478 – Argent, sexe et beauté : dieux

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Si la mer, le sexe et le soleil

Sont les dieux  du bien-être,

L’argent, le sexe et la beauté,

Sont les dieux de la séduction.

.

Si  vous les avez, tous les trois,

Les dieux  seront de votre côté,

Si  vous n’avez  aucun des trois,

Les dieux  vous ont abandonné.

.

Beauté, intérieure, bien cachée,

Démon intérieur … bien malin,

Dieu intérieur … bien humain,

Ne vous serviront tous, à rien.

.

L’argent, le sexe, et la beauté,

Peuvent aussi  se monnayer :

Si femme a déjà tout donné

Il ne lui reste que vacuité !

.

Argent et sexe et beauté,

Sont trois dieux à célébrer,

Sont trois vœux à … sacrifier,

Sur l’autel de nos amours ratés

.

Ce  n’est pas  qu’il faille  renoncer,

Aux trois … pour cesser … d’exister,

Mais, avec tels prédateurs, acharnés,

Je n’atteindrai jamais, beauté sacrée.

.

Elle demeure,  à l’intérieur, invisible :

Dédiée à, un seul être,  inaccessible :

Et fait en sorte,  vues d’apparences,

Qu’elle soit prise pour indécence.

.

Vivre en l’instant pour profiter

De l’autre, ou de son image :

Voilà le plus grand mirage,

Que désir plaise à inventer.

.

Quand femme, déshabillée,

Quand femme a tout donné,

Que lui reste-t-il à monnayer,

Hors argent, sexe, ou, beauté !

.

Vivre en l’instant, le moment présent,

Sans se projeter, sans histoire commune passée,

Sans fils parfois ténus à relier est toujours possible,

Parfois même, souhaitable, pour se vider, ou se remplir

La tête d’illusions, mais au long terme, cela ne construit rien.

.

Extensions 

.

Dire qu’amour ne prend pas en compte

Argent, sexe et beauté, serait une erreur,

Une contrevérité, et s’ils sont nécessaires,

Ils ne s’avèreront pas suffisants pour tisser

Liens solides, construire une relation stable.

.

Je ne suis pas riche,  je ne suis pas séduisant,

Je ne suis pas beau : une fois ce constat établi,

Renforcé par entourage que reste-t-il à l’homme

Ou à la femme à espérer, sinon trouver quelqu’un,

Quelqu’une, de même condition, or « La plus belle

Femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a»

.

L’expression n’est pas de moi, mais, elle illustrera

Le fait que, même en possédant tous les atouts,

Le manque peut subsister  ou  réapparaitre,

Tant l’être humain a besoin de renouveler

Et de diversité, ne peut se satisfaire,

Ni de ce qu’il a ni, de ce qu’il est !

.

Il en faut des stimuli, et des émotions, pour déclencher l’amour

Et dans ce lot, argent, sexe et beauté feront un ménage à trois,

Pour rapprocher les corps, les cœurs : c’est ainsi, c’est une loi !

L’argent seul, ne suffit pas ; le sexe seul, non plus ne suffit pas :

La beauté de l’amour est toute entière dans l’amour de la beauté

Que dire de plus quand on aura tellement sublimé l’amour entier,

Qu’il s’imposera, à vous, tout comme un dieu, comme une divinité.

.

On peut sembler tout avoir en sa vie

Et pour autant, un beau jour, tout rater,

Une dépression peut, brutalement, enlever,

Le masque que vous portez pour plaire autres

Alors qu’en vous-même ne cherchez qu’être aimé

Par un seul être à même de vous satisfaire, combler

.

Le cas de Maryline Monroe est emblématique à ce sujet

Si elle est loin d’être la seule, elle demeure la plus célèbre

Il en est de même pour hommes, riches, beaux et célèbres

Devenus des références, des idoles, voire presque des dieux

Et tombés de leur hauteur dans un enfer de haines ou rejets

Au point de vouloir finir avec la vie, n’étant qu’une illusion.

.

Fragments

.

Des dieux sont souvent représentés statufiés,

C’est peut-être une façon de les sentir vivants,

Chacun sait qu’ils n’existent qu’en virtualités,

Amoureux, en éternité, ont même traitement.

.

Aujourd’hui on aura choisi trois dieux d’adorer

Qui ne se disputent guère : en complémentarité

Il s’agirait de l’argent et du sexe et de la beauté,

S’ils ne seront pas les seuls, ils sont haut placés.

.

L’argent vient en premier, avec lui, tout s’achète

Avec lui on peut voir sa vie  comme éternelle fête

On passerait  es trois quarts de sa vie à le gagner

Et le quart, et  au mieux, à trouver à le dépenser.

.

Le sexe, sous toutes ses formes et toutes coutures

Que l’on consomme comme mets, de la confiture

Vient en second quand on performe et à l’extrême

Cerise sur gâteau si ce n’est pas gâteau lui-même.

.

La beauté, quoiqu’on en dise viendrait en dernier

Et pour la bonne raison que l’on peut s’en passer,

Sauf que la nature et la beauté féminine, attirent

Les artistes et esthètes de plus en plus nombreux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Si la mer, le sexe et le soleil

Sont les dieux  du bien-être,

L’argent, le sexe et la beauté,

Sont les dieux de la séduction

Si  vous les avez, tous les trois,

Les dieux  seront de votre côté,

Si  vous n’avez  aucun des trois,

Les dieux  vous ont abandonné.

Beauté, intérieure, bien cachée,

Démon intérieur … bien malin,

Dieu intérieur … bien humain,

Ne vous serviront tous, à rien.

L’argent, le sexe, et la beauté,

Peuvent aussi  se monnayer :

Si femme a déjà tout donné

Il ne lui reste que vacuité !

.

ARGENT, SEXE

.

Argent et sexe et beauté,

Sont trois dieux à célébrer,

Sont trois vœux à … sacrifier,

Sur l’autel de nos amours ratés

.

ET BEAUTÉ

.

Ce  n’est pas  qu’il faille  renoncer,

Aux trois … pour cesser … d’exister,

Mais, avec tels prédateurs, acharnés,

Je n’atteindrai jamais, beauté sacrée.

Elle demeure,  à l’intérieur, invisible :

Dédiée à, un seul être,  inaccessible :

Et fait en sorte,  vues d’apparences,

Qu’elle soit prise pour indécence.

Vivre en l’instant pour profiter

De l’autre, ou de son image :

Voilà le plus grand mirage,

Que désir plaise à inventer.

Quand femme, déshabillée,

Quand femme a tout donné,

Que lui reste-t-il à monnayer,

Hors argent, sexe, ou, beauté !

.

SONT DES DIEUX

 .

Vivre en l’instant, le moment présent,

Sans se projeter, sans histoire commune passée,

Sans fils parfois ténus à relier est toujours possible,

Parfois même, souhaitable, pour se vider, ou se remplir

La tête d’illusions, mais au long terme, cela ne construit rien.

.

Forme

.

.

Évocation

.

J’entrevois formes possibles

D’une colonne type statuaire,

À deux statuettes blanches,

Ou deux statues d’amoureux.

.

478 4

.

Deux statuettes antiques

Colonne voire élément enchâssé

Homme, femme, couleur blanche

Étant, peut-être, des divinités ?

  .

Symbolique 

 .

Une  jeune 

 Américaine,

Université d’Iowa,

Professeur Sarah Bond

A essayé  de démontrer

Dans  un  article  paru

Sur Hyperallergic,

Que le

 «Marbre blanc» des

Statues antiques favorise,

À tort, exaltation homme blanc,

Et suprémacisme du mâle blanc :

En s’appuyant sur ses recherches,

Elle dresse  un réquisitoire  contre

La prédominance  de la statuaire

Gréco-romaine en marbre blanc

De nombre musées mondiaux.

medias-presse.info/les-statues-antiques-

symbole-de-discrimination/77592/

.

.

Fond

.

Évocation 

.

478 6

.

Les amoureux sont, parfois, représentés

Sous la forme de deux statues,

Ou de statuettes, lors autant d’objets

 Fétiches qu’on se met à adorer.

 .

Symbolique 

 .

Une statue

Est un ouvrage

En trois dimensions

Représentant

 Un personnage ou un animal,

Réalisé en matériau pierre, bois,

Plâtre, terre, métal, plastique,

On  parlera de  statues  pour

Des œuvres  taille moyenne

Égale  ou  supérieure à la

Moitié de taille naturelle,

Pour une sculpture  d’un

 Être humain, à grande.

(La statue de la Liberté

Est de 92 m de haut) ;

Une œuvre plus petite

Est appelée statuette.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

La statue ne figure en rien ni argent ni sexe

Mais  elle peut représenter formes de beauté,

Face à face avec elle, est empreint projection,

Qui pourrait servir de support à l’adoration !

.

Ces deux termes riment ensemble en religions

Néanmoins elles entretiennent une confusion

Entre une belle représentation et sa réalité.

Les dieux n’existant pas, comment les voir

Argent, sexe existent, excitent en miroir.

.

Des statues donneront plus qu’une impression,

Comme sorte d’âme ou message à nous délivrer

Mais aussi belles, excitantes, chères, soient-elles,

Elles ne remplaceront jamais personne vivante

Qui, bien que n’ayant aucune de ces qualités

Aura au moins ce don de nous toucher !  

.

Textuels et illustrations  >> 

477 – Vibrations voix, mots, qui envoûtent

 

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La voix, les mots, les vibrations,

Les résonnances, les consonances,

Tout cela crée une petite musique,

Qui s’orchestre, s’amplifie, en tête.

.

Et l’envoutement par voix est fatal

Quand ce ne sont plus  les paroles,

Que l’on  entend  mais  des  sons,

Nous charmant  par leurs tons.

.

On repère mots par ci,  par-là,

Prenant sens qu’on ordonne

Que colimaçon coordonne,

Lors donnant son tempo.

.

Ta voix, mots m’envoutent,

Ôtent, de ma bouche, doute,

Parfum de toilette de violette,

Me fait toujours tourner la tête,

Ton regard plongé dans mon âme,

De son essence  en  moi s’enflamme.

.

Ta peau douce au toucher de pêche,

Que pas un grain malin n’empêche

De presser et de caresser à loisir,

Jusqu’au paroxysme

D’un désir

.

Impressionne tous mes neurones

Tellement, elle  est belle,  est bonne.

Déliés ronds de ta courbe conjuguent

Des grammaires en perte de tous sens,

En périphrases  ou en phrases denses,

Mouvements lascifs qui subjuguent

Nos corps communicant amour

Début de nuit jusqu’à

La fin du jour.

.

Vibrations de ta voix douce

Jointes à  une belle frimousse,

Captivent chacune  mes attentions

À en attiser au plus haut ma passion,

Me poussant à   franchir  le Rubicond,

D’un fleuve  qui a, amour  pour nom.

Ta voix,  tes mots qui m’envoutent,

Sont loin de ce que je redoute,

 Confiante, tu me rassures

Sur route prise

Avec toi.

.

Tes gestes, tes mouvements, souples,

Sont autant d’arabesques qui dessinent

Des danses où la pesanteur est… absente,

Où la grâce et charme sont constantes,

À tel point que je te repère de loin

Dans mon champ de vision.

.

Extensions

.

Tes vibrations orales,

Vibrations hormonales sont capitales :

Tout en toi vibre d’ondes n’étant pas captées

Que par moi en ventres, nœuds, phases,

En superpositions quasi totales.

.

Tes vibrations de voix, en mots,

Qui m’envoutent par ses tons, accords,

Harmoniques, interprètent en mon cerveau

Une symphonie diatonique et qui tire

Et pousse vers un hymne lyrique.

.

Quand je suis point, tu es contrepoint,

Quand je suis basse tu es un grande soprane,

Quand je suis contrebasse, tu es picolo,

Quand je suis dièse, tu es bémol.

.

Quand  finira-t-on sur point d’orgue commun.

Que tu cries fort ou que tu murmures,

Les sons de ta voix me parviennent

Comme un chant qui résonne à mes oreilles

Comme des incantations me mettant

Aussitôt dans un état second, où l’amour,

Produit sortes de réverbérations.

.

Dire que notre voix est une  signature sonore est comme évidence

Elle est constituée d’un fondamental, harmoniques, résonances !

Et pas deux ne se superposent totalement, sauf en chant choral.

Mots Zic  et Musiques s’associent, se confondent, se répondent,

Et ce doux mélange nous attirent et envoutent de leur mélodie

Et quand la chanteuse, à voix suave, se lance, seule, à capella,

Des frissons se mettent à parcourir votre corps, votre peau !

.

Un seul mot sorti de sa bouche lors d’une danse

Peut parfois stopper bel élan vers l’attrait sensuel

Tout semblait si parfait tant qu’il ou elle ne parlait

Et voilà que le seul son de sa voix, écorce l’oreille.

.

Il y a ce que l’on dit et la manière dont on le dit

Le charme d’une voix peut créer sorte de musique

On ne sait ce qu’il a dit que déjà d’accord avec lui

Tout comme si c’était des harmoniques de sons.

.

On dit qu’on est sur la même longueur d’ondes

Et on sait que des ondes inverses se contrarient

D’où vient cette harmonie ou bien cacophonie :

De la bouche, du palais ou de gorge profonde !

.

.

Fragments 

.

Voix des sirènes, sont, parait-il, envoutantes,

Voix célestes d’oiseaux de proie dans les airs,

Voix lointaine des profondeurs d’océan d’eau,

On ne peut leur résister et d’aucune manière.

.

On sait que la voix suave chuchotée à l’oreille,

Quelque part en notre esprit, l’amour réveille,

Comme si un ange, en nous, soudain, pénètre,

Utilisant son timbre de voix en notre fenêtre !

.

Son onde se superpose sur la même longueur,

Nous plongeant dans une humeur de langueur,

Qui se répandra en antichambre d’un bonheur,

Qui ne peut que m’être bénéfique à cette heure.

.

J’arrête là mon délire d’un monologue intérieur

Sinon l’on va me rappeler que j’entends des voix

Mais mes yeux ne me trompent, tu es sur scène,

Et j’écoute ta chanson qui me berce les tympans.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La voix, les mots V   les vibrations,

Les résonnances     I   les consonances,

Tout cela crée            B       petite musique,

Qui s’orchestre               R        s’amplifie en tête.

Et l’envoutement              A             par voix est fatal

Quand ce ne sont                T                 plus les paroles,

Que l’on entend                I                 mais des sons,

Nous charmant            O             par leurs tons.

On repère mots        N         par ci,  par-là,

Prenant le sens   S    qu’on ordonne

Que colimaçon coordonne,

Donnant le tempo

Ta voix, mots, m’envoutent,

Otent, de ma bouche, tout doute,

Parfum de toi       E        lette violette,

Me fait toujours       N         tourner la tête,

Ton regard plongé        *              dans mon âme,

De son essence  en           V              moi s’enflamme.

Ta peau douce au         O         toucher de pêche,

Que pas un grain     I     malin n’empêche

De presser et de   X  caresser à loisir,

Jusqu’au paroxysme

D’un désir

Impressionne tous mes neurones

Tellement, elle     D  est belle,  bonne.

Déliés ronds de              E     ta courbe conjuguent

Des grammaires                  *           en perte de tous sens,

En périphrases                 M            en phrases denses,

Mouvements las          O      cifs qui subjuguent

Nos corps com        T    municant amour

Début de       S   nuit jusqu’à

La fin du jour.

Vibrations de ta voix douce

Jointes  Q  à  une belle E  frimousse,

Captivent  U   chacune  mes  N   attentions

À en attiser   I   au plus haut ma      V     passion,

Me poussant     *        à   franchir  le       O      Rubicond,

D’un fleuve     S        qui a, amour     U     pour nom.

Ta voix,  tes   O       mots, qui    T   m’envoutent,

Sont loin de   N      ce que   A    je redoute

 Confiance  T      toi   N  me rassure

Sur route   T    prise

Avec    S      toi.

Tes gestes, tes mouvements, souples,

Sont autant d’arabesques qui dessinent

Des danses où la pesanteur est… absente,

Où la grâce et charme sont constantes,

À tel point que je te repère de loin

Dans mon champ de vision.

.

Forme

.

.

Évocation

 

En haut une bouche

En train   de  chanter

Une longe onde de vie,

Musicale voire cérébrale.

.

477 4

.

L’onde de vie, surtout celle des voix,

 Peut devenir magique ;

Dès lors qu’elle ébranle les circonvolutions

Du cerveau limbique !

.

Symbolique    

 .

Les  vibrations  sont

Un tout dans l’univers,

Un monde  de basses  et

De hautes .… fréquences,

Une création de chaque instant

Où se vit la vérité ou bien l’illusion.

 .

Chacun  a  accès à  ces  ondes de vie,

Qui ont des vibrations à chaque instant

Car elles sont créées par vos pensées,

Par vos paroles  et  par vos actions.

 .

Chaque être sera pourvu d’un peu

De la toute-puissance de l’univers

Et doit, aujourd’hui, connaître

La portée de ses ..… créations.

 .

L’onde de vie est forte, puissante.

Elle définit la puissance des énergies

Afin que vienne la guérison en chacun….

audeladesmots.org/?tag=londe-de-vie

.

..

Fond

.

Évocation 

.

477 6

.

L’onde cérébrale provient du dedans, du cerveau

Alpha, bêta,  gamma, etc.

On n’en a peu conscience mais elle a son importance

Pour créer des harmoniques.

 .

Symbolique 

 .

Existe 5 types d’ondes cérébrales

Qui  fonctionnent, presque, comme

Des notes  de musiques …  calibrées.

Certaines agissent à basse fréquence,

D’autres à une fréquence plus élevée.

.

Ensemble, elles sont capables de

Constituer une harmonie où

Nos pensées, nos émotions

Et nos sensations peuvent

Atteindre un équilibre parfait,

De sorte que nous nous sentirons

Plus attentifs, réceptifs à ce qui entoure.

Source : nospensees.fr/types-dondes

  .

.

Fond/forme 

.

L’onde est par nature, sinusoïdale, impulsionnelle

En se propageant, rime et rythme avec elle-même

En finissant par se dissoudre en distance à l’infini

Et tant et si bien que forme se conjugue avec fond

Sans prendre en compte contenus sémantiques,

Simplement ses creux et bosses en musiques,

Parvenant, sympathiques, antipathiques,

Comme voix murmurante, tonitruante

Nous charmant l’oreille, l’écorchant.

 .

 Textuels et illustrations  >>

476 – Couleurs de cheveux, de peaux

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Les blondes, brunes  et  rousses,

Ont toutes de belles frimousses,

Et, surtout  en jeunes, pousses

Nous attirent ou repoussent.

.

Les blondes aux yeux bleus,

Les brunes, aux yeux noirs,

Les rousses, aux yeux verts,

Premières, ont la peau claire

Secondes,  ont la peau  hâlée,

Dernières ont peau mouchetée.

.

Qu’importe les cheveux, peaux, yeux,

L’essentiel n’est-il pas reflet harmonie.

J’oublie de parler, des gris et des blancs

Rabougris par le sang voire par le temps.

Ils n’en demeureront, pas moins,  attirants

Même s’ils flottent, et bien moins, aux vents.

.

Certains n’aiment que  les blondes,

Pour eux : la perfection  du  monde,

Autres n’en ont que pour les brunes,

Tant elles les enivreront  en  brumes,

Des plus rares,  préfèrent  les rousses,

Bien que devenant un feu de brousses.

.

Les premières  ont teints  peaux dorées,

Secondes ont des visages les plus halés,

Dernières,  peaux blanches mouchetées,

Premières, elles ont hérité d’yeux bleus,

Les secondes,    de regards  très envieux,

Dernières, d’iris émeraude vert radieux.

.

Qu’importe  peaux, ou yeux ou  cheveux,

L’essentiel serait  le reflet, et l’harmonie,

De leurs sourires qui les font bien pétiller

D’airs de charmes, de  grâces  amabilités,

Imprimant, en eux  leur âme,  qui choisit

Une couleur qui vous  mènera  aux cieux.

.

Entre les trois bon nombre de métissages

Viennent ajouter les fruits  d’un partage :

Noir, jaune, blanc, voire rouge en nuage,

Chacun les voient  un peu  à son image :

L’un changera d’avis,  prenant de l’âge,

L’autre teindra ses cheveux trop  sages.

.

J’oublie de parler des gris, et des blancs,

N’auront-ils donc aucun charme  éclatant,

Seront-ils dégradés ou pimentés hors d’âge,

Rabougris par le sang voire  par le temps,

Ils ne flottent plus jeunesse dans le vent

Pour qu’on les demande en mariage.

.

Si cheveux se ternissent ou se ravivent,

Et les peaux se relâchent s’affermissent,

Du temps,  on veut cacher  les prémisses,

Seuls les yeux échappent  à ses supplices.

Regards pour croque-la-vie,  rajeunissent,

Un jour de toute façon,  faut que  ça finisse.

.

Extensions

.

Ce discours ci, haut en couleurs,

S’achève sur une note optimiste d’humeur,

En vous prédisant que les teintes du bonheur,

Changeantes et surprenantes de fraicheurs,

Pourront  habiller… toutes vos années,

Vos mois, vos jours et vos heures.

.

Jeunes femmes et bien plus encore coiffeuses et maquilleuses,

Vous diront tout sur l’importance de la couleur des cheveux ;

Les dermatologues, de la peau ; les psychologues, des yeux.

Les romanciers, scénaristes, poètes, de leurs assemblages,

 Publicistes, de les avoir photographiés et photoshoppés !

Viendra le temps ou la génétique aura fait des progrès

Au point de pouvoir choisir : sera-ce un mal ou bien,

Nul ne le sait et d’autant que l’on peut déjà tricher

Jusqu’à un certain point, âge découvrant vérité.

.

Qu’est-ce qu’on voit, en premier, chez l’humain :

Les yeux, les cheveux, la peau et leurs couleurs

Et ensuite  on filtre, on décode, on interprète,

Fonction des stéréotypes et des préférences.

.

Or voilà, on peut tricher, sauf sur la peau,

Les cheveux bruns sont teintés en blond,

Et les yeux bleus ont des lentilles vertes,

Sur la peau, on peut gommer des rides.

.

Se maquiller, respectant âge et naturel,

Exhausse votre beauté, présence, attrait,

Mais quand trop, c’est trop, voire mal fait,

Il y a tromperie volontaire chez lui, chez elle.

.

Fragments

Couleur

.

Symbolisme des couleurs :

Le rouge ou orange, le feu.

Le jaune  ou le blanc, l’air.

Le vert  ou   le  bleu,  l’eau.

Le noir ou le brun, la terre.

Le noir évoquerait le temps.

Le blanc, reflète l’intemporel.

.

Noir et blanc : alternance obscurité

Et de la lumière.

Toutes couleurs claires, vives, gaies :

Bon présage ;

Couleurs sombres, brouillées, indécises :

Déboires et soucis.

 

Les sept couleurs de l’arc-en-ciel

Ont été mises en correspondance

Et avec les sept notes de musiques,

Cieux, planètes, jours  de  la semaine.

.

Si rouge, couleur du feu, soleil couchant

Est, partout, symbole d’ardeur, passion,

il est couleur néfaste chez les égyptiens.

 

Et, si le vert, la couleur  des  végétaux,

Est symbole de vie,  comme d’espoir,

Les acteurs, chez nous le redoutent.

.

Le noir, couleur d’âme immortelle,

Et signe de la calamité et de deuil.

 

Le bleu,  celle du sentiment élevé,

Le jaune, celle de l’or et du soleil,

Lors le blanc, celle de la pureté !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Les blondes, brunes et  rousses,

Ont toutes de belles frimousses,

 Et surtout en  &  jeunes pousses

   Nous attirent C    ou repoussent.

   Les blondes   O  aux yeux bleus,

      Les brunes,   U   aux yeux noirs,

           Les rousses,  L      aux yeux verts,

            Premières,  E ont la peau claire

                    Secondes    U    ont la peau  hâlée,

                             Dernières   R ont la peau mouchetée.

                                    Qu’importe S  les cheveux, peaux, yeux,

                                           L’essentiel  & n’est-il pas reflet harmonie.

                                              J’oublie de  D  parler, des gris, des blancs

                                                   Rabougris   E  par le sang ou par le temps

                                                        Ils n’en demeureront, pas moins … attirants

                                                          Même s’ils flottent, et bien moins, aux vents

                                                           Certains n’aiment que         C       les blondes

                                                          Pour eux : la perfection      H       du monde

                                                          Autres n’en ont que pour    E        les brunes

                                                           Tant elles les enivreront      V        en brumes

                                                          Des plus rares préfèrent      E        les rousses

                                                         Bien que devenant un feu   U      de brousses

                                                        Les premières ont teints     X    peaux dorées

                                                      Secondes, ont des visages    &   les plus halés

                                                    Dernières, peaux blanches   &    mouchetées

                                                    Premières, elles ont hérité   D    d’yeux bleus

                                                    Les secondes,  de regards     E     très envieux

                                                     Dernières, d’iris émeraude    &     vert radieux.

                                                  Qu’importe  peaux, ou yeux   &    ou  cheveux

                                                   L’essentiel serait  le reflet, et   P     l’harmonie,

                                                    De leurs sourires qui les font   E     bien pétiller

                                                  D’airs de charmes, de  grâces   A     amabilités,

                                                 Imprimant en eux  leur âme     U     qui choisit

                                                Une couleur qui vous  mènera   X    aux cieux.

                                                  Entre les trois, bon nombre de   &    métissages

                                                   Viennent ajouter les fruits  d’un  D    par-ta-ge.

                                                   Noir, jaune, blanc, voire rouge      ‘    en nuage,

                                                 Chacun les voient un peu à son     Y    image.

                                                  L’un changera d’avis prenant de     E      l’âge,

                                                  L’autre teindra ses cheveux trop     U    sages.

                                                    J’oublie de parler des gris, et des    X     blancs,

                                                    N’auront-ils donc aucun charme    &    éclatant,

                                                   Seront-ils dégradés ou pimentés   &   hors d’âge.

                                             Rabougris par le sang voire  par  &   le temps,

                                            Ils ne flottent plus jeunesse    &    dans le vent

                                       Pour qu’on les demande     &      en mariage.

                                     Si cheveux se ternissent    &      ou se ravivent,

                                Et les peaux se relâchent    &      s’affermissent.

                         Du temps,  on veut cacher   &      les prémisses

                            Seuls les yeux échappent       &        à ses supplices.

                       Regards pour croque-la-vie     &        rajeunissent,

                     Un jour de toute façon,  il faut  &  que  ça finisse.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une chevelure féminine,

Avec une couleur rousse,

Et  avec  des anglaises,

Mais d’un seul côté ?

.

.

Une chevelure longue, courte, garçonne… bouclée

Autant de choix, de possibilité

Sans compter cheveux additionnels, ou perruques

Tout est langage, tout est symbole.

Nombre de chevelures féminines sont longues, flottantes,

Le plus souvent soit derrière, sinon sur un côté, les deux

Ici, c’est sur un seul, et même, peut-être, par devant !

 .

Symbolique    

.

   Cheveux de femme

Notamment  la  façon

Dont   ils  sont   coiffés,

Reflètent personnalité.

Et ils sont, également,

   Un langage  dit  social,

Dont codes changent

  Au  gré  de  la  mode.

         La chevelure des femmes

               A toujours eu connotation

                  Érotique et  c’est ainsi que

                      De  nombreuses religions,

                          Le christianisme et l’islam

                              Interdisaient aux femmes

                                      De dévoiler leur chevelure

                                              Tant  cela restai considéré

                                                           Comme manque de pudeur.

                                                                                 Source : 1001 symboles : chevelure

 .

.

Fond

.

Évocation 

476 4

.

Couleur des cheveux va souvent avec

Celle de la peau et des yeux :

Une rousse à peau blanche, yeux verts,

 La rendrait merveilleuse !

 .

 Symbolique 

Brune affirmée

    Et     entreprenante

       Blonde douce, effacée,

     Voire  rousse   pétante

     Les     stéréotypes    liés

         À la couleur de cheveux

           Évoluent  selon  époques,

            Selon diverses cultures.

              À une certaine époque,

              Couleur   symbolisait

                   démarcation sociale :

                  Aristocrate portait

                    Perruques envelop

                        Pantes, et, longues

                                Coiffure est encore

                                    Un  objet   social :

                                        Codes ont évolué. 

                                     Michel Messu

                                                   Modifié,    source :

                                                       madame.lefigaro.fr

.

Fond/forme 

.

Cheveux ont une couleur, parfois même deux, trois

Si l’on fait des mèches ou si l’on devient poivre et sel

Les peaux de même avec dégradé entre noir et blanc

N’oublions pas les yeux, blancs, iris, parfois vairons

Mais on peut mettre la perruque, appliquer teinture

On peut mettre  du fond de teint, blanchir  la peau,

On peut mettre des lentilles  de diverses couleurs.

.

Toutes ses modifications  n’auront  pour seul but

Que  de paraitre, différemment, de ce  qu’on est.

Voilà qui se correspond parfaitement  en chœur

La courbure de la chevelure et voire sa couleur,

Les rimes qui sont autant de volutes et d’ondes,

Tant et si bien que fond et forme se confondent,

Et qu’au fond sur la forme : y a rien à ajouter.

.

Textuels et illustrations   >>  

475 – Courant de mon regard vers ta peau

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Les yeux du

Corps : aussi

D’esprit, si ce

N’est, du cœur !

.

 Les yeux transforment réalité

Pour donner sens et consistance.

Sensations,  perceptions,  émotions

Sont décodées  par filtres, sociétés.

.

Être touché à distance, d’un regard,

Comme si la peau  avait  des yeux :

L’on se verrait, comme  en miroir

Reflétant ce que l’on est d’espoir.

.

Je sais que c’est délirant et c’est fou,

Il me plait  d’y croire, et, par-dessus tout,

Tant tu m’as touché à travers ton regard

Est-ce cause chimie, fruit du hasard !

.

Qui ne voit qu’avec ses yeux

Ne découvre rien avec le cœur,

Les yeux ne  voient qu’extérieur,

Lors la tête interprète ses enjeux.

.

La vision est faite de projections,

Dont la portée  n’est pas donnée :

Voir un doigt n’est pas direction,

Ni l’horizon,  le bout de son nez !

.

Qui sent chez  toi odeur de rose,

Au parfum su ave, ou capiteux,

Se retrouve vite sous hypnose

Par ses touchers voluptueux.

.

L’impression est une chose,

Qui donne sens à la réalité,

Sur elle, s’attarde, se pose,

Un savoir bien mémorisé :

À toi de la voir et décoder,

Aies confiance en  sagacité.

.

Qui ne fait erreur humaine,

Confond des vérités, vaines.

Entre ta peau et mon regard

Il y a une sensation projetée,

Déclenchant émotion bizarre,

De l’avoir auparavant touchée.

.

Alors même que,  cette réaction,

Se produit pour la première fois,

En  moi, comme irrationnel émoi,

Me fait dire que  c’est une passion,

Pour toi, avant, déjà,  la  contrôler.

.

Amour échappe à tout calcul donné,

Tu m’as touché à travers ton regard,

Est-ce chimie, ou poésie, ou hasard !

.

Extensions

.

Qu’un simple regard fasse frissonner

Une peau toute entière de la tête aux pieds,

Ça parait être d’ordre magique plus que chimique

Et pourtant tout est physique, tout est chimie.

.

En bref, tout est physico-chimique et ondes

Émises par les yeux en sont sans savoir

Comment elles se constituent

Et pourquoi certains, certaines

Les reçoivent, décodent, interprètent

Comme un message qui leur est destiné

Lors d’autres, pourtant…semblables, non.

.

« Être touché  par un regard »  est l’expression,

C’est certain, à prendre au sens figuré, mais elle

Illustre bien l’intensité d’un faisceau, transmettant

Des ondes quasi-immatérielles, en tous cas, invisibles.

.

L’essentiel est dans les yeux, dans un regard qui ne trompe pas,

Tant sa transparence se transforme un gage de son authenticité

Mais les regards ne chercheront pas que sexe, en un tel échange,

Ils tendent à percer, fouiller l’âme, voir si un démon ou  un ange

L’habite et correspond ou non au sien ou le pourchasse pervers.

Il arrive qu’un simple regard procure  des frissons sur la peau !

Et plus étonnant encore, sur la nuque : invisible mais touchant

Comme si un courant porteur, en se branchant sur son… aura,

Parvenait à électriser, insidieusement, la peau, voire le corps !

.

Tout est dans le regard, pour certains

Pour d’autres, tout est dans la peau,

On croit déceler intention dans l’un,

On croit voir peaux, sous oripeaux.

.

Toujours est-il que certains regards

Vous procurent comme des frissons,

On ne sait de peur ou bien d’abandon

Rendant en tous cas, un peu, hagards !

.

Il en est qui vous transpercent le tréfonds,

Autres vous enveloppent, bercent, à foison :

Meilleur regard n’est pas celui qui questionne

Qui vous répond par oui, à celle que vous posez.

.

Un regard doux, caressant, ne manque pas de sel

Il ajoute de l’eau à votre propre moulin des désirs

Il se suffira, en lui-même, pour accrocher un cœur

Qui se sent pénétré comme par immense bonheur.

.

Fragments 

.

On pourrait rapprocher deux regards

Entre deux personnes qui se croisent,

D’un courant qui passe, qui électrise

Un courant qui s’établit et qui ravit.

.

Pas que l’œil qui entre en vibrations

Le cœur aussi et puis tout le cerveau

Parcourt d’un frisson, toute la peau,

Provoquant du même coup, passion.

.

Y a de la physique et y a de la chimie

En ces courants porteurs d’émotions,

Dépassant les regards, les sublimant,

Comme on serait attiré par aimants !

.

C’est ce qui fait, dit-on, le sel de la vie

Tant donne un coup de nerfs à l’envie

Sans compter la saveur toute nouvelle

D’une rencontre inopinée, bien réelle.

.

L’essentiel n’est-il pas dans nos yeux :

Notre regard triste n’est perçu joyeux,

Il en est de même du regard amoureux

Il n’est pas trompeur, presque sérieux !

.

Fragments

.

On pourrait rapprocher deux regards

Entre deux personnes qui se croisent,

D’un courant qui passe, qui électrise,

Un courant qui s’établit, et qui ravit.

.

Pas que l’œil qui entre en vibrations

Le cœur aussi et puis tout le cerveau

Parcourt, d’un frisson, toute la peau,

Provoquant du même coup, passion.

.

Y a de la physique et y a de la chimie

En ces courants porteurs d’émotions,

Dépassant les regards, les sublimant,

Comme on serait attiré par aimants !

.

C’est ce qui fait, dit-on, le sel de la vie

Tant donne un coup de nerfs à l’envie

Sans compter la saveur toute nouvelle

D’une rencontre inopinée, bien réelle.

.

