874 – Observe le Monde, pas ton nombril !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Un nombriliste est un pur, un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge  lors il voit les gens,

Par rapport à lui, non rapport au monde,

Alentour et qui, de fait, le   conditionne.

.

«En somme : y a moi et le reste du monde,

Et du moment que j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs  où sur ma Planète,

Ne m’empêchera  pas de faire la fête. »

.

Mais c’est oublier que  le Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y  tomberai  et  tout  entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

.

Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

.

Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, s’étend au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir,  faut-il que,  mon amour-propre, je quitte !

.

Le monde  ne serait-il pas   un gros nombril   de notre  Univers,

Prise conscience de planètes, amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse de notre nombril, notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure  et démesure de toutes choses réelles

.

Réenchanter le Monde : mission impossible  à mener ferme  mais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons mais jamais

Il ne se donne de lui-même en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

.

Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et  quand le monde s’approche de lui, il le fuit :

Il en a très peur et dans son giron, se blottit.

.

Tant mon nom brille, brille en tous lieux,

Quand  je fais le tour, en son creux,

Voilà un plaisir doux et délicieux

Qui me mènera droit aux cieux

Des cieux,  tournant  en   rond,

Où, l’on s’ennuierait tout au long

D’une vie qui se traine après rien,

Au point d’envier celle de son chien.

.

Monde appartient à celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer, le voir, comme sage, fou.

.

Le voir, plus sage, que nous, le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans  le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

.

Extensions

 .

Observe le Monde plutôt que ton nombril, tout le monde le dit,

À moins que quelqu’un se prenne pour le nombril du Monde,

Lors disposant d’un ego et d’une vanité, surdimensionnés.

Au-delà du Monde, il y a notre Galaxie, dans l’Univers

L’humanité, c’est petit et son nombril, plus encore.

Dans très bientôt il sera fait d’un zéro et d’un un

Quand numérique prendra le pouvoir sur lui.

.

Il y a des gens, des familles, des pays,

Qui se croient le nombril du Monde,

Ils ont  la vérité, le pouvoir, savoir,

Pour eux, et, un point, c’est tout !

.

Il y a des artistes ou gens célèbres

Qui pensent avoir réussi, tout seul,

Toute modestie ne les étouffera pas,

Ils sont nés pour cela et rien d’autre.

.

Un nombril a beau être en milieu ventre

Il est tout petit, obsolète, ne sert plus à rien

C’est donc bien tout le contraire de son symbole

Flatter mon nombril devient alors un oxymoron !

.

Fragments

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«Arrête donc de ramener tout à toi,

Tu n’es pas le nombril du Monde,

Tu n’es que toi … et rien d’autre,

Ton nom ne brille en tous lieux.

.

Et toi, à l’inverse, centré sur lui

Tu ferais mieux de sortir un peu,

Et tu verrais le Monde tel qu’il est

Au lieu de comme tu … l’imagines.»

.

Deux postures qui se posent, s’opposent

À propos de leurs nombrils au sens figuré

Entre celui qui ose voire qui, tout, propose

Et celui qui ne s’intéressera qu’à lui-même !

.

Statues de Bouddha seront toutes représentées

Avec un ventre proéminent et nombril apparent

Je ne saurais dire pourquoi mais j’imagine assez,

Que toute vérité doit se trouver à l’intérieur de soi.

.

Le titre : observe le Monde autant que ton Nombril,

Ne les met pas en opposition mais complémentarité,

C’est un peu l’image des résonnances  entre les deux :

Je suis autant dans le Monde que le monde est en moi.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Un nombriliste est un pur………P……….….un vrai narcissique,

Il ne regarde rien, et donc……L…….…..… il ne fera attention

Qu’à lui-même, il juge ………U…..……..  lors il voit les gens,

Par rapport à lui et non….. T………..… rapport au monde,

Alentour qui, de fait,…..  Ô ….……..… le   conditionne.

«En somme : y a moi ….T..…….et le reste du monde,

Et du moment que ….. *…….j’aille, pour le mieux

Tout chaos ailleurs .. Q..…. où sur ma Planète,

Ne m’empêchera…..U  pas de faire la fête. »

Mais c’est oublier ..E…que  Monde et moi

Nous sommes…reliés, tous ensemble,

Ne peux faire ce que bon te semble

Mon nombril est comme le puits

Si  je me penche, trop, sur lui,

J’y tomberai et  tout entier,

Profond  jusqu’à  m’y noyer.

Un nombril c’est petit et rond

On en fait vite le tour, pour de bon,

Qu’on soit intelligent ou bête, c’est pareil

Même en le creusant, il n’a rien d’une merveille.

Le monde, à côté, tout autour, est vaste et sans limite

Ou presque, en tous cas, il s’étend, au-delà de mon horizon,

Borné par mes questions  T     *    d’égo prisonnier de mes passions

Pour aller le voir, faut-il   O               L  que mon amour-propre, je quitte.

Le monde ne serait-il pas   N                   I     un gros nombril de notre univers,

Prise conscience   planètes   *                    R   amas étoiles à des années lumières,

Pour observer une petitesse   N              B    de notre nombril notre égo corporel,

Si l’homme en est la mesure    O      M     et démesure de toutes choses réelles.

Réenchanter  le Monde  est  mission  impossible à mener ferme désormais

Encore qu’il n’est fait que d’images que nous voulons bien mais jamais

Il ne se donne de lui-même, en dépit de catastrophes à désespérer,

Il est peut-être le seul à pouvoir nous supporter et nous aimer.

Mon nombril, peu importe ce qui se passe, autour de lui,

La seule chose, importante, est ce qui se trame  en lui

Et quand le monde   O   s’approche de lui, il le fuit,

Il en a très peur et    B dans son giron, se blottit.

Tant, mon nom       S    brille … en tous lieux,

Quand  je fais le   E    tour, en son creux,

Voilà un plaisir,   R   doux, et délicieux

Qui me mènera   V     droit aux cieux

Des cieux,  tour   E       nant en rond,

Où, l’on s’ennuie  *   rait tout au long

D‘une vie qui se     L  traine après rien,

Au point d’envier     E    celle de son chien.

Monde appartient à     *     celui qui l’embrasse,

Pour peu que l’on aille     M    au-devant, on le trace,

Nous sommes faits de lui   O       tant il est fait de nous,

Nous pouvons l’observer,      N      le voir comme sage, fou.

Le voir, plus sage, que nous    D      le voir, plus fou, que tout,

Le peindre, le dépeindre, sans   E    le connaître, sans s’en lasser

En  faire  dix  fois  le  tour, sans  jamais  parvenir … jusqu’au  bout,

Tout nombril  est comme un puits,  où on y tombe et jusqu’à s’y noyer.

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Forme

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Évocation

 .

Ventre et nœuds : résonnances, 

 Enregistrant vibrations du Monde

 Avec un ventre en nombril au milieu

Ou un filet piège pour des poissons.

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874 4

.

 

C’est certain que la vibration du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

 .

Symbolique

.

Les vibrations environnement

Ne stimulent  pas  seulement

Tympans  de nos  oreilles,

Mettent en vibrations  

Parties charnelles

De notre corps.

Toutes  les parties

 De  notre corps seront

Susceptibles d’être mobilisées

Tant  en fonction  des  hauteurs

Que des timbres de ces sons.

Apprendre à les ressentir

Et prendre conscience

De ces résonances,

Provoquées  par

Notre voix chantée,

Est une porte essentielle

Pour   développer    d’autres

Dimensions   de     notre    être !

linequartz.com/node/111

.

.

Fond

 .

Évocation 

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874 6

.

C’est certain que  la résonance du Monde

Et de mon nombril

Ne peuvent, en aucun cas, se superposer,

 S’imiter, s’harmoniser.

Symbolique 

 .

Concentré sur votre nombril ou jamais.

Après tout, il est là,  il existe mais on l’ignore

Le plus souvent mais        quand on le redécouvre,

 On peut être gêné de   /      \ voir ce petit bout de chair

Qui  n’est  vraiment   (           ) un trou, ni une cicatrice.

Est-ce mal alors  de  \       /  se regarder le nombril.

Il est  considéré com        me le centre  du corps.

Y  porter attention,  ce serait se concentrer

Sur soi au point  d’en oublier les autres

On oublie le nombril, dénigré rejeté !

 .

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Fond/forme 

Le nombril à mauvaise presse comme symbole

Il ramène  tout à « soi » ou à son « entre soi »

Alors qu’il n’est que la trace d’un lien étroit

 reliant enfant à mère, celle-ci à humanité

Se prendre pour le nombril du monde

Suppose d’avoir été enfanté par lui

N’avoir été enfanté que pour lui

C’est un comble tout de même

D’ignorer autres à ce point.

.

Difficile de percevoir nombril en la figure

Même en y prêtant  le maximum  d’attention

Il s’agit d’un treillis virtuel, non d’un sujet réel

Et pourtant le tout rimerait assez bien avec lui.

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873 – Chacun vit dans sa propre sphère

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Passions

Sont salutaires

Autant    qu’elles

Nous  régénèrent,

Avec    les    autres,

Mais sans  œillères,

Lors  nos   passions

Nous  étoufferont

Et,  avec elles, on

Tourne en rond

À en devenir

Abscons

.

Si chacun vit dans sa propre sphère,

Monde à l’endroit et à l’envers,

En activités et en loisirs divers,

On évite disjonction d’hémisphères.

.

Les gens qui naviguent, en bateaux,

Comparent voilure et monture,

S’échangent tuyaux et cultures,

Bricolent souvent : jamais de repos.

.

Les gens qui se dorent sur la plage,

Plein soleil se parlent en loisirs,

Se baignent et à n’en plus finir,

Restent tard dehors, lors peu sages.

.

Les gens qui randonnent en sentiers

Traquent leur bon point de vue,

Se croisent, en faisant un salut

Et photographient paysages en pied.

.

Les gens qui consomment, achètent,

Nombre objets dont ils raffolent

Quand leurs pulsions flageolent,

Ils font une valse en toutes étiquettes.

.

Les gens qui retraitent et recalculent,

Leur temps, leur argent, restant,

N’avancent plus, ni ne reculent :

Ils demeurent entre eux fort contents.

.

Chacun vivant dans sa propre sphère,

Et cela sur toute la terre entière,

En confondant Dieu et Lucifer,

Il se croira éternel et fort en lumière.

.

Mais si, un jour, sa sphère diminue

Ou, si sa bulle protectrice s’éclate,

Il se retrouvera, et pauvre, et nu,

Lors son âme, de lui, se rétracte.

.

Extensions

 .

Chacun vit comme tout le monde

Depuis la nuit des temps et chacun

Pour soi, lors dans son propre temps.

L’humanité est à la fois une et multiple,

L’humanité est à la fois…humble et fière.

Fière de se croire  investie  d’une mission

Considérée parfois d’une origine divine.

Et, si ce n’était pas  le cas,  le néant de

Toute chose l’absorberait … vite fait.

Il faut avoir foi  en quelque chose,

Sinon en soi, survivre avec sens,

Non donné  à la naissance,  ni

Par socialisation, humanité,

Trouvé que par soi-même.

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Sphère de connaissance, d’information, d’opinion, d’influence, action,

Je fais ce que j’observe avant observer ce que je fais : action-réaction.

Je n’ai qu’un seul endroit, organe où je peux mémoriser mes données

Je ne cesse de les transformer, restructurer, trier, oublier, retrouver

Ma sphère, petite ou immense, ne dispose que d’un canal limité pour

Consulter, traiter, décider, opérationnaliser les actions à programmer

C’est le mystère de notre sphère, un petit trou, une clé pour observer !

.

Sphère est comme chacun sait

Espace fermé plus ou moins grand

Homme ajoute le processus intelligent.

Ma sphère de connaissances est très limitée :

Elle n’est pas comme celle de l’univers : expansé.

Je l’espère bien remplie, bien tassée, bien structurée

Faculté de conceptualisation permet de m’économiser.

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Capter, stocker, traiter, interpréter, structurer information

Je ferais cela toute la journée sans m’en rendre bien compte

Toute sphère de compréhension se tient en lobes cérébraux,

Je ne pourrai rien appréhender en dehors de mon cerveau.

.

En cette sphère je dispose d’une lumière, de feu intérieur

Pour les uns, une simple bougie, d’autres un projecteur,

On ne voit que de près avec bougie, le bout de son nez,

Avec projecteur, plus loin, plus large, plus profond !

.

Notre capacité mémorielle reste quasi infinie,

Nous ne stockons pas d’information brute,

Nous la transformons, la catégorisons.

.

Fragments

.

Il faut de tout pour faire un Monde, dit Supervielle

Que cela nous plaise ou non, car on n’a pas le choix

Le Monde se composerait de toutes sortes de gens,

Sur lesquelles, on a peu d’influences, de décisions.

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On le perçoit comme autant de lumières, la nuit,

Chacun est dans sa maison ou son appartement

Certains sont très éclairés, lors d’autres moins,

Et il y en aura même qui sont plus éclairants.

.

 Si certains vivent dans une petite sphère,

Coincé entre un sous-sol et un entresol,

D’autres vivent dans une stratosphère

Tout en haut d’une tour,  gratte-ciel !

.

Idem  pour emplois, privés, publics,

Du président au technicien surface

Idem pour les rôles de la sécurité,

Du gendarme jusque délinquant !

.

Lorsque pour faire le monde, il faut

Beaucoup de gentils, peu de méchants

Tous, nous avons rôle quelconque à jouer

Les uns pour bien vivre, les autres, survivre.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Passions

Sont salutaires

Autant            qu’elles

Nous régé              nèrent,

Avec   les                      autres,

Mais sans                    œillères,

Lors  nos                    passions

Nous étou                    feront

Et avec                 elles, on

Tourne         en rond

À en   devenir

Abscons

.

CHACUN

Si chacun vit dans sa propre sphère,

Monde à l’endroit et à l’envers,

En activités et en loisirs divers,

On évite disjonction d’hémisphères.

Les gens qui naviguent, en bateaux,

Comparent voilure et monture,

S’échangent tuyaux et cultures,

Bricolent souvent : jamais de repos.

.

VIT SA VIE

Les gens qui se dorent sur la plage,

Plein soleil se parlent en loisirs,

Se baignent et à n’en plus finir,

Restent tard dehors, lors peu sages.

Les gens qui randonnent en sentiers

Traquent leur bon point de vue,

Se croisent, en faisant un salut

Et photographient paysages en pied.

.

EN SA

Les gens qui consomment, achètent,

Nombre objets dont ils raffolent

Quand leurs pulsions flageolent,

Ils font une valse en toutes étiquettes.

Les gens qui retraitent et recalculent,

Leur temps, leur argent, restant,

N’avancent plus, ni ne reculent :

Ils demeurent entre eux fort contents.

.

PROPRE SPHÈRE 

Chacun vivant dans sa propre sphère,

Et cela sur toute la terre entière,

En confondant Dieu et Lucifer,

Il se croira éternel et fort en lumière.

Mais si, un jour, sa sphère diminue

Ou, si sa bulle protectrice s’éclate,

Il se retrouvera, et pauvre, et nu,

Lors son âme, de lui, se rétracte.

.

Forme

.

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Évocation

 .

Un long piédestal pour un buste

Un peigne ou  brosse à cheveux,

Ou bien alors une simple bougie 

Allumée autour de sphère lumière.

.

873 4

.

Une bougie n’est pas une sphère

Elle en crée une autour de lumière

Qui peut devenir différente selon

Son volume ou son intensité !

 .

Symbolique 

 .

La bougie

Est   associée

 À  la  lumière,

Au temps,

Prière.

Autrefois, la bougie était utilisée

Comme source de lumière, et aussi

Pour mesurer le temps qui d’écoule.

Cette  notion  de temps  est  exprimée

Aujourd’hui en bougies anniversaire,

Chacune  représentant  un an  de vie.

Évoque aussi l’élévation de la pensée,

Et une communication  avec le  divin.

D’ailleurs, elle serait, souvent, utilisée

Dans les rituels religieux, pour prier !

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 .

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Fond

.

Évocation

.

 873 6

.

Une bougie n’est pas une sphère

Elle en crée une autour de lumière

Qui peut devenir différente selon

Son volume ou son intensité !

 .

Symbolique

 .

Sphères

Sont    des     objets

Avec lumières              dotés

Énergie dans                     le rêve,

D’une énergie                   initiale   qui

Nous   vient                    et  ne sait  où

Expliquant               qu’ils  bougent

Avancent,       comme    vivants.

Comme   matérialisation

Énergies nouvelle.

 .

.

Fond/forme

 

Monde sans lumière vivrait en ignorance

Il n’y aurait pas ces feux de connaissances,

Pour lui apporter des bribes de conscience,

De ce qu’il est, qu’il fait ni d’où il vient et va.

La bougie en demeure le symbole universel

Est utilisée, en rituels dans le monde entier,

À ce point que religion ne peut s’en passer.

Entre  sphère  et  bougie : aucun rapport,

Bien qu’elle créera, autour d’elle, ce halo

Qui lui ressemble comme gouttes d’eau

.

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872 – Je m’inscris en petit monde à moi

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Chacun  a sa vision

Du monde,  et il se construit

Son monde,  chacun s’ouvre à lui,

Se ferme sur  certitude, valeur, vérité.

Même si parfois lors  d’un repli sur soi,

L’on oublie,  un peu que le monde existe

Il nous reste l’attention,  qui  se déploie,

Sur tous les  gens qui nous entourent,

Si on ne peut rêver que pour soi

On met, implique des humains

Qui sont des cousins, amis

Ou ennemis et dès lors  ils

Communiquent, agissent

.

Mon petit monde, à moi, semble chaud

Mais je m’y repère, et, je m’y sens bien :

Mon esprit y vagabonde de bas en haut,

Je m’y repose du monde externe, chaos.

.

Je m’inscris  bien, dans le Monde,

Je m’enferme autant en le mien,

Entre  les deux, je vagabonde,

Corps simien  et esprit divin.

.

Pour fausses représentations

D’une  autre vérité, cachée :

Sens procèdent les fractions,

Lors l’esprit par la globalité.

.

Ici,  et maintenant captée,

Mon attention très  focalisée,

Ne peut traiter toutes données

Qui ne lui seront pas présentées.

.

Si images, sons mouvements,

Défilent par flux dans ma tête,

Seuls, sont  analysés, finement,

Ceux qui auront bonne étiquette.

.

Ainsi va la vie va notre survie,

On ne voit, que ce qu’on perçoit,

Ne réagit,  qu’à ce  qu’on a compris,

Ne comprend que ce qu’on entend.

.

Malgré cela, le miracle

De   la communication,

Se produit  en moindre

Terrain, conçu commun

Et qui fait que, chacun

Pense,  comme cousin,

Et de tout autre qui se

Comporte en humain.

.

Extensions 

.

Mon petit monde à moi,  quel qu’il soit,

A forcément quelque chose de commun

Avec celui de tous les autres humains.

Il n’y aura qu’une race humaine,

Il n’y aura qu’une seule planète,

Il n’y a qu’un temps pour vivre

Et il n’y a qu’un seul langage,

Composé de signes et de symboles

Pour bien communiquer entre nous.

Pour sûr, les représentations du monde,

Des voisins sont très diverses et… variées

Mais toutes convergent vers cette volonté

De vivre … ou de survivre et le commerce

Est possible dès qu’il y a une règle fixée,

Puis établies, puis  respectées de tous.

Chacun porte attention  à ce à quoi

Il croit, plus encore à quoi il tient

Mais peut aussi s’ouvrir à l’autre

Dans sa différence, sa compétence

Et dans sa performance : l’éducation,

Dialogue, négociation contre domination,

Le problème de leur équilibre, mise en œuvre,

Ne sera jamais réglé tant que certains privilégient

Conflit à entente, guerre à paix, profit à intérêt général.

.

Vivre en sa vie intérieure est parfois synonyme retrait, introverti

Comme dans sa bulle, sa tour d’ivoire, sa forteresse imprenable.

Il en est ainsi de certains êtres, couples,  sectes, communautés

Qui se coupent du monde pour vivre un bonheur illusionné !

Mais même sans en arriver à ces extrémités calamiteuses

En vivant  dans le monde, en lisant  les média informés,

Je peux m’enfermer dans mon « petit monde à moi »

Sélectionnant ce qui me plait, me convient, ou pas

Ce qui conforte mes opinions, visions du monde.

.

Mon petit monde peut se limiter à ce que j’ai ;

Mon petit monde peut se limiter à ce que je vois ;

Mon petit monde peut se limiter  à ce que je pense ;

Mon petit monde peut se limiter à ce qu’on m’impose.

En tous les cas petit par rapport au vaste qui m’entoure !

.

Comme tout le monde je m’informe, je pense, communique.

Pour ce qui est de ma maison, activité, argent : sens pratique

Et je n’envie pas le jardin du voisin, je n’arrose que le mien.

En somme, quand je regarde mes biens …  tout va bien !

.

Mais, parfois, je me suis comme un peu introverti.

Dois-je me contenter du peu que j’ai … je suis :

En m’ouvrant au Monde, aurai-je autre vie ?

.

Fragments 

.

Mon petit monde à moi, n’est-il que le mien,

On se croit seul au monde dans sa vie de chien,

Voilà qu’on en trouve autres, à le communiquer,

C’est ainsi que se forment nouvelles communautés.

.

Comme on ne peut jamais tout connaitre du Monde

À ce que l’on connait déjà, certain on se restreindra,

De temps à autre, une révision des croyances on fera,

Tout remettre en cause, à plat, n’est pas de ce monde.

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Les Créationnistes, les Platistes, les anti-changements

Que ce soit nos Origines, la Planète, voire l’Humanité,

Ne varieront d’un pouce, toutes leurs  vérités héritées

D’on ne sait quelle révélation, issue  d’un firmament.

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Le Monde n’a pas conscience de vous, votre identité,

Il n’y a que vous qui puissiez avoir conscience de lui

Lors vous mourrez, ce dernier continuera à tourner,

Votre petit monde, disparu, on ne parle plus de lui.

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Mais nos visions, collectives, nationales du Monde,

Reposent toutefois sur la somme de petits mondes

Qui votent pour la compétition ou la coopération,

Et ainsi ils reposent sur des blocs fermés sur eux.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Chacun    J       a sa vision

Du monde,   E    et il se construit

Son monde,    *    chacun s’ouvre à lui,

Se ferme sur   M   certitude, valeur, vérité.

Même si par    ‘   fois lors  d’un repli sur soi,

L’on oublie,     I    un peu que le monde existe

Il nous reste    N    l’attention,  qui  se déploie,

Sur tous les       S       gens qui nous entourent,

Si on ne peut        C      rêver que pour soi…….

On met, implique      R       des humains…….

Qui sont cousins, amis  I    …………………..

 Ou ennemis, dès lors  ils   S  ……………

Communiquent, agissent…………

.

***************

***************

.

Mon petit monde,   D   à moi, semble chaud

Mais je m’y repère,   A  et, je m’y sens bien :

Mon esprit y vagabon  N   de de bas en haut,

Je m’y repose du monde S      externe, chaos.

.

Je m’inscris bien, dans le Monde,

Je m’enferme, autant, en le mien,

Entre les deux  M    je vagabonde,

Corps simien  O    et esprit divin.

Pour fausses  N   représentations

D’une  autre   *    vérité, cachée :

Sens procè     P    dent fractions,

Lors l’esprit    E  par la globalité.

Ici,  et main     T    tenant captée,

Mon attention   I    très  focalisée,

Ne peut traiter   T  toutes données

Qui ne lui seront  *  pas présentées.

Si images, sons   M     mouvements,

Défilent par flux  O      dans ma tête,

Seuls, sont  ana   N   lysés, finement,

Ceux qui auront  D  bonne étiquette.

Ainsi va la vie      E    va notre survie,

On ne voit, que    *   ce qu’on perçoit,

Ne réagit,  qu’à ce  qu’on a compris,

Ne comprend que ce qu’on entend.

.

Malgré cela, le miracle

De  la communication,

Se produit en moindre

 Terrain conçu commun

Et qui fait que, chacun

Pense,  comme cousin,

Et de tout autre qui se

Comporte en humain.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une silhouette de femme

Qui  tente  de  se mettre

 Vaste monde dans sa

Vie intérieure !

.

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.

Un petit monde face au grand :

Est humain  envers et contre tout

Un pot de terre  contre le pot de fer,

 Mais vie intérieure demeurera riche.

 .

Symbolique

.

L’humain,  

En  tant qu’être   vivant

Doué  de  raison, et  fabricant

 D’objets élaborés, doté de langage

Articulé et  chez  lequel  a  émergé

Pensée conceptuelle, symbolique

 Se caractérisant par aptitude

À  des  émerveillements,

Et une capacité

D’espérance,

Accompagnée d’un refus de l’absurde.

Avec l’invention de l’outil

Manufacturé et les premiers témoignages

 D’une pensée symbolique,

Comment l’aventure culturelle, spirituelle

 De l’Homme a-t-elle débuté ?

cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais-litteraires

/le-symbolique-le-sacre-et-lhomme

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

872 6.

.

Symbolique 

 .

« La vie intérieure,

C’est ce flot        de pensées,

 De souvenirs             et projets,

Ressentis                   émotionnels

Si ce  n’est                   cor-po-rels,

Qui se font,                 se défont,

Et    en             permanence

Au plus profond de nous.

 

Elle peut n’être    qu’un murmure,

Mais   pour  qui         sait         l’écouter,

Elle demeurera                source inépuisable

D’enseignements                     ex-tra-or-di-naires

Pour se connaître                         et  se     comprendre

 Et bien  mieux con                             duire son existence.»

Modifié, source : christopheandre.com

 .

.

Fond/forme 

.

Une silhouette animée, de sexe féminin

Avec une grande tête mais un petit corps,

Croquée rimes mixtes, contraintes et libres

Symbolisant sa richesse de vie intérieure

Propre à regarder le Monde et bien en face.

.

Textuels et illustrations   >> 

871 – Touchant à l’argent, portefeuille !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On peut forcer quelqu’un à changer

Si l’on s’attaque à son portefeuille

En touchant là où ça lui fait mal :

L’argent est objet communicant

L’information devrait… suffire.

.

Mais on n’est plus, à lui obéir,

On est à la nier, la contourner,

Si portefeuille remplace le cœur

Si votre tête  est près  du bonnet,

Et votre portefeuille, sur le cœur,

Vos pieds traineront pour avancer

Et comment ferez-vous pour régler

Vos affaires intimes, embarrassantes

.

Nonobstant, toutes affaires cessantes,

Quand son honneur est véritable enjeu

Argent, portefeuille, le sauver, ne peut,

Lors on touche à l’argent ou portefeuille

On touche à, son confort, à son aisance,

On touche au respect mutuel, en écueil,

Touche à naissance,  sa reconnaissance.

.

De mettre informations, à leur portée

Est une entreprise de longue haleine,

Qui prendrait une bonne génération :

Comment trouver un  vrai processus,

Qui favorisera  la réelle  accélération.

.

Pas gai, ce nouveau réenchantement

Pas de quoi chanter, ni de  pavoiser,

Mais on peut s’y prendre autrement,

Réduire les distances  entre les gens,

Autour de soi et comme … autrefois

Les gens ont besoin d’être remerciés,

Gratifiés autant que d’être bien payés.

.

L’argent coule, s’amasse, or, il file entre

Les doigts et ne nourrit pas l’affectivité :

Argent d’un côté lors émotion de l’autre,

L’argent s’achète, et la confiance se gagne

Pour réenchanter le Monde, faudrait déjà,

Bien le connaître et avoir confiance en lui,

Confiance, en son énergie,  à se renouveler,

.

Tant, par le haut, que par le bas, ses échecs,

N’étant que des étapes, vers plus de justice,

De bien-être, ou d’égalités, voire de libertés.

.

Réaliste : le monde court     dans l’autre sens

En une folle course suicidaire, en l’abime,

Pessimiste : le monde serait déjà mort,

Plus tôt disparaitra, fin  des victimes,

Optimiste est ,ce que,  l’on ,en fera,

L’homme grimpera  vers sa cime.

.

Extensions

 .

On en revient toujours au même :

Monde se divise en deux catégories,

Les possédants et les…possédés, avec

Dans le milieu, le très grand interstice

De ceux qui seraient  plutôt autonomes

Pour  se  gérer, eux-mêmes, et, familles,

Communautés  ou entreprises mais pas

Une société tout entière, une étrangère.

Les deux bouts du monde  s’ignorent :

Tandis que les riches… s’enrichissent

Les pauvres, eux, s’appauvrissent !

.

L’argent, comme chacun sait, est le nerf de la guerre

Quel qu’elle soit : politique, économique ou militaire,

Et ne pas en avoir, est s’exposer  à une grande misère,

Et, il n’y a que les nantis  qui sont à l’aise sur la Terre !

La seule façon de limiter la cupidité de certains riches,

Est des combattre  là où ça leur fait mal : à leur argent.

Et l’argent brule entre nos doigts car on ne le voit plus,

Et fini les tirelires ou l’on entassait ses pièces d’argent,

Il n’existe que sur un compte, par une carte bancaire.

.

Quand j’étais plus jeune, une chose

Qui me sidérait était de voir des gens

Sortir de leur portefeuille… ils osent,

 Une liasse épaisse de billets d’argent

.

Je n’avais que ma monnaie d’argent de poche,

En plus, parfois, pour me punir, on m’en privait

Je me disais alors déjà que le Monde est mal fait,

Depuis il n’ pas changé, c’est ce que je lui reproche.

.

Aujourd’hui, on possédé une simple carte de crédit :

Cachez-moi ce sein que je ne saurais voir dit Molière

L’argent se dématérialise, que dis-je : il se virtualise

Pas question d’y toucher, sinon, y a grand danger !

.

Ne frapper pas le corps, cœur, esprit, réputation :

Frapper là où ça fait le plus mal, au portefeuille.

La Justice l’a bien compris, en bien ou mal !

.

Fragments

.

Argent

D’abord et avant tout un métal précieux,

Se situe entre le cuivre et l’or, inoxydables,

Plus rare que le cuivre mais moins que l’or !

On en fait de bijou et des pièces de monnaies,

Puis édition des billets de banque par analogie,

Dominant les marchés, les échanges, l’économie.

Un métal, important, malléable, ductile et brillant,

Mais qui a aussi quelques applications industrielles

Sans compter sportives, second : médaille d’argent !

.

Nous consacrons notre argent à ce que nous jugeons important.

Il faut comprendre ses valeurs pour prendre les meilleures décisions. Pensez aux cinq derniers articles que vous avez achetés, puis demandez-vous pourquoi vous avez fait ces achats.

Ça devrait vous aider à définir les valeurs auxquelles vous accordez de l’importance.  « Bon serviteur mauvais maître »  « L’argent de fait pas le bonheur » « L’argent n’a pas d’odeur »

Manque, à court d’argent, par faute d’équilibre entre budget et l’énergie, que ce soit affectif ou financier.

Fausse monnaie ; danger de fraude, de mensonge, de spéculation… l’argent sur le plan de l’éthique symbolise aussi l’objet de toutes les cupidités et les malheurs qu’elles provoquent, ainsi que l’avilissement de la conscience, c’est son aspect négatif, la perversion de sa valeur.

.

Je rêve de devenir riche, bien que, pour le moment,

Je le sois mais hélas seulement riche de potentialités.

Si je gagnais à la loterie, que ferais-je de tout l’argent !

Je ne le saurais que quand j’aurai une telle opportunité

L’argent, il en faut un peu, mais pas trop, l’on dira assez !

Mais assez veut dire peu pour les uns, beaucoup, d’autres,

Quoiqu’il en soit, dès qu’il y en a trop, il vous pourrit la vie,

Vous prétendus amis ne s’intéressent plus à vous : l’argent !

Les bonheurs et les malheurs du Monde sont liés à l’argent,

ONG vous en demande pour sauver pauvres et handicapés,

Lors l’argent gagné d’une main, l’on le redonne de l’autre :

Pour ma part je ne veux être ni son maitre, ni son esclave.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

On peut forcer quelqu’un à changer……………………………………

Si l’on s’attache à son portefeuille…………………………………….

En touchant là où ça lui fait mal :…………………………………..

L’argent est objet communicant…………………………………..

L’information devrait… suffire,………………………………….

 Mais on n’est plus, à lui obéir,………………………………….

On est à la nier, la contourner,………………………..……

 Si portefeuille remplace cœur……………..…….……….

Si votre tête est près du bonnet,…………..…………

Et votre portefeuille sur le cœur,……….…….…..

Vos pieds traineront pour avancer…………….

Et comment ferez-vous pour régler..………

Vos affaires intimes, embarrassantes…..

.

LORS ON TOUCHE

Nonobstant, toutes affaires cessantes,

   Quand son honneur est véritable enjeu

     Argent, portefeuille, le sauver, ne peut.

     Lors on touche à argent ou portefeuille

     On touche à, son confort, à son aisance,

    On touche au respect mutuel, en écueil,

    Touche à naissance,  sa reconnaissance.

.

À L’ARGENT

De mettre informations, à leur portée…

Est une entreprise de longue haleine,…..

Qui prendrait une bonne génération :……

Comment trouver un  vrai processus,……..

Qui favorisera  la réelle  accélération………..

Pas gai, ce nouveau réenchantement…………

Pas de quoi chanter, ni …  pavoiser, ……………

 Mais on peut s’y prendre autrement, …………….

  Réduire les distances   entre les gens,………………

    Autour de soi et comme … autrefois………………….

  Les gens ont besoin d’être remerciés,………………

   Gratifiés autant que d’être bien payés,……………

      L’argent coule, s’amasse, or, il file entre………….

       Les doigts et ne nourrit pas l’affectivité…………

      Argent d’un côté lors émotion de l’autre……..

          L’argent s’achète, et la confiance se gagne…..

          Pour réenchanter le Monde, faudrait  déjà,..

          Bien le connaître, et avoir confiance en lui,

            Confiance, en son énergie, à se renouveler ;

.

PORTEFEUILLE !

              Tant, par le haut, que par le bas, ses échecs,

             N’étant que des étapes, vers plus de justice,

             De bien-être, ou d’égalités, voire de libertés.

            Réaliste : le monde court     dans l’autre sens

            En une folle course suicidaire         en l’abime,

         Pessimiste : le monde serait           déjà mort,

        Plus tôt disparaitra, fin                des victimes,

   Optimiste est ce que                     l’on en fera,

L’homme grimpera                     vers sa cime.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut croire à y voir n’importe quoi.

J’ai vu un portefeuille rempli d’argent

Muni de quelques billets et qui débordent

Dont je ne connais pas la provenance !

.

871 4

.

 

Un portefeuille, avec une somme d’argent,

Symbole de richesse : 

Et dire que certains ne vivent que… par lui,

Avec lui… et en lui.

 .

Symbolique   

 .

Contenant énergétique, et voire identitaire,

Plus il est épais et  plus le portefeuille

Révèlera  nos  richesses   intérieures.

 

Sinon, un   contenant  identitaire,

Celui   où  rangeons  nos   pièces

Telles  documents   et   preuves

Spécifiques de notre identité et

Permis  de  bien nous conduire.

 

Il  est   important  de  le trouver

Et  de ne pas se le faire dérober :

C’est sa fonction et non son apparence

Qui est importante, preuve de l’importance

Du contenu (l’être) non contenant (le paraître).

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Portefeuille

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

871 6

.

Un portefeuille, avec une somme d’argent,

Symbole de richesse : 

Et dire que certains ne vivent que… par lui,

Avec lui… et en lui.

 .

Symbolique 

 .

L’argent est le métal blanc symbolisant la pureté,

Et la préservation,                    et autant  la  cupidité.

Lors  l’or  est  plus                          associé    au    soleil

Et il symbolisera                           masculinité, argent

Associé à la Lune,                          symbolise féminité.

Possession matérielle                 aujourd’hui, l’argent

Symbolise  la richesse, la cupidité,  et l’attachement  

Aux biens matériels ou  avilissement et corruption !

