554 – Mon cœur est las, mon esprit chagrin

Visuels et textuels   >>

.

Humeur,   blanche,   grise,    noire :

Humeur   bonheur  ou  désespoir,

À chacun  ses  notes, partitions,

Manière  de jouer  ou passion.

Pour   compenser  manques,

Je  consomme …  à tout va,

Mais, cela  ne suffira pas,

À me tirer  mauvais pas.

.

Je   vais    ici      puis     je     vais    là

Je traine   mon   blues  avec   moi

Mais  il    ne   s’en  défera   pas

Avant  que   tu  ne  sois… là.

Avec qui  je peux partager

Pleurs mieux qu’avec toi.

.

Mon cœur est las,

Mon esprit, chagrin,

Tout, en moi…s’en va,

Aucun émoi… ne vient.

.

Les jours  et  les amours

Se tirent puis se meurent,

Ne seront, demain, de retour

Et présents dans ma demeure.

.

La main  tendue  aux  proches

Presque l’on me la …  reproche

Serais-je donc et trop heureux,

Devrais-je rester hors de ce jeu.

.

La réalité dit toujours : consomme

Quand  ton rêve répond : pardonne,

Il faudra bien compter avec l’amitié,

Pour aider à ne pas, m’en désespérer.

.

Aimer qui, aimer quoi, m’importe peu,

Si cela ne m’aide pas  à devenir heureux

Trop d’amours, exclusifs, j’aurais soutenu,

Ne menant nulle part en des lieux malvenus.

.

Envie et jalousie, sont deux sœurs du malheur

Tendant à confondre : joie esprit et peine cœur :

Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,

Esprit cœur en moi se divisent question aimer.

.

Partager douleur, mal être, solitude, peurs :

Mots pour maux se déclinent en pleurs

Mais, mon cœur, n’est plus las,

Mon esprit, moins chagrin.

.

Dès que  je pense, à toi !

J’en suis sûr,  demain :

Tout ira bien, certain !

.

.

Extension

 .

Mon cœur est plein

Et mon esprit serein :

Cela devrait constituer

À plein, mon ordinaire.

.

Je suis le seul tourmenté,

À comprendre que l’amour

Fait mal s’il ne fait du bien,

Et ce d’autant que les autres

Vous paraissent indifférents

Ou que vous leur paraissez,

De leur côté, comme tels !

.

La lassitude est abattement mêlé d’ennui, de découragement,

Voire de fatigue soit physique, soit psychique, d’épuisement :

Il faut du temps pour devenir las, ça ne vient pas tout seul, là

Même si un « blues » vous prend, sans trop savoir  pourquoi,

En l’instant et vous cherchez un moyen pour s’en débarrasser.

Un journal intime peut servir de médiateur et de clarificateur

Si ça ne suffit pas, du moins, çà libèrera, laisse trace d’auteur

Ça permet parfois de tourner la page, de passer à autre chose,

De ne pas ressasser la même chose et, d’à nouveau, voir rose !

.

On parle  de la joie de vivre, donnant

L’énergie de tout faire, sans fatigue ;

À contrario on parle aussi de fatigue

D’exister,  voire d’abattement moral.

.

Un coup au moral … baisse d’énergie,

Envie  de ne plus rien faire,  rien dire,

Rester couché, en déprime, las de tout

Le blues s’installe …  attention danger !

.

Allo, tu es là… tu m’entends … au secours

Il faut que tu m’aides à m’aider moi-même

Lors donne-moi une bonne raison d’espérer,

Que tout iras mieux demain et… je te croirai !

.

.

554 – Calligramme

 .

Humeur,   blanche,   grise,    noire :

Humeur   bonheur  ou  désespoir,

À chacun  ses  notes, partitions,

Manière  de jouer  ou passion.

Pour   compenser  manques,

Je  consomme …  à tout va,

Mais, cela  ne suffira pas,

À me tirer  mauvais pas.

.

*************************

*************************

.

Je   vais    ici      puis     je     vais    là

Je traine   mon   blues  avec   moi

Mais  il    ne   s’en  défera   pas

Avant  que   tu  ne  sois… là.

Avec qui  je peux partager

Pleurs mieux qu’avec toi.

.

Mon cœur est las,

Mon esprit, chagrin,

Tout, en moi…s’en va,

Aucun émoi  ne me vient.

Les jours    M   les   M   amours

Se tirent     O  puis se  O meurent,

Ne seront  N    demain      N   de retour

Présents    *       dans ma        *   demeure.

La main    C       tendue aux         E     proches

Presque    O           l’on me la            S    reproche

Serais-je   U          donc et trop            P    heureux,

Devrai-je  R            rester   hors             R    de ce jeu.

La réalité   *             dit  toujours             I   consomme

Quand le   E              rêve  répond            T     pardonne,

Il faudra    S             bien compter           *  avec l’amitié

Pour aider  T            à ne pas m’en        C  dé-ses-pé-rer.

Aimer qui    *             aimer quoi         H m’importe peu,

Si cela ne m’   L          aide pas à       A  devenir heureux

Trop d’amours    A    exclusifs      G     j’aurais soutenu,

Ne menant nulle   S   part en   R   des lieux malvenus.

Envie et jalousie, sont   *   I  deux sœurs du malheur

Tendent à confondre     N     joie esprit, peine cœur

Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,

Esprit cœur en moi se divisent question aimer.

Partager douleur, mal être, solitude, peurs :

Mots pour maux se déclinent en pleurs

Mais, mon cœur, n’est plus las,

Mon esprit, moins chagrin

Dès que  je pense, à toi !

J’en suis sûr,  demain :

Tout ira bien, certain !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

554 4

.

Une bouteille quelconque

Ou un flacon de parfum

Avec  bouchon diffuseur 

Ou des tiges absorbantes.

.

Les effluves d’un parfum ne révèlent pas

nos humeurs intérieures ni nos émotions,

tant et si bien que forme n’est pas le fond !

..

Un parfum en flacon aura toujours

Besoin d’un diffuseur en l’air

À moins de le faire couler, ou goutté,

Directement sur sa peau nue.

 .

Symbolique 

 .

Les êtres humains

Sont capables de distinguer

Entre une odeur et une autre,

Ils sont capables de distinguer

Entre  ce que  nous appelons

Bonne et mauvaise odeur,

Parfum  et  puanteur !

.

L’expérience de l’odeur

Dépend de la transmission

De minuscules particules invisibles

Aux terminaisons du nerf olfactif.

Odeur, senteur, parfum, sont

Choses extrêmement  subtiles.

.

Nous ne pouvons pas… le voir,

Nous ne pouvons pas l’entendre.

Pourtant, il est définitivement là.

Le parfum peut donc être symbole.

.

Descriptif

 .

554 – Mon cœur est las, mon esprit chagrin

Alignement central / Titre en ovale / Thème  humeur

Forme ovale / Rimes égales /   Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : chagrin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

554 6

.

Directement sur sa peau nue.

.

Symbolique 

.

Le chagrin peut être une émotion,

Un sentiment, ou  encore  sensation.

Il est plus « intense » que la tristesse,

Tant il implique  un état à long terme,

Peut exprimer un degré de résignation

Se dit être à mi-chemin entre la tristesse

(Acceptation) et détresse (inacceptation).

.

Il est éprouvé par l’individu  en réaction

À une perte réelle ou potentielle d’objet,

Lors en manifestation de sa tristesse.

Il peut être reflet de mélancolie

Ou la dépression, ou de deuil.

wikipedia.org/wiki/Chagrin_(humeur)

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

D’avoir le cœur las et esprit chagrin

Est comme respirer mauvais parfum,

Qui vous pourrit l’atmosphère et la vie,

Et qui tuera dans l’œuf toutes vos envies.

Ne plus avoir d’émotions et ce sans raison,

Peut ressembler si cela arrive trop souvent

À un  symptôme d’une forme de dépression.

   .

 .

Chagrin  par Van Gogh.

.

Scénario 

.

Je suis las de toi, je suis las de moi et je suis las de tout,

je n’aurai que mon journal pour lui confier ma triste mélancolie,

je m’en sors toute pâle, toute bleuie, tourmentée et déçue par la vie.

.

Visuels et textuels   >>

553 – J’ai tendu mon écoute vers toi !

Visuels et textuels  >>  

.

Tendre l’oreille

Tendre  merveille,

Au bien aimé, éveillé,

Qui consent vous  écouter

Mais s’il est inattentif, muré

.

À quoi bon murmurer,  crier,

Sa joie  de l’aimer  à en crever

Rien  n’y  fait : il  n’écoute pas,

Il est ailleurs,  pas vraiment là,

Vous parlerez lors à un fantôme

Qui est loin d’idéal d’un homme.

.

J’ai tendu  mon  écoute vers  toi.

Tu  as  choisi  de  ne  pas  parler.

J’ai tendu  mon regard, vers toi,

Tu  as choisi  de t’en détourner.

.

J’ai tendu mes bras vers toi :

Tu as choisi de t’en dégager

Tendu ma bouche vers toi:

As choisi de  *  t’en écarter.

.

J’ai tendu mon

Cœur vers toi :

Tu as choisi de t’en passer.

J’ai tendu mon

Corps vers toi :

Tu as choisi de t’en éloigner.

J’ai tendu mon

Sexe vers toi :

Tu as choisi de t’en dégoûter.

J’ai tendu mon

Esprit vers toi :

Tu as choisi de t’en moquer.

J’ai tendu mon

Âme vers toi :

Tu as choisi de t’en séparer.

Si fait que

Je suis refait :

De toi rien n’en connaît.

L’aurais-tu

 Fait exprès !

 .

Ou alors tu me haïrais

Avec toi, sait-on jamais,

Ce qui est faux  ou  vrai.

Pourquoi je poursuivrais

Cette comédie   au rabais.

Nul ne sait  jusqu’où  j’irais

Dire à quel point, je t’aimais !

Non, peut-être faut voir, mais :

Sont les seuls mots que tu connais.

.

.

Extension

.

Écouter est une posture  se déclinant

En plusieurs attitudes mentales :

Écouter pour ne pas déplaire,

Écouter  sans rien entendre,

Écouter pour comprendre,

Écouter que pour plaire,

Écouter pour bien faire,

Écouter pour rétorquer,

Enfin, écouter pour contrer.

.

Dire : « Je t’écoute avec intérêt »

Et «Parle toujours, tu m’intéresses »

Sont deux postures totalement opposées.

Écouter est se mettre en retrait, privilégier

Le point de vue de l’autre pour bien le recevoir,

Mieux le comprendre, mieux intégrer ce qu’il pense.

.

L’oreille peut devenir la porte d’accès pour tout le reste.

Il y aurait des moments dans toute relation affective

Où ce n’est pas tant ce qu’on va dire qui compte

Que le simple fait d’être attentif, à l’écoute

Pour signifier qu’on existe pour l’autre.

Jouer l’indifférence peut être suffisant

Pour  détériorer, voir briser la relation :

« De toute façon, tu ne m’écoute jamais.»

.

L’attention à l’autre, aux autres, au Monde, aux médias,

Est d’une capacité limitée pour ses traitements immédiats

Parce que notre cerveau ne peut tout capter  ni interpréter,

Et il est clair que je n’écoute pas, je n’entends rien d’audible,

Alors même que l’autre ou médias me parlent, abondamment.

Le traitement est plus difficile si je suis noyé sous un grand flot

 D’informations contradictoires où il faut distinguer vrai et faux !

.

On pourrait écouter soi-même,

Si l’on est en un silence complet,

Ses bruits intérieurs  ou  du cœur,

Encore que ça peut être angoissant.

.

 Lors écouter quelqu’un qui ne dit rien

Pourra devenir gênant, pour les deux,

Quoique des silences  en disent parfois

Plus long qu’un flot  de récriminations.

.

Se mettre en position, capacité d’écoute

Là, je t’écoute et je suis pleinement à toi

Est un premier pas  mais ne suffira pas :

Il faut que l’autre ait envie de dialoguer.

.

Aussi dit-on qu’il faut choisir le moment

Qu’il est aussi important que le discours

Ce n’est pas : top chrono si tu as choses

À me dire, c’est maintenant ou jamais.

.

.

Épilogue

.

Je parle à un mur … je lui murmure

À quel point je l’aime, il ne m’entend,

Je devrais lui crier, très fort, ma haine,

Là, j’aurais percé  son oreille : certaine.

***

Il est des fois où silence  est  plus parlant

Que discours amoureux, devenu barbant,

Il suscite en vous, comme un étonnement

Et peut-être même un mystère… planant.

***

Un amoureux volubile et partenaire muet

C’est un peu mariage  de la carpe et lapin,

On dit que la femme parle,  l’homme agit,

Mais ce n’est là qu’un cliché  en  fausseté.

***

Parler ou écouter,  voire s’écouter parler,

Si on ne parle  ni n’écoute l’autre : cloué.

Deux solitudes se font face, se font front

Il n’y a rien à espérer en avenir, de bon.

***

Mais on peut aussi parler  pour l’autre :

Dès qu’il s’affirme,  vous le contredisez :

L’équilibre de paroles, en temps, contenu

Sera une des clés d’un mariage … non raté.

.

.

553 – Calligramme 

.

Tendre l’oreille

Tendre  J  merveille,

Au bien aimé,  ‘  éveillé,

Qui consent vous  A écouter

Mais s’il est inattentif,  I  muré

À quoi bon murmurer   *  ou crier

Sa joie de l’aimer     T    à en crever

Rien n’y  fait         E      n’écoute pas,

Il est ailleurs,     N     pas vraiment là

Vous parlerez  D  alors à son fantôme

Qui est loin  U  de l’idéal de l’homme.

J’ai tendu    *    mon écoute vers  toi.

Tu  as  choisi    É  de  ne pas  parler.

J’ai tendu  mon C  regard, vers toi,

Tu  as choisi  de O  t’en détourner.

J’ai tendu mes   U  bras vers toi :

Tu as choisi de  T   t’en dégager

 Tendu ma bou E  che vers toi:

As choisi de  *  t’en écarter.

.

J’ai tendu mon

 Cœur vers toi :

Tu as choisi de t’en passer.

J’ai tendu mon

 Corps vers toi :

Tu as choisi de t’en éloigner.

J’ai tendu mon

 Sexe vers toi :

Tu as choisi de t’en dégoûter.

J’ai tendu mon

 Esprit vers toi :

Tu as choisi de t’en moquer.

J’ai tendu mon

 Ame vers toi :

Tu as choisi de t’en séparer.

Si fait que

 Je suis refait :

De toi rien n’en connaît.

L’aurais-tu

 Fait exprès :

Ou alors tu me haïrais !

Avec toi, sait V  on jamais,

Ce qui est    E   faux ou vrai.

Pourquoi  R    je poursuivrais

Cette      S   comédie au rabais.

Nul ne       *   sait jusqu’où j’irais

Dire à quel    T  point, je t’aimais !

Non, peut-être   O   faut voir, mais :

Sont les seuls mots  I  que tu connais.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

553 4

.

Un squelette de poisson

Une flèche  autant  qu’une

Tête  attentive à une écoute

Autant avec yeux qu’oreilles.

.

Tête avec oreille des plus attentives

font que la forme écoute bien le fond

lors, quel qu’il soit il résonnera en soi,

si, du moins, on comprend, on le croit !

.

Tendre l’oreille est porter l’attention

Concentrée à quelqu’un :

Fixer les yeux sur lui est le signe même

De l’avoir écouté, entendu.

 .

 Symbolique 

 .

Pour se faire apprécier

D’une personne, il faut être attentif.

Qui n’aime  avoir une oreille d’écoute

Si vous savez être à l’écoute de vos amis,

Êtes certain de jouir  d’une popularité.

Pour ce, vous devrez prêter l’oreille

Attentive  à  tous  leurs  propos,

En leur posant des questions

Pour donner impression

Que  ce  qu’ils  disent

Vous   intéresse

 Réellement.

.

Descriptif

 .

553 – J’ai tendu mon écoute vers toi ! 

Alignement central / Titre courbe / Thème   écoute

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  approché de forme

Symbole de forme : écoute / Symbole de fond : attention

.

.

Fond

.

Évocation 

.

553 6

.

Tendre l’oreille est porter l’attention

Concentrée à quelqu’un :

Fixer les yeux sur lui est le signe même

De l’avoir écouté, entendu.

 . 

Symbolique

De la vigilance au danger

À la considération pour autrui,

Il existe de multiples façons d’être

Attentif à l’autre, et toutes les

Attentions ne se valent pas.

.

Selon les cas, l’attention

Peut être une aliénation

Ou une condition de survie

Et notre meilleure alliée pour

Prendre en compte tous les périls

Climatique et les générations futures.

Source : usbeketrica.com/article/l-attention-

a-l-autre est-l-un-de-nos-defis-majeurs

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’écoute demande  beaucoup d’attention,

L’attention demande beaucoup d’écoute.

On n’écoute pas qu’avec oreille, audition

On écoute autant  avec  compréhension !

.

On dit parfois qu’on a affaire  à un sourd

L’autre est parti ailleurs dans ses pensées

Ou ne veut rien savoir  de ce qu’on lui dit :

Ça rentre par une oreille, ressort par autre.

.

.

Eh, tu m’écoutes !

.

Scénario

.

J’ai beau écouter avec mes deux oreilles, je n’entends rien de toi,

j’essaie de décoder murmures intérieures de ta pensée pour moi,

 mais dans tes contradictions, je ne distingue pas le faux du vrai !

.

Visuels et textuels  >> 

552 – Quand sa belle s’est endormie !

Visuels et textuels >>

.

Jusqu’où en elle ne pas  aller trop loin

Dans de telles  postures, dites soumises

Quand telle possession apparait de mise

Au point  de  justifier : mal, pour un bien

Car dans le noir de divagations nocturnes

Femmes, hommes  juste  mariés  lors lune

De miel s’adorent se dévorent, et pas une

Une position ne leur échappe cent burnes.

En cent vases,  en ce seul mois  des fleurs

Lui procurant même millier de bonheurs

Viol devient un lot quotidien de nuitées,

Parsemée rêves, virant aux  cauchemars

Tant  mêmes   pensées,  actions, hasards,

Sont, parfois, perversités … conjugales.

.

Viol conjugal, marital, banal

Ou le droit de l’époux exercé

Sans consentement demandé

Est un comportement animal

De quoi et à qui plainte porter

Accuser, son mari, de l’honorer

Prétendre : c’est pervers, tendre.

.

Ces discours peuvent s’entendre;

Il n’est point question de mœurs.

Pas plus de moralité ou sexualité,

Seulement du respect pour autre

Qui accepte ou  pas, telles choses.

.

Si certains aiment chaud, brutal

D’autres préfèrent  préliminaires

Ce qui se pratique, avant, mariés

Peut tout aussi bien après, varier

Couple est seul juge ses pratiques

Sexe n’est ni viol, ni gymnastique.

.

Quand  sa belle  s’est endormie

Ses fesses à l’air bien en rebond

Voilà que  son mari s’est permis

De les visiter et au plus profond

Et sa belle se réveille par le dard,

Pour s’en défaire, il est trop tard,

Le corps, étranger, mobile, éjacule,

Zone érogène, tout, en elle, macule.

.

Cela ne lui aura pris qu’une minute

Le temps de la forcer, de la pénétrer,

En sa pulsion, comme en vraie  lutte,

Sans chercher se faire d’elle, désirer.

Et le voilà qui s’en va qui s’en revient

Et visiblement ça lui a fait grand bien.

.

Il soutient qu’il n’a pas pu  lui résister,

Et il s’avoue  prêt  à payer  à  la  sauter

Sans sa permission, son consentement.

Est-ce un pur abus  sexuel pour autant.

Un quasi-viol et elle pourrait poursuivre,

Si ce n’était l’homme, choisi … pour vivre.

.

.

Extension

.

Faut-il croire

Et  pour  autant

Qu’entre conjoints

Tout sera permis !

.

En  principe : oui,

Mais  pas  sans  un

Consentement mutuel

Sinon c’est abus sexuel.

.

Souvent c’est le contraire

Qui se produit, en interdit :

Lors l’homme tient en estime

Tellement sa femme qu’il n’ose

Lui  faire part  de ses fantasmes

Encore moins, les lui faire… subir,

Et il se trouve une maitresse en l’art.

.

La femme, dans l’acte sexuel, est dite passive et l’homme actif,

Ou le contraire, ou les deux le sont tout autant, ou tour à tour :

Il n’y a de loi ni de code de bonne conduite, régissant rapports !

Ce n’est pas le mari honorant sa femme rien que pour son désir,

Ce n’est pas la femme qui se tient à son service, pour son plaisir !

Pratiques, limites du sexe demeurent à fixer qu’au sein du couple

Car, qui peut en être  le juge, au nom de quelle morale, religiosité :

Le consentement reste la seule règle intangible de volonté et liberté.

.

Ce fantasme de la femme passive est révolu

Tout comme celle de la culasse et du piston

Ce ne sont là que propos de mâle ignorant,

Pour dominer la femme,  la rendre frigide.

.

Cela n’empêche pas la variété en sexualité

Bien au contraire, il s’agit juste d’échanger

Les rôles et positions voire de les équilibrer,

Ce n’est pas la mer à boire, c’est pas sorcier.

.

.

Épilogue

Consentante / non  consentante :

Quand on est mariés, dépendante

Contrat valide  en cours / périmé,

Bénéfice du doute  serait accordé.

***

En principe, le plaisir est partagé,

Mais arrive qu’il soit en univocité,

Surtout lors partenaire sommeille

Tant qu’un acte sexuel ne réveille.

***

 Plaisir est pour vous… direz-vous,

C’est comme un abus, un peu fou.

Si la belle était marié,  jupitérien :

Ce n’est qu’un mâle, pour un bien.

***

Est-ce un acte  de profonde amitié :

Qui peut dire, qui peut condamner :

Serait-ce une sorte de viol conjugal,

Faut-il le déclarer au confessionnal.

***

Et si tous les fantasmes sont permis

Et, si, au réveil, on lui dit, remercie,

Les deux tomberaient bien d’accord

Pour désir de sexualité  trop … fort !

.

.

552 – Calligramme

Jusqu’où en elle ne pas  aller trop loin…………………………….

Dans de telles postures dites soumises…………………………

Quand telle possession apparait de mise………………….

Au point  de justifier : mal pour un bien……………….

Car dans le noir  de divagation  nocturne………….

Femmes, hommes  juste mariés  lors lune………

 De miel s’adorent se dévorent, et pas une….

  Une position ne leur échappe, cent burnes.

     En cent vases, en ce seul mois   des fleurs….

     Lui procurant même milliers  bonheurs…..

    Viol devient un lot quotidien     de nuitées,

    Parsemée rêves, virant aux  cauchemars..

   Tant  mêmes   pensées,  actions,  hasards,

Sont, parfois, perversités … conjugales.

.

Viol conjugal, marital, banal………………….

Ou le droit de l’époux exercé…………………….

Sans consentement demandé………………………

Est  un  comportement  animal………………………

De quoi et à qui  Q  plainte porter………………………

Accuser, son mari,   U  de l’honorer…………………….

Prétendre : c’est per    A   vers, tendre……………………

Ces discours peuvent      N    s’entendre………………… ;

Il n’est point question       D   de mœurs..………………. .

Pas plus de moralité ou      *       sexualité…………………

Seulement du respect         S    pour l’autre……………..

Qui accepte ou  pas            A    telles choses ……………

Si certains l’aiment          *     chaud, brutal………….

D’autres préfèrent        B       préliminaires…………

Ce qui se pratique,   E         avant, mariés,……….

Peut tout aussi     L     bien après, varier……….

Couple est      L   seul juge ses pratiques,……

Sexe n’est  E   ni viol, ni gymnastique ……

.

Quand  sa belle  s’est endormie…………….

   Ses fesses    à l’air bien en rebond………….

    Voilà que    *      son mari s’est permis…….

  De les visiter   S    et au plus profond…..

 Et sa belle se ré      ‘   veille par le dard,

      Pour s’en défaire       E      il est trop tard,

          Le corps, étranger,       S   mobile, éjacule,

               Zone érogène, tout,         T   en elle, macule.

                     Cela ne lui aura pris           *       qu’une minute

                         Le temps de la forcer          E       de la pénétrer,

                            En sa pulsion, comme         N      en vraie  lutte,

                               Sans chercher se faire          D       d’elle, désirer.

                                 Et le voilà qui s’en va           O     qui s’en revient

                                      Et visiblement ça lui           R      a fait grand bien.

                                             Il soutient qu’il n’a             M         pas pu lui résister,

                                             Et il s’avoue prêt à             I          payer  à  la  sauter

                                               Sans sa permission,        E           son consentement.

                                                Est-ce un pur abus         !           sexuel pour autant.

                                          C’est un quasi-viol car elle pourrait poursuivre,

                                   Si ce n’était avec l’homme, choisi pour vivre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

552 4

.

J’imagine une femme,

Au lit,  allongée,  de dos,

À moitié  dénudée et offerte

Dans son fantasme d’union 

 .

Sa belle dort dénudée dans son lit,

Et qu’on dit l’on est son mari :

Que faire d’autre si, soudain d’elle,

 Il vous vient fantasme union !

 

Symbolique 

La nudité désigne un corps qui n’est pas recouvert,

Symbolise: vérité, innocence, exhibition, grâce, érotisme.

Cependant le sens de la nudité aura évolué au fil des siècles.

Antiquité grecque, nudité masculine, valorisée chez sportifs.

.

Moyen Age, en Europe, était marqueur social positif chez

Les personnes statut social élevé : le roi se montrait nu,

Au XIXe siècle la tendance commence à s’inverser.

La nudité est considérée comme une infamie

Paysanne  par  les  classes  bourgeoises.

.

Enfin, avec la libération des mœurs,

Notamment  depuis  mai 1968,

La nudité a commencé à être

Valorisée et mise en valeur

Par le bronzage et bikinis.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-nudite-ou-nu

.

Descriptif

 .

552 – Quand sa belle s’est endormie ! 

Alignement central / Titre courbe / Thème   sexe

Forme anthropo /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : nudité / Symbole de fond : union

.

.

Fond

.

Évocation 

.

552 6

.

Sa belle dort dénudée dans son lit,

Et qu’on dit l’on est son mari :

Que faire d’autre si, soudain d’elle,

 Il vous vient fantasme union !

.

Symbolique 

.

La puissance

Du fantasme d’union

Amoureuse est telle qu’elle

Nous parait … sans limites,

L’homme étant représenté

Parfois comme un poulpe

Qui prendrait possession

De l’autre, en sommeil !