L’essentiel n’est-il pas dans nos yeux :

Notre regard triste n’est perçu joyeux,

Il en est de même du regard amoureux

Il n’est pas trompeur, presque sérieux !

.

L’on dira que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réaction.

On peut comprendre et faire comprendre

Beaucoup de choses …  d’un seul regard,

On parle parfois d’œil, regard complice.

.

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

 Les yeux du

Corps : aussi

D’esprit, si ce

 N’est, du cœur !

.

 Les yeux transforment réalité

Pour donner sens et consistance.

Sensation, per  C   ception, émotion

Sont décodées par    O   filtre sociétés.

Être touché à distance,  U    d’un regard,

Comme si la peau avait      R     des yeux :

L’on se verrait, comme         A     en miroir

Reflétant ce que l’on est       N       d’espoir.

Je sais que c’est délirant     T   et c’est fou,

Il me plait  d’y croire, et, par-dessus tout,

Tant tu m’as touché à travers ton regard

Est-ce cause chimie, fruit du hasard !

.

Qui ne voit   D   qu’avec ses yeux

Ne découvre   E   rien avec le cœur,

Les yeux ne     *  voient qu’extérieur,

Lors la tête in  M  terprète ses enjeux.

La vision est     O   faite de projections

Dont la portée   N      n’est pas donnée :

Voir un doigt    *     n’est pas direction,

Ni l’horizon      R     le bout de son nez.

Qui sent chez   E     toi odeur de rose,

Au parfum su   G   ave, ou capiteux,

Se retrouve vi   A   te sous hypnose

Par ses touchers  R     voluptueux.

L’impression est   D   une chose,

Qui donne sens à  *   la réalité,

Sur elle, s’attarde,  A   se pose,

Un savoir bien mé  T morisé :

À toi de la voir et   T décoder,

Aies confiance en   E  sagacité.

Qui ne fait erreur  I   humaine,

Confond des véri   N tés, vaines.

Entre ta peau et    D mon regard

Il y a une sensa     R tion projetée,

Déclenchant émo  A    tion bizarre,

De l’avoir aupara   *    vant touchée.

Alors même que,   T   cette réaction,

Se produit pour   A   la première fois

En moi, comme   *    irrationnel émoi,

Me fait dire que   P   c’est une passion,

Pour toi, avant     E    déjà  la contrôler.

Amour échappe    A  à tout calcul donné,

Tu m’as touché à  U    travers ton regard,

Est-ce chimie, ou  *  poésie,  ou     hasard !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un moulin à poivre ou à sel 

Que du regard on reconnait

Et dont la forme nous plait ?

.

475 4

.

Un moulin qui ne manque pas de sel

En tout cas, pas du poivre

Vu sa blancheur, et vu sa consistance

Pour savoir : tourner, goutez !

Difficile de trouver lien entre moulin et regard

Comme on peut le faire entre moulin et parole

Ici, c’est plutôt le sel qui exhausse le regard.

 . 

Symbolique 

 .

Depuis des millénaires,

Le sel  est associé à toutes

Les activités humaines.

Il est à la fois le

Condiment indispensable

À l’agrément des mets,

Un puissant conservateur

Alimentaire, mais aussi

Un agent corrosif et destructeur.

Il n’est donc pas étonnant que,

Dans toutes les civilisations,

Les croyances qui lui sont attachées

Soient nombreuses et divergentes.

Historia.fr/ne-pas-renverser-la-salière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

475 6.

Un regard pourra être neutre,

Peut être fade, être acide :

Si l’on y a trouvé un peu de sel,

C’est qu’il était intense.

 .

Symbolique 

 .

Selon une étude,

Le premier         regard

Serait déter                 minant en

Évaluation                         rapide, fiable

D’une relation                           a-mou-reuse,

Et  éventuelle                              ment, durable,

Ou voire  con                             traire, relation

Sexuelle spon                      tanée, fugitive.

«L’amour est               en le regard»

C’est le titre      d’un article

Psychological Science.

 .

Lire dans les yeux

Des autres est en quelque

Sorte une compétence

Précieuse pour

Explorer une interaction

 Modifié, source : contrepoint.org

 .

.

Fond/forme 

 .

Qu’exprime le regard de plus que la vision

Sinon une intuition, sinon une expression

De sincérité, d’authenticité ou de passion

Mais, il pourra aussi lancer des éclairs,

Sinon  voire des couteaux, fendant l’air,

Il ne peut y avoir de chimie, en regard,

Des ondes, peut-être, et voire  surement !

 .

Son intensité se rapportera à une sorte de sel

Naturel qui proviendrait  de l’intérieur de l’œil,

Comme pour donner du piment à tout ce qu’il voit

Puis interprète, répond en miroir à celui qui le reçoit.

.

Textuels et illustrations   >>

474 – Onde amoureuse en mes veines

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Toute émotion amoureuse

Ne se produit pas qu’en tête

Corps aussi onde chaleureuse,

Par afflux de sang vous fait fête.

.

Vous pensez pouvoir la maitriser

Ou, mieux  encore, à tous,  cacher,

Or, il n’en est rien : elle vous trahit,

Et peu à peu, à l’autre,  vous traduit.

.

Et, le pire est  qu’elle n’a aucun besoin

 De présence d’autre,  pour se manifester

Car auto-déclenchante et par la pensée,

Elle trouble nos amours contrepoints.

.

Rougir,  pâlir,  trembler, voire suer,

Se mettre, rester en tous ses états,

Que d’émotions pour éponger

Perte de contrôle de soi.

.

Amour,  onde,  se diffuse

En  mes  jeunes veines :

Sang  me rend  confuse

Du front jusqu’à l’aine.

.

Et de rougir  de plaisir,

Mes  tempes  à mourir,

Au point de m’évanouir,

En de profonds  soupirs.

.

Quand tu es là, je suis là,

Notre monde  se rétrécit,

À notre chambre, notre lit

En oubliant  tout, au-delà.

.

Au-delà de quoi, devinez :

De notre corps, notre esprit,

Nenni : nul ne sait, ne saura,

J’en suis moi-même surpris.

.

Sans fin l’instant se répète

Et, après tout, me ravit

De force centripète

Amour à l’infini.

.

Et je n’ai pour

M’en    défendre,

Ou de m’en préserver,

Que  ma  seule unique gorge,

Avec nombre de ses accents, noués.

.

Extensions

.

On peut toujours prétendre

Que sa raison domine sur son émotion.

Chacun sait que c’est faux, et dans certains cas

Comme celui de l’amour, de l’attraction, de la pulsion.

On peut calmer sa colère, on peut maitriser sa peur

Or l’émotion amoureuse vous submerge comme

Un raz de marée, prêt à tout, à vous emporter :

Transports de joie, ne dira-t-on pas, pour la

Belle envolée, à deux, en la même nacelle

Que ce soit : bateau, train, voiture,

Avion, attelage, voire chambrée.

Des émotions peuvent se produire

Dans d’autres situations de bien-être,

Devant un plat, un vin, un paysage, bain

Mais l’amour ajoute ce supplément d’âme,

À nul autre pareil dès qu’il s’agit de deux formes

Qui s’habitent en musique orchestrée en harmonie.

La voix semble accompagner en accents touchants

Parce que troublée par une sorte d’impuissance à

Le traduire, sinon comme jouissance à le trahir !

.

Chatouillis dans le ventre,

Charivaris  dans  la  tête,

Frissons  dans  la  peau,

Battements   de cœur :

Sensations, j’en passe

De biens  meilleures

Ondes …  positives

Et envahissantes,

D’un bel amour.

.

Il n’y aurait pas que les phéromones,

Et autres hormones régulant nos désirs,

Il y aurait aussi des ondes, qui parcourent

Nos corps et rayonnent tout autour de nous.

Ondes positive, négatives qui nous atteignent,

Provenant de gens, de lieux ou en même temps,

Des ondes qu’on ne parvient à mesurer, étudier,

Mais que l’on capte et qui nous conditionnent.

On ne sait pas bien quel sens les sent, ressent

On ne sait pas davantage quel sens ils ont,

Il semble que certains y soit sensibles

Et d’autres non, mais pourquoi ?

On parle même d’une aura

Qui l’aura, l’aura pas !

Je ne la sens pas

En tous les cas.

Qu’importe,

Dès lors que

Celles qui sont

En esprit fonctionnent

En amour, et pour le mieux.

.

Fragments

.

Il n’y a pas que les phéromones qui comptent :

Il y aurait aussi nombre d’ondes, qui racontent

Une relation qui peut être de surface, profonde.

.

Une sorte de musique qui nous trottera, en tête,

Un air, une chanson, une ritournelle, qui entête,

Et qui nous met comme en une humeur de fête.

.

Présence proche suffit, nul besoin de se toucher,

À communiquer ondes, transmission de pensées

Par le regard, le geste, la parole, et en intensités.

.

On en arrive parfois à sentir l’autre dans son dos,

Comme quoi, fusion, communion seront à propos

Pour qualifier ce qu’on ne voit, mais ressent trop.

.

L’onde est plus propice à inspirer bien des poètes

Procurant une vibration de l’air, des membranes,

Traversant la peau pour papillons dans le ventre.

.

Si la performance sexuelle requiert bon contrôle,

La quête spirituelle serait comme le jeu de rôles,

On se plie autres approches, qu’on estime drôles.

.

Vient alors l’humeur, trait d’esprit, qui abondent

Qui n’ont à voir ni avec les phéromones ni ondes,

Qui sont comme des vecteurs d’unions de cœurs.

.

Câlin survient pour chanter le tout en un refrain

C’est là que le toucher vient compléter couplets,

C’est là qu’on établit belles relations d’intimité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Toute émotion amoureuse

Ne se produit O   pas qu’en tête

Corps aussi  N  onde chaleureuse,

Par afflux de sang    D    vous fait fête.

Vous pensez  pouvoir      E      la maitriser

Ou, mieux encore, à tous,   *           la cacher,

Or, il n’en est rien, elle          A          vous trahit,

Et peu à peu, à l’autre         M          vous  traduit.

Et le pire est qu’elle         O        n’a aucun besoin

 De présence d’autre       U      pour se manifester

Car auto-déclenchante    R    et par la pensée,

Elle trouble nos amours   E    contrepoints.

Rougir,  pâlir,  trembler     U  voire suer,

Se mettre, rester en tous ses  S  états,

Que d’émotions pour éponger  E

Perte de contrôle de soi.

.

Amour,  onde,   se diffuse

En mes  jeunes  E   veines :

Sang me rend    N    confuse

Du front jusqu’   *     à l’aine.

Et de rougir      M   de plaisir,

Mes tempes       E     à mourir,

Au point de m’   S      évanouir,

En de profonds   *        soupirs.

.

Quand tu es là     V      je suis là,

Et, notre monde   E   se rétrécit,

À notre chambre   I     à notre lit

En oubliant tout   N      au-delà.

Au-delà de quoi    E      devinez,

De notre corps      S     et esprit

Nenni : nul ne sait, ne saura :

J’en suis moi-même surpris.

Sans fin l’instant se répète

Et, après tout, me ravit

De force centripète

Amour à l’infini.

Et je n’ai pour

M’en    défendre,

Ou de m’en préserver,

Que  ma  seule unique gorge,

Avec nombre de ses accents, noués.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pied, un corps, tête,

De personnages  amoureux

Ou bien alors un bilboquet,

Comme  autre  jeu  d’adresse.

.

474 4

La tige, pointue, est masculine ;

La boule, creuse, serait féminine :

Le symbole est fort mais exercice

Bilboquet requiert maitrise !

Rien de commun, a priori, entre onde et bilboquet

Tant elle analogie tiendra trop à l’usage d’un objet :

Il n’empêche de l’évoquer comme avec bien d’autres.

.

 Symbolique 

 .

Bilboquet est un jeu d’adresse

Composé d’une tige souvent en bois

Reliée par une cordelette à une boule

Percée d’un ou de plusieurs trous

D’un diamètre ajusté à la tige.

Le jeu consiste par

Un mouvement

D’adresse, utilisant

Une seule main,

À lancer la boule

Retenue par la ficelle

De façon qu’elle

 Retombe  bien sur   la      tige

Et  qu’il   s’y     enfile,    seule.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Deux personnes, personnages amoureux

On ne sait si c’est réel ou joué

Dans les deux cas, on aura tendance à y croire

Lorsqu’on est en même état.

Symbolique 

 .

Le câlin est

Un geste    naturel

Et, selon      la culture,

Le contexte   la relation,

Permet d’      exprimer

 .

Un sentiment   de fraternité,

D’affection, amitié ou d’amour.

Amoureux, il tra duit la tendresse,

En  laquelle  s’agit de se reconnaître

Comme  un  être qui  attend  tout

De celui ou celle qui  l’entoure.

 .

Non    pour       s’affronter

Mais    pour      s’entourer,

Non plus jouer    au plus fort

Mais se blottir    l’un contre

L’autre dans      un   acte

De confiance     réciproque.

.

.

Fond/forme 

 .

Qu’une boule creuse rime avec piton pointu

Quoi de plus naturel, et de plus symbolique,

À la fois mais ici, il y a, en plus, une ficelle,

Qui symbolise l’attachement du mariage

Ou qui pourra être bilboquet sexuel.

.

Textuels et illustrations   >> 

473 – Force d’attraction et répulsion

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Plaire : un leitmotiv

Et qui  vous motive

À  paraitre   mieux

Que   ce  que   vous

Êtes  dans la réalité.

Plaire à tout le monde

Demeure impossible,

Car, souvent, l’ombre

Accompagne lumière.

La beauté des femmes

En nombre, publicités,

Est plus que …  surfaite

Si  ce  n’est  photoshopée,

Afin  de  survivre  en société.

.

Difficile de plaire,  en ce monde :

Impossible de plaire à tout le monde.

En ces temps, lieux ou beautés abondent

Peu de personnes avec vous correspondent.

Vous voilà seul au point qu’on vous confonde,

Avec toute une foule de vieux  qui se morfondent.

.

De ne plus inspirer  aux femmes, romances,  fécondes,

Votre désir d’elles s’étiole, rendant votre âme moribonde.

Une rousse, difficile à  séduire ; plus facile, brune ou blonde

Pourtant, vous en avez   laissé, plus d’une, en plan, furibonde !

.

Bien qu’encore nombre fantasmes, envers toutes, vagabondent,

Elles vous considèrent  désuets, voire impuissants, immondes.

Age, apparence, statuts, importent peu pourvu qu’on réponde

Aux critères de choix que vous impose la société, à la ronde.

.

Plaire par vos atours, vos contours, détours, à la seconde

Tant temps reste précieux : peu d’occasions abondent

Vous étiez premier : êtes dernier choix qui fonde

Votre statut d’aventurier solde votre faconde.

.

Petites annonces lancées comme en sondes

Sur marché n’atteignant pas son monde

Ont difficulté  à plaire  si l’on fronde,

En eaux troublantes si l’on gronde.

.

 Et femmes grosses voire girondes

Ou en sus,   à demi pudibondes,

Composeront leurs lots d’ondes

En sondes et  si ce n’est bondes.

.

Attrait, il est vrai, forcera le trait

Lors la répulsion forcera le retrait :

On ne retient que  ce  qu’il  nous plait.

Plaire en devient ce  dictat incontournable

Qui nous rendrait autant détestable qu’aimable.

.

Extensions

.

Plaire est une nécessité vitale,

Tant chez l’homme qu’autres animaux,

Ne serait-ce que pour besoins reproduction.

.

À voir les efforts que produisent certains oiseaux

Pour séduire une belle, allant jusqu’à utiliser des leurres

Pour induire sa belle en erreur, pour la séduire, à son profit,

On est en droit de se demander si l’homme arrive à leur portée.

.

En notre monde humain, il y a l’économie, la culture, la mode

Qui interfèrent sur choix purement animal, viscéral, cordial,

Mais les mécanismes du leurre restent bien apparentés.

.

Certains hommes, certaine femmes, plaisent à tout le monde ;

D’autres à personne ou presque, allez comprendre pourquoi ?

« J’ai un piège à filles » disait  la  chanson, de Jacques Dutronc,

 « Elles tombent toutes à mes genoux », comme en … adoration !

Peut-on séduire par la seule force, beauté, de son esprit : non

Parce que l’apparence favorisera l’attrait direct ; esprit, non.

D’ailleurs ça marche aussi en sens inverse : avoir la répulsion

Attraction et répulsion sont les deux pointes d’un fort  aimant

Tout autant que les deux faces d’une même monnaie d’échange.

.

On parle plus souvent en amour

D’attraction bien plus que répulsion,

Le reste n’est qu’intérêt ou indifférence

N’entrainant, en ce sens, aucune passion.

.

Si un être plait par présence, élocution, esprit,

En politiques, en arts, en société, on dira, de lui,

Qu’il a de l’influence, qu’il a un certain charisme,

Ce qu’il est, ce qu’il fait, imposerait sa crédibilité.

.

Il en serait de même en amour, certains, certaines

Plaisent à tout le monde ou presque, sauf répulsion

Tandis que d’autres transparents passent inaperçus,

Le moment de se déclarer sera, toujours, le malvenu.

.

Fragments

.

Attraction et répulsion sont d’ordre magnétique

Et l’on en parlera aussi en matière de gravitations

 Attraction est sympathique, répulsion antipathique :

Il arrive que les effets s’inversent sans savoir la raison

.

Une attraction ne durerait

 Que l’espace d’un moment,

Cristallisant ce qui serait,

Bel amour de débutants.

.

Des relations qui ne peuvent pas se sentir, se marieront

 Il reste  à croire que, parfois, les contraires s’attireront :

Le pire en tout état de cause est situation d’indifférence,

À tel point qu’on la qualifiera d’un état de transparence.

.

Attraction pour aura un sens

Attraction contre, n’en a pas,

Sauf à la traiter de répulsion

Tout comme un contre-sens.

.

Les femmes ont comme les hommes, attraction champagne

Mais pour la déboucher, on confie cette tâche aux hommes

Elle servira le vin,  c’est souvent l’homme qui lève son verre,

Elle présentera le plat de viande lors l’homme la découpera

.

Clichés me direz-vous, coutumes

Étant issues  d’un autre-temps :

C’est pas faux, avec amertumes,

L’on s’emploie à les faire évoluer

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Plaire : un leitmotiv

Et qui  vous motive

À  paraitre   mieux

Que   ce  que   vous

Êtes  dans la réalité.

Plaire à tout le monde

Demeure impossible,

Car, souvent, l’ombre

Accompagne lumière.

La beauté des femmes

En nombre, publicités,

Est plus que …  surfaite

Si  ce  n’est  photoshopée,

Afin  de  survivre  en société.

.

Difficile de plaire, en ce monde :

Impossible de plaire à tout le monde.

En ces temps, lieux ou beautés abondent

Peu de person  nes avec vous correspondent.

Vous voilà seul   au point qu’on vous confonde,

Avec toute une   foule de vieux  qui se morfondent.

De ne plus inspirer  aux femmes, romances,  fécondes

Votre désir d’elles s’étiole, rendant votre âme moribonde.

Une rousse, difficile à  séduire ; plus facile, brune ou blonde

Pourtant, vous en avez   laissé, plus d’une, en plan, furibonde !

Bien qu’encore nombre  fantasmes, envers toutes, vagabondent,

Elles vous considèrent   F       F   désuets, impuissants, immondes.

Age, apparence, statuts,  O       O  importent peu pourvu on réponde

Aux critères de choix que   R      R   vous impose la société à la ronde.

Plaire par vos atours, vos    C         C   contours, détours, à la seconde

Tant temps reste précieux   E            E   et  peu d’occasions abondent

Vous étiez premier, êtes       *                 *      dernier choix qui fonde

Votre statut d’aventurier    D                     D     solde votre faconde.

Petites annonces lancées     ‘                         E     comme en sondes

Sur marché n’atteignant  A                            *      pas son monde

Ont difficulté à plaire      T                             R      si l’on fronde,

En eaux troublantes      T                              É    si l’on gronde.

 Et femmes grosses       R                             P       ou girondes,

Ou en sus,  à demi     A                              U      pudibondes,

Composeront leur    C                             L         lot d’ondes

En sondes, si ce     T                            S     n’est bondes.

Attrait, il est vrai  I                           I     forcera le trait

Lors la répulsion    O                         O   forcera le retrait :

On ne retient que    N                     N       ce qu’il nous plait.

Plaire en devient ce   *                *   dictat incontournable

Qui nous rendrait lors autant détestable qu’aimable.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Forme  type  bonbonne

Bouteille  de séduction,  

De vin rouge  ou  de rosé

 Italienne, ou espagnole ?

.

473 4

.

Pour séduire davantage, se différencier

Et se mettre en valeur

Cette bouteille de vin ou d’alcool, choisit

 De s’habiller de pailles !

 .

Symbolique 

 .

Il y a peu de temps encore,

Le vin relevait de la compétence

De la seule gent masculine.

Si les femmes pouvaient

Boire et apprécier le vin,

Il semblait en effet contraire

Aux usages qu’elles le manipulent,

Notamment en débouchant bouteilles

Voire, qui plus est, en le servant à table.

Quelle est donc l’origine de cet interdit ?

Pourquoi dira-t-on qu’il fait davantage

«Tourner la tête» de bien des femmes ?

Sont-ce alors  les mêmes raisons qui

Empêchent que femme débouche

Les bouteilles de vin et de

Découper la viande à table ?

journals.openedition.org/lhomme/23718

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 473 6

.

La séduction est-elle un art ou une technique

Qui le sait et qui peut le dire

Gourous disent de porter votre cœur en vous

Quand d’autres, comme ballon.

 .

Symbolique

 .

Séduction compulsive, excessive…

On utilise ces termes       à tort  et à travers,

Sous couvert de juge       ments moralisateurs.

 .

Qui n’a jamais, à propos       d’une, entendu dire,:

«Cette fille est une séductrice,          vraie compulsive,

À chaque soirée, elle drague un        nouvel homme ».

 .

Au grand dam  des  femmes, le fait        d’aimer plaire,

Le montrer est associé à un comporte       ment négatif,

Dans le même cas de figure, l’homme       sera qualifié

De « Don Juan ». Côté dramaturge presque noble.

Modifié, source : marieclaire.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

La séduction est un art naturel chez les uns

Un subterfuge ou manipulation chez d’autres :

Ici la bouteille est entourée de paille comme pour

Mieux cacher ou pour mettre en valeur le contenu

Le tout rime parfaitement avec la cible de séduction

Telle  enveloppe renforce autant le fond que la forme,

Sans les superposer, confondre, les laissant face à face.

.

Séduire est autant le fait des femmes que des hommes

Et même si la séduction  serait perçue diversement,

Elle resterait indispensable à toute reproduction,

Comme animaux qui ne pourraient s’en priver

Mais si déduire peut utiliser artifice ou leurre

Il y a un moment où comme un boomerang,

La réalité reprend le dessus et vlan, dehors

 .

Textuels et illustrations  >>

472 – L’amour est chimie et alchimie !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vrai que si l’amour n’était qu’une combinaison,

D’une part, de chimie, de  l’autre, d’alchimie,

Voilà qui réconcilierait  hormone et poésie,

Que l’on soit, dans la rue, et même au lit !

.

Lors on voit des couples  qui se marient

Combien sont vraiment bien assortis ?

On dit que biologie et caractérologie,

Ont bien fait leur mélange, ou, folie.

.

Alchimie apporte sa part de magie

Faisant de l’autre un être unique,

Sensuel autant que  consensuel,

Au singulier, comme au pluriel.

Chimie et alchimie gouvernent

Nos choix pour cœur conquis.

.

Notre choix semble prédéfini,

Choix divergent et convergent

Vers être parfait plus complet,

Qui nous correspond le mieux.

.

Si, par hasard,  l’amour n’était

Que le produit   de nos organes

Comme un animal,  on n’aurait

Rien de divin : tout du profane.

.

Profane, où seul, le corps  dirait,

Celui, ou  celle,  qui nous plairait,

Nous n’aurions qu’à le consommer

Sans penser mystère de l’humanité.

.

Humain, si l’amour n’est que chimie,

Si aucune  alchimie  ne nait en l’esprit

Pourquoi rester fidèle avec le, la même,

S’en séparer tandis qu’il crie «je t’aime».

.

Et si biologie  est une science amoureuse,

Et si caractérologie  est science  marieuse,

Faut admettre que phéromones sexuelles,

Sont favorables aux unions consensuelles.

.

Consensuelles sont à condition être beauté

Bien qu’aucun corps, jamais ne le resterait

Si attrait sélectionnait seul, jamais n’élirait

Gros traits en l’esprit, impossible  à aimer.

.

Aimer  ne peut être  qu’une vraie symbiose,

Loin d’une nouvelle mitose  et voire méiose

Cellulaire qui commandera à un congénère,

D’éliminer, voire  d’imposer  un partenaire.

.

La chimie  avec l’alchimie, en notre cerveau,

Se conjugueront-ils  pour nous rendre beau,

Comment vivre, avec une … beauté gironde,

Blonde, au cerveau  vide, gorge  profonde ?

.

Ridicule, sûr, de nier que la chimie existe

Depuis longtemps, son influence persiste

Bien qu’attraction repose  sur l’émotion,

Il en faut plus pour faire  vraie passion.

.

Extensions

.

En de nombreux cas,

Notre choix sera prédéfini.

L’alchimie n’est pas que mélange

Et fusion intimes de plusieurs métaux,

Elle est de l’ordre de la magie qui fait que

Tout, en elle, vous réussit, pour renouveler

L’élan de l’ignition première,

L’élan de la consumation entière,

L’élan de la sublimation dernière.

Lors, si les trois  ne font qu’un :

L’amour dépasse l’humain !

Qu’en est-il, d’où vient-il

Et où nous mène-t-il ?

.

Quelle est la différence fondamentale entre chimie et alchimie

La dimension psychique s’ajoute et modifie la réalité physique

Or laquelle a une prévalence sur l’autre et par quel mécanisme.

Il n’y a pas de localisation, centre de l’amour, en corps, cerveau.

On en est réduit à : des conjectures, des hypothèses, suppositions

Pour sûr, face à deux personnes d’apparences pourtant identiques

Le processus amoureux ne fonctionne pas pareil : cherchez l’erreur.

.

La chimie, tout le monde sait ce que c’est

Il s’agit de corps, de substances, d’essences.

L’alchimie, au figuré, qui la fabrique, contrôle

Il semblerait que ce ne soit personne, en amour.

.

Entre deux personnes, à l’instant de rencontre

Et parfois longtemps après, c’est une osmose

Suite à une sorte d’attirance incontrôlable,

Une fusion créant un besoin insatiable !

.

Mais, le pire, et qui sait, le meilleur,

Est qu’il n’y a de raison apparente

Qui justifie ce déraisonnement :

Il ne s’explique, se comprend.

.

Fragments

Alchimie

.

Art chimérique de la transmutation des métaux

Ou encore la recherche de la pierre philosophale !

Elle serait née en Égypte à l’époque des Ptolémée

À l’époque, des choses nous paraissant banales

Passaient pour être choses merveilleuses.

Et entre autres, la fabrication du verre.

Travail d’alchimiste, quatre opérations.

Une purification du sujet suivi de dissolution,

Une solidification, une combinaison nouvelle,

Au niveau de cet être nouveau, or ou autre.

.

Les divers systèmes d’opérations,  se résument tous dans la célèbre formule

« Solve et coagula » que l’on traduira par « Purifie et intègre ».

Elle s’appliquerait aussi bien à l’évolution du monde objectif  qu’à celle du

monde subjectif  de la personne en sa voie de perfection.

Appliqué à l’âme elle se transforme en légende et voire même en mythe :

Blanche neige devenant  comme une minière de l’or.

Les sept nains sont les sept métaux.

Après une mort apparente, pour avoir croqué la pomme maléfique,

Blanche neige épousera le Prince de ses rêves, jeune et beau :

« ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »

.

Alchimie des métaux, de l’amour

On passe du matériel au logiciel !

Et, si pour l’or, on y a cru, un jour

Pour sentiment, on y croit toujours

.

La poésie est aussi sorte d’alchimie

Qui se joue des mots,  joue avec eux,

Par purifications,  par combinaisons,

Car magie du son l’emporte sur le sens.

.

Chimie l’emporte sur alchimie en amour

Encore que tous phéromones ne suffiront

A déclencher l’union des cœurs  et esprits

Seulement des corps et de sexes en fusion.

.

Je ne me sens ni un chimiste ni alchimiste

Je ne serais ici que simpliste voire fumiste.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vrai que si l’amour n’était qu’une combinaison,

D’une part, de chimie, de  l’autre, d’alchimie,

Voilà qui réconcilierait  hormone et poésie,

Que l’on soit, dans la rue, et même au lit !

Lors on voit des couples  qui se marient

Combien sont vraiment bien assortis ?

On dit que biologie et caractérologie,

Ont bien fait leur mélange, ou, folie.

Alchimie apporte sa part de magie

Faisant de l’autre un être unique,

Sensuel autant que  consensuel,

Au singulier, comme au pluriel.

Chimie et alchimie gouvernent

Nos choix pour cœur conquis.

Notre choix semble prédéfini,

Choix divergent et convergent

Vers être parfait plus complet

Qui nous correspond le mieux.

Si par hasard, l ’amour n’était,

Que le produit    de nos organes,

Comme un ani    mal, l’on n’aurait

Rien de divin et   A   tout du profane.

Profane et seul      M      le corps  dirait,

Celui ou celle           O      qui nous plairait,

Nous n’aurions           U     qu’à le consommer,

Sans penser mystère       R          de notre humanité.

Humain  ….E ……  si l’amour n’est que …….E…… chimie,

Si aucune  …..S……… alchimie ne nait en … T………. l’esprit

Pourquoi …….. …..… rester fidèle avec .….. *  ……. le même,

S‘en séparer ……*.…….…. tandis qu’il crie ….…A..…. «je t’aime».

Si  biologie  ……. C …….……  est une science …… L……. amoureuse,

Et si caracté ….  H  ……… rologie est science  …….C……… marieuse,

Faut admettre … I ……. que des  phéromones …   H..….… sexuelles,

Sont favo  …….. M  ….  rables aux unions consen   I ……….  suelles.

Consensu …… I .… elles sont à condition être .…  M…..…. beauté

Bien que …   …..aucun corps, jamais ne le  ……I … resterait

Si attrait . * …..  sélectionnait seul, jamais   ….. E il n’élirait

Gros traits ……… en l’esprit, impossible ….……….. à aimer.

Aimer ne. ……..… peut être que vraie .….….….  symbiose

Loin nou  ……….  velle mitose, voire  ..….……..  méiose

Cellulaires …….. commandant à un …..….congénère

D‘éliminer ..…  voire d’imposer .……  partenaires.

La chimie avec l’alchimie, dans notre cerveau,

Se conjugueraient-ils pour nous rendre beau

Comment vivre, avec une… beauté gironde,

Blonde, au cerveau vide, gorge  profonde ?

Ridicule, sûr, de nier que la chimie existe

Depuis longtemps, son influence persiste

Bien qu’attraction repose  sur l’émotion,

Il en faut plus pour faire  vraie passion.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase, pour sûr :

Avec chimie d’un côté,

Et alchimie, de l’autre,

Mixture en filtre d’amour.

.

472 4

.

Nombre mélanges se feront souvent

Dans un vase ou un flacon,

D’autant plus lors il s’agit de chimie

Pour une belle alchimie !

 .

Symbolique  

 .

Littérature médiévale,

Le vase possèderait

Le sens de trésor.

S’emparer d’un vase,

 C’est     conquérir   trésor

Briser un vase, c’est anéantir par

Le mépris, le trésor qu’il représente :

Vase alchimique, le vase hermétique

Sont lieux où merveilles  s’opèrent.

C’est bien dans le sein maternel,

L’utérus    dans    lequel     une

Nouvelle    vie      se     forme.

D’où   cette   croyance que

Le vase contient secret

De métamorphoses.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

472 6

.

Nombre mélanges se feront souvent

En œuf ou semblable

D’autant plus lors il s’agit de chimie

Pour une belle alchimie !

 .

Symbolique 

 .

L’alchimie

Correspond bien  à

Transmutation radicale

Mystérieuse  des   métaux :

Par exemple, le plomb en or.

 .

Comme  dans  le mot   alchimie,

Il y aura,  forcément, mot chimie,

Qui  désignera  une   telle  explosion

De sensations physiques, psychiques

Le désir, les palpitations cardiaques,

La béatitude … tout devient possible.

 .

Ce sera quelque chose de mystérieux

D’intense et qui se  produit  en nous,

Qu’on ne décidera, maîtrisera pas.

 .

C’est une sensation qu’on peut

Éprouver  dès   le   premier

 Rendez-vous, sentiment

D’euphorie qui obscurcira notre jugement.

Source : zonemagique.fr/alchimie-entre-deux-personnes

.

Fond/forme 

 .

Chimie et alchimie sont-elles cousines germaines

Lors on ne parvient pas à rendre contraint l’amour,

On lui laisse des rimes libres pour respirer l’alchimie

De la versification poétique différenciée par musique,

Phénomènes restant inexpliquées, voire inexplicables !

L’amour requiert face à face vérité pour être cote à cote

L’un dans l’autre, trop tard pour le questionner, douter !

.

Textuels et illustrations   >>

471 – L’attrait d’un parfum hormonal

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Hormones  et  pilules  du  bonheur

Testostérone versus progestérone :

Toutes les molécules seront bonnes

Pour attrait du mâle vers femelles.

S’enivrer d’un bon  parfum aphrodisiaque

 Pour obtenir un  comportement orgiaque,

N’est-ce pas le rêve de tout bon nez,

  Que du plaisir en devenir prisonnier.

.

   Si tel parfum suffisait, ça se saurait :

    Un parfum ne déflore  esprit virginal,

    Il n’affecte  qu’une  humeur, vaginale,

    D’une femme prompte, désir d’aimer.

    Dans tous les cas, phéromones ou pas

      Si le cerveau n’y est pas, sexe non plus.

J’ai bien senti alors que mes hormones

   Ne se mélangeront pas ou plus aux tiennes.

.

  Lors, j’ai fini par croire que personne

    N’a pas même molécules que miennes.

 Or, si fait,  je  n’ai pas  les  bonnes,

  À qui la faute et je m’en   étonne,

  Croyant être amant attentionné,

    L’autre me ferme la porte au nez.

      Je voudrais changer d’apparence,

       Pour provoquer désir d’attirances,

        Je suis prisonnier de phéromones

         Comme parfum qui  déboutonne.

            Un parfum de citron, tabac, musc

            N’y changerait rien  à cet humus

               Qui constitue le parfum  humain,

                     Parfums des fleurs  sentent en vain.

.

                       J’ai lu quelque part que son cerveau

                        Est organe le plus  aphrodisiaque,

                        Sans doute n’en ai-je pas ou trop

                       Pour satisfaire amour orgiaque.

