158 – Volcan San Andres, dernier sur La Palma

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

Ce volcan

Qui a recraché

Ses laves, en 2004,

A fait gagner à cette ile,

Un peu de terrain sur Océan,

Mettrait en danger, par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

.

Notre dernière visite avant de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé  par les coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de ses transformations.

Cendre, graviers de laves, glissent, crissent sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches brutes

Qui nous font nous hisser au sommet du volcan

Pour offrir une vue imprenable sur l’océan !

.

Tant suite à nos visites précédentes

Autant, aux Açores qu’à La Réunion,

Nous demeurons toujours émerveillés

Par tous les sites qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,  nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation vignes de Malvaisie

Nous les avons goutés, trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb  qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques  vignerons, les cueillir,

Les charger dans  des sacs sur leurs dos

Pour les descendre au bas d’un sentier.

.

Avons cherché un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner : rien sauf un pin rabougri,

Et poussé là, comme par miracle, de terre.

Puis retour,  Santa Cruz, par même  route,

Descente  au  phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied de l’eau, comme  un gardien,

Pour avertir les  marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé  l’Atlantique, des Antilles,

Des dangers liés au sol  à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici de jour comme nuit.

.

Extensions

.

Un volcan en éruption récente et puis éteint a laissé des traces

De son activité par son cratère et ses longues coulées de laves !

La végétation mettra du temps à reconquérir un sol aride noir

Mais ici des vignes ont été planté sur un de ses cotés, sur mer

Et nous les avons traversé, lors d’une randonnée sous soleil

Pas d’arbres, pour faire de l’ombre, ni taches de verdure

Pour s’asseoir pour déjeuner, rien que du sable : dur !

.

Notre planète Terre s’est  forgée, s’est formée

Par suite de glissements de plaques tectoniques,

Catastrophes diverses, variées, parfois volcaniques,

Entremêlant éléments de terre, d’eau, de feu et d’air.

 

Aujourd’hui, elle est plus calme, moins en mouvement

Mais de temps en temps un volcan se réveille et crache

Des laves en rivières coulant sur ses flancs puis cendres,

Grands panaches de fumées obscurcissant l’atmosphère.

.

Comme le volcan  de la Fournaise, en l’ile de La Réunion,

Celui d’ile de La Palma a répandu ses laves sur ses pentes

Enrichissant le sol pour plantations  de bananiers, vignes,

De quoi manger et boire, et survivre en cas d’une famine.

.

Fragments

.

Le vocabulaire  volcanique

Est assez fourni, populaire,

Quand il se doit, spécifique

Volcanologues  l’emploient.

.

Mais il n’est pas que explosif,

Comme le caractère …  incisif,

Colères humaines sont légères,

Elles ne font de grandes misères

.

Il faut se rappeler d’où proviennent

Les laves, cendres, bombes et fumées

Des profondeurs du manteau de la terre

Que l’on nomme magma et non du centre

.

Je n’y mettrai pas ma main au feu, en magma

Atteignant près de 1200 degrés, sortie cratère

Qui détruit tout sur son passage en une rivière

Creusant parfois un tunnel  par essoufflement.

.

Je n’en aurai jamais vu de près, en pleine activité,

Le seul en Europe  reste l’Etna en Sicile, en Italie :

C’est toujours spectacle fasciner de le voir cracher,

En tout état de cause, il vaut mieux s’en préserver.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Ce     *  *      *     vol       *    *    *     can

Qui a    *    *     *       *   *     recraché

Ses laves,   *     *    *   *    en 2004,

A fait gagner    *         à cette ile,

Un peu de ter   *   rain sur Océan,

Mettrait en danger,    par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

E N C O R E      E N         A C T I V I  TÉ

Notre dernière visite avant       *        de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire     *       du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé par les        *   coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles   *     pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe    *     sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de    *    ses transformations.

Cendre, graviers de lave glissent, crissent      *       sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en    *          montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches   *     *             brutes

Qui nous font nous hisser au sommet        *      *            du volcan

Pour offrir une vue imprenable        *       *     *          sur l’océan !

Tant suite à nos visites          *            *        *              précédentes

Autant, aux Açores        *            *           *           qu’à La Réunion,

Nous demeurons         *           *           D         toujours émerveillés

Par tous les sites          V         *          E        qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,       O       *           R        nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation    L        *           N      vignes  de  Malvaisie

Nous les avons gouté,       C           *         I      trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb      A             *        E     qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques      N            *        R        vignerons, les cueillir,

Les charger dans       *            *         *            des sacs sur leurs dos

Pour les descen      S             *         D         dre au bas d’un sentier.

Avons cherché     A             *         E        un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner   N             *          *        rien, sauf, un pin rabougri,

Et poussé là,     *              *          L     comme par miracle, de terre.

Puis retour,       A             *          A    Santa Cruz, par même  route,

Descente  au       N            *           *   phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied         D          *           P  de l’eau  comme  un gardien

Pour avertir les           R        *          A   marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé           E      *           L    l’atlantique, des Antilles,

 Des dangers liés au sol        S     *           M       à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici     *     *   *   *    A      de jour comme nuit.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un volcan en fusion en haut

Et une cheminée de lave en bas

Prête à être éjectée, par cratère

Pour terminer en coulée en pente.

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158 4

.

Explosion de laves, cratère, cheminée

Dont on voit bien le magma en fusion :

Tout y est pour accorder forme et fond.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est un  peu comme un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme         du volcan

Est indissociable        de celui de

La montagne  et             de la lave,

Mélange de terre                et de feu.

Volcan, tradition                 nellement,

Associe domaine                       des dieux

Et   les   forces                            telluriques

Aux  feux   de                              l’intérieur :

Sa puissance                                 dite énorme

Terriblement                                    dangereuse

Terriblement                                        destructrice.

Modifié : psychologies.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

158 6

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Cratère                volcanique :

Dépression                grossièrement

Circulaire, ou elliptique, qui  se trouve

Au sommet  ou, parfois, sur les flancs d’un

Volcan formé par l’explosion ou l’effondrement

Il peut avoir des tailles variables allant de quelques

Mètres à plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre.

Les cratères peuvent se remplir d’eau et former des lacs.

Wikipédia : cratère

.

.

 

Fond/forme 

.

L’élément feu est dominant

Souvent, pour un volcan,

Sur son élément terre,

Bien qu’élémentaire,

Dès lors qu’il s’agit

De fusion matière

Sortant en laves,

Voire en fumée

D’un  cratère

Ses  colères

Dans  l’air

Par    une

Cheminée

Du  centre

De la Terre

Ou le magma

Déborde, vomit

Trop plein énergie

Le long  d’une  chaine

En surface, sous-marine.

.

Textuels et illustrations   >> 

 

157 – Fête, défilé chars, costumes, San Bartholome

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

.

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants et visiteurs, en passant

Et, plus curieux, le tout, gratuitement.

 .

La fête, sur la place centrale, du village,

Se poursuit, et se  terminera par danses,

Entre autres, salsas et chants  populaires,

Nombre de bières égayant les atmosphères

 .

Le village est petit, une centaine d’habitants

S’agit de rassemblements maisons coquettes,

Autour d’une chapelle  et d’une place centrale,

Où un podium, pour les concerts, a été installé,

Salsa, cumbia et autres danses, au programme.

.

Tel défilé : un morceau  d’ethnologie  canarienne

Avec sept chars, s’arrêtant tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens, un plat de nourritures,

À base de pommes de terre,  boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des morceaux de fromage,

Le tout largement arrosé par le vin léger du pays.

 .

Après le défilé,  les chars continuaient à distribuer

Aux gens,  près de l’église, victuailles  ou  boissons,

Accompagnés  par groupes de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre «salsa, cumbia» faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux,  sans distinction ni gène.

.

Nous sommes rentrés après minuit le cœur en liesse

Tout émoustillé par un côté, populaire,  sympathique

De fête de village, comme on en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,  un bon  millier de gens !

 .

Ce qu’il en est réellement de la vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous sommes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés du reste du Monde sur leur île,

 .

Savent prendre

La vie du bon côté

En esprit bon enfant,

Gratuitement.

 .

Extensions 

 .

Nous ne sommes que touristes, de passage,

Aurons, retenu cette leçon de vie :

Les gens isolés du reste du monde sur une île

Savent prendre la vie du bon côté

Dans un esprit bon enfant, et, gratuitement,

Ce n’est pas le cas de nos festivités,

À caractères commerciales sur le continent !

.

Une fête, une église, une cloche … un village,

Rien de très ostentatoire : décoré chichement,

Un défilé de chars, où  l’on vous  sert à manger,

Le tout dans un calme, un recueillement à prier

Un orchestre de salsas et de musiques à danser.

Nous sommes dans l’authenticité et simplicité

De l’âme d’un peuple et des plus…  vivants !

.

En général, s’il y a à manger, voire  un repas

Cela se passe à la fin du défilé, sur la Place,

Ici ce sont les chars qui en cours de route,

Vous servant des plats  à base de patates.

.

C’est là, sans doute, tradition ancestrale,

Du temps où la nourriture était plus rare

C’est ce que je me suis porté …  à croire,

À défaut de  connaitre fin mot d’histoire.

.

Fête religieuse et/ou païenne, qu’importe

Ce qui compte est de rassembler, en gaieté,

Ceux qui travaillent et vivent là toute l’année

Autres, envieux, moqueurs, balayent leur porte.

.

.

Fragments 

.

Ici se mêlent le naturel et surnaturel,

Parlant  besoin corporel et spirituel :

Chars distribuant bonne nourriture,

Croix  rappelant célestes sépultures.

***

C’est une fête plutôt des plus joyeuses

Avec une animation propice à danser :

Faut croire qu’âmes ici sont heureuses,

Au point de passer la nuit à la célébrer.

***

Je ne m’y sens pas du tout en spectateur

Et même  j’adhèrerai à un peu de ferveur :

Il n’y aura rien d’artificiel ni d’ostentatoire,

Rien que des croyants autour d’un ostensoir.

***

Une église, une place, une statue,  un belvédère,

Ce n’est que village d’une centaine d’habitants,

Qui maintient sa tradition plus que séculaire,

Intégrant étrangers ne demandant pas tant.

***

Je m’en souviens encore comme si c’était hier

De cette liesse, de cette fraternité,  convivialité

Qui me sont allées droit au cœur, bien vivifiées

Par un repas copieux et, par bière, bien arrosé.

.

.

157 – Calligramme

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Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

..

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants  et  visiteurs, en passant

Et, plus  curieux,  le  tout, gratuitement.

 F

La fête, sur la place    Ê   centrale, du village,

Se poursuit et se  ter   T     minera par danses,

Entre autres salsas et   E       chants  populaires,

Nombre de bières égay  *      ant les atmosphères

 D

Le village est petit, une  É      centaine d’habitants

S’agit de rassemblement F          maisons coquettes,

Autour d’une chapelle et  I         d’une place centrale,

Où, un podium, pour les   L      concerts, a été installé,

Salsa, cumbia, et autres    É     danses, au programme.

*

Ce défilé, un morceau d’     C        ethnologie canarienne

Avec sept chars s’arrêtant    H        tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens,   A         un plat de nourritures,

À base de pommes de terre   R         et boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des     *         morceaux  de  fromage,

Le tout  largement  arrosé     C         par le vin léger du pays.

O

Après le défilé,  les chars        S          continuent à distribuer

Aux gens,  près de l’église       T           victuailles ou boissons,

Accompagnés de groupes        U          de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre salsa       M           cumbia  faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux       E          sans distinction ni gène.

*

Nous sommes rentrés après    S          minuit le cœur en liesse,

Tout émoustillé par le côté      A          populaire,  sympathique

De fête de village, comme on    N          en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être   *           une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,   B            un bon  millier de gens !

A

Ce qu’il en est réellement de la   R           vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous som  T           mes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins   H          retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés   O         du reste du Monde sur leur île,

L

Savent   O  prendre

La vie du  M    bon côté

En esprit    E   bon enfant,

Gratuitement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouche d’incendie en forêt,

Une gaine de protection robinet :

S’agit d’une cloche, probablement,

 S’agit d’une cloche, certainement !

.

157 4

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

 Symbolique 

Les cloches

Rythment la vie quotidienne

Tant profane indication d’heures

Que moments de l’emploi  du temps

Que sacrée, matines, angélus,  messe,

Vêpres, mariage, baptême, enterrement

Les cloches  ou clochettes accompagnent

Et ponctuent  cérémonies  et  processions,

À  l’intérieur  et   à  l’extérieur   des   édifices.

On  pourrait  parler  des langages  des  cloches,

Riche et bien

Varié.

wikipedia.org/

wiki/Cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

157 6

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

Symbolique 

 .

Pour  toutes   les  églises  orthodoxes  russes,

Les  cloches resteront  des  êtres   animés

D’un  nom,  d’un corps  et  de sentiments.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Battant et manche évoquent un phallus.

Connotations sexuelles contribuent

Au symbolisme de la cloche

Et  du petit  sceptre,

Souvent employés

Simultanément

Dans les rituels

Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Comment se fait-il qu’on trouvera

Des cloches, des petites ou grandes

Dans le monde entier … ou presque,

Y compris, parfois, sur des animaux.

.

Elles servent à indiquer la bonne heure

Tout autant à fêter notre bonne humeur

À sacraliser un rituel religieux, voire laïc

À repérer un lieu, se repérer en un endroit.

.

Il y en même sur certains bateaux servant

De corne de brume ou signal pour les repas

Voilà bien l’instrument  qu’on a mis à toutes

Les sauces, traditions, religions et … autres !

.

Textuels et illustrations  >> 

156 – Cascade à sec du ravin en gorge Los Tilos

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous aura prévenu le guide papier.

Nous avons démarré, sur le sentier,

Le long d’une lévada d’air tranquille

Mais, si le début  n’était pas difficile,

Il devenait, toutefois, plus intéressant

Au bout premiers quatre cents mètres,

Dès que sentier devient plus tortueux,

En  se poursuivant  en  gorge, rétrécie

Où la luminosité du jour ;  diminuait,

Tandis  que  l’humidité  augmentait.

.

Bien  que  nous  soyons … au creux

Du  torrent  rendu  presque   à sec

En végétation, encore  florissante,

Qu’on peut qualifier de luxuriante

Au long   de  ses parois  abruptes,

De  cette gorge  qui nous étouffe,

L’on entendait, des cris d’oiseaux

Qui se mêleront aux bruissements

Du vent et ruissellements des eaux.

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,

Nous pose problème  lors cette fois : pas échelle.

.

Escalade demeure possible bien que périlleuse

En prenant bien son temps, bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par le même chemin

Et là, notre imagination nous suggère :

Trombe d’eau roulante voire grandissante,

En descentes des deux parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :

D’y monter, toujours plus  facile qu’en descendre.

.

Ce fut une aventure brève  mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne nous avait pas menti

Il avait juste omis nous dire cascade à sec.

.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

.

Extensions

.

Au final, ce fut bien une

« Aventure brève mais intense ».

Pour cela, le guide ne nous a pas menti.

Il a omis de nous dire : en cascade à sec !

.

Son chemin était aussi tortueux, glissant

Que notre imagination devenait fertile,

Et ce d’autant que nous étions seuls

Et laissés à nous-mêmes,

Sans aides ni recours possible.

.

Récit parait inventé comme cadre

À scénario plus que promenade

Mouvementée, surprenante

En explorant la suite.

.

Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,

Avoir creusé  une telle profonde gorge,

S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !

C’est juste qu’elle reste saisonnière,

Et qu’elle coule en terrain crayeux.

.

Faire  une randonnée, en fond d’un ravin,

Demeure souvent expérience angoissante

Les gorges sont profondes, vertigineuses,

Par endroit les versants, très rapprochés,

Font  craindre comme  emprisonnement.

.

Je m’imagine victime de torrent, soudain,

Emportant tout sur son passage, prochain

Ou encore  tremblement de terre, éboulant

Les parois friables puis nous ensevelissant.

.

Pour clore le tout, un mur, infranchissable,

Tout au fond, tout au bout, comme  crique,

Encore  qu’en montagne, ce sera un cirque,

Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.

.

Fragments 

.

Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique

Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient

Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient

Même si, à certains endroits, des plus critiques.

.

Impression d’être entouré de hautes murailles

Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,

Et s’il se produisait  une inondation, soudaine,

C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.

.

La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable

Le parcours s’apparentant à celui des canions,

Quelques barrages de branches évoque castor,

Nature sauvage nous a mis en son immersion.

.

On se croirait au bout du Monde n’importe où

Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,

De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,

Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être  … fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous a prévenu le  guide    C  papier.

Nous avons démarré, sur   A  le sentier,

Le long d’une lévada d’air  S    tranquille

Mais, si le début n’était     C   pas difficile

Il était, toutefois, bien     A       intéressant

Vu au bout de quatre    D    cents  mètres,

Que sentier devient        plus  tortueux,

Se poursuit  en une     *     gorge, rétrécie

Où la luminosité du   À     jour  diminue,

Tandis  que  l’humi    *    dité  augmente

Lors bien que nous   S  soyons au creux

Du torrent  rendu      presque   à sec

Végétation,   enc     C    ore florissante.

On peut la quali     *    fier   luxuriante

Au long   de ses     R   parois abruptes,

De  cette gorge     A    qui nous étouffe.

L’on entend,       V    des cris d’oiseaux,

Qui se mêle      I  ront aux bruissements

Du vent et     N   ruissellements des eaux.

 .

*******************************************

*********************************************

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est G   pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle  O  nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre  R   notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi  G  bien plus haute encore,

Nous pose problème et,     E   cette fois, pas échelle.

Escalade demeure possi *  ble bien que périlleuse

En prenant  bien  son temps,  bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par    L  le même chemin

Et là, notre imagina       O  tion nous suggère :

Trombe d’eau roulante    S     voire grandissante,

En descentes des deux       *    parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup    T    plus problématiques :

D’y monter, toujours plus    I   facile qu’en descendre.

Ce fut une aventure brève   L mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne  O nous avait pas menti

Il avait juste omis nous   S    dire cascade à sec.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

 .

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, un verre  ou un vase

De forme étranglée, au milieu.

En haut, fond profond de gorge

À pic de falaise, pleine montagne.

.

156 4

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en gorge devenant

Un peu comme lui … aventureux !

Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux

Mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,

Si on notera son rétrécissement peu commun,

Cela ne suffit à faire converger fond et forme.

 . 

Symbolique 

    .

Un vase est un récipient ouvert

Et qui sera souvent utilisé pour

Contenir un bouquet de fleurs

Ou  pour  décorer  une salle.

Vase pourra être constitué

Des  différents  matériaux

Comme de  la  porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases  seront décorés

Dans le projet de mettre

En valeur leur contenu

Et voire eux-mêmes.

Source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 .

Symbolique 

.

Franchir une gorge :

Sera comme triomphe ;

Y   tomber : un insuccès;

La voir : serait   un piège.

Lors   tomber  dans  le fond

D’une   gorge  et en  re monter:

Annonce expérience enrichissante.

Si on ne s’y blesse         l’on  réussira  à

S’expliquer facile           ment nos erreurs.

Ravin que l’on voit,         sera mise en garde

Contre  une  impru               dence qui pourrait

Donner lieu  à une                     situation difficile.

Ravin dans lequel                           on voit des tiers:

Il faut venir au                                 secours  d’un ami

Étant en une                                        situation difficile.

Gorge où il faudra  faire attention : voie dangereuse.

encyclopedie-reve.com/ravin

 .

.

Fond/forme 

.

Cascade, si à sec, ne rime à rien:

Ça ressemble à une fontaine tarie,

Un vase vide ou troué ou sans fond

On est là en une absence de présence

Un chemin sans usage et sans utilité !

Et pourtant on l’imagine, on l’entend :

À croire que le décor produit l’histoire,

En tous cas l’évoque  comme le torrent

Des pensées qui nous habitent, agitent

Et nous invitent, tout autant, à rêver.

.

Textuels et illustrations  >> 

155 – Fontaines et cascades torrent de Taburiente

Textuels et illustrations >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on peut se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sentier, montagneux,

Faut pas plus pour faire des heureux.

Deux fontaines, en cascades, colorées,

Où l’on se croirait en un décor de fées,

En technicolor, par des Elfes, imaginé,

Le long  d’une gorge, par eaux, ravinée.

.

Ce sont les algues qui donnent couleurs

Aux roches sur lequel coule les cascades

Torrents s’assagissant  en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre, raison trouvée.

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un de ses versants,

Sommet situé à plus de 1500 mètres.

La première partie de notre randonnée,

Se fait le long d’un beau sentier ombragé,

Descendant en pente douce jusqu’au torrent.

.

Où  nous faisons une halte, pour nous baigner,

À la plage Taburiente, comme  cela est indiqué :

Il s’agirait, en fait, d’une série de fontaines d’eaux

Profondes d’un mètre et de six mètres de diamètre,

Et creusée dans les rochers par quelques tourbillons.

.

Lors nous arrivons à la cascade nous sommes surpris

Par la palette des  couleurs   des  algues ayant poussé

À côté du cours, ici,  non tumultueux du torrent

En le remontant, des couleurs : ocres, jaunes,

Apparaissent sous son lit, dans la roche.

.

Nous descendons le  long du torrent,

Serpentant, en  zigzag entre gorges,

Parfois étroites,  qui  nous obligent

À traverser souvent  pour marcher

Dans le zig, si ce n’est  dans le zag.

.

Chaque fois  que l’on  lève  la tête,

L’on  demeure fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

Extensions

.

Ce phénomène d’aspiration par le sol

N’est pas unique et nous savons

Que le sol surtout volcanique

Est, parfois … caverneux !

Il n’empêche que de voir

Un torrent, disparaitre

Restera quelque chose

De curieux comme s’il

N’avait pas lieu d’être.

.

Ce n’est pas  l’eau qui est fortement colorée, c‘est la roche

Il aura fallu des siècles, pour arriver à ce tableau liquide.

Plus bas, la cascade retrouve son calme, pour s’y baigner,

Et repart de plus belle en nombre cascades tumultueuses

Qui font que l’eau bouillonne de partout de sa blancheur.

.

Cascade, torrent, rime avec source et fontaine

Tout comme ruisseau avec mare et plan d’eau,

Accidents de terrains obligent le cours à varier,

Avec débit, progression, lentes, soudain rapides.

.

S’il ne peut creuser son lit, ses méandres tortueux

Dans un sol tendre alternant argileux ou rocheux,

Il projette, de cascade à l’autre, son eau écumeuse

Se repose entre elles en bassin plus large, profond.

.

Les sources et les fontaines sont souvent sacralisées

Il leur faut ajouter ici une cascade des plus colorées

Qui aura mis à nu, des veines de roches millénaires,

Procurant, au paysage, son  charme extraordinaire.

.

Fragments

.

Une cascade en … couleurs

Non, fruit d’une imagination

Torrentielle  qui   déborderait

De tous côtés … de votre tête :

Ce n’est que roches marquées

Par l’érosion et  par la fusion,

Particules colorées, en amont.

.

Merci pour précision jaillissante

On colore, parfois ainsi, fontaines

Ouvrant ses jets en pomme de pin,

Mais ce n’est que lumières ajoutées

Or on est en pleine nature ici même

Et l’on songe à se baigner à son pied,

En eau fraiche, qui nous fait du bien,

L’extérieur étant à trente-cinq degrés

.

Il n’y a pas que température agréable

Il s’y ajoute constant bouillonnement

Qui nous rend comme âme d’enfant

Avec de grands gestes, s’y ébattant,

Et jusqu’à en devenir … fatigables.

.

Ne confondre sources et fontaines

Avec des cascades et des torrents :

Les premiers, on y boit leurs eaux

Les seconds, on s’y baigne, le dos.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on  peut  se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sen   *    tier montagneux,

Faut pas plus pour  F     C   faire des heureux.

Deux fontaines en    O        A    cascades, colorées,

Où l’on se croirait     N            S    en un décor de fées

En technicolor, par     T                C      des Elfes, imaginé,

Le long d’une gorge,      A                    A           par eaux, ravinée.

Ce sont les algues qui     I                        D            donnent couleurs

Aux roches, sur lequel                                         coule les cascades

Torrents s’assagissant     E                                *              en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre  *                                   *                 raison trouvée.

.

**********************************************************

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un   de ses versants,

Sommet situé à plus    de 1500 mètres.

La première partie de    notre randonnée,

Se fait le long d’un beau     sentier ombragé,

Descendant en pente douce    jusqu’au torrent

Où nous faisons une halte,     pour nous baigner,

À la «plage Taburiente»    *         comme est indiqué

Il s’agirait, en fait de   * série   *       de fontaines d’eaux

Profonde d’un mètre   *  et de six  *     mètres, de diamètre,

Et creusée dans les     T  rochers par  T  quelques tourbillons.

Lors nous arrivons   O   à la cascade     A nous sommes surpris

Par la palette des     R   couleurs   des     B   algues ayant poussé

À côté du cours       R    ici  non tumul    U       tueux du torrent

En le remontant,   E       des couleurs    R          ocres, jaunes,

Apparaissent sous N        son    lit,       I         dans la roche.

Nous descendons        le  long       E             du torrent,

Serpentant, en        *      zigzag     N         entre gorges,

Parfois étroites,      *     qui     T        nous obligent

À traverser souvent   *    E         pour marcher

Dans le zig si ce n’est          dans le zag.

Chaque fois   que  l’on  lève   la tête,

L’on  demeure  fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, bouchon pour un flacon

Ou abat-jour de lampe de chevet,

En bas, élément pomme de pin,  

D’une fontaine  très romantique.

.

155 4

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage,

Des plus romantiques qui soient.

Fontaine jaillissante et dispersante

Comme  pomme  de  pin, s’ouvrant,

Figé, ici, comme par froid soudain,

Si fait que  la forme évoque le fond.

.

Symbolique 

La pomme de pin

Symbolisera l’immortalité

De la vie végétative et animale,

L’exaltation de la puissance vitale

Et la glorification de la fécondité.

Le pin maritime  est  un symbole

D’immortalité : persistance du

Feuillage résineux à aiguilles

Pérennes, et incorruptibilité

De la résine de pin,

De puissance vitale.

Un signe de bon augure.

bmirgain.skyrock.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

155 6

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

 .

L’eau    naît     en        une     source     ou     une      fontaine

Et    cet  endroit      annoncerait     la  vie,    la    mobilité,

L’écoulement    vers    l’eau    première  et    originelle

Et  qui  est, on le sait, est mère  de toutes choses.

 

La  sacralisation  des  sources, est  universelle

De ce seul  fait qu’elles  constituent la bouche

De l’eau vive vierge assurant la fécondation

Et la croissance  des  espèces, leur hygiène

C’est autant  un  symbole  de la maternité.

 

Se trouver   près d’une source, limpide,

Message     merveilleux  de  jouvence :

Idées vives,   sentiments    jaillissants.

Source       bouillonnante    et    chaude,

Souterraine,           tarie,             sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

.

 .

Fond/forme 

Les poètes et les fontaines

S’accordent  pour chanter

Même refrain …  rengaine

Coulant de source inspirée

Et il y en aurait un, même,

Qui aurait adopté son nom,

Jean, son prénom, fabuliste,

Aux contes des plus fabuleux.

Je ne sais si je suis de sa veine

J’écris tout, quoiqu’il advienne,

Une source ne cessera de couler

Qu’une fois morte ou desséchée !

.

Textuels et illustrations >> 

154 – Navigation en voilier La Gomera La Palma

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une navigation de huit heures

Pourrait prendre deux heures

De moins ou plus que prévue.

Car ça va dépendre du temps,

De l’état de la mer  et du vent

Autant que de l’état équipiers

Voire des décisions capitaine.

.

Et, de La Gomera à  La Palma

Il faudra monter vers Tenerife

Avant de descendre, Sud-Ouest

Route, au près, n’est pas droite,

Sauf si l’on navigue  au moteur,

Ce n’est pas toujours  tranquille

Pour ceux sujets au mal de mer.

.

Pour  une  fois, Éole,  Neptune,

Sont avec nous et du  bon côté,

Et nous naviguerons  bon vent,

 Comme sur mer de tranquillité,

Et arrivons port de  Santa Cruz

Sans la moindre des difficultés.

Nous abordons ponton visiteur,

Entre chien et loup, début nuitée.

.

Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

Notre belle équipière, souvent malade… en bateau,

Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

.

Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée :

La journée, calme, avec une seule coryphène,

Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville,

Infrastructures et installations portuaires,

Un plaisir de naviguer à cinq, six, nœuds,

Sur un seul bord, régulateur, plaisir total

Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

.

Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

En vitesse lente, vers la marina, au fond :

Il fait nuit,  les feux sont allumés, partout.

Le maitre du port nous accueille au ponton

Visiteurs dans un port aux trois quarts vide,

Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

.

La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

 .

Extensions

.

Nous y serions bien restés quelques jours de plus

Tant nous en sommes partis quelque peu frustrés

Nous promettant, année prochaine, d’y retourner

Et l’ile de La Palma, nous ne pouvions pas louper

Tant on nous en avait dit du bien comme paradis

Nous avons navigué, par temps calme, belle mer,

Et surtout un vent porteur, régulier, du bon côté.

L’arrivée se fait sans encombre, bien que de nuit.

L’accueil est sympathique, la marina peu chargée.

.

On peut dire : en avant pour de nouvelles aventures,

Comme une série qui se déroule en iles des Canaries :

Le même transport, mêmes acteurs, mêmes scénarios,

Avec toujours quelque renouvellement des événements.

.

 C’est très excitant de ne ressentir la moindre monotonie,

Chaque jour est différent, apporte émotions, sentiments.

 On nous aurait dit qu’il s’agissait de la plus belle des iles,

Aussi sommes-nous impatients d’y randonner, un max.

.

Fragments

.

Nous bénéficierons bonne fenêtre météo

Pour naviguer de La Gomera à La Palma,

Ca n’a pas toujours été le cas, peu s’en faut

Rien ne nous arrête à part tempête, dégats.

.

Et toujours cette fascination, lors au moteur

D’un sillage, certes éphémère, à vitesse lente,

Mais qui, la regardant, rend l’âme palpitante

Et nous met, quelque peu, en état de torpeur

.

J’en sort en apercevant une dorade coryphène

Sauter tout au bout de notre ligne à la traine,

Il n’est plus temps de rêvasser : on la perdra,

Si on ne la remonte de suite dans un cabas.

.

Mission accomplie c’est en cuisine, carré

Capitaine, chef cuisinier se doit d’opérer

Aidé, en cela, par une bonne équipière

Qui, cette fois, n’a pas le mal de mer.

.

Je mouille la ligne, de la jupe voilier

En ferrer une autre : faut pas rêver

Je me demande si ce n’est sillage

Qui a attiré première, trompée.

.

Navigation sans encombre

Voiles, au plus près serré,

Arrivons soirée en jetée

La Palma est à nous !

.

Marina … moderne

Ponton,   plaisant,

Un  bon  accueil,

Vrai   bonheur.

.

