est comme l’empreinte, un concept fabriqué

Purement humain tant chacun sait que dès qu’on donne

Un nom à une chose ou idée, elles commencent à exister.

Ce qui est frappant c’est d’avouer que sa vie est un néant

Et que nous n’aurions pas existé : ce serait pareil.

C’est pour cela que certains tiendront à laisser

Des traces derrière eux, traces éphémères,

.

Matière noire, trou noir, trou blanc,

Qu’importe la métaphore … troublant

Est le concept même proche vide, rien :

C’est comme parler de Dieu, le vaut bien

Je ne puis venir du Néant dès lors qu’être

Est ma certitude absolue, et non peut-être

Dès lors comment pourrait-on y retourner

Cela même si je supposais n’être jamais né,

Sauf si je ne suis qu’une illusion d’avoir été !

.

Les philosophes affirment que le néant existe

Dès lors qu’il y aura une existence, il y aura

Aussi une non-existence, et par symétrie !

.

Problème : le néant restera un concept,

Expérience de matière est une réalité,

Un phénomène ne pourra expliquer

Un concept  tandis  qu’on utilisera

Un concept pour expliquer réalité

.

On pourrait gloser sur l’énoncé

Toute  une  éternité,   comme

 Sur  le chat de  Schrödinger

Étant vivant/mort à la fois.

.

Fragments 

.

Néant n’existe pas, il a créé

Par l’homme pour remplir le vide,

 Qui lui se situe entre l’être et non-être.

.

Il n’aurait aucune propriété physique,

Donc, insaisissable, inappréhendable,

Néant n’est donc qu’un concept vide.

.

Le vide, lui, est plein d’une énergie

Nous échappant pour le moment,

Le vide est plein … plein de vide.

.

On tourne en rond : abscons,

Je  ne peux  donc  retourner

Là d’où je ne suis pas venu.

.

D’accord, mais je vais où,

Mon corps reste en terre,

Cendres voire poussières.

.

Mon esprit, ma mémoire,

Disparaissent en énergies,

Qu’on ne sait si renouvelés

.

Qu’en puis-je  dire, de plus,

Sur ma matière, esprit, vide

Sinon qu’ils sont une trinité.

.

Pourquoi commenter  néant :

On ne sait rien sur lui, néant :

Rien d’autre qu’un vide, béant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Néant, qu’est-ce c’est :

C’est le contraire de l’être,

D’après Jean  J  Paul… Sartre,

Pour autant     E    non finitude !

En attendant      *        d’être clonés,

On nait      S    de deux   V  géniteurs,

On  nous    U     impose      E   notre vie,

On nous      I     condamne      N     à mort.

Insignifiant  S     bien avant        U    de naitre

Insignifiant *       bien après          *  notre vie,

Insignifiant, néant : y a rien à voir, circulez.

.

Je suis venu du néant,

Pour mieux y retourner,

De deux parents, je suis né

Pour faire ma   D  vie un temps.

Le temps, et y         U    compris, néant,

Ils ont été inventés   N        0      R   et  par les hommes,

Pour se rassurer,   É                 0              E    faire tout comme

S’ils en étaient les     A                   +                 N   maitres marchands.

Ce n’est pas la vie,        N                     ++                    R      ce n’est pas le temps

Mais ce sont nous, les     T                     +++                    U    humains, qui passons :

  Y a pas plus de paradis     *                     ++++                   O       que d’enfer ou de néant

  Insignifiants au début,   P                    +++                   T     et à la fin, nous serons !

   Que ferons-nous de la    O                 ++                  E   vie si en rien ne croyons

   Et pourtant, pour elle,     U              +               R   toujours nous bataillons,

   Lors cherchons en nous-      R      0    Y  mêmes son sens, orientation.

Temps nous est compté, néant   0 est fin, que nous n’escomptons.

On ne pourra plus compter les jours pendant notre éternité,

S’agit d’autres dimensions qui ne nous sont pas données

Alors mon néant est espace inconnu, grand et béant

Que je ne saurais jamais remplir, de mon vivant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Boule de feu,

Lumière rougeâtre

Ou flacon   de parfum :

Ou le trou noir du néant !

.

950 4

.

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

Une boule de feu est le contraire du néant

Étant toute absence de matière, d’énergie,

Aucune forme aucun fond ne peut figurer

Le néant qui ne sera qu’un pur concept.

 .

Symbolique 

 .

La  foudre en boule

Est une sphère lumineuse

Apparaît lors orages, disparaît,

Soit paisiblement, soit en explosant.

 .

Mais  elle  serait  même  capable d ‘entrer

Dans les maisons, dans les cockpits d’avion,

Passant à travers  les fenêtres  et hublots.

 .

Les  témoignages révèlent  tous  qu’elle

Ne durerait que quelques seconde,

Est de couleur jaunâtre   tirant

Vers l’orange, 20, 40 cm.

lameteo.org/index.php/les-

mysteres-de-la-foudre-en-boule

.

.

Fond

.

Évocation 

.

950 6

Moi je l’imagine comme une présence

De matière, boule de feu !

Libre à chacun d’imaginer le néant

Comme il veut ou l’entend !

 .

Symbolique

 .

Le néant est un concept

D’absence ou     de  nullité absolue.

 .

Il est directement                et indissociablement

Lié à ce que l’on ap                       pelle la notion d’être.

 .

Il ne faut pas  confon                              dre «néant»  et «vide»

Qui seront deux  noti                              ons  plutôt différentes.

 .

La seconde sera rela                         tive à notion d’espace

Le vide s’inscrit tou                   jours dans un espace

 .

Incompatible à          notion de néant

Et au sens de  « rien absolu »

Modifié, source : Wikipédia

 .

 .

Fond/forme 

.

Une boule de feu n’aura rien du néant,

C’est de l’énergie tout feu tout flamme :

De la rencontrer, on y perdrait son âme,

Comme elle, disparaissant  en un instant.

.

Mais, du néant, rien ne pourrait provenir,

Lors rien non plus  ne pourrait y retourner.

Venu du néant pour y retourner devient alors

Un énoncé vide, sans forme ni matière ni fond.

.

Textuels et illustrations  >>

949 – Comment imaginer lumière sans ombre

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les objets font de l’ombre

À toute lumière projetée,

Sous  un certain  degré,

Parfois,  en pénombre.

.

Et une personne peut

Vivre dans… l’ombre

De quelqu’un autre,

Sens propre, figuré.

.

Rester dans l’ombre

Se mettre en lumière

Ou, partager les deux,

Font toute personnalité.

.

Comment imaginer toute projection de lumière,

Sans ombre portée  sur les objets étant derrière :

Contrastes nous font bien percevoir leurs formes

En intensités de couleurs  si parfois … difformes.

.

Ombre et lumière n’existeront pas d’elles-mêmes,

Lumière reflète l’énergie, l’ombre, son incapacité,

Lumière  reflète  transparence ; l’ombre, l’opacité,

Épaisseur de nuit, matin, lumière d’ombre, blême.

.

Obscurs sont les néants habitants notre inconscient

Participant au collectif, ne seront pas moins, béants,

Si l’inconscient détient la clé de notre histoire privée,

Nous ne parvenons même pas  à  nous la remémorer.

.

Lumière ne provient pas,  à la fois, des deux côtés,

Et dans l’ombre, je peux m’autoriser quelque repos

Si j’imaginais que je puisse me voir, de face, de dos,

Je craindrais qu’ombre ne pourrait pas me cacher.

.

Dans l’ombre, je fais des choses,  sans y voir  clair,

Pour mieux  les rejouer ensuite  en pleine lumière,

L’apprentissage est ombre ; l’expérience est clarté,

En la maitrisant, la zone d’ombre  sera supprimée.

.

Pour vous influencer, je joue dans votre… ombre,

Quand c’est à moi d’agir face au grand… nombre

Il arrive  que je vive des heures … plutôt sombres,

Et alors je souhaite me retirer dans la pénombre.

.

Parfois, on me dit que je ne suis pas une lumière :

Pour autant je ne me vois pas d’ombre, ni œillère,

Dont je ne saurais que faire, pour me débarrasser,

Ma source serait-elle trop faible, pour m’éclairer !

.

Paradoxe que cette source  qui produit ma lumière,

Avoir besoin de son ombre pour bien me ressourcer,

Sans l’ombre  de ma lumière, je ne serais qu’insensé,

Sans la lumière de l’ombre,  je ne serais que mystère.

.

Extensions

 .

Pendant longtemps,

L’on a cru que la lumière

Sortait des yeux, comme une

Projection sur l’environnement.

On sait à présent qu’il n’en est rien,

L’œil ne fait que la percevoir et refléter.

Les objets eux-mêmes reflètent la lumière

Et la couleur. Il n’est pas certain que les yeux

Voient leur réalité tant l’œil n’est pas objectif.

.

Avant toute chose, préciser ce que désignent

La lumière, l’ombre, la pénombre,  obscurité,

Puis nommer différentes sources de lumières,

La  lumière naturelle  et  la lumière artificielle

Les  lieux  obscurs : grottes, caves, cinéma, etc.

Ou des personnages, des animaux, des activités,

Associés à jour, nuit,  la lumière ou à l’obscurité !

 L’ombre mettra en valeur la lumière par contraste,

Et fera ressortir comme une part de mystère caché.

.

L’ombre est caractéristique d’une absence

De lumière, et non pas à cause de celle-ci

D’un ou plusieurs objets qui la masque.

.

Si on dit  de quelqu’un  qu’il nous fait

De l’ombre, qu’il n’est pas une lumière

On fait référence à quel qu’obstruction,

Non pas tant à l’espace qu’à l’intelligence.

.

Lumière existe sans ombre mais non l’inverse

Bien que  personnes, personnages  existent bien

Dans l’ombre mais de façon analogique seulement

De même qu’on parle  de zone  d’ombre  en affaires !

.

Fragments

.

Chacun a sa part d’ombre et de lumière :

Quand on sort de l’ombre pour s’exposer

En pleine lumière, on prend beau risque

De révéler, aussi, ses éclats d’existences.

.

Pas ombre sans lumière et inversement,

Pour autant, l’ombre de vient pas d’elle,

Elle vient d’objet créant comme obstacle

Et qui diminuera l’intensité derrière lui.

.

Je peux devenir  l’ombre  de moi-même

Suite à la vieillesse, incapacité, maladie.

On dit que la vieillesse reste un naufrage

Elle sort de la lumière pour entrer ombre.

.

Parfum, fort ou faible,  agréable  ou pas,

Ne diffuse  d’ombre, bien  que particules,

Redonne de la lumière à celui qui le porte

Et s’il est mauvais, le rejettera en l’ombre.

.

Le noir de la nuit, ne comporte pas d’ombre,

Par contre le blanc peut avoir zones d’ombre,

Comme en voit dans des tableaux de peinture,

Où des «jeunes filles en fleurs», d’après Proust.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Les objets font de l’ombre

À toute lumière projetée,

Sous  un certain  degré,

Parfois,  en pénombre.

Et une personne peut

Vivre dans… l’ombre

De quelqu’un autre,

Sens propre, figuré.

Rester dans l’ombre

Se mettre en lumière

Ou, partager les deux,

Font toute personnalité.

.

Comment imaginer toute         C              projection de lumière,

Sans ombre portée sur les       O              objets étant derrière :

Contrastes nous font bien       M             percevoir leurs formes

En intensités de couleurs        M             si parfois … difformes.

E

Ombre et lumière n’existe        N            ront pas d’elles-mêmes,

Lumière reflète l’énergie          T            l’ombre, son incapacité,

  Lumière reflète  transpa           *             rence, l’ombre, l’opacité,

 Épaisseur de nuit, matin,          I           lumière d’ombre : blême.

 M

Obscurs sont les néants ha       A          bitants notre inconscient

Participant au collectif, ne        G            sont pas moins, béants,

Si l’inconscient détient la          I            clé notre histoire privée,

Nous ne parvenons même        N         pas à nous la remémorer.

E

Lumière ne provient pas,          R            à la fois, des deux côtés,

Et dans l’ombre, je peux            *        m’autoriser quelque repos

Si j’imaginais que je puis           L       se me voir, de face, de dos,

Je craindrais qu’ombre              U       ne pourrait pas me cacher.

M

Dans l’ombre, je fais des             I           choses,  sans y voir  clair,

 Pour mieux  les rejouer              È         ensuite  en pleine lumière,

L’apprentissage est om              R       bre, l’expérience est clarté,

En la maitrisant, la zone            E          d’ombre  sera supprimée.

*

Pour vous influencer, je             S          joue dans votre … ombre,

Quand c’est à moi d’agir            A             face au grand… nombre

Il arrive  que je vive des             N          heures … plutôt sombres,

Et alors je souhaite me               S          retirer dans la pénombre.

*

Parfois, on me dit que je            O           ne suis pas une lumière !

Pour autant je ne me vois          M             pas d’ombre, ni œillère,

Dont je ne saurais que fai          B            re, pour me débarrasser,

Ma source serait-elle trop          R              faible, pour m’éclairer !

E

Paradoxe que cette source          *             qui produit ma lumière,

Avoir besoin de son ombre                      pour bien me ressourcer,

Sans l’ombre de ma lumière                        je ne serais qu’insensé,

Sans la lumière de l’ombre                       je ne serais que mystère.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Flacon de quelque chose,

C’est certain :

 Lors flacon de parfum 

Ou d’odeur

.

.

 

Une lumière sans ombre serait

Comme un parfum sans odeur, 

Et a contrario, l’odeur ne peut se

Passer de son substrat physique.

 .

Symbolique 

 .

À la Renaissance,

Le   parfum

A connu un

Réel   essor.

On l’utilisait

Pour  camoufler

Les mauvaises odeurs

Aujourd’hui, le parfum

Est considéré comme un

Produit  de luxe devenant

De  plus en plus  accessible

À  grand  nombre de gens.

Mais  le parfum marquera

Également la personnalité

De l’individu qui le porte.

Ce sera en quelque sorte

Sa signature olfactive.

Source : 1001symboles.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

949 6

Une lumière sans ombre serait

Comme un parfum sans odeur, 

Et a contrario, l’odeur ne peut se

Passer de son substrat physique !

 .

Symbolique 

 .

Odeurs s’offrent-

Réellement à notre nez,

Il les fabrique   en partie.

 

Sont-elles  détachables  des

Objets   qui   les    dégagent ?

Non, il nous semble impossible

De  convoquer  l’image  d’odeur

N’étant l’odeur de quelque chose.

 

Se souvient-on  d’une  odeur ? Non.

On se souvient de l’avoir déjà sentie :

Pouvons-nous   décrire    cette   odeur ?

 

Pas davantage qu’expression de  visage ;

L’on pourrait seulement en dire : pourquoi ?

C’est parce que nous avons conscience d’une odeur

Sous la seule forme de « l’effet que cela fait » de la sentir.

Journals.openedition.org/terrain/4325

 .

.

Fond/forme 

 .

Imaginez parfum qui ne vous convient :

Il vous dessert plus qu’il ne vous soutient

Et ce dernier étant par nature éphémère,

Il aura besoin  d’un fixateur  pour exister

Il en serait de même   pour toute ombre :

.

La lumière elle-même, ne peut en avoir,

Il faut un obstacle  pour projeter ombre.

L’ombre parfum est lumière qui le tient

Les deux se rejoignent en couple divin,

Qui illumine sa vie à chaque matin !

.

 Textuels et illustrations   >>

948 – Mon espace-temps se contracte au soleil

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis en ce jour où  je suis.

Où tout  s’étire et distend, fonction lieu, temps

Fonction  du rêve, de sensation, pensée, action.

.

Le temps semblera s’être arrêté,

Voilà la contraction espace-temps,

Faisant durer, longtemps : l’instant,

En un magique environnement.

.

Temps, espace disparaissant,

Il reste notre esprit vagabondant

Au gré de joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à ignorer  le jour et l’heure.

.

Espace-temps  se contracte au soleil,

Allongée nue sur sable endroit désert

N’entends que  murmure de la mer,

Dont vague me susurre de dormir,

Par chants de sirène à s’étourdir.

.

Je ne sais plus trop, où je suis,

Je ne sais trop  où  j’en  suis,

L’espace-temps  s’évanouit,

J’en  suis  conquis  et ravi.

.

Rayon  caresse  ma peau,

Il me fait rêver   d’eaux,

Au-delà… mon cerveau

Profite de  son  repos,

.

Qu’une bulle octroie

À celui qui s’y  noie

Sans foi et sans loi

Nu comme un roi

.

Dans mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

.

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

 .

Extensions

.

Me contracter puis me fondre puis disparaitre

Comme une simple molécule ou simple atome

Dans la Nature pour ne subir la gravitation

Terrestre par le poids réel de mon corps,

Pour bénéficier de son attraction céleste

Me faisant voyager à travers l’espace-temps,

Ne sera rien d’autre que rêve sans aucun doute

Tant, à chaque fois que je me réveille, bien que nue

Et abandonnée aux rayons du soleil, je reviens sur Terre

En quatrième vitesse dès que je bouge le doigt de pied

Je réintègre mon corps pour le restant de la journée.

S’affranchir de toute pesanteur est, pour sûr,

Vrai bonheur mais comme personne ne peut rester

Des heures en repos sur un fil d’équilibriste, la réalité

Prend le pas sur la fiction en récusant l’imagination pour

Nous rendre et nous soumettre à ce que l’on appelle la raison.

Dire que le temps s’arrête est du domaine de l’hallucination

Bien que l’astronome prétend que le temps n’existe pas,

Que nous l’avons, purement et simplement, inventé

Pour transformer la course folle de l’espace

En histoire collective et individuelle.

Le temps subjectif devient une succession

De parenthèses où je suis et où  je ne suis pas.

L’important serait donc les changements d’états :

C’est parce que je perds conscience de ce qui m’entoure

se passe en moi que je prends conscience, au réveil, j’existe.

.

Le Soleil est un cercle, une boule, une étoile, un point lumineux

Il m’irradie de ses rayons de lumière et de chaleur gracieuse

Jusqu’à me faire tourner la tête et le reste avec, de fièvre

Si je m’y expose, toute une journée, et sans bouger

D’un seul coup, comme un voile sombre, noir

Avec juste un point  jaune, au milieu

Je  vacille et je tourne en rond

Suis malade pour de bon

Victime insolation.

.

Si on enlevait toute l’eau contenue

Dans mon corps plus la graisse, sang,

Sans compter tous fluides et humeurs,

Il ne resterait pas grand-chose  de moi !

.

Ce n’est pas ce qu’on appelle «contraction»

Ce sera plutôt : dessèchement, lyophilisation

Je n’y tiens pas plus que cela,  même au soleil,

Qui, dans mes rêves, ne sera qu’un disque doré.

.

Fragments 

.

L’espace où, rêvassant,

Je passe et perd du temps

Tout d’abord … il se rétracte,

Pour ne pas dire, se contracte.

Mon corps, esprit s’embrument,

Tout s’arrête, tout tend vers infini,

Juste parce que chaleur soleil ravit.

.

Plongé dans ma rêverie sans objet,

Je passe cent minutes comme une,

Et au final, je ne le regretterai pas,

Le prend comme  cadeau, fortune,

Il est si rare de pouvoir consacrer

Du temps à ne rien faire, à rêver.

.

Le soleil rechargera bien ma pile

Tant que je me brancherai  à lui,

Sans la moindre des résistances

Jusqu’à ce  qu’il ait fait  le plein,

Déclenchant, enfin, mon  réveil.

.

Espace  se remet  à faire surface

Et le temps à s’égrener … vivace

Je suis prêt  à sauter … à bondir

Sur tout  ce qui peut  m’advenir.

.

M’extirper  de  ma  chaise longue,

Me demande un effort surhumain

Mais  que j’accomplirai, volontiers.

.

Ah mince, ma peau aura trop rougi,

Au point je sens  comme un   frisson,

.

Aurai-je été victime d’une insolation !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Alors mon espace-temps,

Qu’est-ce   que  cela  peut  bien  être

Sinon l’endroit précis  en          E         ce jour,  où    je suis.

Où tout  s’étire et distend           S          fonction lieu,  temps

Fonction  du rêve, de sensa       P         tion, pensée, action.

Le temps semblera   A     s’être arrêté,

Voilà la contraction   C    espace-temps,

Faisant durer, long    E  temps : l’instant,

En un magique         *       environnement.

Temps, espace       T             disparaissant,

Il reste notre       E      esprit vagabondant

Au gré de        M    joyeuse, triste humeur

Et jusqu’à   P    ignorer  le jour et l’heure.

Espace    S  temps  se contracte au soleil,

Allongée  *   nue sur sable endroit désert

N’entends   S  que  murmure de la mer,

Dont vague   E  me susurre de dormir,

Par chants de   *  sirène, à s’étourdir.

Je ne sais plus   C    trop, où  je suis,

Je ne sais trop    O     où  j’en  suis,

L’espace-temps    N    s’évanouit,

J’en  suis  conquis   T   et  ravi.

Rayon caresse ma   R      peau

Il me fait rêver     A   d’eaux,

Au-delà du      C    cerveau

Profite de   T   son repos,

Qu’une  E bulle octroie

À celui   qui  s’y  noie

Sans foi  et sans loi,

Nu comme  un roi

Dans  mon corps

Ni sud ni nord,

Soleil endort,

Pire encore

Le temps,

Espace,

Fond

On

V

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une vis plantée

Comme aiguille

Dans grand cercle

D’un cadran d’horloge

.

948 4

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 .

Symbolique 

 .

Les  toutes premières  horloges  comptaient

Souvent  une aiguille : celle des heures 

Et déjà celle-ci tournait généralement

Dans le même sens qu’aujourd’hui.

Selon quel décret,  quel modèle ?

 

Mystère : après avoir consulté

Quatre musées trois historiens

Et physiciens, pas de réponse.

 

Pour les adeptes de la logique,

Les aiguilles reproduiraient la

Course du Soleil, vu de la Terre.

 

Lors, les premiers cadrans étaient

Divisés en 24 parts : l’aiguille mettait

24 heures pour faire son tour complet,

Tout comme la course apparente du Soleil.

letemps.ch/societe/aiguilles-montre-quete-sens

.

.

Fond

.

Évocation 

.

948 6

.

Le temps est, plus souvent, figuré

Par une aiguille

Lors l’espace est souvent figuré,

Par un cercle.

 .

Symbolique

 .

xxxxxxxxxxxx

Le point est l’équivalent

Géométrique de l’unité arithmétique.

Il est à l’origine de l’ensemble des familles

De nombres figurés : il  n’a pas de dimension.

La première dimension commence avec la ligne

Composée  de deux points. Le point est le cercle

Qui attend  pour se développer  qu’on établisse

Un rayon, rapport entre lui, circonférence.

Le cercle est le symbole du Tout.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

xxxxxxxxxxxxxx

 .

 .

Fond/forme 

 .

On s’y perd un peu, ici, en conjectures

Sans tenir compte de toutes conjonctures

Notre géométrie en prend plein la figure,

Nous abandonnant  en rade, déconfiture?

.

Si le point, la droite, la courbe, le cercle

Seraient à l’origine  de bien des choses

D’autres nous échappent totalement,

Comme la matière noire voire grise

Comme les trous noirs : troublant.

.

Textuels et illustrations  >> 

947 – Monde est microcosme et macrocosme !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mi

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

.

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

.

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder… voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

.

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge sans horloger proclame Voltaire»

Il n’y a pas  de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

Extensions

.

Du plus petit au plus grand qu’on puisse voir,

Du microscopique, jusqu’à l’incommensurable,

L’on aura cessé  de reculer les limites du visible,

Pour découvrir  les secrets, de la Nature, du Ciel,

Afin de chercher le sens de notre vie, sur la Terre,

Sans jamais y parvenir,  tout en étant émerveillé,

D’agencement beauté microcosme, macrocosme.

Ni trop petit, ni trop grand, nous serions milieu

Pour servir de médium entre l’Univers et Dieu.

.

Le macrocosme  « c’est le Monde entier

Comme organisme comparable  à l’homme,

Un ensemble dont les parties se correspondent.

.

L’homme seul se considère, se juge, petit monde,

Contenant  toutes les qualités d’un grand Monde,

C’est pourquoi on l’appellera un « microcosme ».

.

Fragments

.

Un donjon est une sorte de microcosme

En lequel on s’enferme, qui nous préserve

De dangers extérieurs, monde macrocosme,

C’est ainsi que forme prend en compte le fond

.

Microcosme, que notre Galaxie,

Au regard d’autres par milliards,

Et microcosme que notre planète

Rapport soleil, cent fois plus gros.

.

Macrocosme que ce grand Cosmos

Dont on ne mesure pas bien confins

Il pourrait se prolonger dans l’infini,

Tout autant que  de se replier sur lui.

.

Du plus petit jusqu’au plus grand à voir

Comme donjon et enceinte d’un château

Donjon comme minuscule  tour d’ivoire

D’où on peut voir panorama  plus beau.

.

Concevoir la Terre comme observatoire

De l’Univers, serait-il une idée absurde,

Mais à l’usage de qui, et pourquoi faire,

D’où la promotion d’un Dieu démiurge !

.

Cela parce nous sommes né d’une cellule

Et qui, plus est, serait venue… d’ailleurs :

Et ailleurs,  c’est quoi, c’est où, pourquoi,

Que de mystère dans ce sens de l’Univers.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Cro

Macro

Cos-me :

Nous sommes.

Nombre d’univers,

Qui en nous, résonnent

Du plus petit ou plus grand,

Et, que l’on explorera, souvent,

Avec  nos  nouveaux  instruments !

.

Rapport aux mondes micro, macrocosmes,

Je suis, nous sommes des femmes, des hommes

Macro … en galaxies, micro… en univers d’atomes,

Minuscules, grande  échelle : inexistants, en somme.

Une intelligence, mémoire concentrées en un cerveau,

Qui, au bas mot, ne peut guère peser plus …  d’un kilo,

Perchées sur une hauteur, autour d’un mètre soixante,

Espérant bien vivre jusqu’à cent vingt années pétantes.

D’en haut, vu de l’Univers : un petit grain de poussière,

D’en bas, vu par une puce… un grand géant sur la terre,

Si nous nous sommes érigés en norme-étalon … partout,

C’est parce que nous avons décidé être le maitre en tout.

MONDE EST

Nous avons capturé, domestiqué, alimenté, et, même été

Jusqu’à sélectionner bons animaux, pour les rentabiliser,

Jusqu’à supprimer en tuant et en chassant, tant d’autres,

Nous sommes rois de la Nature bien plus que ses apôtres

Or, d’aussi près, que l’on puisse voir, avec un microscope,

D’aussi loin que l’on puisse observer avec un … télescope,

La Nature et l’Univers nous échappent … comme myopes,

À  leur sens, leur destin, leur parallélisme et leur biotope !

MICROCOSME

Parait que nous serions le milieu… mais le milieu de quoi,

Quand milieu de l’infini, est égal, à lui-même, plus epsilon

Si l’on tenait compte de l’erreur de calcul  d’une personne,

Le milieu n’est ni le début ni la fin de notre monde, en soi.

La fin du monde ne peut être que  la nôtre … n’étant en vie

Que pour l’annoncer, précipiter, retarder … voire constater

La fin de l’hégémonie d’humains ayant passé toute leur vie

À soumettre, asservir la Nature pour leur seul profit avéré.

ET MACROCOSME ! 

Microcosme que l’Humanité, toute entière, dans l’Univers,

Macrocosme que ses capacités à lui donner un sens … vers

Une explication de son apparition sur Terre, irrationnelle,

Tout autant, émotionnelle, voire même … confessionnelle.

«Il n’y a pas d’horloge, sans horloger, proclame Voltaire»

Il n’y a pas de microcosme, sans macrocosme, sur Terre,

Toutes les histoires des hommes, parlent de ce Mystère :

Nous sommes tous des êtres abandonnés en pleine erre,

Erre entre micro et macro, vérité, mensonge, en miroir,

Ma condition humaine est de rester lucide dans le noir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Donjon ou quelque

Chose …  comme cela

Avec un toit  en voûtes,

Micro-macro-cosmes.

.

947 4

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 . 

Symbolique 

 .

Les tous

Premiers donjons

En pierre  apparaissent  au

Croisement  des Xe et XIe siècles.

.

Symbole de pouvoir sur les hommes

 Sur la terre, le château évolue à la fin

Du  Moyen Âge  pour devenir  de  plus

En plus lieu de résidence seigneuriale,

Princière, quand  ce n’est pas  royale.

 .

La défense reste cependant  passive :

La porte est située en  hauteur et sur

Le flanc  le moins exposé, et les murs

Sont épais, fenêtres rares et étroites.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

947 6

.

Un donjon est forcément un microcosme,

 Complétement fermé

Et une voûte céleste serait un macrocosme,

Complétement ouvert.

 .

Symbolique

 .

« Les relations avec Bruno Joncour

Ne sont pas mauvaises : elles sont inexistantes…

 

Dernier entretien  vers août 2014.

Depuis, il ne m’a        dresse plus la parole,

Il est dans sa tour                    d’ivoire et s’appuie

Sur son « micro                       cosme joncourien »

Qui prend les déci                        sions. C’est sa cour.

 

Il y a peu d’élus                            en ce microcosme.

Il ne tolère la mo                   indre contradiction.

Personne ne lui dit     rien dans sa majorité.

D’adjoints étant court-circuités par lui.

