82 – Un bref instant : vie bascule

Textuels et illustrations >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Glissades, dérapages et bascules,

Vous tombez vers le bas, incrédules,

Et sans pouvoir vous accrocher à rien,

Roche, arbuste, corde et par devers soi.

.

Il faut l’avoir vécu, pour connaitre effroi

Qui vous rend  tripes, ou  cœur, en froid :

Votre vie dépend  d’un réflexe de survie,

Vous faisant tenir à  moindre aspérité

 .

Avec le risque  restant, de  frapper

Sa tête  sur  des  grosses  pierres,

Ou de se retrouver tout en bas,

Quatre fers, membres en l’air.

 .

Que d’émotions  après-coup

En regardant,   grand vide,

Auquel vous avez échappé

Jusqu’à  en  rester  livide

Trois   heures  à  la  suite,

Vous  en  tremblez   encore,

La pancarte indiquant danger

N’était pas  là, du  tout, et  à tort.

.

Marchant  le long de lévada à  Madère,

La plus ancienne sauvage et dangereuse,

Mieux vaut avoir pieds sûrs, et vue claire,

Pour éviter se trouver  position scabreuse.

 .

Parfois dix mètres parfois cent,  trois cents

De dénivelé sur à-pic,  au bord  de la lévada,

Sujet au vertige, ne pourra tremblant le pas,

Franchir ces passages, sans étourdissements.

 .

Glissades, accidents, sont rares mais mortels,

Rares sont ceux s’engageant face à tel danger,

Mais il en existe qui en sont revenus, rescapés

Avec un peu de chance,  avec un destin nickel.

 .

Le sort en est jeté : équipière,  ça lui est arrivé,

En fin d’un passage  d’éboulis, elle a … dévissé

Et, sur le dos, sur la pente raide elle a … glissé,

Il fallait faire quelque chose avant … l’éternité.

 .

Le saut plongeant, pour être au-dessous d’elle,

Me fait l’effet d’un saut dans le vide scabreux,

Une poignée de secondes pour sauvetage réel,

Tant pis si l’on tombe, jusqu’au fond, à deux.

 .

Pour la suite, si, l’on est là, pour la raconter,

C’est qu’on en a réchappé cette fois encore,

Grâce à un tronc d’arbre, fin, assez allongé,

Pour nous retenir, faire barrière  au corps,

Et  remontons  par  nos  propres  moyens,

A posteriori, émotions viennent, soudain

En soubresauts des corps rendus sereins

Pour peu c’était fini : adieu lendemains.

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Extensions

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À quoi tient la vie !

À très peu de choses :

À un peu de prudence,

À  un peu  de chance,

À  aucune  évidence.

Si certains  passent

À  côté  de leur vie,

D’autres  passent à

Côté  de  leur mort.

Dans  les  deux  cas,

Leçons de relativité.

.

Je dois vous avouez une chose essentielle en ce qui me concerne,

Je ne serais pas là pour vous le raconter, si ça s’était mal terminé !

Mais qu’importe, ce qui compte après tout, c’est la vie de l’équipière

Sachant qu’il s’agit de ma femme, lors, que serais-je devenu sans elle,

Autant finir tous les deux en : même temps, même ravin, même destin !

Le temps de réfléchir «j’y vais ou j’y vais pas» il aurait été déjà trop tard

C’est donc  sur la foi du réflexe de survie, que tous les risques ont été pris.

C’est l’instant où tout bascule : l’on y survivra  tous les deux ou l’on meurt,

L’on peut donner sa vie pour ceux qu’on aime, pour un instant d’éternité !

.

Je ne raconte pas ma vie à tout le monde

Même si ce recueil paraitra un peu le faire

Mais je me souviens et même relate, parfois,

Situations scabreuses où j’aurais pu la perdre.

.

Il suffit de bref instant d’inattention, déséquilibre,

Et tout bascule jusqu’à atteindre un fond dramatique.

Il y avait, à l’entrée, un panneau : lévada non conseillée

Mais nous n’en avons pas tenu compte, et l’on aurait dû.

.

L’expérience nous a servi de leçon, faut pas tenter le diable

Dieu sait qu’il a  plus d’un tour, une chute, dans en sa poche.

Y a nombre situations critiques où l’erreur ne pardonne pas :

Jusqu’ici je m’en suis tiré, ma femme aussi puisque nous voilà.

.

Fragments

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Qu’importe que ce soit un petit ou grand saut

La mort n’exigerait pas de sauter de très haut.

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Qu’importe que ce soit elle ou moi en premier

C’est le couple qui se disloquera et tout entier.

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Qu’importe si je la sauve ou bien si c’est elle :

C’est l’intention qui compte et qui interpelle.

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Qu’importe, au final, la vie ou mort, le couple

Est mis à l’épreuve, vérité qui ne trompe pas.

.

On frôle la mort, d’une façon ou d’une autre,

Plusieurs fois dans sa vie, mais en réchappe.

Il suffit de si peu de chose, une inattention :

L’irréparable se produit, et des plus fortuits.

.

Des sauveurs de vie, il y en a, et dieu merci,

Ça peut être pur inconnu, voisin, médecin :

Et pour autant faut-il croire que c’est écrit

Ce n’est pas le jour, l’heure, le lieu, choisis.

.

Rien ne sert, a postériori, de s’émotionner

La seule chose à faire, sera de vite liquider

L’épisode qui aurait pu avoir fin tragique,

Passer à autre chose, la vie continue ainsi.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Glissades, dérapages et bascules,

Vous tombez vers le bas, incrédules,

Et sans pouvoir vous accrocher à rien,

Roche, arbuste, corde et par devers soi.

Il faut l’avoir vécu, pour connaitre effroi

Qui vous rend  tripes, ou  cœur, en froid :

Votre vie  dépend  d’un réflexe  de  survie,

Vous faisant tenir à la moindre  *  aspérité

Avec le risque restant de          E      frapper

Sa tête sur des grosses          N        pierres,

Ou de se retrouver tout       *            en bas,

Quatre fers, membres     U             en l’air.

Que d’émotions           N         après-coup

En regardant,          *           grand vide,

Auquel vous       B           avez échappé

Jusqu’à         R           en rester livide

Trois         E         heures à la suite,

Vous      F     en  tremblez encore,

La pancarte indiquant danger

N’était pas là, du tout, à tort.

.

Marchant, le long d’une lévada, à Madère,

La plus  I  ancienne sauvage  et dangereuse,

Mieux    N   vaut avoir pieds sûrs et vue claire

Pour éviter    S   se trouver position scabreuse.

Parfois dix mètres,   T    parfois cent, trois cents

De dénivelé sur à-pic,    A    au bord de la lévada,

Sujet au vertige, ne pourra  N     tremblant le pas,

Franchir ces passages, sans      T  étourdissements.

Glissades, accidents, sont rares    *      mais mortels,

Rares sont ceux s’engageant face      V    à tel danger,

Mais il en existe qui en sont revenus,     O     rescapés,

Avec un peu de chance, avec un destin     T        nickel.

Le sort en est jeté, l’équipière, ça lui est   R        arrivé,

En fin d’un passage d’éboulis, elle a      E           dévissé

Et sur le dos, sur la pente raide     *           elle a glissé,

Il fallait faire quelque chose      V       avant l’éternité.

Le saut plongeant, pour    I      être au-dessous d’elle,

Me fait l’effet d’un    E     saut dans le vide scabreux,

Une poignée de    *    secondes pour sauvetage réel,

Tant pis si l’on    B   tombe jusqu’au fond, à deux !

Pour la suite, si,  A    l’on est là, pour la raconter :

C’est qu’on en a    S    réchappé cette fois encore,

Grâce à un tronc    C   d’arbre fin assez allongé,

Pour nous retenir    U  faire barrière au corps

Remontons  par nos    L       propres moyens,

A posteriori émotions   E  viennent soudain

En soubresauts des corps, rendus sereins,

Pour peu c’était fini : adieu lendemain !

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Forme

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Évocation

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Totem des peuples amérindien

Sorte de sarcophage, tombeau,

Un petit, et un grand, tonneau,

Roulade sur la pente côte à côte.

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82 4

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Quand un tonneau se mettrait à rouler,

Qui pourrait bien l’arrêter :

Il faudrait qu’il rencontre sérieux obstacle 

Pour ne pas chuter … à pic.

Quand on tombe le long d’un ravin pentu

On roule comme un tonneau, et voire deux,

Dans le cas précis d’un homme et une femme.

.

Symbolique

 .

L

Symbolisme du tonneau

Se rattache à celui de jarre,

Du puits, vase  d’abondance,

Ainsi qu’à  celui  du  contenu,

Celui  du  vin,   qu’il  contient,

Il  évoque  idée  richesse,  joie,

Danaïdes que légende tardive

Auront vu aux Enfers, versant

 Indéfiniment quantités d’eaux

Dans des tonneaux sans fond,

Étaient nymphes de sources.

Modifié, source : europia.free.fr

.

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Fond

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Évocation 

.

82 6

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Un tonneau qui tournera sur lui-même

En pente raide, ferait des roulades

Et qui ne s’arrêteront qu’au fond

D’une cavité, vallée ou ravin.

 .

 Symbolique

 .

Peu importe la situation,

Tout évolue avec le temps.

Et cette expression remonte

À  la   mythologie   romaine.

Déesse  du  hasard, Fortuna,

Décidait  destin  des hommes

Avec  sa  roue   qu’elle  faisait

Tourner  selon  ses  humeurs.

Roulade, devenue  symbole

Du destin, entraînait chance

Malchance en vie des gens.

  .

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Fond/forme

 .

Ce n’est pas la roue qui tourne, roulant en un ravin

Ni un tonneau qui résonne tombant dans le pétrin,

C’est juste la vie de quelqu’un auparavant humain,

Auquel on était attaché, hier, aujourd’hui, demain.

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Il aura suffi d’un rien, d’une pierre et sans avertir

Pour qu’une jeune femme entrevoit soudain sa fin

Dieu merci, bon samaritain s’est lancé sans pâtir

Pour lui barrer la route, lui couper son chemin,

Sinon c’est pas un : deux, à pleurer, chagrin !

.

Un tonneau c’est beau, mais quand ça roule

En une pente puis ravin, rien ne l’arrêtera

Il tombera jusqu’au plus bas avec fracas

Parler de lui, plus personne n’entendra.

.

Ce qu’il en coûte de se mettre en boule

Y compris  pour un humain, femme,

Rime avec mort soudaine, certaine

Sans plus de forme, touché le fond

Et  peut-être son âme, le tréfonds.

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81 – Magie randonnées lévadas

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

.

Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant aqueduc

Amène eau, coulant

En pentes, douces,

Vers tous les lieux,

Propres à cultures,

Et afin que  celles-ci,

Arrosées,   repoussent.

.

Le doux bruit de son eau,

Lorsqu’elle est ruisselante,

Vous accompagne chuintante,

Marchant le long d’un caniveau,

Lors par creux tunnel la montagne.

.

Il traverse, il vous faut vous imaginer

Un long percement des plus harassants,

Il arrive qu’il longe  un vertigineux ravin,

Vous procurant vertige, à entrevoir sa fin.

.

Madériens ont fait, de ce volcan, en  caillou

Une ile, verdoyante et cela, de bout en bout,

Où champs sont en terrasses comme d’Asie

Sauf ici, y a céréales  légumes et pas de riz,

Dans toutes les iles d’origines volcaniques

L’on monte et l’on descend tout le temps !

.

Ici, les lévadas paraissent sympathiques

Horizontalité, parcours plat, permanent :

L’on entend bruits d’eau claire et limpide

Coulant  et roucoulant  sans discontinuer,

Berçant rythme de nos pas, lents, rapides,

Comme si, elle voulait  nous accompagner,

Monotones, on pourrait dire : pas du tout !

.

Pleines de surprises et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en surplomb, croisement,

Là, souterrain réservoir,  contournement.

Entre  marche  tranquille,  sport,  poésie.

.

Chacun trouve son  plaisir  ou bonheur,

Nombre  émotions  et parfois de peurs

Laissent souvenirs frissonnant de vie.

Ses paysages variés, laissent  rêveurs

Un amour de nature, en plein  cœur.

.

Et cette magie opère, à  chaque fois,

Qu’on longe une vallée traverse, bois,

Elle vous tiendra compagnie partout

Comme installée, à demeure, en vous.

.

Les lévadas semblent veines ou artères

Irriguant terre aride et ce d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux, ou fautes de rivières,

Font de champs cailloux cultures agrestes.

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Extensions

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Lévada ne constitue      pas exclusivité

Qui serait propre à         l’ile de Madère

C’est là qu’il y en a le     plus, en densité,

Et c’est là où le réseau      continue à être

Parfaitement entretenu,      au fil des ans.

Elle sert au tourisme et à       l’agriculture.

.

On y croise bon nombre       de marcheurs,

De tous âges, et de tou           tes conditions

Mais pour autant si la       montée des pics,

Restera une destination,     des plus prisées,

La traversée de quelques      forêts primaires

Ne manque pas non plus     d’intérêt agraire,

Autant voire sinon plus     que documentaire.

.

La magie de randonnée le long d’une lévada tient en deux mots :

C’est en légère pente en continu, et le parcours est toujours varié

Il n’y a pas deux qui se ressemble, et aucune sans aucun intérêt.

Il faut se représenter le travail, pénible et lent, que cela a coûté,

Sans compter l’ingéniosité  pour irriguer parcelles cultivables,

Car ce n’est pas pour les yeux ni pour les pieds des touristes,

Qu’elles ont été réalisées, mais pour leur, survie, utilité.

.

Lévada  pour canalisation et sentier,

Taillé le plus souvent  dans les roches

Représente un vrai travail  de forçat !

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L’eau coule du nord recevant les pluies

 Et plus accidenté, au sud bien plus plat

Pour cultures mais aussi bien trop sec.

.

On marche toujours à plat tout le long,

Il faudra juste grimper pout l’atteindre

On passe par des tunnels, ou des forêts.

.

Et certains sentiers  sont plus scabreux,

Avec profond ravin, abrupt  juste à côté,

À en faire bien attention pour se croiser.

.

Fragments

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Lé, léva, lévada, ou canal d’irrigation

Et qui serpente à flanc de montagne,

Ici, de l’Ouest où pluies ruissellent,

Vers l’Est en terres de sécheresse.

.

C’est un réseau de randonnées

 Avoisinant millier kilomètres,

Parcours 14 km aller-retour,

Certains faciles, ou sportifs.

.

Toujours en pente est douce

Le danger viendra des ravins

 Qu’il cotoie, voire des tunnels

Ou d’une partie … effondrée !

.

 

On traverse parfois des forêts,

On découvre paysage étonnant,

Longe des cultures en contrebas,

Voire une grotte le long de parois.

.

Certaines proviennent de plateaux,

Mais d’autres,  du haut des monts,

Tels Pico do Arieiro, Ruivo, Torres,

Que nous avons pratiqué, sportifs.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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Lévada, canal d’irrigation,

Ressemblant  M  aqueduc

Amène eau   A     coulant

En pentes,  G     douces,

 Vers tous    I   les lieux,

    Propres à     E  cultures,

        Et afin que    *    celles-ci,

             Arrosées, re   D    poussent.

                  Le doux bruit   E  de son eau,

                      Lorsqu’elle est   S   ruisselante,

                                Vous accompagne   *      chuintante,

                                  Marchant le long d’   R  un caniveau,

                                       Lors par creux tunnel   A  la montagne,

                                            Il traverse, il vous faut  N   vous imaginer

                                                 Un long percement des  D    plus harassants.

                                                    Il arrive qu’il longe un    O   vertigineux ravin,

                                                        Vous procurant vertige   N    à entrevoir…sa fin.

                                                       Madériens ont fait de      É   ce volcan en caillou

                                                      Une ile, verdoyante et    E    cela de bout en bout

                                                   Où champs sont en ter  S     rasses comme d’Asie

                                                Sauf ici, y a céréales     *     légumes  et pas de riz.

                                       Dans toutes les iles,   *     d’origines volcaniques,

                              L’on monte et l’on    *   descend tout le temps !

                     Ici, les lévadas pa   D   raissent sympathiques

                Horizontalité, par   E    cours plat permanent.

           L’on entend bruits     S   d’eau claire et limpide,

        Coulant et roucou     *    lant sans discontinuer,

   Berçant rythme de    L    nos pas lents, rapides,

  Comme si, elle vou     É   lait nous accompagner.

Monotones, on pour   V   rait dire : pas du tout !

Pleines de surprises    A   et ce, de bout en bout :

Ici, un tunnel  et en     D   surplomb, croisement,

Là, souterrain réser     A    voir,  contournement.

Entre  marche  tran     S    quille, sport, poésie :

Chacun trouve son       *     plaisir  ou bonheur,

Nombre   émotions     D     et parfois de peurs

Laissent  souvenirs      E    frissonnant de vie.

Ses paysages variés,     *      laissent   rêveurs

Un amour de nature,    M     en  plein  cœur.

Et cette magie opère,     A      à  chaque  fois,

Qu’on longe une vallée   D      traverse,  bois,

Elle vous tiendra  com    È      pagnie partout

Comme installée, à de    R      meure,  en vous.

Les lévadas semblent     E        veines ou artères

Irriguant terre aride     *         ce, d’Ouest en Est,

Fautes de ruisseaux,      *       ou fautes de rivières,

Font de champs cail       *      loux cultures agrestes.

.

Forme

.

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 .

Évocation

Une forme de lévada avec un

Coude suivant flanc de montagne,

Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert

Font originalité randonnée Madère.

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 Symbolique 

 .

Une lévada est un canal d’irrigation

Considéré comme aqueduc au Portugal,

Et les plus connus sont sur l’île  de Madère.

Elles furent créées par la nécessité d’acheminer

Importante quantité d’eau du versant nord-ouest

De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec

Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,

Telle que la production de cannes à sucre.

Les Portugais commencèrent à creuser

Des lévadas à partir du XVI siècle.

.

.

Fond

 

Évocation

 . 

.

Les randonnées sur l’Ile de Madère sont faciles

Par suite de peu de dénivelés

Ce à quoi s’ajoute le paysage à flanc de montagne,

Murmure de l’eau qui s’écoule

.

.

 Symbolique

 .

Randonnée

Est un exercice

Physique complet

Et un temps propice

Pour délier sa pensée,

Rêver, et se ressourcer.

Elle participe  d’un éveil

Sensoriel  au monde  par

Les odeurs, par les bruits,

La lumière  et les couleurs

Et d’un retour  à l’essentiel

Ce, pour se désencombrer,

De s’alléger de surcharges

Inutiles et reprendre

Son souffle.

Le sens de la marche Cairn.info

 .

.

Fond/forme 

 .

Des lévadas ou canaux d’irrigations 

J’en ai vu partout, en diverses nations,

Mais  c’est à madère  qu’elles sont reines

C’e n’est que système artériel fait de veines

Qui rend l’ile fertile  au lieu d’être un désert,

Figurez-vous que je trouve cela plutôt super.

.

Lévada coule eau, limpide, autour des monts

Où elle prend sa source, et dont elle s’abreuve

Et il n’y aura  que la suivre  qui nous émeuve

De tout le travail accompli en vue d’irriguer

Des cultures situées à plus de dix kilomètres.

.

Elle rime, parfaitement, avec survie et envie

De coloniser nature mais sans la dénaturer,

Tant et si bien que fond, forme superposent

Et fusionnent en un même élan d’énergie !

 .

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80 – Arrivée équipière à Madère

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

L’équipière devient

Le capitaine,  à bord,

Je me transforme lors

En   son fidèle  mousse.

.

Tout  voilier  est comme

Une   maison   sur   l’eau,

Une maison, sans femme,

Demeure  mal  ha-bi-tée !

.

Elle n’a   autant  de  temps

Congé que moi, à naviguer.

Ça  n’empêche,  qu’au  Port,

Au vent, elle ne sera, de trop

Pour bien nous accompagner.

.

Voilà que ce soir,  l’équipière,

Atterrit d’avion   de Lisbonne,

Et  à la cueillir, l’on s’ordonne,

En bus longeant route côtière.

.

Car cela fera quinze jours hier,

Que je suis comme célibataire,

En bricolant avec l’ami  Pierre,

Sur son Ar-Kilé dont il est fier.

.

Six jours passés  aux Canaries,

Et autant aux ports de Madère

Entre les  deux, belle traversée

Sous alizés standards, sous ris.

.

Que d’excitations dans les airs,

Que d’émotion,  nuage couvert,

À pleurer de joie, et de sérénité.

.

Dieu que c’est dur, d’être séparé

D’une compagne qui de son côté

Se sent bien seule,  bien esseulée.

.

C’est encore  possible,  à nos âges,

Même après trente ans en ménage

D’être très impatient se retrouver :

Est-ce normal  ou est-ce fou à lier :

En tous cas, c’est un cadeau vivant

Que se sentir plus  entier qu’avant.

.

Vrai que vie, à deux  est charmant,

On  s’épaule,  se tient,  se soutient,

Sans parler  éducation  des enfants

Qui nous occupe et qui nous retient.

.

Voyageons, à temps,   à contretemps,

Ici, ailleurs, partout loin de chez nous

Ports s’enchainent  ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce croisière prochaine.

.

Extensions

.

J’imagine que dans sa tête, cette longue échappée

Pour être ailleurs que plongé dans ses dossiers,

Est plus qu’une parenthèse dans son année.

C’est une ouverture sur un autre monde :

Celui des iles, de la mer, du soleil

Du repos qu’on a bien mérité.

.

Et puis de nous rejoindre est aussi

Un moment de grâce après séparation

Qui impose toujours une certaine distance.

Le bateau, la croisière et les  vacances en mer,

Sont autant, une affaire de couple que d’équipage !

.

Il existe des familles ou l’homme prend, seul, la mer,

La femme reste à terre, autres, où le couple prend l’eau

Dès que l’homme parle et reparle et toujours de bateau.

.

Si les passions et les occupations restent antinomiques,

Les problèmes surgiront et déclencheront des tempêtes,

Non plus dans les eaux, mais dans les cerveaux et cela

Fait plus grave bobo que se faire secouer en bateau !

.

La présence et l’occupation, de femme, équipière à bord, n’est pas

Obligatoire

Il y a nombre d’équipages en haute mer qu’avec des hommes, pas

Sans histoire

Mais, elle a toute sa place, en dehors cuisine, ménage, rangement,

Rôle notoire

En apportant  une  autre vision, manière de penser, de s’organiser,

Opératoire

Sans parler d’un peu de tendresse dans un monde de loups de mer.

.

L’équipière, qui s’y connait en navigation,

Ce n’est pas si fréquent que ça en a l’air

Bien souvent ce sont des débutantes

Voire des touristes, à transporter.

.

La nôtre remplira bien son rôle

Participation pleine et entière,

Autant à la carte qu’aux winchs,

Nullement cantonnée à la cuisine.

.

Vrai plaisir d’avoir une femme à bord

Après quinze jours à deux en pleine mer

C’est comme parfum de jouvence, fraicheur

Et elle apprécie d’être avec nous, sans peurs !

.

Fragments

.

Il y a équipière et équipière :

Celle qui ne fait rien, bronzette ;

Celle qui fait la cuisine, ménage ;

Celle en plus, rangement, courses ;

Celle qui fait tout, voile, navigation,

Et qui ne préfèrerait pas la dernière

.

Comme la compagne  de  mes jours,

Qui nous rejoint cette fois par avion,

Apporte sa grâce, sa bonne humeur,

Qu’elle partagera avec nous, apéro,

Rien ne vaut  présence  féminine,

À bord, pour changer la donne.

.

Faire croisière  en  solitaire,

À deux, capitaine, équipier,

Et en couple sera différent,

Et plus intime forcément,

Les décisions,  souvenirs,

Se remémorant souvent.

.

Il est des équipières

Qui ne sont heureuses,

Qu’amarrées aux pontons

Considérant voilier  comme

Une grande caravane sur l’eau

Avec la compagnie d’autre gens.

.

Il faut de tout pour faire un monde

La mienne reste une belle aventurière

Qui en dépit, ou suite, à l’âge qui passe,

Ne baissera jamais la garde pour voyager

Qu’aurais-je à faire d’une femme casanière

La vie est si courte et le monde est si vaste !

.

Que ce soit en bateau, voiture, en train, vélo,

Que ce soit en Europe, en Afrique, Amérique,

À deux on se suit partout, on est allé partout

Mais il nous restera encore tant à découvrir

Qu’une seule vie ne suffit pas, et lors voilà,

Le plus dur est de savoir faire bon choix.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

L’équipière devient

Le  capitaine,  à  bord,

Je   me   trans-forme   lors

En son  Ô    fidèle     Ô mousse.

Tout  voilier        //        est comme

Une maison       //             sur l’eau,

Une maison     //          sans femme

Demeure mal  ====  ha-bi-tée !

Elle n’a pas  autant  de temps

Congé que moi à naviguer

N’empêche, qu’au

Port, au vent,

N’est de trop à

Nous accompagner.

Voilà que ce soir,        A        l’équipière,

Atterrit d’avion        R          de Lisbonne,

À la cueillir          R            l’on s’ordonne,

En bus                 I  longeant route côtière.

 * * *     Car cela     V   fera quinze jours hier,

  * * * *     Que je suis   É   comme  célibataire,

 * * * *      En bricolant   E   avec l’ami  Pierre,

  * * *        Sur son Ar-Kilé    *   dont il est fier !

   * * *        Six jours passés      D   aux Canaries,

     * * *        Et autant aux ports     E     de Madère

    * * *      Entre les  deux, belle     *     traversée

     * * *     Sous alizés standards,  L        sous ris.

     * * *   Que d’excitations       ‘    dans les airs,

       **   Que d’émotion,     É      nuage couvert,

      *** À pleurer de      Q    joie, et de sérénité.

          Dieu que       U     c’est dur, d’être séparé

      D’une     I       compagne qui de son côté

 Se      P   sent bien seule, bien esseulée.

 C’est    I       encore possible, à nos âges,

Même     È   après trente ans en ménage

D’être très    R     impatient se retrouver :

Est-ce normal     E     ou est-ce fou à lier :

En tous cas c’est      *      un cadeau vivant

Que se sentir plus      À     entier qu’avant.

Vrai que vie à deux       *   c’est charmant,

On s’épaule, se tient,      M       se soutient,

Sans parler éducation    A       des enfants

Qui nous occupe, qui    D     nous  retient.

Voyageons, à temps,    È    à contretemps,

Ici, ailleurs, partout   R  loin de chez nous

Ports s’enchainent   E   ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce la croisière prochaine.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une silhouette de femme mûre,

Mannequin présentant vêtement,

Femme mûre comme équipière

Toute  prête  à sillonner  les  mers ?

.

80 4

.

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme

Silhouette femme mûre qui pourrait être

N’importe laquelle   entre 18 et 50 ans,

Mais pas encore en tenu d’équipière

Et habillée avec une marinière.

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitriseront leurs comportements

Émotionnels.

.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Soin … d’elles.

.

Et se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour leur épanouissement personnel

Et une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Leur relationnel.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

80 6

.

Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

 .

Symbolique 

 .

Le voyage en voilier prendra un certain  temps.

Ce n’est pas prendre l’avion, s’asseoir tranquillement

Arriver au bout du monde en quelques heures seulement.

.

«L’important n’est pas tant la destination, que…  le voyage !»

Navigation, petite aventure en elle-même,  apprend la patience.

Certaines traversées pourront être éprouvantes, par suite

Des jours de tempête ou  jours sans vent, calme plat,

On navigue jours, semaines, sans voir la terre.

.

Cela fait perdre les repères et les notions

D’heures et de jours disparaissent.

Importance choix d’équipière.

Modifié et mis en forme, source :   

comment-devenir-equipier-voilier

  .

.

Fond/forme 

 .

Elle pourrait être n’importe qui : elle ne l’est pas

L’équipière  est précieuse  à bord  pour équilibrer

Les humeurs, tout autant faire passer les heures,

En sorte que la croisière devienne une fin en soi,

Qu’on sente la différence lors elle est là ou pas.

.

Une  silhouette, animée  de femme féminine,

Une jolie rouquine,  que l’on dirait coquine,

Et qui rime avec charme et humeur divine

À ce point que fond et forme se combinent

En  très  belle  équipière, et  qui  illumine,

Le pont, le cockpit et le carré  du voilier

Mais,  dans sa couchette,  pas d’invité

Autre que celui qu’elle aura choisi

Pour un temps ou pour la vie.

 .

Textuels et illustrations >> 

79 – Copacabana : pas Taza Corte

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Copacabana n’est pas Taza Corte,

Elle est bien loin de la porte à côté,

Mais vous faut par étapes procéder,

Pour vivre un rêve, il faut le réaliser,

C’est ce que bateau voisin aura fait,

Maintenant il  hésite à le terminer.

.

D’aménager  un objet de ses rêves,

Mais, sans aller  jusqu’à  finaliser,

Laissant un goût amer de frustré.

Coincé entre le rêve et la réalité.

Combien ne vont pas au bout,

En prétextant longue  trêve.

.

Patrick en aurait … toujours rêvé,

Ce, depuis sa plus tendre enfance,

Aura même  acheté  coque voilier

Pour, à Copacabana … s’y rendre.

.

À sa retraite : enfin, la délivrance

Mais c’est très loin, de l’autre côté

De l’Atlantique, y allant par alizés

Lors il voulait  nous le faire savoir.

.

Alors, au port de Funchal, Madère,

Il aura passé huit jours juste à côté

De nous, avec le voiler de 40 pieds,

En acier, marin connu légendaire.

.

D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr,

Il n’était plus pressé, et, moins sûr

De parvenir un jour à Copacabana,

En ayant baptisé bateau comme ça.

.

Descente aux Canaries immédiate,

Pour le faire hiverner  à La Palma,

Dans un port nommé : Taza Corte,

Puis après, Cap vert dans la foulée.

.

Vingt jours de mer, pour traverser,

Seul, est loin d’être  une  sinécure.

La mer peut être douce ou… dure,

Devant elle combien ont renoncé.

.

Nous l’avons plus qu’encourager,

Nous avons été jusqu’à … l’envier

Bien que ce ne soit pas notre rêve

D’aller toucher cette belle grève !

.

Une fois là-bas,  son vœu réalisé :

Que faire après : il n’a pas songé !

Y aurait-il autre projet à réaliser,

Après avoir mille sambas, dansé.

.

Extensions

.

Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas

Pour celui qui n’aura que cela en tête,

Les moyens et le temps de le réaliser :

Ici, un  voilier, pour  cette  traversée.

.

Il  y a  une  grande  différence  entre

Le rêve projeté et la réalité affrontée.

Rien à dire sur le bateau : il est fin prêt.

Rien à dire sur les parcours : il est classique.

.

Rien à dire sur les capacités du capitaine : il est performant.

Il reste le courage d’aller seul jusqu’au bout, à soixante ans passé.

Les capacités physiques ne sont celles d’un marin de trente ans,

La solitude est un frein ralentissant l’élan au dernier moment.

.

Qu’est-il devenu depuis la rencontre : a-t-il franchi un cap

Pour le Cap vert et de là a-t-il entrepris grande traversé

Vers le Brésil et Copacabana ! Nos encouragements

Auront-ils porté leurs fruits ? Qui le sait,

Qui le saura : Facebook, peut-être !

.

Taza Corte, porte à côté, un vilain rapprochement phonétique

Qui marquera comme une distance, difficilement franchissable,

De n’être pas au même lieu, ni même étage ni sur le même palier.

L’ile de La Palma, pour compenser, n’est point avare de ses couleurs

Bien que ses plages soient, plutôt, de sable gris, et voire, parfois, noir.

Au final je ne sais pas si je n’aurai pas de préférence pour Taza Corte,

Pour calme et beauté contre l’agitation et l‘opulence de Copacabana

Tant, après tout, ce qui compte, c’est l’ambiance et la convivialité

D’un lieu qui demeure plein de charme sans faire publicité.

.

On peut difficilement comparer

Une petite  et  une grande marina :

Petite, à taille humaine… accueillante,

Grande, plus commerciale, impersonnelle.

.

Dans les grandes marinas, y a un front de mer

Et, assez souvent, une grande plage pas très loin

Un flot de voitures et de touristes, s’y promènent,

On vient vous livrer avitaillement, ponton bateau.