Modifié, source : 1001 symboles

 .

 .

Fond/forme 

 .

Un portefeuille ouvert, c’est long et souple,

Avec argent,  fermé, devient plus compact

Forme se conforme parfaitement au fond.

Qui dit « argent » dit possession de biens

Matériels s’il s’agit d’objet, immobilier,

Immatériels en cas de billet, monnaie.

.

Ce qui ne devrait être qu’un moyen

Pour atteindre un but, un sucés

Sera devenu une «fin en soi»,

À ne plus savoir qu’en faire,

Impression d’être son roi.

.

Textuels et illustrations  >>

870 – Etre qui, être quoi, comment !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question d’apparaître

Mais sans réponse d’aucun maître.

.

Être quoi tout d’abord  et être qui,

Et être pourquoi et être comment,

Sont déjà bien problèmes requis,

Pour s’éviter, bien des errements.

.

Être qui, c’est devenir … quelqu’un,

Bon ou cynique, surtout pas commun

Émergeant de ces foules, fort informes,

S’écartant, en somme, tous uniformes.

.

Être quoi serait-ce servir les autres,

Plus encore  s’assurer de l’être votre

Propre décideur en  temps, en heure,

Pour définir, conquérir son bonheur.

.

Être  pourquoi

Belle  équation !

Entre soi,  monde

Belles  re-la-ti-ons,

.

Le sens  des choses

Et le sens  de  la vie,

Ou question  ouverte

Qui ne sera  pas finie.

.

Et puis être comment :

Empathique fanatique.

Tolérance est compassion

Dogmatique  n’a pas raison.

.

Être seul … face à soi-même,

Aux autres, monde extrême,

Grammaire de vie, partagée

Entre ses raisons, passions.

Être qui, quoi, comment,

Pour mon être pensant

Philosophiquement

Serait  aliénant

À  un destin

Humain.

.

Voilà bien trois questions

Et qui n’en feront qu’une,

Et sont toutes opportunes

Pour,  de sa vie,   la raison,

Mieux se la faire connaitre

Mieux la faire… apparaitre

Et  distinguer  le  pourquoi,

Du  quoi,  et  du  comment ?

.

Les animaux  et  les choses,

Temps/espace/mouvement,

Ont-ils un sens indépendant

Du nôtre, de même nature ?

.

Extensions 

.

Qui, que, quoi, donc, où, comment, pourquoi ?

Sept déclinaisons d’éternelle question sur identité.

Car je sais davantage ce que je ne suis pas,

En procédant par comparaisons

Et par approches successives,

Que ce que je serais, réellement,

Faisant le voyage à l’intérieur de moi-même

Reliant les fils de mon histoire à ce que je crois être.

Le sens, et l’essence, se percutent contradictoirement !

L’émergence d’une pensée personnelle et originale

Requiert toute une vie d’action et de réflexion.

Une telle quête … d’équation personnelle

Entre soi et monde n’est jamais finie.

Information, relation, comparaison,

Intégration, équation font partie

Des fondements de l’existence :

Sans eux, ma  conscience  tourne

À vide ou je plonge vers mon néant ;

Avec eux, à plein, vers mon firmament.

.

Une question apporte une autre question… et ainsi de suite

Tant et si bien que tous les questionnements seront sans fin,

C’est une quête perdue d’avance et c’est une quête sans suite.

Que l’on ait affaire, à la magie, ou la logie, n’y changera rien !

Tergiverser, se poser trop de questions, est, ralentir, l’avancée,

Il y a ceux qui pensent et ceux qui font, les diseux et les faiseux

Sans les faiseux, on ne fera rien, sans les diseux, n’importe quoi !

.

Un lièvre…  en son gîte …  songeait

Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe

Nous relate La Fontaine dans le lièvre et les grenouilles,

Un lièvre qui traque, chasse l’ennui et la crainte de mourir

Mais l’homme n’est-il pas pareil : dès qu’il s’arrête d’agir

Il se met à penser, à réfléchit, à douter sur qui il est,

Il pourrait être différent, il a déjà été : alors ?

.

Tu te poses trop de questions,

Me répétaient mes parents

La vie consiste  à avancer,

À tracer son bon chemin

Et le reste ne sert à rien

.

Sagesse paysanne s’il en est

Car si je les avais bien écouté

Je serai peut-être millionnaire

On aurait dit  que j’aurais réussi,

Ma vie au lieu d’être ce que je suis,

Un homme,  un mari,  voire un père,

Voire un chercheur, un écrivain raté

.

Fragments 

.

Qui, quoi, où, comment, pourquoi ?

Cinq questions demeurant comme gravées

Dont je  ne sais, ou ne peux, m’en débarrasser,

Et qui se poseront autant pour vous que pour moi.

.

On ne va pas les détailler, elles constituent un ensemble

Auquel on n’aurait jamais fini de répondre, il me semble

Non pas au jour le jour mais sur le temps de toute sa vie

On peut encore se dire : on est là pour ça puis on oublie.

.

Je disais donc, ah oui : à quoi bon se torturer l’esprit,

On verra bien à la fin,  en toute fin, on aura compris,

Il n’y a rien à comprendre juste profiter au mieux :

L’ignorant est plus heureux qu’un poète anxieux.

.

 Je doute, donc je suis, nous clame Descartes :

Si j’arrête de douter, est-ce que je disparais,

Est-ce je prendrai parfois le faux pour vrai,

Que sais-je : question qui rabat les cartes.

.

Au final, à force de chercher et de creuser,

Plus de questions que de réponses  à trouver

L’on a rien gagné, et pourtant si, l’on a avancé :

On comprend mieux les gens, monde où l’on est !

.

Le quoi rejoint le pourquoi et quand, le comment ?

Quant à être qui, ce serait la société qui nous définit,

Est certain que question  « être où», a son importance

Que le lien de causalité, «donc», a aussi toute la sienne.

.

Un lièvre, en son gîte …  songeait : qui peut bien savoir

Ce que pensent un lièvre ou tortue, même La Fontaine !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question  d’apparaître

Mais sans réponse   d’aucun maître !

Mais être quoi tout   d’abord et être qui,

Et être pourquoi                 et être comment,

Sont déjà bien                         problèmes requis,

  Pour s’éviter,                             bien des errements !

Être qui, c’est                               devenir… quelqu’un,

Bon ou cynique,                            surtout  pas  commun

Émergeant de ces                           foules, fort   informes,

S’écartant, en som                          me,  d’uni    Q    formes.

 Être quoi serait-ce                         servir les    U      autres,

Et encore s’assurer                      de l’être,    I        votre

Propre décideur en                    temps,    ?        heure,

                                                  Pour     Q       définir,

                                               Et        U    conquérir

                                           Son      O      bonheur.

                                      Être     I      pourquoi

                                   Belle     ?     équation !

                                Entre   C    soi,  monde

                              Belles     O    re-la-ti-ons,

                           Le sens     M    des choses

                         Et le sens    M      de la vie,

                     Ou question  E       ouverte

                     Qui ne sera    N     pas finie.

                    Et puis être    T   comment :

                  Empathique   ?  fanatique.

                  Tolérance  est   compassion

                   Dogmatique   n’a pas raison.

                    Être seul … face à soi-même,

                    Aux autres, monde extrême,

                     Grammaire de vie, partagée

                     Entre ses raisons, passions.

                   Être qui, quoi, comment,

                  Pour mon être pensant

                 Philosophiquement

               Serait  aliénant

             À  un destin

           Humain.

.

              Voilà bien trois questions

           Et qui n’en feront qu’une,

            Et sont toutes opportunes

             Pour,  de sa vie,   la raison,

             Mieux se la faire connaitre

             Mieux la faire… apparaitre

              Et  distinguer  le  pourquoi,

              Du  quoi,  et  du  comment ?

             Les animaux  et  les choses,

             Temps/espace/mouvement,

              Ont-ils un sens indépendant

             Du nôtre, de même nature ?

.

Forme

.

.

Évocation

.

Point d’interrogation

Et, qui en dira long, sur

 Le fond  et  sur la  forme

Questionnement ?

.

.

Évocation

 .

Ce grand point d’interrogation

Pour cet homme sous un parapluie ?

L’assurance, puis le questionnement,

Questions font partie de tout être !

 .

Symbolique    

 .

              Nous utilisons tous la ponctuation,

                Plus ou moins correcte     d’ailleurs.

                                 Mais à quoi sert-elle vraiment ?

                                               Eh bien     c’est   elle qui va,

                                                  En fonction   de différents

                                                      Signes utilisés, permettre

                                                         De  rythmer   une  phrase,

                                                        Éclairer le sens,   à savoir

                                                          S’il s’agit d’interrogation

                                                    D’une  exclamation,  d’un  

                                               Dialogue. Aide  à mieux

                                         Comprendre  un   texte,

                           Lors il facilite lecture

   En indiquant

 Ton et pauses,

 .

Les inflexions

Et les nuances

De  tout   écrit.

saviezvous.fr -lorigine-

 du-point-dinterrogation

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

870 6

.

L’assurance, puis le questionnement,

L’inconnu, font partie de tout être :

Qui est-ce … et est-ce que j’en ai envie

Vraiment de vouloir le rencontrer ?

 .

Symbolique 

 .

Questionnement est propre

À  toute démarche animée

Par une quête  du savoir !

.

Une  philosophie  pratique

Le questionnement radical

Avec, pour question ultime,

Soi, le Monde et puis Autrui.

.

Un tel  questionnement  serait

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que le questionnement …  lui-même !

Toute autre réponse le présupposerait

D’ailleurs en tant que réponse qui de fait

Reposerait la question sous un autre angle.

Modifié,  franceculture.fr Michel Meyer

 .

.

Fond/forme 

 .

Trois questionnements en point d’interrogation

On ne pourra pas dire que la forme ne se confond

Pas avec le fond tant elle l’épouse complètement

Et le tout en rimes contiguës et voire, alternées.

Lors tout concorde ici comme si c’était naturel.

.

Textuels et illustrations  >>

869 – Serais-je ce que je crois être !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis  un miroir à trois faces,

Tant, lorsque je me  regarde

Je vois en face, trois images

De moi … dites spéculaires.

.

Pour sûr, celle que  je suis,

Y a  celle  que je crois être,

Imagine autres me voient.

.

Lors en  de nombreux cas,

Ne se superposeront pas :

La distorsion m’ennuiera

 Selon être,     ou paraitre.

.

L’image du corps  n’est pas de l’esprit,

Caractère, métier, fortune, personnalité

Sans aucun doute, faut traverser miroir

Afin de connaitre qui on est, vraiment !

.

  Suis-je vraiment  ce que je crois être :

 L’autre me dit : oui mais, peut-être :

    Que sais-je, de mon possible, avenir :

     Autre me prie, deux fois, de réfléchir.

.

         Personne ne peut prédire mon avenir.

             Pour l’un, je ne serai que ce que j’ai été,

               Autre, je décide de ce qui va… m’arriver.

               Être pour soi, et pour l’autre, est dualité,

               Personne ne pourrait me dire qui je suis.

               Mon équilibre sera toujours à renouveler.

.

            Sinon, prisonnier d’autre, je reste, je suis,

          Si ce que j’ai à faire, m’est prescrit, par lui.

        Il faut  savoir ce qu’on  veut, ce qu’on  peut,

      Tant c’est le prix à payer pour être heureux,

    Sinon, c’est l’ennui, angoisse de  tous côtés.

.

  Et j’ai la faiblesse de croire que je suis fort.

  En dépit de  tous mes défauts, mes lacunes,

 Principe, ne jamais  s’imposer se défausser,

Je ne cherche pas  ailleurs,  à faire fortune,

Je ne cède pas aux sirènes ni d’argent, d’or.

.

Ma fortune spirituelle n’a rien de matériel

Elle ne suit pas  mêmes  ménages  ni lois.

La plus facile  n’est pas  celle qu’on croit,

Fortune  spirituelle  est plutôt   virtuelle.

.

Je n’ai, jamais, d autre richesse que moi,

Et dur à transmettre  à  qui  que  ce  soit.

Tous mes talents dis paraîtront avec moi

Réponse à question me met au désarroi.

.

Sommes-nous réels au-delà du  paraître,

 Sommes-nous matériel ou  bien spirituel

  Sommes-nous  ce  que nous croyons être,

  Sommes-nous mortel  ou  bien immortel,

    Sommes-nous en  religion  ou philosophie

   Sommes-nous en  peinture, image,  poésie.

.

  Seule réponse est : « En avant  la musique »,

 Toute identité  commune est très pratique.

.

Extensions 

 .

Elle ne résout pas problème

Du sens de ma vie ni de ce que

Je crois, je dois, ni mérite d’être

Tant au premier qu’au deuxième,

Et voir jusqu’au … troisième degré.

Ce que je crois être n’est pas ce que

Je suis, ce que je ne crois pas être

Est assez loin de ce que je suis.

Voyante me dirait peut-être,

Je suis ce que je dois être

Et lors est-ce bien moi

Qui me commande ?

.

«Connais-toi toi-même», disait Socrate

Chose que nous parvenons  rarement

À réussir, tant la tâche est  immense.

Le résultat pourrait être surprenant,

Pourrait être encourageant, décevant

Peut-être vaut-il mieux être ignorant,

Et vivre dans l’illusion tout son temps,

Encore qu’on peut passer à côté de tout

Et le plus important, à côté de soi-même.

.

Une image reste une image

C’est-à-dire  qu’une apparence,

Un reflet avec ou sans importance,

Que l’on donne aux autres, en partage

De soi-même, pour mieux se ressembler.

.

Mon vide intérieur peut paraitre comblé

Par subtilités des paroles, gestes, actions,

Apprises et cent, mille fois et plus répétés

Finissant par faire croire ma consistance

.

Suis-je vraiment ce que je suis, crois être

Est-ce que je trompe autrui, moi-même,

Problème de la sincérité, l’authenticité,

Suis-je quelqu’un autre que moi-même

La société nous porte vers la duplicité.

.

Condition sine qua non de parvenir à briller,

Mais pour l’intérieur, il y aura un prix à payer,

Celui d’avoir perdu son âme en figures imposées !

.

Fragments

.

Aux trois premiers miroirs

Qui dressent de moi, trois images

Contribuant contours de mon portrait

Je serais tenté d’en ajouter un quatrième :

Images que me renvoient réellement les autres.

.

Ce dernier est de plus d’importance qu’il n’y parait

Du simple fait qu’on n’existerait pas, par soi-même

Qu’en interagissant avec les autres, proche ou social

Ce qui n’empêche pas d’avoir des retours diversifiés.

.

Et voire contraires, selon qu’on présente sa personne

Privée, sans filet, retouche, sans précaution  oratoire,

Ou son personnage public, assujetti à mission, travail

Vous savez, il a l’air distant mais très sympa en privé.

.

En réalité les quatre miroirs sont fragmentés, éclatés,

Telles images reflétées sont multiples, circonstanciées

Ce n’est qu’au bout d’un certain temps d’observation,

Situations diversifiées qu’on peut faire formulation.

.

Il en est de même lors on écrit pour des lecteurs :

Chacun, dit-on souvent, doit trouver son public,

La personnalité et style de l’auteur transpire,

Or ne trouve échos qu’en miroirs appairés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je suis  un miroir à trois faces,

Tant,   S  lorsque je  V  me  regarde

Je vois,  E  en face    R trois  images

De moi,  R      dites    A   spéculaires.

 A                  I  …..

Pour sûr,  I    celle     M  que  je suis,

Y a celle,   S     que   E  je crois être

Imagine     autres  N  me voient.

   J            T ..

Lors en  E  nombreux cas,

Ne se superposeront pas :

La distorsion m’ennuiera

 Selon être,     ou paraitre.

L’image du corps  n’est pas de l’esprit,

Caractère, métier, fortune, personnalité

Sans aucun doute, faut traverser miroir

Afin de connaitre qui on est, vraiment !

  Suis-je vraiment  ce que je crois être :

 L’autre me dit : oui mais, peut-être !

    Que sais-je, de mon possible, avenir :

     Autre me prie, deux fois, de réfléchir.

         Personne ne peut prédire mon avenir.

             Pour l’un, je ne serai que ce que j’ai été,

               Autre, je décide de ce qui va… m’arriver.

               Être pour soi, et pour l’autre, est dualité.

               Personne ne pourrait me dire qui je suis.

               Mon équilibre sera toujours à renouveler.

.

            Sinon, prisonnier d’autre, je reste, je suis,

          Si ce que j’ai à faire, m’est prescrit, par lui.

        Il faut  savoir ce qu’on  veut, ce qu’on  peut.

      Tant c’est le prix à payer pour être heureux.

    Sinon, c’est l’ennui, angoisse de *  tous côtés.

  Et j’ai la faiblesse de croire que C  je suis fort.

  En dépit de tous mes défauts,  E  mes lacunes,

 Principe, ne jamais s’imposer  *   se défausser.

Je ne cherche pas ailleurs,   Q  à faire fortune,

Je ne cède pas aux sirènes  U ni d’argent, d’or.

Ma fortune spirituelle n’a  E rien de matérielle

Elle ne suit pas mêmes      *     ménages ni lois.

La plus facile n’est pas      J     celle qu’on croit,

Fortune spirituelle est      E      plutôt   virtuelle.

Je n’ai jamais d’autre       *      richesse que moi,

Et dur à transmettre      C    à  qui  que  ce  soit.

Tous mes talents dis     R     paraîtront avec moi

Réponse à question     O     me met au désarroi :

Sommes-nous réels    I     au-delà   du   paraître,

 Sommes-nous ma     S     tériel   ou  bien spirituel

  Sommes-nous          *       ce que nous croyons être

  Sommes-nous         Ê      mortel  ou bien immortel.

    Sommes-nous        T       en  religion  ou philosophie

   Sommes-nous       R       en  peinture, image,  poésie.

  Seule réponse      E        est : »En avant  la musique ».

 Toute identité     *          commune est très pratique.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une vague silhouette

D’un homme assez mûr

Non marchant, statique,

Figé  comme une image.

.

869 4

.

Une   vague   silhouette

D’un homme plutôt  mûr,

Vu de dos, méconnaissable

Si ce n’est par  corpulence !

 .

Symbolique    

.

Réflexion sur ce que

Nous voyons de nous,

Ce que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre silhouette :

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que  la majorité  des gens  veulent,

Silhouette parfaite, de face et de dos

Plutôt mince,   ce qui  est loin d’être

Une évidence pour notre cerveau.

Le  seul régime  qui  marche

Vraiment  et   à  long  terme,

C’est  l’amour  inconditionnel

Que nous devons nous donner.

Plus nous          nous acceptons,

Plus nous            aurons le poids

Convenant           et la silhouette

Que nous                devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-en-decodage

.

.

Fond

.

Evocation 

.

869 6

.

Une silhouette dynamique,

En mouvement, engagé et svelte :

Aujourd’hui, y a beaucoup d’images

Possibles du même être : ou de moi !

 .

Symbolique

 .

Pourquoi

Ré-inter-pré-ter

Toutes les  images :

Pour rechercher les

Symboles  

Dits archétypaux

Qu’elle contient et peut-être,

En tirer  des  enseignements

Sur soi-même … le monde ?

Sur la réalité ? Sur l’état de

Notre perception réelle

 Et de notre sensibilité ?

En tous cas,  si  le  besoin

D’interprétation  se fait sentir,

C’est  qu’il  y a  doute  et  cela

Est salutaire de toute façon.

Bloc-notes Antiochus

.

Fond/forme 

Silhouette donne la première impression

De la taille, de la corpulence et du sexe,

De manière statique ou dynamique

Il manque les traits du visage,

Les couleurs des vêtements.

.

Une silhouette animée d’homme, de dos,

Qui ne doute de ce qu’il est, ce qu’il veut,

Les images de soi sont multiples

Les siennes et celle des autres

Ne se superposeraient pas

Aux miroirs fragmentés.

.

Textuels et illustrations  >>

868 – Le côté irrationnel de mon être

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Obscur, irrationnel, inconscient,

Mots marquants  me  faisant peur

Lors  me démontrant   que je ne suis

Pas maitre  de  mes  comportements !

On sait que l’homme  es t être paradoxal

Qu’il promet une chose et en fait une autre,

Qu’il dit, qu’il ment et puis se contredit !

Comment  s’y fier, obscur … lui-même.

Raison cachée voire  raison inventée,

Ou lors il s’en sort par une pirouette

Pour mieux garantir  innocence

Ou se tirer de mauvais pas !

.

Pulsions, envies, subites,

Il ne pourra  guère résister.

Il ne se les avoue, irrationnelles,

Il leur trouve une cause nouvelle,

Force inconscient, ne connais pas,

Existe peut-être mais pas chez moi.

Mais, qui pourra voir  le côté obscur

Et qui éclaire  mes intentions noires,

Qui pourra me voir en plein désespoir

Tandis que  je  clame  avoir  vie  pure.

.

Paradoxal, homme est en tout, partout,

Profondément rationnel, et  inconscient,

Parfois, en même temps, successivement,

S’acharne à trouver la raison d’un acte fou.

.

La raison est, cachée, inavouée inaccessible

Tant l’acte gratuit, pulsionnel voire criminel,

N’existe pas, sans prémisses  intentionnelles.

Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.

.

Lors, lien direct, entre  choses, se brouillent,

Mobiles sont au présent,  et  motifs au passé,

Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,

Dans les récits de faits qui sont…reprochés.

.

Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,

Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète

Pour admettre qu’innocent  qui ne se défend,

Hérite masque  de coupable, qui le pourfend.

.

Pour autant, côté obscur   de mon inconscient,

Ne conduit pas qu’à des  actes, comportements

Répréhensibles par la loi , comme vices cachés,

Nos fantasmes devenant, très souvent sublimés.

.

Animal en moi n’est pas    que mon côté obscur,

Contrairement à ce que l’on croit, que l’on voit,

Homme est calculateur,     cynique, aux abois,

Créant propre déviation,  animal n’en a cure

Côté face, je suis double,  côté pile, unique.

.

C’est  ce qui me trouble  car, la mosaïque

Portrait complet, ne  connaîtrai jamais,

Je dois faire avec,   même s’il ne plait.

Qui pourra voir     mon côté obscur

Et tourments  qu’il me procure.

Personne,  et  je n’en ai cure,

Je le sens en ma peau, sûr.

.

Extensions 

 .

Le côté inconscient de mon moi, dirait Sigmund Freud,

Le côté obscur de la force, dirait  Yioda en «Star Wars»,

La face cachée de la Lune, rajouteraient les astronautes :

Quel que soit l’auteur ou les points de vue que l’on adopte

Il y aura toujours des choses en nous qui nous échappent !

Mais de là, à prétendre les connaitre, les contrôler, diriger,

Comme un maître, gourou, guide, je ne franchis pas ce pas !

 .

Inconscient, irrationnel, obscur, immature,

Voilà bien quatre mots  que je ne maitrise,

Et qui me plongera en de profonds abîmes

Comme si un programme, en moi, prenait

Les rennes de ma conscience malgré moi !

.

Cela ne sert à rien, me direz-vous, inutile,

Le mieux est, au plus vite, m’en départir,

D’accord mais voilà, plus je m’y applique

Et plus ça s’accroche à moi : existentiel !

Freud distingue le ça, le moi, le surmoi !

.

Finalement il n’aurait pas tort, le bougre,

Il faut faire avec ça et voire en tirer parti :

Si je n’étais que logique, je serais machine,

Et si je n’étais qu’irrationnel, un pur animal

Ni machine, animal, je veux être surhomme.

.

Fragments

.

Côté obscur de mon être : mon inconscient ?

Oui, c’est sûr, mais pas que : consciemment !

Et comme si ça ne suffisait : côté irrationnel :

Nombre de décisions, de nature émotionnelle.

.

En tous deux cas, je n’en perçois que contour,

Je peux en dresser la silhouette au grand jour

Pour un portrait fiable ou action responsable

Je devrai m’en tenir aux gros traits, de sable !

.

Un acte est rationnel, arbitraire, inconscient :

Difficile à comprendre quand il marqué folie :

Quand on est sommé de donner justifications,

On s’en créera une raison crédible après-coup.

.

La justice s’intéresserait moins à la rationalité

Qu’à la responsabilité, et voire  à la culpabilité

Référence à une raison inconnue, inconsciente

Ne suffirait pas, face à la réalité de la preuve !

.

Toutefois la confrontation de sa personnalité,

Peut révéler son côté obscur, mal intentionné

Que la justice traduit comme être prémédité,

C’est ou pas dans ses habitudes et son ADN !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                                                  Obscur, irrationnel, inconscient,

                                                    Mots marquants        C   faisant peur

                                             En me démontrant       Ô        que je ne suis

                                                   Pas maitre  de mes       T     comportements !

                                                 On sait que l’homme    É       est être paradoxal

                                                  Qu’il promet une cho   *   se et en fait une autre,

                                               Qu’il dit, qu’il ment  O     et puis se contredit !

                                             Comment s’y fier   B      obscur… lui-même.

                                              Raison cachée   S   voire  raison inventée,

                                         Ou lors il s’en   C  sort par une pirouette

                                Pour mieux  U  garantir innocence

                        Ou se tirer  R  de mauvais pas !

.

          Pulsions, ou   envies,   subites,

        Il ne pourra   *       guère résister.

        Il ne se les   I  avoue, irrationnelles,

    Il leur trouve  R  une cause nouvelle.

 Force inconsci   R     ent : connais pas,

Existe peut-être    A    mais pas chez moi.

Mais, qui pourra    T    voir  le côté obscur

Et qui éclaire mes     I       intentions noires.

 Qui pourra me voir     O      en plein désespoir

Tandis que je clame       N     avoir     vie pure.

Paradoxal, homme est     N     en tout, partout,

Profondément rationnel   E        et inconscient,

Parfois, en même temps      L    successivement,

S’acharne à trouver la raison     d’un acte, fou.

La raison est, cachée, inavouée     inaccessible

Tant l’acte gratuit, pulsionnel   voire criminel,

N’existe pas, sans prémisses   intentionnelles.

Il se trompe simplement, d’acte, ou de cible.

Lors, lien direct, entre  choses, se brouillent,

Mobiles sont au présent, et motifs au passé,

 Lors policiers, juges, parfois, s’embrouillent,

Dans les récits de faits qui sont…reprochés.

Puisqu’il faudra bien que justice…soit faite,

Quelle qu’elle soit, nul besoin de… prophète

   Pour admettre qu’innocent  qui ne se défend,

  Hérite masque  de coupable, qui le pourfend.

   Pour autant, côté obscur    de mon inconscient,

     Ne conduit pas qu’à des  *  actes, comportements

       Répréhensibles par la loi   D    comme vices cachés,

        Nos fantasmes devenant,   E   très souvent sublimés.

       Animal en moi n’est pas      *     que mon côté obscur,

      Contrairement à ce que l’   M  on croit, que l’on voit,

   Homme est calculateur,      O     cynique, aux abois,

   Créant propre déviation,    N    animal n’en a cure

 Côté face, je suis double,    *     côté pile, unique.

C’est  ce qui me trouble   Ê    car, la mosaïque

Portrait complet, ne   T  connaîtrai jamais,

Je dois faire avec,   R même s’il ne plait.

Qui pourra voir   E    mon côté obscur

Et tourments   *   qu’il me procure.

Personne,   *    et je n’en ai cure,

Je le sens  *  en ma peau, sûr.

.

Forme

.

.

Silhouette d’homme, éclairé contre-jour,

Et lors peu identifiable :

C’est peut-être moi ou quelqu’un d’autre

D’âge quelque peu incertain.

.

868 4

.

Évocation

 .

Portrait silhouette homme mûr,

L’air triste et vue à contre-jour

Un portait, en clair-obscur,

Qui lui donne un air dur !

Silhouette d’homme, éclairé contre-jour,

Et lors peu identifiable :

C’est peut-être moi ou quelqu’un d’autre

D’âge quelque peu incertain

 .

Symbolique  

 .

Toute silhouette,

Point de vue optique

Sera vue objet, personne

Et voire scène, comprenant

Un  contour  et   un  intérieur

Sans  moindre    particularité

Est  une  figure    aux  contours

Ambigus, ou  peu identifiables,

Qui  s’apparente   aux   ombres

Chinoises, fantômes de la nuit

On la trouve  marquée sur sol

Après un accident pour fixer

Sa position et sa posture :

On l’entrevoit  derrière

Rideau avant, après

Entrée en scène

D’un chanteur.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

868 6

.

Portrait, sombre, éclairé à contre-jour,

Et lors peu identifiable :

Avec ses lunettes noires qui lui mangent

La moitié de son visage.

 . 

Symbolique 

 .

Le    portrait 

Est   un    graphique

Dont         le      but     sera 

De   bien             représenter,

Personne             ressemblante,

Au-delà  de            représentation

Apparence         d’un être humain,

Le portrait       répond à la volonté

De   transcrire       tous   caractères

D’une personne,       sa façon d’être,

Le portrait peut révéler également

L’image que se fait le portraitiste,

Ou sentiments envers ce dernier.

Aspect pouvant amener

 À s’éloigner

Apparence

Physique du modèle.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

 

Une silhouette animée d’homme, en contrejour,

Le dos courbé, la tête penchée comme en poème

Voilà qui lui dressera son portrait, ombrageux,

Qui rime parfaitement avec caractère nerveux

Mais pour autant, ce face à face  fond/forme,

Ne couvre pas obscur, irrationnel, plus vaste

N’en est qu’une incarnation parmi d’autres.

 

Portrait, quelqu’un soit, n’est jamais que

Comme un dessin, une photo, une peinture.

En plus des traits qu’il doit faire reconnaitre

Il tend à souligner le tempérament, caractère

Du sujet qui demeurera toutefois très statique

Difficile de représenter son esprit, son âme

Sans entrer en inconscient du spectateur

 Projetant malgré lui une part ou non

De lui-même, du moins jugement.

.

Textuels et illustrations  >>

867 – Qui suis-je, où vais-je, état j’erre ?

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

.

Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela,

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira.

.

Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

.

Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

.

Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Formule ambigüe, connue,  à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien  son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas   de demain !

.

Tu es une femme mûre  accomplie,

Tu es une adolescente  reconvertie,

Tu es une rebelle qui bouge, crie :

Tu es en colère d’être sous-estimée,

Sur-employée soumise  ou délaissée

Par l’autre qui, de toi  aura profité.

.

Et tu erres dans un champ de mines

Chaque pas peut te faire retourner

Dans l’état précédent comme au passé

C’est cela dans ta vie qui te détermine.

.

Tes choix présents restent ambivalents

Jusqu’au jour,  lien  gagnant-gagnant,

Te fera avancer  plus vite en direction

De tes projets  tu mets à….exécution.

.

On ne sait jamais tout à fait qui on est,

On ne sait jamais  tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-part, en tel cas.

.

Bien sûr, on veut toujours rester lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qu’on aime naturellement,

Par nos mots, nos gestes et sentiments.

.

Qui tu es, pourra bien  me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je  partage tes misères.

.

C’est tout, c’est fini, fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour, demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu dans quel état, t’erres !

Va où le vent t’entraine, va où tes pas te mènent,

Avec toi : tes joies, tes peines,  tu les promènes !

.

Extensions

.

J’ajouterai que si je ne suis

Que l’ombre  de ta  lumière,

Je te connaitrais bien mieux

Que tu  ne  crois, tu  l’espère,

Bénéficiant, en permanence,

De la proximité de ton âme,

Et qui, soit dit en passant,

Aura comble mon aura,

De sa belle atmosphère.

Je peux savoir qui je suis

Par nombre intermédiaires

Dont l’avis, je suis bénéficiaire

Pour une image en kaléidoscope

Dont je tire un portrait qui me sied.

Le chemin que je trace indique la voie

À suivre, sans trop savoir où elle va, ira,

Mais je me convaincs que c’est la bonne !

.

On a glosé, en philosophie, sur cette interrogation identitaire.

Une phrase que Coluche, aurait, parait-il, remis au gout du jour

Mais de quoi s’agit-il vraiment : du sens de la vie, ou de l’amour ?

Est-ce que c’est pareil pour toi, pour tous, pour ma sœur, mon frère

Est-ce que cela gâchera ma vie, si je ne me connais, ne me situe pas ?

.

Notre quête identitaire dure la vie entière

Non que nous ne sachions pas qui nous

Sommes du point de vue physiologique

Psychologique, social … économique

Mais spirituel, voire astronomique.

.

En gros et en détail et en résumé,

Qu’est-ce que je fous ici sur Terre

Aucune réponse dite scientifique,

Philosophique, et voire religieuse

Ne me satisfait ni me consolerait.

.

Au final, je me dis que je ne saurai

Jamais et que je devrai me contenter

Du résultat de mes quêtes personnelles

Finissant par aboutir à ce que

Je meure, un jour,

En paix.

.

Fragments    

.

Voilà bien de bonnes questions s’il en est

Auxquelles, de répondre, ne suis pas prêt,

J’ai la vie devant moi, faut pas trop tarder,

Elle passe : innocent, ignorant, je mourrai !

.

Mais  je ne peux prétendre, par moi-même,

Savoir qui je suis rien qu’en m’introspectant

Quand à entendre l’avis des gens m’entourant

Difficile de valider le vrai de l’ivraie qui sème

.

Sème à tous vents, rumeurs, approximations.

Sont-ce mes parents, école, métier, éducation

Qui auront fait ce que je suis ou prétend être.

Je ne peux que répondre : oui, non, peut-être.

.

On devient ce que l’on est, disent conservateurs

On est ce qu’on devient, progressistes clamant.

On hérite de parents ce qu’on transmet enfants

Tradition, que la tradition, autrement : erreur.

.

Toute quête identitaire vouée à l’échec, étant

Comme celle d’un Graal, inaccessible restant,

J’aurai beau me définir étant ceci et non cela

Contradictions, paradoxes : tout contestera !

.

Bien sûr, je preux prendre distance, hauteur

En m’enfermant en tour d’ivoire pour y voir

Plus clair en moi, autour mais rien n’y fera,

Si je le fais, haut perché on me considérera.

.

Poètes, artistes, savants vivent en leur bulle

On les encense tout en les tenant irréalistes

Les commerçants demeurent opportunistes

Et les politiques promettent ou affabulent !

.

Je peux être des tas de choses, lançant dés,

Mais si je me trompe, comment bifurquer !

Plus on vieillit, plus les portes sont fermées

J’aurais pu être, mais trop tard, ne le serai.

.

Mais pour ce qui est de devenir quelqu’un,

Adressez-vous à vous-même après conseils.

En chacun il y aura la passion qui s’éveille,

Qui vous dit la voie à suivre jusqu’à la fin.

.

Je ne pose question de savoir qui suis-je

J’ai choisi d’y répondre par : que puis-je

À mon humble niveau et avec ma plume

Sinon parler de la vie : nombre volumes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

.

Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

.

Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira !

Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

.

Qui suis-je, où vais-je, et, dans   Q   quel état j’erre !

Formule ambigüe, connue,         U      à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien       I         son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas        *         de demain !

Tu es une femme mûre            S           accomplie,

Tu es une adolescente           U        reconvertie,

Tu es une rebelle qui            I       bouge, crie :

Tu es en colère d’être         S    sous-estimée,

Sur-employée soumise            ou délaissée

Par l’autre qui, de toi      J       aura profité.

              E

Et tu erres dans un        ?   champ de mines

Chaque pas peut te       *      faire retourner

Dans l’état précédent  O  comme au passé

C’est cela dans ta vie  Ù   qui te détermine.

Tes choix présents  * restent ambivalents

Jusqu’à jour, lien   V       gagnant-gagnant,

Te fera avancer     A    plus vite en direction

De tes projets         I      tu mets à exécution.

On ne sait jamais      S    tout à fait qui on est,

On ne sait jamais           tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier       J      de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-     E          part, en tel cas.

Bien sûr, on veut toujours       ?              rester lucide,

Tout en cherchant à devenir    *                   translucide

Pour ceux qu’on aime natu     E                          rellement,

Par nos mots, nos gestes     N                          et sentiments.