                  Échange un parfum hormonal

              Contre un bel esprit, virginal,

         Qui sans penser à bien ni à mal

      Donnerait coup de grâce : fatal.

S’enivrer, voilà la chose, le mot

 Mais de quoi, de qui, d’une peau,

Qu’on a senti, bébé,  sein, cadeau,

Reste ne serait que bien, de trop !

.

    Testostérone contre progestérone :

       Attrait situé en deçà des neurones,

          Laideron va bien avec laideronne,

              Lors bucheron, avec bûcheronne

                 Et hormones mauvaises, bonnes,

                     Lors se mélangent  avec tiennes,

                        Change complètement la donne

                             Lors si bonnes  agissent  sur toi,

                               Avec leurs parfums, t’ordonnent.

.

.

Extensions

.

Le bel attrait d’un parfum hormonal

Te rend sensible comme un animal

À séduction entre femelle et mâle,

Pour un rapprochement séminal.

Il t’envelopperait comme un filet

Dont les mailles seront les reflets

D’un amour coupable, ou interdit,

Où porte s’ouvre pour rendre permis.

.

Sûr qu’il y a attrait de senteurs, parfums, odeurs, phéromones !

Comment le nier, le minimiser, nous sommes comme animaux

Mais les humains s’octroient  des suppléments, différences,

Et c’est tout à son honneur, mais est-ce péché d’orgueil ?

Le fait est que présence seule de quelqu’un, quelqu’une

Dans toute assemblée et loin de proximité physique

Provoque des émotions, sans parler  des pensées.

La pensée serait-elle soumise aux phéromones

En éliminant tout autre attrait, prétendant ! 

.

Je t’aime …  Moi aussi :

Voilà qui tombe à propos.

Je t’aime  …  Moi non plus :

Voilà qui crée un quiproquo !

.

En les deux cas, où est motivation

Elle n’est que simple effet d’attraction

Provoquée par nos hormones … animales

Ou effet de répulsion : où est le bien, le mal !

.

Quant à l’esprit, spirituel est cousin de spiritueux

Un peu de substance modifie les états de conscience

Quant aux hormones, elles seront cousines des odeurs

Un peu de parfum capiteux met notre corps en émoi.

.

Fragments

 .

À chercher à réduire une attraction amoureuse

À une question d’hormone, d’échange molécules

Est une tentation à laquelle la biologie ne recule,

Mais si une odeur suffisait comme  déclencheur,

Où serait notre choix, notre libre arbitre, échec :

En quoi nous serviraient un sentiment, une âme,

Nous serions comme des animaux, conditionnés.

.

L’odeur, parfum, fragrance, phéromone, etcetera

Ont certes, des effets, ont certes, une importance,

Surtout quand on s’approche de près, l’on danse :

Permettez-moi de douter que ce seul effet, suffira

À faire son choix pour une vie entière, en fidélité,

Tant esprit, inconscient, des événements  donnés,

Entreront en ligne de compte, pour faire évoluer.

.

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, sera, accordons

À la rencontre d’amour une part de secret mystère

Tout comme nœud gardien qu’on ne peut dénouer

Même si certains se disent tout près à le trancher

Combien de scientifiques, de romanciers, poètes,

L’auront cerné, analysé, interprété… synthétisé,

Sans jamais conclure sur une vérité… assurée.

.

Alors pour une fois… ayant l’esprit modeste :

Le cœur a ses raisons que la raison, etcetera,

Nous dit  blaise pascal et qu’ainsi en atteste.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

Hormones  et  pilules  du  bonheur

Testostérone versus progestérone :

Toutes les molécules seront bonnes

Pour attrait du mâle vers femelles.

S’enivrer d’un bon  parfum aphrodisiaque

 Pour obtenir un  comportement orgiaque,

N’est-ce pas le rêve de tout bon nez,

  Que du plaisir en devenir prisonnier.

   Si tel parfum suffisait, ça se saurait :

    Un parfum ne déflore  esprit virginal,

    Il n’affecte  qu’une  humeur, vaginale,

    D’une femme prompte, désir d’aimer.

    Dans tous les cas, phéromones ou pas

      Si le cerveau n’y est pas, sexe non plus.

J’ai bien senti alors que mes hormones

   Ne se mélangeront pas ou plus aux tiennes.

.

  Lors, j’ai fini par        *                        croire que personne

    N’a pas même mo       B                       lécules que miennes.

 Or, si fait,  je  n’ai         E                          pas  les  bonnes,

  À qui la faute et je          L                             m’en   étonne,

  Croyant être amant         *                                attentionné,

    L’autre me ferme la           A                             porte au nez.

      Je voudrais changer           T                              d’apparence,

       Pour provoquer désir          T                             d’attirances,

        Je suis prisonnier de            R                            phéromones

         Comme parfum qui             A                           déboutonne.

          Un parfum de citron,           I                            tabac, musc

            N’y changerait rien             T                            à cet humus

               Qui constitue le par           *                           fum  humain,

                     Parfums des fleurs          D                           sentent en vain.

                       J’ai lu quelque part         ‘                            que son cerveau

                        Est organe le plus        U                            aphro-disiaque,

                        Sans doute n’en         N                           ai-je pas ou trop

                       Pour satisfaire           *                           amour orgiaque.

                  Échange le par         P                           fum hormonal

              Contre un bel          A                        esprit, virginal,

         Qui sans penser     R                       à bien ni à mal

     Donnerait coup     F                      de grâce : fatal.

S’enivrer, voilà       U                      la chose… mot

 Mais de quoi, de    M                      qui, d’une peau,

Qu’on a senti, bé    *                      bé,  sein, cadeau,

Reste ne serait      H                     que bien, de trop !

    Testostérone         O                     contre progestérone :

       Attrait situé        R                      en deçà des neurones,

         Laideron va         M                       bien avec laideronne,

              Lors buche          O                        ron, avec bûcheronne

               Et hormones        N                        mauvaises, bonnes,

                     Lors se mélan         A                             gent avec tiennes,

                        Change complè         L                            tement la donne

                             Lors si les bonnes       *                            agissent sur toi,

                               Avec leurs parfums ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ t’ordonnent.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un flacon de parfum

 Attirant : serait-ce celui

Sur sa peau ou de ses yeux.

.

471 4

.

Une bouteille de parfum

Aux effluves florales ou citronnées :

Quoi de mieux, pour attirer,

Ou quoi de mieux, pour repousser !

 .

Symbolique   

 .

En choix d’un parfum,

Des normes non-écrites

Socialement reconnues

Dirigent  nos  choix  et

Utilisation de produits.

 .

L’odeur,  en   tant   que   telle,

Peut projeter image symbolique….

Une   fragrance   épicée,  relevée,……

Fruitée, ou florale  peut exprimer …….

Un nombre d’images  différentes,…….

Dans l’esprit de celui qui le porte….

Comme pour celui qui le sent…..

 .

C’est ainsi, que  des  odeurs

Auraient  une  symbolique

Référant à la sensualité,

  Fraîcheur,   à la flore,

      Ou encore à richesse.

joiedevie.forumpro.fr/t15923-

symbolique-des-parfums

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

471 6

.

L’attrait, l’attraction, l’attirance, seront parfois

Sous l’effet de phéromones

Dépendant de votre attente, désir, disponibilité

Quand ce n’est pas de baiser.

 .

Symbolique 

 .

Phéromones, combinaisons

De molécules complexes issus

Des  produits  de sécrétions

Des  glandes  spécialisées.

.

La palme d’or des parfums

Revient jusqu’ici au Chanel n° 5

Qui rend les femmes irrésistibles

Grâce à son musc  dit naturel

Allié à des essences subtiles

Demeurées très secrètes.

.

Toutefois,   aujourd’hui,

Il aurait perdu sa vertu,

Plus fait, comme autrefois,

Matières premières naturelles

Mais de molécules synthétiques.

Source : sciences-et-magie.com

.

Fond/forme 

 .

Parfum, comme chacun sait peut être naturel

Parfum de la peau, de toutes sécrétions, cheveux,

Tout comme il peut les renforcer, par ajout artificiel

Ou les substituer, pire encore, les contrarier, avarier

C’est pourquoi un parfum  qui conviendra pour l’un

Produit un effet neutre ou répulsif pour l’autre !

.

Faites attention : je vous ai mis au parfum.

Un parfum est par essence, subtil, vagabond

Mais peut s’attacher à vous lors sentant bon

Il rime parfaitement avec le nez et la peau,

Qui seront, pour lui, les  deux sens de beau

Capable de s’insinuer partout, en ziz-zag

Ses fonds recouvrent toutes les formes

Les entourent, embaument, d’odeur.

.

Textuels et illustrations  >>

470 – Amour rimerait-il avec toujours !

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour rime-t-il avec toujours

Amour d’un jour vaut-il mieux

Que toute absence perpétuelle

Tant manque rend  vie cruelle.

.

Amour en toujours avec fidélité

Se changent en jour après jours

Jusqu’au dernier de puis premier,

Comme   empreinte, sur   parcours

D’une vie en comportant plusieurs,

De nature, support, buts différents,

On retient surtout l’amour d’amant

Mêmes plaisirs intimes et partagés.

.

Amour se transforme en… amitié,

Puis,  peu à peu,   en attachement,

On en rêve moins, d’aller en creux,

En lieu secret que trop l’on connait.

.

Combien de fois me suis-je confondu

En élans profonds, dans ton marais ;

Combien de fois, me  suis-je retrouvé

En cet endroit, profond, frais, secret,

Que je n’ai pu me retenir de combler,

De jet d’amour, de t’aimer, bien reçu.

.

Combien d’ardeur en nos corps aimés

En dépit  du nombre  de leurs années,

Font que toujours encore on  s’enlace,

Et que, jamais, nos corps s’en  lassent

Et même si, sur nous, le temps passe,

Déposant, du passé, quelques traces.

.

Amour ne rime  avec toujours,

Mais reste fidèle, jour après jour

À celui qui ne perd pas son   tour

À lui rendre hommage, en retour,

Or cela malgré le contre, le  pour,

Aucun n’en ferait jamais le   tour.

.

Amour ne s’accorde pas diapason,

Et on aura beau monter les  sons,

On écoutera une même chanson,

Avec son lot de non et de mais,

On se ressent, comme défait,

Amour  ne sera pas parfait,

Amour   rendra  toujours.

.

Amour se transforme en amitié,

Puis, peu à peu,  en attachement,

On en rêve moins, d’aller en creux,

En lieu secret que  trop l’on connait.

 .

Extensions 

.

L’amour incarné n’est jamais que provisoire,

Même si l’on croit que l’Amour valeur est éternel.

Et même mariage n’est pas fait pour durer toujours

Sauf en cas de force majeure, mais, alors, il pourrira

Sa prison intérieure sinon constituera une exception.

.

«Toujours » relève de l’intention  plus que  de l’action.

Il n’est pas faux que les amants l’ait dit, espéré, tenté,

Mais la réussite dépend de bon nombre de facteurs

Dont certains sont familiaux, d’autres, externes,

À tel point ce serait un pari de le prétendre,

Comme vie extra-terrestre après sa mort.

.

L’amitié est bien plus fidèle que l’amour

Car elle ne subit ni assauts, ni déboires,

Ni déceptions des aléas de la sexualité

Consolidant, fondant, liens, charnels.

.

Associés, mots «amour» «toujours» forment–ils un oxymoron ?

On serait en lieu de le penser quand on constate contre réalités !

L’amour ne dure qu’un temps, et cela tout le monde le sait, le dit

Et, il peut se renouveler, autant que disparaitre, se transformer.

C’est une pression, une religion,  un principe, qui fonde fidélité.

On se choisit tous les jours non une fois pour toutes, toujours.

Dire qu’amour rime avec toujours est vœu, vue de l’esprit.

.

C’est un beau lieu commun, s’il est,

Que dire amour rime avec toujours :

L’amour se construit, de jour en jour,

Parfois, sous d’autres formes … renait !

.

Premiers jours on est en sa bulle  enfermés

Ça se comprend : pas de temps,  qu’instants,

Qui dureront, par nature une vie, une éternité,

Finiront pourtant par question : jusqu’à quand !

.

Fallait-il se la poser, ou fallait-il, à tout prix, l’éviter

La question n’est, n’est plus là, le temps les rattrapera

L’amour ne serait que rêve d’enfant, qu’une fois réalisé,

On passe au suivant, à moins de le refaire constamment !

.

Fragments

.

Amour, concept précis ou fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

L’amour-propre formerait quelque variante éthique

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, et cela  vue tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes.

L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale. Deux êtres qui se donnent et qui s’abandonnent se retrouvent l’un et l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel.

L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité aller jusqu’ déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

L’amour est un concept universel mais multiple.

Certains en feront la première valeur de leur vie,

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux :

Comment être certain vivre le véritable amour !

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Amour rime-t-il avec toujours

Amour d’un jour    A   vaut-il mieux

Que toute absence   M         perpétuelle

Tant manque rend     O           vie  cruelle.

Amour en toujours      U            avec fidélité

Se changent en jour      R            après    jours

Jusqu’au dernier de       *             puis premier,

Comme   empreinte,     R           sur   parcours

D’une vie en compor    I        tant plusieurs,

De natures, supports,  M    buts différents,

On retient surtout l’a  E  mour d’amant

Mêmes plaisirs intimes et partagés.

.

Amour se transforme     en… amitié,

Puis, peu à peu,        en attachement,

On en rêve moins,      d’aller en creux,

En lieu secret que      trop l’on connait.

.

Combien de fois me   *     suis-je confondu

En élans profonds,       *   dans ton marais ;

Combien de fois, me        S    suis-je retrouvé

En cet endroit, profond,    O        frais, secret,

Que je n’ai pu me retenir    U        de combler,

De jet d’amour, de t’aimer   V        bien    reçu.

Combien d’ardeur en nos    E       corps aimés

En dépit du nombre  de      N      leurs années

Font que toujours encore   T     on    s’enlace

Et que, jamais, nos corps  *      s’en  lassent

Et même si, sur nous, le   *    temps passe

Déposant, du passé,        A     ses  traces

Amour ne rime avec       V      tou-jours,

Mais reste fidèle, jour    E     après jour

À celui qui ne perd pas   C     son   tour

À lui rendre hommage    *     en retour

Or cela malgré le contre   *     le   pour,

Aucun n’en ferait jamais   T    le    tour.

Amour ne s’accorde  pas    O    diapason,

Et on aura beau monter     U      les   sons,

On écoutera une même       J         chan-son

Avec son lot de non et         O           de  mais,

On se ressent, comme       U               dé-fait !

Amour  ne sera pas          R                parfait !

Amour rendra                 S                 toujours.

.

Amour se transforme                en… amitié,

Puis, peu à peu,              en attachement,

On en rêve moins,       d’aller en creux,

En lieu secret que  trop l’on connait.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme doublée

En étant face à face :

Un couple, sans doute,

Lors uni pour toujours.

.

470 4

.

Un couple qui semble, en apparence, assorti

Mais pour combien de temps

Seul l’avenir le dira, il n’y a pas de certitude

En matière d’attachement !

 .

Symbolique

 .

Sens pour  couple ?           ……………..

Se sentir à l’unisson         du partenaire

Sur les questions les        plus profondes,

Les plus brûlantes          n’adviendra pas

Du jour au lende        main et tout seul.

 .

Explorer ques         tions, ensemble,

Reste un pro           cessus continu,

À l’échelle de         toute  une  vie.

Le but ne de         vrait pas être

De se mettre       d’accord  sur

Ce qui  comp       te pour vous,

Mais bien de        vivre au sein

D’une   union          où   chacun

Est ouvert aux        convictions

Les plus chères          de l’autre.

sexologues.canalblog.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 470 6

.

Amoureux n’ayant rien à se cacher

Et espérant  amour toujours

Garderont la mémoire de la fidélité

Sans faille pour cette dernière.

 . 

Symbolique 

 .

Au placard, la théorie des   âmes sœurs

Voire autres mièvreries      romantiques

Tant, pour faire durer          son couple :

 

Pour cultiver l’amour          sur la durée,

Suffit selon certains              cher-cheurs,

De suivre formule              mathématique

 

Qu’on   pourrait                 résumer ainsi :

Le temps + la                       communication

X Facteur at                      traction mutuelle

 

+ Plus le ba                            gage     émotionnel

=  Amour                                  pour     toujours.

marieclaire.fr : formule-de-l-amour-eternel

  .

.

Fond/forme 

 .

L’amour comme verbe, parole, principe de vie,

Se distingue d’amour incarné, personnalisé, vécu ;

Tout comme amour toujours … de souvent d’absent.

Il y en a qui ne l’auront pas connu, et d’autres, que lui

Est-ce la faute à Voltaire ou à Rousseau, Dieu : nenni.

.

Toujours, toujours, on court toujours après

Comme êtres, face à face, qui se… complètent,

Or l’amour n’est pas toujours de rimes…prêtes

Pour accorder leurs violons aux airs de fêtes !

Souvent n’est pas toujours, comme on le dit :

On l’évoque plus souvent  qu’on ne le ne vit,

Toujours n’existe que quand on lui survit.

 .

Textuels et illustrations >>

469 – L’amour, ça dit qui, quoi, au juste ?

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

Perçu bonheur, maladie,

Amour s’alimente de non-dits.

Aimer, c’est ceci, aimer, c’est cela,

Chacun y va de son couplet ou refrain.

J’aime, n’aime pas, ne me prononce pas,

Mon Monde ne serait pas dominé par cela.

Lors chacun y va de sa propre représentation,

Veut l’imposer à l’autre comme une définition.

L’amour ne se définit  et il se vit simplement

Quelque part entre le monde animal, divin.

La religion le ferait pencher vers le divin,

Tandis que la réalité vers l’animalité.

.

Personne n’aura tort  ni raison :

Homme est un être d’exception.

Aimer, c’est, à l’autre, penser

Et cela, tous les jours,

De toute l’année.

Aimer, c’est, de tenir à lui,

Comme à l’ami

Pour  toujours.

Aimer, c’est, rêver de lui

Autant de nuits

Que de jours.

Aimer, c’est s’émotionner

Cœur emballé

Par ses tours.

Aimer, c’est, imaginer tour

Monde traduit

Dans celui-ci.

Aimer, c’est, se donner à lui,

En bon secours

Y compris au lit !

Aimer, c’est, avec l’autre, parler

D’esprit humanité

En tout, tout autour.

Aimer, c’est, avec l’autre, partager

Tout ce que l’on … a,

Et tout ce que l’on est.

Aimer, c’est, donner, non reprendre

Toute sa confiance

En l’autre.

.

L’amour est un mot souvent galvaudé,

Qui veut tout dire et rien dire, à la fois :

Amour de l’argent, de l’autre, une valeur,

D’une idée,  d’un animal, objet, etcetera.

Il n’est pas seulement désiré, consommé

Accepté ou refusé, consenti ou interdit

Est  évoqué, narré,   chanté,  poétisé,

Sublimé et autant décrié que dénié

Meurtri, sali, abandonné, trompé.

.

Extensions   

.

On le sait fragile, et, subtil, et, éphémère,

Et pourtant on le cherche, sa vie entière.

Prête existence autonome, immanente,

Il n’est pas qu’en moi, en l’autre : il est

Autant entre les deux voire … au-dessus.

Il est bien partout mais si on n’y croit pas,

Si on n’en veut pas, on ne le trouve nulle part.

.

Rien d’étonnant qu’amour ait à voir le religieux :

Si l’on y croit pas, il n’existe pas mais si l’on y croit,

Il n’y a plus que lui qui subsiste. De là à dire que

L’amour nous prend, nous attache ou… sépare,

Nous échappe à la fois, il n’y a qu’un pas que

Certains franchissent  mais d’autres … pas !

.

En tout état de cause, l’amour se transformera

Se diversifiera bien qu’il procède de la même énergie

Pour tout et pour tous : un vrai mystère que l’on est pas

Prêt d’éclaircir en entier : une vie ne suffit pas à l’épuiser.

.

Donner dizaine de définitions de l’amour c’est n’en donner aucune,

C’est mettre au même plan, sa fortune et infortune consubstantielle

Peut-être y a-t-il des degrés, peut-être y-a-t-il intensités … échelles.

Peut-être de nature plutôt corporelle, de nature plutôt spirituelle,

Pourquoi pas cordiale, ou mystique, ou pourquoi pas sexuelle

Mais à y bien réfléchir, l’amour est de nature holistique

Il subsume le sexe, le corps, cœur, esprit, âme.

.

Amour a une et cent définitions

Autant dire qu’elle n’en a aucune,

Ou que chacun se définit la sienne,

À laquelle il adhérera plus ou moins.

.

Il en serait de même pour le bonheur,

Et pour bien d’autres choses de valeur

Tout ce qui est subjectif restera sujet,

À nombre interprétations, opinions.

.

Je ne vous impose pas la mienne,

Mais comme une bonne recette

Comportera cinq ingrédients

Si un fait défaut, attention.

.

Le sexe, disons sexualité ;

Le corps, disons sensualité ;

Le cœur, disons… l’affectivité

L’esprit, disons, toute sa pensée

Et enfin l’âme, par sa spiritualité !

.

.

Fragments 

.

Amour veut-il tout dire en vue de masquer

Au mieux qu’il ne voudrait en fait rien dire :

Comme trop d’informations tue l’information,

Mettre de l’amour partout finirait par le noyer.

.

Il y a beaucoup de diversité dans ce qu’on aime

Comme il y a beaucoup de degrés et d’intensités

Aimer concepts comme liberté, égalité, fraternité

N’est pas aimer un plat, un vêtement, un  poème.

.

« J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois »,

D’Alfred de Vigny n’a pas même objet, sujet que

 « J’aime leçon du corps, en noir, au fond du Bois »

Dans ce dernier, il s’agira d’un pastiche, je crois.

.

Lors on compare l’amour à  ballon, vase, pipette,

Ce n’est pas tant objet qui le reflète  qu’extension.

Il se gonfle, il se retient, se délecte et puis se vide :

S’il est fort il pompe tout désir et si faible, l’ignore.

.

Tout comme l’on ne peut pas ne pas communiquer,

On ne peut vivre sans aimer. Aimer qui, aimer quoi

Serait la bonne question : soi, les autres, le Monde,

Ou les trois à la fois, si ce n’est l’inverse : tout haïr.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Perçu bonheur, maladie,

Amour s’alimente des non-dits.

Aimer, c’est ceci   *    aimer, c’est cela,

Chacun y va de son  *    couplet ou refrain.

J’aime, n’aime pas,      L    ne me prononce pas,

Mon Monde ne serait     ‘         pas dominé par cela.

Lors chacun y va de sa    A      propre représentation,

Veut l’imposer à l’autre   M      comme une définition.

L’amour ne se définit    O     et il se vit simplement

Quelque part entre le   U     monde animal, divin.

La religion le ferait   R  pencher vers le divin,

Tandis que la réa    *  lité vers l’animalité.

Personne n’au     *  ra tort ni raison :

Homme est un être d’exception.

Aimer, c’est, à l’autre, penser

Et cela, tous les jours,

De toute l’année.

Aimer, c’est, de tenir à lui,

Comme à l’ami

Pour  toujours.

Aimer, c’est, rêver de lui

Autant de nuits

Que de jours.

Aimer, c’est s’émotionner

Cœur emballé

Par ses tours.

Aimer, c’est, imaginer tour

Monde traduit

Dans celui-ci.

Aimer, c’est, se donner à lui,

En bon secours

Y compris au lit !

Aimer, c’est, avec l’autre, parler

D’esprit humanité

En tout, tout autour.

Aimer, c’est, avec l’autre, partager

Tout ce que l’on … a,

Et tout ce que l’on est.

Aimer, c’est, donner, non reprendre

Toute sa confiance

En l’autre.

L’amour  V   est un mot souvent   Q  galvaudé,

Qui veut    E   tout dire, rien dire    U    à la fois :

Amour de   U   l’argent, de l’autre     I  une valeur,

D’une idée    T   d’un animal, objet     *      etcetera.

Il n’est pas     *   seulement, désiré      Q  consommé

Accepté ou    D    refusé, consenti      U       interdit

Est évoqué    I      narré,   chanté     O     poétisé,

Sublimé,      R     autant décrié       I que dénié

Meurtri,      E    sali, abandonné  ?  trompé.  

.

Forme

.

.

Évocation

Un ballon à gonfler

Ou un ballon d’amour

Qu’on aurait peu gonflé !

.

469 4

.

L’amour est comme un ballon

Il se gonfle et se dégonfle aussi vite

Qu’on le mette à l’endroit ou en l’envers

Ne changerait rien à son flux d’énergies !

L’amour comme un ballon qui se gonfle

Et qui nous emporterait un autre monde,

Voilà qui pour ma part, me convient bien.

 .

 Symbolique

 .

En rêve,

Le ballon symbolise

Les       projets     chimériques

Nous     faisons      assez       souvent.

Le voir        s’élever     en airs    annoncera

Succès faciles   mais      qui ne dureront  

Pas,    à  moins que    nous  ne  nous

Donnions beaucoup de peine

Pour les maintenir

 .

En   très  bon état.

Vous voyez lancez

Un  ballon  en  air,

Dit que vous serez

Habile à vous servir

De  vos    affections

Ou vos aventures,

Pour   en   tirer un

 Avantage personnel.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

469 6

 .

L’amour est un soutien physique,

Cordial, mental et moral,

C’est ce qui nous aide à tenir debout

Quand tout s’effondre.

Symbolique 

 .

L’amour est la plus belle chose au monde,

Il n’est donc pas  surprenant qu’il existe

Autant  de  symboles  de  nos   amours :

Lors, beaucoup d’amoureux s’en offrent,

Régulièrement pour prouver, à l’être aimé

Qu’il est leur raison d’être, et ce qui est beau,

C’est de remarquer que, malgré le temps passé,

De nombreux symboles de l’amour persistent encore

Prouvant une fois de plus qu’amour est plus fort que tout.

Modifié et mis en forme, source : parlerdamour.fr

 .

Fond/forme 

 .

L’amour, chacun sait, est enfant de bohème

Il est toujours dans        des situations extrêmes

Qui nous rendrait                  écarlate et puis blême.

 

L’amour est un réel                          insoluble problème

Mais c’est aussi pour                           cela qu’on l’aime.

 

L’amour : amour,                          parlons-en, toujours

Il nous prend et nous                     file entre les doigts

Bien que les mains                 jointes pour le retenir.

 

S’il rime avec bon        heur lors il est à l’heure,

Il nous abandonne ensuite, traitre, voleur.

 

Le  fond   recouvre   la forme,    gonflé

En  haut, plat, et  long, en  attente,

Tout en bas, avant, face à face 

Là, côte à côte, après,

Dos    à      dos,

Absent.

 .

.

 Textuels et illustrations  >>

468 – L’amour est fruit du hasard, du désir.

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

L’amour, dit-on, ne se commande pas :

Arrive par hasard,  on ne s’y attend pas

Encore, faudra-t-il avoir quelque désir,

Opportunités viendront, vite, à mourir.

.

Bon, finalement, célibataire  a  du bon

Pas encore rencontré véritable amour,

Il ne pourra être question  d’infidélité,

Simplement changement partenaires !

.

Mariage a aussi quelque chose de bon,

Même si certains le considère déraison,

Hasard a permis d’établir solide union,

Fidélité n’est que promise, pas garantie.

.

Quand hasard frappe à nouveau la porte

Que faire de tout  ce que l’on a construit :

Tromperie-divorce, ou arrangement amis,

Lors, si  hasard gouverne : tout est permis.

.

Amour et fidélité font, parfois, bon ménage,

À la longue un vieux couple, amitié fort sage.

Conquise, pour autant la femme non soumise

À une personne, personnage, toujours exquise.

Dès qu’elle aura percé homme à jour, démasqué

Ce dernier, penaud, s’en ira ailleurs … déchanter.

.

Parfois l’amour rêvé se transforme en rivalité

Et emporte tout conflit hors de toutes réalités

Tant qu’attraction  des corps dure, la raison

S’étiole, s’en tient  à  première  impression

Qui ne dira pas  non  à l’infidèle intuition

Se met en tête amour comme obsession.

.

Personne n’a jamais trompé personne :

Ce ne sont que supercheries en des lits,

Incompris sans commun accord nenni,

Que mensonge, oubli… erreur friponne.

.

Des fois, comme un miracle se produit,

Des amants d’un jour, s’allient une nuit

Et ils décident de tenter à deux leur vie,

C’est dire si l’amour est comme loterie !

.

Hasard n’y est pour rien, en cette affaire

Tout est dit, tout est permis … construit,

Si l’aventure  perdure … sans se défaire,

C’est qu’elle ne doit rien… à l’arbitraire,

L’amour est l’affaire seule du … couple.

.

Il ne leur suffit pas  qu’ils  s’accouplent,

Ce serait trop facile mais il y a émotions

Qui dérégleront horloge de leur passion

Une passion ici puis une passion là-bas.

.

Amours s’en viennent…et puis s’en vont,

Qui peut savoir et dire pour quelle raison

On aime ce qu’on a pas, pas ce que l’on a.

Choisi  par hasard, par arcane  d’un désir,

Amour ne peut durer que poussant soupir.

.

Extensions

.

Faut-il s’imaginer le choix du conjoint comme celui d’un ovule,

Que nombre de spermatozoïdes atteignent, et tentent de percer :

Une fois le premier entré, porte se ferme pour les autres à jamais.

La différence avec la biologie : les amants font un choix conscient !

Le résultat peut être le même en cas de fidélité absolue et consentie

Le fait de s’être trompé, le reconnaitre permet de faire autre choix

Ou tout en gardant le premier choix, de le partager avec d’autres

Le hasard a bien fait les choses dit-on quand le couple marche

Le hasard défait toutes choses quand il s’est trop dévoyé.

.

L’amour est, par nature, fruit du désir,

 D’ailleurs, il cessera quand il disparait,

L’état de manque ne se satisferait plus

De comblement par sa consommation.

.

En dehors de confondre, ou  de marier,

Le plaisir avec le désir, réciproquement

L’amour reste émotion, axée vers l’autre,

Non pas vers soi bien qu’à travers l’autre.

.

Hasard fait bien  les choses, disent certains,

Question comment vous êtes-vous rencontré,

Peut paraitre une question des plus anodines

Or la réponse ne le serait  que très rarement.

.

Nous nous sommes rencontrés, par hasard,

En échangeant mots doux sur quai de gare

En dehors de satisfaire au besoin de rime,

La vérité est que fruits murs sont tombés.

.

Fragments

.

L’amour est fruit du désir, lors humain ;

L’amour, fruit du hasard,  plus incertain,

Si les deux se conjuguent, coup de foudre

Et si aucun ne fonctionne : s’y résoudre !

.

Si vrai que pour les uns, hasard n’existe,

Ils remplaceraient ce dernier par destin,

«Le destin choisit qui entrera dans ta vie,

Mais toi seul décidera de qui y restera»

.

Voilà qui résout le problème du conjoint

Mais lorsque le mariage lèvera la main

Aucun destin du divorce ne l’abaissera

Au final, le désir aura forcé son destin.

.

De rencontrer son âme-sœur par hasard,

Fait rêver, pour peu qu’on ne la laisse filer,

On peut changer de point de vue d’attentes,

Procédant en essais erreurs, jusqu’à ce que…

.

La cristallisation se fasse  et que  l’union dure,

L’amour est fait de compromis plus que d’idéal,

À chercher une seule relation qui serait trop pure

On finit par n’en trouver aucune et l’on se sent mal.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

L’amour, dit-on, ne se commande pas :…………………………………………..

 Arrive par hasard, on ne s’y attend pas…………………………………………..

Encore, faudra-t-il avoir quelque désir,……………………………………….

 Opportunités viendront vite à mourir………………………………………..

Bon, finalement, célibataire a du bon…………………………………….

Pas encore rencontré véritable amour,………………………………

Il ne pourra être question d’infidélité,……………………………

Simplement changement partenaires !……………………….

 Mariage a aussi quelque chose de bon,…………………….

Même si certains le considère déraison,……………..

 Hasard a permis d’établir solide union,……………

  Fidélité n’est que promise, pas garantie. ………

 Quand hasard frappe à nouveau la porte…..

   L’AMOUR  EST

Que faire de tout ce que l’on a construit :

  Tromperie-divorce, ou arrangement amis,

Lors si hasard gouverne : tout est permis.

  Amour et fidélité font, parfois, bon ménage,

  À la longue un vieux couple, amitié fort sage.

 Conquise, pour autant la femme non soumise

 À une personne, personnage, toujours exquise.

 Dès qu’elle aura percé homme à jour, démasqué

Ce dernier, penaud, s’en ira ailleurs … déchanter.

FRUIT DU HASARD

Parfois l’amour rêvé se transforme en rivalité………

Et emporte tout conflit hors de toutes réalités………..

 Tant qu’attraction des corps dure, la raison……………..

S’étiole, s’en tient à première impression…………………

  Qui ne dira pas non à l’infidèle intuition……………………

Se met en tête amour comme obsession………………..

 Personne n’a jamais trompé personne :………………..

Ce ne sont que supercheries en des lits,…………….

Incompris sans commun accord nenni,…………..

 Que mensonge, oubli…erreur friponne………….

Des fois comme un miracle se produit,……..

Des amants d’un jour s’allient une nuit…..

  Et ils décident  de tenter  à deux  leur vie,

 C’est dire si l’amour est comme loterie !

ET DU DÉSIR

    Hasard n’y est pour rien, en cette affaire

       Tout est dit, tout est permis  … construit,

       Si l’aventure perdure … sans se défaire, 

         C’est qu’elle ne doit rien … à l’arbitraire,

         L’amour est l’affaire seule du … couple.

          Il ne leur suffit pas qu’ils  s’accouplent,

              Ce serait trop facile mais il y a émotions

              Qui dérégleront horloge de leur passion

                  Une passion ici, puis une passion là-bas,

                   Amours s’en viennent…et puis s’en vont,

                      Qui peut savoir et dire pour quelle raison

                        On aime ce qu’on a pas, pas ce que l’on a.

                         Choisi par hasard, par arcane d’un désir,

                              Amour ne peut durer que poussant soupir.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Chemin en courbure

Pour éviter déceptions,

Et les pièges du destin 

Et  qui  mène  à la fin ?

.

468 4

.

Au hasard d’un chemin, au carrefour,

Une rencontre amoureuse

Qui nous conduit à modifier un projet

Par courbure de destin.

 .

Symbolique 

.

Dans  bon nombre de     traditions

Religieuses  ou  méta      physiques,

L’image  du  chemin        constitue

Un symbole des gran       des quêtes

De l’Être, de l’autre,       de l’amour

Et l’on dit aussi que       le bonheur

N’est pas au bout      du chemin,

Qu’il  serait  le        chemin !