.

Pour ma part je préfère les petits ports en criques

Ou derrière une jetée abritant aussi les pécheurs

On reste sur des territoires, activités marines

Et on apprécie l’ambiance quasi divine !

.

Fragments

.

Copacabana, comme chacun le sait

Est la célèbre plage de Rio de Janeiro

Difficile de la comparer avec Taza Corte

Même en convoquant un port et une porte

.

Quoique …  un petit port avec une petite plage

Peuvent être un microcosme et un macrocosme

Taille de la ville n’est pas un critère de bonheur

Ici, à Taza Corte, la paix et la sérénité assurée.

.

N‘y cherchez pas un casino, dancing, théâtre,

Ni hôtel de luxe, restaurant gastronomique :

Vous devrez vous contenter du peu qu’il y a

Mais question ambiance, au café : royal !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

Copa  *  cabana n’est pas Taza   *  Corte,

Elle    C  est bien loin de la porte à  T   côté,

Mais   O   vous faut par étapes pro  A   céder.

Pour    P    vivre  un rêve, il faut le   Z  réaliser.

C’est     A    ce que voisin bateau     A  aura fait.

Main     C      tenant  hésite à le         terminer.

D’amé    A     nager un objet de    C   ses  rêves

Mais      B     sans aller jusque    O    finaliser,

Laissant A      un goût amer     R  de frustré.

Coincé     N    entre le rêve     T   la réalité.

Combien   A    ne vont pas   E     au bout,

Prétextant   *   longue       *         trêve.

.

 ¤¤¤    Patrick en aurait … toujours rêvé,   ¤¤¤

¤¤¤   Ce, depuis sa plus tendre enfance,   ¤¤¤

¤¤¤    Aura même acheté  coque voilier    ¤¤¤

¤¤¤   Pour, à Copacabana … s’y rendre.   ¤¤¤

¤¤¤    A sa retraite : enfin la délivrance    ¤¤¤

¤¤¤   Mais c’est très loin, de l’autre côté   ¤¤¤

¤¤¤   De l’Atlantique, y allant par alizés   ¤¤¤

¤¤¤   Lors il voulait  nous le faire savoir.  ¤¤¤

¤¤¤  Alors, au port de Funchal, Madère,  ¤¤¤

¤¤¤  Il aura passé huit jours juste à côté  ¤¤¤

¤¤¤  De nous, avec le voiler de 40 pieds,  ¤¤¤

¤¤¤  En acier, marin connu légendaire.   ¤¤¤

¤¤¤  D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr,  ¤¤¤

¤¤¤  Il n’était plus pressé, et, moins sûr   ¤¤¤

¤¤¤  De parvenir un jour à Copacabana,  ¤¤¤

¤¤¤  En ayant baptisé bateau comme ça. ¤¤¤

¤¤¤  Descente aux Canaries immédiate,  ¤¤¤

¤¤¤  Pour le faire hiverner  à La Palma,  ¤¤¤

¤¤¤  Dans un port nommé : Taza Corte,  ¤¤¤

¤¤¤  Puis après, Cap vert dans la foulée.  ¤¤¤

¤¤¤  Vingt jours de mer, pour traverser,  ¤¤¤

¤¤¤   Seul, est loin d’être  une  sinécure.  ¤¤¤

¤¤¤   La mer peut être douce ou… dure,   ¤¤¤

¤¤¤   Devant elle combien ont renoncé.    ¤¤¤

¤¤¤   Nous l’avons plus qu’encourager,    ¤¤¤

¤¤¤   Nous avons été jusqu’à … l’envier    ¤¤¤

¤¤¤   Bien que ce ne soit pas notre rêve    ¤¤¤

¤¤¤   D’aller toucher cette belle grève !    ¤¤¤

¤¤¤    Une fois là-bas, son vœu réalisé :    ¤¤¤

¤¤¤    Que faire après : il n’a pas songé !  ¤¤¤

¤¤¤    Y aurait-il autre projet à réaliser,   ¤¤¤

¤¤¤    Après avoir mille sambas, dansé.   ¤¤¤

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pion dans un jeu de société

Totem d’une tribu amérindienne,

Une porte ouverte mais sur quoi :

Sur un accès à une marina célèbre.

.

79 4

.

La porte d’à côté, à 6000 km,

Cela fera quand même très loin :

Faut dire, y a rien entre les deux

Et puis, Rio n’est pas La Palma.

Derrière une porte il peut y avoir n’importe quoi

Chaque ponton de marina aura sa porte d’entrée

Sur son propre bateau ou son propre imaginaire.

 .

 Symbolique 

 .

C’est en tant qu’étant lieu de passage

Tout autant d’arrivée,  que  la porte

Est un des symboles de l’imminence,

De l’accès et de la possibilité d’accès,

Réalité désirée, projetée, supérieure,

La porte recèle, elle promet  et invite

À l’imagination débridée, mais aussi

Au passage de tout lieu vers un autre

État à un autre et souhait à un autre,

Même si, parfois, la porte  se referme

Derrière soi en claquant… son destin.

.

.

Fond

.

Évocation 

..

79 6

.

On peut imaginer une porte, en fer, forgée

Comme une œuvre d’un artiste

Qui donnerait accès à un petit port privée

Sans autre forme d’accès, procès.

 .

Symbolique 

 .

Port remplit

Plusieurs fonctions,

Mais doit surtout permettre

D’abriter les navires, en particulier

Pendant les opérations de chargement

Et de déchargement, faciliter opérations

De ravitaillement et de réparations.

Il peut être aussi lieu de séjour.

 

À l’opposé d’un  mouillage,

Ou d’un havre consistant

En  une rade,  protégée

Des    vents    dominants

Et des vagues par la terre,

Un port est protégé par une

Ou plusieurs digues  ou môles.

Wikipédia : port et marina

 .


.

Fond/forme 

 .

Imaginaire ne serait pas contraire à réalité,

L’on dira d’ailleurs que la fiction la dépasse,

Cela veut dire qu’il y a une porte  entre elles,

Et le va-et-vient, à travers elle, reste sensible

Que l’on imagine avant de la rendre crédible.

.

La porte est rendu avec le temps «mot valise»

En passage d’un espace, état, temps à un autre.

.

Une porte ouvre sur un espace idéel

Qui peut être physique ou virtuel,

Qui peut même  être symbolique

Et parfois carrément magique.

.

Porte de prison est contrainte,

Porte du paradis est restreinte

Porte de ma chambre, réservée,

Porte de mon imaginaire, ouvert,

Porte du bonheur n’est pas d’enfer.

.

 Textuels et illustrations >>

:

78 – Accueils en ports canariens

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

.

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

.

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

.

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

Extensions

.

Une fois, dans un port huppé en Espagne,

Dont je tairai le nom et sans aucun accueil,

Nous avons dû  nous contenter  d’un  ponton

Sans eau ni électricité, sans accès aux douches,

Aux commodités, avant qu’un prétendu membre

Du port réclame des frais au double du tarif affiché,

Jusqu’à ce qu’on menace de la police pour régler litige.

.

Une autre fois, nous avons dû nous réfugier en un port

Réservé, exclusivement, aux pécheurs, sans qu’aucun

D’entre eux ne demande ni réclame quoique ce soit.

Cupidités commerciales et solidarités maritimes

Sont d’un port à l’autre selon des degrés divers

Et selon les services disponibles et rendus.

.

Il faut parfois savoir négocier, si on reste

Plus d’une semaine, voire le mois entier.

Pour nous, un port est nécessité absolue

Pour prendre une douche, faire la lessive,

Les courses, ou passage pour eau et du fuel,

Le reste se fera sur une bouée ou sur une ancre.

.

Un port n’a rien d’un parking pour voitures même pour bateaux à moteurs.

Il est un lieu de vie, d’animation, de rencontres et de travaux de réparation.

Il est un lieu de transition, entre la terre et la mer, entre la ville et la nature.

Un port, c’est aussi : douches et courses

 Assurées, et le plein d’eau, et de gas-oil !

Il y en a pour tous les goûts, et bourses,

Où les pontons vous accueillent au poil !

Certains s‘y ancrent, sans jamais sortir, par peur, ou par manque de courage,

Certains y font leur habitation, on dit qu’ils sont, comme ventouse, accrochés.

Pour ma part, un port est, à la fois, un lieu de passage, et, un lieu d’hivernage.

.

L’accueil dans les ports et marinas

Est très diversifié autant sur terre

Qu’en mer si on vient vous guider

Tout dépendra de sa capitainerie

.

Les prix seront variables en saison

Dépendent aussi des services offerts

Parfois y a uniquement des douches,

Parfois laverie, magasin, restau, bar !

.

Certains vous aident à vous amarrer,

Quand d’autres, laissés à vous-même

Par  tempête, la nuit, seul, extrême,

Ça apprendra à bien manœuvrer !

.

Il y aura beaucoup d’anecdotes

À raconter de part et d’autre

Comme arrivé sans moteur

Et foutre une sacré zone.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Il faut naviguer très souvent pour être paré

Aux éventualités d’atterrissage en un mouillage.

ACCUEIL

Ça vous évitera un mauvais sort, avant entrée port,

Où vent et marée, vous aideront, vous desserviront.

DANS LES PORTS

Un port pas fréquenté par vous selon disponibilités

Pour l’accueil, ou l’amarrage, met en joie ou rage.

CANARIENS 

Aucun port ne se ressemble,  aucun, même tarif

Ici, accueillis, là, ignorés, étrangers, captifs.

Il faut

Bien se dire

Que par expériences

Le premier contact avec une ile

Est primordial,

Il peut être sensible ou difficile

Comme cordial

Quand on a peu d’informations,

On a questions

A formuler aux natifs résidents :

Est important,

On s’attend à tout, et à être jeté,

À l’occasion,

C’est le temps des supputations,

Paris lancés,

C’est  le temps   des allégations,

Infondées

Vous   donnant  envie  d’y aller

Et d’y rester.

Surprises sont au rendez-vous

Lors personne

N’est là,  accueillir  à l’arrivée,

Où aucun comité

Ne viendra aider à vous placer

Parmi voiliers,

On demande renseignement,

C’est le néant

Ou s’empresse de les donner,

Cœur content,

De pouvoir se rendre utile,

Pour leur île,

Aurez bonne impression

Pour séjour

Selon que vous êtes

Bienvenus

Ou ignorés.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une colonne vertébrale d’un animal,

Une vis quelconque et en tous matériaux,

En haut, l’entrée  d’un  port ou marina,

 En bas, le ponton rempli de bateaux.

.

78 4

.

Une colonne vertébrale

Quant à savoir si homme, animal,

Qui ressemble à une panne avec pontons

Et zone de  réparation, stockage, capitainerie.

L’on pourrait bien croire à un ponton

Adossé au terre-plein dans une marina,

Fait d’une succession de tronçons flottants.

 .

 Symbolique

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire.

.

Les croyances les plus anciennes

Accordent des vertus surnaturelles

Aux os qui la composent,

.

Et sens transcendant à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

.

Et notamment, elle insiste sur sa valeur

D’axe du monde, catalyseur des énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme-

de-la-colonne-vertébrale

.

.

Fond

.

Évocation 

.

78 6

.

Ponton des visiteurs peut être

Parfois vide,  ou parfois, plein :

S’il est  plein,  l’on vous refuse ou

L’on vous met à couple, en double.

 .

Symbolique 

 .

Un pont joint les deux rives,

Qui sans lui se regarderaient

En face à face,    sans pouvoir

Avoir de lien,  autre que visuel

Ou mobile, par quelque bateau,

Ou un bac voire un téléphérique.

Un ponton ressemble  à un pont

À son point d’ancrage et au début

De son envol par-dessus toute eau

Mais avec cette énorme différence,

C’est qu’il ne va, en vrai, nulle part.

Il restera  inachevé, à  l’endroit jugé.

Texte, image : elisabethpoulain.com

  .

.

Fond/forme 

 .

On imagine des pontons accolés

Avec voiliers amarrés, agrippés

Et des plus petits au plus grands

Et comme dans chaque marina

Capitainerie au bout sur quai

Offrant services et  gestions

Aux résidents, visiteurs

Se pointant à l’heure

Du souper.

 .

Textuels et illustrations >> 

77 – Paysages volcans, Canaries

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

 .

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

Extensions

.

Parfois terriennes, parfois lunaires, parfois martiennes,

Les paysages sont monochromes, et noirs de préférence

Mais polychromes, dès que la végétation a pris le dessus

Et aura multiplié ses variétés de provenances diversifiées.

.

Les arbustes viendront avec les oiseaux et les mammifères

Puis les arbres et les cultures, complétant leurs biosphères.

.

Enfin l’homme commencera à semer des céréales, planter

Des vignes, vergers d’arbres fruitiers, jardins légumiers,

Voire des bananiers, tant cette terre venue, du centre,

Est fertile et riche en nombre d’éléments nutritifs.

.

Le temps, l’érosion, et la tempête, provoquent

Des effets, qui ne se mesurent que sur une

Longue période, n’étant pas constituée

Échelle vie individuelle : millénaire.

.

Un paysage volcanique, s’il est récent, reste une terre  de désolation,

Tout de gris vêtu,  escarpée, rocheux et  sans moindre signe de vie,

On se demande même si elle réapparaitra, tant couverte  de laves,

Si ce n’est de cendres et puis, dès qu’on voit un mince filet d’eau,

On se met à penser que la verdure, un jour, reprendra ses droits.

Ici et là, l’herbe apportée par les oiseaux, repousse, se multiplie,

L’eau de pluie charrie en nombre de ruisseaux ses gouttes de vie

Peu à peu, un arbuste, puis deux, puis trois, font leur apparition.

L’on s’étonne, au bout de centaines d’années, de trouver une forêt,

Une flore et une faune, qui l’investit, s’en accommode, s’en nourrit !

.

Les volcans auront deux effets contraires :

Dévastateurs de toute vie, au premier temps,

Recréateurs vie plus florissante en second temps,

Mais faut pas être pressé, du point de vue agraire !

.

Un paysage volcanique, fraichement recouvert de lave

A un aspect qu’on qualifie de lunaire bien qu’arbitraire.

Vu le caractère massif, explosif, abrasif, voire primaire,

Qu’une pluie torrentielle parfois, complétement délave.

.

Ils auront laissé tout autour d’eux, nombre de  formes

Plus ou moins courbes, élevées, plus ou moins droites

Aux couleurs mariant le noir,  marron,  jusqu’à l’ocre,

Qui forment des sortes de sculptures extraordinaires

.

Plissements de certains évoquent pour moi, pagode

Et auxquels j’ai de suite bien envie d’écrire une ode

Mais mon talent  n’atteindrait jamais un tel exode,

D’autant que la plupart se trouvent aux antipodes.

.

Fragments

.

Six anciens volcans sur sept de l’archipel canarien

Seront susceptibles de se réveiller, un jour prochain,

Voilà qui n’est pas rassurant mais loin d’être certain !

.

En attendant, en tant que touristes visiteurs intéressés

On profite paysages derrière explosion qu’ils ont laissés

Et il faut dire qu’on ne s’en lasse pas  de les contempler.

.

Les couleurs différentes  à certains endroits, proviennent

De la composition du magma, sinon, c’est noir ou marron

Mais les formes sont des plus surprenantes voire sculptées.

.

Tous les volcans n’ont pas le même devenir selon l’endroit :

Certains cratères sont restée intacts une fois le fond comblé

D’autres se sont affaissés, d’autres sont devenus de vrais lacs

Il y a toute une diversité selon les âges et puissances des feux.

.

Certains volcans suite à leurs éruptions successives, évoquent

Les six toits d’une pagode bouddhiste se superposant en laves

Mais la comparaison s’arrête là, on ne peut substituer image

Religieuse et sacrée d’un monument à n’importe quel volcan.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Combien déclinons-nous de mots choisis

Dans nos lexiques perçus comme riches,

Pour continuer, aussi longtemps, ainsi,

D’écrire un paysage que l’on défriche.

Certains volcans sont plus attirants

Que d’autres par le côté fumant

Et des fois même, tonitruant

De leur cratère craquant.

Lors tous proviennent

Du fond de la terre

Ils remodèlent

L’Univers

Du feu

V

BEAUX

Volcans, laves, cratères,

Sont les mots qui illuminent

Nombre de sommets de la Terre

Sur lesquels, grimpeurs, culminent.

.

Fumées, bombes et cendres

Sont trois panaches qui s’envolent

Des magmas profonds des sous-sols,

Jusqu’à la mer, et, jusqu’à s’y répandre.

.

PAYSAGES

Pierres, basaltes et éclats,

Sont trois minéraux gisants là

Par leur légèreté… toute aérienne,

Mais volcanique…quoiqu’il advienne.

.

Noirs, ocres et marrons,

Sont trois teintes fulminantes

Qui se rendent parfois changeantes,

Pour contraster rares fleurs en balcons.

.

VOLCANS

Cônes, cheminée, éboulis,

Sont trois formes… ravagées

Quand la nature sauvage exprime

Colère profonde de ses feux intimes.

.

Chaos, champs, tunnels,

Sont trois paysages sublimes

Qui nous étonnent sculptés tel quel

En chef d’œuvre…des plus anonymes.

.

CANARIENS  

Herbes, fleurs, arbustes,

Sont premiers signes de vitalité

Qui, partant vrai désert inhospitalier,

En fait un écosystème des plus robustes.

.

Oiseaux, reptiles, mammifères,

Se mettront, alors, à le coloniser :

Parades de séduction, de toute beauté,

Alterneront alors avec les chasses guerrières.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, cratère de volcan,

En bas, peut-être  cheminée,

Ou bien encore  une pagode,

Ou  immeuble  avec  terrasse ?

 .

77 4

.

Évocation

.

C’est une élévation en hauteur, pour

Favoriser la méditation et la sérénité

Un genre de lieu  comme une pagode

Avec  ses  toits  et comme  en  terrasses.

Il faut imaginer que montagne s’est érigée

Par une succession d’explosions volcaniques

Allant de trois ou cinq si ce n’est sept ou huit.

 .

Symbolique  

.

Les

Différents

Niveaux des pagodes

Ont des significations diverses.

Cinq niveaux représentent

Également gardien des 5 sens,

Par   les  empereurs,    ça  améliore,

La fortune et parfois la chance

Les sept   niveaux    représentent

Sept    trésors      du      bouddhisme.

C’est aussi le symbole  de la

Bénédiction   de  sept  étoiles

Du  Nord       qui      apporteraient

La chance      et      avec, la richesse.

natura-fengshui.fr/les-

differents-niveaux-de-pagode

.

 .

Fond

.

Évocation 

. 77 6

.

Un cône, un cratère, une cheminée, de la lave

Et un nuage de fumées chaudes

Tout  y est pour décrire, et dessiner un volcan

Que l’on qualifiera de dévastateur

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

D’un  volcan  est

 Indissociable de celui

De la montagne, la lave,

Mélange de terre et de feu.

Traditionnellement, le volcan

Est associé au domaine des dieux

Aux forces telluriques, feu intérieur.

C’est une puissance énorme, s’avérant

Terriblement dangereuse et destructrice.

Modifié source : psychologies.com

  .

.

Fond/forme 

 .

La rime se joue en répétitions, accords

De consonance et voire de résonnance.

La forme est de plus haute importance

Que le fond, étagé ici, sur six hauteurs,

Comme si le volcan avait été … dompté

Par forces, encore supérieures, divines.

Le volcan, comme mont tend vers le ciel,

Continue toujours son œuvre de nos jours

Jusqu’où finira-t-il son œuvre de création.

.

Textuels et illustrations  >>

76 – Ile sous l’épée de Damoclès

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La Palma est une terre

De cultures de vin  et de banane

En particulier  au sud, près  du volcan

Sans compter toutes   les   autres  cultures,

Que sont les tomates, le tabac et les amandes,

Mais aussi une terre d’observation astronomique

Au nord, qui  ne serait pas à l’abri d’un  glissement

D’une partie dans l’océan dès lors cela provoquerait

En tel cas,  un tsunami qui serait  et  véritablement

Totalement  et terrestrement  hors  du commun.

.

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

.

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

Extensions

.

La Palma dispose d’une marina sur la côte Est  à Santa Cruz

Et d’une sur la côte Ouest, à Taza Corte si fait que l’on peut

En faire le tour en voilier en deux/trois jours  sans danger.

.

Elle n’a qu’une plage, celle de Bajamar : relief volcanique

Ne crée de grandes plages sable blanc aimés de touristes

En mal de bronzage, de bain de mer, de sports nautiques.

.

Cela ne nous a pas empêché de nous baigner à Puntallana

Près de Santa Cruz en des rochers formant piscine de mer

Qui nous a un peu rappelé, une identique, d’ile de Madère.

.

N’étant  pas « très plage », cela ne nous aura pas manqué

Et nous l’avions bien compensé, par longues randonnées,

Dont le souvenir restera longtemps présent en mémoire.

.

Où qu’on aille, en aucune ile de l’Archipel des Canaries,

L’on ne pourra tout avoir et lors il est bon de le savoir.

.

Légende, rumeur, probabilité, perspective, réalité,

Un tel effondrement virerait, de suite, au cataclysme.

Est-ce la raison pour laquelle les habitants de La Palma

Sont remplis de vie, savent faire la fête pour en profiter ?

Chaque humain vivrait avec une épée au-dessus de sa tête,

Épidémies, accidents nucléaires, guerres intestines, famine,

Il y a autant de vraies, fausses, raisons à craindre pour sa vie,

Que l’on se demande  pourquoi faire des enfants, par milliards,

Et les exposer aux pollutions et variations climatiques délétères.

.

L’île de La palma craint un affaissement maritime

Comme d’autres craignent un réveil brutal de volcans

Comme d’autres craignent  régulière montées des eaux,

Comme d’autres craignent d’être dévastés  par ouragans.

.

En somme, bien des iles vivent avec une épée de Damoclès,

Sur la tête ou sous les pieds, quand ce n’est pas corps entier.

Certains avancent l’effet ravageur du changement climatique,

Quand d’autres minimisent son importance comme effet local.

.

Je ne suis ni scientifique, ni politique, et, encore moins, devin,

Je ne sais rien  de ce qui nous attendra  de si terrible, demain :

La seule chose que je sais est que choses changent rapidement

Pouvant ébranler planète par des événements concomitants.

.

Fragments

.

Qui dit explosion volcanique dit … paysage chaotique

Sur un bout de terre et tout autant de mer et de ciel.

.

Sur terre, par excroissance en hauteur et en largeur

Qui peut gagner sur le amer, voir créer nouvelle ile.

.

Sur ciel, en créant un long panache fumée toxique,

Qui se répand avec les vents, et obscurcit sa clarté.

.

Sur mer, en créant par émergence, détachement,

Un tsunami qui peut s’étendre sur d’autres côtes.

.

Bien des prévisions, pour le moins … alarmantes

Qu’autres sont tentés de qualifier… d’alarmistes.

.

Il n’en reste pas moins  qu’il faut faire confiance

À données recueillies, calculées de vulcanologues

.

Nous vivons en permanence en dangers potentiels

Et leur déclenchement ne tient parfois qu’à… un fil

.

Le fil lui-même ne serait qu’un simple crin de cheval,

Comme dans la légende connue de l’épée de Damoclès.

.

On imagine un des détenteurs déclenchement atomique,

Laisser la possibilité à un de ses rivaux jaloux du pouvoir

.

Depuis la nuit des temps, quel progrès aurions-nous  fait,

Si ce n’est acquérir nous-même capacité de nous détruire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Π L  E

*

La Palma   S      est      D    une terre

De cultures      O    de vin  et    E     de banane

En particulier    U    au sud, près      *       du volcan

Sans compter    S    toutes   les   autres     D      cultures,

Que sont les     *     tomates, le tabac et les      A      amandes,

Mais aussi  É une terre d’observation astro   M        nomique

Au nord,   P  qui  ne serait pas à l’abri d’un    O     glissement

D’une       É   partie dans l’océan lors cela   C   provoquerait

En tel cas,   E  un tsunami qui serait  et   L  véritablement

Totalement  *  et terrestrement  hors   È  du commun.

*                                   S

Une épée de Damoclès en quelque sorte,

Comme il y en a en de nombreux autres

Régions du globe terrestre avec plaques

Tectoniques et qui se chevauchent, etc.

D’une population  de quatre-vingt-dix

Mille  habitants, où il y fait bon vivre

Bien que espace soit plutôt restreint

Par suite de ses pentes volcaniques

Ou encore, par l’aridité  des sols !

Y avons passé  …  une semaine

À randonner du nord au sud,

Nous avons loué une voiture

Pour tous les déplacements.

Nous avons eu  beau temps

Et, nous avons pu  profiter

De la diversité incroyable,

Du paysage plus ou moins

Sauvage, primaire, de l’ile,

Qui évoque forme de cœur,

Et elle possède une végétation

Luxuriante, exotique, verdoyante,

Evoquant quelque peu l’ile de Madère.

.

En bref : une nature et des plus authentiques,

Comprenant forêts pluviales luxuriantes au nord

Paysages volcaniques déserts et tourmentés au sud

Et, paisibles  pinèdes du Parque Nacional La Palma,

Sur les bords de la Caldera de Taburiente et au centre.

Et au vu de cela : rien d’étonnant  pour  que  l’île entière

Soit classée, et depuis un temps, « réserve de biosphère »

 Inscrite pour toujours au patrimoine mondial de l’Unesco.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pion dans un jeu de société

Ou tampon encreur pour adresse

Ou l’épée de Damoclès, au-dessus

Nos têtes devient bombe atomique.

.

76 4

.

Une épée de Damoclès parmi bien d’autres

Que cette bombe atomique

Qui n’a été utilisé que par deux fois au Japon

Entretenant toujours sa peur.

Bon d’accord, une explosion atomique,

N’est pas comme un tsunami mais celle

D’un volcan reset un peu intermédiaire.

 .

Symbolique 

 .

Alors qu’on nous bassine

Avec ce déficit qu’il faut résorber,

Cette règle d’or à laquelle il n’y a pas

D’autre alternative aurait dit Margaret

Nous devons nous soumettre Allemagne

Qu’on nous montre    comme modèle,

Alors même que   le gouvernement

Français traque les gaspillages,

Il y a toujours un sanctuaire

Que tout le monde connait,

Mais   que,   seuls,    de

Rares     blasphémateurs

Oseraient remettre en cause :

Bombe atomique dissuasion nucléaire.

blogs.mediapart.fr/rimbus/blog/

230414/la-bombe-atomique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

76 6

.

L’épée de Damoclès est, à la fois,

Un mythe et symbole en vue de signifier

 Toutes les situations qui seront, à la fois,

Singulières, précaires, dangereuses ! 

 

 

Symbolique 

 .

Denys  l’Ancien, le  tyran  de  Syracuse,

Vivait en un château cerné d’une fosse

Sans cesse sous surveillance de gardes.

Il évolue au milieu de courtisans,

Qui … devaient

Flatter, rassurer.

Et parmi   ceux-ci,  

Damoclès  ne cessait

De le faire sur chance

 Qu’il avait d’être roi qui,

Agacé,  il  lui  proposerait

Prendre sa place la journée.

Au milieu du festin, Damoclès

Lève la tête, et, voit  une épée

Suspendue au-dessus de lui

Accrochée par un crin de

Cheval, un autre dira

Par  un   tyran

VVVVVV

VVV

V

Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

L’épée de Damoclès, longue, effilée, en fer ou acier

S’est transformée, de nos jours, en bombe atomique,

Mais peut-on encore parler d’épée quand tout disparait.

.

Ça ne rime plus à rien, le champ de terreur est trop large

Et donc trop libre et ce jusqu’à trop profonde sidération !

.

On ne peut donc ni rimer avec quoi que ce soit ni associer

Avec un symbole matériel, et ancien, comme  une épée.

.

Quand on en voit sa forme, il est trop tard pour le fond

Politique de la terre brulée est à cent lieues de poésie.

 .

Textuels et illustrations >>

75 – Vallée de Los Tilos, La Palma

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Vallées, gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux  qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles  de La Palma !

.

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver, en marchant, on cède,

Piqueniquer,  parfois,  on  procède.

À  l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

.

Des cris d’oiseaux, toutes parts,

Et, on n’est pas là, par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

.

La  Palma,  en  ile  verte,

Vaut  bien  découverte,

Marcher  de pic en pic,

Y  manger   piquenique.

.

Tantôt protégé par forêts,

Tantôt  par  longs  murets,

Les sentiers serpentent fort

D’est en ouest, sud, au nord.

.

Et voilà qu’on grimpe encore

Vers notre prochain  mirador

Pour admirer vue imprenable,

Sur  un   site, pente  admirable.

.

Panorama par ci, mirador par-là

Alternent avec les gorges et ravins

Où, les cailloux roulent sur chemin,

Où nos corps souffrent devenant las.

.

Le soleil, toujours là, au  rendez-vous,

Nous oblige à boire de  l’eau beaucoup.

Fontaines en cascades où l’on se baigne,

Nous délassent, un vrai bonheur  y règne.

.

Toute la vallée a le mérite de vous plonger

En fond  d’un monde  entre  deux montées,

Où toutes les eaux dévalent en dégringolade

En  sources, en ruisseaux, torrents,  cascades.

.

La Palma  est, sans doute,  l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie  des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,  poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent, et, de sa nature, gardienne !

.

Extensions

.

Un volcan, quel qu’il soit, constitue toujours

Une attraction géologique  et touristique,

Surtout quand il était encore en activité

Il n’y pas  si longtemps : cinquante ans.

Il  s’agit, ici, d’un  très ancien, dont les

Traces se sont quelque peu estompées.

.

Lors il a donné naissance à une vallée,

Verdoyante, en laquelle on randonne.

C’est vrai que cela qui est fort plaisant.

Car contrairement aux iles de Lanzarote,

Fuerteventura, d’aspects et de végétations,

Désertiques, ici, ce serait plutôt le contraire.

Nous sommes, pourtant, en le même archipel.

.

Chaque ile  a conservé,  développé son identité

Propre au plan géographique, climatologique

Et tout autant qu’économique  et culturelle,

Avec, naturellement, des points communs

Une même langue même administration

Et folklore canarien et ce n’est pas rien

Pour les résidents pour des touristes.

.

Du vert en haut, du vert au milieu, du vert en bas :

Force est de constater que  vallée évoque verdure !

Deux flancs et le plus souvent, une rivière en bas :

Force est de constater qu’elle évoque  l’eau pure !

On y trouve des ponts, au fond, entre ses gorges

Et ses creux révèlent des fertilités légendaires,

Et dont les humains  n’en font plus mystère,

Apportant courant à son soufflet de forge

En couvrant ses champs, de blé, orge.

.

Des vallées, des ravins,

Des gorges et des cascades

En veux-tu, en voilà, à la pelle

Toutes aussi profondes et belles.

.

Chaque vallée différente, surprenante

Couverte de verdures, de pins, de laves,

Avec ici ou là, haut pont pour la franchir,

Et un ruisseau coulant en cascade, au fond.

.

La forêt de Los Tilos est remarquable explosion

De biodiversité et de vert charmant l’oreille et l’œil.

Comme une jungle tranquille,  regorgeant de mousses,

Et d’oiseaux, sans oublier l’odeur de l’épais feuillage frais.

Los Tilos reste une des rares forêts de Laurasilva, du Monde,

Forêt primitive qu’on voit couverte d’arbres à grandes feuilles

Qui prolifèrent, sur notre planète, depuis des millions d’années.

.

Fragments 

.

Qui dit montagne, dit versant, cours d’eau, vallée

Plus ou moins large et profonde et voire torturée.

.

Certaines sont restées sauvages, d’autres habitées :

Chacune a un visage, des problèmes, particularités.

.

L’on y craint toujours des éboulements, avalanches,

Inondations torrentielles, boueuses qui s’épanchent

.

Dans nombre de vallées, il y a, souvent, des activités

Qui perdurent l’hiver et nourrissent les populations.

.

La Palma est l’ile la plus fleurie d’Archipel canarien,

C’est vrai, qu’en ses vallées, il y a milliers de plantes.

.

1 000 km de sentiers balisés, La Palma à juste titre

 Peut être qualifiée comme paradis de la randonnée !

 .