Qui tu es, pourra bien      *                 me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien  Q                      E     me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  U                           R      ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je    E                                R    partage tes misères.

C’est tout, c’est fini  L                                E   fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour    *                                ‘   demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai  É                           J   mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu  T                   *      dans quel état, t’erres !

Va où le vent … t’entraine     A       T   va où tes pas …. te mènent,

Avec toi   …….  tes joies, tes  .……   peines,  tu les ……. promènes !

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Ça peut être tour à deux étages :

Petite en haut, et  grande en bas,

 Comme une miniature identique

À la manière poupée gigogne !

.

867 4

.

Il faut dire que cette tour

Ne se prête pas à se retrouver,

Une  tour d’ivoire   en  plus avec

Plus  d’un tour,   pour s’y perdre !

À part aller jusqu’en haut de la tour

Préfigurant, peut-être, aller  au ciel,

Je ne vois pas de lien forme et fond !

 .

Symbolique

.

Fuir l’agitation

Du monde

Pour rejoindre  

Une vraie retraite,

Où s’isoler en refus de tout

Contact et de tout engagement.

 

L’image  de la tour  est symbolique

D’un lieu élevé où l’isolement est aisé.

 

De plus, si l’on se retire  dans une tour,

Rien n’empêchera de regarder le monde

Extérieur sans qu’il puisse vous atteindre.

Modifié, source : familiacambourg.fr

.

.

Fond

.

Évocation 

.

867 6

.

Il faut dire que cette tour

Ne se prête pas à se retrouver,

Une tour d’ivoire en plus avec

Plus d’un tour, pour s’y perdre !

 .

Symbolique 

.

Expression  » tour d’ivoire »

Reste  utilisée  pour expliquer

Qu’une personne est solitaire,

Vit  dans sa bulle, en refusant

De s’engager dans une action

Ou en la vie tout simplement.

L’origine  vient  du Cantique

Des Cantiques  (Salomon ou

Il comparée la tour d’ivoire

Au cou  d’une  belle  femme)

Long et blanc, il fait penser

À une haute    Tour d’ivoire.

Le poète exprime qu’il s’isole

Du monde : l’expression  est

Depuis passée en le langage

Courant désigne personnages

Solitaires, coupés de la société.

pourquoi.com/francais/pourquoi-

utilise-t-expression-tour-ivoire

 .

.

Fond/forme 

 .

Se retirer, volontairement, pour méditer

Et y être forcé par une décision de pouvoir

N’ont pas de chose en commun, rien à voir !

Image d’observateur extérieur, de sa fenêtre

Qui regarde le monde et sa relation avec lui

Sans y être  comme  s’il en trouvait détaché.

Tour qu’on pourrait presque dire : gigogne

Tellement elle se répète sur le haut, identique

.

Textuels et illustrations  >>

500 – De la rencontre au renoncement

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et notre vie durant, de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en  fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui  bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et ses promesses, dérivations.

  .

Recherche : un  mot  qui  fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant que  sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers, d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour couple  puis mariage de   passion.

.

Reproduction : un mot qui vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous prolongent comme  … réalité

Pour échapper  à l’ennui, à la mort  et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté  en héritage  d’intergénérations.

  .

Renouvellement : un  mot  qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant  voire un nouveau … mari.

  .

Renoncement : un mot  qui  vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il  est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre rencontre avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise  en rien, toutes ses formes.

  .

Amour n’est pas  même pour savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans et de peur, à quarante ans.

.

De rencontrer  le  vrai  amour ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour rester amoureux.

.

Mais qui sait ce qu’amoureux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur notre art d’aimer.

.

Extensions

.

La vie n’est que cycle

Avec,  ou sans amour,

Il le restera… toujours !

Et dès que nous naissons,

Nous  commu-ni-que-rons,

Travaillerons, accumulerons,

Reproduirons et disparaîtrons,

Mais notre amour nous survivra,

Tant que couple à se tisser, il y aura.

 .

Renoncement, transformation, achèvement

Au choix de notre libre arbitre face à l’amour.

En vieillissant certains  pensent qu’il est temps

De se replier sur soi, de ne plus vivre que pour soi.

.

Certains n’ont d’ailleurs plus le choix : ils n’ont plus

La santé, l’autonomie, plus de famille, et plus d’amis,

De mourir seul, presque enterré, oublié de son vivant,

Serait comme un renoncement, en toute foi, en sa vie.

.

Autres ne renoncent à rien tant qu’ils aiment, sont aimés

Ils ont comme une force inébranlable les aidant à résister

Jusqu’à leur dernier souffle à total abandon de leur altérité

Ils aiment comme ils respirent, respirent comme ils aiment.

.

.

Fragments 

.

Rencontre, recherche,

Reproduction, renouvellement

Et pour clore le tout : renoncement !

.

Chacun de ces mots vise époque différente :

La rencontre est le plus souvent printanière,

Le renoncement annonce le début de l’hiver.

.

La reproduction s’applique à la saison d’été

Tandis que le renouvellement, à l’automne,

Il n’y a rien dans la vie, de bien monotone.

.

Celui qui posera problème, fait question,

Est renoncement, on se demande à quoi,

À l’amour, à l’enfant, au sexe voire à soi.

.

On parle, avant tout et surtout, dernier,

Qui s’apparente, s’approche de la mort,

La mort de quoi, quel serait notre sort.

.

Humain, humanité ne renonce à espérer

Qu’une vie remplie d’amour  et d’altérité,

Se poursuive sous forme autre que néant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et, notre vie durant,  de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en   *   fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes    *     que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui    D      bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa      E     mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères        *     ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et         S    ses promesses, dérivations.

A     

Recherche : un  mot   qui        *      fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant       R     que   sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers,        E      d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour,  couple       N      puis mariage de   passion.

  C

Reproduction : un mot qui       O       vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous pro       N        longent comme  … réalité

Pour échapper à l’ennui, à         T         la mort et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté en hé         R          ritage  d’intergénération.

   E   

Renouvellement : un  mot           *          qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera         À          et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles          *          envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant           S         voire un nouveau … mari.

   O

Renoncement : un mot  qui         N        vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il          *          est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience         R         de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre  rencontre         E        avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise               en rien, toutes ses formes.

   O

Amour n’est pas  même pour      N        savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si      C        l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans    E       et de peur, à quarante ans.

De rencontrer  le  vrai  amour    M       ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais      E         il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le     N         choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge       T         pour rester amoureux.

Mais qui sait ce qu’amou        *          reux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou           *           non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira          *           rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur          *           notre art d’aimer.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Deux corps et avec une seule tête 

Pour une fusion totale des esprits 

Renoncement à soi-même, son ego,

Avant renoncement  plaisirs sexes.

.

500 4

.

Un couple finira par se connaitre

Et même …  sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

Symbolique  

 .

Importance   sexualité en couple.

Si elle n’est     pas la seule forme

D’intimité     qui  puisse  exister

De fusion     deux partenaires,

Elle restera     toutefois univers

Qui n’appar    tiendra qu’à eux.

 .

En ce moment         la tendance

 Est  à  l’alchimie     sexuelle   qui

Permettrait une      fusion totale.

Etre à 100% en l’    instant présent.

 .

Mettez de côté les con   trariétés du quotidien

Pour se concentrer    sur ce que vous vivez.

Les 5 sens sont en      éveil : l’ouïe, la vue,

Le   toucher,   l’    odorat   et   le   goût.

.

.

Fond

.

Évocation

.

500 6

.

Un couple finira par se connaitre

Et même … sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

 Symbolique .

 .

Vous sortez d’une relation toxique,

Vous     avez envie  de tourner  la     page :

Décidez       d’un renoncement  à l’    amour.

Amour peut       ressembler champ       de bataille,

Une vraie guerre    contre votre     propre bonheur,

À un gros nuage  ou      une bles     sure de votre âme,

À quelque chose de libé     ra       teur, ou d’asphyxiant.

En toutes situations,         il re      querra des sacrifices

De l’engagement,      du courage         et compromis,

De la douleur      et des larmes,  la        colère etc.

Renoncer      au sexe, peut-être : faut      voir,

Mais    à l’amour non, ce serai  mou      rir.

 .

.

Fond/forme 

Renoncement n’est pas fin mais transformation

D’une énergie en un autre, plus conforme, désirée :

La tendresse remplace le sexe et non plus complète

Il est souvent très tard, trop tard pour le réveiller

Sa libido a coulé, a disparu, cessé d’importuner

Solitude l’a remplacé comme seconde nature

Et son désir s’est mis en position de clôture.

.

On peut être proches à se toucher tout en étant marié,

Sans pour autant chercher à faire l’amour, à consommer

Cela rime avec le renoncement à un désir trop passionné,

Pour ne garder que souvenir de grandes heures passées,

Qui n’ont plus lieu d’être comme forme ni comme fond.

.

Textuels et illustrations  >> 

499 – La véritable essence des amours !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En tant qu’étant vierge,

Voire  en  tant que pute,

Toute  jolie fleur  bleue,

Peut allumer un cierge.

L’essence  de  l’amour,

Est partout, nulle part

Est  à  cœur  d’âme,

Est à fleur de peau.

.

Il est vrai qu’entre ceux qui les

Consomment ou qui les tarifent,

Ceux qui vont jusqu’à les sublimer,

La véritable essence de nos amours,

Resterait à découvrir  en chacun.

L’on  nomme, aussi,  d’amour,

Des pratiques dites bestiales

Où sentiment est absent.

.

Ceux qui consomment des putes,

Troquent leur argent contre un rut,

Déchargent, leurs envies, de brutes,

En des culs dépourvus…d’occiputs.

.

L’essence de l’amour est … ailleurs,

À fleur de peau ou à fleur de l’âme,

Point besoin, de bites, ni de lames,

Pour cueillir  honneur d’une fleur.

.

Il suffira de, voir, sentir, écouter,

Avant même de toucher, goûter,

Essence de l’amour  est en l’air,

Que se partagent  partenaires.

.

Qui fait l’ange, devient bête,

D’accord, et, bien  plus fort,

Qui saute la bête, rate l’ange

Qui est  en elle, il a bien tort.

.

Car si l’essence de nos amours

Passent par les sens… des corps,

La même porte donne sur un séant,

Comme sur un astre en plein firmament.

.

Extensions

.

L’amour, défini par les scientifiques

Et par les littéraires semble contradictoires ;

Pour les premiers, il vient d’en bas, des pulsions

Primaires liés aux hormones, à son corps et à son sexe,

Pour les seconds, vient d’en haut, élan de l’esprit, de l’âme.

Contradictoires, en apparence seulement, tant  pulsations

Vertiges du cœur les rassemblent, les rendent cohérentes

Pour le transformer, le cristalliser, faire durer à satiété.

.

La véritable essence de l’amour est dans notre énergie

À aller à la rencontre de l’autre pour éprouver avec lui

Sentiment de complétude, d’attachement, génération.

L’amour est un courant qui passe, qui nous dépasse,

Qui nous trépasse mais qui nous survit, malgré tout,

Dans le souvenir de nos enfants  et… ainsi de suite !

.

Affaire de sexe, sentiment, amour galvaudé, réparé

États de l’amour traversé par désir de s’accomplir,

D’une manière ou d’une autre avec un partenaire,

Qu’il soit libre  et gratuit  ou …  tarifé, et payant.

.

Certains le subliment dans leurs œuvres d’art,

Mission humanitaire, sacerdoce identitaire.

« Dieu reconnaitra les siens », comme

Dit le verbe, si ce n’est pas le proverbe !

.

Tout ce qui touche à l’amour fait sens

Et la haine le prend…à contresens.

Il a une telle force, et, puissance,

Que nul ne lui offre résistance !

Amour est parfois souffrance

Nous apporte connaissance

Des autres et nous-même

Et à tel point, extrême,

Qu’il en est suprême.

.

L’essence de l’amour se trouve

Dans le moteur et le réservoir de vie

Qui nous animent et nous communiquent

Le goût et la nécessité des autres à s’entraider !

.

Autrement dit, plus on découvre et on connait, apprécie

Les autres et plus on ne se sent pas pouvoir exister sans eux

On pourrait croire qu’il s’agit d’une faiblesse, dépendance

Alors qu’il s’agit d’une force face à la condition humaine.

.

Le sens de notre vie passerait par les sens et l’essence,

Les sens nous donnent une partie de notre substance

L’essence nous donne orientation, compréhension :

Et nous aiderait à tirer, de la vie, la quintessence.

.

Fragments

.

L’amour est un niveau de conscience

Altruiste, riche en réalisation de soi,

L’essence même de l’âme qui touche

Le cœur de celui qui s’en approche !

.

La nudité de l’âme  et non sa nullité :

Confiance totale provoque l’abandon

De son corps, en privé, non en public,

L’essence s’enflammerait mieux dans

.

Qu’au dehors chambre de combustion,

Ce n’est pas tant affaire de mécanique

Que d’élan  holistique, quasi mystique

Une énergie, une étincelle, une fusion.

.

Nul besoin de nudité pour faire effusion

Pourtant, c’est bien l’habit qui convient,

Qui accompagne, le mieux, le va-et-vient

Entre les caresses, baisers, pénétrations.

.

Essence d’amour se tient entre extrêmes,

La sexualité au sens du désir voire plaisir,

Spiritualité, au sens inclinaison suprême,

En passant par le corps, le cœur, l’esprit !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

En tant qu’étant vierge,

Voire   en    tant   que  pute,

Toute  Ô  jolie fleur  Ô   bleue,

Peut allumer  //          un cierge.

L’essence     //       de  l’amour,

Est par     //  tout, nulle part

Est à   ===   cœur d’âme,

Est à fleur de peau.

.

==========

==========

.

Il est vrai qu’entre ceux qui les

Consomment        ou qui les tarifent,

Ceux qui vont        jusqu’à les sublimer,

La véritable es        sence de nos amours,

Resterait à dé         couvrir en chacun.

L’on nomme,      aussi, d’amour,

Des pratiques  dites bestiales

Où sentiment est absent.

LA VÉRITABLE

Ceux qui consomment des putes,

Troquent leur argent contre un rut,

Déchargent, leurs envies, de brutes,

En des culs dépourvus…d’occiputs.

.

L’essence de l’amour est … ailleurs,

À fleur de peau ou à fleur de l’âme,

Point besoin, de bites, ni de lames,

Pour cueillir  honneur d’une fleur.

ESSENCE DE

Il suffira de, voir, sentir, écouter,

Avant même de toucher, goûter,

Essence de l’amour  est en l’air,

Que se partagent  partenaires.

.

Qui fait l’ange, devient bête,

D’accord, et, bien  plus fort,

Qui saute la bête, rate l’ange

Qui est  en elle, il a bien tort.

NOS AMOURS 

Car si l’essence de nos amours

Passent par les sens… des corps,

La même porte donne sur un séant,

Comme sur un astre en plein firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Flacon avec bouchon,

Ou corps de femme,

Tête  avec  chapeau :

Même    apparence ?

.

499 4

.

Femme toute habillée, en forme désirable,

Nous rendant curieux!  

L’essence n’est parfois qu’une apparence,

Qui se réveille en nous

 .

Symbolique   

 .

La femme

À une symbolique

Très riche qui a évolué

Au fil du temps.

Toutefois,

Elle a toujours évoqué

La fécondité, pureté,

Mais   aussi  le   vice.

 .

À partir   du xxe siècle,

Mouvements  féministes

Sont apparus  pour tenter

De rétablir l’équilibre entre

Les hommes et les femmes,

Rétablir droits des femmes.

 .

Désormais, ces mouvements

Occupent une place importante

Dans tous les débats publics.

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

499 6

.

Une femme bien que toute nue, nous paraitra

Bien moins désirable !  

Est-ce une question d’apparence ou de pulsion

Qui excite notre séduction.

 .

Symbolique 

Apparence,

Sans vêtement,

 Nudité de femme,

Sexe partout lors est

De bon ton de penser,

 Que     tout  

Déterminisme

Génétique du   sexe   

Reste    accessoire et  

Que   seul,    le    genre

Désiré serait  légitime.

 .

Récents travaux scientifiques

Montrent que le

Déterminisme génétique du sexe

Ne se limite pas

À    la  différenciation   organes

 Génitaux externes

Et des productions hormonales

 Très spécifiques,

Mais que cela influerait aussi

Sur l’ensemble des

Mécanismes physiologiques

 De l’organisme.

Modifié, source : bvoltaire.fr

.

Fond/forme 

 .

L’apparence est différente de la consistance

Cette dernière résistera  à l’analyse de fond

Au niveau superficiel, essence est de façade

Apparence rime beaucoup avec connivence

L’effet recherché atteint son but, prestance

Lors essence se conjugue avec apparence

Le mot, vrai, véritable, referait surface !

.

Textuels et illustrations  >> 

498 – Qu’est-ce amour pour de vrai !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’est-ce que  l’amour,

Sinon éternel problème

Chanté sur tous les tons,

Chanté  sur tous les toits,

Vanté comme  une valeur,

Vanté comme pur bonheur

Quoique et chacun sait bien,

Qu’expérience ne se transmet.

.

À chacun  sa  propre définition,

Trop liée rencontre personnelle,

Trop subjective pour la raison,

Trop perturbée par l’émotion,

Amour tarifé, est-ce de l’amour

Allez savoir commenceront jours

Sortir sexe,  argent simultanément

Y a confusion bourses, assurément.

.

Amour fidèle, est-ce encore de l’amour,

S’épuisant entre nous, jour  après  jour,

Trempe glaive dans le même, autre gant

Finit par avoir peine à jouir…sacrément.

.

L’amour volage,  est-ce encore de l’amour

Séduction fortuite, lors conquête gratuite,

À force de confondre deux, trois, puis huit,

Va savoir  qui est qui  à chaque carrefour.

.

L’amour caché,  est-ce  encore de l’amour,

Sans réciprocité, n’est-il trop   platonique.

Pourquoi donner tant de preuves  de cour,

Lors l’autre vous rejette comme bernique.

.

L’amour esprit,  est-ce encore de l’amour,

Si son corps disparaît quand son âme luit,

L’humain se décrépit  et son sexe s’ennuie,

Quand on veut faire l’ange, la bête accourt.

.

L’amour violé est-ce encore  proche amour,

Objet du désir n’est que de mon bon plaisir,

Forcer une inconnue ou un couple pervertir

En violence, le viol est possession toujours.

.

L’amour doublé, est-ce, encore, de l’amour,

Si sa femme et sa maitresse con-cu-binent,

Ressemble aux arrangements et combines,

Qui font  qu’un, autre, comptent  ses jours.

.

L’amour principe et non seulement de fait,

On ne le rencontre qu’une fois dans sa vie,

Bien qu’il se renouvelle au-delà du permis

Et il se voudrait bien  être infidèle  mais !

.

L’amour vrai : personne ne sait vraiment

Ce qu’il est ni même à quoi il ressemble,

Ce qui est vrai : il nous  rassemble

Prétendant atteindre vrai firmament

.

Extensions

Qu’est-ce que l’amour pour de vrai !

Éternelle question à se poser,

À chaque fois que l’on doute

Et que l’on veut se rassurer,

Se raccrocher  à la réalité !

.

Ainsi est-il  galvaudé,  tout

En même temps …magnifié :

Rarement un même mot subit

Autant d’écart en … polysémie.

.

J’aime haïr ceux qui m’aiment,

N’est-ce pas oxymoron… ou bien

Et plus encore : occis… mourons !

.

L’amour, pour de vrai ; l’amour pour de faux,

L’amour discret ; l’amour comme en héros,

Simuler l’amour ne peut durer longtemps

Tant ce n’est pas un rôle mais un élan.

L’amour demande beaucoup ou peu

Il peut être sa vie, n’être qu’un jeu

Certains pensent qu’il viendrait

De Cupidon ou d’horoscope

Peut-être même de Dieu.

.

L’amour c’est comme le bonheur,

C’est ce que l’on veut bien qu’il soit,

Qu’on l’ignore, le rabaisse, le sublime

N’entamera en rien, d’humain, l’estime !

.

Il existe autant en nous qu’en dehors de nous,

Tantôt il nous rend sage et tantôt nous rend fou.

Certains nous disent qu’il nous viendrait d’un dieu

D’autres qu’il n’est qu’un illusion pour garder espoir

.

Espoir en quoi, de croire en la réciprocité des autres

Tandis que des  conflits, des affrontements,  guerres,

Nous mèneraient à notre perte en lieu et place salut,

Peace and love ne se trouvera pas en bout de fusil.

.

Fragments

Amour

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

L’amour-propre formerait quelque variante éthique,

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes.

L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale. Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel.

L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

L’amour est un concept universel mais multiple

Certains en feront la première valeur de leur vie

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Qu’est-ce que  l’amour,

Sinon éternel problème

Chanté sur tous les tons,

Chanté  sur tous les toits,

Vanté comme  une valeur,

Vanté comme pur bonheur

Quoique et chacun sait bien,

Qu’expérience ne se transmet.

À chacun sa propre  *  définition,

Trop liée rencontre  *  personnelle,

Trop subjective     *    pour la raison,

Trop perturbée    Q        par l’émotion,

Amour tarifé       U       est-ce de l’amour

Allez savoir où     ‘     commenceront jours

Sortir sexe,         E     argent simultanément

Il y a confusion   S   des bourses, assurément.

L‘amour fidèle,   T    est-ce  encore  de l’amour,

S‘épuisant             –      en nous,  jour  après  jour,

Trempe glaive        C       dans le même, autre gant,

Finit par avoir         E        peine à jouir…sacrément.

L‘amour volage,          *         est-ce encore de l’amour

Séduction fortuite,        Q           lors conquête gratuite,

À force confondre             U            deux, trois, puis huit,

Va savoir qui est qui             E            à chaque carrefour.

L‘amour caché,  est-ce               *          encore de l’amour,

Sans réciprocité, n’est-il              L          trop   platonique.

Pourquoi donner tant de             ‘            preuves  de cour,

Lors l’autre vous rejette            A            comme bernique.

L‘amour esprit, est-ce            M            encore de l’amour,

Si son corps disparaît          O            quand son âme luit,

L‘humain se décrépit         U             et son sexe s’ennuie,

Quand on veut faire         R           l’ange, la bête accourt.

L‘amour violé est-ce       *            encore  proche amour,

Objet du désir n’est       P        que de mon bon plaisir,

Forcer une inconnue      O       ou un couple pervertir,

En violence, le viol est     U         possession toujours.

L‘amour doublé, est-ce        R      encore de l’amour,

Si sa femme et sa maitresse    *      con-cu-binent,

Ressemble aux arrangements    D    et combines,

Qui font  qu’un, autre, comptent   E     ses jours.

L‘amour principe et non seulement  *     de fait,

On ne le rencontre qu’une fois dans   V   sa vie,

Bien qu’il se renouvelle au-delà du  R permis

Et il se voudrait bien être infidèle  A   mais !

L‘amour vrai : personne ne sait  I vraiment

Ce qu’il est ni même à quoi il  * ressemble,

Ce qui est vrai : il nous       *     rassemble

Prétendant atteindre  *  vrai firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

L’amour serait-il comme ce vase,

Bicolore et se transformant

En flacon, si l’énergie, bénéfique,

Ou en pot, si maléfique !

.

498 4

.

Amour est censé être une forme

Reliant deux êtres en un contenant

Pour rester en vase, en homéostasie,

 Dont le contenu est énergie dépensée.

 .

Symbolique   

 .

Un        vase

Est un récipient

Ouvert qui est utilisé

 .

Pour y mettre un bouquet

De fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’anse.

 .

Il peut être constitué de divers

Matériaux tels la  porcelaine,

La céramique ou le  verre.

 .

Par sa forme, la grâce

De ses courbes et sa

Fonction de réceptacle,

Il est un symbole féminin.

 .

Son creux évoque celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

498 6

.

L’amour serait-il comme ce vase,

Bicolore et se transformant

En flacon, si l’énergie, bénéfique,

Ou en pot, si maléfique !

  .

Symbolique 

L

L’amour est

Une    énergie

Vitale et universelle

Qui nourrit   nos âmes,

Nos intentions et nos actes

Et sans laquelle, aucune vie

Sur Terre, n’est possible.

 .

Est-ce qu’un végétal  en a besoin, pour se développer ?

Est-ce qu’un animal sauvage en a besoin, pour survivre ?

 .

Il est force présente en l’être vivant qui le pousse vers la vie,

À croître, s’épanouir, selon sa nature plutôt que vers la mort.

.

Une force qui nous pousse à nous incarner davantage,

À élargir notre champ de conscience…

Modifié, source : etre proactif.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Énergie est partout, en bouteille, vase, flacon,

Quelle que soit la forme, quel que soit le fond !

Elle rime avec l’amour pour de vrai, abscons,

Rime avec face à face, et côte à côte, fusion,

Chacun se construit sa propre définition !

L’amour est considéré par certains comme le sel de la vie

Par autres comme l’essence même de son âme corporelle,

Par les derniers comme l’énergie qui nous pousse à donner

Le meilleur de nous-même à une compagne, un compagnon

Sans compter ses enfants  et ses amis, toutes ses relations.

Textuels et illustrations   >>

497 – Hais amour, disent déçus, déchus !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Déçu par un copain ou par une copine

Qui vous délaisse se moque de vous

À ce point que vous prenez à haïr

L’amitié que vous avez pour lui.

.

Déchu  par un mari, une épouse,

Qui ne répond plus à vos attentes,

Qui ne vous met plus sur piédestal,

Au point de haïr  votre personnage.

.

Cocu par un amant ou une maitresse,

Qui vous remplace au restaurant, au lit

De façon flagrante, voire même  notoire,

Au point de vous haïr,  de ne pas divorcer.

.

Haine  par-ci, haine par-là, inverse d’amour,

Au sein de ses conflits et de tous ses contours,

Vient   remplir  l’indifférence,  qui  reste vide

De sens, de présence, passion pour l’amour.

.

La haine, que l’on dit  l’inverse  de l’amour,

Elle dure, elle  dure,  court,  court toujours.

Tandis que  nos  amours,  vont et viennent,

Haine,  sans relâche, en chemin, se traine.

.

Deux   êtres, qui s’aiment ou se   haïssent,

Restent  longtemps attachés et  pâtissent

De continuer l’un pour l’autre  d’exister,

Jusqu’à ce qu’un meurt, pour l’oublier.

.

Si personne ne recule ni ne s’esquive,

Son ennemi intime  en douleur vive,

Se nourrit de trop  d’énergie native,

Jusqu’à ce que vengeance s’en suive.

.

Je hais l’amour,  déclarent les déçus.

À force d’y tomber ils n’y croient plus,

Amour me hait,  proclament les cocus,

Par l’un et l’autre, ils se sentent déchus.

.

La haine qu’on dit l’inverse de l’amour,

Est son miroir, son fantôme, faux-jour,

Tant c’est en l’ombre, de sa face  cachée,

Qu’elle vient vous prendre, vous habiter

Lors, de résister à la haine ou à l’amour,

Supprime-t-il nos conflits pour toujours

La haine n’entame ni regrets ni remords

Personne ne saura  qui a raison, ni tort !

.

Extensions

.

 

Hais l’amour déclare le déçu, déchu !

Tout est bon à dire, et à prendre, plutôt

Que de subir l’indifférence qui vous annihile

Complètement au point de devenir transparent.

Vaut-il mieux être cocu, que délaissé, est question

D’amour-propre, de jalousie, de jugement de société !

.

Mon cœur est à toi, mon corps, à moi, disent les femmes.

On dirait presque la séparation de l’Église et de l’État.

Chacun dispose de son corps comme il l’entend,

Se marie pour le consacrer à un seul être !

.

En amour, il y a nombre d’hypocrisies :

L’amour comme la haine peuvent être

Vrais ou feints, être animal ou divin,

Peuvent être, pour autant, humain !

.

Reçu … conçu … convaincu … déçu,

Déchu, cocu, vaincu : ces sept mots

En «cu» forment le lexique du «cul»

Non du «cœur». Lors l’amour est pris

En otage, il est bien loin d’un mariage !

.

Amour déçu, amour déchu, amour refus,  amour cocu,

Sont souvent des sujets de conflits, violences, vengeances

Et parfois ce n’est pas l’autre mais l’amour pris pour cible

Tant  à force de ne  voir le jour, il ne devient plus crédible.

Tant qu’il y a de l’intercommunication, il reste de l’espoir

Mais lors haine et mépris s’installent, se cristallisent

Il n’y a plus rien à en attendre : qu’indifférence ! 

.

« Haïr l’amour », voilà un bel oxymoron

Comment peut-on haïr ce que l’on aime,

Ou, bien plus encore, celui que l’on adore :

Ce serait se faire des nœuds dans le cerveau.

.

Et pourtant, c’est possible, et même fréquent

Amour et haine auraient des liaisons proches

Si fait qu’ils se domineront  alternativement,

L’inconscient accentue brouillage du signal.

.

Amour, déception, désamour, rejet, haine :

Amour et haine sont deux bouts de chaine.

Une chaine si lourde à porter, à supporter,

Que parfois, elle s’en retournera à l’aimer.

.

Pour  un bon mathématicien : haine plus 1

Est-il égal, supérieur ou non à haine moins 1

J’en sais rien, je vous laisse méditer la formule

Je me déchois de la résoudre, ou je vous déçois !

.

Fragments

.

Haine de l’amour n’est-il pas amour de haine :

Est-ce faute d’en avoir eu peu, ou d’en manquer

Ou d’en avoir été trop trompé, déçu, abandonné,

Le sentir comme on refuse le poids d’une chaine !

.

Envié, adoré, puis rejeté, oublié, sont qualificatifs,

Qu’on accorde volontiers à l’amour, non à la haine,

Farouche, invétérée, sourde, violente voire mortelle,

Conviennent et renforcent mieux une haine infidèle

.

Il y a de la rupture et voire de la trahison, en l’air,

Si l’amour va de soi, en seconde nature humaine,

Il faut autre cause connue pour établir sa haine

Sur qui, sur quoi, sur une chose, un être, tout !

.

 «J’ai la haine» avant on disait «j’ai la rage»

Et malgré cela elle n’a guère bonne presse

Combien pour chanter amour, poèmes,

Si peu pour mettre en avant la haine.

.

Vrai que haine rime avec chaine,

Et que par elle, vite se déchaine

Nombre passions, obsessions,

Parfois sans moindre raison.

.

Si « la raison du plus fort »

Reste toujours la meilleure,

L’amour devient un agneau,

Qui est mangé par un loup.

.

L’amour sauvera le monde

Disent certains optimistes,

Quand la haine le détruira,

Pari ouvert : bien humain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Déçu par un copain   ou par une copine

Qui vous délaisse  *  se moque de vous

À ce point que D   vous prenez à haïr

L’amitié  que   É  vous avez pour lui.

Déchu  par un C   mari, une épouse,

Qui ne répond  L plus à vos attentes,

Qui ne vous met A  plus sur piédestal,

Au point de haïr   R   votre personnage.

Cocu par un amant E   ou une maitresse,

Qui vous remplace N  au restaurant, au lit

De façon flagrante T   voire même  notoire,

Au point  de vous    haïr,   de ne pas divorcer.

.

Haine  par-ci,  haine  par-là : inverse  d’amour,

Au sein de ses conflits     et de tous ses contours,

Vient remplir  l’indiffé   *     rence,  qui reste vide

De sens,  de    *    présence, passion *  pour l’amour.

La haine,     H        que l’on dit l’inverse     S   de l’amour,

Elle dure,  A              elle  dure,  court,  court       U     toujours.

Tandis     I                 que  nos  amours, vont et          H    viennent,

Haine,      R                  sans relâche, en chemin,             C      se traine.

Deux          *                   êtres, qui s’aiment ou se              É       haïssent,

Restent       L                   longtemps attachés et               D       pâtissent

De conti-       ‘                 nuer l’un pour l’autre              *          d’exister

Jusqu’à ce        A             qu’un meurt pour              S            l’oublier.

Si personne        M              ne recule ni                U        ne s’esquive,

Son ennemi           O           intime en            C          douleur vive,

Se nourrit de              U         trop          É        d’énergie native,

Jusqu’à ce que ven        R      *     D  geance enfin s’en suive.

Je hais l’amour,                                déclarent les déçus.

À force d’y tomber                      ils n’y croient plus.

Amour me hait pro                clament les cocus,

Par l’un et l’autre, ils         se sentent déchus.

.

La haine qu’on dit      l’inverse de l’amour,

Est son miroir, son    fantôme, faux-jour,

Tant c’est en l’ombre, de sa face  cachée,

Qu’elle vient vous prendre, vous habiter

Lors, de résister à la haine ou à l’amour,

Supprime-t-il nos conflits pour toujours

La haine n’entame ni regrets ni remords

Personne ne saura  qui a raison, ni tort !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Objet, vase, probablement,

Avec bonne partie très ventrue

Tellement qu’il en serait rendu,

Au bord même de sa rupture ?

.

497 4

.

Pas grand-chose à voir avec l’amour,

La déception, la haine :

Sauf que si tout s’accumule, un objet

Finit par une rupture !

 .

C’est une histoire de limite, de fil rouge

À ne pas atteindre, à ne pas dépasser, sinon

L’amour comme simple objet se gonfle, se brise.

 .

 Symbolique

 .

Certains objets

Nous ramèneraient

Des années …  en arrière

Nous rappelant notre enfance.

Des objets sans lesquels notre quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

.

Peut-être mieux : ce sont les petites adversités

De tous les jours  qui nous rendent   chaque

Minute  un peu plus fortes, tels roseaux

Qui plient  mais ne cassent, jamais,

Mais quoiqu’il en soit ces objets

Seront symboliques de

Notre enfance.

madmoizelle.com/objets-

symboliques-enfance-152105

.

.

Fond

.

Évocation 

.

497 6

.

Pas grand-chose à voir avec l’amour,

La déception, la haine :

Sauf que si tout s’accumule, un objet

Finit par une rupture !

  .

Symbolique

 .

Il est important de    nuancer ou de savoir

Ce que l’on met der    rière le mot rupture :

C’est un concept des    plus forts, qui, a priori,

Nous renvoie à une      cassure plutôt définitive.

 .

La notion de rupture       pourra alors apparaître

Contradictoire  avec       toute démarche éducative,

Où, notions de lien,        continuité, sont importante,

La rupture avec la         famille, les amis, lieux de vie.

 .

Le mode de vie peut       devenir générateur d’angoisse.

Dans le dictionnaire               des symboles,  cette notion

De rupture est cassure                       et aussi renaissance.

Modifié, source : cairn.info/revue

  .

.

Fond/forme 

 .

Rupture est art consommé chez certains

Et cela dès lors que déçu rime avec déchu,

Ils veulent redevenir libres après contraints

La forme ne correspond pas, plus, au fond.

En lui tournant le dos … tout aura disparu

La haine s’installe parfois contre l’amour

Et lors le lien est rompu pour toujours.

.

Textuels et illustrations  >> 

496 – Entre sujets, objets, hochets d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sujet d’amour quand je suis

Respecté pour ce que je suis,

Lors l’autre  m’écoute, aussi.

Objet d’amour quand je suis

Traité comme une princesse

Enfermée, en un rôle, forcé.

.

Hochet d’amour  lors  je suis

Manipulé comme corps mort

Sans souci, pudeur d’intimité.

Sujet, objet, hochet, c’est selon

Le désir ou le plaisir de l’autre,

On l’accepte ou bien  on rejette.

.

N’importe qui deviendra l’esclave

D’un autre s’il ne prend pas garde,

Dans une relation étant considérée

 Comme  possible  sadomasochiste !

.

Mais qui ne chercherait à atteindre,

Une telle essence même, de l’amour,

Qui ne chercherait pas à dépeindre,

Sa grâce à travers tout son cours ?

.

Mais  les  libertins  n’en ont cure,

Pour eux : y a pas  d’amours purs,

Il y a seulement  des corps, à jouir,

Puis encore des suivants  à séduire.