Marche   est       sans nul

Doute une         activité

Enrichis          sante et

Ayant           inspirée

   Tant           d’hommes,

Des             écrivains,

  Des               philosophes,

Ou illus           tres inconnus,

  Ils   ont              tous  été   fasciné

Par la mar            che, sa symbolique

Et  la  réflex             ion qu’elle favorise !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

468 6

.

Le destin choisit pour une part et laquelle

Ne nous dispense pas de liberté

De choix ni d’assumer après toute la suite

À moins que le chemin soit miné.

 .

Symbolique 

.

Bien sûr qu’il fait bien les choses,

Le destin.

De plus, il est aidé par son copain

Le hasard.

En résumé : il suffira d’attendre,

C’est le hasard qui dirige ma vie.

N’est-ce pas ?

Bien sûr, que, grâce au destin,

Vous  allez   rencontrer  celle

Que vous attendez.

Nous pouvons quand même

Nous hasarder à penser que

Notre destin a parfois besoin

D’un sérieux coup  de  pouce,

Si notre destin devient lors

Synonyme d’une fatalité !

 penseespositives.net

 .

.

 

Fond/forme 

.

Le destin, parlons-en un instant :

À supposer que je devienne… poète ;

Est-ce alors de mon fait, de ma liberté

Non, j’y suis contrait ou comme obligé

Je n’ai aucun mérite, aucune volonté !

.

À moins de concevoir  destin restreint

Qui ne s’intéresserait  qu’à ma santé,

Grandes étapes,  choix dans ma vie,

Mais cela revient au même, aliéné.

.

Le destin est un chemin, pré-tracé,

Et certains diront même, précâblé,

Mais alors il ne devrait avoir… que

Des vers tous contraints en refrain

Auquel ni liberté ne s’oppose, frein

Si c’est un chemin en prédestinée

Alors la forme a épousé le fond.

.

Textuels et illustrations  >> 

 

467 – L’amour : plus poésie que chimie !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Si amour est chimie,

Pourquoi pas la poésie !

Et si la poésie est discours

Lors pourquoi pas l’amour !

Émotions  dominent  l’amour

Bien que l’argent n’y ait cours !

Si amour est basé sur une chimie

Sur quoi est basé chimie d’amour !

Comment se fait : chimie disparaisse,

Lors chimie de l’amour, en nous, reste !

Disposons-nous de réservoir inépuisable,

Faisant moult amours, en serions capables !

Que fait-on des  enfants, merveilles de l’amour

Ou sous-produits,  pour se renouveler, toujours !

Tout ceci peut être vrai et tout cela peut être faux,

C’est un mystère de l’amour, humain, qui est beau.

.

Est-ce délire : l’amour

N’est que chimie,

En tout, y compris même

En ses fantaisies,

Car les joues qui rougissent,

Lèvres qui rosissent,

Ne seraient qu’effets du sang,

Effets d’échauffements.

C’est en un affolement du cœur

Qui s’emballe,

Qu’on prend pour argent comptant

Un amour qui est d’hormone animale.

.

Du poète, ou du chimiste, dites-moi lequel

À tort ou raison entre la pensée et l’émotion ?

À vrai dire, ni l’un, ni l’autre, vraisemblablement

Ce qui  vous apparaît, comme vrai, sur le moment,

Ne peut l’être, pour toute la vie,  pour tout le temps.

.

Et, le même être, qui vous a tout donné, tout reprend

Mais si le désir d’aimer l’autre demeurera inépuisable

Nos émotions se renouvellent comme grains de sable,

Tamisés par le vent et par l’eau et en misant sur elles,

Elles vous donnent d’amour fécond, une ribambelle.

.

Un peu de chimie n’empêche pas un peu de poésie,

Un peu de poésie ne nuit pas à un peu de chimie.

La chimie seule ne tiendrait pas si longtemps,

Et la poésie, seule, n’a pas de corps d’amant.

.

Nul doute : l’amour est basé  sur une chimie

Mais sur quoi est basée la chimie de l’amour,

Cette dernière question mérite bien un détour.

.

Si un désir d’aimer l’autre demeure inépuisable,

Si nos  émotions  se renouvellent, grains de sable,

C’est que chimie en produit un nombre incalculable

.

Extensions

.

Si la chimie nourrit le corps et le cœur

Et si, la poésie, nourrit  l’esprit, et l’âme,

L’alchimie y ajoute un supplément faisant,

De deux êtres, une seule entité qui

Les englobe et les dépasse,

Et parfois même les sublime.

.

Sublime équation, sublime partition,

Sublime composition que cette association

De trois éléments constitutifs d’un amour

Qui lient, aux extrêmes, le sexe et l’âme

En une charnelle et spirituelle union.

.

La poésie et la chimie sont comprises comme étant antinomiques.

Les uns prétendent que l’amour est transcendant ; autres, charnel.

Il  peut y avoir une part de poésie dans la chimie, réciproquement.

Plutôt que de les opposer, il vaudrait mieux tenter de les combiner.

La chimie serait alors, le moteur, l’essence, l’énergie, et l’attraction,

Tandis que la poésie serait la route, la direction, supplément d’âme.

Il n’existe pas davantage de philtre d’amour que d’alchimie d’esprit.

.

Si amour ne peut se départir

De ses réactions, ses sensations,

Chimiques

 .

Comme autant de bases corporelles ;

 Et qui lui seraient des plus essentielles

Pour son plaisir

 .

Il aura besoin  d’un supplément  d’âme,

Pour aller  plus loin, plus fort… plus haut,

Pour  son  bonheur

 .

Son cerveau, et par là, son esprit, sa pensée,

Ne se satisfont pas d’acte purement physique

Il lui faut de l’alchimique

 .

Ce petit rien, ce je ne sais quoi… inexplicable

Qui le mettra en des états des plus ineffables

Jusqu’à en perdre toute sa raison.

 .

Et si certains croient qu’il n’existerait de

De processus alchimique, ni chimique

Libre à eux de calculer l’amour

Qui ne devient rien d’autre

Qu’un intérêt boursier.

.

Fragments 

.

En amour, pour certains, tout est chimie

Tandis que pour d’autres, domine poésie.

Pour la plupart : un amalgame des deux !

En fait ça se voit, s’entend, comme je veux

.

Amour, esprit, pensée, rêve et tutti quanti,

N’ont pas de matière, n’ont pas de chirurgie,

La chimie n’est pas que dans le corps, cerveau

La poésie n’est pas que dans le verbe, les mots !

Quand nous sommes dopés par notre dopamine

Entourage le voit, de suite, à notre bonne mine :

La sérotonine, l’endorphine et voire l’ocytocine,

La renforce pour accéder à sensation bonheur.

.

À supposer qu’on ne dispose de ces drogues

Qui nous font du bien et voir la vie en rose

Est-ce, pour autant,  qu’amour disparait,

Laissant, derrière lui, un souvenir amer.

.

Pour bien accorder nombre contraires

On parlera d’alchimie extraordinaire,

Et le tour est joué aux contestataires,

Le viagra n’est qu’ersatz grabataire !

Corps est véhicule… émotion/raison

Certes l’émotion : nature chimique,

Tandis que raison, nature réflexion

Le cœur a sa raison que la raison…

.

Si j’évoque ici Pascal, loin de l’animal

C’est qu’on peut aimer à perdre raison

De raison, les animaux n’en ont guère,

On dit pourtant qu’ils s’aiment : alors !

.

Alors l’amour demeure un pur mystère,

Plus on le creuse et plus on s’y enfonce :

Chacun croit y trouver diamant, lumière

Mais en fait personne n’en tire une once.

.

Une lampe céleste, éclairant notre chevet,

Nous gratifie d’espoir qu’on dit démesuré

Celui qu’un être suprême, le gouvernerait,

Qu’en un faux débat, nous entretient, nés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Si amour est P     chimie,

Pourquoi pas  O   la poésie !

Et si la poésie   E est discours,

Lors pourquoi    S  pas l’amour !

Emotions domi     I     nent l’amour

Bien que l’argent     E      n’y ait cours !

Si amour est basé               sur une chimie

Sur quoi est basé     O         chimie d’amour !

Comment se fait :      U        chimie disparaisse,

Lors chimie de l’                  amour en nous, reste !

Disposons-nous     C         de    réservoir inépuisable,

Faisant moult          H      amours, en serions capables !

Que fait-on des           I         enfants, merveilles de l’amour

Ou sous-produits,        M           pour se renouveler, toujours !

Tout ceci peut être          I            vrai et tout cela peut être faux,

C’est un mystère de         E            l’amour, humain, qui est beau.

Est-ce délire : l’amour

N’est que chimie,

En tout, y compris même

En ses fantaisies,

Car les joues qui rougissent,

Lèvres qui rosissent,

Ne seraient qu’effets du sang,

Effets d’échauffements.

C’est en l’affolement du cœur

Qui s’emballe,

Qu’on prend pour argent comptant

Un amour qui est d’hormone animale.

Du poète, ou du chimiste, dites-moi lequel

À tort ou raison entre la pensée et l’émotion ?

À vrai dire, ni l’un, ni l’autre, vraisemblablement

Ce qui  vous apparaît, comme vrai, sur le moment,

Ne peut l’être, pour toute la vie,  pour tout le temps.

Et le même être, qui vous a tout donné, tout reprend.

Mais si le désir d’aimer l’autre demeurera inépuisable

Nos émotions se renouvellent comme grains de sable,

Tamisés par le vent et par l’eau et en misant sur elles,

Elles vous donnent d’amour fécond, une ribambelle.

Un peu de chimie n’empêche pas un peu de poésie,

Un peu de poésie ne nuit pas à un peu de chimie.

La chimie seule ne tiendrait pas si longtemps,

Et la poésie, seule, n’a pas de corps d’amant.

Nul doute : l’amour est basé  sur une chimie

Mais sur quoi est basée la chimie de l’amour,

Cette dernière question mérite bien un détour.

Si un désir d’aimer l’autre demeure inépuisable,

Si nos  émotions  se renouvellent, grains de sable,

C’est que chimie en produit un nombre admirable.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme connue :

Vase en pied, abat-jour :

Une lampe de … chevet 

.

467 4

.

Lampe avec un  corps en bas, une âme en haut

Sans aucun abat-jour, il aurait moins de poésie

Voilà qui rapproche bien  le fond de la forme.

La question mérite d’être approfondie  

De manière satisfaisante :

Par une lampe de chevet ou autre

Histoire d’éclairer sa lanterne.

 .

 Symbolique 

 .

La lampe

Représente un point

De lumière dans l’obscurité.

Lors par analogie, elle symbolise

L’entendement en confusion mentale,

Révélation d’un savoir enfoui ou caché.

D’ailleurs,

L’expression

« Éclairer sa

Lanterne« , qui

Signifie clarifier

Quelque   chose,

Exprime    bien

Cette notion de

Savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

467 6

.

La question mérite d’être éclairée

De manière satisfaisante :

Qu’amour soit chimie, certes

Mais n’est-ce bien que cela ?

 .

Symbolique

 .

Des petits cœurs qu’on voit partout

Le rythme cardiaque  qui s’accélère,

Haut les cœurs   de  la   St-Valentin…

 .

Le muscle         cardiaque            serait-il

Le symbole      amour par      excellence :

Un  symbole      pourtant        mal  choisi !

 .

L’amour n’a      en effet pas      grand-chose

À voir  avec      cet organe      physiologique

En  réalité,      quand  l’on     est amoureux,

C’est dans       la tête que      cela se passe.

 .

Dans la tête,    le cœur,       corps, sexe,

Il y a bien   autre     chose  que de

L’amour        …       chimie,

Oui peut-être surement

Même mais quoi ?

 breakingscience.be  

 .

.

Fond/forme 

 .

Faux débat : tout est chimie, tout est poésie

On  confond  en amour  le substrat  de chimie

Forcément présent et actif dans le corps, esprit

Et l’excitation, le désir, l’envie, qui le produisent

Avec une drogue, un élixir on peut s’y substituer

Mais ça ne durera que le temps de l’absorber !

Amour poésie ou chimie

Et pourquoi pas les deux,

La science et la conscience

Riment  si bien entre elles

Qu’on devrait  les sacrer

Mais  le fond ne rejoint

Pas la forme, déforme

Un peu leurs accords

En silence de mort !

.

Textuels et illustrations  >> 

100 – Si vous êtes ceci, Porto Santo !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Aucune ile me direz-vous,

Ne prétendra  à satisfaire,

Tous types   ou projections,

Qu’humains  peuvent faire :

Elle reste  joli  coin de terre,

Plus  près  paradis  qu’enfer.

.

Elle est commise, et  promise

Puis conquise… puis acquise,

Elle ne peut  être qu’exquise !

.

On en  fait  chanson,  mélodie,

Rythme sans parler harmonie,

Tant, vraie inspiration, infinie,

Vous sublimerait, sur elle… ici.

.

Si vous êtes sea …  sex and … sun,

Porto Santo, pour vous, commise.

Si vous êtes bains, skate  and fun,

Porto Santo, pour vous : promise.

.

Si vous êtes nature et … aventure,

Porto Santo,  par vous : conquise.

Si vous êtes  pêcheur,  ou voileux,

Porto Santo, pour vous : permise.

.

Si vous êtes un rentier … retraité,

Porto Santo,  par  vous : acquise !

Si vous êtes  explorateur, curieux,

Porto Santo, pour vous : surprise.

.

Si vous êtes  angoissé,  ou stressé,

Porto Santo, par vous … soumise.

Si vous êtes avide  de tranquillité,

Porto Santo, par vous : comprise.

.

Si vous êtes  un gourmet de fruits,

Porto Santo,  pour vous :  exquise.

Si vous êtes  un amateur de sports

Porto Santo, par vous : entreprise.

.

Si vous êtes un artiste ou amateur,

Porto Santo, pour vous, improvise.

Et si vous demeurez déçu de la vie,

Porto Santo reste, de vous, éprise.

.

Vous êtes ceci : Porto Santo sera!

On peut continuer ,dire etcetera.

En dire autant de toutes iles  ?

Chacun de se forger opinion :

Paradis est rencontre, non !  

.

Extensions

.

Feu d’artifice, feu d’artifesse, pour finir

Le cœur en supplice, le corps en liesse,

C’est un peu  comme cerise ,sur gâteau.

.

Il existe tant d’expressions toutes faites,

De ce genre que l’on voit évoquer  sur les

Cartes postales ou les guides touristiques

Si fait  que, toutes  les voix, de nos poètes

Combien d’autres musiques, de chansons,

Se perdent en dédales de surinformations.

.

A quoi bon, alors, relater ses impressions :

A  rien, évidemment. A moins que, cela, ne

Permette de revivre soi-même, l’événement

Ou serve de caisse de résonnance pour ceux

Qui sont moins chanceux que moi de ne pas

Y avoir été et d’y être,  par tels truchements,

Quand même un peu, beaucoup, aux cieux !

.

Si vous ceci  …  alors moi, sera :

On peut allonger la liste sans fin

Et se dire, après,  que l’on verra,

Si on le mérite, et si ça convient.

Pour aujourd’hui,  je m’arrête là :

C’est suffisant, et cela me va bien :

Autres endroits, autres iles, çà et là,

Je pourrais me sentir tout aussi bien.

.

Si vous êtes ceci, alors moi, cela,

Repris sept fois comme ritournelle

Vous ferait une chanson  ou fera

Porto Santo comme demoiselle

.

Toujours est-il que fête, farnienté,

Sont au programme pour la journée

Qui s’achève tard dans la nuit, fatigué

Mais heureux de milliers de sensations.

.

Sans compter d’émotion, voire de passion

Pour une ile prête à toutes sortes d’idylles,

Jusqu’à songer d’y rester pour y demeurer

Hélas, il nous faudra bien nous rapatrier.

.

Fragments

 .

Une telle chanson évoquera certes autre chose

Que la planche ou le hamac, bien que présents,

Tant aussi bien que le fond dépasse toute forme

Porto Santo sera ceci ou cela, selon son opinion.

 

***

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Aucune ile me direz-vous,

Ne prétendra  à satisfaire,

Tous types   ou projections,

Qu’humains  peuvent faire.

Elle reste  joli  coin de terre,

Plus  près  paradis  qu’enfer.

Elle est commise, et  promise

Puis conquise… puis acquise,

Elle ne peut  être qu’exquise !

On en  fait  chanson,  mélodie,

Rythme sans parler harmonie,

Tant, vraie inspiration, infinie,

Vous sublimerait, sur elle… ici.

.

SI VOUS ÊTES CECI

Si vous êtes sea …  sex and … sun,

Porto Santo, pour vous, commise.

Si vous êtes bains, skate  and fun,

Porto Santo, pour vous : promise.

 .

Si vous êtes nature et … aventure,

Porto Santo,  par vous : conquise.

Si vous êtes  pêcheur,  ou voileux,

Porto Santo, pour vous : permise.

 .

Si vous êtes un rentier … retraité,

Porto Santo,  par  vous : acquise !

Si vous êtes  explorateur, curieux,

Porto Santo, pour vous : surprise.

 .

Si vous êtes  angoissé,  ou stressé,

Porto Santo, par vous … soumise.

Si vous êtes avide  de tranquillité,

Porto Santo, par vous : comprise.

.

PORTO SANTO SERA 

Si vous êtes  un gourmet de fruits,

Porto Santo,  pour vous :  exquise.

Si vous êtes  un amateur de sports

Porto Santo, par vous : entreprise.

 .

Si vous êtes un artiste ou amateur,

Porto Santo, pour vous, improvise.

Et si vous demeurez déçu de la vie,

Porto Santo reste, de vous, éprise.

.

Vous êtes ceci : Porto Santo sera!

On peut continuer, dire etcetera.

En dire autant de toutes iles  ?

Chacun de se forger opinion :

Paradis est rencontre, non !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une colonne de grand monument

Un monoski large, pour la glisse,

Un ponton ou bien une planche :

Je penche plutôt pour un hamac.

.

.

.

Porto Santo est un havre et un

Havre de paix et de tranquillité

Qui vous bercera, dans ses rêves

De planches des plus insensées.

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons

Conçue  pour naviguer  debout,

Avec  un   gréement  libre, monté

Sur cardan, lors même que terme

Planche  à  voile  demeurait  utilisé

Pour des petits dériveurs  de plage,

Plats,  à l’accastillage  minimaliste,

Parfois sans cockpit  et lors équipés

D’un  gréement   simplifié, comme

Le sunfish américain ou bien son

Prédécesseur un peu plus petit,

Le sailfish ou le beachcomber.

Wikipédia : planche

.

.

Fond

.

Évocation

100 6

.

En voilà un homme apaisé, reposé, heureux

Entre deux parenthèses de planche, kitesurf

Il philosophe avec un air plus que narquois,

Ben quoi, vous êtes jaloux : venez donc ici.

 .

 Symbolique 

 .

Le hamac a été créé, il y a plus de 1000 ans,

Et ce n’est pas la raison principale qui a mené

Un groupe d’individus à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne,

Et qu’ils préféraient dormir sur un lit … suspendu

Afin d’éviter les morsures d’animaux ou d’insectes

Pendant leur sommeil, et, de ce fait, de leur éviter

De transmettre et pâtir de nombreuses maladies.

Mais, l’on peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention pour farniente.

Modifié et mis en forme, source : hamac-stories.com

 .

Le hamac       a été créé,        il y a plus de 1000 ans,

Et ce n’est          pas   raison         principale qui a mené

Un groupe          d’individus à      s’intéresser à cet objet

C’est surtout         qu’ils vivaient     en pleine   campagne,

Et qu’ils préfé        raient dormir      sur un lit … suspendu

Afin d’éviter les       morsures    d’a      nimaux ou d’insectes

Pendant    leur         sommeil  et  de         ce fait,  leur éviter

De transmettre        pâtir   de  nom       breuses maladies.

Mais, l’on peut       imaginer  qu’ils      devaient profiter

Quand même de    cette invention      pour farnienter.

Modifié, source : hamac-stories.com

.

Fond/forme 

 .

.

L’utilisation du hamac en bateau et à terre

Est bien différente, en mer, il vous bercera

Et à terre, il  restera immobile et passif !

Il ne faut rien lui demandez de plus

Que de se reposer, rêver, ou dormir !

.

Il n’aurait plus manqué que ce poème

Sous forme d’une chanson ne soit rimé.

Et  bien que  composé  dans mon hamac

Rimes, rythmes étaient au rendez-vous !

.

Et vous avez le choix entre deux refrains

Celui du début  ou bien …  celui de la fin.

Si vous êtes ceci …  choisirez le premier

Si vous êtes cela, préférerez le dernier

Moi, j’ai pris les deux, les superpose !

.

 Textuels et illustrations  >>

99 – Musée Christophe Colomb

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Toute ile a un passé, une histoire

Celle de Porto Santo, aussi, à croire,

Illustre découvreur, l’un des premiers

Où Christophe Colomb, y aura séjourné

Et, même, avec la fille  du maire, marié !

C’est dire si  son musée  est  bien mérité !

.

Pour honorer son nom, statue,  trouvera,

En plein centre du village de Vila Baleira

On y trouve la maquette de Santa Maria

Avec ses cartes marines, avec leur auras

Et qui retracent bien, les trois parcours.

.

On y trouve aussi  dragonnier, en cour,

Prouvant que la maison est conservée

Pour  protéger son état  authenticité.

.

On  n’oublie pas  la Grande Histoire,

De la découverte  de ses Amériques.

Christophe Colomb,  y serait passé,

À Madère, mais aussi Porto Santo.

.

Ici, des cartes et là, des maquettes

Nous ont interpellés en ce musée,

Les maisons, où il aura séjourné.

.

Archipels, Madériens, Canariens

Ont à cœur  de récolter, exposer,

Tous les objets de telle destinée.

Après ville Séville et Las Palmas,

Porto Santo, Casa, ici, de, Colon.

.

Portugais se partagent, disputent,

Avec les espagnols,  le grand passé,

Du grand explorateur et découvreur,

Figure de proue de péninsule ibérique

Comme Marco Polo,  pour l’Adriatique,

Comme Capitaine Cook, pour l’Australie.

.

Le Monde n’a pas beaucoup changé depuis

Le commerce reste toujours aussi florissant,

La terre continue d’être explorée et exploitée.

.

L’homme, toujours  à chercher propres limites,

Sa frontière  hors de planète, en ce vaste Univers,

Tantôt se vouant à Dieu tantôt se prenant pour lui.

L’argent, en ces deux cas, demeure le Grand Maitre,

Qui donne autant faim de conquêtes que soif d’infini.

.

Extensions

.

Soif de conquêtes : anormale,

Il n’y a plus de terres nouvelles

À découvrir, pas plus à exploiter

Tous  les  gisements  sont  connus

Dernière conquête de l’homme est,

Paradoxalement, celle  de lui-même,

Pour savoir ce qu’il est et ce qu’il fout

Sur sa foutue planète, soif de conquêtes,

Plus qu’anormale aussi lors ça présuppose

Une croyance dans la destinée extra-terrestre

Pour laquelle notre corps sinon voire notre esprit,

N’est pas bien armée pour la réaliser, voir l’accepter.

Un changement  de paradigme, dirait  les scientifiques,

Une sublimation de sa conscience, diraient les littéraires.

.

Ce n’est un secret pour personne que l’archipel Madère et Canaries

Se disputent les préparatifs des conquêtes de Christophe Colomb

Tous deux ont constitué étapes importantes dans les voyages

Mais Porto se réfère d’un avantage considérable : mariage

De Colomb avec la fille du maire de l’époque, lien du sang.

Pour le reste, le musée de Las Palmas est plus spectaculaire

Et ses fréquentations ne vont pas du tout dans le sens contraire

Mais laissons les débattre de leurs prérogatives respectives : tchao.

.

Un petit musée qui ne pourra rivaliser

Avec celui des Canaries, par sa taille,

Mais qui reste intéressant  à visiter,

Ne serait-ce que pour ses tableaux !

.

Pas de reconstitution grandeur nature

Galion reproduit en maquette, miniature

Et traces du passage de Christophe Colomb

Pour son idylle, mariage avec la fille du maire.

.

Ce qui nous a marqué dans son jardin extérieur,

Est son immense tamarinier couvrant la moitié,

On pourrait croire que Colomb l’avait planté,

Pour marquer ses passages avant ailleurs.

.

Fragments

.

L’archipel des Canaries et de Madère,

Se disputent la préférence de Colomb

Chacun avançant arguments, musées

Pour retenir l’histoire, premier rang.

.

Avantage majeur pour Porto Santo :

Colomb s’est marié à la fille du maire

Ça crée un lien même de courte durée

Et Dieu sait seul ce qu’il en est… resté.

.

Avantage  pour  l’ile de  Las Palmas :

Plus grand musée, grande maquette,

Des animations, voire même des jeux

À renforcer souvenirs de son passage.

.

N’entrerai pas en querelles de clocher :

Les deux se complètent,  faut les visiter,

Première fois  que je touchais  du doigt

Histoire de Colomb bien que n’étant roi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Toute ile a un passé, une histoire

Celle de Porto Santo, aussi, à croire,

Illustre découvreur, l’un des premiers

Où Christophe Colomb, y aura séjourné

Et, même, avec la fille  du maire, marié !

C’est dire si  son musée  est  bien mérité !

.

Pour honorer son nom, statue,  trouvera,

En plein centre du village de Vila Baleira

On y trouve la maquette de Santa Maria

Avec ses cartes marines, avec leur auras

Et qui retracent bien, les trois parcours

On y trouve aussi  dragonnier, en cour,

Prouvant que la maison est conservée

Pour  protéger son état  authenticité.

.

On  n’oublie pas  la Grande Histoire,

De la découverte  de ses Amériques.

Christophe Colomb,  y serait passé,

À Madère, mais aussi Porto Santo.

Ici, des cartes et là, des maquettes

Nous ont interpellés en ce musée,

Les maisons, où il aura séjourné.

.

Archipels, Madériens, Canariens

Ont  à  cœur  de  récolter,  exposer,

Tous les objets de    C   telle destinée.

Après ville Séville O       H   après Las Palmas,

Porto Santo    R             R     Casa, ici, de, Colon.

Portugais se   T               I       partagent, disputent,

Avec les       O                  S   espagnols, le grand passé,

Du grand   *                    T     explorateur et découvreur,

Figure de  S                    O     proue de péninsule ibérique,

Comme    A                      P    Marco Polo, pour l’Adriatique,

Comme      N                    H   Capitaine Cook pour l’Australie.

Le Monde     T                   E   n’a pas beaucoup changé depuis

Le commerce   O                *       reste toujours aussi florissant,

La terre continue  *            C          d’être explorée et exploitée.

L’homme, toujours   M       O         à chercher propres limites,

Sa frontière  hors  de   U      L          planète, en vaste Univers,

Tantôt se vouant à Dieu  S    O      tantôt se prenant pour lui.

L’argent en ces deux cas   É   M    demeure le Grand Maitre,

Qui donne autant faim de E   B   conquêtes que soif d’infini.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Coiffe bigouden de Quimper en Bretagne,

Un galion du temps de Christophe Colomb

Un portait de Christophe Colomb au musée,

Ou on ne sait quoi d’autre dans l’imaginaire.

.

99 4

.

Colomb a laissé des traces,

Tout  comme  aux  Canaries :

L’on y trouve une maquette de

Santa Maria : galion fétiche !

Sur un galion la mâture est aussi imposante

Que la coque, forme de grande, grosse barque:

Du temps de Colomb fond forme correspondent.

 .

Symbolique   

 .

Un galion

 Est un navire

À voiles armé,

Naviguant en escorte

Et destiné aux échanges avec

Les colonies européennes entre

Le XVIe et le XVIIIe siècle.

 Navire espagnol à l’origine,

Le galion a constitué par la suite

Le  bâtiment  principal  des  flottes

Des autres nations (britannique, néerlandaise…),

Avant le développement des bricks, frégates, vaisseaux

De ligne trois-mâts carrés à partir du XVIIIe siècle.

Ils ont perduré jusqu’au début du XIXe siècle.

Fr.wikipedia.org/wiki/Galion

.

.

Fond

.

Évocation 

99 6

.

Il existe divers portraits d’époque ou d’après

De Christophe Colomb

Ce dernier ne ressemble pas à un navigateur

Juste personnage important.

 .

Symbolique

 .

Christophe Colomb

N’est pas le premier

À avoir mis le pied

Dans les Amériques.

L’être   humain  y  a

Migré, depuis l’Asie,

Il y aurait  de cela  …  

13 000 à 40 000 ans.

 

Et pas non plus le premier navigateur

À traverser océan Atlantique d’Europe,

La fouille archéologique aura établi que

Des peuples européens comme les Vikings

Ou des pêcheurs basques ou normands

Bretons avaient  eu connaissance

De ce tout nouveau continent.

Modifié, source : Wikipédia

.

Fond/forme

 .

Terre d’accueil, de passage et de découverte

Porto Santo,  comme  Madère,   demeureront

Chargées d’histoire  de Colomb, tant à l’écart

De tout autre influence et voire de civilisation

Tant qu’on y respire air, parfum autonomie.

.

Car, Christophe Colomb, comment l’oublier,

Tant archipels  des Canaries et de Madère

Se feront concurrence  pour sa primauté,

Plus encore Porto Santo où a été marié :

La petite histoire se mêle ici à la grande

L’on sent toujours un parfum du passé

Qui flotte partout en son petit musée.

.

Textuels et illustrations  >> 

98 – Île accueillante et sauvage

 Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo, Madérienne.

Elle nous parait à taille humaine,

Sa poésie, nous tentons  transcrire

Sans trop de succès, par nos photos.

.

Elles montrent bien ses plages, monts

Mais non caractères de sa population.

Elles évoquent sentiers de randonnée

Qui abondent en tous  ses quartiers.

.

Quatre orientations, destinations

Avec chacune leur fascination

Suscitant autant d’émotions.

.

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

.

Ses sentiers de randonnées,  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est  de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord  en est la partie  la plus sauvage :

Aucune habitation et très peu de passages.

L’Est est très abrupt et, très peu accessible,

Procure  comme vertige, aux âmes sensibles.

.

Le Sud constitue partie, la plus plate, habitée,

Elle bénéficie d’une longue plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par un golf près d’aéroport,

Verte, grise : deux taches  offrant un transport.

.

Au fur et à mesure  qu’on  découvrira  cette ile,

On la trouvera  riche tout ce que… l’on cherche,

Pourvue de nombre de bus, et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être visitée, et  parcourue, à pied.

.

Tant ses flancs et rondeurs, ses creux, et bosses,

Se prêtent à la flânerie quoiqu’un peu… cabosse,

Toutefois ne vous décevra pas, vous  surprendra,

Par charme d’un indéfinissable  goût de paradis.

.

Extensions

..

Ça tend vers une publicité touristique, dans un guide

Pour attirer le client à venir passer ses vacances ici !

Il est vrai que sur le marché, l’offre est pléthorique,

La différence se fait sur photos, prix, descriptions.

Or l’âme d’une ile et de ses habitants, ne se laisse

Pas enfermer dans une prose facile et racoleuse,

Il faut la sublimer dans une sorte de poésie qui

Évoque son plein de non-dit comme autant de

Promesses à en rester surpris ! C’est à ce prix

Qu’on s’y attache et qu’on a envie d’y revenir.

.

Côté plage, côté sauvage,  côté plaine,  côté montagne :

Porto Santo a hérité de quatre faces et de dix visages !

Rendez-vous compte, une plage faisant six kilomètres

Alors que sa voisine, Madère, en dispose de très peu !

Par contre, question montagnes et lévadas et à-pics,

Madère est gagnante, haut la main : y a pas photo !

La surprise est cet ilot inhabité rappelant désertas.

.

La seule plage, en France, de six kilomètres

Est celle de La Baule, comme station balnéaire

Mais plus important que Baleira avec  font de mer,

Ici ce n’est qu’une plage avec son caractère de nature.

.

Toute l’ile conserve un paysage sauvage comme aux Acores,

On peut s’y promener de long en large si ce n’est en travers

Sans rencontrer grand monde, il n’y a guère que le tour

Qui reste fréquenté par les touristes et les voitures.

.

La passerelle d’accès à la plage, nous a étonnés :

Franchissant les dunes, vous mène au raz de l’eau,

Comme deux pinces de crabe, bordée par deux ilots,

Plus poétiquement, disons des bras pour vous accueillir.

.

.

Fragments 

.

Porto Santo, au sud, un phare d’entrée, un port,

Tout au nord, une tour de contrôle, un aéroport,

On vient, en voilier, en navette bateau, en avion,

Chacun selon ses moyens, et voire ses ambitions

.

Madère est une grande île mais à taille humaine :

En faire le tour une semaine pour qui s’y promène

Et ce qui la caractérise, ses lévadas et ses sommets

Ça grimpe et partout et à des forts belles hauteurs.

.

Ici sans être complétement plat, deux jours, le tour,

En longeant la côte, traversant l’ile de long en large,

Nous, arrivés en voiler, y avons consacré cinq jours,

C’est dire qu’une telle perle vaut plus que le détour !

.

Ce qui m’a frappé le plus, est sa plage de sable fin,

Une magnifique  plage  de  9 kilomètres de long :

En mer eaux calmes, cristallines, degré tempéré.

 C’est simple du port on n’en perçoit pas le bout.

.

Ensuite, ville de Baleira, villages bien typiques

Où persistent traditions restées authentiques

Religieuses  comme assomption que laïques

Enfin nombreux monts qui le surplombe.

.

Nous avons randonné sur  deux monts

Le pico do Castello et le pico Branco

Assisté aux fêtes du quinze aout

Visité le musée de Colomb.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo,    P Madérienne.

Elle nous parait à taille  O     humaine,

Sa poésie nous tentons    R     transcrire

Sans trop de succès, par  T    nos photos.

Elles montrent bien ses   O plages, monts

Mais non caractères de    *  sa population.

Elles évoquent sentiers    S   de randonnée

Qui abondent en tous     A     ses quartiers.

Quatre orientations,      N      destinations

Avec chacune leur        T         fascination

Suscitant autant         O        d’émotions.

 .

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

Ses sentiers de randonnées  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord en est la   I    partie la plus sauvage :

Aucune habitation   L  et très peu de passages.

L’Est est très abrupt   E   et, très peu accessible,

Procure comme vertige  *      aux âmes sensibles.

Le Sud constitue partie,   A   la plus plate, habitée,

Elle bénéficie  de  longue   C       plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par      C    E    golf et un aéroport,

Verte, grise, deux taches   U       T   offrant un transport.

Au fur et à mesure  qu’    E    on         découvrira cette ile,

On la trouve riche de      I     tout     S    ce que l’on cherche,

Pourvue de nombre     L      de bus,    A   et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être      L     visitée, et       U    parcourue, à pied.