 

Il serait plus enclin à écouter les gens de l’opposition

Plutôt que ceux de sa majorité qu’il réunit rarement.»

ouest-france.fr/bretagnesaint-brieuc-jean-jacques-

fuan-fustige-le-microcosme-joncourien

 .

.

Fond/forme 

.

 .À l’intérieur d’un donjon, si grand soit-il

Il ne pourrait y avoir  qu’un microcosme,

Dès lors il s’agit d’endroit où l’on se retire,

Tandis que vaste monde ouvert tout autour

Continue  à s’agiter, échanger, à guerroyer.

.

Il en est un autre mille fois plus petit : cellule,

Non pas celle d’un moine mais celle d’un corps,

Qui cumule, tout comme l’Univers macrocosme,

Une gigantesque bibliothèque de données vitales.

.

Comme quoi, on peut être minuscule, invisible,

 Et majuscule, visible, à la fois, au microscope

En somme l’Univers et nous, se reflètent,

En va-et-vient permanent, mystérieux

Connaissance infime et grandiose

Mais jamais totalement éludée

Jamais totalement explorée.

.

Textuels et illustrations  >> 

946 – J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où d’autres êtres vivants Aliens,

Nous  observent,  nous  copient ;

.

Ce n’est que   projection  de soi,

Dans un  ailleurs où autres lois,

Régissent des sociétés, sans foi,

Où l’humain n’en est pas le Roi.

.

Tant cela n’est qu’échappatoire

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à leurs paroxysmes

Font fi de censure des mots en isme.

.

J’imagine, lors situation dramatique,

Dérivant et succombant  à la panique,

Que seul moyen, de s’en  sortir  vivant,

Est de savoir voler vers  le   firmament.

.

J’imagine… lors vies où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers, vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’angoisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute victoire  bien assurée.

.

J’imagine, lors je suis  près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches, vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne  bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,   comme  il  est  inscrit.

.

J’imagine …   je sais … tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’autre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine… que je suis ton roi !

.

Extensions

 .

J’imagine, lors ceci, lors cela…

Tout ce qui arrive, arrivera mais fortuitement,

Car je ne sais comment, je retomberai toujours

Sur mes pieds car  je suis le héros du jour, celui

De notre amour et rien ne détruira lien heureux.

Si tout cela n’est que fantasme, si tout cela n’est

Que fantasque, il n’empêche que peur, anxiété,

Angoisse en sont les trois degrés qui depuis

Ma tendre enfance, m’y ont conditionné.

.

L’imaginaire est la porte donnant sur d’autres univers

Que celui dans lequel on vit, et bien qu’on s’y rattache !

Entre le Monde tel qu’il est, qu’on le voit, qu’il reviendra

Il y a des interstices, des bulles, et des vides, à  explorer :

Le monde n’est pas un, mais plusieurs… une multiplicité !

.

Comment pourrait-on dépasser la vision

D’un Monde dans lequel, on nait, on est !

.

On me répond : simple … par l’imaginaire

Qui, comme chacun sait, reste sans borne !

.

Cent bornes, peut-être, sans borne, pas sûr

On n’imagine que ce que l’on croit exister !

.

Parmi tous les possibles, tous les probables,

Il y en aurait plein d’inconnus, d’ineffables !

.

La somme des connaissances, des imaginaires

N’est que peu de chose par rapport à l’Univers.

.

Fragments

.

J’imagine un Monde,

J’imagine une Terre,

Où une révolte fronde

 Aurait mis fin… enfin,

À toutes nos misères :

On l’appellerait confins

De notre propre univers

Comme ultime… repaire.

.

Sauf qu’il est… imaginaire,

L’humain étant ce qu’il est,

Lors avec lui, il emporterait,

Contenu de malle de Pandore

Et non celle, riche des trésors.

Et, au final, dedans ou au-delà

Tout au même  …  reviendrait !

.

Autre lieu supposera  autres êtres :

Rencontres seraient extra peut-être,

Lors en serions les rois ou… esclaves,

Des extra-terrestres, la Terre, enclave

Et comme sur la «Planète des singes»,

Curiosité pour leurs remue-méninges !

.

Autre monde n’a limite qu’imagination,

Cantonnée à une anthropomorphisation,

Alors que chez nous, les lois de l’évolution

Aurait pu donner autre type d’apparition !

.

C’est déjà un miracle que nous soyons vivants

Terre une poussière  parmi milliards galaxies,

Et qui plus est conscients et même intelligents.

.

Lors ne demandons pas la lune, notre imaginaire

Devrait bien être, à lui seul, apte à nous satisfaire.

.

Au-delà de ma vision du monde : un inconnu béant

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

J’imagine dès lors projette

Un tout autre monde en ondes,

Où  A  d’autres êtres vivants, Aliens,

Nous      U      observent, nous copient

Ce n’est que               projection de soi,

Dans un  ailleurs   D       où, autres lois,

Régissent des sociétés   E       sans foi,

Où l’humain  n’en est pas le L   Roi.

Et cela n’est qu’échappatoire   A

Pour quitter Terre avec espoir

Ailleurs à nouveau te revoir.

.

J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,

Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,

Trop loin pour qu’elles se correspondent,

Et si près que chairs se confondent.

J’imagine, lors disparaît simple apparence,

L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance

Trouve monde est incohérence,

Et que la mort est délivrance.

J’imagine, lors fantômes nous hantent,

Qu’inconscient collectif les invente,

Hérite de tous mythes fondateurs,

Que nous avons créés, auteurs.

J’imagine, lors la nature se déchaine,

Qu’elle met l’homme en chaines

En provoquant chaque année

Catastrophes par milliers.

J’imagine, lors ennemis assassinent,

Pour asseoir leur justice léonine,

Et c’est toujours à leur profit,

Décrétant leurs interdits.

.

J’imagine, lors amours pêle-mêle,

Où hommes  et  femmes  s’emmêlent

Que jouissances à  D  leurs paroxysmes

Font fi de censure   E  des mots en isme.

       *

J’imagine, lors situ   M    ation dramatique,

Dérivant et succom     A     bant  à la panique,

Que seul moyen,  de     *     s’en   sortir  vivant,

Est de savoir    voler      V    vers  le   firmament.

  I

J’imagine… lors vies      S     où, rôles    premiers,

Justiciers,  guerriers,       I     vous   étant   dévolus,

Que ma peur par l’an       O    goisse  bien  tenaillée,

Est balayée par toute        N     victoire  bien assurée.

       *

J’imagine, lors je suis        D      près  de  toi,   tu cries,

Viens vite,    dépêches,        U      vole  à  mon   secours ;

Que  je ne  te vois  ni ne       *       bouge, aveugle, sourd,

Que  tu tombes  de haut,     M       comme  il  est  inscrit.

   

J’imagine …   je sais que                tu ne me croiras pas,

Que tu es quelqu’un d’au        D            tre et aussi tout moi,

Que tu ne penses pas que         E               j’étais de  bonne foi,

Alors que tu es ma reine              *                  que je suis ton roi !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Silhouette d’homme debout,

Avec ses bras bien croisés,

En  train  d’imaginer 

Ne sais quels êtres !

.

946 4

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut   être     défini

Un   peu         comme  le

Fruit de          l’imagination

D’un indivi        du  ou   groupe

Ou   encore          d’une     société,

Produisant            des          images.

Et puis  des             re-présentations,

Des récits et              voire des mythes

En  plus ou              moins détachés de

Ce  qu’il  est            d’usage  de  définir

Comme la réa         lité comme elle est

Il s’agit de la ca       pacité du groupe

Ou d’un individu    à se représenter

Le monde à l’ai   de d’un réseau

Associations        d’images

  Lui donnant        un sens.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

Évocation 

.

.

J’imagine … d’autres lieux,

D’autres temps, d’autres êtres :

Qu’ils soient  ou   bien   terrestres,

Extra-terrestres, d’outre-tombe.

 .

Symbolique 

 .

D’une manière

Dite Gé-né-ra-le,

 L’extraterrestre

Symbolise

Homme demeurant inconnu,

Que l’on a du mal  à comprendre

Saisir sa pensée nous reste étrangère.

 .

Ils viennent du ciel/masculin, s’opposent

Donc à l’élément terre/féminin en  rêves

L’extraterrestre représenterait un être

Étranger à une nature féminine, est

Homme dont l’on attend la venue,

 .

Tout en la redoutant fortement.

Ce serait une incompréhension

Fondamentale, exprimée ici.

tristan-moir.fr/extraterrestres

 .

 .

Fond/forme 

 

Ah, l’imaginaire… mais qu’est-il donc !

Que sommes-nous lors il nous fait défaut ?

Il a pour synonymes : fictif, illusoire, irréel,

Et j’ajouterais chimérique,  fantasmagorique,

Et  pour antonymes : effectif, positif, réel, vrai,

Certains disent qu’imaginaire fait partie du réel,

Mais qu’il n’a pas toujours le vrai sens de la réalité

Je laisserai les philosophes en débattre : bonne soirée.

Pour moi, mon imaginaire, c’est la manière de respirer.

.

Textuels et illustrations  >>

945 – Laissant flotter, à tous vents, l’humeur

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou  bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

.

Étranges démons m’attrapent,

Étranges  bruits,  me  frappent

Quand  des foudres  me sapent,

Et dans des abîmes me happent

Quand j’étais  encore  un enfant,

Et dites  pourquoi  ne le  suis-je !

.

Je rêvais  de monstres méchants

Et morts m’ex-citaient  bien  plus,

Ce que  j’imaginais, n’existait pas,

Ce qui existait,  je n’imaginais pas

Choses qui ne … se racontaient pas

De peur, ai fini un jour par l’oublier.

.

J’ai rêvé  d’amour  avant consommer,

Ai rêvé de jours avant de me consumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait plus.

Combien de fois aurai-je rêvé

De devenir ce que je suis,

Sans imaginer, depuis,

Que  je l’ai  réalisé !

.

Rêveries m’apportent

Tout  ce qui m’importe,

Mots frappent à ma porte,

En  flots  comme  cloportes.

N’en suis-je un, à déblatérer

Ainsi  sur mes proies, cafards,

Mais … foi de  poète, cancrelat,

Un vers peut un autre, en cacher

Que je ne connais pas  et découvre

En le couchant, nu, sur mon papier,

Rêver les mots avant que  je les ouvre

Me rend d’humeur, à me les inspirer !

.

Extensions

Ils demeurent tapis au fond de moi

Comme autant de rêves endormis,

En diverses formes de chrysalides

De ma pensée.

En laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, je sens que la marée

Monte  ou descend  ou demeure à

L’étale, elle change tous les jours

De hauteur et même d’ardeur.

Rêve blanc : grève rose !

Rêve gris : grève noire !

Rêve entre bleu et vert :

Grève de toutes les couleurs.

Le baromètre de l’humeur

Suit celui du temps !

.

L’humeur est comme la météo, variable avec éclaircie,

Elle est tantôt en haut, et tantôt en bas, et tantôt égale !

Le long d’un curseur, je mélange un nombre de couleurs :

Quand les nuages  s’accumulent, mon humeur s’assombrit.

Humeur vagabonde, humeur moribonde,  humeur féconde :

Toutes les humeurs se fondent et même parfois se confondent

Mon corps dit ce qu’il pense de ce que je vis, de ce que je subis !

.

L’humeur est comme l’amour, enfant de poème,

Il en est des drôles, des morbides… des extrêmes.

.

L’humour est comme regard décalé sur soi-même,

Humour gris, noir, rose, arc-en-ciel,  blanc crème !

.

Attention cependant à ne pas devenir trop sensible

À tout ce qui se passe autour de soi ou susceptible !

.

Laisser flotter à tout vent est perdre contrôle sur soi,

Il vaut mieux se fixer des bornes sinon on se déchoit.

.

Fragments

.

Attention à ne pas prendre

L’humeur comme l’humour,

L’allumeur comme l’amour,

Jusqu’à en avoir à revendre

.

Aujourd’hui, humeur et humour s’opposent,

L’humeur désignant une disposition assez chagrine

«j’ai mes humeurs», sauf se déclarer de bonne humeur

Lors l’humour s’amuse sans amertume des aspects

Ridicules, absurdes ou insolites de la réalité.

.

Mais l’humeur peur dépendre de l’humour :

En avoir, aide à rester zen, ouvert, toujours,

Les humeurs sont liées aussi aux caractères,

Comment bilieux, pourrait-il être  heureux !

.

L’humeur utilise le comportement, l’émotion

L’humour, mots du langage, interprétation

Si l’humeur de quelqu’un peut faire peur

L’humour manipule assez bien l’ironie.

.

La colère, fatigue, les ennuis agissent

Sur mon humeur et ce, de manière

Contrôlée ou non … automatique

Et là tout humour, se volatilise.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Humeur, chose notable

Impalpable et improbable

Flottant  autour  de  notre air

Comme    un   parfum  en  vers.

Comme   chacun   le  sait  bien,

Elle  est    variable,  versatile :

Sera-t-elle  utile,  ou, futile,

Peu appréciée,   ou bien,

Chacun l’aura heureuse

Facétieuse,  gracieuse

Proche rêve/réalité.

Laissant flotter, à tous vents,

Mon humeur, mon cœur,  âme,

Sans pouvoir plus rien contrôler,

Je m’expose à cacophonie sons,

Ou au kaléidoscope d’images

Envahissant  mon cerveau !

Étranges  H     démons     À    m’attrapent,

Étranges  U           bruits         *     me frappent

Quand     M             foudres        T      me sapent,

Et dans     E            des abîmes      O    me happent

Quand      U            j’étais encore      U      un enfant,

Et dites     R            pourquoi  ne        S       le  suis-je,

Je rêvais    *             de  monstres         *       méchants

Et morts    F           m’ex-citaient        V      bien  plus,

Ce que        L           j’imaginais n’       E      existe pas,

Ce qui        O        existait,   n’ima     N      ginais pas

Choses       T       qui ne  se  racon    T      taient pas

De peur    T      ai fini un jour par  S       l’oublier.

J’ai rêvé   E   d’amour avant con  *     sommer,

Ai rêvé de jours avant de me con    sumer.

Si mon  imaginaire ne s’affolait  plus,

Désir s’en irait, n’en pourrait  plus.

Combien de  fois aurai-je  rêvé

De devenir    ce que je suis,

Sans ima     giner, depuis,

Que  je             l’ai  réalisé !

Rêveries          m’apportent

Tout ce qui         m’importe,

Mots frappent      à ma porte,

En flots com       me cloportes.

N’en suis-je       un à déblatérer

Ainsi sur mes       proies, cafards,

Mais … foi de         poète cancrelat,

Un vers peut un       autre, en cacher

Que je ne connais        pas et découvre

En le couchant, nu,       sur mon papier,

Rêver les mots avant        que  je les ouvre

Me rend d’humeur,          à me les inspirer !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette homme debout,

Les mains  dans  les poches :

Humeur stable ou instable

Selon degré d’humour.

.

945 4

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

Humeur, humour : les deux font la paire

Et  les deux sont faits pour nous distraire

Ce n’est pas la forme qui dira contraire

Ainsi va le fond que mes rêves défont.

 .

 Symbolique

 .

L’humeur est état d’âme persistant,

Elle diffère des émotions en ceci qu’elle

Est moins spécifique,     moins intense et

Moins influencée par événements récents,

Même si, des émotions, telles que la peur et

La surprise, sont sentiments parfois sévères

Et pouvant durer des heures, voire des jours.

 

L’humeur peut avoir une connotation

Positive ou négative.

Dans le langage courant

On parle de « bonne » humeur

Ou de « mauvaise » humeur.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation

.

945 6

.

Humeur tranquille, humeur joyeuse,

Ou humeur morose :

Comme le vent, mon humeur change

En fonction d’humour !

 .

Symbolique 

 .

L’humour est un état d’esprit,

Manière d’utiliser le langage,

Voire un moyen d’expression.

L’humour  peut être  employé

Dans  différents  buts et  il  peut,

Se révéler pédagogique, ou militant.

.

Mais c’est sa forme, plus que sa définition,

Qui est diversement appréciée de culture à l’autre,

D’une région à une autre, d’un point de vue à un autre,

Au point que ce qui est considéré par certains comme humour

Peut être considéré par d’autres comme une méchante moquerie,

Une insulte ou un blasphème.

wikipedia.org/wiki/Humour

 .

.

Fond/forme 

 

Humeur et humour iraient de pair.

Quand l’humeur  voit  tout  de travers,

L’humour  prend du recul, il relativise,

  Avec ironie, il devise  sur  son infortune,

Et revient  ainsi à une humeur positive :

C’est pas grave on a connu des vents pires

Après tout, personne n’est mort : tant qu’il

Y a de la vie, il y a de l’espoir de s’en sortir

Un jour du noir, prenons la vie du bon coté

Enfin ce genre de réflexion, comportement.

.

 Textuels et illustrations  >> 

944 – En mes rêves les plus fous, j’imagine

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Je ne perds pas la tête

C’est bien elle qui me perds

Dans  ses dédales inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité

Esprit a l’ascendant sur corps

Tout en lui procurant ce pouvoir

D’être léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage

Avec  péripéties    improbables

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le fond  de mes origines

 .

Je vais par les monts et par les vallons,

Du bas vers le haut et, de large en long,

Les yeux  au  taquet   oreilles aux aguets

Pour rechercher une âme qui m’aimerait.

.

Je tombe  dans  le vide et je monte  au  ciel

Lors la Terre me parait gouffre plein de  fiel

Plein d’êtres se battant et, pour  de  l’argent,

Mon rêve n’est pas d’or   mais de firmament.

 .

J’imagine  lors que tous entendent, partagent

Même air, atmosphère, eaux, dans nuages

Que les riches, pauvres deviennent sages

Pour que vie soit rêve bonheur sans âge.

.

À chaque fois, je ré-

Intègre prudemment

Mon  corps de  chair

Voire mon cher corps

Mais, en  ses  illusions,

Je joue de ses dix cors

Et je suis fatigué d’être

Mortel, en me réveillant.

.

Extensions

.

En mes rêves les plus fous,

J’imagine ce que je ne vis pas,

Ce que je ne suis pas, comme un

Acteur qui découvre le rôle qu’on

Lui dévoie, mais sans qu’auparavant,

Il s’aperçoive du piège  qu’on lui tend.

Pastiche de sa vraie vie : pensez-vous !

Non, rien d’autre  qu’une mise en scène

D’apparence lointaine de vous et chaotique

À  souhait et qui pourtant reflète profondément

Votre état d’esprit du moment t voire la dernière

Chose que vous avez vue, pensée que vous avez eue !

Votre rêve n’étant pas tenu  par  le  moindre  interdit,

Vous pouvez vivre des choses qui ne vous sont pas permis :

Permis de voler, dans tous les sens du terme, permis de tuer,

Y compris sans immunité, sans  impunité, d’aimer ou détester

Ou de vous venger de qui bon vous semble, sans justice ni morale

Car sans responsabilité ni culpabilité. Un autre monde, parallèle,

Parfois conflictuel, parfois sensuel et même parfois cruel :

Tous les scénarios se suivent et sans se ressembler

En apparence tout en racontant toujours

Un peu les mêmes histoires, celles

De nos frustrations non soldées.

.

Qu’est-ce qu’un rêve fou, ne le sont-ils pas tous,

Lors l’irrationnel serait  le lot de son inconscient.

Les barrières tombent et la gravité, en fait autant,

Et la toute-puissance du «moi» se fait son cinéma,

Son corps et même son esprit ne saurait …  léviter,

Quel que soit  l’endroit où il se trouve mais délivré

Du poids des conventions sociales voire morales.

.

Ce n’est pas qu’on soit fou dans ses rêves

Il s’agit d’une autre logique, inconscience

Qui ne nous décodera point sa cohérence,

Et pourtant, disent les psys,  elle en aura !

.

Le rêve est une porte dont on n’a pas la clé,

Elle s’ouvre sur des couloirs autres réalités,

Nous fascinant ou nous effrayant à souhait,

Je suis un moi multiple qui parfois me plait

.

Des rêves fournissent matières à l’imaginaire,

Concevant possibles… introduisant probables,

Il n’est plus qu’à les mettre en récits crédibles :

On aura au moins vécu en rêve, faute de réalité.

.

.

Fragments 

.

Rêves, parlons-en de leurs interprétations

Chacun y va de son couplet, non de refrain !

.

Je rêve d’avoir rêvé : je ne m’en souviens plus,

Au réveil, s’en vont au plafond si je ne note pas.

.

Quant à savoir ce qu’ils veulent  vraiment me dire :

Personne n’est là pour m’aider, pour me contredire.

.

Il m’arrive,  aussi,  de rêver, en plein jour, bien éveillé,

Ce sont des rêveries construites et voire … récurrentes.

.

Rêves de voyages, actions, personnages, par procuration,

Où les rencontres sont parfois surprenantes, engageantes.

.

Du rêve à la réalité, il n’y aura qu’un pas, dit-on, si on veut,

Mais dans la grande majorité des cas, demeurent vœu pieu.

.

Certains vous diront qu’ils ne rêvent pas, ni le jour, ni la nuit,

La vie est trop triste tant leurs dernières illusions sont parties.

.

Selon moi, rêves les plus fous, demeurent aussi les plus beaux

Ils nous affranchissent de toutes les barrières et des interdits.

.

Ce n’est pas tant que je rêve d’être quelqu’un d’autre, ailleurs,

Que de profiter d’une liberté qui me donne accès au bonheur.

.

À vrai dire je ne sais pas si c’est j’ai rêvé d’être ce que je suis

Ou ce que je deviens qui est devenu ou deviendra mon rêve.

.

À chacun de savoir s’il a réalisé un, plusieurs de ses rêves,

S’il a rêvé d’être quelqu’un d’autre, n’étant pas lui-même.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

Je ne perds pas la tête

C’est  bien  elle  qui me  perds

Dans    ses   dédales   inextricables

Dont seule, elle en est capable,

Et ce jusqu’à en confondre

Le rêve et le délire,

Virtuel et réalité

.

Rêves simulent autre réalité………………………

Esprit a l’ascendant sur corps ………………..

Tout en lui procurant ce pouvoir…………

D’être très léger, en un sens exacerbé.

Thème est, souvent … le voyage…..

Avec  péripéties   improbables …

Avec  une   recherche  d’altérité,

Apte, pour  un   vœu,  à combler.

.

Mon imagination étant au pouvoir

Pas de limites, pour, entendre, voir,

Ni pour se déplacer en lumière, noir

Car seule chose à éviter, cauchemar !

.

En mes rêves,  les plus fous,  j’imagine,

Que mon esprit voyage sans mon corps,

Au-delà de l’horizon, et, plus loin encore,

Jusqu’à atteindre le  E fond  P de mes origines

      N       L

Je vais par les monts   *         U     et par les vallons,

Du bas vers le haut   M            S    et de large en long,..

Les yeux  au  taquet   E             *    oreilles aux aguets…….

Pour rechercher une    S               F   âme qui m’aimerait…….

*                O    *

Je tombe  dans  le vide    R               U    et je monte  au  ciel………..

Lors la Terre me parait    Ê               S   gouffre plein de  fiel…………

Plein d’êtres se battant     V             *    et, pour  de  l’argent……….

Mon rêve n’est pas d’or   E             I    mais de firmament………

S           M

J’imagine  lors que tous   *           A    entendent, partagent…

Même air, atmosphère,  L         G     eaux, dans nuages….

Que les riches, pauvres  E        I      deviennent sages….

Pour que vie soit rêve    S      N     bonheur sans âge.

            

                              …………… À chaque fois, je ré-

                                   …….. Intègre prudemment

                                    …… Mon  corps de  chair

                                    ….. Voire mon cher corps

                                  …….. Mais, en  ses  illusions,

                                ……. Je joue de ses dix cors

                                 ……. Et je suis fatigué d’être

                                     ….. Mortel, en me réveillant.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un personnage sur une jambe,

Un Pierrot, ou un fou,

Un clown, acteur

Qui est-ce ?

.

944 4

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

Un personnage qui gesticule beaucoup

Comme déséquilibré, danse comme fou

Mais qui nous parait bien sympathique

Pierrot approcherait la forme du fond.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme est une partie

Essentielle d’un récit pour déployer

Une myriade d’émotions chez le lecteur,

Moyen de réveiller nombre d’intuitions ou

De représentations choisies et voire  étudiées.

.

Et si moi je trouve le symbolisme fascinant,

C’est parce que  cela  me permet  de lier

Des scènes entre elles, d’approfondir

Les relations entre personnages

Sans les décrire explicitement,

Mais simplement avec un

Grand jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation 

.

944 6

.

Le personnage de Pierrot le sage, plutôt ici,

De Pierrot le fou :

À même d’imaginer, d’interpréter, des scènes

Des plus décalées.

.

Symbolique

.

Pierrot, ou Pedrolino,

Serait un personnage de

L’ancienne comédie italienne,

Pierrot est candide, il est badin

Et a une certaine dose de bon sens.

.

Son vêtement est blanc.

Il ne porte pas de masque

Et a le visage enfariné.

En Commedia dell’arte,

Il est  le rival  d’Arlequin

Et il deviendra  amoureux

De Colombine la blanchisseuse

Dans certaines représentations.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

.

Des personnages un peu déjantés

Quoique volontairement, il y en a

Un certain nombre, théâtre, cour

On pense bien sûr au Fou du roi,

Seul à pouvoir se moquer de lui.

.

Dans mes rêves, ce rôle me sied

Je dois dire, je prends mon pied,

Dans la réalité jamais je n’oserai.

.

Textuels et illustrations  >>

943 – Un traumatisme de guerre, l’enfer !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

.

Facile, pratique, pour continuer

À vivre une existence, admirable,

Comme si  rien ne  s’était  passé :

Vous étiez où, avec qui  pourquoi

Pas traces, vous avez été halluciné.

Puis le souvenir remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’un a reconnu ta face.

.

Moi… jamais, je n’aurais pu commettre

De tels actes, même en guerre, terrorisé.

Pourtant, il  y  a cette photo,  cette lettre :

D’accord, oui j’y étais, et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis, entendu vacarme.

.

Je me suis vite replié,  suis resté  lucide.

Cette guerre, n’est pas la  mienne,   abusive,

Toute mort attribuée m’est devenue défensive.

Ça y est, la mémoire  me revient  comme  flash

Oui ; je me souviens d’avoir été  droit   au  clash,

Avoir  tiré ,comme malade, sur tout ce qui bouge

Quand  j’ai  cessé, des  gens, et des traces,  rouges

Rouge de feu, rouge de sang, rouge  des  flammes.

.

Maintenant, tout me revient, se débobine, à  plat,

Et, je  peux  mieux mesurer  l’étendue des dégâts,

Avec  une  certaine  gravité me tenant prostré, las.

Au cœur, au ventre, vivant, la chance, que j’ai eue,

D’en sortir  quand copains tombent  à côté de moi :

Puis je les ai entendus crier, ramper, gémir, appeler

Lors j’ai dû les abandonner pour ne pas me faire tuer

Par  des  tirs  croisés  d’en haut d’avance, déjà vaincu.

La guerre engendre honte d’en  avoir assassiné d’autres

La guerre engendre la guerre avec vengeance exacerbée.

.

Extensions

 .

La guerre génère nombre de morts et plus encore de blessés

C’est comme loi du métier d’avoir à affronter tous  dangers.

Parfois, c’est un soldat, qui sautera sur une bombe, à pied ;

Parfois c’est la patrouille pris sous le feu d’une embuscade ;

Parfois, c’est un engin de transport de troupes, tout entier !

Que l’on perde un homme, juste à côté de soi, un camarade,

Constitue déjà un traumatisme dont on ne se remettra pas.

Combien d’estropiés vivront par la suite, une vie au rabais,

Pour une cause qui n’en est pas une : une simple infortune.

 .

La guerre, qu’elle soit ancienne, moderne

Demeurerait sans cesse égale à elle-même

Faite de combats voire atrocités extrêmes,

Qui nous font hérisser les poils, épidermes.

.

La mort naturelle sera bien plus acceptable,

Que celle de soldats et civils, non coupables :

Mourir pour des idées, dit Brassens, d’accord

Mais de mort lente, non pas au corps à corps !

.

Des cataclysmes  météorologiques, géologiques

Provoqueront aussi des morts, et des déracinés

Mais la Nature est ce qu’elle elle sans intention

De tuer, de se venger, de dominer, d’éradiquer !

.

.

Fragments 

 .

Si tu veux pas la paix, prépare la guerre,

Dit un vieil adage d’un empereur romain,

Il s’avère que, depuis, toujours d’actualité.

.

Paix, guerre ne seraient pas que contraires,

Ils seraient et tout autant, bien paradoxaux,

Lors croisant, en parallèle, la parole et le fer.

.

Notre époque n’aura rien appris de l’Histoire,

Elle dit encore que la loi sera celle du plus fort

Bien qu’exemples montrent que ce sera à tort.

.

Négociations, accords, contrats …  frontières,

Ne sont que des papiers qu’on peut déchirer,

Une fois le pays voisin, envahi, il est annexé.

.

Certains appellent cela de la real politique :

On ne conteste pas par peur de représailles

Si la peur mène le Monde, la paix mourra.

.

Le paradoxe tient aussi dans le langage :

L’on envahirait un pays pour le pacifier,

Et s’il résiste,  ce serait lui… l’agresseur.

.

Tout cela ne serait que jeu s’il n’y avait

Pas de morts, et  pas que combattants,

Des civils, femmes, vieillards, enfants,

.

Aucun génocide ne peut se justifier :

Guerre ou pas quel qu’en doit le fait

Cela reste crime contre l’humanité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme     

.