Leurs envies remplacent tous désirs

Pour les assouvir, il leur faut mentir.

.

L’important, pour eux, est d’aboutir,

Et au plus vite, pour mieux emboutir.

Lors toutes chairs,  toutes ouvertures,

Se feront traitées, toujours, d’ordures.

En elles, ils seraient, plus vite, dedans,

Celles-ci retiennent pervers, éjaculant.

.

Il est vrai que passer du sujet à l’objet,

Il n’y a qu’un pas, qu’on a vite  franchi,

Pour ceux que leur vice aura affranchis

Tout  corps, devient, pour eux, hochet,

Sujets,  objets    ou   hochets  d’amour

Où femmes  seront  déclinées,  au jour

De leur égoïsme,  ou de leur don total,

Selon qu’homme est un  être, animal.

.

Entre sujets, objets, hochets d’amour : des postures de captures :

Dans le premier, il s’agit de droiture ; en le second, d’emboiture ;

Dans le dernier, de pâture : autant la relation entre sujet et objet,

Se négocie jeu de rôle actif/passif pouvant s’inverser, rééquilibrer

Autant relation sujet/hochet devient humiliante, déshumanisante.

.

Extensions

.

Ce n’est pas un point de vue moral

Balayé au nom de la sacrosainte liberté

Mais de non-esclavagiste contre le droit

De disposer des gens comme  des choses.

.

La  chosification  d’un  être  humain,

Quel qu’il soit, et pour quelque motif

Que ce soit, n’aura jamais lieu d’être.

.

Ce serait se déshumaniser, soi-même,

S’animaliser davantage et à l’extrême.

Sans aller jusque-là ou que mort ou vif

N’ait d’importance, la façon inhumaine,

De rompre, brutalement, avec quelqu’un,

Quelqu’une, peut, parfois, s’en apparenter.

.

Je t’ai rencontré, je t’ai séduite, je t’ai prise,

Je t’ai conquise, à présent j’ai atteint mon but,

Je te jette comme usagée : c’était à toi de savoir

Que tu n’étais qu’un jouet pour moi, ainsi soit-il !

Mais pas ainsi soit-elle : on peut tuer la confiance

En l’amour en quelqu’un d’autre par ces mots :

Il n’y a pas de tribunal pour les poursuivre.

.

La confiance envers l’autre et le respect en continu de l’autre

Sont les deux soubassements amours, jeux, pratiques sexuelles

Il y aura toujours une ligne rouge, à ne pas franchir : la violence.

Une soumission exceptionnelle n’est pas soumission permanente !

Une fois la femme, transformée en objet, et humiliée, elle doutera

Du partage réciproque, du consentement  et du don de l’autre.

Femme objet sera prise et jetée, après usage : en mouchoir.

.

Nombre de psychologues et psychanalystes

Ont relevé une confusion entre sujet et objet

Dans l’amour et notamment érotique, sexuel.

.

On croit qu’une femme passe de sujet à objet

Quand elle n’a plus rien à cacher, or son âme

Mais c’est l’œil de celui qui la regarde qui lui

Confère un statut ou l’autre et non elle-même

.

Une femme  ne peut se déclarer, agir en objet !

D’accord mais vous direz : voyez les prostituées

Mais elles vendent leur corps comme un service

Et non comme un objet qui appartient à l’autre.

.

Les fétichistes parviennent à transformer un objet

En sujet et c’est pour eux qu’on parle de perversion,

Ils finissent alors par aimer l’objet et non plus le sujet,

Autant dire qu’ils abandonnent leur proie pour l’ombre !

.

Fragments 

.

L’amour est sujet permanent,

Pour celui qui aime vraiment.

.

L’amour est objet s’échangeant,

Pour celui qui n’y tient pas tant.

.

L’amour est hochet, insignifiant,

Pour celui profitant uniquement.

.

Voilà bien trois situations pouvant

Paraitre semblables mais différents :

.

Premier est le mieux qui se comprend,

Qu’on traduit par copain, mari, amant ;

.

Second peut être opportuniste, et tentant,

Pourquoi rater telle occasion, en  passant ;

.

Dernier est calculé, égoïste, parfois méchant :

Il faut fuir, ne pas lutter, pas rester dépendant.

.

Un objet, on l’adore, puis l’abandonne en le jetant

Un hochet, on joue avec on le hait en le détruisant.

.

Peu de femmes veulent être traitées en objet payant :

La rupture s’imposera d’elle-même, ses yeux décillant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

Calligramme

.

Sujet d’amour  S   quand je suis

Respecté pour   U   ce que je suis,

Lors l’autre m’     J     écoute, aussi.

Objet d’amour       E       quand je suis

Traité comme         T        une princesse

Enfermée, en            S          un rôle, forcé.

Hochet d’          *    amour   *        lors je suis

Manipulé          O     comme      H     corps mort

Sans souci        B        pudeur         O     d’intimité.

Sujet, objet      J           hochet            C     c’est selon

Le désir ou      E           le plaisir             H     de l’autre,

On l’accepte    T              ou bien                 E    on rejette.

N’importe      S               deviendra                 T      l’esclave

D’un autre     *               s’il ne prend                  S   pas garde

Dans une relation, étant considérée  comme  sadomasochiste !

.

Qui ne chercherait à atteindre,

Une telle ‘essence même de l’amour,

Qui ne chercherait pas à…dépeindre,

Sa grâce à travers tout son cours ?

.

Mais les libertins n’en ont cure,

Pour eux : y a pas d’amours purs,

Il y a seulement  des corps, à jouir,

Puis encore des suivants à  * séduire.

Leurs envies remplacent   * tous désirs

Pour les assouvir, il leur  E   faut mentir.

L’important pour eux     N    est d’aboutir,

Et au plus vite, pour     T   mieux emboutir.

Lors toutes chairs,     R     toutes ouvertures,

Se feront traitées,      E   toujours, d’ordures.

En elles, ils seraient,    *      plus vite, dedans,

Celles-ci retiennent per    A    vers, éjaculant.

Il est vrai que passer  du    M   sujet à l’objet,

Il n’y a qu’un pas, qu’on a    O     vite franchi,

Pour  ceux que, leur vice    U     a affranchi :

Tout corps, devient,    R   pour eux, hochet,

Sujets, objets      S      ou hochets d’amour

Où femmes   *  seront déclinées, au jour

De leur égoïsme,  ou de leur don total,

Selon qu’homme est un être, animal.

.

***********************************************

.

Entre sujets, objets, hochets d’amour : des postures de captures :

Dans le premier, il s’agit de droiture ; en le second, d’emboiture ;

Dans le dernier, de pâture : autant la relation entre sujet et objet,

Se négocie jeu de rôle actif/passif pouvant s’inverser, rééquilibrer

Autant relation sujet/hochet devient humiliante, déshumanisante.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un ananas comme pied, en bas,

Un abat-jour ambiance, en haut,

Surement  une  lampe   de chevet, 

Mais  constituant un objet, couple?

.

496 4

.

Si nombre d’objets peuvent s’associer,

Pour former un couple,

Pourquoi pas bon nombre de sujets,

Devenant interchangeables !

 .

Symbolique  

 .

 

Objets  sont réceptacles

Des symboles désaffectés,

Mais retrouvent  néanmoins

Toute une symbolique à l’œuvre

Dans  la  socialisation  de  l’enfant

Création artistique  et leurs langages  

Multiples  ont  orientation primordiale,

Celle de servir d’intermédiaire significatif

 

Entre les deux mondes.

Objets  hybrides   entre

Le vrai et       le simulacre,

L’animé            et l’inanimé,

Le jouet      et        le fétiche,

Le sacré    et    le profane,

Les poupées et figurines,

 

Se livrent en ambiguïté de la nature,

De leurs fonctions et de leurs pouvoirs.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

496 6

.

Si nombre d’objets pourraient s’associer,

Pour former un couple,

Pourquoi pas bon nombre de sujets,

Devenant interchangeables !

Symbolique 

 .

Des  femmes en couple    se plaignent  d’être

Considérées, bien qu’    en se disant aimées,

Comme objets par      leurs partenaires.

 

Cette femme se re     fuse  d’être   objet

Pour l’autre mais      simul-tané-ment,

Elle désire, incon      sciemment, l’être

Fait tout, accepte       tout, pour l’être.

 

Cela n’est pas tou      jours  assimilable

Avec le «masochi      sme» de structure,

Tant ce sera la for      ce même de l’amour

Qui pourrait en cer      tains cas, déclencher

Un  fonctionnement     pervers en  un couple.

Modifié, source : cairn.info/revue-clinique

 .

.

Fond/forme 

Si l’objet de l’amour et d’aimer le sujet

Le sujet de l’amour peut devenir l’objet

Et s’ils rimeront, autant, avec hochet,

Amour se trouve dos à dos avec tous.

.

Lampe ne s’allume pas ni ne s’éteint

Elle devient comme simple fétiche,

Comme hochet, déclenche le désir

Fond, forme, ne se correspondent

Femme objet devient substituable.

.

Textuels et illustrations  >> 

495 – Si l’amour n’était que jeu

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour sûr il y a part de jeu

Dans  la  séduction, élection.

On y croit,  sans croire,  s’amuse,

On se  fait prendre au piège

On ne peut plus quitter son siège.

.

Jeu comportant part douleur,

Non en perte  d’argent, sentiment.

Argent ne remplacera pas amant,

Argent assure amour fait peur

Ne sont, en rien, équivalents.

.

Billet n’a pas d’odeur

Amour si, persistant.

Le jeu s’arrête quand

Autre jetterait l’éponge.

.

Et si l’amour n’était qu’un petit jeu

De belles paroles, de jeux de mots,

Coucher deviendrai   jeu de peaux,

Caresser : parenthèses et… bravo.

Voilà  qui  enlèverait  du  pathos,

A un acte qui n’en mérite et point,

Partenaire, à partenaire,  conjoints

Et on remplit un creux d’une bosse.

.

Vrai  et  beau  modèle d’immoralité,

Jeu banal,  ou contrat,  jouissances :

Amour, amant : plus de différences,

Amour licence et amante, prostituée,

Amour  sublimé : contrat de dupe ;

Amour soumis : contrat de  brute ;

Amour  partagé : contrat de rut ;

Amour tarifé : contrat de  pute.

.

Amour qui touche  à  toute fleur,

Sans atteindre fruit de son cœur

Ne peut faire jouir de bonheur

Autre que cet instant profiteur.

.

Amour est souffrance/douleur

Pour nous éviter d’avoir peur

Il se transforme en des jeux,

Qui n’ont rien de vertueux :

Jeu d’amour, amour du jeu,

Sont deux miroirs humains

Qui en une spirale sans fin,

Entraine à mort son destin.

.

Si l’amour n’était qu’un jeu,

Vie et argent, deviendraient

Autant, humains resteraient,

Qu’une foule de  malheureux.

L’amour s’inscrit   en deux « je »,

Se poursuit en un : « si  tu   veux »,

Se construit   en « nous être deux »,

S’établit en  « nous serons heureux ».

Je et jeux …   y en a plein en l’amour,

Sans évoquer imaginaires qui courent.

.

Extensions

.

Je, jeu, jeux : une seule lettre les sépare,

Le «jeu», sert le «je» ou l’asservit en passant

De l’un à l’autre et sans, pour autant, s’en méfier.

.

Le jeu est apprentissage amour familial chez l’enfant :

Voire conjugal : «Et si on jouait au papa et à la maman »,

«Si l’on se mariait, ici, tous les deux, pour faire comme eux»,

Voire amical : « Et si l’on se disait être ami, pour toujours »

.

Si ceci, si cela : déclarations ne portant pas à conséquence.

Jeux de l’amour et du hasard, feux de toujours, du bazar,

On pourrait voir, vivre, l’amour, comme casino sensuel.

.

L’amour peut n’être qu’un jeu au départ

Puis devenir sérieux au bout d’un moment

En se renvoyant la balle ou être trop sérieux,

Au point qu’il faudra un peu  baisser la garde.

Il y aurait, presque toujours  une partie  du jeu

En l’amour, ne serait-ce que parce qu’on l’a déjà

Pratiqué lors étant un enfant, sous une forme,

Différente, naïve, ou maladroite, peut-être,

Mais comme un modèle copié sur

Les parents et à reproduire.

.

« Tu m’aimes ou tu m’aimes pas ;

À quoi tu joues, dis-moi franchement »

On pourrait toujours poser cette question,

À sa compagne, et vice et versa, compagnon.

.

La séduction, en elle-même, constituera un jeu,

Qu’on contrôle et gagne parfois quand il faudrait

Perdre pour donner à l’autre une première chance

Au coup suivant, on inverse, à chacun, sa revanche.

.

Ainsi de suite, en multipliant jeux, d’amour, d’esprit

Car la partie est gagnée quand l’autre s’amuse, en rit

Oui mais il y aurait les bons et les mauvais gagnants

Gagner à tous les coups, n’est donné qu’à Don Juan.

.

Le jeu deviendra trouble quand on triche ou abuse

Si séduction se suffit à elle-même, reniant l’autre

Au bout du compte un contrat on devra signer

Sinon, c’est jeu du profit et en rien d’aimer.

.

Fragments

Jeu

.

Activité physique ou mentale

Et purement gratuite, et qui n’a,

En conscience de personne s’y livrant,

D’autre but que le plaisir  qu’elle procure :

Amusement  ou divertissement  ou récréation

Cette activité organisée par un système de règles

Définissant un succès et échec, un gain et une perte.

Le jeu s’avère être beaucoup plus qu’un passe-temps,

Il demeure, composante  de la culture, universelle.

Quelles que soient leurs origines  ou coutumes,

Tous les hommes, en jouant, communiquent

Spontanément, naturellement entre eux.

Le jeu est un symbole de luttes contre,

Les forces hostiles (jeux guerriers)

Les éléments (jeux agraires)

La mort (jeux funéraires),

Soi-même (doutes).

 .

Un vieux  grenier  sont entassé depuis plusieurs générations des jouets en bois qui se réveillent un à un et se remettent à jouer comme si le temps avait repris son cours.

Une salle de jeu vidéo avec 5 alignements à l’infini de consoles et de personnes y jouant  et des cadeaux tombant du plafond quand l’un d’eux, gagne, agitant les bras.

 

Combat, hasard, simulacre ou vertige, le jeu est à lui seul un univers dans lequel il convient avec chances et risques, de trouver sa place. Le jeu associe les notions de totalité, de règle et de liberté.

Les diverses combinaisons du jeu sont autant de vies réelles, personnelles et sociales. Mais sous le respect des règles, le jeu laisse percer la spontanéité la plus profonde, les réactions les plus personnelles aux contraintes extérieures.

.

Le jeu suractive l’imagination, stimule l’émotivité.

Jouer est un rite d’entrée  et prépare le chemin

Vers l’adaptation à l’objet réel, la vie réelle

Le jeu dans le rêve est un révélateur

De nos comportements sociaux.

Jeu en solitaire ou en équipe ?

Et la façon dont on organise

Un jeu correspond à celle

Dont  on organise  sa vie !

Coopératif, individualiste ?

Respect de règles, tendance à tricher

Nous voyons-nous perdants ou gagnants ?

Le voyons-nous comme puéril ou évolué ?

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour sûr il y a part de jeu

Dans  la  séduction, élection.

On y croit,  sans croire,  s’amuse,

On se  ô  fait prendre  ô  au piège

On ne peut plus //   quitter son siège.

Jeu compor       //     tant part douleur,

Non en perte   //   d’argent, sentiment.

Argent se remplacera plus qu’amant,

Argent assure == amour fait peur

Ne sont, en rien, équivalents.

Billet n’a pas d’odeur

Amour si, persistant.

Le jeu s’arrête quand

Autre jetterait l’éponge.

*** Et si l’amour  E  n’était qu’un petit jeu

*** De belles paroles,    T    de jeux de mots,

*** Coucher deviendrait      *     jeu de peaux,

  *** Caresser : parenthèses         S       et… bravo.

 **** Voilà qui enlèverait du            I          pathos,

 ****  A un acte qui n’en mérite         *        et point,

   ****  Partenaire à partenaire            L          conjoints

    ****   Et on remplit un creux            ‘       d’une bosse.

   ****   Vrai  et  beau  modèle            A     d’immoralité,

 *****  Jeu banal, ou contrat,            M    jouissances :

*****   Amour, amant : plus de         O    différences,

******   Amour licence et amante,       U   prostituée,

  ******    Amour sublimé : contrat de     R          dupe ;

******    Amour  soumis : contrat de     *       brute ;

******     Amour partagé : contrat       N       de rut ;

******      Amour tarifé : contrat       E        de  pute.

******      Amour qui touche     *     à  toute fleur,

 ******       Sans atteindre    S     fruit de son cœur

******       Ne peut faire E        jouir de bonheur

******       Autre que   R   cet instant profiteur.

  ******       Amour  A    est souffrance/douleur

   ******       Pour    I   nous éviter d’avoir peur

    ******       Il se   T    transforme en des jeux,

     ******      Qui    *     n’ont rien de vertueux :

       ******     Jeu    A     d’amour, amour du jeu,

       ******   Sont    U   deux miroirs humains

         ****    Qui en     T   une spirale sans fin,

           ***  Entraine    R    à mort son destin.

             **  Si  l’amour      E    n’était qu’un jeu,

              * Vie et argent      *  le deviendraient

               Autant, humains    Q   ne resteraient,

            Qu’une foule de       U     malheureux.

            L’amour s’inscrit      E     en deux « je »,

         Se poursuit en un :    *   « si  tu   veux »,

       Se construit en     J   « nous être deux »,

        S’établit en     E  « nous serons heureux ».

      Je et jeux    U    y en a plein en l’amour ;

     Sans évoquer imaginaires qui courent.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête et un corps,

Silhouette de femme…

Qui a l’air disponible, 

Mais pour quel jeu ?

.

495 4

.

Une femme qu’on imagine

 Entre deux âges et dénudée,

En  pose suggestive  comme

Si cela fait partie d’un jeu.

 .

Symbolique   

 .

Femmes

Opportunistes

Se retrouvent là où

Leur intérêt est assuré,

Lors, dès qu’une nouvelle

Opportunité     d’avancer

Dans la vie se présente,

Elles la saisissent.

 .

C’est bien d’évoluer en la vie

Mais  le  danger, parfois,  c’est

De prendre des chemins tortueux

Pour gravir, plus vite, des échelons,

Et penser que c’est de l’opportunisme.

Pour rappel, l’opportunisme

N’est pas mauvais en soi.

marsialbenissan.overblog.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

495 6

.

Deux animaux qu’on a du mal à distinguer

Et qui ont l’air de s’accoupler

Est-ce une simple parodie ou est-ce un jeu

Ou pur besoin de reproduction !

 .

Symbolique

 .

En tout début de relation, le

«Jeu du chat et de la souris»

Est normal, même amusant.

Cela attise le désir d’amants

En les poussant  à  chercher

Présence/absence de l’autre.

 

Laisser  quelques  jours  entre

Tous les appels, tous les messages,

Ne pas accepter toutes les invitations,

Inviter l’autre à terminer la nuit chez soi.

 

Toutefois, lors, il devient clair, que l’on est

Officiellement dans une relation  durable,

Ce jeu peut devenir déstabilisant, usant.

Peu de personnes aimeront savoir que

L’autre joue avec notre sensibilité

Jusqu’à la rendre incertaine.

 .

.

Fond/forme 

 .

L’amour c’est pas sérieux, ce n’est qu’un jeu

Prétendent certains que ça arrange bien

Quand il faut l’assumer, devient sérieux

Il n’y a plus qu’à dire, fin, et autre feu

On s’y chauffe mains, grille cerveau.

.

Le jeu fait partie des actes sexuels d’amours

Mais s’il n’est que cela, le face à face s’étoilera

Ne prendra pas une forme qui aurait un fond,

Tant il rime  avec  la légèreté,  la disponibilité :

Je ne joue plus, je suis sérieuse : moi non plus.

Et le jeu s’arrêtera  là où il aura commencé :

En néant de promesses de gain réciproque. 

.

Textuels et illustrations  >>

494 – Y a pas que l’amour dans la vie !

.Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

On ne peut vivre d’amour

Et d’eau fraiche : dit-on,

Ni comme les poissons,

De particules, plancton,

Mais on peut vivre sans,

Il est vrai … difficilement,

Refuser de souffrir pour lui,

Préférer l’argent au sentiment

Ou, temps libre, pour s’occuper,

De soi, faire la fête, profiter de tout !

.

Avoir quelqu’un dans sa vie est un souci

Que je ne saurais assumer : égoïste, je suis.

Mais les gens m’aiment sans rien demander.

En ma vie, serais seul si je manquais d’amis.

.

Vaut-il mieux agir, que souffrir,

Vaut-il mieux taire, que frémir,

Vaut-il mieux penser, que dire,

 Vaut-il mieux dire, que d’agir.

.

 J’ai comme le sentiment, que

 Tout ce qu’ici m’habite est que

Je ne saurai, jamais,  trop que

Remuer ma tête ou ma queue.

.

  S’il suffisait de tendre la main

 Lors je suis vu vieux puis vilain

Nul doute, qu’il y a temps divin

Où l’amour est seul va et vient.

.

N’y a-t-il que  l’amour dans la vie,

Point : on  peut bien vivre sans lui,

Sans bon  sommeil… mort garantie,

Retraite  sans amours ne me réjouit.

.

Qu’est-ce que je désire et je n’ai déjà,

Du temps libre, j’en  ai  plus  que  ça,

La vie m’a appris  à m’en contenter

Le reste est  supplément  inespéré.

.

Avec moins  de soucis,  d’ennuis,

Chaque âge a  ses  plaisirs  à lui

Mien : être sage aujourd’hui,

Demain ce sera bientôt fini,

Mais de dire de m’alanguir,

Ou de faire  taire un soupir

Ne seront  pas  des  missions

Qui  me   procureront frissons.

.

Y a-t-il autre chose que l’amour

Dans la vie, cela  bien  sûr que oui.

Y a l’argent que l’on amasse  en jouit,

Seul au prix d’un ennui mortel toujours.

.

Mais  moi  d’être  aimé, d’aimer me suffit

À  quoi bon l’argent et à quoi bon le temps

Si c’est  pour  être égoïste, ennuyer autrui,

En ma vie,  serai seul, si je  manque  d’amis.

Il y a  autre chose  que l’amour dans  la vie :

Les enfants, la famille, les collègues et amis.

.

Extensions

.

Sans parler carrière professionnelle,

De maison, de voyage : sans l’amour,

Tout le reste perd un peu de son sens,

De sa substance voire de son existence

En tous cas, si un ne va pas sans autre,

L’un ira bien mieux mieux avec l’autre.

.

Nombre de gens ont passion qui excite,

Pour quelque chose, leur tenant à cœur,

Qui inclut tous les autres, et leur profite,

Et participera à la société et au bonheur.

.

D’Artagnan : Un pour tous, tous pour un :

Voilà devise donnant de l’espoir à chacun !

.

En dehors des amours, en ce qui les concerne, les habite,

Nombre de personnes vivent pour autre, chose, émotion :

Les sports, les jeux vidéo, les chats d’amis voire les tweets,

Alors que d’autres vibrent pour la nature, pour les voyages,

Et d’autres encore, pour leurs enfants, leurs métiers, loisirs.

.

En dehors de l’amour, il y a mille choses

Qui nous occupent, intéressent,  fait vivre,

Et parmi elles, un grand nombre  d’activités

Familiales, professionnelles, de loisirs, sociales.

.

Il peut y avoir une passion qui dépasse l’amour

En le sublimant sans pour autant le supplanter,

C’est le cas des explorateurs, politiques, artistes

Qui font passer leur passion avant tout le reste.

.

Si la route  de l’amour  est dans un paysage,

Il peut ne pas y avoir  de route  praticable ;

Si le paysage constitue pour nous l’amour,

C’est à nous de la tracer à notre mesure !

.

Fragments

.

Il n’y a pas que l’amour à partager

Même si on le mettrait  en premier,

Et partout et toujours et avant tout :

Réalité apprend qu’il faut … des sous

.

Déjà, il faut bien  se soucier  de nous :

La santé est  un bien  précieux, fragile,

Tant santé physiologique  que mentale,

Important lors perdue comme bonheur.

.

Ensuite bien gagner sa vie, son autonomie,

Le pain ne tombera pas  du ciel, en bouche,

Fonder une famille demande de la ressource

Pas qu’eau fraiche, même de bonnes sources.

.

Enfin les loisirs sa créativité, à soi, personnelle,

Laissant le cours aux productions d’imagination

Est essentielle pour sortir  routine, manipulation,

Un peu comme pour l’école, une bonne récréation.

.

Il y a mille et une choses à faire … n‘incluant l’amour,

De quoi bien nous occuper, de quoi bien nous distraire

Nombre d’expériences, explorations, à faire et à refaire,

Ce n’est pas moi, loin s’en faut qui vous dira le contraire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne peut vivre d’amour

Et d’eau fraiche : dit-on,

Ni comme les poissons,

De particules, plancton,

Mais on peut vivre sans,

Il est vrai … difficilement,

Refuser de souffrir pour lui,

Préférer l’argent au sentiment

Ou, temps libre, pour s’occuper,

De soi, faire la fête, profiter de tout !

Avoir quelqu’un dans sa vie est un souci

Que je ne saurais assumer : égoïste, je suis.

Mais les gens m’aiment sans rien demander.

En ma vie, serais seul si je manquais d’amis.

.

****************************************

.

Vaut-il mieux agir    I     que souffrir,

Vaut-il mieux taire     L   que frémir,

Vaut-il mieux penser     *  que dire,

 Vaut-il mieux dire que     N   d’agir.

 J‘ai comme le sentiment     ‘   que

 Tout ce qu’ici m’habite est  Y  que

  Je ne saurai jamais trop      *   que

   Remuer ma tête ou ma    A  queue.

  S‘il suffisait de tendre    *   la main

 Lors je suis vu vieux   P  puis vilain

Nul doute, il y a      A      temps divin

Où l’amour est     S     seul va et vient.

N‘y a-t-il que    *    l’amour dans la vie,

Point : on      Q    peut bien vivre sans lui,

Sans bon     U       sommeil… mort garantie,

Retraite       E       sans amours ne me réjouit.

Qu’est-ce      *        que je désire et je n’ai déjà,

Du temps       L      libre, j’en  ai  plus  que  ça,

La vie m’a        ‘       appris  à m’en contenter

Le reste est      A       supplément  inespéré.

Avec moins       M       de soucis,  d’ennuis,

Chaque âge a     O       ses  plaisirs  à lui

Mien être sage   U        au-jour-d’hui,

Demain ce sera   R       bientôt  fini,

Mais de dire de     *      m’alanguir,

Ou de faire  taire      D      un soupir

Ne seront  pas  des     A       missions

Qui  me   procureront     N       frissons.

Y a-t-il autre chose que      S       l’amour

Dans la vie, cela  bien  sûr     *      que oui.

Y a l’argent que l’on amasse       L     en jouit,

Seul au prix d’un ennui mortel       A    toujours.

Mais  moi  d’être  aimé, d’aimer         *     me suffit

À  quoi bon l’argent et à quoi bon          V       le temps

Si c’est  pour  être égoïste, ennuyer          I           autrui,

En ma vie,  serai seul, si je  manque           E             d’amis.

Il y a  autre chose  que l’amour dans           !                 la vie :

Les enfants, la famille, les collègues           *                et amis.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Robe très longue enfilée par

Une femme mince  et  longiligne,

Un paysage qui défile à l’extérieur,

Avec une belle  route, à l’intérieur ?

.

494 4

.

Le paysage, ce serait la vie,

Et la route,  ce serait l’amour,

Parcourir la route, sans aucun

Paysage, serait vite … lassant !

.

.

Symbolique

 .

Un  paysage

       Est la vue d’une

          Portion d’espace

             Terrestre, perçue

              Par sens humains

           Arts visuels  créés

          Ou  observés  en la

      Majorité    des   cas

    Et   à    l’horizontale

Et     photographique

Par    un     observateur.

 Il  implique un point de vue,

      Son caractère «résulte de l’action

          Et l’interaction de facteurs naturels

            Et/ou humains». Notion de paysage

                   A une dimension esthétique très forte,

                          Et voire picturale ou littéraire, en tant

                                     Que représentation de situation donnée.

.

.

Fond

.

Évocation

.

494 6

.

.

Le paysage, ce serait la vie,

Et la route, ce serait l’amour,

Parcourir la route, sans aucun

Paysage, serait vite … lassant !

 .

Symbolique 

.

«Ceux qui connaissent la vie

De l’éternel voyageur sur la route

Savent à quel point l’amour

Peut être une chimère.

Les autres aussi, peut-être.

.

J’ai pourtant eu mon lot de rencontres:

Certaines, belles et enrichissantes,

De  celles qui  vous  font, parfois, sourire,

Dans l’intimité du futur

Et les autres, destructrices, violentes.

.

Ces dernières sont celles qui vous laissent

La cicatrice de plus, la cicatrice

Qui n’était pas nécessaire.

J’en suis couverte. »

Modifié et mis en forme, source :

vie-nomade.com/2015/amour-route

 .

.

Fond/forme 

.

La route de l’amour et l’amour de la route

Riment ensemble, émotion, en avant toute.

Pour autant il ne suffirait pas de se marier

Pour continuer à faire route …  ensemble,

Tant il y a croisement, choix, bifurcation

Et la forme passe parfois avant le fond

De face à face à côte à côte, dos à dos

Changer paysage vers autre chose

Qu’aimer est possible et tentant !

.

.

La route est longue entre la naissance et la mort,

Entre les deux, y a de l’eau à couler sous les ponts,

On a le temps de changer plusieurs fois de femme

Sans compter de carrières, de loisirs, de passions

Et puis il y a les enfants à nourrir, éduquer, aider

La maison à construire, à entretenir, à changer !

Parfois on bifurque, on se passe même d’amour !

.

.Textuels et illustrations  >>

493 – On aime quelqu’un, aime l’amour !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer l’amour, ou  aimer quelqu’un !

Le  premier  est  purement conceptuel,

Alors que  second, incarné, est sensuel.

Un amour disparait, l’amour … jamais.

.

Parents, enfants, et  conjoints, les amis,

Sont parmi  quatre  formes de relations,

Les plus fréquentes   et les plus patentes

Aimer l’amour n’en  contiendra aucune.

.

Lors face à la vie et  face aux problèmes,

Bon   nombre  de conflits,  voient le jour

Amour se dissout en eux pour toujours.

 Aimer quelqu’un, plus qu’aimer l’amour

Sont choses différentes  pour  toujours.

.

C’est  chose   surprenante lors  l’amour

Survient, et puis s’en va …. tour à tour,

S’éloignant, revenant   de     l’attirance

Et puis,   quand  la dernière   est finie.

.

Parfois un autre attachement, la suit,

Qu’il faut  saisir comme une chance.

Se marier représente  autre   chose

Qu’une vie toujours, aussi  rose !

Lors on élève ses enfants chéris

 .

Que de jours et nuits

Leurs soins requièrent des habitudes

Et complétudes.

Si ce sont enfants qui font, de nous,

Des parents

Ce ne sont pas eux faisant de nous,

Des amants,

Les parents, avec eux, entre nous,

Indifférents.

Sans liberté d’aimer, impertinente,

Plus d’entente ;

Poids  des  chaines,  nous  retiennent,

Font qu’adviennent

Fatigue, lassitude, dégoût, énervement,

Et jamais contents.

Un contrat  se renégocie, se renouvelle,

Quand votre tolérance

L’emporte sur différences… rebelles

Qui vous balancent,

Du mauvais côté, si votre vie, se vit

Comme en crédit.

Auriez-vous déjà…aimé quelqu’un,

Pour lui-même,

Ne serait-ce que pour propre bien,

Vrai tandem.

Face à la vie,  ou  à  ses  problèmes,

Les mêmes,

Ou  si  trop  de   conflits    se   font   jour

Alors amour

Ne     les     dissoudra    plus    dans    le   pour.

.

Extensions

.

L’amour est une chose indépendante

De tous les gens qui s’en réclament,

D’autant qu’elle prend des formes

Très différentes et très surprenantes.

L’amour des enfants … par ses parents,

N’est pas l’amour des parents pour l’enfant :

Pas de symétrie bien que réciprocité et pas

De garantie dans le temps, ni dans la vie !

Aimer quelqu’un, comme aimer amour

Est quelque part entre réalité et idéal,

Entre le moins pire et … le meilleur :

Chaque fois qu’on ne trouve pas l’idéal,

On se dit que le prochain s’en approchera.

Chaque fois qu’on croit l’avoir trouvé, on déchante.

Chaque fois qu’on vient d’y renoncer en se mariant,

On en trouve un : à chercher l’amour sans le trouver,

L’on finit en pleine solitude et on mesure sa finitude.

.

Aimer quelqu’un, tout le monde sait bien de quoi il s’agit.

Aimer  l’amour, comme un principe, une valeur, une vertu,

Serait l’apanage des ermites, des mystiques, mystificateurs

Il est vrai que l’amour est partout et nulle part, comme l’air,

Mais dès qu’il est incarné, il devient exclusivement humain.

.

Aimer l’amour pour lui-même

Quelle question … sûr que non !

Aimer l’amour serait conceptuel,

Ou encore  quelque peu spirituel,

Alors qu’aimer quelqu’un serait

D’ordre affectif, voire sensuel.

.

Amour serait devenu un mot valise :

Je m’aime, l’autre, mon chien, mon lit,

En anglais on les distingue : I love, I like !

L’amour c’est tout, l’amour c’est toi, c’est rien

Et que ferait-on de clamer : j’aime haïr les gens !

L’amour a une limite tout de même, celui de l’enfer.

.

Les psychologues décèlent trois profils types

 De l’état amoureux, afin de s’y reconnaître :

Éros : amour passion … le cœur  s’emballe,

L’excitation alterne entre la peur et le désir

Insatiable : manque de l’autre, permanent !

Agapê : amour-amitié, ouvert sur l’extérieur.

On est complice, on se comprend,  on s’écoute,

On s’intéresse plus l’un à l’autre et au vaste monde

Philia : amour profond alliant le mieux désir et raison :

On sait, on peut, veut vivre librement ensemble, on s’aime,

 Mais on ne s’appartient pas : on respecte de l’autre tel qu’il est.

.

Fragments 

.

Aimer l’amour, n’a aucun sens, en soi,

Comme aimer un dieu qui n’existe pas,

L’amour est énergie… qui ne faiblit pas,

Pouvant être tourné vers autre vers soi.

.

Lorsqu’on a dit cela, on aura tout dit,

L’on aura rien dit, on se sera diverti :

Aimer n’est pas d’amour quelqu’un

Ni aimer l’amour de ce quelqu’un.

.

Tant s’il n’y a pas de réciprocité,

Il n’y a pas de relation d’égalité,

C’est bien là, le mystère, le lien,

D’amour, mi animal, mi divin !

.

Ce qui distingue l’amour de tous

D’amour quelqu’un, on est marié,

Sera, le plus souvent, l’exclusivité,

Comme si l’amour en soi : incarné,

.

Qu’il ne pouvait y avoir rien de si bien

Qui comble l’amour au plus haut degré.

Attention à prendre rêves pour réalités :

On peut projeter amour sur presque rien.

.

L’amour dont il fait défaut, on le projettera,

« Qu’à cela ne tienne, j’en ai assez pour deux »

On aime l’amour, c’est là que le bât blessera :

Il ne vous fera rien, pour vous rendre heureux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aimer l’amour              A       ou aimer quelqu’un !

Le  premier  est               I        purement conceptuel,

Alors que second,            M           incarné, est sensuel.

Un amour disparait,         E                  l’amour… jamais.

Parents, enfants, et            R                conjoints, les amis,

Sont parmi   quatre             *                 formes de relations,

Les plus fréquentes             Q                  et les plus patentes

Aimer l’amour n’en              U                  contiendra aucune.