Tant ses flancs et     A     rondeurs,  ses     V       creux, et bosses,

Se prêtent à la      N      flânerie quoiqu’un    A       peu … cabosse,

Toutefois ne       T      vous décevra pas, vous    G         surprendra,

Par charme       E      d’un indéfinissable… goût     E         de paradis.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pion pour des jeux de société,

Voire un moulin à poivre ou à sel,

Une base, une tour, une lanterne :

Un phare juste à l’entrée du port.

.

98 4

.

É

Une ile dispose toujours d’un phare

Pour signaler ses abords

Sinon une zone des plus dangereuse,

Sinon l’entrée de son port.

Une ile, une côte, un port … Un phare:

Tout concorde et contribue à la lumière

Même s’il y a autre fond que sa forme.

 . 

Symbolique

 .

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus vraiment indispensables.

.

Utilisés pour situer la terre

Il y a encore quelques années,

Ils gardent fonction patrimoniale,

Mais servent également de support

D’antennes-relais pour les réseaux

De communication maritimes civils

Ou  de  défense,  et, notamment, des

Centres    régionaux     opérationnels

De surveillance  et sauvetage CROSS

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Fond

.

Évocation 

.

98 6

.

Le port et la marina de l’ile de Porto Santo

Sont construits sur la mer

Comme tant d’autres avec moles et digues

Pour mieux les protéger!

 .

Symbolique 

 .

Tout port

Peut  remplir

 Plusieurs fonctions,

Doit avant tout permettre

D’abriter les navires, pendant

Les opérations             chargements

De réparations et             déchargements.

Facilite  opérations             de ravitaillement

Et de réparations, il                 est lieu de séjour.

À l’opposé de mouillage                 un havre consistant

En rade protégée de vents                  dominants et vagues

Par la terre,  un port  sera                     souvent, protégé   par

Une  ou par plusieurs  digues                   ou par différents môles.

Modifié, source : Wikipédia

.

Fond/forme 

 .

Port, pas tout à fait comme les autres

Non pas par sa configuration : ambiance

Y régnant et le grand terre-plein qui borde

On y serait resté semaine… supplémentaire,

Si le calendrier ne nous imposait contrainte

En dépit de construction, un peu artificielle,

Son apparence et fonction reste naturelles

Havre de paix s’il en est, on y débarque

En navette courrier depuis madère.

.

Peu d’iles de cette taille et de cette population,

Auront un grand port  et un grand aéroport :

La seule ville de l’ile est Baleira 5500 habitants,

Il y en a qui ont quatre fois plus, et rien de cela,

D’autant que de loin, ce n’est autre qu’un rocher

Mais il est vrai qu’avec une plage de sable blanc,

De 6 km de long, y a de quoi attirer farnientant !

 .

 Textuels et illustrations   >>  

97 – Randonnée Pico Branco

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La randonnée  est conditionnée

Par un ciel, clément, ou dément.

Soleil, nuage, brume, pluie, vent :

Rien en cours ne vous est épargné.

.

Nous avons démarré  sous vent fou,

Produisant, sur col, un effet venturi.

La pluie l’a encore  davantage nourri,

Au point  qu’on ne voyait  rien du tout.

.

Retournant, au col,  le soleil  est revenu,

Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.

Coin sauvage, mais romantique a souhait

Quatre saisons nous aurons connu de fait.

.

Nord-Ouest de Porto Santo

Paysage aride des plus désert,

Où, un sentier vous fait grimper

Le Pico Branco sans un seul souci

Sans habitation où la nature, seule,

Est sauvage, est vierge, rocailleuse.

.

Au fur, à mesure de notre…montée

La perspective variera tout le temps

Mais, ce n’est qu’une fois au sommet

Que nous pouvons admirer alentour.

.

Islas Desertas découvertes, en plein sud,

Nous paraissent perdues en leurs brumes

Mais, derrière elles, un horizon, à l’infini,

Nous fait cadeau d’un bleu, vert, profond.

.

Non loin, coin pique-nique  s’offre à nous,

Avec des dégustations, des photos à l’envie,

Afin d’être en mesure d’immortaliser ce site,

Rempli d’appétits, des bonheurs, existentiels.

.

Profitons de pause, perçue en consubstantielle,

En contemplation  de cette bien étrange fusion,

Entre terre en falaise,  mer, ciel et feu, du soleil.

Mais le temps passe  et  les nuages approchent.

.

Tout  se confond, se délave, disparaît, à la vue :

Vite  …  réveillons-nous, il va, bientôt, pleuvoir.

Il est temps  de dire  au revoir  à ce panorama,

Tant une épaisse brume en quelques  secondes,

Nous fait l’impression avoir changé de monde.

.

La descente est rapide,  quelque peu glissante :

L’on ne voit plus point de départ en contrebas.

Atteint, le vent souffle, pour chasser les nuages

Et nous voilà, sous un soleil torride et en nage.

Nous faut continuer, pour  être au rendez-vous

En lieu de la fête du village  sur autre hauteur.

.

Extensions

.

À vol d’oiseau, le village est à deux kilomètres,

À peine, mais, comme il nous faut contourner

L’autre mont pour  arriver  par le bon sentier,

Cela nous en fera six : en montagne, il en est

Souvent ainsi, si bien qu’on n’annonce pas

Le parcours en un nombre de kilomètres

Mais bien plutôt en heures de marche.

Cela peut aller de deux à six kilomètres

En une heure selon les degrés de difficultés

À surmonter d’autant, grimpant, il vous faut

Ajouter pauses communes, attentes des autres.

.

Le petit village, proche de Bandeira est un écrin de verdure et foi !

Verdure, c’est toute l’année, mais l’assomption, une fois par an.

Il y avait autant de monde et sinon plus dehors que dedans

Cette petite église au clocher adjacent et place carrelée.

Sur les côtés, des cabanes de fortune, éphémères

Dispensaient des repas chauds et boissons

Et voilà que des musiques s’en mêlent

Après une flopée de chants religieux,

Comme pour prolonger la joie de la fête

Qu’un millier de croyants venaient d’honorer.

.

Une montée comme une autre toute en lacets,

Pour arriver en haut et pouvoir pique-niquer

En admirant  le paysage  marin, tout autour,

Avant de descendre vers la chapelle, 15 aout.

.

50 fidèles dans la chapelle, 500 au dehors,

Une fête religieuse pleine de recueillement

Suivie d’un procession … À n’en plus finir,

Le long d’une allée, bordée de marchands.

.

Nous avons pris  une navette  pour Baleira,

Et de là, un bus pour rejoindre notre marina

Faut dire que, le soir, fatigués, mais, heureux,

Nul besoin de nous bercer pour nous endormir.

.

Fragments

.

Des fois, randonner n’est pas donnée

Il faut faire des efforts pour y arriver

Ce d’autant quand il s’agit de monter,

Avec sac à dos provisions piqueniquer.

.

Trois kilomètres à l’heure pour monter

De moyenne lors six … pour descendre,

Vous calculer la distance et la difficulté,

Vous avez temps total à vous surprendre.

.

Sommes fixés trois objectifs à enchainer :

Piqueniquer au sommet  du monte Branco,

Et participer  à la fête religieuse, du 15 aout,

Après mission accomplie : retourner au port.

.Nous avons fait, tous les trois, comme des rois

Mais fatigués, à un tel point, je ne vous dis pas

Quand on est encore jeune, et plaisir à marcher,

Souffrance se fait légère, d’autant bien acceptée.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La randonnée  est conditionnée

Par un ciel, clément, ou dément.

Soleil, nuage, brume, pluie, vent :

Rien en cours ne vous est épargné.

Nous avons démarré  sous vent fou,

Produisant, sur col, un effet venturi.

La pluie l’a encore  davantage nourri,

Au point  qu’on ne voyait  rien du tout.

Retournant, au col,  le soleil  est revenu,

Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.

Coin sauvage, mais romantique a souhait

Quatre saisons nous aurons connu de fait.

.

*************************************************

***********************************************

.

Nord-Ouest de    P           Porto Santo

Paysage aride     O     des plus désert,

Où, un sentier     R   vous fait grimper

Le Pico Branco    T   sans un seul souci

Sans habitation   O  où la nature, seule,

Est sauvage, est     *    vierge, rocailleuse.

Au fur, à mesure   S       de notre…montée

La perspective     A     variera tout le temps

Mais, ce n’est    N      qu’une fois au sommet

Que nous          T   pouvons admirer alentour.

Islas Desertas     O   découvertes, en plein sud,

Nous paraissent     *    perdues en leurs brumes

Mais, derrière elles      R     un horizon, à l’infini,

Nous fait cadeau d’un      A     bleu, vert, profond.

Non loin, coin pique-nique   N          s’offre à nous,

Avec des dégustations,       D     des photos à l’envie,

Afin d’être en mesure      O      d’immortaliser ce site,

Rempli d’appétits        N     des bonheurs, existentiels,

Profitons pause          N       perçue en consubstantielle,

En contemplation         É     de cette bien étrange fusion,

Entre terre en falaise,       E        mer, ciel et feu, du soleil.

Mais le temps passe et          *          les nuages approchent.

Tout se confond, se délave,         P           disparaît, à la vue :

Vite, réveillons-nous, il va               I             bientôt pleuvoir.

Il est temps de dire au revoir                 C          à ce panorama,

Tant une épaisse brume en quelques           O                secondes,

Nous fait l’impression avoir changé de           *                   monde.

La descente est rapide,  quelque peu             B                 glissante :

L’on ne voit plus point de départ                 R                en contrebas.

Atteint, le vent souffle pour                      A              chasser les nuages

Et nous voilà, sous un soleil                   N                 torride et en nage.

Nous faut continuer, pour                   C                   être au rendez-vous

En lieu de la fête du village                O                         sur autre hauteur.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une lampe abat-jour d’ambiance

Un piédestal pour un pot de fleur,

Randonnée en chemin grimpant

En lacets,  vers un sommet  dégagé.

.

97 4

.

Une randonnée, toute en montées

Légères et en lacets tracés :

Autre coté de l’île, autre orientation

Et donc autre panorama !

Aucun sentier de montagne n’est rectiligne

Fait de méandres et tournants, en épingles,

Forme ne se confond au fond mais l’évoque.

 .

 Symbolique 

 .

Randonnée est un exercice     physique

Très complet temps propice      pour délier

Sa pensée pour rêver, et se          ressourcer.

Elle participe éveil sensoriel             au Monde

Les odeurs, bruits, lumière                et couleurs

Et d’un retour à l’essentiel                  nous permet

De nous désencombrer                      de nous alléger

De bon nombre de                          surcharges inutiles

Et de reprendre                               son souffle et moral.

Modifié, source : Le sens de la marche Cairn.info

.

.

Fond

.

Évocation 

.

97 6

.

Plus on monte et plus le chemin devient étroit

En se frayant un passage

Entre les rochers et les arbustes pour finir par

Un petit sentier de mulet.

 .

Symbolique 

 .

Le voyageur

Moderne   recherchera,

Comme le premier des croisés,

Le mystère des terres inconnues,

Puis le souffle des grands espaces,

Et le merveilleux  d’une cité  idéale.

Adaptée  aux techniques modernes,

Les  symboles  associés  au  voyage

N’ont rien perdu de leur vitalité :

L’appel, le départ, le passage,

La rencontre, le guide,

Retour et souvenir.

cheminaidant.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Les souvenirs rentreraient et se mémoriseraient

Par les pieds, autant que par les yeux, oreilles,

Sans parler des odeurs et sensations tactiles

Tant vrai je me remémore, mieux, un lieu

Que j’aurai foulé de mes propres pieds

Que vu sur un magazine, à la télé.

Cette randonnée Pico Branco

Je me la fais dans ma tête

Chaque fois que je vois

Photo Porto Santo.

.

Un chemin de randonnée  ressemble à tout autre

Pensez-donc : aucun, plutôt, je vous voudrais dire

Même si vers libres alterneront rimes contraintes

Et même si, les fonds se superposent sur formes

Il y aura toujours une différence, tracé, pente,

Méandres, longueurs, sols, ou intérêts sente.

Parfois un chemin plat, longeant une cote

Prendre soudain une allure montagne

Inverse, sur un plateau ou ruisseau.

 .

Textuels et illustrations  >>

96 – Descente du Pico do Castelo

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

.

L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée d’émotions, efforts,

Que la montée pour les plus forts !

.

Elle est, parfois raide, ou tortueuse,

Il faut parfois traverser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin, chevilles et genoux,

Ne valent plus rien qui vaille du tout.

.

En montagne, rien n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit  par s’habituer,

Et même que l’on se prend au jeu

.

La descente peut être dangereuse

Sous les orages, sous la brume,

Qui vous cache vite toute vue.

.

L’on se perd dans un dédale

Des sentiers … mal fléchés,

À se retrouver mauvais côté.

.

Mont d’où on aperçoit la mer,

Constituera un vrai et sûr repère.

Porto Santo vous procure quatre monts

À monter puis à  descendre  en sécurité.

.

Perdu comme en épais brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver  notre bien morne réalité

Qui nous attendent tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  des commerces, rues, foules !

.

Le sentier glisse sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

.

Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

.

Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

.

Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

.

Extensions

.

La descente, ici de 500 mètres de dénivelé

N’est pas celle du Teidé, de Tenerife,

De la hauteur de 3500 mètres :

Différence de quantité d’air,

Différence degré de pente,

De constitution des sols,

De  temps  de  parcours.

Chaque facteur pèsera de

Son poids sur la longueur,

La hauteur et la profondeur

De l’engagement d’un groupe.

Lors un entrainement préalable

Souhaitable : commencer plus petit

Pour finir plus grand et non l’inverse !

.

La descente, par le même chemin, est comme un retour en arrière

Qui demande moins d’effort mais procure aussi moins  d’émotion :

C’est un peu comme un retour au point de départ      la civilisation.

Circuit serait différent même si, au final, on            arrive au même

Endroit, continuité est comme chaine sans           fin qui se déroule,

Descendre l’autre coté du mont, aurait              été autre découverte

Mais la distance du trajet aurait été              augmentée et d’autant

Nous étions quelque peu pressé                  par la météo et le temps.

Et nous irons explorer sa face                    nord, mais une autre fois.

.

La descente ne posera pas de problème,

Mis à part la chaleur autour de 30 degrés

Car nous avons épuisé  nos réserves  d’eau,

Pendant la montée  mais la ville  de Baleina

Est à nos pieds, à quelques kilomètres : c’est

Promis, nous nous assoieront  à une terrasse,

Pour une bonne bière fraiche, comme on aime,

Avant de revenir à la marina par la grande plage.

.

Baleira est la seule ville, proche de 6000 habitants

Avec des airs  d’une station balnéaire  pour touristes,

Mais qui n’en garde pas moins  charme et authenticité

Offrant dans un même lieu, campagne montagne et mer.

Sa plage, en particulier, n’en finit pas de s’étirer plein sud,

À même d’offrir dix façons de se détendre, ou se sportiver !

Marcher sur le sable n’est pas comme sur sentier d’un mont

Plus, encore, la nuit tombée, nous manquions d’une lampe !

.

Fragments

.

Descente en pente douce, régulière

Est plus rapide et moins fatiguante

On se dit qu’une fois arrivés, en bas,

On se prendra une bière bien fraiche

Que, bien sûr, notre gorge savourera,

Sa mousse, sa texture, son amertume.

.

Il ne s’agira de se gaver de merveilleux,

De se remplir la panse, nectar délicieux :

Durant les randonnées, on carbure à l’eau

Lors elle fait défaut, gorge sèche réclamera,

Quelque supplément d’âme, qui la réjouira !

.

Lumière qu’on y trouve n’est pas de haut mont,

Mais de la ville, bistros, commerces, animations

N’est pas pour nous déplaire bien que sauvageons

Humains, on y retournerait, toujours, à civilisation

.

Le tout est de bien balisé son, voire tous ses chemins

Sans repères, sans haltes, sans ressources, provisions,

Je pense, et même j’en suis sûr, je n’irais pas bien loin.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée  D d’émotions, efforts,

Que la montée   E   pour les plus forts !

Elle est, parfois   S    raide, ou tortueuse,

Il faut parfois tra  C    verser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin    E           chevilles, genoux,

Ne valent plus rien   N            qui vaille du tout.

En montagne, rien     T              n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit     E                     par s’habituer,

Et même que l’on           *                    se prend au jeu.

La descente peut            D                     être dangereuse

Sous les orages,               O                        sous la brume,

Qui vous cache                  *                          vite toute vue.

L’on se perd                      C                         dans un dédale

Des sentiers                      A                               mal fléchés,

À se retrouver                   S                            mauvais côté.

Mont d’où on                    T                        aperçoit la mer,

Constituera un                 E                     vrai et sûr repère.

Porto Santo vous              L             procure quatre monts

À monter puis à               O            descendre  en sécurité.

Perdu comme en épais   *        brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre    P    de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver       I  notre bien morne réalité

Qui nous attendent    C  tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  O  des commerces, rues, foules !

Le sentier glisse,   sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

.

Forme

 .

.

Évocation

 .

Un haut fourneau d’usine d’aciérie,

Un réservoir, un chapeau, une mèche,

Pas de doute, une lampe … encore que 

Ça indique peut-être juste bon chemin ?

.

96 4

.

.

Pour une descente de nuit du Pico Castelo,

Il faudrait bien une lampe :

Le chemin est plutôt caillouteux, en haut,

Et mal éclairé jusqu’en bas !

Y a rien à voir entre une lampe et un mont,

Bien que celle-ci puisse être utile, lors nuit !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

De la lampe

Dont l’huile brûle

Éros est double.

Chez Grimm  la lumière

Seule chasse l’amant

Plutôt  caché  de  l’héroïne.

La lumière, dans tous

Les contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représenterait particulièrement,

Le conscient qui est entre

Les mains et sous le contrôle

De   l’être   humain,   par  contraste

Avec la lumière du soleil,

De nature divine, et voire cosmique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

96 6

.

Le chemin de la descente est le même qu’en montée

Tracé au milieu des rochers

Et fraiche et belle végétation plus que verdoyante

Qui ravit de la tête aux pieds

 .

 Symbolique 

On dit le bonheur      ne serait pas

Au bout du chemin :       il  est  le  chemin !

La marche serait sans       nul doute une activité

Enrichissante qui a ins         pirée bien des hommes!

Écrivains, philosophes         ou des illustres inconnus

Et ils auront tous été            fasciné par la marche,

Par sa symbolique           que par la réflexion

Qu’elle favorise                 spontanément.

Modifié, source : Hélène Payet 

 . 

.

Fond/forme 

 .

Le chemin de descente est plus connu et plus rapide

Que celui de montée où l’on peut toujours se tromper !

Pour autant, sauf à être en pleine nuit, aucun rapport

Entre lampe et n’importe quel sentier sur une colline.

.

Il y a monts et monts, et même «monts et merveilles»

Tout ce qui nous ferait monter, là-haut, nous éveille :

Il n’y aurait de randonnées, à nulle autres pareilles.

.

Quand on suit un chemin nous rapprochant divin

En faisant du sommet, et son désir et son destin

Et bien qu’il y ait loin, de la coupe aux lèvres,

On marche avance encore et ce sans trêve.

  .

Textuels et illustrations  >>

95 – Montée du Pico do Castelo

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Savoir

Se reposer

En tel endroit,

Isolé, peu de gens,

S’en donnant la peine,

D’y monter : un véritable

Luxe, mérité en notre monde

De plus en plus submergé bruits

Y compris par  trop de  publicités !

.

Il faut dire aussi, ici, le silence est roi,

Sans compter que la vue autour est reine.

Et que  le moindre reflet,  ravit   tous  sens,

Et, qu’il donne sens, à notre pauvre existence.

.

Sa montée vous ferait profiter  de ses essences,

De sa nature, plus en outre de sa belle prestance,

Tant, vu d’en haut  et du sommet Pico do Castelo,

Rien ne vaut mieux, pour sa joie, et pour sa peine,

Rien n’est si joli, n’est  si merveilleux, n’est si beau.

.

Pourquoi

Grimper sur un pic :

Pour prendre de la hauteur

Pour bénéficier d’un panorama,

En jouir, dans toutes les directions,

Et très loin  jusqu’au fond de l’horizon.

.

C’est  comme  si l’on était devenu … oiseau

Et que du regard on pouvait survoler la terre

En fendant l’air, de ses propres ailes,  aux pieds.

.

Pourtant, pour y monter faut longtemps marcher,

Lorsque, à la fin, pente devient de plus en plus raide,

Et  au prix d’efforts soutenus, consenties, souffrances,

L’on obtient, là-haut, une  compensation   récompense.

.

Même si elle était gratuite parce qu’elle ne servira à rien,

Par rapport à  tout le reste, tout  son  temps,  programmé,

Beaucoup de dépense d’énergie, non calcul, d’argent, profit,

Il est vrai que c’est moins de stress, mais  bien  qu’aussi défi.

.

J’y arrive, y arriverai, demain, encore :

Et vie ne pousse à faire souvent effort

À faire un point sur l’état de sa santé.

.

Et, si l’on ne sait trop  où  l’on en est,

D’être,  ainsi, au-dessus  des nuages,

N’est  donné  qu’aux  enfants sages !

.

Le temps change et, la brume monte,

Très rapidement du fond de la vallée,

Jusqu’à nous atteindre à nous enrober,

Tout entier, dans ses voiles, de légèretés.

.

Extensions

.

Vue du vide à nos pieds s’est estompée,

Elle s’est restreinte à dix mètres,  au   sol,

Et lors nous sommes en haut de nulle  part.

De monter le pic pour, arrivé enfin   en haut,

Brume cachant tout le paysage est     frustrant,

On le comprend mais c’est autant      but, en soi,

L’on ne grimpe pas que pour ça        le  fun  aussi,

Pour l’effort, le sport,  le plaisir         la  découverte.

Il y a quelque chose d’humain           et voire de noble

En la volonté de s’élever, en               quelque  domaine

Quelque lieu que ce soit                     non pour se mettre

Au-dessus des autres                           ou  de tout   et pour

Prendre du recul                                   de naviguer au large

Des côtes en voi                                      lier pour voir et vivre

Les choses,                                               tout à fait autrement.

.

Des monts, il y en plusieurs sur Porto Santo et le plus fréquenté

Est celui du Pico do Castelo  surplombant la grande ville de Baleira :

De là-haut, la vue sur le panorama de l’ile est imprenable, 360 degrés !

On peut y grimper en voiture jusqu’au deux tiers mais, à pied, et du bas

C’est plus sportif et le panorama plus mérité, une fois arrivé au sommet

Où l’on trouve une plateforme avec une bâtisse et une statue originale

Nous étions au niveau des plus bas nuages, à moitié dans la brume,

Sa fraîcheur contrastait fort avec la chaleur montante des dunes

Et le soir venu, nous aurions pu faire un crochet à la Lune.

.

Un mont surplombant une ville,

La mer et la végétation tout autour,

C’est le charme, agrément  de cette ile,

Qui nous aura séduit durant notre séjour.

.

Il est vrai qu’on a un panorama imprenable

Sur l’ensemble de l’ile et même bien plus loin

Le ciel sans nuage ajouté au calme de l’endroit

Vous pousse à la contemplation et méditation !

.

La montée et descente se font par un petit entier

Caillouteux n’offrant pas de difficulté particulière

La pente est douce et toujours des plus régulières

De plus, nous étions presque seuls à le grimper.

.

Fragments

.

Mais pourquoi grimper jusqu’au sommet d’un mont !

Ben voyons réfléchissons, réponse coule de source :

Pour contempler le meilleur panorama qui soit !

.

Mais encore, quelle différence avec la Tour Eiffel,

De plus on prend l’ascenseur, on se croit des ailes

Point de fatigue ni de crampe : juste plein la vue.

.

On plaidera pour le fait que de prendre du temps

De faire des efforts, risquer entorse genoux, pieds

Participe de la valeur de récompense du paysage !

.

En réalité grimper pour admirer parait être raison,

Alors qu’en fait c’est juste histoire passion, émotion,

Qui fait le tour des monts verrait le même panorama.

.

C’est donc bien, en premier, une affaire entre soi et soi,

Une sorte d’envie et de défi que l’on répète à chaque fois

C’est le corps qui peine mais c’est son âme qui se réjouit.

.

Voilà donc un secret, on dira ici motivation du grimpeur,

C’est par l’effort extérieur qu’on enrichira sa vie intérieure

En descendant, le ressenti diminue : on rentre à la maison !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Savoir

Se reposer

En tel endroit,

Isolé, peu de gens,

S’en  donnant  la peine,

D’y monter       un véritable

Luxe, mérité   *   en notre monde

De plus en plus   P        submergé bruits

Y compris par        O      trop de publicités !

Il faut dire aussi       R       ici, le silence est roi,

Sans compter que        T     la vue autour, est reine.

Et que le moindre          O       reflet,  ravit   tous  sens,

Et, qu’il donne sens,          –        à notre pauvre existence.

Sa montée vous ferait           S            profiter  de ses essences,

De sa nature, plus en                A          outre de sa belle prestance,

Tant, vu d’en haut et                    N            du sommet Pico do Castelo,

Rien ne vaut mieux,                        T            pour sa joie, et pour sa peine,

Rien n’est si joli, n’est                       O                si merveilleux, n’est si beau.

.

*******************************************

*******************************************

.

Pourquoi

Grimper sur un pic :

Pour prendre de la hauteur

Pour bénéficier d’un panorama,

En jouir, dans    toutes les directions,

Et très loin jusqu’  M au fond de l’horizon.

C’est  comme  si l’on O   était devenu … oiseau

Et que du regard on    N  pouvait survoler la terre

En fendant l’air, de ses   T    propres ailes,  aux pieds.

Pourtant, pour y monter   E      faut longtemps marcher,

Lorsque, à la fin, pente de   *      vient de plus en plus raide,

Et  au prix d’efforts soute      P       nus consenties souffrances,

L’on obtient là-haut, une          I         compensation   récompense,

Même si elle était gratuite,        C        parce qu’elle ne servira à rien,

Par rapport à tout le reste,           O         tout  son  temps,  programmé,

Beaucoup de dépense d’éner          *         gie, non calcul, d’argent, profit,

Il est vrai que c’est moins de          D       stress,  mais   bien  qu’aussi défi.

J’y arrive, y arrive       O       rai, demain, encore :

Et vie ne pousse        *    à faire souvent effort

À faire un point      C   sur l’état de sa santé

Et, si l’on ne sait    A    trop  où  l’on en est,

D’être,  ainsi, au-  S    dessus  des nuages,

N’est donné  qu’   T    aux enfants sages !

Le temps change   E   et, la brume monte,

Très rapidement     L    du fond de la vallée,

Jusqu’à nous atte     O   indre à nous enrober,

Tout entier, dans        *     ses voiles, de légèretés.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, forme  de mont, pointu,

En bas, comme forme de village

Créant panorama hors pair !

.

95 4

.

Un mont haut de 437 mètres n’est autre

Qu’une promenade de santé : 

Faut-il encore y arriver pour bénéficier 

Beau panorama sur l’île !

Ce sont là deux projections d’un petit mont

Un avec une langue de terre, et autre sans

En bas, la ville, haut, panorama sur l’ile.

 .

Symbolique  

 .

Montagne

A   provoqué

Chez       l’homme

Quantité    sentiments

Qualifiés   contradictoires.

Siège  des       combats   entre 

Titans   et          dieux,   archanges

Dragons,  et        lieu de l’immortalité,  

Mont est cen          tre, sommet du monde.

 

Génératrice panique,             comme d’exaltation,

Montagne suscite depuis             toujours le sentiment

D’un univers  qui   échappe                à   l’échelle humaine.

 

Proche  des  cieux,   et   éloignée                     de  l’ordre  humain,

Toute montagne est le point de                              rencontre privilégié

Entre le ciel et la terre, et, elle est                                aussi  lieu le plus bas,

Pour les dieux, mais le  plus élevé                                  pour nous, les hommes !

Modifié, source : le-symbolisme-de-la-montagne

 .

.

Fond

.

Évocation

.

95 6

.

Un panorama de Porto Santo à couper le souffle

Avec un, deux,  trois monts

Qu’on peut atteindre en une journée de randonnée

En profitant de tous paysages.

 .

 Symbolique 

 .

Un panorama,

Vient de mot anglais,

Est lui-même formé à partir

 Des mots du  grec ancien  « pan » 

Ou  tout, et   « horama »   ou  spectacle

Est vue en largeur      d’un espace physique.

Langage courant              cela veut généralement

Dire une vue d’un                         objectif grand angle,

Que ce soit photo                                       graphie,  ou dessin,

Voire en peinture                                             et  voire  au  cinéma

Cela reste une figure                                            qu’on dit panoramique

wikipedia.org/wiki/Panorama…..

 .

.

Fond/forme  

 .

Quand on grimpe mont, c’est pour la vue

Réellement imprenable et cela de tous côtés.

Quand brume, nuage s’y met, juste au sommet,

La vue est gâchée, l’effort est moins récompensé

On, s’en console en méditant sur impondérable.

.

Un mont comme un sein… pointé vers le ciel,

D’une symétrie, d’un galbe, presque parfaits,

Tant il est vrai qu’en  ce  Pico, rien de surfait,

Rien que végétations, roches, ruches et miel !

.

Au pas cadencé mixant vers contraints libres,

Et on s’approche du sommet dont on a la fibre

Fonds et formes se confondent, se conforment,

Il n’y aurait, dans cette montée que de l’attrait,

Pour un paysage qui, déjà, d’en bas, nous plait.

.

Textuels et illustrations  >>

94 – Porto Santo : ile incroyable

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dès que  vous aurez mis un pied

Sur elle : déjà la fête commence,

Ne s’achève que par sa conquête.

Et lors vous ne pourrez la quitter,

Que cœur serré, d’avoir rencontré

L’une des plus belles iles  d’alizés.

.

En double face et en double profil

Peut-être bien, double caractère :

C’est par ce contraste très sévère,

Avec son l’ile, voisine, de Madère,

.

Qu’elle se remarquera,   sur un fil,

Comme  synthèse de  l’été,  l’hiver,

Sans parler de notre planète Terre

De sa montagne, son ciel et sa mer.

.

Cette perle, issue de volcan Atlantique,

Préservée de toutes influences délétères,

Rayonne encore, sous ses nuages, ombres,

Tant elle brille de ses magnifiques clartés.

Faut une rencontre pour la remarquer,

Qui plus est, l’embrasser,  l’adopter

En ile de prédilection  à pratiquer.

.

Rendez-vous compte, c’est point de passage

De onze kilomètres de long et de six de large

De quarante-deux de côtes, de périmètre,

Quatre pics autour de cinq cent mètres

.

Elle n’a que  quatre  mille habitants

Pour plage, du sable  jaune  et fin,

À perte  de vue et d’Est en Ouest.

Le rêve d’être, seul,  au  monde,

Se baigner en eaux tempérées.

.

Port  et avant-port et marina

Accueilleront  tous bateaux,

Protègent  vent dominant.

Services,   équipements

D’aéroport   de lignes

Villes européennes

Qui a servi Otan

Traverse  l’ile !

.

Un golf,  réputé

Coloré vert tendre

Avec mer à l’horizon,

En face, l’ile de Madère.

Quelle ile et si peu de résidents

Peut prétendre avoir autant d’atouts

Et autant de sauvage nature, volcanique,

Pour vous toucher le cœur, de ravissements.

.

Extensions

.

Oh là, du calme, ce n’est qu’un coin de terre

Érigé de la mer suite à l’éruption d’un volcan,

Combien d’iles ont la même origine ou  statut ?

Pourtant, bien que situé à dix milles de distance,

Madère, Porto Santo sont très différentes, en tout.

.

La proximité géographique ou physique, n’est donc

Pas un gage de filiation, je la comparerais volontiers

À l’ile de La Graciosa, située  à l’ouest  de Lanzarote

Que nous avons visité il y aura trois années passées.

En plus grand bien sûr et plus élevé, bien entendu,

Mais avec ce même charme  prenant et attachant.

.

Des iles réservées, que  peu de gens connaissent,

Pour les avoir foulés aux pieds et avoir échangé

Avec les habitués. Porto Santo est surprenant

Par son immense plage de sable jaune et fin

Couvrant la moitié de la côte, ou presque.

.

L’ile de Porto Santo représente tout l’inverse des Islas Desertas

Grand port, immense plage de sable fin et blanc, de la verdure :

Le paradis d’un côté, l’enfer de l’autre,

Un climat doux contre climat perturbé,

Une vie touristique, économique, animée

Contre une vie  d’ermite, de nature, apôtre !

Liaison bateaux, avions, contre interdiction, c’est dire si, l’envie

D’aller se perdre aux Desertas, sans pouvoir accoster, chagrine !

.

Porto Santo fait partie des iles

Qui constituent un petit paradis,

On le sent, le voit, à son approche.

.

Nombre touristes, affluent de Madère

Ce n’est pas pour une simple excursion,

À la journée mais pour semaine entière !

.

Tant vrai que sa grande plage de sable blanc

Son port, sa ville, sont des plus accueillants.

Nous avons projeté  d’y passer  cinq jours :

Ce n’est pas de trop pour en faire le tour.

.

Incroyable est bien le mot, faut y aller

Pour le croire, et, pour bien la voir

Une ile tout en monts et vallons

Et une ambiance de congés.

.

Fragments

 .

Une ile est une ile, pas de quoi s’extasier,

Me direz-vous, pas une merveille déifiée :

Vous auriez raison sur forme, pas le fond,

Sommes amoureux des belles, qui en ont.

.

Et Porto Santo me semble en faire partie,

C’est peut-être bien la raison, on l’a choisi

Nous disposons d’un voilier… pour y aller,

Nous disposons de temps, pour la visiter !

.

Elle nous attire en ses rets comme lumière,

Comme une lampe à pétrole avec un verre :

Elle deviendra comme  réservoir d’énergies,

Sera de mèche, avec nous, tout notre séjour.

.

Je n’en dis pas plus, enchantés la découvrons,

Déjà que, l’approcher  me  procurait  frissons,

Accueil dans son port,   vision de longue plage,

Était comme prémisses de bonheurs, partages.

.

Incroyable est bien le mot choisi qui convient,

Incroyable aura été le mot,  qui nous a séduit,

Incroyable sera le mot,  que l’on en retiendra,

Incroyable, in fine, rien a soustraire, ajouter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

 Dès que  vous aurez mis un pied

Sur elle : déjà la fête commence,

Ne s’achève que par sa conquête.

Et lors vous ne pourrez la quitter,

Que cœur serré, d’avoir rencontré

L’une des plus belles iles  d’alizés.

En double face et en double profil

Peut-être bien, double caractère :

C’est par ce contraste très sévère,

Avec son l’ile, voisine, de Madère,

Qu’elle se remarquera,   sur un fil,

Comme  synthèse de  l’été,  l’hiver,

Sans parler de notre planète Terre

De sa montagne, son ciel et sa mer.

.