Y a plus qu’a

En profiter

Le  max,

L’été.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

                                                                        Une navigation     N  de huit heures

                                                                 Pourra prendre      A   deux heures

                                                           De moins ou plus     V  que prévue.

                                                      Car ça va dépendre   *    du temps,

                                                De l’état de la mer    L   et du vent

                                          Autant que d’états    A  équipiers

                                        Et, des décisions du   *   capitaine.

                                    Et, de La Gomera à    G   La Palma

                                Il faudra monter vers  O     Tenerife

                             Avant de descendre,   M  Sud-Ouest

                          Route, au près, n’est   E   pas droite,

                       Sauf si l’on navigue     R   au moteur.

                    Et c’est pas toujours   A     tranquille,

                  Pour ceux sujets au     *   mal de mer.

             Pour  une  fois, Éole    L     Neptune,

          Sont avec nous et du   A     bon côté,

      Et nous naviguerons    *    bon vent

    Sur une mer de tran   P      quillité.

   Et arrivons port de    A  Santa Cruz

  Sans la moindre des  L   difficultés.

     Nous abordons pon   M   ton visiteur,

     Entre chien et loup,   A  début nuitée.

.

                                Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

                          Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

                        Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

                   Notre belle équipière, souvent malade…en bateau,

                 Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

             Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

          Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

        Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

      Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée !

   La journée, calme, avec une seule coryphène,

  Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville

 Infrastructures et installations portuaires.

  Un plaisir de naviguer à  cinq, six, nœuds,

 Sur un seul bord régulateur, plaisir total

    Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

     Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

         En vitesse lente, vers la marina, au fond :

            Il fait nuit, les feux sont allumés, partout.

                Le maitre du port nous accueille… ponton

                        Visiteurs, dans un port aux trois quarts vide,

                             Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

                                  La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

                                       De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe,

Selon que je me souviens de trace

.

154 4

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

Étroit sillage pour petit bateau ; large, grand,

Et ça dépend autant de sa vitesse, déplacement

Et tout autant de l’état de la mer : calme, agitée

Mais la forme du sillage reste conforme au fond.

 .

  Symbolique

 .

Le sillage est la trace

       Qui marquera le passage

              D’un bateau dans un liquide

                    Ou  d’un  avion  dans  les airs.

                           En milieu incompressible d’eaux

                                  Les molécules du liquide s’écartent

                                       À l’avant du bateau, et elles forment

                                          Une vague qui prend une forme de V,

                                               Et dont l’amplitude décroitra toujours,

                                                   Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

                                                        Ces vagues  pourraient être destructrices

                                                             Dans des milieux avec des berges fragiles.

                                                              L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

.

J’ai comme un trou noir

       Au fond   de  ma mémoire

          Qui  me cacherait  la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé  à oublier, ou non.

           Le pire est que lors je veux

          Les remettre  en   lumière,

        Le   trou  noir   persiste  et

      Pour moi, c’est, troublant :

   Suis certain  de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

.

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Selon un article paru Science et Avenir

Une équipe française remettrait  en cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

.

Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel.

.

Textuels et illustrations  >>  

153 – Randonnée Laguna Grande La Gomera

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une randonnée,

Ce n’est pas mettre,

Un pied devant l’autre

Et puis recommencer,

C’est aussi,  regarder,

Tout  autour  de soi,

Ce qu’il y a  à  voir,

Pour créer l’émoi.

Ici  nous  visons,

D’ile, son centre,

Son cratère devenu

Comme  une  lagune,

Où, nous avons observé

Trois sortes comportements.

Le nôtre, randonneurs étrangers,

Locaux : pique-niquant, en familles,

Touristes : acheminés en tous-terrains.

.

Du parc, Centre  de  Garajonay, Parajito :

Notre point de départ est souvent le même,

Tout près du point culminant de La Gomera !

Nous faisons première halte au sommet de l’ile

À quinze cent mètres d’où on peut bénéficier,

À  la  fois  ruines  funéraires  des  Guanches,

Et du panorama, des plus complets  de l’ile

Et des iles  de : La Palma, Hiéro, Tenerife.

 .

Des moments culturels tout aussi poétiques

Immortalisés  par  des photos, en salves, hop :

L’on reprend le sentier  vers  La Laguna Grande,

Un centre récréatif où il y a des chemins, parking,

Un four pour barbecue un restaurant, aire de jeux.

Durant notre déjeuner de casse-croûte lors pic-nic,

On voit arriver dizaine de gros 4X4, tous-terrains,

Déversant, chacun, ses huit touristes allemands,

En tenue légère avec des espadrilles, au pied.

Un des chauffeurs, le chef ou présupposé,

Leur fera un topo culturel sur endroit

Direction le restaurant pour un café

Ou bière ou jus ou gâteau ou glace.

.

Ils refluent tous, en  file indienne,

Sans mettre  un pied dans le Parc,

  Rejoignant véhicule, peur de le rater.

Tandis qu’autour de la table d’à côté,

La  famille canarienne s’est regroupée,

Débute un concert de guitares pour jouer,

Pour  chanter  leurs  mélodies   folkloriques :

.

Trois mondes, au même moment, se sont côtoyés,

Le nôtre des  randonneurs et qui suent sang et eau ;

Celui des touristes friqués, qui se laissent promener ;

Celui d’autochtones, vivant leur vie d’us et coutumes.

.

Extensions 

.

Durant la pause déjeuner,

Trois mondes se sont côtoyés

Au même moment :

Le nôtre …   celui des randonneurs

Qui suent sang et eau pour y parvenir

En toute autonomie.

.

Celui des touristes friqués, voire pressés,

Se laissant promener comme des moutons,

Et celui des autochtones qui vivent leurs vies

En famille, en respectant leur us et coutumes !

.

Marcheurs, groupes, familles, au même endroit,

Se côtoient, chacun suivant son désir dans sa voie

Utilisant divers moyens pour divers programmes.

.

 Un sentier de randonnée, bien fléché, au cœur même du parc national,

Quoi de mieux pour passer une longue journée en étant bien rassuré :

Ça monte, descend tout le temps, rien n’est plat,

Mis à part la Laguna de sable au milieu du parc

Où l’on a vu  plein de touristes, arrivant par 4X4,

Et traversant la lagune, équipés de simples savates

Nous avons piqueniqué, au son des guitares et des chants des voisins,

Et sommes repartis, l’estomac plein, le cœur léger, sur notre chemin !

.

Laguna Grande serait un cœur au milieu d’un cœur :

Le grand cœur de La Gomera est un immense cratère,

Verdoyant de partout avec un petit désert de sable sec

En plein milieu : comme sorte de curiosité géologique.

.

Chose moins étrange mais tout de même surprenant,

Un café restaurant y attenant, avec tables  et parasols.

 Comment, pourquoi du sable a-t-il été transporté  ici :

 En réalité ,non juste un mélange de terre et de cendre.

.

Nous avons pique-niqué là en profitant de l’ambiance

On aurait pu se croire n’importe où : en autre réalité !

.

Fragments

.

En plein milieu du Parc de La Gomera

Se trouve la grande clairière sablonneuse

Du sable à tel endroit, allez savoir pourquoi

La mer, montée aussi haut, je n’y crois pas.

.

L’hypothèse d’un haut soulèvement de l’ile,

Suite à un nombre d’éruptions volcaniques

Me sied davantage mais je la rechercherai

Peut-être suffit d’interroger les Guanches,

Premiers habitant de l’ile, origine berbère

.

Nous y avons bien piqueniqués à l’entrée

Sommes allés pris un café au restaurant

Là nous avons vu une tribu de touristes,

Avec des sandales ou tongues aux pieds

Débarquant en matinée par traversier.

.

Nous ne pratiquons ce «tour operator»

Avec bateau, et avec 4×4 à disposition :

Randonnées, marches à pied, préférons

Et personne ne nous dira qu’avons tort.

.

En général, une clairière en plein désert,

Est plutôt verdoyante de hauts palmiers,

Se trouve qu’à Gomera, c’est le contraire

Encore une autre, encore vraie curiosité.

.

J’en ai oublié de parler  de la randonnée,

Dans la verdure autour de cette clairière,

Sommes arrivés par un sentier d’un côté,

Sommes repartis en face : le tour est joué

.

Ici, sentiers sont en lacets  et en montée,

L’on est comme un peu enfouis, perdus :

D’un coup on débouche sur point de vue

Qu’on s’empresse de bien photographier.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Une randonnée,

Ce n’est pas mettre,

Un pied devant l’autre

Et puis recommencer,

C’est aussi,  regarder,

Tout  autour  de soi,

Ce qu’il y a  à  voir,

Pour créer l’émoi.

Ici  nous  visons,

D’ile, son centre,

Son cratère devenu

Comme  une  lagune,

Où, nous avons observé

Trois sortes comportements.

Le nôtre, randonneurs étrangers,

Locaux : pique-niquant, en familles,

Touristes : acheminés en tous-terrains !

Du parc,    R  Centre de Garajonay, Parajito :

Notre point de   A   départ est souvent le même,

Tout près du point    N   culminant de La Gomera !

Nous faisons première   D   halte au sommet de l’ile

À quinze cent mètres d’où   O    on peut bénéficier,

À la fois  ruines funéraires   N        des Guanches,

Et du panorama, des plus  N    complets de l’ile

Et des iles de La Palma    É      Hiéro, Tenerife.

Des moments culturels   E   tout aussi poétiques

Immortalisés par des      *    photos en salves, hop,

L’on reprend le sentier    L    vers  La Laguna Grande,

Un centre récréatif où      A   il y a des chemins, parking,

Un four pour barbecue    G     un restaurant, aire de jeux.

Durant notre déjeuner   U    de casse-croûte lors pic-nic,

On voit arriver dizaine   N     de gros 4X4, tous-terrains

Déversant chacun ses    A     huit touristes allemands,

En tenue légère avec    *    des espadrilles, au pied.

Un des chauffeurs,     G    le chef ou présupposé,

Leur fera un topo      R    culturel sur endroit

Direction le restau   A   rant pour un café,

Ou bière ou jus ou    N   gâteau ou glace.

Ils refluent tous, en   D      file indienne,

Sans mettre un pied   E     dans le Parc,

  Rejoignant véhicule,     *    peur de rater.

Tandis qu’autour de la    L      table d’à côté,

La  famille canarienne     A      s’est regroupée,

Débute un concert de      *     guitares, pour jouer,

Pour chanter, leurs        G        mélodies   folkloriques.

Trois mondes au         O       même moment se sont côtoyés,

Le nôtre des             M       randonneurs et qui suent sang et eau ;

Celui des             E          touristes, friqués, qui se laissent promener ;

Celui               R          d’autochtones, vivant leur vie d’us et coutumes !

A            ……………………………………………

.

Forme

.

.

Évocation

.

D’extérieur, statue en majesté,

Randonneur avec un sac à dos

Et d’intérieur, sentier  en forêt,

Quelque peu sinueux, il est vrai !

.

153 4

.

É

À La Goméra, un tel sentier

Sur terrain plat, faut pas en rêver

Ça monte et ça descend  tout le temps,

Pour randonner,  sauf à cet endroit.

Ici, le sentier est tracé avec ses méandres

Qui nous mène à un sommet, éperon rocheux

Et il est bien balisé, on ne peut guère se tromper

Tant et si bien que la forme converge avec le fond.

.

Symbolique 

 .

La signa      lisation

De chemins      pédestres

Marquage de        sen-tiers

Par le moyen de       signalisations

Se suivant, à une       certaine distance

Et d’indications de        direction, fléchage

D’indication  de dis          tance,  durée  trajet.

Et cette signalisation          permet au voyageur,

De mieux s’orienter et             suivre des itinéraires,

Lui évitant ainsi de se               perdre ou d’emprunter

Des itinéraires, jugés                 parfois très dangereux !

Modifié : Wikipedia /Signalisation.sentiers randonnées

.

.

Fond

.

Évocation 

.

153 6

.

A La Goméra, un tel sentier

Sur terrain plat, faut pas en rêver

Ça monte et ça descend tout le temps

Pour randonner, sauf à cet endroit.

.

Symbolique 

.

Pourquoi randonner ?

Une question, de nombreuses réponses.

Certaines personnes vous ont déjà

Probablement  posé  la  question

Celles qui ne comprennent pas

.

Pourquoi vous faites autant d’efforts,

Parfois sous le mauvais temps,

Parfois avec un sac lourd,

Pourquoi vous dormez

.

Dans une tente, avez  des  ampoules,

Vous êtes mangé par moustiques

Surtout pourquoi après tout ça

Vous rentrez avec le sourire !

Et lors ceux qui ne vous ont pas posé

.

La question, ne comprendraient

Pas votre plaisir de randonner

Et doivent simplement penser

Que vous n’avez pas toute votre tête.

Randonner-malin.com/pourquoi-randonnez-vous

 .

.

Fond/forme 

 .

On trouve des sentiers bien balisés,

D’autres qui laissent un peu à désirer

Ou les marquages seront mal placés :

Une carte bien détaillée, une boussole

Sont utiles, parfois, lors randonnée.

En montagne si vous vous égarer

Ou vous vous tromper de vallée

Vous perdrez la demi-journée

À vous retrouver, terminer.

Vous vous en souviendrez. 

.

Textuels et illustrations  >>  

152 – Faux départ, ennui mécanique, vent nord

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quelques… vrais  ennuis,

Quelques empêchements,

Sur notre …  petit voilier :

Il y en a et plutôt souvent !

Arrive que ce soit,  des fois,

Électronique ou mécanique

Aussi vent ou allure vélique,

Quand les voiles se coincent.

.

On peut y passer… une heure

Sinon deux, trois,  voire plus,

Pour simple, bête,  broutille :

Par exemple, filtre, ou vanne,

Qui se refusent à fonctionner.

Si vent n’est pas bien orienté

L’on avance de travers, en cap.

.

Si la voilure sera trop mal adaptée,

Trois fois la distance,  dès lors on se tape.

Notre bateau représente une vraie valeur sûre,

C’est d’accord, encore que … pour bien naviguer,

Il faudra prendre, avant tout la mesure  du temps,

La météo s’il y a une tempête comme d’état de l’eau.

.

Sinon très loin d’être confort, si, trop vite, on sort,

Vite on rentrerait se mettre à l’abri, à bon  port.

Je crois bien que ce sera le cas au-jour-d’hui,

Tant debout, à six heures pour départ à sept

Jusque onze heures  l’on  aura tenté

Dernière chance  pour naviguer,

De  La  Gomera   à  La  Palma !

.

Retour vent  arrière  au  port,

Par suite  de vent fort  du nord,

Panne  refroidissement  moteur.

L’on ressemblerait un objet flottant

Quatre heures, pour aller, vers l’avant,

Mais  seulement deux  à revenir  au port,

La messe est dite car ce n’est pas notre jour,

On aura fait un vrai bide pour ne pas dire four.

.

En dépités, l’on reprendra notre place au ponton,

On déjeune, on répare et on se balade  dans la ville,

Et pour s’en remettre, s’offre une  bière, en terrasse,

Pour notre départ, programmé,  demain  dix heures.

Le diagnostic du manque de refroidissement moteur

Nous avait déjà orientés vers  probable prise d’air,

Que nous avons réparé puis testé et puis retesté,

Ça recommence : il y a rien à comprendre.

.

C’est alors en démontant le circuit d’eau,

Qu’on trouve bout d’ailette en la pompe,

Changée pourtant, il y a peu longtemps :

On teste et voilà que, ça ne chauffe plus,

Ou plutôt moteur refroidit normalement.

.

Extensions

.

Demain, si la météo le permet,

Nous tenterons à nouveau notre chance

La tempête est annoncée pour le week-end,

Et ce sera donc notre dernière chance

Avant d’être obligé d’attendre

Encore un jour ou deux,

Au calme, au port !

En navigation en voilier :

L’état de la mer vous commande.

.

Au ponton, dans la marina : c’est simple de réparer la mécanique,

Mais pour tester une pompe à eau défectueuse, il faut bien sortir,

Car le refroidissement moteur ne se teste bien  qu’en navigation

Et voilà, que le moteur chauffe, que le voyant se met au rouge.

Il faut revenir, changer une pièce, repartir, croiser les doigts,

En espérant que la panne de ce circuit vienne bien de cela !

Journée gâchée, l’on compense par une bière, en terrasse.

Demain  est  un autre jour, sécurité moteur, avant tout :

Qui n’a jamais eu de problème de ce genre sur voiler ?

.

Une panne moteur n’est jamais anodine en pleine mer

Certes on peut se servir des voiles quand il y a du vent,

Quand il n’y a pas, attendre patiemment qu’il revienne

Mais pour rentrer dans une marina, ce serait du sport.

.

Ce n’est pas tant le moteur, en lui-même, à incriminer,

Que son circuit de refroidissement, sans doute bouché,

Après inspection, ce sera une ailette de la pompe à eau

Nous n’en avons pas de rechange, alors retour au port.

.

Ce n’est pas faute d’entretien, le capitaine y veille bien,

Installation date de vingt ans, elle s’use, dysfonctionne.

Je me dis que n’étant, en rien, compétent en la matière

Il vaut mieux que je ne m’aventure seul, hors frontière.

.

Fragments 

 .

En haute mer, sur un voilier, il est rare :

Voiles se déchirent  et  moteur, en pétard,

Toutefois vaut mieux maitriser mécanique,

Pour se sortir de toutes situations critiques.

***

Telles que : pétole molle et  plus aucun vent

On pourra dériver avec la force du courant

Ou croisement d’un bateau, en gisement,

Sans pouvoir l’éviter, danger abordage.

***

Ici, en notre cas, c’est l’échappement,

Qui ne dégorge plus d’eau, surchauffe,

Et finit en sécurité, par caler le moteur,

On ne peut compter dessus dans un port.

***

Faut changer échappement et collecteur,

Autant dire une grande partie du moteur :

Il a trente ans, et  bien que  bien entretenu,

Il devient à bout de souffle : services rendus.

***

Au final, on a aura pu trouver l’intrus, réparer

Mais le problème risque bien de se renouveler

Croisons les doigts  et  espérons qu’il tiendra,

Dieu merci le capitaine est bon mécanicien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quelques… vrais  ennuis,

Quelques empêchements,

Sur notre …  petit voilier :

Il y en a et plutôt souvent !

Arrive que ce soit,  des fois,

Électronique ou mécanique

Aussi vent ou allure vélique,

Quand les voiles se coincent.

On peut y passer… une heure

Sinon deux, trois,  voire plus,

Pour simple, bête,  broutille :

Par exemple, filtre, ou vanne,

Qui se refusent à fonctionner.

Si vent n’est pas bien orienté

L’on avance de travers, en cap.

.

Si la voilure sera trop mal adaptée,

Trois fois la distance,  F      dès lors on se tape.

Notre bateau représente  A     une vraie valeur sûre,

C’est d’accord, encore que    U          pour bien naviguer,

Il faudra prendre, avant tout  X          la mesure  du temps,

La météo s’il y a une tempête     *           comme d’état de l’eau

Sinon très loin d’être confort      D              si, trop vite, on sort,

Vite on rentrerait se mettre        É              à l’abri, à bon  port.

Je crois bien que ce sera le        P               cas au-jour-d’hui,

Tant debout, à six heures        A            pour départ à sept

Jusque onze heures        R        l’on  aura tenté

Dernière chance       T   pour naviguer,

De   La   Gomera   à   La   Palma !

.

Retour vent  arri    E    ère  au  port,

Par suite  de vent    N    fort  du nord,

Panne  refroidisse    N    ment  moteur.

L’on ressemblerait    U  un objet flottant

Quatre heures, pour    I   aller, vers l’avant,

Mais seulement deux    *    à revenir   au port,

La messe est dite car ce    M    n’est pas notre jour,

On aura fait un vrai bide     É     pour ne pas dire four.

En dépités, l’on reprendra      C       notre place au ponton,

On déjeune, on répare et on    A        se balade  dans  la ville,

Et pour s’en remettre, s’offre   N        une  bière,  en  terrasse,

Pour notre départ program     I        mer  demain  dix heures.

Le diagnostic du manque     Q   de refroidissement moteur

Nous avait déjà orientés    U   vers  probable prise d’air,

Que nous avons réparé  E  puis testé et puis retesté,

Ça recommence : il y a rien à comprendre.

V  E  N   T

C’est alors en démontant le circuit d’eau,

Qu’on trouve bout d’ailette en la pompe,

Changée pourtant, il y a peu longtemps :

On teste et voilà que, ça ne chauffe plus,

Ou plutôt moteur refroidit normalement.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une colonne  d’une rambarde

Une  bouteille  d’eau  minérale,

Ou encore une lampe à pétrole,

Silhouette  de  personne, debout.

.

152 4

.

Si l’on a un ennui mécanique, en mer,

Pour bien se pencher  sur le problème,

 Il faut d’abord une lampe éclairante,

Il faudra aussi une personne avisée.

Une lampe pour la forme ; personne, le fond,

On a besoin des deux pour ennuis mécaniques,

Une certaine convergence se serait établie ainsi.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe

Est un point

De  lumière

En l’obscurité.

Et par analogie, elle symbolise

L’entendement en confusion mentale,

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

L’expression « éclairer sa lanterne »

Signifiant clarifier quelque chose,

Exprime bien cette notion

D’un savoir dévoilé.

Modifié : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation

.

152 6

.

 

Si l’on a un ennui mécanique, en mer,

 Il faut bien un homme avisé

Et pour bien se pencher sur le problème,

 D’une lampe bien éclairante.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe

Est un  symbole

De  connaissance

D’intelligence,

Celle qui

Éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre,

Elle nous guide  et guide les autres.

Si  nous  rêvons  d’une  lanterne,

Elle   représente   l’intelligence

Lumineuse d’une personne.

Bien avisée qui éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond/forme 

 .

Une mécanique

Se doit de fonctionner

Comme une horloge réglée

Et ne pas vous laisser en panne

Au plus mauvais, dangereux moment.

Un moteur qui démarre, cahote, s’arrête,

De manière aléatoire n’est pas sécurisant.

Or le nôtre ne l’était pas,  ne l’était plus,

Et l’on ne pouvait pas compter sur lui

Quelque chose ne tournait pas rond

Comme une ampoule qui faiblit,

Qui clignote, et puis s’éteint.

 .

Textuels et illustrations   >> 

151 – Soirée bateau avec voisins belges-espagnols

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Toute soirée bateau,

Est un  beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives :

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

.

Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier,

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

.

Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

.

Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Au second de nos enfants, puis nos professions diverses,

Au troisième, diverses danses,  allant du rock à la salsa,

Pour finir sur la magie tango, qu’ils aimeraient danser.

.

Tant et si bien, qu’à  minuit, nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir  au bateau  et manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant avant de nous coucher.

.

Couché, je me  suis  dit  que  l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas  à se décider  à traverser

L’Atlantique, pour aller  en Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière nous, rien que naviguer.

.

Voilà bien des gens conviviaux et qui ont travaillé

Toute leur vie, sans chercher, à frimer, en voilier,

Et le hasard aura voulu que nous soyons voisins.

 .

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

.

Extensions

.

Un couple de belges, ayant émigré en Espagne, aux Baléares,

Nous a fait part de toutes leurs gratitudes et leurs vicissitudes,

Dans leurs vies de bohème et jusqu’à ce point des plus extrêmes,

De tout vendre, maison, commerce, et naviguer comme  retraités.

Nous n’avons pas fait un tel saut de tout larguer pour s’aventurer.

Le regretteront-ils un jour, nul ne sait, seul l’avenir nous les dira :

Nous avons parlé de capote bateau avec eux non pas de capoter.

.

Curieusement, aux Canaries, nous avons rencontré

Plus d’étrangers que résidents locaux sur les pontons,

Cela n’a rien d’étrange sur quelques pontons visiteurs !

.

On y trouve  un peu de tout : des égarés, des vacanciers,

Des baroudeurs, des travailleurs, des coursiers des mers

Mais qu’importe : provenances, motivations, catégories,

.

L’essentiel est de confronter, conforter, nos expériences

C’est bien le cas en cette soirée avec nos voisins belges,

Qui nous ont accueillis, nourris en racontant leur vie.

.

Fragments

.

La soirée demande à être arrosée

Tout autant éclairée par ampoules,

Et celle-ci bien ronde et en couleur,

Donne, à elle seule, un  air  de  fête.

.

Mais ce ne serait pas la première fois

Que nous avons rencontré des voileux

Laissant tout, la maison, derrière eux,

Pour tenter l’aventure  de  l’Atlantique,

Et qui sait à la recherche de l’Atlantide.

.

Nous avons lu des témoignages et récits

Mais ici nous avons un exemple vivant,

Du pourquoi, quand, où,  du comment,

Lors c’est le cœur ou l’esprit qui frémit.

.

Une vie de travail, maison, pour au final

Jeter tout par-dessus bord, et dépossédé

De  sa vie antérieure : cap sur l’aventure

Comme idée qui a germé pour existence.

.

En un coin de son cerveau, une ampoule

S’est allumée et n’a plus voulu s’éteindre

Et de filament en filament avec le temps

 Transmettrait comme des feux d’artifice.

.

Pour autant, est-ce que nous les jalousons

Aurions-nous eut l’audace de sauter le pas,

Autres amis l’auront fait, seul ou en couple :

L’un des couples a failli accoucher en bateau.

.

Nos hôtes qui nous reçoivent sont en tous cas

Les pieds sur terre,  leurs enfants, autonomes,

Passant de leur blanchisserie dans l’ile d’Ibiza

Au voilier de 13 mètres qui leur convient et va

.

Va sur les mers immenses, et vogue la galère,

Leurs enfants, amis, les rejoindront ici ou là,

Nous, nous reviendrons à notre pied à terre,

Nous souviendrons toujours de ce couple-là.

.

On a entendu, parfois, des couples imaginer

Le changement radical de leur mode de vie,

Certains voulant se faire berger, lors autres

Rentier mais peu l’auront fait finalement.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Toute soirée bateau,

Est un beau moment,

Quand tous les convives,

S’entendent, de voix vives.

Ici, ils sont belges, d’origine,

Émigrés,  à Ibiza,  en Espagne.

Ils ont tout vendu pour retraite,

Pour aller vivre  sur leur voilier.

C’est leur rêve, et, bien maturé,

Lors caressé depuis trente ans,

Et qu’ils réalisent maintenant

En prenant tout leur…temps.

.

Au menu de l’apéro : des tartines toastés,

 Avec des olives, des chips, du jambon bateau,

Et que nous sommes fiers de pouvoir faire goûter

En boisson, du rhum canarien ou du coca bien frais

Avec une tranche de citron et quelques cubes de glace.

.

Au premier verre, nous parlerons aménagement capote,

Second de nos enfants puis S    V  nos professions diverses,

Troisième diverses danses  O          allant du rock à la salsa,

   Pour finir sur belle  magie   I              I   tango qu’ils aiment danser.

Tant et si bien qu’à minuit  R                S    nous avons jeté l’éponge,

Afin de revenir au bateau et É                 I       manger   notre     diner,

Diner fort bon au demeurant E                 N       avant  de  nous coucher.

Couché, je me  suis  dit  que   *                  S        l’on aurait pu être eux,

Sauf qu’on ne parvient pas    B                 *        à se décider à traverser

L’Atlantique, pour aller  en  A              B      Argentine, ou, Antilles :

Pour  tout laisser, derrière  T           E     nous, rien que naviguer.

Voilà bien des gens convi  E        L   viaux et qui ont travaillé

Toute leur vie sans cher  A    G  cher à frimer, en voilier,

 Et le hasard aura voulu U E que nous soyons voisins.

S

Le hasard suscite  rencontres  impromptues

Nous éloignant de tous chemins battus,

De rêve de continentaux terriens

Préférant l’avion au voilier

Pour voyager léger.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On y voit un vase, pour des fleurs,

Ou un gant moufle, pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire  une ampoule électrique ?

.

151 4

.

Évocation

.

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Ces lampes à incandescence

Sont remplacés par des ampoules à leds.

.

.

Symbolique

 .

EUREKA !

Am-pou-le,

Est  le   symbole

De l’idée qui jaillit

Sans qu’on l’ait vraiment

Ou très longtemps, recherchée :

Hasard heureux, ou erreur fructueuse,

Toujours est-il qu’il s’agisse de lampe à huile,

À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Bien plus encore celle que nous maîtrisons.

Dans la bande dessinée, dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée par petite lampe

Incandescence s’allume

Juste au-dessus

Personnage.

.

.

Fond

.

Evocation

.151 6

.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou flacon de parfum avec bouchon

Voire une ampoule électrique ?

.

Symbolique 

.

L’ampoule

 Élec-tri-que

Est le symbole,

Sinon l’archétype

De l’innovation.

Elle a permis à l’homme

De  se libérer  du joug  de  la

Lumière naturelle pour imprimer

Son propre rythme à toutes activités,

Ouvrant la voie au formidable progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que sur plan  productivité industrielle.

Lumière électrique est probablement

La marque la plus visible du génie

Humain lors on observe la Terre

Depuis les hauteurs de l’espace.

library.e.abb.com/public/FRA72dpi

 .

.

Fond/forme 

.

Convivialité, convive,

Il faut bien qu’on vive,

Ensemble, en fraternité

Buvant du vin partagé,

Et pas que de l’eau vive

Rien de bon à manger.

Faut égayer le propos

D’humour suranné,

En   atmosphère,

Pleine    gaieté

Pour  sentir

Le temps

Passer

Vite

V

.

 Textuels et illustrations  >> 

150 – Randonnée Allogera, Taza, Epina, et retour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Avant de quitter l’ile de La Gomera,

Je m’attendais à village exceptionnel.

Village, finalement, comme les autres,

Point de fantaisie foin de plaisanterie,

Pas compliqué  d’enfiler trois vallons.

.

Le premier  nous plonge vers la mer,

Le second  nous longe la palmeraie,

Le dernier les prolonge, au retour,

Rien de plus  simple  et pourtant,

On s’est trompé  et on en a bavé.

.

Au village Taza,  après le picnic,

On s’est engagé sur fausse piste :

Il a fallu, un peu,  qu’on  persiste,

Pour rejoindre  le  village d’Épina.

 .

Nous avons  gouté des grappes de raisins,

Sans cela : demi-tour  au fond  d’un ravin

Pour revenir, et, à pas d’heure, à Allogera !

.

Je m’en suis  bien remis,  en mettant un pied

Devant l’autre, en profitant paysage, alentour :

Mariage étroit entre la terre et la pente, partout

Jusqu’à des hauteurs abruptes et infranchissables.

.

Et une mer bien étale, bien qu’un peu moutonneuse

Nous laissant entrevoir contours de l’Ile La Gomera :

D’un côté, et du sommet du Teidé, de l’Ile de Tenerife,

De l’autre, grâce à un ciel pur et sans le moindre nuage.

.

Arrivés au village de Taza ;  à mi-hauteur et mi-parcours,

Un creux  dans l’estomac, suggèrerait une pause déjeuner,

Sous trois palmiers  qui nous offrent leur ombre, fraicheur,

Salades de légumes avec assortiment fruits comme il se doit.