Lors face à la vie et               E                 face aux problèmes,

Bon   nombre  des                 L               conflits voient le jour

Amour se dissout                  Q               en eux pour toujours.

 Aimer quelqu’un,                  U               plus qu’aimer l’amour

Sont choses diffé                    *                rentes pour toujours.

C’est  chose  sur                                prenante lors l’amour

Survient, et puis                  N              s’en va …. tour à tour,

S’éloignant, reve                  *              nant   de     l’attirance

Et puis,   quand                  L            la dernière   est finie,

Parfois un autre                ‘             attachement  la  suit,

Qu’il faut  saisir             A           comme une chance.

Se marier repré          M         sente  autre   chose

Qu’une vie tou         O       jours, aussi  rose !

Lors on élève         ses enfants chéris

R ..

Que jours et nuits

Leurs soins requièrent des habitudes

Et complétudes.

Si ce sont enfants qui font, de nous,

Des parents

Ce ne sont pas eux faisant de nous,

Des amants,

Les parents, avec eux, entre nous,

Indifférents.

Sans liberté d’aimer, impertinente,

Plus d’entente ;

Poids  des  chaines,  nous  retiennent,

Font qu’adviennent

Fatigue, lassitude, dégoût, énervement,

Et jamais contents.

Un contrat  se renégocie, se renouvelle,

Quand votre tolérance

L’emporte sur différences… rebelles

Qui vous balancent,

Du mauvais côté, si votre vie, se vit

Comme en crédit.

Auriez-vous déjà…aimé quelqu’un,

Pour lui-même,

Ne serait-ce que pour propre bien,

Vrai tandem.

Face à la vie,  ou  à  ses  problèmes,

Les mêmes,

Ou  si  trop  de   conflits    se   font   jour

Alors amour

Ne     les     dissoudra    plus    dans    le   pour.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pinceau ou un grattoir,  

Les deux pour peindre le mur

Sinon, pourquoi pas un verre

Forme,  fabrication exclusive ?

.

493 4

.

Aimer l’amour, c’est aimer boire un verre,

Et quel qu’il soit :

Aimer quelqu’un, c’est aimer une boisson

Précise, exclusive

 .

Symbolique

 .

Seul le verre     et  l’or

Donnent une       idée du

Prix  de  la            sagesse. »

Transparent,              le verre

Est semblable             à l’eau et

À l’air,  le verre             fragile,

Le verre banal,            le verre

Qui  ne vaut   que        par ce

Qu’il retient, laisse     voir,

Verre simple  contenant

Qui ne cacherait  rien,

Pourrait-il évoquer

La moindre idée

De mystère ?

Son apparente

Capacité de se faire

Oublier, suggère un statut

Particulier  qui  est  de   tout

Montrer  et   de  tout refléter.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

493 6

.

Aimer l’amour, c’est aimer boire un verre,

Et quel qu’il soit :

Aimer quelqu’un, c’est aimer une boisson

Précise, exclusive

 .

Symbolique

 .

Nous pensons tous savoir

Ce  que  signifie : « aimer »,

Mais  l’amour  inconditionnel,

Nous n’avons pas la moindre

Idée   de   ce  que cela

 Implique vraiment ?

 

Plupart  d’entre  nous

Connaissent en théorie

Ce que cela veut dire,

Pour ce qui concerne

Son application, bien

 Peu l’applique réellement

En toutes circonstances, amour tel que

Nombre de couples  l’entendent  est un

«Sentiment   exclusif »,  mais     celui-ci

Devient vite détourné au profit de l’ego

Qui le manipule pour arriver à ses fins !

.

.

Fond/forme 

 .

Sur quoi, porte exactement l’exclusif,

Sur le sexe,  sur le corps,  sur le corps,

Voire sur l’esprit, si ne c’est  sur l’âme,

Ou bien le tout, mais ça fait beaucoup

Ce n’est plus l’amour, c’est la jalousie.

.

Amour et exclusif,  tantôt s’accordent

Tantôt se désaccordent et totalement

Rien à voir avec un verre, en cristal,

Qui se brisera au moindre faux pas

Il rime avec possession réciproque

Et pourtant fausse note provoque.

.

 Textuels et illustrations  >> 

492 – Amour épanoui de femme mûre

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Femme, jeune, tendre, jolie, 

Fait toujours rêver les hommes

Qu’en est-il, des femmes mûres

Sont-elles  toutes  en déconfiture,

Point, et surtout  n’allez  pas croire

Qu’avec elles y aura moins  d’espoirs,

D’avoir une écoute trouver une entente

Qui satisfasse à plein votre égo de mâle.

Si c’est fort bien d’être heureux au pieu,

L’être en ménage c’est encore mieux

Ça dure plus longtemps rassurant

Temps a moins de prise, vieux !

 

Homme ne l’entend pas,

Toujours de cette oreille,

Tend  autre, à une jeune,

Illusionnant sa  jeunesse.

 

Aujourd’hui, bien   que,

Une femme mûre surtout, veut,

Un homme, qui soit beau  et  qui

Pense à elle, d’abord, et  avant lui,

Et ce, pour avoir été délaissé après

Son mariage et après deux enfants.

 

Elle se sera  bien rendue compte que

Disponibilité d’un en vaut bien deux,

Et que dans tous les cas il vaut mieux

Être  heureux en ménage  qu’au pieu.

 

Rarement, un homme est aimé pour

Lui-même, pour ce  qu’il représente,

Son image est bien plus importante,

Que  ses vraies  qualités,  ses atours.

 

Si pour l’avoir appris, à  vos dépens

Aujourd’hui, son mépris  méprend.

Renoncer est, comme  fuir  devant

Une déception  certaine  bien que

Un miracle  se produise, parfois,

Et   vous   surprend   tellement,

Que  vous n’y  croyez  pas.

 

Il  vous faudra du temps,

Et le temps vous  manque,

Il manque  à tout le monde.

Pourtant du temps pour vous,

Ce serait grandement précieux,

Pour vous trouver un amoureux,

Et  qui soit  digne  de vous deux.

 

L’homme,   redevenu  ordinaire,

N’a plus rien … d’extraordinaire,

À moins d’haïr tout son contraire,

On aura bien peine à s’en satisfaire.

.

Extensions

.

Il se peut qu’une femme mûre

Sur deux, se contente de ce qu’elle a,

Ou elles en attendent beaucoup mieux.

En Europe, ce seraient, de plus en plus,

Les femmes qui demandent le divorce

Et  beaucoup  moins … les hommes :

Changement de culture et société.

Que fait-on des femmes-enfants

Ou de femmes-immatures, qui

Ne murissent que très tard ou

Qu’on enferme en leur image !

.

Faire l’apologie de la jeunesse, contre la vieillesse, est un leurre

Une femme plus jeune n’apporte pas forcément plus de bonheur.

Ce n’est pas tant la question de l’âge  que des passions communes

Et personnelles au sein du couple,  avec la confiance  et la liberté !

Si on tient  ce raisonnement, attitude de la femme  pour l’homme

Elle préfère un homme mûr à l’esprit jeune, ouvert avec humour

À un jeune sans culture qui s’installera vite dans ses habitudes.

.

À partir de quand dit-on d’une femme

Qu’elle est mûre et qu’on en est sûr :

Une femme autour quarante ans,

Avec sensibilité plus épanouie,

Voire un savoir  plus grand !

.

Elle fut autrefois mais est

Parfois encore, perçue  

Comme la maîtresse

Comme initiatrice

Voire matrone.

.

On passe de la

Connotation sexuelle

À connotation intellectuelle

Puis à la connotation affectueuse

Pour finir par celle spirituelle, vertueuse.

.

Fragments

Les  femmes mûres, femmes d’expériences,

Troquent performance  contre compétence.

.

Lors prenant de l’âge, et, malgré leurs soins,

Elles savent qu’elles séduiront, certes, moins.

.

Le charme demeure même si la grâce, envolée,

Échange prend de la profondeur ; sexe, légèreté.

.

Plus de connivence, plus de complicité, caractère :

Les désaccords, disputes, colères, restent passagères.

.

L’amour s’est établi sur le fond plus que sur la forme,

La discussion sur séparation prendrait temps énorme.

.

Quant au regard, comme l’amour, lui, ne vieillira pas,

Tant il garde encore la même étincelle dans ses yeux.

.

Étincelle qui aura mis un feu de folies à ses amours

Et dont elle garde le même souvenir pour toujours !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Femme, jeune, tendre, jolie,

 Fera toujours rêver les hommes

Mais qu’en est-il, des femmes mûres

Sont-elles   Ô  toutes en  Ô déconfiture,

Point, surtout n’allez  //               pas croire

Qu’avec elles y aura  //      moins  d’espoirs,

D’avoir une écoute //  trouver une entente

Qui satisfasse  à  plein  votre égo de mâle.

Si c’est fort bien  ===  heureux au pieu,

L’être en ménage    c’est encore mieux

Ça dure plus longtemps rassurant

Temps a moins de prise, vieux !

Homme ne l’entend pas,

Toujours de cette oreille,

Tend  autre, à une jeune,

Illusionnant   A sa  jeunesse.

     M

Aujourd’hui,                  O                bien   que,

Une femme mûre            U            surtout, veut,

Un homme, qui soit         R               beau et qui

Pense à elle, d’abord,        *              et avant lui,

Et ce, pour avoir été          F         délaissé après

Son mariage, et après        E        deux enfants.

Elle se sera bien rendue     M         compte que

Disponibilité d’un en vaut  M          bien deux,

Et que dans tous les cas il   E         vaut mieux

Être  heureux en ménage     S        qu’au pieu.

Rarement un homme est     *         aimé pour

Lui-même, pour ce qu’il    M      représente,

Son image est, bien  plus   U   importante,

Que  ses vraies  qualités,   R   ses atours !

Si pour l’avoir appris, à    E  vos dépens

Aujourd’hui, son mépris  S  méprend.

Renoncer  est, comme  fuir   devant

Une déception  certaine  bien que

Un miracle  se produise, parfois,

Et   vous   surprend   tellement,

Que     É  vous n’y  croyez  pas.

Il  vous    P    faudra du temps.

Le temps   A      vous  manque,

Il manque     N    à tout le monde.

Pourtant du       O  temps pour vous,

Ce serait gran         U   dement précieux,

Pour vous trouver        I        un amoureux,

Et qui soit digne de          S             vous deux.

Car l’homme redevenu        S             ordinaire

N’a plus rien d’extra             A            ordinaire

À moins d’haïr  tout son        N          contraire,

On aura bien peine à s’en    T        satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une silhouette de femme mure

Mais toujours élégante  et mince

Tout est dans le regard, sourire,

 Les  gestuelles,   plus que formes !

.

492 4

.

Une femme mure : quel âge … lui donnez-vous :

40, 50 ou 60 ans ?

Croyez-vous qu’en fonction de l’âge elle renonce

Ou non au sexe ?

L’épanouissement amoureux se traduit autant

Dans la volupté du corps qu’intensité du regard,

Les deux s’accordent pour établir leurs harmonies.

  .

Symbolique 

  .

Dans la décennie de la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres,

Maitriseraient davantage leurs

Comportements … émotionnels

Horloge biologique déclenche

Une  alarme nécessaire  pour

Qu’elle prenne encore ou enfin,

Soin d’elle-même, se fasse plaisir

En se consacrant  à  une meilleure

Connaissance d’elle-même pour leur

Épanouissement personnel et recherche

De qualité supérieure dans leur relationnel.

.

.

Fond

.

Évocation

.

492 6

.

Tout est dans le regard et autres expressions

Le regard vieillit assez peu

Puis il y a le maquillage et les soins esthétiques

Qui pourront faire illusion.

 .

Symbolique

.

Le regard

 Désigne mouvement

 Ou la direction des yeux vers

Objet par  O  métaphore,   O   capacité 

Intellectuelle      d’un   individu

À        appréhender         une

Situation jusqu’à y

Mettre,   un

Peu de lui.

 .

Le regard est un support important

De la communication entre individus

Y compris chez de nombreuses espèces

Animales, il porte, quel qu’il soit, une

« Intention » parfois inconsciente

De  la part  de l’émetteur  mais

Très facilement décodable pour

Celle ou celui qui reçoit ce regard.

antiochus.over-blog.com/article-le-regard

 .

.

Fond/forme 

.

Pourquoi femme dite «mure» à quarante ans

Mais pour un homme ce serait cinquante ou plus

Par rapport  à  leur attrait, sensualité, sexualité !

.

C’est plus qu’injuste, cela ne serait en rien mérité

C’est redonner exclusivité d’attrait à la jeunesse,

Qui est autant en l’esprit voire plus qu’en corps,

Que fait-on de celle qui divorcent, se remarient.

.

Femme mûre c’est par comparaison au fruit

Mais ici, ce n’est même pas la moitié de sa vie

À quarante ans : il en reste au moins autant

Interprétation à la fois  libre et contrainte,

Mûre rime mi-temps, non avec vieillerie.

Peut-être se regardant dans son miroir

On se dit sur le début de la descente,

Pas de la décrépitude, la solitude,

Et l’amour n’est pas en finitude.

.

Textuels et illustrations  >>

491 – Aimer les, la, aimer une femme

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer les femmes,

Aimer  une femme,

Aimer … la femme :

Trois  déclinaisons !

.

D’aimer les femmes,

C’est une inclination,

Orientation…sexuelle

Rien que de naturelle

.

Et d’aimer une femme

Est la choisir de désir

Devenir sa compagne

Et quitte à la quitter.

.

Et, d’aimer la femme,

C’est lui voué  un culte

Mettant  sur  piédestal,

Et non pute ou vassale !

.

Les, une, la, trois à la fois

Après tout,   pourquoi pas,

Qui l’interdira  …  personne,

Mi femmes  et mi hommes !

Et ainsi l’on passe du général

À l’abstrait et au plus concret,

.

En un tel cas, aimer une femme

Bien particulière mais incarnée,

Avec qui l’on vit, l’on s’est marié,

 Va incarner  la, ou les, en un tout

    Qui lui ressemble, les rassemblent!

.

  Autres les voient, comme diamants,

   Profitent,  chacun  de  leurs  facettes,

  D’autres les voient, comme des perles

 Que l’on ne pourrait jamais qu’enfiler

 Ou hommes sont pris pour des dieux

 Lors ce ne sont que diables hideux.

.

Ou, c’est un détail qui comptera,

Ou bien silhouette l’emportera

Ou réminiscence  des parents,

On se connait  en s’unissant.

 .

Représentations femmes

Nous conditionnent

Nos divers choix

Bien que pourtant

D’aimer les femmes,

Une femme, la femme,

Sont des choix  différents,

Et idem aimer les  hommes,

Un homme, voire  l’Homme,

Ou bien, d’Adam, la pomme.  

.

Extensions

  .

Ce qui est valable pour un sexe,

L’est souvent pour l’autre, comme en miroir,

À différence que les rôles n’étant pas les mêmes,

Aucune superposition ni échange n’est possible.

.

Aimer sa femme et à travers toutes les autres

Et aimer les femmes et à travers la sienne,

N’est pas équivalent même si c’est  égal.

.

Le masculin, le féminin, et le pluriel.

Même si en grammaire, le premier

L’emporte sur la seconde, ce n’est

Que  par  pure convention  et non

Domination naturelle ou culturelle.

.

Aimer la femme, est n’en aimer aucune,

En faire un objet virtuel et pour certains,

Inaccessible, tandis qu’aimer les femmes,

Les aimer toutes, par conséquent aucune !

.

 «La plus belle fille du monde ne peut donner que… ce qu’elle a»

Proverbe attribué à Alexandre Dumas, donc pas tout loin de là,

Mais, de toute façon, elle ne correspondra pas à tous les canons !

Alors il vaut mieux se fixer sur son choix et aux autres, dire : non.

Aimer les, la, une, femme, c’est assez subtil, mais pas insignifiant

Et même, pour certains hommes, non dénué d’un ego gratifiant.

On aime la femme en général, de manière poétique, sublimée

On aime les femmes si on les recherche et  les collectionne

On aime une femme quand elle nous suffit, satisfait.

.

Aimer la, les, une, des, toutes, ou aucune,

Voilà bien une belle déclinaison qui s’impose

Tant au sexe  qu’au corps, cœur, esprit, âme :

.

Le sexe, c’est toutes ou presque ou sa maitresse ;

Les corps, X, H, O, V, A, 8, six formes différentes :

Le cœur, comme princesse qui a vous se confesse ;

L’esprit, l’intuition même plus toute sa richesse,

L’âme-sœur, mais aussi sa muse, da déesse !

.

Si on aime toutes, l’on n’en aime aucune,

Si on aime la femme, on n’en aime une,

Si on aime certaines, bonne fortune.

.

Fragments

.

Pour ne pas rester pas obscur : soyons clair !

Pour autant nul besoin d’être grande lumière :

Aimer femme se décline de différentes manières

Il s’agit de savoir laquelle est mieux en première.

Aucune, en réalité, c’est à chacun de voir, sursoir !

.

Aimer les femmes : les rechercher toutes ou presque

Ça en tourne parfois à l’obsession, voire à une drogue

On laissera, ici, de côté, les plus vielles, les plus laides,

Sans compter les caractères qui ne s’en laissent conter.

.

Aimer la femme est tout à l’opposé rechercher son idéal,

Qui, par définition, n’existe pas dans le domaine humain

Cela provient de l’inconscient, du rêve, substitut de mère,

Femmophile, dit ma voisine …  à la fois toutes et aucune !

.

Aimer une femme, c’est idée, il y en a tant et tant, se valant

Et lors, laquelle choisir, sur laquelle parier sur le long terme,

Mais si l’on garde à l’esprit qu’une seule représenterait toutes

On a des chances d’avoir fait le bon choix une fois pour toutes.

.

Si j’ai l’air de bien connaitre les femmes et de les aimer toutes,

Ce n’est qu’une impression, n’est qu’une illusion, fausse raison,

En réalité, chacune se construit, entretient sa part de mystère

Je n’ai, pour perspective, que lever juste un coin de son voile.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Aimer les femmes,

Aimer  une femme,

Aimer … la femme :

Trois  déclinaisons !

.

D’aimer les femmes,

C’est une inclination,

Orientation…sexuelle

Rien que de naturelle

.

Et d’aimer une femme

Est la choisir de désir

Devenir sa compagne

Et quitte à la quitter.

.

Et, d’aimer la femme,

C’est lui voué  un culte

Mettant  sur  piédestal,

Et non pute ou vassale !

Les, une, la, trois à la fois

Après tout,   pourquoi pas,

Qui l’interdira …  personne,

Mi femmes  et mi hommes !

Et ainsi l’on passe du général

A l’abstrait, et au plus concret,

.

En ce cas aimer   A       une femme

Bien particulière    I          et incarnée,

Avec qui l’on vit       M          s’est marié,

 Va incarner la ou        E            les en un tout

    Qui lui ressemble          R            les rassemblent.

  Autres les voient              *           comme diamants

   Profitent, chacun              L             de  leurs  facettes.

  D’autres les voient,            E              comme des perles

 Que l’on ne pourrait          S               jamais qu’enfiler

 Ou hommes sont pris      *              pour des dieux,

 Lors ce ne sont  que                diables hideux.

Ou, c’est un détail       A           qui comptera,

Ou bien silhouette   *           l’emportera

Ou réminiscence       des parents,

On se connait    N   en s’unissant.

E

Représentations femmes

Nous      * conditionnent

Nos         F  divers choix

Bien que    E     pourtant

D’aimer les   M    femmes,

Une femme,    M  la femme,

Sont des choix   E différents,

Et idem aimer les  !   hommes,

Un homme, voire   *  l’Homme,

Ou bien, d’Adam,    *  la pomme.  

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une lampe à pétrole avec verre,

Qui éclaire a cinq mètres, alentour,

En créant clair/obscur atmosphère.

.

491 4

.

Bien des femmes demeurent un peu éteintes,

Sans aucun amour :

Il suffirait d’une étincelle d’amour pour que

Leur lampe s’allume.

 .

Symbolique  

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

Tu   apprends  de  jour

En jour à mieux te connaître,

Tu évolues grâce à ces informations

Et ce savoir. Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en ta vie familiale,

Professionnelle, et lors, dans  ta  vie

De  couple, toutes ces  tensions  te

Fatiguent psychologiquement

Et  font  ressortir  de  la colère

Ou de la tristesse.

Rappelles-toi que tu ne peux

Pas changer ceux qui t’entourent,

Mais tu peux changer tes réactions.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

491 6

.

Bien des femmes demeurent un peu éteintes,

Sans aucun amour :

Il suffirait d’une étincelle d’amour pour que

Leur lampe s’allume.

 .

Symbolique 

 .

«Étincelle» et

Non « éteint celle» 

Affreux jeux de

 Mots en oxymoron

À la fois phoné

Tique, sémantique.

 .

L’étincelle amour n’est pas

Toujours    dans    le   regard,

Elle peut être  aussi  en l’odeur,

Dans la voix, l’écoute, la caresse,

Dans l’humour ou en une foule

De diverses combinaisons de

Manifestations d’amour.

 .

L’étincelle,  pour sûr,  met

Ou non, le feu aux poudres

Qui vont exploser émotions à

 Leur plus fort degré d’intensité

Deux cailloux suffiront, dans le

 Réel, deux cœurs dans le sensuel.

 .

.

Fond/forme 

 .

Étincelle est comme l’explosion d’émotions

En ce sens ressemble allumette allumant feu,

Qui, si bien alimenté, peut s’intensifier, durer,

Être libre ou contraint comme la versification

Sans, pour autant, se confondre avec le fond

Lampe, métaphore d’amour parmi d’autres

Qui se font face à face pour rendre compte.

.

On dit de certains que la moindre étincelle

D’amour les ferait, de suite, prendre feu !

On l’appelle en littérature : donjuanisme

Ou aimer «la femme» à travers toutes,

Et être incapable d’en conserver une 

.

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490 – Amour : envolée, chute, rideau

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour est envolée

Lors il est  démarré !

L’amour devient chute

Quand il est …. retombé !

.

Mais, après avoir tout donné,

Que peut-on d’amour, en retirer

Soi-même ou pour s’en protéger,

Ou en faire son deuil, des années.

.

Le rideau tombe  définitivement,

Quand l’acte sexuel  est terminé,

Ne reste que  parfum qui a viré,

Et qui laissera  son goût, amer !

.

Tant d’envolées  ont été narrées,

Tant chutes ont été… disséquées

Qu’il faudra  cent livres pour les

Coucher, voire, les comprendre.

.

Un  matin,  midi,   soir   ou  nuit,

Qu’importe le moment  et  l’heure,

Quand on crève plafond du bonheur

Il n’y a plus, ni lieu, ni chambre, ni lit !

.

Que reste-t-il à la femme qui a tout donné

L’amour n’est plus son fantasme consommé

Il lui reste la rage ou l’envie de recommencer !

.

À cheval l’un sur l’autre pour a une longue envolée

Qui des deux se retient le mieux de ne pas s’envoler,

S’envoler pour tomber  comme la pierre en … abîme,

De s’être trop brûlé les ailes,  de les avoir surchauffées.

.

Vient le moment où la chute perçue définitive, mortelle,

Amants passent autre côté du miroir inversé/spéculaire,

L’image de leurs natures échangeant un geste, plus clair,

Les aura fait transcender  condition humaine, corporelle.

.

À présent que représentation est finie le rideau est tombé,

Flotte dans leur pièce comme parfum d’ersatz d’éternité,

Comme si les yeux fermés, voyaient lumière dans le ciel,

Les oreilles entendaient chanter un grillon champêtre

Comme si enfant pouvant naitre souriait déjà d’être

Les cerveaux s’illuminaient en deux arbres Noël.

.

C’est vrai qu’il y aurait tant, à dire, raconter

Que dix livres ne suffisent à tout épuiser.

Quand on crève plafond du bonheur,

Demeure l’envie de recommencer

Rideau tombé pièce terminée :

Il reste le parfum éternité.

.

Extensions

.

L’amour est une envolée suivie d’une chute en rideau

Ou encore une montée progressive suivie d’un plateau,

Près d’un col avant une descente rapide vers état repos.

.

Un repos qui ne sera pas  un sommeil, mais, bien plutôt

Réveil de sa plénitude, sans stress, sans manque,  désir,

Comme en état zéro du corps, un état infini de l’esprit.

.

L’amour ne serait pas une drogue dure pour le sexe

Ou pour le corps mais plutôt une drogue douce

Pour son cœur ou pour son cerveau et qui

Se sont reliés sur les mêmes canaux.

.

L’amour n’avancerait jamais en ligne droite ni sur le plat :

À chaque tournant, carrefour, occasion,  celui-ci  s’envolera,

Si on ne le retient pas, n’est pas assez fort, pour vous recoller.

Il est adepte des montagnes russes comme des émotions fortes

Et parfois, quand vous les croyez tout en haut, il est tout en bas.

Dieu merci, il suffit qu’il en reste un peu … pour qu’il regrossisse,

Pour qu’il finissant par éclairer vos jours au lieu de les obscurcir !

.

Sachant que de nos jours,

Un couple sur deux, divorce

Pourquoi  prendre  tel  risque

De se marier,  y a qu’à pacser :

Ni vu ni connu le tour est joué.

C’est pas si simple, en réalité.

Y a toujours le prix à payer

Avec un enfant, assumé.

.

Tant que la lampe s’allume

Tout va bien, pour le mieux

Si elle vacille : cahin caha

Plus rien si elle s’éteint.

.

Parfois c’est plus subtil

Seule l’intensité diminue

Sans qu’on s’en aperçoive

On se retrouve en ombre.

.

Fragments

.

L’amour est envolée quand il est sexuel

Lors il fait partie des plaisirs essentiels,

Qu’on espère renouveler en vie actuelle,

À moins qu’on se contente du spirituel !

.

Parfois partenaires s’envolera au plafond,

Quand l’autre et fera tapis, sur le sol resté,

Le rideau n’est pas tombé, même pas levé :

À quoi ça servirait alors de toucher le fond.

.

Bon, le sexe est complexe et voire compliqué

 Ca parait simple pourtant mais faut pratiquer

N’étant sexologue, ne m’étend pas sur ce sujet,

Il est question de blocage, frigidité,  voire rejet.

.

C’est aussi, et avant tout, une histoire de couple :

Cela suppose rigidité d’un membre pour l’homme,

Et laisser-aller, abandon, souplesse pour la femme,

Pour autant les deux sont partie prenante à égalité.

.

 Il est bien loin, enfin je le crois, l’espère, en tous cas,

Où l’homme seul, avait un rôle actif et femme, passif,

La femme prend initiative plus souvent, de nos jours :

Envolée plus grande, chute moins forte, rideau différé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

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Amour est envolée

Lors il est  démarré !

L’amour devient chute

Quand il est …. retombé !

Mais, après avoir tout donné,

Que peut-on d’amour, en retirer

Soi-même ou pour s’en protéger,

Ou en faire son deuil, des années.

Le rideau tombe  définitivement,

Quand l’acte sexuel  est terminé,

Ne reste que  parfum qui a viré,

Et qui laissera  son goût, amer !

Tant d’envolées  ont été narrées,

Tant chutes ont été… disséquées

Qu’il faudra  cent livres pour les

Coucher, voire, les comprendre.

.

Un  matin,  midi,   soir   ou  nuit,

Qu’importe le   A  moment et l’heure,

Quand on crève    M plafond du bonheur

Il n’y a plus, ni lieu,   O   ni chambre, ni lit !

Que reste-t-il à la femme U     qui a tout donné

L‘amour n’est plus son fan   R   tasme consommé

Il lui reste la rage ou l’envie    *   de recommencer !

À cheval l’un sur l’autre, pour a  E une longue envolée,

Qui des deux se retient le mieux   N  de ne pas s’envoler,

S‘envoler pour tomber comme la    V   pierre en … abîme,

De s’être trop brûlé les ailes, de les    O    avoir surchauffées.

Vient le moment où la chute, perçue   L   définitive, mortelle,

Amants passent autre côté du miroir    É     inversé/spéculaire,

L’image de leurs natures échangeant      E     un geste, plus clair,

Les aura fait transcender  condition        *    humaine, corporelle.

À présent que représentation est finie     C     le rideau est tombé,

Flotte dans leur pièce comme parfum     H       d’ersatz d’éternité,

Comme si, les yeux fermés, voyaient       U        lumière en le ciel,

Les oreilles entendaient chanter un      T       grillon champêtre

Comme si enfant pouvant naitre        E    souriait déjà d’être

Les cerveaux s’illuminaient en        *     deux arbres Noël.

C’est vrai qu’il y aurait tant,       R       à dire, raconter

Que dix livres ne suffisent       I        à tout épuiser.

Quand on crève plafond    D         du bonheur,

Demeure l’envie de     E     recommencer

Rideau tombé    A  pièce terminée :

Il reste le  U  parfum éternité.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon avec son diffuseur

Voire une grenade  au gaz,

Ca peut être une ampoule,

Avec variateur d’intensité ?

.

490 4

.

Et ce  jusqu’à son maximum

D’un coup, baisse d’intensité

à  s’éteindre, complètement !

 .

Symbolique 

 .

Eu-re-ka !

Ampoule,

Symbole  idée

Jaillit  sans  qu’on

L’ait vraiment cherchée

Hasard heureux,   ou erreur

Fructueuse,   voire sérendipité !

Qu’il s’agisse    d’une lampe à huile,

À pétrole  ou  d’une lampe électrique,

Symbolise énergie que nous contrôlons

Celle que nous maîtrisons  plus en plus

En la bande dessinée le dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée   par une lampe

À  incan-des-cence  qui

S’allume au-dessus

Personnage.

.

.

Fond

.

490 6

.

Plus ou moins d’intensité, plus haute ou plus basse

Qu’on tiendrait ici, à la main,

Et donc fragile et sensible à la moindre chute

Surtout dans l’obscurité totale.

  .

Symbolique 

 .

Les  tous  premiers  instants  d’une  rencontre,

Les premiers émois,  le sont avec intensité.

Ils sont importants pour la relation future,

Lors constituants marqueurs, pour jours

Plus communs d’une histoire construite

Pour  la relation  durable ultérieure.

L’amour tient  plutôt du choix

Maintenu   ou   renouvelé

 Que  de  l’intensité  du    

Com-men-ce-ment,

Bien qu’elle peut

 Se reproduire

Encore et

Même

Plusieurs fois

Relation amour  renouvelée.

 .

Fond/forme 

L’intensité d’une rencontre ne peut durer longtemps.

Autrement dit, si coup de foudre, il y a : il diminuera.

Comme le désir et plaisir se renouvellent sans cesse

Rien n’empêche de retrouver les mêmes intensités

Que celle des rencontres, ou des premières fois !

.

L’intensité acte sexuel est toujours éphémère

C’est une chute brutale après haut sommet

Mais bien vite on s’en remet  et on remet

Le couvert jusqu’à plus faim, plus soif. 

.

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489 – Pas d’amour vrai sans preuves

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

La preuve de l’amour est parfois une épreuve

L’épreuve de l’amour, constituera ses preuves,

Des preuves, il y en a des milles … et des cents,

Certaines sont plus authentiques  que d’autres,

La confiance et  fidélité constituent l’essentiel,

Pas besoin  fleurs, ni même cadeaux, achetés.

S’il est vrai que le lit  constitue  une preuve :

Pas, forcément, amour vrai, qu’on abreuve.

.

Si, loin des yeux, loin du cœur, dit dicton,

Mais, parfois, c’est le contraire, en passion.

Lors la présence  n’est pas  gage amour fou,

Lors si une méfiance  s’instaure, et sur tout,

Arrive moment où la preuve ne suffit plus,

Matérielle, corporelle, voire, spirituelle.

L’amour s’en est allé vers grand ennui,

Qui ne vous quitte  plus, seul, en nuit.

.

Certains disent que l’amour n’existe pas,

Qu’il n’y a pas d’amour en soi… ni de soi !

Sensitifs, visuels, verbaux, tactiles … en fait

On n’en contrôle pas  la cause : que les effets.

Pour éprouver  un amour,  il faut des preuves,

Dont la littérature, journaux,  nous abreuvent.

Il n’est pas question d’intentions ni de réalités,

L’amour sera campé  du côté de la matérialité.

 .

Mais qu’est-ce qu’une preuve de notre amour :

Il y en a cent,   des milliers, diverses et variées.

Comme le bonheur, amour en nous se fait jour

Qu’avec manière  dont chacun  l’a expérimenté.

Loin des yeux, loin du cœur : preuve de l’oubli !

Au pied de la lettre, c’est présence permanente,

D’être aimé est la seule garantie qu’il  est établi

Amour, qui n’est pas pensé, n’est pas  entente.

.

Que faire de pensée comme preuve rémanente,

L’amour, l’amitié, ont besoin  d’être réassurées.

Les preuves d’amour  ne sont pas seule fidélité.

La confiance en est la seule preuve permanente.

Le doute s’installe  entre deux preuves, vécues :

Cadeau surprise  ou   bouquet fleurs, inattendu.

Preuve contraire s’insinue  à l’intérieur, poison,

Se distillant, faisant son œuvre jalousie passion.

.

Arrive un moment où preuves ne suffisent plus,

Matérielles, corporelles,  si  ce n’est, spirituelles.

Elles se détruisent, et le cœur ne les ressent plus,

L’amour en devient alors comme preuve irréelle.

Avec ou sans preuves, incarnées ou désincarnées,

Dans ce dernier cas, il existe, au-delà d’humains.

Il y a quelque chose  de religieux, sinon  de divin,

Qui nous échappe en nous en tous points  limités.

.

Extensions

.

Alors, c’est quoi une vraie preuve d’amour : faire un enfant ?

En cas de divorce ce n’est plus une preuve, c’est un combat !

Léguer tous ses biens  ou ne plus fréquenter parents, amis ?

Tout quitter, pour quelqu’un, est comme suicide d’amour !

.

La plus belle preuve d’amour,

Serait de mourir pour quelqu’un

Mais nous n’allons pas jusque-là :

Nous offrons des cailloux en chemin

.

En guise de cailloux, de beaux diamants

Sertis sur un anneau, une fortune coutant

Ça fait l’affaire du bijoutier plus qu’amants,

Lors on le jette à la figure du mari trompant.

.

 On a beau cadenasser amour, il s’évade souvent,

Quel que soit sa prison, sa beauté, on s’en lasse

À quoi sert d’enfermer dans son coffre, à clef,

Une perle sans âme, sans esprit, sans cœur !

.

Preuve d’amour est, de ne pas se défausser

Quand l’autre a vraiment besoin de vous.

Rien, en apparence, mais, à tel instant,

Pour qui compte sur vous, c’est tout.

.

Fragments

.

La plus grande preuve d’amour,

Est, jusqu’à preuve du contraire

De faire  et d’élever  des enfants,

Et même si cela ne suffirait pas,

À sauver le couple, tel lien  réel,

Inscrit l’amour dans une durée.

.

Certains la base sur la confiance

Pour peu qu’elle soit réciproque

D’autres sur l’argent et cadeaux,

Pour peu qu’ils n’en manqueront

Les derniers sur le sexe à tout va,

Comme un rite qui scelle union !

.

Mais pourquoi faut-il des preuves

Celle du serment mariage suffirait,

Normalement à en faire l’économie,

Amour n’est ni un droit ni un devoir

Devoir et fidélité sont anti libertaire :

Auraient-ils pour but : nous faire taire

.

Les enfants aussi ont besoin de preuves,

Attention quotidienne qu’on leur accorde

Que l’on porte sur eux pour confort avenir,

Du côté des parents, l’amour inconditionnel

Est probablement le seul du genre, pratiqué,

J’en ai pour preuve celui que j’ai pour miens !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

La preuve de l’amour est parfois une épreuve

L’épreuve de  Y  l’amour, constituera ses preuves,

Des preuves     *      il y en a des milles, et des cents,

Certaines sont   A    plus authentiques que d’autres,

La confiance et     *    fidélité constituent l’essentiel,

Pas besoin  fleurs,   P    ni même cadeaux, achetés.