.

Il ne s’agit d’un abus, viol :

On reste en domaine conjugal

Ou du consentement réciproque

Et c’est là toute la différence,

Et  même si  cela se produit

Pour moitié …  à son insu,

Car dans le cas contraire

Il s’agit ni plus ni moins

Que d’un viol conjugal.

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Mis à part s’il s’agit d’un viol conjugal,

C’est-à-dire  sans consentement  marital,

La pratique rapport sexuel dans un couple,

Ne regarde que lui-même, personne d’autre.

.

Cela ne voudrait pas dire que tout est permis,

Mais qu’il n’y aurait, a priori, aucun interdit !

Tous les fantasmes d’union sont dans la nature

L’érotisme en invente pour pigmenter le couple.

 .

 .

Scénario

 .

Toute nue, lascive, au lit, forcément elle est belle à croquer jusqu’à,

comment faire pour résister à telle tentation de l’aimer et ce, jusqu’à

se marier avec elle, et, si ce n’est pour la vie, tenter du moins jusqu’à.

.

La belle endormie d’Henry Gervex

.

Visuels et textuels >>

551 – On peut violer mon corps, pas mon âme !

Visuels et textuels >>  

.

Différence

 Violer    corps

 Violer    l’âme ?

Durant l’acte c’est

D’abord mon corps,

Lors  jugement,  c’est

En plus   …   mon âme.

.

Mon corps s’en remettra

Mais mon âme … jamais :

Aucune thérapie ne pourra,

Effacer d’avoir été sale objet.

.

Hommes, aussi,  se font violer,

Quand  la pulsion  est  animale :

À ne plus distinguer bien ou mal,

Où est l’humain prétendu civilisé !

.

Certes, l’on peut  violer mon corps,

Sans jamais toucher à mon âme .

Mais  peut-on violer mon âme

Sans toucher à mon corps.

.

Les deux sont possessions

Sans leur consentement :

Les deux sont obsessions

Les réduisant … à néant.

.

Peut-on accorder pardon,

À acte qualifié de violence,

Porter  plaintes … solution,

Fonction de sa conscience !

.

Viol du corps est salissure :

Viol de l’âme, meurtrissure

Et si  les  deux, conjuguées,

Pénétration : horreur  née !

.

Des traces, dites indélébiles,

Longtemps, vous obnubilent,

Confiance en l’autre, perdue :

Vous resterez  pauvre  et  nue.

.

Psycho,   de pervers,   qualifie

Ceux qui déroberont les âmes

La justice de criminel, qualifie

Ceux qui perforeront les corps.

.

Toutefois, le mal sera partout :

En votre cerveau, tout autant :

« Œil pour œil dent pour dent »,

Vous deviendrez un  vengeur fou.

.

Plainte produit le contraire parfois

Et violé il reste, mais par deux fois :

Devant le juge et puis devant la cour :

Dites-moi où est victime où est l’amour.

.

.

Extension

  .

Le corps peut se  remettre d’un viol, l’âme plus difficilement :

On ne devient résilient qu’en le sublimant, voire en l’oubliant.

Entre le viol et le consentement, frontière est loin d’être floue,

Et pourtant il s’en produit chaque jours, des milliers, c’est fou.

Le pire est qu’un violeur a, parfois, lui aussi, été violé, enfant !

 .

Un viol demeure un traumatisme

Physique, psychologique … majeur

Ce n’est pas que l’acte, en lui-même,

C’est l’intention de chosifier l’humain

 .

On parle d’ailleurs de proie et prédateur

Lors cette référence de chasse, de gibier,

Ne laisse aucun doute sur préhensibilité,

Comme pour «bien commun de nature».

.

Tout violeur se croit à l’abri de poursuites,

Toute poursuite fait revivre drame originel

La victime ne cherche pas tant réparation,

Que prévention pour d’autres, législation.

.

.

551 – Calligramme

.

Différence

 Violer    corps

 Violer    l’ âme ?

Durant l’acte c’est

D’abord mon corps,

Lors  jugement,  c’est

En plus   …   mon âme.

Mon corps s’en remettra

Mais mon âme … jamais !

Aucune thérapie ne pourra,

Effacer d’avoir été sale objet.

Hommes, aussi,  se font violer,

Quand  la pulsion  est  animale :

À ne plus distinguer bien ou mal,

Où est l’humain prétendu civilisé !

Certes, l’on peut  violer mon corps,

Sans jamais toucher  à mon âme !

Mais  V    peut-on violer mon âme

Sans      I      toucher à mon corps

Les deux    O     sont possessions

Sans leur      L    consentement

Les deux sont E     obsessions

Les réduisant   R     à néant.

*

Peut   U on accorder pardon,

À acte, N   qualifié de violence,

Porter      *     plaintes, solutions,

Fonction de    C     sa conscience !

Viol du corps    O       est salissure,

Viol de l’âme      R      meurtrissure

Et les deux,        P        conjuguées,

Pénétration       S        horreur née,

Leurs traces     *           indélébiles,

Longtemps,  V  vous    obnubilent,

Confiance,  I  en  l’autre,  perdue :

Vous reste O  rez  pauvre  et  nue.

Psycho,     L   de pervers, qualifie

Ceux qui  E  déroberont les âmes

La justice R  de criminel, qualifie

Ceux  qui   perforeront  les  corps.

Toutefois, le mal  U sera  partout :

En votre cerveau  N   tout autant :

Œil pour œil        E dent pour dent,

*

Vous deviendrez     un   vengeur fou.

Plainte produit     le contraire parfois

Et violé il reste,  M   mais par deux fois :

Devant le juge et   E      puis devant la cour.

Dites-moi où est la  !   victime où est l’amour.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

551 4

.

Pointe de lance ressemblant

 Par une pure  coïncidence,

 À spermatozoïde humain

Avec une âme ou non interne.

.

Je ne vais pas vous faire un dessin,

pour hésitation entre pénis et vagin,

on va dire pénis en haut, vagin en bas,

comme ça tout le monde s’y retrouvera !

.

Un spermatozoïde : pas besoin

D’en parler ni même d’en rajouter !

Si pour certaines cela reste en corps 

Pour d’autres,  intègrerait une âme !

 .

 Symbolique

 .

J’ai 13 ans et au collège, je marche

Pour rentrer chez moi et j’ai décidé

De prendre un raccourci : j’ai croisé

Un homme  qui m’a demandé  d’aider

À porter des caisses  jusqu’à sa voiture.

.

Je lui ai répondu:<< Oui si vous voulez>>

Je ne me suis douté de rien en me retournant

Et lors, il m’a donné un coup de pied si violent

Que je n’arrivais pas à parler à respirer, ni crier.

Il en a profité  pour mettre sa main  sur ma bouche

Et commencé  à me mettre  un doigt  dans mon vagin.

.

Je me suis défendu  en lui mordant la main  et il m’a lâché

J’ai réussi à m’échapper. J’ai peur, mes parents ne savent rien,

Je pleurs et tente d’oublier ce cauchemar mais … je n’y arrive pas.

sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/affich-2182365-je-me-suis-fais-violer

.

Descriptif

.

551 – Violer un corps : violer une âme !

Alignement central / Titre serpentin / Thème   sexe

Forme conique /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : vagin / Symbole de fond : âme

.

.

Fond

.

Évocation

.

551 6

.

Un spermatozoïde : pas besoin

Faut-il en parler  faut-il  en rajouter :

Si pour certaines cela restera en corps 

Pour d’autres,  cela abime aussi l’âme !

 .

 Symbolique 

 .

Dans le monde entier,

Ce sont 28 viols par heure,

Ceci   fait  685 viols  par  jour,

Cela  fait 250 000 déclarés par an.

.

Ce que ne savent pas les violeurs d’âme :

Pour quelques minutes de plaisir personnel,

C’est que pour la plupart des victimes : une vie

Entière est gâchée, salie, ou voire, supprimée.

.

Et seules, quelques-unes, les plus mystiques,

Transmutent viol en expérience spirituelle.

Les autres survivent avec une souffrance

 Perpétuelle jusqu’à la fin de leur vie !

soulinamind.fr/le-viol-une-intrusion-dame

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Viol des corps par pénétrations

Viol des cœurs par un jeu de la séduction

Viol des consciences par manipulation mentale

Tous ces abus pour forcer, tromper, orienter l’autre,

Héritent  de seule et même pulsion : celle de domination

Dont les pervers narcissiques s’en feraient les pires apôtres.

.

Il n’y a rien de moins humain que de ne pas respecter la liberté

De disposer de son corps, de son cœur, sans compter de son âme !

Depuis la vague de révolte des artistes violées par leur producteur

Il semblerait que le courant se soit, sinon inversé, du moins, ralenti.

.

Inversé consistant à dénoncer un homme qui se considère innocent

Ralenti voulant signifier qu’un «non» d’une femme est bien «non»

Et non un «non mais» pour peut-être ou «oui mais» plus tard.

 .

 .

Viol du corps jusqu’à l’âme 

.

Scénario

.

L’âme serait la chose  humaine, la plus intime, plus intouchable,

il y a des fois où, c’en est trop, elle se sent abîmée, se sent souillée,

lors plus jamais on ne la touchera, ni devant, ni derrière, nullement.

.

Visuels et textuels >>  

550 – Tout viol constitue un véritable enfer !

Visuels et textuels  >>  

.

Vie,

Vi-ols,

Violence,

Violamant,

Violemment,

Violentairement

Viol-enterrement !

.

Mots commençant par viol

Mis à part violon, violoncelle,

Ou  quelqu’autres   exceptions,

Désignent contrainte  par force.

.

Attouchement voire pénétrations

Constituent un crime d’intimité,

Qui laissent  traces indélébiles,

Parfois plusieurs à répétition.

.

Une porte paradis, pour l’un,

Porte de l’enfer pour l’autre.

Un sexe peut être une arme

Invasive  comme  couteau.

   .

Et  lors  je  comprends que

Ce soit bien l’enfer et non

Un vrai paradis … que de

Sentir  un sexe   au fond

De ventre de femme qui

Ne vous l’a pas permis.

 .

Je comprends queue,

Celle-ci, non désirée,

Soit une blessure  de

L’amour-propre, sali,

Tant elle est chargée,

D’un foutre perverti.

 .

Je comprends qu’on

Se sente très gluant,

Ventre n’est  pas con

Ouvert à tout venant

Mais bien un cocon,

Réservé à…l’amant.

 .

Je comprends quoi :

Faut laver l’endroit,

Sinon ça sert à quoi

Un enfant à risquer,

Et  coi, à se trouver,

D’avoir à … avorter.

 .

Je comprends qu’un

Tel crime soit honni,

Et, qu’un tel coquin,

Soit à jamais, banni

Et dire il y a plus un

Qui récidivera, sorti.

.

.

Extension

.

Le consentement de la femme non-violée

Est souvent difficile à prouver surtout si

Ce dernier est dit verbal, de manière tacite.

« j’ai cru que, j’ai compris que, j’ai senti que… »

Sont les expressions de violeurs qui reflètent bien

Leurs projections sur l’autre, histoire de se disculper.

.

« Je n’ai rien fait sentir, je n’ai rien demandé,

J’ai même résisté… insisté, pleuré… »

Sont les expressions des violées

Pour affirmer non-consentement.

C’est la fable du loup et de l’agneau

Qui, bien qu’en contrebas du ruisseau,

Vient polluer l’eau du loup, autrement dit,

Une déformation de la réalité, que pourtant

Tout le monde connait, a déjà expérimenté,

À son seul profit  et pour son seul intérêt.

.

En fait, il y a peu de femmes à dénoncer

Un violeur après avoir occulté leur viol

Par peur d’une humiliation publique

Devant  les juges, lorsque  ces derniers

Mettent en doute la véracité de leurs dires.

D’être violée, une seconde fois, par des gens

Censés défendre, mettant, en avant, la parole

De l’un contre l’autre est intolérable de la part

De qui a souffert dans son corps et son âme.

.

Tout viol est un crime de non consentement, un abus de pouvoir,

Comme chacun sait et date de la nuit des temps et des guerres :

La victime a l’impression d’un coup de lance, dans son ventre,

Qui la lacère et dont elle ne s’en remettra qu’avec difficulté

Lors un homme peut se faire violer aussi par un autre,

Dans tous les cas d’abus sexuel, il y a un dominé

Et un dominant, un innocent et un pervers.

.

Un viol, quel qu’il soit, exclura  tout  consentement :

Si la victime a dit non, pas d’erreur d’interprétation.

Ma parole contre la sienne, mon statut contre le sien,

Voilà bien deux arguments qui ne disculperont…rien.

.

Qu’il y ait manipulation  ou mensonge, des deux cotés

Est toujours possible : moins probable, confrontation.

Le fait est qu’il faudra avoir grande force de caractère

À porter plainte, aller en justice, soutenir humiliation.

.

Parfois des victimes se disent avoir été violée deux fois,

Une fois par l’agresseur, autre par la justice. Dont acte.

 Parfois victime attend  autres plaintes même agresseur

Parfois longtemps et parfois trop, pour condamnation !

.

.

Épilogue

.

Une pointe de lance, comme plantée,

Dans un sexe  et qui la subit de force,

L’image  reste  dramatique  et cruelle,

Elle évoque bien : non consentement.

***

Mais où commence et termine le viol,

Entre attouchements … pénétrations,

Qui traverse le corps, atteint le cœur,

Demeure en esprit voire noircit âme.

***

Ce n’est pas un organe qu’on déflore,

C’est tout un être, des pieds à la tête,

Un souvenir, cauchemar,  qui entête,

Qui dure des années, années, encore.

***

L’on porte plainte, justice s’en mêle,

Êtes-vous bien  sûre : quelle  preuve.

Parole  contre parole,  je vous le jure,

C’est bien elle qui m’a chauffé, excité.

***

Affaires de viols,  il y en a des millions

Ce n’est pas qu’à la justice de les régler

C’est un problème de respect, de société

Cela commence au jeune âge, l’éducation.

.

.

550 – Calligramme   

.

Vie,

Vi-ols,

Vio T lence,

 Viol   O    amant,

Viol    U    emment,

Viol        T   entairement

Viol          *    enterrement !

Mots com  V  mençant par viol

Mis à part    I  violon, violoncelle,

Ou  quelqu’  O   autres  exceptions,

Désignent     L  contrainte par force

Attouchement :      voire pénétrations

Et constituent U       crime d’intimité,

Qui laissent     N     traces indélébiles,

Et parfois plu  *  sieurs à répétition.

Une porte       E  paradis pour l’un,

Porte de l’en  N  fer, pour l’autre.

Un sexe peut  F    être une arme

Invasive com  E  me couteau.

    R

Et  lors  je  comprends que

Ce soit bien l’enfer et non

Un vrai paradis … que de

Sentir  un sexe   au fond

De ventre de femme qui

Ne vous l’a pas permis.

 .

Je comprends queue,

Celle-ci, non désirée,

Soit une blessure  de

L’amour-propre, sali,

Tant elle est chargée,

D’un foutre perverti.

 .

Je comprends qu’on

Se sente très gluant,

Ventre n’est  pas con

Ouvert à tout venant

Mais bien un cocon,

Réservé à…l’amant.

 .

Je comprends quoi :

Faut laver l’endroit,

Sinon ça sert à quoi

Un enfant à risquer,

Et  coi, à se trouver,

D’avoir à … avorter.

 .

Je comprends qu’un

Tel crime soit honni,

Et, qu’un tel coquin,

Soit à jamais, banni

Et dire il y a plus un

Qui récidivera, sorti.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

550 4

.

Un sexe masculin, en érection

Une lance qui, par coïncidence,

Ressemble à un spermatozoïde,

Et pas forcément  à un cœur.

.

On devine ce que c’est, pas besoin

D’en parler, même d’en rajouter,

C’est comme un coup de lance,

 En plein sexe, en plein cœur !  

 .

Symbolique 

 .

La lance est une arme

Dont la symbolique remonte

À la plus haute préhistoire d’antan.

.

Du paléolithique aux Indo-Européens,

La lance fut vénérée pour plusieurs motifs,

Représentant à chaque fois quelque chose

De très puissant et  d’arme de guerre.

.

Mis à part  son aspect  phallique,

Toute symbolique de la lance

Prend toutes ses racines

Dans une religiosité

Indoeuropéenne

Christique

Sacrée

Source : Dictionnaire des symboles,

Jean Chevalier et Alain Gheerbrant

.

Descriptif

.

550 – Tout viol constitue un véritable enfer ! 

Alignement central  / Titre courbe  /  Thème   sexe

Forme conique /Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : lance / Symbole de fond : sexe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

550 6

.

C’est comme un coup de lance,

 En plein sexe, et  en plein cœur !

Qui vous laisse visage en balance

En coup de poings et en pleurs.

 .

Symbolique 

 .

Le viol incarne ce que la mort

Entretient de rapport étroit avec le sexe.

Il est une violence au carré en ce sens

Que sa mise à mort suspend la temporalité

Et, à perpétuité, tient sa sentence

Comme permanente menace.

.

Le viol balaye les garde-fous néantisation.

Il taillade au vif du Sujet et en le chosifiant,

Il marque au fer rouge sa trace ineffaçable.

Le viol fait œuvre de saccage.

.

Il souille et condamne  à la simple  réduction

De sa barbarie, profane le sacré de la femme

Et de la mère et en dévoilant son mystère,

Il ne cesse de l’interroger.

champsocial.com/extrait-

Le_meurtre_du_f_minin,544.pdf?

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Viol, comme chacun sait

Est crime de possession, fait.

Même s’il ne tue, physiquement,

Il blesse l’âme pour très longtemps.

.

Il traite l’autre en objet, non en sujet,

De sa faiblesse et de sa peur, se repait.

.

S’il est déclaré  coupable, il s’exécute

Purge sa peine et oublie sa victime

Tandis qu’elle reste condamnée

À demeurer victime à vie.

.

.

Les souffrances d’un viol !

.

Scénario

.

La future victime ne sait pas qu’elle va en être victime,

lorsqu’elle se pose en tant que telle, elle ne sera pas crédible,

c’est pourtant tel fait de société, qu’il faudra dénoncer et stopper.

.

Visuels et textuels  >>  

549 – Aujourd’hui le cœur à rire, à pleurer

Visuels et textuels  >> 

.

Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer, quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire, quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors, plus … tu ne m’excites !

    Devant l’état du Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes actions en les félicitant

     Mais, face aux mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets les choses en balance

      Je ne saurai si j’ai encore la chance.

.

     Aujourd’hui,   j’ai  le  cœur  à rire,

     Ma situation ne pouvant être  pire,

    Un peu de recul il me faut sourire,

      Je souffre : pas au point de mourir.

.

    Aujourd’hui, j’en ai le cœur à rire

    Tant mon état pauvreté, m’inspire

    Tout  l’argent que j’ai  à conquérir

     Pour être riche est profond soupir.

.

       Aujourd’hui, j’en ai  le cœur  à  rire

      Mais je t’aime, c’est peu  de le dire,

        Ton cœur encore  toujours,  à  chérir

        Quand le mien est fin prêt à en jouir.

.

            Aujourd’hui, le cœur à pleurer non rire

             Ne le croyais pas tant c’est sans mot dire

           Que joies dominent les peines balancées

           Par énergie folle que je viens  y  trouver.

.

          Aujourd’hui, j’aurais le cœur à pleurer,

         De ne plus savoir ou ne pouvoir t’aimer,

       De n’être pas en phase,  avec ta pensée,

       De ne pas jouir  de ta présente intimité.

.

     Aujourd’hui,  j’en ai le cœur  à pleurer,

     D’entendre qu’augmentent les pauvretés

     Dans un pays qui ne jure que des égalités

      Regorgeant de ses richesses à les gaspiller.

.

    Aujourd’hui, j’ai le cœur autant à pleurer

   D’écouter, voir que tout  s’est  déstructuré

   Confiance  aux autres  et  en nous, délitées

    Où est passé l’énergie, à fond, de se donner.

.

  Aujourd’hui, j’ai le cœur,  à pleurer,  à rire

 Je ne le croyais pas tant c’est sans mot dire,

Mon verre est à moitié vide, à moitié plein,

Je crains d’être  venu, sur Terre, pour rien !

.

.

Extensions

 .

Pleurer de rire, rire à pleurer,

Nos émotions, sentiments contraires

Se percutent en changeant de sens, de valeur.

Je pleure mais c’est de joie ; je ris, mais c’est de douleur !

.

Se l’avouer est enlever ambiguïté d’interprétation possible

Quelqu’un qui pleure n’est pas vraiment en plein bonheur

Et dire que pourtant il nous arrive de pleurer de joie !

.

Le rire, comme le sourire, pour être réels, authentiques

Suppose que les yeux et regard s’y associe  franchement

Sinon il s’agit plutôt d’un faux rire, voire d’un rire forcé

Les muscles et les iris n’y jouant que rôles mécaniques !

Pour les larmes, c’est aussi de même manière identique

La bouche se contracte vers le bas par ouverture lèvres,

Les deux sont communicatifs, le rire plus que les larmes

Si dans un couple, l’un pleure, autre rit, il y a un hiatus,

Qui rend la scène incompréhensible et parfois absurde !

.

N’étant en rien inspecteur de police,

Je ne peux lever ambiguïté d’un choix

Entre silhouette d’homme gisant sur sol,

Ou dansant en tous sens, ébriété complète

.

Ce qui frappe est la ressemblance d’un côté,

Avec marquage au sol, dans une scène crime

Et de l’autre, une posture des bras et jambes,

Évoquant un homme …  en plein mouvement.

.

En somme on ne sait s’il faut rire ou pleurer :

L’image est de l’ordre projectif, à déterminer.

Cela pourrait donner lieu à test d’état mental

D’observateurs pour pessimistes/optimistes.

.

.

549 – Calligramme 

Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire    A     quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer,   U       quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire,      J       quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors,       O         plus, tu ne m’excites !

    Devant l’état du      U        Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes        R        actions en les félicitant

     Mais, face aux         D         mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont                      d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets         H            les choses en balance

       Je ne saurai si          U              j’ai encore la chance.

      Aujourd’hui,              I                 j’ai  le  cœur à rire,

     Ma situation ne         *                 pouvant   être  pire,

    Un peu de recul         A                  il me  faut  sourire,

    Je souffre : pas          I                   au point de mourir.

      Aujourd’hui,              *                    j’en ai  le cœur à rire

  Tant mon état          L                    pauvreté   m’inspire

 Tout l’argent            E                    que j’ai  à conquérir

 Pour être riche         *                     est  profond  soupir.

  Aujourd’hui,             C                     j’en ai le cœur à rire

    Mais je t’aime,            O                    c’est peu  de le dire, …

     Ton cœur encore          E                    toujours,  à  chérir,……

      Quand le mien est         U                    fin prêt à en jouir……..

          Aujourd’hui, le cœur      R                    à pleurer non rire ………

            Ne le croyais pas tant        *                     c’est sans mot dire……….

          Que joies dominent les       À                    peines  balancées……….

         Par énergie folle que je        *                     viens  y  trouver………..

              Aujourd’hui,  j’aurais le      R                     cœur  à  pleurer,………….

           De ne plus savoir ou ne       I                      pouvoir t’aimer,…………

           De n’être pas en phase,     R                       avec ta pensée,…………..

         De ne pas jouir de ta        E                  présente intimité……………

     Aujourd’hui, j’en ai        *               le cœur à pleurer,…………….

    D’entendre qu’aug      À            mentent les pauvretés……………

    Dans un pays qui      *            ne jure que des égalités…………….

  Regorgeant de ses   P           richesses à les gaspiller……………..

   Aujourd’hui, j’ai     L          le cœur autant à pleurer………………

   D’écouter, voir       E        que tout s’est déstructuré…………………

    Confiance aux       U         autres et en nous, délitées………………….

   Où est passé l’én   R        ergie, à fond, de  se  donner…………………

  Aujourd’hui, j’ai   E       le cœur,  à pleurer,  à rire,…………………..

 Je ne le croyais      R       pas tant c’est sans mot dire,…………………

Mon verre est à      *      moitié vide, à moitié plein,…………………..

Je crains d’être      *    venu, sur Terre, pour rien !…………………….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

549 4

.

À rire  et  à  pleurer :

Silhouette d’un homme

 Imageant ces contraires, 

En étant allongé à terre !

.

La silhouette d’un homme qui peut

tout aussi bien être victime d’accident

allongé au sol ou bien en train de danser

l’un pleure, l’autre rit : fond rejoint forme.

.

La  silhouette ne donne pas beaucoup

À rire mais à pleurer :

Allongée sur le sol, la personne chère

Sera en danger de mort.

 . 

Symbolique 

 .

Une  silhouette,

D’un point de vue optique

Est une vue d’un objet ou d’une scène

Comprenant contour, intérieur, sans particularité.

.

La silhouette est une figure aux contours flous,

Insaisissables, qui s’apparente aux ombres

Chinoises et aux fantômes de la nuit.

On la trouve marquée sur le sol

Après un accident pour fixer

Sa position et sa posture.

.

On l’entrevoit derrière

Le rideau avant et après

L’entrée en scène d’un chanteur.

.

Descriptif

.

549 – Aujourd’hui, j’ai le cœur à rire, à pleurer 

Alignement central    / Titre serpentin  /  Thème   humeur

Forme anthropo   /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : silhouette / Symbole de fond : troubadour

.

.

Fond

.

Évocation

.

549 6

.

La  silhouette donne beaucoup plus

À rire qu’à pleurer :

Debout et saluant la foule des fans

Elle exulterait de joie !

 .

Symbolique 

 .

Comment le troubadour

Évoque-t-il sa propre

 Créativité artistique ?

Au fil des ans, la représentation

De l’acte de trobar a fait l’objet de

Plusieurs études et de remarques

Notées au passage par les érudits.

.

On a souligné la fameuse

« Circularité du chant »,

L’équivalence entre « aimer »

Et « chanter », et entre « chanter »

Et « composer » : on n’a pas manqué

De signaler le goût des poètes pour les

Métaphores tirées de l’artisanat

Et de la vie quotidienne.

Journals.openedition.org/rlr/361

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Pour sûr, le cœur ne rit ni ne pleure

C’est expression en lien avec bonheur,

Et si, pour sûr, le cœur battra plus fort,

C’est pour absorber trop plein d’émotion.

Y compris et plus encore en cas contraire,

Qui s’approche de panique, désorientation.

Et si pleurer de rire existe, se comprend

Rire de ses pleurs est moins fréquent.