.

On repart et choses vont de travers et l’on s’enfile en un ravin,

Le long d’étroit  sentier qu’on espère déboucher sur une piste

Or de piste, hélas, point, lors parvenu, au fin fond d’un ravin.

.

Faut-il faire demi-tour ou allons-nous  grimper la montagne

Pour aller où : et après conciliabule décidons tenter le coup

L’aventure, c’est l’aventure, ici l’on a été, plutôt, bien servi

Questions : chercher, marcher,   persévérer,  s’accrocher.

.

En grimpant en aveugle, l’on finit par voir une piste,

Qui rejoint un village et dont on ignorait le nom :

Était-il, ou non, sur, ou à l’opposé, du circuit !

.

Une piste grimpe doucettement vers village

Offre pieds de vignes plein raisins noirs,

Goût muscat. On en vole, en raffole,

Il a comme un goût du paradis

Du vin après enfer ravin.

.

.

Extensions

 .

La suite est classique,

Mis à part l’échange avec

Un villageois, nous ayant vu

Monter le ravin, nous félicitant

Pour notre courage et ténacité

Apparemment, et, selon lui,

Nous sommes bien les seuls

À avoir utilisé ce sentier

Depuis des lustres.

.

Une belle randonnée, belle journée, et pour partie en bord de mer

Qu’est-ce que l’on peut, de mieux, espérer,

Après une tempête au dans notre marina,

Et avant de quitter cette ile de La Gomera,

Qui nous a tant charmé paysage contrasté.

Bien que voilà, on a quand même failli se perdre dans sa montée !

.

Sans aucun doute, une rando des plus diversifiées

Question paysages : mer, campagne, et montagne.

.

Une simple erreur de choix à un embranchement,

Nous voilà enfilant un ravin sans un seul chemin !

.

Deux solutions : faire demi-tour  et puis reprendre,

Ou grimper le ravin pentu à travers les broussailles.

.

En sortant du ravin, quelle ne fut pas notre surprise,

De tomber sur une vigne dont grappes étaient mures

.

Non loin, un village avec quelques maisons, habitants

Nous voilà rassurés car nous sommes presque arrivés !

.

Fragments

.

Je dois avouer une chose

Qui peut paraitre curieuse

Bien qu’étant randonneurs,

Qu’on qualifie de chevronnés,

Il nous arrive de nous tromper,

Cela en plein jour, petite contrée

Et ça nous est déjà arrivés, jeunes

En sommet de Corse, en descendant

On s’est égaré dans la mauvaise vallée,

Avons retrouvé chemin,  en fin de soirée :

Pieds, mollets, genoux cuisses, dos, fatigués

Et ce tant et si bien qu’on s’en souvient encore.

.

Et bien aujourd’hui, pareil, l’on s’est mal orienté,

Au fond d’un vallon, nous avons improvisé montée

Au lieu de faire demi-tour, nous avons dû emprunté

Des sentiers de chasse des plus étroits et avec danger.

C’est comme ça on ne peut monter une pente tout droit

Croire qu’en forçant, on va finir par s’en sortir, y arriver

Or il était dit qu’aujourd’hui, c’était notre jour de chance

Nous avons pu débouler sur un vrai chemin nous menant

À travers des vignobles aux gros raisins encore bien verts,

À un village qui se trouvait sur le parcours de randonnée.

.

Cela dit, quand on est persuadé d’avoir fait le bon choix,

Ce n’est qu’en fin après-coup, que l’on se dit : «Euréka»

Comme une petite lumière s’allume dans notre cerveau

On se dit on  n’est pas un génie mais on n’est pas idiot

 Une erreur, sur une piste, au hasard, peut déboucher

Sur un nouveau sentier et que personne n’a trouvé

À moins que ne soit comme une seconde nature,

De réussir à se tirer de nombreux mauvais pas.

.

De disposer d’une ampoule prévue à cet effet

Ne suffira pas si elle ne nous éclairerait pas,

Suffisamment longtemps pour idée jaillisse

Qu’on y croie, qu’on la teste, qu’on l’atteste

Et que si elle ne marche pas, on proteste,

Que si … pas tentée, l’on ne saurait pas.

.

C’est ainsi que progresse la Recherche

Je vous le dis en connaissance de cause

En ayant fait partie, durant trente années

Et l’avoir redécouvert, au fond du tel vallon.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Avant de quitter l’ile de La Gomera,

Je m’attendais à village exceptionnel.

Village, finalement, comme les autres,

Point de fantaisie foin de plaisanterie,

Pas compliqué  d’enfiler  trois vallons.

Le premier *  nous plonge vers la mer,

Le second  R  nous longe la palmeraie,

Le dernier   A   les prolonge au retour.

Rien de plus    N    simple et pourtant,

On s’est trompé    D     et on en a bavé.

Au village Taza,     O     après le picnic,

On s’est engagé      N    sur fausse piste.

Il a fallu un peu    N        qu’on persiste,

Pour rejoindre    É      le village d’Épina.

Nous avons    E gouté grappes de raisins,

Sans cela * demi-tour  au fond  d’un ravin

Pour revenir, et à pas d’heure, à Allogera. !

.

Je m’en suis bien remis,  en mettant un pied

Devant l’autre, en profitant paysage, alentour.

Mariage étroit entre la terre et la pente, partout

Jusqu’à des hauteurs abruptes et infranchissables

Et une mer bien étale bien  qu’un peu moutonneuse

Nous laissant entrevoir   contours  de l’Ile La Gomera,

D’un côté, et du sommet  du  Teidé, de l’Ile  de Tenerife,

De l’autre, grâce  à  un  ciel  pur et sans le moindre nuage.

.

Arrivés au village de Taza  *  à  mi-hau    T   teur et mi-parcours,

Un creux dans l’estomac    A   suggèrerait    A      une pause déjeuner,

Sous trois palmiers  qui      L    nous offrent   Z    leur ombre, fraicheur,

Salades de légumes avec     L      assortiment   A   fruits comme il se doit.

On repart et choses vont     O       de travers et   *    l’on s’enfile en un ravin,

Le long d’étroit  sentier       G     qu’on espère   E    déboucher sur une piste

Or de piste hélas point       E    lors parvenu    P      au fin fond d’un ravin.

Faut-il faire demi-tour     R     allons-nous   I       grimper la montagne

Pour aller où : et après   A  conciliabule  N  décidons tenter le coup

L’aventure c’est l’aventure et l’on a   A   été, plutôt, bien servi

Questions : chercher, marcher,   persévérer,  s’accrocher.

.

En grimpant en aveugle, l’on finit par voir une piste,

Qui rejoint un village et dont on ignorait le nom :

Était-il, ou non, sur, ou à l’opposé, du circuit !

Une piste grimpe doucettement vers village

Offre pieds de vignes plein raisins noirs,

Goût muscat. On en vole, en raffole,

Il a comme un goût du paradis

Du vin après enfer ravin.

.

Forme

.

.

Évocation

.

On y voit un vase pour des fleurs

Ou un gant moufle pour une main

Ou fruit de sa propre imagination

Du  genre  ampoule  électrique ?

.

150 4

.

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Les lampes à incandescence

Sont remplacés par ampoules à leds !

Belle ampoule rondelette, à filament,

Mais qui éclaire le sujet, sans le traiter,

Tant et si bien que ce n’est pas convergent

 .

Symbolique 

 .

L’ampoule

 Élec-tri-que

Est le symbole,

Sinon l’archétype

De l’innovation.

Elle a permis à l’homme

De  se libérer  du joug  de  la

Lumière naturelle pour imprimer

Son propre rythme à toutes activités,

Ouvrant la voie au formidable progrès,

Tant sur le plan de la liberté individuelle

Que sur plan  productivité industrielle.

Lumière électrique est probablement

La marque la plus visible du génie

Humain lors on observe la Terre

Depuis les hauteurs d’Espace.

library.e.abb.com/public/FRA72dpi

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 .

Une ampoule électrique

Telle qu’on l’a utilisé le plus souvent :

Les lampes à incandescence

Sont remplacés par ampoules à leds !

 .

Symbolique 

 .

EUREKA !

Ampoule, est symbole

De l’idée qui jaillit sans qu’on l’ait

Vraiment ou très longtemps, recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité.

.

Toujours est-il qu’il s’agisse d’une lampe à huile

À pétrole ou d’une lampe moderne, électrique,

Elle symbolise l’énergie que nous contrôlons,

Bien plus encore celle que nous maîtrisons.

.

Dans la bande dessinée, dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée par la petite lampe

À incandescence qui s’allume

Au-dessus tête personnage.

 .

.

Fond/forme 

 .

Quand on parvient, par mégarde ou par erreur

À s’égarer dans le fond d’une vallée sauvage

Il nous faut quelque lumière pour trouver

Comment poursuivre, s’en sortir sans

Être contraints à faire demi-tour.

.

Ce n’est pas simplement ici que

La végétation devient très dense

Mais le terrain monte vers village

Qui nous parait, d’en bas, inaccessible

Et pourtant, un simple sentier de chasseur

Nous suffira pour sortir comme en vainqueur !

.

Textuels et illustrations  >>

149 – Déjeuner au pied de deux palmiers, perchés

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

En une randonnée

Démarrée à l’envers,

L’on a plus de chances

De se tromper au départ

De chemin  ou de croisée,

Et de ne plus les retrouver,

Suite à erreurs de parcours,

En tout début de randonnée,

Lors commençons à grimper,

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

 .

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera où leur ombre nous a rafraichis.

.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous  présentaient  leurs  terrasses  rouges,

Agrémentées des leurs murs multicolores

Et qui se fondaient à même la verdure.

.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils,

Réchauffés par chaleur, intense, soleil,

Ça leur donnait un goût moins fade

Nous  y avons passé bonne heure.

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Tellement les chemins se perdaient dans roches et murs.

.

Une fois  le repas terminé,  nous redescendons  au village,

En recherchant le sentier longeant le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver, en la grimpant tout droit :

Attention à glissade, mettant sur le dos et tordant le pied,

Nous voilà de retour à village : c’est notre point de départ.

.

Nous interrogeons les gens et nous remettons d’émotions.

Personne ne connaissait ce sentier, nous l’avions imaginé,

Nous descendons, avec la voiture  vers Vallée Grand Rey,

Là, nous découvrons une chapelle, dénommée ermitage,

C’était bon sens point de départ pour notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard pour refaire !

.

Nous faisons contre notre mauvaise fortune bon cœur

Nous nous baignerons sur une plage de sable, tout noir,

En mer chaude idyllique, et voilà que cette seconde pause

Nous plonge en un autre monde, ailleurs sous les cocotiers.

.

Extensions

.

Notre pique-nique était avec nous,

On avait bien fait  de l’emporter :

C’était pour sûr, bonne décision.

À force de monter  et grimper,

Jusqu’à  n’en plus … pouvoir,

L’on se trouverait… coincés.

Il fallait  nous  trouver,  vite,

Un  coin  d’ombre, agréable,

Tant, là-haut : sous  le  soleil,

Il faisait … trente-cinq degrés.

.

Des palmiers par ci, palmiers par-là : c’est normal aux Canaries,

Même s’ils ne seront pas, le plus souvent, répartis par colonies,

Comme ce sera le cas pour notre pause-déjeuner de rando, ici.

Ils tranchent par un tronc étroit, long, des feuilles, en pétard,

Ils ont un charme, bien à eux, et nous gratifie de leur ombre,

Avant d’abandonner notre rando, pour l’avoir pris à l’envers.

Nous nous consolons par bain chaud en plage de sable noir !

.

Non seulement on aura pris le chemin

Rando à l’envers, en plus on a grimpé,

Trop haut, jusqu’à être devant falaise :

.

Les erreurs  de parcours  en randonnée

Sont plutôt rares, et voire  accidentelles,

En général nous les préparons assez bien.

.

Nous avions  oublié  notre carte  au  bateau,

Chose visiblement à ne pas faire, hasardeuse,

Et nous nous sommes fiés à une seule pancarte

.

Mais  notre moral, pour autant, n’a pas été atteint,

Nous avions toute la journée et il faisait beau temps,

C’est pourquoi nous avons pu nous baigner à la soirée.

.

Fragments 

.

Quel rapport entre parfum et déjeuner :

 Aucun, si ce n’est l’odeur d’un bon pain,

D’un bon beurre, pâté, à étaler dessus.

 

***

 

Après quelques heures de randonnée,

Appétit réveille l’estomac vide de rien,

Arbres se font rares,  ombres aperçues.

 

***

 

L’air est très sec et le soleil, très chaud,

Abri palmier est tout  ce qu’il nous faut,

Bien perché,  l’on verra tout,  de là-haut.

 

***

 

Quoi de plus naturel et de plus commun

Qu’un pic-nic en pleine nature sauvage

Si ce n’est pure communion avec elle.

 

***

 

Ne me souviens de ce que j’ai mangé,

Qu’atmosphère belle journée… d’été,

Et de la plénitude du temps  arrêté.

 

***

 

Derrière, tout autour, la montagne

Devant, jusqu’à  l’horizon : la mer,

Un paysage de rêve et de mystère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

En une      D  randonnée

Démarrée   É    à l’envers,

L’on a plus   J   de chances

Se tromper   E     au départ

De chemin,    U    de croisée,

Et ne plus les  N     retrouver,

Suite erreurs   E       parcours,

En tout début  R    randonnée,

Lors commençons   à grimper.

À grimper  presque tout droit,

Un sentier,  fait de pierrailles,

Menant à un petit monticule,

Perché à flanc de montagne.

P  E  R  C  H  É  S

Et lors nous nous sommes réfugiés sous trois palmiers

Trônant là, comme trois égarés, et, parmi des milliers,

Émergeant, comme  des piliers, dans le fond de Vallée

Grand Rey Gomera, où leur ombre nous a rafraichis.

De notre point de vue, le paysage s’étalait partout,

Maisons, villages, parsemées à flanc de coteau,

Nous présentaient  leurs terrasses  rouges,

Agrémentées par des murs multicolores

.

Qui se fondaient dans la verdure.

Et là, nous y mangeons nos salades,

Et avec de bons légumes, sans pareils.

Réchauffés par chaleur intense soleil

Ça leur donne un goût moins fade

Nous avons passé bonne heure,

.

Assommés par le soleil, épuisés par la grimpée

Commençant à ressembler de plus en plus, escalade,

Tellement les pentes devenaient de plus en plus raides,

Et tellement les chemins se perdaient  en roches et murs.

Une fois le repas terminé, nous redes   A  cendons  au village,

En recherchant le sentier longeant   U  le flanc de la montagne

Plutôt que tenter de le trouver     *     en la grimpant tout droit.

Attention à glissade mettant     P    sur le dos et tordant le pied.

Nous voilà retour au village      I      c’est notre point de départ !

Nous interrogeons les gens et    E    nous remettons d’émotions.

Là, personne ne connaissait ce    D    sentier, on l’avait imaginé.

Nous descendons, avec la voiture    *       vers Vallée Grand Rey,

Et nous découvrons une chapelle,      P     dénommée ermitage,

C’était point de départ, bon sens pour    A      notre randonnée,

Or il est quinze heures passés : trop tard     L        pour refaire !

Nous ferons, contre notre mauvaise fortune      M       bon cœur

Et nous nous baignerons sur des plages de sable      I            noir

En une mer chaude idyllique, c’est ainsi que seconde   E    pause.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Forme d’instrument de musique

Une tourelle  avec  sa cardinale,

Ou encore  flacon de parfum

Exhalant l’odeur de rando.

.

149 4

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

Beau flacon et fermé par beau bouchon,

Convenant parfaitement à un bon parfum,

Mais rien à voir avec déjeuner sous palmier.

.

Symbolique

.

Un parfum

Est une odeur

Ou plus souvent

Une composition odorante

Plus ou moins persistante,

Naturellement émise par

Une plante,   un animal,

Un champignon, ou un

Environnement.

Dans la nature,

.

Les parfums sont souvent

Des    messages   chimiques

Et biochimiques, notamment

 Phéromones, phytohormones.

Wikipédia : parfum

.

.

Fond

.

Évocation 

.

149 6

.

Qu’y aurait-il de commun entre randonnée 

Et un flacon de parfum ?

Il n’y a rien en apparence quoiqu’en réalité,

L’odeur de rando demeure.

.

Symbolique 

 .

Un parfum 

Est  une odeur

Ou plus souvent

 Une  composition

Odorante plus ou

Moins persistante

Et naturellement é

Mise par une plante

Un animal,   champi

Gnon, environnement.

 .

Dans  la nature, les parfums  

Seront souvent messages chimiques,

Biochimiques, phéromones, phytohormones.

Modifié, source : Wikipédia.

.

.

Fond/forme 

 .

Quel lien entre repas et parfum

Aucun, sinon  l’odeur  des mets,

Que ce soit, melon  ou  jambon,

L’on en respire tous les atomes

Qui en plus nous mettent ou non

En appétit et génèrera les plaisirs

De les manger, que dis-je, déguster,

Qui ne nous laissera pas sur notre faim

Nous permettra de continuer notre chemin.

Marcher le ventre creux est doubler l’épreuve,

Et ne rien boire deviendrait comme de la tripler

.

Textuels et illustrations   >>  

148 – Fête, randonnée d’Hermigua, à La Gomera

Textuels et illustrations  >>   

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une fête de village assez courante, devient souvent

Un de ses importants évènements  qui comprend

Des stands de jeux, bon nombre de distractions

Chacun demeure particulier par ses traditions.

Tous ont des guirlandes,  longues  et colorées,

En cercle ou carré ; sur  place, sont dressées.

.

Des hauts parleurs diffusent fond d’alertes,

Buvettes  qui déssoiffent, seront ouvertes,

Des barbecues seront de même, installés

Pour vous restaurer, en viandes grillées.

Ne manque plus qu’animateur patenté,

Qui vous entraine  en danse  endiablée.

.

C’est notre jour de chance aujourd’hui,

Nous avons bien choisi  lieu  du  départ

Et d’arrivée d’un circuit  de  randonnée,

Dans un lieu, où  c’est  la  fête au village,

Avec serpentins et musiques   sur  la place,

En la foule des gens avec plein d’animations.

.

Là, nous avons gouté aux produits  du terroir,

Igname, patates, sauce rouge avec viande grillée

Sans parler bière Dorada, bue  comme du petit lait.

Un animateur met en route une sorte de canon à eau

Pointant  sur les  gens, en maillots de bain, ou habillés,

Un jet de mousse en sort comme neige couvrant les gens,

Le tout sur un air de salsa de Cuba, de mambo et de Rio.

.

Les enfants crient, les parents rient, tournent en rond.

L’on dirait que  nombre lichens de la forêt primaire

Les ont, très fortement tachés, avec de la mousse,

Et, nous avons six heures  de marche,   à   faire.

.

La montée reste  assez raide, passée, la porte

Des cascades bondissantes entre les roches,

Chantant mélodie familière, à la dernière,

Qui tombe de deux cent mètres  de haut.

.

Face à un tel spectacle, extraordinaire

En ce cirque  de verdure, à nos pieds,

Pause  de cinq heures  est bienvenue.

.

La fatigue se fait sentir, en sous-bois,

En forêt primaire s’enlacent arbustes

Et troncs, partant dans tous les sens,

Couverts  de  lichens, et de mousses.

.

Extensions

 .

Le soleil ne parvient pas à pénétrer

Jusqu’au bas du sol, suite à tohu-bohu

Innommable de végétations luxuriantes.

Le retour est exténuant pour genoux

Avant  de  rejoindre  Hermigua

Où notre voiture nous attend

Mais en  panne de  batterie,

Pour avoir oublié d’éteindre

Les lumières en stationnant au départ.

Poussant dessus, accepte de démarrer,

Sinon pour le coup, vraie galère en vue.

.

Que la fête commence, pour cela balance

Des tonnes de mousse fraîche sur la foule,

Qui, sous ses effets enveloppants, roucoule,

Des airs de ce pays, où l’on siffle le … silvio !

Hermigua s’étale comme trainée de poudre,

Où on sent sous les flonflons de fête, sourdre

Comme une envie folle de s’amuser et à fond,

Alors que, nous, sa montagne, nous grimpons,

Et jusqu’au sommet d’une cascade… sans nom !

.

Fête locale en les iles est dans notre programme

À ne pas rater pour partager la vie des résidents

Et garder le souvenir de rencontres de vrais gens.

.

Il faut dire que, question animation et originalité,

Nous avons été, servi : plongé en bains de mousse,

Pour manger, des plats  du cru, bien croustillants.

.

Ce n’est qu’à regret qu’on a pris sentier randonnée

Changement de décor, une grimpette très abrupt,

Au sommet de laquelle, une cascade, puis un café.

.

Fragments

.

.

.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Une fête de village assez courante, devient souvent

Un de ses importants évènements  qui comprend

Des stands de jeux, bon nombre de distractions

Chacun demeure particulier par ses traditions.

Tous ont des guirlandes,  longues  et  colorées,

En cercle ou carré ; sur  place, sont dressées.

.

Des hauts parleurs diffusent F  fonds alertes,

Buvettes qui déssoiffent   Ê  seront ouvertes.

Des barbecues seront    T  de même installés

Pour vous restaurer,    E   en viandes grillées.

Ne manque plus qu’   *    animateur  patenté,

Qui vous entraine      R     en  danse  endiablée.

C’est notre jour de    A      chance    aujourd’hui,

Nous avons bien       N       choisi  lieu  du  départ

Et d’arrivée d’un       D        circuit  de  randonnée,

Dans un lieu, où         O         c’est  la  fête au village,

Avec serpentins et        N         musiques   sur  la place,

En la foule des gens        N         avec plein d’animations.

Là, nous avons gouté         É          aux produits  du terroir,

Igname, patates, sauce        E          rouge avec viande grillée

Sans parler bière Dorada,       *         bue  comme du petit lait.

Un animateur met en route       H        une sorte de canon à eau

Pointant  sur les  gens, en mail     E        lots de bain, ou habillés,

Un jet de mousse en sort comme    R       neige couvrant les gens,

Le tout sur un air de salsa de Cuba,  M       de mambo et de Rio.

Les enfants crient, les parents rient,    I      tournent  en  rond.

L’on dirait que  nombre lichens  de      G     la forêt primaire

Les ont, très fortement, tachés, avec     U     de la mousse,

Et, nous avons six heures  de marche,   A     à     faire.

.

La montée reste assez raide, passées, les portes

Des cascades bondissantes, entre les roches,

Chantant mélodie familière, à la dernière,

Qui tombe de deux cent mètres  de haut.

.

Face à un tel spectacle, extraordinaire

En ce cirque  de verdure, à nos pieds,

Pause  de cinq heures  est bienvenue.

.

L A     G O M E R A

La fatigue se fait sentir, en sous-bois,

En forêt primaire s’enlacent arbustes

Et troncs, partant dans tous les sens,

Couverts  de  lichens, et de mousses.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un tabouret de type africain,

Ou une poterie  en terre cuite

Des plus classiques, sans décor,

Et fait main sur tour de potier

.

148 4

.

Art du potier consiste à transformer

Des boudins faits d’argile

En poteries, vase, cruches, avec un tour

À l’état brut et puis cuits.

En dehors du creux, pour le village,

Pouvant aussi représenter randonnée,

Il y aura peu de convergence avec poterie

Bien que forme soit issue d’un tour de potier.

 .

 Symbolique 

 .

Entre 3500 et 3450 avant J.C.,

La poterie subira une véritable

Révolution et ce avec l’introduction

Du tour de potier, au Proche-Orient,

Grâce à une nouvelle population

Venue du croissant fertile,

Chine,  3000  avant  J.-C.

Grâce à la culture de Longshan.

Entre 2900 et 2300 ans avant J.-C.,

Durant durée âge retenu pour le bronze,

On trouve trace décoration à base d’engobe.

Modifié : www.djazairess.com/fr/lemidi/1006091902

.

.

Fond

.

Évocation 

.

148 6

.

Art du potier consiste à transformer

Des boudins faits d’argile

En poteries, vase, cruches, etc. D’abord

À l’état brut puis cuits.

 .

Symbolique 

 .

 Tour   de

Potier  est,

En   domaine

 De   la  poterie,

Machine utilisée

 Pour la création

De céramiques

 «Ar-ron-dies».

La poterie  en co

Lombins demeure une

Technique primitive en cet art.

 

Art céramique importée des Amériques

Après découverte de  Christophe Colomb.

Le potier solidarise          tous les colombins

Les pressant   les                   uns contre autres

Et lisse la surface                    au fur et à mesure

Que s’élève la pièce                       et un tel façonnage

Rendra poterie plus                        solide à  la  cuisson.

wikipedia.org/wiki/Poterie_en_colombins

.

.

Fond/forme 

 .

La pratique du «tour du potier»

Avec un boudin d’argile, au départ,

Est un vrai tour de main à acquérir !

Tout parait pourtant si simple, en vue

À voir un artisan façonner son œuvre !

Tout est dans les mains et dans la tête

La création, correction, modification

Se fait d’un seul geste en montant

Et comme par magie, une forme

Originale et parfait apparait.

 .

Textuels et illustrations  >> 

147 – Randonnée au parc national de La Gomera

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

.

Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  d’une  sauvage

Et, très primaire, forêt,

Que l’on prendra plaisir

À parcourir  en tous sens,

En nombre de randonnées,

Tant il est proche de paradis,

Qui nous parait  abandonné.

.

Un tel circuit se devait n’être que balade  de santé :

Nous sommes montés en voiture au centre de l’ile

À altitude de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades de riz, thon, tomates,  bouteilles d’eau,

Biscuits dans le sac à dos,  grimpons raidillon

Qui nous hisse à trois cent mètres  plus haut,

Au milieu des bosquets, ou  des arbrisseaux.

.

Un point de vue, dominant le Parc National

S’étendant, à la ronde, sur plusieurs vallées

Avec manteau de verdure, dit sans couture.

Contraire Europe où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici, c’est le contraire,  c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau en contrebas,

Coulant toute l’année dans zone humide.

.

Vents des alizés chargés    vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs et barrant la route,

Sont à l’origine de l’humidité permanente.

Arrêt pour le déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous chantonnera  son  éternel refrain.

Ensuite, nous rejoignons une belle chapelle

Où coule source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur homme : miracle,  simple trucage !

.

Avons oublié que cela monterait tout le temps

Avec, au total, plus d’un kilomètre  de dénivelé,

Qu’on commence vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore, et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui  daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu, conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

.

Extensions

.

Il est pourvu d’essences

 Et qui tous nous interpellent

Tous sur leur grande … longévité.

Parc National de Garajonay Gomera

Demeure abandonné aux végétations,

Et, qui plus est, différents animaux,

Et à différentes espèces d’oiseaux,

Qui, de leurs chants … si beaux,

Vous saluent, et, de bien haut,

Dans les arbres  ou arbustes,

Si ce n’est … arbrisseaux.

.

La végétation au ciel, la sécheresse à la terre

Où l’on croirait presque, le monde à l’envers,

Mais dès que l’on pénètre en sa forêt primaire

Il n’y a plus rien que des arbres, et, bien verts !

Et randonnées, lors, se font  toutes  en  hauteur,

Mais cela correspond bien  à recherche bonheur,

Sans compter de quiétude, du corps et de l’esprit,

Qui, pas après pas et autant marche après marche,

S’installe, en nous, pour une durée … indéterminée.

.

Un sentier de randonnée parmi tant d’autres

On pourrait s’en lasser, oui mais voilà, aucun

Ne ressemble à aucun autre, même souvenirs

La Gomera est un paradis pour randonneurs

Pas loin d’une douzaine de circuits indiqués,

Pour faire centre et tour de l’ile plutôt petite.

.

Le centre est, curieusement, très verdoyant :

On dirait que le tour est comme une muraille

Qui le protège de toutes submersions marines

Au point d’en faire un lieu sûr,  quasi intime !

Je dois dire que je m’y suis plu un maximum,

Et que l’envie d’y retourner, parfois me prend.

.

Fragments

.

Un pas après l’autre : ran, rando, randonnée

Dans un parc sur hauteurs, sans maisonnées,

On pense en avoir pour six heures à marcher,

On en aura eu pour huit, au vu des dénivelés !

.

Nous randonnons  à 1500 mètres, de hauteur,

En une pleine forêt primaire ou sinon sauvage,

Où à certains endroits faut se frayer un passage

Tant les arbustes et parfois épineux, se touchent.

.

C’est l’une des plus belles randonnées de l’archipel,

Où nous nous serons sentis et complètement ailleurs

Même avec la fatigue, la soif et faim, un vrai bonheur

Nous sommes tous prêts à le refaire et cela de plus bel.

.

Par endroits, la terre nous semblait  comme …  argileuse,

On serait tenté avec un brin d’humidité de la faire poteler

Mais avec nos maigres talents de potier, y avons renoncé :

Qu’aurions-nous faits de toute façon, à part vase, grossier.

.

Parc national de Garajonay Gomera, tel est le nom complet

 Il faudrait plus d’une journée pour en faire le tour… complet

Malheureusement, n’avons ni le temps ni … l’entrainement

Partie remise pour là voire les prochaines fois, surement.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 Calligramme

 .

Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  *  d’une sauvage

Et très    P  primaire forêt

Que l’on     A   prend plaisir

À parcourir  R   en tous sens,

En nombre de  C  randonnées,

Tant il est proche  *    de paradis,

Qui nous parait      *      abandonné.

.

****************************************

****************************************

.

Un tel circuit se devait * n’être qu’une  balade  de santé :

Nous sommes   N    montés en voiture au centre de l’ile

À altitude     A  de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades      T   de riz, thon, tomates, bouteilles d’eau,

Biscuits     I    dans le sac à dos, grimpons raidillon

Qui nous   O    hisse à trois cent mètres plus haut,

Au milieu   N   des bosquets, ou des arbrisseaux.

Un point de  A  vue, dominant le Parc National

S’étendant à la  L  ronde  sur plusieurs vallées

Avec manteau de * verdure dit sans couture.

Contraire Europe  où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici c’est le contraire   c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant   en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau   en contrebas,

Coulant toute l’année dans    zone humide.

Vents des alizés chargés       vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs leur barrant la route,

Sont à l’origine de    l’humidité permanente.

Arrêt pour le  *    déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous   L      chantonnera son éternel refrain.

Ensuite      A    nous rejoignons une belle chapelle

Où coule      *    source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur       G     homme, miracle, simple trucage !

Avons oublié      O    que, cela monterait tout le temps

Avec, au total,        M      plus d’un kilomètre de dénivelé,

Qu’on commence       E      vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore,      R     et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui   A     daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu,   *    conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon de parfum, shampoing  

Ou poivrière  avec un bouchon,

Décoration en argile rustique :

Poterie  en bas,  et petite  en  haut  

Un chemin de randonnée au milieu

D’une poterie  représentant un bois.

.

147 4

.

Ainsi la forme se dessine sur le fond

L’argile   est   matière  abondante,

Souple  à   travailler   en  poterie :

De fait, elle héritera  de  multiples

Formes et multiples décorations.