Le Parc national Caldera de Taburiente nous a offert

 Son immense cratère d’un diamètre de plus de 8 km.

.

La vallée de Los Tilos nous a ravi des pieds à la tête,

Par son écrin de verdure, par ses nombreux oiseaux

Nous étions seuls au monde dans cette belle nature.

.

Des forêts de pins, de lauriers, des gorges profondes,

 Des paysages volcaniques et  des cascades alternent

 Avec  des plantations de bananes, légumes, vignes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vallées,

Gorges, ravins,

On peut explorer, sans fin,

Ces lieux qui s’avèrent divins.

Vallée de larmes ou vallée de joie,

Pleine de cailloux ou pleine de bois,

L’on voit, ainsi, celles de La Palma !

Fontaines et cascades s’y succèdent,

S’y abreuver en marchant, on cède,

Piqueniquer, parfois, on  procède.

À l’ombre  d’une  fraiche  pinède,

Une sieste s’impose et on repart.

Des cris d’oiseaux toutes parts,

Et, on n’est pas là par hasard,

Amour  de la Nature, est art.

La Palma     *        ile verte,

  Vaut bien    *   découverte

      Marcher de  V   pic en pic,

          Y manger     A   piquenique.

              Tantôt pro   L  tégé par forêt,

                  Tantôt  par   L   longs  murets,

                      Les  sentiers   É   serpentent fort

                        D’est en ouest  E        sud au nord.

                       Et voilà qu’on    *    grimpe encore

                      Vers notre pro   L   chain mirador

                     Pour admirer  O    vue imprenable,

                  Sur  un   site    S     pente admirable.

              Panorama par   *    ci mirador par-là

            Alternent avec   T   les gorges et ravins

           Où, les cailloux    I   roulent sur chemin,

          Où nos corps souf   L   frent, devenant las.

         Le soleil toujours là    O      au   rendez-vous,

        Nous oblige à boire de        l’eau, beaucoup.

      Fontaines en cascades     *      où l’on se baigne,

    Nous délassent, un vrai   L       bonheur  y règne.

  Toute la vallée a mérite     A         de  vous  plonger

 En fond d’un monde et        *      entre deux montées

Où toutes les eaux déva        P      lent en dégringolade

En sources, en ruisseaux,      A         torrents,   cascades.

La Palma est, sans doute        L           l’ile  la   plus   verte,

En tous cas la plus fleurie        M          des  iles  canariennes

Entre  ses  gros  cailloux,          A          poussent brins d’herbe

Qui  se  renouvellent et              *         de sa nature, gardienne.

.

Forme

.

.

Évocation

Vallée se prolongeant,

Mais  de façon sinueuse,

Entre des gorges étroites

Assez  hautes,  et  abruptes.

.

75 4

.

Une vallée verdoyante qui 

Serpente entre deux montagnes

Comme  un passage  entre  deux

Vieilles   éruptions    volcaniques !

Avec en fond de vallée, un haut mont

La forme en creux reflète bien le fond,

Tout en méandre, un ruisseau coulant.

 .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Façonné par un cours d’eau.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise : la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

La vallée, généralement longue et étroite,

Résulte de l’érosion de roche qui est causée

Par les écoulements des eaux.

.

 La vallée marque la séparation

Entre deux chaînes de montagnes étant parallèles.

Elle symbolise la puissance séparatrice de la nature.

Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

75 6

.

Une gorge très étroite, même serrée

Comme on en trouve en montagne

Au fond d’une vallée verdoyante

Et avec des couleurs vives !

  .

 Symbolique 

 .

La vallée est un creux dans le relief,

Généralement façonné par cours d’eau.

.

Elle est liée à la montagne et s’y oppose.

Elle symbolise: la sérénité, la plénitude,

La fertilité, la transformation.

.

La vallée, souvent longue et étroite,

Résulte de l’érosion de la roche causée

Par l’écoulement des eaux.

.

Aussi, la vallée marque une séparation

Entre deux chaînes de montagnes parallèles.

Symbolise puissance séparatrice de la nature.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

La perspective d’une vallée s’établira

En  s’approfondissant et se  rétrécissant,

Du moins en montagne, selon point de vue.

.

Il peut y avoir au milieu, des passages étroits

Mais au fond, elle se termine en sorte de cirque

Entouré par des monts et jusqu’à grimper au col.

.

Tant et si bien que le tout rimera avec une chaine,

Et que chaque chaine produira ses propres vallées,

Qui se traduiront parfois par des gorges, canyons !

 .

 Textuels et illustrations >> 

74 – Le volcan du sud de La Palma

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vol-can,

Volcanique,

Vulcanologue :

De le faire parler,

Sans le faire  cracher

Est tout un art d’aimer

Le feu qui, en lui, explosé

A laissé  traces  des fumées,

Qui, en  volutes   ou, en laves,

Ont écrit cette histoire édifiante

De grande  colère,  sans  entraves

Avec une projection stupéfiante

De bombes en cœurs tonnants

 Qui crachent leur terrible feu,

Comme émanant de Dieu.

.

Un volcan s’éteint, un autre se réveille,

Il crache fumées, cendres, laves, pierres,

Fait pousser, en  mer,  nouvelle terre,

De perle canarienne  en merveille.

En symbiose  avec notre sphère,

Volcan    respire en biosphère

Étale un  profond  cratère

Sur  pentes   misères.

.

La pluie     déboule,

En gorge et s’écoule

Lent magma qui s’éboule

Canal de lave chaude coule.

.

Le feu, la terre et l’air et l’eau

Font, de volcan, paysage beau,

Torturé  par  un  cirque en pointe

Autant de murs de  pierres suintent.

.

En sommeil en un grondement sourd,

Venu d’un  ventre très chaud et lourd

En réveil, là,  feu d’artifice,   naturel,

Empreint  de mystère,   surnaturel !

.

Mais cela ne fera déjà les vingt ans,

Que bruyamment il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit  éteint à présent,

Cendre est restée comme témoin

Rares, violentes colères  d’hier.

.

Extensions

.

Le volcan est le dernier surgi de l’océan Atlantique

Après celui de l’ile de Faial dans l’Archipel des Açores.

Certains prétendent que, la moitié de l’ile, va s’effondrer

Dans l’océan d’ici cinquante ans en tsunami gigantesque.

Nombre résidents peinent à croire, et on les comprend :

Ce sera carrément la fin du monde au moins pour eux.

Les vulcanologues disposent de modèles d’évolutions

De chaque volcan, activité périodique, assez fiables.

Ils ne sont  pas à l’abri de phénomènes concomitants,

Voire collatéraux qui viennent fausser leurs prévisions.

D’autant qu’il existe des activités sous-marines que l’on

Ne distinguera pas, de la surface et qui peuvent ébranler

Les plaques tectoniques ou creuser encore plus les failles.

Le volcan de La palma n’a pas laissé cratère gigantesque

Mais il est probable qu’un jour il se réveille de nouveau

Cela inquiète un peu les habitants de l’ile en recréant

Des peurs irrationnelles, venues du fond des âges

Chacun sait que, dans toutes les mythologies,

L’inconnu, l’imprévu, l’incongru, ne peut

Provenir que d’une colère des cieux !

.

Un volcan est affaire de feu puis de terre et d’air :

De feu en provenant du magma en fusion qui se dilate,

De terre parce que sa croûte s’éventre en cheminée, cratère

D’air en l’envahissant par des nuages de cendres et poussières,

Et parfois même de mer en provoquant comme un petit tsunami !

Il laisse les traces de sa naissance, son activité, des milliers d’années.

Son caractère imprévisible, violent, colérique, incontrôlable, destructeur

Ne lui donnera que des valeurs négatives, alors même qu’il fertilise les sols,

Fait immerger des iles du plus profond de la mer comme baguette magique.

.

Le volcan par ses coulées de laves

Aura noirci une grande partie du sol

Tout autour de lui et tout au sud de l’île,

Sur lequel on a planté des cépages de vignes

Les cendres leur donnant caractère particulier,

Qu’on peut apprécier autant viandes que poissons

.

N’avons guère eu le temps de gouter à tous les vins

Il y en a une soixantaine  de différents, choix d’un,

Qui nous a paru développer une note minéralisée

Nous rappelant bon souvenir du feu du volcan.

Où nous avons marché, raisins étaient mûrs,

Aurions pu grappiller  quelques-uns : osé !

.

Il  y  avait  un Centre  d’Interprétation,

Qui nous a appris  la vie  d’un volcan,

Ainsi que sur la légende volcanique

Du bout de l’ile, tombant en mer,

À même de provoquer tsunami

Et jusqu’aux côtes africaines.

.

.

Fragments 

.

Tout volcan, quel qu’il soit, et où qu’il soit,

Éteint, endormi, réveillé, pire, en éruption

Constituera comme une épée de Damoclès,

Sur nos têtes en provoquant véritable enfer.

.

Celui de La Palma fait beaucoup parle de lui,

Périodiquement, on annonce réveil imminent

Qui entrainerait  un glissement de terrain tel,

Déclenchant tsunami vers terres marocaines !

.

On vit une formidable période accidentogène

Où l’on dansera autour de nombreux volcans,

Nous déversant une pluie de laves ou cendres

Dévastant des villes, tuant milliers résidents !

Or lave et cendre n’ont pas qu’inconvénients

Plus tard, elles offrent des terrains fertilisés.

À La palma, des vignes y poussent : bon vin,

Tel que le malvasia, et bien d’autres, réputés.

.

Avons marché autour du volcan de Teneguia,

Situé à la toute pointe sud de l’ile de la Palma

Visité ses vignes, ses salines, ses bananeraies,

Et enfin, le centre d’interprétation du volcan.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Vol-can,

Vol-cani-que,

Vul-cano-logue :

De le    faire    parler,

Sans le  * faire  D  cracher

Est tout  V   un art  E  d’aimer

Le feu     O    qui en lui  *   explosé

A laissé    L     traces  des   L   fumées,

Qui, en      C     volutes   ou,   A   en laves,

Ont écrit    A     cette histoire    *    édifiante

De grande   N       colère,   sans      P     entraves

Et avec une    *          pro-jec-tion        A  stupéfiante

De bombes     S             en cœurs               L      tonnants

 Qui crachent    U                  leur                    M    terrible feu,

Comme éma      D                                                A  nant de Dieu.

.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

.

EN  ÉRUPTION

Un volcan        +             s’éteint, un autre se         +         réveille,

Il crache          +             fumées, cendres, laves,      +          pierres,

Fait pous          +             ser, en  mer,  nouvelle       +               terre,

De perle            +              canarienne  en mer         +               veille.

En sym               +               biose avec notre          +              sphère,

Volcan                  +              respire en bio           +                 sphère

Étale un                   +                profond            +                    cratère

Sur pentes                  +                                   +                     misères.

La pluie                         +                               +                       déboule,

En gorge                           +                        +                        et s’écoule

Lent magma                        +                 +                        qui s’éboule

Canal de lave                          +         +                          chaude coule.

Le feu, la terre                          +     +                          et l’air et l’eau

Font de volcan,                         +     +                          paysage beau,

Torturé  par  un                        +    +                       cirque en pointe

Autant de murs de                    +   +                        pierres suintent.

En sommeil en un                     +   +                   grondement sourd,

Venu d’un  ventre                      +   +                   très chaud et lourd

En réveil, là,  feu                        +   +                   d’artifice,   naturel,

Empreint de mys                       +   +                     tère,   surnaturel !

Mais cela ne fera                       +   +                     déjà les vingt ans,

Que bruyamment                      +   +                       il s’est  manifesté

Bien qu’il se soit                        +   +                        éteint à présent,

Cendre est restée                       +   +                          comme témoin

Rares, violentes                         +   +                          colères   d’hier.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Forme classique  d’un volcan

Avec projection lave  en fusion

Coupe transversale profondeur.

.

74 4

.

Un volcan, crachant du feu, tout en éjectant

Des laves brûlantes,

Loué pour terres fertiles mais craint pour

 Morts qu’il provoque !

On se croirait presque à l’intérieur d’un volcan

Avec cheminée, cratère, et laves, en projections,

Tant et si bien que forme et fond se correspondent

 .

 Symbolique 

Tout           volcan

Est  un              orifice

De croûte           terrestre

D’où jaillit              de la lave

Lorsqu’il est                 en fusion

Il symbolisera                 explosion

Incontrôlable et                 puissantes.

De fait, il est associé               à la colère.

Dans  la mythologie                        romaine,

À Vulcain dieu des volcans, du feu, forgerons.

Il représenterait le feu divin descendu sur Terre.

Ici, le volcan évoque une force positive et créative.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

De la lave en fusion dans le magma

De la croute terrestre

Prête à être éjectée par un cratère

Volcan qui se réveille.

 .

Symbolique 

 .

La lave en surface est l’expression

D’une énergie souterraine qui remonte

À la surface sous l’effet d’une pression interne.

.

Énergie tellurique de nature féminine et impétueuse.

La lave symbolise cette énergie refoulée qui remonte,

Qui ne peut plus être contenue ni même contrôlée,

Sa puissance peut faire d’énormes dégâts.

.

La lave représente alors l’énergie

Bouillonnante et éruptive.

Elle peut tout dévaster,

Et donc, il ne faut

Ni la provoquer,

Ni s’en approcher.

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Lave

 .

.

Fond/forme 

 .

Tout volcan sera, par définition, éruptif

Et rime avec fumées laves et projections.

Ici le fond épouse parfaitement la forme

Prenant en compte chambre et cratères,

Magma en fusion remontant, fumeroles

Il ne lui manque que coulées, adventices

Rien n’est plus simple  et difficile à faire,

La forme conditionne le fond et l’inverse,

En aller-retour incessant jusqu’à ce que !

 .

Textuels et illustrations >>

73 – Restaurant de jetée du port

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aller au restaurant afin de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans le second, pour se nourrir !

.

Quand bien même  si ces finalités s’évertuent

À ne plus en faire qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant  marquerait d’autant plus

Que la chair était bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son décor  et  si son service

Comptent  beaucoup  pour… l’ambiance,

Ce sera, pour  partie, vous  qui  la faites,

En gambergeant autant dans votre tête.

.

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie quêtée.

Imaginez, on vous invite  au restaurant !

.

Jusque-là pas d’embrouille, il y en a tant

Mais tout au fond d’un port de commerce,

Vous commencez à douter par controverse.

Il existe bien pourtant au milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée, protégée par remparts,

Une simple bâtisse, pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients  ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six, douze,  puis vingt… vingt-neuf.

.

Bouche à oreille ne les aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue  en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se  boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port sur la marina

Tandis que l’on se passait et  repassait, les plats !

.

Nul besoin d’entrées, desserts, pour  compléter.

Pour dizaine d’euros nous mangeons  à satiété,

Sans parler de cette marche deux kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et s’en remettre.

C’est toujours  une surprise de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part tel restaurant

Faisant plein malgré l’emplacement,

Vous faisant une cuisine, à goûter.

.

Nos papilles s’en réjouissent

Et nos sens s’épanouissent,

En sortons cœur content

Comme au  firmament.

.

Extensions 

.

Aller au restaurant

Fait partie des nécessités

Et du plaisir de toute croisière,

Quel qu’elle soit, avec des relations.

.

On y découvre, parfois, cuisines locales

Faites d’ingrédients qu’on ne trouve chez soi

Ou  d’une  manière, particulière, de les  préparer

Qu’on ne connaissait pas, étonnant  palais, gourmet,

Et qui constitueront  des  souvenirs  gustatifs, hors pair.

.

Le restaurant n’est pas qu’une ressource alimentaire de passage

Il est devenu autant un évènement convivial et parfois festif :

Le cadre, le choix des plats, des vins, le service, ambiance

Tout çà contribue à faire un souvenir hors quotidien.

En voyage ou séjour dans les iles, l’on savourera

Les plats et les recettes locales faits maison

L’esprit détendu, ouvert à découverte

Des nouvelles  saveurs, odeurs,

Des cuisines exotiques.

 .

Faut pas prendre, en gastronomie,

Le chef cuisinier  pour une cruche,

Il vous servirait un pot au feu salé,

Avec une note, qui ne l’est moins !

Ce n’est pas  le cas ici, dieu merci,

Il n’y a pas que le cadre qui ravit,

Ce qu’il y a dans l’assiette, aussi,

Et le vin qui va avec, bien servi

En déplacement, en voyage,

Restaurant, c’est partage :

On s’assoit et on choisit,

C’est selon son envie.

Décor, ambiance

Service, qualité

Tout comptera

Appréciation.

Qui  vous dira

Goût seul suffit :

Un  plat nous mettra

Nos cinq sens en appétit.

.

Fragments

.

Il ne faut pas confondre un pichet avec une cruche

Bien qu’ils paraissent se ressembler à un détail près,

À savoir le bec verseur plat / évasé ou tubulaire, allongé

Mais pichet n’a qu’un sens propre, lors cruche, familier !

.

Abruti, andouille, ballot, bécasse, bêta, dadais, dinde, buse

Gourde, bûche,  cloche, crétin, empaillé, empoté,  godiche,

Noix, oie, pataud, serin, tels que trouvés en dictionnaire :

Ce qui fait une vingtaine de noms d’oiseaux, peu flatteur

.

Revenons à la gastronomie car peu importe la cruche

S’il y a bon vin, bonne bière, autre breuvage dedans

Et regardons ce que l’on nous sert dans l’assiette :

Un mets, plein de saveurs, parfois, de couleurs.

.

On associe souvent gastronomie/sophistiquée

Ce sont les produits simples, frais et goûtus

Bien travaillés par la cuisson et la sauce,

Qui la compose en affinant les saveurs.

.

Il y a de la mémoire,  comparaisons,

Même dans une découverte exotique

Tout comme pour gouter de bons vins

Et pour ce faire, ne pas être trop cruche.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aller au restaurant afin        *    de sortir de son quotidien,

Aller au restaurant pour      R       manger, mais juste bien,

N’aura jamais le même      E       goût, même si : à satiété,

Bien qu’il s’agisse, en       S      de tels cas, de s’entretenir.

S’entretenir dans le       T     premier cas, du bon menu,

S’alimenter,  dans       A     le second, pour se nourrir !

Quand bien même    U     si  ces finalités  s’évertuent

À ne plus en faire    R     qu’une  seule par  plaisir :

Souvenir restant    A    marquerait d’autant plus

Que la chair était   N   bonne esprit encore plus

Et, dès lors, si son    T   décor et si son service

Comptent beaucoup    *    pour l’ambiance,

Ce sera, pour  partie,   vous   qui la faites,

En gambergeant autant  dans votre tête

Mais, et pour autant,  ne confondez pas

Toute la délicatesse d’un délicieux plat,

Avec des riches ou variées, abondances,

Tant c’est bien la qualité, et l’originalité,

Primordiales, d’une gastronomie  quêtée.

Imaginez  … on vous invite   au restaurant !

Jusque-là pas d’embrouille, il y    *      en a tant

Mais tout au fond d’un port de    *        commerce,

Vous commencez à douter       D        par controverse.

Il existe bien pourtant au     E         milieu de nulle part

Au fin fond d’une jetée       *            protégée par remparts,

Une simple bâtisse         *            pourvue de simple terrasse,

Bien que les clients        L              ne se pointent pas en masse.

Nous sommes six,            A              douze, puis vingt…vingt-neuf.

Bouche à oreille ne les       *                 aura pas de force ici, menés,

Pour menu : plats simples     *                      originaux, bien cuisinés :

En poisson, calamar, morue       J                       en viande, porc, bœuf.

Question surprise, cela en fut une     E                           pour  l’équipière,

Qui s’est même payé le luxe, de se        T                        boire une bière.

Vue imprenable sur l’entrée du port       É                       sur la marina

Tandis que l’on se passait, repassait,        E                          les plats !

Nul besoin d’entrées, desserts, pour          *                     compléter.

Pour dizaine d’euros : mangeons             *                        à satiété,

Sans parler de cette marche deux       D                    kilomètres,

Pour l’atteindre, en repartir et       U                 s’en remettre.

C’est toujours une surprise        *                  de rencontrer,

Au milieu  de  nulle  part       *                    tel restaurant

Faisant le plein malgré    P               l’emplacement,

Vous faisant  une       O          cuisine, à goûter.

Nos papilles            R            s’en réjouissent

Et nos sens          T         s’épanouissent,

En sortons      *       cœur content

Comme au  *      firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un vase… un pot …  un pichet,

Et tout autant qu’une cruche

De quoi stocker  bonnes denrées,

Faire un repas de gastronomie.

.

.

Cruche… pot, vase, pichet… faitout,

Autant de récipients  pour aliments,

Qu’on peut trouver en un restaurant.

Une belle cruche pleine de vin, posée

Sur la table du restaurant :

Une invitation pour la gastronomie

 Déguster des vins avec plats.

 .

Symbolique 

« Tant va la cruche à l’eau

Qu’à la fin elle se casse »…

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouvera des traces de

Ce proverbe dans Le Roman de Renart :

À force de s’exposer au danger on y succombe.

En héraldique, cruche et son cousin le pichet

Sont plutôt des contenants rares  quand

On songe à la quantité de vin  produit

En France (45 millions d’hectolitres

En 2013) et bu par les Français

(31 millions d’hectolitres

En l’année 2011).

heraldie.blogspot.com/

2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

.

Fond

.

Évocation

.

73 6

.

Des mets servis sur assiettes blanches,

Sur une table ronde et nappe blanche

Et une bouteille de vin, d’un bon cru,

Voilà qui honore la gastronomie.

 .

 Symbolique

 .

La gastronomie concerne l’ensemble

Des connaissances et des pratiques

À propos de toutes alimentations

Lorsqu’il n’est plus indispensable

D’avoir faim pour bien manger.

Le mot se prête  à de nombreuses

Définitions nombreuses acceptions

Qui s’avèrent parfois contradictoires.

La gastronomie est peu à peu considérée

Comme une culture à part entière, un art !

Modifié, source : Wiki Gastronomie

 .

.

Fond/forme 

 .

Gastronomie et restaurant en principe s’associe

Sauf si on mange au restaurant un infâme brouet,

Or en s’y rendant ce ne sera pas ce qu’on attendait,

Et ce dernier sera rayé de la liste et vite se déprécie.

.

Cela dit, il n’y a pas qu’une mais cent gastronomies,

Selon les régions, les cultures, voire les ingrédients

Lors, pour un même plat : dix recettes différentes,

On dit que le palais s’éduque à boire et à manger

Que, pour chacun de nous, un Graal existerait.

.

Associer  cruche  et  gastronomie, cela ne se tient

Une rime en uche ne peut en rien rimer avec omie,

Cela tout le monde sait bien, tout le monde convient,

Et, pourtant, ici, elles sonnent, comme en harmonies.

.

Simplement on peut avoir nombre formes pour fond,

Et inversement, nombre fonds pour une même forme

Cela au moins, en rédigeant ce site, je l’aurai appris.

 .

Textuels et illustrations >> 

 

72 – Pico de la Nieve, La Palma

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection  … résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes… jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux, est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés de nos odeurs !

De les surprendre  au nid  comme voyeur,

Ne les dérange, en rien,  ce ne sont eux

Qui sont surpris en habits de nature,

C’est bien nous qui les découvrons

Affairés auprès de leurs oisillons

À quêter partout nourritures.

Envols, retours  à leurs nids,

Offrent des ballets  et  cris

D’oisillons avec appétits

Féroces … oh, que oui !

.

Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrille.

.

Silence   intérieur   convient

À cette nature qu’on voit bien

Suivre le cours et au jour le jour

Sans se soucier du bruit qui court

Sur  cette ile, les oiseaux  sont  rares

  Pour  les observer  faut observer silence.

L’ornithologue seul les voit en abondance

Se faisant transparent sinon aux envols gare.

Le silence  possèderait en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre disponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original, soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui tend l’œil vers appariement.

.

Extensions

.

Appariement, l’on dira qu’en fermant les yeux

L’on entend mieux : question de distraction

Ou de concentration, ou de double canal

À traiter ensemble selon psychologues.

..

Il se trouvera que le chant d’un oiseau

N’est pas tout à fait le même pour nous,

Si on le voit ou pas, si on l’identifie ou pas.

.

Il doit en être ainsi d’observatoire entendant

Des signaux radios, voit des poussières d’étoiles

Mais là, nous sommes très loin de l’ornithologie

Tant les bruits du fond de l’Univers, n’ont rien

D’audible à l’oreille, de détectable à l’œil nu.

.

Nord, Sud, Est, Ouest : autant de paysages totalement différents

À l’ouest, cinq observatoires astronomiques alignés témoignant

Dun air très pur et d’un ciel bien dégagé souvent transparent,

D’ailleurs  du haut du Pico de la Nieve on distingue au loin

L’ile  de Tenerife et, plus loin encore, de Gran Canaria

Entre les deux, la mer d’un bleu clair ou profond

Qui au coucher de soleil, prend des couleurs

Se charge de ligne d’écume sous le vent

Rend tout le panorama, magique.

.

On peut se demander pourquoi

L’on aimera tant  les panoramas

Lors même qu’en chemin, l’on voit

Déjà tout, ou partie, d’un paysage ?

.

Vous répondrez : on ne le domine pas.

C’est vrai, il s’agit  d’autre sensation, là :

La vue à deux cents voire trois cent degrés

N’a rien à voir avec un seul coin de verdure.

.

Notre imaginaire laisse entrevoir point de vue

Mais il ne le remplacera pas, ni ne le garantira.

Si l’on s’arrête sur le bord d’une route en voiture,

C’est qu’il vaut plus que pause : l’émerveillement !

.

Fragments

.

L’imaginaire, le rêve, l’invention, la raison,

Font partie  des caractéristiques humaines.

.

C’est un peu comme un feu intérieur, caché,

Dérivant, utilisant feu extérieur, domestiqué.

.

On n’en connaitrait pas les limites mais on sait

Que les outils fabriqués servent en faire d’autres

.

Parfois l’imagination suscitera nouvelles formes

Parfois l’imaginaire fera appel à nouveaux fonds

.

Dans le cas du ciboire, l’évocation est productive,

Il proviendrait d’une nourriture terrestre, courge

Tout le monde lui accorde signification spirituelle

.

Si l’on est censé y boire quelque breuvage notoire,

On y conserve  des symboles religieux : les hosties,

On passe du réel au virtuel de transsubstantiation.

.

Il n’y a pas d’avenir assuré, assumé pour celui, ceux

Qui ne font montre d’aucune imagination  créative :

On les utilisera pour tâches subalternes, répétitives.

.

L’invocation de l’image ciboire pour une ascension,

Devient comme un symbole de gravitation vers ciel

Et c’est là qu’il garde le mystère de son imaginaire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !

Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles,  de même :

Vous devenez comme caisse de détection    P      résonnance,

Vous faisant percevoir choses infimes       I      jusqu’extrême

Tout comme voleurs avançant pieds      C     nus sur des œufs

L’approche plus près des oiseaux,       O        est art voltigeur

Tant ils sont craintifs, des bruits      *          en   lour-deurs,

Sans compter des étrangetés        D         de nos odeurs !

De les surprendre au nid          E         comme voyeur,

Ne les dérange en rien          *         . ce ne sont eux

Qui sont surpris en           L         habits nature,

C’est bien nous  qui       A        les découvrons

Affairés auprès de       *         leurs oisillons

À quêter partout     N          nourritures.

Envols, retours     I          à leurs nids,

Offrent des        E       ballets et cris

D’oisillons      V      avec appétits

Féroces        E       oh, que oui !

.

Non loin de l’Observatoire

Situé au milieu de nulle part

Tandis qu’on grimpe sommet

Le silence susurre…ses secrets.

Rien ne bouge,  rien ne craque :

Aucun oiseau  ne vole,  ne vaque,

L’on entend battements de cœur,

Randonneurs, en pleines ardeurs.

Là-haut, amas, roches et basaltes

Méritent une  plus  longue  halte.

Sur pente, le vent  s’y engouffre,

Chante ce qu’il sent, et souffre.

Au-dessus : bandes de craves,

Poussent  cris, aigus, graves,

Survolent tels joyeux drilles,

Paysages comme escadrilles.

.

Silence  inté    *   rieur convient

À cette nature  *    qu’on voit bien

Suivre le cours    L    et au jour le jour

Sans se soucier    A    du bruit qui court

Sur  cette ile, les    *     oiseaux  sont rares

  Pour  les observer    P     faut observer silence.

L’ornithologue seul    A     les voit en abondance

Se faisant transparent  L     sinon, aux envols, gare.

Le silence  possèderait   M    en outre une autre vertu,

Celle de vous rendre dis    A     ponible à tout événement,

Si  petit, anodin, original,   *     soit-il, ou voire, inattendu,

Ou, comme une oreille qui    *     tend l’œil vers appariement.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un verre grossier, du Moyen-Âge

Un tabouret  en plastique, commun

Un ciboire du genre imaginaire ?

 .

72 4

.

Va pour un ciboire, si c’est cela

Est-ce qu’il nous faut pour boire,

Boire à la source d’un imaginaire

 Propre à un tel lieu, ou tel spectacle.

Rien de commun entre ciboire et mont

Quoique pensable sur un plan spirituel

En tous les cas, projection imaginaire !

 .

 Symbolique 

 .

Le ciboire  est  un  vase sacré

En métal précieux qui prend

Forme d’un calice couvert

Et où l’on conserve les

Hosties consacrées.

.

Ce vase  en  forme

De   coupe,  provient

Du répertoire religieux.

Il aurait, pour étymologie,

Le mot grec kibôrion (courge),

Voire le mot latin cibus (nourriture)

Référence nourriture spirituelle des fidèles.

meubliz.com/definition/ciboire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

72 6

.

Notre imaginaire fait partie de notre réel

Lors, par nous, créé,

Et n’a que peu de prise, emprise, sur réalité,

Demeurant fort virtuel.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire peut être défini

Comme le fruit de l’imagination,

D’un  individu, groupe, ou société,

Produisant images, représentations,

Récits, mythes, plus ou moins détachés

De ce qui est  définir comme étant réalité.

.

Il s’agit de la capacité d’un groupe, individu,

À se représenter le Monde, à l’aide d’un réseau

D’association d’images qui lui donnent un sens.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

L’imaginaire, comme chacun sait, est dans la tête

Mais se nourrit de toutes les perceptions extérieures

Auxquelles elle confronte, associe autre représentation

Elle n’est pas tant dans la nouveauté que reformulation

Autrement dit en une autre manière de le dire, montrer

Mais quand il s’agit de l’univers, et voire de l’invisible

Il n’y a d’autre moyen que son imaginaire pour se le

Représenter, traductions de calculs, projections !

Cela m’a sauté aux yeux au Pico de la Nieve !

.

L’imaginaire aurait-il une forme consacrée :

Nul doute que non : il est le fruit d’arbitraire

De la pensée et non argument raisonnement.

Ce qui ne l’empêche pas de rimer en des mots

Qui, bien que la dépassant, restent résonnant

Par les sons, les  images que rimes inspirent !

Exemple : un ciboire demeure un instrument,

Mais il peut y avoir mystère de son contenant

 .

Textuels et illustrations   >> 

71 – Météo bretonne aux Canaries

Textuels et illustrations    >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

 

 

La  météo est  demeurée

Parmi les sujets préférés

Concernant  la  Bretagne,

Bien plus qu’aux Canaries

Où il fait beau jour et nuit,

Au point  qu’on peut perdre

Notions du temps qui passe.

Lors météo  change souvent,

Ou  qu’elle ne change jamais,

À influencer, elle parviendrait

Humeur, moral, bien des  gens.

.

Elle conditionne et cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays, où, tout le temps,  il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent, succèderont, forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui nous contrarie !

.

Les iles canariennes sont très réputées

Pour la chaleur, tant en hiver qu’en été

Toujours entre vingt vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre une laine ou duvet.

.

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

.

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

.

Autant l’on s’y attend autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux prétendent que  ce n’est  que  le  changement,

Qui nous fait apprécier autant le beau temps contre mauvais temps,

Qui, de manière plus que naturelle, ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait deux été dans une seule année.

.

Extensions

.

Le soleil a un prix parfois exorbitant

Quand il faut aller loin pour le chercher,

L’hiver, l’assurer pendant le mois de congé.

C’est une denrée rare, mais pas à ce point-là !