L’un deviendra la silhouette de l’autre

Disparait peu à peu dans l’ombre.

 .

.

Entre rire et pleurer !

.

Scénario

.

Si les yeux ne rient pas, le sourire pourrait n’être autre que masque,

pleurer ne réjouit pas sa compagne,  encore moins, son compagnon,

lors pleurer au milieu d’un groupe déclenche un peu de compassion.

.

Visuels et textuels  >>

548 – Il est des jours où l’amour est si…fort

Visuels et textuels  >>

.

La force de l’amour

Décuple … vos forces,

Mais sans le découpler,

Sans multiplier par deux

Sauf à s’aimer  soi-même !

.

Étant entre trop et pas assez

L’amour naviguera  à volonté,

Son curseur  est aussi coursier ;

Par  correspondance : paradisier.

.

Y a des jours où l’amour est si fort,

Que l’on confonde  le Sud  et le Nord,

Que pendant  toute la nuit, on ne dort,

De penser trop à lui, comme un trésor !

.

 Y a des jours où l’amour est si ceci, cela,

Qu’il ne nous laisse pas  et nous laisse las,

Lorsqu’on pense le raisonner, est fou à lier

Il nous mène sans cesse, par le bout du nez.

.

Jours où l’amour est si grand, si gros, fort

Qu’il vous occupera et  l’esprit et le corps

Et les emprisonnent, à raison ou à tort.

.

Il est des jours où l’amour est si absent

Que vous vous demandez pour être content,

S’il ne vous faut pas prendre amante amant.

.

Il est  des jours  où l’amour  est si  évanescent

Que matin calme succède au sexe nuitamment

Vous vous en souvenez, à peine étonnamment.

.

Il est  des  jours  où l’amour  s’en va, s’en vient

Quand vous l’appelez et lui dites, cries, revient,

Celui-ci s’en désintéresse dépité comme chien.

.

Il est  des jours  où l’amour  est tellement fort

Qu’il vous empêche de dormir, manger : tord,

Un esprit qui n’en peut plus torturé en corps.

.

Il est des jours où l’amour est si impertinent,

Qu’il vous  cloue le bec  de toutes  ses dents,

Mordant  au point de vous mettre en sang.

.

Des   jours  où  l’amour  est  si  ennuyeux,

Que, d’être à travailler vaut encore mieux

Que se regarder dans le blanc…des yeux.

.

Il est des jours où l’amour est en peine

Des jours où vous le tirez, à la traine,

C’est aujourd’hui, c’est pas de veine,

.

Vous vous en remettrai sans haine.

Haine plus un, pas mathématicien

Lors vous  réagissez comme  magicien,

Qui préfère faire son plein train-train du quotidien,

Vous prendrait, mine de rien, meilleur de vos moyens.

.

.

Extension

.

Il est

Des jours

Où  l’amour

Tient   si   fort

Que le lendemain,

L’on  s’y croit, encore,

Pas descendu de son nuage

Ne fait pas attention à son entourage.

L’amour devient comme une drogue,

Et  avec des effets  secondaires  que

L’on ne maitriserait plus mais qui

Nous gouverne inconsciemment

Et même, des fois, sciemment,

Si … amant … si a … ment !

Le mensonge reste la face

Cachée de l’amour, comme l’ombre,

Celui de la Lune, tristesse, celle de la joie.

.

La mousse dans le verre de bière n’est autre que de l’air,

Il en faut, bien sûr, pour se créer bonne atmosphère,

Mais, c’est  comme un parfum, un peu éphémère,

L’effet ne dure que le temps de la boire entière.

De vouloir faire mousser les bons moments,

Est, parfois, se satisfaire de cet instant,

Ne laissant pas de souvenirs vivants

En sa tête, tournant simple désir

Qu’on se dépêche d’assouvir.

.

La forme en couvercle comme verre en haut

Donne idée faible quantité, mousse en repos.

.

La forme en escalier des étoiles dans un verre,

Est comme l’illustration des paliers d’un désir.

.

Il monte en augmentant, peu à peu, la pression,

Comme la bière, il transforme son liquide en air.

.

Si fait qu’il vous faudrait attendre que la mousse,

Descende mais les assoiffés par leur désir, boivent

.

Cette première gorgée de bière serait la meilleure,

Le désir, peu à peu, se satisfait, s’épuise, se tarit.

.

.

548 – Calligramme   

.

La force de l’amour

Décuple … vos forces,

Mais sans le découpler,

Sans multiplier par deux

Sauf à s’aimer  soi-même !

Étant entre trop et pas assez

L’amour naviguera  à volonté,

Son curseur  est aussi coursier ;

Par  correspondance : paradisier.

Y a des jours où l’amour est si fort,

Que l’on confonde  le Sud  et le Nord,

Que pendant  toute la nuit, on ne dort,

De penser trop à lui, comme un trésor !

 Y a des jours où l’amour est si ceci, cela,

Qu’il ne nous laisse pas  et nous laisse las,

Lorsqu’on pense le raisonner, est fou à lier

Il nous mène sans cesse, par le bout du nez.  

.

******************************************

*******************************************

 .

Jours où l’amour est si grand, si gros,  J    si fort

Qu’il vous occupe l’esprit                         O   *     corps

Les emprisonnent, à raison                      U  *     ou à tort.

Il est des jours où l’amour est               R  *        si   absent

Que vous vous demandez pour           S   *        être content,

S’il ne vous faut pas prendre                      *   amante amant.

Il est des jours où l’amour est si            A    *        évanescent

Que matin calme succède au sexe       M    *        nuitamment,

Vous vous en souvenez, à peine        O   *         étonnamment.

Il est des jours où l’amour             U   *        s’en va, s’en vient

Quand vous l’appelez et lui         R   *        dites, cries, revient,

Celui-ci s’en va s’intéresser                *   dépité comme chien.

Il est des jours où l’amour est               *           tellement fort

Qu’il vous empêche de dormir    E     *          manger, il tord,

Un esprit qui n’en peut plus     S    *          torturé en corps.

Il est des jours où l’amour     T  *          est si impertinent,

Qu’il vous cloue le bec             *          de toutes ses dents,

Mordant au point de                 *   vous mettre en sang.

Des jours où l’amour                   *        est si ennuyeux

Que, d’être à travailler         S  *     vaut encore mieux

Que se regarder dans      I  *       le blanc…des yeux.

Il est des jours où           *     l’amour est en peine

Des jours où vous le     F  *        tirez, à la traine,

C’est aujourd’hui, c’est   O  *        pas de veine,

Vous vous en remettrai    R   *    sans haine.

Haine plus un, pas mathé   T  * maticien

Lors vous  réagissez comme  magicien,

Qui préfère faire son plein train-train du quotidien,

Vous prendrait, mine de rien, meilleur de vos moyens.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

548 4

.

Un récipient,

Et voire  un ours,

Et pourquoi un verre

De bière qui mousse.

.

Tout ce qui mousse s’expanse et pousse

dès lors la bière comme le champagne,

correspond au fond d’un désir très fort

ainsi se rapproche de ces deux formes.

.

Si on verse, mal et vite, la bière en verre,

 La mousse déborde :

Mais il en est de même, du désir d’amour,

 Lorsqu’il est trop fort.

  .

Symbolique 

 .

L’usage de servir de la bière

Avec un collet  de mousse, plait

À  tous  néophytes  par  la simple

Beauté du produit qui leur est servi.

Combien de fois avons-nous entendu

Des     ‘ooohs’    et   des   ‘aaaaahs’

À la vue d’une pinte décorée

D’une tour de mousse et

Ce, provenant de gens

Qui ne sont pas

Nécessairement

Passionnés de bière!

Lescoureursdesboires.com

.

Descriptif

 .

548 – Y a des jours où l’amour est si fort ! 

Alignement central    / Titre oblique  /  Thème   amour

Forme pointe  /  Rimes égales  /   Fond  approché de forme

Symbole de forme : verre-bière / Symbole de fond : mousse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

548 6

.

Si on verse, mal et vite, la bière en verre,

 La mousse déborde :

Mais il en est de même, du désir d’amour,

 Lorsqu’il est trop fort.

 .

Symbolique 

 .

Si nous rêvons de mousse de bière,

Cela signifie bien  que nous faisons

De grands efforts pour atteindre

Nos objectifs et que finalement,

Nous  serons bien récompensés

Pour nos  différents  sacrifices.

.

Si nous rêvons d’écume de mer,

Cela signifie  que  certains  de  nos

Comportements ne sont pas adéquats

Nous devrions être un peu plus prudents

Lorsque nous confions des choses intimes

Aux personnes qui nous entourent de près.

Source : lefrontal.com/rever-d-ecume-ou-de-mousse

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les moments d’amours sont forts

Au point qu’on dit qu’ils moussent

Pas question de rester point mort,

Oh et oh et oh et oh hisse et pousse.

.

La force de l’amour est d’imprimer

Notre mémoire  pour s’en souvenir,

Longtemps  parfois à n’en plus finir.

.

C’est-à-dire jusqu’à la prochaine fois

 .

 .

Cœur en bière entre mousse

.

Scénario

.

Tout est dit, tout est réuni, tout est reproduit, jusqu’à tout est uni,

être près de l’autre, en ses bras, joue contre joue, tout simplement,

mais attention, si l’attention amoureuse tombe, la tension remonte.

.

Visuels et textuels  >>

547 – J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne.

Visuels et textuels >>

.

Quand tout baigne

Alors rien ne saigne,

Et, quand tout va mal,

Alors,  glande  lacrymale.

Si ses battements  de cœur,

Sont plus lents ou irréguliers,

On ne pensera  qu’à se réfugier

Tout à l’intérieur  de soi-même.

Soucis, peines, vous submergent

Lors votre imaginaire gamberge

Lors le moindre petit problème,

Prend une dimension  extrême.

.

Si vous prenez un médicament,

Censé fait pour réguler humeur

S’agissant du relationnel, cœur,

Il ne peut pas agir efficacement.

Votre parole et l’écoute d’un ami

À qui en toute confiance se confie

Dans la majorité des cas,  ça suffit,

À sauver votre journée, sinon…nuit.

.

J’ai un bleu à l’âme, mon cœur saigne

Si  personne,  aujourd’hui,  ne  daigne

Prendre  en considération, mes  peines

D’amour, d’amitié   qui ne sont  vaines.

Peut-on tout dire,  à un ami, une amie :

Non, peut-être, bien qu’en principe oui,

Le mettre souvent  en vrai porte-à-faux,

Il finirait, un jour, par vous faire défaut.

Quelle est la limite à ne jamais franchir,

Quelle est sa dose  de pleurs  et de rires,

Pour ne pas gêner,  pas le faire souffrir,

Et comment  faire  pour  s’en … retenir.

.

Combien  d’amis  vivent  de  souvenirs.

Au moins, d’eux,  ils n’ont plus à pâtir.

Tout fait présent est dur  à circonvenir

S’il  met  l’autre  en  danger  d’advenir

Sans coup férir pour lui aussi un jour,

Que ce soit d’enfant, d’argent, amour.

Amis   vous  ressembleront, toujours.

Marginal, original, d’aucun secours.

.

J’ai un bleu à l’âme et cœur saigne

Personne  aujourd’hui ne daigne

M’assurer   que   lors   déveine,

Est à mes côtés et me plaigne

D’être que  ce  que je suis :

C’est-à-dire pas névrosé

Bien  trop  angoissé

De vie qui fuit

M’ennuie

Nuit.

 .

.

Extension

.

J’ai un bleu à l’âme, et lors mon cœur saigne :

Quels médicaments peuvent réellement,

Et, durablement m’en guérir !

.

Ils peuvent me soulager,

C’est mieux que rien,

Mais pas assez pour stopper

L’hémorragie de ma plainte et douleur.

.

Mes amis, à qui je me confie assez volontiers,

N’y peuvent pas souvent grand-chose mais déjà,

Écouter, ce n’est pas rien :

Ça soulage et ça fait du bien,

Et, quand on est mal, on revient

Vers celui qui vous a prêté l’oreille,

Si  l’âme  est  bien  dans un corps,

Elle ne peut souffrir comme lui.

Un bleu  au corps, au cœur,

Ou au cerveau, d’accord.

.

Un bleu ne saigne pas, le sang reste à l’intérieur

Mais une blessure écorchée, oui  et le sang coule,

Ce qui fait toute la différence entre ces deux états

Le premier demeure invisible ; le second, visible !

Mais le bleu  peut devenir rouge, réciproquement,

Et si certains  perçoivent la blessure, d’autres pas,

Les premiers croient, autres comme saint Thomas

Et il y a des bleus à l’âme, qui ne se guérissent pas,

Si ce n’est parfois du sang de cœur qui ne tarit pas.

.

Un bleu n’est pas une blessure, une déchirure

On l’appelle hématome, comme  tome de sang,

Qui est contenu  dans  un muscle, sur une peau,

Et qui mettra un temps certain pour se résorber.

.

Bleu à l’âme ne sera guéri qu’au bout d’un temps,

Y a pas d’urgence, ni d’intervention chirurgicale,

Seuls les soins affectifs et libération de la parole

Peuvent aider à résorber la souffrance mentale.

.

.

547 – Calligramme 

 .

Quand tout baigne

Alors rien ne saigne,

Et, quand tout va mal,

Alors,  glande  lacrymale.

Si ses battements  de cœur,

Sont plus lents ou irréguliers,

On ne pensera  qu’à se réfugier

Tout à l’intérieur  de  soi-même.

Soucis, peines, vous submergent

Lors votre imaginaire gamberge

Lors le moindre petit problème,

Prend une dimension  extrême.

Si vous prenez un médicament,

Censé fait pour réguler humeur

 S’agissant du relationnel : cœur,

Il ne peut pas agir efficacement.

Votre parole et l’écoute d’un ami

A qui en toute confiance se confie

Dans la majorité des cas,  ça suffit,

A sauver votre journée, sinon…nuit.

.

J’ai un bleu à l’âme,              B                mon cœur saigne

Si personne aujour                 L                   d’hui, ne daigne

Prendre en considé                 E                ration, mes peines

D’amour, d’amitié                   U              qui ne sont vaines.

Peut-on tout dire à                 *               un ami, une amie :

Non, peut-être, bien              À            qu’en principe oui,

Et le mettre souvent              ‘         en vrai porte-à-faux,

Il finirait,  un jour,               L       par vous faire défaut.

Quelle est la limite              ‘       à ne, jamais, franchir,

Quelle est sa dose               A        de pleurs et de rires,

Pour ne pas gêner,            M        pas le faire souffrir,

Et comment faire              E        pour s’en … retenir.

Combien d’amis                *        vivent de souvenirs.

Au moins, d’eux,             C    ils n’ont plus à pâtir.

Tout fait présent            O   est dur à circonvenir

S’il met l’autre               E   en danger d’advenir

Sans coup férir pour   U      lui aussi, un jour,

Que ce soit d’enfant,  R    d’argent, d’amour.

Amis vous ressem     *     bleront, toujours.

Marginal, original    S     d’aucun secours.

J’ai un bleu à l’âme A  mon cœur saigne

Personne aujour    I    d’hui ne daigne

M’assurer que     G      lors déveine

Est à mes côtés N     me plaigne

D’être que ce  E  que je suis,

C’est-à-dire  * pas névrosé

Bien trop   angoissé

De vie   qui fuit

M’ennuie

Nuit.

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

547 4

.

Pointe en triangle

Un pendentif effilé:

Flèche pour  lance 

Pour une blessure ?

 .

Pointes de flèche ou lance

 Seront  faites  pour  blesser :

Blessures au cœur et à l’âme 

Ne se voient, ne se soignent !

 .

Symbolique 

.

La

Sym

Bolique

Phal-lique

Liée à la lance

Remonterait   à   la

Plus haute  préhistoire.

La lance est ici une image

Du sexe masculin  et de son

Pouvoir viril de fécondation.

Cette symbolique  phallique  a

Particulièrement survécu dans

La tradition  grecque  et celte.

Chez  ces  derniers,  il existait

La coutume de calmer le feu

De la lance en la trempant

Dans un chaudron sacré.

Dictionnaire des symboles »,

Jean Chevalier et Alain Gheerbran

.

Descriptif

.

546 – Vin, cigarette, alcool, sexe, argent    

Alignement central    / Titre droit  /  Thème   douleur

Forme pointe  /  Rimes égales  /   Fond  approché de forme

Symbole de forme : lance / Symbole de fond : blessure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

547 6.

Pointes de flèche ou lance

 Seront  faites  pour  blesser :

Blessures au cœur et à l’âme 

Ne se voient, ne se soignent !

 .

Symbolique 

 .

Les «blessures symboliques»

Sont ici les rites d’initiation

Dont l’auteur recherche

La signification par rapport

Aux explications anthropologiques

Et psychanalytiques, notamment

Celles présentées par Freud

Dans Totem et Tabou.

.

«Les hypothèses de la horde primitive

Et de la circoncision en tant que

Castration symbolique ont été

Considérées comme des faits,

En raison, je pense, de l’application

D’un modèle biologique figé

Et peu convaincant, qui a d’ailleurs

Conduit à d’autres errements

La pensée psychanalytique.»

  1. Bettelheim.

gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/

Tel/Les-blessures-symboliques#

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tout le monde sait ce qu’est un bleu

Sur sa peau et l’instrument ou le choc

Qui le provoque et comment le soigner,

Ça peut être pointe, arrête, coup, poids.

.

Une  blessure, une  hémorragie  interne,

Reste bien plus difficile à diagnostiquer.

.

Le bleu à l’âme, parait bien improbable

Tellement nerveuse, voire insidieuse,

Qu’elle nous parait inexprimable !

.

 

Et lors mon cœur saigne

.

Scénario

.

Bleu, c’est bleu y compris un trou en forme de cœur dans les nuages.

Là, ce n’est pas du tout bleu, c’est même bien rouge sang, ça saigne.

Tout s’arrange quand on est deux : deux cœurs et deux yeux bleus !

.

Visuels et textuels >>

546 – Vin, cigarette, alcool, sexe et argent

Visuels et textuels  >>  

.

Ces cinq  ingrédients sont constituants

 Autant  de drogues  douces,  achetées

Nous sont offertes en  vaste  marché,

De plus en plus, profitable florissant.

.

Autant  de  portes, fenêtres, ouvertes

Sur des paradis artificiels éphémères

Qui nous donnent à rêver chimères,

Vies extraordinaires entrouvertes

Pour sûr, chacun, à petite dose,

A des vertus  quasi-magiques.

.

Le vin donne bonne humeur,

La cigarette sert d’anti-stress

Et l’alcool libère nos défenses,

Le sexe comble nos manques,

L’argent permet presque tout,

 Mais chacun a ses contreparties.

.

L’un donne le cancer du poumon,

L’autre vous procure cirrhose du foie

Quand ce n’est visions ou hallucinations

Pour le sexe : des  maladies  vénériennes !

Tant et si bien, qu’à la fin, votre dé pendance

Vous  colle à la peau, vous la fait,  pour de bon.

.

 Vin, cigarette, alcool, sexe, argent,

Autant de stupéfiants,

Seul amour, poésie, sont garants

De bonheur émouvant.

Lors, commençons par le vin,

D’un effet divin :

Il en contenterait  plus d’un,

Se sentant chagrin.

.

Poursuivons par la cigarette,

Tabac, allumette :

Sa fumée, réveille, fouette,

La trouve chouette.

Enivrons-nous d’un alcool,

Bacchus est un fol :

Il ose tout, il nous batifole :

Do, ré, mi, fa, sol !

.

Sexe s’y mêlant en s’excitant,

Bandant, avant :

Lors il a rempli un trou béant,

Après, pendant !

Argent pour finir, est stupéfiant,

Tout permettant :

Or à force de banquet, banquant,

Frustré vous rend.

Vin, cigarette, alcool, sexe, argent :

Autant de stupéfiants,

Seuls, amour et poésie seront garants

De bonheur émouvant.  

.

.

Extension

 .

Quelque part,

Excitants sensuels,

Ces adjuvants artificiels,

Ces  substituts  du  naturel,

Privilégient un monde virtuel

En lequel les barrières du réel,

Policé,  éduqué,  conditionné,

Tomberont, une à une, pour

Permettre à l’inconscient

De s’exprimer.

.

Cinq ingrédients qui sont, pour le moins, indépendants

Mais souvent réunis pour la même cause hédonique

À commencer par une consommation alcoolique

Histoire de mettre l’esprit en désir d’excitants

L’argent vous procure alors plus facilement

Moyens d’assouvir pulsion, en s’excitant

Partageant champagne abondamment

Succession ou mélange est stupéfiant

Mais l’effet ne dure pas longtemps !

.

Comment imaginer que quelqu’un soit addict

À ces cinq excitants, qui sont bien différents ?

À supposer que ce soit possible, cela signifierait

Que l’on tient  à bruler sa vie, par tous les bouts !

.

Rassurez-vous, c’est pas mon cas, je ne suis addict

Qu’à l’écriture mais, je peux m’en passer, un temps.

Addictions provenant de et nourrissant l’imaginaire,

Ne peuvent qu’être constructives et non destructrices.

.

Par exemple, la musique n’a jamais provoqué une folie

Si ce n’est absorption de drogue pour doper production.

Comme dit expression populaire, il y a l’art et la manière

De vivre, de ressentir, de produire et donc de consommer.

.

.

546 – Calligramme   

.

Ces cinq  * ingrédients sont * constituants

 Autant  V    de drogues  douces   S   achetées

Nous   I    sont offertes en  vaste  E    marché,

De   N     plus en plus, profitable  X  florissant

Au   *       tant de portes, fenêtres,  E   ouvertes

Sur   C          des paradis  artificiels éphémères

Qui   I              nous donnent à rêver chimères,

Vies  G                  extraordinaires entrouvertes

Pour  A                       sûr, chacun, à petite dose,

A des  R                            vertus  quasi-magiques.

Le vin  E                            donne bonne humeur,

La ciga T                               rette sert d’anti-stress

L’alcool T                                 libère  nos défenses,

Le sexe   E                          comble  nos  manques,

L’argent  *                          permet presque *   tout

 Mais cha  A                      cun a ses contre A parties

L’un don  L                ne le cancer du pou R   mon,

L’autre   C            vous procure cirrhose  G du foie

Quand   O       ce n’est visions ou halluci E  nations

Pour le O     sexe : des  maladies  véné     N riennes !

Tant et  L     si bien, qu’à la fin, votre dé T pendance

Vous    *    colle à la peau, vous la fait,  pour de bon.

.

 Vin, cigarette, alcool, sexe, argent,

Autant de stupéfiants,

Seul amour, poésie, sont garants

De bonheur émouvant.

Lors, commençons par le vin,

D’un effet divin :

Il en contenterait  plus d’un,

Se sentant chagrin.

 .

Poursuivons par la cigarette,

Tabac, allumette :

Sa fumée, réveille, fouette,

La trouve chouette.

Enivrons-nous d’un alcool,

Bacchus est un fol :

Il ose tout, il nous batifole :

Do, ré, mi, fa, sol !

 .

Sexe s’y mêlant en s’excitant,

Bandant, avant :

Lors il a rempli un trou béant,

Après, pendant !

Argent pour finir, est stupéfiant,

Tout permettant :

Or à force de banquet, banquant,

Frustré vous rend.

Vin, cigarette, alcool, sexe, argent :

Autant de stupéfiants,

Seuls, amour et poésie seront garants

De bonheur émouvant.  

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

546 4

.

Une brosse à cheveux femme

Ou un mixer pour la cuisine,

On dirait un tire-bouchon

Bien planté en pénétration !

.

On ne peut par une seule forme

exprimer ces cinq … addictions,

cette forme n’évoque que le vin :

tire-bouchon approche le fond !

.

Un tire-bouchon serait, à la fois,

Un symbole de vin et de sexe :

Le vin pour tirer le bouchon,

Et sexe, pouvoir de pénétration.

 

Symbolique 

 

Les 5 points parfaits

Du sommelier :

Manche dans paume,

Doigts repliés,

Genoux contre bouteille,

Main contre goulot,

Paume vers le sol :

C’est dans cette attitude,

Qu’une bouteille sera ouverte.

.

Vous venez d’accomplir un geste

Remontant à la nuit de temps,

Un geste assimilable, de par

Élément pénétrant tire-bouchon

Et l’élément receveur : la bouteille,

Au phénomène  de  l’accouplement

Et par la même, de la procréation.

Modifié, source : ledifice.net/7016-D.html

.

Descriptif

.

546 – Vin, cigarette, alcool, sexe, argent    

Alignement central    / Titre en cercle  /  Thème   désir

Forme conique   /  Rimes égales  /   Fond  approché de forme

Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : pénétration

.

.

Fond

.

Évocation 

.

546 6

.

Un tire-bouchon serait, à la fois,

Un symbole de vin et de sexe :

Le vin pour tirer le bouchon,

Et sexe, pouvoir de pénétration.

Symbolique

Pensez à la

Dernière bouteille

Que vous avez ouverte ?

Vous souvenez vous de la façon

Dont vous avez placé tire-bouchon ?

Vous l’avez placé juste au centre.

Et ainsi placé il ne peut faillir.

Puis vous avez appuyé

Plus en plus fort,

En imprimant à

Votre  poignet

Un mouvement rotatif.

.

La pénétration de la vis se fit

Ensuite régulière,  jusqu’à voir

Apparaître pointe métallique

À l’extrémité du bouchon,

Donnant le signal de

L’arrêt de votre

Effort.

ledifice.net/7016-D.html

.

Corrélations

Fond/forme 

Pris un par un et avec modération

Aucun excitant, ni aucun stupéfiant

N’est dangereux pour santé mentale,

C’est l’excès puis l’habitude routinière,

Qui causent les troubles, dépendances,

Et si certains  prennent l’amour du vin

Pour le vin de l’amour, cela ne dure pas

Quel que soit le tire-bouchon  et la façon

D’ouvrir la bouteille et de la consommer.

Ce n’est pas faute d’argent mais d’esprit !

 .

.

Chaud devant, lors fumée

.

Scénario

.

Vins et cigarettes, ensemble : s’excitent mutuellement, se marient.

L’argent : plus on en a, plus on en veut pour dépenser, accumuler.

Alcool,  sexe : un verre monte tension ; deux, fait tomber ; trois … !

.

Visuels et textuels  >> 

545 – Dix jours à t’attendre et autant de nuits

Visuels et textuels  >> 

.

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

J’imagine … sweet home,

Avec toi, en  compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours à t’attendre,

Autant de nuits à suspendre

Un rêve inachevé de t’entendre

Me dire des mots doux et tendres.