Guerre n’a rien d’humanitaire

Ni même de juste, même de justifié

Car la guerre, c’est proprement l’enfer.

Lors on y a été,  ou   lors  on y a participé,

Le traumatisme  est, parfois, si fort, violent,

Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.

Quelqu’un, quelque chose, un  événement,

Vous le rappelle soudain, et malgré vous,

Vous repassez                        tout le film,

Nombre morts, de blessés physiques

Seront inclus dans les…statistiques

Mais pas souffrances psychiques.

.

Un  traumatisme  de  guerre,

La poudre, le sang … l’enfer,

Des femmes tuées et enfants

Des gens ordinaires, aimants.

Votre mémoire … brutalement

Face à ces faits,   insoutenables,

Vous a  fait tout oublier  zapper.

Facile et pratique, pour continuer

À vivre  une  existence,  admirable,

Comme si rien   T     ne  s’était passé :

Vous étiez où,     R   avec qui  pourquoi

Pas traces, vous   A     avez été halluciné.

Puis le souvenir     U  remonte à la surface

Tu y étais, quelqu’   M  un a reconnu ta face.

Moi jamais, je n’au    A       rais pu commettre

De tels actes, même    T   en guerre : terrorisé.

Pourtant, il y a cette      I       photo,  cette lettre.

D’accord, oui j’y étais,     S      et avec  mon arme,

J’ai tiré au loin devant      M      moi, dans  le  vide,

Je n’ai pas vu ennemis,       E        entendu vacarme.

          *

 Je me suis vite replié,             D           suis resté  lucide.

   Cette guerre, n’est pas la         E           mienne,   abusive,

    Toute mort attribuée m’est      *          devenue défensive.

      Ça y est, la mémoire me re        G           vient comme flash

           Oui je me souviens d’avoir         U             été  droit  au  clash,

               Avoir  tiré  comme  malade,        E              sur tout ce qui bouge

               Quand  j’ai  cessé, des  gens,        R              et des traces,  rouges

                  Rouge de feu, rouge de sang,      E               rouge   des   flammes.

                 Maintenant  tout me revient,       :                se  débobine,  à  plat,

                Et, je  peux  mieux, mesurer       L               l’étendue  des dégâts,

                Avec  une  certaine  gravité          ‘              me tenant prostré, las.

           Au cœur, au ventre, vivant,        E         la chance, que j’ai eue,

            D’en sortir quand copains         N       tombent  à côté de moi :

      Puis je les ai entendus crier     F     ramper, gémir, appeler

       Lors j’ai dû les abandonner    E    pour ne pas me faire tuer

          Par  des  tirs  croisés  d’en      R     haut d’avance, déjà vaincu.

         La guerre engendre honte        !     d’en  avoir assassiné d’autres

       La guerre engendre la culpa          bilité de ne pas avoir été tué

     La guerre engendre la guerre          avec vengeance exacerbée.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’un homme

Ou femme, à terre,

Comme blessé 

De guerre ?

.

943 4

.

Militaire couché au sol, inanimé,

Blessé, et  peut-être  même  tué :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent, statistique, symbolique.

.

Symbolique

.

La symbolique est

« L’art de substituer une image

À une idée, un dessin à un concept,

Une figure à une pensée» mais est aussi

« L’art de  retrouver  l’idée  derrière l’image,

Le concept au travers du dessin,

La pensée sous la figure ».

 

C’est l’ensemble des

Symboles propres à un peuple,

À une époque, et voire à une religion.

La symbolique militaire qui se manifeste

Par divers signes multiformes

Uniformes, insignes, emblèmes, fanions,

S’est forgée au cours de l’histoire de France.

servicehistorique.sga.defense.gouv.ressources/

la-symbolique-militaire-une-longue-evolution

.

.

Fond

.

Évocation

.

943 6

.

Militaire couché sur un lit médical

Blessé et  peut-être même  mort :

Une  personne, c’est  un  drame,

Cent : c’est une statistique !

 .

Symbolique 

Les accidents de la route,

Les accidents de travail, ceux

Qui se produisent à domicile

Représentent une symbolique

Vaste de toutes  blessures

Tant qu’il n’est pas possible

De l’appréhender ensemble.

 

Faut la déchiffrer       cas par cas

Et la fracture        d’un os entraîne

Une cassure       du rythme  de vie.

L’activité          sera   interrompue.

Il faudra       se  mettre  au  repos.

 

Telle immobilisation devrait

Entraîner   une   réflexion

Qui, elle-même, aboutira

 à nouvelle orientation.

signesetsens.com/psycho

.

.

Fond/forme 

 .

La première blessure infligée à l’homme,

Ou  qu’il s’est infligée, qui  sait, à lui-même,

Est la perte du paradis, terrestre ou céleste

En devenant ou en se rendant compte qu’il

N’était qu’un simple et permanent mortel.

.

Toutes les autres blessures en découlent :

Un immortel, dans les films, s’en remet

Instantanément, mais pal lui : donc

Faire très attention à les… éviter,

Tant physiques que psychiques.

.

Sinon au plus vite les soigner

Mais cela peut avoir du bon

Forcé au repos,  à réfléchir,

Sur la nature, sens de sa vie

À ses expositions aux dangers

À l’arrêt soudain de sa carrière,

Si ce n’est de son couple, handicap.

.

Textuels et illustrations   >>

942 – Il arrive parfois que je divague !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De divaguer, on en parle plus,

À propos d’un animal qui erre,

D’un humain  qui ne sait   plus

Ce qu’il dit, ce qu’il fait, sur Terre !

Eh bien, la nuit et très justement plus

De Terre, non plus de repères ni d’air,

Le réel fait qu’on existe  mais : foutus.

On décroche, tombe en  plein mystère.

Penser le jour lors en    pleine activité

Et  penser la nuit  et  en plein repos,

Ne sont pas semblable en qualité :

Jour, pas le temps ; nuit, de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

Ma pensée flotte, sur un courant,

Se transformant souvent en vague

Quand ce n’est pas en fort torrent.

Une vague qui déferle en …  mots

Qui se pressent en mon… cerveau,

En torrent qui cascade des … flots

Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

Il arrive, parfois, que je drague,

Le fond de mes pensées …  noires,

Remontant, mais non sans blagues,

Mes prédictions des grands… soirs.

Toutes blagues ne me font pas rire,

Empreintes d’humour noir, satire

Les soirs où je me vois … mourir,

Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

Sur la route de mes  tourments,

Un vrai démon qui me drague,

Mon ange gardien, déroutant.

Démon qui surgit vers minuit

Même si je ne lui ai rien dit :

Ange, protège ma conscience

Afin qu’elle médite : silence.

.

Il arrive, parfois, que j’élague

Lors j’essaye de ne plus penser

Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

Car quand j’hallucine, je  dessine

Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

Le blues est mon meilleur ennemi,

Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

En torrents ou vagues  … il produit

Blagues pour bourreaux, victimes.

.

Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

Extensions

.

Disjoncter,

Un courant trop fort

Passe d’un hémisphère

À l’autre de mon cerveau

En surchauffant les circuits

Qui les rattachent et faisant

Que mon cerveau se retrouve

Dans le noir.

Noir, sans autre

Repère que celui du ventre de

Ma mère où je vivais en monde

Étanche à toute sensation externe,

Ou qu’elles me parvenaient bien

Ou bien déformées.

.

Vague, divague, divagation nocturne

Contre  organisation, contrôlée, diurne,

La nuit je me relâche en un laisser-aller,

Je refais des visites  des lieux merveilleux

Je   voyage, dans  transports,  audacieux,

Ou j’invente  nombre tableaux  déjantés.

De donner libre cours  à son imaginaire

Me repose de toutes contraintes d’hier.

.

Selon de bons dictionnaires, divaguer est

Au sens propre : errer çà et là, partout,

Au sens  figuré : dire n’importe quoi,

Ou ne pas raisonner correctement.

.

Vous voilà  informé : dites-moi

Si c’est le cas ici, que je cesse

Écrit n’ayant pas lieu d’être,

Étant fait que de peut-être.

.

Il faut savoir  raison garder

Dit un proverbe … populaire,

Ne pas dire de paroles  en l’air,

Ne pas dire tout et son contraire.

.

Fragments

 .

Dit, divague, divaguer, divagation :

Ça commence mal, je bégaie un peu

Je devrais augmenter concentration,

Pour avoir esprit clair, non brumeux.

.

Oui mais attention à ne pas confondre

Imagination et création et divagation,

Tant le fil de la conversation s’effondre,

Quand l’interlocuteur perdra la raison !

.

Raison première devient floue, lointaine

L’on saute du coq à l’âne ou on fait l’âne,

La parole devient comme un monologue,

Comme si on zappait d’une télé à l’autre.

.

Divaguer peut servir à écrire un poème,

Laissez libre cours à toutes associations

Quitte à faire le tri, choisir, a posteriori,

Ce n’est plus un délire, c’est inspiration.

.

Il arrive que je divague, proche de délire

Dieu merci, je me ferais, parfois, relire :

Divaguer, papoter entre conjoins, amis

Est matière d’échange pour toute vie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

De divaguer, on en parle plus,

À   propos   d’un  animal   qui   erre,

D’un humain    A     qui ne sait     J         plus

Ce qu’il dit,     R    ce qu’il fait,  sur  E    Terre !

Eh bien, la     R    nuit et  très juste   *  ment plus

De Terre,        I    non plus de repè   D  res ni d’air,

Le réel fait     V      qu’on  existe      I   mais foutus.

On décroche,   E     tombe en      V  plein mystère.

Penser le jour    *   lors en        A   pleine activité

Et penser la nuit    Q            G   en plein repos,

Ne sont pas semb   U    U  lable en qualité.

Jour, pas le temps  E      nuit de trop.

 .

Il arrive, parfois, que je divague,

     Ma pensée flotte, sur un courant,

               Se transformant souvent en vague

                     Quand ce n’est pas en fort torrent.

                             Une vague qui déferle en …  mots

                                   Qui se pressent en mon… cerveau,

                                      En torrent qui cascade des … flots

                                    Qui chutent sur moi de… là-haut !

.

                                  Il arrive, parfois, que je drague,

                                Le fond de mes pensées …  noires,

                           Remontant, mais non sans blagues,

                   Mes prédictions des grands… soirs.

             Toutes blagues ne me font pas rire,

       Empreintes d’humour noir, satire

   Les soirs où je me vois … mourir,

 Un vrai cauchemar, sans dormir.

.

Il arrive, parfois, que zigzague,

  Sur la route de mes  tourments,

       Un vrai démon qui me drague,

           Mon ange gardien, déroutant.

                   Démon qui surgit vers minuit

                      Même si je ne lui ai rien dit :

                          Ange, protège ma conscience

                         Afin qu’elle médite : silence.

.

                            Il arrive, parfois, que j’élague

                           Lors j’essaye de ne plus penser

                           Tant j’ai pris peur de m’ennuyer,

                       Car quand j’hallucine, je  dessine

                      Idées  qui  sauvent, m’assassinent.

                  Le blues est mon meilleur ennemi,

              Il m’est  fondé, juré, fidèle, intime,

          En torrents ou vagues  … il produit

      Blagues pour bourreaux, victimes.

.

  Ma tête lourde, penche d’un côté,

Sûr, je divague…je vais tomber :

Aidez-moi d’urgence à me lever,

Sinon je sens, je vais disjoncter.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Ça divague d’un coté

Ou ça zigzague de l’autre

Tout ça relève du délire

Sinon de la fantaisie.

.

942 4

.

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête

 Batifoler, en fantaisie !

.

Symbolique 

 .

 

Je me répète, sans cesse, la première

Phrase d’un poème d’Éluard.

« La courbe de tes yeux

Fait le tour de mon cœur ».

 

Pour une raison inconnue,

Due à la répétition qui disperse

Le sens des mots, ce vers

Me semble chaotique.

 .

Au sens bergsonien, il y règne

Non pas un désordre,

Mais un ordre supérieur, incompréhensible,

Une divagation qui m’échappe totalement.

Source : amour-couple.aufeminin.com/

forum/divagation-nocturne

.

.

Fond

.

Évocation

.

942 6

Divaguer, délirer, draguer, zigzaguer

Et que sais-je encore :

Il suffit de laisser ses pieds, ou sa tête,

 Batifoler, en fantaisie !

 .

Symbolique

 .

U

Un délire du latin delirium

Délire, transport au cerveau

Ou idée délirante est, dans le

Domaine   de  la psychologie :

 .

Une          perturbation     globale,

Parfois      aiguë ou ré        versible,

Mais        parfois aussi     chronique,

Du fonc    tionnement     de la pensée.

 .

En tant que pathologie,    il se distingue

D’une croyance fondée sur une information

Fausse ou voire incomplète, ou voire un dogme,

Faible mémoire, illusion ou autres effets de perception.

wikipedia.org/wiki/Délire

 .

.

Fond/forme 

Qu’un écrivain divague, quoi de plus commun,

Ce n’est que le fruit d’un délire, d’imagination,

Qui déborde  et qui l’inspire  et qu’il transpire,

Dans des mots, des phrases, qui se succèdent,

Sans lien réel entre eux dans le cas de poèmes

Et qui pourtant disent autre chose que les mots

Entre les lignes par métaphores ou métonymies

Pour sûr, la moitié  de  mes poèmes, m’auront  été

Sinon écrits, partiellement construits en pleine nuit.

.

Textuels et illustrations   >>

941 – Pour ne plus mal…vous réveiller !

Textuels et illustrations  >>

.

Un  état de mauvais réveil

Voire un réveil  fort pénible

Signe d’un mauvais sommeil,

Ou réveil au mauvais moment.

Moment de sommeil paradoxal

Où tout  va  bien ou  tout  va  mal,

Où on était dans un  autre monde

En terre de Morphée en seconde

Un verre d’eau suffirait parfois,

À réveiller papilles  estomac,

Y a un moyen plus radical,

De l’eau tombant sur tête.

Ne pas mettre  de réveil,

Ou le jeter ou le casser

Ou encore embrasser

Ami, amant, conjoint.

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez vos désirs pour réalités,

La nuit, tous les chats sont gris,

Vos rêves et cauchemars aussi.

Souffle coupé muscle tétanisé,

Je tombe sans fin en trou noir,

Ma chute parvient à m’asseoir

Dans un arrêt brutal, réveillé.

Je prends quelques secondes,

À faire coup d’œil, à la ronde,

Je suis vivant… dans mon lit,

Je pense déjeuner bien garni.

Je me rendors chez Morphée

En rêvant d’un pays des fées,

Je pousse un cri, dans le noir,

Je tombe encore au désespoir.

Je me lève, bois un verre d’eau

Demain, il s’agit de se lever tôt,

Je cache mon visage, en oreiller,

Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

Une femme se blottit contre moi,

Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

Quand mon réveil sonne l’heure,

J’en suis encore à mon bonheur.

Toutes nuits ne sont pas égales

Si j’entends chants des cigales

Si je perçois comme des râles

Les nuits ne seront pas étales.

Si quelque musique  planante

Me remue, comme  une plante

Je dors ronflant comme souche

Et ne tombe plus  de ma couche. 

Cauchemars, rêves, par milliers,

N’ont d’existence que … réveillés

Sinon ils demeurent inconscients,

Plus pernicieux, que rage de dent !

.

Extensions

.

Pour ne plus mal vous réveiller,

Prenez un somnifère, un placebo.

Le sommeil reste un mystère pour

Celui qui l’a perdu, ne peut le contrôler.

Si je ne vous ai pas endormi avec mon délire

Sur le sommeil, c’est déjà ça encore que, gagné.

En vous endormant, vous penserez, qui sait,

À moi comme le marchand de sable,

Pour venir à bout des enfants

Baillant à force de rêver !

.

Se réveiller, naturellement, normalement, 

Est le mieux qui soit pour être bien reposé.

Tout réveille-matin pourra vous perturber

Au point que vous doutez du bon moment

Et que vous regardez l’heure, en attristé !

Et s’il est en forme, en se levant, l’enfant,

Vous fera des sourires, et non la grimace,

Et il faudra du temps pour que ça passe.

.

Pour être sûr de se réveiller à l’heure prévue,

On utilisera le plus souvent un réveille-matin !

À son signal on ne sort pas facilement des nues

Surtout si l’on est en phase paradoxale, en rêve.

.

Non seulement on en perd le bénéfice : perturbé

On confond réveil réalité  et suite de notre fiction.

Le mieux, comme chacun sait, est le réveil naturel,

On ouvre les yeux, prend conscience environnement.

.

On a l’impression d’avoir fini sa nuit, une bonne nuit :

Un peu d’étirement des membres, du cou, des muscles,

Et hop on saute du lit comme un chat voyant une souris

Pour ne plus mal vous réveiller, poussez donc votre cri !

.

Fragments

.

Un réveil naturel et artificiel

N’auraient rien d’équivalent :

Certains se réveilleront  avant,

Et d’autres ne l’entendront pas.

.

Panne de réveil, pour l’employeur,

Panne d’oreiller pour les fainéants,

Panne d’après coup pour amoureux

Panne de n’importe quoi pour reste !

.

Parfois, il y a comme perte de réalité :

-Réveille-toi … tu as rendez-vous à 8h00

-Je sais … mais laisse-moi encore dormir,

Réplique le dormeur en un profond soupir

.

Sans effet, généralement on tire le rideau

Qui a pour réaction, d’éclairer le dormeur,

Et si cela ne suffit pas, on allumera la radio

Pour finir, urgence on utilise un seau d’eau.

.

Qui ne rêverait d’un réveil tout en douceur,

De quitter les bras de Morphée pour l’aimé,

Qui en vous caressant, chatouillant, ou plus,

Vous mettra en bonne forme pour la journée

.

Au final, réveil en fanfare, couchés sur le tard,

À midi, pour les adolescents ou les adulescents

Est comme avoir consacré une matinée entière,

À se refaire nombreuses fois le film de la soirée.

.

Tragiquement il y a les gens qui ne réveillent pas

Après avoir pris des somnifères pour s’assommer,

La maison brule, fumées les étouffent, ils meurent

Alors qu’ils avaient bonne santé et plein de projets.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Un     état   de    P       *      R  mauvais réveil

Ou   un   réveil   O                            E  lent ou pénible

Signe d’un mau     U                                /       L       vais sommeil,

Ou réveil au mau    R            \                    /             L      vais     moment.

Moment  de  som    *                  \               /                   I    meil   paradoxal

Où tout  va  bien    N                       \           /                       E   ou  tout  va  mal,

Où on était dans   E                           \      /                          V   un  autre monde

En terre de Mor    *                               O                             É   phée en seconde

Un verre d’eau    P                                                             R  suffirait parfois,

À réveiller pa      L                                                          *    pilles  estomac,

Y a un moyen   U                                                      S   plus     radical,

De l’eau tom    S                                                U    bant sur tête.

Ne pas met    *                                        O    tre  de réveil,

Ou le jeter   M                             V     ou le casser

Ou encore     A         L         embrasser

Ami,    amant,     conjoint.

.

***********************

***********************

.

              Pour ne plus mal vous réveiller,

                   Prenez vos désirs pour réalités,

                         La nuit, tous les chats sont gris,

                            Vos rêves et cauchemars aussi.

                                 Souffle coupé muscle tétanisé,

                                     Je tombe sans fin en trou noir,

                                         Ma chute parvient à m’asseoir

                                            Dans un arrêt brutal, réveillé.

                                                 Je prends quelques secondes,

                                                     À faire coup d’œil à la ronde,

                                                         Je suis vivant…dans mon lit,

                                                               Je pense déjeuner, bien garni.

                                                               Je me rendors chez Morphée

                                                                  En rêvant d’un pays des fées,

                                                                     Je pousse un cri, dans le noir,

                                                                     Je tombe encore au désespoir.

                                                                       Je me lève, bois un verre d’eau

                                                                       Demain, il s’agit de se lever tôt,

                                                                        Je cache mon visage, en oreiller,

                                                                       Jusqu’à ma sensation d’étouffer.

                                                                      Une femme se blottit contre moi,

                                                                  Je rêve  qu’elle s’éprend de moi !

                                                               Quand mon réveil sonne l’heure,

                                                             J’en suis encore, à mon bonheur.

                                                           Toutes nuits ne sont pas égales …

                                                      Si j’entends chants des cigales …..

                                                 Si je perçois comme des râles ……

                                            Les nuits ne seront pas étales. ………

                                         Si quelque musique planante ……………..

                                   Me remue, comme une plante ……………….

                                Je dors ronflant comme souche …………………….

                            Et ne tombe plus de ma couche. ………………………….

                     Cauchemars, rêves, par milliers, ………………………………..

            N’ont d’existence que…réveillés ………………………………………

        Sinon ils demeurent inconscients, ……………………………………………..

Plus pernicieux, que rage de dent ! ……………………………………………….

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La Lune, à son premier quartier,

Se réveille sur point comme un  i 

Et nous ferait comme un clin d’œil,

Pour nous souhaiter : bonne nuit !

.

941 4

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

.

La Lune,

Bien plus que satellite

   Aux yeux des humains,

          A toujours été source de

              Mystère et de fascination

                  Surtout dans l’ésotérisme.

                     Elle est traditionnellement

                        Rattachée  à un  archétype

                          Maternel / féminin, femme

                           Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                     Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

           De l’autre la lune, reflet de

       Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

941 6

.

Voir Lune pleine phase sommeil profond :

Pénible ou désastreux :

Tout réveil sera différent selon le moment

Où il se produira !

 .

Symbolique 

 .

Réveil est un système

Qui émet un  son à une

Heure prédéterminée.

 .

Platon (428–348 av. J.-C.)

Concoit un            système réveil

Horloge eau                 un    sifflement

Prévient que                 cuve   est  vide :

Il l’aurait uti          lisé pour arrêter

De s’assoupir     lors de ses longs

Travaux, lectures  nocturnes.

.

Il peut s’agir d’un appareil destiné

À cet usage, généralement une horloge,

Ou d’autres appareils ayant une fonction

De   réveille-matin  tels  que : la  montre,

Téléphone mobile, ordinateur, télévision.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Réveil, réveille moi, réveillez-vous !

Éveil de la conscience en fin de rêves,

L’angoisse de rester endormi, l’éternité.

 .

Si je prends un somnifère : réveil à midi,

J’ai mis deux réveils à sonner, des fois que

« Réveille–toi,  vite,  dehors,  ici,  c’est l’enfer »

 .

Je passerais ainsi d’un cauchemar  à l’autre :

« Laisse-moi dormir encore, ça me déprime trop »

Mais ce téléphone qui sonne, il est dans mon rêve

Ou dans la maison et quelle heure est-il donc, nuit.

Textuels et illustrations  >>

940 – Le sommeil est bien précieux, vital

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital

De dormir, tout le monde trouve normal

Et pourtant combien se plaignent, la nuit

De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

Hier, je suis allé dans une grande librairie,

Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

Que d’en parler serait encore en perdre plus,

Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

Et notre degré d’attention…voire d’activité,

Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

À force de rester éveillé, de se coucher tard,

Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

De toutes énergies, toutes images et idées.

Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

Extensions

.

On y revient,

Sans cesse,

À la malbouffe,

Quand, trop, mal,

Pas assez, vous étouffe,

Votre sommeil est comme

Votre   chandelle  de santé :

Apprenez à  mieux  gérer  votre

Un capital sommeil comme bijou

Précieux ou comme autre merveille.

Mon sommeil m’est vital, du fait

Que je suis, reste un animal !

.

Position sur le flanc pour s’endormir

Position sur le dos, une fois endormi,

Position sur ventre  sommeil  profond

Position  pelotonné, juste  avant  réveil

On a beau faire  le tour  de la question

Posture est une donnée fondamentale,

Pour faire un cycle sommeil normal !

 .

La phase de sommeil profond serait réduite

Autour de 30% pendant période pleine Lune,

Elle diminuerait la production de mélatonine :

On croirait être victime, là, de légende urbaine.

.

Rappelez-vous, elle a bien grand effet  sur  marée

Alors  pourquoi pas  sur notre horloge biologique !

Il en serait de même  si l’on dort  en pleine lumière,

L’obscurité complète favoriserait l’endormissement.

.

Nous sommes loin d’endormissent en bras de Morphée

Et tout autant des poudres de Perlin-pipin pour enfants

En fait notre sommeil serait un capital  avec des intérêts

Positifs ou négatifs qu’on appelle alors dette de sommeil.

.

Fragments

.

Sommeil est différent d’un dormeur à l’autre :

Ceux qui dorment régulièrement comme horloge

Ne comprennent qui ont troubles, mauvais réveils

Sauf exceptions, ils se réveilleront à la même heure.

.

Tandis que d’autre se réveillent quatre fois par nuit :

Il y a foule ouvrages consacrés à qualité du sommeil

On ne les trouve guère en librairie en livre de chevet

On trouve davantage sur les régimes amaigrissants,

.

Les enfants qui ont  des journées agitées, à zapper,

Tout le temps, ont un sommeil tout aussi perturbé

Et finissent par avoir des troubles  attentionnels :

Cercle vicieux dont ils ne savent comment sortir.

.

Personne âgée a besoin de moins de sommeil :

Du simple au double par rapport jeune enfant

De quatorze à sept heures, allant 2 et 65 ans !

.

Sirius, l’étoile du berger, marque début nuit,

Un enfant ne dormira jamais à la belle étoile,

Pourtant il n’y aurait qu’eux qui en rêveront !

.

La nuit est aussi autant, un moment d’intimité

Intimité avec conjoint, comme avec soi-même :

Si son corps ne la réclame, son âme l’implorera.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Certains dorment bien trop,

D’autres, pas assez ;

Certains ont le sommeil lourd,

D’autres, léger ;

Certains ont le sommeil agité,

Ou, anesthésié.

Nombre de gens parlent de régime

Amaigrissant,

Très peu parlent manque de sommeil

Amollissant !

Sommeil peut être un bien précieux

Qu’on partage à deux

Au matin, on se réveille heureux

D’en être amoureux,

Tellement l’on a bien dormi

Dans le même pieu.

 .

****************************

****************************************

 .

Le sommeil est un bien précieux, vital,……………

 De dormir, tout le monde trouve normal……….

  Et pourtant combien se plaignent, la nuit……

   De n’en profitez  tant qu’ils  le voudraient,

       C’est vrai : pas de bouton, «on/off» au lit,

             Il y a des jours  où, parfois, on en rêverait.

                   Hier, je suis allé dans une grande librairie,

                          Pour trouver un livre, parlant du sommeil :

LE                          Me  croirez-vous, j’ai vu,  unique  merveille,

SOM                          Au milieu de centaines «régimes amaigris»,

MEIL                          Non mais je rêve  … nos insomnies seraient

   EST                              Histoire à dormir debout…qu’il manquerait

                                              D’ouvrages  pour les étudier, pour en parler,

                                                À croire que sommeil, c’est du temps perdu,

                                                   Que d’en parler serait encore en perdre plus,

            UN                                    Pourtant, notre sommeil conditionne l’éveil,

         BIEN                                    Et notre degré d’attention…voire d’activité,

           PRECI                                    Pour toute la journée, un besoin sans pareil.

             EUX                                       À force de rester éveillé, de se coucher tard,

                                                              Une grande dette s’accumulera, tôt ou tard,

                                                            Et l’on prendra une drogue pour l’acquitter

                                                         Qui revient à la charge, pour nous fatiguer

          EST                                      Nous lasser de notre vie, stressée  … vidée,

      VITAL                                   De toutes énergies, toutes images et idées.

                                                 Le monde de la nuit  est peuplé de songes,

                                             Contrepoids de fait qui le jour nous ronge

                                           Laissons-nous bercer en bras de Morphée,

                                     Elle qui sait si bien endormir enfants usés,

                                  Par leur extrême vivacité,  à  nous  fatiguer,

                             Nous réveiller de rêves ou cauchemar hantés.

                         Sommeil, tu me fuis, sommeil, tu me séduis,

                     Dormir est un acte d’amour en fond de puits,

                  Entre trop et pas assez, apprends-moi à doser,

             Dormir à deux n’est pas toujours de tout repos

          Sauf  si l’autre, dès le coucher, fais  le gros dos,

       Prétextant une migraine, ou qu’il a mal mangé.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La lune au premier quartier

Plein sommeil dans le ciel,

Comme  un point  sur un i 

Lors entouré d’étoiles !

.

940 4

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

La Lune est notre compagne du sommeil,

Sans parler compagnon ciel clair, étoilé ;

Seize  vers au-dessus, 4 phases sommeil :

Ainsi cette forme s’accorde bien au fond !

 .

 Symbolique 

 .

Chaque trouble du sommeil

           Inquiète et énerve les parents.

               Le pouvoir de ceux-ci, s’arrête

                    Aux portes même du sommeil !

 

                       Tant l’enfant  ne pourra dormir

                         Et  se contrôler, en même temps.

                         Symboliquement endormissement

                          Évoque séparation d’environnement.

 

                     La nuit symbolise l’absence psychique

               Des parents, même si ils  sont  présents

          Dans la chambre d’à côté : des angoisses

     Diffuses pendant la journée empêcheraient

L’enfant de se détendre avant de s’endormir.

pedagogieinnovante.com

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

940 6

.

Sommeil est vital pour nous,

Comme l’air, l’eau, nourriture, 

Et si  l’on persiste  à s’en passer,

Le corps le réclame, en étoiles !

 .

Symbolique

On   retient   surtout  de l’étoile,

Sa qualité luminaire     et source de lumière.

.