En Bretagne il fait soleil plusieurs fois par jour.

Ce n’est pas un problème fréquence d’apparition

De durée, sans discontinuité. Canaries, demain,

Le même temps qu’aujourd’hui, soleil l’année,

Mis à part cette semaine, mais complète !

 .

Météo bretonne, synonyme de pluie, crachin, de vent froid et fort

C’est faux sûr mais les dictons, rumeurs sont des plus tenaces

Il faut y avoir passé plusieurs été pour se rendre compte,

Qu’il n’y pleut pas, ni ne vente, pas plus qu’ailleurs.

Moindre vent,  moindre pluie,  moindre froid,

Aux Canaries, vous remonte vers le Nord

Et de là à dire qu’on est en Bretagne

Il n’y a pas cent lieues, direct

Sans même vérifier

Sa vérité.

 .

Que n’aura-t-on pas dit sur la météo bretonne :

Les pessimistes maudissent ses nuages permanents

Optimistes, caractère tonique, vivifiant, rafraichissant

C’est selon qu’on veut que du soleil ou préfère automne

.

Vrai qu’en mer près de côtes, brouillards sont fréquents

Ils sont dus aux variations thermiques, ses inversions,

Chaud sur terre et froid sur terre ou réciproquement

Ce qui n’est pas le cas aux canaries : chaud partout.

.

Ce n’est pas que la température actuelle  sous abri,

Qui compte que son état de corps, esprit : ressenti

L’on ne parle pas ou peu, de météo, aux Canaries,

J’ai l’impression qu’on en parle trop en Bretagne.

.

Fragments

.

La Bretagne est créditée d’un climat tonique

Avec une météo variable sinon voire instable :

Avoir une quinzaine  de beaux jours, d’affilée :

N’y pensez pas, ce n’est Canaries, Costa Brava.

.

Pour y avoir toujours vécu depuis la naissance

Les météos bretonnes n’ont rien de repoussoirs

On la compare parfois à l’Irlande ou à l’Écosse

Alors qu’il peut plus dans les Alpes, en Galice.

.

Tout dépend de la manière dont on l’évalue :

La quantité ou fréquence des précipitations,

Le nombre d’heures  ensoleillées, couvertes,

La qualité  pluie brumeuse ou torrentielle !

.

Pas de précipitation lors pour tort en ciel,

On ne s’habille matin, avec ciré  et bottes,

Sauf peut-être pour aller aux coquillages,

Du reste, ce n’est qu’un cliché ou légende.

.

La météo, dans nombre des pays chauds,

C’est parfois un problème de calendrier :

Des fois, à La Réunion, Madère, Acores,

Avons eu soleil suite quinzaine de pluie.

.

Mais ici comme on nous a vanté, vendu,

Beau temps permanent toujours garanti

Moindre averse, nous déçoit … contrarie,

Pas assurance remboursée absence soleil.

.

Pour finir, je dirais qu’en Bretagne, soleil,

S’il n’est pas à l’extérieur, est à l’intérieur,

Il est plus fort quand il brille dans le cœur

C’est ce genre humeur, en nous : merveille.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

La  météo *   est  demeurée

Parmi les  U sujets préférés

Concernant  N   la  Bretagne,

Bien plus qu’   E  aux Canaries

Où il fait beau     *   jour et nuit,

Au point  qu’on    M  peut perdre

Notions du temps    É    qui passe.

Lors météo  change      T    souvent,

Ou  qu’elle ne change       É    jamais,

À influencer, elle parvien    O      drait

Humeur, moral, bien des      *      gens.

 

Elle conditionne et   B   cela est certain, toutes les prévisions

De toutes les activités   R     considérées comme de plein air.

Il est vrai, qu’un pays,       E     où, tout le temps, il pleuvrait,

Serait des plus ennuyeux      T       qui soit le serait à jamais.

Chacun sait que : comme le      O         jour  succède à la nuit,

Le soleil et vent succèderont,        N       forcément, à la pluie.

Pour finir, ce n’est pas  le temps      N        qui nous fait souci,

C’est son effet de contretemps, qui      E         nous contrarie !

 

Les iles canariennes            *           sont très réputées

Pour la chaleur, tant    *                en hiver qu’en été

Toujours entre vingt   *                *  vingt-cinq  degrés.

 Nous voilà  pourtant   *                *  arrivés à mi-juillet,

Temps aux vents frais   *            *     nous fait  frisquet,

Nous faudra-t-il mettre        *          une laine ou duvet.

 

Quelque chose,   dans cette météo,   ne tourne pas rond :

Nous avons dû  embarquer, avec nous, un climat breton,

Vent, nuage, pluie, orage nous rappellent même chanson

Et pour un peu l’on croirait s’être trompé de destination.

Sommes-nous à Brest, non, à Las Palmas… en déraison !

Temps est couvert mais les palmiers sont bien de saison !

 

Nous n’avons qu’à patienter que le soleil  pointe son nez.

Les gens d’ici boudent la plage : ils font grise mine, assez,

On nous promet la canicule en France, ici, météo mitigée.

C’est monde à l’envers tout de même : anticyclone, monté,

Il y aurait comme des perturbations d’un système déréglé,

Pour le temps sec breton contre le temps canarien mouillé.

 

Autant l’on s’y attend    C       autant l’on accepte autant l’on s’y résout

De voir la France, et la       A      Bretagne, sous le froid, ou  sous la pluie,

Autant l’on veut ici que le      N     soleil soit permanent qu’il soit  garanti.

Pourtant, nombreux préten       A      dent que ce n’est que le changement,

Qui nous fait apprécier autant le    R     beau temps contre mauvais temps,

Qui de manière plus que naturelle,     I      ne pourrait être le même partout

Mais dans l’ensemble, malgré tout, il     E    y aura pas photos entre les deux

De passer l’hiver aux Canaries ferait          S   deux été dans une seule année.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une sonnette   pour appeler

Un pilier de pont, monument,

Une base, une tourelle, un feu,

Un phare,  sans  aucun  doute !

.

71 4

.

Bretagne et Canaries auront au moins

Même  point commun :

Un nombre de phares qui signaleront

Les dangers lors tempêtes.

Les phares  et  tourelles restent tous fixes

Lors la météo, par définition, changeante :

Cela dit ils demeurent utiles par tous temps !

 .

 Symbolique 

 .

Un phare évoque

L’idée de durabilité,

De fiabilité et de solidité

Face aux assauts des intempéries

Maritimes et  telles  que  l’on  peut

Les ressentir en Bretagne mais

Tout aussi bien…. aux Canaries,

Vécue, notamment, à la Gomera,

Lors d’un bref séjour dans le port

Pourtant abrité de San Sébastian.

Les jours de tempêtes nous n’étions

Pas dépaysés … nous étions presque

Comme chez nous à pointe Finistère.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 71 6

.

Un phare est comme un repère, un amer, le jour

Et comme un feu, faisceau de lumière, la nuit

Et on le reconnaitra à son cycle de balayage

De la mer et des cotes tout autour de lui.

 .

Symbolique 

 .

Dans la mythologie grecque,

Le feu est particulièrement

Associé à Prométhée.

.

Celui-ci, après avoir

Créé les hommes à partir

De la boue, vola le feu sacré

De l’Olympe pour le donner aux humains.

.

Il leur enseigna la métallurgie et autres arts.

Cependant, ce vol  provoquera la colère  de  Zeus

Qui décida de Prométhée en l’attachant à un rocher

Sur le mont Caucase, son foie  se faisant  dévorer

Par un aigle chaque jour, et repoussant la nuit.

1001symboles.net/symbole/sens-de-feu.

 .

.

Fond/forme 

 .

Nous sommes allés en février aux Canaries

Pour fuir le mauvais temps en… Bretagne,

À notre grand étonnement il nous a suivi

Comme si avions embarqué ses phares

Avec nous dans notre sillage en mer.

.

Mauvaise pioche, disent canariens

Ici toute l’année, le soleil et rien

D’autre que passage pluvieux,

Fois par mois, non semaine.

.

Phare et météo ne se superposent pas toujours

Phare, de nuit, dans le mauvais temps, toujours

Lors phare, de jour, dans le beau temps… jamais.

.

Tantôt noir et tantôt blanc, phare finira par rimer

Avec la Bretagne et Météo, et  quel que soit le temps.

C’est bien le seul endroit au Monde  où il y en a tant :

Faire face mauvais temps, voyez feux Sein, Ouessant. 

 .

Textuels et illustrations    >>

 

70 – Coupé de mon monde, Canaries

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 Coupé, isolé et perdu sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel et mortel vous remettront

Face à vous pour aller jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous,  de resurgir

 Qui hait solitude, ne connaitra de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa  propre finitude.

.

Être loin, permet de se  sentir plus près ;

Être  seul : apprécier  le temps qui passe,

Prendre  entière mesure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait de  choisir  d’être  seul,

Et son sentiment  d’avoir  été, laissé  seul,

Sont deux états de consciences contraires,

Bien que  les apparences soient identiques.

.

Me voici seul coupé du monde aux Canaries

Pour deux mois, sans nouvelles de mon pays

Comme en ma bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent chez moi ou ailleurs, les gens.

.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien  à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

.

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

.

Extensions

.

Je parle volontiers de solitude volontaire

Pour y être venu, par mes propres moyens

En choisissant librement cette destination.

Et puis je ne suis pas seul,  je suis bien

Avec compagne et un ami capitaine

Qui entretiennent la conversation

Comme le feu dans la cheminée,

Qui cuisinent bons petits plats

Pour compenser l’impossibilité

De faire quoique ce soit d’autre

Calfeutrés, confinés, en le carré,

Par suite du front de la tempête

Qui dure et dure encore, et ainsi

Et  presque une semaine entière.

Lors on est coupé  du monde réel,

On s’en construit un autre, virtuel.

.

La solitude est plus supportable

Lors communion  avec la Nature.

Grande  ville : elle serait détestable,

Serait loin d’être une ressource pure.

Ce n’est pas que vous parle la Nature

Elle est muette, n’est pas la divinité,

Mais, en vous, son écho dure, dure,

Vous interpréterez ses intentions,

D’autant que pour elle passion.

.

Seul au monde, le serait-on jamais !

Simplement une impression de… l’être

Même coupé de tout, le monde est en tête

Tellement il demeure formaté, câblé en nous

.

Écrire un journal, un carnet de bord ou un récit

Est forcément s’isoler du contexte, environnement

La plume est l’instrument pour vagabond et solitaire,

Mais qui n’empêche pas de se sentir, autres, solidaire

.

La balade, tout seul, sans rencontrer ni voir personne

Est une autre situation ou cheminent le corps, l’esprit

Je parle à la nature et de nature, au lieu de quelqu’un

Et de communier avec elle, intimité, me fait du bien.

.

Fragments

.

Une fois qu’on écrit, où qu’on soit, à quel moment,

On est seul au monde, on ne vous voit que de dos :

C’est en tous cas ce que disent nombre d’écrivains.

.

On parle d’enfermement en une bulle ou le monde

Environnant, entourage personnel, n’existent plus

Pour autant ce n’est pas pour buller, au contraire.

.

Déjà, s’isoler pour écrire est un choix de créativité

Il ne s’agit pas de manquer, refuser la convivialité

C’est juste un temps pour soi, comme respiration.

.

Mais si, vu de l’extérieur, on parait être bien seul,

En fait on net nullement dès que l’on est écrivant :

On parle avec ses souvenirs, personnages, lectorat.

.

Certains préfèrent le papier et le stylo, plus fluide

D’autres, le clavier, la souris, l’écran, imprimante

À chacun ses préférences, ses routines, exigences.

.

Moi, je me contente de noircir un carnet de bord

Déjà pour me souvenir, garder trace d’impression

Mémoire est parfois volatile, absente, trompeuse.

.

L’avantage du carnet : il est toujours à votre main

Dans votre poche, avec stylo accroché qui va bien

Premier jet qui compte, à trier, travailler ensuite.

.

Et comme c’est en forgeant qu’on devient forgeron,

Et comme c’est au pied du mur qu’on voit le maçon

Je me dis qu’un jour, ce serait comme consécration.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Coupé, isolé et perdu  S  sont trois degrés de solitude

Volontaire, accidentel   E   et mortel vous remettront

Face à vous pour aller     U    jusqu’à toucher le fond,

Avant de rebondir, avant     L        de  vous  revivifier

Permettre l’essentiel, en vous   *               de resurgir

 Qui hait solitude ne connaitra   A               de finalité,

Il ne ferait rien d’autre que        U          de s’occuper,

Sans s’interroger sur sa           X       propre finitude.

Être loin, permet de se          *          sentir plus près ;

Être  seul : apprécier          C        le temps qui passe,

Prendre  entière me         A       sure  de projet de vie

Car  c’est  un  fait          N         de choisir d’être seul,

Et son sentiment         A         d’avoir été, laissé  seul,

Sont deux états         R     de consciences contraires,

Bien que  les ap        I     parences soient identiques.

Me voici seul cou    E       pé du monde aux Canaries

Pour deux mois,    S       sans nouvelles de mon pays

Comme en ma      *    bulle où tout m’est indifférent

À ce que vivent     *     chez moi ou ailleurs, les gens.

Les heures, les jours, les nuits … les semaines,

S’écoulent hors de tout temps et s’enchainent,

En mouvement du corps ou pulsation d’esprit,

Qui tantôt m’énergisent, et tantôt, m’ennuient.

Ce lieu, rempli d’imaginaires et que j’entrouvre

En langue fait comme barrière que je découvre.

Le fait de déplacer le corps, change  mon esprit,

Je reste partout le même, mais plus attentif, ici.

C’est  une occasion  de se voir, un jour, différent

Et, par la même occasion, d’être  vu, autrement,

Être  seul, ici, n’a rien à voir avec : l’être, là-bas.

Là-bas, tout est préparé lors, ici, tout fait débat.

D’être coupé du monde, est comme respirations,

Pour prendre du recul, pour mieux se retrouver,

Face à cet autre en étonnement, en fascination,

 Sont garantie sur un retour, sur votre destinée.

Je ne sais plus de quoi est faite ma vraie vie :

De contraintes, compromis pour ma survie

Ou de ces parenthèses pour m’en évader

Qui me permettent de bien souffler !

Solitude a au moins ceci, de bon

Vous met à nu, et, sans façon,

Tous ceux … qui la fuient,

Sur lui … ne s’instruit,

Et qui… l’affronte,

Et… sans peur,

Apprendra

Tout.

COUPÉ DU MONDE

.

Forme

.

.

Évocation

.

Coupé du monde, et seul, c’est bien pour écrire

Sur son carnet de bord et avec stylo plume,

Est à la fois un bonheur et forte contrainte !

.

70 4

.

Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

Seul au monde avec moi-même,

Seul au monde, avec une plume,

Et un carnet pour définir ma vie.

 .

Symbolique

 .

Le stylo est comme prolongement

De ce que le corps a de plus noble,

À savoir, cette main de l’homme

Bien exaltée  par Paul Valéry.

Depuis  des siècles,  la plume

Serait  devenue  le symbole

Des beaux-arts, la pensée,

De l’intellect, et le stylo y

Ajoute  une permanence

Et une préciosité qu’elle

N’a que très rarement.

Il est  légendaire en ce

Qu’il exprime à la fois

L’activité   élevée

La  pensée  et

Personnalité

Spécifique

 Le style.

espaceecriture.canalblog.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

70 6

.

Pour écrire, il faut un stylo plume à  encre,

Tel que ce dernier :

Et de l’inspiration aussi que l’on transcrira sur

Son carnet de bord.

 .

Symbolique  

 .

Carnet de bord d’apparence pratique,

Anodin prend le pouvoir sur ma vie !

Ma nouvelle tendance pour faire

De ma vie un bijou d’efficacité

N’est pas une appli …mais

Mon   journal   de   bord

Rempli  de  petites pages

D’écritures complétées par

Quelques croquis, photos, etc.

Et  de  le  remplir  tous  les  jours

Et de le transcrire, de le travailler,

Le rendre communicable, intéressant,

Constitue un vrai et long travail, en soi

Mais qui finalement, ne me déplaît pas.

Source : d’inspiration personnelle sur site .

.

.

Fond/forme 

.

La plume, le stylo, le clavier, etc. 

Mais ce ne sont là que des instruments

Pour exprimer ses pensées, inspirations.

.

Poète, romancier, journaliste, scénaristes

S’en saisissent et comme autant d’artistes,

Transforment leurs mots en phrases, textes

La solitude  peut être  autant l’antichambre

D’un repli sur soi, qu’ouverture au Monde !

.

Si l’on tient qu’elle rime aussi avec souvenir,

Il importera de noter  sur un carnet de bord,

Quelques réflexions et délires ou impressions,

Qui fourniront ensuite une base d’inspiration

Ou serviront tout au moins à revivre émotion

Je le sais pour m’être bien plié à cet exercice.

 .

 Textuels et illustrations   >> 

69 -Canyons, cirques de la Gomera

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour la nature

Et pour la culture,

Toute beauté se mérite.

Nous marchons, en peinant,

Vers le cratère du vieux volcan.

.

Prenons le temps qu’il faudra pour

Nous préparer à ce spectacle, imaginé,

Qui  resterait  pour nous  impressionner.

Parait que souvenirs entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour composer  une poésie !

.

Avec des pieds pairs  ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajoutent, relevant grand défi

Mais le désir est tel que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’enfin  récompense, compense.

 .

Combien  de vallées, de ravins, de canyons,

Comptent  l’ile  volcanique  de  La Gomera

Et qu’importe ce sont tous vrais raidillons,

Que ce soit  en les montant, les descendant,

Faciles d’accès, à  pratiquer l’on  vous  dira :

On y a laissé sa sueur en y remuant son sang.

.

Parfois  pistes de terre, ou, en pierres   pavées,

Nous accompagnent, en mont, flanc  de  parois

Parfois, des sentiers, sous-bois  fort bien fléchés

Procureront un peu de fraicheur sous les nuages

Parfois, des sentiers pour chèvres, piquant  droit

Sur un fond de canyon ou de vallée vers    village.

.

Bonjour  l’équilibre  des genoux, voire  des  pieds,

Canyons et cirques seront  à vos risques et périls,

Vous pouvez vous égarer,  ne plus vous retrouvez,

Une carte, avec bons repères vous sera  bien utile,

Ou vous perdrez des  heures  à  rebrousser chemin

C’est  pourquoi  il faut  partir  tôt,  au petit  matin.

.

C’est sûr, c’est pas forêt équatoriale amazonienne

Partir sans carte météo implique un risque fort

Tant les orages sont souvent des plus violents

Et lors, sortir du sentier, serait  avoir tort,

Mais le plaisir d’être en une vraie nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où  les  arbres  verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

Extensions

.

Il n’y a de paysages d’origine volcanique

Qui ne soient torturés et cela de tous côtés ;

On cherche endroit plat, on n’en trouve pas.

.

Sans l’emprise de la forêt et de la végétation,

L’ile n’aurait  rien d’autre  à offrir, à la vue

Et à la vie qu’un grand désert, désolation

Avec aucun coin d’ombre… pour s’abriter,

Aucune source d’eau pure pour se rafraichir.

.

C’est à se demander, face à cette terre, aride,

Surtout l’été, de quoi vivraient les habitants !

Sont-ils auto-suffisants : l’ont-ils jamais été !

Ile de survie pendant longtemps, le tourisme

L’a sauvé de dégradation et de démographie.

.

Un paysage volcanique est fait de pics et de criques

Celui de La Gomera en est un exemple frappant

Tant nombreux sont les vallées et les à-pics

Et dont le résultat reste époustouflant.

À chaque randonnée, sur le flanc,

On  a  le  cœur  qui  palpite

Et  l’esprit  content :

Canyon habite

Géant

V

.

Canyons, criques, creux, cirques, gorges, ravins :

Y a pas que monts, vallées, qui attirent le regard

Car il s’engouffre tout autant dans le vide terrien

Jusqu’à se perdre dans les verticales des falaises.

.

Lexique et sémantique des plaines et campagnes,

Différeront, totalement, de ceux  des  montagnes :

Rien n’est plat, tout est en pente, vers haut ou bas,

Tandis qu’en plaine l’horizon à l’infini se profilera.

.

Pour les canyons, on croirait bien que toupie, folle,

Est passée par là en creusant longuement son sillon

En suivant le cours d’un torrent et de ses méandres,

Lors il ne s’agit que force de l’eau, du vent, érosion !

.

.

Fragments 

.

Gorge étroite et profonde creusée par un cours d’eau

Tout canyon suscite des fantasmes, et des émotions,

Certaines comportent  une succession  de cascades,

D’autres  seront à sec  mais toutes  aussi abruptes.

.

C’est  bien  sur les vestiges volcaniques, les Roques,

Que se pratique l’escalade, en divers points de l’île,

Ce qui fait apprécier la Gomera tout en grimpant.

.

Le site plus spectaculaire est proche Vallehermoso

Roque Cano avec dix voies pour tous les niveaux.

Site Darguayoda, en secteur du village d’Alajero,

Vingt voies d’une hauteur de 40 mètres environ.

.

Ailleurs, autour de l’ile,  de nombreuses criques

De galets ou de sable noir, volcanique,  abritent

Des plages sauvages, accessibles par des sentiers

 En pleine nature voire par la route pour certaines.

Nous avons profité d’une plage près de San Sebastian,

Non loin de la Marina et ensuite celle de Valle Gran Rey

Suite à une randonnée qui sous avait bien fatigués rincés

Et il est vrai que ce bain nous aura fait le plus grand bien !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Pour la nature

Et pour    la culture,

Toute    beauté    se mérite.

Nous         marchons,     en peinant,

Vers le cratère     C         L  du vieux volcan.

Prenons le temps   A           A    qu’il faudra pour

Nous préparer à ce   N             *     spectacle, imaginé,

Qui  resterait   pour   Y               G    nous impressionner.

Parait que souvenirs  O                  O    entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour  N                    M   composer  une poésie !

Avec des pieds pairs   S                       E    ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajou  ¤                         R   tent, relevant grand défi

Mais le désir est tel   D                          A  que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’en fin   E                           ¤    récompense  compense.

 .

E  T   C I R Q U E S …

.

Combien          ¤          de vallées, de ravins         ¤         et de canyons,

Comptent             ¤         l’ile volcanique             ¤          de  La Gomera

Et qu’importe         ¤            ce sont tous            ¤          vrais raidillons,

Que ce soit en           ¤            les montant,         ¤           les descendant,

Faciles d’accès           ¤             à  pratiquer        ¤           l’on  vous  dira,

On y a laissé sa           ¤             sueur en y           ¤          remuant  sangs.

Parfois pistes de        ¤              terre, ou, en         ¤        pierres   pavées,

Nous accompa          ¤              gnent, en mont,      ¤      flanc  de  parois

Parfois, des              ¤             sentiers, sous-bois     ¤     fort bien fléchés

Procureront           ¤            un peu de fraicheur        ¤    sous les nuages

Parfois, des          ¤             sentiers pour chèvres,       ¤    piquant  droit

Sur un fond        ¤            de canyon ou de vallée        ¤     vers    village.

Bonjour l’           ¤            équilibre des genoux          ¤     ou  des pieds,

Canyons et         ¤           cirques seront  à vos          ¤   risques, périls,

Vous pouvez        ¤          vous égarer, ne pas         ¤   vous retrouvez,

Une carte, avec     ¤        bons repères vous       ¤    sera  bien utile,

Ou vous perdrez    ¤       des  heures  à  re     ¤  brousser chemin

C’est pourquoi il    ¤       faut  partir  tôt    ¤   au petit  matin.

C’est sûr c’est pas  ¤    forêt équatoriale  ¤     amazonienne

Partir sans carte   ¤  météo implique  ¤  un risque fort

Tant les orages         ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤          sont violents

Sortir du sentier      ¤ ¤ ¤ ¤      c’est avoir tort

Mais le   plaisir d’être en une vraie  nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où les arbres verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une betterave sucrière

Un citron des plus murs

Ou encore une  toupie !

.

69 4

.

Une toupie des plus communes, classiques

Droite sur sa pointe,

Et qui ne dévira pas d’un pousse tant que

Vitesse la fait tourner.

L’image d’un canyon tel que le Colorado

Conviendrait bien à cette forme de toupie

Nous sommes en thème de fond du poème.

 .

Symbolique 

 .

Monde tourne comme une toupie.

Pour certains,  la toupie symbolise

L’axe du monde sur lequel tourne

Le globe terrestre le mouvement

Rotatif évoque  l’équilibre dans

Un  univers   en mouvement. « 

Comme la vie  d’un Homme,

La  toupie,  lancée, cherche

Son équilibre  sur son axe

Tourbillonne  avec  brio,

Semble  avoir  éternité

Devant elle,  avant de

Perdre, petit à petit,

Vitesse et s’épuiser

S’arrêter au sol

Terrassée par

Course folle

Contre des

Forces

VVV

V

Qui régissent notre Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

69 6

.

Le cirque, creusé par la rivière à l’intérieur

 De ce beau canyon

Roche friable, en cet endroit, laisse comme

Une ile au milieu.

 .

Symbolique

 .

  Des paysages à        vous couper le souffle

Tel que les monuments         naturels   de  «los Roques»

Piton phonolitiques se dé           tachant forêt du Garajonay.

Le Roque Cano de Valleher             moso, le Canyon d’El Cabrito,

Le Canyon  de  Guarimiar             parc rural  de Valle Gran Rey

Caractérisé par des cul            tures en terrasses coincées

Dans une vallée aux          hautes parois de 1000m.

Ou encore le parc        naturel de Majona !

 .

.

Fond/forme 

 .

Un paysage aussi rude et tourmenté, composé

De cirques,  terrasses,  crevasses  et canyons,

Colonisé, habité, par gens, de tempérament,

Finirait par procurer une âme de passion,

À ce qui n’était, avant, que désert désolé.

On dit souvent qu’humain spolie nature

Ici, c’est tout contraire, il la préserve

Allant jusqu’à en faire une réserve

En forêt primaire et en air pur !

.

Canyon, crique, cirque, cratère, marmite

Cinq mots adressant tous : soit l’érosion,

Soit une rupture de sol, un jet de laves.

Le point commun étant être un creux,

Comme rime, qui lui sied, au mieux,

Et qui fonctionne ici parfaitement

Et si le fond n’épouse pas forme

Sait lui faire face, à l’occasion.

 .

Textuels et illustrations >>

68 – Mélodie de vent fou à La Gomera

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le vent est très fluide, et mouvant,

Vous caressant ou  vous  fouettant,

Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

.

À La Gomera trois  jours  durant,

Il  s’est rendu  des  plus  énervants,

À ne pouvoir sortir à aucune heure

.

À en rester calfeutré et à l’intérieur,

De notre voilier,    bien qu’au port,

Bien sécurisé  quant à  notre sort.

En mer, c’est une autre  histoire :

 .

Enfermés, vous broierez du noir,

Jusqu’à inventer le gros désespoir

D’avoir que vrai bateau passoire,

 .

Mais  le vent  est  très  changeant,

De fait, il ne dure  très longtemps,

Et de fou, il devient des plus sages

Vous pouvez voguer sur un nuage.

 .

Le vent passe,  et  à cent à l’heure,

Sans se soucier de mon…malheur,

Et pas plus dégâts qu’il provoque.

.

Furie, terre, mer, s’entrechoquent.

Et le vent siffle, sur nos  haubans,

Hurle à la mort,  comme  l’Autan,

Emportant tout  sur son passage.

.

En augmentant sa force et rage.

Le vent souffle   sur les courants,

Ajoutant son flot d’air au jusant.

.

Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

Nous donne nageoires  ou ailes,

Le vent nous courbe … l’échine,

Face à lui, on ralentit … patine,

.

Trop d’air tend…l’atmosphère

Irrespirable, comme un enfer

Le vent se calme, un moment.

.

En serait-il devenu…mourant

Non se relève, nous assassine,

Transforme bateau en bassine.

Le vent pire n’est mouvement,

.

Mais bruit aux oreilles, sifflant,

On ne s’entend guère… parlant,

C’est dire si c’est fort et hurlant.

.

En hurlant, comme foule de fous,

Voudrait-il nous mettre à genoux,

La nature, les humains, même tout

Ce qui vit sur terre, en ses remous !

.

Extensions

.

«Bon  vent»,  souhaite-t-on, au marin,

Ce n’est pas peu dire… tant il peut être

Votre meilleur ami et votre pire ennemi

Ou vous ignorer totalement par absence,

Un peu déconcertante en voilier, en mer !

On le dit capricieux … on le dit pernicieux,

On le dit malicieux, prodigieux, mélodieux.

.

Ici, ce sera le vent de terre qui nous parvient

Des hauteurs de La Gomera, en s’engouffrant

En vallée vers le port où il s’abat, et  augmenté

D’effet venturi : impression de folie par rapport

Au vent en mer, agité, moutonnant impraticable.

.

Régulier, domptable : ce n’est pas  le vent  régulier

Qui crée  le danger, mais ses tornades, soubresauts,

Ruades de même que pour les hautes vagues, en mer

Tant seule, la vague scélérate, qui vous prend de haut

Et par surprise, peut s’avérer être des plus mortelles !

.

Le vent compose, de lui-même, ses propres mélodies :

Du bonheur, pour les uns, de la peur, pour d’autres,

Voire du malheur pour ceux qui en sont victimes

Mais ce dernier n’en a, pour le moins, cure

De vous mettre en totale déconfiture

Tant il ne fait que de passer

Vers néant destinée

D’où resurgira

Un jour.

.

Il est certain qu’on ne pourrait confondre

Une tempête avec harmonie symphonique,

Bien que l’imaginaire pallie ses instruments,

Déroulant une mélodie là il n’y a que du vent.

.

De passer la nuit, sans dormir, à se morfondre

Finit parfois par vous procurer quel qu’éléments

D’une voix céleste extra-terrestre quasi magique

Vous inspire tantôt un rêve tantôt un cauchemar.

.

Inutile pour un arbre, pour un arbuste, une plante

De chercher à résister à tous vents, bien trop forts,

Il faut plier, ployer, courber dans une danse souple

Comme savent bien le faire les roseaux et palmiers.

.

Fragments

.

Associer les musiques à tous vents météorologiques,

Suscite l’évocation de rythmes, intensités, harmonies.

Déjà, à lui seul, il produit un fond sonore, en  continu,

Un peu comme  le bourdon d’un orgue ou cornemuse.

.

Quand il prend les haubans, drisses, voire des câbles

De voiliers comme des cordes aux tonalités diverses,

Il s’en donne à cœur joie pour chanter des mélodies,

Qu’il accompagne de flaps, en faisant battre voiles !

.

Il fait bien même chose en tempête en pleine mer

Mais vous être seuls alors qu’au port, centaines !

Vous imaginez la pire cacophonie  que cela crée

C’est digne d’un vacarme d’enfer, non  paradis.

.

Imaginez piano désaccordé avec un apprenti

Dont les notes et accords plaqués, écorchent

Vos oreilles, le long de  trois / quatre jours,

Sans compter pertes de sommeil… la nuit.

.

Vent est plaisant jusqu’à certains degrés

Mais quand il transforme votre voilier

En scie musicale avec piano déjanté,

Vos oreilles, il faudra les boucher !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

M             Le vent est très fluide, et mouvant,

   É               Vous  caressant  ou  vous  fouettant,

 L                Selon  sa douceur,  ou  sa  vigueur,

O                Jusque,  parfois, vous  faire  peur.

D …………………………………………………………..

              I                          À La Gomera trois  jours  durant,    

             E                           Il  s’est rendu  des plus  énervants,

                  *                            À ne pouvoir sortir à aucune heure,

D   …………………………………………………………

       U                 À en  rester calfeutré, et à l’intérieur,

  *                 De notre voilier,  bien qu’au port,

  V                 Bien sécurisé  quant à  notre sort.

 E                 En mer, c’est une autre  histoire :

 N     ……..…………………………………………………

                 T                          Enfermés, vous broierez du noir,        

              *                           Jusqu’à inventer un gros désespoir

                  F                          De n’avoir que vrai bateau  passoire,

      O  ………………………………………………………………

 U               Mais  le vent  est  très  changeant,

*                De fait, il ne dure très longtemps

 A               Et de fou il devient des plus sages

   *                 Vous pouvez voguer sur un nuage.