  .

J’ai mon cœur qui se serre puis qui bât,

Chaque fois que je pense, fort, rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer beau te désirer tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui me comprennes  dans tes bras.

.

Ce n’est pas vrai, me diras-tu  qu’est-ce dix jours,

Nous avons la vie  devant, et cela, pour  toujours,

Un long amour souhaité, après la vie  commune,

Ne serait que vœu pieux  que cerveau embrume

Quand bien même je ne sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jusqu’au matin blême

Me ramenant à cette  réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus grand-chose.

..

Depuis, dix jours,  je t’attends,

Avec, mon cœur t’aimant,

Et avec mon sentiment

Ce n’est pas du vent,

À croire que vent

Porte vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

.

.

Extension

.

Voilà bien, s’il en est, une belle déclaration d’amour,

Et qui réfute toute contradiction ou toute répudiation.

L’absence et le manque sont prégnants quand on aime !

Pour combler cette absence, rien de mieux que d’occuper,

À fond, ses jours, d’un tas d’activités qui nous en divertit

Or que faire la nuit, lors on se réveille, ne s’endort plus !

.

Dix jours c’est rien, contre soixante si ce n’est le double

Pour des couples, qui sont séparés, par trop de distances

Pour se rencontrer physiquement mais pas virtuellement !

C’est là que tout se joue, en la communication, quotidienne

Qui fait que quoiqu’il advienne, autres envies, sollicitations,

C’est le lien qui tient, qui prévaut, qui l’emporte sur le reste.

.

Tant que passion amoureuse dure, manque est présent, fort,

Suite à quoi elle se transformerait  en attachements qui font

Qu’on souffre moins d’absence et on diffère plus facilement.

Différer, serait un  maitre mot, pour que son désir soit

Encore plus fort au lieu de consommer en l’instant,

Mécaniquement tant notre cerveau a cette

Capacité de réguler nos hormones.

.

Dix jours, c’est rien, ce n’est pas une année, une éternité

Mais si on les compte ou que les soupire et souvent,

C’est frustrant, c’est manquant, c’est embêtant,

A ce point que l’on souhaite d’y être arrivé !

Quel jour on est déjà, quand tu seras là

Tant de t’attendre, je ne fais que ça

Et je m’ennuie de tout et de toi,

Comme un toutou qui aboie

Maitresse n’entend pas !

.

L’attente est période affreuse ou délicieuse,

Tout dépend si  l’on est à même de différer,

Ou non : désir, plaisir, devient  tyrannique !

.

Il y en a pensant : je veux tout, tout de suite

Impatience devient  comme leur obsession ;

D’autres  qui s’occupent,  font autres choses,

Et la veille, se réveille comme par merveille ;

.

Le reste qui dès qu’ils auront du temps libre

Se mettront dans l’idée à repenser à l’aimé !

.

Attente est entre cauchemar, pause, rêverie :

Ce n’est pas tant le jour qui posera problème

Que la nuit, ou les stimulations se réduisent,

Et laissent le champ libre à leur inconscient,

Et contre ce dernier … impossible de lutter !

.

.

545 – Calligramme  

 .

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

*******************************

**************************

.

J’imagine, sweet home,

Avec toi, en compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours       *     à t’attendre,

Autant de nuits    D      à suspendre

Et le rêve inachevé     I     de t’entendre

Me dire des mots doux   X    et très tendres.

   *

J’ai mon cœur      J  qui se serre   A      et qui bât,

Chaque fois que     O  je pense, fort,    T     rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer  U    beau te désirer   T     tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui   R     me comprennes  E     dans tes bras.

Ce n’est pas vrai,      N        diras-tu         N  qu’est dix jours,

Nous avons la vie       É       devant        et pour toujours,

Amour souhaité          S     après  E           vie commune,

Ne serait que vœu pieux   E    que cerveau embrume

Quand bien même je ne    T sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jus  *  qu’au matin blême

Me ramenant à cette      réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus E   grand-chose.

Depuis, dix jours,   *   je t’attends,

Avec, mon cœur N    t’aimant,

Et avec mon   U sentiment

Ce n’est pas I    du vent,

À croire  T  que vent

Porte S vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

545 4

.

Un pendentif ou boucle d’oreille

Une sorte de pendule magique,

À tourner en rond comme toupie

Qui tournerait le temps du sablier ?

.

La toupie et le sablier se ressemblent,

l’un par mouvement ; l’autre, sa durée,

attendre est comme tourner en une cage

dont on attend que porte s’ouvre, fin/fond.

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

.

Symbolique

.

 » Comme la vie d’un Homme,

La toupie lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et rapidement tourbillonne

Avec une régularité et un brio,

Semblant avoir l’éternité devant

Avant de perdre petit à petit vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée par sa course folle

Contre les forces physiques

Qui régissent notre

Univers »

V

toupie-shop.com/toupie-symbole

.

Descriptif

.

545 – Dix jours à t’attendre, autant de nuits  

Alignement central    / Titre en cercle  /  Thème   temps

Forme conique / Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : sablier

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

.

Symbolique

.

Le sablier est un instrument

Servant à mesurer le temps.

Il symbolise: tempérance

L’éternité, prudence,

Recommencement.

Lors il est associé

Au temps   cyclique.

Tant cet instrument peut

Être retourné indéfiniment,

Et c’est donc le même sable qui

S’écoule dans le récipient opposé.

symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-sablier

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Les nuits, plus courtes que les jours, en été

Se ressentent plus longues en état d’attente.

.

C’est bien pire encore l’hiver quand les nuits,

N’en finissent  plus, et  que  l’obscurité, totale,

Favorise projection d’aimé sur écran interne.

.

Le manque parait insoluble, et voire éternel.

C’est alors que l’on entre dans un tourbillon

Dans la spirale nous entraine en déprime.

 .

 .

Durant dix jours d’attente

.

Scénario

 .

Dix jours, que c’est long, surtout la nuit, à ne pas pouvoir dormir ;

moi, pendant les pauses, je n’en peux plus, je rêve en pensant à toi ;

ne vous faites pas de soucis pour moi, je ne fais que cela : attendre !

.

 

Visuels et textuels  >>

544 – Le désir me manque ou je manque de désir

Visuels et textuels  >>  

.

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

.

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

.

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

.

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

.

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

 .

Le   désir me manque

Ou je manque de désir,

L’inverse serait l’élargir

Or, tout désir est manque.

.

Je désire, puis   je  possède

Lors, à ma pulsion,  je cède,

Mais voilà une fois   assouvie

Qu’en rien, elle ne   me suffit.

.

Si je n’en ai plus,   j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,   j’en pleure,

Tous mes désirs  sont maitres

Pour me les faire apparaître.

.

Une fois satisfaits, et à satiété,

Bref moment j’en suis détaché.

J’en quête autres, des nouveaux,

Trouver toujours  nouvelles peaux

.

Qui  reviennent, souvent, au galop :

Seraient-ce mes obsessions des plaisirs

Dont je ne peux  m’en passer comme loisir,

Lors, manques  seraient désirs d’aimer de trop.

.

Aimer de trop est- possible, non : aimer  beaucoup

De femmes à la suite ou  en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne parvient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que  plaisir de saltimbanque !

Le   désir du manque  sera plus fort que le manque de désir.

.

.

Extension

.

Sans aucun désir, à quoi bon vivre :

Mort du désir est mort de qui l’a perdu.

Je vis sans aucun désir de quoi que ce soit,

Autre que  de  boire, de manger, de dormir,

Celui de m’entretenir pour demeurer en vie,

En attendant que des désirs  d’autres choses

Se manifeste en moi, me pousse  à manquer

De quelque chose même s’il ne se réalise pas.

.

La peur  de manquer  est l’inverse  du désir

De ne pas manquer  car un désir  inassouvi,

Reste présent, obsède, de façon continuelle

Jusqu’à son accomplissement.

.

Accompli, voilà que le même ou un autre

Se pointe, ainsi de suite et perpétuellement.

Quelle galère, si ça n’en finit jamais

Et pourquoi y avoir gouté pour en devenir,

Au final, entièrement dépendant !

.

La clochette est comme une sonnette

Qui raconte, parfois, des sornettes,

Qui vous prend comme amusette

Et vous laisse, ensuite, muette

Très loin de ce que vous êtes

Tambours et trompettes,

Ne sonneront mieux !

.

Le manque, la perte, la mort

Du désir, serait comme cloche,

Dont on aurait enlevé le battant

Son silence en deviendrait éternel

On ne pourrait plus rien pour elle !

Perdre tout désir serait comme de

Perdre  ses facultés  mémorielles,

Confondre  fantasme  avec réel.

Le désir est battant qui sonne

Dans toute zone du cerveau,

En vue de réveiller appétit

De vie, plaisir, bonheur.

.

.

544 – Calligramme  

 .

L’homme, sans envies,

Ne prendrait goût à la vie,

Mais désir de qui et de quoi,

D’amour, seul, n’y suffira pas.

 .

Si désir en est la mère,

L’énergie en  sera  le  père,

Et, les enfants qu’ils génèrent,

Seront leurs fruits qui prospèrent.

 .

On peut assouvir ses désirs,

On peut entretenir ses plaisirs

Même peut les régénérer à loisir,

Hélas, aucun ne saura nous suffire.

 .

Le désir se plait en répétition

Lors manque instaure frustration

Les diversifier devient, pose question,

Si l’on veut échapper à leurs obsessions.

 .

Savoir les maitriser, à souhait

Pour ne pas en devenir leur valet

Requiert toute une vie pour abandon

De tout ce qui nuit à notre âme en don.

*********************************

*********************************

       D

Le   désir  me  É   manque

Ou je manque   S   de désir,

L’inverse serait    I     l’élargir

Or, tout désir est   R   manque.

Je désire, puis   je   *        possède

Lors, à ma pulsion,  M        je cède,

Mais voilà une fois    E        assouvie

Qu’en rien, elle ne      *       me suffit.

Si je n’en ai plus,      M    j’en meurs,

Et, si j’en ai trop,      A    j’en pleure,

Tous mes désirs        N   sont maitres

Pour me les faire      Q      apparaître.

Une fois satisfaits,   U       et à satiété,

Bref moment j’en     E      suis détaché.

J’en quête autres,     *      des nouveaux,

Trouver toujours      O      nouvelles peaux

Qui  reviennent,        U       souvent, au galop :

Seraient-ce mes    *         obsessions des plaisirs

Dont je ne peux     I         m’en passer comme loisir,

Lors, manques        N     seraient désirs d’aimer de trop.

Aimer de trop est-ce     V     possible, non : aimer beaucoup

De femmes à la suite ou         E       en même temps : sûr que oui.

Mais si aucune d’elle ne par         R          vient pas à combler manque,

C’est que l’amour n’est plus que        S                    plaisir de saltimbanque !

**  E  **

Le   désir

Du manque

Sera plus fort

Que le manque

De désir.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

544 4

.

Une belle clochette, en bas,

Avec gros manche en haut

Afin  de  bien  la secouer,

Et l’entendre sonner !

.

Le désir est comme son d’une cloche

dont le battant peut faire défaut,

obligeant la cloche au silence :

la forme évoque fort le fond.

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

 .

Symbolique 

Le son

Produit par

La cloche a été

Utilisé au fil des siècles

Pour différentes fonctions

Dites  de  communication :

Fonction d’alerte, de fonction

D’information, marquage sonore

Du calendrier, instrument d’appel civil

Ou religieux, instrument de localisation, etc.

Elle fera donc partie du «paysage sonore»

En se distinguant d’autres productions,

Volontaires ou non,

De sons.

campanologie.free.fr/pdf/

Code_et_langage_des_cloches.pdf

.

Descriptif

544 – Le désir me manque, je manque de désir

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   désir

Forme conique / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 544 6

.

Clochette du désir se confond en moi 

Avec le désir de cloche :

J’hésite à la sonner, manque du battant

Résonnant trop en moi !

Symbolique 

 .

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Les cloches sont

Des êtres symboliques

Animés d’un  nom,

D’un corps et de sentiments.

Par  ailleurs, la forme  creuse

Et un peu arrondie de la cloche

L’assimilerait  au corps  féminin,

Tandis que le battant et le manche

Évoqueraient  un phallus  d’homme.

Lors de telles connotations, sexuelles,

Contribueront aux divers symbolismes

De la cloche  et  du dorje (petit sceptre),

Souvent employés

Dans les rituels

Bouddhistes tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Cloche, tintant à la volée,

Émet son  d’une résonnance

Répétitive percutant à l’oreille,

Pour signaler quel qu’événement

Méritant  une constante attention.

En dehors de la métaphore sexuelle,

Qui voilerait sa dimension mystique

Elle conserve son côté pratique

D’avertissement

Fort.

.

.

Sonner ses désirs

.

Scénario

.

Il y a quelque chose qui cloche, pourquoi suis-je encore seule,

et moi, pareil, mon dieu faites qu’un grand désir … m’assaille,

cette  fois, ça y est, mais, pour autant tout n’est pas si simple !

.

Visuels et textuels  >> 

543 – Sans amour réciproque, il n’y a qu’équivoque

Visuels et textuels  >>  

.

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

.

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

.

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

.

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

.

Extension

.

Elle a ce caractère paradoxal

La rendant parfois irrationnelle

C’est un peu comme  si l’on était

Déjà mort, tout en restant vivant,

Qu’on  ne  songeait  qu’au  passé,

Jamais  à l’avenir : «no future»

Est son slogan,  son emblème.

.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie mette

Ainsi à sa merci

Et qu’en sus

Qu’elle ne soit jamais finie,

Sauf s’il arrive que résilience

Lui donne une nouvelle chance.

.

Comme l’amour fait des miracles

On voudrait tellement … y croire.

.

Équivoque, réciproque … univoque :

Mots que l’on convoque, révoque,

Bien qu’un tel nombre évoque,

Un sens qui vous provoque,

Dans quelques  dualités

De réalité, être aimer

Ou bien, être niés :

À vous de choisir

Ce que méritez.

.

L’amour évoque la réciproque

Et voire parfois la provoque

Si ce dernier  le convoque

Et n’a rien d’équivoque,

Sinon reste univoque

Et vite,  le révoque.

Telle déclinaison

Genre gratuite,

Voire  fortuite,

Se  veut  aider

À comprendre

Toute la dualité

De tout sentiment

D’égalité, fraternité,

Qui ne peuvent exister

Que par un désir d’altérité

Qui nous conduit  à considérer

L’autre comme un vrai alter-égo.

.

.

543 – Calligramme

 .

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

***************

****************

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

S  A  N  S     A  M  O  U  R 

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

R  É  C  I  P  R  O  Q  U  E :

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

É  Q  U I  V  O  Q  U  E !

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Une bombe classique ou nucléaire

Ça peut être beaucoup de choses 

 On peut y voir autant  toupie !

.

Un pendentif ou une toupie n’auront rien

de réciproque pas plus  que  d’équivoque,

si bien que cette forme se dédit du fond.

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Composé de fines feuilles martelées

Sertie dans un écrin dont on ne sait

En réalité ce  qu’il tient ni contient.

.

Symbolique 

 .

Les tendances

Et les modes sont

Parfois vite oubliées

Aussi vite remplacées.

Pourtant  il y a nombre

De bijoux  qui  dureront,

Petites choses qui restent,

Comme un pendentif tant

Leur symbolique permettra

De nous retrouver tant dans

Notre personnalité que dans

Notre manière de vivre,

D’être et de pensée

Intemporelles

Hors temps

Devenu.

.

Descriptif

.

543 – Sans amour réciproque : équivoque !

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   amour

Forme en ovale / Rimes variées  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pendentif / Symbole de fond : toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

543 6

.

La toupie, quelle que soit sa vitesse

Et son énergie, finira par tomber :

Si ce n’est l’autre, qui vous relève,

Vous relance et réciproquement.

Symbolique

 .

Quelle que soit sa forme,

Son matériau ou son emploi,

La toupie  a traversé  les siècles

Et a émerveillé plusieurs générations

D’enfants  et d’adultes  par le mouvement

De rotation fascinant : symbole psychologique.

Tout comme la toupie tourne autour point unique…

Notre défi consistera à faire fonctionner

Harmonieusement des éléments

Pour nous maintenir

En équilibre.

V

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si l’on porte, comme pendentif,

Un petit cœur, en argent, ou or,

Et que le conjoint porte le même,

Il n’y a plus de place à équivoque,

Tout est rempli par la réciproque.

.

Ce qui n’est pas le cas de la toupie

Qui tourne sans cesse, sans répit,

De surcroit s’épuise, puis tombe.

Le premier lien joue sur durable

Le second se termine, instable !

.

Et si un diamant sera éternel,

Toute toupie restera virtuelle

Or c’est ainsi que va la vie :

Le diamant devient toupie

Si ce n’est la réciproque.

 .

 .

Un amour non réciproque

.

Scénario

.

Amour réciproque qui n’a rien, entre eux deux … d’équivoque,

lors en un groupe, on ne peut toujours en dire, autant, de couples,

si on frappe à la porte, à minuit : y-aura-t-il la moindre équivoque !

.

Visuels et textuels  >> 

542 – Ceux, celles qui ne s’attachent à personne

Visuels et textuels  >> 

.

S’attacher à quelqu’un,

Ou ne pas pouvoir s’attacher,

Ou encore, tâcher de s’attacher,

À certains s’attacher ferait tache :

Ce sont là… autant de déclinaisons

De ce qui est sans ou hors raison.

A-t-on encore le choix si

C’est fait ou bien

Trop tard !

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à … personne,

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand  une filiation familiale  s’impose

À eux, ils la dénient orphelins, saltimbanques

Sur le fil du destin qui,  pourtant, les sonnent,

Pour rejoindre amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que, dès que l’on s’attache, on s’expose

Aux déconvenues, aux ruptures, disputes amères

Qui font que, dès le début, parfois, on désespère,

Que cela ne dure  assez de temps pour imprimer,

Qu’après, on ne parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance  son manque entre gris et… rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide,  en  avons  l’horreur,

Le manque diminue avec les événements, temps,

Couvrant, en partie, la blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée à tout autre bonheur.

.

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

.

Nombre de vies se succèdent, sans se substituer,

Une en autre, comme autant poupées gigognes,

Lors on a  connu les souffrances et les morts,

Bien des séparations déchirantes qui cognent,

On ne craint plus de plus fâcheux mauvais sort,

Que le sien, à en mourir, de ne plus être aimé.

.

 .

Extension

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à personne,

N’auraient jamais eu d’occasions de le faire

Durant l’enfance et ne ressentent pas le besoin

De faire confiance  à quelqu’un, ou à quelqu’une,

De s’abandonner totalement et sans arrière-pensée,

D’utiliser l’autre pour se faire valoir, ou le manipuler.

.

S’attacher est un bien grand mot, vaudrait mieux dire

«Compter sur» contrat de confiance, non lien unilatéral.

.

«Qui me fréquente, s’attache » dit la publicité d’une ville

Pour faire venir y habiter les gens or lieu n’a rien à voir

Avec une personne  bien que s’attacher à quelqu’un

Puis s’en détacher demeure un lieu commun.

.

S’attacher à quelqu’un, sens propre, identique au sens figuré ?

Alors que penser d’un double attachement, réciproque :

Serait-ce de l’amour, ou l’intérêt, qui le provoque :

D’être libre veut-il dire : ne pas être attaché !

Il y a les attaches, externes, qui se voient :

Bague, vie commune, maison, enfants :

Et celles beaucoup plus intériorisées

Et qu’il est plus difficile à couper

Comme un « nœud gordien ».

.

Autonomie la plus complète demanderait

Qu’on se libère de tout attachement social,

On ne dépend de personne, ne promet rien,

On peut aller ou on veut, faire ce qu’on veut.

.

C’est le mythe du héros, du justicier solitaire :

Plus livresque, fantasmatique que dans réalité.

Personne n’est  complétement libre,  ni détaché

De ses racines familiales, sans parler sociétales !

.

.

542 – Calligramme

 

                        S’attacher à quelqu’un,

                         Ou ne pas pouvoir s’attacher,

                         Ou encore, tâcher de s’attacher,

                         À certains s’attacher ferait tache :

                        Ce sont là… autant de déclinaisons

                          De ce qui est sans ou hors raison.

                              A-t-on encore le choix si

                     C’est fait ou bien

            Trop tard !

C

                                  Ceux, celles     E   qui ne s’attachent à …personne,

                                Ne se trouvent    U   jamais en état de leur manque

                            Même quand une    X     filiation familiale s’impose

                        À eux, ils la dénient    *  orphelins, saltimbanques

                      Sur le fil du destin qui    Q        pourtant les sonnent,

                   Pour rejoindre amour    U    que  la vie leur propose.

          I                   

           Tant vrai que, dès que   *  l’on s’attache, on s’expose

         Aux déconvenues, aux  N   ruptures, disputes amères

      Qui font que, dès le  E début, parfois, on désespère,

    Que cela ne dure   *  assez de temps pour imprimer,

  Qu’après, on ne S parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance   son manque entre gris et… rose.

A …………………………

Le manque de    T  l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature,   T      du vide,  en avons l’horreur,

Le manque diminue   A   avec les événements, temps,

Couvrant en partie la     C    blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours   H   irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée   E    à tout autre bonheur.

À ……………………….

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

   Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

      Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

        Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

          Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

            À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

P ……………………….……………

                Nombre     E  de vies se succèdent, sans se substituer,

                    Une en autre,     R     comme autant poupées gigognes,

                        Lors on a  connu        S       les souffrances et les morts,

                            Bien des séparations      O      déchirantes qui cognent,

                               On ne craint plus de plus   N       fâcheux mauvais sort,

                                  Que le sien, à en mourir,     N       de ne plus être aimé.

                                                  E

.

.

Forme

.

Réduction

.


.

Évocation 

.

542 4

.

Une tête et un corps de femme,

Dans une posture  bien offerte,

Sans attaches et vers l’avant 

Comme  pour  exulter  de joie ?

 .

Une silhouette de femme des plus  ouvertes

qui se sent libre de ses gestes et de sa vie

cela fait forme correspondre au fond.

.

Une femme libre comme le vent,

Serait sans la moindre attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là où elle veut !

 . 

Symbolique

 .

Le libre arbitre

Décrit la propriété

Qu’aurait la volonté humaine

De se déterminer librement 

Ou alors arbitrairement 

À agir ainsi qu’à penser,

.

Par opposition au déterminisme

Ou au fatalisme, qui affirment que

La volonté est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces qui l’y nécessitent.

.

Se déterminer à ou être déterminé par :

Tel est tout l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

histophilo.com/libre_arbitre

 .

Descriptif

 .

542 – Ceux qui ne s’attachent à personne !

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   l’autre

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : libre-arbitre / Symbole de fond : attache

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une femme libre comme le vent,

Serait sans la moindre attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là où elle veut !

 .

  Symbolique 

 .

«Être amoureux n’est pas un état

Mais un devenir »,

Écrit psychosociologue  F. Alberoni,

Le Choc amoureux (Pocket).

Du coup de foudre au rapprochement

En passant par la différenciation,

L’amour suivra une même chronologie.

.

Le passage d’une phase à l’autre

Ne serait jamais  définitif : il y aura des

Temps de régression, ’accélération,

De stagnation et ainsi toutes les amours

Qu’on dit au long cours passent par

Des stades identiques d’attache.

.

En nous appuyant sur les différentes

Études existantes, nous en avons défini

Trois : la fusion, la différenciation,

Et pour finir, le rapprochement.

Source : psychologies.com/Couple

.

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

«Je n’ai besoin de personne, en Harley-Davidson»

Chantait Brigitte Bardot, il y aura cinquante ans.

.

Sans aller jusqu’à telle déclaration d’indépendance

Ceux qui n’ont ni femme, ni enfant, ni famille, amis,

Doivent quand même se sentier seuls, par moments.

.

Ce n’est pas tant qu’on s’attache à l’autre par amour

Que par une simple nécessité pour se sentir exister !

 .

 .

Attache de dépendance affective

.

Scénario

 .

S’attacher à vous comme un virus bien que de nature microscopique

ou à deux, ou, chacun de son côté, sur un taquet d’amarrage ponton,

ou l’un sur l’autre sur le même bateau, lové de manière inséparable.

.

Visuels et textuels  >> 

541 – Absente, quelque chose me manque

Visuels et textuels  >>  

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ  de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi.

.

L’on finit par comprendre,

Absence est se méprendre

Sur  la  disparition  totale

C’est événement normal.

.

Absences de jour, de nuit,

Ne sont point équivalentes.

Le jour en activité vaillante,

La nuit, repos, l’on s’ennuie.

.

Apprendre à gérer  l’absence

Serait apprendre l’autonomie,

Indispensable  pour sa survie,

Pour ne  pas  être dépendante.

.

Je  te  cherche dans mes bras,

Me réveille et  tu  n’es  pas là,

Lors je supplie mon cerveau

Se taire,  faire  le  gros dos.

.

Il n’en fait rien,  ce chien,

Il lui faut  contact de dos

Contre lequel  je me love,

Protecteur de ton  alcôve.

.

Pardonne-moi d’y songer,

Ce n’est pas que j’aie besoin

De sonder  le creux de tes reins,

Mais caresser ton corps et ta peau,

Rien n’est plus tendre ni plus beau.

.

Aurais-tu  oublié   de   m’apprendre

À me passer de toi,  tout  contre  toi,

Voilà  un bel oubli,   à tout prendre,

Qui userait mon bel esprit, je crois.

.

D’être avec toi, sur toi, voire en toi,

Quelles sont les vraies différences,

Pénétré que je suis de la présence

De ton corps,  cœur,  âme,  émoi.

.

Toi, absente,  sans  ta présence,

Une seule  chose  me manque,

Je me sens  sur une balance,

En équilibre saltimbanque.

.

Lors je pèse  ma  solitude,

Biaise avec mes finitudes,

Lors je pèse ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Extensions

.

Ce n’est pas simplement ta présence physique,

C’est comme si perdu instrument de musique

Qui fait vibrer en moi ma corde acoustique.

.

Je me rends compte que de parler avec toi

Est une résonnance de projet d’existence,

Mais doute de sa réalité, l’ai peut-être rêvé !

.

C’est ton silence s’imposant à moi d’évidence

Avec le fait que tu vives loin de moi sans que

Je sache à quoi tu t’occupes, penses à moi.

.

C’est mon épreuve de vérité pour savoir

Si je t’oublie, et, si, à mon coucher,

À mon réveil, je t’ai zappé toute

La nuit, et sur mon oreiller.