.

Symbolique    

 .

L’argile      nous      relirait

A   une    dimension    très

Symbolique  de  la  terre,

Au sens  de  la terre  nous

 Portant et sur laquelle nous

Posons  nos  pieds – racines.

C’est l’argile qui nous donne

Naissance   par Adam et Ève

Dans nombre   mythes   de la

 Culture           judéo-chrétienne

C’est là      où    nous  achevons

Notre voyage   ….    d’humains.

Une   poétique    symbolique  va

Se décliner autour de ce médium

Et cela, le plus souvent de façon

La plus naturelle, inconsciente.

ergopsy.com/l-argile-un-

medium-presque-malleable

.

.

Fond

.

Évocation 

.

147 6

.

L’argile est matière abondante,

Souple à travailler en poterie :

De fait, elle héritera de multiples

Formes et multiples décorations.

Symbolique 

La poterie à usage domestique

Est un  travail réservé aux femmes

Elle est        faite d’argiles  différentes

Couleurs       selon les divers  gisements.

 

Les signes      utilisés   pour   la décoration

Remontent       pour certains à la Préhistoire

Et  aux ori        gines   de    l’alphabet tifinagh.

 

La colora         tion   se   fait   à  base   de   kaolin

Ou  voire        d’oxyde   genre ferro-manganique,

Ce qui permettrait  d’obtenir des teintes vives !

Modifié : www.djazairess.com/

fr/lemidi/1006091902

 .

.

Fond/forme 

 .

La poterie est l’art de la fabrication

De contenant pour garder un contenu

Ou, tout au moins, pour bien s’en servir.

.

Au Moyen-âge, elle est souvent remplacée

Par différentes tailles, et formes, de verres

Et au XX ème siècle par des plastiques

Au XXI ème par d’autres matières

Certaines poteries résisteront

À la cuisson, d’autres non.

.

Textuels et illustrations  >> 

146 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (III)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

.

Source, intarissable,

Remplisse et à plein ce réservoir

Pour les jours de sécheresses avancées !

Cette source d’eau, roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin profond comme piscine.

Plus haut une immense grotte … préhistorique,

S’enfonce dans son mont puis en sort, mirifique.

.

C’est alors que contrepente enfin nous traversons

Champs de cactus, figues de barbarie, exploités

Et cela, au vu  de  leurs  fortes  concentrations,

Avec sept maisonnettes, plantées sur la crête,

  Sur une arête blanchie, paraissant les garder,

  Pour les cueillir, à temps, nous interpellent !

.

Zig zag, nous tournons à gauche, à droite

 Recommençons une vingtaine, trentaine

  De fois, jusqu’à atteindre la petite ferme

     En contrebas, où un âne mulet et jument,

      Broutent sur une petite parcelle de terre.

.

        Sur l’instant ils nous tiennent compagnie

        Et puis ils viennent vers nous en frères,

        Heureux de voir passants les distraire

        Tant semblent s’ennuyer en ce désert

         Aride, isolés d’herbe fraiche, avides.

.

        Nous voilà en un creux d’un ravin

          Torrent immobile, coule, devant

          Derrière lui trace blanchiment,

           Eau creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit  torrentiel,

                Sans eau, existentielle

                 Ni eau providentielle.

.

Extensions

 .

À voir les captations d’eaux plus haut,

L’on comprend, comment le lit du torrent

Se trouve sans eau ou bien momentanément

Avec beaucoup trop suite à fortes  intempéries.

.

Nous parvenons à une route menant à un village

Miracle, la première des dix maisons était un café.

Une bière fraiche, accompagnée  de  quelques olives,

Nous libère un court instant de la sensation de fatigue.

.

Revenus sur le front de mer, remarquons un paquebot

Sur le départ raclant ses tuyaux avec des sons rauques

Nous retrouvons notre ponton, notre bateau, voisin,

Très satisfaits de nos douze heures de marche

Et pour notre plus grand bien ! Repos !

.

La descente du Val Seco vers Santa Cruz est des plus arides

Qui soit car d’eau en été, il n’y en a pas ou peu et qui se boit.

C’est pourquoi, des réserves sont aménagées, afin d’abreuver

Les ânes et chevaux qui seront les seuls animaux rencontrés,

Qui nous auront quelque peu distraits d’un tel val sans attrait.

Notre randonnée s’achève sur la découverte d’un bistro ouvert

Qui, fortunément, était en mesure de nous offrir, bière fraiche.

Jamais, rarement en tous cas, boisson ne fut autant bienvenue.

Elle nous aura requinqués, pour finir notre journée…en beauté.

.

Un val, on vallon, une vallée,

Appelez  comme vous voulez,

Souvent agréable à regarder,

L’est plus encore à pratiquer.

.

Torrent à sec avec marmites,

Les sols ravinés  sur les côtés,

Ici ou là, des pans de verdure,

Dessinant des couleurs pures.

.

Jardin de figuiers de barbarie

Qu’à manger on a pleine envie

Mais attention à leurs épines :

Mains ne seraient que ruines !

.

Pour finir, un café… bienvenu,

Aux confins de marina pontés,

L’eau commençait à manquer,

Genoux se mettaient  à  plier !

.

Fragments

.

Val Seco, séco, s’éco

Vous renverra … l’écho

Une vallée,  disons  vallon,

Avec torrent au plus profond

Ayant creusé des trous marmite

Quand ce n’est cascades, conduites

.

Plus haut, champ de figues de barbarie

Avec des cabanes réparties par-là, par-ci,

Attendant d’être mûres pour être cueillies

Et vendues pour de maigres butins, pardi !

.

Une petite fermette nous intrigue beaucoup

En un champ attenant : âne, mulet, jument

Viendront nous saluer pour se désennuyer,

Nous en profitons pour boire à leur santé.

.

C’est un peu, beaucoup, fatigué de tout

Que nous atteignions sortie de ce Val,

Les gourdes à sec, autant que gosiers

Ce sera bien de trouver un vrai café.

.

Qu’il fait bon de boire une bière,

Et  la première  gorgée, surtout,

Près  d’une marina, où le voilier

Attend pour bien nous reposer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un filet d’eau coule

Le long de l’abreuvoir :

Allons voir plus haut, derrière,

D’où cela peut bien s’infiltrer

Car ce point d’eau sert

Autant aux animaux

Qu’aux humains

À se désaltérer.

Encore     faut-il que

.

Source,               R                           intarissable,

Remplisse et           A                 à plein ce réservoir

Pour les jours de        N            sécheresses avancées !

Cette source d’eau          D           roucoulant en sourdine

Se déverse  en bassin         O         profond comme piscine.

Plus haut une immense         N           grotte,    préhistorique,

S’enfonce dans son mont,        N          puis en sort, mirifique.

C’est alors que contrepente        É         enfin nous traversons,

Champs de cactus figues de      E        barbarie   exploités

Et cela, au vu de leurs fortes    *         concentrations,

Avec sept maisonnettes,     D   plantées sur crête,

  Sur arête blanchie    E   paraissant les garder

  Pour les cueillir à temps, nous interpellent

.

Zig zag, nous tournons à gauche, à droite……

 Recommençons   une vingtaine,  trentaine……….

  De fois, jusqu’à atteindre la  ++  petite ferme………..

     En contrebas où un âne + T ++  S  mulet et jument………

      Broutent  sur une petite + A    ++ A + parcelle de terre…….

        Sur l’instant ils se tien  + B   +++ N + nent compagnie,……..

       Et puis ils viennent ++  +++ T +  vers nous, en frères ….

       Heureux de voir  ++  R +++  A + passants  les distraire…

       Tant semblent ++  N +++  *  + s’ennuyer  en ce désert

         Aride, isolés ++  O +++  C + d’herbe fraiche, avides

        Nous voilà ++++++   R + en un creux d’un ravin

          Torrent ++  À +    U + immobile coule devant

          Derrière  ++    lui trace blanchiment

              Eau ++ creusant  suite de gradins.

            Cascades déversant illusions,

           De flots tombant à foison.

             Plus loin, trou marmite

              Rideau : lit torrentiel,

                Sans eau existentielle

                Ni eau, providentielle.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une sorte de plante

Ou de fruit  exotique,

Et plutôt  bizarroïde,

Figue de barbarie ?

.

146 4

.

Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

Grosse feuille en bas, verte avec piquants,

Trois, quatre petites, réparties sur le haut,

On croirait sculpture moderne, de Calder.

 

Symbolique 

 .

F

Figuier

 Sym-bo-lise

Volonté      de  survie

Et la  géné           rosité  et

La richesse        naturelle,

Il s’accroche au moindre

 

Creux de rocher à la moindre

Petite fissure en vue d’y puiser

Eau nécessaire pour sa survie.

Homme   peut y voir  analogie

Avec courage,       l’intelligence

Avec  la volon       té nécessaire

De déployer      en vue de vivre

Réussir l’expérience sur terre.

Modifié : quetedesoi.unblog.fr/

le-symbolisme-du-figuier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

146 6

.

Une plantation de figuiers de barbarie

Au milieu de nulle part :

Entourant trois équidés, une cascade,

 À sec : très surprenant !

 .

Symbolique 

 .

La       figue

Est peut-être fruit

Le   plus   symbolique  de

Par sa structure particulière.

Ce n’est pas un fruit : un capitule

Creux  contenant    centaines de petites

Fleurs serrées les unes contre les autres.

Sa symbolique est multiple et  recouvre  

Une  Dimension, comme  la  grenade :

À la fois connaissance  et  initiation,

Universalité et  unicité  du savoir,

Aussi fécondité, régénération

De la nature et sexualité.

lewagges.fr/text=La symbolique de la figue

 .

.

Fond/forme 

 .

Le figuier dont il s’agit ici

Est le figuier de … barbarie

Pourquoi barbarie, je ne sais,

Mais il se défend avec piquants

Pour le cueillir, il faut des gants

Et même pour l’ouvrir en deux.

Des fruits  juteux, et  délicieux !

.

Textuels et illustrations  >>

145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

 .

Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

.

Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

« Cruz de Carmen », où la fête locale bat tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

.

À chacun ses traditions !

Nous respectons les canariens,

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête

Leurs airs de fête et que tous reprennent

Et que tous répètent avec l’orchestre.

Aux mandolines succèdent les guitares

.

Nous entrainant en rythmes valses, salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du nord de l’Amérique latine.

Des musiciens, amateurs et pros,

.

Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant de frissons sous nos pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

.

Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance des plus festives

Puis nous repassons par le Pico

Bifurquons vers le Val Seco.

.

Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers gorgés d’eau.

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable, sommes contents

D’être ici, d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

.

Extensions

.

Le temps est ensoleillé,

Il est parfois brumeux,

N’est jamais  pluvieux.

Les nuages   percutent

Et s’accrochent, certes

Aux sommets montagneux,

Mais se dévoilent pour ne gâcher

Le paysage aux meilleurs moments.

.

À la sortie du sentier, nous découvrons

Le Val ou nous dirions plutôt les « vaux »,

Tant quatre d’entre eux s’offrent à nos yeux.

.

Lors le Val Seco se détache, caillouteux et pelé

Comme mouton tondu, assoiffé, privé d’eau.

Avant d’y descendre, nous découvrons

Une vieille bergerie … troglodyte

Y pénétrons, nous désaltérer.

.

Fête de village est toujours assemblée festive, standard,

Pourtant ici, le dépaysement, exotisme est presque total

Nous met en plein cœur sans transition du folklore local

Restant en mémoire des années durant jusque fort tard.

Le contraste de la randonnée, avant, après, est saisissant,

Mais les airs de musique nous poursuivent, en marchant,

Et ce n’est que bien plus loin que paysage redevient désert

À nos yeux, à nos nez, à nos oreilles, et, à nos imaginaires :

Son silence  permet de mémoriser nos  émotions primaires.

.

Tout comme les paysages, les fêtes sont différentes

D’un pays, d’une région, communauté à l’autre.

Tous et toutes auront en commun, un point

De vue subjectif de celui qui le pratique

Le journaliste, le reporter, écrivain,

N’échappera point à cette règle,

Or le publiciste  la  détourne

Pour pousser   l’avantage

D’aller voir  sur place.

Vendeur  de  rêves,

Sinon d’illusion

Qui fascinera

Ou décevra

Au point

Final

V

.

Fragments

.

Autre chapelle autre croix, autre localité, ici, avec pardon religieux, fête folklorique, pour les habitants du cru non touristique, lui conférant un fort degré d’authenticité !

.

À prier et communier, à boire  et  à manger,  et en plus tout y est à chanter, jouer, danser,  il n’y a qu’à se laisser guider  par l’ambiance, jusqu’à se laisser, entrer, parfois, en transe.

.

Nous avons du chemin à faire pour rentrer, on ne peut pas consacrer jusqu’à la soirée, alors, reprenant nos bons bâtons de pèlerin, nous sommes repartis, joyeux, avec entrain.

.

Avec nos pieds, trois gourdes d’eau fraiche, et nous arpentons le haut sommet de crête qui nous mènera, droit, vers un raidillon où coule une source, abreuvant le vallon.

.

Vous voulez boire un verre : faites-le vous-même, voilà la bouteille  puis le tire-bouchon, car, ici c’est  tout  comme chez vous, à la maison !

.

Fêtes de village, fêtes de quartier, si ce n’est le mieux pour s’amuser, ça l’est, et de loin,  pour rencontrer des gens du cru, et pour communiquer.

.

Le tire-bouchon n’évoque pas toujours la fête mais sans lui, difficile de la faire, c’est bête : comme le vin canarien est bon : débouchons !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

.

RANDONNÉE

Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

«Cruz de Carmen», où  la fête  locale  bat  tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes,

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

.

DE TABORNO

.

À chacun ses traditions !

Lors respectons les canariens

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres  manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête,

Nombre d’airs de fête,  que tous reprennent,

Tous répètent, et en chœur, avec l’orchestre.

Lors aux mandolines succèdent les guitares.

.

À SANTA CRUZ (II)

Nous entrainant en rythmes valses salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du  nord  de  l’Amérique  latine.

Des  musiciens, amateurs  et  pros,

.

Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant  de  frissons  sous  nos  pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

.

Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance, des plus festives,

Puis  nous repassons  par le Pico

Nous bifurquons  vers le Val Seco.

.

Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers bien gorgés d’eau,

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable : sommes contents

D’être ici, puis d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux flacons de parfums

Objet pivotant sur lui-même,

Outil pour célébrer une fête :

Un tire-bouchon peut-être ?

.

145 4

.

Tire-bouchon, pour sûr, mais

À cette fête du village, n’avons bu

Qu’un seul verre, d’un vin du pays,

Pour rester en forme pour marcher.

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon, pour sûr, mais

À cette fête du village, n’avons bu

Qu’un seul verre, d’un vin du pays,

Pour rester en forme pour marcher.

 

Symbolique

    

Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.

Mais   il reste  contemporain  de   l’invention

De la bouteille dite « moderne ».

Déboucher une bouteille en verre   aura d’emblée

Nécessité    l’invention  d’un outil   très spécifique

Et  le  tire-bouchon  était  né !

Objet précieux, aristocratique

À l’origine, le «tire-bouchon »

Est  vite   devenu  un   symbole

De  bien-vivre   et  de  partage,

En Angleterre, France, d’abord.

Se démocratise progressivement

À en être universel, en devenant

Du même coup un magnifique

Objet     de

Collec

Tion.

club-francais-du-tire-bouchon

.

Fond

.

Évocation

.

145 6

.

À cette fête du village, nous avons

Bien mangé, avons bu un seul

Verre en tire-bouchon pour rester

En forme pour bien marcher.

  .

Symbolique 

Les fêtes peuvent revêtir des formes différentes :

Les fêtes annuelles  bien inscrites  dans la tradition,

Ou créées  de toutes  pièces, totalement commerciales,

Fêtes associatives soutenues par les collectivités locales.

Fêtes moins régulières destinées à marquer un élément,

Un  événement  important, comme  l’arrivée  de  l’été,

Fêtes religieuses  en l’honneur  d’un  saint  patron.

Et  toutes sont bien arrosées ! Les tire-bouchons,

Décapsuleurs et fûts pour bières sont de sortie.

 .

.

Fond/forme 

 

Une fête de village,

Pour tous les villageois

Et pour ceux des alentours

A tout du caractère authentique

Avec ses rituels et ses coutumes locales

Il n’en faut pas davantage   pour vous

Satisfaire  en vous mêlant à la foule,

Sans préjugé ni sans commentaire.

Chacun a le droit à sa différence.

.

 Textuels et illustrations  >>  

144 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

.

C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

.

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

 .

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

.

Extensions

.

Coïncidence, hasard, nécessité,

 Qui peut bien nous le dire, affirmer !

Sommes contents de les avoir rencontrés

Avoir échangé nos identités, après les avoir salué,

Nous montons ensuite vers le sommet  du Pico Inglès.

.

Nous foulons au pied un sentier au feuillage vert et humide,

Agrémenté de fougères et mousses couvrant ses bordures en terre.

Puis nous marchons, de concert, dans une forêt vierge dite primaire

De cette ile, extraordinaire, tout en contrastes, et tout en contraires !

.

Ah mais on a le même à la maison ou presque

A Trébeurden, Bretagne comme tête d’homme

Y aurait pas de quoi écrire… toute une fresque,

Mais, un repère, impressionnant, tout comme !

Le village de Taborno est lui-même pittoresque,

Son restaurant : « para no dormir », son homme

Des plus accueillants et bien français, de surcroit.

Lors nous en ferons bien un pur copain de bateau,

Mais après avoir mangé ses délicieuses assiettées !

.

Quelque part, perdu au sommet de l’Anaga,

Un coin sauvage, lors très faiblement peuplé.

.

Sans parler  des plus escarpés, avec son clocher

De chapelle sur une placette mouchoir de poche.

.

En contrebas, un restaurant, dont on se demande

Pourquoi il est là, il est tenu  par un chef français,

Dont la renommée dans l’ile attire foule de clients.

.

Fragments

.

Ta, tabor, Taborno,

Un village de l’Anaga,

Minuscule,  mais  avec

Une église, un restaurant

Et  si nous visiterons l’une,

Nous mangerons dans l’autre

Mais avant nous randonnerons

Vers le haut rocher  de la Roqué,

Qui surplombe le rivage de la mer

Nous donne un panorama superbe,

Qui nous rappelle le rocher du Castel

Avec son effigie  du Père Trébeurden :

On est ici, et chez nous, simultanément

Et la montée est aussi raide et plaisante,

Ce n’est pas tout : il nous évoque,  autant,

Le promontoire  dans le Mythe de Sisyphe,

Où homme roule un petit rocher au sommet,

Terre au-dessus des eaux, en étendue  céleste,

Mais avant le sommet, ce dernier roule en bas

Et ce de manière éternelle, obsession/punition.

.

Notre retour s’achèvera par la visite du village

Petite église typique et sa grande esplanade,

Au bas de laquelle un restaurant à ce nom :

Para no dormir : nul besoin de le traduire

Il tombait bien, nous avions soif et faim

Pour marcher léger…  avions pris rien

Nous avons commandé des boissons

Avec notre espagnol  approximatif,

Le tenancier nous a souri, répond,

Cool, cool, relax,  je suis Français

Content du cou on lui demande

À 14h00, si on pouvait manger

D’accord parce que c’est vous,

-J’ai du pain et des fromages,

-Ça ira … c’est plus que bien.

 Nous voilà en conversations

Qui sommes, d’où on vient

Et notre bateau : passion,

Et le vôtre …  habitation.

Ca fraternise  …  même.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

.

RANDONNÉE

C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

DE TABORNO

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

À SANTA CRUZ (I)

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, image d’un rocher,

 Qui se dresse comme une figure

Et en bas, une falaise verdoyante,

Qui tombe directement dans la mer.

.

144 4

.

Évocation

 .

Le rocher, en haut, qui s’érige  en proue,

Le chemin pour y aller, et voire y monter.

En bas, en partant du pied restaurant cité,

Tant et si bien que forme, fond s’enchainent.

Lors  c’est ce rocher  que nous avons rejoint,

Et nous sommes arrivés  à son pied … enfin :

Après une randonnée d’une heure  et  y  voyons

De face, la figure baptisée du  «Père Trébeurden »

 .

 Symbolique 

Rocher désigne

Une grosse pierre.

Symbolise  la solidité,

L’éternité   et   l’élévation.

Dans la Bible, rocher émergé

Des eaux, représenterait la terre

Dans l’étendue céleste : une île où les

 Hommes  vivent  puis, à la fin, meurent,

Tandis  que  dans  la  mythologie  grecque,

Rocher est associé à  Sisyphe  selon la légende,

Zeus le condamna  à faire rouler,  éternellement,

Jusqu’en haut d’une colline,  rocher qui redescendait

Chaque fois avant même de parvenir jusqu’au sommet.

Modifié, 1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

144 6

.

Après randonnée d’une heure  et y voyons

Figure du Père Trébeurden

Sur la charmante presqu’ile dit «du Castel»

Face le port, plage de Tresmeur

 .

Symbolique 

 .

Situé entre

Pointe de Bihit

Et le beau port de

 Trébeurden faisant

 Face  à  l’Ile  Milliau,

Castel est promontoire

De granit et de verdure.

Sur  sa face   sud-ouest,

On peut  bien  découvrir

Rocher Père-Trébeurden.

 

Ce colosse, de pierre, sculpté

Par les éléments prend la  figure

D’un personnage au sourcil ombrageux

Que l’on surnomme «Le Père Trébeurden».

Situation : Trébeurden est  situé  à  environ

8  kilomètres   au nord-ouest   de  Lannion ;

Le  rocher   du  Père  Trébeurden   se   trouve

Sur le promontoire du Castel, à côté du port.

tregor.fr/index.php/accueil/carte/255:rocher-

du-pere-trebeurden-a-trebeurden-le-castel

.

Fond/forme 

Un rocher, isolé, comme un éperon

Qui est seul et qui surplombe la mer,

Attire pour le moins l’attention tant il

Parait être un gardien en long de côte,

Qui plus est un amer très reconnaissable

Tout comme le rocher sis à Trébeurden

Surnommé pour le coup du nom Père

Et il doit y en avoir un peu partout

Que l’on appelle le doigt de Dieu.

 .

Textuels et illustrations  >> 

143 – De San Miguel à San Sebastian de La Gomera

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

De Tenerife à La Gomera

Bien que le moteur donne

Parfois, quelques … signes,

De mauvais fonctionnement.

Fiable : seule façon d’être fixé,

Est de naviguer, réparer en mer.

.

C’est proche de sport de haut vol

Tout bouge, vacille, est instable

Bateau dérive comme bouchon

Déjà que d’aborder un ponton

Rien  qu’à la voile, seulement

Nous paraissait bien difficile

Et voici que le vent qui forcit

Et ne nous épargnera, en rien.

.

Les dieux  étaient  avec nous

Lors de notre approche, port

Lors au vent, à mer, à bateau

On leur aura confié notre sort

Partis du port  de  San Miguel

Suite à panne  refroidissement

Stoppés à l’entrée pour réparer

Pas un souffle de vent…moteur.

.

À un moins d’un mile  de la cote,

On maintient, tant bien que mal

Le bateau, stationnaire en houle,

Tandis que   le capitaine   plonge

Dans les entrailles de son moteur

Pour réparer encore …  la  pompe,

Qui nous a déjà fait le même coup

À l’entrée avec un sac papier aspiré.

 .

Après une heure, repartis  au moteur,

Ça marche, mais pourvu que ça tienne !

Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !

Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.

Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera

À trente et trente-cinq,  pointe quarante nœuds,

On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête

Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,

Gerbes eau frappent franc-bord,  arrosent la capote.

Est-ce début  tempête,  effet de foëne, ou, de venturi ?

Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,

On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,

Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.

Le bateau cogne  contre une plus grosse vague, et saute,

S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque : impressionnant.

Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte.

.

Extensions 

.

Tant pis pour l’avarie,

Tempête pour la croisette,

Certains  jours, tout va bien,

D’autres  où  rien  ne  convient.

.

Naviguer est prendre du bon temps,

Du plaisir, de la passion mais aussi

 Se payer parfois avarie moteur

Soit par manque de vent

Ou un début de tempête,

Voire par absence de météo.

.

Ainsi va la vie, ainsi vont les choses

Il faut se rendre prêt à parer au pire,

Pour profiter, esprit zen, du meilleur.

.

Une petite journée de navigation

Bien que plutôt mal… commencée,

Nous permet de rejoindre  cette ile,

La Gomera, comme ….  prometteuse

De belles et longues …… randonnées.

Voilà que le vent adonne, à l’arrivée.

L’heure de la tempête  vient sonner

L’équipage tout autant que voilier

Nous jeter en port pour s’abriter.

.

Il  existe, entre  toutes  iles, des  courriers,

Déversant flots  de touristes, à la journée.

Notre moyen  de transport est différent,

Très certainement  moins performant,

Mais dans tous les cas, plus plaisant,

De notre point de vue, évidemment.

.

Mis à part  le problème du moteur,

Le reste était au niveau du bonheur,

Pas de quoi s’ennuyer, vents tournant,

Prise de ris, obligée, de temps en temps

Lors tout le monde se met à la manœuvre

On se croit presque prêt à traverser l’océan.

.

Fragments

.

Oui, encore une nouvelle traversée,

Quatrième pour archipel canaries,

De Lanzarote pour Fuerteventura

Puis Grand-Canaria puis tenerife

.

Plus courte  mais  plus stressante,

Celle de Tenerife pour La Gomera,

Et qui nous laissera, en son sillage,

Un souvenir d’une mer, capricieuse

.

Notre sillage justement lors à la voile

Se fait discret, presque imperceptible

La proue fend la houle puis l’absorbe,

Coque glisse, sur elle, comme radeau.

.

Dès qu’on met le moteur : tourbillons,

 On le pousse peu à peu, tremblements,

Le sillage se voit comme creusements,

Puis disparait au loin, comme illusion

.

 L’approche lors atterrissage en arrivée

Est assez musclée, plutôt  bien agitée,

Mais dès qu’on rentre à l’abri du port

On retrouve vite, à nouveau, confort !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

                                           .                                             

                   De Tenerife  D   à La Gomera

             Bien que le  E  moteur donne

       Parfois quel   *     ques signes,

     De mauvais   S   fonctionnement.

Fiable : seule  A   façon d’être fixé…

Est de navi    N guer, réparer en mer….

C’est proche    *   de sport de haut vol……..

Tout bouge,    M   vacille, est instable……..……

Bateau dérive  I       comme bouchon…………..….

Déjà que d’a    G   border un ponton…….……………

Rien qu’à la    U   voile seulement….…………………..

Nous parais    E sait bien difficile……………………….

Voici que le    L  vent qui forcit…………..……………..

Ne nous épar  *   gnera, en rien…………..…………… .

Les dieux  éta À  ient  avec nous..…..…..…………….

Lors de notre   *  approche, port………………………

 Lors au vent,  S  à mer, à bateau……….….………..

  On leur aura  A  confié notre sort……….………….

    Partis du port N  de San Miguel……….………….

     Suite à panne  *  refroidissement…….…………

         Stoppés à l’en  S  trée pour réparer…………….

          Pas un souffle E  de vent, ni moteur…………

          À un moins d’  B  un mile de la cote….….

             On maintient,   A  tant bien que mal……

               Le bateau sta   S  tionnaire en houle…

                    Tandis que le  T  capitaine ..… plonge

                        Dans les ent    I    railles d’un moteur

                              Pour réparer   A   encore … la pompe,

                                   Qui nous a dé  N   jà fait même coup

                                      À l’entrée avec  *   sac papier aspiré.

.

                         L  A        G  O  M  E  R   A

 .

Après une heure, repartis  au moteur,

Ça marche, mais pourvu que ça tienne !

  Ah ces gens qui jettent leurs sacs à la mer !

Ça tient, on fonce de nouveau, à cinq nœuds.

Durant trois bonnes heures, le vent … oscillera

À trente et trente-cinq, pointe quarante nœuds,

On ne peut pas encore parler d’une vraie tempête

Mais, avec les vagues, en travers avant, du bateau,

Gerbes eau frappent franc-bord, arrosent la capote.

Est-ce début tempête, effet de foëne, ou, de venturi ?

Ça secoue, ça grince, ça vibre et ça remue, de partout,

On enfile la tenue complète du marin, lors de tempête,

Et l’on s’attache avec les sangles de sécurité, au bateau.

Le bateau cogne  contre une plus grosse vague, et saute,

S’aplatit sur l’eau, fait vibrer sa coque, impressionnant !

Enfin, le calme revient, peu à peu, et en longeant la côte

 Rejoignons le port, au moteur, en appui de grande voile,

Et sommes tous les trois heureux d’y être à cette heure.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un piédestal  pour  un trophée,

Une sculpture des plus modernes

En haut, le sillage de la croisière,

En accéléré, en bas le môle du port.

.

143 4

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

Sillage est un révélateur d’un passage

Si petit soit-il, il laisse sa trace et s’évase

Finit par se perdre dans le flot de l’océan !

C’est pourquoi fond et forme correspondent.

.

Symbolique 

 .

                       Le sillage est la trace

                       Qui marquera le passage

                       D’un bateau dans un liquide

                      Ou  d’un avion  dans  les airs.

                        En milieu incompressible d’eaux

                            Les molécules du liquide s’écartent

                                À l’avant du bateau, et elles forment

                                   Une vague qui prend une forme de V,

                                         Et dont l’amplitude décroitra toujours,

                                              Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

                                                    Ces vagues  pourraient être destructrices

                                                          Dans des milieux avec des berges fragiles.

                                                              L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

.

J’ai comme un trou noir……………

       Au fond  de ma mémoire…………..

          Qui  cache traces sillage ………

           Sous-jacent que je me suis …..

             Employé à oublier, ou non  ….

           Le pire est que lors je veux …

          Les  remettre  en  lumière, …..

        Un  trou  noir  persiste  et …….

      Pour moi, c’est troublant ………..

   Suis certain  de l’avoir vécu ………..

Tout de même mais où, quand …………….

Et  avec  quoi et  pourquoi : cela …………………..

Demeure comme un mystère voilé …………………………..

 .

.

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage:

Pour le moins,   un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Selon article paru revue Science et Avenir

Une  équipe  française  remettrait  en  cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel. 

.

Textuels et illustrations  >> 

142 – Visite San Cristóbal de la Laguna, Tenerife

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Avec un nom aussi musical que celui-là,

Typé espagnol, difficile de renier

Ses origines, sa localisation,

Bien au sud,

Chargés de soleil, et d’histoire,

D’architecture.

Cette ville bien conservée en état

Depuis  un  siècle,

Habitée depuis, sans rien changer,

Aimée par habitants,

Mérite bien plus que simple détour,

Une journée pleine,

Afin de faire le tour, de ses charmes

Et de ses beautés.

On pourrait y tourner bien des films

En technicolor,

Avec cowboys, croque-mort, et bandits,

En saloons !

.

En plein milieu d’un après-midi, un samedi,

Nous nous rendons en plein cœur de Santa Cruz.