S’il est vrai que le lit   A   constitue  une preuve :

Pas, forcément, amour S  vrai, qu’on abreuve.

*

Si, loin  D  des yeux, loin du cœur, dit dicton,

Mais parfois    ‘    c’est le contraire, en passion.

Lors la présence     A      n’est pas gage amour fou

Lors si une méfiance   M         s’instaure, et sur tout,

Arrive moment où la      O     preuve ne suffit plus,

Matérielle, corporelle       U       voire, spirituelle.

L’amour s’en est allé vers      R      grand ennui

Qui ne vous quitte  plus, seul,    S    en nuit.

*

Certains   V  disent que l’amour n’existe pas,

Qu’il n’y a pas      R    d’amour en soi… ni de soi !

Sensitifs, visuels,       A    verbaux, tactiles … en fait

On n’en contrôle pas       I     la cause : que les effets.

Pour éprouver un amour,      S        il faut des preuves,

Dont la littérature, journaux,    *     nous abreuvent.

Il n’est pas question d’intentions   S  ni de réalités,

L’amour sera campé du côté  A  de la matérialité.

N

Qu’est-ce    S  qu’une preuve de notre amour :

Il y en a cent,   des milliers, diverses et variées.

Comme le bonheur  V   amour en nous se fait jour

Qu’avec manière dont     R   chacun l’a expérimenté.

Loin des yeux, loin du cœur,   A        preuve de l’oubli,

Au pied de la lettre, c’est présence  I     permanente,

D’être aimé est la seule garantie qu’il  E   est établi

Amour, qui n’est pas pensé, n’est pas  S  entente.

*

Que faire P  de pensée comme preuve rémanente,

L’amour,   R   l’amitié, ont besoin d’être réassurées.

Les preuves     E    d’amour ne sont pas seule fidélité.

La confiance en     U     est la seule preuve permanente.

Le doute s’installe      V      entre deux preuves, vécues :

Cadeau surprise ou         E   bouquet fleur, inattendu.

Preuve contraire s’insinue  S    à l’intérieur, poison,

Se distillant, faisant son œuvre *  jalousie passion.

.

Arrive un moment   où preuves ne suffisent plus,

Matérielles, corporelles,        si ce n’est, spirituelles.

Elles se détruisent, et le cœur       ne les ressent plus,

L’amour en devient alors comme         preuve irréelle.

Avec ou sans preuves, incarnées ou        désincarnées,

Dans ce dernier cas, il existe au-delà        d’humains.

Il y a quelque chose de religieux, sinon      de divin,

Qui nous échappe en nous en tous points  limités.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Il y aurait…quelque chose

De matériel, de mécanique

 Dans l’amour et qui nécessite

Révision, contrat, preuve.

.

489 0

.

L’amour ne saurait être statique 

Il aurait  besoin  de mouvements:

Mécanique serait établie lorsque

La roue tournerait sur pas de vis !

Un engrenage qui s’imbrique, tourne, avance,

Constituera une preuve mécanique d’existence,

Il met en mouvement le mécanisme de l’amour.

 .

 Symbolique 

.

Symboles utilisés

Ingénierie    mécanique

Électrique, représentations

Stan-dar-disées

Dans les schémas

En vue d’indiquer certaines

 Informations   en   lien  avec

Fonctionnement et

Construction objet.

Lors, pour mieux visualiser

Objet   en    fonctionnement,

On ajoute symboles

À un schéma ad hoc.

Et  les symboles utilisés  sont

Standardisés  afin  d’assurer

Une communication

 Entre   différentes   personnes

 Impliquées dans la fabrication

Ou l’analyse d’un objet.

alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/sciences/les-schemas-

et-les-symboles-utilises-en-ingenierie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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.

L’amour ne saurait être statique 

Il aurait besoin de mouvements :

La preuve serait établie  lorsque

Étant l’un pour l’autre, sans vice !

 .

Symbolique de fond

.

Si le couple va bien,

Les preuves d’amour

Peuvent être : sourire baiser,

Une parole dite  avec tendresse…

Suffit de parfois pas grand-chose

Pour se sentir pleinement

Et, sincèrement, aimé.

Elles peuvent, aussi,

Certaines occasions

Se  remanifester par

Un bouquet de  fleurs,

Un diner au restaurant,

Un bijou voire un voyage.

Cette réassurance permet

De réarmer un lien fort,

D’un amour, partagé,

D’union renouvelée.

Inspiration personnelle

 .

.

Fond/forme 

.

Les preuves sont, toujours, de nature, matérielles,

Du moins pour la justice : acte, objet, parole, écrit !

Pour ce qui est de l’amour, ce serait… plus délicat,

On pourra les accumuler sans vraiment convaincre

La meilleure preuve d’amour en plus d’un mariage

De concevoir, assumer, élever enfants en commun, 

Est tenir dans la durée, par évolutions, compromis

À négocier pour trouver, ou retrouver, une égalité,

Dans les rôles, dans les attentions, dans les projets.

.

La roue tourne, la vis sans fin tourne

Le tout sans à-coups comme bien roder

Rimant, et rythmant, comme un horloge

Or un grain de sable pourra tout bloquer,

Reposer l’interrogation  d’un amour vrai ?

On était côte à côte et on revient  face à face

De nouveau, avec regard droit dans les yeux,

Cherchant au fond d’eux une forme de preuve.

.

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488 – Amour d’humains, vieillissants

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce n’est pas qu’ils soient restés beaux

Ou devenus peu à peu de plus en plus laids

Mais ils pensent  qu’ils ne sont  plus attirants,

Ni  même  devenus  de plus  en  plus  exigeants

Et, puis, l’amour, dit-on, n’aurait qu’un temps :

Il est peu à peu remplacé par sorte attachement

Tant repartir à zéro  demandera  tant d’énergie

Que le cœur n’y est plus, qu’il nous auto-suffit.

Chacun suit sa voie, son chemin, instinct.

Pour certains, sensuel  et d’autres, divin.

Vieillir n’est pas un problème, c’est bien.

.

L’amour n’a pas d’âge,

N’a que des lendemains !

Vieillissant on espère encore être

Amoureux de notre légitime conjoint

Qui devient beaucoup moins beau

Mais de plus en plus présent.

.

Pendant  longtemps, j’ai cru,

Que les femmes n’étaient pas

Amoureuses  d’hommes   qui

Ne sont pas beaux, ce à cause

D’un je ne saurais  trop quoi :

Leur physique voire leur aura !

.

Amoureuses elles leur  trouvaient

Des qualités et qu’ils n’avaient pas,

Cristallisées : elles  leurs suffisaient,

.

Pour qu’elles en fassent un grand cas

Et jusqu’à  aller  se marier  entre  eux,

Devenir  de  grands benêts … heureux,

L’amour, hélas, ne durera qu’un temps,

La vue se décille  au bout d’un moment.

.

Que de prétendues beautés s’affadissent,

Puis vers ennui, lentement, elles glissent,

Lors un autre prétendant par-là, passant,

L’entreprendront vite fait, en les chopant.

.

Des hommes et femmes, lors vieillissant,

Se rendraient de plus en  plus mollissant,

Mais il ne saurait  toutefois être question

D’abandonner son mari   pour un amant,

Dans les faits, et, à leur corps  défendant,

S’accommoderont de notables  situations.

.

À chacun de  bien s’y préparer et de bien

S’y adapter car il est impossible  de revivre

Une jeunesse  comme à trente quarante ans

En atteignant, soixante soixante-dix ans.

.

Extensions 

.

L’amour d’homme, femme, vieillissants,

Aura changé de forme plus que de nature.

S’aime-ton moins à soixante qu’à vingt ans :

On le montre moins, physiquement du moins,

Mais tout autant, et  voire plus, cordialement.

.

Les hommes attacheraient plus d’importance

Au physique, qui peut le nier, que  femmes !

Ce n’est pas tant qu’une question de sexe,

Mais, le plus souvent, de personnalité.

.

Il est vrai que leurs hormones ne les

Travaillent plus de la même façon

Et que si la femme supporte mal

Son manque de désir : l’homme

Supporte mal le manque d’érection.

.

L’amour n’a pas d’âge : cela,  tout le monde le sait et pourtant,

On l’attribue toujours aux jeunes et rarement aux vieillissants.

Il est certain que forme et intensité changent avec la maturité :

À croire qu’il s’agit d’une maladie de la jeunesse dont on guérit.

Mais si je guéris de l’amour ce sera

Pour être malade d’autre chose :

De l’argent, de la santé, l’ennui,

Ou bien pire encore, de la folie.

Alors à tout prendre si l’amour me garde sain de corps et d’esprit,

Pourquoi le troquer contre un médicament à prendre chaque jour.

.

L’amour n’est pas une question d’âge

Même si l’on qualifie la belle jeunesse,

De temps des amours avant d’enfanter.

.

Cette époque-là est révolue, âge d’aimer

C’est toujours et jusqu’au être centenaire

C’est juste formes et forme, qui changent

Mais le fond lui, demeurera inépuisable !

.

Il est touchant de voir un couple de vieux,

Se tenir la main,  s’embrasser,  s’étreindre,

Lors pour certains, comportement déplacé,

Et pourquoi ne pas dire, autant : inadapté !

.

Lors je serai bien vieille, le soir à la chandelle,

 Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

Qui ne connait tel poème, en forme de ritournelle,

Et aujourd’hui à chaque âge, l’amour se renouvelle.

.

Fragments 

Avant, on parlait de la période,

Des amours, celle de l’adolescence

Dont elle était, par nature, l’essence,

Et puis aujourd’hui,  c’est toute la vie !

.

Au point qu’on dit qu’amour n’a pas d’âge

Il naitra dès qu’on entre en relation, fusion,

Il grandit, disparait, se transforme, il enrage,

Au dernier souffle, on dit, l’amour, remercions.

.

Deux jeunes amoureux s’embrassant sur un banc,

Évoquent amour passion, sont toujours touchants.

Les mêmes, ou d’autres, ayant passés soixante ans,

Paraitront à beaucoup, déplacés, décalés, gênants !

.

Pourtant il s’agit bien du même, où est le problème,

Il ne s’agit pas là, de situations anormales, extrêmes

En vieillissant les démonstrations d’amour changent

Mais pas leurs profondeurs : cela n’a rien d’étrange.

.

Je le comprends d’autant plus et mieux que je le vis

Et tous les jours, sans douter qu’un jour, il ne cesse

Il n’est plus le même qu’à vingt ans, je le confesse,

Mais reste tendre et bon, au point qu’il me ravit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce n’est pas qu’ils soient restés beaux

Ou devenus peu à peu de plus en plus laids

Mais ils pensent  qu’ils ne sont  plus attirants,

Ou rendus    ô    de plus en plus    ô    exigeants

Et, puis, l’amour, dit // on, n’aurait qu’un temps :

Il est peu à peu rem  // placé par sorte attachement

Tant repartir à zé  // ro demandera tant d’énergie

Que le cœur n’y est plus,   qu’il nous auto-suffit !

Chacun suit  son  ==== son chemin, instinct.

Pour certains, sensuel, pour d’autres, divin.

Vieillir n’est pas un problème, c’est bien.

.

L’amour n’a  A   pas d’âge,

N’a que des   M   lendemains !

Vieillissant on  O   espère encore être

Amoureux de   U notre légitime conjoint

Qui devient  R  beaucoup moins beau

Mais de      S    plus en plus présent.

Pendant    *       longtemps, j’ai cru,

Que les    D    femmes n’étaient pas

Amou            reuses d’hommes qui

Ne sont    H    pas beaux, ce à cause

D’un je      O    ne saurais  trop quoi :

Leur phy     M    sique voire leur aura !

Amoureuses   M    elles leur  trouvaient

Des qualités et   E    qu’ils n’avaient pas,

Cristallisées : elles    *     leurs suffisaient,

.

Pour qu’elles en fassent   F   un grand cas

Et jusqu’à aller se marier     E     entre eux,

Devenir  de grands benêts    M     heureux !

L’amour, hélas, ne durera   M  qu’un temps,

La vue se décille au    E   bout d’un moment.

Que de prétendues   *     beautés s’affadissent,

Puis vers ennui      V   lentement, elles glissent

Lors autre pré        I     tendant par-là, passant,

L’entreprendront     E   vite fait, en les chopant.

Hommes et femmes      L             lors vieillissant,

Se rendraient de plus en      L       plus mollissant,

Mais il ne saurait toutefois       I        être question

D’abandonner son mari pour       S           un amant,

Dans les faits, et, à leur corps         S          défendant,

S’accommoderont de notables        A           situations.

À chacun de  bien s’y préparer        N              et de bien

S’y adapter car il est impossible      T                 de revivre

Une jeunesse  comme à trente         S              quarante ans

En atteignant, soixante à               *            soixante-dix ans.

.

Forme

.

.

Évocation

Un personnage de Lego,

Ou un pion sur un échiquier

 Pourquoi pas vieillard hésitant 

Quant à marcher avec sa canne ?

.

488 4

.

L’amour aurait-il un age, on se pose la question :

Sur le fond, certes non, mais bien plus sur la forme

Il ne se tiendra plus droit quand le corps fléchira !

 Homme, se tenant debout et marchant,

À l’aide d’une canne,   

Serait bien chancelant : s’il la lâchait,

Et l’amour… de même !

 .

 Symbolique

 .

Les cannes

Merveilleux objets.

Des objets, étonnants,

Pleins de surprises

De mystères,

Des objets

Familiers qui, tous,

Véhiculent histoire de

Quelqu’un quelqu’une

Ce sont, en définitive,

Objets sentimentaux,

Qu’il faut regarder

 Avec subjectivité.

Quarante ans,     après-guerre,

Les cannes sédu       isent à nouveau

Leur séduction est        autre que  l’utilité

Les amateurs objets,        les collectionneurs,

Les amoureux de souve          nirs qui, dorénavant,

Retrouvent du charme à           cet objet un peu désuet.

Modifié, source : lacannede grandpere.unblog

.

.

Fond

.

Évocation 

.

488 6

.

Un couple de vieillards qui se penchent ensemble

Et qui se soutiennent l’un à l’autre

Un pur stéréotype de notre destin en vieillissant

Qui n’a pourtant rien de fatal

 .

 Symbolique 

Vieillesse

Répond à injonc

Tions sociales et

Médiatiques.

 

Les efforts visent      davantage

À prévenir les alté    rations de l’âge

Par un mode de vie   sain qu’à soigner

Des altérations une     fois  apparentes

Et pour le moment     peu réversibles.

 

Sciences soci        ales et humaines

S’intéressent         à la dimension

Culturelle              vieillissement,

Représen        tations,  discours

   Sur les per       son      nes âgées,

      Aux ques        tions      d’âgismes,

              De technolo     gies et de sexualité :

                    La vieillesse,      construction sociale.

Wikipédia : vieillesse

.

Fond/forme 

Qui dit porter une canne dit vieux

L’usage a diminué, et voire, disparu,

Sauf comme objet souvenir, collection

Tant les vieux, d’autrefois, ne sont plus

Ceux d’aujourd’hui, alertes, mis à part

Ceux qui se déplacent, déambulateur,

C’est le sexe qui en a besoin, parfois.

.

L’amour s’applique aux formes humaines, soit

Mais n’implique pas de stabilité dans la durée

N’est pas canne de vieillesse sans tendresse,

Si celle-ci tombe et l’amour tombera avec :

Libre  ou contraint : à chacun  de voir !

.

Textuels et illustrations   >> 

487 – Amour : différence avec, sans

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour  certains, il y a  peu, et voire  pas, de  différences

L’amour resterait un supplément ou une apparence,

Qui affecterait la raison avec les prises de décision

Il ne tiendrait pas plus de trois ans, lors passion.

.

Pour d’autres, il est le cœur, la raison, de vivre :

Sans lui, ils ne pourraient, voudraient survivre.

Amour est la première  de leur valeur humaine

Qu’ils transmettent à la naissance, aux enfants.

.

Un lot de prédilection, quand on a trouvé le bel,

Lot de consolation, lors, en autre,  se renouvelle.

Parfois, faut avoir été sans, pour apprécier avec,

Un manque qui ne se comble totalement, jamais.

.

Ceux vivant sans, le trouvent, désirant, infantile,

Ceux vivant avec, le trouvent magique, idyllique,

Ceux en changeant souvent le trouvent versatile.

.

Les  personnes,   qui  n’ont  jamais   rencontré

L’amour,

Ne sont  pas tous  célibataires,   ont un enfant,

Autour.

Il  leur  arrive,  de chercher,  d’espérer, encore,

Toujours

Sinon  d’abandonner  à d’autres, cette maladie

De cour.

 .

D’autres, ne  l’ont rencontré, qu’une  seule  fois,

Par hasard,

Foudroyés, ils ne s’en sont  jamais remis depuis,

Trop tard,

Lors se contentent du second lot de consolation,

Bâtard,

Vivant en souvenirs ou projections, d’un meilleur

Avatar.

 .

Les derniers passeront volontiers de l’un à l’autre,

Écorchés,

Leur passion, consommée, et consumée, retombe,

Oubliées.

Angoissés, ils ont peur d’être dominés ou délaissés,

Prisonniers.

Leur plein crée leur vide et leur vide fait leur plein !

Il arrive, miracle, de rencontrer, et réciproquement,

L’amour,

De le reconstruire au fur et à mesure, et le conserver

Des jours,

Quand ce n’est pas des mois, années … sans compter

Toujours.

.

Extensions

.

Ceux vivant « sans », le trouvent désirant,

Encombrant, infantile.

Ceux vivant « avec », le trouvent magique,

Bénéfique et  idyllique.

Ceux qui en changeront, souvent, le trouvent

Éprouvant, ou  versatile.

Enfin, ceux vivants, plus d’un, simultanément,

De nature plus partageuse

Cherchent, en quelque sorte, un équilibre délicat

Entre le sexe et la tendresse

Et si possible, sans conflits majeurs ni sans heurts.

Différence avec amour et sans

Est perceptible de suite quand on aborde un couple

Pour la première fois : l’on sent

S’ils sont en accord et complices, se font confiance

Ou sont simplement côte à côte

Et en perpétuel chamaillement, tant, sans amour,

En principe, un couple de dure

Pas longtemps mais il y a parfois des tolérances

Ou des compensations faisant

Ils durent encore, à se demander comment.

.

L’amour est une épreuve à subir et un  plaisir à découvrir

Les blessures qu’il produit ne sont pas physiques, visibles,

Et doutes, qu’il enchaîne, ne sont jamais tout à fait levés !

Là comme ailleurs, il y a nombre de personnes résilientes,

D’autres pas, tournant en rond, en dépression, sur l’échec

S’il est vrai que « sans », on s’en démunit, d’un tel danger

«Avec» c’est l’aventure et, peut-être, au bout, le bonheur !

.

Ce n’est pas tant l’amour qui pose problème,

Que le choix du conjoint puis son engagement

Tout comme ce n’est pas se tromper de femme

Mais tromper la sienne, et lui jurant fidélité.

.

Voilà qui est dit : il y aura ceux, celles qui

Ne voudront pas se marier, ou se pacser ;

Qui pensent amour ne dure qu’un temps

Qu’après on pourra très bien faire sans.

.

Il y a des amours de jeunesse, ratés :

L’âme sœur était la seule rencontrée

Et après inutile d’y penser, espérer,

La porte est close à ne pas entrer !

.

Pour les derniers, veufs, veuves,

Même si avec, c’était pas terrible

Au bout d’un temps, sans, horrible,

Tout amour gardera le goût du neuf.

.

Fragments 

.

Mieux vaut avec que sans,

On peut vivre  sans argent,

On se morfond  sans amour,

On y goute un jour, toujours.

.

Avec l’amour, l’on se baigne

Dans un océan de tendresse,

Sans l’amour, l’on déambule

Sur une grande mer de sable.

.

Avec l’amour, respire l’air pur,

Et qui, pour tout, nous rassure,

Sans l’amour …  rien ne va plus,

On arrive pas à prendre le dessus

.

Avec l’amour, on sourit, même rit

Sans être euphorique, on positive,

Sans l’amour, gare à la dépression,

La haine, la violence, voire suicide !

.

Avec l’amour, l’on devient irradiant,

Notre enthousiasme, communiquant

Sans l’amour, l’on dépérit,  l’on survit,

On ne se donnerait pas de sens à sa vie

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour  certains, il y a  peu, et voire  pas, de  différences

L’amour resterait un supplément ou une apparence,

Qui affecterait la raison avec les prises de décision

Il ne tiendrait pas plus de trois ans, lors passion.

Pour d’autres, il est le cœur, la raison, de vivre :

Sans lui, ils ne pourraient, voudraient survivre.

Amour est la première  de leur valeur humaine

Qu’ils transmettent à la naissance, aux enfants.

Un lot de prédilection, quand on a trouvé le bel,

Lot de consolation, lors, en autre,  se renouvelle.

Parfois, faut avoir été sans, pour apprécier avec,

Un manque qui ne se comble totalement, jamais.

Ceux vivant sans, le trouvent, désirant, infantile,

Ceux vivant avec, le trouvent magique, idyllique,

Ceux en changeant souvent le trouvent versatile.

L’AMOUR :

Les  personnes,   qui  n’ont  jamais   rencontré

L’amour,

Ne sont  pas tous  célibataires,   ont un enfant,

Autour.

Il  leur  arrive,  de chercher,  d’espérer, encore,

Toujours

Sinon  d’abandonner  à d’autres, cette maladie

De cour.

DIFFÉRENCE

D’autres, ne  l’ont rencontré, qu’une  seule  fois,

Par hasard,

Foudroyés, ils ne s’en sont  jamais remis depuis,

Trop tard,

Lors se contentent du second lot de consolation,

Bâtard,

Vivant en souvenirs ou projections, d’un meilleur

Avatar.

AVEC ET SANS 

Les derniers passeront volontiers de l’un à l’autre,

Écorchés,

Leur passion, consommée, et consumée, retombe,

Oubliées.

Angoissés, ils ont peur d’être dominés ou délaissés,

Prisonniers.

Leur plein crée leur vide et leur vide fait leur plein !

Il arrive, miracle, de rencontrer, et réciproquement,

L’amour,

De le reconstruire au fur et à mesure, et le conserver

Des jours,

Quand ce n’est pas des mois, années … sans compter

Toujours.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un ressort d’un matelas de lit,

Ou une vis de pressoir à cidre,

Un peigne cheveux de femme

Ou un tube à éprouvette ?

.

487 4

.

Toute  éprouvette, remplie,

 Jusqu’à la moitié, d’un liquide,

Sera différente de vide, pleine,

 Sans parler de sa … couleur !

L’amour n’aurait jamais fait l’objet de tests

On ne peut l’enfermer dans un tube à essai :

Il est de l’ordre du qualitatif, pas quantitatif.

  .

Symbolique 

Des moments à ne jamais oublier :

Moments courts éphémères essentiels,

Dont nous voulons en capturer essences

En une grande éprouvette de l’amour.

 

Un sourire, une  étincelle dans les yeux.

Un geste tendre et des plus inattendus.

Voire la naissance  d’une bonne idée,

Une volonté qui force l’admiration.

 

Ce ne sont que traces…éphémères

Mais où se croisent et créativité

Et l’intelligence  collective, qui

Font passer du vide au plein

Plutôt … que  … de rester

 Entre  …   les  …  deux !

.

.

Fond

.

Évocation

.

487 6

.

La couleur et la texture ont de l’importance

Dans chaque éprouvette

Et surtout en fonction des différents réactifs

Pour les révéler, modifier.

 . 

Symbolique 

 .

Blanc, bleu, brun,

Gris,      jaune,        noir,

Orange, rouge, vert, violet.

 

Le   premier    caractère du

Symbolisme des couleurs

Est      son   universalité.

 

Sept couleurs arc-en-ciel

Ont été en correspondance

Avec les sept notes de musiques,

Cieux, planètes, jours de la semaine.

 .

.

Fond/forme 

 .

Amour est une expérience naturelle

Qui n’a rien à voir avec éprouvette :

On ’éprouve certes mais des sentiments

Qui riment  avec conscience, non science

Science amoureuse ressemble à oxymore

Tant ce face à face nous parait contraire,

Et tant mieux, profitons de sa subjectivité

L’amour ne  serait  jamais  reproductible

Dans un laboratoire, que sur le terrain.

Textuels et illustrations  >>

486 – L’amour serait valeur à part

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

L’amour serait perçu,

Comme belle valeur :

Un bonheur qui n’est

Pas coté … en Bourse

Une valeur, qui ne se

Vend, ni  ne s’achète

Mais se renouvelle et

Qui coule,  de source.

.

Argent, sport, culture

Art : en quoi, l’Amour

Est-il si différent, et si

Engageant, et si vivant

Qu’on ne peut se passer,

Si ce n’est  tous  les jours,

Pour son temps  sur Terre,

Bien  qu’animaux,  pourtant.

.

L’amour, instable, renégociable,

Nous séduit, transforme, construit

Mais, combien de fois, nous réduit,

À être prisonnier d’autres, en diable.

.

L’argent nous possède, nous enrichit,

Et, bien  qu’il  reste d’infinie richesse,

Aide les gens  autant qu’il les démunit,

Si gagné est noblesse ; si volé, bassesse.

.

Le sport nourrit   et   entretient son corps,

Renforce  sa  santé, et, physique  et mentale

Car si l’on  grossit, c’est   que  l’on  se sent mal

Renoncer  et,    pour    toujours,   on  l’édulcore.

.

La culture augmente  notre  ouverture  d’esprit,

Et savoirs, somme  de connaissances pratiques

Si lecture  est non maitrisée : point critique,

Pour vivre  en une société de  biens  appris.

.

Et en quoi  amour serait-il valeur  à part,

Un mystère que chimie n’a pas élucidé,

Phéromones ont pour effet d’attirer

Sans jurer amour, fait de fidélité.

.

L’argent,  le  sport ou la culture,

En quoi  l’amour  est  différent,

Il séduit  et   aussi nous réduit.

Le sport  conserve  notre  corps,

La culture  ouvrirait notre esprit,

Sauf si l’argent possède notre âme.

.

Extensions

.

Il nous renverse et nous disperse,

Il nous coûte, ou nous rapporte,

Mais surtout, il nous construit

Tout autant qu’il nous détruit.

Le sport entretient notre corps,

La culture ouvrirait notre esprit,

L’argent seul possèdera notre âme.

Amour rend les gens irremplaçables,

Mais il ne les rend pas indispensables !

.

L’amour est une valeur à part tant qu’il est gratuit, valeur d’échange

Entre deux être, non deux comptes, deux bourses, deux portefeuilles

Il se donne, il est transmet, il se scelle, il se conforte et il réconforte

Peut-on s’en passer : sans dommage, sans manque, sans bonheur.

Oui par la force des choses (orphelin)  ou par antisocial (crétin)

C’est une valeur à part parce que non marchande mais aussi

Parce qu’on ne peut : la définir, la tenir, la fixer, l’assurer,

Une valeur où l’on gagne quelque chose en la donnant,

Une chose nous satisfaisant, donnant sens à sa vie !

.

Amour, enfant, amitié

Ou amitié, enfant, amour

Ou enfant, amour, amitié :

Quel que sera  l’ordre choisi,

Les trois finissent par arriver.

.

Différence entre amitiés, amours,

Des amis, on en a tant qu’on veut,

Des amours aussi dit-on à la pelle,

Mais l’un après l’autre, pour trier.

.

Enfants,  après trois : compliqué !

On peut en avoir à soi ou adoptés

Des demi-frères, des demi-sœurs

.

L’amour reste une valeur à part,

Et que l’on s’y attachera ou non

.

Ça ne changera rien en bourse.

.

Fragments

.

Tout comme le vin reste un breuvage à part

Par les goûts,  les imaginaires, qu’il répand,

L’amour serait comme les vins, vieillissants,

Plus on a d’exigence, plus on le choisit tard.

.

L’amour du vin entraine le vin de l’amour :

Si ce n’est l’inverse,  j’en ai connu nombre

Aimant mieux leur vin que… leur conjoint,

Au moins le vin ne les aura déçus, trompés.

.

Dans des films, séries télévisées : merveille,

La rencontre amoureuse  est accompagnée,

De verres de vin  d’une excellente bouteille,

Le vin, s’il ne crée l’amour, sert à le sceller !

.

Le vin a les mêmes qualificatifs qu’amour :

On parle de nez, de robe, de charnu, de sec,

Évoquant qu’il a de la charpente, souplesse

Cette comparaison y ajoute de la tendresse

.

L’amour comme valeur à part, c’est certain,

Il n’est pas marchandé, pas côté en bourse :

Il n’est plus de l’amour dès lors on débourse,

Bien que jour sans amour, comme sans pain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’amour serait perçu,

Comme belle valeur :

Un bonheur qui n’est

Pas coté … en Bourse

Une valeur, qui ne se

Vend, ni  ne s’achète

Mais se renouvelle et

Qui coule,  de source.

Argent, sport, culture

Art : en quoi, l’Amour

Est-il si différent, et si

Engageant, et si vivant

Qu’on ne peut se passer,

Si ce n’est  tous  les jours,

Pour son temps  sur Terre,

Bien  qu’animaux,  pourtant.

L’amour, instable, renégociable,

Nous séduit, transforme, construit

Mais,  combien de fois,  nous réduit,

À être   prisonnier, d’autres, en diable.

Argent     *    nous possède et   *   enrichit

Et, bien   *    qu’il  soit d’infinie   *   richesse,

Aide les   L    gens autant qu’il les    U  démunit,

Si gagné   ‘    est noblesse, et, si volé    N   bassesse.

Le sport    A      nourrit   et   entretient      E   son corps,

Renforce   M       sa    santé,  et,  physique       *  et mentale

Car si l’on   O       grossit,   c’est    que   l’on        V se sent mal

Renoncer   U        et,    pour    toujours,   on         A  l’édulcore

La culture  R          augmente  son  ouverture        L    d’esprit,

Et savoirs   *          somme  de connaissances       E pratiques

Si lecture    *         est non maitrisée : point        U  critique,

Pour vivre   R         en une société de  biens       R    appris.

Et en quoi   E         amour serait-il valeur       *     à part,

Un mystère  S        que chimie  n’a  pas       *    élucidé,

Phéromones T        auront pour effet       A   d’attirer,

Sans jurer    E       d’amour   fait         * de fidélité.

L’argent,     R       le  sport    ou      P  la culture,

En quoi       A       amour est      A    différent,

Il séduit     I      et   aussi    R nous réduit.

Le sport    T    conserve  T notre  corps,

Culture    *    ouvrira *  notre esprit,

Sauf si l’argent possède notre âme !

.

Forme

.

.

Dans des bouteilles hermétiques

Comme le vin, et pour le protéger,

L’amour se gardera à température

Craignant trop d’écart de chaleur.

.

486 4

.

Bouteille peu habituelle, non standard

Pour conserver des vins italiens

Bien entourée par robe de paille  tressée

Pour protéger de trop de chaleur

 .

Symbolique 

 .

Silhouette

Bouteille

Se    rappro

Cherait   d’une

Silhouette humaine,

Serait  plutôt  féminine.

Plus qu’un choix, féminité

Bouteille vient  de sa forme

Pour part, utilité autre part.

Elle est un contenant,  utilisé

Pour  conserver  un  liquide,

De l’eau ou vin qui arrivera

Petit à petit, à  maturité ;

Symbolise  le contenant

De  notre esprit, notre

Substance intérieure,

Féminine de notre

Personnalité.

signification-reves/Bouteille

.

.

Fond

.

Évocation

.

486 6

.

Symbolique de fond

 .

Si le vin a eu de tout temps

Des vertus antalgiques, euphorisantes,

Aphrodisiaques, réconfortantes,

Anxiolytiques, ou, encore, désinhibitrices,

Reste qu’il demeure, dans la mémoire

De l’humanité, l’élixir qui s’est le plus prêté,

Aux jeux de l’amour : en petite quantité,

Le vin fluidifierait la membrane des cellules,

Lors facilite les échanges et la libération

Des messagers chimiques d’amour.

 femivin.com/vin-et-amour

.

.

Fond/forme

L’amour du vin et le vin de l’amour

Riment-ils ensemble ou …  le contraire

Semblant, tous deux, libres comme l’air,

Tout comme poésie du vin et vin de poésie

Mais, on filerait  cette métaphore, en vain,

Les mettant face à face comme étant divins

Le fond de l’amour n’est pas le fond du vin

À moins de boire les deux, jusqu’à la lie,

Et de s’en dégouter à jamais, contrit.

.

Le vin, à une dose normale, réjouit

Et cela tant le corps  que l’esprit ;

Une fois  dépassée,  nous détruit,

Lors plus rien  ne nous réussit !

Le vin de l’amour ne craint pas

L’ivresse, il est une  promesse,

De jours meilleurs  alors que

L’amour du vin est chagrin

S’il remplace … l’humain !

.

Textuels et illustrations  >> 

485 – Qu’importe flacon pourvu ivresse !

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 L’ivresse peut provenir de différents flacons

Même si, l’un, plus beau, que d’autres, attire

Ou au premier regard parait plus prometteur

Il n’est pas dit  qu’un autre, ne soit meilleur.

Quelques défauts, ici, et là, ne nuisent pas,

À consommation d’un breuvage  douceur

Qui nous mène, directement, aux cieux,

Bien qu’en, premier lieu : pas joyeux !

Qu’importe, le flacon, voire sa façon,

L’essentiel sera ce qu’on en retire,

En termes de… profonds soupirs

Qui nous laisseront moribonds.

Ce flacon-ci voire ce flacon-là,

C’est lors, en le consommant,

Que viendra l’ivresse ou non

Qui me décidera à y revenir,

Sinon apparence fait mentir.

 .

Qu’importe l’ivresse

Pourvu qu’on ait le flacon !

Mais duquel est-il, ici, question :

N’importe quel avaloir  où l’on laisse

Son spleen se répandre au  plus profond,

Ou bien,  la vue d’une forme,  plus altesse,

Qui remplira nos yeux d’une forte émotion,

Car la vraie beauté est une vraie délicatesse,

Fait tourner la tête, et  le regard, tout rond,

Au point qu’on la  revoit, en princesse.

 .

Ivresse du flacon, flacon d’ivresse,

Il y en a deux, dix et cent façons

Pour sentir, en  soi, leur caresse,

Pour souscrire  à leur abandon

Lors j’ai le cœur en détresse,

Manque l’image  ou le son,

Bouteille, saute  bouchon,

Qui donne à  mon vers :

Profondeur  livresque.

 .

Qu’importe  le  flacon,

Pourvu qu’on  ait l’ivresse !

Mais de laquelle est-il question

De celle donnant  liesse, bourdon,

De celle qui se résume à paire de fesses

Car le plus souvent, ce dicton fait allusion

Au vin et à l’alcool ou au sexe, ses prouesses,

Ils sont ce qui fait de nous des dieux ou cochons

Tout en évoquant bon parfum d’une beauté, déesse,

Aux seins bien ronds, aux creux des reins, en flacons.

 .

Qu’importe le flacon, qu’importe le  breuvage, l’ivresse,

Le flacon, c’est le corps, quand  le breuvage, est l’esprit,

Lors l’ivresse, chacun le sait bien que c’est une émotion

Lors j’ai le cœur en détresse il me   manque image et son

D’une bouteille, qui me ferait l’effet d’un saute-bouchon.

.

 Ou : peu importe l’édition pourvu qu’on soit livresque !

.

Extensions

.

Qu’importe le flacon, chacun a sa façon

De trouver qu’il est beau, de se déclarer

Qu’il est bon ou génial, bien qu’abscons !

.

Cette métaphore, si appliquée à la femme,

Pèche par son côté violent d’obscurantisme

Ou méconnaissance  tant on y trouve autant

Ce qu’on y apporte que ce qu’on consomme.

.