Cette perle, issue………    P                      I  ……. de volcan Atlantique,

Préservée de toutes……    O                       L     ….. influences délétères,

Rayonne encore, sous …    R                        E  …..…. ses nuages, ombres,

Tant elle brille de ses ……   T                       *     …… magnifiques clartés.

Faut une rencontre ………   O                     I      ……. pour la remarquer,

Qui plus est, l’em …….…     –                     N  ……….. brasser,  l’adopter

En ile de prédi …………       S                  C   …… lection  à pratiquer.

Rendez-vous compte,       A                 R   c’est   point de passage

De onze kilomètres de     N               O   long et de six de large

De quarante-deux de     T              Y     côtes, de périmètre,

Et quatre pics autour   O            A     de cinq cent mètres

Et elle n’a que qua      *          B     tre  mille habitants

Et pour plage, du     E         L    sable  jaune  et fin,

À perte  de vue      S        E   et d’Est en  Ouest.

Le rêve  d’être,    T      *    seul,  au  monde,

Se baigner en       *    eaux tempérées.

Port  et avant         port et marina

Accueilleront      tous bateaux,

Protègent  vent   dominant.

Services,     équipements

D’aéroport   de lignes

Villes européennes

Qui a servi Otan

Traverse  l’ile !

Un golf,  réputé

Coloré vert tendre

Avec mer à l’horizon,

En face, l’ile de Madère.

Quelle ile et si peu de résidents

Peut prétendre avoir autant d’atouts

Et autant de sauvage nature, volcanique,

Pour vous toucher le cœur, de ravissements.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une coupe décernée pour un sport,

Voire un verre pour y boire du vin,

Un pied, un réservoir, une mèche,

Pas  de  doute : lampe à pétrole.

.

94 4

.

Lampe à pétrole très commune, classique,

Mais qui a éclairé bien des foyers

Du temps où électricité domestique n’était pas

Encore suffisamment démocratisée.

Rien à voir entre une lampe à pétrole et une ile

Mais quand sa lumière prend forme, fond aussi

 .

Symbolique  

 .

Qu’il   s’agisse

D’une    lampe

À huile, à pétrole

Voire   d’une lampe

Moderne   électrique

Symbolise         énergie

Que nous      contrôlons,

Que nous          maîtrisons.

C’est  la  lumière  intérieure,

Rassurante   et   très  simple,

Une connaissance   transmise

Par tous   les  environnements,

C’est celle que chacun reçoit  en

Naissant dont nous avons besoin.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

source : tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

94 6

.

On  aura vendu la mèche en prétendant

Porto Santo incroyable :

Voilà au moins une lumière sur laquelle

 On ne jette pas d’ombre.

 . 

Symbolique 

 .

La   bougie,     objet

 Servant           d’une

Manière            très

Générale à éclairer

Elle  est    composée

De   deux    parties :

D’un    corps      gras

Et     d’une     mèche.

Si  corps   gras bougie,

Reste habituellement fait

De cire minérale,  végétale

Ou organique, cire d’abeille,

Graisse animale ou paraffine.

La mèche est un fil de coton tressé.

L’usage bougies date de l’Antiquité.

.

Fond/forme 

 .

Une simple mèche produirait plus d’images,

En notre imaginaire que lumières électriques,

C’est le monde à l’envers, revanche de l’ombre

Sur les contrastes forts et les intensités claires

Comme quoi, petit  et faible, relève du mystère.

.

Sûr qu’une lampe à pétrole ne sera pas de mèche

Avec une ile quelle qu’elle soit ni avec Porto Santo,

Mais ce n’est qu’une figure libre, dans un poème

Qui lui est dédié et qui aurait être tout en vers

Toutefois telle ile brille en l’imaginaire

Comme lampe, comme sa lumière.

 .

 Textuels et illustrations  >> 

93 – Une ile aride, inhospitalière

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cet archipel situé

Non loin d’ile Madère

Est formé  de l’îlot Chão,

D’île Bugio, Deserta Grande,

Constitue avec eau environnante,

Réserve naturelle des Islas Desertas

Trois îles allongées qui s’étirent  pour

Former  comme un trait …  sur la mer.

Elles sont  restées  inhospitalières, suite

Suite à leur aridité et leur relief escarpé,

Tout autant que  par la difficulté d’accès.

Une autorisation spéciale pour y accéder,

Est réservée, dérogée,  pour scientifiques,

Qui disposent  d’une station de recherche,

Près de la maison du gardien pour étudier

Sauvegarder, parfois soigner les membres

 Colonie phoques moines de Méditerranée,

Espèce rare de tarentule : Hogna ingens.

Il s’agit d’espèce, endémique, de l’ile,

D’une longueur de huit centimètres,

Parmi grandes araignées du monde

Nous avons vu  quelques  phoques,

Bien paisibles  et bien inoffensifs,

Et pour trouver telles araignées,

Faut monter en haut du massif

De l’ile,  à trois cent mètres.

Il faut dire que le temps,

Le courage nous  a manqué.

Et avons préféré  visiter grotte

Étant plus proche notre voilier.

Mais ne pourrais dire si, la vue

D’une araignée  de cette taille

Nous  aurait  assez médusés,

Je  préfère  ne pas  y penser,

Et  d’autant que, leur venin

Peut être, et  vite,  mortel,

Y compris pour l’homme.

Couchers tardif du soleil

Projettent ses lumières

Rasantes sur l’océan,

Ainsi que sur  pente

Abrupte dominant

Plateau d’une ile,

Sont de beauté

Et de couleurs

Éphé-mè-res.

.

Extensions

.

Ça vaut le déplacement : le gardien nous a

Accueilli et expliqué son rôle puis sa mission.

Nous avons piqueniqué, juste à côté, et visiter

Un mini-musée sur la vie sur ile au siècle dernier.

.

Il a fallu avoir le moral, chevillé au corps, pour

Survivre à son aridité et à son inhospitalité.

Je me vois mal y vivre en ermite avec chèvres,

Loin de tout, sans loisir autre que regarder la mer,

Voir pousser des plantes, se préserver des araignées.

.

Il y a certainement des iles encore plus désertes

Et plus inaccessibles sur  la mer mais celles-ci

Ne sont qu’à vingt kilomètres de l’Ile de Madère

Contrastent fort avec Porto Santo … son alter ego !

.

Que pourrait dire « sauvage » de nos jours, lors tout a été exploré

Dans les moindres endroits et moindres recoins, par quelqu’un ?

« Aride, inhospitalière » et « sauvage, inhabitée » se confondent,

Lors la présence de l’homme est-elle bien nécessaire, et partout !

Le fantasme de vivre sur ile déserte

N’a plus grand cours,  de nos jours,

Mis à part quelques fêlés de nature,

Tout le monde tiendra à son confort

Pas d’eau, pas d’électricité, pas de nourriture, pas de smartphone,

C’est un suicide physiologique et sociétal, moins qu’être animal !

.

Iles Desertas, fantomatiques en brume densifiée

Paraissent, à leur approche, comme un mur élevé,

Comme pour vous empêcher de franchir la frontière,

De vos fantasmes, troubles de visions ou d’imaginaires

.

Si vous ne faites pas attention, auparavant, sur votre carte

De navigation, vous l’ouvrez tout en grand pour vous situer.

Non, que je sache, il n’y a pas de  ligne côtière à cet endroit

J’ai dû m’endormir ou me perdre et voire tourner en rond.

.

Lors s’il me prend l’envie, voire la curiosité d’y débarquer,

Je ne trouverai que des falaises…des plus inhospitalières,

En grimpant sur la crête, un désert vous glaçant le sang

Ok, on s’arrête là, ça deviendra une histoire d’horreur.

.

Fragments

.

L’imaginaire permettra de nombreuses projections

Et qui n’a pour limites que la raison et la déréliction

Et ce d’autant que le terrain, espace, est vide de sens,

Ne se trouve pas déjà occupé par quelques présences.

.

D’où le premier qualificatif qui lui est attribué : aride,

D’où le second qui en découle de source : inhospitalier.

.

Il ne faut pas exagérer : ce n’est pas un désert de mort

Il y a un camp de garde, s’aventurant sur les hauteurs,

On y trouvera bien de la flore et de la faune diversifiée.

.

Sans compter qu’il y a, dans diverses grottes abritées,

Une famille, pour ne pas dire  une tribu, voire colonie,

De phoques moines et une infirmerie pour leurs soins,

Réserve Naturelle, abritant un patrimoine biologique,

Bénéficiant dès lors d’une protection écologique totale.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Cet archipel situé

Non loin d’ile Madère

Est formé  de l’îlot Chão,

D’île Bugio, Deserta Grande,

Constitue avec eau environnante,

Réserve naturelle des Islas Desertas

Trois îles allongées qui s’étirent  pour

Former  comme un trait …  sur la mer.

Elles sont  restées  inhospitalières, suite

Suite à leur aridité et leur relief escarpé,

Tout autant que  par la difficulté d’accès.

Une autorisation spéciale pour y accéder,

Est réservée, dérogée,  pour scientifiques,

Qui disposent  d’une station de recherche,

Près de la maison du gardien pour étudier

Sauvegarder, parfois soigner les membres

 Colonie phoques moines de Méditerranée,

Espèce rare  de tarentule : Hogna ingens !

.

Il s’agit d’espèce   U      endémique, de l’ile,

D’une longueur    N     de huit centimètres,

Parmi grandes      E     araignées du monde

Nous avons vu       *       quelques phoques,

Bien paisibles        I        et bien inoffensifs

Et pour trouver      L         telles araignées,

Faut monter en       E         haut du massif

De l’ile, à trois           *            cent mètres.

Il faut dire que           A               le temps,

Le courage nous         R           a manqué.

Et avons préféré           I      visiter grotte

Étant plus proche       D      notre voilier

Mais ne pourrais       E     dire si, la vue

D’une araignée         *     de cette taille

Nous aurait            I     assez médusés

Je préfère ne       N       pas y penser,

Et d’autant       H     que leur venin

Peut être         O     et vite, mortel

Y compris     S     pour l’homme

Couchers     P       tardif  soleil,

Projetant    I             lumières

Rasantes    T         sur océan,

Ainsi que  A        sur  pente

Abrupte   L       dominant

Plateau   I        d’une ile

Sont      È        beauté

Et en    R    couleurs

Éphé    E     mè-res.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, une kayakiste

Et en bas, un petit canoé,

 Sur  rivière  imaginaire,

Où l’on aimerait être ?

.

.

 

Un canoé très bien piloté par une kayakiste

Proche de la nature et de l’eau

Ici, c’est calme, et plus loin il y a des rapides

Il faut souvent rester vigilant.

Rien à voir entre une ile et une kayakiste

Sauf que les Desertas ont forme de kayak

On peut imaginer en faire le tour… ainsi.

  .

Symbolique 

La championne

Du monde de descente

Sportive évoque possibilité,

Pour  une  kayakiste   ayant

Un compagnon  qui ne soit pas

Un pratiquant  de  haut niveau.

Dans  un  tel sport,  de se sentir

Complexée par rapport  au fait

D’avoir des bras bien plus gros  

Que ceux  de  son  compagnon.

La pratique  du canoé-kayak,

En  compétition,  induit  une

Hypertrophie  des  muscles

Du haut  du corps  faisant

Figure attribut masculin.

www.cairn.info/revue-staps-

2016-3-page-107.htm

.

.

.

Évocation

.

.

Rien à voir avec ile aride et inhospitalière

 Lors en imaginaire

On peut la projeter vivante pour la rendre

Encore bien plus attrayante.

 .

Symbolique

L’imaginaire peut être défini sommairement

Comme le fruit de l’imagination d’un individu,

D’un groupe  ou  d’une société, voire d’un pays

Produisant des images  et  des représentations,

Des récits ou des mythes plus ou moins détachés

De ce qu’il est d’usage de définir comme la réalité.

.

Il s’agit de la capacité d’un groupe ou d’un individu

À se représenter le monde, à l’aide de tout un réseau

D’associations d’images qui lui donneront ses sens !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

Devant l’inconnu, chacun sait, l’imaginaire

Prendra le pouvoir et il tiendra lieu de savoir

Et ce d’autant s’il n’y a rien, on peut projeter

Tout et n’importe quoi, et même un refuge

Dans une ile déserte pour se ressourcer,

Comme ici, dans la maison du gardien

Accueillante, autonome, confortable !

.

Mais quant à s’y installer pour vivre,

Avec armes et bagages avec chèvres,

Moutons et vaches …  laisse tomber !

Éphémère imaginaire et qui pourtant

Laisse ses traces en toute ma mémoire,

Sillonne librement sans vers contraints,

Le flux et le flot des pensées vagabondes,

Sur lesquelles je pagaie, dans mon canot.

 .

Textuels et illustrations  >> 

92 – Crépuscule Islas Désertas

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Tombée de la nuit, fin du jour,

Le ciel s’assombrit sans détour

C’est, souvent, le  seul  moment

Où le ciel chantera  ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes  à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent  encore  différenciés

Tant leur palette de nuances

Infinies  versions, variances.

.

Il arrive  à des  persévérants

Plus chanceux,  d’apercevoir

Fameux rayon vert,   brillant

Comme   figure  d’arlésienne,

Une, deux secondes, à peine :

Reflet d’un esprit dans le noir

Une  sorte de fantôme  ’élève

En flot de lumière artésienne

.

Des peintres  et  des  poètes,

Se  seront mis  à  le décrire,

Et  je n’ai point  l’intention,

De les imiter  ni  surpasser.

Tout crépuscule  d’un soir,

Nous laissera  le bel espoir.

.

Demain  encore  on revivra

Autre jour qui ne finira pas

Où   ses  lumières  tamisées

Suite  à ses  nuages  colorés,

Se projetteront sur la falaise

Et l’éclairant tout à leur aise.

.

Tous les ocres, roses et les roux

Éclatent, lors en dominant tout

Tandis que les jaunes et bleutés,

Regorgent  des belles intensités,

Et tous les tableaux d’un maitre,

Seront vite appelés à disparaître,

.

Et  dès lendemain  encore, naitre

Troublant le fond  de chaque être,

Tentant de saisir  l’instant unique,

Comme dernier chant  d’un cygne.

.

Extensions

.

Leur petite mort mais leur grande vie,

Signent un destin cyclique pareil au mien

Le crépuscule est en texte,   en point, virgule,

En rythmant soit le paragraphe,   soit la phrase.

Ici, les ponctuations  entre les      différentes phases

D’une journée se partageront         entre Soleil et Lune.

Dans ce crépuscule, ce ne sera            pas tant  la lumière,

Que ses reflets et ses couleurs              qui nous interpellent.

Il me revient en tête, l’image               d’un monde à l’envers,

Qui ne  saurait  que  le  soleil              ne  se  couche  jamais,

Que ce n’est que la Terre qui             tourne sur elle-même,

Autour de lui même si appa         rences sont contraires.

Il ne faut pas, toujours, s’en       tenir à ce qu’on voit,

Ni à ce qu’on en dit mais     qu’importe la réalité,

Qu’importe  l’interprétation,     voire l’illusion,

Dès  lors que ces moments sont empreints

De mystère et de poésie qui nous font

D’autant apprécier valeur de vie !

.

Couchant, coucher soleil, tombée de la nuit, du jour, crépuscule

Autant de noms, autant d’images, et autant d’émotions,  ressentis !

Couleur rouge orangé, domine  sous la couche nuageuse, sur falaise :

Luminosité décline jusqu’à ne plus rien distinguer entre chien et loup

Le soleil, de grande boule de feu, devient une petite partie, minuscule,

Où l’on guette, avec impatience, et curiosité, son fameux  rayon vert !

Aucun coucher de soleil ne se ressemble et pourtant tous identiques

La seule chose qui change est couverture nuageuse, réverbération

Et si le soleil se couchera en plaine, ou en montagne, ou en mer.

.

Ne craignez rien car notre crépuscule

Ne sera pas celui d’un, celui des dieux :

Soleil, autour de la Terre  et que certains

 Voient plate, ne tombera point en sa lisière

Et les dieux n’y seront  pour rien, non plus !

.

Quant à ses lumières  et quant à ses couleurs,

C’est une palette de rouge et jaune en dégradé

Et qui m’évoquera, en sus, celles des aquarelles

Ou le rayon vert apparait mystérieux et soudain

Pour tirer une révérence en levant son chapeau.

.

Chapeau l’artiste, refais même tableau demain,

On ne s’en lasse jamais : sont tous si différents,

Si grandioses qu’une simple photo ne traduira

Que son reflet, sans épaisseur ni perspective

Un tel écran géant, n’a d’autre équivalent.

.

Laisses aller ton âme… un peu artiste,

Et que le poète,  que tu tentes d’être,

Se réjouisse de contempler l’infini.

.

.

Fragments

.

Rien de mieux, de plus marin, mystérieux,

Que d’admirer un phare pointant les cieux

En coucher de soleil, crépuscule lumineux.

.

Un côté celui de devant, presque surexposé

Tandis qu’autres restent comme ombragés

Rien d’étonnant pour soleil rasant, couché.

.

Or ici, c’est toute la falaise,  qui se réveille,

Couleurs changeantes, qui font merveille :

Verra-t-on le rayon vert : moribond soleil !

.

Aspects  désert, rugueux sauvage, inhabité,

Contrastent avec nuances, infinies, colorées,

Lumières qui se reflètent sous le ciel nuagé.

.

L’on dit parfois, crépuscule plein désespoir

Tandis que l’aurore serait remplie d’espoir,

Alors que ce sera la même chose ,à l’envers,

Le même soleil autour de sphère circulaire.

.

Des couchers de soleils, en ai vu des milliers,

Celui-ci parait semblable, ne serait le dernier

Ceux sur la mer, sont devenus plus familiers :

Habitant une ile où ils ne peuvent que briller.

.

Un ciel bleu, ou un ciel gris, voire un ciel noir,

Ne produira pas même effet qu’un ciel orangé,

Cette dernière couleur a un ressenti particulier,

Non de fin du monde mais d’horloge, remontoir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tombée de la nuit,

C’est la fin du jour,

Le ciel s’assombrit,

Et c’est, souvent, le seul moment

Où le ciel chanterait ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent   encore  différenciés

Tant leur palette  de nuances,

D’infinies versions, variances

Il arrive  à des  *  persévérants

Plus chanceux,  C  d’apercevoir

Fameux rayon    R   vert brillant

Comme   figure   É     arlésienne

Une deux secon  P    des à peine,

Le reflet d’esprit U    dans le noir

Une sorte de fan  S   tôme  s’élève

En  flot lumière    C    artésienne !

Des peintres et     U    des  poètes,

Se seront mis        L     à le décrire

Et je n’ai point      E      l’intention,

De les imiter ni      *       surpasser.

Tout crépuscule     I         d’un soir,

Nous laissera le      S        bel espoir

Demain encore       L       on revivra

Autre jour qui ne    A        finira pas

Où   ses  lumières    S          tamisées

Suite à ses nuages    *            colorés,

Se projetteront sur   D        la falaise,

L’éclairant tout à       É          leur aise.

Tous les ocres, roses   S         et les roux

Éclatent lors en domi  E           nant tout

Tandis que les jaunes  R          et bleutés,

Regorgent  des belles   T         intensités !

Et tous les tableaux      A       d’un maitre,

Seront vite appelés       S     à disparaître,

Et dès lendemain  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ encore, naitre

Troublant le fond ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ de chaque être

Tentant de saisir  ¤¤¤¤¤¤¤¤ l’instant unique,

Comme dernier ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ chant d’un cygne.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pilier de soutènement d’un pont,

Une salière et sinon voire un poivrier,

Une base, une tour escalier et un feu,

Un phare allumé au crépuscule !

.

92 4

.

Le phare de Ploumanac’h, Perros-Guirec,

En pointe du bord du parc

Illuminant les rochers roses au crépuscule

Par son flot de lumière.

 . 

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

Le phare  indiquera  une

Direction,  sens du sacré.

À l’instar de toutes tours,

Il affirmera sa verticalité.

Cette construction  possède

Cependant un sens opposé,

Elle est faite  pour  être vue

Alors que la tour est d’abord

Faite pour voir : le phare  est

Surtout un porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

92 6

.

Le crépuscule éclaire l’horizon, obscurcit le lieu

Où l’on est : question de point de vue

C’est la nuit ici et c’est le jour, là-bas,

Lumière au loin, un phare ne peut rien y changer !

 .

Symbolique 

Le crépuscule est passage de jour à nuit

Et même si ces deux états peuvent apparaitre

Comme contraires,  ils restent complémentaires.

Crépuscule, lien indéfectible unissant deux moments,

Est naissance sans cesse renouvelée du jour et de la nuit.

.

Au crépuscule l’agitation du jour se calme et la paix du soir

.

S’étend graduellement et nombre de détails s’estompent

Et ce crépuscule s’empourpre des couleurs du sang

Donnant ainsi à notre perception sensorielle

La liberté d’être plein d’un imaginaire

Tout  empreint d’une spiritualité.

 .

.

Fond/forme 

 .

Le crépuscule n’a rien à voir avec un phare

Sauf qu’il s’allumera pendant qu’il s’éteindra !

Le fond évoque la forme par sa lumière blanche

Et les roches s’enflamment des nuances colorées

Qui forment comme le fond d’un tableau saturé

Les rimes se déplient comme des traits droits,

Zébrant la falaise comme autant de doigts.

Phare reste le seul signe de vie en l’ile

En plus de notre feu de mouillage.

.

Textuels et illustrations  >>

91 – Grotte et falaise, Désertas

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une grotte en pleine falaise

À hauteur d’eau de mer,

Est des plus attirantes

Est sujet de mystère,

Nous nous trouverons

Enfoncés et bien à l’aise,

En  une magie  intérieure,

Au creux d’immense falaise.

.

Sa  semi-obscurité   projette

Toutes  sortes  de  chimères,

Telle que celle  d’une entrée,

Dans le ventre Planète Terre.

.

Sans compter profond silence,

Au fin fond…de ses explorations

Créant, chez nous, étrange émotion.

Émerveillés : sommes sortis, comblés !

.

Près de notre mouillage au pied de falaise

Nous découvrons la grotte :

De loin, en anfractuosité creusée en rochers,

Et il nous tarde d’y aller voir.

Un petit tour en annexe : nous voilà à l’entrée,

Accueillante plus qu’on croit,

Sa voute se dessine avec ses couleurs et arrêtes

Oh surprise, elle se poursuit,

Encore, et encore, et, l’on n’en verra pas le fond !

Longeant la mer par dedans,

Nous pénétrons le long d’un boyau, étroit et long.

La lumière, là, se fait rare,

Mais dieu merci, un trou en un rocher vers la mer

Vers le bas, nous éclaire,

Bruits de succions, grognements, se font entendre,

Fabulons respirations.

Allons-nous être happés, par l’obscurité, sans nom,

Évoquant démons,

Une sirène, monstre marin céphalopode, Poséidon,

Halte à déraison,

Ces images, visions, hallucinations, sont produits

D’imagination.

.

À l’arrêt, on ne distingue plus ni roche ni eau,

Aurions-nous disparus au centre de la… Terre

Et  impossible  de faire demi-tour, ah … misère

Et, pour continuer, faudrait équipement spéléo.

.

Voilà vent qui nous avait poussé, nous repousse,

Ne manquerait plus  qu’on se cogne, se renverse,

Tant voûte se fait plus basse, à marée montante.

.

Un dernier effort, coup de rein puis, on s’extirpe

Enfin, de cette grotte magique,  mais confinée,

Ciel et mer et vents reviennent de notre côté,

Nous profitons, à nouveau d’elle, à l’entrée.

.

Extensions

.

Cette incursion dans cette grotte très longue,

Profonde, et basse de plafond,

A constitué pour nous une brève aventure

Entre le dehors et le dedans.

.

Il n’y avait pas de danger à courir, mais

Nous ne le savions pas, et, en outre,

Nous ne le voyons pas.

Grotte marine et grotte terrestre

Ont des similitudes.

.

Certaines grottes, en falaise,

N’ont pas, ou n’ont plus, d’eaux,

D’autres en boyau de terre sont noyées.

Elle peut être comblée d’autre élément,

Chute de pierre par accident ou marée.

.

Grottes marines et cavernes terrestres n’ont pas le même accès

Les ambiances et les dangers ne sont pas les mêmes ni attraits !

Dans une caverne, on entend la profondeur  du silence régnant ;

Dans une grotte marine, le sac et le ressac de la mer et la marée.

Il y fait moins noir ou elle reste éclairée par lune fissure en haut.

Après, pour son imaginaire, et que l’on soit dans l’une ou l’autre,

Les choses, émotions, ressentis  et fantasmes restent identiques :

Un sentiment à la fois de connu et d’étrangeté se mêlent en vous,

Et il arrive que le merveilleux laisse place à emprise cauchemar !

.

Toutes les grottes ne se ressemblent pas,

En particulier, celles sur terre, et  en mer :

En mer elles sont, parfois, à moitié en eaux

.

C’est le cas de celle à côté de notre mouillage

Il nous faudra prendre l’annexe pour y entrer

Puis pagayer à l’intérieur comme dans un lac.

.

La voute n’est pas très loin, et la lumière faible,

On se sent ailleurs, dans un espace clos, inconnu

Le soleil illumine son fond au travers une fissure.

.

Notre peur est que l’eau ne monte lors découverte

Mais cela ne se fera : nous sommes en pleine mer :

Sommes conditionnés marnages marées bretonnes.

.

Fragments

.

Une grotte marine évoque curiosité et danger,

Notre vilain défaut, la curiosité, n’a jamais été

Sont de mortes-eaux ici, coefficients de marée,

Nous y pénétrerons en annexe, les yeux fermés

.

L’entrée ogive cintrée reste assez large et aisée,

Et l’intérieur se divise en deux cavités voutées :

On aurait pu la parcourir nageant sans se souci

Si température avait été plus chaude, adoucie !

.

Il existe de grottes en formes de diverses carafes,

Récipient en verre à base élargie et un col étroit ;

Avec entrée un peu évasée et intérieur, plus large,

La première sert à faire décanter, oxygéner le vin,

Seconde pour servir l’eau à table comme bouteille,

Ici ce serait une carafe, avec deux fonds distincts !

.

Quoiqu’il en soit, ici, l’on ne la remplit ni ne la vide,

On se contente de pagayer  pour l’explorer, et à fond,

Lors ce fut un plaisir qu’on aurait eu tort de manquer

Malgré clapots de mer qui se trouvaient fort amplifiés.

.

Et nous en sommes sortis, au bout d’une heure tapante,

Comme sortant d’un ventre où un liquide nous entourait

Et qui nous rappelait quelque peu vie antérieure, utérine,

D’autant qu’à la sortie, une pleine lumière nous a aveuglé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une grotte en    *       pleine falaise

À hauteur   G          d’eau de mer,

Est des       R      plus attirantes

Est sujet     O         de mystère,

Nous nous   T        trouverons

Enfoncés  et T   bien à l’aise,

En une magie E    intérieure,

Au  creux d’immense falaise.

Sa  semi-obscurité   projette

Toutes  sortes  de  chimères,

Telle que celle  d’une entrée,

Dans le ventre Planète Terre.

Sans compter profond silence,

Au fin fond…de ses explorations

Créant, chez nous, étrange émotion.

Émerveillés : sommes sortis, comblés !

Près de notre mouillage au pied de falaise

Nous découvrons la grotte :

De loin, en anfractuosité creusée en rochers,

Et il nous tarde d’y aller voir.

Un petit tour en annexe : nous voilà à l’entrée,

Accueillante plus qu’on croit,

Sa voute se dessine avec ses couleurs et arrêtes

Oh surprise, elle se poursuit,

Encore, et encore, et, l’on n’en verra pas le fond !

Longeant la mer par dedans,

Nous pénétrons le long d’un boyau, étroit et long.

La lumière, là, se fait rare,

Mais dieu merci, un trou en un rocher vers la mer

Vers le bas, nous éclaire,

Bruits de succions, grognements, se font entendre,

Fabulons respirations.

Allons-nous être happés, par l’obscurité, sans nom,

Évoquant démons,

Une sirène, monstre marin, céphalopode, Poséidon,

Halte à déraison,

Ces images, ces visions, hallucination, sont produits

D’imagination.

À l’arrêt, on ne    *        distingue plus ni roche ni eau,

Aurions-nous        E    disparus au centre de la… Terre

Et impossible de       T      faire demi-tour, ah … misère

Et, pour continuer        *    faudrait équipement spéléo.

Voilà vent qui nous avait   F       poussé, nous repousse,

Ne manquerait plus qu’on     A      se cogne, se renverse,

Tant voûte se fait plus basse,     L      à marée montante.

Un dernier effort, coup de rein      A          et, on s’extirpe

Enfin, de cette grotte magique,         I        mais confinée,

Ciel et mer et vents reviennent de        S           notre côté,

Nous profitons, à nouveau d’elle,            E          à l’entrée.

.

Forme

.  

.

Évocation

.

A priori, une forme plutôt étrange,

En réalité c’est peut-être une carafe,

Or, au vu du contexte,  je dirais plutôt

Une grotte creusée sous une falaise ?

.

91 4

.

Une carafe d’eau,

Avec son entrée large, et profonde,

Évoquerait une grotte

Que l’on explore en canot jusqu’au fond.

Une carafe, une grotte à l’intérieur de l’ile

Ça se rapproche sur la forme, pas le fond.

 .

Symbolique 

 .

La   carafe    resterait

Plus qu’une bouteille,

On a pris  la peine

Transvaser  liquide :

Un liquide méritant un

Contenant  à sa  hauteur.

Elle est un symbole féminin

Qui promet fécondité, richesse

À moyen terme : encore faut-il

Qu’elle soit suffisamment pleine

Elle annonce beaucoup de  joies

Et plein d’événements agréables

Et qui rendront force et vigueur.

Lors « rester en carafe »  renvoie

À interprétation de la carafe vide,

Aux abandons, frustrations, arrêts,

Dus aux oublis, autres désagréments.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

91 6

.

Une grotte des plus simples et des plus stylisées

On y entre, en fait le tour, en sort

Comme une porte qui s’ouvre sur un imaginaire

Ou chacun délirera à sa manière.

.

Symbolique

.

Le sy-m-bo-le

 De      la             matrice

Maternelle                     originelle,

C’est dans                         la caverne,

La    grotte                             et entrailles

De  la  Terre                               que  tout  se

Dé-ve-lop-pe,                              renvoie à la

Source, à l’ori                                gine, au lieu

Où on puise vie                             indéfiniment.

Elle est le lieu énergé                            tique par excellence

Où se concentrent toutes                      les forces telluriques.

Modifié, source : wikireve.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Il y a des grottes plus illustres que d’autres

Celle de Lourdes, pour belle apparition

Celle de Lascaux, Chauvet, rupestres

Celle de Las Verdes à Lanzarote

De saint Marcel en Ardèche

Que je connais assez bien

Celle-ci est plus commune

N’aura de publicité à la Une

Mais mérite toutefois le détour.

.

Une carafe d’eau a quelque chose à voir avec une grotte

Une embouchure large qui s’agrandira jusqu’à son fond

Le tout dans un ventre complétement libre en vers le sol

Qui l’entoure, la protège, la fait vivre en tant que lieu

Caché, mystère, et livrant peu de sa vie intérieure !

.

Le contraste entre le dedans et le dehors est fort,

Ce d’autant qu’on l’explore avec notre annexe

Et l’on ressent parfum d’aventure encore

En allant au fond, juste pour la forme.

.

Textuels et illustrations   >>

90 – Camp de garde, Desertas

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

Vue bateau,

En apparence

Un  vrai   désert,

À  part sa  longère,

En bois, toit  de tuiles,

Trois cabanons … autour,

Pour  des locaux  techniques,

Une grande aire de pique-nique

Couverte avec possibilité barbecue.

Le sol est fait  de sables aérés  et gros

Parsemés de blocs… tombés  d’en haut.

Dès lors, ce n’est   qu’en s’en approchant,

Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier.

.

Gardien nous indique

Le sens à respecter :

Il  y  a  vingt   ans,

Il   n’y  avait  rien

Sur  ce terre-plein

À part  des  plantes,

Oiseaux endémiques,

Lors deux cents espèces,

Manifestent leur présence !

.

Nous autorisons à faire hors sentier,

En dix minutes la visite serait terminée.

C’est ainsi qu’on se retrouve face à une plage

Faite de galets noirs où morceaux bois flottés

Serviront à faire des pains dans le four à côté

Pour jours devenus trop difficiles, tempêtés.

.

L’énergie est  fournie par panneaux solaires,

Stockée en une rangée de grosses batteries,

L’eau, récupérée de falaise lors de pluies,

Stockée dans plusieurs citernes réservoirs.

.

Ainsi gardien possède grande autonomie

Comme en phare autre fois encore hier :

Nous avons, face à nous, l’ile de Madère,

Habitations de Funchal, pentes de terre,

Vingt mille de distance est autre monde.

.

Ici, éboulis de pierres et  là, tout derrière

Qui fait rouler  ses blocs,  près de la mer,

Plus haut, trois strates plus volcaniques,

Couches de basalte, ou de tuf, explosifs,

À la verticale, coulées de lave, extensifs.

.

Le tout  donne un aspect mille-feuilles,

De plus de deux cents mètres, de haut,

Un sentier existe pour grimper là-haut

Qui serpente en  lacets  assez resserrés.

.

Extensions

.

Sa raideur, son danger, nous en découragent,

On y trouverait un plateau où il fut un temps,

Au siècle dernier, un fermier, s’y était installé.

Je m’imagine être ce dernier, vivant en autarcie,

Oublié du monde et à la merci de tempête épidémie.

.

Il faudrait avoir l’âme trempée d’un ermite du désert

Pour ne pas devenir complétement malade ou cinglé.

Il fut un temps où la nature pouvait encore subvenir

À nos besoins vitaux, étant restreints au minimum.

.

En  ayant  pratiqué  les instruments  du progrès,

Ce retour à la nature est devenu impossible

Tant notre culture, civilisation nous a

Conditionné à tous ses produits !

.

Il faut vous imaginez sur une ile déserte avec une seule maison, abri,

Impossible de la quitter lors de grosse tempête d’attendre un secours

C’est comme si vous étiez, dans un phare, en pleine mer, isolé de tout.

Il faut être un Robinson, loup solitaire, à toute épreuve, moral d’acier,

Et prier le ciel qu’un ouragan, événement ne viennent vous assassiner.

.

Un camp de garde sur une ile déserte

C’est un peu comme une robinsonnade,

Quoique moderne, eau, vivres, électricité.

.

Il y a gardien officiel et volontaire, en saison

L’hiver est plutôt rude, faut s’y faire à solitude

Nous avons vu un jardin, récupérateur de pluie.

.

Chose plus surprenante, infirmerie pour phoques

Mais pas n’importe lesquels : des phoques-moines

Dont une importante colonie vivrait au sud de l’ile.

.

Fragments

.