Et prenons le tram, jusqu’au terminus de La Laguna,

Une demi-heure  de  transport et  voilà, nous  y sommes.

Curieusement une ville ancienne et lors prétendue musée,

Pourtant, classée récemment au Patrimoine de l’Humanité,

Est bien déserte, elle semble inhabitée, de touristes, oubliée.

.

L’an passé à la même heure, rues étaient bondées de monde.

Ça nous donne  loisir  d’admirer  les   façades  authentiques,

Marron, jaune et beaux balcons maisons qui les composent

Ayant pas plus d’un étage  sans  aucun étalage modernité.

Point de vue architecture, une  merveille, style  espagnol,

XVIII, XIXème et trois églises, cathédrale majestueuse,

Un peu sobre et sombre mais  âme  bien   hispanique.

.

Impression déjà vu, parcouru, visité, nous aura saisi,

Au point nous sommes assis à la terrasse  d’un café,

À se ré-imprégner  d’atmosphère émotion palpable

Bien que celle  découverte  de ce lieu,  ait disparu.

Rechercherait-on  même  animations, émotions

Difficile à dire tant le fort appétit d’approfondir

Leur connaissance s’est trouvée, partie frustrée

Par répétition de même parcours  qu’an passé.

.

Venir et revenir ont chacun leur désir, plaisir,

Qui sont  différents  et tout  aussi  plaisants,

Si l’on a su garder une âme pure, d’enfant.

San Cristobal de   La Laguna Santa Cruz,

Nous cacherait encore bien des mystères

À découvrir : la visitant, une autre fois.

.

.

Extensions

.

Que dire de plus sinon qu’il faut aller visiter

Cette ville dont le cœur est un vrai musée,

Et à l’atmosphère des plus surannées

Et qui respire de l’âme d’un passé

Où la joie de vivre était actée.

Par ses couleurs chatoyantes

Sous des lumières éblouissantes

Et des parterres de fleurs odorantes

Faisant de cette ville, une étape épatante.

.

San Cristobal de la Laguna :

Ce nom sonne, déjà, à l’oreille

Comme promesse de caractère,

Voire qui plus est, d’authenticité

Et l’on n’y aura guère  été trompé,

En empruntant le tram qui la relie

Directement du centre Santa Cruz

.

Là, ce qui nous aura le plus frappé

Est une architecture harmonieuse,

Jointe à palette  couleurs soyeuses.

L’on remonte le temps d’un siècle :

La ville est restée  comme elle était

Son histoire même, nous stupéfait,

On ne peut trouver cadre plus vrai.

.

.

Fragments 

.

C’est toute la magie d’un tel lieu :

Nous sommes des touristes curieux

De tout ce qui touche à l’architecture

À l’aménagement, de nature urbaniste.

 .

***

 .

Partout, dans le Monde  entier, il existe

Villages, sinon villes entières, préservées

Du temps, comme dans un siècle, figées

Qui émerveillent, émotions suscitent !

.

***

.

Il y a des villages, primés premier,

Comme en France, chaque année,

D’autres seront carrément cités,

Patrimoine mondial UNESCO.

.

***

.

Il existe aussi des concours

De villages, villes, fleuries,

Si ce n’est aménagements

Sportifs et voire culturels.

.

***

.

Mon ile, à moi, fait partie,

Des plus chers et plus belles

Tant à mes yeux et mon cœur,

Demeurant des plus naturelles !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Avec un nom aussi musical que celui-là,

Typé espagnol, difficile de renier

Ses origines, sa localisation,

Bien au sud,

Chargés de soleil, et d’histoire,

D’architecture.

Cette ville bien conservée en état

Depuis  un  siècle,

Habitée depuis, sans rien changer,

Aimée par habitants,

Mérite bien plus que simple détour,

Une journée pleine,

Afin de faire le tour, de ses charmes

Et de ses beautés.

On pourrait y tourner bien des films

En technicolor,

Avec cowboys, croque-mort, et bandits,

En saloons !

.

En plein milieu d’un après-midi, un samedi,

Nous nous rendons en plein   S     cœur de Santa Cruz.

Et prenons le tram, jusqu’au     A  terminus de La Laguna,

Une demi-heure  de  transport      N    et  voilà, nous  y sommes.

Curieusement une ville ancienne     *    et lors,  prétendue   musée,

Pourtant, classée récemment au      C     Patrimoine de l’Humanité,

Est bien déserte, elle semble inha    R     bitée, de touristes, oubliée.

L’an passé à la même heure, rues     I      étaient bondées de monde.

Ça nous donne  loisir  d’admirer      S      les   façades  authentiques,

Marron, jaune, et beaux balcons     T     maisons qui les composent

Ayant pas plus d’un étage  sans      O      aucun étalage modernité.

Point de vue architecture, une      B      merveille, style espagnol,

XVIII, XIXème et trois églises     A     cathédrale majestueuse,

Un peu sobre et sombre mais     L     âme  bien   hispanique.

.

Impression déjà vu, parcouru   D    déjà visité, nous a saisi,

Au point nous sommes assis    E    à la terrasse  d’un café,

À se ré-imprégner  d’atmos         phère émotion palpable

Bien que celle  découverte      L   de ce lieu,  ait disparu.

Rechercherait-on  mêmes     A   animations, émotions

Difficile à dire tant fort         *     appétit d’approfondir

Leur connaissance s’est      L   trouvée, partie frustrée

Par répétition de même    A   parcours   qu’an passé.

Venir et revenir ont cha   G    cun leur désir, plaisir,

Qui sont  différents  et    U    tout  aussi  plaisants,

Si l’on a su garder une  N    âme pure, d’enfant.

San Cristobal de La    A  Laguna Santa Cruz,

Nous cacherait encore bien des mystères

À découvrir : la visitant, une autre fois.

.

Forme

.

Évocation

.

Un vase sans fleurs.

Une bouteille, carafe,

Un flacon  de parfum

Ou un verre à l’envers

.

142 4

.

Belle forme de vase, s’il en est,

Peu de résonnances avec le fond :

Vrai que forme se suffit à elle-même.

Le contenant et le contenu, parfois,

Converge, et parfois, divergent,

C’est le cas, ici, et ce, en dépit

D’un beau vase à  fleurs.

.

 Symbolique

 .

Le vase est un contenant :

La boîte, le sac, l’armoire,

Le vase et symbole féminin.

Dans le vase,   on met de l’eau,

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Une plante qui pourra s’y développer.

Les alchimistes appelaient  aussi vase

Le creuset  dans lequel ils projetaient

Leurs  transformations, intérieures.

Ce lieu clos, reste propice à l’image

De renfermement sur soi le temps

D’élévation  niveau  conscience,

Lors processus individuation.

.

Fond

.

Évocation 

.

142 6

.

Le contenant et le contenu, parfois,

Converge, parfois, divergent,

C’est le cas, ici, d’un vase

Convergeant fleurs.

 .

Symbolique 

.

Le vase est un symbole féminin.

Le creux du vase évoque celui de l’utérus,

Ventre féminin, contenant des fluides vitaux.

Par la grâce de ses courbes et sa fonction

De réceptacle de fleurs, le vase évoque

Le corps féminin. Les fleurs en sont

Le principe vivant et l’expression

De beauté intérieure rêveuse.

L’eau qu’il contient nourrit

Les fleurs est fluide vital

En énergie bénéfique

Et nourricière.

L’éclat des fleurs est

Le témoin de la bonne

Circulation du fluide vital.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Vase

.

.

Fond/forme 

.

Un vase est à la fois un objet

Des plus communs et utiles

Et, des plus artistiques,

Comme tant d’autres !

C’est ce qui fait son intérêt

Il pourra être  creux ou plein

Et ce dans tous les sens du terme

Lors il parait naturel qu’on en fasse

Un  symbole féminin  des  contenances

Autant que fermentation/transformation

De quelque liquide ou matière que ce soit.

On peut même le rapprocher de l’utérus

Comme des creusets des alchimistes !

Ce qui est sûr, c’est qu’on en trouve

Partout dans toutes civilisations

Ce depuis origine d’humanité.

.

Textuels et illustrations  >>  

141 – Croisière Las Palmas à Santa Cruz, Tenerife

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Croisière

 En   voilier,

D’ile à autre,

Journée entière

Lui est consacrée,

Des vents irréguliers,

Et courants changeants.

.

C’est un plaisir, de tenir,

Notre voilier,   bien calé,

Sur son cap, et sa route,

Galopant sur une houle,

Comme un fier destrier,

En laissant, derrière lui,

Un blanc sillage d’écume.

.

Hier couchés minuit pour terminer préparatifs,

Réveil à cinq heures pour départ de Las Palmas à six

Il y a beaucoup de choses  à ranger dans notre bateau 

Dont les voiles, et nos trois  vélos pliants, entre autres,

.

Sortis du port, on met les voiles, pour aider le moteur,

Un peu vent, dans le nez, mais on fait avec : ça remue.

.

Miles succèdent aux miles après deux heures au près,

Contournons  pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,

Avec vent de travers et avec un petit temps couvert,

Et nous lanceront nos trois lignes de pêche en mer.

.

Nous retrouvons tous  automatismes de l’an passé,

Et le plaisir d’être au large  au milieu de nulle part

Sauf parfois des cargos, qui en franchissent le rail.

.

Aux quarts, tandis que  l’un veille, l’autre récupère.

Les cargos ne se manifestent guère à part un gazier

Qui nous passe devant,  mais les poissons, non plus.

Nous qui espérons manger ou bonite ou coryphène,

Ce soir c’est plutôt le grand calme plat de ce côté-là.

Mais, jusqu’à notre arrivée, il nous faudra  y veiller,

Tant une mauvaise croisée est parfois si vite arrivée.

.

Nous arrivons en soirée, après douze heures de voile,

Sans encombre à l’entrée du premier port fréquenté,

Qui a rejeté, l’an passé, sous prétexte qu’il était plein.

.

Direction Santa Cruz en espérant qu’il nous acceptera

L’équipière est  aux manœuvres, elle s’en tire très bien

Aux commandes, subira moins de contre-mouvements,

Et en outre une telle  occupation l’empêche de s’ennuyer.

.

Ponton trois, panne nord  une VHF nous fixera notre sort,

Le maitre de port nous attend, sommes parés à la manœuvre,

Nous y sommes, enfin, nous y voilà et c’est pas trop tard, en fin.

.

Extensions

.

Nous poursuivons en direction de Santa Cruz.

L’équipière est aux manœuvres, elle s’en tire bien.

Aux commandes elle subit moins le mouvement

Du bateau, l’occupation l’empêche d’y penser

Notre appel à VHF  nous a fixé notre sort,

Au ponton trois et à la panne nord :

Nous y attendra, maitre de port.

Lors, parés à la manœuvre.

Nous y serons, sommes.

Nous y voilà enfin

Repos comme !

.

Une croisière, qu’elle soit courte ou longue,

Est souvent sujette à nombre d’événements,

Dont les uns, prévisibles et autres, imprévus,

Comme des rencontres avec cargos ou ferries.

Le départ est comme un envol vers un horizon

Lors l’arrivée est un nouveau point de fixation,

Parfois refuge après tempêtes, vents contraires.

S’il nous est arrivé  de faire des ….  faux départs,

Nous avons eu aussi, des arrivées, très en retard.

.

Toute traversée, d’une ile à l’autre,

Est souvent un moment particulier,

On ne sait ce qui peut nous arriver :

Vrai que voilier  est des plus sécure,

En mer, coup de vent pourra casser

Un hauban, une drisse, ou un boot,

Voire déchirer une voile ou capote,

Dérègler notre pilote automatique,

Ou mettre en panne notre moteur.

.

Mais nous ne sommes pas perdus

En l’océan au milieu de nulle part

D’autres bateaux traversent aussi,

Et peuvent dès lors porter secours.

Ce serait vraiment dernier recours

Que d’appeler sur la VHF sécurité

En vingt ans, nous ne l’auront fait

Ce n’est pas aujourd’hui détresse,

C’est classique et bon, en vitesse.

.

Fragments

 .

Une croisière, disons plutôt traversée,

Est moment de joie et d’appréhension :

Non pas tant peur de sombrer, se noyer

Que de subir quelques ennuis, tensions.

.

Première précaution : consulter météo,

Pas qu’au départ, pour toute la journée,

La houle comme la brume peut se lever,

Et des hauts et des bas… de bas en haut.

.

Marin aguerri connait bien son bateau,

Il est paré à tout, quel que soit vent, eau,

Ses réflexes, habitudes, seront en fonction,

Attention à confondre vitesse, précipitation.

.

D’une ile à l’autre, dans ce genre de traversée,

Nous ne sommes pas les seuls, et loin s’en faut,

On croise ou on se fait par des navettes, doubler,

Quand ce n’est pas en traversier, tankers et cargos

.

Sans voiles et sans moteur, notre voilier, à la dérive

Ressemblerait à lampe pigeon sans verre protecteur,

La sortir, au vent, même léger, soufflerait sa flamme,

Si elle s’éteint, de nuit, ca pourrait devenir un drame.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Croisière

 En   voilier,

D’ile à autre,

Journée entière

Lui est consacrée.

Des vents irréguliers,

Et courants changeants.

C’est un plaisir, de tenir,

Notre voilier,  bien calé,

Sur son cap, et sa route,

Galopant sur une houle,

Comme un fier destrier,

En laissant, derrière lui,

Un blanc sillage d’écume.

.

Hier couchés minuit pour termi     C    ner préparatifs,

Réveil à cinq heures pour départ    R de Las Palmas à six

Il y a beaucoup de choses  à ran  O  ger dans notre bateau 

Dont les voiles, et nos trois    I     vélos pliants entre autres.

Sortis du port, on met les  S    voiles, pour aider le moteur,

Un peu vent, dans le    I   nez, mais on fait avec : ça remue.

Miles succèdent    È   aux miles après deux heures au près,

Contournons     R    pointe Gran Canaria, cap sur Tenerife,

Avec vent de       E   travers et avec un petit temps couvert,

Et nous lanceront      *      nos trois lignes de pêche en mer.

Nous retrouvons tous      L      automatismes de l’an passé,

Et le plaisir d’être au large       A      au milieu de nulle part

Sauf parfois des cargos qui en       S       franchissent le rail

Aux quarts tandis que l’un veille,       *      l’autre récupère.

Les cargos ne se manifestent guère à     P     part un gazier

Qui nous passe devant mais les poissons     A       non plus.

Nous qui espérons manger une bonite ou    L   coryphène,

Ce soir c’est plutôt le grand calme plat     M   de ce côté-là.

Mais jusqu’à notre arrivée, il nous    A       faudra y veiller,

Tant une mauvaise croisée est    S    parfois si vite arrivée.

Nous arrivons en soirée     *    après douze heures de voile

Sans encombre à    S   l’entrée du premier port fréquenté,

L’an passé qui     A   nous rejette, sous prétexte, est plein.

Direction Santa  N  Cruz en espérant qu’il nous acceptera

L’équipière est    T     aux manœuvres et s’en tire très bien

Aux commandes   A   elle subit moins contre-mouvements,

Et en outre une telle    *  occupation, l’empêche de s’ennuyer.

Ponton trois, panne nord   C    une VHF nous fixera notre sort,

Le maitre de port nous attend  R   sommes parés à la manœuvre,

Nous y sommes, enfin, nous y voilà   U   et c’est pas trop tard, en fin.

                       Z

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tourelle marine

Indiquant une  cardinale

Voire une lampe pigeon, 

Ampoule, verre de lampe

.

141 4

.

Dernier recours en cas de casse

Répétée   lampes  tempête  à leds :

Temps passé, petite lampe pigeon  

Éclairant avec son verre bombé.

Une lampe à pétrole et une traversée

Ont en général peu de points communs :

Même si la forme correspond bien à l’objet.

Elle ne nous éclaire en rien sur notre devenir.

.

Symbolique

 .

Lampe Pigeon,  star

Brûlant de tous ses feux

Et  en termes  de sécurité,

Et de coût,  elle a représenté

Un progrès assez considérable.

L’usage  du   pétrole  s’est  répandu

De plus en plus en éclairage domestique

Pour se substituer presque complètement

À celui des bougies en cire, ou des huiles.

C’est le pétrole qui reste, de nos jours,

Le   plus   communément  répandu.

Il est souvent employé par le riche

Plus fréquemment par le bourgeois,

Et presque totalement par le pauvre.

lampe-a-petrole.com/A-propos/La-lampe-Pigeon

.

 

.

.

Fond

.

Évocation

.

141 6

.

Dernier recours en cas de casse

Répétée   lampes  tempête  à leds :

Temps passé, petite lampe pigeon  

Éclairant avec son verre bombé.

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Est   matériau  fragile.

Les        verres       silicatés,

Comme   verres   d’oxydes

Ou de chalcogénures,

Sont plutôt fragiles

Température ambiante

Dans le sens où ils peuvent

Être  brisés   sans  générer

La  moindre   déformation

Non  un  matériau   ductile

Comme  le  sera  le  plomb,

Qu’on peut déformer,

Ou plier, avant de le casser.

Wikipédia /Verre /Résistance

 mécanique/ fragilité

.

.

Fond/forme 

 .

La lampe à pétrole est un vestige

D’un temps passé… d’un temps dépassé

Qui bien que ne manquant pas de charme

Éclairait peu, et  provoquait  des incendies.

L’électron et l’électronique en remplacement

Ont mis fin à son usage, sauf cas de coupure

De coupure de courant, cela va sans dire !

.

Textuels et illustrations  >> 

140 – Chants danses canariennes à Pueblo Canario

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Du chant,

 Et de la danse

Font un spectacle

Animé, joyeux, coloré

Où on se trouve entrainé

Malgré soi,   dans le cercle !

.

Ce n’est pas notre tasse de thé

Spectacles danses folkloriques

Des Canaries,    de l’Espagne,

De Bretagne,    ou d’ailleurs.

Sauf excepté pour cette fois,

En ce dimanche, désœuvrés,

Nous avons fini  par  trouver

Une exhibition près du port,

Pueblo Canario, authentique,

Musée de Nestor de La Torre.

.

Le cadre  se prête  plutôt bien

À la fois  ancien, architectural,

Et cela, pour  entendre  chanter,

Autant que pour    voir … danser,

Sans compter jouer d’instrument.

Musiciens s’accordant, à merveille,

Avec les danseurs feront un spectacle

Réjouissant  autant la vue que l’oreille.

Pour une bonne heure de chants, danses,

Entrecoupée d’une pause d’une demi-heure

Histoire de nous vendre  leurs Cds, souvenirs.

.

Cela dit, c’est plaisant  à voir autant à entendre,

Les voix d’hommes sont plus justement timbrées

Que celles des femmes,   pourtant couples assortis.

En plus, la cour du Pueblo  Canario nous a gratifiés

D’architecture espagnole  et du plus bel agencement,

Signature d’architecte et frère de Nestor de La Torre.

Entre divers danses, soit lentes  ou voire  troublantes,

Des chansons mélancoliques, ou avec des rythmiques,

Font participer des  gens   autour  et qui applaudissent

Opportunité nous offre de parler entre français esseulé

Un voisin de table que  l’on a fini par inviter à déjeuner.

.

Navigue sur Kirk, Maramu quinze ans, puis  à la retraite,

Il sillonne comme nous, les iles, attend sa femme demain.

On s’est reconnu dans son programme de vie et de  voyage

Lors nous avons passé  bons moments à échanger avec lui.

Vie de ponton pourrait constituer un vrai, sujet d’un récit.

Il y a  tant de  choses à raconter, nul besoin  d’en inventer.

Pour finir , l’après-midi nous a gratifiés  d’un  soleil plomb

Et sommes  promenés à Coloradoria, l’Isletta  front de mer.

Le monde  fou ce jour-là sur la plage couverte  de parasols,

Châteaux de sable, art éphémère : spécialité de Las Palmas.

.

Extensions 

.

Nous  nous  sommes  promenés  à Coloradoria

Sur la Isletta puis ensuite sur le front de mer.

Il y avait du monde, ce jour-là, sur la plage,

Couverte de parasols, et même un concours

De réalisation érections châteaux de sable,

Art éphémère et spécialités de Las Palmas !

.

Beautés éphémères : c’est bien cette impression

Qui m’est restée en contemplant ces chefs-d’œuvre

De sculptures qui ont demandé une journée ou presque

De travail et se trouveront engloutis par la marée suivante.

Elles sont, quelque peu, à notre image, soit dit en passant !

.

Danse, danse, danse… trois temps,

Le corps toujours en mouvement,

Au son rythmé des instruments,

Qui font bouger le corps vivant,

Qui font vibrer le cœur amant

Tourner la tête, embrassant,

Et les pieds, bien en avant,

Lors parfois en chantant,

Une âme, en s’ouvrant.

.

Chants et danses et musiques

Folkloriques, ou traditionnelles

Sont souvent exécutés en public,

En couple ou en groupe, non solo,

Les costumes locaux seront portés,

Les spectateurs feront cercle autour.

.

On nous a parfois parlé démonstrations

Rien que pour attirer, séduire les touristes

Costumes sont trop neufs ; pas, trop assurés :

Ici, rien de tout cela, comme la fête de quartier

Pour un peu on entrerait en danse, contredanse,

Comme pour les encourager, pour les remercier.

.

Fragments

.

Les danses, chants, musiques,

 Lors  en  costumes folkloriques,

Y vont tous de leurs rythmiques

Sans oublier mélopée mélodique

.

Il y a une part un peu …  artistique

 À l’intention d’un usage touristique,

Une autre, à suivre pour tout public

Où chacun dansera, parfois, oblique.

.

L’ensemble n’aura rien de fantastique

On dirait séquence de vie domestique,

Quartier, communauté, sympathique :

Y a pas esprit de clocher, pas de clique

.

On passe des sévillanas aux flamencos,

Aux valses, aux salsas puis aux tangos,

C’est toujours spectacle des plus beaux

De voir une foule bouger comme l’eau.

.

En plus de danser ambiance populaire

Comme un parfum convivial dans l’air,

On fait des rencontres extraordinaires,

Et l’on garde, en son âme, son mystère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Du chant,

 Et de la danse

Font un spectacle

Animé, joyeux, coloré

Où on se trouve entrainé

Malgré soi,   dans le cercle !

.

Ce n’est pas notre       C            tasse de thé

Spectacles danses     H          folkloriques

Des Canaries,        A     de l’Espagne,

De Bretagne,        N    ou d’ailleurs.

Sauf excepté       T   en cette fois,

Ce dimanche      *      désœuvrés,

Nous avons fini  D     par trouver

Une exhibition   A  près du port,

Pueblo Canario, N  authentique,

Musée de Nestor S   de La Torre.

Le cadre se prête E    plutôt bien

À la fois ancien   * architectural,

Et cela, pour  entendre  chanter,

Autant que pour    voir … danser,

Sans compter jouer d’instrument.

Musiciens s’accordant, à merveille,

Avec les danseurs feront un spectacle

Réjouissant  autant la vue que l’oreille.

Pour une bonne heure de chants, danses,

Entrecoupée d’une pause d’une demi-heure

Histoire de nous vendre  leurs Cds, souvenirs.

Cela dit : c’est plaisant  à voir autant à entendre,

Les voix d’hommes sont  *  plus justement timbrées

Que celles des femmes,    *    pourtant couples assortis.

En plus, la cour du Pueblo  *      Canario nous a gratifiés

D’architecture espagnole   *  et   *   du plus bel agencement,

Signature d’architecte  C    et frère,  P  de Nestor de La Torre.

Entre divers danses,    A     soit lentes  U      ou soit troublantes,

Des chansons mélan   N     coliques, ou,  E   avec des rythmiques,

Font participer des    A      gens     autour   B   et qui applaudissent

Opportunité nous     R      offre de parler en   L   tre français esseulé

Un voisin de table     I        que  l’on a fini  par   O     inviter à déjeuner.

Navigue sur Kirk,     E        Maramu quinze ans,   *       puis  à la retraite,

Il sillonne comme         nous, les iles et attend    C    sa femme, demain.

On s’est reconnu,    N         dans son programme de    A      vie, et  de  voyage

Lors nous avons    E           passé de bons moments à     N    échanger avec lui.

Vie de ponton       S           pourrait constituer un vrai,     A        sujet d’un récit.

Il y a  tant de        *           choses à raconter, nul besoin       R          d’en inventer.

Pour finir            D          après-midi nous a gratifiés d’un       I            soleil plomb

Et sommes        E         promenés à Coloradoria, l’Isletta           O        front de mer.

Le monde         *           fou ce jour-là sur la plage couverte          *            de parasols,

Châteaux         *         de sable, art éphémère : spécialité de          *           Las Palmas.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un couple de danseurs,

Pour quelle danse, flamenco,

On peut penser à un tango

Tout autant qu’un slow.

.

140 4

.

Il faut voir quelques  danses espagnoles

Telles le flamenco voire les sévillanas

Mais aussi typiquement locales,

 Et en couples, folkloriques.

Un couple de danseurs, très collés-serrés,

Si près qu’on ne distingue qu’une seule tête :

On les imagine, en sorte de valse tournoyante,

Ou enchainant moult danses, rythmes endiablés.

 .

 Symbolique 

 .

Symbole

De l’Espagne

Et en particulier

De l’Andalousie,

Le flamenco re    présente l’aspect

Le plus typique de      la culture ibérique

Reste le faire-valoir          culture espagnole

À travers  le Monde  et           au même titre  que

Ses spécialités culinaires.         La musique flamenco

Dont découlent la danse et         chant tient ses origines

Musique grecque, romaine,          indienne, juives, maure.

Elle est moyen d’expression                 des  peuples opprimés.

Le flamenco est le reflet                         de la richesse culturelle

Due à un mélange civil                            lisations  dont l’Espagne

A fait l’objet de repères                           pendant plusieurs siècles.

vraiesecolesdelangues.com/blog/culture-espagnole/le-flamenco

.

.

Fond

.

Évocation

.

140 6

.

Il faut voir quelques danses espagnoles

telles le flamenco voire les sévillanas

mais aussi typiquement locales,

 et en couples, folkloriques.

 .

Symbolique

 .

Danser est le symbole

Du mouvement,

Le mouvement des corps

Et  celui  de  la  vie

En   perpétuels   changements.

Danser est une forme d’expression

Qui permet de traduire

Nos émotions, libérer nos sentiments

Et d’avoir une certaine

Conscience  de notre corps …  qui exulte.

Danser, c’est  être vivant, animé, et  joyeux,

Libre, dynamique, plein d’énergie.

D’avoir, d’acquérir mentalité positive, optimiste

Qui rejaillit sur notre humeur, santé

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/danse/

 .

.

Fond/forme

.

Il n’y a pas que la valse des corps et des mouvements

Il n’y a pas que leur concordance, à deux, en tournant,

Il y a comme un élan partagé par deux êtres dansants,

Qui ne cherchent qu’à le consommer, en ce même instant,

Mais il existe aussi la danse d’autres formes en nos yeux

Telles ces sculptures qui, bien que figées, nous parlent

Avec des mots qui trottent en nos têtes, nos bouches

Et qui finissent par nous inspirés, image, poésie.

.

Textuels et illustrations  >>

139 – Ambiance repas voisins de ponton au bateau

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Les voici qui arrivent, et par hasard, les uns après les autres.

Qui, avec une bouteille, avec un plat d’entrée,  avec un dessert.

Histoire juste, y a aucun doute, de ne pas venir les mains vides.

.

Le premier couple  possède un bateau asiatique, un Shpountz,

Il s’agit d’une goélette  de seize mètres, avec rien que du bois,

Et qu’ils auront fait construire en Malaisie, pour eux-mêmes

.

Le deuxième  couple, dispose d’un grand  voilier, américain,

Qu’ils ont acheté aux USA,  pour seulement  35 000 dollars,

Et qu’ils auront fait réaménager, entièrement, à leur goût !

.

Le troisième couple est propriétaire d’un très beau feeling

Qui a cassé son mat, en manœuvrant, percutant un cargo,

Au départ d’une croisière sortant du port de Las Palmas.

Nous sommes tous confortablement installés en cockpit,

.

Chacun nous parle  de ses occupations, ou, de la météo,

Du programme de navigations, passé, présent, à venir.

.

Nous avons tous bourlingué partant du Nord au Sud.

Punch se succèdent, et langue naturellement se délie

Difficile toutefois de savoir ce qu’ils font réellement,

Ou on fait précédemment chaque couple, en sa vie.

.

Un termine son année sabbatique vers la fin août,

Un autre se dit en circumnavigation ; autre etc.

On serait bien resté, toute la nuit à palabrer,

Tant, au contact, s’est établie, convivialité.

 .

Ce n’est que tard dans la nuit

Que l’on se quitte :

Faut dire que, nous ne sommes

Pas loin de la cuite.

Rentrant : faut faire attention

A ne pas tomber à l’eau !

 .

Finalement, après verres rhum, whisky,

Ils sont rentrés, chez eux, l’air très satisfaits

Quant à nous, le challenge, nous l’avons atteint,

Nous sommes invités à visiter le Shpountz, demain.

 .

Extensions 

.

Les parcours des uns et des autres,

Des plus courants aux plus originaux,

Sont les fonds d’échanges sur un bateau,

Chacun, de la mer, est son meilleur apôtre !

.

Chacun y va de son histoire, ou de ses exploits

Personnels, qui, après  quelques verres, arrosés,

Prennent des accents de plus en plus émotionnels.

.

Voilà comment, quatre couples, et, quatre voiliers,

Bien que tous très différents, tous propriétaires,

Réunis, pour un soir, sur un cockpit arrière,

Se livrent à plaisirs culinaires gourmets.

.

Ils prônent comme seule valeur,

La convivialité unissant les marins

Qui  traverseront, sans peur, la mer !

.

L’ambiance est faite la plupart du temps

Des principaux  ingrédients  suivants :

Pour un ciel clair… une bonne météo,

Des boissons diverses pour l’apéro,

Des petits plats dans des grands,

Des conversations à l’avenant,

Par des convives distingués

Prêts à séduire… moitiés

Ce jusqu’à fin soirée.

.

Peu courant, chez soi, d’inviter des inconnus

Mais un plaisancier comme soi, ne  le sera plus

Tout à fait, on trouvera de quoi échanger surplus

Les bateaux, les navigations : sujets  inépuisables,

S’il en est, avec tant et tant  d’histoires, à raconter,

Qu’on y passerait des jours sans compter des nuits.

.

C’est le pays de la surenchère où chacun se sera mis

Un jour ou l’autre de travers lors épuisante croisière

Et des conseils pour tout éviter, et voire tout réparer.

Chacun, échangeant,  comparant,  appréciant  trajets

Et trajectoires, se dit que le voilier est comme l’espoir,

Profiter temps qui passe en toute liberté, sans surseoir.

.

Fragments

.

Les festifs et les conviviaux repas,

Laissent des souvenirs nombreux,

Tous et tous, on ne retiendra pas,

On sait qu’on avait été  heureux !

.

Plus que  ce que l’on  a dit, a fait,

C’est l’ambiance  qui compterait,

Visages réjouis en sont un signe :

On a laissé timidité à la consigne.

