778 – Désirer un enfant, c’est regarder devant

Visuels et textuels  >>

.

Désirer un enfant, on voudra

Mais à partir de, et jusqu’à

Quand et qui, le décidera :

Homme ne  se soucie pas,

Pour enfant,  fécond  sera,

De quinze à  cent ans : cas.

.

Femme quinze  à cinquante

Moitié   moins    parturiente

Différence est  conséquente :

Regarder devant est, parfois,

Regarder  derrière  le  temps,

Un enfant à regarder  devant.

.

Désirer l’enfant, c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre chose à deux, que

De se regarder en le blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  ventre rond,

Après en avoir réjoui tous tréfonds

.

Avant que son enfant ne  paraisse

Que projections  de ses  parents ;

Avant que tel enfant  vous laisse

De moins en moins libre temps.

.

Tous les  possibles sont permis :

Ce sera un garçon et non une fille,

Bébé  sera  beau, bébé  fera  envie,

Sera de la future maman, béquille.

.

Votre tranquillité d’avant faut plus y

Compter  une fois que le bébé sera né,

Tant toute votre vie sera réorganisée,

Autour  de  lui,  un  peu   angoissée.

.

Sûr, que vous   vous adapterez,

Voire même très rapidement

Mais plus rien ne sera plus

Comme  c’était … avant.

.


.

Extensions

 .

Désirer un enfant pour soi

Et pour lui-même ne se superpose pas.

Premier cas, lors l’enfant se détache de soi,

Le lien se distend, l’enfant devient quelqu’un d’autre.

Second cas, le lien est permanent quoi qu’il arrive !

En réalité, au début, on le ferait, un peu, pour soi

En grandissant, en prenant plus d’autonomie,

Beaucoup pour lui. C’est la loi de la nature

Et aller contre, ce serait le pénaliser,

Et il vous le fera payer, un jour

Ou l’autre, d’une façon ou

Autre, avec personne

Ou avec une autre.

.

 Longue vie …  longue vue,

Pour voir au loin, devant,

Se projeter dans l’avenir,

Et, tout mieux voir venir

L’enfant, c’est… bientôt,

L’enfant, c’est trop tôt :

C’est à chacun de voir.

.

On ne sait trop ce que l’enfant,

Deviendra, une fois grand, parti,

Mais parent ne peut s’empêcher,

De lui dresser un avenir, radieux !

.

A la question : que feras-tu plus tard

L’enfant répond souvent par des clichés

Et  si certains parents  s’en préoccupent,

C’est qu’ils pensent qu’il le fera vraiment.

On e.st là dans une confusion des genres,

Mon  projet, pour toi, est cela, pas cela :

C’est à l’enfant en grandissant à choisir,

Lui imposer le sien, est le faire souffrir.

.

.

778 – Calligramme    

.

  D

Désirer un enfant,    É               on voudra

Mais  à partir de,     S              et  jusqu’à

Quand  et  qui  le    I              décidera !

L’homme ne           R          partage pas

Un tel souci,          E        fécond  sera,

De quinze à          R     cent ans : cas.

Femme quinze     *        à cinquante

Moitié moins       E        parturiente

Différence est       N   conséquente.

Regarder devant    F   est, parfois,

Regarder derrière    A    le temps,

Qu’il reste à regarder N   devant.

                            T

Désirer l’enfant,     c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre    E  chose à deux, que

De se regarder en le  S   blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  T    ventre rond,

Après en avoir réjoui tous   *   tréfonds,

Avant que son enfant ne   R     paraisse

Que projections  de ses   E     parents ;

Avant que tel enfant     G    vous laisse

De moins en moins    A    libre temps.

Tous les  possibles    R    sont permis :

Ce sera un garçon    D   et non une fille.

Bébé  sera  beau,     E    bébé fera  envie,

Sera de la future      R     maman, béquille.

Votre tranquillité     *     d’avant faut plus y

Compter  une fois     D     que le bébé sera né,

Tant toute votre         E       vie sera réorganisée

Autour  de  lui,             V         un  peu   angoissée,

Sûr que, et, vous           A                  vous adapterez

Voire même                   N                       rapidement

Mais plus rien                T                              ne sera

Comme                      *                           avant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

778 4

.

Longue vue,

Un appareil photo 

ou voire des jumelles

pour double perception.

.

L’enfant lui, ne regarde que devant,

il n’a pas d’histoire, souvenirs, passé

il n’en est pas de même des parents

ses jumelles lui montre  le fond.

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Cela semble évident, mais nombreux

 Seront à ne pas en disposer.

Symbolique 

La longue-vue connaît

Un succès  ….  Grandissant

Depuis  ces   dernières  années

Elle fait de l’ombre aux jumelles.

.

Le fait de grossir ce que vous cherchez

À voir  est  son point fort  et  vous permet

D’admirer  des  détails  précis  et  dont  vous

N’auriez pas eu connaissance sans longue-vue.

Dans  la majorité des cas,   elle permet   de voir

Jusqu’à 200 mètres pour les modèles d’entrée.

.

Descriptif

 .

778 – Désirer un enfant, est regarder devant 

  Alignement central  /  Titre  oblique   /  Thème  enfant

Forme courbe  /  Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : jumelles  / Symbole de fond : perception

.

.

Fond

.

Évocation 

.

778 6

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Encore faut-il savoir bien regarder

Ce qu’on veut percevoir !

 .

Symbolique 

.

La fonction symbolique doit

Toujours être en avance sur son objet

Et ne trouve le réel qu’en le devançant

Dans l’imaginaire »Merleau-Ponty,

Signes, Paris, Gallimard, 1960.

.

Le symbolisme primordial de

La perception fait intervenir des

Anticipations imaginaires inaperçues,

Disons, des fantasmes d’unité qui préjugent

De la nature de l’objet visé, cela sans pourtant

Faire obstacle à réalisation de la perception.

.

La présupposition de la chose permet

L’effectivité de la perspective.

L’anticipation imaginaire

Inconsciente devient donc,

À travers le symbolisme,

Condition de possibilité de l’expérience.

cairn.info/revue-philosophique-2008-4-page-443

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Il y aurait, parfois, besoin de jumelles

Pour  bien nommer  les  vraies jumelles,

Tant leurs ressemblances sont frappantes

Dépendent du contexte et des circonstances

Il reste évident  qu’entre  avoir des jumelles,

Et pas d’enfant, il y a une grande différence

Si vous en attendiez un et qu’en voilà deux

Ce ne sera pas non plus la fin du monde :

Les trois premières années seront dures

Après, c’est presque  un plaisir que de

Les voir s’amuser et discuter à deux

Si on ne regarde pas devant  eux

C’est burnout quotidiennement.

 .

.

Imaginer tel qu’il sera

.

Scénario

.

Combien de photos, tirées du portrait pour se délecter du passé ?

Combien de tentatives de monter  bien plus haut qu’il ne l’était ?

Combien d’opportunités de le projeter sur ce qu’il  deviendrait ?

 .

Visuels et textuels  >>

777 – Je ne regrette pas mon enfance, jamais !

Visuels et textuels  >>

..

Regretter l’enfance ne sert à rien

Cà, tout le monde vous le dira,

Car, et chacun   en convient :

Plus,   on    n’y   retournera.

.

Bonne,    difficile    enfance,

 Ce sera à chacun   d’en juger,

En mettant souvent en balance,

Celle des autres en même société !

.

Mon enfance, je ne m’en souviens pas

Mais qu’importe si vous en avez eu une

Sinon, à la réinventer, lors il vous restera

Un manque qui serait   excès   d’infortune.

.

Je n’ai jamais rien regretté de mon enfance

Et jamais   et en aucun cas, je n’y reviendrai,

Je l’ai sublimé par sa belle et forte espérance

Où, désormais,  je vis, et, toujours,  je vivrai.

.

Rien ne  se perd  ni se crée,

Vrai que tout se transforme

Et ce qui est  vrai  de l’énergie,

L’est aussi  de nous c’est énorme.

.

Revenir en arrière pour  mieux sauter

Serait  de bon aloi et voire  de nécessité

Mais  il faut bouger et sans trop y rester

Auquel cas vous serez trop  vite enterré.

.

Prison de son enfance,  rebelle,

Seul, très difficile s’en détacher

Afin de voler ses propres ailes,

Sans  avoir appris à   voler.

.

On ne peut renier son enfance,

On ne peut même pas l’oublier,

Son âme, on peut la retrouver

Mais, jamais, son innocence.

.

.

Extensions

.

Je ne regrette pas mon enfance

Et ce d’autant que cela ne me servirait à rien :

Je ne peux y retourner, la revivre, même en pensée.

Cela dit, enfant je le suis encore, je le suis toujours

Et le resterai, jusqu’à ma mort : non pas l’enfant

De quelqu’un, quelqu’une, mais de moi-même,

De cette période ou l’inconscience est de mise

Mais dont la conscience s’éveillait aussi un

Peu plus chaque jour pour se préparer à

Entrer dans le monde des adultes.

.

Un monde bien compliqué où je serai

Seul à me débrouiller, à décider, à assumer.

L’enfance n’est pas hors du monde, comme un

Cocon fermé, l’enfance est au contraire, ouverte

Au monde, avec de multiples expériences à

Acquérir, à conforter, et voire à échanger.

.

Il n’y aura pas de personnalité affirmée

Sans enfance plus ou moins assumée.

Entre l’enfance et l’adolescence,

Il n’y aura pas de véritables ruptures,

Il y a continuité mais l’espace des possibles

S’élargit à tel point qu’il faut se créer ou plutôt

.

S’ajouter de nouveaux repères : mon enfance s’est

Souvent déroulée, en vase clos, mais ma curiosité

M’aura permis de m’en évader pour aller explorer

De nouveaux territoires, et, de nouveaux  savoirs,

De nouvelles rencontres. L’enfance est un terrain

De jeu pour apprendre à jouer gagnant-gagnant.

.

Certains regrettent leur enfance, insouciante  et gaie,

D’autres regrettent  de ne pas en avoir une, en profiter,

Moi, je n’ai pas de  si, de rais, de remords  ni de regrets !

Ça n’a pas toujours été facile, je me suis toujours accroché

À l’amour que  mes parents portaient, pour moi : réussir.

Et c’est grâce à cela que j’ai fini, moi aussi, par grandir,

Jusqu’à faire une carrière que j’ai aimée pour en finir.

.

.

Épilogue

.

Enfance rime avec insouciance

Enfant rime avec apprentissage

Découverte des faits et sciences,

Des us et coutumes, des usages !

***

Y en a  qui en auraient été privés,

Et c’est un grand souci, dommage

On en la rattrape adulte, trop tard,

Elle rejaillira sur la vie, en manque.

***

Ce n’est pas mon cas : un bel enfant,

Bien que né dans une pauvre masure

J’ai été aimé, choyé, par mes parents

Et j’ai beaucoup profité de la Nature.

***

Avec  deux sœurs, plus âgées, 2 /4ans,

J’ai été  bien entouré,  et  bien protégé,

L’école buissonnière parfois fait j’aurai

Je me serai perdu dans le bois adjacent

***

Mon enfance aura nourri  l’imagination

Et qui m’aura toujours servie de fortune

Enfant rêveur on me disait dans la Lune

Alors qu’en fait, en pleine illuminations.

***

Aujourd’hui, quand j’y pense,  je n’envie

Pas ceux pratiquant  nombre  jeux vidéo

Mon imaginaire,  l’ai construit  tout seul

Et j’en profiterai tout au long  de ma vie.

***

Ni regrets ni remords,  je n’y retournerai,

Sinon malgré moi, devenu presque sénile,

Mon enfance n’a été ni riche  ni tranquille

C’est la seule que j’ai et m’en contenterai !

.

.

777 – Calligramme  

 .

Regretter l’enfance ne sert à rien

Çà, tout le monde vous le dira,

Car, et chacun   en convient :

Plus,   on    n’y   retournera.

Bonne,    difficile    enfance,

 Ce sera à chacun   d’en juger,

En mettant souvent en balance,

Celle des autres en même société !

Mon enfance, je ne m’en souviens pas

Mais qu’importe si vous en avez eu une

Sinon, à la réinventer, lors il vous restera

Un manque qui serait   excès   d’infortune.

Je n’ai jamais rien regretté   de mon enfance

Et jamais   et en aucun cas,  je n’y reviendrai,

Je l’ai sublimé par sa belle  et forte   espérance

Où, désormais,    je vis     et, toujours,   je vivrai.

Rien ne   N              se perd              D   ni se crée,

Vrai que  E               tout se              E   transforme

Et ce qui    *             est  vrai              *  de l’énergie,

L’est aussi  R             et de nous     M c’est énorme.

Revenir   E         en arrière pour    O mieux sauter

Serait     G       de bon aloi voire     N  de nécessité

Mais      R        il faut bouger et     * sans y rester

Sinon     E       vous serez trop       E vite enterré

Prison    T       d’une  enfance       N       rebelle,

Si seul   T     très difficile s’en     F   détacher

Afin de  E    voler ses propres   A        ailes,

Sans      *     avoir appris à    N       voler.

Si ne    R    peut renier    C   enfance,

On ne   I   peut même  E   l’oublier.

L’âme  E  on peut la * retrouver

Mais,   N  jamais, innocence.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

777 4

.

Pied de lampe et abat-jour

Ou support pour objet d’art,

Un   plus   petit vase,  en  haut,

Insouciant sur plus grand, en bas

 .

Un vase ne pourra être insouciant

pour l’être, il faut en être conscient

quel que soit l’objet, et voire la sujet :

la forme diffèrera totalement du fond.

.

Supposons qu’enfance soit comme

Une vase à remplir :

J’aurai connu une période bleue en

Innocence,  insouciance !

.

Symbolique

 .

« L’enfant n’est pas un vase

Que l’on remplit, mais bien une source

Que l’on laisse jaillir », Maria Montessori.

Cette magnifique phrase nous ramène

Aux 4 essentiels de la pédagogie :

CONNAITRE, OBSERVER,

PROPOSER, ADAPTER.

.

Les enfants ne se développent

Pas de manière linéaire, mais par phases.

Elles sont propres à chacun, dépendent de

Facteurs internes, où n’avons pas de prise.

Montessori nous invite à lâcher le contrôle.

Modifié, source : enfance-positive.com/lenfant-

nest-pas-un-vase-que-lon-remplit

.

Descriptif

 .

777 – Je ne regrette rien de mon enfance

  Alignement central  /  Titre  dédoublé   /  Thème  enfant

Forme en ovale /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  / Symbole de fond : insouciance

.

.

Fond

 .

Évocation

.

777 6

.

Supposons qu’enfance soit comme

Une vase à remplir :

J’aurai connu une période bleue en

Innocence,  insouciance !

 .

Symbolique 

 .

L’insouciance est

Comme  forme de plénitude

De sensations, pensées positives

Par  rapport  à  certaines  choses.

Quelqu’un  ayant  de  l’insouciance,

C’est  quelqu’un  qui  ne se prend pas

La tête avec les problèmes et qui pense

Que tout va pour le mieux.

.

C’est une sorte d’optimisme:

On dit souvent que les enfants

Sont insouciants : étant  jeunes,

Ils ne seront pas préoccupés par

Les problèmes de la vie courante.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne peut avoir des regrets,

D’avoir été insouciant, enfant

Tant c’est bien le seul moment,

En sa vie, où l’on vous l’admet.

Au contraire faut l’encourager,

L’enfant teste, apprend limites,

Son erreur n’est pas une faute :

Il peut garder la tête …  haute !

Il n’est pas vase  qu’on remplit,

Il est juste enfant qu’on instruit

 .

.

Insouciance à la plage

.

Scénario

.

Mon nounours, objet transitionnel d’affect, s’il en est,

mon auto, objet d’exploration du monde, s’il en est,

 ma sœur : une autre figure féminine,  s’il en est !

.

Visuels et textuels  >>

776 – L’on dit que son enfance est ceci… cela !

Visuels et textuels >> 

.

Que  ne  dit-on, au

Sujet de l’enfance,

Voire y compris la

Sienne… embellie

En  souvenirs par

Fois   reconstruits

Qui nous  en font,

 Comme  romance.

Enfance  n’est pas

Un pays  magique

Pays  merveilleux,

Voire fantastique,

Est  soubassement

D’adulte,  même si

On lui voue… culte.

Inculte  celui qui ne

Connait pas, enfant,

Pour le soigner, pour

L’élever, et  l’éduquer

L’enfant que l’on aura

Est l’enfant qu’on était

On dit que  son enfance

Est la période  de sa vie,

À faire…totale confiance

À ses parents, à ses amis.

L’on dira que son enfance

Est faite de premières fois,

Qu’on    grandit bien en soi,

Sans se    faire remontrance.

.

Et on dit     que toute enfance

Est le seul     temps en protégé

Qui nous évite       la  souffrance

De prévoir notre      vie si gâchée.

L’enfance ne se vit         qu’une fois,

Impossible, inutile d’y   *    retourner

Et faire l’enfant n’y ferait    *   rien en soi

Entourage vous ramènera à    *      la réalité.

Pratiquer l’art est-ce enfance,      *         lucidité,

L’art n’est jamais enfantin,          *       même naïf,

C’est un regard pour s’        *    en approcher.

Retour aux sources,     *    souvenir natif.

L’on dit que son enfance est ceci, cela,

Enfance : non période uniforme,

Enfance : période qu’on forme

Et d’une importance énorme

Pour rentrer dans la norme.

.

.

Extensions

 .

C’est le souvenir d’avoir eu

Une totale confiance en ses parents

Qui conditionne celle que l’on fera au conjoint.

En cas de manque, doute persiste, jalousie s’instaure.

On volera l’enfance de quelqu’un quand on le trompe,

On l’abandonne, le persécute, l’exploite, martyrise.

.

Certains s’en sortent d’enfance misérable

D’autres ne remontent jamais la pente

Et font les quatre cents coups pour se

Tenir debout et en veulent à tout le monde,

À la communauté, société, qui n’en peut mais !

L’enfant ne devrait jamais être séparé de ses parents

Mais hélas,  ce sont eux qui sont parfois encore enfants.

.

Immatures d’eux-mêmes, comment être matures pour lui.

L’enfance n’est pas une période  préservée  par des murs

Pour bien se protéger de tous les travers de la société :

Simplement, pour éviter de s’exposer à ces derniers,

En étant «Interdit au moins de dix, douze ans»

Comment l’enfant interprète cette consigne :

Comme en étant privé, en étant indigne !

.

L’enfant s’applique quand il exécute, apprend,

L’enfant sourit et rit même, quand il se détend,

L’enfant s’étonne  de la vie, lors la découvrant :

L’enfant ceci, l’enfant, cela, l’enfant est éponge

Tant il enregistre tout sans bien comprendre,

Adulte, il aura du grain à moudre, à rendre,

Non seulement dans ses actes : en songe.

Adulte que je suis n’est pas loin enfant

Que j’étais avec ou sans mensonge.

.

En matière d’éducation des enfants,

Tous les conseils sont dans la nature :

Les parents étant pédagogues, ou non,

Feront ou non, des adultes immatures.

.

Parent n’est jamais certain de donner

À son enfant l’éducation qui convient :

Deux enfants ayant la même réagiront,

De manière différente sans explication.

.

Quant à dire,  ce n’est pas de ma faute :

Celle des parents qui m’ont mal éduqué,

Jusqu’à 18 ans, cela peut encore marcher

Après trouver autre chose : responsabilité.

.

.

Épilogue

.

L’on aurait, des fois, une vision

Pour ne pas dire  une protection

De l’enfance … un peu sommaire,

Consistant à tout faire pour éviter

Les moindres problèmes en société

Or il grandira parfois dans un enfer.

***

Sans chercher à tout prix à l’endurcir

Et voire à l’autonomiser pour ses choix

Faut pas confondre naïveté, innocence :

Le monde de l’enfant  peut être très dur,

Si on ne lui apprendra pas  à se défendre,

Pour conserver sa liberté, voire intégrité !

***

De toute façon : n’étant  ni sourd   ni aveugle,

Réalité de monde hostile le percutera souvent,

Et il faudra lui expliquer pourquoi et comment

Sinon il s’en sentirait vite, plus ou moins décalé

Et on lui dira alors : il faut grandir…maintenant

Un monde des bisounours, n’existera nulle part !

***,

Se battre, ne serait pas, pour autant, une nécessité

Mais  bienvenu  pour protéger  ses frères et sœurs :

Il lui faut comprendre que seul, il est fragile, perdu,

Et que tout en société dépend de famille, solidarité :

Je ne pense pas qu’école endosse telle responsabilité

Trop centré sur acquisitions des savoirs et pratiques !

.

.

776 – Calligramme   

.

Que  ne  dit-on, au

Sujet de l’enfance,

Voire y compris la

Sienne… embellie

En  souvenirs par

Fois   reconstruits

Qui nous  en font,

 Comme  romance.

Enfance  n’est pas

Un pays  magique

Pays  merveilleux,

Voire fantastique,

Est  soubassement

D’adulte,  même si

On lui voue… culte.

Inculte  celui qui ne

Connait pas, enfant,

Pour le soigner, pour

L’élever, et  l’éduquer

L’enfant que l’on aura

Est l’enfant qu’on était

On dit que  son enfance

Est la  période  de sa vie,

À faire … totale confiance

À ses parents,   à ses amis.

L’on dira   que son enfance

Est faite  de  premières fois,

Qu’on  E  grandit bien en soi,

Sans se  N  faire remontrance.

F  …………..

Et on dit     A  que toute enfance

Est le seul      N   temps   protégé

Qui nous évite   T     la  souffrance

De prévoir notre    *   vie si gâchée.

L’enfance ne se vit     E   qu’une fois,

Impossible, inutile d’y    S    retourner

Et faire l’enfant n’y ferait     T  rien en soi

Entourage vous ramènera à      *     la réalité.

Pratiquer l’art est-ce enfance,      C         lucidité,

L’art n’est jamais enfantin,          E       même naïf,

C’est un regard pour s’         C    en approcher.

Retour aux sources,     I     souvenir natif.

  *

On dit que son en  C   fance est ceci, cela,

Enfance, non   E     période uniforme,

Enfance    L   période qu’on forme

D’une   A   importance énorme

Pour rentrer dans la norme.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

776 4

.

Pointe de lance,

Pour bien se battre

Voire pour se défendre

Dans enfance violente.

.

Se battre pour jouer est enfantin

se battre pour humilier est vilain

la lance pour blesser à distance

est la forme évoquant le fond.

.

L’enfant est toujours prêt à se battre

Pour n’importe quoi :

Mais parfois, adulte, il faut débattre

De son enfance violente.

.

Symbolique 

 .

Rêver de se battre

Annonce souvent fatigue

Ou risque de surmenage

Et signale au rêveur

Qu’il doit prendre

Soin de sa santé.

.

Et si, dans votre rêve,

Vous assistez à une bagarre,

Vous serez bientôt sous emprise

De vos émotions et  violente colère.

Rêver de bagarre de chien, est un

Signe de conflits familiaux.

.

Si vous êtes encore célibataire,

Rêver de bagarre annonce souvent

Le mariage avec une femme querelleuse.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bagarre.

.

.

Descriptif

.

776 – On dit que son enfance est ceci, cela  

  Alignement central  /  Titre  dédoublé   /  Thème  enfant

Forme courbe /  Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : se battre  / Symbole de fond : violence

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

776 6

.

L’enfant est toujours prêt à se battre

Pour n’importe quoi :

Mais parfois, adulte, il faut débattre

De son enfance violente.

.

Symbolique 

 .

«  On peut faire de l’enfant

Une foule de choses dans les

Deux premières années de sa vie,

Le plier, disposer de lui, lui enseigner

De bonnes habitudes, le corriger et le punir,

Sans qu’il arrive quoi que ce soit, que l’enfant se venge.

.

Il n’empêche qu’il ne parvient à surmonter sans difficulté

L’injustice qui lui a été faite qu’à la condition

De pouvoir se défendre, et  donc  à la condition

De pouvoir donner à sa souffrance et à sa colère

Une  expression  structurée. Car s’il lui est interdit

De réagir, parce que les parents  ne supportent pas

Ses réactions (cris, tristesse, colère) et les interdisent

L’enfant apprend à se taire. Son mutisme garantit

Certes l’efficacité des principes d’éducation,

Mais il recouvrira, en outre, les foyers

D’enfance violente ultérieure. »

cairn.info/revue-francaise-des-affaires-

sociales-2013-1-page-32

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Enfance est, en principe, protégée

Par la  famille, les lois, institutions

Mais par ci par là, climats violents,

S’instaurent, défrayant la chronique,

Avec parfois comportement effrayant

Problème avec l’autorité, dit la Justice,

Il n’aura pas été réglé en petite enfance.

L’«enfant roi» finit par devenir un tyran

Se retrouve bien dans une société violente.

 

.

.

Enfant, éponge, absorbe tout

.

Scénario 

.

D’abord l’éduquer, le soigner, et le protéger,

ensuite le faire rire, le faire jouer, le faire imaginer,

enfin lui permettre de construire sa propre personnalité !

 .

Visuels et textuels >> 

775 – L’enfant est promesse, vieillard, détresse

Visuels  et textuels  >>

.

L’enfant est une promesse

Mais loin d’être page blanche

Sur laquelle, en trop plein stress,

Il réalise, des parents, la revanche !

.

Le vieillard est  une figure de détresse,

Non pas tant, face à disparition certaine,

Que, face à  son  naufrage, en sa lutte, vaine,

Pour paraitre jeune sans apparence traitresse.

.

L’enfant deviendra un vieillard, en puissance,

Vieillard devient un enfant, par rémanence.

Le cycle de vie se reproduit et sans cesse,

Enfant, vieillard : promesse, détresse.

.

L’enfant  est une  promesse,

Le vieillard  est  une détresse,

L’un arrive  lors l’autre s’en va,

Qui sait  ce qu’il  en  adviendra.

.

L’avenir reste ouvert à tous,

Quel que soit l’âge, il pousse

À se créer projets sans cesse,

Entre deux corps  et caresses.

 .

Vieillard, enfant l’a été déjà,

Vieux, l’enfant le  deviendra,

Bien que le même  en tous cas

Enfant, vieux ne se  projettera.