L    ………………………………………………………

           A                          Le vent passe, et à cent à l’heure,

             *                          Sans se soucier de mon…malheur,

            G                          Et pas plus dégâts qu’il provoque.

O   …………………………………………………………

   M                Furie, terre, mer,  s’entrechoquent.

 É                Et le vent siffle, sur nos  haubans,

R                Hurle à la mort, comme  l’Autan,

A                Emportant tout sur son passage.

     .

                                  En augmentant sa force et rage.

                                    Le vent souffle   sur les courants,

                                    Ajoutant son flot d’air au jusant.

     .

              Nous fait l’effet, torrent, tunnel,

             Nous donne nageoires ou ailes.

           Le vent nous courbe…l’échine,

             Face à lui, on ralentit … patine,

     .

                              Trop d’air tend…l’atmosphère

                                   Irrespirable, comme  un  enfer !

                              Le vent se calme, un moment.

     .

            En serait-il devenu…mourant :

          Non se relève, nous assassine,

            Transforme bateau en bassine.

           Le vent pire n’est mouvement,

     .

                                Mais bruit aux oreilles, sifflant,

                                 On ne s’entend guère… parlant,

                                 C’est dire si c’est fort et hurlant.

     .

                 En hurlant, comme foule de fous,

                  Voudrait-il nous mettre à genoux,

                    La nature, les humains, même tout

                   Ce qui vit sur terre, en ses remous.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Touches de piano avec une gamme de do.

Jouant une mélodie pleine d’harmonies

Sur les sept notes d’une gamme de do

Ou sept tuyaux d’orgues sifflants.

 .

.

Le vent fait voler la partition de piano

Que le pianiste exécute sur sept touches

Grâce à dieu, son piano ne tremble pas

Ni ses mains  lors  il ne voit plus rien !

Pour sûr on  projette gamme de piano

Mais cela avec beaucoup d’imagination

Avec sept touches blanches, six noires !

 

Symbolique 

 .

                                                                   Instruments de musique,

                                                         Le piano est le plus complet,

                                                         Tant  du point  de vue  des  possibilités

                                                   Polyphonie, mélodie, harmonie, expressivité.

                                             C’est en effet le premier instrument à clavier

                              Qui permet de moduler l’intensité du son,

          D’où son nom  complet et originel,

   «Pianoforte» –   et  prédécesseurs,

  De  moduler  la  durée  de  celui-ci.

     Se voir jouer du piano en rêve indique

  Que nous maîtrisons la palette complète

     De nos moyens d’expression, que le support

      De notre talent est utilisé maximum possibilités.

     Il est évident  que  ce talent  sera mis  en  exergue

    Par la facilité et la beauté avec lesquelles nous jouons.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Piano

.

.

Fond

.

Évocation 

.

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.

Le vent souffle, et siffle, et surfe, et survole

Tout … quand il s’insinue

Partout où il peut, en chantant d’éternels

 Harmonies sur ses orgues.

 .

Symbolique 

 .

L’air est un symbole

lié au souffle et au vent.

Invisible, il s’infiltre partout,

Y compris dans ces tuyaux d’orgue

De mélodies, harmonies chuintantes.

Abstrait, éthéré, il permet une compréhension

Qui peut atteindre  l’invisible.

.

Il diffuse et propage la vie.

Il est en relation avec la diffusion

Et la communication.

Si le feu donne des flammes,

C’est grâce à l’air.

Alléger, voler, parler, protéger, attiser

Sont les verbes correspondant à ce symbole.

 .

.

Fond/forme 

 .

Que dire du vent sinon qu’il peut être bon ou mauvais

Froid, sec, chaud,  humide,  tempétueux,  harmonieux

Cent mots le qualifient, aucun ne le contient, le retient

On sait d’où il vient et il se presse d’aller au plus loin

Pour disparaitre en l’heure, nuit, en jour prochain.

.

Pas simple, mais réalisable, de le jouer au piano

Par des envolées de touches à couper le souffle.

Le vent fou n’est autre que projections humaines

Le vent comme la mer, la vague, n’a  d’intention.

.

Ce qui le caractérise  est plus son bruit que force,

Quand il entre en résonnances avec boots, drisses

Il nous joue harmonies comme un orgue sifflant,

Ou un concert  comme sur touches piano, tapant,

Quand il ne siffle, ni tape, il chuinte ou murmure. 

 .

Textuels et illustrations   >>

67 – Tempête à La Gomera

Textuels et illustrations  >>

          .     

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le fait de subir une tempête

N’est pas évènement anodin,

Lors bateau reste un abri sûr

Quand il est éloigné des côtes,

Bien qu’une vague … scélérate,

Puisse, parfois, changer destin.

.

Arrive que son bruit rende …fou,

Le marin, novice, ou mal préparé,

Sous son crâne, fera quelque dégât,

Si la folie, sur la raison, prend le pas.

.

Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

Insister si bonne condition n’y sera pas.

Vaut mieux rester au port en s’amarrant

Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier  ne se fasse  trop chahuter.

.

Chahuter  comme  en une marmite,  un volcan,

Qui, de  manière  lancinante,  la  nuit, forcément,

Vous  réveillerait, et  en sursaut, voire très souvent.

.

Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port

Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

.

La mer se creuse, de plus en plus, et  les vagues clapotent,

À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max,

Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre repère qui désaxe.

.

On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande :

La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre

C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

Au ponton, nous accueillant  pour attendre tempête se lasse.

.

En  double  amarrage, double sécurité, lors  celle-ci  survente

Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer … plate

Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent  flappent.

.

La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

Aux coups de vent, répondent : tangage du bateau et roulis,

Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

.

Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

L’air, c’est bien  pour ventiler, mais là, trop, c’est trop.

Après la tempête, un grand calme  s’est fait, soudain,

Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

Extensions

.

Il y a comme une grande différence

Entre le calme avant et après la tempête.

Le premier est angoissant par anticipation

De ce qui pourrait venir, surgir, détruire ;

Le second est apaisant… par rétroaction

De ce qui ne s’est pas encore produit

Quand le danger est derrière soi :

Tranquille jusqu’au suivant.

.

Une tempête en mer, ça se conçoit bien

Mais, dans un port, on la voit, moins bien,

Du fait que l’on s’y réfugie pour s’en abriter

Sauf, qu’à la Gomera, le vent venait de terre,

Soufflait comme venant d’un véritable enfer !

L’enfer, autant, à la marina, avec les drisses,

Qui sifflaient fort à s’en casser  les tympans

Et les bateaux, les barques, et les voiliers,

Qui se tossaient entre eux aux pontons.

.

Port ou marina, c’est pour se mettre à l’abri

De tempêtes et du mauvais temps en général.

Une fois  amarré  à un ponton, sur une panne,

Que peut-il bien  vous arriver  de dramatique :

Rien, sauf, qu’ici, le vent soufflant  de la terre,

Il accélère fort, c’est  encore pire  qu’en mer !

.

Les pannes et les voiliers se prennent à bouger

Comme en danse sifflante, et sans discontinuer,

Même à l’intérieur du carré on n’est pas rassuré

Il y a même un petit voilier qui se sera détaché,

Qui entame, de suite, sa course folle, erratique,

Deux autres qui se sont emmêlés leur mature.

.

.

Fragments 

 .

Tempête et comme une allitération : tant pète

Les drisses et les haubans, parfois craquètent,

L’on se sent marin naufragé, loin d’être poète.

.

Il n’y a pas que les soubresauts de votre bateau,

Il n’y a pas que grosses vagues chargées d’eaux,

Il y a les bruits : constants, brutaux, infernaux !

.

Le vent siffle à l’oreille, chant, à nul autre pareil,

 Mauvais cauchemar, nuit, d’un démon qui braille

Lors auparavant douce brise susurrait merveille.

.

À sec de toiles ou presque, on avance à six nœuds,

Le contraste est fort, sans attache, reste dangereux

D’aller à l’avant, sans aucune ligne de vie, périlleux.

.

Vent de face, force quarante, tentons sortis du port,

Dans une marmite qui bout et qui nous jette un sort,

Au bout d’une heure, nous n’avons progressé, dehors.

.

Il faut prendre la décision : La Palma, un autre jour :

On aime bien faire du bateau, mais pas dans un four,

Nous faut penser préserver nos vies pour nos amours.

.

Retour au port, mais le vent ne se calme pour autant

Un vent de terre fait jouer vrais concerts de haubans,

L’urgence absolue consiste à attendre, en patientant.

.

Le vent est inconstant, chacun le sait, comme amour,

Est invisible, souvent vaniteux, tempétueux toujours,

Insaisissable, fuit, puis de toutes directions, accourt.

.

Dieu merci, Monsieur Météo nous la prévoit, avant.

Dieu merci, mon baromètre me l’indiquera, autant.

Faut qu’il soit fou pour être aussi tendre ou violent.

.

Si le baromètre varie lentement : pas de panique.

S’il varie très brusquement, dépression, critique.

S’il fait l’essuie-glace… planquez-vous : épique !

.

En mer, y a pas que vent qui fuit, voilier aussi

Pas partant au lof, à la dérive, à la cape assis

Sur vagues qu’il enjambe, comme endormi.

.

Tout le monde se presse de rentrer au port

Mais le vrai marin, leur dirait avoir tort :

De se tenir loin des côtes évitera un sort.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.        

                                      Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

           Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

  Insister si bonne condition n’y sera pas.

Vaut mieux rester au port en s’amarrant

Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme en une marmite,  un volcan,

Qui, de manière  lancinante,  la nuit, forcément,

   Vous  réveillerait, et en sursaut, voire très souvent.

.

***********************************************

.

TEMPÊTE

   Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

        Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

            Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

              Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                 La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre  repère  qui désaxe.

.

AU PORT DE

            .

                        On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

           En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

          Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

     Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

   Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

.

LA GOMERA

.

    La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

       Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

         Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

           Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

           L’air, c’est bien pour ventiler, mais là, trop c’est trop.

              Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une sorte de forme d’animal,

Du genre d’hippocampe ou d’ours

Le vent n’aura pas de forme précise,

Exerce sa pression sur le baromètre ?

.

.

Vent souffle très fort, la pression

De votre baromètre chutera  très

Brutalement et il provoquera des

Bourrasques, voire tourbillons !

On imagine un cumulus ou stratocumulus

Porteur d’un vent très fort voire constant

Mais passager, comparaison s’arrête là.

  .

Symbolique 

 .

                                                Le vent est un

                                        Mouvement d’air,

                                     Un souffle, un symbole

                               De l’esprit, insaisissable,

                          De  l’invisible,  de la force.

                     En   mythologie     grecque,

                Le vent  est    associé à  Éole,

           Dieu,   régisseur   des  vents.

     Et  a contrario,   lors  de  ses

Agitations   tempétueuses,

  Devient symbole de vanité

 D’instabilité, inconstance

Et alors, comme force

Associé   aux   Titans,

    Manifeste sa violence

Son aveuglement.

.

.

Fond

.

Évocation

.

67 6

.

Un baromètre indique la pression atmosphérique

Précurseur de beau, mauvais temps

Indispensable au sein d’un voilier, pour les vents

Pour rassurer navigateur, équipiers.

 .

Symbolique

Plus que la valeur de la pression en elle-même,

Ce qui importera le              plus sont les variations

Observées pour un                          laps de temps donné.

 

 Plus ces variations                                       sont bien marquées,

Plus il  sera  simple                                         de  tirer    certaines

Conclusions …   plus                                      celles-ci sont fiables.

 

 Baisse du baromètre                               de plus de 1 hpa/heure

 Signale arrivée mauvais                        temps heures suivantes.

Et si cette chute devient             encore bien plus marquée,

Cela sera  signe d’un coup de vent et voire de tempête.

Modifié, source : leguidemeteo.com

 .

.

Fond/forme

 .

Le vent est une forme animée ou plutôt d’animation,

Qui  rime, souvent, avec nuage, variations de pression.

Pour la dernière, l’on a coutume d’utiliser  le baromètre,

Mais, ce n’est pas temps sa variation, que précipitations,

Qu’on qualifie de chute brutale  qui crée  des mouvements

D’air qui peuvent, parfois, être soudains ou très violents.

.

Ce qui est embêtant est que le vent change, brutalement,

De force et de direction, vous obligeant à virer de bord

À réduire, augmenter la voilure, la border ou lâcher.

.

Tempête en mer, et au port, ne seront pas identiques

Même si les baromètres affichent les mêmes valeurs

Au port, le voilier reste fixe et subira, de plein fouet,

Les assauts du vent sifflant très fort dans ses drisses

Il fera le gros dos, tirera sur ses amarres au ponton.

.

En mer il épousera la vague qui le pousse au vent,

Ou il luttera contre éléments pour tenir son cap

Au port on peut se mettre à l’abri en un café ;

En mer, êtes à la merci d’un mauvais sort.

 .

Textuels et illustrations  >>

866 – Faut occuper corps autant qu’esprit !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Occuper  le corps  et l’esprit,

Est le programme bien défini,

Quotidien, et qui nous nourrit,

De tout ce qui nous irait … bien.

Tant vrai, si l’on ignore son corps

Celui-ci, fatigue,  peu à peu, faiblit,

Peu à peu, sa santé s’altère et mollit,

Faut plus de temps  pour être rétabli.

Et de même, si l’on délaisse son esprit,

Peu à peu, toute conscience  s’obscurcit,

Et cela peut aller jusqu’à créer des ennuis

Pour s’adapter en sa maison,  ou en société.

En bref : il faudra garder sa tête et ses jambes,

Ce qui est simple à comprendre, et  à exécuter ;

Encore faut-il, et sans  cesse, y penser et repenser

Pour ne pas se retrouver,  totalement déséquilibré.

.

Il faut occuper son corps

Et son esprit,

Tout au long de notre vie,

Et ne pas craindre la mort

Ou paralysie.

De canaliser notre énergie

Occupe l’esprit et le corps

Loisirs, sports,

Quand le divertissement

Sert d’accompagnement

À notre futur sort.

.

Mens sana in corpore sano

Prêcheraient tous les latins.

Du pain nourrissant le corps

Et des jeux, occupant l’esprit.

Et nos besoins fondamentaux,

Auront changé peu aujourd’hui

Mais ils se sont bien diversifiés

Plus de cultures  de confitures,

Plus de savoirs, de techniques,

Plus de formes, et de matières.

Sport servant à se laver la tête,

Du stress quotidien, accumulé

D’être, et  sans cesse angoissé,

Le cinéma reposera son corps,

Sur un fauteuil bien matelassé

Et dans le cocon  d’une salle !

.

Certains préfèreront les sports,

Sont les champions de l’effort,

Glorifiant le corps.

D’autres préfèrent autres loisirs,

Qui donnent choses à découvrir

En liberté d’esprit.

Dieux du stade que l’on vénère,

Sont parfois multimillionnaires,

L’argent d’abord.

Dieux des arts que l’on glorifie

Sont parfois peu sains d’esprit,

Lors folie en corps.

.

Extensions

.

Cette dichotomie corps/esprit n’a plus lieu d’être

Depuis que l’on sait qu’ils sont, et non seulement

Totalement imbriqués, mais dépendants aussi

L’un de l’autre tout comme la vie et l’énergie.

On parle de muscler cerveau comme cœur,

On parle de se laver la tête comme corps,

On parle de ses vider de ses idées noires

Comme de ses viscères en cas d’indigestion.

En bref, on parle de l’esprit comme du corps

Et réciproquement. On connait tous des gens

Qui ne sont productifs que lorsqu’ils sont stressés

Et d’autres qui paniquent, bloquent, et abandonnent.

Sans compter les maladies ou épisodes psychosomatiques

Dont il y aurait tant à dire sur le plan clinique

Tout autant que psychique, voire sociétale.

.

Impossible de séparer l’esprit du corps

Et mettre l’esprit dans le seul cerveau :

Qu’en savons-nous et réellement : zéro

Ou presque puisque cerveau sans corps

N’a jamais, à ce jour, été expérimenté !

.

On a longtemps cherché à dissocier le corps et l’esprit

Comme si l’esprit était le chef et le corps, l’exécutant

Or il n’en est rien, le corps prend parfois la décision

Bien avant que l’esprit intervienne, faute de temps.

.

Je pense avec mon corps, avec ses états et ses actions

Autant qu’avec mon cerveau jouant rôle d’intégration

Mon cerveau consommant la moitié de mon énergie,

Sans produire…une once, il faut bien que mon corps,

Pallie, totalement, à telle dépendance, à tel manque !

.

 Mens sana in corpore sano : esprit sans en corps sain !

Voilà qui ne date pas d’hier, c’est de Juvénal  100 AJC)

Tant sans exercices, le corps et le cerveau s’affaiblissent

Bien que religion dise qu’esprit peut se passer du corps.

.

Physiologie et psychologie demeureront étroitement liées.

Si on ne trouve pas d’âme sous un scalpel dans la chirurgie,

On ne trouvera pas non plus tous remèdes en pharmacologie.

On ne peut s’adresser au corps humain comme à une machine.

.

Fragments 

.

Le corps, la nuit, dort,  mais  l’esprit, non :

Il poursuit travail de manière inconsciente

Filtre événements et pensées de la journée,

Les réorganise fonction de sa personnalité.

.

Partie du fonctionnement  est  automatisé,

Par réflexes perception-action ou pensées,

Partie remontée jusqu’au cerveau, traitée,

Partie, entre les deux voire l’un ou l’autre.

.

L’esprit serait dit le seul à voyager ailleurs

Par des projections dites extra-sensorielles

Certains diront se retrouver virtuellement,

 À un autre endroit en autre corps invisible,

Appelé «corps astral» ou corps éthérique !

.

L’expérience de hors-corps est sensation

De flotter en dehors de son propre corps

En  prétendant avoir aperçu  son  corps

Depuis endroit autre que celui où il est.

.

Dans voyage astral, âme quitte le corps

Entreprend voyage vers le plan astral :

Royaume de conscience au-delà

Du monde physique.

 Peuplé d’esprits,

D’anges et d’autres êtres

Qui sont perçus non physiques.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Occuper  le corps  et l’esprit,

Est le programme  bien défini,

Quotidien, et  *  qui nous nourrit,

De tout ce qui   F   nous irait… bien.

Tant vrai, si l’on   A     ignore son corps

Celui-ci, fatigue,      U    peu à peu, faiblit,

Peu à peu, sa santé     T      s’altère et mollit,

Faut plus de temps       *        pour être rétabli.

Et de même, si l’on        O      délaisse son esprit,

Peu à peu, toute con      C        science  s’obscurcit,

Et cela peut aller jus      C         qu’à créer des ennuis

Pour s’adapter en sa      U           maison, ou en société.

En bref : il faudra           P    garder sa tête et ses jambes,

Ce qui est simple à           E       comprendre, et à exécuter ;

Encore faut-il, et sans          R       cesse, y penser et repenser

Pour ne pas se retrouver,         *           totalement déséquilibré.

Il faut occuper son corps

Et son esprit,

Tout au long de notre vie,

Et ne pas craindre la mort

Ou paralysie.

De canaliser notre énergie

Occupe l’esprit et le corps

Loisirs, sports,

Quand le divertissement

Sert d’accompagnement

À notre futur sort.

Mens sana in corpore sano

Prêchaient  C   tous les latins.

Du pain nour O  rissant le corps

Et des jeux oc  R   cupant l’esprit.

Et nos besoins   P   fondamentaux,

Auront changé    S  peu aujourd’hui

Mais ils se sont     *    bien diversifiés

Plus de cultures     *      de confitures,

Plus de savoirs,      E    de techniques,

Plus de formes,      S    et de matières.

Sport servant à      P   se laver la tête,

Du stress quoti     R   dien accumulé

D’être, et  sans     I   cesse angoissé,

Le cinéma repo  T sera son corps,

Sur un fauteuil bien matelassé,

En cocon de salle.

Certains préfèreront les sports,

Sont les champions de l’effort,

Glorifiant le corps.

D’autres préfèrent autres loisirs,

Qui donnent choses à découvrir

En liberté d’esprit.

Dieux du stade que l’on vénère,

Sont parfois multimillionnaires,

L’argent d’abord.

Dieux des arts que l’on glorifie

Sont parfois peu sains d’esprit,

Lors folie en corps.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pied de lampe de chevet

Avec, en haut, son abat-jour 

Comme un corps dont l’énergie

Est l’oxygène pour électricité !

.

866 4

.

Mon corps oxygène mon cerveau

Par son énergie qui l’éclaire :

Comme un lampe avec abat-jour

Et régulateur d’intensité.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

La  lumière, dans  tous  les  contextes

Mythologiques, symbolise la conscience.

Lumière de lampe

Re-pré-sente

Le conscient

Qui est entre

Les mains et

Sous contrôle

D’être humain,

Et par contraste

Avec la lumière du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

866 6

.

Mon cerveau dirige mon corps

Utilisant de brefs influx, éclairs.

 .

Symbolique 

 .

Toutes les images venant constituer

Notre imagination, proviennent du monde

Transitant par nos sens et dès lors notre corps

Lui-même devient mode de représentation.

En guise d’exemple, l’enfant apprend

À  compter  sur  ses  dix  doigts,

Et, nous ne pouvons penser

Un concept abstrait sans

Une image concrète

Pour l’illustrer.

lagazelle.net

 .

.

Fond/forme 

 . 

Il n’y aurait pas d’un côté le corps, de l’autre l’esprit,

D’autant qu’on aurait paraitrait-il plusieurs cerveaux.

.

L’homme est un tout holistique insécable naturellement,

Nos dix doigts des mains, nous apprennent à compter

Lors nos dix doigts de pieds nous servent à marcher.

.

Notre corps ressemble à cette lampe de chevet,

 Un long support, en bas, prolongé de grosse tête

Et cela rime avec ampoule, lumière, intelligence,

Tandis qu’effort du corps avec nos performances.

.

Mais si cette forme évoquera assez bien le fond,

Ne s’y confond : que serait cerveau sans mains

Autre qu’un programme artificiel, sans fin !

.

Textuels et illustrations   >> 

865 – Dans la vie d’un homme, son temps !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La vie d’un homme lui   appartient,

Son temps aussi, du moins en partie

Car si, enfant, il n’a pas  trop le choix,

Adulte, il en fait ce qu’il veut ou peut !

Car événement marquant, fait rupture,

En sa vie, belle ou laide, molle ou dure,

Qu’il ne fasse rien  ou en fasse de trop :

L’important est  ce qu’il  fera  de beau !

.

Chaque heure, chaque jour  et  semaine,

Consacrées à  ce  qu’il  a  choisi  de faire,

Apporte une joie, dont  il est bénéficiaire

En dehors de période tristesses, misères.

Lors, de vieillir  ne ferait plus  problème,

Si son cœur, son esprit s’ouvrent encore,

Si, de son corps, prend soin, chaque jour

Il demeurerait jeune et ce jusqu’au bout.

.

Dans la vie d’un homme, dans son temps

Seules choses comptant  sont événements

Qui ont créé des ruptures  comportements

Qui jusque-là sur temps restaient flottants

On prétend  que, dans la vie, d’un homme,

Parlant de durée  vécue … subjectivement.

.

Le temps est ralenti,  quand on est enfant,

Se stabilise sur la moyenne, à l’âge adulte,

Et s’accélèrerait, quand on devient vieux !

Est-ce loi générale    qui nous conditionne

Ou on peut-on y échapper si on la somme

De s’inverser, par simple cours de pensée

Entre «déjà» et «il n’est que» en durées.

.

Identique, objectivement, l’heure sonne

Et ce que j’en fais,  qu’on me pardonne

Ne dépend que de moi et de personne.

Je la vis longue ou courte, ou comme

Il me plaira, qu’elle soit, ne soit pas,

En tout état de cause : j’ai  le choix

De maitriser le temps, librement,

Jusqu’à ce que je sois mourant !

.

Pour ça, il faut vivre en marge,

De ce qu’on vous dit sur l’âge

Sinon vous obéirez aux lois,

Selon, vous,  croyance, foi.

On a l’âge  de ses artères,

Qui me dira le contraire

Et pas celui de l’esprit

Qui jamais ne vieillit

Esprit lui rajeunit

Corps, vieillit :

Sénescence

Aisance

V

.

Extensions

 .

La vie d’un corps d’homme ne comportera que quatre

Temps : enfance, adolescence, maturité, vieillissement.

La vie de son esprit n’en comportera qu’un :

Le  même, celui de  l’adolescent, pour peu

Qu’il soit curieux, ouvert, sans préjugé :

Et si cela fait dix ans que j’ai dix ans,

Ça fait vingt ans que j’ai quinze ans,

Quarante,  que j’en ai vingt,   etc…

.

Tout ce qui a un début aura, fatalement, logiquement, une fin

C’est la loi du genre et l’humain n’échappe pas à la règle !

Mais chaque homme vit à un moment de l’Humanité,

C’est le seul qu’il connaîtra,  mais pas les suivants

S’il a laissé son témoignage, sa survivance !

La seule chose qui se transmet, hérédité

Est sa chaîne et programme ADN :

Tout le reste est appris en société

Et se perd en nuit des temps.

.

La vie d’un homme est–elle un beau cadeau ou mal venu

Et si l’on fait abstraction de la fin, vaut-elle d’être vécue.

C’est bien évidemment à chacun de résoudre la question

Qui fera suite, engendrera bon nombre d’interrogations.

.

S’il n’est tourné que vers lui, sa personne, son ego, profit

Je crains qu’à la fin, il ne meurt peu regretté, vite oublié

L’on ne peut vivre pour soi, que pour des communautés,

 D’autant plus qu’on vient de loin, d’ailleurs, d’avant nous.

.

C’est une raison pour laquelle, en dehors de se reproduire

Il faut transférer ce qu’on a reçu des précédents et acquis

À qui, c’est bien là tout le problème, à ses enfants d’abord

Mais au-delà de sa communauté, une part de l’humanité.

.

Fragments

.

La perception du temps s’établit différemment

Selon que l’on est jeune ou vieux, occupé, libre,

Cela chacun le sait, le vit, le sent ou le pressent :

Notre temps de vie ne déroule de façon linéaire,

Est soumis à nombreuses pressions arbitraires,

Ainsi qu’au fait qu’il suscite, ou non, souvenirs

Qui sont comme marqueur notre temps de vie.

.

J’ai plus de souvenirs  que si  j’avais mille ans,

Nous déclame Baudelaire, en poème «Spleen»,

Est-ce fruit de sa mémoire qui ne se discipline

Nos photos, vidéos, de nos jours, dix mille ans.

.

Que ferions-nous d’une telle mémoire externe,

Sinon entasser souvenirs sans jamais regarder

Ou est-ce pour les montrer à nos petits enfants

Le soir à la veillée, comme le chante les poètes.

.

Se souvient-on de tous ses rêves, évènements :

Rêves d’enfants, rêves d’adultes, de sénescents,

Événements récurrents, comme anniversaires,

Certains les perdant tous lors étant Alzheimer

Dans la vie d’un homme … … dans son temps,

Seul surnagent meilleurs souvenirs vers la fin

Le reste, est déjà : mort, oublié, enterré, nié !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

 Calligramme

.

La vie d’un hom          me lui   appartient,

Son temps aussi,          du moins en partie

Car si, enfant, il n’        a pas  trop le choix,

Adulte, il en fait ce         qu’il veut ou peut !

Car événement mar        quant, fait rupture,

En sa vie, belle ou          laide, molle ou dure,

Qu’il ne fasse rien                    ou en fasse de trop :

L’important est  ce                          qu’il fera  de beau !

DANS LA

Chaque heure, chaque jour  et  semaine,

Consacrées à  ce  qu’il  a  choisi  de faire,

Apporte une joie, dont  il est bénéficiaire

En dehors de période tristesses, misères.

Lors, de vieillir  ne ferait plus  problème,

Si son cœur, son esprit s’ouvrent encore,

Si, de son corps, prend soin, chaque jour

Il demeurerait jeune et ce jusqu’au bout.

VIE D’UN

Dans la vie d’un homme, dans son temps

Seules choses comptant  sont événements

Qui ont créé des ruptures  comportements

Qui jusque-là sur temps restaient flottants

On prétend  que, dans la vie, d’un homme,

Parlant de durée  vécue … subjectivement.

HOMME,

Le temps est ralenti,  quand on est enfant,

Se stabilise sur la moyenne, à l’âge adulte,

Et s’accélèrerait, quand on devient vieux !

Est-ce loi générale    qui nous conditionne

Ou on peut-on y échapper si on la somme

De s’inverser, par simple cours de pensée

Entre «déjà» et «il n’est que» en durées.

EN SON

Identique, objectivement, l’heure sonne

Et ce que j’en fais,  qu’on me pardonne

Ne dépend que de moi et de personne.

Je la vis longue ou courte, ou comme

Il me plaira, qu’elle soit, ne soit pas,

En tout état de cause : j’ai  le choix

De maitriser le temps, librement,

Jusqu’à ce que je sois mourant !

TEMPS !

Pour ça, il faut vivre en marge,

De ce qu’on vous dit sur l’âge

Sinon vous obéirez aux lois,

Selon, vous,  croyance, foi.

On a l’âge  de ses artères,

Qui me dira le contraire

Et pas celui de l’esprit

Qui jamais ne vieillit

Esprit lui rajeunit

Corps, vieillit :

Sénescence

Aisance

V

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une pointe quelconque,

Ou bien d’un fer de lance

Ou bien mieux, de flèche,

Sinon une vis sans fin ?

.

865 4

.

Persévérance et performance,

Cousins phonétiques, sémantiques :

Le temps est comme une vis sans fin,

Et qui nous tarauderait le cerveau !

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire-

des-reves/reve-de-vis

 .

.

Fond

.

Évocation

.

865 6

.

Persévérance et performance,

Cousins phonétiques, sémantiques :

Le temps est comme une vis sans fin,

Et qui nous tarauderait le cerveau !

Symbolique 

 

Symbole du bouddhisme tibétain.

Dans le bouddhisme tibétain,

il est à l’origine un symbole d’amour

et de l’interdépendance des phénomènes.

Sans début ni fin, il représente également

la sagesse infinie du Bouddha, l’union de

la sagesse et de la compassion.

Source : Wiki  Nœud sans fin

 .

.

Fond/forme 

 .

Début et fin sont pures inventions occidentales,

On ne les sent pas chez les orientaux, bouddhistes

Pour qui les vies se fondent dans un tout en cycles

Et lors on est jeune ou vieux d’apparence seulement

Car ce qui compte ce sont les âmes qui se réincarnent

Dieu sait si une âme n’a pas d’âge  et dépasse temps !

.

En occident, la pensé se dissocie : l’esprit peut rester

Jeune tandis que l’enveloppe corporelle se délite.

Que penser de cent ans de corps, vingt d’esprit.

.

Le mot fin s’emploie à toutes fins utiles

Jusqu’à ce qu’on avance le mot de la fin

Avec double impression, butée et cercle,

Tant la fin débouche sur un autre début,

Perpétuel mouvement recommencement

Elle peut être tantôt contrainte ou libre

Ses formes n’épuiseront pas son fond.

.

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864 – Le temps s’étire comme un élastique !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Temps se tire,

Temps   s’étire

Temps  soupire

Temps   s’expire,

Sur fil,      se  tend,

Ensuite    se distend

Je joue à      le perdre,

Gagner, compter, ignorer.

.

Ce yo-yo, permanent  et sans fin,

Je ne cherche pas tant à gagner

Du temps, sur lui qu’avec  toi.

Garde-fou que temps à nous.

Je suis attaché  à lui  et  à toi,

Par un seul et même élastique.

Qui fait que je pars, et je reviens.

.

Le temps s’étire comme un élastique

Qui se tend se resserre ou se distend

Selon que je le délaisse  ou pratique

Pour conter,  compter,  événements

Qui m’auront marqué   en  journée,

Bien au-delà  de  ce  qu’ils  ont été.

.

Le temps s’étire  comme élastique,

Très  souple,  à  n’avoir  pas  de  fin,

Sauf pour moi, pour jour prochain :

Rien ne presse  écouter sa musique,

Son vrai point d’orgue et son final,

Annonçant ma disparition  fatale.

.