Voilà  la vérité, tant au fond, ce n’est plus

Ce que je vois, qui compte, c’est ce que

J’entrevois, si ce n’est, y projette !

.

Peu importe… pourvu que… une formule qui va droit au but :

Qui va à l’essentiel, qu’il s’agisse de vin, de parfum ou de pute

Qu’il s’adresse aux pieds, au coccyx, au ventre ou à l’occiput,

Quelque chose apportant beaucoup de plaisir qui ne rebute

Comme ce  flacon apparaissant en face à face, entre sexes.

Le plus souvent, quand on parle d’ivresse, s’agit d’alcool,

Ou de substances, de drogues, de musiques délirantes.

.

Ah le beau flacon dit-on d’une femme désirée

Avant même de l’avoir bien consommé ;

Ah la belle ivresse, dirait-on, comblé,

Par belle illusion d’avoir été aimé.

.

Attention : il y a cruche et flacon,

Comme il y a sensation, émotion,

Corps et sexe peuvent se dire ravis

Tandis que cœur et esprit : contrits.

.

Et puis de toute façon si tous les flacons

Sont interchangeables, leur parfum, lui, non

Un flacon qui vous parait commun, voire jetable

Peut receler un parfum subtil, attachant, durable.

.

Fragments

.

Peu importe le flacon,

Il faut le dire très vite,

La forme influe le fond

Je ne dis pas contraire

En éclats  d’existences 

Et même que la forme,

Équivaut bien au fond.

.

Ivresse, parfois, livresque

Lors on en jouit ou presque,

À ce point de ne pas s’arrêter,

Avant voir suspense se dénouer

L’on est en droit de se demander

Si les supports papiers  ou écrans,

Ne change rien à l’ivresse de lecture.

.

En matière de flacon, il y a les matières,

Les corps d’abord mais aussi, vêtements,

Une robe peut être considérée comme tel,

Pour peu qu’elle embellirait toutes formes,

Flacon en forme de robe si ce n’est inverse

Moi je préférerais robe en forme de flacon

Surtout lorsque je serai en état d’ivresse !

.

Des flacons, il y en a des cents, des milles

Et des formes humaines, jeunes et jolies

Pas plus d’une centaine, une fois à nu :

Idée même anthropomorphiser flacon,

Est d’établir un espace de projections

Pour mieux favoriser  sa possession,

Créer un lien dépendance affection.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

 L’ivresse peut provenir de différents flacons

Même si, l’un, plus beau, que d’autres, attire

Ou au premier regard parait plus prometteur

Il n’est pas dit  qu’un autre, ne soit meilleur.

Quelques défauts, ici, et là, ne nuisent pas,

À consommation d’un breuvage  douceur

Qui nous mène, directement, aux cieux,

Bien qu’en, premier lieu : pas joyeux !

Qu’importe, le flacon, voire sa façon,

L’essentiel sera ce qu’on en retire,

En termes de… profonds soupirs

Qui nous laisseront moribonds.

Ce flacon-ci voire ce flacon-là,

C’est lors, en le consommant,

Que viendra l’ivresse ou non

Qui me décidera à y revenir,

Sinon apparence fait mentir.

QU’IMPORTE

Qu’importe                    l’ivresse

Pourvu qu’on             ait le flacon !

Mais duquel est-il,        ici, question :

N’importe quel avaloir     où l’on laisse

Son spleen se répandre au  plus profond,

Ou bien,  la vue d’une forme,  plus altesse,

Qui remplira nos yeux d’une forte émotion,

Car la vraie beauté est une vraie délicatesse,

Fait tourner la tête, et     le regard, tout rond,

Au point qu’on la ¤¤¤¤¤¤ revoit, en princesse.

LE FLACON

Ivresse du flacon,  ¤¤¤¤¤¤¤¤  flacon d’ivresse,

Il y en a deux, ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  dix et cent façons

Pour sentir, en  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  soi, leur caresse,

Pour souscrire  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ à leur abandon

Lors j’ai le cœur ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  en détresse,

Manque l’image  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  ou le son,

Bouteille, saute  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  bouchon,

Qui donne à  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ mon vers :

Profondeur  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  livresque.

POURVU

Qu’importe  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  le  flacon,

Pourvu qu’on  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ait l’ivresse !

Mais de laquelle ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤   est-il question

De celle donnant  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  liesse, bourdon,

De celle qui se résume ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  à paire de fesses

Car le plus souvent, ce ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤dicton fait allusion

Au vin et à l’alcool ou au ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  sexe, ses prouesses,

Ils sont ce qui fait de nous ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ des dieux ou cochons

Tout en évoquant bon parfum ¤¤¤¤¤¤¤¤ d’une beauté, déesse,

Aux seins bien ronds, aux creux ¤¤¤¤¤¤¤¤ des reins, en flacons.

L’IVRESSE !

Qu’importe le flacon, qu’importe ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ le  breuvage, l’ivresse,

Le flacon, c’est le corps, quand  le ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ breuvage, est l’esprit,

Lors l’ivresse, chacun le sait bien ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ que c’est une émotion

Lors j’ai le cœur en détresse il me   ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  manque image et son

D’une bouteille, qui me ferait l’effet ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤d’un saute-bouchon.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pour  un  flacon,

C’est un  beau flacon :

On dira presque une robe 

Quelle femme en a l’ivresse !

.

485 4

.

L’on a peine à croire qu’il s’agit

Bien d’un  flacon  de parfum :

L’ivresse arrivera à confondre

 Un flacon avec une telle robe !

 .

Symbolique    

 .

Le flacon importe

Autant qu’ivresse :

Lors chaque année,

 Pour  grandes fêtes,

Parfumeurs éditent,

 Lors en petit nombre

Flacons d’exception,

 

 Et  ils se collectionnent

Se    contemplent   comme

De      vraies    œuvres d’art !

 

C’est Lalique, dans les années 1920,

Qui a lancé la mode du «contenant».

 

Jusqu’alors, les parfums étaient vendus

«En  vrac»,  dans  des fioles  d’apothicaire.

 

On transvasait ensuite les précieux liquides

Dans des flacons plus élégants.

Modifié, source : marianne.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

485 6

.

Ivresse alcoolique ou bien amoureuse

Quand ce n’est pas les deux

Sans trop savoir lequel domine l’autre

Ou simplement le magnifie.

 .

Symbolique

.

Pourvu qu’on        ait l’ivresse !

Tour à tour crain        te et recherchée,

Symbole de célébra       tion et déchéance,

  L’ébriété  porte  bien        des    ambivalences

Si, peu de  personnes         osent la défendre

Elle accompagne pour      tant    l’humanité

Et ce, depuis ses tous        premiers   pas.

 

Synonyme de désor       dre, l’ivresse

A   aussi  fait   l’objet       de  tentatives

D’encadrement à tra      vers les âges:

Elle est  redoutée  de       puis  toujours,

Lorsque ce sont aut       res étant ivres.

letemps.ch/culture/une-hygiene

-lalcoolique-selon-charles-bukowski

 .

.

Fond/forme 

.

Si le flacon serait le corps, la forme

Et, si l’ivresse serait l’esprit, le fond,

Alors les deux seront en conjonction

Mais il existe de très beaux flacons

Dont le fond ne mérite attention,

Ne provoquant aucune passion,

Rien d’autre qu’une déception !

.

Du flacon à la robe à la femme, il y a de l’air

Les deux premiers ne sont qu’amours d’objet

Tandis que la dernière  rimerait avec sujet.

La différence est des plus extraordinaires

D’autant qu’ivresse d’une autre nature

Et ne peut  se confondre avec le fond,

Et lors le face à face, flacon ivresse

Ne sera autre qu’une métaphore

Mal choisie pour être humain.

 .

 Textuels et illustrations   >>

484 – Beauté intérieure n’est pas cliché

 Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si beauté intérieure reste cachée,

Comment faire  pour l’entrevoir,

Comment faire  pour la décrire,

Comment faire  pour la capter.

Il n’y a pas d’appareils  photos

Et pas d’instantané  de cliché

Qui puisse en rendre compte

Et qui, à chacun la raconte.

.

C’est un pur  reflet  miroir,

Seul celui qui y croit  verra

Seul celui qui voit partagera.

Pur  diamant brillant e  le noir

Beauté intérieure ne se force pas

Reste au-delà du spectre du visible,

Reste hors du domaine    du sensible

Sous votre nez, elle ne  se ver ra pas.

.

Une beauté intérieure,

N’a rien  d’instantané :

Non flashée par voyeur,

Échappe tous les clichés.

Faut-il encore la chercher

Multipliant les  rencontres,

Avant, au hasard,  de tomber,

En cœur à cœur ou tout contre.

Lors la forme occulte tout fond,

Elle trouble sa vision extérieure.

Dès lors, en explorer le tréfonds

 Ne pourra la rendre supérieure.

.

Faut-il donc se l’imaginer,

Pour croire en ses valeurs,

Faut-il encore la projeter,

Pour croire en sa blancheur.

Non : il ne s’agit que de lumière,

Que l’on ne capte qu’yeux fermés,

Qu’aucune caméra même la dernière

D’aucune façon ne peut enregistrer.

Si en pointant votre esprit ne perçoit

Pas l’invisible ou bien au-delà

De la simple beauté extérieure,

Inutile de la chercher ailleurs.

.

Elle pourrait être sous votre nez,

Lors même, parfois, vous …aveugler,

Vous avez beau regarder,  observer,

Elle n’est, pas vôtre, n’est clichée.

Pour qui ne pense avec le cœur,

Pas de chemin vers le bonheur.

.

Extensions

.

Une beauté intérieure n’a rien d’un instantané,

Elle ne surprend pas les yeux, ne crève le regard,

Elle reflète tout un monde qu’il vous  faut explorer

Pour connaitre, apprécier la valeur et son intimité.

.

Arrive qu’on la projette, de toutes pièces, nourrisse

De ses fantasmes et jusqu’à découvrir lors en place,

Qu’on aurait forcé la porte  d’une forteresse … vide

Voire un décor de façade de cinéma … sans corps.

.

Le problème est que celui ou celle qui n’en a pas,

Ne peut ni percevoir celle d’un ou d’une autre,

Ni ne peut s’enrichir, mutuellement, d’elle,

Ni ne pourra continuer à s’en satisfaire,

Lors le corps s’affaisse ou se délaisse.

.

Des gens, me paraissant moches,

Et sont mariés, ont sans doute

Vu lumière intérieure, briller.

.

Est-il nécessaire d’avoir une beauté intérieure pour en parler :

C’est à chacun d’en décider comme devant un tableau de maître

Lors certains diront qu’elle ne peut être qu’une projection de soi

D’autres que toute  beauté a des critères objectifs, donc hors soi !

Je n’ose moi-même en parler n’étant pas sûr de toujours la capter

Je la trouve plus, chez un poète, romancier, cinéaste, qu’en réalité.

Et, quand un photographe, parvient à capter la beauté d’un regard

Tout en lui préservant son mystère  …  je lui en suis reconnaissant !

Sauf si ce ne sont qu’instantanés parfois plein d’artifices du métier.

.

Ici ça se corse un peu et d’ailleurs

Quand on parle de la Corse, attention

Les susceptibilités et les nationalismes,

Referont vite fait surface lors agressions !

.

Ile de beauté, sûr, elle ne vole pas son nom,

Pour autant elle n’est pas la seule à le mériter

Si on ne la regarderait  que par son extérieur

C’est un simple rocher tout comme Madère

Si on ne la regarde que par son intérieur,

C’est une beauté un peu sauvageonne.

.

En tant que breton, je ne produirai

Aucune remarque à son endroit,

Ni envers tout être en général

Me contenterai d’affirmer

Que beauté intérieure

N’est pas cliché.

.

.

Fragments     

.

Attention à ne pas confondre,

Profondeur  pleine de mystère,

Difficile  à cerner, décoder, voir,

Et une beauté qui… s’extériorise.

.

Il en est ainsi de nombre célébrités

Sous tous les angles, photographiées

 Ne parlons pas des portraits retouchés

C’est sûr que là, beau cliché fait beauté.

.

Comme nous vivons souvent dans l’illusion,

On peut être séduit par regard manipulateur

Qui ment comme il respire, surjoue émotions

Et l’on se retrouverait dans son lit de laideurs.

.

Un ange de l’extérieur ; un démon à l’intérieur,

Bien que ce soit raccourci, parfois même cliché

La bonne façon de découvrir  beauté intérieure,

Reste encore de vivre avec elle, un temps donné..

.

Laideur intérieure signifie parfois envers décor :

On creuse, on creuse et on ne trouve rien encore,

Quant à la vraie beauté intérieure, elle ne se perd

Elle se bonifie avec le temps, l’âge, les rencontres.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Si beauté   B   intérieure reste   N  cachée,

Comment    E  faire  pour l’ent       revoir,

Comment   A   faire pour la   E  décrire,

Comment   U   faire pour la S   capter.

Y a pas       T   d’appareils  T    photos

Pas d’ins    É     tantané    *  de cliché

Qui puis    *    se rendre    P   compte

Et qui, à    I     chacun la   A  raconte.

C’est un   N     pur reflet     S    miroir,

Seul      T   celui qui y croit   *      verra

Seul    É   celui qui voit par   C   tagera.

Pur    R  diamant brillant en  L    le noir

Beau   I   té intérieure ne se for  I    ce pas

Reste  E   au-delà du spectre du  C  visible,

Reste  U  hors du domaine    du  H sensible

Sous  R  votre nez, elle ne  se ver É  ra pas.

  E                                            * …..

Une beauté intérieure,

N’a rien  d’instantané :

Non flashée par voyeur,

Echappe tous les clichés.

Faut-il encore la chercher

Multipliant les  rencontres,

Avant, au hasard,   de tomber,

En cœur à cœur ou …… tout contre.

Lors la forme occulte .………. tout fond,

Elle trouble sa vision ……..…… extérieure.

Dès lors, en explorer …….…..…….. le tréfonds

 Ne pourra la rendre …..….…..…….…. supérieure.

Faut-il donc se …….…..…….…….…….… l’imaginer,

Pour croire en …….…..…..…..……..….… ses valeurs,

Faut-il encore …….……….……….….….… la projeter,

Pour croire en ………………..……….… sa blancheur.

Non : il ne s’agit ……..……………… que de lumière,

Que l’on ne capte ………………….. qu’yeux fermés,

Qu’aucune caméra …….………  me la dernière

D’aucune façon ne …….………  peut enregistrer.

Si en pointant votre …….….. esprit ne perçoit

Pas l’invisible ou …….………..…. bien au-delà

De la simple beau ……………… extérieure,

Inutile de la chercher …….……… ailleurs.

Elle pourrait être sous …….. votre nez,

Lors même, parfois, vousaveugler,

Vous avez beau regarder,  observer,

Elle n’est, pas vôtre, n’est clichée.

Pour qui ne pense avec le cœur,

Pas de chemin vers le bonheur.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On dirait une poterie,

Avec La Corse, au centre 

Comme peint  sur l’extérieur,

Une ile de beauté, s’il en est !

.

484 4

.

La Corse bénéficie-t-elle d’une beauté

Que l’on considère intérieure ?

C’est son regard sur elle qui le détermine

Plus que sa forme extérieure.

 .

Symbolique    

 .

Légendes

   Ex-is-tent,

     Sur l’origine

     De nom donné

      À île  de  Corse.

Parmi  les  plus   tenaces,

Celle qui veut que les grecs

L’aient   appelée   « Kallistê »

Du grec  ancien : « la plus belle »

«Aucun historien n’a jusqu’à ce jour…….

Donné une étymologie satisfaisante……..

Des noms de «cynos»  et de «corse»………

Les uns  assurent Cynos, fils d’hercule,…..

Autres prétendent que nom de Cyrne…..

Voulant dire, en langue phénicienne,

Couvert de forêts, ce nom dut être

Imposé à la corse d’aujourd’hui

Par les voyageurs phéniciens

Qui furent frappés de

Richesse de ses

 Forêts.

fr.wikipedia.org/wiki/Corse

 

.

Fond

.

Évocation 

.

484 6

.

La Corse bénéficie-t-elle d’une beauté

Que l’on considère intérieure ?

C’est son regard sur elle qui le détermine

Plus que sa forme extérieure.

.

Symbolique.

 .

       La

         Corse

         Ou ile de

         Beauté ne

        Doit son nom

           Au  pur hasard.

On y découvre paysages

Splendides mêlant les mers

Et les montagnes, des plages,

Des forêts, rivières  et  maquis.

Elle  séduit  aussi  par  ses  villes

Villages typiques et traditionnels,

Patrimoine historique et  naturel,

Chemins randonnée en montagne

Ses plages, baignées par le soleil.

La corse se livre tout entière.

On la découvre fascinante

Lors elle vous charme

Beauté couleurs

Et d’atmos

Phère.

 .

.

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas de relation entre beauté/Corse

Ce n’est que juste un nom qu’on lui a attribué

Toutefois pour y être allé la visiter, j’y souscris

Elle rime avec la beauté autant que primauté !

Comparaison avec beauté intérieure d’un être

Ne tient pas, face à face : nature, personne 

Ne peut en rien s’appliquer aux vivants.

.

 Textuels et illustrations   >> 

483 – Inégaux, face à beauté, amour


Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En principe, les beaux épousent les belles,

Et réciproquement, sauf rares exceptions,

Au point on se dit beau marié à une belle

Au point que belle trouve son mari beau.

Quand on est beau, on se croit séduisant

Irrésistible, tant les canons vous portent

De succès en succès, assurance conforte

L’idée qu’un seul échec serait…fatalité.

.

Et les parents beaux, font enfants beaux,

À croire que la beauté dépend génétique,

Même si l’on voit parfois quelques ratés,

Ou deux laids, faire des enfants parfaits.

Voilà au moins qui rétablira, pour partie,

Équilibre des chances, non déterministe.

Inégaux, demeurons en beauté, en amour

Mais parfois, la laideur passerait son tour

Et l’on se prend à rêver, que, quelque part,

On a de beaux enfants parce qu’on est beau.

 .

Nos échecs amoureux nous auront plus appris

Sur nous-mêmes  et les autres, que nos succès.

Et, l’on ne saurait dire … pourquoi l’on s’aime,

Alors même que l’on sait les raisons des refus.

Quand succès entraine autre succès en chaine,

L’on se croit devenir un séducteur irrésistible.

Pour faire juste balance… ou vierge équilibre,

On aurait pu être repoussoir à s’en détourner.

À ce jeu, on devrait marier beaux aux belles,

Comme dans un conte, chanson, ritournelle.

Les beaux ne devraient avoir qu’enfant beau

Mais parfois hasard change la règle d’égaux.

.

Quand les laids se marient bonjour la chance,

S’ils ont eu bel enfant, justice leur est rendue.

Ainsi, la société se renouvelle, et se perpétue,

Tous les amours sont permis, égalité chances.

Chacun croit se voir dans un miroir… impair,

Souvent épouse autre image du père ou mère.

L’important est le présent, pourvu qu’il dure,

Quand passé est refuge et l’avenir…aventure.

.

Un passé qui colle à nos corps et nos figures,

Un avenir qui d’aventure longtemps perdure.

Un passé qui colle à notre histoire en épures.

Un avenir qui à vos jours est fin d’aventure.

Ce n’est pas que l’amour, la vie ou la beauté,

Soient autant loteries  que cadeaux  nature,

C’est que nous sommes plus que pour moitié

Autre et ce sera à nous d’en porter fardeau.

Est-il vrai que l’amour, la vie, la beauté,

Sont des loteries ou cadeaux de nature.

.

Extensions

.

Est-il vrai que l’amour, la vie, et la beauté,

Soient des loteries ou cadeaux de nature !

La beauté serait-elle un cadeau des dieux

Qui ferait des plaignants, plus qu’heureux.

.

Elle devient empoisonnée, si elle vous quitte,

D’autant qu’on sait qu’elle ne reviendra jamais.

.

La laideur ou attrait quelconque ne changera pas

Avec l’âge et on a plus de temps pour s’y habituer :

Le pire étant le beauté qui n’est faite que d’artifice,

Qui vous prend temps argent et autant de sacrifice.

.

Une âme belle en un corps beau,

Ou un cœur beau, en encore belle,

Un charme toujours à fleur de peau

L’esprit intelligent  et l’esprit rebelle,

Feront plus bel ensemble, et chapeau !

.

Certains êtres sont beaux et d’autres moins

Pour ne pas dire «laids», voire peu attirants,

Sauf selon Serge Gainsbourg, heureux de l’être

Même si Quasimodo n’épousera pas Esméralda.

.

Nous sommes inégaux,  face à une beauté canon,

Certes mais selon certaines personnes ça s’arrange

Avec un bon régime, un bon coach, bon chirurgien.

Personne  n’a rien contre  mais  ça ne suffirait pas !

.

Face à l’amour, certes la beauté jouera un grand rôle

Mais une fois les liens amoureux solidement établis

Ils deviennent aveugles et sourd un certain temps

Ou plutôt se voient, s’écoutent, en amoureux !

.

Fragments

.

Sommes inégaux face à la beauté et à l’amour,

C’est peu de le dire, on le constate chaque jour,

L’amour de la beauté pour la beauté de l’amour,

Se conjuguent, s’entretiennent, et, se répondant,

On dit que l’amour rend beau et réciproquement,

Il faudrait se le dire souvent et voire tout le temps.

.

On ne cesse de vanter les bienfaits des traitements

Des produits de beauté, dans nombre de dépliants,

Traces du cours biologique, de votre vieillissement,

N’auront plus lieu d’être avec les progrès nouveaux

Soyez, redevenez puis rester, jusqu’à mourir, beau,

Faire autrement sera manquer, passer pour un sot.

.

Oui mais voilà, beauté est perçue telle, par le regard

De l’autre selon qu’il vous connait ou pas tôt ou tard,

L’on trouverait toujours beau quelqu’un qu’on aime,

Ce n’est pas que l’amour rend beau, réciproquement

C’est que l’amour  et  la beauté  dépendent des gens,

Que certains y dépenseraient de sommes extrêmes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

.

En principe, les beaux épousent les belles,

   Et réciproquement, sauf rares exceptions,

       Au point on se dit beau marié à une belle

             Au point que belle trouve son mari beau.

                 Quand on est beau, on se croit séduisant

                      Irrésistible, tant les canons vous portent

                          De succès en succès, assurance conforte

                              L’idée qu’un seul échec serait…fatalité.

                     SOMMES

                                 Et les parents beaux, font enfants beaux,

                                A croire que la beauté dépend génétique,

                             Même si l’on voit parfois quelques ratés,

                       Ou deux laids, faire des enfants parfaits.

                   Voilà au moins qui rétablira, pour partie,

              Equilibre des chances, non déterministe.

         Inégaux, demeurons en beauté, en amour

     Mais parfois, la laideur passerait son tour

  Et l’on se prend à rêver, que, quelque part,

On a de beaux enfants parce qu’on est beau.

INÉGAUX

     Nos échecs amoureux nous auront plus appris

         Sur nous-mêmes  et les autres, que nos succès.

            Et, l’on ne saurait dire … pourquoi l’on s’aime,

                Alors même que l’on sait les raisons des refus.

                     Quand succès entraine autre succès en chaine,

                        L’on se croit devenir un séducteur irrésistible.

                          Pour faire juste balance… ou vierge équilibre,

                             On aurait pu être repoussoir à s’en détourner.

                                À ce jeu, on devrait marier beaux aux belles,

                                   Comme dans un conte, chanson, ritournelle.

                                      Les beaux ne devraient avoir qu’enfant beau

                                       Mais parfois hasard change la règle d’égaux.

        FACE À BEAUTÉ

                                      Quand les laids se marient bonjour la chance,

                                    S’ils ont eu bel enfant, justice leur est rendue.

                             Ainsi, la société se renouvelle, et se perpétue,

                        Tous les amours sont permis, égalité chances.

                 Chacun croit se voir dans un miroir… impair,

              Souvent épouse autre image du père ou mère.

           L’important est le présent, pourvu qu’il dure,

        Quand passé est refuge et l’avenir…aventure.

ET À L’AMOUR 

    Un passé qui colle à nos corps et nos figures,

   Un avenir qui d’aventure longtemps perdure.

     Un passé qui colle à notre histoire en épures.

        Un avenir qui à vos jours est fin d’aventure.

               Ce n’est pas que l’amour, la vie ou la beauté,

                   Soient autant loteries  que cadeaux  nature,

                         C’est que nous sommes plus que pour moitié

                             Autre et ce sera à nous d’en porter fardeau.

                              Est-il vrai que l’amour, la vie, la beauté,

                                Sont des loteries ou cadeaux de nature.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un dépliant artistique vantant

Les bienfaits de la beauté et amour

Lors  de  sa belle écriture,  il vante

Ses  produits  pour  rester  belle !

.

483 4

.

Que dit dépliant artistique :

Beauté et amour vont de pair :

Être beau vous rend  amoureux

Être amoureux vous rend beau.

  .

Symbolique 

 .

Facilement reconnaissable

À son aspect de feuille pliée,

Dépliant est support

De communication permettant

De se faire connaître.

 .

———————————-

 .

Son contenu résumant l’essentiel

D’’activité entreprise ou

Association devra être attrayant

Pour attirer l’attention

 .

———————————-

 .

Du lecteur : support publicitaire

Qui véhicule des messages,

Peut être utilisé  par  entreprises

Ou associations désirant

Élargir, et au mieux, sa clientèle.

le-guide-dimpression-des-depliants

.

.

Fond

.

Évocation

.

483 6

.

Il ne suffit pas d’être beau

Belle, pour être en amour :

Ne suffit pas d’être en amour

Pour être beau  … ou belle !

Symbolique 

 .

«Que c’est un

Dur   métier       que

 D’être o belle o femme»

Écrit  Baudelaire dans 

 « Les Fleurs du Mal ».

———-

Tant il semblerait,

Qu’en un couple

 .

Tel  constat  pourrait

En  effet  affecter  certaines

Relations amoureuses,

Alors que l’on parle toujours

De la tyrannie de la

Beauté et du poids des appa

Rences, on ignore

Que la beauté elle-aussi peut

 Être un handicap

En amour.

Modifié, source : loveintelligence.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Belle est un qualificatif  de nature très subjective

Lors il n’est pas lié à l’âge, appréciation culturelle

Mais il est vrai que l’amour embellit l’expression

Comme si bonheur d’aimer devenait contagieux

Qu’il soit proclamé en vers libres ou contraints

Ne change rien à la beauté mais ne  confond

Pas pour autant  ses formes avec son fond.

.

Des parents quelconques, des enfants beaux

Des enfants quelconques, des parents beaux

On a coutume d’associer au beau ce qui l’est

Comme une loi de nature, comme destinée !

Être né beau ou belle serait cadeau du ciel,

Lors provisoire, en vieillissant, se dégrade

Tandis que la laideur, c’est pour…  la vie !

.

Textuels et illustrations  >> 

 

482 – Dictat beauté pour les femmes

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Belle comme le jour

Belle comme l’amour :

Tel semble être le refrain,

De celles  qui plaisent bien.

.

La beauté … pour la publicité,

Est «parce que je le vaux bien»

Telle beauté sera marchandisée,

Pour choisir celle qui convient !

.

S’il suffirait, d’y mettre le prix,

Pour que résultat soit garanti

Cela  suffirait, en différences,

Amplifiant traits d’attirance.

.

Ne leur voilons  pas la face,

Leur beauté… aux femmes

Reste leur principal atout

Elle  peut  être  naturelle,

.

Quand, jeune  et pucelle,

Mais déjà bien apprêtée

Après que s’être mariée

L’enfant    la   déforme,

Changent ses  formes :

Si elle ne prend garde,

.

Ses kilos elle les garde

Jusqu’à  quarante ans,

Elles sont  au parterre,

Si leurs  murissements

Affirme leur caractère !

 .

Après cinquante années

Si  elles  s’entretiennent,

Ça passe  encore … sinon

Des différences  notoires,

.

Font que leur ménopause,

Survenant : leur plastique,

S’affaisse, ou, ne s’impose,

Qu’aux regards, lubriques.

.

Soins, coiffure, manucure,

Sinon, c’est la déconfiture,

Et un régime toute l’année

Sinon, c’est emmagasiné !

 .

Elle ne sera  plus regardée

Ni par plaisir  ni par désir

Lors se plaire à elle-même

Serait la dernière volonté,

Qu’elle souhaitera s’offrir.

.

Et  même si, de l’intérieur

Elle se  saura  supérieure,

De vieillir, et de s’enlaidir

Chez la femme serait pire

Que l’homme même étant

Quelque peu…bedonnant ! 

.

Extensions

.

Cela, elles le savent bien dès leur prime jeunesse

Mais elles savent très bien aussi qu’aucune femme

Ne peut remonter le temps rien qu’en se maquillant.

.

Ne leur voilons pas la face, tant la beauté, aux femmes,

Est leur destinée si elles veulent attirer le regard sur elles.

.

Elles n’ont pas  le choix, elles y sont obligées, conditionnées.

Il suffit de feuilleter un magazine consacré au monde féminin.

.

Ce qui fait la beauté n’est pas sa plastique, plaisante, attirante

Mais le regard porté sur elles, on pourra dire par les hommes,

Mais par les femmes aussi, et parfois encore bien plus cruel,

Quand elles se montrent des plus  jalouses ou dégoutées.

.

La femme que vous mettez en votre lit, ou qui vous entraine en le sien,

Est-elle bien même en tous points le lendemain matin, démaquillée ?

C’est possible après tout, l’amour est aveugle, pas certain, probable 

Sans porter de jugement quelconque, de quel droit, ni souhaitable,

Celle qu’on aime sera celle de tous les jours, non d’artifice du jour.

Arrive même parfois, dans le cas d’une beauté naturelle sans fard

Que maquillée à outrance, la change, au point de la peinturlurer

Attention que sous la pression d’un dictat, trop ajouté, surjoué

On laisserait tomber la proie pour l’ombre, par trop de clarté.

.

Selon certaines femmes, la beauté,

N’est pas une option : une injonction !

Leur corps est pour être vue, être désiré

Alors que d’autres le voudront à égalité,

Avec les hommes et les autres femmes.

.

Attention à ne pas commettre d’excès

Vous menant tout droit à des impairs.

Quand trop c’est trop : effet contraire,

Comme parfum virant et lors n’attrait

Pot de peinture loin de tableau vivant.

.

Fragments

Visage

.

Partie antérieure de la tête de l’homme.

Face, figure ou, plus couramment : tête.

Lignes du visage : trait, faciès, masque.

Couleur naturelle du visage : teint.

Plis du visage : quelques rides.

Figuré : aspect reconnaissable

Particulier de quelque chose

Caractère, forme, image.

.

Dans les relations interhumaines de proximité,

Le visage est, avec les mains, un organe majeur

De communication non verbale, qu’il exerce

Sur de multiples dimensions : mimiques

Sourires, regards, tensions, émotions.

 .

Morphopsychologie : recherche sur

les variations de la nature de chaque personne

par  analyse  des traits propres  à  son visage.

Tous les visages sont composés des mêmes

éléments, tous les hommes sont dotés,

ontologiquement, même nature ; 

tous visages sont différents.

Le visage est un dévoilement incomplet

et passager de la personne, comme dévoilement :

jamais personne n’a vu directement son propre visage,

sauf en  miroir. Le visage n’est pas pour soi : pour l’autre.

La partie la plus vivante et plus sensible  (cinq sens)

que, bon gré, mal gré, on présente aux autres.

.

Le visage est le moi intime,

Bien que partiellement dénudé,

Plus révélateur que reste du le corps.

Pour comprendre un visage,

Il faut et de la patience,

Et de la lenteur,

Et du respect,

De l’amour.

C’est avilir un visage

Que de l’analyser sans l’aimer.

Quand  son visage n’exprime plus

Aucune vie, authenticité intérieure,

Il n’est plus qu’un masque élastique !  

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Belle comme le jour

Belle comme l’amour :

Tel semble être le refrain,

De celles  qui plaisent bien.

La beauté … pour la publicité,

Est «parce que je le vaux bien»

Telle beauté sera marchandisée,

Pour choisir celle qui convient !

S’il suffirait, d’y mettre le prix,

Pour que résultat soit garanti

Cela  suffirait, en différences,

Amplifiant traits d’attirance.

LE DICTAT

Ne leur voilons  pas la face,

Leur beauté… aux femmes

Reste leur principal atout

Elle  peut  être  naturelle,

Quand, jeune  et pucelle,

Mais déjà bien apprêtée

Après que s’être mariée

L’enfant    la   déforme,

Changent ses  formes :

Si elle ne prend garde,

Ses kilos elle les garde

Jusqu’à  quarante ans,

Elles sont  au parterre,

Si leurs  murissements

Affirme leur caractère !

DE LA BEAUTÉ

Après cinquante années

Si  elles  s’entretiennent,

Ça passe  encore … sinon

Des différences  notoires,

Font que leur ménopause,

Survenant : leur plastique,

S’affaisse, ou, ne s’impose,

Qu’aux regards, lubriques.

Soins, coiffure, manucure,

Sinon, c’est la déconfiture,

Et un régime toute l’année

Sinon, c’est emmagasiné !

POUR LES FEMMES

Elle ne sera  plus regardée

Ni par plaisir  ni par désir

Lors se plaire à elle-même

Serait la dernière volonté,

Qu’elle souhaitera s’offrir.

Et  même si, de l’intérieur

Elle se  saura  supérieure,

De vieillir, et de s’enlaidir

Chez la femme serait pire

Que l’homme même étant

Quelque peu…bedonnant ! 

.

Forme

.

.

Évocation

Bâton pour marcher,

Pinceau pour peindre:

Finalement, j’aurai choisi

Un  coffret  de  maquillage.

.

482 4

.

Pinceau à fard estompeur,

Sont des pinceaux trompeurs,

Maquillage joues et paupières

Pour attirer tous les regards.

 .

Symbolique 

Un  pinceau

Latin peniculus

Ou petite queue

Est  une  variété

De brosse à poils

Souples terminée

En pointe, destiné

À enduire surfaces

D’une couche mince

Matière de peinture

Encre, vernis, fard.

Un   pinceau   sert

En   calligraphie,

En  illustration,

En décoration,

En bâtiment,

En peinture,

Artistique,

Et dessin.

 Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

482 6

.

Le coffret à maquillage

Pour joues yeux, cils, paupières

Permet d’attirer tous les regards,

Sur soi,  comme un «faux phare » !

 .

 Symbolique 

 .

Le maquillage est logiquement porteur

Du paradoxe dont le féminin est porteur :

Il sera critiqué sur toute femme ordinaire,

S’il est autre chose que … des plus discrets,

Obligatoire sur actrice, femme d’exception

Tant considéré comme malade, ou en crise

Si le fard reste absent de leur visage

Ou insuffisamment criard.

 echodecythere.com

.

Fond/forme 

.

Maquillage, comme son nom l’indique,

Consiste à embellir d’avantage par artifice

Il rime avec  poudre, crème, lotion, rimmel.

La plupart du temps, nécessite un pinceau

Et il s’applique pour la gent féminine

Si bien fond de teint rejoint forme

Comme double peau de crème

Peut-on leur en vouloir : non,

C’est leur liberté, notre attente.

.

Tout est une question d’application et de degré

Pas assez ne sert à rien, trop trompe pour rien

Dessous le maquillage, on percevra la personne

Qui en rajouterait de trop et ne devient crédible

Un maquillage, léger, donnerait plus d’éclats

À celle qui en aurait assez, naturellement :

S’agit de souligner non surligner le trait.

 .

.

Visuel

.

.

Canons de beauté

.

Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

.

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde », la société élégante, brillante.

.

La beauté ferait naître  un sentiment d’admiration,

Ou de satisfaction en opposé à mauvais, médiocre.

.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là, ma chère !

.

 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). »     Wikipédia/beau

.

BEAU, JOLI. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

.

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre …  subjectivement !

Et, ce qui n’est  ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

.

Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

.

.

à mettre dans la page et non dans cet l’article

.