 .

Il n’y a pas de retour en arrière,

L’enfant ira  toujours vers l’avant,

Il veut grandir réussir sa vie  projets

Avant qu’il ne soit trop tard,  en rejet.

 .

Pour ne pas se  retrouver à  quarante ans

Comme un adulte,  perdu  déjà mourant,

L’enfant s’inquiète près  vieillard savant,

De ce qui a été, en lui,   plus important.

.

L’important,  chacun sait, c’est la rose ;

L’important,   qui dirait, c’est la chose ;

L’important, on le savait, ce qu’on ose ;

L’important,  l’enfant fait que l’on pose.

.


.

Extensions

 .

L’enfant est promesse ;

Le vieillard est détresse :

À ces deux bouts de la vie,

Leur futur change d’adresse,

Et, parfois aussi, de tendresse.

L’enfant aura la vie  devant lui ;

Le vieillard, a, la sienne, derrière.

L’enfant regarde dans son viseur ;

Le vieillard, dans son…rétroviseur.

.

Le dialogue, entre les deux, ne sera

Pas  toujours  évident : le   vieillard

Retourne en enfance, pas la même.

L’enfant  ne se projette pas  en  un

Temps  aussi  long, au point de se

Demander s’il y arrivera un jour

À l’Éternité, bien que, d’ici là,

Les progrès de la médecine,

Feront transhumanisme.

.

L’enfant se construit et multiplie

Ses illusions, confond réel, imaginaire

Tandis que vieillard les perd et la tête avec

Et il ne se souvient plus de rien, comme mort.

Le vieillard n’a qu’un conseil à donner à l’enfant,

Celui de ne pas gâcher toute ou partie de sa vie

À faire tout et n’importe quoi !

.

L’enfant est promesse, il ne peut que grandir.

Vieillard est détresse : il ne peut que mourir.

Pendant douze ans, temps pour s’épanouir ;

Pendant vingt ans, temps pour  s’évanouir.

Enfant n’a pas de passé, vieillard, d’avenir

À douze ans, l’enfant commence à murir

Et à soixante, il voudrait bien rajeunir,

Parfois il se contente d’être un sage :

Enfant, il se construira son image.

.

La vieillesse est un naufrage

Clame  un dicton  populaire :

La jeunesse  est  un chiffrage,

Dans l’Histoire est modulaire.

Il devrait y a avoir en principe

Plus  de jeunes  que  de vieux,

Mais cette pyramide s’inverse

En nombreux pays  du Globe.

La faute au progrès en santé,

Pour l’allongement de la vie,

Baisse constante de natalité,

Explique bien telle inversion.

.

.

775 – Calligramme   

 .

L’enfant est une promesse

Mais loin d’être page blanche

Sur laquelle, en trop plein stress,

Il réalise, des parents, la revanche !

Le vieillard est  une figure de détresse,

Non pas tant, face à disparition certaine,

Que, face à  son  naufrage, en sa lutte, vaine,

Pour paraitre jeune sans apparence traitresse.

L’enfant deviendra un vieillard, en puissance,

Vieillard devient un enfant, par rémanence.

Le cycle de vie se reproduit et sans cesse,

Enfant, vieillard : promesse, détresse.

.

*************************************

**********************************

.

L’enfant  est une  promesse,

Le vieillard  est  une détresse,

L’un arrive  lors l’autre s’en va,

Qui sait  ce qu’il  en  adviendra !

                              E

L’avenir reste ouvert     N     à tous,

Quel que soit l’âge,     F       il pousse

À se créer projets      A       sans cesse,

Entre deux corps      N       et caresses.

       T

Vieillard, enfant        :        l’a été déjà,

Vieux, l’enfant le       P        deviendra,

Bien que le même       R      en tous cas

Enfant, vieux ne se        O    projettera.

                        M

Il n’y a pas de retour en      E      arrière,

L’enfant ira  toujours vers     S     l’avant,

Il veut grandir réussir sa vie   S      projets

Avant qu’il ne soit trop tard,   E      en rejet.

                          ;   

Pour ne pas se  retrouver à  V   *      quarante ans

Comme un adulte perdu  I        D     déjà mourant,

L’enfant s’inquiète près  E          É   vieillard savant,

De ce qui a été en lui   I                T   plus important.

     L                      R

L’important,         L     chacun sait   E       c’est la rose ;

L’important,        A        qui dirait,      S     c’est la chose ;

L’important        R         on le savait,      S      ce qu’on ose ;

L’important      D            l’enfant fait,       E     que l’on pose.

&&&&&&&&&

&&&&&&&

&&&&

&&&

..

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

775 4

.

Cette forme aura tout l’air

D’une  cloche   mais   qui

Aurait un son clair ou fêlé,

Selon qu’il restera battant

.

L’enfant et le vieillard n’auraient pas

n’entendraient pas même son de cloche

le battant de cloche du vieillard, est fêlé

la forme évoquera quand même le fond

.

La même cloche sert à fêter la naissance

Tout autant qu’à sonner le glas … mourant.

Jeune enfant résonne, vibre à chaque instant,

Lors vieillard, résonne, fêlé et moins battant.

.

Symbolique 

 .

La cloche est un symbole religieux

Qui occupe une fonction importante

Dans le christianisme.

Les cloches des

Églises accompagnent

Toujours les rites chrétiens,

Que ce soit pour les fêtes patronales,

Le baptême, le mariage, les funérailles, etc.

Elles invitent toutes au rassemblement du peuple.

En ce sens, elle symbolise la communication et l’appel.

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-cloche

.

Descriptif

 .

775 – Enfant : promesse ; vieillard, détresse   

  Alignement central  /  Titre  dédoublé   /  Thème  âge

Forme courbe /  Rimes égales   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : cloche  / Symbole de fond : battant

.

.

Fond

.

Évocation

.

775 6

.

La même cloche sert à fêter une naissance

Tout autant qu’à sonner le glas … mourant.

Jeune enfant résonne, vibre à chaque instant,

Lors vieillard, résonne, fêlé et moins battant.

.

Symbolique de fond

 .

Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres

Animés d’un  nom, d’un corps

Et de sentiments.

Par ailleurs, la forme

Creuse et arrondie de la

Cloche l’assimile au corps féminin,

Tandis que  le  battant  et  le manche

Évoquent un phallus. Ces connotations

Sexuelles  contribuent  au   symbolisme

De la cloche  et du dorje  (petit sceptre),

Étant souvent employés simultanément

Dans les rituels bouddhistes tibétains.

grandrêve1234

.blogspot.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Il n’y a pas que le battant et la cloche

Du vieillard qui est fêlé : la voix aussi,

Le regard et l’écoute, en vont de même,

Alors que la voix bien frêle, de l’enfant,

Résonnera comme un très bel organe,

Qui promettra des chants vigoureux !

L’un sonnera bien faux et bien  peu ;

L’autre sonnera juste et beaucoup

Le vieillard deviendra cloche,

Le bébé deviendra battant !

 .

.

Enfant regarde en haut, vieillard, en bas

.

Scénario

 .

Enfant est une promesse de jours heureux pour tous,

pour le père, le grand-père, et pour toute la famille,

alors que le vieillard donne des signes de faiblesse !

 .

Visuels  et textuels  >>

774 – Quand couples ne désirent pas d’enfant

Visuels et textuels >>

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

V

.

.

Extensions

 .

Il le sent,

Le vit quand

Il est rejeté pour

Ce qu’il est : non désiré,

Abandonné, laisser à lui-même

Pour son destin de «non existence».

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Il vaudrait mieux  qu’ils n’en aient pas,

S’ils ne sont pas capables de l’assumer

Pleinement, mais la nature prend

Parfois le dessus  et laisse les

Pseudos-parents pantois,

Se rejetant la faute,

Du pourquoi

Néant.

.

Pas d’enfant : on n’en veut pas et on n’en peut pas

Et notre planète est foutue,  de toute façon :

On ne peut pas lui infliger cette misère,

 Ou bien, encore, ça restreint la liberté

Et puis ça coûte un bras, y a le chômage

Non, non, non, non, on est très bien comme ça

S’il manque, on  prendra un chat, un chien : ça le fera

D’accord, en vieillissant, on sera seul, on en est  conscient

Mais en attendant, c’est le pied, ce minimum de contraintes !

.

L’enfant pose problème en Europe :

En France,  il est de 1,83  par femme,

En 2020 : c’est loin  des 3,00 en 1960.

.

En 2022, 723 000 bébés nés en France,

15 000 naissances de moins qu’en 2021

.

Ce sont là des statistiques, à interpréter :

Le désir ou non, d’avoir  un enfant, est lié

À des multiples facteurs  parmi  lesquels :

L’âge, couple, économie et même l’avenir.

.

.

774 – Calligramme 

.

Couple demeure libre d’avoir

Des enfants ou non,

Certains ne le désireront pas,

Par accident, en ont.

 .

Après quoi leur sort est selon

Reconnaitront ou non :

L’enfant, né, peut déclencher

Le désir de devenir parents.

 .

Qu’importe si c’est sans regrets

Que les couples l’auront décidé

De n’avoir pas d’enfant, l’assumer

Sans jalousie, plus tard, vieillissant.

.

Quand couples ne désirent pas d’enfant,

Réveille instinct reproducteur du parent,

Y a toutes chances que tout aille de travers

Lors variations de désir d’union peu altière :

.

Si les parents  boivent, les  enfants trinquent,

Dit un dicton,  bien qu’il  ne s’agit que boissons

Cela est tout aussi vrai haines que des désunions

Faisant  des  enfants : caméléons  ornithorynques.

.

Sans ses parents  enfant sera déclaré  orphelin, séant

Pas d’institution,  de substitution, ne les remplaceront,

Bien que parfois les liens affectifs, sociaux parviendront

À faire oublier les liens  de son  histoire et de son sang.

 .

Il y a bon  nombre d’enfants qui renient leurs parents

Et bon nombre de parents qui renient leur enfant,

Comme autant de fêlures en l’humaine nature,

Comme autant d’éducations en déconfiture.

.

Géniteurs, et parents, seront deux états,

Qui se cumulent  et se différencient,

Enfant ne choisit pas en tous cas,

Mais il saura à qui dire, merci.

.

Merci société qui le nourrit,

Merci  orphelinat gratuit,

Merci  famille d’accueil

Merci d’éviter écueil.

.

Écueil  désamour,

Vie  d’inconnu,

Pauvre,  nu,

Toujours

Enfant

Sait

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

774 4

.

Ça peut être n’importe quel vase,

Moi  je vote pour une amphore

Avec  des  formes  particulières

Qu’on reconnait maternelles.

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelles.

.

Symbolique 

 .

Sur la surface

De certaines

Amphores

Sont peints des

Inscriptions  qui  donnent

Des informations sur leur origine,

Leur destination  et le type de produit

Qu’elles transportent : opinion répandue

Veut  que  le  pied  soit fabriqué  en forme

De cône pointu pour offrir à l’amphore

La meilleure stabilité, réalité ce pied

Serait une poignée  permettant

Une troisième prise au

Creux de la main

Pour verser

Contenu.

Wikipédia

.

Descriptif

.

774 – Lors couples ne désirent pas d’enfant 

  Alignement central / Titre  analogue / Thème  projection

Forme conique /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : amphore/ Symbole de fond : maternel

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

774 6

.

Amphore est d’abord un récipient,

Un contenant pour liquides

Mais n’est pas sans évoquer

Des formes féminines, maternelle.

.

Symbolique de fond

 .

« Rien ne permet d’affirmer qu’il existe

Un “instinct maternel” dans l’espèce humaine » :

Odile  Fillod,  chercheuse  en sociologie  des sciences.

«En   l’état   actuel   de nos  connaissances  scientifiques,

Rien ne permet dire qu’il existe un « instinct maternel ».

.

Dans l’espèce humaine : que ce soit au sens où le fait

D’être femme induirait par mécanisme biologique

Une envie particulièrement forte d’enfanter ;

Ou au sens où le fait d’accoucher induirait

Un attachement au bébé et une envie de

S’en occuper spécifiques, par leur nature.

Les recherches menées jusqu’à aujourd’hui

Ont échoué à mettre au jour l’existence d’une

Influence génétique ou hormonale chez l’être humain

Qui différencierait les femmes des hommes sur ce plan. »

magicmaman.com/,l-instinct-maternel-c-est-quoi-precisement

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amphore a une forme de ventre

Pour autant n’est pas maternelle :

Ce n’est pas  ce qu’on lui demande,

C’est juste  un contenant, c’est tout.

Maternelle est réservée à la femme

Bien qu’instinct maternel : pas sûr

Pour autant, on ne peut attribuer

Cette posture de mère à l’homme.

 .

Trop de souffrance, dépendance

.

Scénario

 .

Pourquoi avoir une telle entrave à notre liberté,

lors il est trop tard : le sort en est, définitivement, jeté,

mais, pour ne pas finir seul : un chien pour accompagner.

 .

Visuels et textuels >>

773 – Lucy, je t’ai imaginée, en enfant, désirée

Visuels et textuels >>

.

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

 .

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

 .

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

 .

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

.

.

Extensions

 .

Lucy, je t’ai imaginée,

Comme une princesse avisée

Qui connait le cœur des hommes

Et sait le faire vibrer d’un sentiment

Véritable à ton endroit.

.

Lucy, je t’ai imaginée comme

Lumière que tu es, éclairant à souhait

Les zones d’ombres cachées pour me révéler

Tel que je suis, tel que j’étais,  tel que je serai.

.

Lucy,  je t’ai imaginée  comme  un rêve  éveillé,

Avec ton sourire amusé et rire à gorge déployée

Par ta frénésie de vie, et ta fraicheur  de cœur.

.

Lucy, je t’ai imaginé, au point  que tu es née,

Non pas de moi, mais d’une amie, à qui tu

Ressembles, mais autant, tu me sembles

Hériter de moi comme esprit commun.

.

Lucy, je t’ai imaginée, jeune fille éplorée

Par  tes échecs amoureux,  puis  illuminée

Par un autre, le vrai, le seul, est-ce le dernier.

.

Lucy, je t’ai imaginée, entouré de trois enfants

Dont une fille, qui reprend tes traits et ton air

D’amabilité, de spontanéité et d’intelligence.

.

Lucy, je t’ai imaginée, en grand- mère avec

Tes sept  petits-enfants et, toujours, aussi

Vivante, pétillante, comme si le temps

N’avait de prise sur toi, ta destinée.

.

Enfant désiré est enfant qui danse

La valse de la vie, qu’il a, devant lui,

Et qui lui parait mouvement… éternel

Tant qu’il ne maîtrise pas bien le temps,

Lors il s’arrête, c’est pour lui d’en sourire.

.

Je me suis dit, parfois, qu’il faut

Laissé Lucie faire ce qu’elle veut,

À part ne pas se rendre en enfer,

Alors qu’elle vit dans un paradis.

.

Je le dis sans hésiter, je la connais

C’est la fille d’une amie … qui sait,

Que son prénom lui portera chance

Comme lumière et non en obscurité.

.

En vérité, grandissante, il  s’est avéré,

Qu’elle porte plus que bien son prénom

C’est à croire  qu’il lui était  prédestiné !

.

.

Épilogue

.

Lucy est, est-elle-même, et en tous points semblable

À des milliers d’autres filles

Elle s’est faite désirer  par ses deux parents, un seul,

Elle dépendra de leurs soins.

***

 Lors je dis  soins, j’inclus  en eux : tendresse, amour

Sans  lesquels  elle  ne  grandira

Faute d’avoir contacts charnels, paroles spirituelles,

Elle ne peut que s’isoler, s’étioler.

***

Le choix du prénom revêt pour elle son importance

Déjà les sons, puis significations

Lucy comporte, en elle, deux diphtongues… douces

Et signifiera  plus tard : lumière

***

Lumière, d’accord, pour intelligence et Lucie faire,

Mais  aussi  force  de caractère

Tant ne se construit qu’en s’opposant aux parents,

Traitée,  lors ado, de  Lucifer !

***

Forme féminine de Luc, Lucy reste indépendante,

Comptera que sur elle-même.

 Elle assume ses choix, ne restera en ambigu, flou,

Pour parents, c’est déjà ça !

.

.

773 – Calligramme    

 .

Lucy, je t’ai…imaginée,

Non, en fée,  enchantée,

Mais, en  enfant, désiré,

D’un père,  fort charmé,

De t’accueillir dans bras

Et, prendre soin, de toi !

.

LUCY,

Lucy, je t’ai … imaginée,

Avec  tes yeux, bleus, née,

Dans leur  lumière  irisée,

Miroite, ton âme, pâmée.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

En double de ma pensée,

En guide  de ma féminité

Jusqu’à l’être …   à l’orée.

JE T’AI

Lucy, je t’ai  … imaginée,

Lors  union,  consommée,

Entre  mon désir, projeté,

Et ta promesse de réalité.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Pour incarner,  ton père,

Toute sa poésie,  entière,

Encore plus, l’illuminer.

IMAGINÉE

Lucy, je t’ai… imaginée,

Je t’ai même …  réalisée,

Et, je te regarde grandir,

Avant te regarder partir.

.

Lucy, je t’ai … imaginée,

Comme   vraie  merveille,

Qui tinte,  à mes oreilles,

T’écoute  sans me lasser.

ENFANT

Lucy, je t’ai… imaginée,

Grain de folie et amorce,

D’un lien et qui me force

A t’aimer …  t’imprimer.

.

Lucy, tu as bien grandie,

Tu ressembles  à ton père,

Autant en grâce à ta mère

Mille fois,  encore : merci.

DÉSIRÉ 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

773 4

.

Chaque enfant fait

Partie  d’une  chaine

Génétique héréditaire,

Mais, imaginé, désiré !

.

Chaque enfant fait

Partie  d’une  chaine

Génétique héréditaire,

Mais, imaginé, désiré !

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré !

.

Symbolique 

.

Au moment

De la naissance

De l’enfant réel

Une confrontation va s’opérer

Avec l’enfant imaginé.

.

Le baby blues est un état dépressif

Qui va durer quelque jour ;

Il va s’agir de faire le deuil

De l’enfant que l’on a imaginé

Pour que l’enfant réel l’emporte.

.

L’enfant va naître forcément différent

De celui que ses parents avaient imaginé.

À la rencontre entre l’enfant réel et imaginaire,

Les parents vont élaborer tout un processus de deuil

De leur enfant idéal,  qui va leur permettre d’accueillir

Leur enfant réelet de l’aimer tel qu’il est, pour lui-même.

psyparinternet.fr/blog/26-L-enfant-imaginaire-et-l-enfant-reel

.

.

Fond

 .

Descriptif

.

773 – Lucy, je t’ai imaginée, enfant désiré  

  Alignement central / Titre  analogue / Thème  projection

Forme anneau /  Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : imaginé / Symbole de fond : désiré

.

Évocation 

.

773 6

.

Lucy sera née comme pur fantasme

D’enfant avec sa série de qualités.

Chaque enfant qu’on a ou a été,

Espérons-le imaginé, désiré !

.

Symbolique 

 .

Que l’on se voit bébé,

Père ou mère d’un bébé,

Ou bien encore en train d’assister,

Voire de vivre soi-même un accouchement,

Désirer bébé est un rêve très fréquent.

Mais, il se trouve, plus souvent, chez

Les rêveuses  que  chez  les  rêveurs.

.

Les  raisons  en  sont  évidentes  tant

La maternité a à voir avec la grossesse

Ce rêve  est-il, pour autant, à interpréter

Comme un désir d’enfant, de parentalité ?

Vous pensez cela lié à  l’instinct de maternité,

Parfois très contesté ? Oui, mais pas seulement.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un enfant est, le plus souvent, le fruit d’un rêve

Après un garçon, quoi de plus naturel que fille,

Ce dès la conception, on y pense : alea jacta est

Quelques parents le découvrent, lors naissance

Plus tard, lui procureront attention différente

Sans compter les soins, relations, l’éducation

Une fille n’est pas élevée comme un garçon

Souvent le père lui accorde préférence

Qui demeure parfois toute sa vie !

 .

.

Enfant imaginé, désiré, fusionné, cajolé

.

Scénario

.

Lucy serait une enfant des plus espiègles,

croquant en  la vie, à pleine dent et couettes,

et qui entrera bientôt dans la ronde des grands.

 .

Visuels et textuels >>

772 – L’enfant est une personne qu’on nomme !

Visuels et textuels >>

.

Enfant ceci, enfant cela

L’enfant  reste  un  partage

Lors un couple, bien s’entend

L’enfant devient le vrai otage,

Lorsqu’ un couple  se refend.

.

Il est reconnu  ou bien nié,

Lors,  simultanément,

Devient vrai trésor

Ou bien il sera

Déjà   mort !

.

Vrai que l’on  nomme  un  enfant,

Pour qu’il devienne une  personne,

Vrai  que l’ambiguïté  d’un  tel  mot

Ferait de lui aussi bien, tout ou rien.

.

Enfant comme personne, se façonne

Au  fil  des  mois … saisons … années,

Lors il prend tout ce qu’on lui donne

Sans avoir à le rendre,  à remercier.

.

Deux parents, avec seul enfant,

Et deux enfants, un seul parent,

Ne sont situations  comparables,

Laquelle  est la plus souhaitable.

.

Combien  de parents  préjugent

Garde enfant leur est attribuée

Par  une  justice,  qui  s’adjuge

Le droit  de  décider  trancher.

.

Car  la présence  des  parents,

Est très bien pour l’enfant né

Tant, seul l’amour sera juge

Si eux-mêmes se  déjugent.

.

L’enfant est  une personne :

Ne suffit pas qu’on le nomme

Pour le reconnaître en somme

Faut-il encore qu’on le façonne.

.

Enfant est bien  une personne ;

Adulte, le sera encore … plus

Il le prolonge, l’abandonne

Lors ne s’y  retrouve plus.

.

.

Extensions

 .

L’enfant était considéré, il n’y a pas si longtemps,

Comme une personne, à partir de trois ans.

Il faut dire aussi que mortalité infantile,

Ne suscitait pas d’attachement profond

Dès lors que l’enfant devait prouver qu’il

Était suffisamment résistant afin de durer.

.

Aujourd’hui, différent : on s’attache à l’enfant

Et on le considère en outre comme une personne

Bien avant sa naissance à l’annonce de sa présence

Au sein de la gestation, autres temps, autres mœurs.

Le concept de personne évolue aussi avec la religion :

Le nouveau-né devient une personne, en le baptisant

Et puis la science s’en mêle à son tour en découvrant

L’ADN des deux parents qui en forme un troisième,

Qui lui est propre et le conditionnera toute sa vie.

.

L’amour des parents intervient autant pour

Établir bons fondements d’une personne,

Pour la faire grandir, stagner, régresser

Que la génétique et l’environnement,

La culture et l’éducation et expériences acquises.

L’enfant n’est pas une page blanche ni un tableau noir,

Il est compétence et performance qui ne demande qu’à grandir.

.

Passer de l’enfant qui ignore  qu’il est un enfant

Mais répond vite à son prénom

À l’enfant qui sait qu’il a droit à son statut protégé

D’enfant dans toutes les situations,

À l’enfant qui est quelqu’un rendu capable de réfléchir

Et donc de prendre ses propres décisions

À l’enfant qui pense à son avenir, et, qui se rend compte,

Qu’il n’aura pas toujours ses parents pour lui.

.

La preuve, s’il en est que l’enfant

Est une personne : il a des droits !

On ne pourra faire ce qu’on voulant

De lui, avec lui : que ce que l’on doit !

.

Un adulte se définira par une autonomie

Acquise, peu à peu, auprès de lui et d’elle,

On dit même qu’il vole de ses propres ailes,

On dit même que, grand, il quittera son nid.

.

Petit, l’on perçoit, son caractère, tempérament,

Comme des fondements réels de sa personnalité :

L’enfant est une personne, quelqu’un qu’on nomme

Pour ce qu’il est, il était, et pour ce qu’il…deviendra !

.

.

Épilogue

.

L’enfant est  une personne … de toute façon :

Quant à savoir  à partir  de quand : question :

Certains diront que c’est dès qu’on le nomme

D’autres dès qu’il a conscience de lui-même !

***

Entre les deux, l’angoisse  du neuvième mois,

L’enfant se séparera, distinguera de sa mère :

L’identification sera donc un processus long :

On nait comme personne…devient quelqu’un.

***

Mais ne demandez pas à l’enfant, ce qu’il est :

Pour  lui, il n’est personne, sans père et mère,

Avant tout un problème d’éthique, de société,

Qui a toute son importance  pour avortement.

***

Et puis survient l’épineuse question du genre :

Totalement un garçon ou bien totalement fille,

Ou moitié moitié, corps de garçon, esprit fille :

Part de chaque restera en nous, de toute façon.

***

Être une personne nous est donné en naissant,

Lors être quelqu’un suppose qu’on le devienne,

Ce n’est pas tant qu’il faille penser et puis agir,

Par soi-même que se différencier, être unique.

.

.

772 – Calligramme    

 .

Enfant ceci    E  enfant cela

L’enfant reste   N    un partage

Lors un couple      F     bien s’entend

L’enfant devient     A       le vrai otage,

Lors un couple      N         se   refend.

Il est reconnu     T     ou bien nié,

Lors  simul     *     tanément

Devient    E    trésor

Ou bien   S      sera

Déjà       T mort !

.

Vrai que l’on  nomme  un  enfant,

Pour qu’il devienne une  personne,

Vrai que l’ambiguïté  d’un  tel  mot

Ferait de lui aussi bien tout ou rien.

Enfant comme personne, se façonne,

Au fil  des mois et saisons, des années

Lorsqu’il prend tout ce qu’on lui donne

Sans avoir ni à le rendre ni à remercier.

.

Deux parents,      U            avec un enfant,

Et deux enfants       N    Q    un seul parent,

Ne sont situations     E      U    comparables,

Laquelle est la plus      *        ‘     souhaitable.

Combien de parents      P        O       préjugent

Garde enfant leur est     E          N      attribuée

Par une justice, qui       R            *         s’adjuge

 Le droit de décider        S           *   N     trancher.