Temps s’étire  comme  élastique :

Toute heure de vie  gagnée sur lui

Est perdue  en compte  d’horloges,

Étalonnant  nuits,  jours  de ma vie,

Alors même que sur elle m’interroge

Sur la vanité d’exister ou  de posséder,

La moindre chose que je devrai quitter.

.

Le temps s’étire  comme  un élastique

Sur lequel  je jouerais  à l’équilibriste,

Tantôt, me laissant tomber  très bas,

Et tantôt, me remontant très haut,

En bas, ne suis plus, ne suis pas,

En haut, me projette au-delà.

Au-delà de quoi…  de tout,

Sauf de ton amour fou,

Qui est le garde-fou

Tant, sans lui,

Je fuis.

.

Extensions

.

Le temps de se le dire, le temps de l’écrire,

Voilà le temps qui se distend à l’infini

Tant rien, réellement, n’est épuisé.

Rien  vous  presse de le publier

Ou bien, cycliquement, de le retarder,

«Le temps c’est l’argent », proverbe anglais,

Comme il se doit, si j’écris j’amasse de l’argent

Sinon je perds mon temps  jusqu’à m’épuiser !

Le temps est un sujet récurent qui inspire

Les poètes et philosophes, différemment

Des financiers, acteurs et bâtisseurs,

Un sujet que ni les uns ni les autres

Ne parviendront jamais à épuiser.

D’en parler moi-même, d’en parler autant,

Le sens qu’à force je vous lasse, vous fatigue,

Ennuie, et ce jusqu’ au point de vous épuiser.

Le temps est cyclique, comme chacun sait,

Et non linéaire en dépit des horaires

Tant à courir devant ou derrière,

L’on est vraiment vite épuisé.

.

Quelle est la différence entre le temps s’étire et le temps se tire.

Est-ce un simple jeu de mots, et dont je me tire, et à bon compte ?

Il faut dire qu’élastique revient à son état d’origine, le temps, non !

Bravo, on dira alors que la comparaison s’arrête là, et, point final !

Pour les puristes, les subtils, acharnés, on peut filer la métaphore

Tant que concept d’élasticité fait référence à celui de résistance

Mais impossible de mettre élastique et temps, en balance !

.

Une minute égale une heure, lors je m’ennuie,

Une heure égale une minute si je suis très pris,

 Le temps est élastique mais de mon point de vue

Il se rétracte, ou s’étire, entre trop ou pas perçu !

.

On pourrait même filer la métaphore en ajoutant

Que c’est moi  qui tire l’élastique, et non le temps,

Qui lui, reste fidèle à lui-même, toujours constant

Et en réalité, le temps épuisera tous les symboles.

.

Que le temps soit linéaire,  ou qu’il soit  circulaire,

Changerait peu de choses au fait qu’on le perçoive,

Tantôt pressé, ou  tantôt  normal  ou  tantôt  étiré :

Tout dépend du poids, importance qu’on lui donne.

.

Pour l’élastique, on parlera de résistance à la force,

Pour bien d’autres choses,  de résistance au temps :

Résister au temps pour homme est prolonger sa vie,

Ou guérir son corps ou âme d’une blessure, maladie.

.

.

Fragments

.

Parfois notre vie serait comparable à une météo :

Tantôt bonne, tantôt mauvaise, et tantôt instable.

.

Calme plat à en provoquer l’ennui presque mortel,

Accélération mouvements : burn-out, épuisement.

.

Ce n’est pas tant qu’on se dissout que perte repère

Occupation comme météo, nous assaille, désespère

.

L’angoisse nous submerge, on ne sait plus que faire,

Il y a un éclair, du tonnerre comme orage dans l’air.

.

Une tempête qui se déclenche en milieu fermé, clos,

Serait comme plein assauts au fond de son cerveau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Temps

 Se tire,

Temps

S’étire

Temps

Soupire

Et temps

 S’ex-pi-re,

Sur  un fil,

Qui se tend,

Et se distend

Et je joue à le

 Perdre,  gagner,

Compter, ignorer.

.

Ce yo-yo…… permanent et sans fin,

Je ne cherche ….. pas tant à gagner

Du temps, sur lui ……. qu’avec toi.

Garde-fou que le temps…. à nous.

Je suis attaché  à lui  et …. à toi,

Par un seul et même élastique.

Qui fait que je pars, et revient.

LE TEMPS

Le temps s’étire comme un élastique,

Qui se tend… se resserre…ou se distend

Selon que je …. le délaisse …. ou pratique

Pour conter …….. compter .….. événements

Qui m’auront ……. marqué .…….. en journée,

Bien au-delà de ……ce qu’ils……..…auront été.

S’ÉTIRE

Le temps s’étire comme un élastique,

Très souple ……à n’avoir …. pas de fin,

Sauf pour moi …pour jour…… prochain :

Rien ne presse ….entendre sa….. musique,

Son vrai point ……d’orgue et..….…. son final,

Annonçant ma …… disparition ..……….  fatale.

COMME UN

Le temps s’étire comme un élastique

Toute heure… de vie gagnée .…. sur lui

Est perdue …..  en compte ….. d’horloges

Étalonnant ……. nuits,  jours ….. de ma vie,

Alors même ……..que sur elle…… m’interroge

Sur la vanité ………d’exister ou.……de posséder,

La moindre ……..chose que je…….devrai quitter.

ÉLASTIQUE ! 

Le temps s’étire  comme un élastique

Sur lequel  je jouerais à l’équilibriste

Tantôt, me laissant tomber très bas,

Et tantôt, me remontant très haut,

En bas, ne suis plus, ne suis pas,

En haut, me projette au-delà.

Au-delà de quoi…  de tout,

Sauf de ton amour fou,

Qui est le garde-fou

Tant, sans lui,

Je fuis.

.

Forme

.

.

Un pendentif de collier autant que

Symbole    d’élastique    contracté 

Que les hommes aiment développer,

Pour montrer résistance au temps ?

.

864 4

.

Tous les élastiques font varier leurs forces

Et longueurs par étirements :

Il s’agit ici d’un symbole pour signifier

Chuter ou doubler sa résistance.

 .

Symbolique

 .

Un élastique est un fil,

Une bande ou un ruban court

En caoutchouc de forme

Généralement circulaire.

Il fut breveté en  1845

Par Stephen Perry

L’élastique est fabriqué

À partir de latex.

La longueur d’un bracelet

Élastique correspond à la

Moitié de sa circonférence.

Il s’agit de sa longueur au repos.

Il est possible de fabriquer

Des élastiques en découpant

Des chambres à air de vélo.

wikipedia.org/wiki/Élastique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

864 6 .

Il s’agit ici de symboles pour signifier

Leur abondance et diversité

Il faut croire religion est comme le temps

De plus en plus élastique.

 .

 Symbolique 

Le symbole constitue la base

Pour  des  « analogies  pertinentes,

Des homologies, des associations d’idées,

Des connotations, des relations entre le sens

Premier du symbole et nombre des sens figurés

Qui permettent cette extraction des sens symbolisés. »

Le mot « symbole » est issu  du  grec  ancien : sumbolon

«Mettre ensemble », « apporter son écot », «comparer ».

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Dire que le temps s’étire est de l’ordre du symbole

Que ce soit comme un élastique ou comme trou noir

Ne change pas continuité inégalable, imperturbable

Temps objectif qu’on peut rimer, rythmer, mesurer.

Il  n’y a de forme correspondant au fond du temps,

Que le bruit de fond de l’univers, nous parvenant

Du fameux Big Bang comme creuset du temps.

.

Textuels et illustrations  >>

862 – Provisoire et durable sont contradictoires

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

De nos jours, en France

En matière emploi, union,

Il n’y a plus que le provisoire,

Qui dure …  c’est une constante.

Il y a pire que provisoire : illusoire,

Pire que contradictoire : péremptoire,

Le mot durable demeure incontestable

Même  cimetière : est bien incapable.

 Lors, si durable, devient provisoire,

Et si provisoire devient durable,

Inutile de chercher un espoir,

Contexte défavorable.

.

Provisoire, durable, contradictoires

À première vue, tant, dans la réalité,

Comme  chacun le sait, rien ne dure,

Tant, même que chose la plus pure,

Serait  de poussière,  vite  entachée

Parlant de notre humaine … beauté.

.

Illusoire, croire  qu’on sera installé

À demeure en soi et pour l’éternité,

Lors au cimetière un  mort  bouge,

Un autre  prendra place, délaissée,

Lors de noir, sang deviendra rouge,

Lors son épitaphe  se serait envolée.

.

Péremptoire  est dire toute la vérité

Vérité en deca d’ici et erreur au-delà,

Disait Montaigne longtemps, il y a,

  Cela resterait vrai encore aujourd’hui

Et cela, malgré nos savoirs  et en dépit

De nos scientifiques  et juristes patentés.

.

Contradictoire est le comportement humain

Qui se dédit, en ce qu’il fait, entre soir et matin

Car une part de folie, d’irraison est présente en lui

Dont il ne peut s’abstraire, ni le midi ni à minuit,

Grâce à Dieu son irréalisme parfois bien débridé

Reviendrait, toujours, en sa position équilibrée.

.

Probatoire est : succès sans cesse à confirmer,

Jusqu’au jour où  l’on chute, l’on est dépassé,

Victoire aura en elle le goût amer de défaite

Qui viendra, fatalement, jusqu’à son faîte,

Vous rappeler que  tout est … provisoire.

.

Illusoire, péremptoire, contradictoire.

Provisoire,  illusoire, ou compulsoire

Contradictoire  et   voire probatoire,

Autant  de mots et qu’il faudrait savoir

Et conjuguer cela du matin  jusqu’au soir,

La victoire a même  un goût amer de défaite,

Vous rappelant que tout demeure … provisoire. 

.

Extensions 

 .

Il n’y a que le recommencement

Qui est durable !

Tout le reste demeure provisoire

Et ce n’est qu’ainsi

Que se résout cette contradiction

Termes antagonistes :

Quand, durablement provisoire,

Provisoirement durable.

.

Le mariage est un contrat de vie commune à durée indéterminée

Et pourtant chacun sait et dit qu’il n’y a rien de plus provisoire

Alors quand on nous parle de durable, que faudrait-il croire !

C’est un mot, un concept, pour nous raconter une histoire

A laquelle nous devons adhérer pour durer d’exister !

Il vaut mieux l’appliquer à notre vielle planète,

Qui durable, elle aussi, devient provisoire.

 .

Arrive que provisoire soit durable et inversement,

Tout est provisoire car rien ne dure éternellement

Voilà bien une sagesse des peuples et des cultures

 Il ne faut : ni renier le passé, ni injurier le futur !

.

Pour se prémunir, ne pas se trouver dépendance

Les institutions ont mis en place des assurances,

Sur tout y compris sur notre vie si monnayable,

Pourquoi pas  le Paradis : ce serait pitoyable !

.

Il est vrai, durée de vie est des plus variables

Mais les choses, elles, demeureront stables,

Si le contexte reste égal et ne changera pas,

Ce n’est pas le cas, aujourd’hui, du climat !

.

Nous naviguons entre risques et garanties :

Plus le risque est grand, moins de garanties.

Lors il en serait du métier, comme du mariage,

Renouvelable par tacite reconduction, ou rupture.

.

Fragments

.

On nous promet une écologie saine et durable

Alors même que tout autour, politiques instables

Sont bien incapables d’anticiper un avenir incertain,

Sans compter, gérer les atermoiements des lendemains.

.

Durable et provisoire sont, et par nature, contradictoires,

Encore que l’on dira qu’il n’y a que le provisoire qui dure :

L’humain dit rationnel, n’est pas à une contradiction près,

Rien d’étonnant que le court terme prime sur le long terme

.

Je ne vais pas faire un traité,  programme,  leçon politique,

Juste comme parent et grand-parent, inquiet  pour enfants

Ma voix, mon opinion, action, compte si peu, impuissantes,

Ce n’est que face au mur que décisions tardives sont mures.

.

Je le constate, je le regrette mais c’est ainsi, nos gouvernants

Voient bien les catastrophes s’amplifier comme se multiplier

Mais se contentent de gérer avec plus d’imports, assurances,

C’est le serpent qui se mord la queue comme par ignorance.

.

Ni provisoire, ni péremptoire,  probatoire, contradictoire :

Tout deviendra de plus en plus complexe et voire dérisoire

S’il suffisait de se mettre autour d’une table pour surseoir

Cela se saurait mais des intérêts divergents sont notoires.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

De nos jours, en France

En matière emploi, union,

Il n’y a plus que le provisoire,

Qui dure …  c’est une constante.

Il y a pire que provisoire : illusoire,

Pire que contradictoire : péremptoire,

Le mot durable demeure incontestable

Même  cimetière : est bien incapable.

 Lors, si durable, devient provisoire,

Et si provisoire devient durable,

Inutile de chercher un espoir,

Contexte défavorable.

.

Provisoire, du   P  rable, contradictoires

À première vue     R     tant, dans la réalité,

Comme  chacun    O    le sait, rien ne dure,

Tant, même que    V     chose la plus pure,

Serait de pous        I    sière, vite entachée

Parlant de notre     S   humaine … beauté.

Illusoire, croire    O     qu’on sera installé

À demeure en soi    I      et pour l’éternité,

Lors au cimetière    R       un  mort  bouge,

Un autre prendra     E        place, délaissée,

Lors de noir, sang     *      deviendra rouge,

Lors son épitaphe     D      se serait envolée.

Péremptoire  est    U   dire toute la vérité

Vérité en deca d’ici    R    et  erreur au-delà,

Disait Montaigne       A      longtemps, il y a,

  Cela resterait vrai       B     encore aujourd’hui

Et cela, malgré nos      L   savoirs  et en dépit

De nos scientifiques     E   et juristes patentés.

Contradictoire est le comportement humain

Qui se dédit, en ce qu’il fait, entre soir et matin

Car une part de folie, d’irraison est présente en lui

Dont il ne peut s’abstraire, ni le midi ni à minuit,

Grâce à Dieu son irréalisme parfois bien débridé

Reviendrait, toujours, en sa position équilibrée.

Probatoire est : succès sans cesse à confirmer,

Jusqu’au jour où  l’on chute, l’on est dépassé,

Victoire aura en elle le goût amer de défaite

Qui viendra,  fatalement,   jusqu’à son faîte,

Vous rappeler que           tout est provisoire.

.

Illusoire, péremp  C        E  toire, contradictoire.

Provisoire,  illu   O           R  soire, ou compulsoire

Contradictoire   N             I   et voire     probatoire,

Autant  de  mots  T             O   et qu’il faudrait savoir

Et conjuguer cela   R            T  du matin  jusqu’au soir,

La victoire a même  A           C  un goût amer de défaite,

Vous rappelant que   D     –    I   tout demeure provisoire. 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

J’y verrais bien là, un ours,

Et debout sur ses courtes pattes

Qui vous regarde et qui vous toise

Pour savoir si vous êtes durable ?

.

862 4

.

Qu’est-ce qu’un ours vient faire

En une telle thématique de vie :

Ni provisoire, ni péremptoire,

Probatoire, contradictoire !

 .

Symbolique

 .

Nous devons être

Conscients du fait

Qu’avant toute chose,

L’ours est un symbole

Particulièrement contradictoire.

D’un côté, il existe des images d’ours

Tranquilles, et, de l’autre, des  images

D’ours guerriers symboles de pouvoir.

Champ de la  patience     et  connexion,

Le fait que nous      pouvons    mettre en

Hibernation       nos  idées            ou   nos

Projets              jusqu’à ce             que  des

Temps   plus   favorables se présentent.

lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

862 6

.

Qu’est-ce qu’un ours vient faire

En une telle thématique de vie :

Ni provisoire, ni péremptoire,

Probatoire, contradictoire !

 . 

Symbolique 

 .

À l’époque

Moderne, l’ours

Est surtout associé

 Aux enfants

À travers l’ours, devenu  un  jouet

Des plus populaires de tous les temps.

 

Ainsi sont apparus les « ours mignons »

Qui  consolent  les enfants, en particulier

Dans des films  et séries d’animations que

Les confiseries   réalisées   en forme d’ours.

 

Le lien entre l’ours       et  enfant, en bas âge

Est purement af            fectif voire émotionnel

Et l’animal fami                lièrement surnommé

« Nounours »                            ou « Teddy bear ».

 .

.

Fond/forme 

 .

L’ours,  on ne sait pourquoi, on sait comment

Est une figure animalière des plus récurrentes

Chez nombre de générations de petits enfants,

Bien qu’il n’en auront vu aucun en face d’eux !

.

Ses rondeurs, son poil doux, son déplacement

Leur font évoquer la tendresse, l’attachement

Croyant qu’il comprend l’enfant et le console.

.

Textuels et illustrations   >> 

 

863 – Tourbillon événements change repères

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème  

.

Le monde change,

En pire ou en mieux

Et, si le monde change

Il me faut changer aussi.

Des repères disparaissent

Et d’autres s’instaurent,

Car, ainsi va le monde,

Et ainsi  va la vie

Si peur   d’être

Dépassé  par

Événements

M’angoisse,

J’y fais face.

J’y arriverai,

Avec parents,

Avec mes amis.

.

Dans le tourbillon des événements

De chaque jour, semaine, mois, année,

Mes repères changent, se modifient assez

Pour qu’au bout d’un passage de… dix ans,

Je me sente quelque peu différente d’avant.

.

Tous les anniversaires  comptent et se fêtent

Mais entre les dizaines, je me prends la tête,

Soudain, mon passé  me revient à la figure,

Si l’on me dit, trentenaire, cinquantenaire.

.

L’important pour certains, est de ralentir,

D’autres, d’y arriver : ce n’est pas évident,

D’autres, de les passer, pour reconstruire,

Autre chose que sur un passé inconstant,

Collant aux pieds  comme boulet, néant.

.

Ah … je suis contente d’être grand-mère,

À moi, les joies d’enfant, parent, misère,

J’ai fait mon devoir et je reste sur Terre,

À profiter bon temps qui me reste, fière

De n’avoir démérité   …  de mon passé,

Qui il faut le dire commençait à peser

Hors de cette course aux armements,

Je vais pouvoir respirer … le temps.

.

Dans  un tourbillon  d’événements

Qui me presse  et qui me stresse,

Je sais  ce  que je veux, je reste

Assez zen  sur le long temps,

Tant que je trace ma route

Sans le moindre doute

Sur point d’arrivée

M’étant …  fixé,

Avant mort

En terré

Sort.

.

Extensions

.

Quitter le tourbillon des évènements qui nous arrivent

Ou qui nous touche, nécessite de prendre de la distance,

Du recul, du champ : ceux qui ont, toujours, le nez dans

Le guidon et ne traite qu’urgences ne peuvent voir venir

Les grands changements qui les affecteront, malgré eux.

C’est le cas de la mise en retraite, l’annonce d’un cancer,

D’un divorce, d’éloignement, durable, d’un de ses enfants

Ou que sais-je encore : perdre quelques-uns de ses repères

N’est pas problématique si l’on se reconstruit des nouveaux,

Sinon, tout deviendra équivalent et rien n’aura plus de valeur,

Ni d’importance, en soi, ni pour soi. De devenir grands-parents

Est un exemple d’opportunité de nouveaux repères et en restant

Parent mais avec d’autres critères. Certains les refusent, disant

«Je suis encore bien trop jeune pour ça », oui mais c’est ainsi.

.

Le désordre et l’accélération troublent nos références :

La musique s’emballe et la danse ne suit pas le rythme

Sa boussole, personnelle, s’affole, et puis se dérègle :

On ne sait plus où on habite ou on mélange tout !

Pourtant nous ne sommes pas fous, pas encore

Même si certains sont limite du  «burn out»

Terme anglais signifiant : « épuisement »

Lorsque le tourbillon retombe, se calme,

Reste-t-on le même qu’avant, différent !

.

Tourbillon d’événements subis entraine épuisement

On entre dans une spirale infernale et hors contrôle,

On apprécie le changement mais là, c’est plus drôle,

On n’en dort plus de la nuit, se nourrit rapidement.

.

Quelque chose, en nous, dérape et puis se détraque,

Et tout d’un coup, l’on se sentira plus que patraque,

Burn out, ou dépression ou infarctus, nous guettent,

Nos barrières voire nos repères sont tous en miettes.

.

Quand on a un enfant, repères, habitudes changent,

Il y a un avant et un après de manière irrémédiable,

Sauf à se défausser, refuser responsabilités, divorcer,

Il faudra s’y faire, à tel décalage horaire, permanent.

.

L’amphore restait, jusque-là, vide, et la voilà pleine,

Parents, l’on deviendra tout en joie et tout à la peine

Et le contraire, en retraite, devenant grands-parents,

Il n’y aura plus rien pour combler le vide des enfants.

.

Fragments 

.

Parfois notre vie serait comparable à une météo :

Tantôt bonne, tantôt mauvaise, et tantôt instable.

.

Calme plat à en provoquer l’ennui presque mortel,

Accélération mouvements : burn-out, épuisement.

.

Ce n’est pas tant qu’on se dissout que perte repère

Occupation comme météo, nous assaille, désespère

.

L’angoisse nous submerge, on ne sait plus que faire,

Il y a un éclair, du tonnerre comme orage dans l’air.

.

Une tempête qui se déclenche en milieu fermé, clos,

Serait comme plein assauts au fond de son cerveau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le monde change,

En pire ou en mieux

Et, si le monde change

Il me faut changer aussi.

Des repères disparaissent

Et d’autres s’instaurent,

Car, ainsi va le monde,

Et ainsi       va la vie

Si peur            d’être

Dépas    *   sé… par

Événe    C    ments

M’an     H   goisse,

J’y fais   A       face.

J’y arri   N      verai,

Avec pa   G       rents,

Avec mes  E         amis.

Dans le tourbillon des événements

De chaque  T  jour, semaine, mois, année,

Mes repères     O  changent, se modifient assez

Pour qu’au bout   U   d’un passage de … dix ans,

Je me sente quelque   R      peu différente d’avant.

Tous les anniversaires    B     comptent et se fêtent

Mais entre les dizaines     I    je me prends la tête,

Soudain, mon passé me      L    revient à la figure,

Si l’on me dit, trentenaire,    L     cinquantenaire.

L’important pour certains,     O     est de ralentir,

D’autres, d’y arriver : ce n’est   N      pas évident,

D’autres, de les passer, pour     *    reconstruire,

Autre chose que sur un passé    É     inconstant,

Collant aux pieds comme bou  V        let, néant.

Ah … je suis contente d’être   É     grand-mère,

À moi, les joies d’enfant     N    parent, misère,

J’ai fait mon devoir et    E  je reste sur Terre,

À profiter bon temps  M   qui me reste, fière

De n’avoir démé      E     rité  de mon passé,

Qui il faut le dire N   commençait à peser,

Hors de cette  T   course aux armements,

Je vais pou      voir respirer  le temps.

Dans  un     *  tourbillon  d’événements

Qui me pres R   se  et qui me stresse,

Je sais  ce    E  que je veux, je reste

Assez zen    P  sur le long temps,

Tant que je È  trace ma route

Sans le moi R  ndre doute

Sur point   E d’arrivée

M’étant    S   fixé,

Avant  *  mort

En   terré

Sort.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un flacon de parfum et bouchon

Tout autant qu’une amphore 

Ou bien une pelle à planter

Des légumes ou fleurs ?

.

.

Amphore n’a rien à voir avec un

Tourbillon des événements :

Sauf qu’il peut contenir des traces

 Anciennes comme vase grec

 .

Symbolique

.

Nombre

D’amphores

Auront servi

Au transport de

Liquides en toute aire

De  vaste méditerranée.

Ils sont  l’objet symbolique

De l’épave antique engloutie.

La forme varie selon époque,

Selon origine et selon usages.

Lors, ces objets qui nous sont

Parvenus,  intacts,  par-delà

Les siècles, nous  émeuvent

Encore par leur histoire,

Amphores grecques,

Ou phéniciennes,

Égyptiennes,

Romaines

Ou gauloises.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Amphore n’a rien à voir avec un

Tourbillon des événements :

Sauf qu’il peut contenir des traces

 Anciennes comme vase grec

 . 

Symbolique de fond

En  Grèce  antique,

Le terme vase désigne

Une plus grande  variété

De récipients dont  formes

Sont classées selon typologie

Bien établie. Le plus souvent,

Ces  vases, généralement   en

Terre  cuite,  seront   décorés

Avec  les   techniques  de  la

«Peinture à figures noires»

 «Peinture figures rouges»

Et nombre de décors

Figureront alors

Des scènes.

Wikipédia

 .

 .

Liens fond/forme 

 .

Amphore, l’objet et le fond sont très en fort,

Correspondent très bien à la forme du poème

Et en plus ça rime avec passé, présent, avenir

S’autorise, en son col, de prendre des libertés

Qui s’éloignent beaucoup du fond tourbillon

Et pour en faire un beau repère temporel

En lieu et place d’une spirale spatiale.

 .

Textuels et illustrations   >> 

861 – Quatre-vingt-deux ans : trente mille jours

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On a l’habitude de compter en ans,

Parce que  si je comptais mes jours,

Ça changerait tous mes compteurs.

Un jour restera une mesure  facile,

Une heure sera le repère du jour,

Une minute est bien minuscule.

.

Lors trente mille jours est un bail

Tout de même   combien d’utiles

Combien, plaisants,  ennuyeux ?

Sur ce stock, un quart à dormir,

Un autre à se nourrir et se laver

Un, à s’organiser et à travailler.

Et le reste est pertes, et profits.

Perte pour quoi : profit pour qui !

.

L’on aurait parfois comme un vertige des chiffres d’argent,

Circulant dans les bourses, les commerces, les banques,

L’on se figurera,  moins  souvent, qu’il y en a  autant,

Concernant nombre de jours pour un tas de gens.

Admettons espérance de vie, 82 ans, arbitraire,

Ça ferait trente  mille jours, à son compteur,

S’agit de propos de conteur ni raconteur,

De durée dont l’on dispose, pour faire.

.

Pour soixante-six millions français

Je vous laisse imaginez nombre,

Perspectives claires, sombres,

C’est mieux  qu’argent  frais.

.

Si l’on met de côté les jeunes,

Jusqu’à vingt ou vingt-deux ans,

De même les retraités, jusqu’à cent,

Il reste, globalement, une bonne moitié.

Une moitié nourrit l’autre, qui se prépare

À faire ou qui se déclare à ne plus rien faire,

Non pas d’utile mais de rémunérable, rentable,

La moitié qui travaille, le fait, tiers de leur temps.

Cette moitié se fait grignoter par des délocalisations

Ou, par des robotisations, par manque de formations,

Au final, c’est la fin de la croissance, le début du déclin,

C’est la faute  aux machines,  ou  c’est celle à  …  machin.

.

Machin, machines, calculs léonins … d’imports, de Chine,

Chiffres économiques ne relèvent  ni ne révèlent  pas tout.

Seule chose que l’on sait : la crise on n’en voit pas le bout,

Si tout le monde baisse les bras, si tout le monde s’en fout

L’Europe deviendra une Terre, qui ne vaudra plus un sou

Et nos petits-enfants, à cause de nous, feront grise mine.

Ce n’est pas, le temps, ni l’argent, qui nous  manquent,

Ce ne sont pas les idées ni motivations qui tanguent,

Ce sont les politiques qui se divisent, démarquent,

Europe ne se fera que pauvre et sans énarque.

.

Extensions 

 .

Ce n’est ni le temps ni l’argent

Qui nous manquent,

Ce ne sont idées

Ni motivations

Qui nous tanguent :

Ce sont les politiques qui se divisent,

Se démarquent et l’Europe ne se fera que

De plus en plus pauvre, grâce à nos énarques.

.

Parmi les animaux supérieurs, nous ne sommes pas mal lotis :

Au niveau de la baleine, de certaines tortues, certains oiseaux.

Chien et chat, n’y pensez pas : 15 à 20 ans est bout longévité !

Quand l’humain aura 82 ans, il aura vécu trente mille jours

C’est pas rien, sauf aux yeux de l’histoire de l’Humanité :

Aux yeux de l’Univers, l’Humanité, une minute à peine

Voilà qui devrait nous rendre un peu plus modeste !

.

Presque trente mille jours pour quarte vingt-deux ans

Voilà qui est impressionnant et tout autant inquiétant :

Impressionnant parce que personne ne calcule vie ainsi ;

Inquiétant parce ce que quoiqu’on fasse, un jour c’est fini

.

Toutes les années ne s’équivalent pas, il y a trois périodes,

L’enfance, l’adolescence, les études plus ou moins longues,

Suivis par ce qu’on appelle «vie active», métiers, carrières

Terminés par la retraite, bénévolat associatif, voyages, etc.

.

Mais rassurez-vous, dans cinquante ans, c’est programmé

Les machines, robots, ordinateurs, serveurs et tutti quanti

Nous ont remplacé, nous aurons la retraite à quarante ans

Bien que, dans les vingt ans, ça n’en prend pas le chemin.

.

Fragments

.

« Ils ne mouraient pas tous

Mais tous étaient frappés »

Phrase écrite par La Fontaine

Dans l’une de ses fables connues

«Les animaux malades de la peste»

Peut s’interpréter de diverses façons.

.

À l’époque, il s’agissait du jugement de Cour

«Selon que vous serez puissants ou misérables,

Jugements de cour vous rendront blanc ou noir »

C’est encore, en partie, vrai,  avec des ajustements !

.

Aujourd’hui, les côtés peste, pandémie, questionnent

Le Covid sera venu nous donner une piqure de rappel

Des centenaires ont survécu sans aucun effet morbide

Des enfants, adolescents, en sont morts : comorbidité.

.

Trente mille heures, c’est déjà beaucoup, c’est énorme

Le temps de sommeil le réduit d’un bon tiers : 10 000,

Autre tiers est temps de travail professionnel : 10 000,

C’est ce qui fait que temps libre se réduit au tiers final.

.

Un tiers à travailler, un tiers à récupérer, et un tiers à

Se consacrer à sa famille, bénévolats, loisirs, voyages,

Si moitié du dernier est contraint travaux ménager,

Il reste 5 000 heures sur 82 ans, égal 60 jours/an.

.

Bon d’accord, on va me dire que c’est vrai et faux

Tant tous les cas sont dans la nature : ça dépend

Il y en aura qui n’ont jamais travaillé de leur vie,

D’autres qui son insomniaques sinon les mêmes.

.

Et, pour finir, si les animaux que nous sommes

Ne craignent plus trop ni la peste, ni le choléra,

La guerre et la misère feront bien plus de ravage

En attendant que réfugiés climatiques meurent.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On a l’habitude de                                   compter en ans,

Parce que si l’on       QUATRE          comptait jours,

Ça change  tous                              les compteurs.

Un jour reste la                           mesure  facile,

Une heure est le  VINGT-          repère du jour,

Une minute est                     bien minuscule.

Lors trente mille                jours est un bail

Tout de même   DEUX  combien d’utiles

Combien, plai             sants,  ennuyeux ?

Sur  ce  stock :         un quart à dormir,

Un autre à se ANS  nourrir et se laver

Un, à s’organi         ser et à travailler.

Et le reste est   *   pertes, et profits.

Perte pour quoi : profit pour qui !

 .

TRENTE MILLE JOURS

L’on aurait parfois comme un vertige des chiffres d’argent,

Circulant dans les bourses, les commerces, les banques,

L’on se figurera,  moins  souvent, qu’il y en a  autant,

Concernant nombre de jours pour un tas de gens.

Admettons espérance de vie, 82 ans, arbitraire,

Ça ferait trente  mille jours, à son compteur,

S’agit de propos de conteur ni raconteur,

De durée dont l’on dispose, pour faire.

Pour soixante-six millions français

Je vous laisse imaginez nombre,

Perspectives claires, sombres,

C’est mieux  qu’argent  frais.

Si l’on met de côté les jeunes,

Jusqu’à vingt ou vingt-deux ans,

De même les retraités, jusqu’à cent,

Il reste, globalement, une bonne moitié.

Une moitié nourrit l’autre, qui se prépare

À faire ou qui se déclare à ne plus rien faire,

Non pas d’utile mais de rémunérable, rentable,

La moitié qui travaille, le fait, tiers de leur temps.

Cette moitié se fait grignoter par des délocalisations

Ou, par des robotisations, par manque de formations,

Au final, c’est la fin de la croissance, le début du déclin,

C’est la faute  aux machines,  ou  c’est celle à  …  machin.