Étoiles représentées             sous voûte temple,

D’une église précisent                 signification céleste.

.

Elles    percent    l’obs                 curité,  elles sont aussi

Phares,  projetés  sur                    la nuit de l’inconscient.

.

Étroitement   liée   au                  ciel,  dont  elle dépend,

Étoile évoque mystère           du sommeil, de la nuit.

.

Et pour briller, de              son éclat personnel,

L’homme se situera dans les grands rythmes

Cosmiques, s’harmonise avec eux.

 .

.

 .

Fond/forme 

 .

Quand je me rends dans une grande librairie

Je vais parfois  au rayon  qualité de vie, santé,

J’y trouve cent ouvrages  pour manger, maigrir,

Un seul ou deux sur comment gérer son sommeil.

.

Que puis-je d’autre  en déduire  sinon que dormir

C’est manger ou que manger trop ou pas assez

Ou pas bien n’aide pas à dormir sereinement.

.

Bon sommeil digérera toutes les angoisses

Lors mauvais repas vous en procurera.

Alors adopter l’équilibre entre eux !

.

Textuels et illustrations >>

939 – On ne peut pas vivre sans sommeil

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil … sinon

À bien récupérer, sinon restaurer

Sa force de travail, voire sa santé,

Qui sinon nous feront faux bonds.

.

Mais le sommeil n’est pas inaction,

Il s’en passe des choses, dans ce cas

Un rêve par ci, un cauchemar par-là,

Chacun règle son problème à sa façon.

Le rêve apparaît en sommeil paradoxal

Comme une phase de décharge normale :

Il évacue nos peurs nos angoisses et désirs,

Comme si l’on poussait de profonds soupirs.

.

Quand le réveil nous sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  aux antipodes, désarçonne.

Pour autant, sommeil n’est pas l’envers de la réalité

Mais son complément, permettant autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

Extensions

.

Un point sur un i,

Et un point détaché,

Un point fermé comme

Un enfant endormi, l’air ravi,

Un point qui nous réveillera ici

Content de vivre après une nuit

Dans son lit.

On ne peut vivre sans sommeil,

Parce que le  corps  le réclame,

Parce que  le cerveau  le clame

Pour temps de réorganisation

Pour  temps de compilation

De  tous  les  événements

De la journée passée !

.

Bailler ne signifie pas

Qu’il est l’heure de dormir,

Ou, trop tôt, pour se réveiller :

S’il est vrai que ce réflexe archaïque

Reste associé à notre état de vigilance,

Il prédira plutôt un changement d‘activité

Ou peut-être début d’appétit, hypoglycémie !

.

Il y en a qui dorment dix heures par jour

D’autres qui n’ont besoins que cinq heures :

Nous ne sommes pas égaux en cela, non plus,

Mais beaucoup d’heures  ne sont  que surplus.

.

Seule  phase  qui compte, qui repose vraiment,

Est celle  que  l’on  appelle : phase  paradoxale :

Sur huit heures  de  sommeil : représente  deux.

.

Le dormeur plonge  dans un état où son cerveau

Est plus insensible aux stimulations extérieures,

Plus court, et plus réparateur, pour l’organisme.

.

Et cela ne fonctionne que si l’on se couche tôt :

Chaque nuit, quatre à cinq cycles de sommeil

 De 90 minutes, en moyenne, sont effectués

Les plus réparateurs sont avant minuit.

.

Fragments

.

Quand on baille aux corneilles,

On prétendra  qu’on a sommeil,

Mais aussi quand l’on s’ennuie,

Parfois  aussi  quand on a faim.

.

L’état  de  somnolence déclenche

Bâillement, on bâille parfois le soir

Avant de s’endormir, matin au réveil,

La journée avant ou après  une sieste.

.

Si l’on baillera, souvent, sans raison,

Ce ne serait pas  aura d’une épilepsie

Et si l’on peut, en cas  d’impossibilité

De  s’endormir : retarder  ou  différer

Naturellement, voire  à  l’aide de café,

Son sommeil, sûr qu’au fil  des heures,

Créant dette accumulée et lutter contre

Ne suffit, devient dangereux pour santé.

.

L’évocation  d’une   amphore  couchée

Pour  le  sommeil, tiendrait, surtout, à

Sa  bouche toute ronde, ventre affaissé,

Tant comme on dit, elle ne tiendra pas

Debout toute seule, sans parler qu’elle

 Semble dormir  sur les  deux  oreilles !

.

Pour finir, peut-être, mais qui le sait,

Pour  l’essentiel, en dehors  du repos

Des muscles  et  des  autres organes,

Le cerveau en profiterait pour faire

Le ménage  de la journée, parfois

Surcroit de stress, infos conduit

Au burn-out s’il ne le fait plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne peut pas vivre en dormant

Mais on ne peut pas vivre sans dormir

Le tout se traduit par recherche d’équilibre

Si l’on perd sa santé,  l’on ne sera plus libre.

Le sommeil est un moment où l’on recharge

Ses batteries

La nuit bien sûr, mais y compris le jour,

Par une sieste.

Il n’y aura que le sommeil paradoxal

Qui serait utile

Un quart d’heure par deux heures :

À quoi sert le reste

Sans doute, comme en l’amour,

Des préliminaires,

Tant décharges de nos rêves

Nous… orgasment !

.

****************************

On ne peut      vivre    sans sommeil

Même ne peut   vivre   sans rêves,

Et si l’on peut vivre  sans réveil,

Essentiel d’une  journée : l’éveil.

À quoi  sert   le sommeil …  sinon

À bien récupérer,  sinon restaurer

Sa force de tra   O  vail voire sa santé

Qui sinon nous   N    feront faux bonds.

* …..

Mais le sommeil   N         S   n’est pas inaction,

Il s’en passe des    E                  A  choses, dans ce cas

Un rêve par ci,     P                         N    cauchemar par-là,

Chacun règle son   E                              S   problème à sa façon.

Le rêve apparaît     U                                 *  en sommeil paradoxal

Comme une phase   T                                 S   de  décharge normale :

Il évacue nos peurs   *                                 O   nos angoisses et désirs,

Comme si l’on pous   V                              M  sait de profonds soupirs.

Quand le réveil nous  I                           M    sonne en nous il résonne

Autre monde où l’on   V                     E  s’est projeté comme absent

De tous décors, voire  R                I de toute réalité  du moment,

Débarquer d’un voyage  E      L   aux antipodes, désarçonne.

Pour autant sommeil n’    *      est pas envers de la réalité

Mais son complément, permettant d’autres altérités,

Si on le perd, le détraque, le casse : il se vengera :

Dès lors l’insomnie chaque nuit nous guettera.

Le sommeil ne repose qu’en dernière phase,

Pour autant le reste n’a rien de superflu,

Il trie, hiérarchise et classe nos idées

Sinon leur souvenir serait effacé.

Sans sommeil : pas de trêve ;

Lors une journée chargée,

Sans éveil, pas de rêve,

Pour l’accompagner

Le point…sur le i

Point détaché ;

En endormi.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une pointe de quelque chose,

D’une plume ou  d’un  stylo

Ou alors d’une amphore

Avec  sa  bouche  ronde ?

.

939 4

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique

 .

Ô toi, née

 Avec   moi

Sous        le

Consulat de Manlius

Grosse  de lamentations

Ou bien de plaisanteries, de

De dispute  et  de fol amour ou

Précieuse  amphore, de sommeil   

 Propice, tu soumets à une douce

Torture   esprits normalement

Insensibles,     tu dévoiles        

 Des sages, les soucis

Et   le  secret  de

La    pensée,

Les  jeux de

 Horace,

Lyæus

fonsbandusiae.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

939 6

.

Amphore pleine se tient sur sa pointe,

Comme nous, le  jour

Vide, on la couche, ensuite on la remplit

Par sa bouche ronde.

 .

Symbolique 

 .

La bouche

Est l’ouverture par où

Passent le souffle, la parole,

La nourriture, symbole de la puissance

Très créatrice  et  de  l’insufflation de l’âme.

 

Est représentée dans l’iconographie universelle,

Par la gueule du monstre, lèvres de l’ange ;

Porte de l’enfer, paradis.  Loi du secret

Pour fermeture de la bouche.

 

La bouche et le feu sont

Souvent associés

Langue de feu, dragons, lyre d’Apollon

Symbole des contraires : mensonge et vérité.

.

.

Fond/forme

 .

Le sommeil est comparable à une amphore,

À n’importe quel, pot, vase, récipient, fermé.

Il capte l’agitation, événement de la journée,

Et les met de côté, au secret : transformation.

S’il n’y avait ce processus de repos, en dehors,

De la vie diurne, notre vie serait insoutenable

Tout ce que l’on fait et voire tout ce qu’on sait

Se percuterait en  un cerveau qui exploserait.

Temps fort, temps mort, tel est rythme de vie.

.

Textuels et illustrations  >>

938 – La nuit n’est en rien égale au jour

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en  rien, égale au jour,

Nuit, calme noir  et jour, plus court,

Elle endort le corps et réveille l’âme,

Lors envers du décor elle enflamme.

 .

Elle nous donne à voir  des histoires

Enfouies au fond de notre mémoire,

Dont nous avons jadis perdu la clef,

Pour être à même de les déchiffrer.

.

Insomnies, angoisses et cauchemars

Peuplent, souvent notre nuit, agitée,

Elle est pourtant notre amie et alliée

Quand elle nous  fait rêver au hasard.

 .

Alors que notre corps est passif, oisif,

Notre âme se laisse câlinée, violentée,

Elle passe du blanc au gris noir massif

Selon  par  un ange  ou  démon, visitée.

.

Sommes-nous bien : jour, nuit, identique,

Être doué de raison ou être en déréliction

L’inconscient aurait- il quelque génétique

Instillant en nous, un fond de civilisation.

.

Extensions

.

Les nuits ne sont en rien égales au jour :

Certaines sont lumineuses en notre esprit,

D’autres, tristesses infinies en notre cœur,

D’autres, pleines d’ennui pour notre corps.

Et l’hiver, les nuits  seront plus que longues,

Elles commencent tôt et elles n’en finissent pas

Et le manque de lumière, nous donne le bourdon,

Au point de tomber en une dépression saisonnière.

L’été, les nuits sont courtes, le soleil n’en finit pas

De se coucher, est tôt levé comme s’il avait trop

De projets en cours, sa lumière nous donne

Tonus d’hyperactivité : quoiqu’il en soit

Quand certains disent que la nuit

Est un refuge, j’en connais peu

Qui préfèrent les nuits d’hiver

Aux nuits d’été à moins d’être

Une marmotte ou une sotte !

.

Souvent la nuit dure plus longtemps que le jour,

Notamment en hiver

Souvent le jour dure plus longtemps que la nuit,

Notamment durant été

Or pour moi, la nuit, c’est sept heures de sommeil

Malgré la fée électricité,

Qui change bien la donne mais qu’on me pardonne

Horloge interne gouverne.

.

Mes nuits sont plus belles que vos jours

Proclament les noctambules, toujours

Brulant  argent, en lieux de plaisirs,

Durant des mois,  à n’en plus finir.

.

Faune de nuit croise celle de jour

Au matin, lors  elle va débourre,

Paris s’éveille, chante Dutronc,

Va donc bosser, eh toi, ducon.

.

C’est braver le cycle de nature

Qu’inverser  jour, nuit, ainsi,

Sauf  à être veilleur, armure,

Faire  les trois huit : choisi !

.

L’on admet la nuit, en vérité,

Que tout jour… moins agitée,

Devenant lors propice à créer

Pour quel qu’artiste patenté !

.

Fragments

.

La nuit ne sera pas toujours égale au jour

Il s’agit, ici, de la durée diurne, nocturne :

Il n’y a qu’en cas équinoxe qu’il y a égalité

Sinon en solstices, plus long ou plus court.

.

Les plus courtes durées de nuits, ont perdu

Leur influence sur sommeil par l’électricité,

Certains profitent pour poursuivre travail :

Ce qui nuit parfois à la qualité du sommeil.

.

Apparition de la lune sinon meilleure clarté

Ainsi que l’allumage des phares, sur les mers

Sont des marqueurs de la tombée de la nuit,

De plus en plus rapide, approchant équateur

.

En ville, lanternes, aujourd’hui lampadaires

Mais aussi, enseignes lumineuses, magasins

Puis les lumières aux fenêtres appartements

On est loin des bougies aux veillées de l’hiver.

.

La nuit endort le corps, esprit mais pas l’âme

Qui va puiser en profondeurs de l’inconscient

Les rêves, fantasmes, cauchemars… fréquents

Où l’on revoit, revit, événement de la journée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme    

.

La nuit est calme quand le jour

Est agité,

La nuit est assoupie quand le jour

Est  réveillé,

La nuit est parenthèse quand le jour

Est  une  dictée,

La nuit, endormis, gens se ressemblent

Le jour, différence.

Les nuits    sont    plus   longues    l’hiver,

Plus courtes,  l’été :

À  croire  que  l’hiver serait  plus  fatigué,

L’été : plus reposé.

La nuit est notre amie, ou notre ennemie :

Ça dépend de nous

Mais c’est certain que si l’on ne dort plus

On devient fou.

 .

La nuit n’est, en    L      rien, égale au jour,

Nuit, calme noir       A      et jour, plus court,

Elle endort le corps      *        et réveille l’âme,

Lors envers du décor       N       elle enflamme.

             U

Elle nous donne à voir       I          des histoires

Enfouies au fond de         T     notre mémoire,

Dont nous avons ja         *    dis perdu la clef,

Pour être à même       N    de les déchiffrer.

  ‘

Insomnies, angois    É    ses et cauchemars

Peuplent, souvent   G     notre nuit, agitée,

Elle est pourtant    A    notre amie et alliée

Quand elle nous    L   fait rêver au hasard.

E …..

Alors que notre      *  corps est passif, oisif,

Notre âme se lais   P   se câlinée, violentée,

Elle passe du blanc A     au gris noir massif

Selon par un ange   S     ou démon   visitée.

*

Sommes-nous bien   J  jour, nuit, identique,

Être doué de raison    O ou être en déréliction

L’inconscient aurait-  U   il quelque génétique

Instillant en nous, un   R     fond de civilisation.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une haute tour,

Avec  une lanterne 

Et  avec feu tournant :

Un phare, assurément !

.

938 4

.

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

Allumés mais le ciel est bien clair.

 

Symbolique

La lanterne

Est un symbole

De connaissance intelligence,

 Éclaire le monde  des hommes.

Elle  abrite  un  feu,  fragile   et

Sacré qu’il nous faut préserver.

Elle contient  la  lumière  indivi

Duelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et

Peut guider autres.

Nous  rêvons  d’une

 Lanterne représente

L’intelligence   lumi

Neuse de   personne

Très précise dont sa

 Pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

938 6

La nuit, les bateaux ont besoin

Des lanternes  pour les guider :

Le jour, les phares ne seront pas

 Allumés mais le ciel est bien clair.

Symbolique 

 .

Symbolisme

 Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui  guide  les hommes.

Le  phare  indique   une

Direction, un sens sacré.

À l’instar  de  la  tour, il

 Affirmera sa verticalité.

Cette  construction  pos

Sède cependant un sens

Opposé  puisqu’elle   est

Faite pour être vue lors

Que la tour  est  d’abord

 Faite  …………. Pour voir.

Il est porteur de lumière.

Tristan-moir.fr/phare

.

 .

Fond/forme

.

Il n’y a rien de mieux pour évoquer nuit en mer,

Qu’un phare allumé avec son faisceau de lumière

Qui brille, et tourne, sur lui-même,  comme éclats

D’existences, flashant sur tous objets environnant.

.

On dit que la nuit n’est pas égale au jour, c’est vrai,

Mis à part les jours de solstice dans notre calendrier

Lors en notre tête ce n’est pas tant la durée qui compte

Que le temps de repos mis à profit pour vivre autrement.

On croira parfois le perdre alors qu’en réalité, on le gagne.

.

 Textuels et illustrations  >>

937 – Il est minuit, je ne dors pas ni rêve pas

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’insomnie : souci

Qui vous mange nuit

De n’avoir pas  dormi.

C’est vrai   et   c’est faux :

Quand  on dort,  on ne peut

Dire que … l’on  ne  dort  pas !

.

Esprit si tu dors, frappe un coup,

Si tu ne dors pas, frap pe deux coups

On voit bien l’absurdité  de tel manège.

Dormir devient  une véritable obsession

Pour un insomniaque  et  aussi  angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais.

.

Minuit

Ne dors pas

Tôt fin de nui,

Je  ne  rêve  pas.

Esprit  vagabonde

Sous de beaux draps,

Pense à tout le monde,

Mais personne  n’est là.

Et j’occupe  mes neurones

Qui s’embrouillent. Au-delà

D’ombres qui m’environnent,

Inconscient est soumis au ça :

À moi,  vite  je n’en peux plus.

.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

.

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

.

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

Extensions

.

Aucune injonction,

Fut-elle normale ou paradoxale,

Ne peut suffire à faire dormir quelqu’un

Ni soi-même en un rêve éveillé, pour certains,

Que de temps perdu, de temps de récupération,

Pour mieux être en forme, lendemain : en une vie,

On passe des années à dormir, et, si on ne le faisait

Pas et bien, notre vie en serait, d’autant, raccourcie.

Alors à vos calculettes et à vos montres : les animaux

Dorment aussi même si certains d’un œil, d’une oreille

D’un demi-cerveau : ils ne se posent pas  la question de

Savoir s’ils vont ou non  se réveiller  vivants, s‘ils auront,

Ou non, perdu du temps : pour eux, courir et dormir, sont

Équivalents pour nous, c’est un bon ou un mauvais moment.

Quant à dire qu’on ne dort pas de la nuit, sommeil paradoxal,

Le seul, utile, dure vingt minutes  par phases de deux heures.

Quant à dire qu’on ne rêve pas, disons ne s’en souvient pas :

Un rêve ne dure que quelques secondes à peine, son temps

N’est pas le nôtre, il en en deçà et au-delà à la fois !

.

Insomnie : je me couche tôt,

Je prends du temps au repos,

Mais ne dort pas, éveillé trop.

À  minuit, pas encore endormi,

J’ai impression que, nuit : finie,

Alors  qu’elle n’aura commencée,

Mes soucis étant restés accrochés.

.

Sommeil peut devenir comme une mécanique

Qui s’est détraquée,  comme horloge biologique

Qui inverserait le jour et la nuit en longue durée,

De plus en plus fatigué de jour, et  excité de nuit.

.

Tant et si bien qu’on ne sait à quel saint se vouer,

Qu’on se demande si le sommeil reviendra un jour

Même forts somnifères ne feront plus aucun effet,

C’est à désespérer de vivre ainsi  comme zombie.

.

Le salut vient de soi-même, pas de pharmacopée

Il faut reprendre un régime de vie  plus régulier

Et aller au lit à une heure correcte … identique,

Au bout d’un temps la machine repart : sauvé.

.

Fragments

.

Fuseau, voire fusée, quelque chose fuse,

Mais en aucun cas, mon sommeil infuse,

Peut-être que manque mélatonine refuse

Au corps de se laisser comme abandonné.

.

Tomber dans un sommeil des plus profonds

N’a rien d’un départ de fusée, hors l’horizon,

Même si j’en rêve, et dur, d’aller sur la Lune,

Même si le jour j’y suis, parfois, dans la lune.

.

Sommeil réclame un certain, contant, silence,

Un silence extérieur, tout autant qu’intérieur :

On ne peut s’endormit, oreilles, yeux en fureur,

Marchand de sable est passé : reste s présence.

.

Je tourne en rond dans ma tête puis en mon lit,

Retourne, compresse, redresse, torture, oreiller,

Rien n’y fait : aucune destination aucune durée,

Ce voyage immobile en aucun cas ne me réjouis

.

Avant minuit, je ne me soucie, mauvaise mine,

Après, regarde mon réveil, sur verdicts, fulmine

J’ai presque envie le jeter, comme une vermine,

Mais c’est pas bonne solution que je l’incrimine

.

Le matin je me dis n’avoir pas l’œil la nuit, fermé,

Si j’avais un capteur  EEG,  je verrais qu’à moitié,

Mais vrai que quand on dort, on perd conscience,

Pour cela il n’y pas besoin d’être puits de  science

.

Le pire serait de devenir, carrément, somnambule

Je ne me vois descendre escalier, monte sur le toit :

Mes yeux resteraient ouverts, mon esprit, endormi,

Sans conscience de ce que je serai en train de vivre.

.

Mais pourquoi minuit, soi-disant l’heure du crime

Je peux attendre après pour le coucher si j’ai peur,

Bon sommeil si on s’endort une heure, deux, avant

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’insomnie : souci

Qui vous   mange nuit

De n’avoir  *   pas  dormi.

C’est vrai   et    M   c’est faux :

Quand  on dort,    I     on ne peut

Dire que … l’on  ne   N     dort  pas !

Esprit si tu dors, frap   U    pe un coup,

Si tu ne dors pas, frap     I  pe deux coups

On voit bien l’absurdité    T   de tel manège.

Dormir devient  une véri    *   table obsession

Pour un insomniaque et     *   aussi angoisse

De ne pas y parvenir, aujourd’hui, jamais !

.

***************************

******************

Minuit

Ne dors N pas

Tôt fin  E  de nui,

Je  ne     *  rêve  pas !

Esprit      D       vagabonde

Sous de    O      beaux draps,

Pense à     R      tout le monde,

Mais per     S        sonne  n’est là.

Et j’occu      *     pe  mes neurones

Qui s’emb   R    rouillent. Au-delà

D’ombres    Ê  qui m’environnent,

Inconscient V    est soumis au ça :

À moi,  vite  E   je n’en peux plus.

Pilule endors-moi,

Le manque de sommeil me tue,

Cauchemar roi,

Débarrasse-moi de ce démon,

Qui est en moi.

J’ai trop envie de faire ronron

D’un air béat,

Et jusqu’au petit matin clair,

Etre sans voix.

Ayant vaincu les mystères,

D’être mon moi.

Je mets en pleine lumière

Mon gros surmoi,

Jusqu’à ce qu’angoisse

Reprenne son pas.

Si dormir : c’est vivre

Sous l’oreiller,

Vivre serait  dormir

Sans s’éveiller,

Entendre le silence

Ne s’ébruiter,

Veux-tu te taire

Grand  béta

Sinon enfer

Tu iras

Dors.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un fuseau

Ou bien un poisson

Et voire un tire-bouchon

Et pourquoi pas une fusée ?

.

937 4

.

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en rond, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique

Her

Gé est

Féru de

 Sciences, il

Aura empreint

Toute son œuvre

 D’hy-per-réa-lis-me,

Particulièrement  dans

Aventures lunaires de Tintin.

La   fusée lunaire,  décorée 

D’un damier rouge et blanc,

 Est devenue un véritable

Symbole non seulement

De l’œuvre d’Hergé,

Et tout autant

De la bande 

   Dite dessinée.

Source : tintinomania.

com/tintin-pdf-fusees

.

.

Fond

.

Évocation

.

937 6

Cette fusée se dirige-t-elle vers une Lune ;

Allez le savoir :

Non, elle tourne en cercle, sans destination,

Ni durée, précises

Symbolique 

 .

Le rond

Est d’abord

Un symbole d’unité,

L’alliance, le yin et le yang

En sont de très bons exemples.

C’est aussi le symbole de l’infini,

De la divinité, et  de l’harmonie,

Du naturel et de la perfection.

Le centre symbolise le point

De départ, c’est-à-dire

D’où l’on vient,

 

Ou bien le point d’arrivée,

 Synonyme de stabilité et d’éternité.

À l’inverse, la circonférence évoque

 Le  mouvement  et  le changement.

graphiste.com/blog/symbolique-forme-logo-rond

 .

Fond/forme

 .

Comme le temps n’existe plus pour sa conscience,

L’espace devient le lieu de toutes ses pérégrinations.

 

Le matin à son réveil, on dit avoir rêvé toute la nuit,

Lors en fait, quelques secondes sur l’enregistrement !

 

Il semblerait que l’on rêverait à la vitesse d’une fusée,

Que l’on peut voyager aux confins de l’Univers étoilé !

 

De là à imaginer qu’on voyage en autre espace-temps

Y a qu’un pas, porte à franchir d’où on revient ou pas.

.

Textuels et illustrations    >> 

936 – Je n’arrive pas à dormir, je m’ennuie

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  de chevet :

Une histoire à épisodes

À re-bon-dis-sements.

.

J’en  lis une douzaine

De pages  et  soudain,

Mes yeux se troublent

Je ne vois plus … bien.

.

Cette  fois   aujourd’hui

Rien n’y fait, lu 40 lignes

Suis assoupis  puis réveillé,

Recommencer mais m’ennuie.

.

N’arrive pas à dormir, m’ennuie

Mon   esprit  vagabonde,  la nuit,

D’un être, idée à l’autre pour finir

Par retomber, sur qui : toi, chérie !

.

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

.

Je somnole, rêvasse, papillonne,

Et là encore, que l’on me pardonne,

Je me tourne, et me retourne vers toi,

Pour me rassurer que tu   es toujours là.

.

Car je crois : tu t’éclipses,  sous mon nez,

Chaque fois que je m’en dors, à ton côté,

Pour disparaître à jamais tant mon sort

Est d’être celui d’un insomniaque retors.

.

Sans le  moindre support aphrodisiaque,

Mon  cerveau  te  cherche  plus  profond,

Et je perds ta trace en le lit paradisiaque

De ton corps  à force de tourner en rond.

.

Apprends-moi à mieux  dormir sans toi,

Penser à ton retour, fait rêver d’amour,

Apprends-moi à bien me passer de toi,

Penser à ton amour endort en retour.

Je finis somnolant, tête sur l’oreiller,

Où, je m’enfonce, en sommeil léger,

Et alors dans mon rêve, je te revois,

Toute auréolée, de neige, cette fois.

.

Blanche-Neige tu  ne l’es pourtant,

Et moi non plus, prince charmant,

Au réveil le matin  étonné, apaisé,

Je t’envoie, par mobile,  un baiser.

Le sommeil devient tout, pour moi,

Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

Extensions

.

Ton fantôme me nargue

Quand il s’approchant de moi :

Quand je tends mon bras vers toi,

Ma main traverse ton corps … absent.

Absent, présent ne changera rien à mon

État de transe léthargique devenue sorte

De rite liturgique pour honorer la déesse,

À qui je le confesse, j’ai trop de tendresse.

La  tendresse  de la  nuit, compense  celle

Du  jour, quand   tu  es  partie,  je ne sais

Où ni pour quoi faire, et jusqu’à quand !

Le seul espoir qui me reste, et me tient

En haleine est le moment où tu referas

Ton apparition, non plus en image ou

En rêve mais en chair et en sang et

Que nous serons comme amants !

.

Il ne suffit pas qu’il fasse nuit

Et qu’on se mette dans son lit

Fermer les yeux, pour dormir

Et au pays des rêve,  de partir

Et jusqu’au petit matin, léger,

Se laisser bercer par Morphée

Lors  on la passe,  à s’ennuyer,

À mourir et pourtant compter

Les moutons du Monde entier.

.

Il pourra y avoir des causes, contradictoires,

Au manque de s’endormir, sommeil profond,

Soit je ne suis pas assez fatigué, soit de trop,

Ça revient au même entre trop ou pas assez.

.

J’ai compté jusqu’à cent, compté les moutons

Je vois campagne  immobile, bien nuitamment,

J’entends ma compagne dormir avec ronflements

Rien de cela ne suffit, le monde me parait abscons.

.

Voilà que je prends peur  que quelqu’un s’introduise

Dans ma maison, ma chambre, mon lit, mon cerveau

Et me pousse à confondre un cauchemar et la réalité

Au point que je préfère rester, toute la nuit, éveillé.

.

Fragments

.

La hantise de passer nuit blanche

Alors que dehors il fait nuit noire ;

Hantise garder paupières ouvertes,

Quand on a fermé portes et fenêtres.

.

L’ennui, désœuvrement, préoccupation,

Seront aussi propices à l’insomnie totale,

Ni la lecture, ni la musique, sans tension,

Ne parviendront à créer abandon normal.

.

Ni ronron de mon chat, comptage moutons,

De un jusqu’à cent et voire jusqu’à cinq cent,

N’y font rien : je ferais mieux de me… saouler,

Un verre de rhum, voilà ce qui abat un homme

.

J’ai cru entendre des bruits, une porte, claquer :

Serais-le que je l’ai mal fermé, vent la fait bailler

Au pire : un intrus, songeant à me voler, trucider,

J’aurais pas dû regarder un film d’horreur à la télé

.

Si la peur donnerait des ailes, entre éveil et sommeil

Un début de cauchemar vous fait tomber sans bouger

Vous perdez pied, confiance en vous, et votre sérénité :

 Insomnie s’installe, votre nuit est définitivement gâchée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Souvent je prends un livre

Que j’appelle  *  de chevet :

Une histoire   J  à épisodes

À rebondis     E    sements.

J’en lis  une   *     douzaine

De pages et   N     soudain,

Mes yeux se         troublent

Je ne vois       A     plus bien.

Cette fois        R   aujourd’hui

Rien n’y fait,    R      lu 40 lignes

Suis assoupis     I       puis réveillé,

Recommencer    V   mais m’ennuie.

N’arrive pas à      E dormir, m’ennuie

Mon esprit vaga   *        bonde, la nuit,

D’un être, idée à   *     l’autre pour finir

Par retomber, sur  *    qui : toi, chérie !