Car la présence des       O           *     O      parents,

Est très bien pour l’     N           *       M    enfant né

Tant, seul l’amour      N           *         M     sera juge

Si eux-mêmes se       E          *            E      déjugent.

.

L’enfant est              *   une personne :

Ne suffit pas            *   qu’on le nomme

Pour le recon           *    naître en somme

Faut-il encore        *       qu’on le façonne

Enfant est bien     *     *       une personne ;

Adulte, le sera     *           *      encore… plus

Il le prolonge,    *                 *    l’abandonne

Lors ne s’y  re   *                      *   trouve plus.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

772 4

.

Silhouette

D’un enfant

Vers ses trois ans  

Est déjà quelqu’un.

.

Enfant et quelqu’un vont ensemble

et l’on se doit de le traiter comme tel

Garçon et fille, pauvre/riche à égalité

tant et si bien que forme épouse le fond

A partir du moment où l’enfant

Porte son nom, il existe :

Il est quelqu’un en devenir tout en

L’étant, déjà,  à ce stade.

.

Symbolique 

 .

Dans le vécu de l’enfant,

Toute sa relation avec ses parents

Et son environnement, reste importante.

.

Comment se mettent en place les systèmes

De croyances, de ressentis, et nos modes

De fonctionnement issus de cet

Ensemble  de   forces,  et   qui

Vont  représenter  les   bases

Des vécus et  somatisations,

Que nous travaillerons tout

Au long de notre existence.

.

Passer de l’enfant qui sait

À l’enfant … qui est,  puis

À  l’adulte  qui  sera  à  la

Reconquête de l’enfant intérieur.

Source : lessymboles.com/seminaire/lenfant

.

Descriptif

.

772 – Enfant est personne qu’on nomme !  

  Alignement central  / Titre  analogue / Thème  identité

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : enfant / Symbole de fond : quelqu’un

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

772 6

.

À partir du moment où l’enfant

Porte son nom, il existe :

Il est quelqu’un en devenir tout en

L’étant, déjà,  à ce stade.

.

Symbolique 

.

Si tout va bien après 3 ans,

Il est inutile de chercher à

Fouiller la petite enfance.

S’occuper de la vie de

Quelqu’un qui ne vous le demande pas,

Cela serait  pathogène. C’est pour cela que

Je n’ai jamais soigné d’enfants sans leur accord.

«Tes parents s’inquiètent.  Est-ce que cela t’ennuie

De ne pas réussir en classe? – Oh non, ça m’est égal.

– Très bien; le jour où tu en éprouveras le besoin,

Tu réussiras, parce que tu es intelligent.

Y a-t-il autre chose qui t’embête?

– Je voudrais que ma petite sœur,

Elle ne soit pas née…

– Ça, c’est difficile.

lexpress.fr/informations/

l-enfant-est-une-personne

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

– Cet enfant c’est vraiment quelqu’un.

– Ah non, cet enfant ce n’est personne,

pas encore mais peut-être plus tard.

.

– Je voulais dire, déjà femme, homme.

.

– Ah oui, l’on jouerait là sur les mots.

.

– Ai connu dont le nom est personne

.

ça n’empêche, devenu quelqu’un.

.

– Arrêtes… t’es trop fort pour moi,

ou je confonds tout, bonhomme.

 .

 .

Est capable de penser

.

Scénario

.

Qu’il soit riche et beau

ou pauvre et bien, abimé par la vie

l’enfant reste une personne à part entière.

 .

Visuels et textuels >>

771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

Visuels et textuels  >>

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

 .

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

Si on pouvait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout pour éviter une délinquance

On corrigerait nos manques  et  trop-pleins

Pour que le monde soit  plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait cerveau  soit câblé

Dès  notre plus jeune âge,  et  pour l’éternité !

 .

Que fait-on des apprentissages non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que  l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que    tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle      plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui en société

Si elle l’accompagne, et s’il se met à sa portée.

 .

Cela veut dire : cerveau sensible à l’affectivité

Et pas seulement aux actes,  aux effectivités.

Un médicament par ci et    un autre… par-là

Ne peut résoudre tous les problèmes et cas.

 .

Réprimer, plutôt qu’éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix  ans : on y sera  encore !

Respect et amour  des autres … en prison

Sont des succès, ou retraits  pour de bon.

Récidive  à la sortie : deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de l’éducation ratée ?

 .

Faut-il mettre un enfant  dès trois ans,

En rééducation, l’enlever    aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs parents…qui ont

Oublié de les aimer par négligence, temps.

 .

Pour autant ils ne sont pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compressions, voire répressions,

Viennent à bout de mauvaise éducation.

Elles  s’accélèrent, elles  se détériorent,

Au point  on n’ose plus sortir  dehors :

De savoir qui aura raison  aurait tort :

Trop tard, société aura  perdu  le nord !

.

.

Extensions

 .

Contrôler la destinée de quelqu’un

Pour lui appliquer le sort qu’il mérite,

Dès l’enfance,  est un pari,  qu’il n’a pas la

Liberté d’évoluer dans un sens ou dans l’autre

Et qu’il restera conditionné par cette empreinte

De ses trois premières années, jugées décisives,

En supposant que sur le plan des statistiques,

Cela ferait l’objet d’une corrélation simple,

Que fait-on des sujets qui échappent !

 .

Trois ans, ce n’est pas neuf, dix-huit, trente-six

Il y a de l’eau à passer sous les ponts entre deux

Trouver le même à trois et à trente-six, suppose

Qu’il ait été non seulement programmé : câblé !

Je n’ai pas l’impression d’être, ni l’un, ni l’autre

Bien que je reconnaisse  des traits de caractère,

Nul n’aurait su prédire ce que je suis… devenu !

.

Qui je suis ne dit pas qui je serai

Tous les enfants sont prometteurs

Certains sont testés comme : HPI,

Comme haut potentiel intellectuel.

.

Ça ne veut pas dire : cursus brillant,

Tout dépendrait de ses motivations :

Émotion, affectif, est aussi important

Que la réussite : bonne scolarisation !

.

Élevé au milieu des cochons et des rats,

 Je n’étais pas né pour avoir un doctorat,

J’ai même raté mon bac… c’est tout dire,

Me voilà piqué d’un site propre à écrire !

.

.

771 – Calligramme

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

*********************************

*********************************

.

Si on pou    T    vait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout     O    pour éviter une délinquance,

On corrigerait nos     U      manques, nos trop-pleins

Pour que le monde soit       T         plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait         *           cerveau soit câblé

Dès notre plus jeune âge, et           P            pour l’éternité,

Que fait-on des apprentissages,       R          non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que        É        l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que         D       tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle        I         plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui   R    en société,

Si elle l’accompagne, et s’il se met    E   à sa portée.

                                       *

Cela veut dire : cerveau sensible  D   à l’affectivité

Et pas seulement aux actes   È    aux effectivités.

Un médicament par ci et   S     un autre… par-là

Ne peut résoudre tous  *   les problèmes et cas.

Réprimer, plutôt qu’  L  éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix   ‘   ans : on y sera  encore !

Respect et amour E    des autres … en prison

Sont des succès      N    retraits pour de bon.

Récidive  à la sortie   F    deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de    A  l’éducation ratée ?

Faut-il mettre un enfant   N     dès trois ans,

En rééducation, l’enlever   C      aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les   E  enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs  *  parents…qui ont

Oublié de les aimer par *  négligence, temps.

Pour autant ils ne sont   pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compres           sions,  répressions,

Viennent à bout de        mauvaise éducation.

Elles s’accélèrent,            elles  se détériorent,

Au point on n’ose              plus sortir dehors :

De savoir qui aura            raison  aurait tort :

Trop tard, société                a  perdu  le nord !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Je ne sais pas vous,

Mais  je vois  figurine

Play Mobil avec une valise

Afin de partir en voyage ?

.

Évocation 

.

771 4

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Réceptacles de symboles désaffectés,

Elles  retrouvent  toute  une symbolique

À l’œuvre dans la socialisation de l’enfant

Et plus encore dans la création artistique.

.

Leur langage, multiple, garde toujours

Une orientation, jugée primordiale :

Celle  de   servir   d’intermédiaire

Significatif entre deux mondes.

.

Des objets hybrides entre

Le vrai et le simulacre,

L’animé  et  l’inanimé,

Le jouet  et  le  fétiche,

Le sacré  et le  profane,

Les poupées, figurines,

Ne  se livreront  que dans

L’ambiguïté de leur nature,

De leurs fonctions et de leurs pouvoirs.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

Descriptif

.

771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

  Alignement central  / Titre  serpente / Thème  destinée

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : figurine / Symbole de fond : valise

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

771 6

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Valise symbolise

Le  poids   du    passé,

Des habitudes psychiques,

Des   souvenirs  enfouis   qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise  un ou  deux bras,

Empêchant l’action et elle représente

Tous les attachements affectifs qui nous

Encombrent, les comportements obsolètes,

Les us et coutumes    d’un  autre   temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter, voire

De s’alarmer voire de dépenser

L’énergie pour la retrouver.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Hyperactifs, imaginatifs, toujours remuants,

Ou sage comme une image, disent les parents,

Redisent tous les autres membres de la famille.

.

À choisir, qu’est-ce qui serait, le mieux, le pire :

Une éducation, à la chinoise, ou, à la suédoise ?

.

Méfiez-vous des réponses en projection hâtive,

Un enfant pourra reproduire schéma familial,

Ou tout faire pour y échapper par autonomie

Assurée, assumée qui en fait quelqu’un autre.

 .

.

Enfant : cerveau plastique

.

Scénario

.

Prédire  qu’il  aimerait ceci et détesterait cela,

quels avis on donnerait à  son conseil  de classe,

ou s’il ferait, plus grand, délinquant, de la  prison.

 .

Visuels et textuels  >>

770 – L’enfant passera des larmes aux rires

Visuels et textuels  >>

             .

L’enfant rit

Puis soudain

Enfant pleure,

Sans qu’il y ait

Eu  un malheur

.

Humeur, n’étant

Pas encore  fixée,

Elle tangue, roule,

Selon   son   idée !

.

Car, dès que  cela lui

Échappe,  est étranger

Il prend de  suite, peur

Il tient  à le manifester,

Bruyamment  en pleurs

En réclamant   douceur.

.

Une fois dans  les bras,

De mère conso  latrice

Il se calme  et   il rit

Comme   E * ravi

.

L’enfant passera du rire aux larmes

Comme si…les instants précédents

Avaient fait…peu d’impressions

Sur lui, sur son tempérament.

.

L’enfant passe d’inertie à l’action,

Est là, regarde, contemplation :

Il mélange acte et imaginaire,

Réalité abstraite, arbitraire.

.

L’enfant est innocent ou pervers,

Parfois les deux, le contraire,

Il est jaloux, coupable, fier

Demain autant que hier.

.

L’enfant est un adulte miniature,

Qui apparait, adulte immature,

Enfant surprend de logique

Tout autant de magique.

.

Arrêtez : l’enfant est ce qu’il est,

Ce que nous aussi, en faisons,

Il a, à la fois, tort et raison,

Tantôt génie, tantôt benêt.

.

Si l’enfant vous pose problème,

C’est qu’il cherche ses limites,

Et si en tout, il vous…imite,

C’est qu’il vous bien aime.

.

Observer l’enfant, vous verrez

Homme miniature en entier,

Qui s’inscrit et se construit

En ses rêves, réinvestis.

.

Terminé, non, restant enfant,

On ne termine jamais d’être

Y a toujours un peut-être

Se conjuguant autant.

.

.

Extensions

 .

L’enfant, bébé, réagit

Comme un animal, qu’il est,

Et un animal en outre prématuré.

Il manifeste ses émotions sans filtre

Ni interprétation et au premier degré.

Qu’il passe du rire aux larmes n’a rien

D’anormal, il évacuera  ses  tensions

Les manifestera comme il les sent.

Simple fait de revenir au contact

De sa mère le rassure tant

Il fait entièrement corps

Avec elle et la lecture

De l’expression souriante

Sur son visage suffit à le calmer.

Le danger s’il existe, n’est plus pour lui.

Un visage étranger le perturbe : même si ce

Dernier sourit, c’est pas l’empreinte qu’il attend.

.

Crier, pleurer, verser des larmes

 Est aussi naturel et fréquent

Chez le tout jeune enfant

Que rire et sourire

Faut se le dire

Lors des signes

Avant ….. coureurs

Se profilent sur visage,

De lecture, compréhension,

Directes, il faudra les compenser.

.

L’enfant est une éponge :

Il absorbe tout ce qu’il voit

Ce qu’il sent, ce qu’il ressent,

Sans recul, au premier degré !

.

On lira, sans cesse, sur ses airs,

Ses émotions de nature primaire,

Il n’en a pas encore de secondaires

Avant trois/quatre ans, langagières.

.

S’il ne développe, entretient émotions,

Il y aura comme un soupçon d’autisme

Pour autant il ne faut pas d’alarmisme :

L’enfant changera vite lors socialisation.

.

.

Épilogue

.

On dit que l’enfant, petit, est ceci,

Quand d’autres prétendent, est cela,

Pour autant, on ne dit  n’importe quoi,

D’autant que tous, enfant, sommes ravis.

***

Il est vrai qu’avant trois ans, il n’est pas fini,

Il y a tant de changements qui se feront en lui,

Que ses humeurs, avec parfois un rien, varient :

Toutefois il saura ce que pleurs et rires nous dit.

***

La différence avec nous, qui sommes conscients

De nos états mentaux, états sensitifs, intérieurs

Nous ne passons pas de l’un à l’autre aussi vite

Ni aussi souvent : certains ne pleureront plus.

***

N’apparait la palette de toutes nos émotions,

Que plus tard, avec le contrôle d’expressions

Cela, de manière universelle en interaction

Qui nous fera dire, n’y a pas qu’imitation.

***

Le bébé, réagira au visage qu’il connait

Par un rire,  ne connait pas le sourire,

Et devant visage inconnu, il l’ignore,

Ou manifestera sa peur par pleurs.

.

.

770 – Calligramme

.

                        L’enfant  D  rit

                       Puis sou  U   dain

                      Enfant   *    pleure,

                  Sans   R    qu’il y ait

                Eu     I    un malheur,

           Hu     R  meur, n’étant

        Pas    *  E    encore  fixée,

     Elle     E    *    tangue, roule,

  Selon    N         A      son   idée !

Car, dès   F             U   que  cela lui

Échappe,   A                 X   est étranger

Il prend de  N                   *       suite, peur

Il tient à le   T                       L manifester,

Bruyamment  *                    A    en pleurs

En réclamant   P                R     douceur

Une fois dans   A             M    les bras

De mère conso  S        E    latrice

Il se calme et  S      S     il rit

Comme   E * ravi

.

**********************************

L’enfant passera du rire aux larmes

Comme si…les instants précédents

Avaient fait…peu d’impressions

Sur lui, sur son tempérament.

.

L’enfant passe d’inertie à l’action,

Est là, regarde, contemplation :

Il mélange acte et imaginaire,

Réalité abstraite, arbitraire.

.

L’enfant est innocent ou pervers,

Parfois les deux, le contraire,

Il est jaloux, coupable, fier

Demain autant que hier.

.

L’enfant est un adulte miniature,

Qui apparait, adulte immature,

Enfant surprend de logique

Tout autant de magique.

.

Arrêtez : l’enfant est ce qu’il est,

Ce que nous aussi, en faisons,

Il a, à la fois, tort et raison,

Tantôt génie, tantôt benêt.

.

Si l’enfant vous pose problème,

C’est qu’il cherche ses limites,

Et si en tout, il vous…imite,

C’est qu’il vous bien aime.

.

Observer l’enfant, vous verrez

Homme miniature en entier,

Qui s’inscrit et se construit

En ses rêves, réinvestis.

.

Terminé, non, restant enfant,

On ne termine jamais d’être

Y a toujours un peut-être

Se conjuguant autant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

770 4

 Une sorte de torche olympique

Sur un transfert entre deux sites,

Pile d’expressions possibles en bas

basée sur flamme d’émotions en haut

 .

Son expression est changeante au gré

Du vent, événement.

L’enfant ne maitrise, n’anticipe point,

Ses émotions.

 .

Symbolique

 .

Les enfants inventent,

Racontent et symbolisent

Leurs expériences à travers des histoires.

Ils le font à travers leurs jeux ou leurs dessins,

Dans lesquels ils représentent une réalité issue

De l’imitation ou de leur imagination.

.

Les géants, les poupées ou les fées,

Ont, souvent, des  rôles  principaux,

Fréquemment basés sur leurs parents,

Frères et sœurs, membres famille amis.

Lors la fonction symbolique chez l’enfant,

L’aide à générer ses moyens d’expression,

C’est souvent la base pour résoudre un conflit

 Avec le monde des adultes.

etreparents.com/limportance-de-la

fonction-symbolique-chez-les-enfants

.

Descriptif

 

770 – L’enfant passe du rire aux larmes

  Alignement central  / Titre  analogue / Thème  humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : expressions / Symbole de fond : émotions

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

770 6

.

Son expression est changeante au gré

Du vent, événement.

L’enfant ne maitrise, n’anticipe point,

Ses émotions. 

 .

Symbolique 

 .

Il existe une théorie

 «Émotions de base :

La Joie, Tristesse, Peur,

Colère, Dégoût, Surprise.

Les émotions secondaires,

La nostalgie par exemple,

Sont des mélanges des

Émotions de base.

.

On parle d’émotions mixtes

Pour les émotions secondaires.

Par exemple, d’après Paul Ekman

La honte  est  une émotion mixte :

Un mélange de peur et de colère,

Bloquée ou retournée contre soi

Source : Wikipédia Émotion

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Labilité définie comme propension

À changer, à bouger, à être mobile

Pour l’expression, pour la position,

Comme passer  du rire aux larmes,

Comme être sur le ventre, sur le dos

Tant il ne peut s’empêcher de réagir

Manque de contrôle et immaturité,

Déclenchant sensations de danger.

 .

.

Que d’émotions vives

.

Scénario

.

Enfant, ça pleure fort, au moindre mal, forcément

mais ça rie aussi de rien, ou de pas grand-chose,

et parfois il est entre les deux : sur le point de…

.

Visuels et textuels  >>

769 – C’est l’enfant qui fait devenir parents

Visuels et textuels  >>

.

Éteint

É-tin-celle

De fécondation,

Moment où se joue

Instant où nouvel être

Commence à apparaitre,

Deux partenaires parents.

 Hormis imprévu, accident

Disparition et avortement

Si tout va bien : bonheur,

Pour nos deux géniteurs.

.

L’un voulait…. l’autre pas…. ou moins

Voilà que devant … bébé, il … devient gaga

Et elle se révèle …… avec instinct maternel,

L’enfant les force….. à choix existentiel.

.

C’est l’enfant qui fait

Devenir parents, en vrai

C’est pas l’enfant qu’on fait

Il nait comme une étincelle

En ventre d’une jouvencelle,

Fécondée par le mâle en elle.

Ses spermatozoïdes évoluent,

Vers un ovule à portée de vue :

Premier   qui est arrivé, réussit

Une percée en lui, percée de vie.

Il était temps autres s’amoncellent

En nombres, et, autour de lui, d’elle.

L’adn est dé-doublé  est  reprogrammé

Et à présent divisé, méiosé  démultiplié !

Nouvel être issu d’œuf humain, vient naitre

À une vie, commence voyage chez les terriens,

Neuf mois  en capsule avant sortir de sa lune,

Gémissant, en étonne, plus d’un, plus  d’une.

C’est parti pour les dix-sept à vingt-cinq ans

Pour soins  physiologiques psychologiques

Sans une éducation trop  systématique.

Sur vous fait premières de lait dents,

Dents pour mordre  dans la vie

.

Cycle,  recommencé  lui aussi

Désiré  d’un enfantement

Des fois  …  accidenté.

Enfant que l’on fait,

Est  qui nous plait,

À  ce qu’il  parait,

Nous renaitrait,

C’est bien fait,

C’est parfait,

Et ça se fait

C’est vrai

Ou…ais

VVV

.

.

Extensions

 .

L’enfant qu’on fait

Et  qui nous plait,

À ce qu’il parait,

Nous renaitrait,

Devenu grand-parent,

Et que l’on jouera avec lui.

.

C’est bien fait, c’est parfait

Quand ça se fait, c’est vrai, ouais,

Que c’est le plus beau cadeau qu’on ait.

.

Même s’il nous prend une partie de notre vie,

On ne le regrette jamais : c’est l’enfant qui fait

Devenir parents, suite à une longue maturation

Ou préparation, par accident ou par la force

Des choses mais au final, qu’importe

Si la mue est réussie.

.

Il y a comme un changement radical, d’avoir un enfant.

Rien ne sera plus, désormais, tout à fait, comme avant !

Pour être passé par là, je le confirme

Et c’est le premier qui vous… baptise,

Pour entrer, avec lui, en communion,

Pour la vie entière sinon une portion.

Après, y a parents et parents : c’est normal, c’est animal :

Y a ceux qui vous couvent, ceux qui vous…autonomisent.

Souvenez-vous de votre propre enfance

Vos parents vous suivaient partout ou lâchaient la bride.

.

L’enfant est un bonheur

Et une charge… immense,

L’enfant est accroche-cœur,

Lors une occupation intense.

.

On n’est jamais assez préparé,

À devenir parents, en âge d’être,

Certains, trop tôt, ne savent faire,

D’autres très tard, le materne trop.

.

Y-at-il de bonnes, mauvaises mères,

Des mères délaissant, faisant misère

Y-at-il de bons et de mauvais pères,

Qui n’aiment, n’aident leur enfant !

.

Renier ses parents, arrivé grand,

Couper les ponts sans nouvelles

Suppose de mauvais parents

Amour n’a rien d’éternel !

.

.

769 – Calligramme  

.

Éteint

É-tin-celle

De fécondation,

Moment où se joue

Instant où nouvel être

Commence à apparaitre,

Deux partenaires parents.

 Hormis  imprévu, accident

Disparition et avortement

Si tout va bien : bonheur,

Pour nos deux géniteurs.

.

L’un voulait…. l’autre pas…. ou moins

Voilà que devant … bébé, il … devient gaga

Et elle se révèle …… avec instinct maternel,

L’enfant les force….. à choix existentiel.

.

C’est l’enfant qui fait

Devenir parents, en vrai

C’est pas l’enfant  qu’on fait

Nait comme  E      une étincelle

En ventre d’u  N    ne jouvencelle,

Fécondée par    F      le mâle en elle.

Ses spermato      A        zoïdes évoluent

Vers un ovule        N         à portée de vue,

Premier                    T               arrivé, réussit

Une percée en    *     lui,     *         percée de vie.

Il était temps     N      autres    Ê      s’amoncellent

En nombres     O        et autour      T      de lui, d’elle.

L’adn est        U           dé-doublé         R  reprogrammé

Et à présent  S           divisé, méiosé       E    démultiplié !

Nouvel être  *          issu d’œuf humain,     *     vient naitre

À une vie,     F       commence voyage chez  P     les terriens,

Neuf mois    E      en capsule avant sortir   A        de sa lune

Gémissant   R      en étonne, plus d’un     R    plus   d’une.

C’est parti,  A      pour les dix-sept à    E  vingt-cinq ans

Pour soins  I       physiologiques     N psychologiques

Sans une    T   éducation trop    T systématique.

Sur vous   * fait premières  * de lait dents,

Dents    *  pour mordre  *  dans la vie

.

Cycle,  recommencé  lui aussi

Désiré  d’un enfantement

Des fois  …  accidenté.

Enfant que l’on fait,

Est  qui nous plait,

À ce qu’il  parait,

Nous renaitrait,

C’est bien fait,

C’est parfait,

Et ça se fait

C’est vrai

Ou…ais

VVV

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

769 4

.

Une pelote de liens

Génétiques en fuseau

D’une hérédité dite sexuée

Conception liens de parenté.

 .

Cela, bien avant sa naissance … 

À sa conception même,

C’est l’enfant qui tisserait un lien

À vie entres ses deux parents.

.

Symbolique 

.

Avoir un enfant heureux, épanoui,

Armé pour affronter la vie…

C’est là le vœu le plus cher de tous les parents,

Avant même la conception.

.

Si l’éducation, l’amour et le soutien apportent

Certaines clés à l’enfant dès

Ses premières années, on pense moins souvent

Que la grossesse, la naissance

Pourraient avoir un impact sur la personne

Qu’il deviendra plus tard.

.

Pour Lise Bartoli, psychologue clinicienne,

Hypnothérapeute et auteure de

Dis-moi comment tu es né, je te dirai qui tu es

(Éditions Payot Psy), cette période

Est pourtant essentielle au bien-être immédiat

Et à long terme du futur bébé.

laurencepernoud.com/grossesse/psychologie-

femme-enceinte/personnalite-estime-soi

.

Descriptif

.

769 – L’enfant nous ferait être parents  

  Alignement central  / Titre  analogue / Thème  enfant

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : naissance / Symbole de fond : lien

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

769 6

.

Cela, bien avant sa naissance … 

À sa conception même,

C’est l’enfant qui tisserait un lien

À vie entres ses deux parents.

.

Symbolique 

.

Un bébé qui développe

Un lien  d’attachement

Stable et sécurisant avec

Ses parents  et  durant les

Premières années de sa vie

Aura plus de chances d’être

Bien équipé pour gérer les

Situations difficiles tout

Au long de sa vie.

.

Au contraire, un bébé

Qui n’a pu former ce lien étroit

Avec des adultes et  significatifs

Pourrait  avoir  des   difficultés

À s’adapter à la vie de groupe.

L’attachement  serait  même

Un élément le plus essentiel

 À la survie d’être humain.

Source : naitreetgrandir.com/fr/

etape/0_12_mois/viefamille

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Pour certains un lien s’établit avant,

d’autres pendant, d’autres après

la naissance de leur enfant !

La mère prend de l’avance

sur le père qui débarque

elle l’a porté, fait naitre

et elle nourrit au sein

le père donne le bain,

alternance le change.

 .

.

Un et deux puis trois et quatre

.

Scénario

 .

Le bébé se porte bien pour son premier anniversaire

sans compter les suivants en devenant un bel enfant,

et deux jumelles ne pèsent pas trop sur leurs épaules.