Machin, machines, calculs léonins … d’imports, de Chine,

Chiffres économiques ne relèvent  ni ne révèlent  pas tout.

Seule chose que l’on sait : la crise on n’en voit pas le bout,

Si tout le monde baisse les bras, si tout le monde s’en fout

L’Europe deviendra une Terre, qui ne vaudra plus un sou

Et nos petits-enfants, à cause de nous, feront grise mine.

Ce n’est pas, le temps, ni l’argent, qui nous  manquent,

Ce ne sont pas les idées ni motivations qui tanguent,

Ce sont les politiques qui se divisent, démarquent,

Europe ne se fera que pauvre et sans énarque.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En bas, un vase à fleurs

Mais  pour  quelles fleurs :

Celles  qu’on imagine fort bien

En haut, dépend de durée de vie.

.

861 4

.

Un vase aux formes des plus épurées,

Acceptant toutes fleurs :

Rien à voir avec le fond, encore que,

Bonifié par durée de vie.

 .

Symbolique

 .

Voir un vase dans un rêve

Est toujours intéressant

À relever : il s’impose

Le plus souvent

Comme un objet

Essentiel du rêve,

Contenant dans lequel

Le rêveur va trouver refuge.

Dans un  vase, on met de l’eau

Le plus souvent, symbole de vie,

De la terre aussi, et une plante,

Qui s’y développe ou de fleurs

Qui pourront durer.

signification-reves.fr/Vase

 

.

Fond

.

Évocation

.

861 6

.

Inscription aux formes des plus épurées,

Acceptant toutes fleurs :

Rien à voir avec le fond, encore que,

Bonifié par durée de vie.

 .

 Symbolique 

 .

Durée de vie

 Humaine 2014 

Une  espérance  de

Vie à la naissance de :

85,5 ans pour les femmes.

79,3 ans  pour  les  hommes.

 

Au cours des 60 dernières années,

Hommes  et femmes, gagné 14 ans

De vie  en  moyenne,  lors en 2017.

 

L’espérance de vie, à la naissance,

Est de 85,3 ans pour les femmes,

Et de 79,5 ans pour les hommes.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

 .

Les statistiques font la vie dure à la subjectivité

On se situe entre moyenne, médiane, écart-type :

Durée de vie et l’espérance ne sont pas identiques

Durée, est  aujourd’hui, factuel, espérance, demain,

Il n’empêche qu’il y a 5  à 6 ans d’écart, entre sexes

Mais l’écart tendrait à diminuer progressivement,

L’espérance gagnant six mois tous les dix ans !

.

La forme du vase correspond à celle du poème

Mais ne s’approche du fond que par contenance

Or ici, il s’agit, avant tout, de durées, d’évidence

Ça ne rime pas entièrement avec toute existence

Où rimes sont contraintes ou libres à l’extrême

.

 Textuels et illustrations  >>

860 – Quatre-vingt ans : c’est long et c’est court !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une vie c’est long,

Une vie c’est court,

Faudrait savoir, car

C’est contradictoire !

Quatre ans, vingt ans,

Puis quatre-vingt-ans.

.

Les premières sont courtes,

La dernière   est plus longue.

D’accord mais rapport à quoi ?

Quatre-vingt ans c’est plutôt long,

Quatre-vingt ans, c’est plutôt court,

La moyenne  entre soixante et cent,

De la vie d’un homme d’une femme,

Mais c’est loin, très loin de l’éternité.

Tant l’éternité, bien sûr, c’est  mieux,

Mais, il faudrait savoir quoi en faire.

        .

Si l’on n’est, jamais, prêt à mourir,

Attendre la mort, devenu  immortel,

Cela  doit être  ennuyeux, vers la fin.

Je disais donc : nature nous a donné

Entre quarante  et cent vingt années

Pour acquérir expériences humaines

De sa vie, sous toutes  ses coutures.

.

Quarante : peu  et cent vingt, trop.

Pourquoi trop, parce que  le corps

Se dégrade de plus en plus encore

Qu’il ne reste plus  que son esprit,

Pour demeurer attaché  à  la vie,

Ses expériences étant souvenirs

Multipliez expériences, quand,

Jeune, beau  et en pleine santé

.

Tous vous procure savoir

Nouveaux plaisirs intenses

Si le ver n’est dans le fruit.

Immortel est rêve de riche.

Qui n’a  pas  encore  vécu,

À soixante  ans d’amour,

Autre que de  son argent

Qu’il accumule  autant.

.

Nature fait bien les choses :

De quarante ans d’espérance

De vie, sous règne de Napoléon

Jusqu’à quatre-vingt, aujourd’hui

Peut-être cent vingt pour demain !

Et, au-delà,  on ne le sait pas,  mais

La  question  à se poser : pourquoi !

Si l’on n’a pas  la  sensation de vivre.

Ce n’est pas jouant  les prolongations,

Qu’on obtiendra l’entière satisfaction 

.

Extensions

 .

Quatre-vingt ans, c’est long et court !

Nous sommes bien tous d’accord.

Ceux qui ont quatre n’en ont

Pas pleinement conscience,

Ceux qui ont vingt, repoussent

La fin jusqu’aux calendes grecques,

Ceux qui ont quatre-vingt sont contents

D’être encore en vie, même si ce n’est plus

Pour très longtemps, selon leurs prédictions !

.

Pour le jeune enfant, la vie c’est long, c’est une éternité

Et pour un vieillard, la vie fait déjà partie de son passé :

Il est certain que l’éternité n’est pas tournée vers le passé,

Et pas  plus  vers le futur, si c’est nous qui l’avons inventé.

Voilà qui est bien dit, et ne m’aura pas pris une éternité !

Dieu merci, les français ont cette chance, par leur Sécu,

De vivre plus longtemps que les autres en bonne santé

Qu’ils  n’aillent pas crier : « victoire : quel privilège »

Si le système se dégrade ils rejoindront la moyenne.

.

La perception du temps par l’écoulement du temps,

Par la durée, la succession des événements, par l’âge,

N’est pas corrélée à celle du fonctionnement du cerveau

Qui s’en affranchit par ses apprentissages et sa plasticité.

.

L’on m’objectera qu’entre jeune enfant encore ignorant

Et un vieil homme devenu sage, y a une vraie différence

Et on aura raison même si l’on voit, parfois, ce dernier

Comme retombant dans l’enfance et dans l’innocence.

.

On a dit quarante ans en moyenne, c’est long et court,

On dit aujourd’hui, quatre-vingt, et demain, cent vingt :

À quarante, l’homme a juste eu le temps de se reproduire,

Cent-vingt, de le faire trois fois s’il le désire, serait-ce trop !

.

Fragments

.

Quatre-vingt ans  tandis que des jeunes

De moins de vingt sont morts à la guerre

Tandis que des enfants seront …morts né

Ou en bas âge, sans expérience de la vie !

.

Répartition d’espérance de vie par sexe

Constitue comme un arbre renversé,

Cent ans  fait comme  une racine,

Dix ans,  comme  son  feuillage

.

Espérance  et … expérience :

Proches, sémantiquement,

Mais plus on vieillit, plus

L’espérance diminuera,

.

Tandis qu’expérience

Se….. diversifiera

Aug-men-te-ra,

Au  sommet !

.

Peut-on dire

Que les retraites

Coûtent à la société,

Comme un poids lourd.

.

Ce n’est pas que supplément

De vie, c’est solidarité sociétale

Vu nombre de bénévoles retraités

Aides familiaux de gardes d’enfants.

.

 Au final, l’on voit  arrière-petits enfants,

Enfants, parents, morts maladie, accident,

Cela fait un grand écarts, un grand contraste

Entre une vie très longue et une vie très courte.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Une vie c’est long,

Une vie c’est court,

Faudrait savoir, car

C’est contradictoire !

Quatre ans, vingt ans,

Puis quatre-vingt-ans.

.

Les premières : sont courtes,

La dernière    U    est plus longue.

D’accord mais    N     rapport à quoi ?

Quatre-vingt ans   E    c’est  plutôt long,

Quatre-vingt ans,     *    c’est plutôt court,

La moyenne entre      V     soixante et cent,

De la vie d’un homme    I      d’une femme,

Mais c’est loin, très loin   E    de l’éternité.

Tant l’éternité, bien sûr   *     c’est  mieux,

Mais, il faudrait savoir   *    quoi en faire.

            C

Si l’on n’est, jamais,         prêt à mourir,

Attendre la mort    E     devenu immortel,

Cela  doit être      S  ennuyeux, vers la fin.

Je disais donc    T     nature nous a donné

Entre quarante   *      et cent vingt années

Pour acquérir ex L    périences humaines

De sa vie, sous   O  toutes  ses coutures :

Quarante : peu  N      et cent vingt, trop.

Pourquoi trop   G     parce que  le corps

Se dégrade de    *   plus en plus encore

Qu’il ne reste    E plus  que son esprit,

Pour demeu    T  rer attaché à la vie,

Ses expérien   *  ces étant souvenirs

Multipliez ex  C  périences, quand,

Jeune, beau      et en pleine santé

Tous vous     E        procure savoir

Nouveaux   S    plaisirs intenses

Si le ver n’  T  est dans le fruit.

Immortel :  *      rêve de riche.

Qui n’a pas  C    encore  vécu,

À soixante   O  ans d’amour

Autre que de  U  son argent

Qu’il accumule   R   autant.

                     T

Nature fait bien les choses :

De quarante ans d’espérance

De vie, sous règne de Napoléon

Jusqu’à quatre-vingt, aujourd’hui

Peut-être cent vingt pour demain !

Et, au-delà,  on ne le sait pas, mais

La question à se poser : pourquoi !

Si l’on n’a pas  la  sensation de vivre.

Ce n’est pas jouant  les prolongations,

Qu’on obtiendra l’entière satisfaction 

.

Forme

.

.

Évocation

.

On dirait un cercueil en bois

Mieux encore, un sarcophage 

Au pied duquel serait  écrit

En épitaphe : ici git !

.

860 4

.

Quelle que soit la beauté de l’enveloppe,

Le sarcophage restera muet !

La mort se figerait derrière une effigie

Portant inscription « ci gît » :

 .

Symbolique

.

Le sarcophage

Est un coffre destiné

À recueillir un défunt.

Il est  associé  à la mort.

En antiquité, les Égyptiens

Utilisaient des sarcophages

Afin de préserver momie

Se trouvant à l’intérieur.

Sarcophage représentait

Demeure du défunt dans

L’au-delà et le couvercle

Représentait  Ciel, lors

Que le fond de la cuve

Symbolisait Terre.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-sarcophage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

860 6

.

La mort se figerait derrière une effigie

Portant inscription « ci gît » 

En l’occurrence il s’agirait d’un poète

Mais la mort n’en aura cure.

 .

Symboliques 

 .

Ci-gît : formule commençant les inscriptions

Funéraires, signifiant « ici est enterré.

.

Ci-gît Alexis Piron qui ne fut

rien pas même académicien.

— (Alexis Piron, par lui-même).

.

Cette expression, aujourd’hui abandonnée,

Est généralement remplacée

par la formule «Ici repose».

 .

.

Fond/forme

 .

Ci-git, ici repose, dernière demeure, tombeau

Appelez la mort comme il vous plaira … merci.

Coutume de mettre dates de naissance et décès

Afin de se mettre un peu à la place de l’enterré

Sur que cinq, dix, vingt trente, quarante ans,

Émeut davantage que 80 et plus encore 100

Cela change rien pour eux, que pour nous.

L’expérience vécue ira au  même néant :

Vie n’est ni longue ni courte, ignorant.

.

Un sarcophage sur lequel est inscrit « ci-git »

Voilà bien une relation, association, normale

Elle est d’autant plus libre qu’on ne sait rien

De ce qui reste, de l’homme, qui l’habitait !

Il ne subsiste qu’une forme sans vrai fond

Autre que les souvenirs qu’il évoquerait.

Une vie, finalement c’est long, 80 ans,

En même temps est un court instant

Au vu de l’Univers, Big bang, etc.

.

 Textuels et illustrations  >> 

859 – Une vie humaine ne dure que peu de temps

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce n’est pas tant, que la vie humaine dure

Peu de temps qui nous poserait problème

Mais bien ce que l’on en fait réellement.

Il n’y aura que deux siècles, sa moyenne

Elle tournait autour  des  quarante ans,

Et, à présent, près de quatre-vingt ans.

Faudrait-il plaindre ceux qui ont vécu

Avant nous, d’avoir  eu peu de temps,

Pas assez pour que la vie soit réussie.

.

La vieillesse est vécue  par beaucoup,

Comme un naufrage, une déchéance,

En ayant  perdu  jusqu’à  l’espérance.

À supposer que l’on vive cent vingt ans

Sachant que la retraite serait à soixante,

Que serait un monde d’oisifs, de fainéants.

.

Une vie humaine ne dure que peu de temps :

Depuis trois siècles,  notre espérance de vie:

A doublé, passe de quarante à quatre-vingt,

En faudra-t-il moins pour aller jusqu’à cent

La cellule humaine  limite à cent vingt ans.

.

L’enfance est  une époque  du merveilleux,

Où l’on mélange les réalités avec  les jeux :

Et l’on  en sort, peu à peu  en adolescence,

Le doute  s’instaure  entre le sens, essence.

.

L’adulte est une époque proche scientisme,

Où l’emporte,  dit-on,  tout le rationalisme,

Écrasé par les tâches et les responsabilités,

On n’a plus guère le temps de s’interroger.

.

La vieillesse est une époque de l’absurde :

Sa vie est derrière soi et mort la perturbe

On a du temps pour rien et n’en fait rien,

Autre que de la perdre  en faux épicurien.

.

Il y aura d’autres visions  quotidiennes,

Qui traverseront  notre vie de chienne,

Nuit, on dort, perd du temps absurde,

En des espaces temps où on bifurque,

De la vie  diurne  où  l’esprit  s’occupe

En activités programmées  en l’année

Pour assurer  une bonne productivité,

Dont seuls les bénéfices  préoccupent.

.

Mais il  y a, et cela  grâce à Dieu,  des instants

De pure  lucidité,  qui nous  rendent  envieux,

De toutes beautés,  tout  voyage  merveilleux,

À travers la nature  et l’amour  et les enfants.

.

La vie reste un cocktail  d’états de conscience

Un peu de  merveilleux,  autant de réalismes,

Un peu d’absurde  et autant d’inconsciences :

Contradictions, paradoxes, à notre illogisme.

 .

Extensions

 .

Toutes ces contradictions et paradoxes

Révèlent l’état de notre illogisme fondamental

Sans être obscurantiste : nous sommes et demeurons

Lucides en permanence sur notre avenir et sur nous-mêmes,

Sinon nous ne serions autres que des animaux et non des hommes !

 .

La vie est-elle celle que l’on vit en bonne santé,

Celle que l’on rajoute, en survivant, cahin caha,

Et, avec un seul bras, une jambe : une demi-vie ?

Avant de calculer la durée, qu’est-ce que la santé ?

Être sain de corps et d’esprit, oui mais, le bien-être

Et son développement personnel : l’on en fera quoi ?

On vous dit qu’en fumant, buvant vous perdu dix ans

Cela est basé sur la vérité statique et non individuelle.

 .

Le temps est différent de la durée bien qu’en relations,

Le temps est extérieur, indépendant de notre existence,

Durée, c’est nous qui la percevons, estimons, calculons

Notre vie humaine n’est qu’intervalle, en temps infini !

.

La vie est courte profitons-en, ne perdons pas de temps

Que le poète latin Horace a résumé par :« carpe diem »

Ronsard : «cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.»

Mais question d’actualité : le peut-on, encore, à 80 ans.

.

Vaut-il mieux quarante ans à en profiter avec intensité,

Que d’aller jusqu’à quatre-vingt et de toujours s’ennuyer

«L’enfer, c’est les autres » nous aura dit  Jean Paul Sartre,

Or cela reste à voir, on lui oppose : l’enfer, sans les autres.

.

Si, la vie pleine d’ennui, à en mourir, sûr que c’est l’enfer :

Si l’on imagine l’éternité ainsi, mieux vaut ne pas être né.

.

Fragments

.

La durée de la vie humaine sera passée

De quarante à quatre-vingt années

En l’espace de trois siècles !

.

Cela serait dû à des mesures d’hygiène

D’alimentation et d’intervention

Prévention, et médication.

.

Autres raisons ont été prises en compte

Telles solidarité accès aux soins

Conscience accrue de sa vie

.

Final : cause biologique, physiologique

Psychologique et sociologique

Économique et politique.

.

Cimetières sont devenus des lieux cachés

Restent propices aux souvenirs

Crémation a fait apparition

.

La mort est toujours vécue comme passage

D’une porte de lumière ou ombre

Selon âme blanche ou grise.

.

Une porte nous ouvre à la vie à la naissance

Et elle se fermera le jour de la mort :

Grande ouverte, entrouverte !

.

Les uns vivront de passion joyeuse, renouvelée

Tandis que d’autres, dans la misère :

Qualité de vie, quantité de vie !

.

Et bien, moi, je serais tenté d’espérer les deux

Pourquoi l’un empêcherait-il l’autre

C’est ce que j’ai vécu jusqu’ici.

.

Arrivé à un certain âge, voire un âge certain

On fait moins de plans sur la comète

Un jour après l’autre, et content.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce n’est pas tant, que la vie humaine  U     dure

Peu de temps qui nous poserait   N   problème

Mais bien ce que l’on en fait   E    réellement.

Il n’y a que deux siècles       *       sa moyenne

Elle tournait autour des  V     quarante ans,

Et, à présent, près de   I   quatre-vingt ans.

Faudrait-il plaindre   E   ceux qui ont vécu

Avant nous, d’avoir     *    eu peu de temps,

Pas assez pour que la   H   vie soit réussie.

La vieillesse est vécue     U  par beaucoup,

Comme un naufrage, une  M    déchéance,

En ayant perdu jusqu’à l’   A     espérance.

À supposer que l’on vive   I   cent vingt ans

Sachant que la retraite  N serait à soixante,

Que serait un monde   E     d’oisifs, fainéants.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

¤¤¤  Une vie humaine ne    N     dure que peu de temps :   ¤¤¤

¤¤¤  Depuis trois siècles,     E       notre espérance de vie:   ¤¤¤

¤¤¤  A doublé, passe de        *    quarante à quatre-vingt,   ¤¤¤

¤¤¤   En faudra-t-il moins   D       pour aller jusqu’à cent   ¤¤¤

¤¤¤  La cellule humaine         U     limite à cent vingt ans   ¤¤¤

¤¤¤   L’enfance est une époque    R          du merveilleux,   ¤¤¤

¤¤¤   Où l’on mélange les réalités    E       avec   les jeux :   ¤¤¤

¤¤¤   Et l’on en sort, peu à peu         *      en adolescence,   ¤¤¤

¤¤¤   Le doute s’instaure entre       Q      le sens, essence.   ¤¤¤

¤¤¤   L’adulte est une époque      U    proche scientisme,   ¤¤¤

¤¤¤   Où l’emporte, dit-on,        E    tout le rationalisme,   ¤¤¤

¤¤¤    Écrasé par les tâches     *     et les responsabilités,   ¤¤¤

¤¤¤    On n’a plus guère       P    le temps de s’interroger.   ¤¤¤

¤¤¤    La vieillesse est         E     une époque de l’absurde   ¤¤¤

¤¤¤    Sa vie est derrière      U     soi et mort la perturbe,   ¤¤¤

¤¤¤   On a du temps pour        *      rien et n’en fait rien,   ¤¤¤

¤¤¤   Autre que de la perdre      D       en faux épicurien.   ¤¤¤

¤¤¤   Il y aura d’autres visions       E          quotidiennes,   ¤¤¤

¤¤¤   Qui traverseront notre vie         *          de chienne,   ¤¤¤

¤¤¤    Nuit, on dort, perd du temps      T           absurde,   ¤¤¤

¤¤¤    En des espaces temps où on         E         bifurque,   ¤¤¤

¤¤¤     De la vie diurne  où l’esprit         M          s’occupe   ¤¤¤

¤¤¤     En activités programmées         P          en l’année   ¤¤¤

¤¤¤     Pour assurer  une bonne         S        productivité,   ¤¤¤

¤¤¤     Dont seuls les bénéfices         *          préoccupent.   ¤¤¤

¤¤¤     Mais il  y a, et cela  grâce à Dieu,  des instants        ¤¤¤

¤¤¤     De pure  lucidité,  qui nous  rendent  envieux,        ¤¤¤

¤¤¤     De toutes beautés,  tout  voyage  merveilleux,         ¤¤¤

¤¤¤     À travers la nature  et l’amour  et les enfants.         ¤¤¤

¤¤¤     La vie reste un cocktail  d’états de conscience         ¤¤¤

¤¤¤     Un peu de  merveilleux,  autant de réalismes,         ¤¤¤

¤¤¤      Un peu d’absurde  et autant d’inconsciences :        ¤¤¤

¤¤¤      Contradictions, paradoxes, à notre illogisme.        ¤¤¤

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, sorte d’imposte

En bas, une porte ouverte,

C’est sûr, oui mais sur quoi, 

Sur  un  village  cimetière ?

.

859 4

.

Une porte gère un passage entre deux espaces

On ne peut proprement parler de porte du temps

Même si la porte du cimetière abolirait un temps.

Notre vie s’anime et fort devant

La porte de notre cimetière :

Notre vie se fige, comme en ce

Tableau, derrière sa porte

 .

Symbolique

 .

Ce toit tranquille,

Où marchent des colombes

Entre les pins palpite,

Entre les tombes ;

Midi le juste y compose de feu

La mer, la mer,

Toujours recommencée !

Ô récompense après une pensée :

Qu’un long regard sur

Le calme des dieux !

Paul Valéry

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

859 6

.

Notre vie s’anime et fort devant

La porte  de  notre  cimetière :

Notre vie se fige entrant derrière

Une porte du paradis ou d’enfer. 

 .

Symbolique 

 .

Pendant des siècles la porte a été l’élément

Qui matérialise le passage entre mondes.

Et que ce soit l’intérieur, et l’extérieur,

De la maison, le profane et le sacré,

Tant nombre de religions utilisent

La porte en symbole du passage

De l’obscurité… à la lumière

Et de l’inconnu au savoir.

Source : cutivoo.com

 .

.

Fond/forme 

 .

On parle autant de l’au-delà, d’outre-tombe,

Que de nouvelles dimensions autres mondes

La porte réunit  tous ces concepts  imaginés,

Figurant le passage entre notre monde réel,

Et toute une panoplie  de mondes … virtuels.

 

Tant et si bien qu’on ne sait en lequel on est,

Si nous ne sommes ombre en lequel on rêve

 La porte nous emporte  en notre imaginaire

Qui est seule raison    d’être de vie sur terre.

 

   La porte  correspond    à la forme  du  poème

 Mais on ne saurait sur   quoi elle ouvre sur !

Elle rime bien avec   cimetière, avec paradis

Autant qu’avec enfer,    avec néant, c’est fini

Le face à face ici,      avec le fond   et le forme

Peut durer des plombes       …     une éternité,

Sans qu’humain                puisse départager.

.

 Textuels et illustrations  >>

858 – Le présent n’est autre que le futur du passé

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le présent, l’instant  …  le moment :

Tout le monde en parle instamment,

Tout le monde le dit, éphémère, tant

Qu’on ne parvient à le garder vivant.

Le présent serait un temps qui court

Ne fait pas de sur-place … ne s’arrête

Jamais, quoiqu’il arrive, et il en soit !

.

À présent  que je le sais, j’en fais quoi,

Je le tourne vers mon passé ou le futur,

J’en fais ronds, dans l’eau, ou confitures.

Le présent est à la fois un lieu et un temps.

Je réponds : « je suis là, en place, à l’instant

Je fais présent, de ma personne,  à quelqu’un :

Trois présents pour le prix d’un, qui dit mieux ! »

.

On dira que le présent n’est autre

Que le futur……….. de mon passé.

Mais comment anticiper un futur

N’ayant rien à voir, avec le passé !

Le passé ne peut avoir d’imprévus

Comme futur avoir air de déjà-vu.

.

Vouloir voir son présent

Serait  revoir  son passé,

Entrevoir déjà son futur.

Il faudra regarder le passé

En un vrai, bon rétroviseur,

Le futur dans son projecteur,

Présent, en un interpréteur.

Présent ne dure qu’instant

Passé dure tout le temps,

Futur, rien et l’éternité.

.

Et moi dans tout cela,

Je suis en plein émoi :

De faire n’importe quoi

Qui me sert ou desservira

Quand l’on crie mon nom :

 Je réponds bêtement, présent

Mais suis-je là … à tout instant !

 .

Avion, voiture, train : bien et bon vivant,

L’instant suivant, soudain mort ou mourant.

Mon futur du présent se conjuguerait au passé,

Lors le temps n’existerait plus, pour moi, enterré.

Combien d’instants me paraissent longtemps durer,

Tandis que d’autres, je ne les verrais même pas passer.

Certains, de n’avoir, jamais, existé, autant, je le voudrais

Lors d’autres durent et durent comme ne cessant jamais !

.

Extensions

 .

Le présent

Met   l’accent

Autant sur le lieu

Que sur   la   durée :

«Étiez-vous         présent,

À ce moment, à cet endroit.

C’est tellement vrai qu’on utilise

Formule consacrée en cas d’attentat

«Votre seul tort est  d’avoir  été  présent

Au mauvais moment au mauvais endroit »

Mais cela n’expliquera pas tout pour autant,

Cela ne se voit qu’au hasard des circonstances,

Et à leurs contingences, qui sont plus ou moins

Indépendantes de vous, aurait suffi d’un mètre

De moins ou de plus, ou voire d’une seconde,

Avant ou après : à quoi tient l’accident !

Repassant le film en sa tête, on se fait

Des réflexions sur ce « présent ».

.

Il faut distinguer l’instant lui-même de sa prise de conscience

Si  j’observe,  je prends conscience des instants des autres.

Est-ce que je prends aussi et autant conscience du mien,

Cela, dans la mesure où, chez moi, il ne se  passe rien,

Bien que je dise ce qui  vient de se passer à l’instant.

On y perd son latin d’être témoin de ce qui se passe

De se l’attribuer comme un de ses instants vécus

Quand on a dit, j’ai vu et quand on le rapporte

On est déjà dans le futur des instants passés.

.

Chaque  communauté, pays, civilisation

A sa propre vision de l’écoulement du temps

Il y en a qui ne parlent du passé ; autres, du futur

Un Chinois n’aura pas les mêmes repères temporels

Qu’un Sénégalais, qu’un Espagnol, et voire qu’un Inuit

.

Il y a un modèle  d’organisation  du temps : monochrone,

Le nôtre, et un autre, polychrone… essentiellement africain,

Ou temps personne/privé, et travail/entreprise se confondent,

Deux modèles de compréhension du temps : linéaire/circulaire.

.

Le présent, je ne le pressens que quand j’y fais bien attention,

Quand, par exemple, j’observe les autres ou des événements

Qui se passent sous mes yeux, produisent vives émotions

Sinon ce n’est que continuité ininterrompue, à suivre.

.

Ce qui produira,  chez nous, l’impression du temps,

Ne serait pas l’écoulement mais son changement;,

Regarder  un fleuve, une rivière, cascade, couler,

Ne produit pas même effet que marée, monter.

.

Fragments

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Le présent, l’instant  …  le moment :

Tout le monde en parle instamment,

Tout le monde le dit, éphémère, tant

Qu’on ne parvient à le garder vivant.

Le présent serait un temps qui court

Ne fait pas de sur-place … ne s’arrête

Jamais, quoiqu’il arrive, et il en soit !

LE PRÉSENT

À présent  que je le sais, j’en fais quoi,

Je le tourne vers mon passé ou le futur,

J’en fais ronds, dans l’eau, ou confitures.

Le présent est à la fois un lieu et un temps.

Je réponds : « je suis là, en place, à l’instant

Je fais présent, de ma personne,  à quelqu’un :

Trois présents pour le prix d’un, qui dit mieux ! »

N’EST QUE

On dira que le présent n’est autre

Que le futur……….. de mon passé.

Mais comment anticiper un futur

N’ayant rien à voir, avec le passé !

Le passé ne peut avoir d’imprévus

Comme futur avoir air de déjà-vu.

LE FUTUR

Vouloir voir son présent

Serait  revoir  son passé,

Entrevoir déjà son futur.

Il faudra regarder le passé

En un vrai, bon rétroviseur,

Le futur dans son projecteur,

Présent, en un interpréteur.

Présent ne dure qu’instant

Passé dure tout le temps,

Futur, rien et l’éternité.

DU PASSÉ

Et moi dans tout cela,

Je suis en plein émoi :

De faire n’importe quoi

Qui me sert ou desservira

Quand l’on crie mon nom :

 Je réponds bêtement, présent

Mais suis-je là … à tout instant !

 .

Avion, voiture, train : bien et bon vivant,

L’instant suivant, soudain mort ou mourant.

Mon futur du présent se conjuguerait au passé,

Lors le temps n’existerait plus, pour moi, enterré.

Combien d’instants me paraissent longtemps durer,

Tandis que d’autres, je ne les verrais même pas passer.

Certains, de n’avoir, jamais, existé, autant, je le voudrais

Lors d’autres durent et durent comme ne cessant jamais !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une balise maritime 

Dans un espace … précis

Signal temps, émettant !

.

858 4

.

Une balise spatiale et temporelle,

Ne fonctionne nt pas pareil :

Spatiale, elle dépend moins du temps,

Que temporelle, du spatial.

Y a pas grand-chose de commun entre les temps

Et les balises maritimes malgré ses signaux

Tantôt rythmés et tantôt aléatoires.

.

Symbolique    

 .

De manière générale,

Domaine des transports,

Une balise est un dispositif

Qui est  volontairement conçu

En vue d’attirer   l’attention sur

Un emplacement    très spécifique.

« Le présent, au sens

D’instant, nous  échappe

Nous     ne    saisissons que

Des    intervalles   de    durée,

Percevons la succession à la manière de mélodie,

Donc comme un tout, c’est ce qui implique encore la

Pénétration du présent par le passé ».     Albert Burloud

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

858 6

.

Une balise spatiale et temporelle,

Ne fonctionne nt pas pareil :

Spatiale, elle dépend moins du temps,

Que temporelle, du spatial.

 .

 Symbolique de forme

 .

Le temps existe-t-il

Ou est-il une invention

De l’humain passé futur

Et présent  ne  sont que

Des mots  inventés par

Les hommes, existe-t-il

Vraiment ou parce que

Depuis  très longtemps

Ils sont  dans la langue

Française nous les avons

Intégrés à notre pensée

Mais réfléchissez bien

Et dépassent vous pour

Répondre à cette question.

futura-sciences.com

 .

.

Fond/forme 

Une mélodie en continu n’a pas de rythme marqué

Elle n’est autre qu’une sonorité de notes évoluant,

De l’une à l’autre par leur contiguïté et continuité

Juste si de temps à autre, elles lâchent un soupir

Ou sur un point d’orgue et en beauté pour finir.

.

Textuels et illustrations   >> 

857 – Commander le vent, commander le temps !

Textuels et illustrations  >>.

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Si personne ne  commande  au vent ;

Si personne ne commande au soleil ;

Si personne ne commande à la pluie,

Si personne ne commande le temps !

.

Pourquoi commanderait-on

Destin paraissant abscons.

.

Personne ne demande  de naitre,

Personne ne demande    à exister,

Personne ne demande …  d’aimer,

Personne ne demande d’enfanter.

.

Pourquoi s’en faire et tout autant

De ce qui se passe : après, avant !

.

Un moulin tournera … avec le vent,

Un moulin se tournera … vers vent,

Il faut neuf mois … pour un enfant,

Pour cela quels que soient les vents.

.

Laissons donc faire bon, vilain vent

Soyons allié ou protégeons-nous-en.

.

Personne ne m’obligera  à vous écrire,

Personne ne  m’obligera à vous  parler,

Personne ne m’a obligé  à  me raconter.

Personne ne m’oblige à vous rencontrer !

.

Mais pourquoi alors ces mots tous inutiles,

Dans nos bouches, deviendraient-ils fertiles !

.