J’aimerais que l’on m’extraie de la tête

Les souvenirs de tous ces jours de fête

Qui me font encore rêver, à l’instant,

Rêver, tout éveillé, c’est fatiguant.

******************************

***************************

          Je somnole, rêvasse, papillonne,

                    Et là encore, que l’on me pardonne,

                            Je me tourne, et me retourne vers toi,

                                   Pour me rassurer que tu   es toujours là.

                                          Car je crois : tu t’éclipses,   sous mon nez,

                                               Chaque fois que je m’en  P  dors, à ton côté,

                                                   Pour disparaître à jamais  A tant mon sort

                                                         Est d’être celui d’un insom  S   niaque retors.

                                                             Sans le  moindre support    *   aphrodisiaque,

                                                            Mon cerveau te cherche     D    plus profond

                                                                Et je perds ta trace en le    O  lit paradisiaque

                                                                 De ton corps  à force de     R  tourner en rond.

                                                                Apprends-moi à mieux     M  dormir sans toi,

                                                              Penser à ton retour, fait   I     rêver d’amour,

                                                            Apprends-moi à bien     R  me passer de toi,

                                                         Penser à ton amour      :    endort en retour.

                                                    Je finis somnolant,    M   tête sur l’oreiller,

                                               Où, je m’enfonce,       ‘  en sommeil léger,

                                            Et alors dans mon    E   rêve, je te revois,

                                        Toute auréolée, de   N    neige, cette fois.

                                 Blanche-Neige tu   N   ne l’es pourtant,

                            Et moi non plus,   U  prince charmant,

                     Au réveil le matin  I      étonné, apaisé,

              Je t’envoie par mo   E  bile  un baiser.

        Le sommeil  devient tout, pour moi,

   Je  te  raconte, mais tu   n’es   pas là.

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i.

A. Musset, lors insomnie !

936 4

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de  s’occuper  l’esprit, suffit !

Si la Lune a l’air de s’ennuyer autant que moi

Où va-t-on : il n’y a plus d’espoir pour dormir

Ce n’est pas Musset qui dirait out le contraire

Et dès lors sa forme s’accorde avec mon fond.

Symbolique    

 

En France, 1 personne sur trois  souffre

    De  troubles  du sommeil, insomnie.

        D’après un sondage d’Opinion Way

          Publié  en  mai 2014,  67 %  de  la

             Population  active  dit  se  lever

                   En  pleine nuit  pendant vingt-

                     Huit  minutes,  en  moyenne.

                 «Faites   le  test : essayez de

                  Vous endormir, en ayant la

                 Conviction  qu’une  personne

                Entrera chez vous,   effraction.

             Lors impossible de lâcher prise,

        De trouver moindre repos. Voilà

    Précisément ce qu’est l’insomnie:

 Sentiment vigilance permanent »,

Résume  le   Dr    Lionel   Coudron…..

lexpress.fr/styles/ psycho/insomnie-mon-amie

.

Fond

.

Évocation

.

936 6

.

Quand on ne dort pas la nuit :

Insomnie,   il faut s’occuper !

Le fait  de  faire  quelque chose,

Ou de s’occuper l’esprit, suffit !

Symbolique

 

Symbolique

 

Les yeux ouverts

Sur le vide de l’obscurité,

Vous fixez le mur ou le plafond

Et cela en attendant vainement que

Vos  paupières s’alourdissent, s’affaissent.

Tentez compter O moutons   O  et  en vain.

De guerre lasse, vous vous emparez de votre

Smartphone ou rallumez  la lumière, avec

La certitude que vous paierez cet éveil

Prolongé au prix fort lendemain,

Harassé de fatigue. La scène

Vous paraît   familière ?

Vous faites peut-être

Partie des 15 à 20%

Des Français qui sont concernés

Par l’insomnie, fléau de nos sociétés modernes.

franceculture.fr/sciences/sommeil-que-se-passe-

t-il-dans-votre-cerveau-insomniaque

.

.

Fond/forme

.

L’insomnie ne serait pas maladie

Juste un trouble du sommeil, la nuit !

Rageant tout de même de rester éveillé

Contre tout le contexte et contre volonté,

Jusqu’à prendre médicament assommant.

  .

Textuels et illustrations  >>

935 – La nuit est comme un monde endormi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

.

La nuit comme monde endormi,

Où les chats et chiens  sont gris,

Les corps et les esprits assoupis,

Jusqu’au  petit matin  évanouis.

Évanouis  y a plus rien qui  aille

Cerveau ne connaît pas de repos

Pendant que je dors, lui, travaille

Il solutionne  soucis sur  mon dos.

.

Sur mon dos, ventre   de face, côté

Chaque  fois  que  je  bouge soupire,

Mon cerveau, de son   côté   respire,

Retisse  les   toiles de  mes journées.

Journées  se   passent pour    penser,

Traiter  ma  souffrance pour  panser

Accorder mon  humeur avec la raison

Les mettant au diapason de l’émotion.

.

Émotion inconsciente, et, aussi  fertile

Que mes imaginations de  jour, futiles,

Mais, si la nuit, je rêve  le jour,  je   vis,

Parfois, le contraire, à ce  qu’on me dit.

On me dit : t’as pas fermé  l’œil, la nuit,

Tu comptes les moutons sur un plafond

Car si l’inconscient ne tourne plus rond,

Son ressort se casse, il perd son énergie.

.

Énergie  qui  fait qu’après chaque nuit

Quand je m’installe devant page blanche,

Mon esprit  reposé,  rarement ne flanche,

Car il aura travaillé pour moi toute la nuit

Nuit  n’est pas  que  le  dedans  du  dehors,

Pas plus  ne serait  que  l’envers  du  décor,

La nuit est partie essentielle de nos heures

Si l’on empêche  un chat, de rêver, il meurt.

.

Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

Extensions

.

Un jour peut paraitre

Semblable au précédent,

Et comme un «jour sans fin»,

Si je ne fais rien ou même chose,

Pourtant, elle il ne me donnera pas

Le même rêve, ni même cauchemar.

Cauchemar que d’avoir peur de ne pas

Dormir la nuit où le monde semble tout

Endormi, mais, pas en moi, où il se

Retransforme, se reconforme ou

Se redéforme et à l’infini.

.

Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,

Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,

Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.

Et pendant ce temps, je dors,

Pendant ce temps, je rêve

J’échafaude histoires,

Me repose encore

De mes efforts

D’un jour

Noir

V

.

La nuit, on croit que tout dort, au dehors :

Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit

Mais  sous sa calotte crinière, point de repos

Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.

.

Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :

Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une

Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse

De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !

.

Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil

Bien qu’on lui attribue  des vertus soporifiques,

Il en est même pour croire ses effets, magiques,

Parfois contraire au point de devenir lunatique.

.

Fragments

.

La Lune aurait quel qu’influence

Sinon, directement, sur mon sommeil

Sur un certain retard à l’endormissement,

Du à la plus forme luminosité de la pleine Lune

.

Et chacun sait que trop de luminosité limiterait

Voire empêcherait la production de mélatonine

Qui régule le cycle veille et sommeil  journalier

Provient de glande pinéale située dans le cou.

.

Somnifères contiennent neurotransmetteur,

Réduisent activité cérébrale, relaxent muscles,

 Ainsi favorisent de manière notable le sommeil

Mais peuvent induire une somnolence au réveil

.

La lune serait d’avantage reliée au romantisme

Qu’à l’endormissement rêves d’amour sensuel,

Y côtoient les cauchemars, et des plus cruels,

C’est sous elle que se transforment les loups.

.

La nuit est identifiée aux rêves  et fantasmes,

Bien que les rêves soient de très courtes durées,

Si le sommeil détend, apaise, il inquiète autant :

Un stress n’empêchera pas de dormir, angoisse, si

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

************************

**************************

 La nuit comme monde   N   endormi,

    Où les chats et chiens     U   sont gris,

          Les corps et les esprits   I     assoupis,

                Jusqu’au  petit matin     T     évanouis.

                      Évanouis  y a plus rien   *      qui    aille

                             Le cerveau ne connaît   E    pas de repos

                                  Pendant que je dors,    S    lui, travaille

                                         Il solutionne  soucis    T    sur  son  dos.

                                            Sur mon dos, ventre    *   de face, côté

                                                    Chaque  fois  que  je    C    bouge soupire,

                                                       Mon cerveau, de son     O    côté   respire,

                                                           Retisse  les   toiles de    M    mes journées.

                                                               Journées  se   passent    M    pour    penser,

                                                               Traiter  ma  souffrance   E    pour  panser

                                                                  Accorder mon  humeur    *   avec la raison

                                                                    Les mettant au diapason   U   de  l’émotion.

                                                                   Émotion inconsciente, et,   N    aussi  fertile

                                                                     Que mes imaginations de     *      jour, futiles,

                                                                    Mais, si la nuit, je rêve  le    M     jour,  je   vis

                                                                    Parfois le contraire, à ce      O     qu’on me dit.

                                                                   On me dit t’as pas fermé    N        l’œil, la nuit,

                                                                   Tu comptes les moutons    D      sur un plafond,

                                                               Car si l’inconscient ne      E    tourne plus rond,

                                                             Son ressort se casse,        *   il perd son énergie.

                                                          Énergie  qui  fait          E  qu’après chaque nuit

                                                       Quand je m’installe      N   devant page blanche,

                                                  Mon esprit  reposé,    D     rarement ne flanche,

                                              Car il aura travaillé    O    pour moi toute la nuit

                                         Nuit n’est pas que      R    le  dedans  du  dehors,

                                  Pas plus ne serait    M   que  l’envers  du  décor,

                          La nuit est partie  I  essentielle de nos heures

                       Si l’on empêche    *   un chat, de rêver, il meurt.

               Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

          Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

     À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

  1. Musset, lors sommeil.

.

935 4

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

.

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

propice fantasmes, cauchemars en nombre

tant est si bien que forme converge au fond,

éclairée quelque peu par poème de Musset !

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

Propice fantasmes, cauchemars en nombre

Tant est si bien que forme converge au fond,

Éclairée quelque peu par poème de Musset !

 

Symbolique

 

La   Lune   est   aussi

                 La frontière  entre  le soleil

                                    Et l’obscurité et  est associée à ce

                                               Qui sépare conscience, inconscience.

                                                     Elle est liée   à l’idée   de romantisme,

                                                         Dès que l’on pense à la «lune de miel»,

                                                         Au clair de lune propice à déclarations

                                                      Amoureuses si ce n’est pas vampires

                                             Plus effrayants encore, serait la

                                   Pleine lune, qui déclenche la

                                 Transformation  loup-garou,

                     Et est devenue d’ailleurs

       Indissociable  de tout

     Bon film d’horreur pour

 Mettre un peu d’ambiance.

europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

.

.

Fond

.

Évocation

.

935 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

Symbolique 

 .

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité,  et, aux démons;

Mais les poètes  romantiques

L’ont aussi chantée et exaltée

Pour   son   pouvoir  onirique

Et son ciel étoilé invite à une

Spiritualité empreinte de sérénité.

 

Sommeil, de même, apaise, inquiète.

Temps bien mérité de la relaxation,

Qui nous permet d’échapper

Pour un moment,  à toutes

Les angoisses quotidiennes

Et  de retrouver  le contact

Physique,  avec l’être aimé.

 

Il est aussi  une petite mort

Qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit,

Avec ses cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

 .

.

Fond/forme

 .

Si la nuit, tous les chats sont gris,

La perte des couleurs vous ennuient

Vos rêves pourront tous être colorés,

Par vos désirs  et fantasmes, projetés,

Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.

Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit,

L’atmosphère restera douce et ouatée,

Je dors à poings fermés sur l’oreiller,

Je prends grande décision à minuit,

Ce nouveau jour sera de tous, béni,

M’apportera l’amour tant désiré.

.

Textuels et illustrations  >>

934 – Les grandes décisions se prennent la nuit

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Décider n’est pas chose aisée :

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

Le meilleur choix me saute à l’esprit,

C’est comme l’illumination soudaine

Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

Une grande décision se prend la nuit

De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

Je me nourris  et  je transpire  aussi,

N’ai pas le temps,  le goût ni  l’envie,

De remuer ciel et terre, pour survie.

La raison ou l’urgence  l’emportent

Sur toute  digression  élucubration

Quand je balaye devant  ma porte,

Poussières de mes folles passions.

.

Lors sens  de l’activité  m’importe,

À  force de paradoxe, contradiction,

Je remets choses, les idées, en place

En utilisant mes neurones pugnaces

Car la nuit, il n’y a pas  que les chats

Qui soient gris : mon  cerveau  aussi,

Dieu merci même  si je suis endormi,

Il travaille en moi,  sans souci, tracas.

Et, ça va, ça vient, dans tous  les sens,

En sarabande de fantasmes d’espoirs,

Mon cerveau, à mon endroit, repense

Mes idées blanches, mes idées noires.

.

Rêves amoureux,   je me lève joyeux,

Je m’élève dans l’air jusqu’aux cieux,

Rêves cauchemar, je suis malheureux,

Je tombe en des  labyrinthes,  furieux.

Dire que la nuit, on ne vit pas, on dort,

Est une hérésie de la pensée du dehors,

Le cerveau ne s’arrête pas, sauf… mort,

Ses nuits sont les plus beaux jours d’or.

.

À  quoi bon me direz-vous, si on oublie

Tout après  toi, peut-être, mais  non lui,

C’est là  que tu  te trompes, allégrement,

Et  te crois sous  contrôle  pas  vraiment.

Mes grandes  décisions, ont lieu, de nuit,

Et attestées de  jour quand ma raison luit.

Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines

Le jour elles me rattrapent…en fredaines.

Ah, le bel empêcheur de tourner en rond,

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons !

.

Extensions

.

Ah, le beau détourneur

  Des pensées obscures

     Qui ne tient compte

       D’aucune censure !

      J’irais bien dormir

     Afin de  prendre  la

   Décision de ces  jeux

    Où elle sort gagnante…

.

Faut-il prendre une décision dans la pleine clarté du jour et raison,

Ou, confier à l’obscurité, à l’inconscient, traitement de préférences !

La nuit porte conseil dit une maxime bien qu’elle se démente parfois

Mais il restera vrai que la nuit peut solutionner des contradictions.

Sur le tapis rouge de ma nuit, mon parcours se diversifie et s’éclaire

Tant à l’aide du faisceau tournant de mon phare, j’y vois plus clair !

Mon cerveau au repos peut se remémorer nombres de cas similaires

Ou j’ai bien réussi, ou je me suis planté  ou tenir compte d’arbitraire

C’est le matin qu’on décide de se marier, qu’on le dit à sa partenaire.

.

Paradoxalement, c’est dans le plus sombre

De la nuit que je prends décision profonde :

Tout devient clair sans que j’en sois conscient

N’aurai même pas à déployer mes arguments !

.

Pour autant est-ce la bonne, la moins mauvaise :

Tant d’imprévus peuvent intervenir, par la suite,

Mais au moins, je l’aurai prise, appliquée, tenue

Et s’il y a erreur, ou échec, j’en tirerai les leçons.

.

Fragments 

..

Prendre des décisions pendant mon sommeil,

Vous n’y pensez pas, ce n’est pas une merveille

Ce serait être gouverné  par mon inconscience,

Je ne vois là rien de bon en matière d’efficience

.

Quoiqu’on dit souvent  que la nuit porte conseil,

Et que la nuit décante  bien des argumentations,

Et soudain lors en se levant de bon pied le matin,

Décision s’éclaire comme presque une… Évidence.

.

C’est sûr que si je dors mal, toute décision devient

Difficile à prendre, dès qu’on est un peu perturbé :

Ça se comprend : bon sommeil … bonne décision :

Je m’en vais dormir, je remets à demain, cet écrit.

.

Enfin non, il faut le finir, ça n’engage pas  ma vie,

Toutes les décisions ne sont pas des bifurcations,

Seulement les grandes sont soumises à réflexion

Avantage au sommeil, pas de grandes émotions.

.

C’est ainsi que j’ai choisi de me marier, enfants

C’est ainsi que j’ai choisi mon métier, résident,

C’est ainsi que j’ai choisi d’écrire et de voyager

Et je  pourrais continuer la liste, en dormant !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Décider n’est pas chose aisée :   

Ça prend de l’énergie, du temps,

Ça occupe l’esprit dans la journée,

Lors j’attends, nuit portant conseil.

Bon d’accord,  tout  se met en place,

Durant mon sommeil  mais le matin,

Faut-il encore  que  je m’en souviens,

Rêve,  cauchemar : il n’en  reste rien.

Encore  que : en y réfléchissant bien,

 Le meilleur choix me saute à l’esprit,

  C’est comme l’illumination soudaine

     Mais c’est bien sûr  que vive la nuit !

.

           Grandes décisions se prennent la nuit

                De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,

                     Je me nourris  et  je transpire  aussi,

                           N’ai pas le temps,  le goût  ni  l’envie,

                              De remuer ciel et terre   pour survie.

                                   La raison, l’urgence    G   l’emportent

                                            Sur toute digression     R    élucubration

                                                Quand je balaye devant    A      ma porte,

                                                   Poussières de mes folles     N    passions.

                                                          Lors sens de mon activité    D   m’importe,

                                                             À  force de paradoxe et cont  E    radiction,

                                                              Je remets choses et les idées    *      en place

                                                                  En utilisant mes neurones       D      pugnaces.

                                                                  Car la nuit, il n’y a pas que      É        les chats

                                                                 Qui soient gris mon cerveau   C            aussi,

                                                                    Dieu merci même si je suis     I           endormi,

                                                                    Il travaille en moi, sans         S      souci, tracas.

                                                                 Et, ça va, ça vient dans       I       tous les sens,

                                                                 En sarabande de fant      O    asmes d’espoirs,

                                                                Mon cerveau, à mon      N      endroit, repense

                                                             Mes idées blanches,     *     mes idées noires.

                                                         Rêves amoureux,       P    je me lève joyeux,

                                                         Je m’élève dans l’     R    air jusqu’aux cieux,

                                                         Rêves cauchemar,   I       je suis malheureux,

                                                       Je tombe en des     S        labyrinthes furieux.

                                                     Dire que la nuit,   E      on ne vit pas, on dort,

                                                   Est une hérésie    :      de la pensée du dehors, .

                                                Le cerveau ne    L   s’arrête pas, sauf … mort, ..

                                          Ses nuits sont  A    les plus beaux jours d’or. …

                                      À  quoi bon,   *   me direz-vous, si on oublie ….

                                  Tout après   N  toi, peut-être, mais non lui, ……

                           C’est là que  U  tu te trompes, allégrement, ……

                        Et te crois    I  sous  contrôle pas vraiment. ……..

                    Mes grandes  T   décisions, ont lieu, de nuit, ………

                 Et attestées de  *  jour quand ma raison luit. ………..

          Si, en mon sommeil, j’en oublie  certaines …………..

         Le jour elles me rattrapent…en fredaines. …………………

    Ah, le bel empêcheur de tourner en rond, ……………………..

Qu’un esprit qui dort, et de mille façons ! …………………………..

.

Forme

.

Évocation 

.

Évocation

.

C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset

.

934 4

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 

Symbolique

 

La Lune,

Bien plus que satellite

      Aux yeux des humains,

            A toujours été source de

                 Mystère et de fascination

                     Surtout dans l’ésotérisme.

                         Elle est traditionnellement

                            Rattachée  à un  archétype

                             Maternel / féminin, femme

                            Avec ses qualités physiques

                           Qui font que, sans produire

                       De la lumière,  elle  reflète

                      Celle du soleil, contribuent

                     À forger symbolisme dual :

               D’un côté, le soleil, source

              De  lumière, actif,  le père ;

         De l’autre la lune, reflet de

     Lumière, réceptif, la mère.

    Modifié,  source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 934 6

.

La Lune, la nuit, le sommeil,

Traitement d’infos du cerveau :

La nuit est le temps du repos :

Mais ce serait en partie faux !

 .

Symbolique

 .

La nuit reste identifiée

              Peur, insécurité, démons;

                        Mais les poètes romantiques

                                 L’auront aussi chantée, exaltée

                                           Pour son grand pouvoir onirique :

                                               Un ciel étoilé invite à une spiritualité

                                                  Empreinte d‘une très grande sérénité !

                                                    Le sommeil, de même, apaise et inquiète :

                                                     Temps bien mérité pour la relaxation et qui

                                                   Nous permet d’échapper …  pour un moment,

                                                À toutes les angoisses quotidiennes, retrouver

                                         Le contact physique avec l’être aimé, il est aussi

                           Une petite mort qui nous livre sans défense

              Aux dangers de la nuit, des cauchemars.

                                 mythanalyse.blogspot.com/2014/09/symbolique-de-la-nuit

.

.

Fond/forme

 .           

   Nuit et Lune, toujours, se  marient,

              Clair de Lune et Lune d’amour aussi,

                    À la une : un reflet de lumière solaire.

 .

                    Il est grand temps de cesser de braire,

                    Pour dormir, à poings, et yeux fermés,

                  Jusqu’au réveil  pour début  de matinée.

 .

                L’astre, satellite  de notre  Planète  Terre,

          Brillant en obscurité, changeant de phases,

     C’est tout de même troublant et pas commun

Mais qui s’en plaint, même les dormeurs, point.

 .

C’est le moment pour prendre grandes décisions.

.

Textuels et illustrations  >>

566 – Je viens frapper à la porte de ton imaginaire

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

La porte

Est ouverture,

Porte est fermeture

L’imaginaire la laisse,

Grande ouverte et à tout :

Même aux histoires de fou,

Lors sans abus, de faiblesses.

.

Car, si, les imaginaires, des uns,

Des autres ne sont pas identiques,

C’est souvent pour que leurs unions

Aient des airs un peu plus magiques,

Pour susciter  bon nombre  d’actions

Communes mais reflétant l’humain.

.

Or nos imaginaires   sont les  yeux

De nos âmes, pour  merveilleux

Monde auquel nous aspirons

Lors le réel tourne en rond

Sans espoir d’évolution

Ni de compensation.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir ils suffisent à lumières,

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel

De nos mystères.

.

Extensions

.

L’imaginaire se situe en nous,

Quelque part entre réel et mystère :

C’est le lieu, c’est le lien, c’est le nœud,

C’est le rien, la curiosité qui change tout.

Ce n’est pas anodin que nous en ayons un

Et que, les animaux, sauf rêves pratiques,

N’en ont guère, réflexes très conditionnés.

Des humains en ont trop, à ce qu’il parait,

Trop souvent dans leur bulle voire ailleurs,

Peu intéressés  par   les choses  matérielles

Quand d’autres en manquent cruellement,

Au point qu’ils ne peuvent pas se projeter.

L’imaginaire dans l’amour sera une vertu

Primordiale suscitant, excitant émotions

Tandis que la raison  tempère ou régule.

Lors partager deux imaginaires est plus

Que partager  un  territoire, minimum,

C’est explorer un univers des possibles,

Et s’y aventurer à deux plutôt que seul.

Ce qui était hier du domaine du projet,

Si ce n’est du rêve, peut devenir réalité.

.

Notre imaginaire est loin d’être un monde, parallèle, en l’air :

Il est bien en nous et nous distingue de tout autre mammifère !

Chacun a le sien, le développe et le partage, sur traits communs.

Il arrive que certains le renient, ou  que certains n’en  font rien !

Le mien reste à la disposition de tout lecteur et de toute lectrice

Par ces écrits comme une porte pour y demeurer, sans sacrifice

Il y a des imaginaires qui s’attirent, il y en a qui me vont bien

Parfois je crains que le mien, aucune personne ne convient.

.

L’imaginaire fonctionnera bien plus

Du côté de son esprit, voire son âme,

Que du côté de son corps, de son sexe,

Encore que tout fantasme y contribue.

.

On ne saurait la confondre  avec réalité,

Sauf qu’en projetant  belle union stérile,

On se retrouve devant la femme enceinte,

Aucune fiction ne pourra nier telle réalité !

.

Mais il est un autre domaine ou l’imaginaire

Est roi : celui de l’art, de l’écriture, la  création

Qui se veut par nature unique, et voire originale,

Et se termine par une conception finale : mort-né.

.

Stérile, fertile, notre imaginaire nous conditionnerait

En l’utilisant  ou non, à exister autrement, pleinement,

Et la première des récompenses qu’on puisse en retirer

Est d’avoir été heureux  d’en user, et voire d’en abuser.

.

Fragments 

.

Un imaginaire est bien autre chose

Que des représentations du Monde,

Naviguant  entre externe et interne,

C’est une projection  sur un ailleurs,

.

Ailleurs qui nous départit des limites

Que nous imposent, physique, nature,

Sans parler  notre éducation … culture

Dont toutes nos projections profitent !

.

Profite de porte dérobée, d’originalité,

Pour voir la vie, sous autre angle, coté,

Comme associer la forme et le contenu

Ou les dissocier pour les réinterpréter.

.

Réinterpréter : plus fort qu’interpréter

C’est une autre lecture étant proposée,

Sachant que le réel n’est jamais épuisé

Qu’il nous cache autres sens  à révéler.

.

Révéler parties restées … dans l’ombre,

Fabriquer l’élément nouveau à décoder

C’est toute la force, génie, d’imaginaire

D’ouvrir la porte sur Monde  d’ailleurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

La     P  porte

Est ou   O  verture,

Porte est   R  fermeture

L’imaginaire   T    la laisse,

Grande ouverte   E  et à tout :

Même aux histoires    *    de fou,

Lors sans abus, de faib    T     lesses.

Car, si, les imaginaires,   O      des uns,

Des autres ne sont pas    N      identiques

C’est souvent pour que   *       leurs unions

Aient des airs, un peu   I     plus magiques,

Pour susciter  bon     M   nombre  d’actions

Communes, mais      A reflétant l’humain.

Or nos imaginaires     G      sont les  yeux

De nos âmes, pour      I     merveilleux

Monde auquel nous   N     aspirons

Lors le réel tourne   A    en rond

Sans espoir d’évo   I       lution

Ni de compen     R     sation.

E

F   R   A   P   P   A   N   T

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir s’il est voisin du mien,

Cousin ou frère

Ou demeure étranger, fermé

À mes lumières.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos mots échangés

Sont comme pierres,

Pour construire ensemble

Un bout d’univers.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si nos âmes sont nées,

En un ciel lunaire,

Reflète la vie d’aujourd’hui

Dans celle d’hier.

 .

Je viens frapper à la porte

De ton imaginaire,

Voir si sensations, émotions

Seront similaires,

Dès que passion nous éprend,

Comme nucléaire.

 .

Je reviens frapper à la porte …..

De ton imaginaire,…..

Voir ils suffisent à lumières,……….

En diffractant nos airs

Pour réaliser arc-en-ciel………………..

De nos mystères………….

.

Forme

.

Évocation 

.

Une pointe de lance

On spermatozoïde

Un embryon 

Ou fœtus ?

.

566 4

.

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

Symbolique 

 .

Premier

Tri-mes-tre

S’étend jusqu’à la 14e

Semaine   de    grossesse.

Où   l’embryon   se     forme,

Premiers organes apparaissent.

Et lors,    à la  fin du premier

Trimestre,   s’il ne mesure

Que  neuf centimètres,

On distingue très

 Bien   sa  tête,

Son  tronc,

Bras     et

Jambes.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

566 6

.

Il faut bien déjà s’imaginer, qu’avant

D’être humain, l’on est passé

Par différents stades de l’évolution

Animale, embryon puis fœtus.

 . 

Symbolique 

 .

Rêver de fœtus peut représenter

Une nouvelle relation ou un nouveau projet,

C’est un symbole de création,

Ce rêve est souvent déclenché par le fait que

Chose de nouveau votre vie.

Une autre définition pour le rêve de fœtus,

Comme le rêve de la grossesse,

Le rêve du fœtus pour les femmes essayant

D’avoir un bébé est un déni

D’un fort désir d’avoir réellement un enfant.

Le rêve de fausse couche

Et voir de voir le fœtus, annonce souvent

Une déception amoureuse.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-F/foetus

 .

 .

Fond/forme 

 .

Frapper à ta porte, oui mais laquelle

Et pourquoi faire pour assumer quoi,

Si ce n’est qui dans le cas « enceinte »

Quoiqu’il en fut,  ou quoiqu’il en soit,

Une fois ce genre de porte franchie

Pas de retour en arrière, possible,

Sans qu’il y ait des répercussions

Qui n’auront rien d’imaginaire.

.

Textuels et illustrations   >>

565 – Je ne te parlerai pas de moi, moi, haïssable

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même de  sentiment,

Ni d’invitation à boire,

Rendez-vous restaurant,

Pas même de nous revoir.

.

Mais, de quoi,  de quels mots !

De l’air du temps, celui de la météo,

Pas plus que du parfum que tu portes

Tant c’est ton visage, qui m’importe,

Ton aura, sublime qui m’emporte,

Malgré moi,  au seuil de porte.

.

Tant elle est belle, est jolie,

Elle ne sera pas pour toi,

Même pas pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

.

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 .

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

 .

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

.

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Etait aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

 .

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 .

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

 .

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

Extensions

.

Parler à quelqu’un qu’on aime,

Sans parler de soi, prendre nouvelles,

Pour lui donner envie de vous revoir,

Sans en attendre d’autre chose,

Constituera une posture rare

Tant que pour le sentiment

Tout comme pour le temps,

L’argent : rien n’est gratuit

On se rapproche davantage

D’un  « donnant-donnant »

Que   du   « gratuitement » !