.

Visuels et textuels  >>

768 – L’enfant naît comme liesse des parents

Visuels et textuels >>

.

Enfant

 Qui   nait

Fait   la joie

Des    parents,

Tant    tout il est

Un  nouvel   espoir

Nouvelle    aventure,

Nouvel  être  sur Terre,

Nouveau rire, en maison.

Il est encore un prématuré,

Vu nombre de mois où il nait

De même  qu’il est  prématuré,

De  savoir  ce  qu’il  deviendrait,

S’il était né, ailleurs, d’autre cité,

De parents riches voire miséreux.

.

L’enfant  nait,  comme  une liesse,

Des  parents, qui  le reconnaissent,

Comme un  être encore prématuré,

Qu’il faudra bien sûr accompagner,

Maintenant et, toute sa vie, durant.

L’enfant nait comme une promesse,

D’une aventure,  et nouvelle adresse

De soins  et  d’amours  à  dispenser,

De craintes  voire  espoirs  à cerner,

Ce n’est pas  qu’une  page  blanche :

Ce  ne  sera  pas, non plus, un  ange.

.

L’enfant nait comme tempérament,

Se transforme au contact de parents

En caractère qui s’affirme, s’oppose,

Mais, ce ne sont  que jeux, qu’il ose,

Il sait qu’il sera soutenu et toujours,

Et qu’il est fruit d’un très bel amour

Enfant nait en ayant un beau destin

Que, peu à peu, et seul,  il fera  sien,

Parmi d’autres, son propre chemin,

Et  ce, jusqu’à ce qu’il le sente bien,

Parents  sont  ainsi  récompensés !

 .

Quoi, de plus beau, que  de donner

La vie sinon que de la transformer

En valeurs,  en bonheurs, en arme

Pour se défendre contre vacarme

Du monde lors quittant le cocon

Familial, où  tout  tourne rond.

Enfant, que je ne connais pas,

D’yeux noirs, verts, ou bleus,

Aux  sourires, faciles,  déjà,

Fait rire le frère anguille,

En charmante famille

Rayonnant joyeux

Il vous  ouvre

Une  porte.

.

.

Extensions

 .

L’enfant nait comme liesse,

Et de parents qui l’ont désiré,

Et qui ne pensent qu’à le choyer

Comme le plus beau des cadeaux

Que la nature a offert pour passer

Le restant de leur vie sur la Terre.

.

L’enfant rendra, toujours, ce qu’on

Lui donne, d’une manière ou autre

En présence, en soins, attachement,

Amusement, bien avant qu’il soit grand,

Et longtemps après avoir quitté ses parents.

.

Il ne le donne pas en argent mais en sentiment,

En attachement, partageant enfants petits-enfants.

.

L’enfant ne saura pas qu’en naissant,

Il fait une  joie immense à ses parents,

Il se contentera  d’être là,  l’air  content,

Comptant  sur eux, mais, cela est animal,

L’un, l’autre comme son seul lien parental,

Qu’il ressent comme comportement normal.

Cette relation, de totale confiance, le grandit.

Il ne le sait pas bien  encore, mais il y souscrit,

Et si on le laisse seul, on l’abandonne, il dépérit.

.

L’enfant est loin d’être une page blanche

Ne serait-ce que par génétique, hérédité !

.

Ensuite il reconnaitrait la voix de sa mère,

Il a déjà quelques expressions, émotions !

.

Ensuite il décode la joie  de ses parents,

Comme un bien être très réconfortant.

.

Ensuite, il criera  quand il aura faim,

Il pleurera en cas de gêne, abandon.

.

Enfin, il observe tout l’entourage,

Sans compter l’environnement.

.

.

768 – Calligramme   

.

Enfant

 Qui   nait

Fait   la joie

Des    parents,

Tant    tout il est

Un  nouvel   espoir

Nouvelle    aventure,

Nouvel  être  sur Terre,

Nouveau rire, en maison.

Il est encore un prématuré,

Vu nombre de mois où il nait

De même  qu’il est  prématuré,

De  savoir  ce  qu’il  deviendrait,

S’il était né, ailleurs, d’autre cité,

De parents riches, voire miséreux.

.

L’enfant nait, E    comme une liesse,

Des parents,  N   qui  le reconnaissent

Comme un   F   être encore prématuré

Qu’il faudra  A   bien sûr accompagner

Maintenant    N  et toute sa vie durant.

L’enfant nait     T       comme promesse,

D’une aventure      *      nouvelle adresse

De soins et d’amours     N    à dispenser,

De craintes et d’espoirs,   A      à cerner :

Ce n’est pas qu’une page    I      blanche :

Ce ne sera pas non plus,   T      un  ange !

.

L’enfant nait comme   J     tempérament,

Se transforme au     O contact de parents

En caractère qui     I   s’affirme, s’oppose,

Mais, ce ne sont    E     que jeux, qu’il ose,

Il sait qu’il sera    *   soutenu et  toujours,

Et qu’il est fruit  D     d’un très bel amour

Enfant nait en    E  ayant un  beau destin

Que, peu à peu  S      et seul,  il fera  sien,

Parmi d’autres  *      son propre chemin,

Et ce, jusqu’à    P   ce qu’il le sente bien,

Parents  sont    A   ainsi  récompensés !

R  ….…..

Quoi, de plus  E     beau que de donner

La vie sinon   N que de la transformer

En valeurs,   T en bonheurs, en arme

Pour se dé  S fendre contre vacarme

Du monde *  lors quittant le cocon

Familial,    où  tout  tourne rond.

Enfant,  que  je ne connais pas,

D’yeux noirs, verts, ou bleus,

Aux  sourires, faciles, déjà,

Fait rire le frère anguille

En charmante famille

Rayonnant joyeux

Il vous  ouvre

Une  porte.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

768 4

.

Une forme étrange

 Comme une bactérie

Longue, et  oblongue,

Une graine, unicité ?

.

Une cellule, fécondée, unique,

qui se divise en deux, plusieurs

donnant naissance au meilleur

la forme épousera bien le fond

.

Une graine d’humain,

Ça ne pousse pas en terre : en utérus.

Il y a loin d’une unicité

Cellule à des milliards, pour l’humain !

 

Symbolique 

 

Pour mère nature,

L’essentiel est la graine,

Des graines ou des noyaux.

Du  point  de  vue  symbolique,

La graine, le noyau, c’est l’esprit.

La chair, c’est l’espace  pour  l’âme

Lors la peau, l’enveloppe matérielle,

Le corps physique, qu’on voit, touche.

L’homme  véritable n’est  pas  le corps

Mais ce point imperceptible qui est là,

Quelque part au-dedans et qui pense,

Qui aime, qui crée et qui vit sa vie.

groups.google.com/forum/#!

topic/francom.esoterisme

.

Descriptif

.

768 – L’enfant nait comme joie des parents 

  Alignement central   /  Titre  serpente  /  Thème  enfant

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : graine / Symbole de fond : unicité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

768 6

.

Une graine d’humain,

Ça ne pousse pas en terre : en utérus !

Il y a loin d’une unicité

De cellule à des milliards, pour l’humain !

  .

Symbolique 

.

Le problème des rapports

De l’appareil neuropsychique

Avec le tout de tout l’organisme

Serait maintenant clairement posé

Grâce aux progrès ayant été réalisés

Dans recueils des connaissances des

Communication s… intercellulaires.

En dépit de la complexité  des liens

Qui unissent les milliards de cellules

Constituant  le corps de l’être humain.

Les  deux  caractéristiques …  essentielles

Des êtres pluricellulaires sont unité, unicité.

Ces caractéristiques indissociables se retrouvent

À tous les niveaux et de structures  et de fonctions,

Que celles-ci soient ou non qualifiées de psychiques,

Que l’on considère l’organisme simplement comme

Un ensemble intégré ou comme une personne.

cairn.info/l-homme-fou–9782130461623-page-151

 .

 .

Corrélations

Fond/forme

.

En culture biologie, il n’y aura pas

De bonnes ou de mauvaises graines

Il n’y aura que des graines tout court.

.

C’est l’homme si ce ne sont les animaux,

Qui les séparent et puis les sélectionnent :

L’enfant ne sera pas la graine,  sera est issu

De deux germes des parents, qui ont fusionné

Pour donner troisième germe mâle ou femelle,

C’est la loi de la nature qui prévaut et renouvelle.

 .

.

La joie au rendez-vous !

.

Scénario

.

Il est bien vivant, et curieux de tout, ce bébé,

ses parents sont, pour lui, des plus attentionnés,

et surtout sa mère qui ne tarit d’éloges à son sujet.

 .

Visuels et textuels >>

767 – Il n’y avait rien et soudain quelqu’un !

Visuels et textuels  >>

.

Étonnant, fantastique…

Et finalement merveilleux,

De rien, de pas grand-chose,

Quelque  chose  de  minuscule,

Devient spécimen d’être humain,

Développe programme génétique,

Qui sera générique et spécifique,

Et en lequel, chacun s’inscrira

Quel chacun se reconnaitra,

Chacun, sa vie, réussira

Peut-être en tous cas

Rien  n’est  joué.

.

Au        départ,

Il     n’y     avait

Rien  et soudain

Il  y a   quelqu’un.

Quand l’enfant nait,

L’enfant,  rien,  ne sait,

Enfant, sans cesse, renait,

Enfant apprend ce qu’il est !

.

Il  n’a  rien  d’une  page  blanche,

Et quand sa mère vers lui s’épanche,

Il possède déjà ses neuf mois d’existence

Et niché  dans son ventre, où il se balance,

Enfant capte tous mouvements, formes ici,

Qui surgissent  en  nouvel  environnement :

Enfant  réagit  par  ses sourires, pleurs, cris

En créant  émotion, empreinte,  sentiment !

.

Il est faux de penser  qu’enfant  est  bien né,

Une fois pour toutes, un jour  du calendrier,

Il nait chaque jour en lui autant qu’en nous

D’un désir qui ne finirait pas de naitre fou,

Sa pensée se forme peu à peu, en séparant

Ses sensations de l’intérieur,  d’extérieur.

.

Quand il rit, rit-il vraiment  de bonheur,

Ou de celui produit miroir des parents.

Ses pages se remplissent  et s’effacent,

Ce sont essais, premières  sont traces,

Conforte intimes réactions, relations

Avec ses deux parents, progressions.

.

Il faut être fou pour faire un enfant

Et bien plus pour le rester, rebelle,

Notre monde réel bien trop cruel,

Pour faire l’enfant éternellement

À  autres  réactions, froissées,

À  d’autres  pages, raturées,

Enfant, se  crée  et  se fait

Bien   après   qu’il   nait,

Évanescent,    naissant,

Enfant en tous cas, est.

.

.

Extensions

 .

Il n’y avait rien

Et puis soudain

Un très fort lien,

Et qui vous tient

Vingt ans  durant

Très  attaché à lui,

Comme à la prunelle

De vos yeux afin qu’il

Réussisse dans la vie

Et réussisse sa vie.

Si rien n’est écrit,

Rien n’est blanc,

Tout est devant,

Et tout est enfant,

Fruit papa, maman.

.

Conçu, attendu, venu : un peu comme veni, vidi, vici

Pour : je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, de Jules César.

Sans atteindre de telles hauteurs et rapidités de vues,

L’enfant est déjà une personne à sa conception même

Viable, entière, divine : cela se discute et se dispute.

Je n’entrerai pas, ici, dans un tel débat de survie

À tout prix car c’est à la loi de le déterminer

Cela n’enlève rien au principe de fond :

Enfant nous ferons, est, aimons !

.

J’imagine, moi aussi, avoir été

     Désiré,  conçu,  attendu et choyé :

        Troisième enfant après deux sœurs,

           Beau garçon cette fois, quel bonheur !

.

            Ne me souviens de rien, quel dommage

           Peut-être d’avoir été, longtemps bercé,

         Ou d’avoir entendu voix haut perchée

         De ma mère,  comme dans un nuage.

.

       Rien, soudain quelqu’un, attention :

     C’est au moment de la fécondation

     Et non de la naissance, apparence,

    Qui fonde, socialement, existence.

.

.

767 – Calligramme   

.

  Étonnant, fantastique…

   Et finalement   merveilleux,

    De rien, de pas  *  grand-chose,

    Quelque chose  R  de  minuscule,

         Devient spécimen I    d’être humain,

          Développe program  E  me génétique,

        Qui sera générique et  N  spécifique

        Et en lequel, chacun *  s’inscrira

       Quel chacun se reconnaitra,

   Chacun, sa vie, réussira

  Peut-être en tous cas

 Rien n’est joué

 Au       départ,

   Il     n’y    avait

       Rien  et soudain

           Il  y a   quelqu’un.

               Quand l’enfant nait,

                     L’enfant,  rien,  ne sait,

                          Enfant, sans cesse, renait,

                               Enfant apprend ce qu’il est !

                                    Il n’a rien  d’une page blanche,

                                              Et quand sa mère vers lui s’épanche,

                                                     Il possède déjà ses neuf mois d’existence

                                                           Mais niché dans son ventre où il se balance

                                                          Enfant capte tous mouvements, formes ici

                                                               Qui surgissent en nouvel environnement……

                                                          Enfant réagit par ses sourires pleurs, cris

                                                              En créant émotion, empreinte,  sentiment.

                                                                Il est faux  de penser qu’enfant  est  bien né

                                                                    Une fois  pour toutes,  un  jour  du  calendrier,

                                                                     Il nait chaque jour, en lui, autant   * qu’en nous,

                                                                       D’un désir qui n’en finirait pas E    Q    naitre fou.

                                                                      Sa pensée se forme, peu à peu T       U  en séparant

                                                                      Ses sensations de l’intérieur,  *           E   d’extérieur.

                                                                   Quand il rit, rit-il vraiment  S               L  de bonheur,

                                                                  Ou de celui produit miroir  O                Q des parents.

                                                                   Ses pages se remplissent    U                  U  et s’effacent

                                                                   Ce sont essais, premières     D                       sont traces

                                                               Conforte intimes réactions     A              U     relations

                                                           Avec ses deux parents, pour pro I          N gressions.

                                                    Il nous faut  être fou  pour  faire  N  un  enfant

                                            Bien plus, encore, pour le rester, *  rebelle

                                      Notre monde réel est bien trop cruel

                               Pour faire l’enfant éternellement.

                        À autres réactions, froissées,

                     À d’autres pages, raturées.

                   Enfant, se crée  et se fait

                   Bien  après  qu’il  nait !

                   Évanescent,   naissant.

                      Enfant en tous cas est.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

767 4

.

Une silhouette

de femme avec bébé,

Enceinte huit mois,

Et vue de profil !

.

Tant déjà, en le ventre de sa mère,

Bébé devient quelqu’un !

Enceinte en termes de personne,

Enceinte en termes de bébé.

  .

Symbolique

.

Les rêves où apparaissent

Des bébés sont des rêves positifs.

Présence nouvel être est source de joie.

Le bébé est symbole de vie, d’humanité,

De transmission, d’évolution.

.

Ce bébé, c’est une partie

De votre être qui vient d’apparaître.

Comme toute forme de vie nouvelle,

Elle reste encore  des plus fragiles.

Il faudra donc être très vigilant,

.

Veiller à ce que s’épanouisse

Cette nouvelle facette de

Votre personnalité.

tristan-moir.fr/bebe

.

Descriptif

 

767 – Il n’y avait rien et soudain quelqu’un ! 

  Alignement central   /  Titre  analogue  /  Thème  temps

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : bébé / Symbole de fond : enceinte

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

767 6

Modifier le sens de l’image

.

Tant déjà, en le ventre de sa mère,

Bébé devient quelqu’un !

Enceinte en termes de personne,

Enceinte en termes de bébé.

.

Symbolique

.

Femme enceinte

 Est pure  incarnation

    De la beauté, la féminité

Et surtout de l’élégance

Ce serait encore plus vrai.

    Son ventre n’est pas un défaut

             Qu’elle se doit cacher, au contraire,

               Une partie qui doit être mise en relief.

                Afin de mettre en valeur sa silhouette,

            Et son ventre en alliant harmonie et

       Élégance de la future maman est

   Doit être censée être informée

 En permanence de tendance

De la mode pour sublimer

Sa taille et  se dandiner

Avec une belle aisance.

vetement-grossesse.org/une-femme

-enceinte-est-symbole-de-feminite

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une naissance est bel évènement,

Non seulement pour celui naissant

Mais pour le Monde et les parents,

Qui en prendront soin  longtemps.

Femme enceinte,   quand elle sent

Son bébé, à l’intérieur du ventre,

Prend de plus en plus conscience

Qu’il est déjà là, qu’il est vivant.

Elle a un sentiment ambivalent

Est pressée/voudrait le garder.

 .

.

Premier instant, événement

.

Scénario

.

Il est conçu,

il est attendu,

puis il est venu.

.

Visuels et textuels  >>

400 – Changer de lieu, programme, activité

Visuels et textuels >>  

.

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

.

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents.

.

Ça procure …  vies multiples,

Certaines, doubles, triples,

Certaines, gens se perdront

Et  d’autres  se retrouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple en famille, en amis,

Partir avec d’autres  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  en   sauvage nature.

       .

Juge de paix qu’un court qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balance, tous nos amours,

Avec des alternances entre retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de jamais contre toujours.

    .

Et  puis,  un  beau  matin,  en  pleine  lumière,

Un destin nous ferait signe pour nous avertir

De rester, aller plus loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est  pas demain, et fini hier

.

C’est ainsi que liberté choisie, conquiert

Une vie, pour la rendre plus attachante

À nos yeux aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous  serons comme amante.

.


.

Extensions

.

La routine est le pire des pièges

Car elle nous enferme bien  dans

La répétition toujours du même

Et sans pouvoir la maîtriser.

.

Rompre la routine permet

De  prendre  du  recul

Par   rapport  à   elle,

Par rapport à soi-même,

À sa dépendance aux autres

Et  à  ses  propres  obsessions.

Partir ailleurs, faire autre chose,

Avec d’autres gens ou seul fait partie

D’une bonne hygiène de vie et de l’esprit ?

.

Partir crée une rupture dans le ronronnement

Du quotidien et laisse des souvenirs, des marques

Sur le calendrier, d’un avant et d’un après.

S’évader est  nécessité, serait-ce que pour respirer,

Se ressourcer : « va-t’en ailleurs prendre l’air,

Ça te fera du bien » et l’on rajoute ; « à moi aussi !»

.

Je ne suis pas pour le changement pour le changement

Sinon ce ne serait rien d’autre qu’une pure fuite en avant

Qui se terminerait par un retour en arrière en l’économie,

Sans compter de cultures diversifiées ou pire, d’humanité.

Le changement est nécessaire et bénéfique, s’il a été pensé

Sinon ce n’est autre que  de l’énergie, argent mal dépensé.

Avant de changer pensez-y et faites-le,  le monde a bougé

Avec ou bien sans vous et il ne vous aura guère attendu,

Rien qu’à le regarder, sans rien faire, vous serez déçus.

.

La vie n’est pas que mouvement

Elle est tout autant changement

Changement de lieu et de temps,

Changement relations, d’amant !

.

Changer pour changer ne fait rien,

Pour quelque chose faisant du bien,

Pour quelque chose vers nouveautés,

Pour s’adapter au monde déstabilisé.

.

Changer est plus facile à dire qu’à faire

Il y a des choses, dont il faut  se défaire :

Si on a le restant de sa vie  pour se refaire,

Il reste que notre vie se doit nous satisfaire.

.

.

400 – Calligramme   

 .

Changer, c’est énergie de vie

Changer de ci, changer pour ça :

Mobilité   professionnelle, familiale

Pour   poursuivre, ou, recommencer !

Changer pour revenir   est parenthèse,

Changer  pour quitter  est  hypothèse,

D’un meilleur sort ou très différent

Limites, avantages précédents :

Ça  procure …  vies multiples,

Certaines,  doubles,  triples,

Certaines, gens se perdront

Et, d’autres, se trouveront.

.

Changer de lieux, programmes, activités,

De temps à autre, il faut se débrancher,

Être quelque autre  ailleurs un temps,

Équilibrer  ses rêves,  ses tourments.

.

Partir, pour ne plus jamais revenir,

Partir pour souffler, mieux devenir,

Partir sans savoir ce qui va…  venir,

Partir pour éclater d’envies d’en rire.

.

Autant de raisons et autant de façons,

De rompre avec son quotidien  ronron,

Prendre recul nécessaire… pour de bon,

Avant d’en arriver à péter  …  les plombs.

.

Partir seul, couple *       P en famille, en amis,

Partir avec d’autres  *      R  inconnus, ennemis,

Partir droit devant à  *      O l’instinct, l’aventure,

Partir pour se réfugier  *     G  en   sauvage nature.

        C     R

Juge de paix qu’un court   H      A      qu’un long séjour,

Qui mettrait en une balan   A       M   ce, tous nos amours,

Avec des alternances entre  N        M   retour et non-retour,

Et nombre plaidoyers de     G          E jamais contre toujours.

    E             *

Et puis, un beau ma         R                A    tin  en  pleine lumière,

Un destin nous ferait      *                   C    signe pour nous avertir

De rester, aller plus       D                     T     loin et voire de revenir.

Aujourd’hui n’est        E                         I    pas demain, et fini hier

*…….                    V    ….

C’est ainsi que         L                               I    liberté choisie, conquiert

Une vie, pour         I                                  T    la rendre plus attachante

À nos yeux            E                                   É   aux yeux  de  tous  et  fier

D’elle nous            U                                   S  serons comme …. amante.

.

.

Forme

Réduction

..

Évocation

.

400 4

.

Une tour ou phare maritime

Ou un moulin à sel ou à poivre

Ou une silhouette d’un marcheur

Change en mobilité géographique

.

Changer, c’est se mettre

En mouvement, en mobilité

Lors pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

.

Symbolique

 .

Depuis plusieurs années,

Le concept «Génération Y»

Fait couler beaucoup d’encre.

Cette génération, récemment

Arrivée sur le marché du travail.

.

Parfois décrite cauchemar des RH

Voire  des managers, semble être

Le symbole des changements

Du monde de l’entreprise.

.

C’est le point de vue

De B. Chaminade,

Qui préfère parler

De  « Culture  Y  »

Plutôt que se focaliser

Sur un débat générationnel.

blog-emploi.com/la-generation-y

-symbole-du-changement-en-entreprise

.

Descriptif

.

400 – Changer de lieu, programme, activités   

 Alignement central   /  Titre analogue   /  Thème  mobilité

Forme anthropo /Rimes égales /Fond approché de à forme

Symbole de forme : changement / Symbole de fond : mobilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

400 6

.

.

Changer,  c’est  se  mettre

En mouvement, en mobilité

Lors  pour différentes raisons,

Ou simplement pour changer !

 .

Symbolique 

La mobilité est souvent dépeinte

Comme symbole d’ouverture

Vers l’autre, vers le monde,

D’inclusion sociale,  tandis

Qu’immobilité est associée à

Exclusion, fixité, ancrage, immobilisme.

.

Les mobilités et immobilités

Dans l’espace géographique

Apparaissent ainsi associées,

Dans les représentations et les imaginaires,

À mobilités ou immobilités en l’espace social.

.

Les  déplacements  géographiques

Ont alors l’image  d’être, également,

Des mouvements sociaux, d’ouverture,

D’intégration, voire changement social.

journals.openedition.org/sociologies/La mobilité

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La mobilité contre l’immobilité,

Espace physique/espace social,

Lutter contre une psychorigidité

Qui nous empêche  d’être normal

Qui fait,  peu à peu, perdre  pied,

Qui fait vouloir au monde entier.

 .

.

Deux mots tout est dit !

.

Scénario

.

Se changer d’abord soi-même et profondément,

avant de vouloir changer les autres tout bousculer,

et aussi savoir attendre le bon moment pour changer.

 .

Visuels et textuels >>

399 – Une maison, un jardin pour s’occuper

 Visuels et textuels  >> 

.

Dans la maison, certains feront le ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas le repassage ni les plantes vertes.

.

Dans le jardin certains font la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins aux légumes ni fleurs.

.

Et tout le monde  se doute bien,

Qu’une maison,  avec un jardin,

Ça prend beaucoup temps pour

S’occuper : c’est une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme d’intérieur

Autre, jardin tout à l’extérieur.

.

J’en connais,  qui y consacrent,

Majeure partie … de leur temps

Entre le dedans   …   et le dehors

Et d’autres : une heure  par jour !

.

Lors les estivants et  qui possèdent

Une maison de vacances, y consacrent

Presque une semaine  et dès leur arrivée

Tant il y a  de quoi faire, ici  et là, partout.

.

Cela peut être, un vrai plaisir, ou vraie corvée.

Seul, c’est plus monotone, c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute de rien et tout un peu.

.

Dans un appartement en ville, bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place : peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a toujours un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger, c’est travailler

Et l’on ne compte pas le temps qu’on met à chercher

Dans quelle pièce on a mis ceci ou cela ou perdu.

.

.

Extensions

.

Quand on reçoit des hôtes : grand ménage,

Les lits à faire ou à changer, on y consacre,

À deux, une bonne demi-journée.

.

Le jardin c’est l’écrin de la maison,

Cadre de verdure en lequel il se niche

Avec un lieu pour parquer les voitures.

.

Étonnant de voir les herbes folles, envahir

Peu à peu les bords puis le centre du jardin

C’est une lutte permanente !

.

Quelques arbres sont précieux  pour l’ombre,

La verdure formant un écran contre les bruits,

De même que l’eau avec un puits, une fontaine.

.

Même parfois j’envie ceux qui habitent en ville

Qui ont peu à faire, en tous cas, en bricolages,

Pas de jardinage, tous deux chronophages !

.

Oui, mais je me dis, aussi, qu’à la longue,

Ils s’ennuient d’avoir un environnement

Intérieur et extérieur trop restreint,

Trop fonctionnel, trop étouffant.

.

Maison, on peut l’imaginer de mille et une façons :

Faut juste qu’elle s’intègre bien dans cadre du jardin,

Où le vert  des pelouses, domine au sol, et les couleurs,

Dans les massifs de rochers  et les murets, tout  autour.