.

L’absence n’est pas toujours du vide, elle est parfois du plein,

Et surtout quand  elle occupe le fond de ses pensées intimes

Qu’elle les métamorphose peu à peu en désirs sublimes

Rêve, rêverie, fantasme, illusion, voire projection :

Tous les états mentaux y passent avec le temps.

Absence et absinthe sont deux dépendances

Qui font d’un amour, simple romance.

.

Si le plein et le vide se contrarient

Présence et manque se complètent,

 Car si le vide ne cherche pas le plein,

Un manque cherchera une présence.

.

Tu me manques est je suis plein de toi,

Dont je ne sais que faire en ton absence,

Je me sens privé de moitié de moi-même,

Lors tu remplis le manque pour être aimé !

.

.

541 – Calligramme 

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi !

.

L’on finit par com   prendre,

Absence est se mé    *    prendre

Sur la disparition  *    *      *    totale

C’est événement     *      A       *   normal.

Absences de jour,   *         B       *      de nuit

Ne sont point équi  *          S         *    valentes

Le jour, en activité  *          E          *  vaillante,

La nuit, repos, l’on  *         N         *   s’ennuie.

Apprendre à gérer  *        T        *   l’absence

Serait apprendre   *     E   * l’autonomie,

Indispensable       *  *   pour sa survie,

Pour ne pas être  *   en dépendance.

.

*******************************

***************************

.

Je te cherche   Q en mes bras,

Me réveille,  U  tu n’es  pas là

Lors je sup E   plie le cerveau

Se taire,   L  faire le gros dos,

Il n’en fait Q    rien, ce chien,

Il lui faut    U contact de dos

Contre lequel E    je me love

Protecteur de ton *   alcôve.

.

Pardonne-moi   d’y    songer,

Ce n’est pas que         j’aie besoin

De sonder le creux de    *   tes reins,

Mais caresser ton corps    C     et  ta peau,

Rien n’est plus tendre  *    H   *   ni plus beau.

Aurais-tu oublié de   *      O       *     m’apprendre

À me passer de toi,   *        S         *   tout contre toi,

Voilà un bel oubli,   *           E        *    à tout prendre,

Qui userait mon bel   *           *          *   esprit, je crois.

D’être avec toi, sur toi    *        M         *     voire en toi,

Quelles sont les vraies    *         E          *    différences,

Pénétré que je suis de    *          *          *    la présence

De ton corps, cœur,     *          M         *    âme, émoi.

Toi, absente,  sans    *         A        *     ta présence,

Une seule  chose    *        N       *      me manque,

Je me sens sur     *      Q     *       une balance,

En équilibre      *     U    *    saltimbanque.

Lors je pèse     *   E  *        ma solitude,

Biaise avec        *      mes finitudes,

Lors je pèse    *   ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

541 4

.

Deux vases superposés,

Mais  à qui il manque

Une partie essentielle,

À savoir un contenu !

.

On peut collectionner dizaines de vases,

semblables ou différents et voire originaux,

s’ils ne cachent ni ne possède rien à l’intérieur

ils ne resteront autres que des ensembles vides. 

.

Un vase est creux, quand il est vide,

Il lui manque petit quelque chose

Ici, mais il resterait très vague,

Bien que décor soit chargé.

 . 

Symbolique 

Le problème avec le vide,

Ce serait la culpabilité :

Car si je ne fais rien,

Je vais manquer.

.

Le vide est

À cultiver en soi,

Il est source de joie,

De créativité et de clarté ?

.

Le vide est de ne rien faire de spécial,

Ne pas avoir obligation, contrainte,

De résultat à atteindre, au moins

Quelques heures par semaine

Afin de mieux apprécier

Le silence en mélodie secrète.

.

Descriptif

.

541 – Absente : quelque chose me manque 

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   amour

Forme ovale /   Rimes égales  /  Fond  approché de forme

Symbole de forme : vide / Symbole de fond : manque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

541 6

.

Un post-it est vierge s’il n’est écrit,

Il lui manque un petit quelque chose

Comme un petit message d’affection

Procurant comme des  émotions

Symbolique 

 .

Beaucoup de personnes

Seraient convaincues

Qu’on ne peut aimer

Si on ne ressent pas

Un peu un manque.

.

Pour elles, impensable

De dissocier cette notion

Du   sentiment  amoureux,

C’est même, souvent, un signe

Qui leur indique qu’elles aiment.

.

Malheureusement, il s’agit souvent

D’un signal  de dépendance affective,

Bien plus qu’amour altruiste et sincère.

borisamiot.com/amour-desir-besoin-manque

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Manque pour certains est comme le vide

Mais pour d’autres, plein de belles pensées

Qui occuperont leur esprit toute la journée,

Pour  d’autres, une souffrance, intolérable,

Que rien ne viendra, et ne pourra, combler.

.

Le manque amoureux et celui de disparition

N’ont rien de comparable, ni de approchable

L’un prépare à la joie de la présence de l’aimé

L’autre augmente état d’esprit d’inconsolable.

Il suffit d’un rien pour que je manque de tout.

 .

 .

Technique pointe inhumaine

.

Scénario

.

J’ai comme sorte de blues, surtout devant le coucher du soleil,

dès que je me couche, toutes mes pensées se tournent vers toi,

rien ne vient, peut combler l’absence, de nature existentielle.

.

Visuels et textuels  >>  

540 – Cent personnes pensent à moi !

Visuels et textuels  >>

.

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

 .

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

 .

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

 .

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

 .

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

 .

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

 .

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

 .

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

 .

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

 .

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

 .

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

 .

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

 .

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

.

Extension

.

Cent personnes c’est très peu,

Par rapport à cent mille,

Et en même temps,

C’est beaucoup

Par rapport au temps

Qu’on peut leur consacrer.

Heure, par mois, avec chacun

Me parait être comme minimum,

Même si ce n’est l’heure pas d’affilée.

Qui dispose de cent heures pour ses amis

Y compris sa famille pourtant plus proche !

Et puis il y en a parmi eux, qui pensent à moi

Pour un service à rendre, problème à résoudre,

Focalisés sur ma fonctionnalité, ou disponibilité

Bien plus que sur mon bien-être ou mon moral !

Cent se divise en trois cercles, dix, trente, cent,

Chaque cercle ayant sa distanciation propre.

Les dix premiers formeraient son socle ;

Les trente suivants, son réseau d’amis ;

Derniers : extension d’opportunités !

.

Cent est un chiffre rond, et facile : ça peut être plus, ou moins !

C’est certain qu’on a besoin, qu’on peut avoir envie de plus d’un

Et, parfois, quand l’aimé nous manque, les autres sont figurants

La scène est au grand complet, or l’absence de l’acteur principal

Se fait tellement, et cruellement, sentir qu’on ne peut la tourner.

On se dit : bon sang, tout de même, tous ces gens, bien présents,

Mais ils distrairont mon attention quand ma pensée est ailleurs.

Il y a du rouge partout lors je cherche, désespérément, du blanc !

Il faudra que je t’appelle en vue de pouvoir me débrancher de toi.

.

De la musique avant toute chose,

Comme une série mathématique :

Un grand orchestre pourrait réunir

Jusqu’à cent instruments en plateau.

.

Après, l’on peut  en vouloir  un millier,

Mais il deviendra difficile de les diriger.

Distinguer  son et note parmi cent, oui ;

Parmi mille, ça dépasse… l’entendement.

.

Il y a certes, instruments plus importants,

Ils sont devant, sont voyants, sont sonnants

Autres en cercles et de plus en plus lointains

Si bien au dernier rang, sons se font discrets.

.

Ma façon comme une autre de me représenter

Pensées qu’ont les amis pour moi, en distances

En fréquences, sonorités, échos,  harmoniques,

Le tout bien orchestré, et en avant la musique.

.

.

Épilogue

.

Cent est un chiffre rond : pratique,

Nombre d’amis n’est pas magique,

Il y en aura des plus authentiques,

Parmi eux des plus sympathiques.

***

Amitié est un mot souvent utilisé,

À tort et à travers, voire galvaudé,

On ne connait ses vrais amis jurés,

Que lors on est déstabilisé, fauché.

***

Pourquoi cent, pourquoi pas mille,

Si l’on dépasse familiers et famille,

D’accord, mais où le temps trouver

Pour les recevoir et puis les visiter.

***

Vrais de vrai,  j’en  compte  vingtaine

Et  que je vois  plutôt  régulièrement,

Et les autres,  je leur conte fredaines,

    Une, deux fois, pour nouvelles… l’an.

***

En  matière  d’amitié,  chacun  ferait

Ce qu’il entend, le plus difficile serait

Celle entre deux sexes, dans la durée,

L’équilibre reste fragile, non stabilisé.

.

.

540 – Calligramme

 .

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

CENT

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

PERSONNES

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

.

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

PENSENT

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

À MOI 

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

UNE SEULE 

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

540 4

.

Rien de bien probant :

Peut-être  une  silhouette

De joueur  de ritournelle,

Datant de la nuit des temps ?

.

On peut y voir ce qu’on veut, certes,

mais si la forme est comme musique,

alors le fond s’accorde bien avec elle,

rythmant les sons comme ritournelle

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque, mon musicien

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

  .

Symbolique 

.

Un auteur-compositeur-interprète

Est une personne qui rédige les paroles

Et compose la musique de chansons

Qu’elle interprète.

L’ordre peut varier d’une artiste à l’autre,

Ou d’une œuvre à l’autre pour un même artiste ;

Soit il compose avant d’écrire le texte, soit après.

Il peut même créer en parallèle texte et musique,

Voire les arranger pour une orchestration.

Wikipedia.org/wiki/Auteur-compositeur-interprète

.

Descriptif

540 – Cent personnes pensent à moi !

Alignement central  / Titre intercalé  / Thème   arts

Forme ovale /   Rimes égales  /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : musicien / Symbole de fond : ritournelle

.

.

Fond

.

Évocation 

.

540 6

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque, ma musicienne :

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

  .

Symbolique 

 .

Au sens figuré, une ritournelle

Est un schéma habituel, un standard,

Un tube, un usage de la répétition simplifiée.

Ritournelle désigne une chanson de certain type,

Un chantonnement, qui se distingue du chant

Par sa facilité répétitive, pour soi-même,

Mais dans tous les cas, donc,

Une activité symbolique

Qui met en œuvre

Du mouvement

Et des signes

Chantonner.

Source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ritournelle de compter qui pense à moi,

Tous les jours, mois, année,   changeants :

Il n’y a que ceux  sur qui  je peux compter,

Qui comptent, réellement, les autres, néant,

Qu’on s’en rende compte une fois pour toutes

 . 

 .

Cercles des relations humaines 

.

Scénario

.

Cent personnes, c’est beaucoup, peu à la fois si ce ne sont que fans,

et moi, de penser à toi, la tête appuyée sur ma chaise, je me languis,

tandis que toi, pendant ce temps, tu penses boulot ou tu travailles !

.

Visuels et textuels  >>

539 – Cinq semaines avec toi, pour…

Visuels et textuels  >>  

.

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour.

 .

Cinq semaines pleines avec toi

Pour partager  nos nuits,  jours,

Puis tu t’es envolée,  petit matin,

En me laissant triste bien chagrin.

.

Lors randonnée, une fois  sur deux,

Tu t’égarais en quelque faux sentier,

Mais  comme  tu savais bien rectifier,

Es devenue experte en moins de deux.

.

Le bain, non, pour  toi, sauf  fontaines,

Piscine  de mer  ou plage, dernier  soir,

Tu nous auras  étonné  par  ta soudaine

Plongée  en  eau  froide,  sans  surseoir :

Repas bateau  ou restaurant : gourmet !

.

Tu as bien maigri,  et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins  ou les musées.

Tu me manques déjà mais je te reverrai

Tu  ne vas pas  te  débarrasser  de moi,

Comme ça, c’est trop dur de t’oublier

Vu tu m’as rendu  heureux,  ce mois.

.

Cinq semaines : c’est long  et court,

Assez long, pour apprécier ou non

Compagnie quelqu’un quelqu’une

Trop court pour savoir s’il en est

De même  au plus long-cours !

.

Mais quel qu’en soit la durée

Il  n’y  aura  rien  à  regretter,

Tant la présence  et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans les bras d’une Morphée d’or !

.

.

Extension

 .

L’envie de

Recommencer

Ailleurs

La même aventure,

Ou d’autres,

Avec la même personne,

Serait un critère

Qui peut vous satisfaire

Pour construire

Une relation durable.

.

Ici ou là, quel que soit le temps, l’endroit,

Dès lors qu’il n’y a que toi, avec moi :

Rien ne me pèse, et tout me ravit,

Parce que tu remplis ma vie !

Je suis en forêt, ravin, bord de mer

Lors chacun de ces lieux me parait divin

Je n’ai plus envie de rien  … rien que de toi,

Tant la nature se conjugue en nous comme foi.

.

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

.

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités.

.

Il est comme  le tonneau de danaïdes, percé, coulant,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

.

Cinq semaines avec toi, m’ont semblé être … cinq jours,

N’ai pourtant pas perdu un instant, près de toi toujours.

.

Il me reste mes souvenirs  qui pourront durer … des mois

Autant qu’il faudra, tu voudras, avant me retrouver en toi.

.

.

539 – Calligramme

Cinq semaines, c’est long

Et c’est court

Pour mieux se connaitre,

Se faire la cour.

Tout est bien, tout est bon,

Chaque  jour

Pour son désir faire renaitre,

Dans l’amour.

Congés deviennent parenthèse

Chacun à son aise

Pourra se consacrer, tout entier,

À se voir en marié

À l’autre pour bâtir avec lui sa vie

Pleine  de  péripéties

Restant solidaires et non solitaires

Ou que jambes en l’air

Cinq semaines avec toi, sera pour

Parenthèse pour toujours

Ou parenthèse, quête d’amour,

Où tu as pris ton tour. 

 .

****************************

*******************************

 .

Cinq semaines pleines   avec toi pour

Partager nos nuits,         C         nos jours,

Puis tu t’es envolée,       I        petit matin,

En me laissant triste   N          bien chagrin.

Lors randonnée,     Q         une fois sur deux,

Tu t’égarais en       *        quelque faux sentier,

Mais comme      S          tu savais bien rectifier,

Es devenue    E         experte en moins de deux.

Le bain,       M       non, pour toi, sauf fontaines,

Piscine         A        de mer ou plage, dernier soir,

Tu nous         I         auras étonné par ta soudaine

Plongée           N       en eau froide, sans surseoir.

Repas bateau      E       ou restaurant : gourmet :

Tu as bien maigri,    S       et ça se voit, à œil nu,

Tes  nouveaux  achats      *     t’ont bien revêtue,

Pour visiter les magasins      A    ou les musées.

Tu me manques déjà mais je   V      te reverrai

Tu ne vas pas te débarrasser     E       de moi,

Comme ça, c’est trop dur de    C   t’oublier

Vu tu m’as rendu heureux,     *   ce mois.

Cinq semaines, c’est long       T  et court

Assez long, pour apprécier   O  ou non

Compagnie quelqu’un quel  I qu’une

Trop court  pour savoir  s’il en est

De même  au plus long-cours !

Mais quel qu’en soit la durée

Il n’y aura  rien  à  regretter,

Tant la présence et l’intensité

Comble l’existence et la journée

Jusqu’au soir …   où l’on s’endort,

Dans  les  bras  d’une   Morphée d ’or

P O U R   TOUT  P A R T A G E R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

539 4

.

Deux formes de poterie,

Un petit et un grand,

Et qui se superposent,

Pour visage humain.

.

Une poterie avec un décor exotique

Pouvant migrer  vers  un   visage

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

.

Symbolique 

.

En la kabbale,

Le vase possède

Le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase

C’est conquérir trésor

Et  briser  un vase, c’est

L’anéantir par le mépris,

Le trésor  qu’il représente,

Comme le vase  de Soissons.

En  la  littérature  médiévale,

Le vase contiendrait le trésor.

.

Vase alchimique, vase hermétique

Signifient toujours le lieu en lequel

Les merveilles  s’opèreraient;

C’est  le sein maternel, l’utérus

Où nouvelle naissance se forme.

D’où  cette  croyance que … le vase

Contient le secret des métamorphoses.

expatmosaïque.fr/le-symbole-de-la-semaine-le-vase

.

Description

539 – Cinq semaines avec toi, pour partager

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   amour

Forme ovale / Rimes égales / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : buste

.

.

Fond

.

Évocation

.

539 6

.

Un vase avec un décor exotique

Mais transformé en un visage,

Accordant le bleu de la sérénité

 Au jaune de l’énergie solaire !

Symbolique 

.

Depuis quelques années,

Maud    crée   des  bustes

Personnages expressifs,

Et parfois tourmentés.

.

« Les mots, ce n’est pas mon truc.

J’ai du mal à dire ce que je ressens.

Je  préfère  montrer  les  émotions.

Je ne lisse pas trop les visages ».

.

Lors Maud  travaille sans modèle,

Avoue grimacer, froncer sourcils

Devant son miroir pour réussir

À traduire les différents états

Psychologiques des humains

Comme la joie, la surprise,

La colère, l’amour…

.

J’aime les visages marqués par la vie.

Il n’y a rien de pire qu’un visage lisse.

C’est joli les rides, c’est la vie ! »

ouest-france.fr/bretagne/quimper/

quimper-maud-sculpte-les-emotions-du-visage-

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le temps est autant une qualité qu’une quantité.

Il est court quand on s’occupe, long, lors attente !

Dire que le temps est durable serait une tautologie

Tant par essence, on le dira étranger à nos activités

Il est comme  le tonneau de danaïdes, coulant, percé,

Tant il nous échappe même si on se presse en courant.

 .

.

Temps de se faire la cour

.

Scénario 

.

Pour randonner au milieu des forêts et piqueniquer ensemble,

pour te perdre derrière moi en sentiers de rocailles mal balisés

ou pour tester la chaleur de l’eau de mer, avant de s’y baigner.

.

Visuels et textuels  >> 

538 – Je t’attends à chaque instant !

Visuels et textuels  >> 

.

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme moment,

Un temps des plus délicieux,

S’il se termine enchantement.

Elle occupe  fond de sa pensée,

Et sous des formes, diversifiées,

Vous fait autant, chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois … d’en rougir.

Attente n’a rien d’un temps mort,

Attente ne sera pas mauvais sort,

Elle est construction de passion,

Demandant passer à… l’action.

Ai attendu presque vingt ans

Pour te rencontrer, t’aimer

Dit-on, à ami d’enfance,

Qu’on  avait oublié !

Vrai, entre temps,

S’étant mariée,

Pas d’amant,

Coincée.

.

Je t’attends, et cela, à chaque instant,

Tant tu me man .…. ques énormément

Je prie le ciel de …… nous revoir si tôt,

Pour entendre de …..  ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe .…  de son timbre.

Mais, je suis là et ….… à me plaindre

Pendant que toi… tu travailles dur

Et, je suis là, à respirer l’air pur,

Tandis que toi te fais mouiller,

Je veux être avec toi trempé.

Je sais : tu ne le crois pas,

Soleil et mer avant tout,

D’aimer autant est fou

Tu es, si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

.

.

Extensions

.

L’attente peut être moment délicieux,

Tout comme un moment des plus anxieux.

Ce n’est pas le temps lui-même qui compte

Mais bien plutôt son contenu qui nous conte :

.

« Va-t-il, va-t-elle, venir, mais quand, bientôt,

Dans un moment » est délicieux ; a contrario

« Il ne va,  elle ne va, pas venir,  je vais rester là

À perdre mon temps, sentir ridicule» anxieux.

.

Le geste qui les distinguera sera de regarder

Plusieurs fois sa montre ou non.

Dans l’attente d’un courrier,

On espérera encore demain :

Un incident de parcours a pu

Empêcher le facteur de le livrer,

Celui d’un rendez-vous manqué :

Pas de nouvelles signifiera plutôt :

«Adieu»  que    juste : «à bientôt» !

.

En attendant Goddot, une pièce  de théâtre  de Samuel  Beckett :

S’agit-il de Dieu, de quelqu’un,  ou bien de l’absurdité de la vie ?

L’attente est un lieu et temps vide qui laisse cours au fantasme !

Le cerveau ne sait faire le vide complet en soi : entre lire, délire,

Il lui faut choisir pour s’occuper, sinon il comptera les moutons,

Le temps ralentit et le lieu se rétrécit comme dans un bulle perso

L’impatience peut vous gagner au point de fulminer ou déprimer.

.

Personne ne peut attendre, indéfiniment,

La vie est mouvement,  vie est événement,

On se bat toujours avec gestion du temps :

J’attends pour moi, d’inspiration, moment.

.

Si, pour les uns, attente est du temps perdu,

Pour d’autres, un surcroit d’angoisse revenu :

J’ai horreur  d’attendre, l’on me dit, je suis nu,

Besoin de savoir, fonction de ce qui était prévu !

.

.

538 – Calligramme

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme  *   moment,

Un temps des   À  plus délicieux,

S’il se termine   *     enchantement.

Elle occupera     C     fond de pensée,

Et sous des for    H  mes diversifiées,

Vous fait autant   A   chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois  Q      d’en rougir.

Attente n’a rien d’un  U temps mort,

Attente n’est pas mau   E   vais sort,

Elle est construction de *   passion,

Demandant passer à   I    l’action.

Ai attendu presque  N  vingt ans

Pour t’aimer, te  S  rencontrer 

Dit-on, à ami  T  d’enfance,

Qu’on avait  A   oublié !

Vrai, entre  N temps,

S’étant ma T  riée,

Pas  d’amant,

Coincée.

**************************************

****************************************

Je t’attends,      J       à chaque instant,

Tant tu me man     E     ques énormément

Je prie le ciel de         *      nous revoir si tôt,

Pour entendre de        T       ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe        ‘         de son timbre.

Mais, je suis là et        A         à me plaindre

Lors que toi, tu                 travailles dur

Je suis là, à res        T         pirer air pur,

Lors que toi        E       te fais mouiller

Je veux être    N    avec toi trempé.

Je sais          tu ne crois pas,

Soleil  S  et mer avant tout,

D’aimer, autant, est  fou

Tu es,  si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

 

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

538 4

.

Pourquoi pas une lampe

 Pourquoi pas un tambour,

Moi je dirais : un tabouret,

Et quelqu’un assis en attente.

.

Attente se fait, souvent, assis sur quelque chose

qui peut être un mur, ou un banc, ou un tabouret,

elle évoque une certaine immobilité de mouvement

comme suspension de temps : fond rejoint forme.

.

Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger  ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

 .

 Symbolique 

 .

Un tabouret est un

Siège à trois quatre pieds,

Et généralement sans dossier.

Des tabourets  spéciaux existent

Pour les  pianistes,  de même  que

Pour différents métiers ou activités.

Modèles destinés à la traite des vaches,

Ne sont pourvus que d’un ou deux pieds.

Type de tabourets,  spécialement prévus

Pour s’asseoir à un bar, avec des pieds

Inhabituellement longs, pour pouvoir

Atteindre la hauteur du comptoir.

Wikipédia : tabouret

.

.

Descriptif

 .

538 – A chaque instant …  je t’attends !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme courbe /   Rimes égales /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : tabouret / Symbole de fond : attente

.

.

Fond

.

Évocation 

.

538 6

.

Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

Symbolique 

On peut considérer

Le phénomène de l’attente

Comme  un  simple  intervalle

De temps entre deux moments,

Une sorte de tunnel borné par

Une entrée et par une sortie.

.

Il est vrai que mot «attente»

Évoque, d’emblée, cette idée

D écart temporel, interstice,

Marquant rupture, en durée

Et l’introduction d’une autre

Dans  son parcours  linéaire.

.

On  pourrait  définir  l’attente

Comme ensemble de pratiques

Et de  comportements, imposés

Par une situation particulière !

books.openedition.org/pur/41879

 .

.

Corrélations

Fond/forme

Le tabouret, tout comme la chaise, canapé,

Sont des supports incluant l’attente ou le délai

Sauf si c’est pour échanger, travailler, observer,

Pour sûr, l’inactivité, un manque de stimulations,

Mène à  percevoir le temps d’une façon démesurée

Et tout dépend de l’enjeu bouleversement destinée

J’attends sans attendre quand je n’attends rien

Voilà bien une image de vide, hors activité.

 .

 .

Je ne connais ni le jour ni l’heure

.

Scénario 

.

Je t’attends en entrouvrant le rideau  de ma chambre,

puis après, devant mon téléphone, mais, non indéfiniment :

assis sur un banc public, à rêver, je peux t’attendre longtemps !

Visuels et textuels  >> 

537 – C’est vrai que dans l’immensité du désert

Visuels et textuels  >> 

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre monotonie, existentielle,

Notre vie, en manque de sens, nous plonge !

.

Le désert est comme une traversée dans le noir

D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est, par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre à fond, notre passion.

.

Faire le vide ne sera pas quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce qui  l’encombre,

Y  compris  sur le plan  relationnel,

Pour rester seul avec soi-même.

.

Ce peut être  une chambre,

Un sommet ou un océan

Voire, un monument,

Tant lieu important

Moins que temps,

Le  plus  souvent.

.

Il est vrai qu’en immensité, vrai désert,

D’une haute montagne d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir, sinon  de croire,

Qu’on est seul ,en ce monde, vers soir.

.

Mais, la solitude  n’est  pas  l’isolement,

Où l’autre vous manquerait, salement :

D’être seul, tout seul, et avec soi-même,

Voilà qui constituera un vrai  problème.

.

Se sentir seul au monde en sa tête,

Perdre le sens d’autre et de la fête,

Est perdre confiance en soi-même,

Croire que personne ne vous aime.

.

Monde est en nous,  socialement ;

Monde est en nous, affectivement ;

Monde est en nous, charnellement ;

Monde est en nous, matériellement ;

Monde est en nous,  spirituellement !

.

Supprimer toutes les choses,  cerveau,

Est se rapprocher du vide, niveau zéro,

Zéro de cette représentation du monde

Où nous baignons, et qui nous entoure,

.

Zéro de notre présence et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier, dans sa tour :

On ne nait, jamais, seul au monde :

On meurt entouré de tout un monde

Mais même reclus, perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un nous force à exister.

.

.

Extensions

.

Le désert de l’environnement,

Le désert de nos  fréquentations,

Le désert de ses pensées et actions :

Trois formes qui n’auront rien

À voir les uns avec les autres

Et qui pourtant évoquent

Tous, la même chose,

À savoir : le vide !