.

Des gens qu’on ne fréquentait pas

Auparavant, vu pour première fois

Deviennent complices, en intimité

Un miracle, aidé par non sobriété.

.

On se dit souvent qu’on se reverra

L’évènement ne passe qu’une fois,

C’est mieux ainsi, je ne le sais pas,

Naviguer est une aventure, ma foi.

.

D’un endroit, d’un ponton à l’autre

C’est un peu comme tirage au sort :

Parfois, cela grouille, parfois, désert,

Ça dépendra autant de quelle météo !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Les voici qui arrivent, et par hasard, les uns après les autres.

Qui avec une bouteille,  avec un plat d’entrée,  avec un dessert.

Histoire juste, y a aucun doute, de ne pas venir les mains vides.

.

Le premier couple  possède un bateau asiatique, un Shpountz,

Il s’agit d’une goélette  de seize mètres, avec rien que du bois,

Et qu’ils auront fait construire en Malaisie, pour eux-mêmes

.

Le deuxième  couple, dispose d’un grand  voilier, américain,

Qu’ils ont acheté aux USA,  pour seulement  35 000 dollars,

Et qu’ils auront fait réaménager, entièrement, à leur goût !

.

Le troisième couple est propriétaire d’un très beau feeling

Qui a cassé son mat, en manœuvrant, percutant un cargo,

Au départ d’une croisière sortant du port de Las Palmas.

Nous sommes tous confortablement installés en cockpit,

.

Chacun nous parle  de ses occupations, ou, de la météo,

Du programme de navigations, passé, présent, à venir.

 

Nous avons tous bourlingué partant du Nord au Sud.

Punch se succèdent, et langue naturellement se délie

Difficile toutefois de savoir ce qu’ils font réellement,

Ou on fait précédemment chaque couple, en sa vie.

.

Un termine son année sabbatique vers la fin août,

Un autre se dit en circumnavigation ; autre etc.

On serait bien resté, toute la nuit à palabrer,

Tant, au contact, s’est établie, convivialité.

AMBIANCE REPAS

Ce n’est que tard dans la nuit

Que l’on se quitte :

Faut dire que, nous ne sommes

Pas loin de la cuite.

Rentrant : faut faire attention

A ne pas tomber à l’eau !

VOISINS  DE PONTON

Finalement, après verres rhum, whisky,

Ils sont rentrés, chez eux, l’air très satisfaits

Quant à nous, le challenge, nous l’avons atteint,

Nous sommes invités à visiter le Shpountz, demain.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un grand  coquetier

Ou coupe pour apéro,

Suivi de verres de vin

À eau, avec un pied.

.

139 4

.

Après la coupe d’apéro

Verre  de vin  blanc, rouge,

Déliant les langues, les palais,

Les cerveaux, bonnes humeurs !

Il n’y a pas sur bateau comme à la maison

Cinq ou six sortes de verres, selon boissons

En mer, les verres à pieds, le perdrait vite,

Il vaut mieux utiliser des verres culbuto !

 .

Symbolique

 .

Apéritif est pour beaucoup

D’entre nous, un  synonyme de

Plaisir, de gaieté, de convivialité.

Est, souvent, associé  à un moment

Festif  ou   voire  même  symbolique,

Occasion de trinquer, porter un toast,

Voire  faire  annonces  plus solennelles.

Et certaines personnes auront d’ailleurs

Toujours du bon «champagne» au frais

Comme prêtes à «fêter» quelque chose.

Et force est de constater que, souvent,

L’alcool aidant et puis la nourriture

À profusion et exposée aux 5 sens

Étant un sujet de conversation

Inépuisable, l’atmosphère

Se fait assez rapidement

Chaleureuse et bien décontractée.

cuisine-therapie.com/cest-lheure-de-lapero

.

.

 

Fond

.

Évocation 

.

139 6

.

Après la coupe apéritive :

Verre de vin blanc, rouge,

Déliant les langues, les palais,

Les cerveaux, bonnes humeurs !

 .

Symbolique 

 .

Vin demeure pour tous à la fois

Source de plaisir  et de convivialité,

Désir d’initiation,  chez les adolescents.

 .

Recherche d’une vérité que nous tenterons

De libérer  par  le vin, au risque d’en devenir

Dépendants au point de devenir un alcoolique.

 .

Associé, de façon générale, à une fête de famille,

Aspect ouverture vers la vérité qui est recherché.

Le verre fait lier connaissance plus facilement.

 .

Il facilitera la cohésion,

Arrondit difficultés.

Il permet de fêter

Comme de  célébrer

Les événements de notre vie

Et même, pour certains, d’être œnologue.

lessymboles.com/la-symbolique-du-vin

 .

.

Fond/forme 

 .

Le verre signifie, à la fois, un contenant

Et un contenu, quel qu’il soit, mais à boire

De préférence et pas d’un poison ou purge

Figure de style que l’on appelle métonymie

On pourrait boire directement à la bouteille

Mais cela ne serait ni pratique ni hygiénique

Puis comment faire alors pour bien trinquer !

Le vin permet, à chacun, de se libérer du souci

De paraitre, dans son monde, trop fermé, isolé.

.

Textuels et illustrations   >>

138 – Invitation repas voisins de ponton au bateau

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De s’inviter, et mutuellement,

Entre  voisins de … pontons,

C’est  souvent,  bonne  idée,

Toujours saine occupation.

Que ce soit, pour  l’apéritif,

Pour le thé ou pour le repas,

Après trois verres … réceptifs,

Ça crée liens, souvenirs, des tas.

C’est tant vrai que nombre voileux

Forment une communauté solidaire

Désireuse de communiquer entre eux,

Du fait  de leurs navigations, solitaires !

Ils vous parleront, tous…de leur profonde

Motivation de partir en mer, pour naviguer,

Pour  se retrouver  de nouveau, seuls, esseulés

Tant ils adorent se faire bercer par eaux ondes.

Certes ils ne disposent pas de confort de cuisine,

Comme chez eux, vu les espaces, moyens, limités,

Mais ils feront appel à la débrouille, la tambouille,

Vivront avec impressions d’avoir toujours vécu là !

.

Lors d’un tel repas du soir avec apéritif,

Et tutti quanti, pour neuf  à dix  personnes,

Y a toujours, un avant un pendant et un après.

Pour  commencer faut faire le menu :

Chou chinois porc au soja, en plat  principal

En entrée, tapas variés dessert,  salade  de fruits

Sans   parler  préparation  d’apéritif

Un punch,   avec des petits fours de bateau,

Pain avec fromage local des courses  du  marché !

 Et nos invités forment trois  couples

Autour de la quarantaine, et, bons vivants

Pas compliqués  ni fiers intarissables  sur  bateau.

Une cuisine est petite sur voilier.

Faire la vaisselle et être aux feux à deux,

Cela déjà demande de la souplesse  d’organisation.

On hume, on touche, voit, goûte,

L’un après l’autre, chacun donne son avis :

Il manque ceci, et, ce serait encore mieux avec cela.

À six heures, petit brin de toilette,

Nettoyage extérieur et intérieur du bateau,

Douche bienvenue après courses dernière minute.

.

Pour finir, nous nous payons luxe

D’une heure de repos où chacun pourra vaquer

À ce qui lui plait, attendre que les invités se pointent.

Ce  matin, il  est vrai  que l’on a paniqué, tous,  un peu,

Mais déjà, dès le midi, on s’est senti  beaucoup  mieux,

L’après-midi se sera vite passée à la cuisine, aux feux,

Le soir l’esprit libre et léger, on pouvait être heureux.

.

Extensions

 .

En cuisine, comme en amour,

Le premier vrai plaisir est dans

La préparation, allant crescendo

Vers la sublimation de soi et gestes

Ou la désolation d’avoir raté l’objectif,

Par manque concentration, disponibilité.

En ces deux situations, il s’agit de partage

Autant que d’un don et d’une réception.

Cela prélude à une atmosphère qui

Conditionne l’ambiance pour

Toute la suite de la soirée.

.

Les repas peuvent être des plus simples au plus sophistiqués !

C’est juste une question de temps de préparation, de moyens

Sans parler bien sûr de l’art de les cuire et de les présenter.

Les repas peuvent être pris  à l’intérieur ou à l’extérieur,

 Fonction de la météo, navigation, nombre convives.

Au ponton, c’est facile de traiter légumes frais

En mer, fruits de mer sont à déconseiller.

.

Les coffres étant situés fond de cale sont

Réservés aux boissons de toutes sortes :

Vins, bières, apéro, digestifs,  d’un côté,

Eaux plates, gazeuses et laits, de l’autre,

Victuailles, conserve, réserve : équipets,

Légumes  et fruits, en resserre  ou frigo.

.

L’apéro, voire le repas quand il fait beau

Souvent en cockpit sur table traversière,

On peut s’asseoir à huit, voire davantage

Sans se gêner : boire un verre,  grignoter

Enfin pas besoin de passer l’aspi ou balai

Coup de jet d’eau, tout propre à nouveau.

.

Fragments

 .

Bouteille  pour un repas, c’est sûr,

Naturellement creuse et en plastique

Avec eau pétillante  qui rime avec soif,

Et qui alternera avec des bières ou vins.

.

On se figure, souvent, que sur un voilier

Il n’y aurait pas de possibilités d’inviter

Dix à douze convives comme à la maison

Où l’on dispose de 30 à 40 mètres carrés.

.

Dans notre carré, à cinq ça va ; six, tassés,

Dès lors, à 12, c’est le cockpit, au grand air,

Ça ne posera aucun problème aux Canaries,

Du soleil garanti et pas de vent pour gâcher.

.

Première chose à se préoccuper : que boit-on,

On regarde contenu soute, achète complément,

Un repas pour douze requiert une organisation,

Nous sommes quatre en cuisine avec huit invités.

.

Mais c’est, toujours, un peu, une sorte de miracle,

De parvenir à ne rien casser,  à tout bien préparer :

Lendemain je ne vous dit pas la vaisselle, rangement

On ne pourrait pas faire tous les jours, un restaurant.

.

Question, boisson, il y avait le choix pour tous les goûts

De l’eau plate, gazeuse, jus de fruits, cocktails puis vins

Pour garder les bouteilles au frais, en seaux, dans l’eau,

La température extérieure avoisinant les trente degrés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

De s’inviter, et mutuellement,

Entre  voisins de … pontons,

C’est  souvent,  bonne  idée,

Toujours saine occupation.

Que ce soit, pour  l’apéritif,

Pour le thé ou pour le repas,

Après trois verres … réceptifs,

Ça crée liens, souvenirs, des tas.

C’est tant vrai que nombre voileux

Forment une communauté solidaire

Désireuse de communiquer entre eux,

Du fait  de leurs navigations, solitaires !

Ils vous parleront, tous…de leur profonde

Motivation de partir en mer, pour naviguer,

Pour  se retrouver  de nouveau, seuls, esseulés

Tant ils adorent se faire bercer par eaux ondes.

Certes ils ne disposent pas de confort de cuisine,

Comme chez eux, vu les espaces, moyens, limités,

Mais ils feront appel à la débrouille, la tambouille,

Vivront avec impressions d’avoir toujours vécu là !

.

I N V I T A T I O N

Lors d’un tel repas         *          du soir avec apéritif,

Et tutti quanti, pour        R         neuf  à dix  personnes,

Y a toujours, un avant       E         un pendant et un après.

Pour  commencer       P         faut faire le menu :

Chou chinois porc au      A         soja, en plat  principal

En entrée, tapas variés       S         dessert,  salade  de fruits

Sans   parler  pré       *         paration  d’apéritif

Un punch,   avec des       V         petits fours de bateau,

Pain avec fromage local     O        des courses  du  marché !

 Et nos invités for      I         ment trois  couples

Autour de la quaran      S        taine, et, bons vivants

Pas compliqués  ni fiers     I       intarissables  sur  bateau.

Une cuisine est     N      petite sur voilier.

Faire la vaisselle et   S     être aux feux à deux,

Cela déjà demande de la   *     souplesse  d’organisation.

On hume, on        *  touche, voit, goûte,

L’un après l’autre, chacun donne son avis :

Il manque ceci, et, ce serait encore mieux avec cela.

À six heures, petit brin de toilette,

Nettoyage extérieur et intérieur du bateau,

Douche bienvenue après courses dernière minute.

.

D E     P O N T O N

Pour finir, nous nous payons luxe

D’une heure de repos où chacun pourra vaquer

À ce qui lui plait, attendre que les invités se pointent.

Ce  matin, il  est vrai  que l’on a paniqué, tous,  un peu,

Mais déjà, dès le midi, on s’est senti  beaucoup  mieux,

L’après-midi se sera vite passée à la cuisine, aux feux,

Le soir l’esprit libre et léger, on pouvait être heureux.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme de bouteille

Oui mais encore en quoi,

En verre ou en plastique 

Pour de l’eau ou du vin ?

.

138 4

.

Pas de repas, en bateau, sans bouteille,

Sans apéritif, bon vin :

La boisson, c’est simple ; un plat cuisiné,

C’est plus … compliqué.

 .

 Symbolique

 .

Boire un

Liquide est

Absorber la

Connaissance,

Lors boire à la bouteille

Signifierait que ton inconscient

A compris ces  infos  et  il  a  bien

Reçu le message  et  il est en train

De  t’aider  à  changer  tes  défauts

Traits  de caractère  ne  te  plaisant

Pas chez toi à moins que la bouteille

Ne contienne de l’alcool lors le sens

Est très  différent  dans  ce  cas-là. 

Source : dictionnaire-des-symboles-de-reve

.

Fond

.

Évocation 

.

138 6

.

.

Pas de repas, en bateau, sans bouteille,

Sans apéritif, bon vin :

La boisson, c’est simple ; un plat cuisiné,

C’est plus … compliqué.

 .

Symbolique

 .

La boisson

Est le symbole

De la connaissance,

Boire les paroles de quelqu’un

C’est un enseignement spirituel

De la culture, ou voire  un désir

D’apprendre   nouvelles  choses.

Et celui qui servira cette boisson

Ferait une référence  à un guide,

Un professeur, ou un thérapeute,

Un membre de la famille plus âgé

Ou un ami qui nous apprendrait

Des choses  qui sont bénéfiques

Pour  toutes   nos  évolutions.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/boisson

.

Textuels et illustrations   >>  

 

137 – Deux jours, toilette complète, pour le bateau

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Avant le plaisir

De bien naviguer,

La contrainte reste

De bien  tout réparer,

Afin  de pouvoir  mettre

Notre voilier bien  à niveau

Ce qui est vérifié-réparé à terre

Fonctionnera bien mieux  en mer.

C’est ainsi  que l’on se fait  nettoyeur,

Et que l’on enlève la couche extérieure,

C’est ainsi que l’on se fait peinturlureur,

Et   jusqu’à  remettre  tout   en  couleurs.

L’on   manie  les  raclots,  lors  carénage,

Puis le pinceau,   pour  anti-accrochage,

Lors levage  et mise sur ber  du bateau,

Pour accéder aux surfaces,  sous eaux.

Notre chantier… fourmille d’activités

Ne cessant que soir, pour la nuitée.

Nous ne sommes plus des marins

Sommes devenus des ouvriers.

Si ce n’était pas notre voilier,

Sûr, on  laisserait  tomber.

L’entretien et le nettoyage annuel d’Ar-Kilé

Requiert trois jours de travail intense à deux

Pour  lui  redonner, sinon l’éclat du … neuf,

Bateau de belle apparence, bonne santé.

Nous sommes    en  fond d’un bassin

Où le lift est ve  nu lever le bateau

Le poser, terre-plein du chantier.

L’heure de nettoyage  au karcher

À, déjà, enlever bien des salissures

Algues, coques, accrochés à sa carène,

La blancheur du dessous refait …surface

Bien que plus terne et par endroits, tâchée.

Une année au contact  de l’eau de mer, ports,

Vous imaginez nombre des  microorganismes

Qui tentent, parfois parviennent à s’accrocher.

Couche peinture voiles d’anti-attachant, blanc

Sous coque, laque bleue  en partie immergée,

Époxy blanc sur la jupe en aluminium brut,

N’ayant jamais été peinte jusqu’à présent,

Se plier en deux, pour passer le rouleau

Sous le bateau, retouches au pinceau.

Pour finir la douche et repas vite fait,

Voilà déjà que le sommeil nous gagne :

La nuit il n’y a pas un chat,  pas un bruit,

Mais dès le matin, les bruits recommencent.

Parvenons finir notre programme en les temps

Ar-Kilé est fin prêt  à retrouver l’élément naturel,

Paré de sa nouvelle peinture, que personne ne verra,

Sous l’eau, mais que nous savons, nous, blanche et pure.

.

Extension

.

Les poissons apprécieront, gagnerons

Au moins, un quart  de  mille, à l’heure,

Rien que par cet effet de glisse  dans l’eau,

Facilité par une coque des plus lisses qui soit,

Mis à part celles de la coupe de …  l’America,

Nous n’en sommes pas là, n’y serons jamais.

.

Avant chaque saison, comme pour maison de location, vacances

Il faut consacrer un peu de temps à l’entretien, toilette du voilier :

Nettoyer la coque et la repeindre pour qu’elle glisse mieux dans l’eau.

.

Faut tester les haubans, voiles, éventuellement les laver, les faire réparer,

Contrôler le niveau des batteries et tous les instruments de bord et cuisine,

Faire la vidange du moteur, le plein de gasoil et de gaz… que sais-je encore.

.

Faire tout cela en deux jours n’est pas sinécure en  journée de douze heures.

Mais quand on le fait soi-même, pour soi-même, le cœur et l’humeur y sont,

C’est ainsi qu’on tient le programme, qu’il est prêt pour nouvelle navigation.

.

Armement, carénage, nettoyage,  gréement

Quatre tâches pour deux jours bien remplis

Et du lever du soleil jusque presque minuit.

.

Rassurez-vous on fait longues pauses repas,

On met la musique, du cœur et de l’humeur.

.

Tant et si bien qu’on se sent le temps passer,

L’on voit le bateau qui respire et qui soupire,

Comme un être vivant et qui déploie ses ailes.

.

S’il n’est le plus beau, reste propre à souhait,

Chaque chose à sa place, l’on retrouvera tout.

.

Fragments

.

Comme tout autre moyen de transport

Un voilier requiert nettoyage, entretien,

Un entretien léger, qu’on dira quotidien,

Nettoyage annuel assimilé grand ménage

.

Un voilier n’est pas une voiture en garage

Il faut le sortir de l’eau, pour un carénage,

Lift soulève, c’est délicat, impressionnant,

Et il le posera sur un ber  ou sur madriers.

.

Skipper et moi, on retrousse nos manches :

On se répartit tâches fonction compétences

Skipper pour tous bricolages et réparations

Ma pomme, pour nettoyages et peinturages

.

Nettoyé, toiletté, briqué, lustré, notre voilier

Reprend des couleurs au sens propre, figuré,

Au point que  nous sommes  très fiers, de lui,

Comme compagnon en nom breton : Ar-Kilé.

.

Nous avons vu  des vieux bateaux,  en rafiots,

Dont on se demande : comment vivre  à bord,

Mais le plus embêtant est : comment naviguer

Tellement tout va de guingois, brinqueballant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Avant

Le plaisir

De naviguer,

La contrainte est

De tout ….. réparer,

Afin de pouvoir  mettre

Notre voilier bien  à niveau

Ce qui est vérifié-réparé à terre

Fonctionnera bien mieux en mer.

C’est ainsi  que l’on se fait  nettoyeur,

Et que l’on enlève la couche extérieure,

C’est ainsi que l’on se fait peinturlureur,

Et   jusqu’à  remettre  tout  en  couleurs !

L’on   manie  les  raclots,  lors  carénage,

Puis le pinceau,   pour  anti-accrochage,

Lors levage  et mise sur ber  du bateau,

Pour accéder aux surfaces,  sous eaux.

Notre chantier… fourmille d’activités

Ne cessant que soir, pour la nuitée.

Nous ne sommes plus des marins

Sommes devenus des ouvriers.

Si ce n’était pas notre voilier,

Sûr, on  laisserait  tomber.

************************

L’entretien plus le nettoyage annuel d’Ar-Kilé

Requiert trois jours  T  de travail intense à deux

Pour  lui  redonner  O  sinon l’éclat du … neuf,

Bateau de belle ap  I   parence, bonne santé.

Nous sommes      L        fond d’un bassin

Où le lift est ve   E    nu lever le bateau

Le poser, terre  T  plein du chantier.

L’heure de net   T  toyage au karcher

À déjà enlever    E bien des salissures

Algues, coques, ac   *  crochés à sa carène,

La blancheur du des  C   sous refait …surface

Bien que  plus terne     O    par endroits, tâchée.

Une année au contact   M   de l’eau de mer, ports,

Vous imaginez nombre   P     des  microorganismes

Qui tentent, parfois par    L   viennent à s’accrocher.

Couche peinture voiles    È  d’anti-attachant, blanc

Sous coque, laque bleue  T      en partie immergée,

Époxy blanc sur la jupe  E    en aluminium brut,

N’ayant jamais été pei  *  nte jusqu’à présent,

Se plier en deux pour  D     passer le rouleau

Sous le bateau, retou  U     ches au pinceau.

Pour finir la douche    *         repas vite fait,

Voilà déjà que le som  B   meil nous gagne :

La nuit il n’y a pas un   A   chat, pas un bruit.

Dès le matin, les bruits  T          recommencent.

Parvenons finir notre pro  E   gramme en les temps

Ar-Kilé, fin prêt à retrou      A     ver l’élément naturel,

Paré de sa nouvelle peinture U   que personne ne verra,

Sous l’eau, mais que nous savons, nous, blanche et pure.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un beau et grand coquetier

Avec son œuf,  juste au-dessus.

En haut, un voilier,  sa coque;

En bas, des voiles à laver et hisser.

.

137 4

.

Un voilier, pour sa coque,

A besoin d’être parfois toiletté

Mais  ici, il s’agit  de  tout vider,

Et de nettoyer de fond en comble.

 .

 Symbolique

 .

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Et aussi complémentaire.

Mettre les voiles, expression

Qui illustre le mieux le symbole.

La voile se gonfle avec le besoin

De partir,  elle est   le  reflet du

Départ imaginé.    Invitation

À quitter ?  Peut-être   mais

En se rappelant  que  l’on

Ne  quitte  pas   le   port

Sur  un  coup   de  tête,

Tant nouveau voyage

Se préparera avant.

Signification-reves.fr/

Voilier-voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

137 6

.

Un voilier, pour sa coque,

A besoin d’être parfois toiletté

Mais  ici, il s’agit  de  tout vider,

Et de nettoyer de fond en comble.

 .

Symbolique 

 .

Le   flotteur   a

Caractéristique

D’être plus léger

 Que la masse eau

Qui    correspond

 À    son    volume,

Afin   que  la pous

Sée    d’Archimède

Lui permette ainsi

  De    bien    flotter !

 

 La coque prend plusieurs formes : de simples rondins de bois

Assemblés  ensemble  afin de constituer  un radeau

Comme coques des voiliers  de  compétition.

S’il y a une seule coque : monocoque

Il y en a deux : catamaran ;

Lors trois : trimaran.

Wikipédia  Conception d’un bateau

 .

.

Fond/forme 

 .

Toilette extérieure, du pont, du cockpit, du roof

Avec des seaux, de la lessive, balai, eau, sueur

Sans parler des voiles, étalées sur les quais

Ni du carénage sous la coque et peinture

En s’attaquant après à tout l’intérieur

Avec brossage, aération et séchage;

.

Enfin sinon remettre bateau neuf

Du moins  le rendre  agréable,

Et plus glissant, dans l’eau.

Et ici nul besoin de rimer,

Juste besoin de… trimer,

Et voilier nous remercie

 .

Textuels et illustrations   >>

136 – Voisins des pontons à Las Palmas, Canaries

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

La

Philosophie

De tous les pontons

Ressemble aux  discussions

Du café du commerce mis à part

Qu’il n’est question, presque totalité,

Que de bateaux et des travaux, à faire.

Un port reste un univers des plus clos

Même s’il est bien ouvert sur la mer,

Lors un bateau reste micro univers

Se suffisant à lui-même sur l’eau.

.

Nous sommes mis entre un espagnol et un polonais,

Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent presque jamais,

L’espagnol est seul, et, il n’habite pas  en son bateau,

Il le visite, en semaine, pour faire tourner le moteur,

Et le polonais, lui, vit sur son bateau avec sa femme,

Forts sympathiques, mais échangent peu avec nous.

En face ou presque, un beau bateau de type anglais,

.

Répondant à  Suzanne abrite un belge

Avec jeune, jolie femme,  nigérienne.

Ils nous parlent  de leur navigation :

Bon nombre  de soucis d’entretiens,

Comme fréquemment entre marins.

Autre couple de français, naviguent,

Et vivent à bord  de leur  Shpountz :

Une sorte de goélette … en réduction

Poupe à l’ancienne,  du plus bel effet.

Manœuvre difficile, accostage au port

Mais, agréable, une fois en pleine mer.

.

Les pontons  sont, souvent fermés à clef,

Difficile, pour passants, de s’y promener :

L’on est donc en petite communauté, close,

Communiquant, au mieux … pour se causer.

Et plupart ont réalisé le rêve qu’ils ont caressé

D’acheter un voilier, d’une douzaine de mètres,

L’équiper, pour y vivre, et naviguer, en sécurité,

Et faire escale, dans des ports, si pas trop chers !

.

Il nous arrive d’être invité à  …   prendre un verre,

Parfois même manger, par des français du ponton,

Ou de pontons voisins, et nous, d’en faire de même.

Ce qui ne se produit guère entre voisins de quartier,

Est facilité, ici, par un partage  d’une même passion,

D’un même projet, par la distance avec la métropole.

.

Extensions

 .

Son bateau

Reste la marque

De ses propres moyens,

Programme de navigation,

Voire même de son identité.

Les petits se rencontrent,

Les grands s’ignorent :

Différence au port.

.

Sur de rares pontons visiteurs,

On croise des espagnols non-résidents

Et bon nombre d’étrangers dont,

Parmi eux, quelques français.

.

Les voisins ne sont pas nombreux sur les pontons du coin

Mais sur celui des visiteurs, forcément, ils sont là, aux soins

De leur bateau, leur équipage ou de leur provisions au marché

L’important est d’être fin prêt, let dès e lendemain à renaviguer !

Certains vous saluent bien mais passent leur chemin sur le ponton

D’autres s’intéressent, à votre bateau, programme, équipage, météo,

Et rares sont ceux qui fraternisent au point de vous inviter à l’apéro !

.

On apprend beaucoup sur gens de bateau

Sur ponton visiteur, et ce à toutes heures,

Petits et grands se retrouvent côte à côte,

Lors port d’attache, sur pontons réservés

Dieu merci, l’esprit marin sera de sortie,

En autre  lieu, contrainte, cohabitation !

.

Certains ports, été, manqueront de place

Le plus petit sur plus gros, on s’accouple,

Y a même trois, parfois sans être trouple

Règle est de ne pas passer par le cockpit,

Pour préserver  un minimum d’intimité,

Problème si le premier part tôt le matin.

.

La plupart mettent leur avant sur panne

Si l’on met, l’arrière, on verra l’intérieur

Vrai que jupe facilite l’accès au cockpit

Sinon, faut monter par flanc, défense !

.

Fragments

.

Radio ponton visiteur de Las Palmas

Une centaine de bateaux bien amarrés,

Venus, ici, de nombreux pays européens

Dont on voit flotter pavillons courtoisies.

.

Les croisant tous, on ne les rencontre pas

Ça se fait comme ça ou ça ne se fait pas :

Les atomes crochus s’amarreront mieux

Avons fait connaissance d’une dizaine.

.

Parmi quelques français : un couple,

Sur un Shpountz, voiler à l’ancienne,

Et trois autres couples sans enfants :

Un espagnol, un polonais,  un belge.

.

Lanterne  en bout  du long ponton,

Comme un petit phare  de marina,

Guide les marins, arrivant de nuit,

Tant port de Las Palmas est grand.

.

Rencontrer est important pour nous

Cela crée de suite, une communauté

Et voire une convivialité si affinités,

Que l’on aura jamais eu à regretter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

La

Philosophie

De tous les pontons

Ressemble aux  V  discussions

Du café du commer   O   ce mis à part

Lors il ne sera question   I     quasi-totalité

Que de bateaux et leurs     S travaux à faire.

Un port reste un univers     I   des plus clos

Même s’il est bien ouvert    N sur la mer,

Lors un bateau reste micro  S   univers

Se suffisant à lui-même sur  * l’eau.

.

Nous sommes mis entre un espagnol  P et un polonais,

Déjà là, l’an passé, et qui ne bougent  O  presque jamais,

L’espagnol est seul, et, il n’habite     N   pas en son bateau

Le visite, en semaine, pour faire    T    tourner  le moteur,

Et le polonais, lui, vit sur son   O  bateau avec sa femme,

Forts sympathiques, mais N  échangent peu, avec nous.

En face ou presque, un  * beau bateau de type anglais,

.

Répondant à  À   Suzanne abrite un belge

Avec jeune,      *  jolie femme nigérienne.

Ils nous parlent  L    de leur navigation :

Bon nombre  de sou  A  cis d’entretiens,

Comme fréquemment   S entre marins.

Autre couple de français  *    naviguent,

Et vivent à bord  de leur  P   Shpountz :

Une sorte de goélette    A   en réduction

Poupe à l’ancienne    L  du plus bel effet.

Manœuvre difficile  M  accostage au port

Mais agréable, une  A   fois en pleine mer.

S

Les pontons  sont,     * souvent fermés à clef,

Difficile pour passants    C     de s’y promener :

On est donc en petite com   A     munauté, close,

Communiquant, au mieux     N     pour se causer.

La plupart ont réalisé un rêve   A     ils ont caressé

D’acheter un voilier d’une douzai  R   ne de mètres,

L’équiper, pour y vivre, et naviguer  I    en sécurité,

Et faire escale, dans des ports, si pas  E  trop chers !

                                               S

Il nous arrive d’être invité à  …       prendre un verre,

Parfois même manger,   par des français du ponton,

Ou de pontons voisins,  et nous,  d’en faire de même.

Ce qui ne se produit guère  entre voisins de quartier,

Est facilité, ici, par un partage  d’une même passion,

D’un même projet, par la distance avec la métropole.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tour,

Une plateforme

Et une lanterne :

Comme petit phare 

.

.136 4

Entrée de marina, petit phare

Avec sa lanterne de signalement :

Nos voisins de ponton le reconnaissent

 Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.

Y a parfois un feu monté sur un pilier

En début de marin ou bout d’un ponton

Sachant que marina est éclairé de nuit.

 .

 Symbolique 

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils sont présents dans la

Culture picturale et en

Imaginaire littéraire

Cinématographique.

Les phares maritimes

Ont été premier moyen

Pour navires de repérer

Toutes zones dangereuses

Et   les  ports.  Aujourd’hui,

Avec le système GPS moderne,

L’utilisation va  en se raréfiant !