L’on passe  du temps à : tailler, couper, sarcler, planter,

 Quinze jours après en saison et tout est à recommencer.

Mais où serait le plaisir  si on le prend comme corvée.

Non il faut au contraire, respecter rythme de nature,

Utiliser le mot culture dans les deux sens du terme.

.

En retraite, on peut passer sa vie,

Tout au moins la moitié du temps,

À bricoler, à arranger, à améliorer,

Sa maison et son jardin, en saisons.

.

Y a toujours à faire, défaire, refaire :

Retraité se transforme en fée du logis,

Revêt habit jardinier pour s’en extraire

On aime, ou on n’aime pas, c’est pas dit.

.

Et puis il y aura les limites avec les voisins

Faut faire attention tailler haies, plantation,

Je ne vis pas sur une ile comme un Robinson,

Nombre litiges prendrait une énergie sans fin.

.

.

399 – Calligramme  

 .

Dans  la  maison,   certains   feront   le  ménage,

La cuisine, les courses, le bricolage

Et pas  le repassage   ni    les   plantes vertes.

.

Dans le jardin    certains   font  la pelouse,

Les haies, les massifs, le bois,

Pas les soins  aux     légumes ni fleurs.

Et tout le monde       se doute bien,

Qu’une maison,     avec un jardin,

Ça prend beaucoup  temps pour

S’occuper : c’est  une banalité !

.

Ce qui l’est moins est l’ardeur,

Avec laquelle les gens le feront

Certains sont plutôt… maison.

Homme, ou femme, d’intérieur

Autre,  jardin  tout  à l’extérieur.

.

J’en connais,         *  qui consacrent,

Majeure partie    M          P    de leur temps

Entre le dedans    A                O   entre le dehors

Et d’autres : une     I                      U   heure  par jour !

   S                           R

Et lors les estivants   O                               *     et qui possèdent

Une maison de vacan  N                                 S      ces, y consacrent

Presque  une  semaine   *                                            dès  leur  arrivée

Tant il y a  de quoi faire  *                                   O      ici  et là, partout.

        J                                   C

Cela peut être un vrai plai  A                                 C    sir, ou vraie corvée.

Seul, c’est  plus  monotone,  R                           U  c’est  plus  ennuyeux,

Alors qu’à deux, on discute   D                       P  de rien et tout un peu.

           I               E

Dans un appartement en ville,    N   *  R    bien petit, et bien carré,

Et où tout est rangé à sa place      *      peu à faire pour l’habiter.

Et puis en campagne, il y a, toujours, un grenier et un garage

Quand il n’y pas une cave et le tout est bien vite encombré.

.

Ranger, déranger, ré-ranger, re-déranger : travailler

On ne compte pas le temps qu’on met à chercher

En quelle pièce on a mis ceci ou cela, perdu.

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

399 4

.

Un moulin  à  sel  ou  à  poivre

Un vase qui peut bien servir

À accueillir bouquet de fleurs

Objet suggérant forme femme

Vase en forme de corps de femme

Pour  accueillir  bouquets de fleurs :

S’il  ne  s’accorde  pas  complétement,

Forme  évoque, en  tous  cas, le   fond.

Un  vase  pour  y  mettre  des  fleurs,

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines

Suggestives

.

Symbolique

 .

Un vase est un

Récipient ouvert qui est

Souvent utilisé pour y mettre

Un bouquet de fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’une, deux anses.

Il peut être constitué de divers matériaux,

La porcelaine, la céramique  ou le verre.

Par  sa  forme,  la grâce  de ses courbes

Par sa fonction de réceptacle,  le vase

Demeure  un pur  symbole  féminin.

Son creux évoque celui de l’utérus

Féminin, contient fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice

.

Descriptif

 .

399 – Une maison et un jardin pour s’occuper   

Alignement central   /   Titre cercle /  Thème   habitat

Forme ovale  / Rimes libres  / Fond approché de à forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : formes

.

.

Fond

.

Évocation 

.

399 6

.

Un vase pour des  fleurs

Ou pour des tas d’autres choses :

En tous cas, il aurait ici

Des formes féminines suggestives

 .

Symbolique 

 .

Artistiques, sensuels

Voire ultra tendance

Des objets en forme

Des   corps   féminins

Envahissent intérieurs.

.

« Couvrez   ce    sein    que

Je ne saurais …   voir !».

.

Cette   phrase    de   Molière

Est rendue  bel et bien désuète.

Par cette dernière tendance déco,

Qui nous le prouve, mode émergente

Instagram, comme nombre avant elle,

Le corps féminin est mis à l’honneur

Dans nos objets de décoration.

fr/le-journal-de-la-maison/nouveautes/

tendances/tendance-corps-de-femme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bon nombre de formes de vase

Évoque, suggère, par leurs courbes

Le corps d’une femme fine ou grosse

Nul besoin  d’en rajouter, sculpter,

Pour mieux l’anthropomorphiser

Certains iront jusqu’à évoquer,

Sinon figurer utérus féminin.

 .

.

Belle maison en bel écrin

.

Scénario

.

Une vieille longère bretonne avec ses bâtiments tout en pierre,

voire une demeure de maître, manoir du centre de la France,

et, toujours, la même brouette pour entretenir leurs jardins.

 .

Visuels et textuels  >> 

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt

Visuels et textuels >>  

.

Nature nous offre

Son paysage émouvant

Lors va au devant d’elle

Tout  en  s’y promenant,

Entre bords de  la mer

Chemins  campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme  en montagnes,

Elle fait oublier ennuis

De notre vie moderne,

Qui nous stressent, ou

Nous  la rend terne.

.

Moi, quand j’ai trois ou

Quatre heures à perdre,

Je mets  mes chaussures

Pour aller, vite, marcher.

.

Les souvenirs rentrent par les pieds,

Autant que  par mes yeux, pour ne pas

Les faire sortir, partout, où j’ai marché,

Je me rappelle  les odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes, si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la joie, à mon bonheur.

.

Suivez  itinéraire fléché, jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers, de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,  voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,  vous bouge

Les sangs et les idées,  à vos rythmes cadencés

De pauses,  pour consulter la carte des égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie romaine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou à son instinct, se fier

S’il n’y a  plus de marques  pour  nous guider !

.

Arrivés, à mi-parcours, moitié des gens fatigués

Demandent quand on arrive car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trainants ou cloquants,

Marcher, ils ont un problème… handicapant.

On ne croise presque personne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fauteuil, regarder télé.

.

Et puis, une randonnée, en un beau paysage

Qui, à chaque virage, présente nouveau visage

Est comme un voyage en soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,  étant diverse à foison.

Nous sommes le couronnement en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent, et d’autres … la fuient !

.

Ma randonnée  sur sentier  de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un   chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle    sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été   stockées,  quelque   part,

En mes mémoires ne se las  sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne finis jamais de m’étonner.

.

.

Extensions

.

Une simple randonnée à pied,

Enchainant sentier côtier,

Ou sentier champêtre,

Sentier marécage,

Sentier forestier,

Sous-bois,

Plages,

Rochers

Suffit à mon bonheur

Pour trois ou quatre heures

Où je ne pense à rien d’autre

Qu’à vivre  l’instant présent,

Au maximum de mes sens

Et de mes possibilités.

.

À pied : l’on ne va pas aussi loin qu’à cheval,

Et encore moins qu’en vélo, voiture, avion,

Ça c’est certain mais on ne recherche pas

Non plus les mêmes sensations, utilités

Car perdre du temps pour en gagner,

Peut être slogan  de la randonnée !

Gagner du temps pour en perdre

Celui de l’avion,  voire du train

Et quant au vélo et au cheval,

C’est juste marche accélérée.

.

La côte, la campagne, et la forêt,

Pour belle randonnée, tout y est,

Les paysages sont bien diversifiés,

L’on ne devra en tel cas, s’ennuyer.

.

Nature est si belle qu’on parle d’elle,

Au pied d’une source l’on s’abreuvera

Et dans la forêt touffue, l’on se fondra,

Sa douceur nous rend vie moins cruelle

.

En creux sous-bois, carrefour, on se perd

On cherche le chemin, chemin de lumière

La nuit approche, lors on se met en retard,

Prendrait-on peur d’en arriver … nulle part.

.

.

398 – Calligramme   

.

Nature nous offre

Son paysage     émouvant

Lors va au           devant d’elle

Tout  en  s’y            promenant,

Entre bords           de  la mer

Chemins        campagne.

Sentiers forestiers.

.

Comme   en  montagnes,

Elle fait  B  oublier ennuis

De notre   O    vie moderne,

Qui nous    R    stressent, ou

Nous  la         D        rend terne.

Moi, quand      *        j’ai trois ou

Quatre heures    M           à perdre,

Je mets  mes         E         chaussures

Pour aller vite          R            marcher.

Les souvenirs rentrent *    par les pieds,

Autant que  par mes   C  yeux, pour ne pas

Les faire sortir, par   H   out, où j’ai marché,

Je me rappelle  les    E   odeurs  des sous-bois,

Des prés,  d’herbes,    M   si ne n’est  des fleurs,

 Qui ont contribué à la    I    joie, à mon bonheur.

Suivez  itinéraire fléché,    N    jaune, blanc-rouge

Pour petits, grands sentiers,   *      de randonnées,

Seul, à deux, trois, à plusieurs,    T    voire groupé,

Marcher sans arrêt sans discuter,     vous bouge

Les sangs et les idées, à vos rythmes   R   cadencés

De pauses pour consulter la carte des   R    égarés.

Ici une route pavée ou ancienne voie ro   E maine,

Là, un chemin creux : sait-on où il nous    *  mène.

.

C’est ce qui fait le charme de nos randonnées :

Les avis partagés, vers droite : on s’est trompé.

Comment à une carte, ou,   à son instinct, se fier

S’il n’y a plus de marques        pour  nous guider !

Arrivés, à mi-parcours, moi  *  tié des gens fatigués

Demandent quand on arrive  *     car ils ont les pieds

De plus en plus lourds, trai        S   nants ou cloquants,

Marcher, ils ont un prob               E     lème handicapant.

On ne croise presque per                N      sonne sur sentiers,

Seraient-ils assis, en fau                    T      teuil, regarder télé.

Et puis, une randonnée,                      I       en un beau paysage

Qui, à chaque virage, pré                       E     sente nouveau visage

Est comme un voyage en                        R     soi une réconciliation

Avec splendeurs, nature,                          *     étant diverse à foison.

Nous sommes le couronne                       D   ment en faisons partie,

Mais, les uns la chérissent,                        E    et d’autres … la fuient !

Ma randonnée sur sentier                             *    de campagne   en  forêt,

Suivie du parcours, sur un                             F     chemin,  bord   de  mer,

Termine  sa  grande boucle                             O      sur parking  du  départ.

Bien belles images  ont été                                R      stockées, quelque   part,

En mes mémoires ne se las                                 E     sant pas de les distinguer

J’ai beau les parcourir, je ne                                 T     finis jamais de m’étonner.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

398 4

.

Un piédestal avec une statue,

Ou tourelle avec signalisation

Une silhouette  de  marcheur

en randonnée pour paysage.

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique

.

La marche est

Exercice physique

Des  plus  complets

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

.

Participe d‘éveil sensoriel

Au monde : odeurs, bruits,

Comme lumières et couleurs

Voire d’un retour à l’essentiel,

Et qui permettrait de s’alléger,

Se désencombrer de surcharges

Inutiles et reprendre son souffle.

.

Il y a comme une sorte de douceur

Et un bel équilibre dans la marche.

On marche longtemps, sans fatigue,

Par tous les temps, toutes les saisons.

À chacun son rythme, son endurance.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

.

398 – Bord mer, chemin terre, sentier forêt   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo  / Rimes égales   /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marcheur / Symbole de fond : paysage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

398 6

.

Sac au dos, et c’est parti pour

Quatre à cinq heures de marche :

Avec des paysages qui changent

Et se diversifient sans cesse.

.

Symbolique 

 .

Un paysage est une vue

De portion d’espace terrestre,

Perçue par les sens humains ou

Divers arts visuels et représentée

Ou observée, en majorité des cas,

À l’horizontale,  ou photographié

Par un observateur… attentionné;

.

Son caractère résulte de l’action

Et de l’interaction  des facteurs

Naturels  et voire …  humains.

.

La notion   de paysage  a une

Dimension esthétique  forte,

Voire picturale ou littéraire

En tant que représentation.

Wikipédia : paysage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La marche permet d’aller partout !

Prenez  une route  en voiture, suivez

Le chemin empierré, dit carrossable,

Et continuez  à pied, vous y arrivez !

.

Information  l’on ne peut plus claire,

On ne peut être ici ou là, sans pieds.

.

Que ce soit en campagne, montagne

Et même en ville, l’on se déplacera

Toujours comme tous les piétons

Sans se soucier sens interdits

Barrages  et  tutti quanti,

Pour y arriver, merci.

  .

.

Randonnée en bord de côte

.

Scénario 

.

En bordure de mer, le long des plages et des falaises,

en sentiers de terre, en grandes forêts, petites futaies,

où l’ombre joue avec lumière et lui transfère son reflet.

 .

Visuels et textuels >> 

397 – Une randonnée dans des vallées

Visuels et textuels >>  

.

Des vallées, monts

À explorer.

Des rivières  et des ponts

À enjamber.

Des sources, et des fontaines

À retrouver.

Des paroles et fredaines

À raconter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux et comme  exprès

Fais attention aux marais,

Il vaut mieux  aller monts,

Que de s’enfoncer  profond.

Une question de point de vue,

Lors randonnées se perpétuent.

.

Il est vrai, qu’arrivés là-bas là-haut,

Le monde est plus vert est plus beau.

Je vous ai  tout dit, vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,  en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratuitement de nous donner.

.

.

Extensions

.

Les vallées sont surprenantes de beauté, variété de paysages :

On longue des rivières, traverse des ponts,  sillonne bourgades,

Admire des parcs, jardins, champs, vergers, que sais-je encore.

.

La vallée est un creux où la vie bouillonne où la vie bourdonne,

Où l’homme a imprimé sa marque, sur Nature, trop d’ailleurs,

En bitumant  les places, les voies, les cours, à tort et à travers.

.

En compensation, il orne, ses bourgs, de parterres de verdures

Ses fenêtres, de pots de fleurs : air de jardin si ce n’est paradis.

Parcourir les vallées requiert moins d’effort que grimper monts,

C’est une évidence, le but n’est pas le même, le plaisir non plus.

.

Une vallée est entourée de monts et prend sa source au pied,

Au fond de l’un d’eux en formant comme un cirque :

Ici commence la vallée, ici commence le mont,

Vous avez le choix de descendre ou monter.

.

Pour autant le début d’une vallée peut être pentue,

N’aller pas vous imaginer qui dit vallée dit terrain plat,

Elle comporte aussi des aspérités, des tours et des détours

Qui vous obligent à allonger le pas si ce n’est faire pause.

.

Il n’y a qu’à revoir le tracé des rivières et des routes

Et leurs nombreux virages pour se rendre compte

Qu’une vallée n’est pas souvent en ligne droite

Mais, c’est aussi ce qui fait  son charme,

Tout au moins pour les randonnées !

.

J’ai mis mes pas dans ceux de Rimbaud, Cendras

Bien que  sans jamais pouvoir, en rien,  les égaler

Mais qu’importe : mouvement  m’a mis en avant,

Je ne pense pas que je sois perdant, en marchant,

Au contraire, les belles vallées,  belles randonnées

Sont entrées  en moi, par yeux, corps, cœur, pieds

Et certaines n’en sortiront jamais, tant émerveillé

Je l’ai été l’instant, tant je cherche  à  les retrouver

Pour renouveler stocks des sensations de beautés !

 .

Monter dans le creux d’une vallée, en randonnée,

Est plus simple et moins fatiguant qu’un sommet,

Cela va de soi, cela reste une promenade de santé,

On attaque un sommet, en haut on n’en peut mais.

.

Il y a des vallées larges, il y a des vallées profondes

Avec des sentiers plats, en pentes, parfois escarpés

Avec des ponts et des rivières qui se correspondent

Qui procurent la joie et l‘admiration en randonnée.

.

.

397 – Calligramme     

 .

Des vallées, monts

À ex                  plorer.

Des rivières  et des ponts

À en                         jamber.

Des sources, et des fontaines

À re                       trouver.

Des paroles et fredaines

À ra           conter.

.

Des ventres  et  des dos

À fatiguer.

Paysages nouveaux

À visiter.

À être passionné

Randonner.

.

Vallées de fruits d’été

D’un jour léger,

Où des vents d’intimités,

Parfument haleines,

D’eaux claires troublées

En quêtes vaines,

Où mieux vaut s’encorder

Pour remonter,

Car l’autre vallée t’attend,

Pentue devant.

.

Fangeux    et   comme   exprès

Fais attenti    U    E on à marais,

Il vaut mieux   N       N   aller monts,

Que de s’enfon   E         *    cer  profond.

Une question de  *            U   point de vue,

Lors randonnées  R              N  se perpétuent.

    A                 E

Il est vrai qu’arri     N                   * vés là-bas là-haut

Le monde est plus     D                     V  vert est plus beau.

Je vous ai  tout  dit,    O                       A vous n’avez rien vu :

Monts et vallées sont    N                        L  que premier  aperçu,

De ce  que  la  Nature,    N                         L   en  sa  grande beauté,

 Se prend la peine gratui  É                          É   tement de nous donner.

E                          E

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

397 4

.

Bombarde  du genre celtique,

Ou impression d’une Tour Eiffel

Ou silhouette d’un  marcheur,

Durant randonnée de santé ?

.

Marcher est bon pour la santé,

ne pas marcher, la détériorera,

petit à petit, à bas bruit, on dit,

si fait que forme épouse le fond

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

.

Symbolique 

 .

« Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ;

La rumeur des écluses couvre mes pas.

Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. »

Arthur Rimbaud, Enfance.

.

La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement.

Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il bouge, il avance.

Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion nouveau départ.

.

Contre la paresse et l’égoïsme et la souffrance et voire la maladie

Qui accablent et contraignent parfois à « ne plus bouger »,

Jusqu’à l’arrêt de la mort qui est, elle, définitive.

Cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519

.

Descriptif

 

397 – Une randonnée dans une vallée   

Alignement central   /   Titre analogue /  Thème   rando

Forme anthropo / Rimes égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : marche / Symbole de fond : santé

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

397 6

.

Un panneau indiquant un départ

D’une marche nordique

Où le plaisir, s’associe à un sport,

Pour une bonne santé !

 .

Symbolique 

 .

On connaît les bienfaits

De la marche pour entretenir

Sa forme physique, beaucoup moins

Ceux  exercés sur  sa santé psychique.

.

Se sentir mieux,  après bonne marche,

Est un sentiment partagé par tous ceux

Qui en ont fait leurs réelles expériences.

L’interaction corps et esprit est unique.

.

Marcher 30 à 40 minutes plusieurs fois

Par semaine décompresse, apaise si on est tendu,

Permet de voir plus clair ou trouver des solutions.

C’est à la fois un extraordinaire booster cognitif

Et un formidable tranquillisant ….. naturel.

antemagazine.fr/beaute-forme/sport/marche-

velo-jogging/marcher-cest-bon-pour-le-mental

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On marche d’abord pour randonner

Pour prendre l’air, admirer paysage ;

On marche ensuite pour préserver santé

En somme pour garder  une bonne forme.

Marcher en montée est pareil que sur plat,

Il faut simplement régler respiration et pas

On avance moins vite, l’on compte en heures,

C’est souvent faux de dire qu’on y arriver pas.

 .

 .

Randonnée vallée encaissée

.

Scénario

.

Dans des vallées profondes avec en fond les montagnes,

dans des vallées entre deux monts comme en Bretagne,

dans des vallées le long des rivières, le long des fleuves.

.

Visuels et textuels >>  

396 – La vie, c’est le mouvement

Visuels et textuels >>  

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible, lors prisonnier

Que l’on est dans l’action en cours

Avec nous, contre  nous, en recours.

Chaque tourbillon dans nos actions

Nous impriment flots sensations

Qu’après coup nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop grand calme,

Et, un grand mouvement,

Vie s’étire, à grands pans,

Sans voir passer le temps,

Qui souvent s’en réclame.

.

La vie, comme chacun sait

C’est le mouvement,

Se sentir  vivant,

Ça nous plait.

.

Nous passons, très  souvent,

Du calme à la tempête

Si ce n’est ouragan

Trouble  fête.

.

Mouvement … entraine,

De manière physique

Voire psychique,

Hors de peine.

.

Voir monter crescendo

Vague, montant assaut,

Son percu tant tympan

Et s’en allant  mourant.

Nous parait étonnant !

 .

Gerbe écume soulevant

Et au-dessus, franchissant

Le flanc bord, en l’ébranlant.

Force impose toujours respect

Du calme, vite l’on  se  repait

Quand tout va de travers

Que tout s’accélère. 

.

.

Extensions

.

Rien n’est pire qu’une absence totale de mouvement :

La vie s’écoule sans sensation, sans réaction, sans émotion,

La vie s’écoule pour rien sauf perte de temps qui angoisse.

Tant, dès le moindre mouvement, nous voici attiré par lui,

Éclat d’existence et plus il est fort et plus il nous ébranle.

.

Son absence, silence ; c’est le cimetière, c’est la mort,

Vol des oiseaux, cri des enfants, c’est la rue, c’est la vie.

Le mouvement confond en son sein l’espace et le temps :

En montagne, on ne compte pas en distance mais en heure ;

En bord de mer, on ne compte pas en heures mais en marées.

.

Le mouvement  a ceci de particulier, aux enfants hyperactifs,

C’est que mouvement se justifie, il ne peut pas ne pas exister

Sans, qu’aussitôt, ils se sentent subjectivement angoissés.

.

L’important est de se mettre en marche, en mouvement,

Après seulement, l’on verra bien  et l’on décidera  alors

Vers quoi, rester à ne rien faire : faire marche arrière,

Tandis que tout bouge autour de soi, inexorablement.

.

L’écriture elle-même est un mouvement de la pensée,

Et ce d’autant qu’elle se ressource dans le voyage à pied ;

Souvenirs entrent par les pieds autant que par vue, ouïe,

Disent les grands randonneurs  du fait  qu’ils ont mis

Un pied devant l’autre pour y arriver, qu’un trajet

S’oublie moins vite que tous lieux de repos.

.

La vie, c’est le mouvement, certes, mais, pour cela,

Inutile d’aller très loin, suffit  de rester  sur place.

Mouvement prend des formes diverses et variées,

Tellement qu’il me faudrait de catalogues entiers

Pour vous les décrire tous sans jamais les épuiser

Alors, j’y renonce, et je les fusionnerai en un seul :

Celui qui me poussera naturellement à vous aimer.

.

Tout battement d’un cœur

Est un mouvement interne,

Tout battement de paupière

Est un mouvement externe !

.

Tout ce qui bouge, se déplace,

Tout ce qui coule et se répand,

Reste basé  sur un mouvement

Qui souvent, laissera une trace.

.

On a remplacé  plume  et encre,

Par frappe de doigts  sur clavier,

Le mouvement est plus distancié,

Mais il aura toujours même ancre.

.

.

396 – Calligramme   

.

Pour de vrai,

De faire marche arrière

Est impossible,  L  lors prisonnier

Que l’on est dans   A     action en cours

Avec nous, contre    *     nous, en recours.

Chaque tourbillon   V      dans nos actions

Nous impriment   I      flots sensations

Qu’après coup  E   nous digérons

Au calme, ou à la maison.

Pour de faux !

.

Entre trop               C           grand calme,

Et, un grand           ‘             mouvement,

Vie s’étire, à           E          grands pans,

Sans voir pas         S           ser le temps,

Qui souvent           T          s’en réclame.

.

La vie, comme                   chacun sait

C’est le mou                             vement,

Se sentir                                    vivant,

Ça nous                                        plait.

.

Nous passons,              très  souvent,

Du calme à                        la tempête

Si ce n’est                             ouragan

Trouble                                       fête.

.

Mouvement                       entraine,

De manière                       physique,

Voire                               psychique,

Hors                                  de peine.

.

Voir monter                    crescendo

Vague mon                   tant assaut

Son percu           L     tant tympan

S’en allant           E          mourant.

Nous parait                   étonnant !

      M

Gerbe écume  O soulevant

Et au-dessus,  U  franchissant

Le flanc bord    V   en l’ébranlant.

Force impose    E    toujours respect

Du calme, vite M    l’on  se  repait

Quand tout   E   va de travers

Que tout     N s’accélère. 

       T

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.396 4

.

Un beau spermatozoïde,

Avec flagelle, qui l’entraine,

Sinon une chaine probablement

Chaine de vélo avec engrenage

.

Chaine, engrenage, servent mouvements

qu’ils soient de vélo, moto, voiture, outils

nombre des cas, multiplient force, vitesse

tant et si bien que forme accélère le fond.

.

Chaine de vélo, engrenage

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique de forme

 .

La chaîne de vélo

Élément mécanique fermé

Constitué de  l’’assemblage  d’une

  Suite éléments                   mé-tal-liques

   Les maillons                             transmettant

      Mouvement                                entre pédalier 

        Et une roue                                  arrière motrice

         La   chaîne                                  de bicyclette est

        Une chaîne                                avec rouleaux.

       La durée de                           vie de  chaîne

      Entretenue                      est d’environ

Dix   milles        kilomètres

fr.wikipedia.org/wiki/

Chaîne de bicyclette

.

Descriptif

.

396 – La vie : c’est le mouvement !

Alignement central   /   Titre droit  /  Thème   vie

Forme en X /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : chaine / Symbole de fond : engrenage

.

Fond

.

Évocation 

.

396 6

.

Chaine de vélo, engrenage,

Symbolisent les mouvements :

Et, le mouvement, en principe,

Va le plus souvent vers l’avant.

.

Symbolique 

 .

L’engrenage

Est aussi bien objet

De  fascination  que  le

Symbole de la mécanique.

La détermination d’un profil

Pour les dents est un problème

Mathématique … sophistiqué.