Au désert de l’environnement,

S’ajoute l’immensité à perte de vue,

Le même sable, la même eau, la même terre

Et pas âme qui vive, ni d’animaux, végétations :

Une oasis en plein désert est paradis en enfer !

Combien de livres a-t-on écrit sur lui :

À croire que quand il n’y a plus rien,

L’essentiel vous saute aux yeux !

.

Rien autour, rien à l’horizon, que du sable, comme mer avec vagues :

Que l’on soit à pied, à dos de chameau, en voiture,

Ne change pas cette impression d’immensité à perte de vue, sans vie,

Sans repère pour se diriger, garder une direction.

Dans de telles conditions, la moindre trace constituera un événement

Quelqu’un est passé par là, a suivi son chemin vers

A moins qu’il n’est tourné en rond comme les deux Dupond de Tintin,

Et qu’il prenne un mirage d’un oasis pour un vrai !

.

La traversée d’un désert peut se faire physiquement,

Ou bien moralement, mentalement, psychiquement.

.

Cela se traduirait par un grand moment de solitude,

Personne ne vous croit, pire,  personne ne vous voit,

.

Plus de carte, plus de boussole, de direction à suivre,

C’est à vous seul d’en décider : conséquence du choix.

.

Il n’y a plus rien à l’horizon, du moins dans l’immédiat

On parle désert de sable, ça peut être de mer, montagne

.

Il y aurait le désert des réseaux, plus de communication

C’est comme si vous étiez abandonné, pire, comme mort.

.

.

537 – Calligramme

.

Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre mono  tonie, existentielle,

Notre vie, en manque     de sens, nous plonge !

Le désert est comme    une traversée dans le noir

D’un monde rempli de    notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est,    par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre       à fond, notre passion.

Faire le vide ne sera pas     quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce      qui  l’encombre,

Y compris sur le plan         relationnel,

Pour rester seul avec    soi-même.

Ce peut être  une     chambre,

Un sommet ou     un océan

Voire, un mo    nument,

Tant lieu,  important

Moins que temps,

Le plus souvent.

.

**********************************************

**********************************************

 .

Il est vrai qu’en l’immensité E  d’un vrai désert,

D’une haute montagne,        N  d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir             *    sinon de croire,

 Qu’on est seul en ce                L     monde au soir.

Mais, la solitude n’est  pas      ‘          l’isolement,

Où l’autre vous manquera       I            salement.

D’être seul, tout seul, avec      M          soi-même

Voilà qui constituera vrai      M          problème.

Se sentir seul au monde         E           en sa tête,

Perdre le sens d’autre           N         et de la fête,

Est perdre confiance          S          en soi-même,

Croire que personne         I            ne vous aime.

Monde est en nous          T               socialement.

Monde est en nous       É               affectivement.

Monde est en nous      *               charnellement.

Monde est en nous      D             matériellement.

Monde est en nous       ‘              spirituellement.

Supprimer toutes les    U          choses,  cerveau,

Est se rapprocher du      N        vide niveau zéro,

Zéro de cette représen      *      tation du monde

Où nous baignons, qui       D         nous entoure,

Zéro de notre présence      É           et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier        S             dans sa tour.

On ne nait jamais           E           seul au monde,

On meurt entouré         R        de tout un monde

Mais même reclus       T        perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un     *      nous force à exister.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

537 4

.

Un piédestal fracturé avec statue

Un  trophée sportif  ou  artistique,

En haut, comme une sorte d’oasis,

En bas désert et trace de chemin.

.

Le désert est un espace de solitude absolu

qui nous conduirait à rechercher un oasis

chemin parcouru laisse des traces de pas

dans le bon/mauvais sens, fond/forme.

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

 Symbolique

 .

Selon le Larousse le mot chemin

Polysémique renvoie à plusieurs notions :

Voie établie pour mener d’un lieu à l’autre.

Le chemin est aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir

La voie suivie pour atteindre un but,

La progression d’un état à l’autre

Étapes amenant à ce résultat.

.

Le chemin évoque à l’homme

Une longue  traversée des ténèbres,

Du savoir, voire de l’ignorance

Et de ses doutes pour aller vers

Les lumières de la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

.

Descriptif

.

537 – Vrai, qu’en l’immensité du désert !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme droite /   Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

537 6

.

Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

Symbolique 

 .

Le sens usuel de « traces »,

En tant que « suite d’empreintes

Ou d’impressions laissées sur le sol

Par le passage de quelqu’un

Ou de quelque chose » n’est pas

Le seul à renvoyer à la scène primitive

De l’empreinte de pied.

.

Les acceptions techniques de ce terme

Renvoient elles aussi au fait de

« Suivre une piste … la trace

Désigne le respect d’une

Direction précise et bien définie.

journals.openedition.org/trivium/4171

.

.

Corrélations

Fond/forme 

Une trace dans le désert est un signe de vie,

Qu’il soit pris au sens propre ou bien figuré :

 Elle permet de se raccrocher à quelque chose

Au lieu de rien, le vide, le néant, le désespoir

Il y a traces de l’humain partout sur Terre

Il suffit de rester ouvert pour les capter.

 .

.

Dans l’immensité du désert

.

Scénario

.

L’ombre portée des deux chameaux et cavaliers est impressionnante,

suivre une piste, quelle qu’elle soit, est une bonne idée dans un désert,

sinon l’on risquera de s’y retrouver complètement perdu, sans espoir.

.

Visuels et textuels  >>

536 – La solitude n’est pas l’inverse de présence

Visuels et textuels  >>

.

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

.

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience du non-être,

Autre, témoin impuis  sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus, qu’à  se, reconnaitre.

.

Et, soudain, quand ça repart  et  revient

Lors la présence de l’autre vous retient,

Votre solitude, vaincue,  vous convient.

Force  et  fragilité s’associent  en bien,

Fantôme  se transformant  en  amant,

Ces liens vous en  serrent … follement.

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute altérité

Infinie en notre profonde solitude :

Lors plus d’amours, plus  de sollicitude !

.

Quand notre mélancolie s’inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous acceptons, de bonne foi

Moments où nous serons présents, unis, à deux,

En ce silence  profond de nos vœux, nos aveux.

.

La douce euphorie, que ,celle qui nous  berce

D’espoirs qui se concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flèches qui nous transpercent,

Vrai, délicieux, merveilleux, amour.

.

Tant, la présence de l’autre

N’empêche pas solitude,

Si indifférent demeure,

À notre état d’humeur.

.

Et,  parfois,  je  me  sens,

Trop présent  à moi-même

Lors n’est pas tout le contraire,

Seul avec ma vacuité complète.

.

.

Extensions

.

La solitude imposée

Et la solitude … choisie,

Seraient comme deux faces

D’une seule, et même, réalité

Qui nous mène et nous entraine

Dans bon nombre d’états contraires

Content d’être seul à respirer, souffler,

Ou bien triste d’être laissé pour compte

Par les autres, bien qu’on les ait sollicité

N’est pire solitude que celle vous privant

De la présence des autres et qui finit par

Vous enfermer sans solution de sortie !

Il en existe, qui ne supporte pas, un

Seul moment de solitude pour se

Retrouver face à eux-mêmes :

Leur salut pour eux, sera

Dans toute compagnie,

Quelle qu’elle soit.

.

La solitude est un cadeau que l’on se fait quand on l’a choisie,

Elle devient empoisonnée quand on la subit

Le mieux est l’alternance entre absence et présence de l’autre,

Quel qu’il soit : amant, mari, ami, ou famille

De manière à remplir et équilibrer sa vie intérieure, son âme,

Par les richesses de sa vie extérieure et trier

Les bons et les mauvais moments, idées, relations et opinions.

On est seul devant soi-même, nature, ou art.

Celui, celle, qui n’aura à l’intérieur de lui qu’une coquille vide

Dès qu’il se retrouve seul, angoissera un max.

.

Pour sûr, nous naissons, vivons, mourrons seul,

Dès lors que personne ne peut être à notre place.

De là à se dire «seul au monde», il y a un gouffre !

.

Personne ne peut vivre que «pour et par lui-même».

Présence de l’autre, des autres, nous est indispensable.

S’il est absent, physiquement : présent, psychiquement.

.

Il existe une solitude insidieuse, et presque inexplicable

Vous vous trouvez seul à défendre une de vos passions :

Personne ne comprend, cherche à  vous comprendre !

.

Ce n’est pas celle d’autiste même si ça lui ressemble

Juste  une incapacité de se mettre à votre place :

Les autres sont d’accord sur idée, sauf vous.

.

.

536 – Calligramme  

 .

La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience  du non-être,

Autre, témoin impuis  S   sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus        O      qu’à se reconnaitre.

Et, soudain, quand         L       ça repart et revient

Lors la présence de          I         l’autre vous retient,

Votre solitude vain            T          cue,  vous convient.

Force  et  fragilité             U         s’associent  en bien,

Fantôme se trans              D        formant  en  amant,

Ces liens vous en              E       serrent … follement.

.

********************************************

********************************************

.

La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute  P altérité

Infinie en notre profonde  A    solitude :

Lors plus d’amours, plus    S  de sollicitude !

Quand notre mélancolie s’   *    inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous ac    I     ceptons, de bonne foi

Moments où nous serons   N      présents, unis, à deux,

En ce silence  profond    V    de nos vœux, nos aveux.

La douce euphorie    E     que celle qui nous berce

D’espoirs qui se  R   concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flè S  ches qui nous transpercent,

Vrai, déli  E  cieux, merveilleux, amour.

Tant, la présence    P  de l’autre

N’empêche pas  R  solitude,

Si indifférent  É      demeure,

À notre  état   S    d’humeur.

Et,  parfois,      E      je  me  sens,

Trop présent      N           à moi-même

Lors n’est pas         C             tout le contraire,

Seul avec ma           E              vacuité… complète.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

536 4

.

Une forme assez peu définissable

Qui ressemblerait à une poterie

Comme en solitude, abandon

Égarée en quel qu’étagère ?

.

La présence sera évoquée par vase grand ouvert

l’absence, par le bol renversé, refus d’ouverture :

selon qu’on est à l’endroit, ouvert ; envers, fermé

on manifeste ou non, sa présence, disponibilité.

.

Poterie dont on entrevoit  que moitié

Par une  totale  absence  de l’autre :

Solitude sera se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

 .

 Symbolique

 .

Une poterie est

Un récipient à ouverture

Large et souvent sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

Aujourd’hui, la simple forme type

De poterie, tournée ou un récipient

En diverses matières : (céramiques,

Grès, faïences, métalliques) destiné

À recevoir  divers  liquides  plus

Ou moins visqueux à chaud.

Wikipédia : poterie

.

  Descriptif

 .

536 – Solitude n’est pas inverse de présence

Alignement central   /  Titre oblique    /   Thème  solitude

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : solitude

.

.

Fond

.

Évocation

.

536 6

.

Solitude est se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

Mais parfois on n’a pas le choix

Dans le cas de désocialisation.

 .

Symbolique 

Chacun éprouve

À des moments de sa vie

Un sentiment de … solitude.

.

Célibataire rend parfois cet état

Plus difficile, et  voire angoissant.

On peut aussi se sentir seul

Au sein de son couple.

.

La solitude n’est

Toutefois pas toujours

Ressentie négativement:

Beaucoup choisissent la solitude

Pour  méditer ou pour déstresser.

Source : express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Si la présence d’un ou quelques autres

Êtres aimés ou pour le moins appréciés

Diminuera ou modèrera  toute solitude,

Elle ne la supprimera pas, pour autant.

 .

Il   faut, en  complément, qu’un bel élan

Vienne de la personne qui se sent seule,

Sinon se sentira comme abandonnée.

 .

Le mieux, pour éviter toute solitude,

Est d’aller vers, solliciter d’autres

À même compatir à votre souci

De ne voir personne, le jour !

   .

.

Une écoute plus une présence

.

Scénario 

.

La solitude a du bon, thérapeutique en position lotus, bien-être

ou encore, dans une barque, sur une rivière, en pleine nature,

ou enfin, pour admirer un paysage beau comme un tableau.

.

Visuels et textuels  >>

535 – Confrontation, comparaison, domination

Visuels et textuels >>  

.

Confrontation, c’est être  devant

Nez à nez avec un autre ou une chose

Argument qui, pour vous, n’est pas rose

Dont vous sortirez gagnant ou perdant.

.

Lors  domination,  c’est être … dessus

Quelqu’un, chose  qui serait dessous,

Qui  force à n’être   ce que vous êtes

Avec peu  chance, sortir, grandir.

.

Se  comparer  d’être  à  côté :

Tancer, juger, pour trouver

Qui est meilleur, est différent,

Par rapport à soi : mieux avant.

.

Confrontation, comparaison, domination,

Voir devant,  derrière,  de tous côtés,  ailleurs,

Sur les fils de discours se trame celui des bonheurs

Pour peu que vous résolvez en décalé ou contradiction

Domination,  confrontation  ou comparaison ou action,

Vous êtes en position devant, derrière, à côté ou ailleurs.

.

Vous êtes un poète décalé en déclamations, inspirations

Sur le fil funambule, discours produit un irréel bonheur,

Comparaison telle qu’autres  vous manquent, à pleurer,

Avec eux, vous sentez seuls, dans votre vie à cheminer.

.

Manquer de l’autre, manquer à l’autre : affaire syntaxe,

Point, mais  une  affectivité, réciprocité, rendant  furax

Parfois être seul entre deux affections,  ou  obligations,

C’est prendre le temps de vous réfugier jardin peuplé

De tas de gens  connus  que   vous  avez  fréquentés

Parlant,  de  vous,  en  partageant   vos  passions.

.

D’être  enfermé,  isolé, se conjugue,  s’enchaine,

Ce ne seront les  autres  qui   vous  retiennent,

Que la solitude à deux soit pire ou meilleure,

On est seul au monde, et même à plusieurs.

.

.

Extension

.

Confrontation, comparaison, domination :

Le processus même, de vie en société,

Vous y obligera, un jour ou l’autre

Les premiers seront inévitables,

Le dernier est le plus alternatif,

N’en sera pas le mieux-disant.

.

La confrontation est permanente

Depuis le début jusqu’à la fin de sa vie :

L’on ne peut échapper à son statut actuel

Et encore moins … à la réalité des choses,

Des mondes, des autres, de sa propre vie.

.

Toute comparaison  demeure  provisoire,

Évolue avec normes sociales acceptables

Autant que par son parcours individuel,

Pour s’adapter et pour tenir, si possible,

Le haut de la courbe, le milieu du pavé.

.

Toute domination est constitutive

Du tous les comportements humains,

Mais domination de qui, au nom de quoi :

Les élus représentent les votants,

Mais les dictateurs, non !

.

Plus grand, plus gros, plus fort,

C’est normal que l’homme domine,

Mais domine qui et quoi et pourquoi,

Histoire l’impose mais ne l’explique pas.

Le cerveau et le cœur de l’homme n’est pas

Plus grand que celui  de la femme : à égalité

Et souvent la femme domine par sa subtilité !

.

La domination n’est ni un bien, un mal en soi

Tout dépendra de sa manière et de sa pratique.

Certains, certaines la rejettent : abus de pouvoir,

D’autres la souhaitent, dociles à autre bon vouloir.

.

Mais on peut renverser l’argument par l’éducation

Le choix est prédéterminé, la domination s’impose

On est en droit de se poser la question soumission,

Rester passif évite confrontations, comparaisons.

.

.

535 – Calligramme

 .

C

Confrontation,     O  c’est être  devant

Nez à nez avec un   N autre ou une chose

Argument qui, pour F   vous, n’est pas rose

Dont vous sortirez     R  gagnant ou perdant.

Lors domination,        O       c’est être … dessus

Quelqu’un, chose          N        qui serait dessous,

Qui  force à n’être         T             ce que vous êtes

Avec peu  chance          A              sortir, grandir.

Se comparer                T                 d’être à côté

Tancer, juger,             I               pour trouver

Qui est meilleur        O             est différent,

Rapport à soi           N           mieux avant.

*

Confrontation, compa   C      raison, domination,

Voir devant, derrière,        O      de tous côtés, ailleurs,

Sur les fils de discours se      M    trame celui des bonheurs

Pour peu que vous résolvez    P    en décalé ou contradiction

Domination,  confrontation    A     ou comparaison ou action,

Vous êtes en position devant   R     derrière, à côté ou ailleurs,

Vous êtes un poète décalé en    A      déclamations, inspirations

Sur fil funambule, discours      I       produit un irréel bonheur.

 S

Comparaison telle qu’autres    O       vous manquent à pleurer,

Avec eux, vous sentez seuls,     N      dans votre vie à cheminer.

Manquer de l’autre, manquer  *         à l’autre : affaire syntaxe,

Point, mais  une  affectivité,    D        réciprocité, rendant furax

Parfois être seul entre deux      O       affections,  ou  obligations,

C’est prendre le temps de         M      vous réfugier jardin peuplé

De tas de gens connus                I       que   vous  avez  fréquentés

Parlant,  de vous,  en                 N         partageant  vos  passions.

D’être  enfermé,  isolé,              A          se conjugue,   s’enchaine,

Ce ne seront les  autres             T            qui    vous    retiennent,

Que la solitude, à deux             I               soit pire ou meilleure,

On est seul au monde,             O               et même à plusieurs.

 N

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.535 4

.

Comme une porte, anfractuosité

Deux têtes personnes en un couple,

Qui se font face  et se confrontent,

Avec ou sans envie de comparaison.

.

Se confronter n’est pas se confondre

et se comparer n’est pas s’affronter,

le face à face  est un comportement

accorde forme/fond quel qu’il soit.

.

Confrontation déclenche comparaison

Peut conduire à domination sans partage,

Si le seul but devenait de réduire l’autre

À situation de soumission en couple.

.

Symbolique 

.

Pourquoi les hommes fuient les disputes ?

Lorsqu’ils sont stressés et qu’ils sont face

À un visage féminin qui serait en colère,

Les hommes ont tendance à se

Désintéresser, naturellement, du conflit,

Indiquait une étude américaine.

.

En situation inverse de confrontation,

Les femmes réagissent autrement :

Elles se feraient  bien plus «collantes»  et

Recherchent un soutien émotionnel.

Leur cerveau ne réagirait pas de la même

Manière  que  de  nombre  d’hommes.

.

Alors que l’activité que l’on  dit  cérébrale

Des femmes, s’accroît sensiblement 

«Dans la zone affectée à la compréhension

Des émotions émises des autres»,

Celle des hommes diminuerait,

D’où leur «désengagement»

Social et émotionnel.

20minutes.fr/sciences/-sciences-lorsqu-

stresses-hommes-desinteressent-disputes

.

Descriptif

 .

535 – Confrontation, comparaison, domination

Alignement central   /  Titre droit    /   Thème  l’autre

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé  à forme

Symbole de forme : confrontation / Symbole de fond : comparaison

.

.

Fond

.

Évocation 

.

535 6

.

Confrontation déclenche comparaison

Peut conduire à domination sans partage,

Si le seul but devenait de réduire l’autre

À situation de soumission en couple.

.

Symbolique 

 .

Dans les contes de fées

Et  les  films  d’Hollywood,

Les personnages se rencontrent,

Tombent amoureux, vivent heureux

Ensemble avec enfants pour l’éternité.

.

Pourtant notre vraie vie est souvent loin

De ressembler à ce conte à l’eau de rose !

Vrai que nous avons presque tous, vécu,

À un moment ou un autre de notre vie

Un amour que l’on dit  non partagé

Auquel  on se met  à se confronter

Par comparaisons projetées !

.

Comment  faire  pour se sortir

D’une situation souffrante?

Comment oublier, passer

À  tout  autre  chose ?

canalvie.com/couple/

amour-et-relations

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Confrontations et comparaisons

Sont deux attitudes, constructions,

Il n’en est rien de toute domination,

Qui interrompt  échange, discussion.

.

On se compare parfois par projection

Sur quelque histoire par identification,

On se confronte au réel en virtualisation

Et l’on transfert solution sur sa situation.

.

.

Domination humaine 

.

Scénario

.

Confrontation : pour sûr l’avantage, ici, irait au plus fort !

Comparaison : entre homme, femme, qui est égal, différent ?

Domination : sort d’esclave, servante ou princesse d’un mâle ?

.

Visuels et textuels >>

534 – Je me sens seule sur mon chemin

Visuels et textuels  >> 

.

La solitude

Et  compagnie

S’ils …  alternent

On en tire  profit,

Mais  la  solitude

Parmi les autres

Devient la pire

Qui soit vôtre.

 .

Certains pensent m’accompagner

Alors que je ne fais que les croiser,

N’étant sur même longueur d’onde,

N’entends pas bruits de leur Monde.

.

Le chemin n’est plus  en ligne droite,

Et qui plus est sur lui parfois, je boite,

Lors foule anonyme emprunte le même,

Je ressens comme une solitude, extrême.

.

Le chemin restera parsemé  d’embuches

Et, si, sur vous, je fonce  ou je trébuche,

C’est que ma solitude me pèse empêche

De voir en vous, un autre que revêche.

.

Me sens seul sur mon chemin

Même si je marche avec voisin,

L’un me ramène sur son terrain,

L’autre me fait sentir, c’est la fin :

.

Chacun sait combien il est malsain

De demeurer en sa seule compagnie

L’on perd le sens réalité, compromis,

D’étalon fringant, je redeviens gamin.

.

Seul, de ne pas trouver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être compris pas être aidé

Seul, de ne pas être  entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir exister, pas être aimé.

.

Quatre formes  de solitudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste chargée en affectivité.

.

Vaut-il mieux persister,  tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par  autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Extension

.

Solitude est réalité

Mais pas une fatalité :

Tout humain a une famille

Des collègues et des voisins,

Des occasions de rencontrer

Nombre  d’autres  personnes

Et la possibilité d’y renoncer.

.

Retrait sur soi n’est pas bon :

«On se sent mal accompagné

En sa seule compagnie.»

Dit un proverbe.

.

Être seul est parfois

Un choix personnel :

On se sent seul au milieu des autres :

Être isolé est souvent un état de fait

On ne rencontre ou on ne peut

Rencontrer personne !

.

Seul avec soi-même

Ou seul avec  un  autre,

Ou seul avec tous les autres,

Ma solitude n’est pas la même,

Elle est, de plus en plus, extrême ;

De marcher sur un chemin physique

Ou d’existence l’augmente ou diminue.

.

Le mot «chemin» peut être interprété

De deux manières, sens propre, figuré,

Dans le premier cas, c’est momentané,

Dans le second, un état qui peut durer.

.

Lors on chemine, rencontres possibles,

L’on reste seul,  rencontres impossibles,

Faut aller vers l’autre pour être crédible,

Il verra ainsi, pour lui vous êtes sensible.

.

Fuir le monde, aller en pleine campagne,

Se terrer chez soi, en chambre, en son lit,

Coupez téléphone, fermez à clé, la porte :

Vous passerez de solitude à un isolement.

.

Le cerveau ne recevant plus de sensations

Se videra de toute activité, contenu, sens :

Dieu merci, si vous avez une famille, amis,

Vous ne resterez pas longtemps en tel état.

.

.

534 – Calligramme  

 .

La solitude

Et    compagnie

S’ils             alternent 

En ti            rent profit,

Mais            la solitude

Parmi        les autres

Devient      la pire

Qui soit vôtre.

 .

***************

*******************

.

Certains  pensent  M     m’accompagner

Alors que je   ne fais  E       que   les   croiser,

N’étant sur    même     *       longueur     d’onde,

N’entends       pas           S    bruit de leur   Monde.

Le chemin       n’est          E    pas en ligne        droite,

Et qui plus      est sur        N     lui parfois,       je boite,

Lors foule       anonyme      S     emprunte         le même,

Je ressens        comme          *     une solitude       extrême.

Le chemin        restera          S      parsemé  d’      embuches

Et, si sur          vous, je          E    fonce ou je          trébuche,

C’est que       ma solitude    U        me pèse         empêche,

De voir       en vous, un       L        autre que        revêche.

*

Me sens seul           S     sur mon chemin

Même si je mar      U      che avec voisin,

L’un me ramène     R      sur son terrain,

L’autre me fait        *    sentir c’est la fin

Chacun sait com    M  bien il est malsain

De demeurer en      O sa seule compagnie

L’on perd le sens     N  réalité, compromis

D’étalon fringant      *       redevient gamin.

*

Seul, de ne pas trou    C   ver sens à son utilité,

Seul, de ne pas être     H   compris pas être aidé

Seul, de ne pas être      I    entouré, accompagné,

Seul, de ne pas se voir  N   exister, pas être aimé.

Quatre formes  de soli   *   tudes qui s’enchainent,

Sauf celle où je suis sans      cesse en hyperactivité

Avec, toutefois,  la peur      d’être rejeté, à la traine,

Tant, moindre action reste    chargée en affectivité.

Vaut-il mieux persister,    tout seul, sur son chemin,

Qu’être accompagnée par   autres, question sans fin,

Ceux  qui vous mènent  sur  leur terrain  prédilection

En vous faisant croire vous êtes dans fausse direction.

D’abord, faut croire, en soi, pour  asseoir ses décisions,

Autre devient miroir avocat de propre raison ou passion

Il est toujours malsain  de rester  en sa   seule compagnie

L’on finit par perdre sens des réalités, art du compromis.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

534 4

.

Une sorte de sculpture moderne,

Ou un chandelier posé à l’envers,

Une posture des  plus  féminines

Représentant corps sans tête ?

.

Posture féminine, attente interrogative,

comme sentant seule, égarée, délaissée,

ce qui fait que forme converge vers fond

ce qui serait différent si en mouvement !

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

.

Symbolique 

.

Chacun éprouve à certains

Moments de sa vie, vrai

Sentiment de solitude.

Être célibataire rend

Souvent cet état plus

Difficile, voire angoissant.

On peut aussi bien se sentir

Seul au sein de son propre couple.

Elle n’est toutefois pas toujours

Ressentie que… négativement:

Il y a certains qui choisissent

La solitude pour méditer 

Ou voire pour déstresser.

express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

.

Descriptif

 .

534 – Je me sens seul sur mon chemin

Alignement central   /  Titre droit   /  Thème  solitude

Forme anthropo /  Rimes égales /Fond accordé  à forme

Symbole de forme : solitude / Symbole de fond : posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

534 6

.

.

Cette posture de la femme évoquerait

Sa solitude dans sa vie :

Elle peut être positive si elle est choisie,

Négative si subie !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier,

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture concerne une attitude,

Façon de se tenir, placer  ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu,

Mais ce sens initial  est lié à la situation

Dans laquelle  s’opère  prise d’attitude.