Peut-être, aussi,  n’a-t-on  pas

Grand-chose à donner en échange

Ou que l’on estime avoir déjà donné

N’atteindra pas la parité pour l’autre,

Simplement échanger, sur le moment,

Se rappeler les souvenirs, les rafraichir,

Et ne pas se sentir frustré d’aller plus loin,

Dans l’intimité est autre attitude à souligner.

Parler un peu de soi, c’est allumer une mèche ;

En parler de trop, c’est la transformer en pétard !

.

Je suis tout autant  haïssable  que je suis aimable,

En tous cas, mon moi, je le perçois …  détestable !

Je pourrais m’en sortir, avec mention honorable,

Si j’avais des enfants, que tous disent, adorables !

Bon, je ne vais non plus me considérer en minable,

Avec la femme que j’aime je pourrais être … affable,

Deux âmes s’aimant peuvent se montrer charitables.

.

La modestie serait, parait-il, une caractéristique

Des gens érudits.

.

L’arrogance serait, parait-il, une caractéristique

Des gens hardis.

.

Il sera très difficile de se faire une image de soi

Qui soit crédit.

.

Faut déjà, pour la construire, maintenir, de soi

En être l’ami.

.

Or, présentement, je me considère, moi-même,

Mon pire ennemi.

.

Arrive que quelqu’un se surestimant, rencontre

Qui se sous-estime,

.

Que, par la force, alchimie, attirance, contraire :

Équilibre optime.

.

Fragments

.

Existe-t-il un Adn de la rencontre :

Bien sûr, non : rien  de  génétique !

Richesse, intelligence, à l’encontre :

Rien de simple ni… d’automatique !

.

Tenter une analogie avec nos gènes,

Est possible pour le moins scabreux

Pourquoi un spermatozoïde, autre :

Est-ce ovule qui détermine le choix.

.

Si celui qui cherche, se dit haïssable :

Peu de chance voire aucune, en course

Tant sans être un simple jeu de dupes,

Rencontre ne se fusionnera qu’une fois.

.

La génétique ne produirait pas de gens

Haïssables, nuisibles et voire méchants,

Elle n’empêchera, ne suscitera rencontre

Le jeu est donc totalement libre … ouvert.

.

Sauf qu’il ne faudrait trop forcer … le trait

À vouloir trop parler de vous … en effraient

Dialogue est toujours recherche d’équilibre,

Le mieux est d’être ce qu’on est et c’est tout.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je ne te parlerai pas

De moi ni même de sexe

Ni même         M       sentiment,

Ni d’invitation    O                  à boire,

De rendez-vous      I          au restaurant,

Et pas même             *          de nous revoir !

Mais, de quoi,           H           de quels mots !

De l’air du temps     A       celui de la météo,

Pas plus que par     Ï     fum que tu portes

C’est ton visage,   S       qui m’importe,

L’aura, sublime S   qui m’emporte,

Malgré moi,    A   seuil de porte.

Tant elle est   B    belle, et jolie

Elle ne sera   L  pas  pour toi,

Même pas     E pour cette fois

.

Je ne te parlerai pas de moi,

Mon moi m’est haïssable,

Je ne te parlerai… que de toi,

Tant tu m’es admirable.

JE NE T’EN

Ne te proposerai pas de…sexe,

M’en sentirais coupable

Ne partagerai avec toi sentiment

Qui ne soit fusionnable.

 

Ne t’inviterai pas… au restaurant,

Te rendant redevable,

N’abuserai pas, de ton temps libre,

Dont tu es comptable.

Ne te proposerai pas de nous revoir :

Ce n’est pas raisonnable,

Je sens déjà que tu … m’abandonnes

À mon sort détestable.

PARLERAI PAS

Je n’avais pas pensé que… ton cœur,

Fort impressionnable,

Était aussi sensible…aux apparences

Et aux impondérables.

Tu m’as trouvé…comme bel amant,

Comme un bon diable,

Pas assez charmant… assez galant,

Et c’est irrémédiable.

 

Et, si, nous revoyons un … jour,

Hasard en est capable,

Te trouverai-je, encore, le corps,

Tout aussi désirable.

Rendez-vous pour nous deux,

Moments, adorables,

Pourquoi gâcher tels plaisirs

En les disant minables.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une tête et un corps,

Silhouette d’un homme

Ou d’un  spermatozoïde 

Sans doute : gène d’humain.

.

565 4

.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

 Symbolique 

 .

Un spermatozoïde

Est plus grand que le mâle

Qui le produit. Le spermatozoïde …

Symbole de sexualité, frappé de tabous,

Est longtemps resté en ombre du microscope.

La seule évocation du mot suggère des cellules

Microscopiques, en quantité phénoménale.

Il n’y a pas un spermatozoïde universel

La nature a créé une myriade

De formes et de systèmes

De reproduction

Divers et variés,

En particulier

Chez les insectes.

insectes.org/opie/pdf/1649_

pagesdynadocs4c937254bc860.pdf

.

.

Fond

.

Évocation 

.

565 6

.

Quel rapport avec la haine et n’importe

Quel spermatozoïde ?

Aucun en apparence sauf si l’humain

 N’est pas inscrit en gènes !

 .

Symbolique

 .

Chez l’être humain, on estimerait  que

Le nombre de gènes entre 25 000 et 30 000.

S’il existe trois génotypes différents possibles

Pour gène existant sous deux formes alléliques,

Il est facile d’imaginer le nombre faramineux

De génotypes possibles pour un individu.

 

C’est pour cela  que l’on  dit  que nous

Sommes tous différents, probabilité

Deux individus aient, au hasard,

Hérité mêmes allèles pour tous

Leurs gènes est extrêmement faible.

 

Seuls les vrais jumeaux font exception

À cette règle : étant  issus de la même

Cellule  œuf  (zygote),  ils  sont  donc

Exactement de même composition.

fr.wikipedia.org/wiki/Génotype

.

.

Fond/forme 

 .

Tout n’est pas inscrit dans mes gènes,

Loin s’en faut,  tant  ma personnalité

Dépend de mon histoire, mon milieu,

L’image que je croirai  avoir de moi,

L’image que d’autres  me renvoient ;

Je  peux  me sous-  ou  me surestimer,

Selon que j’ai confiance ou non en moi

Me trouver plat, creux … inintéressant,

Alors que c’est le contraire et trop timide.

.

Textuels et illustrations   >> 

564 – Suppose qu’un jour, je rencontre quelqu’un

Textuels et illustrations >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux   êtres,

Êtres côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire ….. s’éternise

Ou bien  se privatise

Ou à la fin, savez tout

De lui,  ou  voire d’elle

Si mis à part, l’essentiel.

.

Lors, suppose qu’un  jour

Je rencontre …  quel qu’un

Ou quelqu’une, que j’échange

Des propos avec lui ou avec elle,

Que cela dure des heures sans fin,

Sans  que  je ne connaisse, son nom

Ni son prénom, résidence, profession

Aucun des éléments de  son  état   civil,

Qui permettent de savoir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je garderai d’elle ou de lui,

Autre chose  que  de vagues    impressions

.

Qu’il, elle, me ressemble, d’une façon

Que j’aurais pu  me faire un bel ami.

Nous avons besoin  d’informations

Et qui n’aura connu cette situation,

Train,  gare  ou aéroport, autre part,

D’une autre conversation prolongée,

Sans  rien  connaitre  de son identité

Civile,  professionnelle ou  familiale,

De l’interlocuteur  et  sa réciprocité,

Comme si, de se confier à étranger,

N’avait pas d’impact sur l’histoire

Ou ce n’est parenthèse ouverte,

.

Que l’on s’est vite empressé de refermer,

Tandis que nos échanges avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

Extensions

.

Suppose qu’un jour,

Je rencontre …  quelqu’un,

Que cette personne, malgré elle,

Me remette en selle pour rebondir

Vers une nouvelle page de ma vie

Qu’elle  vient  d’introduire  par

Son écoute et son témoignage,

Sa compassion  et son attention.

.

On ne sait jamais, lors on entame

Une conversation, qu’on a du temps

Devant soi, à quoi s’attendre, jusqu’où

Elle vous mène, vous mènera, même si,

À la sortie du train, du café, autre, elle se

Terminera par un au-revoir très provisoire,

Un adieu définitif, devenu fragile, indélébile.

.

Rien d’apparemment romantique dans des rencontres sur Internet,

Les sites proposent pour vous, des profils, comme en… supermarché.

Il y a quelque chose de très particulier, de pas naturel, ou de pas net,

Alors qu’il suffit de sortir et de faire son choix de vive voix, en soirée.

Comment avez-vous rencontré votre conjoint : par hasard … destinée

Certains vous disent, au début on s’est détesté et puis tout a basculé !

Allez comprendre comment, pourquoi, statistiques, profils trompent.

 J’ai rencontré, quelqu’un, quelqu’une : quel aveu magique, s’il en est :

On a l’impression que la quête est finie que la vie prend tout son sens.

.

Il y a évidemment plusieurs sortes de rencontres :

Rencontres amoureuses, amicales, occasionnelles.

Dans un transport en commun, du troisième type

Ce qui n’empêche pas d’être d’une forte intensité.

.

Siècle précédent, nombre rencontres amoureuses

Se faisaient dans : les bars, fêtes, voire  dancings,

Aujourd’hui les lieux sont plus virtualisés dès lors

Que nombre se passent sur sites, réseau internet.

.

Le reste, au lycée, ou en entreprise, ou en voyage,

Hasard fait parfois bien les choses dans une rue.

.

Fragments

.

Voilà, je dois choisir parmi dix, vingt, cent profils

Sur réseau de rencontres, disponible sur internet

.

Compte tenu du fait ayant donné propres critères,

Les réponses seront très proches voire  identiques.

.

Je ne peux quitter le site qu’avec un seul téléphone

Pour appeler à moins que ce soit lui, elle, qui fasse.

.

Un message apparait très vite et comme disponible

Curieux tout de même : l’est-il pour moi, pour tous !

.

Conversation s’engage, suivi de rendez-vous ou pas :

On sent qu’on fait son marché comme pour amphore

.

N’y a rien qui ressemble à une amphore qu’une autre

Un air penché, une couleur différente sort une du lot.

.

Rien à voir avec des rencontres fortuites et éphémères

Dans les transports, dans les cafés, voire dans les rues.

.

Évidemment il ne s’agit pas de convoler en justes noces,

Même de penser passer du temps, ailleurs qu’en ce lieu.

.

Et pourtant, on quitte avec la sensation d’une rencontre,

Alors que sur internet, rien qu’une simple… opportunité.

.

Ce n’est pas l’outil ni le moyen ni la méthode qui importe,

C’est la recherche de l’autre ne se tenant pas à votre porte.

.

Des histoires de recherche de rencontre, nous en avons tous

Les plus inattendues, inespérées sont souvent les plus belles.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

La rencontre peut être

Anonyme et gratuite,

Pourtant bien réelle,

Voire passionnante,

En cette vie cruelle

Ou peu gratifiante

Pour  deux  êtres,

 Êtres, côte à côte,

Voire face à face,

Bus, train, avion,

En con-ver-sation

Qui se    développe

Voire …… s’éternise

Ou bien   se privatise

 Ou à la fin,    savez tout

De lui,  ou       voire d’elle

Si mis à part       l’essentiel !

.

****************************

****************************

.

Lors suppose         Q            qu’un  jour

Je rencontre          U            quel qu’un

Ou quelqu’une,     ‘     que j’échange

Des propos avec  U  lui ou avec elle,

Que cela dure des N   heures sans fin,

Sans que je ne con  *    naisse, son nom

Ni son prénom, rési  J      dence, profession

Aucun des éléments   O     de  son  état   civil,

Qui permettent de sa   U    voir s’il est bien, vil.

Suis-je sûr que je gar     R    derai d’elle ou de lui,

Autre chose    que de      *      vagues    impressions

.

Qu’il, elle,    J        me ressemble,             d’une façon

Que j’au      E       rais pu  me faire      Q       un bel ami.

Nous           *        avons besoin d’in      U         formation

Et qui         R      n’aura connu cette        E         situation,

Train,        E     gare   ou   aéroport           L      autre part,

D’une        N      autre  conversation         Q      prolongée,

Sans         C       rien  connaitre  de           U   son identité

Civile       O        ou professionnelle         ‘   ou familiale,

De l’in-    N         terlocuteur  et sa        U    réciprocité,

Comme   T        si, de  se  confier à     N         étranger

N’avait    R       pas d’impact sur l’    *          histoire

Ou ce      E      n’est parenthèse    (E)      ouverte,

.

Que l’on  s’est  vite  empressé   de   refermer,

Tandis que  nos échanges   avec nos amis,

Ressemblent aux traits entre pointillés

Avec ses collègues,  entre guillemets

Avec ses voisins,  entre crochets.

Toute  rencontre, sans  suite,

Est utile à quelque chose,

Si la vie n’est pas rose

Elle empêche fuite

Mortel émoi,

En noir.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Peut-être  pointe de lance, flèche,

Ou un pendentif ou boucle d’oreille

Tout  aussi  bien  qu’une amphore 

Comment trouver ce qui convient !

.

564 4

.

Différentes formes et tailles

D’amphores et  contenus :

Comment trouver âme-sœur,

Forme, cœur, esprit, pour soi.

Amphore et rencontre ne convergent point :

Rencontrer objet n’est pas rencontrer quelqu’un

La forme serait totalement indépendante du fond.

 .

 Symbolique 

 .

Toute 

Symbolique

De l’amphore

Est connectée avec origine de vie

Et indubitablement liée à la femme

Et à sa qualité  génératrice  de vie.

La  métaphore  est  toujours  celle

De la  femme  comme  conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

De même  que  Le graal  étant

Par lui-même, un conteneur,

Possède aussi cette image

Du vase comme symbole

De la création divine.

vvvvvvvvvvvvvv

vvvvvvvvv

.

.

Fond

.

Évocation 

.

564 6

.

.

Il existe différentes formes et tailles

D’amphores et de contenus :

Comment trouver la bonne taille,

Forme, et contenu, pour soi !

 .

Symbolique 

 .

L’âme sœur est un concept

Qui évoque une compatibilité

Amoureuse qui serait parfaite

Entre deux individus.

.

L’expression, passée dans le langage courant,

A des définitions variables qui ramènent toutes

À l’idée selon laquelle ces individus ont pour destin

De constituer un couple.

.

Le terme, traditionnellement employé pour parler

D’une relation très complémentaire, est repris par

Divers courants New Age dans le sens d’âmes

Prédestinées à se rencontrer.

Wikipédia : âme sœur

.

.

Fond/forme   

 .

Ce n’est pas tant qu’on ne rencontre personne

Qu’à chaque fois ce ne serait jamais la bonne

Comme en vieillissant, rencontre se raréfie,

On pourra fort bien rester seul toute sa vie

Surtout si on ne cherche que la perle rare,

Qui se distingue de tous les autres, parmi.

Enfin, il ne faut pas se laisser désespérer,

Y a des sites de rencontres sur le marché

.

Textuels et illustrations >>  

563 – Il était comme une apparition, une projection

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective.

.

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru  au bel exercice,

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre, au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait !

.

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée,

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard … en la quinzaine.

 .

Il n’a pas répondu  … ce drôle,

Bien que le regard m’a semblé

Honorer déjà, ce rendez-vous,

Ça lui prendra quelque temps,

À se remettre  dans son … rôle

D’amant marié,  qui se dévoue.

.

Et quand il est parti de mon lit,

Soudain, alors  il  m’est apparu

Avec  un  front, dégarni,  cornu.

Or malheureuse de le voir partir

J’aurais tout fait pour  le  retenir.

.

De lui, me reste parfum de façade

Sensation de langueur  et  de peur,

De voir quelque  autre ressemblant

Mon cœur battre chamade d’amant.

.

Je suis prisonnière de qui ou de quoi,

Je ne me sens pas libre de mes choix :

Mes amours sont tellement  bohèmes,

Que pour un peu,  j’en ferais un poème.

.

Extensions

.

Il faut que je me secoue

Et que j’ouvre mon choix

Sinon je raterai  tous les

Prétendants   et  ma  vie,

Avec  et pour  un  caprice:

Il était apparition, le restera.

.

Il m’a guéri de ma fixation sur

Un grand blond aux yeux clairs

Au grand sourire  énigmatique.

Il n’est autre  qu’un personnage

De roman ou de film avec lequel

Je ne peux vivre ma vie…  réelle !

.

Toutes  rencontres du genre «coup de foudre», en un scénario,

Lors on l’imagine, réalisé, vécu, passionnément, et avec brio,

Sinon, on l’aurait maudit et puis on l’aurait oublié, de sitôt,

On n’aurait pas pu le poursuivre, écrire sur lui un seul mot.

Que voulez-vous, en un contre-jour favorable en ses ombres

En un couloir d’hôtel très étroit où l’on se croise à se toucher

La Lune, pointant son nez, pour éclairer ce somptueux baiser,

Il y a de quoi perdre tous ses contrôles d’émotions, en nombre !

.

Nombre de gens se souviennent de

La répartie  du général … De Gaulle :

– Vous n’avez pas été, encore, à Lourdes !

– Je compte bien  y faire  une apparition !

Bien sûr qu’il aura joué, là, sur les mots,

Apparition a un sens autre que mystique

Comme apparition sur scène d’un acteur.

.

Il a la connotation de surprise, d’inattendu,

Il ne devait pas être là, est quand même venu

Ici, c’est le cas  d’un amant  qui avait disparu,

Et que pour un peu, elle n’aurait pas reconnu.

Rencontrer celui qu’on croit homme de sa vie

Sera une sorte d’apparition : coup de foudre.

.

Textuel fragments

.

Aperçu, fantôme, spectre, apparition :

tout cela ne peut être qu’hallucination.

.

La chevelure est parfois partie prenante

d’une apparition  de femme,   vue  de dos.

.

Elle est longue, elle est brune, elle est lisse

comme l’image de la femme que je désire.

.

Mais voilà que quand enfin elle se retourne,

elle est vieille, elle est ridée comme la mort.

.

Si ça avait été vraiment elle, comme pensée,

elle aurait été direct de face toute illuminée.

.

Apparition peut être d’origine divine, ailleurs

tout aussi bien qu’un coup de foudre bien réel.

.

Même quand on se retrouve en son lit, avec lui,

et que le matin, se réveillant, parti : apparition.

.

À se demander, en dépit richesse de sensations

si on ne l’aurait pas confondu avec son oreiller.

.

Cette histoire ne tient pas debout je vous l’avoue

mais rien ne vous empêchera d’y croire c’est fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 

Coup de foudre

Ou coup de chance :

C’est du blé  à moudre,

Comme de toute évidence !

Et personne ne vous  le décrit,

Tant beauté demeure subjective !

Viens  par   O   là, viens  O   par  ici,

Toute position, lit,  reste  suggestive.

Mais, il se serait exécuté, fort brave,

Exécuté est bien le mot, mot suave,

J’aurais même cru   au bel exercice

Fantasmant  à faire  subir  sévices,

D’amour  ——-      ——- par son

Intermédiaire, je me suis mordu

Les doigts, le voyant me quitter,

Sans un  mot,  un geste, regard

Se connaitre, il était trop tard,

Devant  rencontre au  hasard.

.

Il était comme une apparition,

Il était comme une projection,

Ce que je cherchais et j’aimais

Chez lui, à ce qu’il me parait :

La trentaine…cheveux blonds,

Teint clair et peau mouchetée

Ses yeux, pour  moi, pétillants

D’un  esprit, ne manquant pas

De traits ni caractère affirmés.

Il me  fallait, et  vite, à le faire,

Dire de façon,  haute, et claire,

Que  l’on se voit, sous huitaine,

Au plus tard  …  en la quinzaine.

Il n’a pas répon  O          du ce drôle

Bien que regard M          m’a semblé

Honorer, déjà    M    ce rendez-vous

Ça lui prendra    E     quelque temps

À se remettre      *         dans son rôle

D’amant marié    U       qui se dévoue.

Et quand il est      N     parti de mon lit

Soudain, alors       E       il m’est apparu

Avec un front,        *      dégarni,  cornu.

Or malheureuse     A      de le voir partir,

J’aurais tout fait     P     pour   le   retenir.

De lui, me reste       P     parfum de façade

Sensation de lan       A     gueur  et  de peur,

De voir quelque        R      autre ressemblant

Mon cœur battre        I       chamade d’amant.

Je suis prisonnière     T        de qui, ou de quoi,

Je ne me sens pas         I         libre de mes choix :

Mes amours sont          O      tellement   bohèmes,

Que pour un peu,           N       j’en ferais un poème.

U N E     P R O J E C T I O N

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une silhouette bien féminine

Avec sa très longue chevelure

Une apparition  des  plus floues,

Qui laisserait  planer  équivoque.

.

563 4

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» bien floue.

En matière d’apparition, tout est possible

même si rien ne sera réellement probable,

 en ce cas présent, vraie ou fausse : accord.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 . 

Symbolique 

 .

Pour nombreuses civilisations,

Raser  les cheveux  d’une  personne

Signe de mutilation  et  de propriété :

Le scalp  des Indiens  avait  bien ce sens.

 

Le geste de refuser de se couper les cheveux,

Comme les hippies, une marque de rébellion,

Mais le geste de se les raser volontairement

Marquerait une prise de position vis à vis

De la société comme pour les skinheads.

 

La longue chevelure  d’une femme

Est, depuis  la  nuit  des temps,

Chargée d’une dimension

Charnelle et érotique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Apparition soudaine, inattendue,

Surprenante voire bien irrationnelle,

Soit l’image bien nette d’une chevelure,

Soit celle de la «Vierge Marie» en floue.

 .

Symbolique 

 .

Sans doute,

Elle est reine du

Monde entier,

Mais elle est plus

Spécialement reine de France,

D’ailleurs  c’est  bien  la    France

Qu’elle a choisie pour se manifester

Trois fois en espace de trente-trois ans.

 

La Salette (1846), suivie par Lourdes (1858)

Et Pontmain (1876) sont la triple affirmation

De cette mystérieuse et persistante prédilection,

Vierge Marie, bien sûr, Vierge Marie, apparition.

payot-rivages.fr/rivages/livre/le-symbolisme-de-lapparition

 .

.

Fond/forme 

 .

Le coup de foudre est comme une apparition

Soudain l’âme sœur s’est incarnée devant vous

On n’y croit ou on n’y croit pas, mais qu’importe

La vie, après tout est faite de choix, de croyances.

.

Après, pour ce qui est des morts  et des fantômes,

C’est une tout autre histoire, de même pour la foi

C’est plutôt de l’ordre du miracle ou d’innocence.

Et attention à ne pas confondre l’hallucination,

Qui viendra par une projection de l’intérieur ;

Et apparition qui est comme Ovni extérieur.

.

Textuels et illustrations   >> 

562 – Je me souviens des lieux où j’ai mis le pied

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

 .

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

 .

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

.

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

 .

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

Extensions

.

Le souvenir des endroits

Où l’on est allé, il fut un temps,

Où l’on a marché, demeure longtemps

En mémoire parce qu’il a été incarné

Par un effort du corps en entier

Et pas qu’un flash des yeux.

.

Gens qu’on a rencontrés

Se resituent dans le décor,

Dès lors on se le remémore.

Et on l’appelle le mécanisme

Fréquent d’association d’images

Qui peut tout aussi bien diverger :

Par une personne, un lieu, une date,

Un événement, voire un simple détail.

.

Qui ne se souvient de la première fois,

De l’endroit, voire des circonstances où

Il a rencontré une autre femme aimée !

.

L’émotion aidera à fixer durablement,

Le souvenir et fait de revoir un détail

Redévide la bobine des souvenirs

Attachés et pour l’éternité.

.

Parmi les randonneurs, de ce jour, et, de ce lieu, là, où j’étais, aussi,

Je t’ai remarqué, comme portant, comme une sorte, de vase sacré.

Au début, j’ai cru que  tu faisais partie  d’une secte à une divinité,

Pour m’apercevoir par la suite qu’il s’agissait d’une gourde d’eau.

J’ai eu comme un flash lors tu es venue à moi pour m’en proposer

Je me suis dit que tu venais de la nuit des temps comme mégalithe

Et que notre destinée était rendu cyclique comme le soleil couchant.

Le  feu, c’était moi, les couleurs, c’était toi et le soleil, était notre roi :

Mais je vous laisserai poursuivre…la suite dans la nuit chaude de l’été.

.

Un souvenir est lié à toutes associations

Lieux, temps, compagnies,  événements.

.

Une relation impliquante crée émotions,

Servant de catalyseurs, pour empreintes.

.

Il suffirait parfois d’une seule occurrence,

Pour fixer un beau souvenir  et  à jamais.

.

Ce qu’on voit sur écran, photos et ce qu’on

Vit soi-même n’a pas la même résonnance.

.

Quand on a foulé au pied un endroit donné

On s’en rappelle, il monte jusqu’au cerveau.

.

Fragments 

.

Les espaces, les lieux, comme  chacun sait,

Constituent autant d’imaginaires, ouverts,

Ils évoquent les séquences de nos séjours,

Auxquelles l’on associerait nos souvenirs.

.

Images des mêmes lieux, ne s’impriment

Pour ce faire, il faut  y avoir été, marché,

Un reportage, même des plus suggestifs,

Ne saurait remplacer  sa présence vécue.

.

Associations se font, se défont, se refond,

Un véritable travail de …  reconstruction,

Qui pourra être sujet  à erreur, invention,

On s’emmêle les pinceaux : l’on confond !

.

Arrive parfois  qu’on acquiert la certitude,

Qu’il s’agirait bien de la personne évoquée,

Et n’est fondée que  sur peu d’indices réels,

Pourtant, cela ne pourrait qu’être … qu’elle.

.

On revient, toujours, sur les lieux  du crime,

Non  pour  narguer, tromper  les enquêteurs

Mais  pour  revivre, à fond, un tel événement

Il en serait  de même, de nos amours … ratés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

ME   SOUVIENS

Je me souviens des lieux

Qui sont  associés, souvent,

Aux différentes sortes de gens

Qui auront marqué mes yeux !

Ce peut être  du côté de la mer

Pleine montagne, campagne ;

Ce peut être en été, en hiver,

Avec  ou  sans, compagne,

Ou, trouvée,  sur  place,

Parmi grand groupe

Voyant sa croupe

Ou son visage

D’ange.

Ce fut

Ton cas,

Sans tracas,

Tu m’as bien eu,

Je m’en suis aperçu

Lorsque je fus, tout nu.

D  E  S    L  I  E  U  X

Je  me  souviens  des  lieux

Où j’ai mis le pied ;

Je me souviens des bosses, creux

Que j’ai enjambé ;

De plaines, paysages montagneux

Où je t’ai trouvé.

Mes repères choisis par mes yeux,

Bien enregistrés,

M’auront paru bien plus judicieux,

Mieux appropriés,

Que ceux de gens se disant curieux

En se laissant guider.

O Ù      J ’ A I   M I S

Je me souviens, fort bien, des gens,

Qui m’ont causé,

De leurs yeux,  leur nez,  leurs dents,

Leurs airs égarés,

M’interrogeant, hésitants un instant,

« On s’est pas croisé! »

Ils me trouvaient quelque air parent

Avec leur voisinée.

Quand je leur traçais ma vie d’avant,

De ma destinée,

Certains m’invitaient alors gentiment

À se rencontrer.

L  E    P  I  E  D  

Je me souviens de toi, l’air incertain

Tu étais égarée,

Apeurée  à retrouver  le bon chemin,

Et je t’ai aidé,

Signe du destin lors, en nos mains,

Avons remarqué,

Dans leurs lignes, un plan coquin

Pour se retrouver.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un peigne ou brosse à cheveux,

Ou un goupillon pour un biberon.

En haut, une coupe ou un ciboire,

 En bas, un graal  ou  une bougie ?

.

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en  apparence,  à  moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

Rien entre le souvenir, brosse et Graal

Même si une brosse rappelle un souvenir

Le fond et la forme demeureront disjoints !

 .

 Symbolique

 .

Rêver de se brosser

Ou peigner ses cheveux

 Représente le fait de corriger

Des pensées, attitudes, opinions

 Concernant  problèmes à résoudre,

Vous mettez  la situation  au clair. 

En plus d’apporter de la brillance

Brosser ses cheveux stimulerait

La circulation du cuir chevelu

Permet de relancer la pousse.

Mais encore faut-il procéder

D’une manière correcte.

revebible.com/cheveux

madame.lefigaro.fr/beaute/cheveux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

562 6

.

Qu’y aurait-il de commun

 Entre brosse double et graal.

Rien,  en   apparence,  à   moins

Qu’il ne s’agisse de graal sacré.

  .

 Symbolique

 .

Le Graal est un objet

Mythique de la légende

Arthurienne, objet de la

Quête    des     chevaliers

Dits   de  la  Table  ronde.

.

À  partir   du  XIII e  siècle,

Est assimilé au Saint Calice

Prend nom de   Saint Graal.

.

La nature du Graal et thème

De la quête qui lui est associé

Ont donné lieu à nombreuses

Interprétations symboliques

Ésotériques    et      nombre 

Illustrations artistiques.

Wikipédia : Graal

 .

.

Fond/forme 

.

La forme domine ici et largement

Sur le fond, n’apporte pas d’indice

Sur les raisons de son utilisation !

.

Il est question  de lieux, de gens

Où se sont passé événements

Laissant trace en mémoire

Bien qu’opportunistes.

.

C’est en y pensant

Que tels scénarios

Sont revenus intacts.