Cette histoire, qui remonte

À l’Antiquité  et qui n’a

Pas fini  de  s’écrire,

Est pourtant bien

Mal connue !

tangente-mag.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que ce soit mouvement vertical,

Ou bien mouvement horizontal,

Mouvement droit, voire latéral,

La progression n’est pas banale.

.

Le corps aussi est comme animal,

Se déplace de façon lente, brutale

Faux mouvement, soins à l’hôpital

En lit, sans mouvement, voire létal.

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

.

Mouvement à trois ans

.

Scénario

.

Celle de mouvements de foule en rues, par solidarité ou contestation,

celle de l’expression de soi corporelle, de la gymnastique, de la danse,

celle de l’émotion dans le théâtre, le cinéma, le spectacle … l’échange.

.

Visuels et textuels >>  

 

395 – Voyage par livres, par pensées

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rêvé de voyage au bout du monde,

Et, par ma pensée me voilà transporté.

Ses images, sons, paroles, sensations,

Viennent  à  moi,  sans être imposées.

 .

Partant contexte, le récré … l’enrichit,

Je le manipule, le colorie,  le modifie :

Ne suis prisonnier  de quelque réalité,

Ni de plans coupés  … comme à la télé.

 .

Image que je projette, reste bien irréelle

Faites de bribes et de souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve  aussi vraie, aussi belle

Que  toutes les photos, que j’ai eu, d’elle.

.

Le voyage tant intérieur …qu’extérieur,

Remplira tous mes meilleurs bonheurs,

Est la composante des plus essentielles,

D’être humain, dans sa vie existentielle.

.

Besoin de connaitre  d’autres ciels,  cités,

Pour combler ses attentes, et sa curiosité

Et si mille lieux  sont à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans, pour tous les épuiser.

.

Combien, feront dix  mois  à économiser,

Pour un mois, maximum deux à s’évader

Faute de temps, et plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher payement comptant.

.

Voyager en pensées, voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et  ne  prend pas de temps

Voyager par les livres ou par les histoires,

Vous ferait connaitre la vie des étrangers.

 .

En  un tel théâtre du Monde, apprenons

Comment ce qui peut paraitre différent

Finit par nous devenir presque familier

Au point que l’on croit y être, avoir été.

.

.

Extensions

.

À voir les films et documents et les reportages

Sur USA, peu de français souhaitent immigrer là-bas.

L’inverse aussi quand on est né, à un endroit, en un pays,

On s‘y est adapté et l’on justifie et à plein son mode de vie.

.

Il y a une grande différence entre : commercer, et visiter,

Travailler avec des étrangers et habiter dans leurs pays

Avec toutes les contraintes spécifiques et culturelles,

Communautaires, que cela signifie pour nous.

.

Médias et livres nous proposeront des voyages

Et des récits de voyages ou reportages de voyages.

C’est là une différence énorme avec les siècles passés

Où il fallait aller sur place, pour échanger, s’acculturer.

.

Rien n’empêche de prendre le meilleur de chaque culture

Et l’appliquer tant bien que mal à soi-même, d’autant que

Pour ce qui est de la nature humaine, il n’y a pas un pays,

Civilisation, pour racheter l’autre, sauf le sien, la sienne.

.

Il existe de nombreux styles de livres de voyages :

Des guides qui vous donnent des informations utiles,

Récits ou romans, vous narrant  périples ou  péripéties,

Des carnets de routes autobiographiques voire illustrés,

Et même  des écrits ressemblant, parfois, à des poèmes,

Où  l’intention des auteurs n’est plus en rien descriptif

Mais seulement évocatif de sensations, d’émotions.

.

La France où je vis, je travaille, je contribue

Est réellement un très beau pays que j’aime :

La preuve est qu’il est le plus visité au Monde,

Et que nombre d’étranger veulent y immigrer.

.

Mais, parce qu’il y a un mais, vous pensez-bien :

Cela reste toujours problématique pour se déplacer

Français manifestent, bloquent leur propre économie

Il y a presque autant de politiques que de… votants.

.

Voir ailleurs ce qui s’y passe, comment ça marche,

Ne peut que faire du bien, ne peut que relativiser :

Tout le monde nous envie notre Système de santé,

Pourtant il n’a jamais été aussi malade lui-même.

.

.

395 – Calligramme    

 .

J’ai rêvé de voyage                   V                 au bout du monde,

Et, par ma pensée                   O              me voilà transporté.

Ses images, sons                   Y              paroles, sensations

Viennent à moi                   A            sans être imposées.

G  

Partant du contexte        E        le recréé, l’enrichis,

Je le manipule, le          R        colorie, le modifie.

Ne suis prisonnier        *        de quelque réalité

Ni de plan coupé         P         comme à la télé.

 A

Image je projette           reste bien irréelle

Faites de bribes,        *     souvenirs à la pelle

Mais, je la trouve     L   aussi vraie et belle

Que toutes les pho   E   tos, que j’ai, d’elle.

S

Le voyage tant inté  *  rieur qu’extérieur,

Remplit mes meil    L   leurs     bonheurs,

La composante des  I    plus   essentielles,

D’être humain  en   V  sa vie existentielle.

 R

Besoin de connaitre E   autres ciels,  cités,

Pour combler ses at  S   tentes, sa curiosité

Et si mille lieux sont *   à visiter, à montrer,

Il faudrait mille ans  *  pour tous les épuiser.

*

Combien feront dix     P      mois à économiser,

Pour un mois, maxi     A   mum deux à s’évader

Faute de temps, et        R   plus encore, d’argent,

Voyager coûte cher        *      payement comptant.

 L

Voyager en pensées         E        voyager en ses rêves

Ne coûte rien, et ne          S         prend pas de temps

Voyager par les livres         *          ou par les histoires,

Vous ferait connaitre          P           la vie des étrangers.

  E

En un tel théâtre du              N               Monde, apprenons

Comment ce qui peut             S                   paraitre différent

Finit par nous devenir             É                     presque familier

Au point qu’on croit                 E                       y être, avoir été.

 S  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

395 4

.

Un tabouret de lecture de livre

Un livre ouvert  sur deux pages,

Guide de voyage probablement :

Guide de voyage certainement

.

Tout voyage avec ou sans guide

restera toujours un beau voyage,

seul, en couple, en famille, groupe,

forme du guide épouse bien le fond

..

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

.

Le   symbolisme  du   voyage,

Bien que particulièrement riche

Se résume toutefois dans la quête

De la vérité, la paix, l’immortalité :

Navigations, traversées  des fleuves,

Et sans compter toutes quêtes des îles.

.

Mais  il y a aussi, et surtout, les voyages

S’accomplissant à l’intérieur de soi-même.

Voyage, comme fuite de soi n’aboutit jamais.

.

Voyage au centre humanité, à l’intérieur de soi,

Est aussi symbolisé par le livre  ou par la coupe :

Aventures du Graal, voyages vers la connaissance,

D’Énée,  d’Ulysse,   de Dante,  de  Jules vernes, etc….

.

.

Fond

.

Évocation 

.

395 6

.

Livre sur  guide de voyages 

Invitant  au voyage, s’il en est :

On peut toujours imaginer mais,

Y avoir été, sera toujours mieux !

.

Symbolique 

 .

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et de changement et depuis toujours,

Aura fait rêver de nombreuses personnes.

Cela parce qu’en voyage, nous faisons face

À un réel  processus  de … dépaysement,

De changement,  nous assistons à des

Paysages différents et des coutumes

Étrangères, parfois très diverses.

Mais ces coutumes étrangères

Aux nôtres, peuvent ne pas

S’avérer si paradisiaque.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Dans la vie d’un homme on aurait le temps

Sinon l’opportunité pour quelle que raison ;

De faire plus de cent fois le tour du Monde !

Mais la lecture et le cinéma nous offriront

De démultiplier cent fois cette capacité

Si on ouvre un livre, regarde la télé

On est bien ailleurs que chez soi,

C’est comme le tapis magique

D’Aladin, machine à rêves.

De rester en bibliothèque

Voire en médiathèque,

Ne remplace jamais

Tout voyage réel

Restera virtuel

Désincarné.

 .

.

Écran magique, machine à voyager

.

Scénario

.

Voyager par les livres, dieu sait s’il n’en manque pas de tous genres,

pour se faire sa représentation personnelle, collective, dans sa tête,

et rassembler ses impressions vécues personnelles en journal, récit.

.

Visuels et textuels  >>  

394 – Voyage sur terre, sur mer, en air

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

.

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

Voyager physiquement, corporellement

C’est être présent à cent pour cent,

Dans le nouvel environnement,

C’est pouvoir en témoigner,

Qu’on y est vraiment allé

Cela sans sourciller.

.

Ce n’est pas se téléporter

Par le téléphone, par la télé

Reportage même en direct,

Prend la main pour guider.

 .

Le seul voyage qui vous permet

D’être nulle part partout à la fois,

C’est celui que vous inventez ou rêvez

En vous déplaçant, seul, par la pensée.

.

Moyens, importent finalement moins,

Que les intentions que le mouvement

Vers l’intérieur …  vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Extensions

.

Voyager sur terre, c’est prendre les chemins tracés,

Pouvoir  s’arrêter  quand  on veut, où  on  veut,

Rencontrer des gens en terrasse  ou auberge,

La liberté d’aller, venir où bon vous semble,

C’est une liberté fondamentale … s’il en est.

.

Voyager par la mer, c’est la liberté  d’être seul

Sur son  embarcation, à voile, rame  ou moteur

Avec des courants marins et des vents contraires,

De l’heure des marées pour entrer et sortir du port.

.

Les rencontres se font surtout sur les divers pontons :

Voyager dans les airs, c’est prendre l’avion, de la hauteur,

Voir les campagnes, voir les villes sous un tout  autre angle,

Avec un autre œil, aller le plus vite possible d’un point à l’autre,

Le plus souvent très éloigné mais c’est cela qui vous donnera aussi

Une chance d’admirer les vues imprenables des paysages traversés.

Chaque transport possède ses avantages et ses contraintes propres.

.

Dans l’avion, on se sent un peu comme un colis transporté,

On est assis et on ne peut rien qu’attendre d’avoir atterri.

En bateau, on peut s’activer avec les voiles, bouger.

À pied, c’est l’escargot, mais on peut tout faire.

.

Voyager sur et par la terre, la mer, l’air :

Trois moyens principaux, pour explorer

Notre petit univers, dans le très grand,

Qui nous étonne et qui nous surprend,

Ce, sans jamais un instant nous lasser

Reste quand même vie extraordinaire

Même si c’est pour finir en poussière.

.

Dieu sait si j’ai voyagé à pied,

En vélo, en voiture, bus, train !

.

Dieu sait si j’ai voyagé en bateau,

Que ce soit, ferry, vedette, voilier !

.

Dieu  sait si  j’ai  voyagé  en  avions

Petits, grands : continent  à l’autre !

.

Tant et si bien que Globe parait petit,

Alors que je le voyais grand en l’esprit.

.

.

394 – Calligramme  

 .

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

 .

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

*********************************

********************************

.

Voyager physique     V ment, corporellement

C’est être présent  O    à cent pour cent,

Dans le nouvel    Y   environnement,

C’est pouvoir   A   en témoigner,

Qu’on y est     G   vraiment allé

Cela sans       E       sourciller.

*

Ce n’est pas    T   se téléporter

Par le télépho  E   ne, par la télé

Reportage mê   R     me en direct,

Prend la main      R         pour guider.

E

Le seul voyage       *   qui vous permet

D’être nulle part     M     partout à la fois,

C’est celui que           E       inventez ou rêvez

En vous déplaçant    R     seul par la pensée.

*

Moyens, importent   A     finalement moins,

Que les intentions   I   que le mouvement

Vers l’intérieur   R    vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

394 4

.

Une tourelle de signalisation

D’entrée  d’un   port  maritime,

Deux carafes inversées liquides,

Une sur terre, et l’autre en l’air.

.

Carafe vide ou rempli de liquide

n’évoque pas vraiment le voyage

qu’on la mette  à l’endroit, l’envers,

sa forme ne correspond pas su fond.

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

.

Symbolique de forme

 .

La carafe est plus

Qu’une bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Précieux liquide qui méritait

Un contenant à sa hauteur,

Est un symbole féminin

Qui promet fécondité

Et richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Une carafe transparente et pleine :

Annonce de la joie et  des événements

Agréables qui rendent force, vigueur,

Carafe sale ou cassée, aggravation

Des difficultés et des manques.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

 .

394 – Voyage par terre, sur mer, en l’air  

Alignement central   / Titre droit  /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : carafe / Symbole de fond : liquides

.

.

Fond

.

Évocation

.

394 6

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

 .

Symbolique 

 .

Liquide

Demeure un état

De la matière ainsi qu’une

Forme de fluide : les molécules

Sont  faiblement  liées, ce qui rend

Les liquides parfaitement déformable,

Au contraire de l’état solide qui nécessite

Davantage d’énergie pour se déformer.

Les  liquides  peuvent être  miscibles

Ou non … en fonction des forces

Moléculaires   grâce auxquels

Corps pur liquide possède

Une vraie cohérence.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voyager et faire le tour de la Terre,

C’est avoir la tête à l’endroit, l’envers,

En restant, de temps à autre, en carafe.

.

Faute de liquide pour monnayer passage

Ce ne sont pas  les espaces,  ni les moyens,

Pour se déplacer qui feront le plus défaut.

.

Je suis sur terre, puis là en mer, là en l’air,

C’est tout le temps de sa vie à y consacrer

Tellement on est pris par des obligations

Et que même à la retraite, l’on se crée !

 .

.

Voyages par terre, par mer, air

.

Scénario

.

Voyage sur terre, à pied ou à vélo, en voiture, en autocar, train, etc.

Voyage sur mer, voilier, bateau à moteur, ou en ferries, en croisière.

Voyage dans l’air, en avion, en ballon ou en n’importe quel  aéronef !

.

Visuels et textuels >>

393 – Retour de voyage à mon ile

Visuels et textuels  >>  

.

Retour  au point de départ,

Retour au port d’un Gérard,

Retour enfin  vers la France,

Retour  suite  aux vacances !

.

Je ne suis  pas revenu pareil,

Je suis revenu avec merveille,

Dans les yeux et dans le cœur,

Histoires à raconter bonheurs.

.

Tant partir, est sourire à la vie,

Rester, c’est  en mourir d’envie,

Être  quelqu’un d’autre ailleurs,

Changer pour temps… meilleurs

.

Je  voyage, ainsi, dans  ma  tête,

Et  je  goûte  aux  jours  de  fête,

Tant  pour  se changer les idées,

Rien ne vaut que de s’aventurer.

.

Au risque de ne point retourner,

Je ne sais pas si je  ferais ce pas

De larguer tout, pour  naviguer,

D’un port à autre… vie à trépas.

.

D’avoir quitté deux mois, mon ile,

Temps de perdre contact avec elle,

Grande pour moi, belle  et surréelle,

Ma maison reste mon être, aquatile !

.

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

..

Extensions

.

Une fois tout largué,

Je suis seul et pour l’éternité.

J’aime ma maison, mon ile, ma région :

Pourquoi chercher ailleurs ce qu’on a chez soi.

L’écriture est plus facile chez moi que chez les autres.

L’isolement chez un hôte à l’étranger est mal vécu,

Comme une ignorance, un égoïsme, un rejet.

.

Et puis ici je revois mes quatre enfants

Enfin, cela ne sert à rien d’argumenter,

De mettre les choses dans la balance,

Le retour est un moment émouvant,

.

Je retrouve ma maison comme laissé,

La veille, comme si  elle … m’attendait,

Comme si elle m’accueillait dans ses bras

Chargé de souvenirs, dans toutes ses pièces,

En tous ses meubles, objets, tableaux, décors.

.

Ma maison a une âme, avec un peu de celle que

Je lui ai donnée, un peu de celle qu’elle m’a prise,

Un peu de mon couple, famille, un peu

De l’air du temps et de son environnement.

On appelle cela, à juste titre un port d’attache

Et les deux mots ont des sens très forts pour moi.

.

D’abord, et avant tout, franchir le pont de l’Ile-Grande :

Petit, d’accord, mais entouré d’eau, à toutes les marées,

Et ensuite en faire le tour, comme si c’était mon jardin

Enfin revenir vers le pont et rentrer chez soi, satisfait,

Pour se reposer, en terrain connu, en ile bienvenue.

On appelle cela jeter l’ancre à son port d’attache.

Pourquoi, après avoir vécu dizaines d’années,

En un paradis, allez résider ailleurs et où ?

Ici, j’ai tout ce qu’il me faut ou presque.

.

L’ile-Grande serait plus qu’un pied à terre,

Pour moi, c’est un repère,  entouré de mer :

.

L’Ile-Grande, plus qu’un grand tas de pierres

C’est ma maison en mon jardin, mon repaire.

.

Je m’y sens bien, j’aime bien ses atmosphères,

En pleine canicule, je manquerai jamais d’air.

.

Iles autour de la Bretagne, celle que je préfère,

Même si elle n’a, en elle, rien d’extraordinaire.

.

Pour finir, j’y mourrai enterré en son cimetière

Je continuerai à l’avoir en mon cœur, en prière.

.

.

Épilogue

.

La première chose qu’on demande au voyageur

Est soit son pays d’origine, l’endroit où il réside

Bien avant  de savoir ce qu’il fait, où il va, il est.

***

Et, s’il répond je n’ai pas de lieu de prédilection,

On l’associera  alors  avec un routard, vagabond,

Quelqu’un sans racines, quelqu’un opportuniste.

***

Moi je réponds souvent, j’habite une ile en France

Ce qui d’emblée, intrigue, rebondit … en laquelle :

Une petite ile que l’on qualifie pourtant de grande,

Six cent habitants, reliée par un pont au continent.

***

C’est mon port d’attache et c’est mon havre de paix,

Quoiqu’il se passe ou quoiqu’il arrive dans ce Monde

Je peux m’y refuser pour me protéger, me ressourcer

Je ne sais pas  si c’est moi qui l’ai adopté, si c’est elle.

***

Toujours est-il que, quarante an,  en ce même endroit

«Ça commence à faire un bail» : expression consacrée.

Je n’envisage plus de déménager  malgré opportunités

C’est là qu’est ma mémoire, mon espoir de vivre vieux.

***

Mes enfants, mes voisins, mes amis,  visiteurs,  hôtes,

Tous disent la même chose : c’est un coin de paradis :

Une métaphore, sans nul doute, grande partie, vraie !

***

J’espère  qu’il en est ainsi, pour vous, où que ce soit !

Ce n’est pas  un château, ni un manoir : une maison,

Ayant bien du caractère, comme leurs propriétaires.

.

.

393 – Calligramme   

 .

Retour au point   R        de départ

Retour au port   E     d’un Gérard,

Retour enfin      T    vers la France

Retour  suite     O    aux vacances.

   U

Je ne suis  pas      R  revenu pareil,

Je suis revenu avec   *     merveille,

Dans les yeux, dans    D     le cœur,

Histoires à raconter     E  bonheur.

                        *

Tant partir, est sourire   V   à la vie,

Rester, c’est  en mourir  O    d’envie,

Être quelqu’un d’autre   Y    ailleurs,

Changer pour temps      A   meilleurs

                     G

Je voyage ainsi dans     E       ma tête,

Et je goûte aux jours     *         de fête,

Tant pour se changer    D     les idées,

Rien ne vaut que s’a      A     venturer.

                   N

Au risque de ne point    S    retourner,

Je ne sais pas si je  fe      *    rais ce pas

De larguer tout, pour      M     naviguer,

D’un port à autre, vie       O     à trépas !

                        N

D’avoir quitté deux mois,   *      mon ile,

Temps de perdre contact     Î      avec elle,

Grande pour moi, belle  et     L     surréelle,

Ma maison reste mon être,     E     aquatile !

                               *

Partir   pour décrocher,  mais   complétement,

De vie  familiale, sociale,  culturelle,  économique,

J’en connais qui l’ont fait et l’envie me prend parfois

De sauter le pas. Ce n’est pas l’âge, ni l’argent, ni l’envie

 Qui me retiennent : mon réseau d’amis qui devient absent !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

 .

393 4

.

Une colonne de soutènement

Ou un pied de lampe de chevet

Une tourelle, et  qui ressemble

À un amer, ancrage maritime.

 .

Tourelle et ancrage iront bien ensemble

tourelle ne bouge et marque son endroit,

terrestre ou maritime n’y changera rien :

tant et si bien que la forme évoque le fond.

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique 

.

Le balisage est constitué

Des tourelles fixes situées

En mer parfois même à terre,

De bouées flottantes et d’amers,

Balises indiquant dangers en mer

Délimitant chenaux d’accès aux ports.

.

Les tourelles et les bouées peuvent émettre

Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,

Permettant  l’identification, peuvent être équipées

D’émetteurs sonores : localisation par temps de brume.

Source : wikipedia.org/wiki/Signalisation_maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

393 – Retour de voyage dans mon ile   

Alignement central   / Titre serpente /  Thème   île

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : ancrage

.

Fond

.

Évocation 

.

393 6

.

Une tourelle, comme on en trouvera,

Aux abords de mon ile :

Un point d’attache, un point d’ancrage,

À nul autre, pareil !

.

Symbolique

 .

L’ancre

Est  symbole

De la stabilité,

De la fidélité et de

L’équilibre intérieur.

.

L’ancre  permet   de

Stabiliser tout navire

En agitation des flots.

.

Évoque l’enracinement,

Protection face au danger,

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour qu’il trouve son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, se poser.

Source : 10001 symboles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’ile-Grande est à la fois mon repère,

Pour me situer sur un endroit du Globe

Comme  un point  GPS,  et mon repaire,

Pour me réfugier, voire me ressourcer,

Une balise… une tourelle … un donjon

Où je suis certain que vivre est bon.

Un lieu de prédilection, s’il en est

Et où, quoiqu’il arrive,  je sais

Que j’y serai  bien, à l’aise,

Et m’en fous de foutaise.

 .

.

Paysage s’offrant à mes yeux

.

Scénario 

.

Une fois franchi le pont, je suis bien dans mon Ile-Grande,

j’en fais le tour dans tous les sens et sans jamais me lasser,

tant ses paysages sont beaux, variés, sauvages, familiers.

 .

Visuels et textuels  >>  

392 – Combien d’espaces, parcourus !

Visuels et textuels  >> 

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

.

392 – Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

392 4

.

Un trophée de sport ou autre,

Une bouteille, ou bien un flacon,

Ou encore une série  d’anneaux 

Rendant compte de sa complexité

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau

Est le symbole

De l’infinité, totalité.

.

Il évoque un cercle sans fin

Le symbole    aussi   de l’union.

.

L’anneau    nuptial   symbolisera

Le lien fort  entre  deux personnes.

.

Idem pour les anneaux olympiques,

Et pour  l’union  des  cinq  continents

.

L’anneau évoquera également des

Puissances magiques et occultes.

.

Et certaines légendes  relatent

Anneaux magiques capables

De faire objets, individus.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

Descriptif

 .

392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : anneau  /  Symbole de fond : complexité

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

Le « Paradigme de la complexité »

Possèderait une injonction basique.

.

Il semble répondre et correspondre

À la pulsion humaine  d’exigence

D’une connaissance … complète,

Toujours en son incomplétude !

.

Il énoncerait  un dialogue entre

Les parties  et le tout, vice versa.

.

Il cherchera  à renverser les limites

Et toutes barrières entre les différents

Secteurs du savoir,  avec son injonction

Transdisciplinaire. Il faut procéder à une

Sémiologie du paradigme de la complexité,

Mettant  en œuvre : présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

 .

.

Autant d’espaces, de parcours

.

Scénario

.

Lors jeune, j’étais limité  à parcourir  la France,

pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,

lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !

 .

Visuels et textuels  >>

391 – Je suis ici, et puis … je vais là !

Visuels et textuels  >> 

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.


.

Extensions

.

On se déplace pour des raisons

Professionnelles ou pour raisons privées,

Quand ce n’est pas un mixte des deux consistant

À profiter d’une opportunité professionnelle

Pour prendre quelques jours de congés

Sur place pour visiter les lieux,

Aller à la rencontre d’amis,

Faire du shopping,

Tisser de nouveaux liens,

Repérer des locations pour ses

Prochaines vacances familiales.

.

Combien de villes européennes ai-je

Visité avec ma famille pour y être allé

Auparavant en mission professionnelle !

.

Voyager donne l’envie et le goût du voyage

À ceux étant curieux de tout, c’est toujours

Un plaisir que de faire découvrir aux autres

Des lieux et des gens que l’on a fort apprécié.

Et puis on ramène des photos qu’on a prises

À l’improviste, raconte  histoires de voyages,

De rencontres, de musées que sais-je encore

Les enfants qui ont beaucoup voyagé, sont

Toujours partant, bien d’autres  le font,

Plus tard, mais contraints et forcés.

.

On bouge vers le haut, vers le bas comme en un ascenseur

Ou on marche droit comme dans un couloir, dans une rue :

 Qu’on s’arrête ou avance, on est à toujours un endroit précis,

Matérialisé par notre propre corps, bien qu’yeux voient loin.

Yeux, c’est plus nous, même si Issy, c’est là : on est partout

Et l’on n’est nulle part à la fois par projection imaginaire

Et l’on peut même rembobiner pour revenir en arrière.

.

Quoiqu’on fasse on est toujours à un endroit

Donné de la planète du fait de notre corps

Dont nous ne pourrons nous départir.

.

Être ici ou être là, c’est quelque part,

La police vous demande où vous étiez,

Vous ne pouvez  répondre : nulle part,

Qu’éventuellement : «je  ne  sais  pas».

.

Il n’y a même pas le Chat de Schrödinger,

Pour autant qu’il est à la fois vivant et mort.

Il restera encore et toujours dans la même boite :

La mécanique quantique confond onde et corpuscule.

.

.

Épilogue

.

Je suis ici puis je vais là :

Je ne compte pas mes pas

Ce qui m’émeut, me meut,

Je fais que ce que je veux !

***

L’important est de changer

L’immobilité,  c’est l’ennui :

Il faut penser  à  se  recycler,

Sinon,  déjà,  tout est…  fini !