.

Lors  d’une cérémonie  de funérailles,

Il est d’usage de se tenir tête baissée,

Mains jointes, air triste, recueilli :

Qui agirait autrement courrait

Risque de se faire remarquer

En toute mauvaise part.

Ressources-socius.info/index.

php/Lexique/21-lexique/69-posture

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Solitude demeure une posture,

Soit d’attente au bord du chemin,

Soit de refus rencontrer quelqu’un.

Il est vrai qu’après une déception,

En son for intérieur, on se mure.

On attend plus rien des autres,

L’espace, le temps sont vides.

.

Seul au monde !

.

Scénario

 .

Que ce soit en pleine campagne  ou en plein désert ;

que ce soit en pleine montagne ou en bord de mer ;

que ce soit sur route ou sur pont : je me sens seule !

.

Visuels et textuels  >> 

167 – De vague en lame en vague à l’âme

Visuels et textuels >>  

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

.

Derrière grande baie vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,  gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse   informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,  les raisons, les amers.

Une  lame, très forte, sournoise,   parvient,

À monter sur la terre et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,  avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,  dans un enfer  aérien.

.

Ce ne sont, pourtant  pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer alliée  à celle du vent,

Décuplant son effet,  découple le sentiment,

Lui  donne  un  vague  à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle  y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme ,son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne.

.

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Echappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Extension

.

Une tempête restera, toujours … une tempête !

Certaines nous marquent plus que d’autres,

Par les dégâts qu’elles causent sur zones

Côtières, voire à l’intérieur des terres.

.

La regarder, derrière une vite, à l’abri, chez soi,

Et la subir, en mer, sont deux événements

Vécus différemment, l’on s’en doute.

.

Dans les deux cas, c’est notre propre soumission

Propre impuissance … qui nous coûtent :

N’y pouvant rien, sauf à nous protéger

.

Suffit d’attendre qu’elle se termine pour reprendre

Activité normale à l’extérieur, grand air,

Sans moindre crainte, appréhension.

.

Une vague est une forme de l’eau qui monte, s’enroule

Parfois, maintient un long  parcours et en fin s’écroule.

Elle précède une autre, succède  à une autre, et, pareille,

Ou presque, car il y aura une différence, force et hauteur,

Son roulement fait un grand bruit  en venant se fracasser

Contre des rochers abrupts, si ce n’est phare en haute mer.

Elle est, toujours, en mouvement, lors, tous ses instantanés,

Ne seront que des photos prises en un centième de seconde.

Infatigable, les jours de tempête, oscille entre fête et défaite.

.

La pratique du pilon, connotée

Très négativement par majorité

 D’éditeurs  et  surtout d’auteurs,

Évoque  un échec … sinon  total,

Du moins partiel, mauvais calcul,

Même si recyclé pour autres livres.

.

Il s’agit d’un éternel recommencement

La vague emporte tout, ne meurt jamais

Il y a de quoi avoir  un vrai vague à l’âme,

Qui grossit quand on est en grosse tempête.

.

.

167 – Calligramme

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

Derrière grande baie   D                                         E      vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,      E                                        N    gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse      *                                        *     informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,     V                                    V      les raisons, les amers.

Une lame, très forte,    A                                 A       sournoise,   parvient,

À monter sur la terre   G                               G      et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,   U                            U      avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,    E                         E     dans un enfer  aérien.

Ce ne sont, pourtant    *                       *     pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer  E                   À    alliée  à celle du vent,

Décuplant  son effet,   N                *   découple le sentiment,

Lui donne un vague     *              L    à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue    L          ‘  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle   A           y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  M     M   déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme  E     E   son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne,

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Échappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

167 4

.

Évocation 

.

On peut y voir : un pilier,

Un piédestal avec une statue,

Moi je penche pour un pilon 

Avec mortier et bol dessous.

 .

Difficile de comparer une vague à un pilon,

même si ses coups redoublés, écraseront tout

le vague à l’âme est trop subtil pour tomber

sous ses coups : forme n’épouse pas fond.

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 En miettes ou en poudre.

.

Symbolique

 .

Pilon est ustensile

Associé  à  un  mortier.

C’est un symbole masculin.

Pilon, mortier symbolise le coït.

En effet, le mortier  est associé à

La féminité et symbolise l’utérus,

Le pilon évoque sexe masculin :

Friction produite en mortier

Symbolise le feu intérieur,

La semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-pilon.html

.

Descriptif

 .

167 – De vague en lame en vague à l’âme

Alignement central  / Titre analogue  /Thème  mer

Forme conique /Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piler   / Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

167 6

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 Tempête dans un bénitier

.

Symbolique 

 .

La tempête dans toutes ses

Déclinaisons météorologiques

Est, toujours, significative  des

Humeurs que nous traversons.

.

Le  climat  des rêves  symbolise

Le  climat  que  nous  vivons  en

Vie familiale ou professionnelle.

La tempête  serait  le signe d’une

Mésentente profonde  et peut-être

Dévastatrice qui traverse notre vie.

.

Si c’est sur terre, tempête est passagère,

Les rapports sont difficiles durant cette période.

Si cette tempête est liée à l’élément marin, et à l’eau,

Elle est issue de comportements inconscients, perturbants.

C’est à notre insu que s’est déclenché un tel climat de passion.

Psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Tempete

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De vague en vague

Et de lame en lame,

À en perdre son âme

L’angoisse me damne,

À corps perdu, je survis

Croyant que c’en est fini.

 .

Entre un envol et un plongeon en mer

.

Scénario

.

Une vague en lame, bien enroulée, qui s’apprête à s’effondrer.

Dessin en volutes évoquant une vague qui avance avec le vent.

Une belle qui se fracasse en hauteur sur les rochers en geyser.

.

Visuels et textuels >> 

166 – Quand le vent se prête, se mêle, s’empêtre

Visuels et textuels  >>  

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne devrait pas

Et  qu’il  n’en  sort pas !

Il souffle,  siffle,  s’offre,

Il sort tout de son coffre,

Contourne tout obstacle,

Sens inverse, ne renâcle !

.

Aimer le vent c’est aimer,

D’être ici  puis là, ailleurs :

N’avoir de compte à rendre

À personne hormis Éole !

 .

Quand le vent se prête à la vague

Et pour la faire monter plus haut

Il fera usage  de sa force d’assaut,

Et secouera le bateau qui divague.

 .

Du  sommet, il  plonge  son étrave,

Au fond  d’un creux,  qui l’entrave,

Dans sa course le bateau est épave

Tant sa coque en pleure en bave !

 .

Quand le vent se mêle aux nuages,

Ces derniers sont loin d’être sages :

Ils craquent, en éclairs, en tonnerre,

Boules de feu tombantes fendant l’air.

 .

Il plie, il ploie des arbres, arbrisseaux,

Lors déracine ceux qui lui tiennent tête

Toute forêt ne sera pas, avec lui, à la fête,

Lors vents, pluies tombent sur elle à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

Extension

.

Le vent se mêle aux pluies, aux nuages, aux vagues,

Aux bateaux, à tout ce qui bouge, tout ce qui lui tient tête.

L’orage en éclairs  se transforme en ouragan dévastant tout.

Pas assez de vent, les voileux fulminent de ne plus avancer,

Rentrer  au  port, mais  trop, les  mêmes  s’encalminent,

De ne plus pouvoir  en sortir, calme plat, dit  pétole».

.

Comment fait-il pour faire monter une telle masse,

Plate, liquide, stable jusqu’à dix mètres de hauts,

Voire davantage entre géants creux et sommets

Ne faisant que souffler sur la surface de l’eau.

.

C’est un peu comme le feu  avec des braises

Sur laquelle  on soufflerait  pour  exciter,

Une flamme bien nourrie, gigantesque,

Qui brûle les bois avec un bruit d’enfer

Au point d’être poussé  à s’en éloigner !

.

Le vent est instable mais il est prévisible

Ne peut durer qu’un temps, non permanent,

Sauf en quelques parties du globe où il souffle

Comme en Patagonie, jusqu’à en devenir fou !

.

Le vent et le moulin s’accorde ou se désaccorde

Quand il est trop faible, il ne le mettra en branle,

Et, quand il est trop fort, il l’oblige s’en protéger !

Le vent prendra des formes, et allures différentes.

Combien de noms lui sont attribués ou ventilés ?

Entre son doux zéphyr, et ses violentes tornades,

Il nous jouera ses musiques d’ange et de diable

Et il s’en ira après des dégâts…considérables.

.

.

166 – Calligramme

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne      devrait pas

Et qu’il n’           en sort pas !

Il souffle,                 siffle, s’offre,

Il sort tout                    de son coffre,

Contourne                           tout obstacle,

Sens inverse,                              ne renâcle !

QUAND

Aimer le vent ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ c’est aimer,

D’être ici ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ puis là, ailleurs :

N’avoir de ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ compte à rendre

À personne ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ hormis Éole !

LE VENT

Quand le vent se ¤¤¤¤¤¤¤¤ prête à la vague

Et pour la faire ¤¤¤¤¤¤¤¤ monter plus haut

Il fera usage de ¤¤¤¤¤¤¤¤ sa force d’assaut,

Et secouera le ba ¤¤¤¤¤¤  teau qui divague.

SE PRÊTE

Du sommet ¤¤¤¤ il plonge ¤¤¤¤ son étrave,

Au fond d’un ¤¤¤¤ creux qui ¤¤¤¤ l’entrave,

Dans sa course ¤¤¤ le bateau ¤¤¤¤ est épave

Tant sa coque ¤¤¤¤ en pleure ¤¤¤¤ en bave !

DÉPÊTRE

Quand le vent ¤¤¤ se mêle ¤¤¤¤ aux nuages,

Ces derniers ¤¤¤ sont loin ¤¤¤  d’être sages :

Ils craquent ¤¤¤ en éclairs ¤¤¤  en tonnerre,

Boules de feu ¤¤ tombantes ¤¤ fendant l’air.

S’EMPÊTRE

Il plie, il ploie ¤¤ des arbres ¤¤¤ arbrisseaux,

Lors déracine ¤¤ceux qui lui ¤¤ tiennent tête

Forêt ne sera ¤¤ pas, avec lui ¤¤¤¤¤à la fête :

Vents, pluies ¤¤  tombent sur elle ¤¤ à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

166 4

.

Évocation 

.

Une vieille tour bien ronde,

Un pigeonnier du moyen-âge

Ou une meule de foin, de paille,

Aussi bien qu’un moulin à vent.

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

.

Cela fait mille ans, au moins, que le moulin

Et le meunier, se sont installés en campagnes,

Au bord des rivières, ou sur quelques collines.

Ce n’est que vers le XI° siècle que sa présence

Se manifeste dans les textes, dans les images.

.

Dès que les manuscrits se mettent

À conter des histoires profanes,

Le moulin apparaît en des gravures,

Lors le meunier apparaît dans des textes.

Existent autres moulins que le moulin à grains

Mais ils sont moins intégrés à la vie quotidienne 

Modifié, source : vallee-du-ciron.com/Architecture/CDMoulin

.

Descriptif

 .

166 – Quand le vent se prête … s’empêtre !

Alignement central/ Titre intercalé /Thème  météo

Forme droite /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : moulin   / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

166 6

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle,

Un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable,

De l’invisible,

de la force.

.

En mythologie grecque,

Le vent est Éole,

Dieu du vent.

.

A contrario, lors de ses

Agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité

D’instabilité et d’inconstance,

Et, comme  force  élémentaire,

Associé  aux Titans, il manifeste

Sa violence et son aveuglement !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien ici

.

.

Vent et vague contre une digue

.

.

Scénario

.

Quand on voit ce panneau, c’est qu’il y a souvent du vent fort,

et tantôt le vent souffle, de manière régulière, durant un temps,

et tantôt de manière orageuse, tourbillonnaire, trombe, tornade.

.

Visuels et textuels  >>

165 – Quand le galet est rond, le galet est con !

Visuels et textuels >>  

.

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons, ou  leurs sons :

En vagues d’eux, voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes, on parle de sable et rocher,

Et, plus rarement de plages avec galets.

Marcher sur eux, créerait l’instabilité,

Comme si l’on butait sur un boulet.

Finalement, le galet, c’est rond ;

Finalement, le galet, c’est con

Ça rime bien, avec abscons,

Mais, des côtes fleuron.

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer, rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Extension

.

Symboles de la sérénité lors ils sont empilés, chez les

Tibétains,

Repères des sentiers et de croisées  des chemins en haute

Montagne,

Ornementations des allées jardins dans les villes, décorations

Dans les salons,

Galets servent à de nombreux usages, pratiques économiques

Et voire mystiques.

Il reste interdit d’en prélever sur les côtes, notamment pour en

Faire  un  commerce.

On en voit, le plus, dans les cours des châteaux du Moyen-Âge

Jusque la Renaissance.

Lorsqu’ on mélange plusieurs galets de textures, de formes et

De couleurs  différentes,

On obtient un rendu visuel, du plus bel effet : matière brute,

façonnée par le temps,

Et la nature, on rejoint les arcanes intemporels de cultures

Des plus sculpturales.

Quand on les observe, un à un, sur la grève, aucun ne se

 Ressemble même étant

Tous ronds, ovales, oblongs, difformes et informes :

Ils nous ressemblent.

.

Un galet, c’est une pierre ronde de tous les cotés

Qui, pour la plupart, roule en boule sur les plages,

Font faire à la mer en se retirant ce bruit de succion

Comme si on les roulait les uns par-dessus les autres !

Certains les érigent, cairns, les alignent, bordure d’allée

Et des artistes les peignent pour servir d’objets décoratifs

En somme le galet, certes,  est rond mais il n’est pas si con,

Sinon ils se ressembleraient tous or pas un n’est son jumeau

Certains lui trouvent même de l’esprit, pour méditer sur lui …

.

La mer, sans arrêt, roulait ses galets

Les cheveux défaits / Ils se regardaient.

Deux enfants  au soleil, de JEAN FERRAT

Cela dit, que des galets évoquent l’enfance,

Rien de très étrange,  à faire des ricochets,

Avec de petits et bien plats, cela va de soi.

Idem pour élévations galets, ésotériques

Des peintures indigènes, hiéroglyphes.

En somme ce sont supports de jeux

Et pour les meilleurs, d’art brut

Sinon stylisé, jamais abstrait.

.

.

165 – Calligramme

  .

QUAND LE GALET EST

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons,   ou  leurs sons :

En vagues d’eux     voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes on     parle de sable et rocher,

Plus rarement …….….…..  de plage de galets.

Marcher sur eux ….……….…. crée l’instabilité,

Comme si on butait …..……..…… sur un boulet.

Finalement le galet ….………….…… c’est rond ;

Finalement, galet …….…..……….….. c’est con

Ça rime bien, avec ………..………. abscons,

Mais, des côtes ……………….. fleuron.

 ROND, LE GALET EST CON 

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

165 4

.

Evocation 

.

Ça peut être un château d’eau 

Un pied de table ou une colonne,

Une salière pour la chef cuisinière

Tout aussi bien qu’un bilboquet !

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

Symbolique 

L’origine du

Jeu de bilboquet

Reste assez obscure.

Certaines sources disent

Qu’il  serait  apparu  pour

La première fois en France,

À la fin du XVIe siècle.

.

Mais les vêtements

Des plus anciennes gravures

Montrant des joueurs

De bilboquet sont du XVIIe siècle.

.

Inventé en France au XVIe siècle

On fait mention du mot «bille»

De bouquer (« encorner »,

Comme le fait un bouc).

Wikipédia : bilboquet

.

Descriptif

 .

165 – Quand le galet est rond, le galet est con 

Alignement central  /   Titre intercalé  / Thème  terre

Forme ronde /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : Bilboquet / Symbole de fond : magazine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

165 6

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

 .

Symbolique

 .

Du côté du symbole, impossible de ne pas citer

Bilboquet Magazine distillant sur le Net,

Depuis avril 2012 … un non-sens potache

Des plus réjouissants : comme quoi un

Objet  de  presque  pas  grand-chose

Bouts de bois reliés par une ficelle

Peut, parfois, donner  lieu  à de

Bien  grandes  réalisations !

littlebiscotto.wordpress.com/tag/

histoire-du-bilboquet

.

.

Corrélations

Fond/forme 

On ne manquera pas d’évoquer, voire invoquer

Une analogie, voire métaphore avec acte sexuel

Or c’est trop facile et un peu tirer par les ficelles

Il s’agit d’un simple jeu médiéval pour tout âge

Un jeu d’adresse et de patience, pas de licence !

.

Pour m’y être essayé, quelquefois vrai, j’avoue

Que si j’étais tremblant, je n’y arrivais guère.

Un jeu qui se pratique à jeun, test alcoolémie.

.

 .

Parfois un galet gravé de signes

.

Scénario

.

À la plage de galets, on a tendance à entasser pour les distinguer,

et certains parviennent à en faire de vraies sculptures plutôt … zen,

 mais face à l’immensité, que faire : toute élévation sera insignifiante

.

Visuels et textuels >>  

164 – La mer, loin de moi, me manque, des fois !

Visuels et textuels  >>  

.

La mer me

Manque des fois

Surtout lorsqu’elle

 Est trop loin de moi,

Et ce, même quand

Ne m’y baigne pas

Bien   qu’en plein

Été : trop froid.

.

Comme pour mers de tous les dangers

Homme libre, toujours tu chériras la mer,

Homme libre, toujours tu chériras… l’amer,

Homme libre, toujours tu chériras la… mère,

Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre.

.

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir devant moi

M’apaise  et me rend joyeux,

J’ouvre,  en grand, mes  yeux,

Pour l’admirer  et  malgré cela,

Elle me parait étrangère  à moi,

Et n’appartiendra pas qu’à moi

Reste indifférente à mon état !

.

Elle va et vient, ne connait pas

Les joies, bonheurs, douleurs,

Qu’elle inspire  aux humains

Qui la regardent  pratiquent

Et des fois même s’y noient.

.

J’y vois  le reflet  d’une âme,

Tantôt au repos tourmentée,

Tantôt chaude,  tantôt froide

Réponses : élans passionnés !

.

Ce doit être  sa matière fluide,

Ce doit être son aspect humide

Au gout insipide sinon très salé

Ou sa couleur, verte, ou bleutée.

.

  Toujours en mouvements, marée,

Faisant rouler des galets sur côte,

Qu’elle soit étale,  basse  ou haute,

Son paysage sera toujours sublimé

Par des poètes, musiciens, peintres,

Qui n’ont de cesse, que transformer,

Ses vues extérieures en intériorisées.

.

.

Extension

.

La mer n’est pas qu’en sa vue, quand on habite juste à côté,

À ses pieds, elle est aussi en tête, elle est aussi en cœur.

Elle va vous manquer par son absence, par la sérénité

Qu’elle vous suscite, par la beauté de ses paysages.

.

Bien que parfois chahutée par un vent violent,

Elle reste ou redevient d’un calme olympien.

Les poètes et les peintres chantent la mer

Autant que les marins, et ce bien que

D’autre manière, d’autres raisons.

.

Pour les artistes, elle est métaphorique :

Lors ils la dépeignent, ils abordent son âme.

Toujours pour les marins, elle est nourricière :

Quand la pratiquent, elle les rend euphoriques,

En dépit des efforts consentis pour la dompter.

.

La mer demeure à la fois un immense miroir,

Un immense réservoir  de toutes projections.

Elle reste  attirante, indifférente, méchante,

 Selon qu’elle vous nourrit, déplaît, engloutit.

.

Soldats, songez, que du haut de ces pyramides,

Quarante siècles d’histoires vous contemplent,

Proférait Napoléon pendant la guerre d’Égypte !

Eh bien, la nature est, bien plus vielle, bien plus

Surprenante encore pour qui sait la …  décrypter.

Pas besoin d’aller ailleurs, l’autre bout du monde

Elle est là, devant vos yeux à votre porte et portée,

Il suffit de s’arrêter et de la regarder, sans la fixer :

Elle finira par vous dire autant de vous, que d’elle !

.

Il existe mille et une représentations de la mer :

Rien d’étonnant, elle est partout, on ne s’en passe.

Mer, mère se rejoignent non seulement phonétique

Mais elle est notre mère ancestrale, soupe primitive.

.

Un vrai marin, sans mer, est comme orphelin de mère,

Elle est encore en lui, bien plus souvent qu’autour de lui,

Elle résonne lorsqu’il est à terre comme un bruit de cœur

Qu’il confond avec le sien, la nuit, comme le sac et ressac !

.

Le sentiment de pleine liberté est bien plus fort qu’ailleurs

C’est pas qu’on puisse tout faire, sans moindre contrainte,

Mais son univers est réduit à son bateau et son équipage,

Marin lui confie son émoi et sort et elle le lui rend bien !

.

.

164 – Calligramme

 .

La mer me

Manque  L des fois

Surtout   A   lorsqu’elle

 Est trop  *      loin de moi,

Et ce,   M   même quand

Ne m’y E      baigne pas

Bien   R qu’en plein

Eté : trop froid.

.

***** Comme pour mers de tous les dangers ******

**********Homme libre, toujours tu chériras la mer, **********

*********** Homme libre, toujours tu chériras… l’amer, ***********

********** Homme libre, toujours tu chériras la… mère, **********

****** Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre. ******

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir    M        devant moi

M’apaise  et me      E      rend joyeux,

J’ouvre,  en grand,   *        mes  yeux,

Pour l’admirer et    M    malgré cela,

Elle parait étran      A    gère  à moi,

Et n’appartiendra    N  pas qu’à moi

Reste indifférente    Q   à mon état !

Elle va et vient, ne    U   connait pas

Les joies, bonheurs  E  et douleurs,

Qu’elle inspire  aux  *       humains

Qui la regardent     T    pratiquent

Et des fois même   R     s’y noient.

J’y vois le reflet     O    d’une âme,

Tantôt au repos    P   tourmentée,

Tantôt chaude     *    tantôt froide

Réponse, élans    L      passionnés,

Ce doit être sa    O  matière fluide

Ce doit être son   I  aspect humide,

Au gout insipide N  sinon très salé,

Ou sa couleur,      *  verte ou bleutée

.

  Toujours en mou   D   vements, marée,

Faisant rouler des   E     galets sur côte,

Qu’elle soit étale,      *      basse ou haute,

Son paysage sera       M   toujours sublimé

Par des poètes, mu      O     siciens, peintres,

Qui n’ont de cesse,         I      que transformer,

Ses vues extérieures        !       en intériorisées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

164 4

.

Évocation 

.

Une silhouette d’homme

Debout, les bras en croix,

 Peut-être même en manque

Ou en pleine  contemplation,

.

Une forme humaine, les bras ouverts,

regarde ce qui semble bien être la mer

demeurant ainsi, pleine contemplation

si bien que cette forme évoque le fond.

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près  ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

 .

Chaque être humain

Doit faire avec le manque,

Il est et sera toujours en manque,

Cela fait partie de son identité

Comme sujet, comme être.

.

Ce manque est propre

À notre nature humaine

Inachevée, dite incomplète.

Nous sommes tous fragiles

Physiquement et psychiquement

Sans que rien ne puisse nous blinder.

.

Cette fragilité est propre à l’être humain,

Tant le sujet s’organise autour d’une perte :

La soustraction de la jouissance primordial,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue

De notre position subjective dans le

Processus de construction du sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

.

.

Descriptif

.

164 – La mer me manque, trop loin de moi !

Alignement central  /   Titre serpentin  / Thème   mer

Forme anthropo / Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : manque / Symbole de fond : contempler

.

.

Fond

.

Évocation 

.

164 6

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

.

Contempler, application de l’esprit

À voir et observer certaines réalités.

Le terme aura un sens particulier

Dans  la religion et dans  l’art.

.

L’état  contemplatif  offrirait

Dans le premier cas, à l’âme,

Proximité  directe, avec  Dieu,

Dans le second, avec la nature.

.

Auteurs, de période  romantique,

Trouvent en  contemplation nature

Une source d’inspiration inépuisable

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas tant la mer, étendue d’eau

Qui le plus me ferait un moment défaut,

Que son atmosphère  et  que son univers,

Me faisant voir Monde  d’autre manière.

.

En mer, y a longues périodes, cycliques,

Où il n’y aura rien à faire, de pratique.

Et sur la côte, ce sera  un peu pareil,

À contempler un coucher de soleil.

.

.

La mer me manque bien souvent

.

Scénario 

.

Quoi de plus beau et plus serein que coucher de soleil sur mer calme !

Quoi de plus beau et plus serein que couleurs chaudes  du ciel et mer !

  Quoi de plus beau, plus serein que nuit tombante récif, bord de mer !

.

Visuels et textuels  >>  

163 – Je ne suis qu’un éternel voyageur, cheminant

Visuels et textuels  >> 

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

.

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

.

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

.

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

Font que la vision change

Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

.

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour  réinterpréter  le  Monde

Et  pour  reconstruire  le mien

.

Sans lesquelles rien ne vaudra

De naitre, mourir, d’avoir vécu,

C’est  simple,  comme  bonjour !

On  ne peut pas  rester  sur place

Si l’on veut trouver quelque trace

D’un  pur bonheur vrai, et d’amour

.

Ne suis qu’éternel voyageur du temps

Un voyageur cheminant, dans le temps

Mais  un voyageur, qui prend son temps

Un voyageur profitant de chaque instant

.

.

Extension

.

Vagabonder …  voyager…  chercher… trouver

Destinée à laquelle  nous ne pouvons échapper,

Sauf à jouer l’autruche en attendant Goddot,

Mais ce n’est pas tant ce que l’on cherche

Ni ce que l’on trouve, l’important

Que de se mettre en marche,

De se mettre en doute tant,

.

Étant fait de rencontres,

D’actions et nombre réflexions,

Mon monde intérieur se bâtit, se détruit,

Se modifie, se reconstruit sans cesse, en évolution.

Stagner c’est régresser : preuve qu’aucune certitude

Ne tient longtemps, qu’il faut continuer à voyager

Dans le dédale des fausses croyances, vérités

Toutes faites, y compris d’évidence.

.

Par comparaisons,  l’on avance :

Ici, on croit ceci, là, on croit cela :

La vérité est peut-être un peu les deux

Mais le plus important, peut-être, aussi

Embêtant, dans tout cela, c’est qu’on  garde

Le choix, qui est sien, le change ou maintient !

.

Routard : guide de voyages, de séjours et d’aventures parmi d’autres,

Mais il se distingue des autres par son esprit d’humanisme particulier.