Wikipédia : phare

.

.

Fond

.

Évocation 

.

136 6

 .

Entrée de marina, petit phare

Avec sa lanterne de signalement :

Nos voisins de ponton le reconnaissent

 Bien, s’y réfère comme nous assez souvent.

  .

Symbolique 

 .

La lanterne est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Éclairant le Monde  des humains.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

 

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

 

Et lorsque nous rêverons d’une lanterne,

Elle représente l’intelligence lumineuse

D’une personne qui sera précise.

Sa pensée nous éclaire.

http://tristan-moir.fr/lanterne

 .

.

Fond/forme 

 .

À chacun sa lanterne et à chacun

De s’éclairer avec et celle des voisins !

Il y aura des tas d’indices  qui indiquent

La présence,  caractéristique,  pertinence,

De chacun d’eux mais attention aux erreurs

Il y a les petits bateaux avec grand cerveau,

Et les grand bateaux, avec une culture zéro. 

.

Textuels et illustrations   >>  

135 – Retrouvailles bateau Ar-Kilé aux Canaries

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Chaque nouvelle retrouvaille

Avec notre voilier, bel Ar-Kilé,

Gardera toujours un vrai statut

D’événement,   fort émotionné.

Comment le retrouverons-nous,

Après son très long hivernage.

Car c’est bien dans notre tête

Que l’on se  sera  construit

Un scénario  catastrophe,

Où l’on s’est déjà imaginé

Trois jours   à  le réparer.

Menu dégât ici et puis là,

En peinture  en cassures,

Sans parler réarmement,

Et procéder au carénage.

Mais  cela  est  toujours

Plaisir que de le revoir

Ce coursier des mers

Le dénommé :

Ar-Kilé,

V

Nous venons juste d’arriver à la ville de Las Palmas,

Belle capitale  de l’Ile de Grand Canaria … en avion,

Nous avons pris le taxi qui nous dépose au ponton

Où se trouve bateau Ar-Kilé de trente-sept pieds

Qui nous attend au port de plaisance de la Luz

Depuis mars dernier, lors  nous avions fait,

Aux Canaries, séjour de trois semaines,

Pour nos vacances d’hiver au soleil.

.

Première surprise : un temps couvert  sous nuages,

Avec risque de pluies et vents en fin de journée,

Nous voici accueillis par le climat breton

Frisant les vingt degrés, et demain,

Cette même météo… annoncée.

.

Deuxième surprise : bonne odeur fraiche à l’intérieur

Pas de cafard ni bestiole dont personne ne raffole,

Housses de matelas, draps, couettes et oreillers

Sont propres et nous les installons de suite

Chacun dans notre cabine respective,

Puis nous déballons nos affaires

Nous rangeons nos bagages.

.

Troisième surprise : voilà qu’au réveil, il refait beau

Le ciel s’ouvre à nouveau, en fond des plus bleus.

Alors allons faire nos courses au…Superdyno,

En ville, à dix minutes à pied, du bateau,

Et retrouver Las Palmas, son charme,

Nos repères, en ses rues, magasins.

.

Extensions 

.

Au retour, notre repas est rapidement  préparé:

Gaspacho, fromages divers, chips artisanaux

Et pains bateau comme plats de résistance.

Nous allons nous coucher pour une nuit

Complète et ce depuis trois jours.

.

Avant de décoller  de Charleroi,

Avons fait halte chez les beaux-parents

Et ainsi, la veille, on s’était couché très tard.

.

Nos rêves nous enchanteront les deux mois à venir,

Grand Canaria, Ténériffe, La Gomera La Palma,

Et retour à Ténériffe pour hiverner le bateau

Vers la mi-septembre.

.

Les retrouvailles sont toujours un moment de forte émotion :

Notre voilier n’est pas qu’un simple moyen de locomotion ;

C’est aussi un lieu de vie autant qu’un objet, lieu de rêve

Même si, dans l’année, son utilisation est assez brève

Au point que l‘on a pris l’avion pour le rejoindre,

Lors allons-nous le retrouver sain ou abimé

Surtout en état de rapidement naviguer.

.

Un bateau, à moins qu’il ne soit tout neuf

Requiert travaux de réparation, entretien,

En croisière y a souvent quelqu’acastillage

Ou autres éléments de sécurité ou confort,

Qui s’use, se dérègle se casse, sinon se tord

.

On peut considérer  comme une contrainte

Le fait d’avoir à sacrifier jours de toilettage

Au lieu d’être en mer, comme sur un nuage,

À siroter boissons avec lesquels l’on se pinte

Ou se dorer la pilule sur pont, sans maillot !

.

Autant investissement affectif que financier

Pour voilier de douze mètres, en aluminium

Âgé de vingt ans, de bons et loyaux services.

On ne sait s’il a une âme mais du caractère,

Parmi tous les voiliers, celui qu’on préfère !

.

Fragments

 .

Le mot, l’idée, la réalité des retrouvailles,

Est toujours  un grand plaisir  qui vaille,

La peine d’être vécu, voilier ou personne,

Dès que rencontre est actée, nous sonne.

.

Or ce qui est des surprises : nombreuses

Le temps maussade, à l’arrivée canaries :

Dieu, ce serait-on trompé de destination,

Mauvaise fortune mais humeur heureuse.

.

Seconde surprise, bonne odeur intérieure,

Le carré sent, parfois, humidité, renfermé,

Après une longue période … d’hivernation,

Des cafards, autres bestioles l’envahissant.

.

Troisième surprise, un beau soleil au réveil

Nous permet de tout sortir dehors, cockpit

Nous avons temps, pas besoin de faire vite

Lors, on va faire les courses au Superdyno.

.

Nettoyage de la coque jusqu’au raz de l’eau

Coque ayant été salie, en ligne de flottaison,

Puis du pont, puis du carré, puis couchette,

Puis remplissage des soutes et des placards.

.

Enfin, on déplie le génois  et la grande voile,

On les installe sur un hauban, mât et bôme,

On les dresse, les monte … elles se gonflent,

On teste le moteur : parés pour naviguer !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

R E T R O U V A I L L E S

Chaque nouvelle retrouvaille

Avec notre voilier, bel Ar-Kilé,

Gardera toujours un vrai statut

D’événement,  R  fort émotionné.

Comment le re  E trouverons-nous,

Après son très   T  *    long hivernage.

Car c’est, bien  R       C  dans notre tête

Que l’on se     O             A  sera construit

Un scénario  U                 N  catastrophes,

Où l’on s’est V                   A  déjà imaginé

Trois jours   A                    R  à  le réparer.

Menu dégât I                    I  ici et puis là,

En peinture  L              E    en cassures,

Sans parler   L         S  réarmement,

Et procéder   E    *   au carénage.

Mais cela      S    est toujours

Plaisir que     de le revoir,

Ce coursier des mers

Le dénommé :

Ar-Kilé,

V

BATEAU AR-KILÉ

Nous venons juste d’arriver à la ville de Las Palmas,

Belle capitale  de l’Ile de Grand Canaria … en avion,

Nous avons pris le taxi qui nous dépose au ponton

Où se trouve bateau Ar-Kilé de trente-sept pieds

Qui nous attend au port de plaisance de la Luz

Depuis mars dernier, lors  nous avions fait,

Aux Canaries, séjour de trois semaines,

Pour nos vacances d’hiver au soleil.

.

Première surprise : un temps couvert  sous nuages,

Avec risque de pluies et vents en fin de journée,

Nous voici accueillis par le climat breton

Frisant les vingt degrés, et demain,

Cette même météo… annoncée.

.

Deuxième surprise : bonne odeur fraiche à l’intérieur

Pas de cafard ni bestiole dont personne ne raffole,

Housses de matelas, draps, couettes et oreillers

Sont propres et nous les installons de suite

Chacun dans notre cabine respective,

Puis nous déballons nos affaires

Nous rangeons nos bagages.

.

Troisième surprise : voilà qu’au réveil, il refait beau

Le ciel s’ouvre à nouveau, en fond des plus bleus.

Alors allons faire nos courses au…Superdyno,

En ville, à dix minutes à pied, du bateau,

Et retrouver Las Palmas, son charme,

Nos repères, en ses rues, magasins.

A  U X      C  A  N  A  R  I  E  S

.

Forme

.

.

135 4

.

Retrouver coque de voilier après huit mois

D’absence, crée toujours

Émotions surtout quand on hisse les voiles

Pour partir en croisière.

Un voilier est une coque habitable

Avec mât et haubans pour le gréement

Des voiles : grande, génois, spi, trinquette

D’où ici les quatre voiles à sortir des coffres.

 .

Symbolique 

La

Coque a

Pour caractéristique

D’être plus légère que la

Masse d’eau correspondant

À son volume, afin que la poussée

D’Archimède lui permette de flotter.

Elle peut prendre plusieurs formes,

Avec  de  simples rondins  de bois

Assemblés ensemble pour faire

Un radeau à coque composite

Des voiliers de compétition.

Il peut y avoir une seule

Coque (monocoque),

Deux (catamaran),

Trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

.

.

D

.

.

Fond

.

Évocation 

.

135 6

.

Évocation de fond

.

Retrouver coque de voilier après huit mois

D’absence, crée toujours

Émotions surtout quand on hisse les voiles

Pour partir en croisière.

 .

Symbolique 

 .

Le voilier reste un bateau :

Il s’agit de symbole plus général

Mais également complémentaire.

Mettre les voiles, sera l’expression

Qui illustrera, le mieux, le symbole.

Voile se gonfle au besoin de partir,

Elle est reflet du départ imaginé.

Invitation à quitter, peut-être.

Mais  en  se  rappelant  que

L’on ne quitte pas le port

Sur  un  coup  de tête,

Et  qu’un nouveau

Voyage          se

Pré-pa-rera

Tou-jours

Longue

Ment

V

signification-reves.

fr/Voilier-voile

 .

.

Fond/forme 

 .

Retrouvailles est un mot qui enchante

Quand on sait que plaisir nous attend

Que séjour, croisière, voyage, détente

 Est une pure aventure qui nous tente.

Désarmé en hivernage, voilier est nu,

S’agit de lui remettre ses voiles dessus

De vérifier le moteur, et faire le plein,

Non seulement de liquides, de pains !

.

 Textuels et illustrations  >>  

134 – Départ Charleroi, Rayanair vers Canaries

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tout départ,

Serait stressant

Le nôtre en tous cas

L’est bien, aujourd’hui,

Tant, pour les préparatifs

Qu’au cours de notre trajet,

Car c’est tout un programme

Pour démarrer, pour arriver,

Pour ne pas  trop dépenser,

Pour  accomplir   le trajet,

Pour  bénéficier  du  vol,

Le plus direct  possible

Et pour ne pas perdre

Ses bagages en route

Pour ne pas  galérer,

Pour les…récupérer.

L’on ne sera jamais,

À l’abri de surprises,

Retards, annulations,

Majorations ou grèves.

Tout voyage, en un  avion,

Restera et toujours, un défi :

Pour moitié dans organisation,

Pour autre moitié, pour émotion.

Assis dans l’avion, contrat est rempli

Presque, s’agit encore d’arriver vivant,

Si possible en bonne forme à destination

Mais cela ne dépend pas toujours de nous,

En bagages, faut pas dépasser  quinze kilos,

Pour celui de la soute et  dix, dans  la  cabine,

Pas simple pour nous, qui partons  deux mois !

Pour  cette  fois,  nous avons un supplémentaire,

Un bon vélo pliant qui pèse la quinzaine de kilos !

Mais  nous avons droit à vingt, on aura une marge,

À l’aéroport, de  quelques kilos, mais sait-on jamais.

Nous arrivons  à l’aéroport, un peu  avant  six heures.

Avion affiché sans précision de numéro   de comptoir.

Et  la foule  se masse  devant ensemble de ces derniers

Progresse,   très  lentement, vers  leur embarquement

Sept heures : notre avion  a disparu de tous tableaux

Sans qu’il y ait eu mention de délai ni de comptoir.

Lors nous arrivons à atteindre un de ces derniers

On s’entend dire, que l’enregistrement est clos.

C’est incompréhensible c’est problématique

Et pour nous, c’est le seul de la journée !

Renseignement pris par le téléphone

Ce serait le système informatique

Qui aurait pris cette décision,

Le vol serait encore ouvert.

.

Extensions 

.

Notre demande d’information

Suscite un mouvement de foule

Vers un comptoir venant de s’ouvrir

Car nous sommes loin d’être les seuls :

Il concernerait presque moitié de l’avion.

.

Le vol partira avec une heure de retard,

Suite au temps pour passer la douane,

Faire  l’appel et regagner nos sièges,

Affolés d’avoir cru rater l’avion.

.

Tout cela pour une panne informatique

Sur les écrans que les hôtesses ni personne

N’avaient pris soin de constater, d’informer !

.

On ne sait pas pourquoi, au juste,

Le départ pour une ile…lointaine

Est toujours stressant.  Déjà que

Le suivant est que le lendemain

Et la douane est plus tatillonne

Et se sentir perdu ou en retard

Augmente encore battements.

.

Maman … j’ai raté l’avion !

Maman, j’ai encore raté l’avion

Référence à deux films comiques :

Quand c’est un autre : humoristique

Mais si  c’est le sien : c’est la panique !

.

Or prendre l’avion est prendre un risque

Comme pour tout transport, accentué ici

Par le fait qu’il n’y aura pas d’alternative

Et en cas de transfert, tout se complique

Sans compter les valises  qui s’égarent !

.

Un soulagement  quand  on a décollé :

L’on finira par arriver  quelque part :

Problème  et sommes pris en charge,

Dormons donc sur nos deux oreilles

Si tant est qu’on ne nous… réveille.

.

.

Fragments 

Un départ en avion en catastrophe,

Une annulation de dernière minute

Un changement d’horaire, d’avion

Une perte, égarement de bagages

***

Correspondance ratée en retard,

Une place faussement attribuée,

J’en passe, la liste serait longue :

Qui n’aura  connu cela, à voyager.

***

De toute façon, qu’importe moyens

Le fait seul de se déplacer est risquer

De se trouver stressé par contretemps :

Pour être patient,  faut avoir un plan B.

***

Plan A,  ou  plan B,  c’est parfois plan T,

C’est-à-dire passer la nuit dans l’aéroport

Avec ce que l’on imagine, pour son confort :

Chambre de bonne devient des plus désirées.

***

Toujours est-il, cette fois, on s’en est bien tiré

Nous voilà en bon avion  qui va bientôt décollé,

On pousse un ouf de soulagement, relâchement :

Attendons la suite  et profitons moment présent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tout départ,

Serait stressant

Le nôtre en tous cas

L’est bien, aujourd’hui,

Tant, pour  D  les préparatifs

Qu’au cours   É  de notre trajet,

Car c’est tout    P un programme

Pour démarrer   A  pour arriver,

Pour ne pas trop R  dépenser,

Pour  accomplir  T le  trajet,

Pour   bénéficier *  du  vol,

Le plus direct D possible

Pour ne pas  E  perdre

Ses bagages en route

Pour ne pas  galérer,

Pour les…récupérer.

L’on ne sera jamais,

À l’abri de surprises,

Retards, annulations,

Majorations  ou grèves.

Tout voyage, en un  avion,

Restera et toujours, un défi :

Pour moitié dans organisation,

Pour autre moitié, pour émotion.

Assis dans l’avion, contrat est rempli

Presque, s’agit  encore   d’arriver vivant,

Si possible en bonne  * forme à destination

Mais cela ne dépend  C  pas toujours de nous,

En bagages, faut pas  H   dépasser  quinze kilos,

Pour celui de la soute  A   et  dix, dans  la  cabine,

Pas simple pour nous,  R   qui partons  deux mois !

Pour  cette  fois,  nous   L  avons un supplémentaire,

Un bon vélo pliant qui    E pèse la quinzaine de kilos !

Mais  nous avons droit à  R  vingt, on aura une marge,

À l’aéroport, de  quelques   O  kilos, mais sait-on jamais.

Nous arrivons  à l’aéroport,  I   un peu  avant  six heures.

Avion affiché sans précision      de numéro   de comptoir.

Et  la foule  se masse  devant  L   ensemble de ces derniers

Progresse,   très  lentement,   E   vers leur embarquement

Sept heures : notre avion  a   S  disparu de tous tableaux

Sans qu’il y ait eu mention    *  de délai ni de comptoir.

Lors nous arrivons à attein  C    dre un de ces derniers

On s’entend dire, que l’en   A   registrement est clos.

C’est incompréhensible     N   c’est problématique

Et pour nous, c’est le      A  seul de la journée.

Renseignement pris     R  par le téléphone

Ce serait le système    I    informatique

Qui aurait pris cet  E  te décision,

Le vol serait enco  S  re ouvert.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une  bouteille,

Flacon de parfum

Tout  autant  qu’une

Quille de bowling ?

.

134 4

.

Quille de bowling ressemblant profil

D’un gros avion de ligne

Sans les ailes, sans queue, sans train

D’atterrissage, bien sûr !

 

Symbolique 

 .

«

«Aujourd’hui,

Je prends la quille !»,

«Aujourd’hui,  

Vivement  la  quille !»

Qui n’a pas entendu  quelqu’un

Prononcer  l’une  de ces expressions,

Pour  signifier   la  liberté, ou  le   fait

Qu’il est  au  point   prendre retraite ?

Apparue  vers    les    années    1930,

L’expression «La quille »viendrait,

Selon des sources encyclopédiques

Du verbe quiller qui signifierait 

Abandonner ou  voire, quitter.

Defense.gouv.fr/actualites/articles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

134 6

.

Quille de bowling ressemblant profil

D’un gros avion de ligne

Sans les ailes, sans queue, sans train

D’atterrissage, bien sûr !

 .

Symbolique 

.

Le bowling 

Est  un  sport

Un jeu inventé

Au  XIXe siècle

Aux USA : championnat

A eu lieu à Chicago en 1901.

Le mot est d’origine anglo-saxonne.

Ce jeu consiste à faire tomber des quilles

Avec boule assez lourde. Il y a 10 quilles.

Pour compter les points, cela dépendra

Des quilles restantes qui sont debout.

Le joueur a droit  à deux  lancers.

Le poids de la boule est de 8 kg

Son diamètre 22 cm maxi.

Score parfait maximum

Est de 300 points.

fr.vikidia.org/wiki/Bowling

.

.

Fond/forme 

.

Une quille a beau avoir une forme de fuselage,

D’un avion de ligne, elle n’en aura pas l’usage

Il s’agirait bien là d’une libre interprétation

Plus proche de mise en récit que de poésie.

 

Or la quille veut, tout de même, signifier,

Un départ, au loin, en tous cas, ailleurs,

Sens propre autant qu’au sens figuré.

J’aurai pris, plus de cent fois, l’avion

À chaque fois, pincement au cœur :

Retardé, annulé, secoué, redirigé !

.

Textuels et illustrations   >> 

933 – Diverses façons de vivre, penser !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Penser à vivre,

Vivre, en pensant,

Vivre,  pour penser,

Sont façons  d’exister.

Penser qu’à soi,

Penser au monde,

Penser…aux autres,

Sont  façons  d’aimer.

Pensée totalitaire,

Pensée   individuelle,

Pensée communautaire,

Sont  façons  de s’intégrer.

Pensée unique,

Pensée nationale,

Pensée universelle,

Sont façons de vivre.

.

Commune manière vivre et penser :

Point : il n’y a  point   d’universalité :

Chacune prétend la sienne, meilleure,

Sans, pour autant, assurer le bonheur.

.

L’on assiste  au choc  des civilisations

Confondant autant le mal que le bon,

Voulant impose, culture, civilisation,

Au-delà de leur frontière mal définie.

.

Chinois, arabes, africains,  américains

En de nombreux pays, sont expatriés,

Certains s’isolent,   font communauté

Alors que d’autres préfèrent dialoguer

Pour leurs rites, traditions, échanger.

.

Ces  derniers  pratiquent  la tolérance,

Aboutissant souvent à leur intégration

Lors premiers se satisferont d’illusions,

Qu’ils sont chez eux, partout, même ici.

.

Inflexibles sur leur manière de repenser,

Des fanatiques pratiquent  prosélytisme

En faisant, de leur religion, intégrisme :

Gare à celui qui refuse  de la respecter !

.

Seule manière de penser, pensée unique

Serait  pour l’homme vision dramatique

Cela  tuerait tout son imaginaire créatif

Qui se conjugue au futur, et à l’infinitif.

Infini, infinitivement évolutif, sommes

Et ce qui fait l’originalité  des hommes,

N’est  pas en la reproduction du même,

Mais  en solution nouveaux problèmes.

.

Le premier d’entre eux sera de traduire

La pensée des uns dans celle des autres

Sans la trahir ni totalement y souscrire,

Lors mettant en miroir la nôtre et vôtre.

.

Façon de vivre,  penser n’est meilleure

Que les autres  toutes sont différentes

Et grâce à Dieu toutes sont présentes,

Pour enrichir expériences et bonheurs.

.

Extensions

 .

Ma façon de vivre n’a rien d’universelle

Et si je la crois meilleure que toutes les autres,

C’est mon tort : y a pas une pour racheter l’autre,

Toutes sont équivalentes au plan civilisationnel.

Je serais né, ailleurs, dans une autre époque,

Je ne serais pas ce que je suis, que suis-je :

En définitive, que le produit externe

D’un pays qui m’a éduqué à être

Ce que je suis, j’agis, pense

Du reste du monde.

.

Sa façon de vivre est-il un choix personnel et même sociétal ?

En partie oui, et, surtout, si on l’envisage, de manière radicale !

Mais, en même temps, il s’agira de manipulations et formatages,

Notre façon de vivre, nous serait inculquée au cours de l’enfance,

Et, toute notre vie, nous appliquons, à la répéter, la transmettre.

Il n’y a guère que l’émigration  qui instaure  des changements

Structurels assez importants pour intégrer d’autres façons.

.

On vit comme on le pense,

On pense  comme on le vit,

Ainsi la boucle  est bouclée

Il n’y aurait rien à rajouter.

.

 Sauf que la vie reste linéaire

Lors la pensée est circulaire,

La vie rajoute  ses contenus,

La pensée n’aura pas retenu

.

Tout ce qui est utile au sens

Elle se fourvoie, se mélange,

L’on veut se croire un ange :

Diable est fossoyeur de sens.

.

Le pire est de  dire que sa vie

N’est pas la sienne : formatée

Non seulement  pour l’action,

Mais plus encore pour penser.

.

Fragments

.

Si le temps est linéaire ou cyclique

Selon les cultures, les civilisations,

La pensée, elle, reste multipolaire

On ne peut comprendre la pensée

Asiatique chinoise  ou japonaise,

Avec  les concepts, la sémantique

Occidentales ni mêmes… images.

.

Pensée impacte façons de vivre,

Façons de vivre impacte pensée :

Les deux demeurent conditionnés

Par l’éducation, les confrontations

La recherche de critique, autonomie

D’où problème intégration étrangers.

.

Une pensée plus autonome est un gage

De liberté pour choisir et non plus subir

Quand quelqu’un vous dit : je pense que…

Cela vient-il de lui ou d’un groupe sociétal,

Si l’on pense différemment on crée rupture.

.

Radicalisme de pensée est poison démocratique

Une seule pensée prévaudra lors, sur toute autre,

Or comme la vérité en soi et pour tous n’existe pas

Il faut trouver le cadre minimum, pour progresser.

.

Progresser vers quoi : vers une pensée plus collective

En sachant que toute pensée individuelle est permise,

D’où le dilemme et dialectique d’une pensée mouvante.

.

Si on ne peut empêcher une personne, quel qu’elle soit

De penser, on pourrait aujourd’hui, la reconditionner.

.

Peut-être pas mienne, je m’estime trop vieux pour ça.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Penser à vivre,

Vivre, en pensant,

Vivre,  pour penser,

Sont façons  d’exister.

Penser qu’à soi,

Penser au monde,

Penser…aux autres,

Sont  façons  d’aimer.

Pensée totalitaire,

Pensée   individuelle,

Pensée communautaire,

Sont  façons  de s’intégrer.

Pensée unique,

Pensée nationale,

Pensée universelle,

Sont façons de vivre.

.

Commune manière vivre et penser :

Point : il n’y a *   point d’universalité :

Chacune prétend, D    la sienne, meilleure,

Sans, pour autant,    I    assurer le bonheur.

L’on assiste au choc    V       des civilisations

Confondant autant le      E    mal que le bon,

Voulant impose, culture,  R      civilisation,

Au-delà de leur frontière   S   mal définie.

Chinois, arabes, africains,    E  américains

En de nombreux pays, sont    S   expatriés,

Certains s’isolent, font com    *   *     munauté

Alors que d’autres préfèrent  F       *     dialoguer

Pour leurs rites,  traditions   A          *     échanger.

Ces derniers pratiquent la     Ç            *     tolérance,

Aboutissant souvent à leur    O             *  intégration

Lors premiers se satisferont   N          *   d’illusions,

Qu’ils sont chez eux partout  S     *      même ici.

Inflexibles sur leur manière  *        de repenser,

Des fanatiques pratiquent      D   prosélytisme

En faisant de leur religion  E    intégrisme :

Gare à celui qui refuse * de la respecter !

Seule manière de penser, pensée unique

Serait   *  pour l’homme vision dramatique

Cela      V   * tuerait tout son imaginaire créatif

Qui se  I        *  conjugue au futur, et à l’infinitif.

Infini  V         *  infinitivement évolutif, sommes

Et ce   R    * qui fait l’originalité des hommes,

N’est  E   pas en la reproduction du même,

Mais  en solution nouveaux problèmes.

Le premier d’entre eux sera de traduire

La pensée des   P  uns dans celle des autres

Sans la trahir ni  E         * totalement y souscrire,

Lors mettant en  N           * miroir la nôtre et vôtre.

Façon de vivre,  S           *  penser n’est meilleure

Que les autres  E      * toutes sont différentes

Et grâce à Dieu R    toutes sont présentes,

Pour enrichir expériences et bonheurs.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une bouteille en plastique,

Un flacon de parfum maison,

Et pourquoi pas une ampoule

Si on la pense torsadée ?

.

933 4

.

Une ampoule c’est fait pour éclairer

Et ce quelle que soit sa forme,

Prétendre laquelle est bonne, à chacun

De penser à la trouver !

 

Symbolique

 

Eureka !

L’ampoule,

Est le symbole de l’idée

Qui jaillit sans qu’on

L’ait vraiment cherchée.

Hasard  ….   heureux,

Erreur     fructueuse,

La  lampe symbolise

Énergie nous contrôlons

Celle  nous maîtrisons.

Dans la bande dessinée

Dans  le dessin  animé,

L’apparition d’une idée

Est souvent  représentée

Par lampe incandescence

Qui s’allumerait au-dessus

De la tête   du  personnage.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

933 6

.

Une ampoule c’est fait pour éclairer

Et ce quelle que soit sa forme,

Prétendre laquelle est bonne, à chacun

De penser à la trouver !

 .

Symbolique 

 .

Symbolique

 

Il est nécessaire  de s’interroger  sur  rapports

Qu’entretiennent, ensemble, notre réflexion

Sur l’existence, c’est-à-dire la recherche

Des raisons et justifications relatives

Aux  choix,  et  aux  décisions  que

Nous prenons,   avec la réalité de

Notre existence,  à notre  façon  de

Penser, de la décider  ou de la subir :

Domination éventuelle d’une sur l’autre ?

Quel pouvoir peut-il nous être conféré pour

Agir sur nos vies …  qu’est-ce qu’une existence

Réfléchie et qu’est-ce qu’une pensée autonome ?

.

.

Fond/forme 

 .

Je me sens, parfois, vivre étant différent des autres

Comme si j’étais en la marge voire à contre-courant :

Ma façon de penser constituant mon propre univers

Envie de le partager est risque d’être ignoré, rejeté.

.

À force de me construire, puis de me reconstruire,

Je ne sais si j’ai une pensée autonome ou norme,

Et pourtant je vis dans une différence énorme,

Mais je persiste et signe, ne peut y renoncer.

.

Penser par soi-même, vous n’y pensez pas

Sauf en démocratie, vous seriez un déviant.

Pour que le Monde progresse il faut penser

Comme tout le monde, rimer, rythmer avec

Dans votre face à face, devant votre glace.

.

Vous n’êtes que reflet de pensée commune

Sauf si prenez conscience de votre liberté

Qui pourra vous procurer image réelle

De ce que vous êtes, et vous désirez.

.

 Textuels et illustrations  >>

932 – Hier, aujourd’hui, quoi demain !

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Hier, aujourd’hui, demain

Constitue un éternel refrain

 .

Le temps s’écoule comme eau qui coule

La vie se poursuit comme air qui roule

L’amour  couve  comme  feu qui joule

Destin s’accomplit, terre qui croule.

.

Lors  le temps, astronomique

Et, le temps, psychologique,

N’ont de commune mesure

Continuité contre brisures.

.

A peine sommes-nous né,

Que disparu et à jamais :

Demain ne pourra durer

Qu’un million d’années.

 .

Hier, aujourd’hui, demain,

Notre temps s’écoule

Et, sans que rien

Ne  …  change

Dans le cours

De  l’horloge,

De l’Univers.

Pri-son-niers

D’un   temps

Qui enferme,

En ses tours,

S’opposant à

L’Évolution 

 .

Hier, aujourd’hui,

Un espace physique 

Qui est incommensurable,

Pour compréhension humaine

Et, bien  qu’elle soit  inénarrable,

Nous inspire nombre de nos fictions,

Qui nous serviront, parfois, de religions

Et qui feront, de nous, des naïfs, croyants

Qu’un  Dieu  serait  le  Maitre  du Temps !

 .

Hier, aujourd’hui, demain, après-demain

Si pour nous cela semble changer tout

À l’échelle macroscopique, rien,

Si peu, epsilon, on s’en fout

On disparaitra et voilà

Histoire, patatras.  

.

Ce serait sa distorsion,

Et qui nous  don-ne-rait

Illusion  d’un mouvement

Très linéaire finalement,

Circulaire, hors temps

Dit astronomique.

.

Extensions

.

Qu’on disparaisse ou pas, en tant qu’humanité

Nous importe, certes, même si c’est dans longtemps,

Nous-mêmes morts depuis des siècles, des millénaires,

Oublié mais qu’on en ait conscience, est tout de même

Troublant car depuis la préhistoire, nous ne cessons

De régresser en échelle de notre pseudo-divinité,

De notre destin céleste, de notre spiritualité.

Bien plus nous ne sommes pas promis

À un meilleur sort que par le passé :

Les riches et les puissants continueront

À dominer tous les autres et à les asservir,

Sauf leur conscience individuelle pour ceux

Qui sauront l’entretenir sans être trop dupé,

Conditionné à penser, agir, juger, et punir.

Au final, nous sommes déjà mort …  avant

Même d’avoir existé : ça vaut-il la peine

De l’avoir appris, d’avoir à l’assumer.

A la fin des temps nous en serons

Comme au commencement :

Et la boucle sera bouclée

Personne pour en témoigner.