***

Quoique je fasse … me déplace

Il me faudra souvent faire face

À de nouveaux défis, excitants,

Et j’en aurai  pour mon argent !

***

La seule chose  qui ne change pas,

Dans un monde qui accélère, profite,

Est le changement, de plus en plus vite

Et lors si l’on ne bouge, on ne le suit pas.

***

Changer pour changer, n’aurait pas de sens !

C’est pourtant le leitmotiv commerce publicité

Changer pour quelque chose d’une autre valeur,

En aurait un, à condition de le faire avec entrain.

***

Le mot  «recycler»  ne fait plus peur : adaptation,

Lors le mot «mobilité», pas d’avantage : meilleur !

Être ici ou bien  être là serait de peu d’importance,

L’essentiel est d’être au bon endroit en bon métier.

***

À certains, ce qu’on fait prend le pas sur où on est

C’est souvent le cas pour les artistes, les écrivains.

Que je sois ici  ou ailleurs, m’importe bien moins

Que si je ne pourrai pas faire ce à quoi, je tiens.

.

.

391 – Calligramme   

.

JE SUIS

.

J’imagine qu’il en est ainsi

Pour tous ceux  qui voyagent,

Le premier jour     sur un nuage,

Et puis soudain       revient l’ennui

De ne plus avoir   tout près de soi

Ceux qui n’ont  pour seul souci,

Que penser chaque jour à soi.

.

BIEN ICI,

.

Je suis ici, puis je vais là,

Là  où  mon  esprit  me  traine,

Lors tous  les départs   entrainent,

Que  les   gens,  que  l’on aime,

On les oublie derrière  soi.

.

Partir à plusieurs est déjà

Fabriquer souvenirs communs

Pour, bien plus tard,  les échanger,

Pour se créer une communauté

À laquelle on se sent soudé.

ET PUIS …

.

Je suis ici puis je suis là,

Là où mon esprit m’en traine,

Je t’en prie : viens, et rejoins-moi :

Et ta compagnie, me sera reine,

Voyage mène autre part !

.

Voyage, nouveau départ,

Et en moi-même : tôt ou tard,

Mais faut-il encore bien se le dire

Poussant un  profond soupir :

Partir c’est renaitre en lire.

.

JE VAIS LÀ !

 .

Renaitre un peu nouveau

Faire bouger les lignes, choses

Sans pour autant changer de peau,

Être ailleurs tout soir, matin,

Faire le vide, faire le plein.

.

Deux/trois mois, en l’année,

Et en tous points remarquables

Feront comme durée bien marquée

De joie, de surprise, ineffables

Et surtout, bien durables.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

391 4

.

Une sorte de collier

Anneaux de recyclage

Pour des  changements

Selon ses envies, besoins !

.

Même si je crois être dans la répétition,

Je change fatalement.

Par boucles enlacées, ma vie se déroule,

Se recycle, se prolonge.

.

Symbolique 

 .

Pour beaucoup de personnes,

Le changement est difficile à accepter.

.

Nous avons tendance à vouloir conserver

L’acquis et ce que  nous  pensons  maitriser.

.

Mais aujourd’hui, tout change tout le temps.

Le changement est même  devenu  le moteur

Alimentant la machine et cela va accélérer.

.

Osons ! Un autre regard   sur l’innovation,

Alain Conrard propose cadre de pensée.

.

Dans  une approche  ambitieuse, il dit,

Que la seule chose stable sur laquelle

On peut compter, est le changement

.

Paradoxal,  le changement devient

Ainsi le symbole de la permanence.

osonslinnovation.com le-changement-

comme-symbole-immuable-de-la-permanence

.

Descriptif

 .

391 – Je suis bien  ici, et puis … je vais là ! 

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : changement  /  Symbole de fond : recyclage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

391 6

.

Par boucles enlacées ma vie se déroule,

 Se recycle, se prolonge :

Bien que croyant être en répétitions,

Je change fatalement.

 .

Symbolique 

.

Le symbole de recyclage

Est un pictogramme, identifiant

Produit potentiellement recyclable ;

Le triman signifiera, pour sa part, que

Le produit reste  totalement  recyclable.

.

Il consistera  en  un dessin, représentant

Trois  flèches, dont chacune d’elles pointe

Vers l’empennage  d’une  des deux autres,

De manière à former un ruban de Möbius

En forme de triangle,

Éventuellement de couleur verte.

wikipedia.org/wiki/Symbole_du_recyclage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

On ne recycle pas les objets

Comme les sujets humains,

Même si on leur remplace,

Ajoute  quelques  morceaux

Pour objets, les composants

Seront redistribués ici ou là

Nouveaux pour réparations,

Si bien qu’un second marché

Qu’un second usage survient.

Utiliser objet de seconde main

Ferait changer les mentalités.

 .

.

Ici et là, j’émigre, j’immigre

.

Scénario

.

Ça peut être plus haut, plus bas, mieux ou pire, autorisé ou interdit :

toujours est-il que l’indication du lieu  est indiqué, ici, par un signe,

mais là, c’est las : on appelle cela, jouer sur les mots, la phonétique.

 .

Visuels et textuels  >> 

390 – Partir, c’est mourir … un peu !

Visuels et textuels  >> 

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

.

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

.

Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,

C’est prendre le temps de comparer des habitants,

Des paysages,  langues, transports,  événements,

Qui auront les saveurs, humeurs, de l’étranger.

.

Étranger  à de nouvelles  relations, tangibles,

On reste lointain, silencieux, sans matières,

Son pays dont on vient de passer frontière

N’existe plus  que virtuellement invisible.

.

Invisible impression sentiment contraire

Nous envahissent et si j’étais né ailleurs

Je serais comme eux  et tout aussi fier

Chaque  pays a une identité, vecteur.

.

Vecteur attrait parenthèse affichée

Par une  croisière sur  un voilier

Qui isole  plus,   particularise

L’approche  la  temporise.

.

Au Maroc, la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible de rester

Insensible  au charme

Des souks anarchiques,

Montrant autres logiques

Qui enchantent désarment.

.

Rentrer est, retrouver racines

Différentes,  fleurs qui fascinent,

Enrichissent le seul tronc commun

Qui fait qu’hommes ne seront qu’un.

.

.

Extensions

.

Partir, c’est mourir un peu

Pour vivre plus intensément, revenir

Avec davantage sentiment d’avoir été vivant !

.

Partir demande une capacité d’adaptation

À toutes sortes situations imprévues,

Y compris celles qui seront déjà

Bien garanties comme un retour

Pendant une grève ou un autre trouble.

.

Mourir c’est aussi laisser derrière soi

Ses certitudes sur l’humanité

Et voire ses manières de vivre

Que l’on impose au monde entier.

.

Le moyen, le trajet, le temps, l’étape :

Beaucoup de choses doivent d’être prises

En compte pour réussir son projet

Et non pas seulement le subir,

De catastrophe … en catastrophe

Comme certains vont vous le narrer.

.

Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi.

C’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes

Sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes,

Pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs,

Revenir bien plus vivant  et content encore, que mort.

Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture

Tant  les rouleaux compresseurs  des conditionnements

Empêchent de changer de points de vue  et les adopter !

Un voyage vaut, parfois, tient lieu, des fois, de thérapie !

.

Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés,

Partir pour mourir  quand on va à l’hôpital,

Ont tous deux un rapport à la gestion survie,

Instinct même humain se sentant en danger.

.

Nombre immigrés en Europe meurent un peu

À leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie

Ils laissent tout derrière eux et avec rien devant

Que l’espoir d’une vie meilleure, humainement !

.

.

390 – Calligramme    

.

Partir : serait mourir, un peu,

Pour vivre  plus intensément,

Partir c’est  changer de lieu,

D’habitude, rythme, temps.

C’est  percevoir  le monde,

Sous une  autre  latitude,

Laisser, maison, jardin,

Pour s’adapter, à tout,

À ce qui est  nouveau,

Qui nous est étranger

S’imprégner  nouvelle

Façon d’être d’exister.

Ailleurs, en autre pays,

Civilisation, ou  culture,

Nos certitudes s’écroulent

Autres logiques : c’est sûr !

 .

**********************************

*********************************************

.

Partir l’été, pour  P  revenir, n’est pas    M   comme émigrer,

C’est prendre le  A   temps de comparer     O       des habitants,

Des paysages,   R    langues , transports       U         événements,

Qui auront     T   les saveurs, humeurs de      R           l’étranger.

Étranger      I       à de nouvelles relations      I          tangibles,

On reste     R    lointain, silencieux, sans      R         matières,

Son pays    *     dont  on vient  de  passer    .          frontière

N’existe    C      plus  que virtuellement    .        invisible.

Invisible   E      impression sentiment   .       contraire

Nous enva *      hissent et si j’étais     U   né ailleurs

Je serais    S     comme eux et tout  N    aussi fier,

Chaque     E  pays a son identi     *   té vecteur.

Vecteur   R  attrait parenthè  P  se affichée

Par une  A   croisière sur   E  un voilier

Qui isole   I    plus, par  U  ticularise

L’approche  T   la  *  temporise.

Au Maroc  *    la surprise

Mœurs incomprises

À portes de Tanger,

Impossible   de rester

Insensible  *   au charme

Des souks M   U  anarchiques,

Montrant   O     N autres logiques

Qui enchan  U        *   tent désarment.

Rentrer est,  R           P    retrouver racines

Différentes,   I                 E   fleurs qui fascinent,

Enrichissent   R                      U   le seul tronc commun,

Qui fait qu’     * **************** *   hommes ne sont qu’un.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Un piédestal avec sa statue,

Un trophée sportif, ou autre,

En haut, une forme  de pain ;

En bas, une forme de coupe ?

.

Évocation 

.

390 4

.

Du pain, et du vin en coupe

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être  serait-ce  un   symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

 .

La coupe est symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en deux moitiés,

Correspond à deux coupes … opposées ;

L’une, celle du Ciel, est l’image du dôme,

L’autre, celle de la Terre, est l’image

De la coupe la plus réceptrice.

.

Ainsi la coupe est parfois associée

Au croissant lunaire ou à la barque,

En tant que réceptacle énergie céleste.

.

Le  symbolisme de la coupe  revêt  deux

Autres aspects essentiels reliés entre eux

Celui   du vase  d’abondance

Et  celui du vase, contenant

Le breuvage d’immortalité.

echange-spirituel.kazeo.com

.

Descriptif

 .

390 – Partir, ce serait mourir … un peu !  

Alignement central / Titre analogue / Thème   humeur

Forme conique  /  Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe  /  Symbole de fond : nourriture

.

Fond

.

Évocation 

.

390 6

.

Du pain, et du vin en calice,

Ça vous évoque quelque chose,

Peut-être   serait-ce  un  symbole

Universel nourriture spirituelle.

.

Symbolique 

.

« Démarche de première nécessité,

L’action de se nourrir a souvent acquis

Une valeur symbolique qui pourra aller

Jusqu’à se revêtir  d’un  caractère  sacré.

.

Comme activité  éminemment  humaine,

Le repas peut être, dans  sa préparation,

Comme en son déroulement, démarche

Profondément spirituelle, à laquelle

Les puissances divines sont aussi

Fréquemment convoquées.

.

Quelle religion n’y aura vu

Une occasion de ritualiser

Les liens de l’humain avec

Ses dieux ou ses démons ? »,

Écrit dans sa préface Philippe Baud.

doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/

manger-voie-spirituelle/2014/04/23/

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Partir ne sera pas mourir, rester l’est

Que fait-on d’autre dans un cimetière,

Que rester sur place  et pour l’éternité.

.

Mais partir ne veut pas, toujours, dire

Quitter les lieux, seulement  s’en évader

Si ce n’est pas  le corps : par  la pensée !

.

Imaginaire permet de partir  où on veut

De se libérer d’un corps  bien trop pesant

Pour voyager  en un espace  qu’on définit

Comme étant un monde parallèle, virtuel

Et qui nous semble parfois, plus que réel.

 .

.

S’éloigner peu à peu du monde

.

Scénario

.

Partir c’est, ni courir, ni mourir, c’est vouloir vivre davantage :

bien que parfois, l’adaptation totale ne se fait ou ne se fera pas,

et l’on reviendra, ou pas,  en lieu, qui nous tue ou nous renait !

 .

Visuels et textuels  >> 

389 – Partance, itinérance… errance !

Visuels et textuels  >>

.

A

Changer

De lieu, endroit,

Etre où il vous plaira.

Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle,

Pèlerinage vers lieu bien ciblé.

.

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

.

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

.

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

.

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Extensions

.

 « Les voyages forment la jeunesse » :

Cette maxime est bien connue et souvent

Utilisée pour motiver, ses enfants, à partir

À l’étranger, et y  compris  pour y séjourner.

Mais on pourrait lui rajouter :

.

« Et puis retarde aussi, et, d’autant, la vieillesse »

Car le troisième âge lors de sa période de retraite

Se met, de plus en plus, à voyager, aidé en cela par

Des organismes  et qui vont prendre tout en charge,

Du départ au retour, complet.

.

Il  suffit de choisir destinations, moyens de transport,

Et puis la durée et de signer le chèque, en conséquence.

Les jeunes préfèreront encore, de loin, leurs découvertes,

Seuls, transports en communs.

.

Nulle envie d’aller en Papouasie ou en Nouvelle Calédonie.

Voyager un mois, et un an, ne procureraient pas les mêmes

Sentiments d’errance ni de liberté : contraintes différentes

De moins en moins conséquentes.

.

Tant qu’on dispose budget prévisionnel, que l’on s’y tient.

C’est souvent là que le bât blesse pour les rapatriements.

.

Partance est un projet, programme, destination :

 Je suis en partance pour, telle ville, tel lieu, espace.

Itinérance est aller d’un point à l’autre, en parcours

D’un point A à un point B, puis C puis retour vers A.

Errance est aller ici et là, au gré des humeurs, envies,

Sans savoir  quand cela s’arrêtera, ni, si on reviendra :

Partance est dans son sac, lors errance est dans sa tête.

Les voyages forment la jeunesse, entretienne robustesse

Retardent la vieillesse et le tout fait gagner en… sagesse.

.

Partance, itinérance, errance

Auront chacun leur définition

Qui peuvent s’enchainer  sans

Pour  autant  se  chevaucher !

.

Il y aura des gens en partance,

Qui ne mettront projet en acte,

Repoussant souvent à plus tard,

Itinérance s’achevant en errance

.

Errer en temps comme en espace

Signifierait qu’on cherche sa voie

On cherche à se fixer quelque part

Avant qu’il se soit bien trop tard !

.

.

389 – Calligramme

 .

……………..A

……………..Changer

………..De lieu, endroit,

……Etre où il vous plaira.

….Préparer voyage désiré,

Mis en action si cœur y est

Comme chemin Compostelle

Pèlerinage vers lieu bien ciblé

P  A  R  T  A  N  C  E :

Exécuter nombre étapes, à volonté

En brûler une serait devenir infidèle.

Chaque escale, marquée d’une  pierre,

Sur calendrier qui défile sans compter,

Pour, à la fin, se trouver déçu ou comblé

Par flot images engrangées en paupières.

.

À pied, à cheval, en vélo, voiture, ou train,

Peu importe moyen ; peu importe chemin,

Ce sont toujours les lieux …  les rencontres,

Qui feront qu’on continue,  pour, ou contre.

I  T  I  N  É  R  A  N  C  E

De partance à itinérance,   jusqu’à l’errance,

Ça dépend si l’on a appétence,  compétence :

Seul c’est bien : à deux,   c’est parfois mieux.

En revenant, certain de faire des  …  envieux.

.

Qui ne rêve, jamais, d’un tel voyage,  sans fin,

Mais qui ne le remet, toujours, au lendemain

Jusqu’au jour où il se fait tard, ou trop tard,

Son corps ne suit plus, et, l’on s’en va épars.

O  U     E  R  R  A  N  C  E  ? 

De partance vers  itinérance, vers errance :

Glissement  même profondeur, existence,

En transformant contrainte  par chance

D’avoir toujours un avenir d’avance,

Qui nous remplit l’âme et le cœur

Pour nous les rendre meilleurs

Plus ouverts aux humains

Et à notre quotidien.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

389 4

.

Objet de décoration

En verre  feuilleté,

Avec    des   inclusions,

Dans la pâte de verre.

.

Un objet de décoration en verre feuilleté

ou autre n’évoque ni itinérance ni errance,

même s’il peut servir d’empreinte, souvenir,

sa forme ne convergera pas vers son fond.

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusions  de  ces  trois couleurs

Verre feuilleté est un mystère.

.

Symbolique 

 .

Obtention d’un verre feuilleté

Soit à partir de 3 volumes de verre

Trempé dont le verre du milieu est brisé,

Soit  verre trempé brisé,  volumes recuit.

Le but étant : d’obtenir un élément brisé

Pris en feuillure, et donc, bien sécurisé.

L’effet de matière  obtenu, est unique.

.

L’on peut, aussi, associer plusieurs

Films de couleurs pour un rendu

Toujours  plus   personnalisé.

Il est possible de jouer sur

 La qualité de la trempe,

Afin d’obtenir un brisé

Plus ou moins  dense.

miroiterie-de-chartreuse.fr/inclusion-feuillete

.

Descriptif

 .

389 – Partance : itinérance ou errance ? 

Alignement central / Titre serpente / Thème   humeur

Forme en ovale /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre/ Symbole de fond : pâte de verre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

389 6

.

Partance, en vert ; itinérance,

En bleu ; errance  …  en rouge :

Inclusion  couleur en pâte de verre

En ce verre reste comme un mystère

.

Symbolique de fond

.

Depuis Pline l’ancien,

Une légende prête la recette

D’un verre malléable à froid.

La pâte de verre est l’une

Des plus anciennes techniques de verre,

Redécouverte   dès  la fin  du xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau

Et l’école de Nancy. Pour ambiance

Chaleureuse,  feutrée,  une  lampe

En pâte  de  verre  est  un  must !

La pâte de verre  a cette faculté

De prendre de la lumière avec

Aspect mat cireux, atypique.

Wikipédia : pâte de verre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

.

Rien ici

 .

 .

.

Partance, itinérance, errance

.

Scénario

.

Le train arrive en gare, quelque part en France ou en Inde,

où ce voyageur refuse ou oublie de remonter dans ce train,

et le train repart pour un autre lieu, plus ou moins lointain.

 .

Visuels et textuels  >>

388 – Loisirs, séjours, fêtes, vacances !

Visuels et textuels  >>  

.

Attention à ne pas confondre

Une civilisation  des loisirs,

Et un loisir de civilisation

En lequel vient se fondre

Toute dérive de la nation

Et ce, jusqu’à en mourir.

.

Long temps libre pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs, séjours, fêtes et vacances

Et aussi  divertissement, détente,

Signifient bien  que l’on se lâche,

En libérant son énergie stressée,

Par la logique du, travail, profit.

 .

Et, il y en a pour tous les goûts

Formules,  bourses,  passions,

L’important   est : consommer

Pour participer  à  l’économie.

 .        

Certes, rendez-vous amoureux,

Face au beau coucher de soleil,

Et d’autres spectacles naturels,

Seront nettement moins chers

Que soirées restaurants, hôtels

Avec concerts et boites de nuit.

.

Décrocher  d’ennui  quotidien,

Se montrer aux bars branchés,

Se faire  un  programme varié,

Comme  un Carnaval Tenerife,

Comme les fêtes de vendanges.

.

Passant de Laponie à la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont, autant, consommateurs.

.

Reste  randonnées, à pied,  en vélo

Avec  une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Extensions

.

Les loisirs ont été, à leurs débuts,

Une aventure, pour vous extraire

De nos soucis et de nos masures,

Il fallait les organiser soi-même.

.

Aujourd’hui, ils sont, tous, bien

Organisés et vendus pour vous.

Il n’y a plus guère de frontières

Entre  la production  du travail

Et la consommation des loisirs.

.

On peut aller plus loin, faire plus

De choses en un minimum de temps,

Acheter davantage pour un minimum d’argent

Course folle popularisant loisirs classe moyenne,

Est course sans fin, avec la concurrence acharnée,

Entre tour-operators et auto organisation internet.

.

Voyager très loin  et pour quinze jours, à petit prix,

Ou en croisière, pour plus cher, sur des paquebots,

Revient à vendre des rêves comme marchandise.

La fête familiale et villageoise échappe encore

À ce dictat mais pour combien de temps.

On vend du service de mariage comme

D’enterrements, soucis et frais compris !

.

Les objets et repères évoquant les vacances

Peuvent être très nombreux ou fort divers.

Il y a, bien sûr, tous les incontournables :

Le hamac, le parasol, le banc, le transat,

Le sable, le palmier, la plage  et la mer,

L’avion, le bus, le train, camping-car.

Mais il en est de plus personnalisé

Carnet de route, album photo,

Et pour finir, rencontres.

.

Pour une fête, un anniversaire

On a coutume d’offrir des cadeaux

Ou un bouquet de fleurs en vase ou pot

Quoi de mieux, lors arrivant, en location

De vacances qu’un bouquet et une bouteille

Pour souhaiter la bienvenue en forme amitié.

.

Après on peut voir la fête comme défoulement

Aller de spectacles en soirées et repas d’invités,

Sinon frugalement, sportivement en randonnée

Pour se refaire une santé  au lieu de la gâcher !

Toujours est-il qu’on peut être passif ou actif,

Ça dépend d’envies, tempéraments des gens.

.

.

388 – Calligramme   

.

Attention à ne pas       L            confondre

Une civilisation          O         des loisirs,

Et un loisir de           I      civilisation

En lequel vient        S      se fondre

Toute dérive de       I     la nation

Et ce jusqu’à en     R    mourir.

Long temps libre   S   pour les

Clients,    abonnés,   usagers,

Et  temps contraint  pour les

Bénévoles, personnel  salarié,

Certains dépensent  davantage

Durant les loisirs  que pointage.

.

Loisirs,  séjours, fêtes et vacances,

Et aussi  S   divertissement, détente,

Signifient   É       bien que l’on se lâche

En libérant      J      son énergie stressée,

Par la logique       O      du, travail, profit.

U

Et, il y en a                   R  pour tous les goûts

Formules,                       S   bourses, passions,

L’important                     *       est consommer

Pour participer à              F           l’économie.

               Ê

Certes, rendez-vous         T       amoureux,

Face au beau coucher      E        de soleil,

Et d’autres spectacles       S      naturels,

Seront nettement moins  *          chers

Que soirées restaurants   V      hôtels,

Avec concerts et boite    A    de nuit.

.

Décrocher d’ennui        C  quotidien

Se montrer aux bars   A  branchés,

Se faire un program   N    me varié

Comme  le carnaval   C     Tenerife

Comme les fêtes de  E vendanges.

            

Passant de Laponie à  la Tunisie,

Tout est bon et en toutes saisons,

Pour faire des pleins de visiteurs

Qui sont autant consommateurs.

.

Reste randonnées, à pied, en vélo

Avec une halte   en auberge,  écolo,

Avis   aux amateurs   de nature verte

Le temps coule à flot, jusqu’à perpette.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

388 4

.

Une colonne de soutènement,

Ou  un élément  de balustrade,

Un vase à fleurs, probablement,

Un vase à fleurs, certainement !

.

Les fleurs coupées vont bien en vase

mais à condition d’y rajouter de l’eau

il y en a pour fleur solitaire, bouquets :

leur forme  évoquera le fond  de la fête.

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les occasions suivent les cours.

Autant de fleurs, dans l’année,

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

.

Voir un vase dans un rêve

Est toujours intéressant à relever

Tant maintenant, le vase s’impose

Le plus souvent,  comme un objet

Essentiel du rêve,  un contenant

Dans lequel  on  trouve  refuge.

Dans le vase,  on met de l’eau,

Très souvent, symbole de vie,

De la terre aussi une plante,

Qui pourrait s’y développer

Et voire des fleurs

Qui pourraient durer.

signification-reves.fr/Vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

388 6

.

Tant qu’il y a de l’eau, en vase,

 Les évasions suivent les cours.

Autant de fleurs dans l’année

Que de fêtes, loisirs, vacances :

.

Symbolique 

 .

On appelle symbolisme

Fleurs, le fait d’attribuer

À certaines fleurs des vertus

Ou bien  de servir  d’emblème.

.

L’iconographie   des   cinq   sens

Représente l’odorat sous la forme

De   composition   florales,   ou  sous

L’aspect d’une figure qui tient à la main.

.

Un bouquet de fleurs ou en hume les parfums,

Depuis  l’antiquité, l’image de la fleur  est  associée

À l’idée de la brièveté de la vie, de la beauté et des Vertus.

Wikipédia : fleurs et symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand on part en vacances, à la campagne

Au milieu d’un troupeau de vaches ou moutons

On fait aussi attention aux fleurs qu’il respecte,

Comme s’il y voyait un cadeau sacré de la terre

Les tonnelles, les gloriettes, et les pergolas,  etc.

Sont couverts de glycines ou fleurs grimpantes,

Lors de mes randonnées en des coins sauvages

Combien de tapis de fleurs aurai-je découvert

Dont l’idée d’en cueillir par faire un bouquet

M’aura effleuré un instant … pas touche !

 .

 

.

Séjour exotique bain lecture

.

Scénario

.

Le hamac installé, symboles d’un séjour  tranquillité sur plage.

La flûte de champagne, symbole fête entre amis, feux d’artifices.

La valise postérisée, symbole du voyage en tous lieux et tous temps.

 .

Visuels et textuels  >>  

387 – La vie est un voyage avec une fin !

Visuels et textuels >>

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait autre  qu’un

Long voyage et avec une fin,

Que l’on attend pour demain

Mais  que l’on souhaite  divin !

Bien qu’on naisse de parents  bien

Qu’avant un an, ne souvient de rien.

Parents rédigent pour nous parchemin

Qui fera date pour suite de notre destin.

.

Puis, les étapes se succèdent et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et … plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extraordinaire

Surtout si on bouge, histoire de  changer d’air,

Métier, conjoint, famille …captent, exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre tout le contraire.

.

Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop vite, vers sa fin,

Près  des  siens, du jour  au lendemain,

Tirer sa révérence un point c’est tout.