La visite de la maison du garde et son jardin,

Constituera pour une nouvelle belle aventure

Elle est en autonomie complète eau, énergie,

Eaux de ruissèlements et panneaux solaires.

..

Nous parcourons d’abord le jardin aménagé

On aurait pu piqueniquer, prévu en tous cas

Puis les réserves  du garde, son petit musée,

Où  nous avons acheté  quelques  souvenirs.

.

Nous poursuivons vers l’arrière du bâtiment,

Pour  découvrir parc, éboulis, plage de galets :

 Rien de gai  pour y habiter  mais  à contempler,

Les roches d’éboulis ont des aspects chatoyants.

.

Le garde nous tient informés sur l’histoire de l’ile

 Et construction progressive de son camp de garde,

En été, ça va, il a des visiteurs et l’hiver,  il est seul,

Faut avoir un tempérament ermite pour s’adapter.

.

Rien de commun a priori entre une ile et un flacon

Sauf, peut-être si ce dernier renfermera un trésor

Sous forme de parfum sauvage, qu’il faut humer

Pour bien sentir  la profondeur de son mystère.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Vue bateau,

En apparence

Un  vrai   désert,

À  part sa  longère,

En bois, toit  de tuiles,

Trois cabanons … autour,

Pour  des locaux  techniques,

Une grande aire de pique-nique

Couverte avec possibilité barbecue.

Le sol est fait  de sables aérés  et gros

Parsemés de blocs… tombés  d’en haut.

Dès lors, ce n’est   qu’en s’en approchant,

Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier,

Qui nous parait

Gardien nous indique

Le sens à respecter.

Il y a  vingt   ans,

Il  n’y   avait  rien

Sur  ce  terre-plein

À part   C  des plantes,

Oiseaux  A  endémiques,

Lors deux   M    cents espèces,

Manifestent   P      leur présence !

Nous autorisons  *    à faire hors sentier,

En dix minutes     D   visite serait terminée.

C’est ainsi qu’on se   E  retrouve face à une plage

Faite de galets noirs    *    où morceaux bois flottés

Serviront à faire des     G       pains dans le four à côté

Pour jours devenus         A       trop difficiles, tempêtés.

L’énergie est  fournie        R         par panneaux solaires,

Stockée en une rangée       D            de grosses batteries,

L’eau, récupérée de fa          E             laise lors de pluies,

Stockée dans plusieurs          *           citernes réservoirs.

Ainsi gardien possède               I         grande autonomie

Comme en phare autre              S           fois encore hier.

Nous avons face à nous               L          l’ile de Madère,

Habitations de Funchal,             A       pentes de terre :

Vingt mille de distance              S     est autre monde.

Ici, éboulis de pierres et            *      là, tout derrière

Qui fait rouler ses blocs         D        près de la mer.

Plus haut, trois strates       E    plus volcaniques,

Couches de basalte         S    ou de tuf, explosif

À verticale, coulée      E       de  lave, extensif.

Le tout donne un    R   aspect mille-feuilles,

De plus de deux    T  cents mètres, de haut,

Un sentier existe  A   pour grimper là-haut

Qui serpente en   S  lacets  assez resserrés.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pointe de lance  ou pendentif,

Un pied d’abat-jour avec lampe,

Un flacon de parfum d’aventure

Avec  son  gros  bouchon  diffuseur ?

.

90 4

.

Un flacon de parfum en pâte de verre sculptée

Qui attire l’œil autant que le nez

Contenant parfum d’aventure à n’en pas douter

En tous cas, étrange, mystérieux.

.

Symbolique 

Lorsque

L’on   parle

De parfumerie,

Même   si  l’essence

Elle-même   odorante,

Reste    très    importante,

On ne peut ignorer le flacon

Élément essentiel conservation

Et  pour transport du parfum,

Il sert aussi et très largement

À    sublimer   son    image.

Lors les grandes maisons

De   luxe   feront   appel

À de grands designers

Afin d’élaborer des

Flacons audacieux

Et voire somptueux.

tendance-parfums.com/parfum-

femme/choisir-un-parfum/flacon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

90 6

.

Parfum d’aventure de découvrir

Que de marcher sur une ile déserte

Et dont on ne connait rien et nous

 Parait des plus aride et sauvage.

 .

Symbolique 

 .

Une aventure est une suite de péripéties

Et de rebondissements et qui constituent

Le plus souvent, la trame d’une histoire

Fictive ou réelle ou mélange des deux.

.

Il peut s’agir d’un événement fortuit,

De caractère singulier ou surprenant,

Qui concerne une ou plusieurs personnes.

.

Récemment, beaucoup de jeux vidéo RPG

Role Play Game nous propose de créer

Un personnage et de lui faire vivre

Une aventure en monde du jeu.

Source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Si vous monter sur le plateau des Désertas

Vous serez plus seul qu’en la chaine des Alpes,

Vous ne rencontrez personne ni de près, de loin,

En cas d’accident, vous ne compterez que sur vous

C’est l’aventure, à l’état pur, en tous sens du terme,

Jusqu’à être oublié de tous et ,peut-être, de soi-même,

Mais après tout, la nature peut bien se passer de nous.

.

Rien à voir entre parfum et flacon a priori

Mais dès qu’on leur accole ce mot d’aventure,

Tout, les rapproche puis, à  lui, ils s’accrochent

Les vers contraints alternent avec les vers libres

Et si les visages resteraient dos à dos, à jamais

C’est parce que leur solitude est ancrée en ile,

Des Désertas qui, comme son nom l’indique,

Restreint l’aventure à bien peu de choses

Au point que peu de marins s’y osent.

.

Textuels et illustrations  >> 

89 – Visite aux Islas Desertas

 Textuels et illustrations    >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un amas de roches colorées,

De  natures  basaltiques,

Sans rien  tout autour,

Ni  rien  pour  habiter,

Pourvu d’une seule anse

Pour bateaux …mouiller.

.

L’on se croirait presque

Revenu aux anciens temps

Des toutes premières visions

Du grand Christophe Colomb,

Découvrant   les  Islas Désertas

Jusqu’ici, demeurées  inconnues,

Plaisantes pour haltes bienvenues.

.

Ici, il y a des gardiens permanents,

En protecteurs de sa flore terrestre,

Sans compter de sa faune marine,

Vous accueillant sur réservation,

En vous rappelant règlement.

.

À vingt milles de Madère

Une longue ligne de terre,

Divisée en trois petites iles :

On y voit phoques ou baleines,

Trois heures de voile,  y sommes :

Nous longeons des falaises énormes.

.

Point de traces visibles de végétations,

Elles sont vierges  depuis  leur éruption.

Leurs eaux,  claires  calmes  et profondes,

Donnent envie de plonger dans leurs ondes

Gouter à maints petits plaisirs, en solitaire,

En plein milieu mer comme en plein désert.

.

Le gardien des iles nous accueille, à la bouée,

Il vient pour nous saluer pour  nous  informer,

Car seuls deux bateaux à la  fois sont autorisés

À mouiller, à rester  ou équipage à débarquer.

.

Un clapot doux et agrémenté d’un vent léger,

Nous épargne d’être, tout le temps, secoués,

Ils nous permettent  de préparer  un  repas,

Bien détendu, au pied de la falaise escarpée.

.

Point de bruits, d’agitations  le silence absolu

Le temps s’écoule  sans qu’on s’en soit aperçu,

Et les quelques nuages voilant notre ciel bleuté

Nous font un peu d’ombre en un répit passager.

.

Demain, nous irons marcher sur ce grand rocher,

D’ici là, il n’y a rien à faire d’autre que… farnienté,

Ou encore, d’observer les derniers phoques moines,

Se prélassant, en sortie  de grotte,  et que l’on soigne.

.

Extensions

.

C’est un privilège de mouiller à cet endroit,

Privilège d’accoster l’ile pour marcher à pied,

Privilège de rencontrer les gardiens de la réserve,

Visiter les installations pour l’autonomie complète,

Parcourir leur grand jardin étant juste attenant.

.

Plus sauvage, nature, comme on dit tu meurs :

L’on imagine une ile, perdue dans un océan,

Pour compagnons, les oiseaux et phoques.

.

La civilisation n’est que lointain souvenir

Tant on demeure isolé… reste du monde.

Seul contrepoint : on entrevoit les côtes

De l’ile de Madère et de de Porto Santo.

.

Une simple ligne de crête au-dessus de la mer d’archipel Madère

Dont il faut demander une autorisation spéciale pour s’y rendre.

Aucun résident permanent : des gardiens font un tour de garde !

Impossible d’y accoster sur une plage, de mouiller à plus de trois.

Une ile déserte si près d’une côte habitée : il y a de quoi en rêver.

.

Les iles Desertas portent bin leur nom

Avec Madère, Porto Santo, elles forment

Comme sorte d’archipel, à trois branches,

Ou encore trois gardiens pour se surveiller.

.

Mouiller aux Desertas : faut une autorisation

En bonne et due forme : l’endroit  est préservé,

Réserve naturelle de phoques, oiseaux indigènes

Que nous aurons peut-être une chance d’observer.

.

Son approche demeure plutôt fidèle à sa réputation,

Vrai éperon rocheux, tout en hauteur, et tout en long,

Qui ne laisse qu’un seul endroit où débarquer, mouiller

Qu’on ne distinguera puis confirmera qu’une fois arrivé.

.

Fragments

.

Découvrir une ile des plus désertes,

Qui porte bien son nom de Desertas,

Reste un moment de grande émotion,

D’autant qu’il faut une… autorisation.

.

Privilège trois voiliers mais étions seuls,

Faut dire que désert évoque : rien à voir,

Mais pour nous c’est aventure  et l’espoir

De découvrir une terre nouvelle avec abri.

.

Nous n’avons pas été déçus et ne regrettons

L’approche  était sublime  et l’accueil  aussi,

Nous sommes seuls au monde, avec gardien,

Une petite plage nous attend, et abri autant.

.

L’abri demeure éclairé le soir jusqu’à minuit

Ainsi que lampe de veille  au mat  du voilier,

Ce qui le faisait ressembler au temps ancien

Ou lampes à pétrole signalaient son entrée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un amas de roches colorées,

De natures basaltiques,

Sans rien tout autour,

Ni rien  pour  habiter,

Pourvu de  N   seule anse

Pour bateaux      O       mouiller.

L’on se croirait             T         presque

Revenu aux anciens          R            temps

Des toutes premières          E              visions

Du grand  Christophe                         Colomb

Découvrant les Islas            V               Désertas

Jusqu’ici, demeurées       I                 inconnues,

Plaisantes pour          S        haltes bienvenues.

Ici, il y a des           I    gardiens permanents,

En protecteurs    T     de sa flore terrestre,

Sans compter   E   de sa faune marine.

Vous accueillant   sur réservation,

En vous rappelant règlement.

.

À vingt milles de Madère

Une longue ligne de terre,

Divisée en trois petites iles :

On y voit phoques ou baleines,

Trois heures de voile,  y sommes :

Nous longeons des falaises énormes.

Point de traces   *   visibles végétations,

Elles sont vierges *   depuis leur éruption.

Leurs eaux claires  *    calmes et profondes,

Donnent envie de     A      plonger leurs ondes

Gouter à maints pe    U   tits plaisirs, solitaires

En plein milieu mer     X      comme plein désert.

.

Le gardien des iles nous    *      accueille, à la bouée,

Il vient pour nous saluer    I      pour  nous  informer,

Car seuls deux bateaux à  S       la  fois  sont  autorisés

À mouiller, à rester ou     L        équipage à débarquer.

Un clapot doux, agré        A          menté d’un vent léger,

Nous épargne d’être          S           tout le temps secoués,

Ils nous permettent de       *              préparer  un  repas,

Bien détendu au pied de      D             la falaise escarpée.

Point de bruits, d’agitations  E             le  silence  absolu

Le temps s’écoule sans qu’on     S           s’en soit aperçu,

Et les quelques nuages voilant      R       notre ciel bleuté

Nous font un peu d’ombre en un     T      répit passager.

Demain, nous irons marcher sur   A     ce grand rocher,

D’ici là, il n’y a rien à faire d’    S    autre que farnienté,

Ou encore d’observer les    *  derniers phoques moines

Se prélassant, en sortie  * de grotte, et que l’on soigne.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un réservoir avec un col,

Avec roulette pour réglage

Et un gros verre, translucide,

Une lampe Pigeon, pour l’ile.

.

89 4

.

Une ile déserte, avec un habitant,

Sans eau ni électricité :

On s’imagine dès lors qu’il s’éclaire

À la lampe à pétrole !

La forme rappelle  une lampe, et un parcours,

Mais pas une visite dans les iles madériennes

Aussi le fond et la forme ne se confondent.

 .

Symbolique    

.

La lampe Pigeon,

C’est une star qui brûle

De tous ses feux !

A été progrès considérable.

«L’usage  du pétrole  se répand

De plus en plus pour l’éclairage

Domestique en se substituant

Presque complètement

À celui des bougies

Et des huiles.

Tant c’est le pétrole qui est

Encore de nos jours le plus

Communément     répandu.

Tant il est  souvent employé

Par le riche par le bourgeois

Et toujours par les pauvres !

lampe-a-petrole.com/La-lampe-Pigeon

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

89 6

.

Une ile déserte, avec un habitant,

Sans eau, sans électricité 

Autres que celles fournies par les

Installations d’autonomie

 .

Symbolique

 .

L’île ne serait pas symbole nomadisme.

D’Odyssée aux récits en archipel Rabelais,

L’île apparaît souvent comme lieu de l’étape

Et parfois lieu de l’errance voire du voyage.

À nos yeux, elle est surtout point d’ancrage

Ou rêve d’habitation  exotique  et paisible.

 Ici, l’île serait  celle de la  robinsonnade,

Et de l’imaginaire utopique qui en fait

Point édénique d’origine et stabilité,

L’île déserte, n’existe  qu’en  tant

Qu’on l’arrache à sa solitude.

Source : journals.openedition.org

.

.

Fond/forme 

 .

L’ile Desertas porte bien son nom d’inhabitée

À une exception près par son gardien nommé

Pour la surveiller, la  protéger et la conserver

Elle n’est rien d’autre qu’une langue de terre,

On ne sait par quel mystère, surgie de la mer

Elle dégage une telle atmosphère…  sauvage

Que c’est un privilège de pouvoir l’accoster.

.

Une ile serait  comme une lampe

Une petite lumière dans l’immensité

Libre à tous vents de s’éclairer la nuit

Que ce soit en verre vide ou vers plein

Et si elle n’a guère de forme repérable

Elle a au moins charme définissable

Lueur totalement reconnaissable,

Par son phare qui la positionne

Bien avant qu’on la nomme !

 .

 Textuels et illustrations    >>

88 – Le départ de l’équipière de Madère

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

.

C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais pas  l’on s’en moque,  s’en fout,

D’autant qu’une … douce mélancolie

Me prend,  une  larme me surprend.

.

Car cinq semaines se seront passées

Cinq semaines comme un seul jour

Cinq semaines  pour  faire  le tour,

De Madère avec notre en bateau,

Ou bien en grandes randonnées.

.

L’équipière, reviens quand tu veux

L’équipière, reviens quand tu peux

En ta présence, l’on se sent heureux

Car ils ont tant de charmes, tes yeux.

.

Voilà qu’est repartie notre équipière,

Qui  tenait  compagnie  aux  garçons,

Qui,  de l’accompagner, étaient fiers,

Au point  de  lui  dédier une chanson.

.

Elle est repartie comme elle est venue,

En taxi,  puis  en avion,  de la Marina,

Cadeaux, et parfums,   plein les bras,

Sans surplus habits, et légère, vêtue.

.

En son absence, planera son…aura,

C’est manque qui ne   se comble pas

Car en dépit des beautés de cette ile,

La revoir est en projet, ainsi  soit-il !

.

Chaque femme à bord d’un bateau,

Est pour chaque marin…un cadeau,

Tant elles rechignent à s’embarquer,

Peur d’être malade ou de s’ennuyer.

.

Mienne s’y est faite au fil des années

Sinon comment vingt ans, continuer

À être de toutes croisières, tous ports,

Quand on est né en campagne du Nord.

.

Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

.

Extensions

.

Bien des femmes, en tant qu’équipières,

Ou capitaines, solitaires, ont raconté leurs

Périples de ports en ports ou de pays en pays.

Il faut se rapporter à leurs carnets de croisières,

A documentaires pour apprécier les points de vue.

.

Elles seront les grandes oubliées des conversations

Des marins aguerris, et, pourtant, certaines n’ont

Rien à leur envier, compétences, performances.

.

L’on s’imagine le plus souvent une équipière

Sur un voilier à ne rien faire, à se bronzer

À faire les courses, préparer les repas.

.

Clichés que tout cela, sur un voilier,

Chacun a sa place, à égalité, sinon

À quoi bon choisir ce mode de vie.

.

Une équipière n’est pas quelqu’une que l’on transporte ou héberge,

C’est un membre à part entière de l’équipage, capable d’un quart,

Pour naviguer et pour faire face au croisement d’autres bateaux.

Quinze jours avec elle, est un bonheur marin qui n’a pas de nom.

Oui, mais voilà, elle s’en va, elle nous quitte, elle nous abandonne,

Nous ne serons plus que deux hommes à naviguer et sans partager

Avec la gent féminine qui, quoiqu’on dise, sur un voilier, reste divine !

.

Trois semaines se sont vite passées

Une et demie, à Madère, et, le reste,

Partagée entre Désertas, Porto Santo

Mais les meilleures choses ont une fin,

Et grâce à cela, ou à dieu, les pires aussi,

C’est évident mais ça va mieux en le disant.

.

En tous cas, elle aura fait le plein de sensations,

Et ses souvenirs referont surface avec belle passion :

Y en a même peut-être qui se bousculeront au portillon

Quand le prochain à venir, et à tenir, sera celui de l’avion.

C’est la deuxième fois qu’elle y vient  et voilà qu’elle projette

Déjà la troisième comme fascinée par l’ambiance portugaise.

.

C’est tout le mal que je lui souhaite, car, comme chacun sait,

Il n’y a pas de mal à se faire du bien … quand on y parvient.

.

Fragments

.

Difficile de parler d’une équipière,

Quand il s’agira de sa propre femme,

C’est un peu comme être juge et partie

Comme si une moitié de soi, évanouie !

.

D’un autre côté, ne pas en parler : oubli,

Que je ne me pardonnerais jamais à vie

Une grande partie plaisir de naviguer

Provient du fait de bien le partager

.

Vingt ans que je navigue avec elle

Dont dix ans, avec  nos enfants,

Tant de souvenirs marquants,

En albums qu’on amoncelle.

.

C’est justice en hommages

De la remercier en poèmes

Même si  amours extrêmes,

 Ne se tient pas qu’en bateau

.

Femme mûre et aimant fête,

Reste  jeune dans ma tête,

Comme  dans son esprit,

La croisière  lui réussit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

.

********************************

*********************************

.

C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais      ô      pas  l’on     ô     s’en fout

D’autant qu’une //   douce mélancolie,

Me prend,  et    // larme me surprend.

Cinq semaines        se seront passées :

Cinq semaines  =====  un seul jour

Cinq semaines  pour faire le tour,

De Madère,    en bateau,

Ou bien en randonnées.

******     L’équipière :           reviens quand tu veux……….…

********      Oh équipière            reviens quand tu peux………….

*******        En ta présence,             l’on se sent heureux …….….

 *******        Car ils ont tant de               charmes, tes yeux……….

*******        Voilà qu’est repartie      D    notre équipière,………

*******        Qui tenait compagnie    É      aux garçons…..…..

*******       Qui de l’accompagner,   P    étaient fiers,……..

******       Au point  de  lui  dédier  A     la chanson…….

******     Elle est repartie comme  R   elle est venue..

*****     En taxi, puis en avion,   T    de la Marina…

****   Cadeaux, et parfums,    *      plein les bras,

*** Sans surplus habits,  D    et légère, vêtue.

.

En son absence    E   planera son…aura,

C’est manque   *   qui ne   se comble pas

Car en dépit  L  des beautés  de cette ile,

La revoir    ‘    est en projet, ainsi  soit-il !

Chaque     É   femme à bord d’un bateau,

Est pour    Q   chaque marin…un cadeau,

Tant elles   U   rechignent à s’embarquer,

Peur d’être  I       malade ou de s’ennuyer.

Mienne    P   s’y est faite au fil des années

Sinon      I   comment vingt ans, continuer

À être de    È  toutes croisières, tous ports,

Quand on est  R  né en campagne du Nord.

E

****************************************

*******************************************

Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

.

Forme

.

.

Évocation

a silhouette féminine d’une équipière

Pour mener un voilier

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

.

88 4

.

Ah, notre équipière, femme mûre, l’heure

De nous quitter, à regret,

Mais nous la retrouverons          

Une fois à terre lors en fin de croisière !

 .

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme.

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitrisent leurs comportements

Émotionnels.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Enfin, soin d’elle,

Qu’elle se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour son  épanouissement personnel

Pour une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Son relationnel.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

88 6

.

Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et  qui s’est impliquée, engagée et à fond

Pour mener le voilier.

 .

Symbolique 

 .

Il est vrai que faire du voilier ne sera

Pas, toujours, simple  ni  paradisiaque

Mais avec de la motivation et de l’envie,

La croisière pourra très bien se passer

Même sans aucune expérience.

.

Car pour devenir équipier,

Il ne serait pas  nécessaire

D’avoir quel qu’expérience.

Certains capitaines acceptent

De vous prendre, vous former.

.

Et par ailleurs, devenir équipier

C’est accepter  d’être utile  à bord :

Préparer les repas, faire la vaisselle,

Prendre part aux quarts de navigation.

  comment-devenir-equipier-voilier

 .

.

Fond/forme 

 .

Je n’ai pas vu beaucoup d’équipières sur un voilier

Qui s’intéressent et prennent part à une navigation,

Trop souvent reléguées ou se proposant elles-mêmes

Aux tâches plus ménagères, si ce n’est cuisinières :

Celles qui prennent le bateau en main, le font bien.

.

Équipière, telle que décrite, dans ce poème,

Qui n’en révérait, qui ne la souhaiterait,

À bord d’un voilier pour une croisière

Et à qui vous parleriez par des vers.

.

Tantôt contraints,  tantôt libres,

Jusqu’à ce que  fond et forme,

S’ajustent et se confondent

À n’en faire plus qu’un

Souvenir… marin !

.

Textuels et illustrations  >>

87 – Marché Municipal, Funchal

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,

Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,

Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal

Ses odeurs sont  fortes, ses prix,  restent doux,

Et, l’on y on trouvera   à  peu  près … de tout

Pour ses recettes  et pour réaliser ses mets,

Avec  le sourire,    comme pas fait exprès.

Le Marché  Funchal, a,  dans ces étals,

Grand nombre   d’espèces  végétales

Qui ravissent délicieuses sensations

Et  parfois même, fortes  émotions.

.

Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit

Différentes lumières reflétant quelque fermière

Cueillant en son verger familier  ou familial

Vrais  bons légumes  et  bons agrumes,

Assurant  plats gourmets, gourmands.

Quand épices  ou   herbes  aromatiques,

Ajouteront  leurs  fumets  sympathiques,

Et tout un cortège, de senteurs et saveurs,

Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.

.

Rondeurs des pommes, autant que des navets,

Voire longueurs des poireaux des courgettes,

Les rougeurs belles  tomates  et des carottes

Font échos  aux verdeurs  des cristophines.

Et  ici, tout concourt  à faire de cette cour,

Un vrai lieu  de  miracle,  un  vrai cénacle,

Où on vend et justement au plus juste prix

Meilleure  qualité à  en  remplir  son panier.

 .

Et lors en sortant Marché Municipal de Funchal

Avec toutes bonnes odeurs, toutes belles couleurs,

Vous assurant, en tête, au moins dix repas de fête,

Avec, en plus, tout folklore d’une foule, qui déboule

Comme marée humaine,  comme marée soudaine,

Tous les samedis matins et pour chaque semaine,

Cabas plein, on en sort, lors, cabas vide, on entre

Car, centre de Funchal est devenu son …ventre,

.

Avec un tel ventre, nul ne craindra un embonpoint

Tant qu’il se restreint sur la charcuterie-pâtisserie

Pourquoi lors tant de madériens et madériennes,

Assis sur un si grand tas de fruits  et de légumes,

Au prix le plus bas d’Europe, sont si gros, grosses.

Voilà bien  un  mystère, que l’on n’expliquera pas.

Le Marché Municipal Funchal est un moindre mal,

Pour ceux voulant garder la ligne, ce n’est pas banal.

.

Extensions

.

D’autres marchés existent,

Un peu partout dans les villes

En certains villages  de la côte,

Que l’on qualifie de « natural »

Pour signifier qualité  « bio » ;

Nous en avons fait un, réputé,

Nous n’avons pas été  déçus :

Directement du producteur

Vers le consommateur :

Le plus court chemin

Pour nourriture !

.

Un marché haut en couleur s’il en est

Tant plein de légumes, divers et variés,

Qui vous donneront  images  d’opulence,

En sachant que  tout est produit  sur l’ile.

Et je ne parle pas de profusion de fleurs,

Ni des piments  qui tapissent  étalages,

Ni, des poissons,  de sa proche  criée !

Il faudrait  être fou  pour les snober,

Il reste à marchander un bon prix.

.

Un marché aux légumes, municipal,

Est un lieu haut en couleurs, en étals

On y trouve de tout et coup de cœur :

 Y en a autant pour la vue qu’odeurs. !

.

Cherchez piments, en veux-tu en voilà,

Des fruits bio, provenant du «natural »

Ou du poisson frais de la pêche du jour,

De la viande, tout est offert à vos choix !

.

J’y ai vu des pains, et des plats préparés,

Sans compter des fleurs  extraordinaires,

Qui ajoutent, à l’endroit, une belle saveur,

Qui comblera parfaitement votre bonheur.

.

Pour autant, corne d’abondance n’est pas là,

L’hiver est plus rude : il faudra plus importer

Mais grâce aux lévadas, l’autonomie assurée,

Et ce n’est que justice grâce à leurs ancêtres.

.

Fragments 

.

Profusion de tout et à un prix concurrentiel

Et du producteur, direct au consommateur :

Tel est ou semble être clés marché municipal

Chacun voit en cela que du bien rien de mal.

.

Il est vrai qu’on en prendrait plein les yeux,

Bien que ne soit pas notre tête qu’il nourrit

Encore qu’on y trouvera marchand de fleurs

Mais bien notre ventre et de mille manières.

.

Le marché municipal, de Funchal, à Madère,

Ressemble à bien d’autres ailleurs et pourtant

Il m’a paru avoir quelque chose de particulier

Étagement de couleurs sur plusieurs niveaux,

.

Qui fait qu’en l’observant et plissant les yeux,

On se donnera vision tableau impressionniste

J’exagère, je sais, quand même, les profusions

S’étalent au point qu’elle force… l’imagination.

.

Nous y avons acheté plusieurs fois des légumes

Ce fut loin d’être la corvée, ce fut même plaisir,

Reste que plus délicat, reset bien sûr de choisir,

On fait comme pour melons : on tâte, on hume.

.

On y trouve aussi des pains, des plats préparés

Et juste à côté, grande halle pour poissonniers

Le pain, comme chacun sait, aliment de base

Plats préparés si ni temps, envie, de cuisiner.

.

J’en terminerai par odeurs des étals d’épices,

 Les morceaux de fruits offerts pour déguster.

C’est clair, instille tous nos sens, ce marché.

Ah, j’oubliais les bruits … un vrai concert !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,

Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,

Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal

Ses odeurs sont  fortes, ses prix,  restent doux,

Et, l’on y on trouvera   à  peu  près … de tout

Pour ses recettes  et pour réaliser ses mets,

Avec  le sourire,    comme pas fait exprès.

Le Marché  Funchal, a,    dans ces étals,

Grand nombre   d’espèces     végétales

Qui ravissent délicieuses sensations

Et parfois même, fortes  émotions.

.

Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit

Différentes lumières  * reflétant  *  quelque fermière

Cueillant en son  M  verger familier  *     ou  familial

Vrais  bons      U  légumes et bons   L        agrumes,

Assurant        N     plats gourmets   A   gourmands.

Quand épices   I   ou   herbes     P    aromatiques,

Ajouteront leurs  C   fumets   I   sympathiques,

Et tout un cortège, de senteurs  et de saveurs,

Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.

.

Les rondeurs des pommes, autant que celles des navets,

Voire longueurs   *    des poireaux  E       des courgettes,

Les rougeurs   M    belles  tomates    D    et des carottes

Font échos   A      aux verdeurs des     *   cristophines.

Et ici, tout   R     concourt  à faire    É  de cette cour,

Un vrai lieu   C   de  miracle, un    H    vrai cénacle,

Où on vend et   *  justement  * au plus juste prix,

Meilleure qualité en    D  à  remplir son panier.

E

Et lors, sortant Marché        *            Municipal de Funchal

Avec toutes bonnes odeurs  F   avec toutes belles couleurs,

Vous vous assurez en tête   U  au moins dix repas de fêtes

Avec en plus le folklore      N      d’une foule, qui déboule

Comme marée humaine    C    comme marée soudaine,

Tous les samedis matins  H   et pour chaque semaine,

Cabas plein, on en sort    A   lors cabas vide, on entre

Car, centre de Funchal   L  est devenu son … ventre,

.

***********************************************************

***************************************************************

.

Avec un tel ventre,       *      nul  ne *   craindra un embonpoint

Tant qu’il se restreint    *      sur la      *  charcuterie-pâtisserie

Pourquoi lors tant de    *    madériens      *      et madériennes,

Assis sur un si grand    *     tas de fruits      *      et de légumes,

Au prix plus bas d’     *    Europe, sont si       *  gros, si grosses.

Voilà bien un       *      mystère que l’on n’      *  expliquera pas.

Le Marché     *       Municipal Funchal est     *  le moindre mal

Pour ceux     *   voulant garder la ligne, ce    *  n’est pas banal.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un certain nombre de plateaux

 Superposés contenant des plats

Ou des pains  et des plus variés !

87 4

.

Quatre plats, à base de pains,

Que vous pouvez croquer tel que

Ou les couper  pour  les garnir de

Viande, légumes grillée feu de bois.

Plats préparés superposés : pourquoi pas

Avec un grand fruit, en cerise sur le gâteau

Mais il sera bien plus question de légumes.

 .

Symbolique 

 .

Quand nous avons une aversion

Pour un aliment d’un plat,

Cela signifie que nous

Ne supportons pas

Ce qu’il représente

Symboliquement,

Qu’il nous apporte

Physiologiquement.

Par exemple,  le gras

De la viande parle des

Mémoires émotionnelles

Familiales       intervenant

Sur    notre    action-muscle.

Notre  aversion   pour  le gras

De la viande  signifierait  que les

Mémoires, émotionnelles, familiales

Gênent un tant soit peu notre propre action.

messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments

.

.

Fond

.

Évocation 

.

87 6

.

Un pain comme bolo de caco, chaud et rond

Ayant fermenté avant cuisson

Et qui exhale encore une odeur particulière

Qui nous met de suite en appétit.

 .

Symbolique 

 .

Le pain,

Symbole    de nourriture

Pain se rap        porte à vie active

Et le vin,  à  la         vie  contemplative,

Le pain, avec             ses  petits  mystères,

Et le vin avec                ses grands mystères.

Miracle du pain           aux  Noces  de Cana

Est quantitatif               du vin : qualitatif.

Levain principe          actif panification

Fermentation,         de vinification :

Tous  deux           sont principes

Transfor       mation

Chimique.

 .

.

Fond/forme 

 .

Un pain bien chaud, sortant du four dégage

Non seulement sa chaleur mais son odeur

Mais sa qualité première est d’être bio

Constitué de blé poussant sans rien

Pour le traiter, pour le conserver

C’est bien  la tendance partout

Sauf en cultures intensives

Et plats industrialisés

Qui empoisonnent.

.

Étalages,  empilements de légumes, fruits, fleurs

Ne manqueront pas dans un marché municipal,

Attirant l’œil comme tableau de natures mortes,

Y compris pains, viennoiseries de toutes sortes

Au point que l’on pourrait y vivre et sans faim

Mais l’abondance ne rime plus avec boulimie,

Face à face avec miroir impose parcimonie,

Ce qui compte est la fraicheur et la qualité

Et en second lieu : le prix et la quantité !  

.

Textuels et illustrations   >>

86 – Bolo de caco madèrien

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Une recette, une farine, une spécialité :

Chaque pays, chaque ile a la sienne.

Madère a, son vin, doux, célèbre,

L’on déguste aussi son poulpe,

Sans oublier sa semoule frite.

.

On ne compte  les manières

De griller, à vif, les viandes

Tant, les cuisines des iles,

Restent leurs passeports.

.

Nos souvenirs culinaires,

Sont leurs cartes postales,

Où, odeur, saveur végétale

Demeureront … accrochées

Aux papilles,  toutes en éveil.

.

Et Madère en cette matière ci,

Propose l’authentique merveille,

Et, il en est de même des Canaries,

De La Réunion, à nulle autre pareille.

.

Quand des noms de renommées recettes

Sonnent fort à vos narines, palais, oreilles,

Vous imaginez déjà leur gout et leur saveur,

Dans un bel endroit  où  la belle ambiance, reste !

.

Un pain bien rond, plat,

Qu’on aime ou aime pas

Avec la farine  et patatas.

Coupé en deux, beurré  ail,

Englobe espétadas bétail,

Tant qu’estomac ne défaille.

.

Recette tenue bien secrète

Comme notes des chansons,

À se lancer en sa fabrication,

En gardant son goût en tête.

Tout est question de texture,

De savoir-faire, ou de levure,

Alternative pour pain afghan,

Lors trop pressé par le temps.

.

Cela restera  un  bon souvenir

Marquant de l’Ile de Madère,

Et on pourrait  autant le dire :

Cela ressemblerait à un dessert,

Bolo de caco, sinon balo de coca,

Nom qu’on retient ou retient pas,

Mais qu’en aucun cas, on oubliera

Tant ailleurs que ici, ça n’existe pas.

.

Découverte, et, expérience culinaire,

Ce bolo de caco a, de la crêpe, bien air

Mais, pas la chanson, et, pas la raison :

Issu d’une locale mais longue tradition.

.

.

Extensions

.

Gastronomie Madérienne proche de sa nature :

Élevage et culture, est réputée pour ses vins et mets.

Pendant des siècles, elle a vécue en autonomie,  autarcie.

Il en reste quelques traces en us et coutumes des madériens.

.

La fabrication du pain, diffère d’une région du globe  à l’autre,

En ingrédients, procédés de fermentation, méthodes de cuisson.

D’où aspects extérieurs diversifiés, textures et gouts renouvelés.

En ce domaine, la France est réputée  être experte  en variétés

Mais elle ne couvrira pas pour autant spectre monde entier.

.