Il porte bien le Monde sur son dos mais le visite, le plus souvent, à pied.

Un éternel voyageur, demeuré un peu adolescent,  bien que débrouillard,

Il mène une vie de rencontres un peu partout, au rythme de ses hasards !

Il ne se déplace, jamais, sans son sac à dos, véritable fétiche, moyen usuel,

De mettre ses provisions et souvenirs bien au chaud et au plus près de lui.

.

Voyage intérieur succède à voyage extérieur

L’un se nourrit de l’autre et réciproquement.

La vie est voyage, au court ou au long… cours,

Et que ce soit pour gagner sa vie ou se divertir,

L’horloge tournera toujours, dans le même sens.

.

Qui dit sens, dit sensations, sensibilités diversifiées

Traversant vie comme plaine, mer, montagne, désert

Certains s’enlisent dans un marécage ou forêt primaire

D’autres croient  qu’un paradis les attend, cœur de ville,

Qu’on soit ici ou là, l’important : être bien dans sa peau !

.

.

Épilogue   

.

La vie est un chemin, est un voyage

Dont on ne maitrise en aucun sens,

Ni le début ni la fin : que le milieu.

***

La vie : durée qui nous est impartie

Pour faire expériences qu’on choisit,

Avec le droit à l’erreur, recommencer.

***

C’est ainsi que certains font du surplace,

Lors d’autres auront toujours la bougeotte

Y a les curieux, aventuriers, globe-trotters.

***

Il en est de même du corps que de l’esprit,

Les deux sont agités par des changements

Qui ont pour but unique, être soi-même

Accord avec ses pensées et sentiments.

***

Représentation  des  autres, du Monde,

Évolue avec l’âge, avec les événements,

Le chemin s’élargit ou bien se rétrécit,

Provoque autres versions de son récit.

***

Moi, le mien, je l’aurai mis ici par écrit,

Je ne sais si un jour, il sera lu, reconnu,

Mais tout le plaisir est pour moi, conçu,

Par le bonheur des moments où je le vis.

.

.

163 – Calligramme

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

JE SUIS

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

UN ÉTERNEL

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

  Font que la vision change

  Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

VOYAGEUR

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour réinterpréter  le Monde …

Et pour reconstruire    le mien …

Sans lesquelles  rien ne   vaudra …

De naitre, mourir, avoir         vécu ….

C’est  simple,  comme         bonjour …..

On ne peut pas rester           sur place…….

Si l’on veut trouver          quelque trace……..

D’un  pur bonheur           vrai, et d’amour………

CHEMINANT

Ne suis qu’éternel        voyageur du temps…………

Un voyageur chemi         nant, dans le temps…………..

Mais  un voyageur,          qui prend son temps………………

Un voyageur profi            tant de chaque instant………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

163 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps longiligne :

 Pas de doute, c’est un routard 

Éternel voyageur infatigable

Avec le monde sur le râble.

.

Un voyageur parmi tant d’autres

téléphonant pour garder contacts

avec sa famille, trouver à dormir

si bien que forme englobe le fond.

Éternel voyageur et  routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique 

.

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et  de  changement

Et ce depuis toujours,

A fait rêver nombre personnes.

En voyage, nous aurons à faire face

À un réel processus de dépaysement,

De changement, nous assistons à

Des paysages différents,

Des coutumes étrangères

Diverse mais parfois elles

Pourront  ne pas s’avérer

Si paradisiaque que cela.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

.

Descriptif

.

163 – Je suis un éternel voyageur, cheminant

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme droite /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyageur / Symbole de fond : routard

.

.

Fond

.

Évocation 

.

163 6

.

Éternel voyageur et routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique

.

Né de la mouvance « soixante-huitarde »

Le Routard trouve nombre de ses racines

Dans la littérature  beatnik  type Kerouac,

Dans la vague musicale,  voire  culturelle,

Qui en découla road movie  d’Easy Rider.

.

Son succès ne serait pas que marketing :

Tant  il tient,  avant tout,  à  des valeurs,

Partagées par  le lectorat  qu’il reflète :

Melting pot,  d’humanisme, d’écologie,

De respect de peuples, d’autodérision

Humour bon enfant, d’authenticité,

De nostalgie des paradis perdus

Et de clins d’œil à Tintin…

Modifié, source : routard.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le voyage est autant opportunité de rencontres,

De construction, reconstruction de soi, confiance

Que d’évasion pure, si ce n’est de fuite en avant !

.

J’ai commencé à voyager à sept ans, à Lourdes

Compte tenu de mes origines, un vrai miracle

Depuis je n’aurai cessé d’arpenter le Monde

Pour découvrir quelle était ma destinée :

Je crois y avoir forgé ma vraie identité.

 .

.

De par le Globe, par ci, par là

.

Scénario

.

Avec valise à roulette, je taille la route, transite d’un point à l’autre,

pour marcher, je prends sac à dos  et je communique partout avec,

de temps à autre, je m’arrête, m’assois pour profiter des paysages.

.

Visuels et textuels  >> 

162 – Rencontrer est parfois chose de magique

Visuels et textuels >>  

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire, clamer, qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

 .

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

 .

Rencontrer, a, parfois, quelque chose de magique,

Je parle en priorité de rencontres plutôt physiques

Comme si des ondes, des humeurs  odeurs, regards

Faisaient que rien, et tout, était dû  au pur hasard.

 .

Ce type de rencontre, a le privilège d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se rompt tôt/tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur  irréductible.

Ceux qui ont  comme un don naturel  de  séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole  en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne  sont sympathiques.

.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,   vue comme fantastique :

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,  les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou  désir !

.

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,  en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt,  voire  cent, ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  complémentaires.

.

Peu, mais bien : je suis content que tu en fasses partie,

Que notre rencontre ait été toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de  quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici  ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Extension

.

Rencontrer quelqu’un, quelqu’une : fortune et infortune

Tant, quelquefois, au détour, d’un chemin, d’un voyage,

Rencontre soudaine a lieu, et durera un certain temps,

Sans bien savoir pourquoi, sans bien savoir comment

Et l’on s’en souvient encore pendant très longtemps.

Furtives, la plupart du temps, rencontres, le  sont :

N’en sont pas moins magiques, extraordinaires !

 .

C’est toujours une joie immense de rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui, en son inconscient,

Correspond parfaitement au partenaire amical,

Sans préjuger de la suite, comportement à tenir

On se dit que si ce n’est pas elle, lui, l’équivalent

Apparaitra une autre fois, chance nous sourira !

.

C’est là que  la magie opère, sur longueur d’onde

Identique pour le moins proche, visible, audible,

Le dialogue devient comme une portée musicale

Qui produit non seulement notes, harmoniques.

.

Je rêve, à haute voix, comme  en  cinémascope,

En clignant  des yeux, je l’apercois  devant moi,

Et je me pince le bras pour tester si c’est…réel.

.

Mon dieu c’est mon conjoint lors où étais-je :

Comment visage peut-il demeurer magique.

.

.

162 – Calligramme

.

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire,  clamer qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

.

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

*******************************

*********************************

******************   R  *************

Rencontrer a parfois quelque  E     chose de magique,

Je parle en priorité rencontres    N       plutôt physiques

Comme si des ondes, humeurs       C       odeurs, regards

Faisaient que rien, tout, était dû      O       au pur hasard.

                                 N

Ce type de rencontre a le privilège       T d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se    T  rompt tôt, tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir     R   incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur     E     irréductible.

Ceux qui ont comme un don naturel de    R        séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent    E     transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du    S    choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons     T     parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole     C    en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le   H     seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de,   O   ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne    S    sont sympathiques.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le   E   pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,  vue comme    *    fantastique !

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,   M    les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou   A    désir !

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  G    égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,   I    en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt, voire    Q    cent ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  U    complémentaires.

Peu, mais bien : je suis content  E     que tu en fasses partie,

.

Que notre rencontre ait été,   *    toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de      *     quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici        *     ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

162 4

.

Évocation 

.

Un récipient en verre

Ou encore en  plastique,

Moi j’y vois un Thermos 

Pour conserver café chaud.

.

Rien ne reliera directement Thermos et magique

mais à part peut-être de garder un élixir au chaud

mais cela ne suffira pas à converger forme et fond !

  .

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Le même effet, réchauffe les sangs.

 .

 Symbolique 

 

Marque Thermos, issu du grec ancien

Θερμός,  thermos  qui signifie (« chaud »).

Le mot bouteille Thermos, abrégé thermos

Est passé à présent dans le langage courant

Comme kleenex, comme frigidaire, karcher.

Récipient isolant conservant la température

D’un liquide pendant quelques heures.

.

« Mon mécanicien, André Prévot,

M’allume des cigarettes.

« Café… »

Il disparaît à l’arrière de l’avion

Revient avec le  thermos. Je bois ».

Dans «Terre des hommes»)

Antoine de Saint-Exupéry

wiktionary.org/wiki/thermos

.

Descriptif

.

162 – Rencontrer est parfois chose magique

Alignement central / Titre serpentin / Thème rencontre

Forme droite    /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : thermos / Symbole de fond : chaleur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

162 6

.

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Même effet en chaleur humaine.

 .

Symbolique 

.

Symboliques problèmes

De températures du corps,

Un problème de température

Du corps (sensation de chaleur

Ou encore  sensation de frilosité)

Pointe  un  conflit  de séparation,

De manque  de  chaleur humaine.

.

Avoir chaud/fièvre :

Attendre de la chaleur humaine

Qui ne vient pas, donc on fabrique

Soi-même cette chaleur

Dans le sens biologique du terme.

Être prêt à donner de la chaleur

Mais personne n’en veut.

santenatureetcie.com/

temperature-du-corps-symbolique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Toute rencontre produit un effet

Laisse un bon ou mauvais souvenir

Qui s’imprimera ou non en mémoire,

Selon que des associations s’effectuent

Et il y en a qui reviennent, lancinantes,

Évoquant chaque fois moment magique

Ou tout semblait rempli d’harmoniques

Où connivence  rimait  avec existence,

Ou présence vibrait avec conscience

Gestes et mots plein de pertinence

Au bout d’un moment le silence

Se transformait en complicité

Il n’y avait plus rien à dire,

Qu’à simplement s’aimer.

 .

.

Tout est si bien dit !

.

Scénarios

.

On rencontrerait toutes sortes de gens si on voyage, communique,

  et cela, y compris quand l’apparence n’est plus obstacle ou défense,

 et parfois même trouver joli cœur ou un ami qui restera souvenir.

.

Visuels et textuels >> 

161 – J’ai rencontré bons vieux copains de bateau

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains,

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

.

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

.

.

Extension

.

Les copains de bateau forment  comme un réseau,

Sauf  s’ils sont sur une ile, en milieu de continent,

Partagent la même passion pour la même chose.

Ils en parlent, à demi-mot et avec un langage

Complexe à décoder  au terrien  de passage.

.

« Ce n’est pas  l’homme  …   qui prend  la mer,

C’est la mer  qui prend  l’homme» Renaud

L’interprétant, au sens propre, sens figuré.

.

Il est des expériences… il est des aventures,

Des épreuves qui se communiqueraient mal

Tant qu’on ne les aura pas vécues soi-même.

.

S’il est vrai  qu’il y a toutes sortes de marins,

Voire toutes sortes de copains, il ne suffit pas

De faire du bateau, devenir marin, ni copain :

C’est du domaine de l’accointance, confiance !

.

Les plaisanciers forment une communauté soudée

Qui n’est pas homogène, pour autant, entre skippers

 Des grands, des moyens et petits bateaux ou voiliers !

Après, il y en a qui ne font pas, des pieds de leur esquif,

Un statut, identité, marque de respect, que sais-je encore.

Au final, ce ne se sont pas les bateaux qui font la convivialité,

Ce sont les marins qui les pilotent plutôt comme un art de vivre.

.

Des copains de sortie en mer pour la journée

Mais je devrais plutôt dire : pour une marée,

On en a pas des tonnes où chacun un bateau.

.

C’est  au tour de qui, ce week-end, de prendre

Le large avec ses cannes à pêche et ses casiers,

On embarque canettes,  on débarque poissons.

.

Poissons à partager, lors, pour  en consommer

On s’invite autour d’un fourneau ou barbecue,

Et fusent à l’apéro, invraisemblables histoires,

.

Histoires de pêcheurs qui en ont pris des gros

Et plus le vin descend, plus la taille augmente,

Quand ce n’est pas de  tempête ou tourmente,

.

Tourmente nombre problèmes tracas, soucis,

Qui pour tout un chacun, empoisonne sa vie,

Qu’on solutionne avec aide de vieux copains.

.

.

Épilogue

 .

Des copains de bateau, parlons-en :

Il y en a de toutes sortes, tout venant

Certains, plus conviviaux, opportuns,

Suffit pas d’avoir bateau pour chacun.

***

Le bateau est pour les uns, vraie passion,

Pour autres : un plaisir, moyen d’évasion,

Pour nous, occasion de partager notre vie :

On s’invite, on cause, on s’aide, on fait le tri.

***

Il y a des rencontres qui s’estompent, nées,

Autres qui se prolongent longtemps, années,

On se donne rendez-vous dans même marina

Et l’on se fera toute une fête de  les retrouver !

***

Brassens  nous les aura chantés  sur tous les tons,

Qui naviguaient, père peinard, sacré nom de nom,

Se retrouvant à chaque mois, au restaurant, bistro

Nous chaque année, sur les pontons,  pour l’apéro.

***

Pour finir, avec le temps, sédentarité, s’en sont allés

Chacun de leur côté, à voyager dans leurs souvenirs,

Le Monde est bien vaste, l’on ne peut tous les retenir

Mais le plaisir reste d’avoir profité de les rencontrer.

.

.

161 – Calligramme

 .

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains.

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

J’AI RENCONTRÉ DE VIEUX

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

COPAINS DE BATEAU

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

161 4

.

Évocation 

.

En haut, une forme  de chapeau,

Ou un abat-jour de lampe à chevet

Et en bas, un pied, en bois tourné, 

Supportant une table come un arc

Aucun lien direct entre pieds et copains

même si l’on en parle comme des piliers,

piliers de bistro, parfois mais qu’importe

ici, c’est de bateau, le reste de compte pas.

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre  pieds d’une table :

On les quitte  et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

 .

Symbolique

.

Ronde, carrée,

Rec-tan-gu-laire,

Table aura 4 pieds

Un socle  central  qui

En assure sa stabilité,

Invitant toute personne

À s’installer pour manger

D’abord, et deviser ensuite,

Échanger, partager,  enfin.

.

Ceci est vrai  pour les tables

Ordinaires, gens ordinaires.

Et  du temps  de la chevalerie

En temps plus anciens encore,

La table réunissait bon  nombre

De serviteurs qui  honoraient Dieu.

wikireve.fr/dir/300-table

.

.

Descriptif

.

161 – J’ai rencontré de vieux copains de bateau

Alignement central / Titre intercalé / Thème rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pieds / Symbole de fond : table

.

.

Fond

.

Évocation 

.

161 6

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre pieds d’une table :

On les quitte et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

Symbolique

La table demeure  un symbole

Lié au partage de la nourriture

Et  aux  échanges  intellectuels,

À  la communion   et  aux lois.

C’est un symbole de stabilité.

.

Positif : tel  la Table des lois,

Structures solides échange,

En ensemble  harmonieux,

Stabilité,  et universalité.

.

Négatif: table bancale,

Pied cassé symbolise

Un équilibre rompu

Au sein du groupe.

Dictionnaire rêves.

tristan-moir.fr/table

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tous les copains de bateaux,

Parleront de quoi, ensemble :

De navigations, ports, bateaux.

Pour autant, seuls demeureront,

Ceux pour qui l’amitié se forgera

Au fil de l’eau, et voire… sur l’eau.

.

 .

Parmi des vieux copains de bateau !

.

Scénario

.

J’ai rencontré copains de toutes sortes sur toutes sortes de bateaux,

 dont certains sont plutôt plaisanciers en mer avec toute modernité,

et d’autres sont plutôt pécheurs côtier, sur leur barque à moteur ?

.

Visuels et textuels  >>  

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Visuels et textuels  >> 

.

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

.

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

.

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

.

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Extension

.

Vagabonder  …   vagabonder,

Il en reste toujours quelque chose,

De changer en vous, et, pour toujours

Le Monde nous apprend la diversité,

.

Y  compris  celle  de  nos  logiques,

Pourtant   fermement    assurées,

Croyances qu’on pense erronées,

Ou tout simplement inculquées

Par  une   éducation  étriquée

Ou  une religion  exacerbée.

.

Vagabonder peut consister

Dans une fuite  de l’autre

Continuelle, tout autant

Qu’elle peut être pleine

De  belles  rencontres,

Faisant bien extrême.

.

Des carnets de voyages et des récits et des journaux,

En voici, sinon en voilà en autant que faire se peut :

Tous ne seront pas de mêmes qualités, exploitables

Bien que tous relatent des exploits remarquables

Les miens sont modestes, sans dessins, images,

Mais sont fidèles à mes émotions de partages

En poèmes, textes, en Éclats d’existences !

.

Voyage dans l’espace est voyage dans le temps :

On ne peut se déplacer partout instantanément,

De plus voyage en inconnu accélère changement.

.

Au tout début, l’on n’observe que des différences,

Ici, c’est comme-ci, puis  là-bas, c’est  comme ça,

On a, parfois, l’impression de changer de planète.

.

Et puis au bout d’un nombre séjours  à l’étranger,

On commence à sentir comme des ressemblances,

Les formes seules changent, le fond reste le même.

.

Le fond d’expression,  d’expressivité … d’humanité,

Au-delà d’apparences, des écorces : un même cœur

Qui bat pour sa famille, communauté voire société.

.

.

160 – Calligramme

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

 PERSONNE

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

NE DÉNIERA

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

SON VAGABONDAGE

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

160 4

.

Évocation

.

Une tour, comme un minaret,

J’y vois plutôt  un  empilement

De pierres de plus en plus plates,

Symbole du drapeau des Inuits.

.

Une élévation de pierres évoque repère

et repère  évoque chemin, voie à suivre,

lors voie à suivre,  le cours d’un voyage,

qui peut n’être qu’un pur vagabondage !

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique

 .

Cairn, est amas artificiel

De pierres placées à dessein

Marquant un lieu particulier.

.

Et ce type d’amas se trouve

La plupart du temps

Sur les reliefs, tourbières

Au sommet des montagnes.

.

Traditions actuelles dérivent

De la coutume, remontant

Vers Néolithique  moyen,

De construire sépultures

À l’intérieur de cairns.

.

Ils étaient situés

De manière proéminente,

Souvent sur les hauteurs

Du village des défunts.  

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : empilement / Symbole de fond : drapeau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

160 6

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique 

 .

Le drapeau :

Un symbole unique.

Il  est connu depuis toujours

Comme un « symbole » partout

Dans le monde, mais il est plus

Qu’un emblème : signe  unique

Il montre la constitutionnalité

D’un  pays   ou  d’un  groupe

De  personnes  qui  le  porte

Et   indiquent   également

Principes qu’il véhicule.

eurodrapeau.com/drapeau/

drapeau-symbole-unique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

La littérature de récits de voyages

Reste très abondante et très variée,

Si l’on peut tirer profit de sa lecture,

Rien ne vaudra d’aller vivre sur place

Une expérience bien plus enrichissante,

Où l’on doit parfois payer de sa personne

Et en garder des empreintes à long terme,

Qui conditionneront toute la vie par la suite.

.

.

Vagabondage le long de mer

.

Scénario

.

Des carnets de voyages, il y en a de toutes les sortes, contenus

sans compter les albums photos dont les images sont par milliers

ou les récits qui sont écrits et illustrés à la main, des plus originaux.

.

Visuels et textuels  >> 

159 – Une navigation de La Palma vers Las Palmas

Visuels et textuels >>

.

De Santa Cruz, nous avons projeté

Avons visé Tenerife, passé la nuit

Et  le jour suivant, à Santa Cruz

Mais,  pourquoi  tant  d’efforts

Pour  aller  au même endroit :

Erreur  car vous n’y êtes pas !

.

Pas Santa Cruz de La Palma

Mais Santa Cruz de Tenerife

En  remontant  vers le Nord

Notre  allure  est  contraire

Vents  portants  par   alizés

Et nous y passerons la nuit.

.

Tranquillité, rêverie, pêches,

Réglages de voiles ou de caps

Nous occupent  tant et si bien

Qu’au petit matin, avons dérivé

Et nous retrouvons à l’approche

D’ile Gran-Canaria, Las Palmas !

.

Le soir venu, lors nous étions en vue de Santa Cruz,

Nous avons changé de cap, nous avons préféré aller

La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

Manque d’imagination pour désigner des lieux,

Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux.

.

Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

Mais longs,  impressions double de temps,

Avec la solitude : totale, extrême, assurée,

Bien que péchée, belle dorade coryphène,

Et peu de temps après,  un autre poisson

Et de même type, dont j’ignorais le nom,

Inspirant bonne cuisine, en perspective.

.

Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

Au petit matin j’avais une tête de déterré

Démerré confondant mer bleue/ciel bleu.

Le vent s’est mis à nous faire un caprice,

Passant de quinze nœuds en pleine mer,

À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

.

Successions de navigations tranquilles

Avec, par moments, pétole, au moteur,

Ou mer ventée remuée, par forte houle.

L’allure au moteur … n’est pas la même

Que sous voile : plus  bruyante, heurtée,

C’est mieux que de faire du … sur-place.

Le capitaine était aussi fourbu  que moi,

Non pas du fait de la traversée elle-même

Mais, des changements, de vents, d’allures,

Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les  iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

.

.

Extensions

.

Nous laissons en sillage de notre voilier, traces d’écumes,

Quitter une ile paradisiaque, ne sera pas sans amertume.

Nous y serions bien restés une semaine de plus à voguer

Tout autour, d’une baie à l’autre, et sans nous en lasser.

Mais hélas, les meilleures choses, ont toutes …  une fin

Qui nous obligera à les abandonner, dès le lendemain,

Même si on fait le projet de revenir un jour prochain.

La Palma nous a conquis, par sa verdure : vrai jardin

Par ses couleurs chatoyantes de ville en ses balcons.

 .

Le vent ne laisse pas de trace  par lui-même,

L’eau  en laisse une, souvent très éphémère,

Le feu en laisse une, plus durable en fumée,

La terre, si elle tremble : parfois définitive !

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Nous sommes sur voie retour, après 4 iles :

Abordées, puis visitées, pour finir, adorées,

Il nous reste encore bien du chemin à faire,

Jeu en valait  la chandelle : à recommencer.

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Cette nuit, avons beaucoup  dérivé, au nord,

Par manque  de  vigilance, surveillance, cap,

Le sommeil nous a gagnés et le vent a tourné

En mer, on n’est sûr  de rien,  dès qu’on dort !

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159 – Calligramme  

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De Santa Cruz, nous avons projeté,……………………………………..

   Avons visé Tenerife, passé la nuit………………………………………

          Et le jour suivant, à Santa Cruz…………………………………………

               Mais, pourquoi  tant  d’efforts…………………………………………..

               Pour aller au même endroit ! ……………………………………….

                  Erreur car vous n’y êtes pas ! ………………………………………

                  Pas Santa Cruz de La Palma ……………………………………

                         Mais Santa Cruz de Tenerife ………………………………………

                            En remontant vers le Nord…………………………………………

                                Notre allure  est  contraire………………..………………………..

                                Vents  portants  par alizés :………………………………………

                                Et nous y passerons la nuit.  ………….……………….…….

                                 Tranquillité, rêverie, pêches ………..…….…………..……

                                   Réglages de voiles ou de caps …………..……….………..

                                    Nous occupent tant et si bien ……………..…………….

                                        Qu’au petit matin, avons dérivé…………………………..

                                        Et nous retrouvons à l’approche…………….……….…

                                        D’ile Gran-Canaria, Las Palmas ! ……….……………

                                         Soir venu lors nous étions en vue de Santa Cruz,

                                          Nous avons changé de cap…. avons préféré aller

                                              La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

                                             Manque d’imagination pour désigner des lieux,

                                         Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux

                                       Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

                                      Mais longs, impressions double de temps,

                                     Avec la solitude totale, extrême, assurée,

                                       Bien que péchée, belle dorade coryphène,

                                     Et peu de temps après, un autre poisson

                                    Et de même type, dont j’ignorais le nom

                                    Inspirant bonne cuisine, en perspective.

                                     Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

                                    Au petit matin j’avais une tête de déterré,

                                   Démerré confondant mer bleue, ciel bleu.

                               Le vent s’est mis à nous faire un caprice

                             Passant de quinze nœuds en pleine mer,

                           À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

                        À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

                    Successions de navigations tranquilles

                  Avec, par moments, pétole, au moteur,

                Ou mer ventée remuée par forte houle.

              L’allure au moteur… n’est pas la même

             Que sous voile : plus  bruyante,  heurtée,

          C’est mieux que  de faire du … sur-place.

       Le capitaine était  aussi  fourbu  que moi,

   Non pas du fait de la traversée elle-même

  Mais, des changements, de vents, d’allures,

  Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

 C’est ainsi qu’on peut changer de destination en mer

En suivant les courants, les vents, en suivant notre erre.

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Forme

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Réduction

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159 4

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Évocation 

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En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe,

Selon que je me souviens sa trace.

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Un transport laisse souvent une trace

comme un avion,  avec postcombustion,

bateau va moins vite, produit même effet

faisant converger, accorder fond et forme.

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Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

Symbolique 

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

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Descriptif

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159 – Navigation de La Palma à Las Palmas

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage  / Symbole de fond : trace

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Fond

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Évocation 

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159 6

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Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

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Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma   mémoire

          Qui me cacherait la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est lorsque je veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

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Corrélations

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Fond/forme 

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Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

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Sillage et sciage sont en homonymie.

Ils ont en commun sémantiquement

De séparer  quelque chose, en deux.

Premier, est phénomène éphémère

Second est événement permanent !

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Et dans le premier ce qui comptera 

Est la trace, la voie, ou la direction, 

Dès lors qu’il s’agit de déplacement,

Dans le second, ce qui frappe le plus

Est la netteté de la coupure, franche.

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Suivi navigation à la table à carte

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Scénario

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Une des rues de Santa Cruz avec ses couleurs et balcons fleuris.

La navigation avec vent fort qui nous fait dériver vers le nord.

La nuit à la vieille cité de Las Palmas, place de la cathédrale.

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Visuels et textuels >>