Vie, voyage, dont on connait la fin,

Dont l’important  est le chemin

Nous prenant notre temps

Notre temps d’amant.

.

.

Extensions

.

Toute chose qui se tient,

Devrait … on le sait bien,

Pour être … plus cohérent,

Devrait commencer par la fin.

.

C’est souvent ainsi que romanciers

Commencent, leurs polars à suspense.

Mais il s’agit là d’une vie imaginée,

De vie écrite, rêvée, cauchemardée.

.

La vie réelle ne suit un tel chemin,

Se déroule, linéairement, et  même

Si l’on peut, tous, projeter notre fin,

Nous ne maitrisons pas son moment

Par arrêt brutal ou  accidentellement.

.

Nombre de vies  ne font que prolonger

Leur enfance pour ne jamais y renoncer

Nombre  d’autres, la transformer, renier,

Pour ne jamais, dans leur vie, y retourner.

.

Ceux  qui disent  ne pas  en avoir  eu, parce

Qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre

Restent en prison, à l’intérieur d’eux-mêmes

Sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

.

Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour

Notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus !

Aucune assurance vie ne nous protège de la mort.

D’ailleurs, elle ne s’adresse à nous : descendants !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle.

Et combien l’auront dit et redit avant lui et après.

Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin :

Il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

.

Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie,

Tant notre naissance est affaire de nos parents.

.

Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin :

Entre temps, parents nous auront mis au parfum

.

Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi,

Nous savons bien tous que personne n’y échappera

.

Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer,

Que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

.

.

387 – Calligramme 

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait    L   autre  qu’un

Long voyage et    A     avec une fin,

Que l’on attend    *      pour demain,

Mais que l’on        V   souhaite divin !

Bien qu’on naisse   I    de parents  bien

Qu’avant un an, ne   E  souvient de rien.

Parents rédigent pour  *  nous parchemin

Qui fera date pour suite  V  de notre destin.

                   O

Puis, les étapes se succèdent  Y  et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et  A  de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt  G  ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et      E   plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extra  *    ordinaire

Surtout si on bouge, histoire chan    A      ger d’air,

Métier, conjoint, famille, captent   V     exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre        E    le contraire.

                            C

Bien que marre de tout, aller   *    jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop   U  vite, vers sa fin,

Près des siens, du jour    N    au lendemain,

Tirer sa révérence un   E  point c’est tout.

Vie, voyage dont on  *   connait la fin,

Dont l’important  F   est le chemin

Nous prenant   I   notre temps

Notre temps   N    d’amant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

387 4

.

Un  vase,  une  bouteille

Et voire  une horloge

Avec  son  balancier, 

Son  tic-tac, heure.

.

L’heure s’entend bien avec l’horloge

par son tic- tac, balancier, nous éveille

plus au temps qu’il  est, temps qu’il fait !

tant et si bien que la frome épouse le fond

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

De l’horloge est lié à la

Notion d’écoulement du temps

Et de fuite qui sont irréversibles,

À rapprocher du nombre douze.

Cadran ferait cycles répétitifs.

.

Les rêves d’horloge seront

Souvent révélateurs

D’un sentiment  d’angoisse,

Mais ils peuvent aussi symboliser

Une mécanique psychique impeccable.

Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

.

Descriptif

 .

387 – La vie est un voyage avec une fin ! 

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : heure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

387 6

.

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique 

.

Vulnerant omnes ultima necat.

Toutes blessent dernière heure tue.

Cet adage latin,  inscrit au fronton

De certaines  horloges  publiques,

Contient plusieurs des leitmotivs

De ce premier tome du Journal

Intime de Philippe Muray.

 La question de la morale

Et l’angoisse de la mort.

.

Lorsqu’il commence ses notes,

L’auteur de L’Empire du Bien

Ou d’Après l’Histoire a 33 ans,

La postface  de  sa compagne,

Anne    Sefrioui,   traite     avec

Beaucoup de respect des limites

Inhérentes d’un journal… intime.

unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant humain, donc durée de vie limitée,

Notre fin s’annoncera dès notre naissance.

Même si nos jours nous seront bien comptés,

Ce n’est pas la fin de tout, du Monde ni de nous

Nous restons vivants par nos enfants, mémoires,

Un certain temps, sachant que lui n’a pas de… fin.

.

On dit souvent que la fin n’est que le commencement

De quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi.

Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information

C’est alors nous projetons de rester vivant quelque part,

Ainsi on invente et paradis/enfer, et aussi matière/néant.

 .

.

Le voyage s’arrête, c’est la fin

.

Scénario

.

Un voyage dans la vie, le voyage d’une vie, une aventure familiale,

puis, soudain, plus de chapeau sur la tête pour se couvrir, protéger,

en fin, plus rien, l’extinction de feux, la fin du jour pour toujours !

 .

Visuels et textuels >>

386 – Il existe trois façons de voyager !

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, autour, et en soi : qui n’en rêve pas !

Autant de poupées gigognes qu’on découvrira.

.

Voyager se fait en trois dimensions,

La surface et la profondeur : faciles,

La largeur de vues et d’explorations

Dépend du voyageur, des ustensiles

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,

Ciseaux, pinceau, plume  ou micro.

.

Le désir de percer en soi son miroir

N’est qu’un reflet de  lumière noire,

On ne peut le voir,  sans interpréter,

Sans symboliser, toutes ses réalités.

.

Un voyage en poésie,  n’est autorisé

Que si on abandonne le sens littéral

Pour mot, événement,  chose banale,

Qui reprend ou révèle un sens caché.

 .

La première consiste  à se déplacer         

D’un point à l’autre,  assez de temps,

Y demeurer, pour  devenir résident !

.

La seconde  consiste à …  s’informer     

Par les livres,  les documents guidés

Pour  se  faire  une idée  du lieu visé.

.

La troisième consiste à  s’imaginer

Et associer  toutes bribes,  pensées,

Qui  viennent, à l’esprit, déformées.

.

Qui, de vous, sera allé au Pôle Nord

                              Personne !

Qui, de vous, a marché  sur la Lune

                             Personne !

Sans parler de confins de l’Univers

                            Big bang,

Et pourtant l’esprit se les représente

                           Familiers

.

De proche, en proche …… l’on étend

                         Sa portée

Sur les lieux, les choses   et les gens,

                        Abordés,

Mais sur nous peu de connaissance

                       D’existence :

On s’y enfonce, on découvre Terra

                      Incognita.


.

Extensions

.

Il existe un grand nombre de connaissances

Acquises par abstractions, ou par imaginations,

Et dont on ne peut faire l’expérience par soi-même.

.

De dire que toute connaissance nous vient par les sens

Paraitra faux : à l’inverse toute connaissance par essence

Qui n’a pas été vérifiée, par la science, peut s’avérer fausse.

Des vérités et des croyances, il y a peu de croyances qui se

Transformeront en vérité et aucune vérité, en croyance !

.

L’univers de la connaissance étant par nature

Exponentielle, contradictoire et infinie,

Le voyage pour la maitriser s’avère

Aussi impensable que d’aller

Jusqu’aux confins de… l’Univers.

Contentons-nous de maitriser le nôtre !

.

C’est par comparaison, référence aux autres

Que l’on peut approcher, voire qualifier le sien.

Ce voyage impossible à terminer est pourtant

Le seul qui nous soit proposé en notre vie.

.

Voyager, est d’abord et avant tout, se déplacer d’un point à l’autre

Et plus particulièrement, pour découvrir des nouveaux horizons !

C’est aussi s’informer sur ce qui se trouve, se passe, en ces lieux,

C’est autant, s’imaginer sa vie, différente de la sienne, à vivre

Et ce dernier point est essentiel pour se projeter en l’autre

Sinon, ce n’est que le décor qui change, voire la météo,

Et l’on en revient comme si on avait été au cinéma.

.

Il existe trois façons de voyager

Qui n’auront rien de prioritaire

.

En restant, toujours, sur place,

Consultant des documentaires ;

.

En parcourant le vaste Monde,

Pendant ses congés, vacances ;

.

 En faisant appel à l’imaginaire

Pour rédiger textes ou poèmes.

.

.

386 – Calligramme  

 .

Voyager autour et en soi : qui n’en rêve pas………………

        Autant de poupées gigognes qu’on découvrira………………

.

Voyager se fait en trois dimensions……………….   I

La surface et la profondeur, faciles……………..  L

La largeur de vues et d’explorations………..   *

Dépend du voyageur, des ustensiles………  E

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,……  X

Ciseaux, pinceau, plume ou micro  …    I

                                                                       S

   Le désir de percer en soi son miroir    T

    N’est qu’un reflet de  lumière noire,   E

     On ne peut le voir,  sans interpréter,  R

      Sans symboliser, toutes ses réalités.   A

                                                                          I

      Un voyage en poésie,  n’est autorisé     T

      Que si on abandonne le sens littéral      *

       Pour mot, événement,  chose banale,    *

        Qui reprend ou révèle un sens caché.    *

                                                                               *

       La première consiste à se déplacer          T

       D’un point à l’autre,  assez de temps,       R

       Y demeurer, pour  devenir résident !       O

                                                                                 I

      La seconde  consiste à …  s’informer…      S

     Par les livres,  les documents guidés …      *

    Pour se faire  une idée  du lieu visé.….         F

                                                                                 A

   La troisième consiste à  s’imaginer…..         Ç

   Et associer toutes bribes,  pensées……..        O

   Qui viennent à l’esprit, déformées ……….     N

                                                                                 S

  Qui de vous sera allé au pôle nord ………      *

                              Personne !                                D

  Qui de vous a marché  sur la Lune …………   E

                             Personne !…                             *

  Sans parler de confins de l’Univers………….  V

                            Big bang, …….                           O

Et pourtant l’esprit se les représente  ………   Y

                           Familiers ……….                        A

                                                                                G

De proche, en proche …… l’on étend ………   E

                          Sa portée ……………                   R

Sur les lieux, les choses   et les gens,………………..

Abordés,………………

Mais sur nous peu de connaissance……………………..

D’existence :…………….

On s’y enfonce, on découvre Terra…………………………..

Incognita. ……………………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

386 4

.

Voyager, c’est changer d’air,

C’est grimper dans la curiosité

Voyager, c’est changer de ciel,

Grimper le long d’imaginaire.

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

Le ciel

Est universellement

Le symbole des puissances

Supérieures, et en tout, à l’homme,

Et bienveillantes ou redoutables.

.

C’est l’insondable immensité,

Sphère rythmes universels,

Celle des grands luminaires,

.

Le gardien des secrets de la destinée.

Séjour des divinités, de toute puissance

Divine et des bienheureux ?

.

Bouddhisme, Islam, chrétienté

Distingueront sept cieux comme autant

D’états spirituels, gravis un par un.

.

Les langues modernes distinguent

Le ciel religieux du ciel atmosphérique,

Compris par les Gaulois comme une voûte

D’où la crainte qu’il ne leur tombe sur la tête.

.

Descriptif

.

386 – Il existerait trois façons de voyager !  

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme courbe / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : ciel / Symbole de fond : imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

386 6

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut être défini sommairement

Fruit de l’imagination d’un individu,

D’un groupe ou d’une société,

Produisant des images,

Des représentations,

Des récits ou

Des mythes

Plus ou moins détachés

De ce qu’il est d’usage de définir

Comme la réalité. Il s’agit de la capacité

D’un groupe ou d’un individu à se représenter

Le monde à l’aide d’un réseau d’association

D’images qui lui donnent un sens.

Source, Wikipédia : imaginaire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le ciel est, par nature, un lieu de projection,

On y voit et  la Lune, et le Soleil, et les étoiles,

Mais aussi, les nuages blancs et noirs, passer.

.

Tout cela ne peut que nous inciter à voyager

Chacun sait que l’espace est de l’imaginaire

Que chaque lieu en produit, malgré nous.

.

Voyager nous transporte en autre ciel

Que celui que l’on voit tous les jours

Renouvelle sans cesse la curiosité

Pour ne pas dire nos amours 

Il en a été ainsi … toujours !

 .

.

Seuls au milieu de nulle part 

.

Scénario

.

Se déplacer, quoi de plus facile, normal, fréquent, pour voir ailleurs !

S’informer,  et de quoi, et à quel source, fiable ou non, et pourquoi !

S’imaginer être seul sur île déserte : d’accord mais ennui guette !

 .

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385 – La mobilité est-elle liberté, fatalité ?

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.

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.


.

Extensions

.

La mobilité professionnelle est une qualité

Parfois une nécessité, reconnue, ou réclamée

Par les entreprises multisites ou multiproduits :

Elle diminuerait un bon nombre de licenciements

Offrirait nouvelles opportunités carrières associées,

Le plus souvent joint à la formation complémentaire.

.

Dans de nombreux cas,  les salariés  partent en avance

Pour préparer  le terrain, et, le déménagement  effectif

N’a lieu que pendant l’été, suite à scolarité des enfants.

Tout est compliqué, mais aussi question de négociation

Pour les frais supplémentaires, d’organisation du foyer.

.

Certains partent à l’étranger, très loin, pour s’y installer

Plus ou moins définitivement et ne revenir, sauf congés.

Tous les cas sont dans la nature, chaque cas particulier.

.

C’est la vie moderne comme le disent certains :

La Planète est devenue un terrain de jeu accessible

À de plus en plus de gens, bien formés, bien motivés,

 Et qui seront comme bel avantage, bien accompagnés.

.

Diable, se faire mal de dos mémorable lorsqu’on déménage,

À qui cela n’est pas arrivé, même garanti plusieurs fois de suite

Et pourtant, demandez aux déménageurs, voire  aux ergonomes :

Rien n’est plus facile, même si je n’irais pas à dire : plus reposant !

D’ailleurs au bout d’un certain nombre, on a, curieusement, moins,

De choses à déménage alors même que ça devrait être le contraire.

C’est qu’on dit : trois déménagements, vaut un incendie mobilier.

 À chacun de penser ce qu’il voudra : pour voyager dans le temps,

Comme en Espace, habillez-vous peu, encombrez-vous léger.

.

Pendant que des gens déménagent

Pour plus grand et plus confortable

Correspondant moyens train de vie,

Souvent relié à une belle promotion

D’autres vont dans le sens contraire,

Vers plus petit, vers loyer  plus faible,

Ou parce que la famille s’est agrandie.

.

Quelles qu’en soient les bonnes raisons,

Quelles qu’en soient… bonnes intentions

La mobilité deviendra nouvel art de vivre

Jusqu’à ce qu’on ait construit propre nid !

.

.

Épilogue

.

Ce poème, en forme de chanson,

Avec son refrain, ses six couplets,

Sur déplacement/déménagement,

Sera symbolisé par l’escalier droit.

***

Tout escalier comme chacun le sait,

Sert à monter  et à descendre étages,

Est souvent le cas, en déménagement

Qui change en plus ou moins, confort.

***

L’escalier, physique, et l’échelle sociale

Se rejoignent  en une même évocation :

On quitte appartement  pour la maison,

Si ce n’est l’inverse, un fait commercial !

***

Le plus souvent, on acceptera la mobilité

Géographique suite besoin professionnel,

Cela peut être parfois un choix personnel,

Quitter ville stressante pour la campagne.

***

Pour ma part, j’aurai déménagé  sept fois :

Une fois par an, avant d’être à L’Ile Grande

Mes enfants, de même, ou  presque  autant,

Toujours, pour mieux … fort  heureusement.

***

Mobilité est facteur de contraintes  et  libertés,

Ce n’est pas elle en tant que telle, qu’une volonté

De se trouver, construire monde meilleur ailleurs,

Qui déclenche la décision n’étant jamais sans risque.

***

En parlant de mobilité on pense aussi à l’immigration :

Quitter un pays pour un autre, suggère la transformation

De ses façons de voir les choses, pour le meilleur … ou pire

Revenir est parfois vécu comme un échec, parfois tremplin.

.

.

385 – Calligramme  

.

MOBILITÉ 

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

UNE LIBERTÉ

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

OU FATALITÉ ?  

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

385 4

.

Une tout à  huit étages

Un édifice avec étage

Escalier extérieur,

Pour déménager.

 .

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique de forme

 .

L’escalier

Est à la fois le

Symbole de montée

Et  celui de la descente.

L’escalier montant évoque

Comme ascension vers le ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle,

Peut aussi désigner ascension sociale,

Et  gravir  l’accès  à un  statut  supérieur

Dans la hiérarchie qui structure la société.

.

L’escalier  descendant  évoquera  l’entrée

En monde  beaucoup plus  souterrain.

Comme en la descente  aux Enfers,

Ou  au   cheminement  intérieur

Voire  même  à   l’inconscient.

Ainsi il symbolise le monde

Caché, invisible, mystère.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

385 – Mobilité : une liberté ou fatalité ?  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : déménager

.

.

Fond

.

Évocation 

.

385 6

.

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique 

 .

On pense souvent que

Déménager est un acte anodin.

Mais souvent, il s’agit de faire le bilan d’une vie

Qui se transforme en véritable déchirement émotionnel.

Déménagement peut aussi être vécu comme un nouveau départ.

.

On se projette dans la nouvelle habitation

Et l’on emporterait que ce qui nous semble

Correspondre à nos nouvelles aspirations.

.

Le reste finit entre les œuvres caritatives

Et la poubelle. Le deuil de son ancienne

Vie est déjà fait et l’on se projette dans

La nouveauté, au fil des ans, plus on

Déménage et plus on sera rompu

À cet exercice  de  se  séparer de

Ce qui nous est devenu inutile.

huffingtonpost.fr/benedicte-regimont/

le-demenagement-est-un-choc-emotionnel

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager, c’est faire des cartons

des cartons encore piles de cartons

et de tout beaucoup : des vêtements

des libres,  des albums photos  CDs,

de la vaisselle, des tasses, des verres,

et tout un fatras de choses et d’autres,

qui encombrent plus qu’elles ne servent

mais dont on dira faire un tri plus tard.

Et tout cela à descendre par  un escalier

parfois étroit et les entasser en camion !

 .

.

Mobilité à deux, qui décide !

.

Scénario

.

Soyez juste libre d’aller, d’habiter, de faire ce que vous désirez,

pour cela, un diable peut vous aider, du moins à déménager,

à défaut ou impossibilité : ne compter que sur vous-même !

.

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384 – Voyager sans jamais partir de chez soi

Visuels et textuels  >> 

.

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par cinémas, télés,

En spectateur, non  en acteur

À moins de prendre la plume.

.

Mais, cela plus que certain que l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes, impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations, émotions.

.

Qui dit voyage, dit  déplacement  et dit  action,

Jamais, au  repos,  contemplation : inventions,

Cela peut s’appliquer à l’espace  et au moment,

Mais comment se déplace-t-on  dans le temps !

.

De ma chambre, maison, jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de  feuilleter  les photos

D’albums de famille  où je  serais  le plus beau,

Me rajeunissant en des airs d’enfant diaphane.

.

Tous les amis que j’aurai rencontrés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quelques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs écrits.

.

J’aime voyager, à travers les films, ou les livres,

Rester chez moi autant de temps, argent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir le contempler !

.

Voyager est, en soi … autant qu’autour  de soi !

Faire le tour de France prendra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, presque sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace et à travers hier.

.

..

Extensions

.

Il est des écrivains célèbres qui auront écrit

Romans d’aventures sans sortir de bibliothèque !

D’autres, allant vérifier, le moindre  détail, sur place

Avant de le reporter par écrit, inspirés durant le voyage

Et d’autres, prenant des notes pour mieux écrire après.

.

Il est des écrivains, se fiant à leurs propres émotions,

D’autres, qui s’en méfient, voire même, les renient.

Rendre compte de que l’on voie et ce que l’on vit,

De ce qu’on veut transmettre, faire comprendre

Est exercice périlleux en soi, quoiqu’il en soit.

.

Avec talent ou sans,   avec émotion ou sans,

Avec certaines précisions  ou imprécisions,

Il restera témoignage des gens et des lieux

Que l’on a exploré d’une manière ou  autre.

.

Voyager sans partir de chez soi, est possible

Tout comme de ne rien relater de son voyage

En gardant tout pour soi, voyager pour relater

Est la troisième voie et la seule, que je pratique.

.

Voyager de chez soi, quoi de plus facile, commun, évident,

Par les livres, la télé, internet, téléphone, que sais-je encore.

Voyager, de l’Est  au grand Ouest  et du Sud   au grand Nord !

Notre imaginaire ne connait de limite, elle est extraterritoriale,

Et internalisée tout en même temps, en un point focus central.

Mais, croyez-moi ou pas : voir sur place est beaucoup mieux,

Il y a toute une foule de détails de vie que l’on ne capte pas

Par des fac-similés ne plongeant pas corps-esprit entier.

L’un n’empêchera l’autre, alors, pourquoi s’en priver.

.

Pensez-vous que Hergé soit allé

Dans tous les pays qu’il dessine.

Point, il n’est pas allé  au Congo,

Ni en Russie, ni au Tibet, Pérou !

.

Ça ne l’a pas empêché de devenir

Un des plus célèbres dessinateurs

Et servir de guide ou de référence

À bon  nombre de tintinophiles !

.

Aujourd’hui, avec facilité voyage

Les reporters dits sans frontières

Vont sur place,  se font éponges :

Ils prennent leurs notes/photos,

Et ils ont des articles ou livres

Qui passionnent beaucoup !

Il restera de irréductibles,

Par le roman,  la fiction,

Qui en font tout autant.

.

.

Épilogue

.

Voyager sur place est un oxymoron :

Voyager supposera des déplacements,

Sur place suppose qu’on ne bouge pas :

 L’affaire est close lors en contradiction.

***

Or attendez, sans en avoir l’esprit tordu,

L’humain n’est plus à un paradoxe près :

Sens, double sens, contre sens,  non-sens,

Lui permettent jeux de mots et l’humour !

***

On voyage, de toute façon, faisant un rêve,

Qui nous transporte sur sorte tapis volant :

On s’endort  en regardant une série, fiction,

On voyage en sa tête en permanence en fait.

***

Lewis Caroll qui a peu quitté sa bibliothèque,

Se distrayait de ses mathématiques avec Alice

Et au pays de ses merveilles nous fait voyager !

Il en sera de même d’autres auteurs, casaniers.

***

Pour écrire nombre fictions de voyages, l’endroit

Le plus adéquat, plus productif, voire imaginatif,

Sera le haut d’un phare, en mer, en son isolement

Pas une mouche ne vole, et pas de dérangements !

***

Bruits et dérangements, j’en connais plus qu’un peu

Chacun me perturbe quand j’en suis à mes écritures.

Grâce à dieu, je profite  de moments calmes, solitude,

Pour poursuivre, rechercher,  trouver, avancer, créer !

***

On me posera parfois cette question : c’est quand la fin !

En dehors de ma disparition, pourquoi y en aurait-il une !

Les artistes ne vivront pas tous de leur art mais en meurent,

C’est leur plus belle mort et en tous cas leur plus beau voyage.

.

.

384 – Calligramme

 .

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par  cinémas, télés,

En spectateur, non V en acteur

À moins de prendre O la plume.

                     Y

Mais, cela plus que certain que     A  l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits     G    que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes,    E     impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations,  R       émotions.

                                            *

Qui dit voyage, dit déplacement et   S   dit  action,

Jamais, au  repos, contemplation   A    l’invention,

Cela peut s’appliquer à l’espace    N     au moment,

Mais comment se déplace-t-on  S     dans le temps.

                  *

De ma chambre, maison,    P jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de    A    feuilleter les photos

D’albums de famille où je     R    serais le plus beau,

Me rajeunissant en des airs    T  d’enfant diaphane.

                        I

Tous les amis que j’aurai rencon  R  trés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quel  *    ques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas  D    de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs E    écrits.

                                                   *

J’aime voyager, à travers les films, ou  C   les livres,

Rester chez moi autant de temps, ar  H  gent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre     E  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir   Z   le contempler !

                        *

Voyager est, en soi … autant    S    qu’autour  de soi !

Faire le tour de France pren    O   dra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, pres    I     que sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace  !         et à travers hier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

384 4

.

Tour carrée

Belle plateforme

Et lanterne lumière,

 Un phare comme média.

.

Voyager partout, virtuellement

tout en étant gardien de phare :

faut une bibliothèque et médias,

sinon forme n’évoque peu le fond.

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

 Symbolique 

 .

Les phares et leur

Fréquente situation isolée

Inspirent  nombre  d’imaginaires.

Ils sont présents dans la culture picturale

L’imaginaire littéraire et cinématographique.

Les phares maritimes ont été le premier moyen

Aux navires de repérer zone dangereuse, port.

Aujourd’hui, avec le système GPS moderne,

L’utilisation se raréfie mais ne disparait.

Il y a encore 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le Monde.

Modifié, source : Wikipédia/phare

.

Descriptif

 .

384 – Voyager … sans partir de chez soi ?

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : médias

.

Fond

.

Évocation 

.

384 6

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

Symbolique 

 .

En première approximation,

Les médias concernent à la fois

Un aspect  technique : la presse,

Les ondes hertziennes,  satellites.

Et un aspect institutionnel (T.F. 1, 

L’ExpressNice-Matin, France Inter.

.

Selon  le  Petit  Larousse, ils  englobent

«Tout support de diffusion de l’information

(Radio, télévision, presse imprimée, livre,

Ordinateur, vidéogramme, satellite

De communication, etc.)

Constituant à la fois un moyen d’expression

Et un intermédiaire transmettant un message

À l’intention d’un groupe ».

universalis.fr/encyclopedie/

medias-sociologie-des-medias

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le mot voyage, a voyagé vers des sens dérivés

Le premier est aller d’un point A à un point B

Second, d’aller dans un lieu lointain, étranger

Troisième, faire une exploration ou découverte

Quatrième, un état halluciné, par des drogues !

À vous de faire le choix qui vous convient bien !

Voyager en ballon et revenir au point de départ

Est tourner en rond, mais pour son bon plaisir.

 .

.

Lecture, vidéo, ordi, virtuelle !

.

Scénario

.

Un voyage imaginaire en un pays imaginaire, en la page d’un livre,

mon canapé, ma bibliothèque, passion de lire, suffisent, contentent,

tout commence : par il était une fois, ailleurs qu’ici, et le reste suit !

 .

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