Visuels scénario 

.

.

Le fait de sur-maquiller ses yeux,

ses paupières,  sourcils, et joues,

.

.

afin de leur donner plus d’éclats,

plus de présence, ou de couleurs,

.

.

peut aboutir à l’effet contraire :

perdre l’attrait beauté naturelle.

.

.

Textuel calligramme

.

  • Belle comme le jour, belle comme l’amour : tel semble être le refrain de celles qui plaisent bien ! La beauté, pour la publicité, est parce que, je le vaux bien : telle beauté est marchandisée pour choisir celle qui convient. Il suffira d’y mettre le prix et le résultat sera garanti : cela fera la belle différence, amplifiant ses traits d’attirance ! Ne leur voilons pas la face, leur beauté, aux femmes, est leur principal atout : elle peut être naturelle, quand jeune, pucelle, quand, déjà apprêtée, après s’être mariée. L’enfant la déforme, changent ses formes et, si elle n’y prend garde, ses kilos, elle les garde. Elle a moins le temps et l’envie de s’occuper d’elle, consacre son énergie à l’éducation et à l’économie de son foyer. Jusqu’à quarante ans, elles sont au parterre, si leurs murissements affirment leur caractère, elles n’ont besoin de rien faire ou presque quand leur personnalité compense leur manque de fraicheur et de jeunesse naturelle. Après cinquante années, si elles s’entretiennent, ça passe encore, sinon des différences notoires font que leur ménopause survenant, leur plastique s’affaisse, ne s’impose qu’aux regards lubriques. Il leur faudrait quantité de soins, coiffure, manucure, sinon c’est la déconfiture et le régime toute l’année, sinon c’est emmagasiné et les vacances en thalasso pour massage, soins au visage, pour continuer à plaire à l’entourage. Elle n’est plus regardée par plaisir ni par désir et se plaire, à elle-même, est la dernière beauté qu’elle peut s’offrir même si l’intérieure est bien supérieure ! Oui, pour ceux qui peuvent la détecter et l’apprécier, non, pour tous les autres. De vieillir, s’enlaidir, pour la femme, est pire que pour l’homme, même étant bedonnant.

.

.

Textuel extension

.

  • + Cela, elles le savent bien dès leur prime jeunesse mais elles savent très bien aussi qu’aucune femme ne peut remonter le temps rien qu’en se maquillant. Ne leur voilons pas la face, tant la beauté, aux femmes, est leur destinée, si elles veulent attirer le regard sur elles. Elles n’ont pas le choix, elles y sont obligées, conditionnées. Il suffit de feuilleter un magazine consacré au monde féminin. Ce qui fait la beauté n’est pas sa plastique, plaisante, attirante mais le regard porté sur elles, on pourra dire par les hommes, mais par les femmes aussi, et parfois encore bien plus cruel, quand elles sont jalouses, dégoutées.   La femme que vous mettez en votre lit, ou qui vous entraine en le sien, est-elle bien la même en tous points le lendemain matin, démaquillée ? C’est possible après tout, l’amour est aveugle : pas certain ni probable ! Sans porter de jugements quelconques, et de quel droit, ni souhaitables, celle qu’on aimera sera celle de tous les jours et non d’artifices du jour. Il arrive même parfois, dans le cas d’une beauté naturelle et sans fard, que le maquillage, à outrance, la change au point de la peinturlurer. Attention alors que sous la pression d’un dictat, on rajoute, surjoué au point de laisser tomber proie pour l’ombre, par trop de clarté.  Selon certaines femmes, la beauté, n’est pas une option : une injonction ! Leur corps est pour être vue, être désiré alors que d’autres le voudront à égalité, avec les hommes et les autres femmes. Attention à ne pas commettre d’excès  vous menant tout droit à des impairs. Quand trop c’est trop : effet contraire, comme parfum virant et lors n’attrait, pot de peinture loin de tableau vivant.

.

.

Textuels symboliques 

.

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Pinceau

  • Symbolique de forme : Un  pinceau, du Latin peniculus ou petite queue, est une variété de brosse à poils souples terminée en pointe, destinée à enduire, des surfaces,  d’une couche de mince matière de peinture, d’encre, de vernis, de fard. Un pinceau sert en calligraphie, en  illustration, en décoration, en bâtiment, en peinture artistique et en dessin.  Wikipédia

 .

Maquillage

  • Symbolique de fond : Le maquillage est logiquement lié  au paradoxe dont le féminin est porteur : il sera critiqué sur toute femme ordinaire, s’il est autre chose que … des plus discrets. Il est obligatoire sur une actrice, ou une femme d’exception, tant considéré comme malade, ou en crise si le fard reste absent de leurs visages ou insuffisamment criard. Modifié, source : echodecythere.com

 

Maquillage > 

  • Liens fond/forme : Le maquillage, comme son nom l’indique, consiste à embellir d’avantage, par un artifice. Il rime avec  poudre, crème, lotion, rimmel. La plupart du temps, il nécessite un pinceau et il s’applique pour la gent féminine. Si bien que le fond de teint rejoint la forme comme double peau de crème. Peut-on leur en vouloir : non, c’est leur liberté, c’est notre attente. Tout est une question d’application et de degré : pas assez ne sert à rien, et trop, trompera pour rien. Sous le maquillage, on perçoit la personne qui en rajouterait de trop et ne devient plus crédible. Un maquillage, léger, donnera plus d’éclats à celle qui en aurait assez, naturellement : il s’agit de souligner et non de surligner les traits.

.

.

Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

.

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde », la société élégante, brillante.

.

La beauté ferait naître  un sentiment d’admiration,

Ou de satisfaction en opposé à mauvais, médiocre.

.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là, ma chère !

.

 « Edmund Burke, dans Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau (1757), distingue le beau du sublime. Pour lui, le beau est harmonieux, attirant, le sublime disproportionné et terrible. Cette distinction sera reprise par Emmanuel Kant dans sa Critique de la faculté de juger (1790). »     Wikipédia/beau

.

BEAU, JOLI. Le joli n’est qu’un diminutif du beau ; il n’en a ni la grandeur, ni la régularité, ni la généralité, ni l’idéal. La chaîne des Pyrénées vue du haut du pic du Midi est un beau spectacle ; un joli paysage est quelque chose de bien plus restreint. Un vieillard peut avoir une belle tête, n’a jamais joli visage.

.

Hegel affirme une différence conceptuelle entre le beau de nature et le beau artistique. Pour lui, le beau artistique est « très au-dessus de la nature », parce qu’il est œuvre de l’esprit. Il a pour but « la présentation de la vérité » sous sa forme sensible et permet à l’homme d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

.

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre …  subjectivement !

Et, ce qui n’est  ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de commun.

.

Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

.

Textuels et illustrations  >> 

481 – Beauté intérieure, hors regard

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Beauté extérieure change,

Peut changer à tout instant,

Et changera au cours de sa vie,

Se transformera et puis se perdra

Mais  la beauté intérieure demeure

Fidèle,   à elle-même,  et étincelante.

.

En vieillissant, elle gagne en intensité

Lors ses couleurs, plus d’éclats, encore,

Chacun sait que, sa vue, voit l’extérieur,

Tandis que le regard reflète son intérieur

Lors, si la beauté intérieure vous échappe

C’est que vous n’avez point le beau regard,

Pour vous, elle reste cachée ou reste voilée.

.

Rien ne pourra  vous  la faire… apparaitre,

Au grand jour encore moins, grand amour,

Elle demeurera, pour vous,  et  pour

Toujours,  en pleine obscurité. 

******

******

******

Beauté ne sera pas panacée d’amour,

Beauté ne dure ni longtemps, toujours.

Beauté ne ferait pas de religion sans foi,

Laquelle si on la croit, ferait de vous roi.

Entre  la beauté, extérieure,  intérieure,

Faudra choisir … pour vous : meilleure.

.

Beauté intérieure … appelée ainsi à tort

Ne se  perçoit pas, d’emblée  au dehors

Rien  ne la laisse supposer  meilleure,

Sur  apparence physique d’un corps

Qu’il soit beau, ou laid, faible, fort.

.

Elle échappe à tous  vos regards

Tous vos gestes, et votre écoute

Qui  demeureront   extérieurs,

Trop  rapides voire trop épars

Car de la découvrir vous coûte

Des efforts cent fois supérieurs.

.

Il  est  rare,  ou fruit  du hasard,

Qu’une aura  de beauté,  envoute,

 Par ses   grands  éclairs    très forts,

Provoquant  flash     émotion  bizarre

De   voir   son   âme,   comme   dissoute,

À     l’intérieur     de    son    propre     corps.

.

Extensions

.

La beauté intérieure échappe au regard extérieur,

Elle est  comme un diamant caché, encore entouré

Par sa gangue, de terre faite, d’argile, de poussière.

.

Tapie en ombre des autres, enfermée en son monde,

Elle brille encore de cette lumière douce et profonde

Qui émane  de sa pensée, qui, par amour, vagabonde.

.

Discrétion, observation, réflexion, ses armes secrètes :

Elle dirait peu de choses  à la cantonade, mais elle voit,

Entend, sent, enregistre tout comme par septième sens.

.

Un sens proprioceptif qui nourrit, qui entretient, éclaire

L’âme  de quelqu’un, quand ils se croisent, se rencontrent

Sur même longueur d’onde, septième sens  les illuminent :

D’accord et comment peut-on être illuminé, de l’intérieur !

.

Lors on parle d’un illuminé, c’est loin d’être à son avantage

Mais si on parle de quelqu’un d’éteint, ce n’est guère mieux.

La beauté intérieure est un état permanent, un état éclatant.

.

Son regard, m’a déshabillée, transpercée : je me suis sentie nue,

Pourtant, bien que pudique, je suis : pas gênée, comme ingénue,

En un éclair  et en échange, sa beauté intérieure, j’ai entraperçu,

Et  sur le fond de sa pensée, j’ai déposé les miennes, confondues.

Il ne restait plus qu’à cueillir leurs harmoniques, faites d’échos.

.

Comment dire à quelqu’une,

Qu’elle est une belle personne ?

Qu’est-ce que cela  peut qualifier :

Qu’elle demeure, toujours, souriante,

Qu’on pourra, toujours, compter sur elle,

Que  plus on la connait  et plus  on l’apprécie,

Qu’elle est aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur.

.

Voilà qui nous octroie large panel  pour faire un choix

Tu es une «personne belle», tu es une «belle personne» 

Ne sont pas le fruit d’un simple inversion d’un mot doux :

Signifie autre chose comme homme grand, grand homme

.

Toute beauté intérieure échapperait au regard malveillant

Un artiste entrant sur scène ou un poète écrivant un texte,

Ont tous deux la même réaction : je me suis mis tout nu :

Pourtant très habillé : cherchez l’erreur sinon la saveur.

.

Fragments 

.

À quoi peut bien servir une beauté

Qui ne se voit pas, qu’il faut deviner

Au risque de se tromper, se planter,

Faut avoir scanner pour intériorité !

.

Lampe de chevet, avec son abat-jour

Constitue un symbole ou métaphore.

Normal, une lampe est luminophore

Elle met ce qui serait caché, au jour.

.

Une beauté intérieure ne se cache pas

Elle se préserve et ne se donne à voir,

Qu’à ceux, celles, en qui elle a l’espoir

De se refléter comme en beau miroir.

.

Voilà, peut-être, le pourquoi du voile

De la mariée, provoquer la révélation

Prétendant impatient qu’il la dévoile,

Bien que, de nos jours, pose question 

.

Si le regard ne suffit pas,  les paroles

Constituent un autre moyen d’entrée

Parfois, suffit simplement  d’écouter,

Et se retrouver sur longueur d’ondes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Beauté extérieure change,

Peut changer à tout instant,

Et changera au cours de sa vie,

Se transformera et puis se perdra

Mais la beauté  intérieure  demeure

Fidèle,   à elle-même,     et étincelante.

Vieillissant elle       L   gagne en intensité

Lors ses couleurs     A   plus d’éclats encore

Chacun sait que sa             vue voit l’extérieur,

Tandis que le regard     B       reflète son intérieur,

Lors, si la beauté inté      E          rieure vous échappe

C’est que vous n’avez         A            point le beau regard

Pour vous, elle reste            U               cachée, reste voilée.

Rien ne pourra  vous              T                la faire… apparaitre,

Au grand jour, encore              É                  moins, grand amour,

Elle demeurera, pour vous,  et  pour toujours,  en pleine obscurité. 

******

******

******

Beauté ne sera pas panacée d’amour,

Beauté ne dure, ni longtemps, toujours.

Beauté   ne ferait pas de religion   sans foi,

Laquelle  *   si on la croit, ferait  É  de vous roi.

Entre  la   I    beauté, extérieure    C    intérieure,

Faudra    N     choisir… pour vous     H     meilleure.

Beauté    T       intérieure … appelée   A   ainsi à tort

Ne se      É      perçoit pas, d’emblée    P     au dehors

Rien       R       ne la laisse supposer    P      meilleure,

Sur        I       apparence physique    E      d’un corps

Qu’il      E       soit beau, ou laid,     *       faible, fort.

Elle       U       échappe à tous      R      vos regards

Tous     R       vos gestes, et      E    votre écoute

Qui      E      demeureront    G      extérieurs

Trop      *   rapides voire    A       trop épars

Car de   *  la découvrir  R     vous coûte

Effort  *   cent fois   D  supérieurs.

.

Il est  rare, ou fruit du hasard,

Qu’une aura de beauté,  envoute,

 Par ses   grands  éclairs    très forts,

Provoquant  flash     émotion  bizarre

De   voir   son   âme,   comme   dissoute,

À     l’intérieur     de    son    propre     corps.

.

Forme

.

.

 Évocation

.

Un vase avec un col,

Surmonté  d’abat-jour

Une  lampe de chevet, 

Une beauté  intérieure.

.

481 4

.

Une lampe de chevet très stylée avec un vase

Et qu’on a plaisir à voir

Une fois allumé, le regard devient plus éclairé

Et l’on admirera sa beauté.

On ne peut dire que lampe reflète beauté intérieure

À la rigueur un miroir, or personne en peut apprécier

Son intérieur, que les autres par rapprochement intime.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile  ou  bien à pétrole,

Représentera    toujours      une

Lumière    intérieure,    une    énergie,

Capacités, des talents que nous maîtrisons.

Tant   c’est l’homme  qui  maîtrise   la  lumière

Avec  un  certain  pouvoir

D’allumer  et  d’éteindre.

Lumière  est  le symbole

De toute connaissance

On apprend au  jour

À bien se connaître,

On évolue grâce à ces

Informations et ce savoir.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

  481 6

.

Beauté intérieure ressemble

 À lumière  tamisée  en  abat-jour,

Elle reste  éclairante pour  ceux qui

La perçoivent, éteinte pour d’autres.

 .

Symbolique 

 .

On a en notre entourage,

Personnes ne répondant pas  

Aux standards  de la beauté

Établis   par  une  société,

Pour  autant, nous  les

Considérons  comme 

Belles personnes !

 

Au-delà de leur propre apparence physique,

De leur coiffure,  leur look, leur habillement,

Nous les apprécions  pour ce qu’elles … sont.

 

L’apparence  physique  ne nous  dit pas  tout

De nos valeurs  ou état d’esprit et caractère,

C’est mystère qui nous sommes vraiment.

Nous devons aller à la rencontre d’autre

Découvrir richesse beauté intérieure.

 .

.

Fond/forme 

 .

Comment voir quelque chose de précieux, unique,

En quelqu’un, là où nombre d’autres ne verra rien

Beauté intérieure ne se voit pas de l’extérieur :

Peut-être est-ce une question de longueur d’ondes

Ou de conjonction entre deux êtres d’âmes pures.

.

On pourra se représenter une beauté intérieure

Comme une lumière pas forcément d’abat-jour

Mais comme venant du regard pour celui qui

Saura la capter, la décoder, et  l’apprécier,

.

Elle est contrainte en rime pour certains

Et libre pour d’autres, en tous les cas,

Elle s’adresse à quelqu’un de choisi

Il n’y a donc de confusion possible

Si vous la percevez : réceptif !

.

 Textuels et illustrations  >> 

480 – Beauté intérieure, hors sexe

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Beauté intérieure

N’est   pas   leurre,

Elle ne  vieillit  pas,

Au fil …  des heures,

Au  contraire  …  elle

S’enrichit des lueurs

Que  lui   apporterait

Expérience et valeur.

 .

Ta beauté si n’est pas

Indifférente  au  sexe,

Elle   ne   dépend   pas

De lui  …  pour autant.

Ta  beauté   intérieure,

Demeure    complexe :

Elle ne  se verra  qu’en

Reflet correspondant.

 .

Ta beauté,  ton bonheur

Sont attendus, par dehors,

Apparence n’est plus que leurre,

Seul comptera ce merveilleux trésor

Qu’on a trouvé caché en lui, en elle,

Vogue la vie en joie, temps éternel.

 .

Ta beauté intérieure

N’a pas du Sud ni du Nord,

Elle n’est pas lieu, ni météore,

Elle est partout et elle est ailleurs,

Est présence d’enveloppe de corps

Dont aura lui donne couleur d’or.

 .

Ta beauté … intérieure

Est perméable à l’extérieur,

Indépendamment, jour, heure.

Elle vient d’une âme, d’un cœur

Il faut soi-même en avoir et fort

Pour voir transparence d’amor.

 .

Ta beauté est double-vue perçante

Qui fera de toi, plus belle des amantes,

Si ce n’est  amant : l’âme  n’a pas de sexe.

Ta beauté extérieure en a, donne complexe,

Tant demeure, inatteignable, impénétrable

Nonobstant soin on est, en elle, capable.

.

Ta beauté intérieure n’est pas géolocalisée,

La tienne  n’est pas : du nord, sud, est, ouest :

Elle est universelle, elle est même intemporelle,

Comme  un  reflet d’humaine, en beauté divine !

Elle vient, de l’âme,  vient de l’esprit,  du cœur,

Qui respire, transpire d’authentique bonheur

D’exister  au  monde, cachée,  mystérieuse,

Excepté qui la perçoit comme délicieuse.

.

Extensions

.

La beauté intérieure n’a pas de commune mesure

Avec la beauté extérieure sauf analogie de pensée

Ce n’est pas un visage, ce n’est pas un paysage.

.

C’est un état de conscience qui transparait

Au dehors comme une lumière tamisée

Qui n’a d’ombre portée : clair-obscur,

Dont certains ne voient que le côté clair.

.

D’autres que le côté obscur, on ne peut voir

La beauté intérieure de quelqu’un, si tant est

Qu’il en dispose, à travers filtre de son regard.

Une simple projection, illusion, direz-vous.

.

Non, sa lumière de vient pas de vous,

Vient de lui,  est indépendant de

Toute fausse  interprétation,

Lui appartient en propre.

.

Qu’est-ce qu’une âme et déjà en a-t-on une, blanche, noire, grise

Bonjour les inventions, illusions, et, après sa mort, les surprises.

Qu’est-ce qu’une beauté intérieure quand l’extérieur ne l’est pas

Quasimodo en avait-il une qu’Esméralda ne reconnaissait pas !

Elle est, et c’est certain, impossible, à cerner, à photographier,

Mais elle peut  transparaître dans le regard, sourire, attitude,

Faut-il encore être attentif pour parvenir à bien la discerner.

.

Comment pourra-on percevoir la beauté

Intérieure de quelqu’un ou de quelqu’une :

Elle demeurera cachée, secrète, par définition,

Laisse apparaitre peu d’elle, en toutes situations.

.

Chacun a son antenne, représentation, interprétation,

Freud dirait que tout cela n’est autre que projections

De soi, mais est-ce certain quand une foule le voit,

Ne disait-on pas déjà cela de Maryline Monroe !

.

On dit, au cinéma, qu’un acteur, une actrice,

Occupe tout l’écran, et voire  le transperce :

Il faudra voir «La rose pourpre du Caire»

Qui ira plus loin … jusqu’à l’enlèvement.

.

Vrai qu’on peut pousser le bouchon,

À ce point aussi loin, jusqu’au rapt,

Frappé par une âme toute en beauté

Rien ne peut, lors, vous en empêcher.

.

Fragments

Beauté

.

Agréable à voir ou à entendre.

Qui fait éprouver une émotion esthétique

Qui plaît beaucoup à l’œil en étant opposé à laid.

Dont physique, visage, répond aux canons de beauté.

On le qualifie de : joli, magnifique, superbe,  admirable,

Quand ce n’est charmant, gracieux, éclatant, harmonieux

Quand il s’agit de vêtement on dit : bien habillé, apprêté.

Il, elle, est parvenu à se faire beau, belle, chic, élégante.

Dans le « beau monde », la société élégante, brillante.

La beauté ferait naître  un sentiment d’admiration,

Ou de satisfaction en opposé à mauvais, médiocre.

Quel joli grain de beauté, vous avez, là,  ma chère !

.

Joli n’est qu’un diminutif du beau ;

il n’en a ni la  grandeur, ni la régularité,

ni la généralité, ni  l’idéal.

La chaîne des Pyrénées vue du haut du

pic du Midi est un beau spectacle ; un joli

paysage est quelque chose plus  restreint.

Un vieillard peut avoir une belle tête,

même sil n’a pas un si joli visage.

Hegel affirme une différence  conceptuelle

entre le beau de nature et le beau artistique.

Ce dernier est « très au-dessus de la nature »,

 est  l’œuvre exclusivement , de l’esprit humain.

Il a pour but « La présentation  de la vérité »

sous sa forme sensible et permet à l’homme

d’accéder à la conscience de soi.

.

Pour Platon, c’est par l’amour que l’on désire

Et découvre des choses de plus en plus belles

Beauté est à la fois un concept et une réalité

Qui dépend de celui qui regarde, qui écoute

Autant que de la chose regardée, entendue.

Mais dans la beauté il y a une dimension

Supérieure, sublime, parfois intérieure,

Qui en étant cachée demeure invisible

Aux yeux qui ne pénètrent l’intime !

Le beau, pour l’un, peut être laid

Pour l’autre … subjectivement !

Et, ce qui n’est ni l’un ni l’autre,

Est souvent qualifié de « commun ».

Ce que j’en dis vous parait-il commun ?

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Beauté intérieure

N’est   pas   leurre,

Elle ne  vieillit  pas,

Au fil …  des heures,

Au  contraire  …  elle

S’enrichit des lueurs

Que  lui   apporterait

Expérience et valeur.

BEAUTÉ

Ta beauté si n’est pas

Indifférente  au  sexe,

Elle   ne   dépend   pas

De lui  …  pour autant.

Ta  beauté   intérieure,

Demeure    complexe :

Elle ne  se verra  qu’en

Reflet correspondant.

INTÉRIEURE

Ta beauté,  ton bonheur

Sont attendus, par dehors,

Apparence n’est plus que leurre,

Seul comptera ce merveilleux trésor

Qu’on a trouvé caché en lui, en elle,

Vogue la vie en joie, temps éternel.

QUEL QUE

Ta beauté intérieure

N’a pas du Sud ni du Nord,

Elle n’est pas lieu, ni météore,

Elle est partout et elle est ailleurs,

Est présence d’enveloppe de corps

Dont aura lui donne couleur d’or.

SOIT LE SEXE

Ta beauté … intérieure

Est perméable à l’extérieur,

Indépendamment, jour, heure.

Elle vient d’une âme, d’un cœur

Il faut soi-même en avoir et fort

Pour voir transparence d’amor.

 .

Ta beauté est double-vue perçante

Qui fera de toi, plus belle des amantes,

Si ce n’est  amant : l’âme  n’a pas de sexe.

Ta beauté extérieure en a, donne complexe,

Tant demeure, inatteignable, impénétrable

Nonobstant soin on est, en elle, capable.

.

Ta beauté intérieure n’est pas géolocalisée,

La tienne  n’est pas : du nord, sud, est, ouest :

Elle est universelle, elle est même intemporelle,

Comme  un  reflet d’humaine, en beauté divine !

Elle vient, de l’âme,  vient de l’esprit,  du cœur,

Qui respire, transpire d’authentique bonheur

D’exister  au  monde, cachée,  mystérieuse,

Excepté qui la perçoit comme délicieuse.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Amoncellement de cailloux

 Allant du plus gros au plus petit

Gardant équilibre grâce à son âme

Qui former comme un repère fragile.

.

480 4

.

Les soutiens les plus gros

Et les plus solides, facilitent

Et la grandeur de son esprit

Et la hauteur de son âme !

Ce qui caractériserait le plus l’âme est son élévation

Tout comme pierres empilées et gardant l’équilibre

Bien qu’il s’agirait plutôt de condition humaine.

.

 .

 Symbolique

 .

Mot

Âme

Évoque

Pou-voir

 In-vi-si-ble,

Être distinct,

Partie d’un  vivant,

Vrai  principe de  vie,

Organisation,   action :

Sauf fugaces apparitions,

Reste toujours invisible

Ne se manifeste en actes.

Par un pouvoir mystérieux

Elle suggère une réelle force

Supranaturelle, un esprit,

Centre énergétique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

480 6

.

Au milieu de multiples couches concentriques

Un seul et précieux repère

Qui représente et qui symbolise sa propre âme

Qu’on préserve, sanctuaire.

 .

Symbolique 

  .

À quoi

Correspondent

Les tas de pierres

Sur tous  sentiers ?

 .

Ce sont  des repères

Laissés par précédents

Randonneurs,    permet 

De  baliser  le  chemin ou

Matérialiser   un    pic,   et

Ainsi permettre  d’identifier

Plus clairement le bon chemin.

 .

Ils  prennent  la  forme  d’un  tas

Monticule de pierres, en pyramide,

Et sont le plus souvent situés à des endroits

Où il est difficile d’entretenir un sentier délimité

Ou un balisage  à l’aide des couleurs de peintures.

.

.

Fond/forme 

 .

L’âme est un principe, concept qu’on ne peut figurer

Sans substrat physique, l’on ne  peut que l’imaginer

Bien qu’il rime parfaitement avec amour toujours

Aucune forme ne  peut se confonde avec le fond,

Même sous forme d’ange ou de flamme, esprit.

.

Beauté intérieure se rapproche de l’âme pure

Qui ne se laissera approcher que par un regard

Qui l’est tout autant, ou tend à l’être, en amour !

.

Elle relie intérieur, extérieur en laissant poindre

Des signes de sa présence et de son aura divine

Dès lors qu’elle relie corps et esprit aux cieux

Tout cela demeure, en nous, mystérieux !

 .

.Textuels et illustrations >> 

479 – Ton visage reflète ta beauté

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un visage reflète une image,

Une image reflète une beauté

Qu’on ne cesse  de percevoir :

En pleine lumière  ou en noir.

Lors, j’ai cru aimé  ton visage,

Je n’aurai étreint que l’image

 Que  je me suis forgé, de toi,

Lors, l’ayant  vue,  de  dos.

Voyant  ton vrai visage,

J’ai continué à t’aimer,

Tant reflet de ta beauté,

Y était, déjà … imprimé.

Demain, je  me réveillerai,

Et,  mes yeux  se décilleront,

En découvrant la  belle illusion,

Qu’aura provoquée ton apparition.

J’avais cru t’aimer, ta beauté factice,

A dévoilé son mystère plein d’artifices.

Image … reflet … mystère,

Ces trois, vite, m’exaspère,

Lors pensant que sur Terre,

L’autre vous attend, préfère.

Surtout ne vous retournez pas,

Avancez droit  et d’un bon pas,

Le cortège de ses fantômes, las,

Vous étouffera dans leurs bras.

Lors j’ai cru aimé ton visage,

Je n’ai étreint que ton image,

Que je me serais forgé  de  toi,

Et ce n’est que ma faute à moi.

Demain je  me  réveillerai, décillé,

Je te verrai quelconque  et moi laid,

Mais, si je le suis c’est que tu l’étais,

 Car c’était ton mystère  que j’aimais.

Ton visage et ton image et ta beauté,

M’auront, durant un temps subjugué,

Il me reste à faire ce constat de réalité,

Qu’en dépit, de cela, continue à t’aimer,

Lorsqu’en   cherchant       l’amour, j’erre,

Tu as été,  pour moi,    un   bref  passage.

Je   te    vois     quelconque,   et   toi,  laid,

Je crois que c’est ton mystère que j’aimais.

.

Extensions

.

Un visage reflète quantité de choses

Pour qui sait très bien lire sur ses traits

La nervosité ou la tranquillité ou l’angoisse

Sérénité, joie intérieur, mélancolie morose.

L’amour s’y lit et bonheur d’être amoureux,

Tout autant, la frustration de s’être trompé,

D’avoir été délaissé, de même que mal jugé.

Le visage est ce livre ouvert, où la vie écrira

Thèmes de prédilections, voire de passions !

Visage amoureux  est marqué  par des yeux

Qui sourient à la vie même à tout le monde.

«J’ai cru entrevoir  de l’amour … pour moi

Sur un visage : ce n’était qu’un masque.»

«J’ai  cru  reconnaitre, mais, de dos, la tête

Quelqu’un que j’aime, c’était son clone !»

Autant de confusions d’états et d’erreurs,

Appréciations, autant de beautés  plates,

Qui n’ont pas d’âme pour moi mais dont

L’ombre continue à me hanter la nuit

Tant le désir est fort de te chercher

De te rencontrer, de nous aimer.

.

Reflet évoque miroir

Miroir évoque reflet,

Une  image, virtuelle,

Réelle de lui, ou d’elle,

En lumière, ou en noir :

Visage mal fait, parfait :

On se reconnait, s’accepte

Ou, au contraire, se rejette

Et si l’on s’aime bien ou pas,

Ouvert ou fermé, l’on en sera.

.

Le visage d’un homme est carré,

S’il n’est pas rectangle ou losange

Celui d’une femme est  rond, ovale,

Quand  il n’est pas  disharmonieux !

Entre le visage d’un bébé, d’un enfant,

D’un jeune, d’un adulte ou d’un retraité,

Il y aura des marquages bien apparents,

Pourtant chacun garde traces de beauté.

.

On parle parfois de beauté plate voire vide

Tout juste bonne pour illustrer  magazines,

Mais aussi de beauté rayonnante ou typée,

Où son intérieur concorde à son extérieur.

Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût, beauté,

Est un canon soumis aux aléas du temps

Et la technologie si ce n’est photogénie

Qui est comme charme insaisissable.

.

Fragments 

.

Deux différences essentielles en un visage :

Il demeure fidèle à lui-même en vieillissant,

Il se distingue  plus ou moins  de tout autre,

Sauf sosie, jumeau ou chirurgie esthétique !

.

Celui de femmes est plus ovale ou plus rond,

Celui d’hommes plus rectangulaire ou carré,

Mais ce ne serait là que de faux stéréotypes,

Il existe femmes ayant des traits masculins.

.

Et réciproquement posant sur le genre doute

N’entrons dans ce débat au multiples visages

Ton visage à toi est bien ovale, fort bien sage,

Ne manque pas de charme, ni de grâce toute.

.

Il y a de nombreux vases en forme de visages

Longiligne, ovaline,  ou aux courbes  graciles,

Et de plus un symbole féminin par excellence

En plus ou déjà par sa fonction de réceptacle.

.

Certains lisent sur un visage, comme en livres,

Ils voient des traits marquants, autres subtils,

Il est vrai que dans le tien, il y a bien de quoi :

Tout le contraire d’un visage fermé, très étroit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Un visage       ^        reflète      ^        une image,

Une image     T      reflète      E     une beauté,

Qu’on ne       O     cesse de    G     percevoir :

En pleine    N    lumière    A   ou en noir.

Lors, j’ai    ^   cru aimé  S    ton visage

Je n’aurai  V  étreint  I que l’image

 Que je me ^ suis ^  forgé de toi,

Lors, l’ayant  vue,  de  dos.

Voyant  ton vrai visage,

J’ai continué à t’aimer,

Tant reflet de ta beauté,

Y était, déjà … imprimé.

Demain,  je  me  réveillerai,

Et,  mes yeux    se    décilleront,

En découvrant la            belle illusion,

Qu’aura provoquée              ton apparition.

J’avais cru t’aimer,                   ta beauté, factice,

A dévoilé son mystère ^^^^R^^^^^ plein d’artifices.

Image, reflet ^^^^^^^^^^^^E^^^^^^^^^^^^mystère,

Ces trois, vite  ^^^^^^^^^^^^F^^^^^^^^^^^^ exaspère

Lors pensant que ^^^^^^^^^^L^^^^^^^^^^^^sur Terre

L’autre vous attend  ^^^^^^^^È ^^^^^^^^^^^^^préfère.

Surtout ne vous ^^^^^^^^^^^T^^^^^^^  retournez pas,

Avancez droit   ^^^^^^^^^^^^E^^^^^^^  d’un bon pas,

Le cortège de ses  ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ fantômes las

Vous étouffera dans   ^^^^^^^^I^^^^^^^^  leurs bras.

Lors j’ai cru aimé ton    ^^^^^^M^^^^^^^^^^ visage

Je n’ai étreint que ton    ^^^^^^A^^^^^^^^^^image

Que je me serais forgé   ^^^^^^G^^^^^^^^^ de  toi

Et ce n’est que ma faute ^^^^^E^^^^^^^^   à moi.

Demain ^^^^^^^^^^^^ je  me  réveillerai, décillé,

Je te verrai ^^^^B^^^^ quelconque  et moi laid,

Mais, si je le suis^^^E^^^^^ c’est que tu l’étais,

 Car c’était ton mystère^^^A^^^^^que j’aimais.

Ton visage et ton image et  ^^U^^^ ta beauté,

M’auront, durant un temps ^^T^^ subjugué

Il me reste à faire ce constat^ É ^de réalité

Qu’en dépit, de cela, je continue à t’aimer,

Lorsqu’en   cherchant       l’amour, j’erre,

Tu as été, pour moi,    un   bref  passage.

Je   te    vois     quelconque,   et   toi, laid,

Je crois que c’est ton mystère que j’aimais.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, tout naturellement

J’y vois aussi un visage féminin.

Surmonté d’une chevelure en palmier

Reflétant l’intérieur d’une belle pensée !

.

.

Évocation

.

Un beau vase, des plus stylés,

Du moins selon les apparences :

Tant sa beauté serait en équilibre,

Harmonie, entre toutes les parties !

Visage féminin est, le plus souvent, oval,

Chevelure plus ou moins droite, abondante,

Un vase à col ouvert accorde un peu les deux.

.

Symbolique 

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoque  celui de l’utérus

Féminin contenant les fluides vitaux

En l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît parfois comme emblème de

Vie éternelle. Celui de la coupe calice,

Est lié à deux connotations opposées

Positive, elle est signe d’un destin

Favorable dont elle préfigure

Les agapes, et  donc la

Joie et le plaisir.

Négative, celui

De la peine, mort.

heraldie.blogspot.com

/2014/08/le-vase

.

 .

Fond

.

Évocation

.

 

.

Un visage des plus féminins,

Du moins selon les apparences :

Tant sa beauté serait en équilibre,

Harmonie, entre toutes les parties !

 .

Symbolique 

 .

Le visage reste

Dévoilement incomplet

Passager                personne,

Comme    o      o  dévoilement

Personne                      n’aurait  vu

Directement     son     vrai visage,

Sauf en mi       roir      : le visage

 N’est pas  ———    pour soi,

Est pour autre,  moi intime

Dénudé, plus

Révélateur que

Reste de son  corps.

 .

Pour le comprendre il faut de la patience,

De la lenteur, du respect, et, de l’amour.

C’est avilir le visage que de l’analyser

Sans l’aimer lors visage n’exprime

Plus aucune vie …… intérieure,

C’est un masque élastique.

.

 . 

Fond/forme 

.

Visage ovale correspond à celui d’une femme

À la chevelure qui l’entoure ou le surplombe.

La forme ovale rime avec beauté, féminité

L’interprétation est ici très contrainte

Tant que le fond épouse la forme

Traits viennent s’y conformer

Élimant toute confusion

Voire transgression

Ou ambiguïté !

 .

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