Si l’on mange le pain industriel fabriqué pour fast-foods,

Il n’y a qu’un endroit pour déguster le bolo de caco :

Le soleil, et la végétation luxuriante, se doivent

D’être présents pour rendez-vous culinaire.

Qui a mérite d’être des plus populaires

Et plus proche d’une fête agraire.

.

Bolo de caco ou caco de bolo, au choix : cela sonne un exotisme

De bon aloi, et de bon goût, entre pain rond et plat et galettes !

L’ancêtre du sandwich ou du burger ou d’autres pains garnis.

Farine de froment  et de pomme de terre mélangés, donnent

Cette saveur et consistance, spéciales qui, avec brochettes,

Nous a rappelé nos galettes saucisses de notre Bretagne

Que l’on affectionne pour les même fêtes et marchés.

.

Le bolo de caco est comme pizzas et galettes,

Une pâte servant de support aux ingrédients

On peut en dire autant des tacos, des wraps,

Chaque région, continent garde ses recettes.

.

En cette ile de Madère, qui dit bolo de caco,

Dit plat traditionnel servi en fêtes et en rues

Alors on y met un  peu ce qu’on veut dessus,

Nous du bœuf brochette cuit au feu de bois.

.

Il aura, assez souvent, un goût et une odeur

D’ail, étant typiques de plat méditerranéen,

On mange sans assiette, comme hamburger

Et c’est un vrai délice comblant son appétit.

.

Fragments

..

Bolo de caco, recette madérienne

Ancêtre ou cousin du hamburger :

Mais à tout seigneur, tout honneur,

Ces macarons géants les soutiennent

.

Mais si la forme reste bien la même,

La pâte et garniture sont différentes,

Il en existe tant variétés bien locales

Qu’on a du mal à en dresser la liste !

.

Bolo de caco n’aura pas eu le succès

International  hamburger original :

Certains, allemands  de Hambourg,

Autres, américains du Connecticut.

.

Ce qui compte le plus, en définitive,

Ce n’est pas l’original  ni le meilleur,

C’est la production, le contexte local,

Proche ou loin du standard mondial.

.

C’est ce qui nous a séduit ici, intéressé,

Ne l’aurions pas gouté, aurions manqué

Une tradition culinaire rendue culturelle

 Qui nous fait se souvenir longtemps d’elle.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

 Une recette, une farine, une spécialité :

Chaque pays, chaque ile a la sienne.

Madère a, son vin, doux, célèbre,

L’on déguste aussi son poulpe,

Sans oublier sa semoule frite

On ne compte  les manières

De griller à vif les viandes

Tant, les cuisines des iles,

Restent leurs passeports,

Nos souvenirs culinaires,

Sont leurs cartes postales,

Où, odeur, saveur végétale

Demeureront … accrochées

Aux papilles,  toutes en éveil.

Et Madère en cette matière ci,

Propose l’authentique merveille,

Et, il en est de même des Canaries,

De La Réunion, à nulle autre pareille.

Quand des noms de renommées recettes

Sonnent fort à vos narines, palais, oreilles,

Vous imaginez déjà leur gout et leur saveur,

Dans un bel endroit  où  la belle ambiance, reste !

.

****************************************

*************************************

.

Un pain bien  R rond, plat,

Qu’on aime ou E   aime pas,

Avec la farine    C  et patatas.

Coupé en deux   E  beurré  ail,

Englobe espéta    T   das bétail,

Tant qu’estomac    T  ne défaille.

Recette tenue bien   E         secrète

Comme notes des       *    chansons,

À se lancer en sa fab    B      rication,

En gardant son goût      O        en tête.

Tout est question de        L        texture,

De savoir-faire, ou de       O          levure,

Alternative pour pain        *          afghan,

Lors trop pressé par le       C            temps.

Cela restera  un  bon           A            souvenir

Marquant,  de l’Ile de         C              Madère,

Et on pourrait autan           O                 le dire :

Cela ressemblerait à           *              un dessert,

Bolo de caco, sinon           M             balo de coca,

Nom qu’on retient            A              ou retient pas,

Mais qu’en aucun             D               cas, on oubliera

Tant ailleurs que             É             ici, ça n’existe pas.

Découverte, et, ex           R                périence culinaire,

Ce bolo de caco a,           I                 de la crêpe, bien air

Mais, pas la chan           E                 son, et, pas la raison :

Issu d’une locale           N                   mais longue tradition.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un  empilement   ou   superposition

De deux éléments complémentaires :

Bolo de caco espétadas viande, haut,

Bolo de caco comme macarons en bas.

.

86 4

.

Cet empilement peut vous évoquer

Un  tas  de  bolo  de  caco !

D’accord ce sont des macarons,

On pourrait confondre.

Même s’ils se ressemblent sur la forme,

Il n’y aura rien de commun sur le fond

 Entre un macaron et un bolo de caco.

 .

Symbolique  

 .

Qui n’a pas encore

Mangé un macaron ?

En France et dans le monde  

Elle est, à la pâtisserie française,

 Ce que le croissant est à boulangerie

À la fois  un classique et symbole.

C’est vers la fin des années 90

Que macaron va prendre

Envol sans précédent.

 

La maison pâtissière Ladurée

Aura joint  deux   caractéristiques

Pour faire d’un produit … très classique

Un produit star. Pour comprendre l’origine

Faut d’abord décrire comment est composé

Assemblage deux biscuits particularité :

Une face dure et l’autre, moelleuse.

meer.com/fr/35266-lhistoire-et-lorigine-du-macaron

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

86 6

.

D’accord que ce sont des macarons,

Mais on pourrait confondre

Cet empilement peut vous évoquer

Un tas de bolo de caco !

Symbolique 

 .

Bolo do caco 

Est pain plat  et circulaire,

En forme de gâteau ainsi appelé bolo.

Il est traditionnellement cuit sur un caco,

Une plaque faite de pierre plate, en basalte.

Ce type de pain est généralement servi avec

Du beurre à l’ail ou encore en sandwich

Avec du poulpe, voie de l’espetada,

Du milho frito ou un sandwich

Au frango  (poulet)

 Modifié source : Wikipédia

  .

Fond/forme 

 .

Il y a mille et une formes de pains dans le monde

Le bolo de caco ne prétend pas être gastronomique

Il est des plus simples à réaliser et sert de supports

Pour toutes sortes d’ingrédients, dans son milieu,

Les plus connus étant à base de viande de bœuf

Très tendre que l’on fait griller au barbecue

Si ça ne satisfait guère l’esprit, le plaisir

Ça calme le ventre, réduit l’appétit :

Pour être autonome, ça compte.

.

Un bolo de caco n’a rien d’extraordinaire come forme

Rien n’empêche de les présenter comme gros macarons

Assemblés en plusieurs étages sur un plateau en rond

Et en y ajoutant, librement, des couleurs flashantes,

De les rendre à la vue, parfaitement attrayantes

Mais là on tendra vers un face à face, limite,

Qui sort de sa simplicité des plus basiques.

 .

Textuels et illustrations  >>

 

85 – Curieux héron à couronne

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 

.

Avec jumelles, appareil photo grand objectif,

On a traqué  une espèce de héron inconnue, ici,

Dénommé  à couronne jaune  originaire USA !

.

Le tableau planté : l’évènement journée,

Il fallait qu’il ait été  vu, de nombreuses fois

À même faire déplacer  trois experts du domaine.

Nous l’avons vu, la veille, au port, sur voilier voisin,

Les avons renseigné sur exactitude faits rapportés.

.

Ce héron aurait traversé

L’atlantique pour atterrir ici !

Il nous surprend, interpelle assez

Sur la manière dont il se serait pris.

Ce héron devient le héros de Madère

Bien qu’il se fasse discret, en marina,

Où il a établi sa demeure pour repas:

Branle-bas de combat en île Madère,

On voit débarquer en notre marina,

Ornithologues chasseurs d’images.

.

Comment héron,

Fut-il à collerette,

Est-il venu jusqu’ici,

C’est tout un challenge,

Que de traverser l’Atlantique,

Héron, oiseau de marais,

On présuppose qu’il s’est accroché

A un bateau de croisière

Ou qu’il est passé d’un voilier à l’autre

Ou encore quelque cargo.

Personne ne nous l’a dit car personne

Ne le savait vraiment,

Mais ce n’est pas la première fois

Qu’un tel oiseau arrive

Jusqu’à ces rives lointaines,

S’installe en ce lieu.

.

Combien se sont perdus, en mer, un jour de brume,

Certains finissent  par s’égarer, en milieu d’océan,

Et s’épuisent à trop voler sans pouvoir se poser.

Mais le héron n’a pas daigné se présenter

Pour se faire, tirer portrait, parler de lui.

Il fait  ce  qu’il veut, lors il veut libre.

.

Nous l’avons revu cette nuit de près

Mais les experts étaient déjà partis.

C’est l’histoire d’un héron particulier

Au long bec … emmanché d’un long cou,

Comme dirait ce monsieur de La Fontaine,

Il nous a étonné et a réjoui notre soirée bateau.

.

Extensions

.

Les hérons, la plupart du temps, fréquentent

Les marais, vasières, cours d’eaux ou rivières,

Les bords de lacs  ou étangs, les bords de mer.

.

Leur migration soudaine, souvent inexpliquée,

Suscite  et naturellement, des questionnements

Résidents de Madère et plus encore des experts.

.

Et l’humain, voyageur  et  découvreur, s’il en est,

Aurait-il des points communs avec tel… volatile !

Il n’est pas le seul à avoir accompli  un tel exploit,

Loin s’en faut, mais il nous semble très inhabituel.

.

Il se retrouve en terrain inconnu et doit y survivre,

Sans chance de retour  dans son paradis d’origine !

Paradis pour lui, comme pays pour nous, parait-il !

..

Pour vous, ce n’est peut-être pas un événement, ce n’est rien

Mais pour tout  ornithologue, cela le surprend, pose question ?

Ce type de héron n’est pas  endémique de l’ile, ni même importé.

Il a traversé presque tout l’océan, depuis la Floride, pour être ici !

L’hypothèse la plus probable est qu’il a volé de bateau en bateau

Comment a-t-il fait pour aller tout droit sans  faire demi-tour :

Migration vers l’inconnu d’Ouest en Est, étrange, avouez-le !

.

 

Fragments

.

Et rond, héron, petit patapon :

Chanson ritournelle d’enfance,

Sauf qu’ici, ni chat ni mouton,

Ni bergère ni lait : que héron !

.

Je préfère le héron et fontaine,

Pour narrer histoire, fredaine,

Peut-être s’éloigne-t-il en eaux

De sa compagne et héronneau.

.

Une calotte jaune, sur sa tête,

Qu’on a ennobli par couronne

Le fait distinguer des aigrettes

Au cou plus long, bec plus fin !

.

Sans doute avait-il soif du voyage

Attiré par l’eau douce, jaillissante,

 Qu’il a contemplé un long moment,

Avant de retourner en sa cachette !

.

Il ferait partie des « oiseaux rares »

C’est pourquoi l’ornithologue filme,

La moindre apparition en journée,

Étant une espèce d’oiseau de nuit.

.

Oiseau rare  ou  oiseau de nuit,

Des  qualificatifs   qui  lui sied,

Qui nous paraissent chouettes,

Le voyant s’abreuver, fontaine

.

Et voilà… ma chanson… finie,

Et ron et ron mon petit héron

Quand retournera-t-il chez lui

Pour peu que nous l’espérons.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Avec jumelles,       C           appareil photo                H     grand objectif,

On a traqué           U    une espèce de héron         É         inconnue, ici,

Dénommé               R    à couronne jaune     R         originaire USA !

Le tableau planté :    I                             O     l’évènement journée,

Il fallait qu’il ait été      E                N     vu, de nombreuses fois

À même faire déplacer   U        *  trois experts du domaine.

Nous l’avons vu, la veille,  X   au port, sur voilier voisin,

Les avons renseigné sur exactitude faits rapportés.

.

Ce héron aurait traversé

L’atlantique pour atterrir ici !

Il nous surprend, interpelle assez

Sur la manière dont il se serait pris.

Ce héron devient le héros de Madère

Bien qu’il se fasse discret, en marina,

Où il a établi sa demeure pour repas:

Branle-bas de combat en île Madère,

On voit débarquer en notre marina,

Ornithologues chasseurs d’images.

.

Comment héron,

Fut-il à collerette,

Est-il venu jusqu’ici,

C’est tout un challenge,

Que de traverser l’Atlantique,

Héron, oiseau de marais,

On présuppose qu’il s’est accroché

A un bateau de croisière

Ou qu’il est passé d’un voilier à l’autre

Ou encore quelque cargo.

Personne ne nous l’a dit car personne

Ne le savait vraiment,

Mais ce n’est pas la première fois

Qu’un tel oiseau arrive

Jusqu’à ces rives lointaines,

S’installe en ce lieu.

.

Combien   *  se sont perdus, en mer, un jour de   *   brume,

Certains   À  finissent  par s’égarer, en milieu   J  d’océan,

Et s’épui  *   sent à trop voler sans pouvoir    A se poser.

Mais le    C   héron n’a pas daigné se pré    U    senter

Pour se   O   faire, tirer portrait, parler    N    de lui.

Il fait    U     ce qu’il veut lors il veut     E     libre.

Nous    R      l’avons revu cette nuit     *  de près

Mais     O    les experts étaient déjà    G   partis.

C’est l’   N    histoire d’un héron par    R  ticulier

Au long   N     bec … emmanché d’un     I  long cou,

Comme    E      dirait ce monsieur de La  S  Fontaine,

Il nous a   *   étonné et a réjoui notre soi   *  rée bateau.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pilier de soutènement stylé,

Un piédestal avec grande statue,

Pour sûr, pour sûr, une fontaine,

Un bassin, une colonne, jet d’eau,

.

.

 Fontaines on en trouve partout

 Hérons à  couronne  jaune : moins !

Mais si tous les hérons se ressemblent

Presque, les  fontaines : vrai que non !

Rien de commun entre fontaine et héron

On verrait plutôt ce dernier en un marais

Tant et si bien que fond / forme, disjoints.

 .

  Symbolique

 .

Notre  monde  moderne a tendance

À oublier qu’une composante de la vie

Aussi essentielle  que l’eau,  déploie tout

Un imaginaire appartenant à la poétique

De l’eau en  fontaine constitue élément

Du décor inscrit dans le pittoresque

D’un village et, en conséquence,

D’importance dans sa mise

En valeur et son  attrait touristique,

Mais aussi, plus  simplement, partie

Intégrante  du  charme  que  bourg

Exerce aux yeux de ses habitants.

 .

.

Fond 

.

Évocation 

.

85 6

.

Un bassin avec jets d’eau pour jeux d’eaux

Toujours beaux à voir

Que n’importe qui pourrait installer chez lui

Lors en circuit fermé.

 .

Symbolique  

 .

Fort indissociablement

Lié idée  de  projection,

Le jet d’eau est, on ne

Peut plus… évocateur !

Signifie non seulement

La  projection  de  soi,

De son image, comme

Il évoque l’éjaculation.

 

C’est de l’eau dont il s’agit,

La pureté,     l’équilibre,      le sain.

Voir   des   jets     d’eau  en  quel   lieu

Que  ce     soit   ou   s’amuser   avec

Des    jets   d’eau,      s’accordent

Avec  les  plaisirs  quotidiens,

La joie partagée, réussites,

Petites et grandes,

Se succédant

Les unes aux autres,

Se renouvelant

wikireve.fr/dir/2244-jet-d-eau

 .

 .

Fond/forme

 .

Une fontaine fait jaillir ses vers libres

Comme si  son imaginaire versait, à flots,

Pensées, sentiments,  émotions,  sensations !

 .

Ça ne la fait pas ressembler pour autant héron

Ici, la forme se distinguera, toujours, du fond.

.

On pourra toutefois les rapprocher par l’eau

Que ce dernier cherche auprès des marais

Volume de ses plumes quand il s’ébroue,

Comparaison s’arrête là peu ou prou.

.

Textuels et illustrations >>

84 – Laura Silva : forêt primaire

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème 

.

Laura Silva : forêt lauriers,

L’on s’y perd mais avec  joie,

Tout autant qu’avec sérénité.

Découvre mille années de vie,

Sans la moindre intervention,

Humaine, pour les exploiter.

.

Suite de monts et merveilles

Où, un divin silence est roi,

Où divine nature est reine

En longeant sans peine.

On aimerait bien y vivre,

.

Comme résidant primaire.

Tant elle inspire. l’imaginaire

Compensant monde à l’envers

Qui nous agresse ou angoisse

Ou, nous procure la poisse.

.

Laura Silva, ressemblerait à, un nom, qui sonne,

Comme  le prénom  d’une magnifique  jeune fille.

Laura Silva, reste une dénomination, qui résonne,

Comme une femme douce, aux allures tranquilles.

.

Cette forêt l’est bien, avec sa lévada qui la traverse,

Son eau qui coule, roucoule comme chant de fado

Si humide quand la pluie tombe sur elle à verse,

Qu’elle suinte partout en cascades, ruisseaux.

.

Contraste fort entre sa canopée

Qui s’y étend, par contrepentes

Et, la lévada, au canal bétonné,

Avec  long chemin, qui le longe.

.

Sa végétation florissante, dense,

Montre que tout en elle serpente

Là où les mains des hommes nés

N’ont jamais encore mis le pied.

.

Il n’y a pas  qu’une seule pente :

Il y a plusieurs flancs  de vallées

Bien verdoyantes à perte de vue,

Sans habitation ni discontinuer.

.

Un endroit volcanique et vierge,

Colonisé par variétés de plantes,

Qu’il nous  est donné  d’admirer,

Qui auront bien dix siècles passés.

.

Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :

Tellement accueillante  et  tellement agréable,

Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :

Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !

.

Extensions

.

Comparer la féminité et la naturalité

Est simple et facile : elles sont matrices

De fantasmes de reproduction, conception.

Et en outre, l’une ne va, jamais, sans l’autre :

La forêt répond, en écho, à l’attrait du loup,

Le loup va se réfugier, chassé par l’homme.

.

Mais là, attention je sens m’égare, un peu.

Au plus près de réalité  qui s’offre à nous,

Tous les sens sont en éveil et en activité,

Nombre d’odeurs, senteurs  et parfums

Naturels viennent  sensibiliser  le nez !

.

De baies sauvages, d’eaux ruisselantes,

Titiller notre palais, donner faim et soif

Nombre de cris d’oiseaux, craquements

De branches jusqu’à caresser notre ouïe,

De nombre de couleurs, jusqu’à plus soif.

.

La forêt primaire : lieu où la main de l’homme n’a pas mis le pied,

Fascine par ses enchevêtrements de troncs et de branches, croisés,

Jusqu’à même le sol et par une flopée de générations, superposées.

Y pratiquer un étroit chemin est comme pénétrer une forêt vierge,

À coup de coupe-coupe africain ou, aujourd’hui, de tronçonneuses.

Or c’est là que la communion avec la nature demeure la plus forte :

Impression d’en faire partie vous habite, simultanément, étrangeté

Comme d’être de trop ou de bouleverser un état, ancestral, et sacré,

Qui n’aura jamais rien demandé à l’homme et peut se passer de lui.

.

Une forêt est une forêt,

Il y en aura des différentes

Forêts de pins … persistantes

 Forêts de feuillus dites caduques.

.

Cela  dit, une  forêt, dite  primaire,

De toutes  les autres, sera  différente

En ceci qu’elle pousse et s’autogénère,

Gardant une biosphère très abondante !

.

Des arbres, arbustes et plantes y naissent,

Grandissent, périssent  et puis nourrissent,

Les suivants, les suivants et suivants encore,

Cela depuis des générations, des millénaires !

.

Comme si la vie

Ne se tenait pas,

Dans l’apparence,

Mais la substance,

Ensemble de plantes

Comme …un seul être

Survivant  à lui-même,

Longtemps, une éternité.

.

.

Fragments 

.

Laura Silva, on croirait un nom de femme.

La forêt a quelque chose en elle de féminin

Pas que par le genre, par son atmosphère,

Qui recèle en elle comme profond mystère.

.

Un seul arbre, ni deux,  ni trois,  ni vingt,

Ne ferait une forêt… à peine un bosquet :

Toute canopée, à laquelle  ils participent,

Est faite aussi d’arbustes,  autres plantes.

.

Là n’est pas la question, ici, c’est l’homme

Qui est facteur absent, facteur dépendant

La forêt n’a pas attendu ses exploitations,

Ni ses mises en réserves, par protections.

.

Elle vit par elle-même, pour elle-même :

Si un incendie la détruit, elle se restaure

L’homme se croit en être maitre, à tort :

Ne peut faire face conjoncture extrême.

.

En cycle perpétuel, et qui se renouvelle,

La forêt primaire dépendrait du climat.

En montagne, autour de 2 000 mètres,

Végétation a du mal à croitre, s’arrête !

.

Et vrai  qu’en la traversant, on observe

Un désordre en fouillis presque chaos,

On prendrait bien machette, ou hache

Pour remettre l’ordre : ne touchez pas.

.

France, il y a une seule forêt primaire,

Celle qui, le long de La Loire, prolifère.

Il y en a d’autres, appelées mini-forêts,

Bien plus abandonnées que génériques.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Laura Silva : forêt lauriers,

L’on s’y perd ** L **  avec  joie,

Tout autant qu’** A ** avec sérénité.

Découvre mille ….** U **…. années de vie

Sans la moindre …..** R ***…… intervention,

Humaine, pour …….*** A ***………les exploiter.

.

Suite de monts …….***** S ******…….. et merveilles

Où, un divin ……..******** I *****……… silence est roi,

Où divine ………*********** L ****……… nature est reine

En longeant………********* V *****…………… sans peine.

On aimerait ……….******** A ******………… bien y vivre,

.

Comme résidant …..******.** F ********…………… primaire.

Tant elle inspire. ……..****.*** O **********……… l’imaginaire

Compensant monde …..****** R *************…….. à l’envers

Qui nous agresse …….******* E *********………. ou angoisse

Ou, nous procure ……******* T ***********………. la poisse.

.

Laura Silva, ressemblerait  *** P ******* à, un nom, qui sonne,

Comme le prénom  d’une ***** R ******* magnifique jeune fille.

Laura Silva, reste une ********  I *** dénomination, qui résonne,

Comme une femme douce *** M ****** aux allures tranquilles.

.

Cette forêt l’est bien, avec **** A ***** sa lévada qui la traverse,

Son eau qui coule, roucoule** I ******* comme chant de fado

Si humide quand la pluie **** R ******* tombe sur elle à verse,

Qu’elle suinte partout ********* E ******** en cascades, ruisseaux.

.

Contraste fort entre sa canopée

Qui s’y étend, par contrepentes

Et, la lévada, au canal bétonné,

Avec  long chemin, qui le longe.

Sa végétation florissante, dense,

Montre que tout en elle serpente

Là où les mains des hommes nés

N’ont jamais encore mis le pied.

Il n’y a pas  qu’une seule pente :

Il y a plusieurs flancs  de vallées

Bien verdoyantes à perte de vue,

Sans habitation ni discontinuer.

Un endroit volcanique et vierge,

Colonisé par variétés de plantes,

Qu’il nous  est donné  d’admirer,

Qui auront bien dix siècles passés.

.

Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :

Tellement accueillante  et  tellement agréable,

Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :

Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Des racines, un tronc, et du feuillage

Pour sûr, pour sûr, c’est un arbre,

Faisant partie de forêt primaire

Qui, de ce fait,  peu ordinaire !

.

84 4

.

Il n’y a pas de forêt sans arbres

 Mais un arbre peut cacher la forêt

En une forêt primaire, plus encore,

On trouve de tout, canopée sauvage.

Qu’est-ce qu’on trouve en forêts primaires

Des arbres laissés à eux-mêmes, en voilà un

Et qui accordera bien son fond à… sa forme!

.

Symbolique   

 .

L’arbre cosmique

Est représenté sous forme

De différentes essences majestueuses.

Le chêne celtique et le tilleul germanique,

Le frêne scandinave, l’olivier du proche orient,

Le bouleau sibérien, sont tous remarquables

Par leurs dimensions, leur longévité,

Leur couleur et luminosité.

.

Il se rattache l’échelle

De   Jacob,   symbole

De la montée au ciel:

Le   Cèdre,    l’Olivier,

Le Bouleau, le Chêne.

Toucher  du bois   est

L’un     des    gestes    de

Conjuration les plus répandus.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

84 6

.

Ce n’est pas toujours l’arbre qui cache la forêt

Mauvaise vision d’étendue, complexité

Notre vision dépendrait aussi de l’âge et du sexe

Sans parler connaissances, expertises.

 .

Symbolique 

 .

Forêt peuplée d’animaux sauvages

Est associé aux dangers et à l’imaginaire

Par évocation d’un sentiment d’étrangeté.

Un espace naturel, sauvage et mystérieux,

Qui aura toujours fasciné les hommes.

 

Un monde sombre

Avec  nombre   de  

Bruits   étranges,

Pouvant, parfois,

Bien      inquiéter.

Si  son  étrangeté

Donne  à  la forêt

Une     dimension

Occulte,  associée

À toute  sa magie.

Modifié : 1001 symboles 

 .

.

Fond/forme 

 .

La Nature est une matrice qui comprend

Engendre, assure toutes les formes de vie

Et ce qu’elles soient végétales ou animales

Dans un parfait équilibre hors un humain

À se demander, nous survivra, sans peine !

.

Forêt primaire n’est pas toujours ce que l’on croit

On imagine arbre millénaire et qui, encore, croit.

Pour en avoir traversé, j’assure que je ne le vois

Ainsi mais bien  plutôt en fouillis innommable

Ou toute strate de la canopée est représentée

Du ras du sol à loin en grandes hauteurs :

Son auto organisation rime avec survie

La main de l’homme ne peut l’y aider

Et pourtant son équilibre ne meurt.

.

Textuels et illustrations    >> 

83 – Difficile mouillage Cabo Girao

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Imaginez un nez, un cap,

Quatre cent mètres de haut,

Tout en bas, la mer qui le sape

Lors des marées de grandes eaux.

.

Y jeter un œil, donne déjà  le vertige,

Tenter d’y grimper est de haute voltige.

Il y aura tant de risques que l’on y meurt

Tant on y verra, venue, sa dernière heure !

.

Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,

Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,

Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.

400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,

En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.

.

Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,

De peur de se jeter en l’océan,  pour s’y noyer.

Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,

Tout s’envole, plus d’habit,  même maillot.

.

Et plouf un plongeon,

Éclaboussures  d’eau

Histoire de  faire un

Petit tour du bateau

Ping,  prenons bain

 De soleil,  complétif.

Après longue sieste,

 Et lors, bien reposés

Pong, repartons vers

Port,  nous arrimer,

Lors vent léger a fait

Gonfler    notre   spi,

Comme sur des rails,

Nous avançons, ravis.

.

Les falaises disparaissent derrière nous

Il ne nous reste qu’un souvenir  un peu fou

Tant, d’en bas ou d’en haut on subit vertiges

D’une escalade ou saut en parachute, voltiges.

.

Que dire de mouillages forains en bord de côte,

Non loin de falaise  à pic, voire dans une crique,

Avec six,  dix mètres, de fond et une houle légère

Et, un vent léger, rafraichissant  du soleil ardent,

Sinon que cela vaut tous les pique-niques à terre

Lors on a la mer en roulis  et en frisotis d’hôtes.

.

Sauf lorsque touristes sur de grands voiliers,

Viennent ici, tour de rôle, investir les lieux,

Bruyamment  se rendent terre, se baigner,

Croire qu’ailleurs il n’y aurait pas mieux.

.

Et comme cela ne suffit pas comme passage,

Téléphérique rejoint le  haut du Cabo Girao.

Voilà bien un coin sauvage facétie de laves

Exploité de long en  large, bas en haut.

.

Extensions

.

Le Cabo Girao, vu de la terre,

En haut, est bien différent  de,

Vu de la mer, vu de tout en bas

Les vues  sont complémentaires,

Deux vues seront extraordinaires

À tel point, qu’en cette alternance,

On ne sait plus laquelle on préfère !

.

Un lieu  bien fréquenté par les bateaux et voiliers à touristes

Qui y  feront une halte en s’accrochant à l’une de leurs bouées

Le capitaine et l’équipière partis en annexe sur frange côtière,

Moi resté au voilier, ils ne se rendent pas compte qu’elle dérive,

Qu’en peu de temps ils ne pourront plus s’en servir pour revenir.

Je leur faire signe mais sans smartphone, ils ne comprennent pas.

C’est juste si à leur retour ils ne sont pas obligés de revenir à la nage

Et ce n’est que grâce à une vague, produite par le sillage d’une vedette,

Qu’ils récupèrent l’annexe, poussée vers le rivage : l’alerte a été chaude !

.

Un mouillage de rêve, s’il en est

Au pied d’une falaise de 400 m.

Trois bateaux et une belle plage,

Un coup d’annexe, on y va, y est !

.

Une sorte de culture exotique, en bas,

Un sentier ou téléphérique pour en haut,

 D’où l’on vit la mer et jusqu’aux iles désertas,

Oui mais voilà notre annexe vogue sur les flots…

.

Fragments

 .

Qui dit mouillage dit jeter l’ancre,

Encore faudra-t-il endroit s’y prête :

Nous sommes au bas de haute falaise,

Le fond à dix mètres, il y a trois voiliers

.

L’endroit est idéal et la place disponible

Gonflons l’annexe  et la mettons à l’eau,

Le capitaine et l’équipière l’empruntent

Je reste à bord, assurer sécurité bateau.

.

Par moments j’entends du bruit au fond

Notre ancre charrue serait-elle en train,

 De grogner, de décrocher, voire dériver :

Je prends annexe  sur falaise pour voir.

.

En réalité c’est elle qui a pris la liberté

Comment faire pour revenir au voilier,

Après un moment de panique sérieux,

Tout entre en ordre, va pour le mieux.

.

Des ancres, il  existe diverses formes,

 Araignées, pioches, doubles,  etcetera,

La nôtre requiert 40 mètres de traine

 Bien que dériveur, évitons bord plage !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Imaginez un nez, un cap,

Quatre cent mètres de haut,

Tout en bas, la mer qui le sape

Lors des marées de grandes eaux.

Y jeter un œil, donne déjà  le vertige,

Tenter d’y grimper est de haute voltige.

Il y aura tant de risques que l’on y meurt

Tant on y verra, venue, sa dernière heure !

Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,

Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,

Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.

400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,

En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.

Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,

De peur de se jeter en l’océan,  pour s’y noyer.

Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,

Tout s’envole, plus d’habit,  même maillot,

Et plouf un plongeon,

Éclaboussures  d’eau

Histoire de  faire un

Petit tour du bateau

Ping,  prenons bain

 De soleil,  complétif.

Après longue sieste,

 Et lors, bien reposés

Pong, repartons vers

Port,  nous arrimer,

Lors vent léger a fait

Gonfler    notre   spi,

Comme sur des rails,

Nous avançons, ravis.

Les           D          falaises disparaissent derrière       A          nous

Il ne          I          nous reste qu’un souvenir  un         U      peu fou

Tant,         F         d’en bas ou d’en haut on subit        *       vertiges

D’une         F         escalade ou saut en parachute,       C      voltiges.

Que dire      I         de mouillages forains, en bord       A       de côte,

Non loin      C        de falaise à pic, voire dans une      P         crique

Avec six,       I        dix mètres, de fond,  une houle     *          légère

Et un vent     L       léger, rafraichissant  du soleil     C        ardent,

Sinon que       *       cela vaut tous pique-niques      A        à terre,

Lors on a la     M      mer en roulis et en frisotis    B        d’hôtes.

Sauf lorsque     O      touristes sur de grands     O        voiliers,

Viennent ici       U     tour de rôle investir      *         les lieux,

Bruyamment     I        se rendent terre,     G    se baigner,

Croire qu’ailleurs  L     il n’y aurait       I       pas mieux.

Et comme cela ne  L    suffit pas   R comme passage

Téléphérique rejoint  A   le  haut A   du Cabo Girao.

Voilà bien  un coin sau   G  vage O   facétie de laves

Exploité de long en  lar    E           *  ge, bas en haut.

.

Forme

.

.

Évocation

.

On peut y voir nombre formes

Entre des pointes dans des creux

Nul doute que cette forme constitue

Une ancre facile  et des plus solides.

.

83 4

.

Une ancre est un symbole

D’espérance autant que fermeté,

Et elle facilite le salut, est utilisée

Surtout en mer, près des côtes.

Qui dit mouillage dit jeter ancre forcément

Mais encore faut-il qu’elle accroche le fond,

Sinon elle n’est mouillée que pour la forme.

 .

 Symbolique 

 .

L’ancre  est  sym

Bole de … stabilité,

De la fidélité  et  de

L’équilibre, vécu, intérieur.

L’ancre a  pour mission  de

 Stabiliser  le navire

Dans une  agitation

Même forte, des flots.

Évoque l’enracinement,

Protection face au danger.

Permet à l’homme, qui vacille,

De faire face aux remous de l’existence,

Et de l’ancrer pour retrouver son équilibre.

D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »

Signifie arrêter d’errer, et se poser.

Modifié  : 10001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

83 6

.

Il y a différentes types de mouillages

Comme diverses formes d’ancres

Chacune étant adaptées à leurs bateaux

Et, parfois, installées en double.

 .

Symbolique 

 .

Vous regardez autour de vous,

Vous verrez bien que la majorité

Des  objets  qui nous entourent ont

Une forme géométrique concrète;

Un livre, panneau de signalisation, dé.

C’est de cette manière  que les cubistes

Voyaient monde en leurs peintures.

Pour décrire leurs œuvres  d’art,

Vous devrez connaître  noms

De formes, géométriques

Figures, anneaux,

Des crochets,

Ancres.

bonjourdefrance.com/exercices/

contenu/les-formes-géométriques

 .

.

Fond/forme 

 .

On peut jeter l’ancre pour diverses raisons,

Pour stopper le bateau s’il court un danger,

Profiter d’un mouillage en anse appropriée

Ou en un bel endroit pour sa contemplation.

Avec quelqu’un, quelqu’une, en sieste à deux,

.

Tant vrai qu’au Cabo Girao,  plus que tentant

De faire, d’une pierre deux coups, jouir de tout,

Sans entrave autre que celle qu’on aura choisie:

Demandez le programme, voilier tout est permis !

.

Jeter l’ancre est une expression  que l’on comprend ,

Et cela bien qu’il ne s’agisse pas toujours d’un bateau

C’est un point de fixation, un lieu quelconque, repère,

Qu’on va transformer aussitôt, en tranquille repaire.

Même si l’on y passera pas, et de loin,  sa vie entière.

.

Et si la liberté ne rimera plus, pour un temps,  à rien

A se fixer un lieu comme contrainte nous fait du bien

Le fond de son désir rencontre la forme de son plaisir

Et quand on est deux, l’on se marie dans son soupir !

 .

Textuels et illustrations >>