.

 Textuels et illustrations   >> 

.

561 – C’est la gorge serrée que je lui ai murmuré

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise

Cela : n’y compte pas !

.

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire  chat  qui  dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de négation,

Même  lorsqu’on croit  avoir  gagné

Nous n’en sommes plus… certain.

.

Tant moindre indice nous prouve

Qu’il est urgent de recommencer,

Éprouve remords, d’avoir séduit,

Un homme marié, en plus fidèle,

Mais, aucun regret  ne me ronge

Et pas même  dans mes  songes.

.

Quoique faire le premier pas est

Ce qui  vous coutera  bien plus :

Si ça marche, alors tant mieux,

Et sinon,  on n’en parlera plus,

Et ce jusqu’à la prochaine fois.

.

Feu n’est complètement éteint,

S’il a brulé entre quatre mains,

Et qu’il s’est révélé fou… divin.

.

Mais il ne m’a pas  entendu

Et, jamais, il n’est revenu,

Ma gorge se sera ouverte,

En pure voix, pure perte.

.

Pourtant, ne regrette pas

D’avoir fait le premier pas,

Car si hier j’en aurai pleuré,

Aujourd’hui, j’en ris, de moi.

.

Lors je ne saurai jamais si, lui,

Était encore capable de m’aimer

Il  était, il  est vrai,  déjà marié :

Raison  pour laquelle,  il a fui :

C’était un «sans rendez-vous»

C’était la  toute première fois.

.

Il  faut  se lancer  sans  appel,

Et sans filet  et  sans  retenue

Sinon adieu  déjà sans  salut,

Il ne m’aurait même pas vue.

.

Extensions

 .

Sans amour,

On ne peut rien voir,

Rien entendre tandis que

En devenant très  amoureux,

On devine tout avant d’entendre,

Entrevoit tout avant de savoir,

Décode tout et à demi-mot,

Autant entre les lignes,

Qu’entre les signes.

.

Ah oui j’oubliais, le philtre d’amour ne dure que trois ans

Après c’est beaucoup moins, romantique, moins bandant,

Car le murmure se transformera peu à peu en bruit blanc,

Et l’oreille, pour beau mariage, ne l’écoutera  plus  autant !

On dirait une prédiction issu du grimoire de Nostradamus,

Mais ce sont les statistiques sociologiques qui le prétendent

C’est pour ça que demande en mariage n’est plus d’actualité

Il suffit de faire comme si on était marié sans l’être : pacsé !

Passé un certain temps ce sont nos enfants qui insiste pour.

.

Jamais je n’aurais osé, cru que j’oserais, j’ai osé

Et puis après-coup, je ne sais pas s’il a compris.

.

C’est toute la relativité, ambiguïté d’une avance,

Vers l’autre, mais qui n’en est pas vraiment une,

.

Lors il s’agit de faire comprendre et à demi-mots

En murmurant son amour secret, que l’on avoue.

.

Si l’autre est attentif et réceptif, il décodera bien,

Répond en conséquence selon son désir, pouvoir.

.

S’il ne l’est pas, s’il ne veut rien entendre de cela,

Il passera outre, laissera planer espoir prochain.

.

Fragments

.

Quand on se sent impuissant,

À capter le cœur de quelqu’un,

On est prêt à tous les expédients,

Indélicats, illicites voire magiques

.

Différence entre un filtre et un philtre

N’est en leur prononciation identique,

Mais bien plutôt dans leur sémantique.

.

Filtre à séparer éléments, étant mélangés,

Philtre boisson magique inspirant l’amour

Qui peut être un parfum de… phéromones !

.

 «C’est la gorge serrée que je lui ai murmuré !»

Démontre une émotion forte à peine contenue

La pression sanguine et la peur de se tromper,

Empêche une diction claire, bien déterminée.

.

Les philtres d’amour sont gardés secrètement

On est entre poudre Perlin pin pin et placebo,

Parfois à base de plantes aux vertus spéciales.

.

Leur utilisation date de l’Antiquité, voire plus :

La mandragore avait prétendument propriétés

Mystiques de par les formes anthropomorphes.

.

Alcools  auraient aussi des vertus facilitatrices,

Mais plutôt pour libérer contrainte et défenses,

Le problème est qu’il faut le faire boire à l’autre

Et là c’est pas gagné : certains vont aller vomir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme  

.

C’est la gorge très serrée,

Que je lui ai murmuré :

«Tu  ne  viendras  pas »

J’avais  tellement peur

Qu’il  ne  réponde pas,

Ou pire, qu’il me dise 

Cela : n’y compte pas !

Jamais,  je n’aurais osé

Lui demander pourquoi

C’est  pour me rattraper,

Que je lui ai  …  suggéré :

«La  prochaine  fois, alors :

Il n’est  pire chat  qui dort».

.

Si son émotion trahira sa diction,

Son addiction trahira son émotion,

Et surtout lorsque l’on prendra peur,

De la réaction de l’autre de  négation !

Même lorsqu’on croit avoir   L      gagné

Nous n’en sommes plus très  A   certain.

Tant moindre indice nous       *      prouve

Qu’il est urgent de recom       G    mencer.

Éprouve remords, d’avoir      O      séduit,

Un homme marié, en plus      R       fidèle,

Mais, aucun regret ne me       R       ronge

Et, pas même dans mes           E     songes.

                                    *

Quoique faire le premier         S      pas est

Ce qui vous coutera bien         E        plus :

Si ça marche, alors tant           R     mieux,

Et sinon, on n’en parlera         R         plus,

Et ce jusqu’à la prochaine       É          fois.

Feu n’est complètement          E      éteint,

S’il a brulé, entre quatre          *      mains,

Et qu’il s’est révélé fou             *        divin.

                                   *

Mais il ne m’a pas                     J   entendu

Et jamais il n’est                       E    revenu,

Ma gorge se sera                        *   ouverte,

En pure voix pure                     L       perte,

Pourtant, ne regrette               U          pas

D’avoir fait le premier             I          pas,

Car si, hier,  j’en aurai             *   pleuré :

Aujourd’hui,  j’en ris,              A  de moi.

                                     I

Lors je ne saurai jamais         *     si, lui,

Était encore capable de    M  m’aimer :

Il était, il est vrai, déjà      U      marié :

Raison pour laquelle,       R     il a fui :

C’était un sans rendez     M        vous,

C’était la toute première U         fois.

Il faut se lancer sans       R     appel,

Et sans filet et  sans       É retenue

Sinon adieu déjà sans  *    salut,

Il ne m’aurait même pas vue.  

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça ressemblerait plus à un flacon

Qu’à une gorge, voire à un philtre…

Sauf si ce dernier serait : damour,

À boire à gorge chaude émotionnée.

.

561 4

.

Ça ressemblerait plus à un flacon

Qu’à une gorge, voire à un philtre

Sauf  si  ce  dernier  serait : d’amour,

À boire à gorge, chaude émotionnée.

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant comme philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant,

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symbolique 

 .

Le flacon

Représente

Une partie

Essentielle d’un parfum.

Mais s’il s’est démocratisé

Au cours de ces décennies,

Il reste un produit de luxe.

Sa bouteille doit donc être

À son image et, chacun des

Détails flacons est travaillé

Avec une  extrême  minutie.

En matière  de flaconnage,

Rien n’est laissé au hasard.

C’est ainsi que naissent

Parfois de véritables

Œuvres d’art.

tendance-parfums.com/parfum-femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

561 6

.

Il peut bien s’agir d’un flacon

Contenant un philtre d’amour

Assez secret comme assez puissant

Pour qu’il soit  murmuré  à l’oreille !

 .

Symboliques  

 

Un philtre                     d’amour est

Une boisson,            imaginaire, qui,

Si elle est bue par deux personnes

Les fait tomber, instantanément,

Irrémédiablement  amoureux,

Sans qu’il existe  de remède.

La préparation  du philtre

D’amour serait, souvent,

Le fait femme sorcière,

Évoqué  pour mettre

En relief la fatalité

De l’amour, dans

Des légendes et

Des contes et

En  Tristan

Et  Iseult.

Wikipédia

.

 .

Fond/forme 

Si philtre d’amour fonctionnait bien

Comme il est prétendu en des contes,

Cela deviendrait panacée universelle.

.

Plus besoin de séduire pour être aimé

Où est notre mérite alors si on l’achète

C’est une tricherie… pour être honnête.

.

Comment parler alors de consentement

Quand une drogue vous rendra écervelé

Que matin même, quand vous réveillerez

Dans votre lit, amant, ne le reconnaitrai.

.

 Textuels et illustrations  >> 

 

560 – Mémoire événements laisse trace fragile

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement  de   toi, ton visage

Mais, je me rappelle encore,

D’un détail  jugé essentiel

Ne  t’appartenant  plus

Et  que pourtant  j’ai

Associé à ton nom.

C’est, ce  cadeau

Que je sens, ici.

.

Mémoire, succession événements

Laissant,  tous, des traces fragiles

Dans mon cerveau, en ne gardant

Que choses  les plus belles, utiles.

.

Tantôt poubelle  et  tantôt prison,

Tantôt merveille  tantôt déraison,

Ma mémoire n’oublie jamais rien ;

Mais simplement, ne s’en souvient.

.

Quand amour mort tombe en oubli,

Il est faux de dire : mémoire, merci,

Le souvenir s’empile mais ne s’efface

Jamais, mémoire ne se perd sa trace.

.

Je voulais te rappeler et … j’ai oublié :

Pardon, la mémoire a mal fonctionné,

Elle  se rétablit, parfois, dents de scie :

Et, grâce à elle, je t’ai retrouvé, merci.

.

Retrouver pourquoi et pour que faire,

Pour reprendre le contact avec toi,

Rebond de moi, faux bond de toi,

Oubli,   provisoire,  arbitraire !

.

Le souvenir reste une chance,

Ou un poison, une délivrance,

Selon que son cœur y penche

Qu’il veut, ou pas,  revanche :

Grâce à lui, cette fois j’y suis.

.

Tu étais accoudé à l’escalier,

Tu étais  en contre-plongée,

Et j’ai flashé  sur ton image.

.

Et la suite, tu la connais bien,

Car maintenant, tout me revient :

Je me suis entêté à me rappeler à toi

Sans succès, tant  je ne te méritais pas.

.

Extensions

.

– « Je bois pour oublier et

j’ai oublié ce que je dois oublier »

– « Alors arrête de boire »

– « Non, je ne peux pas, je ne veux pas,

parce ce que si je m’arrête de boire

je vais me rappeler ce que je dois oublier ! »

– « En somme, un cercle vicieux duquel

tu n’en sortiras jamais »

– « C’est ça, t’as bien  compris ! »

Le souvenir s’en va puis revient :

il nous lâche et puis il nous tient.

Même si on en oublie, transforme,

crée quelques-uns, sa trace restera

toujours là, comme mémoire de l’eau

pour l’homéopathie, et voire le placebo

Heureusement le cerveau fait en nous le tri,

surtout la nuit quand on dort et les plus récents

sont toujours les plus faciles et rapides à retrouver.

Pour d’autres, faut parfois mener longtemps l’enquête,

trouver un indice qui met sur sa piste et suivi des autres :

– « Je n’ai hélas gardé aucune trace de ce que tu m’évoques »

– « On était à tel endroit avec un tel et t’avais fait le clown…»

– Ah oui, ça y est, j’ai retrouvé : comment l’oublier en vrai »

– « Voilà, tu connecte, commute, percute.»

.

Je suis venu, j’ai convaincu, j’ai disparu,

Après quoi, je ne sais pas, je ne sais plus,

Trace de mon passage sur la neige effacée

J’ai comme un flash, sur un balcon, privé.

C’est ce balcon  qui est devenu le fil rouge,

Que j’aurai tiré comme la bobine de laine,

Pour retrouver souvenir de notre fredaine

Et pour ressentir ton parfum léger de peau

Comme un cadeau que j’ai eu de plus beau.

.

La fiabilité des traces n’est pas garantie

Parfois  on modifie souvenirs d’enfance,

Quand on en n’invente pas, simplement

Qui plus est en toute et vraie bonne foi.

.

On peut vous instiller faux souvenirs

Avec de simples  conditionnements,

La mémoire reste sujette à caution,

Il faut  plusieurs  indices, témoins,

Pour tirer une bonne information.

.

Ai-je rêvé ou ai-je réellement vécu

Quel qu’événement traumatisant,

Si je peux refaire, revivre le film,

Je distinguerais le vrai du faux.

.

Fragments 

.

La mémoire serait comme bibliothèque,

Où chacun range faits, traces, à sa façon,

Lors ceux qui réussiront à tout retrouver

Auraient dépensé l’énergie  à cataloguer.

.

Je ne me souviens d’aucun de mes écrits

Or la seule vue  d’un titre, me remémore,

Non pas le texte mais  … de quoi il s’agit,

Les premiers mots enchainent une suite.

.

Tout comme si la mémoire était à tiroirs,

Cachant leur contenu sous une étiquette,

Or comment mettre visages en conserves

Sachant qu’ils évolueront avec le temps !

.

Fortunément, on mémorisera bien tout :

La démarche, la posture … même l’allure

Si bien  l’on reconnait quelqu’un  de dos,

Un  détail  qui nous a marqué, bien trop.

.

Et en dehors de la Madeleine de Proust,

Qui fera office  de référence  sur  l’odeur

La voix, sur l’ouïe ; le sourire, l’humeur,

Je crois, te reconnaitrais,  dans le noir !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Je ne parviens plus à bien me souvenir,

Directement            de   toi, ton visage

Mais, je me              rappelle encore,

D’un détail                jugé essentiel

Ne t’appar                 tenant plus

Et que               pourtant j’ai

Associé           à ton nom.

C’est,        ce  cadeau

Que je    sens, ici.

.

Mémoire  M  succession événements

Laissant    É  tous des traces fragiles

Dans mon      M   cerveau, ne gardant

Que les choses     O        les plus utiles.

Tantôt poubelle       I        tantôt prison,

Tantôt merveille         R       ou déraison,

Ma mémoire n’oublie      E      jamais rien

Mais, simplement, ne s’en     *       souvient.

Quand amour mort tombe en    É         oubli,

Il est faux de dire : mémoire,      V       merci,

Le souvenir s’empile mais ne       É      s’efface,

Jamais mémoire ne se perd            sa trace.

Je voulais te rappeler et j’ai               oublié :

Pardon, la mémoire a mal     M      fonctionné.

Elle se rétablit, parfois       T      dents de scie.

Mais grâce à elle, je t’ai   *   retrouvé, merci.

Retrouver pourquoi     et pour que faire,

Pour reprendre le    A    contact avec toi,

Rebond de moi,     I  faux bond de toi,

Oubli, provisoi      *    re, arbitraire !

Le souvenir est      T   une chance,

Ou un poison, une  R délivrance,

Selon que son cœur R y penche

Qu’il veut ou pas   A  revanche.

Grâce à lui cette fois C j’y suis.

                      E

 .

F    R     A     G     I     L     E

.

Tu étais accoudé à     l’escalier,

Tu étais en contre-        plongée,

Et j’ai flashé sur            ton image

Et la suite, tu la          connais bien,

Car maintenant,      tout me revient :

Je me suis entêté    à me rappeler à toi

Sans succès, tant    je ne te méritais pas.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Flacon  de parfum, d’odeur !

La trace de mes pas en chemin

La trace  d’un souvenir, ancien,

La trace,  fragile,   d’un bon vin.

.

560 4

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

D’un parfum, une seule trace pourrait

Vous remémorer souvenir.

La trace peut n’être qu’un indice, un détail,

Comme dans les films policiers ou enquêtes

La trace d’un parfum peut parfois suffire

À retrouver quelqu’un par un chien.

 .

Symbolique 

 .

Les êtres humains

Sont capables

De distinguer

Entre une odeur

Et une autre : capables

De distinguer entre ce que

Nous appelons  bonne odeur  

Et une  plus mauvaise  odeur,

Capable de distinguer  entre

 Parfum    et      puanteur.

L’expérience  de   l’odeur

Dépend    transmissions

Minuscules particules

Aux  terminaisons

Du nerf olfactif.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

560 6

.

Les mémoires des odeurs et des saveurs

Seront les plus primitives :

Une seule trace de ce parfum pourrait

Vous remémorer souvenir.

 .

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache sou      venirs sous-jacents

Que je me suis emp           loyé à oublier ou non.

Pire est lors je veux            les remettre en lumière,

Le trou noir persiste          c’est pour moi troublant

Car je suis certain de     l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec quoi et pourquoi,

Cela demeure comme trace perdue.

 .

 .

Fond/forme 

 

On dit qu’on aura perdu toute trace

De quelque chose, voire de quelqu’un.

On dit aussi qu’on ne disparaitrait pas

Comme çà sans raison, dans la nature !

.

L’odeur est un indice tant celle d’humain

Lui colle à la peau puis persiste au dehors

Et plus  encore  sur ses vêtements  récents.

.

Il est probable qu’un souvenir d’événement

Laisse  des éléments chimiques, en suspens,

Stockés dans un coin secret de sa mémoire.

.

Textuels et illustrations   >> 

559 – Je t’ai oublié, tu m’as oublié, oubliés !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’as oublié,

Nous sommes oubliés

Faut-il vous le conjuguer !

.

Mémoire nous condamnent,

Lors mémoires nous damnent,

En éteignant  nos deux flammes,

Nous avons aussi égarés nos âmes.

Notre mémoire est  comme  passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de nos jours.

.

Notre mémoire est pleine de ces histoires

Qui ne trouvent plus liens avec amours.

Comment peut-on oublier quelqu’un

Qui a fait partie de  soi, des années,

Une, deux, trois,  dizaine amitiés,

Sans en être, beaucoup, chagrin.

.

Mais s’agit-il d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne tenait plus  à s e plier,

En notre inconscient d’agenda rempli :

Oubli, acte manqué parfaitement réussi.

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Extensions

.

L’oubli est bienvenu et bénéfique

Pour tourner une page et faire place

À de nouveaux événements, sentiments.

Cela dit, la mémoire n’oublierait rien,

Elle ne perdrait que trace du chemin,

C’est-à-dire, le lien, pour retrouver

Où sont stockées les informations.

.

Si elle se trouve en mémoire limbique,

Appelées  aussi notre  mémoire profonde,

Le lien sera plus difficile à occulter que si

Elle est n’importe où ailleurs en cerveau.

.

C’est comme une pièce d’un puzzle

Qu’on a perdu qui est bien quelque

Part en la maison mais on ne sait où

Et on a beau la retourner on ne la

Retrouve plus jusqu’au jour où,

Au moment où l’on ne la cherche plus,

Où on ne s’y attend pas, elle refait

Surface et débobine toute son histoire.

.

L’oubli est comme une trace sur le sable qui s’efface

Avec la marée, sinon le temps

L’oubli est comme la chose à laquelle on ne tient plus

Ou que l’on dit, l’avoir égaré

L’oubli est absence d’association avec quoique ce soit

Qui pourrait nous le rappeler

L’oubli est ce que l‘alcoolique s’empressera d’oublier

Pour ça il doit continuer à boire,

L’oubli, c’est… mais je ne m’en souviens plus du tout

Et je crois que j’ai perdu sa mémoire.

.

On ne sait pas tout du fonctionnement réel

De notre cerveau qui inclue notre mémoire.

.

L’oubli est embêtant quand on aurait besoin

D’information, mots de passe, n° téléphone !

.

Oublie-moi … et comment oublier quelqu’un,

Avec qui on aura vécu  des années ensemble !

.

En réalité l’oubli n’existerait pas, reste masqué

Par une barrière, une rupture de lien, contexte.

.

Preuve en est que par l’hypnose on peut atteindre

La mémoire limbique étant profondément enfouie.

.

Fragments

.

L’image d’un pilon à ingrédients culinaires

Mais qui est aussi celui du papier et du fer,

Évoque compression, écrasement, réduction

En vue de transformation et réincorporation.

.

On dit d’un savoir précis, sinon d’un souvenir

Qu’on l’a rentré dans la tête au marteau pilon

Impossible après de l’en extraire : il est câblé,

Lors qu’autres sont simplement programmés.

.

Je t’ai, tu m’as, nous nous sommes … oubliés,

J’ai oublié pourquoi, quand, même comment

Une fois retrouvés, l’on s’était pourtant, jurés

Qu’on ne s’oublierait plus, pourtant, c’est vrai.

.

S’il est vrai qu’on ne peut garder ni convoquer

Tous ses anciens amis, conquêtes en mémoires

On peut toujours se poser la question du choix

De vouloir les oublier, les conserver, voire pas.

.

Excuse-moi, j’en oublie de quoi, de qui, je parle

Inutile de vous le préciser : elle se reconnaitra !

Dès lors je n’ai plus loin à rajouter  sur le sujet,

Seule, nouvelle rencontre, peut-être m’aiderait

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Notre mémoire comporte des niveaux

Des filtres, des projections, émotions,

Que nous croyons  pouvoir contrôler.

Or, bien souvent, ils nous échappent

Ou très souvent, ils nous rattrapent,

Sans que l’on ne puisse  rien y faire.

Car c’est notre inconscient qui parle

Nous disent, les neuros, les psychos,

Aussi bien en entrées, filtres, sorties.

C’est ainsi, que l’on devient différent,

Face aux mêmes, exacts, événements.

Notre mémoire cousine de conscience

Est l’œil intérieur, qui écouterait tout.

Qui nous proclame ou nous condamne,

Selon notre passé et nos codes acceptés.

Mémoire  est comme iceberg : on ne voit

Qu’un quart  de tout ce qui s’y cacherait !

.

*****************************

**********************

.

Je t’ai oublié,

Et tu m’ J  as oublié,

Nous som E mes oubliés

Faut-il vous  * le conjuguer !

Mémoire nous    T  condamnent,

Lors mémoires nous   ‘     damnent,

En éteignant nos deux    A     flammes,

Nous avons aussi égarés      I    nos âmes.

Notre mémoire est comme      *      passoire

Qui ne retiendra qu’écumes de    O  nos jours,

Notre mémoire est pleine de ces    U    histoires

Qui ne trouvent plus liens avec      B        amours.

Comment peut-on oublier         L           quelqu’un

Qui a fait partie de                I        soi, des années,

Une, deux, trois              É             dizaine amitiés,

Sans en être                 *             beaucoup chagrin.

Oui mais s’agit-il       I        d’un rendez-vous raté,

Auquel l’on ne              D      tenait plus à se plier,

En notre inconscient       E         d’agenda rempli,

Bel oubli acte manqué  par  M faitement réussi.

 .

T U   M ‘ A S   O U B L I É 

.

Ou d’une réussite, manquée,

Ou d’un manque de réussite

Qui sont deux équivalences,

En, propositions, inversées,

De même : oubli  volontaire

Puis, un oubli, involontaire,

Sont affaires  d’inconscient,

Voulant,  ou  non,   se taire.

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Image d’un pilon cuisine en bas

Pour écraser quel qu’ingrédient.

La page d’un souvenir en haut,

Comme pour recettes de cuisine

.

559 4

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

Les souvenirs, comme les pages d’un livre,

Vont au pilon pour destruction si non utiles,

Voilà qui rapproche bien la forme et le fond.

.

  Symbolique

 .

Le pilon n’est

Pas qu’un simple

Objet apparences

Différenciées :

À oreilles, conique, fantaisie,

Rond, carré, en pierre, en bois,

En aluminium, même en plastique,

Revêt aussi différentes significations.

Savez-vous  que  le retourner serait

Synonyme   d’un   mauvais   sort,

Ou  que  les  épouses  tamoules

Y posent le pied pour sceller

L’union  des  couples ?

Le symbole sexuel

Reste évident.

epsiloneditions.com/

PDF/Pilon.pdf

.

.

Fond

.

Évocation 

.

559 6 

.

Je me suis fait écraser, réduire en miettes,

 Par ton pilon … en bois :

Lors comment, depuis, pourrais-je renaitre

De trace en ton souvenir ?

 .

Symbolique 

 .

Offrir des pensées signifie simplement

Que «je pense à vous». C’est lors une

Fleur de mémoire pour dire qu’on

 A une pensée affectueuse  envers

 Un  proche. Elle est, très largement

Utilisée pour exprimer le souvenir.

Tant dans  la  mythologie  grecque,

La  jeune « Io »  fut  transformée en

Génisse    par      son  amant     Zeus

Et puis  déposée  dans un champ

De  pensées   pour   y  passer

La fin de sa vie à déguster

Souvenir      de    son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/

les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Fond/forme 

.

Temps et distance sont deux facteurs

De l’oubli, loin des yeux, loin du cœur !

De plus la réciprocité n’est pas assurée.

J’attends ton retour … je referai ma vie.

.

Chance d’un autre côté,  d’être épreuve,

Servant à réaffirmer la solidité union

Sinon, le ver était, déjà dans, le fruit

Et le retour : poubelle, sinon pilon,

On recycle avec autre partenaire.

.

Textuels et illustrations  >>  

558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, image !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

.

Je  l’ai imprimée, oubliée puis retrouvée,

L’image de toi,  qui hantait ma mémoire.

 Elle était tapie dans l’ombre, dans  le  noir,

Lors, je l’ai revue, elle  s’est, en moi, refixée.

Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,

Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.

Nuits, sans sommeil, d’insatiables a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.

.

Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas

Ce que j’ai peur  d’oublier, je le photographie

Ce que je sens, je ressens, des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais, et refais, ne l’automatise pas.

.

T’oublier, impossible, en tous cas très délicat

Tant comment oublier la toute  première fois,

Ma mémoire, infidèle, me revient, prestement,

Percute mes émotions, ra-fraî-chit  l’événement.

.

Jamais je ne t’oublierai, ma mémoire me crie oui

Chaque jour, sans toi,  je me sentirais perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire  plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser en deux, mais, en  toi, certain.

.

Nos souvenirs sont, plus ou moins,  bien reconstruits

En les enjolivant, ou, au contraire, en  les dégradants,

Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,

 Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.

.

Extensions

.

C’est le cycle de la recherche

De personne qu’on a oubliée dont

On se souvient d’un détail et soudain,

Le reste vient comme s’il avait toujours

Été présent ou qu’il datait juste d’hier.

.

Les traces qu’on a prises, stockées,

Sont comme petits cailloux en

Notre jardin d’hiver ou d’été.

.

On ne les voit plus en marchant dessus

Mais si on se baisse et trie avec les mains :

Comme des diamants, elles… réapparaissent.

Quand on parle d’images,  ce peut être un son,

Une odeur, sensation ayant déclenché en nous

Émotion retrouvant trace gardée en mémoire.

.

Nos amours d’enfance … nous accompagnent

Toute notre vie, de manière latente, cachée,

Jusqu’à la vieillesse et ils resurgissent,

Comme présents, existants, comme

Défiant le temps, événements.

.

Le texte, la voix, l’image ne font pas la même impression en mémoire.

Il y a des événements, joyeux, douloureux, qui restent imprimés, à vie

Non seulement le cerveau filtre, trie les informations qu’il veut garder

Mais il conditionne aussi l’oubli, rappel du souvenir ou d’une donnée.

Sur vielle photo, en dépit du temps,  l’oubli, on se reconnait, enfant !

.

Oubli chemin ne mène au chemin d’oubli

Quoique processus soit parfois réversible,

.

Je croyais bien  t’avoir oublié, et voilà que,

Je croyais  me souvenir  de toi, et voilà que,

La mémoire nous joue des tours, à sa façon.

.

Est-ce nous  qui la dominons,  ou bien  elle,

Qui fait le tri dans ce qui est bon pour nous.

.

Toujours est-il que le temps fait son œuvre

Et en même temps conserve nos archives.

.

Fragments

.

L’oubli comporte de nombreux synonymes,

Le dictionnaire robert en citera vingt-cinq,

Et il serait plus que probable qu’il en oublie,

L’oubli se cache derrière définition anonyme

.

Comme le dit si bien un alcoolique et qui boit

Je bois pour oublier, mais je ne sais plus quoi

On lui rétorque : alors tu peux cesser de boire,

Oui mais, j’ai trop peur que la raison revienne.

.

Qu’en est-il en amour : est-ce qu’il boit pour ça,

L’objet s’impose de toute façon, qu’on boive, pas

Inconscient n’obéit à sa volonté quel qu’elle soit

Le temps suffit parfois à faire son œuvre d’oubli.

.

Il arrive que cela marche fort, on a tourné la page

Mais voilà que le sujet refait surface en chair et os,

Et que tout se débobine, comme une pelote de fils :

Réellement on ne peut jamais se passer de son passé

.

Le contraire parfois aussi se produit, effacement total

Comment tu t’appelles, on se connait, on s’est déjà vu.

Comment ça, on a couché ensemble, pendant des mois

Ah zut, merci de me le rappeler, oublié, pardonne-moi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

L’oubli est  comme un pli,

En structures ou méandres,

Nos mémoires permanentes,

Sans elles, souvenir  est terni.

Le tien  me semblait pourtant

Bien imprimée  et dans le dur

Tant il était beau, il était pur.

C’était sans compter, temps.

T’oublier  … complètement,

Je ne le saurais …  jamais.

Dès que  je  croise  autre,

Ressemblant vraiment,

Mon cœur me trahit,

Émotion m’envahit

Tout  me  revient

D’un seul coup

Et beaucoup

C’est  fou

Et fou

V

I  M  P  R  I  M  É  E,   O  U  B  L  I  É  E,

.