Nous en ferons ce qui nous sied…

Un peu d’optimisme quand même,

Notre fin : c’est nous qui l’inventons !

.

Nous avons tous un passé, un présent, un avenir

Certains tentent d’oublier leur passé, qu’ils renient ;

D’autres se cantonnent au lendemain pour leur survie

L’homme sans passé n’aura pas d’avenir

L’homme sans avenir a perdu son passé.

.

Hier, aujourd’hui, demain,

Et il n’y aurait pas de présent

Sans aucun passé ni sans futur

Sans passé, c’est plus certain :

Le futur, on peut s’en passer,

Ne serait que par accident.

.

Bien que le temps n’existe pas,

On s’active, toujours, à le compter,

Et bien plus encore à nous le raconter :

Durée d’une seconde, échelle astronomique,

Impression d’une éternité, le temps d’un baiser.

Flèche indique à la fois sa direction et sa rotation.

.

Fragments

.

Hier, aujourd’hui demain avant-hier,

À l’instant, après demain, il y a longtemps,

Et voire il était une fois sont autant de jalons

Précis, ou incertains, oubliés, flous du temps.

.

D’un temps vécu et compris  comme  calendrier,

Où l’histoire se résume dans des récits particuliers

Dont on ne saurait s’en passer même pour l’avenir,

Le temps dès lors devient fiction dépassant réalité.

.

Des peuplades  ne conjuguent pas le temps, au futur,

Bien sûr il y aura toujours  un avant, pendant, après,

Mais après, c’est flou, c’est plus tard, on ne sait rien,

En temps cyclique, demain, peut  être comme hier !

.

La permanence du temps est comme un vase rose

Avant il n’y avait pas de fleurs ni blanche ni rose,

À un moment donné deux matières seront roses

Mais les fleurs sont éphémères, disparaissent !

.

Temps universel pour tous, vase, contenant

Temps personnel, avec : avant,  instant au

Niveau de l’Univers, une illusion demain

Après-moi, le déluge me parait certain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Hier, aujourd’hui, demain

Constitue un éternel refrain

Le temps s’écoule comme eau qui coule

La vie se poursuit comme air qui roule

L’amour  couve  comme  feu qui joule

Destin s’accomplit, terre qui croule.

Lors  le temps, astronomique

Et, le temps, psychologique,

N’ont de commune mesure

Continuité contre brisures

A peine sommes-nous né,

Que disparu et à jamais :

Demain ne pourra durer

Qu’un million d’années.

HIER

 Hier, aujourd’hui, demain,

Notre temps s’écoule

Et, sans que rien

Ne  …  change

Dans le cours

De  l’horloge,

De l’Univers.

Pri-son-niers

D’un   temps

Qui enferme,

En ses tours,

S’opposant à

L’Évolution 

AUJOURD’HUI

Hier, aujourd’hui,

Un espace physique 

Qui est incommensurable,

Pour compréhension humaine

Et, bien  qu’elle soit  inénarrable,

Nous inspire nombre de nos fictions,

Qui nous serviront, parfois, de religions

Et qui feront, de nous, des naïfs, croyants

Qu’un  Dieu  serait  le  Maitre  du Temps !

DEMAIN, APRÈS-DEMAIN !

Hier, aujourd’hui, demain, après-demain

Si pour nous cela semble changer tout

À l’échelle macroscopique, rien,

Si peu, epsilon, on s’en fout

On disparaitra et voilà

Histoire, patatras.  

.

*********************

********************

.

Ce serait sa distorsion,

Et qui nous  don-ne-rait

Illusion  d’un mouvement

Très linéaire finalement,

Circulaire, hors temps

Dit astronomique.

.

Forme

.

.

Évocation 

 .

Le pendule d’une horloge

Tout aussi bien qu’un vase

Avec une fleur qui produit

Une illusion de bouquet ! 

.

932 4

.

La vie est toute en rose, pour ce vase

 Rose avec monofleur rose :

Mais ce n’est peut-être qu’illusion :

Un rêve loin de toute réalité !

 

Symbolique

 

Au  pays  de l’Italie,

De jeunes mariés

Seront    invités

À briser    vase

Ou  un  verre  à

Leur     mariage.

En général y  mettent

Beaucoup  de  cœur   car

Le   nombre   de   morceaux

De verre,  cassés ainsi obtenus

Symbolisera  le  nombre d’années

 Où couple sera heureux en ménage.

Ce geste peut éloigner les démons

Apaisés  par ce geste, pourront

Tourmenter d’autres mariés.

mariages.net/forum/superstition-du-verre-brise

.

.

Fond

.

Évocation 

.

932 6

.

La vie  est toute en rose, pour ce vase

 Rose avec monofleur rose :

Mais ce n’est peut-être qu’illusion :

Un rêve loin de toute réalité !

 .

Symbolique

 .

On appelle illusion d’optique

Une perception visuelle qui s’oppose

À l’expérience de la réalité qu’on peut

Avoir par ailleurs : les illusions d’optique

Surviennent, naturellement, ou sont créées,

Délibérément, par des dispositifs  qui utilisent,

Certains principes de fonctionnement du système

Visuel humain. En  spectacle, les illusionnistes

En tirent parti ; ces perceptions sont aussi

Les expériences dont les neurosciences

Disposent pour expliquer la vision.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme

 .

Hier, aujourd’hui, demain : temps est illusion

Hier serait un temps qui n’est plus que souvenir

Demain un présent qui dure,  comme perpétuel,

 Est contraint, libre, selon conscience  qu’on en a.

.

Il rime et rythme en passant vite ou se trainant.

.

Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût, temps échappe

À toute mise en forme, et quel que soit son fond ! 

.

Textuels et illustrations  >>  

931 – Comment vivre plusieurs vies ?

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un bon nombre d’acteurs jouent

Un certain nombre personnages

Sans,  pour autant devenir fous

Et, non plus, devenir plus sages.

.

Combien  changeront de métier

Jusqu’à dix fois,  dans leur vie,

Ne leur procurant pas dix vies,

Et seulement  dix apparences.

.

Pour vivre, vraiment moult vies

Il faudrait  mourir,  et renaitre,

Et,  non  simplement  paraitre,

Or personne  n’est  en  capable,

.

Sauf les schizos, sauf les mythos,

Se dédoublant bien en plusieurs,

Jusqu’à passer pour des farceurs,

Et voire criminels sans le vouloir.

.

Si  les gens n’envient pas ma vie,

Je n’envie pas, non plus, la leur.

Je ne la céderai pas pour un plat

De lentilles, ni d’argent, ni d’or.

.

Mais comment vivre moult vies,

Sinon qu‘en les ….. imaginant

Sinon qu’en les projetant,

Sinon, qu’en les volant,

.

Aux plus extravertis.

Ils étalent leurs jours,

Leurs frasques, misères

Sur toute la planète Terre

Et ce, depuis très longtemps,

Pour ne pas dire …… toujours !

.

Je n’ai qu’une âme à contenter,

Et ce ne sera pas en la divisant

En tranches de vie sans lien,

Que je me trouverais bien

Mieux que  je ne le suis,

Et pire,   si  je me fuis.

.

Vivre  par procuration,

Est comme schizophrénie

Entre moi, son portrait à lui,

Pour finir, ne serai ni moi, ni lui

Beaucoup plus proche d’aliénation,

Que d’un avatar de communications !

.

Les acteurs de cinéma, vivent plusieurs situations,

Événements, personnages, la majorité fait la part du feu

Entre leur image et leur mirage, ils reflètent la représentation

De l’auteur les ayant décrits bien qu’imaginent autres scénarios.

.

Extensions 

.

Les acteurs de cinéma, vivent plusieurs

Situations, événements, personnages.

La majorité fait la part du feu entre

Leur image et leur mirage.

Ils reflètent la représentation de l’auteur

Les ayant décrits, bien qu’ils imaginent

Autres scénarios possibles, fins plausibles.

Certains éprouvent un malin plaisir

À terminer avant la fin en vous laissant

L’imaginer, donc l’assumer, à leur place.

Certains  lecteurs, spectateurs, aiment bien

Cette sortie inachevée tandis que d’autres

Détestent et en font le reproche !

Émission à la télé intitulée, « Vis ma vie »

En laisse quelqu’un prendre la place de l’autre

Comme son double, ça ne peut être que leurre

Et ne sera jamais à prendre comme tel.

Ce n’est pas le cas d’usurpation d’identité,

Comme pour les anciens criminels nazis

Réfugier dans d’autres pays sous faux nom.

Eux au moins on est certain qu’ils ont vécu

Une autre vie mais pas au point de les envier.

Y a aussi ceux qui ont perdu la mémoire

Et recommence tout à zéro ou presque

Tant zéro, en cerveau, n’existe, mort.

.

Il y a ceux qui disent  qu’il vaut mieux vivre sept vies,

Dans la même et la seule que l’on aura, probablement ;

D’autres qui  disent qu’ils se réincarneront autant de fois

Qu’il leur est nécessaire pour atteindre un degré suprême :

À chacun de faire son choix, ce ne sont que deux croyances !

.

J’aurais voulu être un artiste

Chante Balavoine après Aznavour

Et bien d’autres par la suite, encore.

.

J’aurais voulu avoir une autre vie

Et je n’aurai eu que celle que j’ai pu,

Alors que d’autres en auront vécu dix !

.

Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fut : destin

Ou pas, à quoi bon, aujourd’hui, le regretter

Je garde espoir, dans une seconde vie, réaliser

.

Tous mes rêves échoués sur la plage de mon temps

Tant il me faudrait de moult vies, rien qu’à y penser.

Moi, j’en aurai vécu au moins quatre jusqu’à présent

Il me reste la retraite pour la cinquième et dernière !

.

Fragments 

.

Vivre plusieurs vies, d’accord,

Tant qui n’aimerait un tel sort.

.

Encore  faut-il  bien  s’entendre

Sur ce qu’il faut en comprendre.

.

En même temps,  dans même vie,

Alternativement, successivement !

.

Même vie c’est possible, contrôlable

On monte une échelle ou on bifurque

.

Alternativement, changeant de genre,

Ou d’identité, y compris d’esthétique !

.

Successivement par des réincarnations,

Qui nous font voyager en espace, temps.

.

Moi, je me serai contenté de quatre vies :

Je ne suis ni un chat, ni un phénix, à sept.

.

Mais il y en a qui en affichent une douzaine,

Changent de lieu, de métier, femme, religion.

.

Point trop n’en faut sinon on finit par s’égarer :

Être personne n’importe où, quand, sera lassant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un bon nombre   C  d’acteurs jouent

Certain nombre      O     personnages

Sans,  pour autant    M  devenir fous

  Et, non plus, devenir  M     plus sages

Combien  changeront   E   de métier

Jusqu’à dix fois, dans   N      leur vie

Ne leur procurant pas  T      dix vies

Et seulement dix ap     *   parences.

Pour vivre, vraiment   V moult vies

Il faudrait  mourir,      I    renaitre,

Et, non  simplement   V   paraitre,

Et personne n’est en   R   capable,

Sauf les schizos, les    E     mythos,

Se dédoublant en        *   plusieurs,

Jusqu’à passer pour   M     farceurs

Voire criminels sans  O        vouloir.

Si les gens n’envient U   pas ma vie,

Je n’envie pas, non   L  plus, la leur.

Je ne la céderai pas  T   pour un plat

De lentilles, ni d’ar   *   gent, ni d’or.

.

***************************************

***************************************

.

Mais comment  vivre  moult vies,

Sinon qu‘en les ….. imaginant

Sinon qu’en les projetant,

Sinon, qu’en les volant,

Aux plus extravertis.

Ils étalent leurs jours,

Leurs frasques, misères

Sur toute la planète Terre

Et ce, depuis très longtemps,

Pour ne pas dire …… toujours !

Je n’ai qu’une âme à contenter,

Et ce ne sera pas en la divisant

En tranches de vie sans lien,

Que je me trouverais bien

Mieux que  je ne le suis,

Et pire,   si  je me fuis.

Vivre  par procuration,

Est comme schizophrénie

Entre moi, son portrait à lui,

Pour finir, ne serai ni moi, ni lui

Beaucoup plus proche d’aliénation,

Que d’un avatar de communications !

 .

***************************************

***************************************

 .

Les acteurs de cinéma,   V    vivent plusieurs situations,

Événements, personnages    I    la majorité fait la part du feu

Entre leur image et leur mirage.  E  Ils reflètent la représentation

De l’auteur les ayant décrits bien qu’   S   imaginent autres scénarios.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Je peux imaginer un piédestal,

Deux bobines de fil superposées,

Qui n’attendent  que  les ciseaux

Ou porte cierge dans une église ?

.

931 4

.

Le fil de notre vie se débobine petit à petit

Et il peut casser :

Et pour quel rôle, personne ou personnage

À  couper au ciseaux.

 

Symbolique  

 

Le fil  reste et  fortement  associé  au  temps :

L’expression : « Le fil du temps«      l’illustre.

 

Mythologie romaine,  associée Parques

Trois sœurs : Nona,  Decima  et Morta.

Détiennent un fil mystérieux, symbolise

Cours de la vie, dont leur fonction est de

Dérouler, trancher fameux fil du destin.

 

Nona fabrique, tient le fil ; Decima déroule

 Le fil,  met sur le fuseau et Morta coupe le fil !

Modifié, source : 1001 Symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

931 6

.

Le fil de notre vie se débobine petit à petit

Et il peut casser :

Et pour quel rôle, personne ou personnage

À  couper au ciseaux.

.

Symbolique

 .

 

Cise     aux

Tous   les      ciseaux

Sont un symbole      de séparation,

De couper les liens        peut   représenter

Divorce, rupture,  chan       gement   de   situation

Qui implique qu’on se     sépare physiquement

  Ou          moralement     certaines personnes,

Ou    la    peur   de     rompre  ces liens.

 

Il y aura égale       ment, une notion

De  castration,       d’être    empêché

De         faire       quelque chose,

Le     sentiment              d’être    amputé

D’une partie de soi,     de notre caractère.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-reve/ciseaux/

 .

.

Fond/forme

 .

Le fil de la vie est longiligne, rectiligne, sans coupure,

Et si parfois, il se cassera, on pourra ou non le renouer

Il rimera avec personne, personnage, histoire, et rôle

Dont certains seront dramatique et d’autres, drôles.

Face à face avec des vies multiple, de composition,

Évoque à chaque fois projection creusant le fond.

.

Textuels et illustrations  >> 

930 – Moi, je suis fait comme vous

Textuels et illustrations >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Chair, cœur, raison,

Esprit  ou sentiment,

Mais qu’est-ce qui me

Distinguera  de vous !

.

Valeurs et croyances,

Ou autres évidences,

Qui nous bagarrent,

Qui nous séparent.

.

Métiers et cultures,

Expertise des savoirs,

Manière d’être, de voir,

Naitre, mourir, bonsoir.

.

Prétend être un original

Est-ce plutôt bien ou mal,

Humain divin ou bien animal

Chacun  y trouvera son Graal !

.

Je suis bien fait comme  vous,

Suis fait de chair, fait de sang,

De cœur, de sentiment,

D’esprit, raison, tout.

Ce qui nous rassemble,

Ce qui  nous  ressemble,

Fait de nous des humains

Et de la naissance à la fin.

 .

Oui d’accord, mais tout cela n’est rien.

Lors ce qui  comptera, le plus, est bien,

Ce qui donnera toute sa valeur à la vie,

Selon  nos  meilleurs critères  choisis !

.

Je sais que        premier       est argent

Et que tout      pouvoir      en dépend

Et que nos      savoirs    manipulant

Font de nous    gens     divergents.

.

Si fait, je   suis    comme vous,

Ne vous ressemble du tout,

Supérieur, ou inférieur :

Différent en somme.

.

Je suis fait, comme vous,

Et cela me rassure beaucoup

Et, lors je me crois très différent

Je crois, c’est à moi-même, je mens.

.

C’est sûr, il y a des gens … hors normes,

C’est sûr, il y en a qui se disent surhommes,

Oui mais lors leur différence est trop énorme,

Sont-ils encore humains …  sont-ils hommes !

.

Extensions

.

Divin comme messager entre nous

Et Dieu voire les dieux ! Non, ils sont

Simplement particuliers sur un point,

Que ce soit du corps  et de ses limites,

Ou de l’esprit   et de ses ..…  réussites.

La diversité n’exclut pas la hiérarchie,

Elle l’ordonne au contraire mais comme

C’est nous qui en définissons les critères,

Elle est faussée du point de vue de la Nature.

Qui sait si les cafards ne … nous survivront pas

Par leur aptitude à vivre en milieu acide et pollué,

Irrespirable pour nos poumons : à quoi bon survivre

Si l’on n’en a pas conscience, ma conscience de la vie

Est la même que la vôtre, je suis fait  comme vous,

De matière, esprit et pourtant, bien qu’animaux

Et d’une seule espèce, il y a plus de différences

Entre humains qu’entre autres animaux !

.

Nos expressions n’ont guère changé depuis le début de l’humanité :

Elles ont quelque peu varié en leurs subtilités mais pas leur volonté

De communiquer quelque chose de nous-mêmes et au plus profond

Si nous sommes maîtres de nos paroles, moins de nos expressions,

À moins de jouer un rôle, qui ne correspondra pas à nous-mêmes

Quand les gens se sont mis nus et confrontés à leurs survivances

Les hiérarchies et différences s’estompent  au profit solidarité

L’on découvre alors que l’on est tous faits pareils ou presque

Que nos différence sont culturelles plus que personnelles !

.

Au-delà de toutes nos compétences ;

Au-delà de toutes nos intelligences ;

Au-delà de toutes  nos divergences ;

Au-delà de toutes  nos  différences :

Je suis fait  comme vous, existence,

Naissant, vivant, mourant, balance.

.

Langage n’est pas partout le même,

Nos expressions, mimiques varient,

Mais nos émotions même extrêmes

Se communiquent et tous on en rit,

.

Cela dit, certains se prendront  pour

Des surhommes et lors considéreront

D’autres comme des … sous-hommes,

Et pourtant si peu nous sépare, divise.

.

Fragments

 .

Je suis fait comme vous,

D’os, de chair  et de sang,

D’un cerveau qui réfléchit,

D’un cœur ayant sentiment,

Membres pour déplacement.

.

On ne peut réduire ni résumer

En un seul homme, l’Humanité:

Ce n’est d’ailleurs pas souhaitable

Et pas moins, et en rien, profitable

Et même pour certains, détestable !

.

Un monde totalement indifférencié

Serait comme sans aucune couleur

L’arc en ciel,  lui-même, en a sept,

Bien accolées les unes aux autres

.

Personne n’a songé à nous dire

Qu’il n’y en a pas assez ou trop,

Que ce ne sont pas  les  bonnes,

Que certaines sont supérieures.

.

Lumière et nous,  avons point

Commun … une seule source,

Lumière : ondes et particules

Homme : ADN   et   cellules !

.

Je ne me sens pas ressembler

Aux hommes qu’on dit brutaux

Et qu’on appelle autant barbares :

Fait comme vous à un certain degré.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Chair, cœur, raison

Esprit  ou sentiment,

Mais qu’est-ce qui me

Distingue  J    de vous !

Valeurs,     E  croyances,

Ou autres    *     évidences,

Qui nous      S     bagarrent,

Qui nous       U       séparent.

Métiers          I          cultures,

Expertise        S            savoirs,

Manière   *   d’être F     de voir,

Naitre,       mourir,   A   bonsoir.

Prétend      être un     I   original

Est-ce         plutôt bien   T  ou mal,

Humain     divin ou bien  *  animal

Chacun    *    y trouvera son  C  Graal !

Je suis bien fait comme        O       vous,

Suis fait de chair, fait        M      de sang,

De cœur, de                       M     sentiment,

D’esprit, de                      E       raison, tout.

Ce qui nous                   *               rassemble,

Ce qui nous                 V                 ressemble,

Fait de nous               O               des humains

Et de la nais               U              sance à la fin.

S

Oui  d’accord,   mais    tout  cela  n’est rien.

Lors  ce  qui  comptera,  le  plus, est  bien,

Ce qui  donnera  toute  sa valeur  à la vie,

Selon nos meilleurs    critères  choisis !

Je sais que        premier       est argent

Et que tout      pouvoir      en dépend

Et que nos      savoirs    manipulant

Font de nous    gens     divergents.

Si fait, je   suis    comme vous,

Ne vous ressemble du tout,

Supérieur, ou inférieur :

Différent en somme.

.

Je suis fait, comme vous,

Et cela   me rassure   beaucoup

Et, lors   je me crois très   différent

Je crois,   c’est à moi-même,   je mens.

C’est sûr    il y a des gens hors     normes,

C’est sûr    il y en a se disant sur     hommes,

Oui mais    lors la différence est trop     énorme,

Sont-ils      encore humains, sont-ils      hommes !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un trophée pour un sport,

Ou objet d’art pour une culture,

 Ou lampe d’ambiance de couleur 

À chacun  selon  ses choix, humeurs ?

.

930 4

.

Nous sommes tous, un peu semblables,

Et  un peu différents :

Des lampes émettent lumière verte,

D’autres, couleur rouge.

 

Symbolique

Peut-être

Parce qu’elles

Constituent   un

Substitut au  soleil

Ou comme dispositif

D’une  mise  en valeur,

Toutes les lampes feront

L’objet    d’appropriations

Symboliques, de coutumes

Et de rituels en éclairant

L’endroit et l’envers

Wikipédia : lampes

.

.

Fond

.

Évocation

.

 930 6

.

Nous sommes tous, un peu semblables,

Et  un peu différents :

Des lampes émettent lumière verte,

D’autres, couleur rouge.

Symbolique 

 

Symbolique     

 

Les   couleurs nous       entourent

Projet          tent des effets     sur nous.

Quand cer      taines seront    apaisantes,

D’autres           sont plus dy      namisantes.

 .

À  chaque        couleur,  sa      signification :

Découvrez-       les,  toutes,     afin  de  mieux

Créer  une        décoration      harmonieuse.

 .

Les couleurs      en harmonie     sont celles

Qui seront         plus proches        les unes

Des autres        sur le cercle    bleu ciel,

Bleu  marine     et   bleu  gris,  vert

Clair, vert amande et vert olive.

Modifié, source : deco.journaldesfemmes.fr

.

.

Fond/forme 

 .

Que serait monde homogène en noir et blanc

Ce n’est pas qu’il n’a pas de vertu en lui-même

Mais il lui manquerait variation d’harmonies

Qui fait que palette est de nature quasi infinie.

.

Monde sans couleur serait gris tous les jours

Si la couleur de peau est élément différenciation

En aucun cas, elle ne doit l’être  de discrimination.

Couleur rime avec variations, harmonies, émotions

Elle répand  son reflet de lumière  sur notre raison.

.

Textuels et illustrations >>  

929 – Je suis ici, et puis je vais là !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être ici,

Et être là,

Ou être ici ;

Plutôt que là,

Etre bien ici et bien là

Mon corps ou esprit, là.

Déclinaison  de présences

Aiguisant représentations,

De ce que je vois, j’apprécie

Ignorant de tout le reste, ici.

.

Ailleurs est un mot imprécis,

Comme  nulle part, en esprit :

Milliers endroits  où j’irai pas,

Resteront virtuels,   en images.

.

Mais cela  ne m’empêchera pas

De profiter de tous les paysages

Offerts à ma vue, tous mes sens

Qui me lévitent sur des nuages.

.

Je suis ici,  et puis,   je vais là !

Emmène mon corps avec moi,

Tandis que mon esprit s’en va,

Ailleurs, là où je ne … suis pas.

.

Lors ma vue perçoit le paysage

Nouveau, que je n’ai jamais vu,

Je me sens sur mon petit nuage

Qui me transporte où il m’a plu.

Comme un phare, de son rayon,

Je scrute  le fin fond  d’horizons,

Laissant tomber gens.. .maisons.

.

Je les gomme, de mon lumignon,

Fais comme s’ils n’existaient pas,

Lors s’effacent, en moi : disparus.

Toutefois des milliards d’endroits,

Continueront à persister sans moi,

Où, jamais, je n’y mettrai les pieds.

.

N’étant pas nombril de l’Humanité,

Et, ne pouvant être, partout à la fois,

Ne suis que point  GPS à mon endroit

J’y suis sans y être, ou dédoublement,

N’est pas bilocation, pas téléportation.

Je suis là où est mon corps, seulement

Nulle part ailleurs  qu’en pensée, vision.

.

Extensions

.

Cette belle invitation au voyage ne laisse

Pas indifférent  et d’autant  que les lieux

Que les gens seront, parfois, intéressants.

Il y aura les endroits où j’aime retourner,

Ceux que j’ai vu une fois et cela me suffit

Ceux que j’aimerais visiter, mais, je n’ai

Pas le temps, voire l’argent pour y aller,

Ceux que je connais par le ciné, la télé,

Ceux qui me sont totalement inconnus

Et représentent pourtant, de véritables

Merveilles de la nature ou de la culture.

Déjà, d’habiter un endroit qui vous plait

Et ne vous lasse pas est un privilège en soi,

Que ce soit, à la campagne, que ce soit mer,

Montagne, ville, désert, ile, autre atmosphère.

De toute façon,  une vie  ne suffirait pas, à faire

Le tour de la Terre dans les coins et les recoins

Et puis il y en a tellement qui se ressemble

Ou sont sans intérêt ni originalité qu’il

N’est pas utile de les avoir pratiqué.

Un choix judicieux s’impose donc

À tout le monde et sur les cinq

Continents  sinon on risquera vite

L’épuisement physique, moral mental !

.

Les lieux sont marquants, non seulement géographiques : où es-tu ?

Mais aussi existentiels  même lors sont professionnels : que fais-tu ?

Y compris ceux d’où l’on vient où l’on projette de se rendre bientôt !

Grâce à dieu, si ce n’est contraire, on va désormais être géolocalisé,

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire à son PC smartphone

Bientôt, une puce implantée en nous, nous dira où nous sommes

Et l’on ne serait  plus à  cent lieues de dire…qui nous sommes !

.

Aller, vaquer, circuler d’un lieu à l’autre,

Cela sans moindre contrainte, restriction,

Fait partie de la définition de notre liberté.

.

La nouveauté du vingtième siècle, aura été

De nous permettre un déplacement virtuel

Par les réseaux télé, visio, et vidéophonies

.

En aucun cas ils ne replaceront la présence

Physique, réelle, concrète,  voire  charnelle,

L’écran cinéma donnera envie de s’y rendre.

.

Je me sens bien quelque part, en résonnance

Avec le lieu, son paysage, atmosphère, climat,

Et puis je me déplace et je me sens… différent.

.

Fragments 

.

Je suis ici, puis je vais là,

Le monde entier est si vaste

Qu’on en a, jamais, terminé

De le visiter, appréhender.

.

Les lieux sont très divers,

Les lieux sont surprenants :

Chacun a une histoire entière

Qui explique son comportement.

.

Si on y accède par moyens différents,

Que ce soit, voiture, train, bateau, avion,

Toute personnelle nous sera sa perception :

La forme impacte le fond et réciproquement !

.

L’appel au voyage est si fort en nous, si pressant,

Que l’on ne peut y résister, que ce soit près ou loin,

Pour ma part, ai sillonné France, Europe, Continents

Et de voyages, à mon âge, j’en ai toujours grand besoin.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Être ici,

Et être là,

Ou être ici ;

Plutôt que là,

Etre bien ici et bien là

Mon corps ou esprit, là.

Déclinaison  de présences

Aiguisant représentations,

De ce que je vois, j’apprécie

Ignorant de tout le reste, ici.

.

JE SUIS ICI,

Ailleurs est un mot imprécis,

Comme  nulle part, en esprit :

Milliers endroits  où j’irai pas,

Resteront virtuels,   en images.

Mais cela  ne m’empêchera pas

De profiter de tous les paysages

Offerts à ma vue, tous mes sens

Qui me lévitent sur des nuages.

.

PUIS JE VAIS LÀ

Je suis ici,  et puis,   je vais là !

Emmène mon corps avec moi,

Tandis que mon esprit s’en va,

Ailleurs, là où je ne … suis pas.

Lors ma vue perçoit le paysage

Nouveau, que je n’ai jamais vu,

Je me sens sur mon petit nuage

Qui me transporte où il m’a plu.

Comme un phare, de son rayon,

Je scrute  le fin fond  d’horizons,

Laissant tomber gens.. .maisons.

Je les gomme, de mon lumignon,

Fais comme s’ils n’existaient pas,

Lors s’effacent, en moi : disparus.

Toutefois des milliards d’endroits,

Continueront à persister sans moi,

Où, jamais, je n’y mettrai les pieds.

.

ET PUIS AILLEURS 

N’étant pas nombril de l’Humanité,

Et, ne pouvant être, partout à la fois,

Ne suis que point  GPS à mon endroit

J’y suis sans y être,    ou dédoublement,

N’est pas bilocation,      pas téléportation.

Je suis là où est mon         corps, seulement

Nulle part ailleurs            qu’en pensée, vision.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un phare bâti  très haut,

Une bouteille du genre thermos

Pourquoi pas instrument hautbois 

Tout dépendrait du lieu où on se place ?

.

929 4

.

Un petit air de hautbois par ici,

Puis, un autre, un jour, et  par là :

Chaque endroit  mériterait  son air,

Chaque lieu dégage son atmosphère.

 

Symbolique

 

Hautbois

Est connu

L’antiquité.

Ins-tru-ment

Évolué espace

Dans   le temps

 Avec sa diversité

Qui n’a d’égale que

 Créativité civilisation

Et culture,   dans les

Quelles  instrument

Est   encore   utilisé

 De      nos        jours.

Hautbois    tradition

Nels tel que bombarde

Et les hautbois modernes

Musette, baroque,  classique

Forment une    grande famille.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

929 6

.

Un petit air de hautbois par ici,

Puis, un autre, un jour, et  par là :

Chaque endroit  mériterait  son air,

Chaque lieu dégage son atmosphère.

 .

Symbolique 

 .

Un lieu

Au pluriel : lieux,

Désigne portion de l’espace,

Au sens propre ou au sens figuré

Caractérisée      par son usage

Ou   par    les    évènements

Qui    s’y sont déroulés,

Dans notre Histoire.

 «Emplacement»,

«Endroit».

«Place»  

VVV

V

 

Ce terme apparaît  notamment  en plusieurs contextes,

Différents lieux, différents états mentaux, différentes

Perceptions, émotions, rencontres  sans parler  de

Souvenirs vécus et relatés ou non par soi-même.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

On a coutume d’utiliser un rond pointe en bas

Pour signaler sur pannée, carte, écran, etc.,

Lieu, endroit où on est, rapport à ou ’on va

Certains aimeront admirer les panoramas

Tandis que d’autres, y habiter un temps.

.

Allez ici et là, puis revenir par ci par là,

Au gré de ses envies et au gré des lieux

N’épouse, n’évoque, pas de forme précise

Et ce, même en jouant bien du hautbois !

.

Textuels et illustrations  >>