Je  l’ai  imprimée     oubliée puis   retrouvée,

L’image de toi,  qui     hantait ma    mémoire.

 Elle était tapie dans      l‘ombre dans      le  noir.

Lors je l’ai revue, elle      s‘est en moi,       refixée.

Joie et douleur se sont     entremêlées      jusqu’ici,

Joie de tes rencontres     et douleur de     tes adieux.

Nuits sans sommeil        d’insatiables       a-mou-reux,

Je les ai cru enfouis         et jusqu’au        fond de l’oubli.

Instant suivant que         je perçois       ne s’imprime pas.

Ce que j’ai peur              d’ou-blier       je le photographie

Ce que  je  sens               je ressens     des  fois,  je l’écris,

Ce que je fais,                 et refais,        l’automatise pas.

.

R   E   T   R   O   U   V   É   E,     I   M   A   G   É  E   

.

T‘oublier, impossible        en tous          cas, très délicat

Car comment oublier        la toute           première fois,

Ma mémoire  infidèle         me revient         prestement,

Percute mes émotions           ra-fraî-chit        l‘événement

Jamais je ne t’oublierai          ma mémoire       me crie oui!

Chaque jour sans toi,               je me sentirais     perdu … ici,

Si l’on ne peut s’unir                 pour n’en faire     plus …  qu’un,

Je ne peux me diviser                en deux, mais        en  toi, certain.

Nos souvenirs sont                     plus ou moins         bien reconstruits

En les enjolivant,                     ou, au contraire,         en  les dégradants,

Mais la mémoire                    limbique est celle           d’émotion d’amant,

 Demeure la plus                   fidèle, et profonde,            et ce, jusqu’à l’infini.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un  chemin  pour  rechercher,

Un autre chemin pour rapporter

C’est comme une chasse au trésor,

On sait qu’il existe, on l’a oublié.

.

558 4

.

Plaisir, soudain, chemin

De l’adresse nous revient :

On ne perd pas la mémoire,

Notre mémoire n’oublie rien

Plusieurs chemins s’offrent en parallèle

Et entrecoupés de quelques croisements :

De quoi s’y perdre ou mieux s’y retrouver

Ainsi la forme convergera ici vers le fond.

 .

Symbolique 

 .

Selon le       Larousse

Le chemin     renvoie

À plusieurs      notions,

Outre la voie      établie

D’un  lieu à  l’        autre,

Le chemin  est          aussi

La piste que l’     on trace,

Direction  qu’      on prend,

La distance        à parcourir

Mais aussi,        la voie suivie

Pour attein       dre un but fixé,

Progression     d’un état à l’autre

Il évoquera      donc pour l’homme

Comme tra      versée des ténèbres,

De l’igno        rance, de ses doutes

Et pour        aller vers la lumière

De          la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

558 6

.

On ne perd pas la mémoire :

Notre mémoire n’oublie rien :

Quel plaisir soudain chemin

De l’adresse nous revient !

Symbolique 

 .

L’oubli est un processus

Qui fait partie de la mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli                                a plusieurs valeurs.

 .

Il y a l’oubli inexorable par effacement de la trace.

Contre quoi                                    nous lutterons tous.

Se souvenir, c’est s’opposer  à effacement de la trace

Qui correspond                          à une mort symbolique.

Et d’autre part,                           il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre la résurgence de traces

De traces dont on                       se passerait volontiers.

 .

En fait, dans cet oubli-là, la trace ne sera pas effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’on imprime plus facilement

Une image, une information

En y adjoignant association

Pour retrouver le contexte.

Le chemin reste provisoire,

L’impression reste durable,

Lors si on perdra le chemin,

On ne retrouvera pas le lien.

Parfois l’émotion y contribue,

Associant un contexte très fort.

.

Textuels et illustrations  >> 

557 – Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire !

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée de ses fils ténus

Qui, en dépit de soi, ne  se  connecte  plus.

.

Je me sens, pourtant, vivant  en cet instant,

Recherchant dans mon passé si  tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise magique,

Il s’efface, pour mieux faire place  au suivant.

.

Ma mémoire est trouée … comme un gruyère,

Ce que je garde, en images,  se kaléidoscopie,

Et, même, ce que j’ai écrit, parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère que belle atmosphère.

 .

Mémoire n’est pas négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit, qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélangent, parfois,  en un nuage noirci.

.

Et ma mémoire serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte, en elle, demeure indélébile,

Même  quand  j’oublie tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque, comme une madeleine : c’est divin.

.

La Madeleine tant évoquée en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander, s’ils ne l’ont inventé,

Que pour le besoin de la cause ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile qui ne tient à rien.

.

Extensions 

.

Est-ce moi qui ai perdu ta mémoire,

C’est impossible : elle est enfouie

Au plus profond de moi, prête

À resurgir en surface

Dès que je te reverrai,

Prête à hanter mes nuits

Si tu te remets à me re-séduire.

.

Mémoire émotionnelle est considérée

Comme la plus cachée permanente de toutes.

Plutôt que poubelliser, vaut mieux archiver

Là où je n’irai pas souvent, par hasard

Ou par erreur, pas volontairement.

.

Mais si je veux te retrouver, te faire

Remonter à la surface, il faudra plonger

Profond pour me remettre en la situation :

Un parfum, un regard, un mot, ou  un geste,

Cadeau, voyage, constituera une clé d’entrée.

.

À moins que je ne me retrouve en labyrinthe

Que de faux souvenirs, que j’aurai inventés

Dans l’instant, ne viennent superposer

Ton aura sur d’autres personnes qui

Me sont plus familières en fausse

Reconnaissance, vraie renaissance !

.

Quand on parle de mémoire on parle parfois de choses différentes,

Quant au fond, quant à la forme, le support ou le réseau sémantique

C’est souvent notre mémoire associative, la plus efficace, pertinente !

Il y a ceux  qui perdront  la mémoire de mots, et d’autres, des visages,

Le pire est que, quand on perd ses souvenirs d’enfance, on les invente

De bribes associées d’un puzzle on en fait comme un tableau vivant .

.

La mémoire est un filtre qui retient l’essentiel

De ce qu’on l’on tient à retenir puis à retrouver

Et elle n’a rien d’un réservoir à remplir sans fin

De temps à autre, et sans trop savoir comment

Un lien, associatif, se perd dans son labyrinthe

Un jour, associant autre chose : se reconstitue.

.

À contrario, quand on veut chasser événement,

De sa mémoire, celui-ci persiste, occupe pensée

Il faut donc apprendre à jongler avec souvenirs,

Si la colle est trop forte, elle ne se dissoudra plus

Comme le dit si bien quel qu’alcoolique notoire :

« Je bois pour oublier, mais je ne sais plus quoi ! »

.

Fragments 

.

L’on ne connait, c’est notoire

L’étendue de notre mémoire,

L’on dit qu’elle n’oublie  rien,

Perd  seulement  les chemins.

.

Comment peut-on  se souvenir

De quelqu’un vu une seule fois,

Oublier celui  ou celle, avec qui

On a partagé sa vie … trois ans.

.

C’est un mystère de la mémoire

Événement  avec forte émotion,

S’imprime  en une fois  et  reste,

Tandis  que  d’autres   s’effacent.

.

Mémoire limbique  est profonde,

On dirait presque, elle est câblée

Qu’elle a gardé  trace  indélébile

De ce  qui se serait  bien passé !

.

N’aurais pas perdu ta mémoire

Il manque juste un indice,  fait,

Qui, chemin vers toi, rétablirait

Et  sortirait  ton visage, du noir !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

La mémoire est un grimoire

Écrit avec encre de chine,

Ou encre sympathique,

Selon la profondeur,

De ses sentiments

Impression est

Très voyante

Indélébile,

Tatouée.

Des fois,

Obstacle,

Plus trace,

Ni souvenir.

L’amour     est

Ainsi fait,    qu’il

Est brutal,   subtil,

Selon  ses substrats,

Expressions, en vous.

.

********************************

***********************************

.

Est-ce moi qui ai        P perdu ta mémoire,

Ou bien ma mémoire    E   qui t’aura perdu,

Ou bien la trame croisée   R    de ses fils ténus

Qui en dépit de soi, ne se     D    connecte plus.

Je me sens pourtant, vivant    U   en cet instant,

Recherchant dans mon passé si   *    tu as existé,

Mais cet instant est comme ardoise  C     magique.

                                        H

Il s’efface, pour mieux faire place    E     au suivant.

Ma mémoire est trouée comme    M          un gruyère,

Ce que je garde en images          I       se kaléidoscopie,

Et même ce que j’ai écrit       N         parfois, je l’oublie,

Ou je ne restaure guère      *         que belle atmosphère.

D …….

Mémoire n’est pas         E        négative, j’ai bien compris,

Qu’elle reproduit,         *             qu’elle reste fidèle à l’infini

Qu’elle crée des          T            zones d’ombres ou raccourcis

Qui se mélan              A         gent parfois en un nuage noirci.

* …………………….

Et ma mémoire            M         serait subtile, versatile, volatile,

Mais ton empreinte         É                en elle, demeure indélébile,

Même quand j’oublie          M                tout, surnage, un parfum,

Qui t’évoque comme la             O                    madeleine, c’est divin.

La Madeleine tant évoquée          I                    en souvenir proustien

Qu’on finit par se demander            R                     s’ils ne l’ont inventé

Que pour le besoin de la cause            E                   ou pour la marquer

Comme une empreinte indélébile          ?                    qui ne tient à rien.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Chemin d’accès

Souvenir et  oubli

 De mémoire donnée,

Il faudra bien distinguer.

.

557 4

.

On distingue le chemin dans son contexte

En bas et sa trace en sa mémoire, en haut,

Le chemin pour y accéder est très différent

Or sa forme s’accorde pour autant au fond.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

.

L’oubli est processus qui

Fait  partie  de  la  mémoire.

On ne peut pas réfléchir sur l’oubli

Sans le référer au champ de la mémoire.

L’oubli a                               plusieurs valeurs.

Oubli inexorable    par effacement de la trace :

C’est quelque chose contre quoi nous luttons tous.

Se souvenir est s’opposer  à effacement de la trace

Qui correspond                     à une mort symbolique.

Et, d’autre part,                     il y a l’oubli de réserve,

L’oubli comme remède contre résurgence de traces

Dont on se pas                                    serait volontiers.

En fait, dans cet oubli-là, la trace  n’est  pas  effacée

Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.

cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

557 6

.

On perd seulement le chemin

Pour aller à la bonne adresse.

On ne perdra pas la mémoire

Elle n’oublie rien, de nous !

.

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

Dans le fond de ma mémoire

Qui me cache souvenir, sous-jacent,

Que je me suis employé à oublier ou non.

.

Le pire est lors je veux les remettre en lumière,

Trou noir persiste et cela est pour moi troublant

Car je suis certain de l’avoir vécu tout de même

Mais où et quand et avec  quoi et pourquoi,

Cela demeure comme un mystère voilé.

.

Fond/forme 

 .

Ma mémoire est dite fidèle, ou infidèle,

Mais qui peut en décider de l’intérieur

Si je suis le seul à l’avoir vécu, perçu,

Aucun témoin ne peut me la rendre,

Aucune illusion,  ni hallucination !

 .

Ma mémoire peut me faire défaut

Tout comme elle peut me tromper

En inventant des faux souvenirs,

En assurant les avoir bien vécus

On réduirait l’inconnu au connu.

 .

Si fait qu’on amalgame des faits

Qui n’avaient de liens entre eux,

Sauf apparence, vraisemblance,

Comment, après, s’en départir !

.

 Textuels et illustrations  >>  

556 – J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

.

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

.

Oublier qu’un rien  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un autre, soient amants, compris

Qu’amour en nous, grandit en toute liberté.

La liberté  de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir, en nous, plus de mille fous désirs,

Et clamer nos douleurs, en ses profondeurs

Si c’est à ce prix  qu’on atteint le bonheur !

.

Bonheur ne serait autre que «bonne heure»

Passée ensemble, à se  conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre, par-là, et qui vaille

D’être vécu mourant sur champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes,  des attitudes,

Qui résumerait à elle seule, notre infinitude

De vouloir briser nos tabous et conventions,

Sans compter nos principes, nos résolutions.

.

Résolution, mieux nous aimer, à une condition

Qu’une fois au moins nous entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un feu de nos existences,

Partageons ensemble nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment se respectent

Quand un nouveau couple la considère non suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer et de ne plus, l’on aimerait.

.

Extensions

.

 « J’aimerais pouvoir ne plus t’aimer » :

Voilà un cri du cœur, bien particulier.

.

En général, dès qu’il y a des  tromperies,

Infidélités, avouées, caractérisées, répétées,

Amour s’arrête tout net et tombe le couperet

De l’échafaud sur sa tête sans défense, arrêt.

.

Mais  les choses ne seront pas  si simples

Tant une passion rend non seulement

Aveugle et sourd, aux injonctions

De l’entourage mais se focalise

Sur l’amour à se conquérir

Et non à se punir.

.

On ne choisit pas toujours de ne plus aimer quelqu’un, quelqu’une

Notre volonté ne suffit pas à dompter notre inconscient amoureux

Pire, même, plus l’on tente et plus celui-ci résiste et refait surface !

On peut déchirer une lettre ou un mot d’amour, pas son sentiment.

La mémoire, comme chacun sait ne saurais rien oublier : seulement

Perdre le chemin nous menant à l’événement qu’on souhaite changer

Et pour cela, il faut du temps, des jours, des mois, parfois des années.

L’oubli est une fonction instable et non inscrite dans le dur du cerveau

Vouloir n’est pas en cette matière pouvoir et cela il faudrait le savoir.

.

Ne plus aimer peut nous paraitre aussi simple

Que de fermer un livre, achevé : fin de l’histoire,

Sauf que l’histoire est celle  de quelqu’un d’autre,

En laquelle, pour le moins, sommes peu impliqué.

.

La tête dira oui à la rupture quand le corps refusera,

Au moindre rapprochement, contact,  la tête se taira.

En outre, ce combat est arbitré  par cœur ambivalent,

Hésitant entre préserver son âme et satisfaire son sexe.

.

Fragments

.

Pouvoir t’aimer : mais si on dit qu’on ne choisit pas,

Qu’est-ce qu’on y peut, on ne saurait faire autrement.

.

Si l’on est entré en cristallisation, comme dit Stendhal,

On ne peut plus revenir liquide et encore moins vapeur.

.

Advient en divorce qu’on dépense dix fois plus d’énergie,

À se quitter puis à s’oublier qu’à se rencontrer, connaitre.

.

C’est un peu comme si on mettait plus de temps à descendre

Qu’à grimper : à l’échelle, à une montagne, ou autre sommet !

.

Une femme de quittée, dix de retrouvées, oui mais lesquelles :

Si c’est la même que l’on recherche, autant y renoncer de suite.

.

Le sexe, on s’en remettra tant on trouvera nombre d’équivalents

C’est une simple histoire de partenaire, loin d’être un sanctuaire.

.

Le compagnonnage requiert une décision comportant des raisons,

Il s’agit d’un contrat de confiance, d’aide et de respect réciproque.

.

L’amour met le feu aux poudres pour un engagement total, profond

On dit qu’il n’y a pas de retour en arrière, d’alternatives envisagées.

.

Le problème de la passion serait que, comme on a fait entrer l’autre,

En soi-même, comme une moitié, inséparable et pour la vie  entière,

Une fois celle-ci, partie, inaccessible : il restera à se couper en deux !

.

Intégrer une moitié de quelqu’un, n’est pas comparable à s’en séparer,

On peut se contenter d’un déni de réalité et ainsi ne pas faire son deuil

Ce dernier n’est juste que retarder, plus on attend, plus c’est couteux !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 

Cesse aimer comme ça

Subitement actionnant

Bouton : marche-arrêt :

Même pas …..   en rêve !

Ça finit  bien  par arriver

Avec le temps,    le  recul,

Quelqu’une   …   l’oublier,

Voire  même    …  son cul !

Être oublié, sans apprendre,

Est  douleur : à tout  prendre,

Il n’est pas pire que pardonner

Se sentir, avoir été  ….  délaissé.

N’importe quelle raison, excuse,

Est préférable à  silence, mutisme

Réclamer droit de plaider sa cause

Y compris  amour même fini, brisé.

J’aimerais pouvoir… ne plus t’aimer,

Ce serait comme grâce… bien méritée

Hélas je ne parviens pas à me résigner

À te perdre  en brumes de mes pensées.

Pensées obscures, fantasmes récurrents,

  Ne font de moi,  ni ton ami,  ni ton amant.

 Qu’un  être,  à certains  moments, déchiré,

Par folle  envie  de t’effacer,   sans t’oublier.

Oublier qu’un rien  P  qu’un geste aurait suffi,

À nous remettre  O  dans une égale réciprocité,

Qui fait qu’un  U  autre, soient amants, compris

Qu’amour    V  en  nous, grandit en toute liberté.

La liberté    O     de nous haïr, ou de nous choisir,

Assouvir       I     en nous plus de mille fous désirs,

Et clamer nos  R      douleurs dans les profondeurs

Si c’est à ce prix    *           qu’on atteint le bonheur !

Bonheur ne serait       N           autre que bonne heure

Passée ensemble à se      E          conter nos malheurs,

Un par ci, plus un autre,       *           par-là, et qui vaille

D’être vécu, mourant sur          P       champ de bataille.

Bataille des mots, des gestes          L           des attitudes,

Qui résume à elle seule notre             U              infinitude

De vouloir briser nos tabous et            S          conventions

Sans compter nos principes, nos         *            résolutions.

Résolution mieux nous aimer           T          à une condition

Qu’une fois, au moins, nous           ‘      entrions en déraison.

Pour ce faire, allumons un        A          feu de nos existences,

Partageons ensemble              I    nos esprits d’indépendance.

Indépendance ne serait pas          M       qu’une vue de l’esprit,

Pratique entre deux êtres qui s’aiment       E          se respectent

Quand un nouveau couple la considère non       R         suspecte,

Tant d’être libre de s’aimer  et de ne plus, l’on             !   aimerait.

J ’ A I M E R A I S

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Profil montée passion

 Comme   une    route,

Comme   un   tas,

Une  échelle.

.

556 4

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même que  l’on se voudrait

Tout  en haut,  et  tout en passion !

Dessin de la perspective, c’est certain

Oui mais vers le haut ou vers l’horizon,

Allez  savoir : pourquoi pas  vers le bas,

Désorientation pose une vraie question ?

Symbolique 

 .

L’échelle est le symbole

De l’ascension, de la valorisation,

Se rattachant à la symbolique de verticalité.

Une  ascension graduelle et voie de communication.

.

Elle est aussi un moyen de changer de niveau, de changer

De perspective, ce qui nous ramène à la thématique d’Initiation :

Produisant un changement de paradigme,  autre vision du monde.

Modifié, source : grandsreves.over-blog.com/article-le-symbole-de-l-echelle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

556 6

.

Sur échelle des sentiments :

 On se trouve parfois tout en bas

 Alors  même  que  l’on  se voudrait

Tout en haut, tout en perspective !

 

Symbolique 

 

La passion est un état psychique

Dans lequel, pour la personne affectée,

Une certaine autre personne sera perçue

Comme source de tout bonheur possible ;

La pensée de perdre le contact avec l’objet,

Est vécue en malheur à peine imaginable ;

Les processus de pensée seront déformés

Et détournés dans le but d’un maintien

Du lien avec cette personne aimée,

Entraînant erreurs de jugement ;

Cette condition psychique

S’exprime volontiers par

Des formules comme :

«C’est par toi que je vis »

« Je ne peux vivre sans toi ».

cairn.info/revue-psychotherapies-2008-3-page-189

 . 

.

Fond/forme 

 .

Je t’aime…  un peu … beaucoup,

Passionnément, à la folie, d’accord

Mais après ça : pas du tout, c’est fort,

Il faut y mettre du cœur pour y arriver !

.

Ce serait  comme  de tomber  d’une échelle

À laquelle on est resté solidement accroché,

Et quelle que soit, l’analogie ou la métaphore

Employée, l’inconscient n’en ferait qu’à sa tête

En matière d’échec, de rupture, de déconfiture,

C’est lui le maitre, lui qui aura le dernier mot !

.

J’en parlerai à mon psy mais que peut-il faire

D’autre que m’exhorter à en faire mon deuil,

Sinon je ne serais disponible pour nouvelle

Rencontre venant se substituer, plus belle.

.

Textuels et illustrations  >> 

555 – Ton amour est comme un ballon

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un ballon, monte, vite,

Il descend, aussi vite,

Il monte haut, fort,

Et soudain, mort,

Il  n’a  plus  rien

D’at-tray-ant

D’exci-tant,

Ban-dant !

Si l’amour

Est    basé

Des      sus

Et     alors,

Le       fond

Ne       dure

Long  temps

Que   le  temps

De   le   monter,

Avant    sa     chute

Sans aucun parachute !

.

Ton amour est un ballon soufflé,

Chauffe, monte, et il est retombé

Comme Sisyphe  en colline grimpé

Je me retrouve bas, loin de ton côté.

.

Dis-moi que de fois,    dois-je essayer,

Pour réussir, une fois enfin, à me fixer,

En lien, nous tenant tous deux, enlacés,

En cet amour, réel,    et  non  symbolisé.

.

Je comprends bien,    tu puisses hésiter,

Je comprends bien,    tu puisses différer,

Je comprends bien,  tu puisses renoncer,

Faudrait-il, encore, une fois l’avoir tenté.

.

Ma peine, laisses moi, tout seul, la noyer,

De la montagne, de tel désir, dégringoler,

Même si ton  abîme reste vierge  d’entrée,

Au moins  aurai-je joui de ta belle amitié.

.

Ton amour est comme un  petit   soufflé

Qui monte  à ton visage  commotionné

Et qui se transforme,  vite, retombé

Afin de ne  pas, pas jamais céder.

.

Chacun aura ses raisons dire non,

Ne pas confondre passion et pression

Une fois dans feu  de l’action séduction

Il est trop tard  pour  marcher, reculons.

.

C’est pourtant  ce que font ces poltrons

D’amants qui prennent tout pour bon

À tirer pour ne même pas imprimer,

Leur  expérience, unique, à encrer !

.

Extensions 

.

Différences, divergences entre mari, amant

L’amour perçu comme un pudding d’un côté,

Et l’amour vécu  comme un soufflé, de l’autre.

Le premier tient au corps, se garde longtemps

Tandis que le second se consomme dans l’instant

Et disparait puis refait surface de temps en temps.

.

L’amour de la cuisine, pencherait  du côté  du mari,

Lors la cuisine de l’amour penche du côté de l’amant.

Le propre  du soufflé, est, de retomber, s’il n’est pas

Consommé chaud et dans l’instant mais il a bien

Une autre caractéristique consistant à doubler

Son volume pour plus de séduction.

.

«souffler n’est pas jouer»,

Comme dit le précepte :

Dès qu’il y a tricherie,

Les règles du jeu sont faussées

On gagnera à se faire démasquer

Tôt ou tard, perdre, à se faire jeter !

.

En  tous préliminaires, il faut attendre

Et chauffer pour faire monter l’envie

Mais si l’on tarde à consommer,

Le soufflé devient réchauffé.

.

Un ballon est une enveloppe pleine d’air et qui s’élève en l’air

Dès qu’on le lâche pour peu qu’il soit bien gonflé, et l’air, sec.

Il prend de la hauteur, jusqu’à un certain point et stationne,

Avant de se refroidir et de tomber on ne sait où, à l’aventure

Il peut être perçu comme un synonyme de bouteille à la mer.

Crever un ballon ,sur le départ, est comme dégonfler un désir

Quand on y a mis son propre souffle, c’est un peu  de son âme

C’est comme si l’on confiait, au ciel, le destin de sa …  flamme !

.

Si vous étiez un ballon, une fois bien gonflé,

Il ne manquera pas de vous envoyer en l’air

Et tant au sens propre  qu’au sens … figuré.

.

Dès qu’il aurait atteint une bonne hauteur,

Le voici qui se dégonfle  et puis se rétrécit,

Le voilà qui tombe  à terre, presqu’atterré,

D’être obligé  d’attendre d’être … regonflé,

Pour re tenter l’expérience : rester en air !

.

Analogie/rapprochement amour et ballon

Et couple amants, ne manquera pas d’air

En rendant aussi léger que l’air, l’amour

En l’enfermant dans une bulle intimiste

Dont il souhaiterait n’en jamais sortir !

.

Fragments 

.

Un ballon se gonfle et se dégonfle

Sans cesse, sauf  avec de l’hélium,

Le faisant  grimper  en haut  d’air,

Jusqu’à ce qu’il arête/disparaisse.

.

L’amour  aussi,  grandit  et grossit

Et jusqu’à atteindre  des hauteurs,

Ressemblant à  des … firmaments,

D’où l’on descend très doucement.

.

Voire  très violemment, s’il explose

Comme un ballon  sous la pression,

Et une pique  qui  lui troue  la peau,

Le fait descendre  plus  rapidement.

.

Mais ballon d’amour  ne fonctionne,

Ni à l’air,  ni à l’hélium, ni autre gaz,

Il fonctionne sur l’intensité du désir,

Et ce, jusqu’à voir  ce dernier… finir.

.

S’envoyer en l’air est sujet à gravité :

L’amour doit faire preuve de légèreté

Retombera  à la moindre contrariété,

Reste sans cesse  …  à recommencer !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Un ballon, monte, vite,

Il descend, aussi vite,

Il monte haut, fort,

Et soudain, mort,

Il  n’a  plus  rien

D’at-tray-ant

D’exci-tant,

Ban-dant !

Si l’amour

Est    basé

Des      sus

Et     alors,

Le       fond

Ne       dure

Long  temps

Que   le  temps

De   le   monter,

Avant    sa     chute

Sans aucun parachute !

Ton amour est un ballon soufflé,

Chauffe, monte,        et il est retombé

Comme Sisyphe                 en colline grimpé

Je me retrouve bas,     T   *  N            loin de ton côté.

Dis-moi que de fois,    O      +         O         dois-je essayer,

Pour réussir, une fois    N          +              L        enfin, à me fixer,

En lien nous tenant      *     + +  +  + +       L      tous deux enlacés

En cet amour, réel,     A             +               A      et non symbolisé.

Je comprends bien      M           +              B      tu puisses hésiter,

Je comprends bien        O         +             *      tu puisses différer,

Je comprends bien            U     +        N       tu puisses renoncer,

Faudrait-il, encore,             R    *    U         une fois l’avoir tenté.

Ma peine, laisses-          *      moi     *        tout seul,    la noyer,

De la montagne,       E      de mon     E      désir, dégringoler,

Même si ton         S      abîme reste     M    vierge   d’entrée,

Au   moins          T     aurai-je joui de  M   ta belle amitié.

Ton amour         *   est comme un  O     petit     soufflé

Qui monte à        T    ton visage   C      commotionné

Et qui se trans      O    forme     *        vite, retombé

Afin de ne  pas,       U   pas    *         jamais céder.

Chacun aura ses           T        raisons dire non,

Ne pas confondre            passion et pression

Une fois dans feu        de l’action séduction

Il est trop tard  pour  marcher, reculons

C’est pourtant  ce que font ces poltrons

D’amants qui prennent tout pour bon

À tirer pour ne même pas imprimer,

Leur  expérience, unique, à encrer !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Bouteille d’alcool est comme ballon

Ça vous monte autant et aussi haut,

Et sans pourtant décoller de terre

Rien qu’en brumes de cerveau !

.

555 4

.

L’amour reste  souvent  dépendant,

L’alcool, entre autres,  conditionne

Pour monter le ballon en état second

L’annule, ou, encore … le magnifie !

Bouteille, alcool, ballon… amour

Ne convergeraient pas  entre eux,

Même si on peut trouver rapports

Qui ne seraient que des subterfuges.

 . 

Symbolique 

 .

L’alcool

 Se boit,

Se hume,

Il réchauffe,

Il brûle, excite, enivre, endort

Effet de l’alcool est celui de l’amour

Une passion amoureuse ferait tourner

La tête et le cœur, elle donne des vertiges,

Fait bredouiller, donne des idées troubles.

Les enthousiasmes, et les aveuglements,

Les entêtements sont quasi identiques

Et si l’on en rêve souvent, peut-être

Est-il temps de prévoir une cure

De désintoxication, physique

Ou sentimentale.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

555 6

.

L’amour est souvent dépendant,

Pour monter ballon en état second :

L’alcool, entre autres, le conditionne,

L’annule, ou, encore … le magnifie.

 .

 Symbolique 

 .

Dans un rêve, le ballon

Symbolise tous les projets

Chimériques que nous faisons

Et de le voir s’élever dans les airs

Annonce succès faciles ne durant pas,

Mis à part bonne attitude de nous donner

Beaucoup de peine pour les maintenir.

.

Et si vous lancez un ballon en l’air,

Vous serez habile à vous servir

De vos affections ou de vos

Aventures  pour   en

Tirer avantage.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-rêve-B/ballon

 .

.

Fond/forme

 .

L’alcool et le ballon  n’ont  aucun lien,

Les ballons étant gonflés à l’hélium,

Sinon à l’air, chauffé par bruleur,

Mais  quand  on prend  le volant,

On nous enjoint souffler dedans

Pour tester son degré d’alcool !

.

Un ballon  se gonfle  aussi vite,

Qu’il se dégonfle,  si on le vide,

Lors l’amour sexuel ressemble

Vite avant puis long pendant,

Et pour finir, tout plat après.

.

Textuels et illustrations  >>