Vrai que la météo en dépit de progrès énormes

Sur délais de prévisions, nous échappe encore,

Et que le réchauffement climatique, annoncé,

N’arrangerait pas les choses, lors les rendant

Encore moins décelables, moins calculables.

.

Extensions

.

Il arrive que vent nous tombe sur la tête,

Lors d’un cyclone, même lors d’une tempête

Et que ces jours-là nous ne sommes à la fête !

Lors pourtant la pluie et le vent sont nos amis,

Nos alliés pour peu qu’on apprenne  les prévoir,

À les domestiquer, avec des canaux d’irrigations

Et des barrages, des moulins à blé, des éoliennes.

Pour le temps horloger, il en est parfois de même

On a du mal à tout prévoir, même à tout calculer,

Il y a des retards  dus à des impondérables  et des

Trains qui ne partent, n’arrivent jamais à l’heure.

Naissance, normale, c’est au bout de neuf mois,

Lors accoucher d’un roman, d’un site Web,

Peut prendre six mois ou trois ans !

Et pourtant la majorité des conversations

Téléphoniques contiennent une constante de temps,

Pardon, constante du temps qu’il fait et de ce que l’on fait

De son temps : moi-même j’aurai gagné, perdu du temps

Pour vous écrire ceci alors qu’il fait un beau soleil

Dehors et que je serais mieux à buller ou lire

Ou me baigner sur une plage, juste à côté.

.

Celui qui pourrait commander au temps serait le maître du monde

Plus encore en période de réchauffements, turbulences climatiques,

Temps calendaire, temps météo, se rapprochent en nous échappant

Et allez savoir si un accouchement  n’est pas sous influence lunaire.

Dans tous les cas, la météo est le sujet le plus fréquemment abordé

Entre personnes qui se rencontrent, se parlent, sans se connaitre.

 Il agit sur l’humeur et le moral de certains comme un baromètre

Ils pleurent en cas d’intempéries et, s’il y a du soleil, ils rient.

Quand il pleut, j’écris, mais dès qu’il  fait beau, je sors !

.

Les événements météo, on peut les avertir,

Huit jours avant y a le temps de voir venir,

Lors on peut les suivre, voire s’en protéger,

On ne pourra en aucun cas les commander

.

Pour certains c’est même tout le contraire,

C’est le temps qui commande leur humeur,

Les jours maussades, il n’y aura rien à faire,

Le cœur n’est plus à l’ouvrage, fini bonheur !

.

Plus que pluie, brouillard, le froid, la chaleur,

C’est le vent du cyclone, constant, destructeur,

Que l’on craint le plus parce que parfois mortel

Tout vole et l’on devra se planquer à tire d’ailes.

.

Ce vent, irrégulier, aléatoire, capricieux, bohème

Fait, plus ou moins, la bonne affaire des éoliennes

Bien souvent entre trop, et alors mises en rideau,

 Et pas assez et alors elles ne tournent plus : zéro.

.

Fragments 

.

Celui ou ceux qui se rendraient maitres de la météo

Pourraient changer la donne pour réguler le climat

Il n’en est rien, nous ne faisons que prévoir, subir !

.

 La pluie, on le sait, retournera à la mer, par rivière,

Elle participe de tel cycle depuis la nuit des temps

Mais elle se sert pour avancer de l’aide des vents ;

.

Le vent, lui, d’où vient-il et surtout que devient-il

Il nait, il s’amplifie, il passe, et finit par mourir :

Parfois il tourbillonne et crée grandes tornades.

.

Il sait se faire murmure et s’allier avec le soleil,

Il n’y a rien de mieux qu’un vent léger et chaud

Pour avoir sensations de bien-être sur sa peau.

.

Le vent crée des différences de pression de l’air,

En plus de l’anémomètre, consulter baromètre :

On sait ainsi à l’avance, tempête qui s’annonce.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Si personne ne  commande  au vent ;

Si personne ne commande au soleil ;

Si personne ne commande à la pluie,

Si personne ne commande le temps !

.

COMMANDER

.

Pourquoi commanderait-on

Destin paraissant abscons.

.

Personne ne demande  de naitre,

Personne ne demande    à exister,

Personne ne demande …  d’aimer,

Personne ne demande d’enfanter.

.

LE VENT

.

Pourquoi s’en faire et tout autant

De ce qui se passe : après, avant !

.

Un moulin tournera … avec le vent,

Un moulin se tournera … vers vent,

Il faut neuf mois … pour un enfant,

Pour cela quels que soient les vents.

.

COMMANDER

.

Laissons donc faire bon, vilain vent

Soyons allié ou protégeons-nous-en.

.

Personne ne m’obligera  à vous écrire,

Personne ne  m’obligera à vous  parler,

Personne ne m’a obligé  à  me raconter.

Personne ne m’oblige à vous rencontrer !

.

LE TEMPS 

 .

Mais pourquoi alors ces mots tous inutiles,

Dans nos bouches, deviendraient-ils fertiles !

.

Vrai que la météo en dépit de progrès énormes

Sur délais de prévisions, nous échappe encore,

Et que le réchauffement climatique, annoncé,

N’arrangerait pas les choses, lors les rendant

Encore moins décelables, moins calculables.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tour de cette nature et en pierres

Et de cette forme de phare

Résiste à tout et tout particulièrement

À la force de tous les vents.

.

857 4

.

Tour, solidement bâtie, résistera à tout,

Elle résistera au temps, résistera au vent,

De commander gros vent, ne la détruirait.

 .

Symbolique

 .

Tour                                       comportant

Un  ancrage                              souterrain

Sous forme de              puits profond

Unissant trois         grands mondes,

Ciel,  terre  et      monde souterrain.

 

Lors  dans  la  tradition  chrétienne,

Inspirée de constructions  militaires

Hérissées de tours, beffrois, donjons,

Est  symbole  de  vigilance, ascension.

 

La construction              d’une tour  évoque

Aussi Babel,                        la porte  du  ciel,

Œuvre de                             l’orgueil humain.

 .

.

Fond

.

Évocation

.

857 6

.

De simples barbules permettent

Avec tiges minces, plus grosses,

De représenter,  simultanément,

La direction et la force du vent

 .

Symbolique 

 .

Le barbule et la hampe de vent sont des -\– >

 

  Symboles pour indiquer  force, direction -\\– >

 

     Du vent sur toutes cartes météorologiques.  -\\— >

    La hampe est  une courte ligne droite, dont –-\\\– >

 

    Une extrémité touche  le cercle de la  station -\\\– >

     Météo représente direction d’où souffle vent. -\\\– >

 

     Et les barbules sont des traits ou des fanions  –\\- >

     Qui sont placés sur la hampe afin de décrire- \\– >

      Simplement la  météo   de  force du vent.   —\- >

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

La tour et le phare épousent la forme du poème — >

Et tous les deux sont toujours en plein vents, — >

Mais riment fort avec enracinés et solidifiés, — >

Auquel cas, rien à craindre à tant s’arrimer. — >

 .

 Le fond du vent ne correspond à une forme — >

Hormis les spirales cycloniques voire anti — >

Se déplaçant vite pour disparaitre autant — >

Et si, parfois il accélère,  dans les vallées, — >

Murs villes,  le ralentissent, le faiblissent. — >

 .

Le   vent  serait, en  raison    de  son   agitation,

Un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.

C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans

C’est  assez dire à la fois sa violence et son aveuglement. 

 .

D’autre part le vent est synonyme de souffle, celui

De l’esprit en particulier. Il est en lien direct

Avec la représentation et l’orientation

De l’espace : rose des vents possède

En effet, à huit ou douze pointes.

.

Textuels et illustrations  >>

856 – La météo est-elle métaphore du temps !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Temps météo,  calendaire, se confondent.

Quel temps fait-il : coup d’œil montre !

«Excusez, je parlais du temps qu’il fait,

Pas du temps qu’il est, de la météo. »

.

Le temps calendaire est programmé,

Quand le temps météo est annoncé,

Du fait qu’il change, tout le temps,

Il lui arrive parfois, de se tromper.

.

Sauf là  où le soleil est permanent,

Sauf là où la pluie dure deux mois,

Sauf là où l’on demeurera enfermés

Sauf là où le temps ne compte plus.

.

Temps est à la pluie, est mouillé

Il s’en moque, imperméabilisé.

Nombreux seront les gens qui

Parleront du temps qu’il fait,

Qu’il a fait,  temps qu’il fera,

Bien plus que du temps qui

Passe, a passé ; ou passera.

.

Bien que pourtant le temps,

On ne peut guère le changer

L’on peut, juste, le prévoir

Et une certaine précision

Sur l’intensité, la durée !

.

On peut  changer  de lieu,

Pour  trouver  brin soleil,

Là où  il ne pleut jamais,

Souhaiter qu’il … pleuve,

Histoire de  se rafraichir !

.

On peut aussi aller dormir,

Ne plus voir le temps passer,

Un réveil vous dira les heures,

Qu’il vous aura…comptabilisés.

.

Des fois, le temps semble s’arrêter

Comme s’il s’était suspendu  en l’air.

Entre temps, l’action, l’environnement

N’auront pas, d’un seul pouce … bougé !

.

Ne dit-on pas après la pluie le beau temps

Comme si on ne pouvait  aimer qu’il pleuve,

De quoi serait fait  le moindre de nos fleuves !

.

Aujourd’hui : ciel très variable… avec éclaircies,

Nous dit la météo, histoire de ne pas se…mouiller :

Un ciel invariable serait sans éclaircie en monotonie.

 .

Extensions 

.

Dans le dictionnaire Larousse,

On dénombre plusieurs notions du « temps »

Selon qu’il est moment, durée, état de l’atmosphère.

Le plus simple serait de distinguer le «temps qu’il est»

Et «temps qu’il fait» : lors on dit  «le temps est à la pluie»

Et «ça fait un temps qu’on s’est pas vu» confusion règne.

Le plus vraisemblable est dire que l’un est discontinu

(La météo) et l’autre est continu (le calendrier)

Mais là encore notre perception du temps

Nous joue des tours, car on se souvient

D’une tempête de trois jours  alors

Qu’une quinzaine de beau temps

Ne laisserait que peu de traces !

Le  temps  serait  davantage  lié

Aux événements qu’à lui-même

Un temps où il ne se passe rien

N’intéresse, jamais,  personne.

.

Qui ne connait désormais célèbre dicton breton

« En Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour »

Pour dire métaphoriquement que la pluie ne dure

Que le soleil se manifeste toujours entre les nuages

Vous avez un, de touriste en Bretagne, sur la photo

Chapeau, ciré, bottes jaunes, il a peur toute journée

Alors que le vent chassera toute pluie avec la marée.

Ah oui, il y a Brest, aux avant-postes, un peu humide

Mais si on se fie aux statistiques, c’est plutôt correct.

.

La météo est à ce point arrosée

Par cette métaphore du temps,

Qu’elle utilisera le même terme,

Quel temps est-il, temps fait-il !

.

Tandis que touriste espère soleil,

Le paysan pleurerait après la pluie,

Nuages mettent les deux en sommeil

Idéal serait que la pluie tombe la nuit.

.

Aujourd’hui, on ne parle pas de la météo,

Sans évoquer un climatique… changement,

Qui ne serait pas dû aux variations des vents

Mais à l’empreinte carbone humaine de trop.

.

Et nous voilà entre deux tempêtes écologiques

Dont l’une d’elle parlera de la montée des eaux

Tandis que l’autre, de la température critique

Risquant de réduire notre Humanité à zéro.

.

Fragments 

.

La météo est plus qu’une métaphore

Elle constitue parallèle qui fait accord

Entre temps qu’il fait et temps qu’il est

Auxquels on précise l’endroit qu’on sait. 

.

On sait huit jours au maximum d’avance

C’est déjà une belle, bonne, performance :

Avec de plus en plus de fiabilité, assurance

C’est important pour agriculture, vacances.
.

Quand on dit le temps n’y fait rien à l’affaire,

De quel temps s’agit-il, de la météo ou durée,

Ou des deux, le plus souvent, ajoutant retard,

À quoi sert en ce cas-là, moindre métaphore !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Temps météo,  calendaire, se confon    M       dent souvent.

Quel temps fait-il : coup d’œil            É                montre !

«Excusez, je parlais du temps         T                  qu’il fait,

Pas du temps qu’il est, de           É              la météo. »

Le temps calendaire est           O             programmé,

Quand le temps météo           *              est annoncé,

Du fait qu’il change,         M              tout le temps,

Il lui arrive parfois,     É                de se tromper.

Sauf là  où               T     le soleil est permanent,

Sauf là où          A       la pluie dure deux mois,

Sauf là où,       P    l’on demeurera enfermés,

Sauf là où       H  le temps ne compte plus !

Le temps est   O        à la pluie est mouillé

Il  s’en moque   R           imperméabilisé.

Nombreux         E        sont les gens qui

Parlent du          *       temps qu’il fait,

Qu’il a fait,        D          ou qu’il fera,

Bien plus que    U      du temps qui

Passe, a passé     *       ou passera.

Bien que pourtant T     le temps,

On ne peut guère  E  le changer

L’on peut juste   M   le prévoir

Avec certaine    P    précision

Sur intensité   S     et durée.

.

On peut  changer  de lieu,

Pour  trouver  brin soleil,

Là où  il ne pleut jamais,

Souhaiter qu’il … pleuve,

Histoire de  se rafraichir !

On peut aussi aller dormir,

Ne plus voir le temps passer,

Un réveil vous dira les heures,

Qu’il vous aura…comptabilisés.

.

Des fois, le temps semble s’arrêter

Comme s’il s’était suspendu  en l’air.

Entre temps, l’action, l’environnement

N’auront pas, d’un seul pouce … bougé !

Ne dit-on pas après la pluie le beau temps

Comme si on ne pouvait  aimer qu’il pleuve,

De quoi serait fait  le moindre de nos fleuves !

Aujourd’hui : ciel très variable… avec éclaircies,

Nous dit la météo, histoire de ne pas se…mouiller :

Un ciel invariable serait sans éclaircie en monotonie.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un château d’eau,

Voire un verre d’eau,

 Météo : pluviomètre ?

.

856 4

.

Évocation

.

Un simple verre, avec un capteur,

Constitue un pluviomètre :

Il y a mille et une façons de qualifier

Et quantifier la météo !

 .

Symbolique   

 .

Le  pluviomètre  est  un  instrument

Météorologique  destiné  à mesurer

La quantité de précipitations pluie

Tombée  pendant un intervalle de

Temps donné à certains endroits.

 

Les relevés d’un seul pluviomètre

Ne sont donc pas caractéristiques

De la pluie qui tombe  en  régions.

 

Premières  mesures  des  quantités

De pluie connues, furent faites  par

Les Grecs vers 500 av. JC. Cent ans

Plus tard, en Inde,  leurs populations

Utilisaient des bols pour mesurer l’eau

Et dans les deux cas, la mesure de pluie

Aidait à estimer le rendement des cultures.

Wikipédia : pluviomètre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un simple écran, avec météorologue

Constituera une prévision météo:

Il y a mille et une façons de qualifier

Et quantifier et présenter  la météo !

 .

 Symbolique 

 .

Réchauffement climatique :

Météo imaginaire pour le moment

18 Août 2050 : ce jour-là, il fera 26° à Brest…

 .

En cas de hausse de températures, le trait de côte,

Sur la façade Atlantique, sera quand même à revoir.

 .

La mer n’ira pas, non plus, à Poitiers, mais des villes

De bord de mer comme La Rochelle risque de se

Retrouver très souvent…les pieds dans l’eau.

Modifié, source : pourquoipaspoitiers.overblog

 .

.

Fond/forme 

 .

Imaginons un instant que la météo ne change

Ce serait l’ennui et la peur, tous deux, assurés,

Et que s’il se détraquait, il ne reviendrait pas

Comme celle du non-retour  du soleil, couché,

Des  premiers  hommes  de notre  humanité !

.

La météo reste une telle métaphore du temps

Qu’elle  partage  avec lui, même désignation

Avec une toute autre définition cependant

Demander quel temps fait-il aujourd’hui

N’est pas s’inquiéter de l’heure qu’il est !

.

La météo est multiforme et localisée,

Temps est uniforme et universalité

La météo rime tantôt avec beau

Tantôt avec mauvais temps !

.

Textuels et illustrations  >>

 

855 – Mon futur ne sera que ce qu’en j’en fais

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Futur anticipation de mon passé,

Lors je le projette comme réalisé.

Micro, macrocosme se rejoignent, superposent

La vie n’est autre qu’éternel recommencement.

.

Si futur de l’humanité est disparaitre :

Fait d’y naitre n’est que fin annoncée

Dans une pensée étant pour le moins, circulaire,

De trouver le sens de ma vie, je suis bien sommé.

.

Entre merveilleux, logique, absurde,

Lequel choisir : un mélanger deux !

Si je suis dans continuité de hasard, phénomène,

Je n’ai de raison de naitre et pas plus ,de mourir.

.

Si ma vie n’est absurde à vomir,

Il faut lui créer un sens à chérir.

Mon futur ne sera autre que le passé en devenir

Et que je ne maitriserai guère car il faut le dire.

.

Ce qui est vrai à l’échelle macro,

Le sera aussi à la mienne, micro.

Mon futur n’a pas d’avenir : paradoxe intenable

Qui ne peut me renseigner sur un impondérable.

.

Car il n’est que ce que j’en fais

Car il n’est que ce que j’en sais

Car si je suis né de successions de phénomènes,

Qui s’enchevêtrent jusqu’à la conscience même.

.

Il y aurait … de bonnes raisons,

Une hypothèse, une explication

Je suis sommé de trouver, à ma vie, le bon sens,

Que déjà mort, en tombe, j’emporte mon secret.

.

Plus mes connaissances avancent,

Plus, prend conscience ignorance.

La planète Terre et toutes les vies qu’elle abrite,

Me paraissent bien fragiles, et, surtout, sujettes

.

A ma disparition, en trou noir,

Qui ne me laisse aucun espoir.

Mon âme, voire esprit, qui sont censés survivre,

Se retrouvent-ils quelque part ou bien nulle part.

.

Autant distances que proximités,

Entre la foi, matières et altérités

Alors pourquoi une conscience de cet événement

Comme une histoire sans fin ou à dormir debout.

.

Si le temps nous est bien compté,

Notre vie qui peut nous la conter ?

S’il est vrai que l’on ne peut rien attendre du passé,

Commencement n’a pas de fin, et  réciproquement.

.

Nous-mêmes en esprit avec rien d’autre à imaginer

Que nous avons,  en même temps  jamais … exister,

Tout comme un Bug de l’Univers ayant mal tourné.

.

S’il est vrai  qu’on  ne peut rien attendre du passé,

Et que mon présent est comme  éclair évanescent,

Puis-je, au  moins, espérer, des choses  du futur !

.

Extensions

.

Mon avenir va durer jusqu’à quand

Si je suis n gymnaste, jusqu’à 30 ans

Si je suis  un  grand  sportif : 40 ans,

Si je suis ingénieur de base : 5o ans

Si  je suis  un  spécialiste : 60 ans

Si  je suis   un médecin : 70 ans

 Si je suis un écrivain : 80 ans

Alors autant être un poète,

Et vivre jusqu’à cent ans.

 .

Nous voilà bien au cœur du sujet de notre vie :

Notre destin nous appartient pour partie ou pas !

Il n’y aura pas de juge ni de vérité pour se prononcer

Seule la croyance, la réflexion, la comparaison, action,

Nous guideront en choix philosophique de libre-arbitre.

.

Libre arbitre est comme un oxymoron : pourquoi limiter

Mon action, détermination, engagement, responsabilité,

Je suis sur Terre pour faire ce qui me plait me convient,

Et non pour satisfaire une injonction qui me contraint.

.

Mon futur est de l’ordre à penser à tous les possibles,

Navigue entre souhait, opportunité, effort consenti,

Certains ne voient plus loin qu’un an, autres, vie !

.

Fragments

.

Mon futur n’a pas d’avenir,

Mon avenir est en mon passé,

Voilà deux assertions négatives

Qui bloqueront le moindre espoir

Que les choses  changent, évoluent,

Pour ne pas dire progressent en sens

Voulu, et ce, dès lors qu’on ne devient

Que ce que l’on décide d’être, au fond !

.

On pourra voir la vie comme un cercle

À l’intérieur duquel on tourne en rond,

Comme un labyrinthe qui nous retient

Comme une spirale,  qui nous aspire,

Ou encore comme une vis sans fin.

.

L’image spirale chute, vers le bas

L’image vis sans fin, tire en haut

Et avec la première, la déprime

Lors seconde, forte motivation.

.

À vous de choisir, avec les dés

Et que vous secouez en mains

Le futur n’y serait pas inscrit

L’avenir créera opportunités.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Mon futur, j’en ai un : forcément !

Futur anticipation de mon passé,

Lors je le projette comme réalisé.

Micro, macrocosme se rejoignent, superposent

La vie n’est autre qu’éternel recommencement,

Si futur de l’humanité est disparaitre :

Fait d’y naitre n’est que fin annoncée

Dans une pensée étant pour le moins, circulaire,

De trouver le sens de ma vie, je suis bien sommé.

Entre merveilleux, logique, absurde,

Lequel choisir : un mélanger deux !

Si je suis dans continuité de hasard, phénomène,

Je n’ai de raison de naitre et pas plus ,de mourir,

Si ma vie n’est absurde à vomir,

Il faut lui créer un sens à chérir.

Mon futur ne sera autre que le passé en devenir

Et que je ne maitriserai guère car il faut le dire :

Ce qui est vrai à l’échelle macro,

Le sera aussi à la mienne, micro.

Mon futur n’a pas d’avenir : paradoxe intenable

Qui ne peut me renseigner sur un impondérable

Car il n’est que ce que j’en fais

Car il n’est que ce que j’en sais

Car si je suis né de successions de phénomènes,

Qui s’enchevêtrent jusqu’à la conscience même,

Il y aurait … de bonnes raisons,

Une hypothèse, une explication

Je suis sommé de trouver, à ma vie, le bon sens,

Que déjà mort, en tombe, j’emporte mon secret.

Plus mes connaissances avancent,

Plus, prend conscience ignorance.

La planète Terre et toutes les vies qu’elle abrite,

Me paraissent bien fragiles, et, surtout, sujettes

A ma disparition, en trou noir,

Qui ne me laisse aucun espoir.

Mon âme, voire esprit, qui sont censés survivre,

Se retrouvent-ils quelque part ou bien nulle part

Autant distances que proximités,

Entre la foi, matières et altérités

Alors pourquoi une conscience de cet événement

Comme une histoire sans fin ou à dormir debout :

Si le temps nous est bien compté,

Notre vie qui peut nous la conter ?

M                          CE  QUE  

S’il est vrai que    O    l’on ne peut rien    ‘   attendre du passé,

Commencement   N      n’a pas de fin,     J       réciproquement.

Nous-mêmes en    *    esprit avec rien      E   d’autre à imaginer

Que nous avons,    F     en même temps     *       jamais     exister,

Tout comme un        U      Bug de l’Univers      F       ayant mal tourné.

S’il est vrai on        T           ne peut rien at           A         tendre du passé

Et que mon         U          présent est éclair              I             évanescent,

Puis-je, au        R           moins, espérer chose           S              du futur !

.

Forme

.

.

Évocation

On peut y voir un pilier, une tour,

 Une vis en bois de pressoir pour

Mieux voir ma spirale du futur

Que me prédira ma voyante !

.

855 4

.

Un tour de vis de pressoir après l’autre

Et  je monte d’un cran vers mon futur,

Je redescends vers un état équivalent

De mon passé pour remonter !

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire

-des-reves/reve-de-vis

.

.

Fond

.

Évocation

.

855 6

.

Un tour de vis de pressoir après l’autre

Et  je monte d’un cran vers mon futur,

Je redescends vers un état équivalent

De mon passé pour remonter !

 .

Symbolique

 .

 …………………………………  La prospective est la démarche qui vise,

…………………………………  Par une approche plutôt rationnelle

…………………………………  Et holistique, à préparer le futur :

…………………………………  Ne consiste pas à prévoir l’avenir

  …………………………………  Relevant de la divination, et voire

      …………………………………  Aujourd’hui de certaine futurologie,

           …………………………………  Mais élaborer des scénarios possibles

             …………………………………  Impossibles en perception du moment

             …………………………………  Sur base analyse données disponibles.

 .

.

Fond/forme 

 .

Ch

Chacun sait que le futur est forcément à venir ……………………………….

Lors certains disent que le leur n’a pas d’avenir ……………………………..

Le futur rimerait tantôt avec contraint et libre ………………………………

Quoiqu’il en soit, me fait rêver quand il vibre …………………………………

Je l’imagine comme une spirale montante ……………………………………..

Vers un sommet des plus inaccessibles ! …………………………………………

Futur n’a pas de forme bien précise, ………………………………………………

Qui ferait fond et forme, s’épouser …………………………………………………

Au point de confondre destinée. ……………………………………………………

 

                                                            Le futur est notre concepteur et récepteur

                                                             De tous les possibles même les impossibles

                                                           C’est le lieu et le temps de nos projections

                                                          D’existence, sans limite, non humanité ;

                                                      Certains pensent que futur se rétrécit,

                                                   Avec l’âge et que trente ans est le pic

                                              Alors qu’à cent ans il est toujours,

                                            Devant soi pour celui qui y croit

                                      Pour le peu qui reste à faire !

.

Textuels et illustrations  >>

854 – Un temps pour vivre, un temps pour faire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Âges de la vie : thème récurrent

Dans la peinture ou la littérature,

Age mûr est donné  comme apogée

Et vieillesse  comme étant courbée,

Passé ne nous appartiendrait plus :

Avenir ne nous appartient non plus

Du moins, pas encore, au présent

Dure temps de le dire.

Extra temps, qui fuit,

Qui me précède, suit.

.

Temps qui nous occupe, ou, ennuie,

Temps qui par un âge, nous définit,

Un temps pour penser, dire et faire,

Chacun  à le rendre  extraordinaire,

Il y a un temps  pour tout, linéaire,

Du début  à la fin de vie, pour faire.

.

L’enfance est découverte imaginaire ;

L’adolescence : pour  aimer,  étudier ;

Le jeune, pour travailler  et  enfanter ;

La maturité : la mobilité, la carrière ;

La retraite, pour enfin de soi profiter,

Avant qu’il ne soit trop tard : décédé !

.

On ne revient jamais   enfant, souvenir

Amour jeunesse  n’est pas que soupirs,

Regard en arrière, ne voit rien revenir,

Si c’était le cas : regrets seraient pires.

Le passé est chose,  qui ne change pas,

Il ne nous appartient plus, consommé,

Demeure, en nous, éteint,  comme figé

En même fleuve, on ne se baigne pas !

.

Rejouer l’instant passé sera réinventer

Une histoire à laquelle on aime penser,

Présent, passé, ne peuvent superposer,

Même fait, événement  contextualisés.

Recommencer à vivre   et  à l’identique,

Est leurre de rêve, fantas me psychique,

On ne peut être et avoir  été et, à choisir,

Mieux vaut être ce que  l’on est que pire.

.

Sommes-nous faits pour nous rencontrer :

Seulement certains, et qui se correspondent

Par leurs formules chimiques et leurs ondes.

Si c’est fou de l’observer, c’est fou d’accepter,

Qu’autre me ressemble,  en esprit, et en l’être,

Je lui confie ce que je vis et je le fais à la lettre.

Y a un temps  pour tout, pour vivre, pour faire.

Si ma vie, finie, n’a rien eu ….. d’extraordinaire,

C’est bien moi qui l’ai choisi, et moi, qui l’ai vécu.

Personne d’autre ne peut dire «tu dois être déçu.»

.

Extensions

.

Un temps pour vivre pour soi, faire pour les autres, pour s’aimer

Une trilogie du bonheur, peut-être sinon du bien-être, à se fixer.

On peut vivre sans faire grand-chose comme moine bouddhiste,

On peut profiter de ce qu’on fait les autres, de tout ce qui existe

Mais, en majorité des cas, équilibre harmonieux est à trouver !

 .

Il y a un temps pour tout, dit un dicton d’un sage,

Bien qu’on ne puisse, et en aucun cas, faire tout.

Vivre c’est respirer l’air ; faire, remuer la terre

Sans l’un ni l’autre, c’est sûr que c’est l’enfer

.

En trois temps, et en trois mouvements,

Le travail passe, puis vie nous trépasse,

Et à peine le temps de devenir amants,

Tant on s’occupe à ce qui nous tracasse.

.

Faire, rencontrer et aimer, c’est cela vivre,

Y a pas d’âge pour commencer, jamais finir

L’expression corporelle est un marqueur de joie

Danse de ses faits, gestes tout autant qu’émotions.

.

Fragments

.

Chaque âge à ses centres d’intérêts

Et l’on ne retournera plus  en arrière

Même si adulescent paraitrait bloqué

À la fin de son adolescence en préférée.

.

Grandis un peu, dit-on à ce type de gens

Il n’est plus temps de rêver : temps d’agir,

De transformer ton rêve en début de réalité

Ce sera peu de le dire, encore faut-il le faire

.

Puis quoiqu’on en fasse, quoiqu’on en dise

Arrive sa mise à le retraite, si on en a une,

S’agit plus de chercher fortune  mais vivre

De sa liberté, on peut profiter, à être ivre.

.

 Mais  voilà  qu’on l’a mal préparé,  cerné,

On reste sur le pas de sa porte, désœuvré

On ressent  comme un vide, une rupture,

On pensait pas arrêter de travailler, dur.

.

Deux exemples pour le moins critique,

Et qui ne sont, pour le moins, unique :

Le temps pour vivre est celui de faire

Le temps de faire est celui de vivre !

.

Le temps de vivre est comme danse,

Faire du mouvement donnant du sens

Faire danser les notes, mots… couleurs

 faire coïncider les fonds avec les formes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Âges de la vie : thème récurrent

Dans la peinture,      la littérature,

Age mûr  Ô    donné   Ô   en apogée

Et vieillesse com //  me étant courbée

Passé ne nous   //      appartient plus,

L’avenir ne    //       nous appartient

Du moins,  pas  encore,  le présent

Dure temps  ====== de le dire.

Extra temps, qui fuit,

Qui me précède, suit.

  Temps qui nous occupe, ou, ennuie,

Temps qui par un âge, nous définit

  Un temps pour penser, dire et faire

    Chacun  à le rendre  extraordinaire.

    Il y a un temps  pour tout, linéaire,

….. Du début à la fin de vie, pour faire.

…….. L’enfance : découverte, imaginaire ;

………… L’adolescence : pour  aimer,  étudier ;

………… Le jeune, pour travailler et enfanter ;

…………… La maturité : la mobilité, la carrière ;

……………… La retraite, pour enfin de soi profiter,

………………. Avant qu’il ne soit trop tard, décédé !

…………………. On ne revient jamais   enfant, souvenir

………………… Amour jeunesse n’est pas que soupirs,

………………… Regard en arrière, ne voit rien revenir,

……………….. Si c’était le cas : regrets seraient pires.

……………… Le passé est chose,   qui ne change pas,

.…………… Il ne nous appartient   plus, consommé,

………… Demeure en nous éteint  U    comme figé

  ……… En même fleuve, on ne   N   se baigne pas !

…….. Rejouer l’instant passé    *   sera réinventer

…… Une histoire à laquelle   T  on aime penser,

…. Présent et passé ne peu   E  vent superposer,

.. Même fait, événement     M   contextualisés.

 Recommencer à vivre et   P       à l’identique,

 Est leurre de rêve, fantas   S      me psychique,

On ne peut être et avoir      *    été et, à choisir,

Mieux vaut être ce que       P    l’on est que pire.

Sommes-nous faits pour    O    nous rencontrer :

Seulement certains, et qui  U      se correspondent

 Par leurs formules chimi     R     ques et leurs ondes.

Si c’est fou de l’observer       *      c’est fou d’accepter,

Qu’autre me ressemble,        V      en esprit et en l’être,

Je lui confie ce que je vis       I      et, je le fais à la lettre.

Y a un temps pour tout         V      pour vivre, pour faire.

Si ma vie finie n’a rien          R      eu ….. d’extraordinaire,

   Et c’est bien moi qui l’ai       E      choisi et moi qui l’ai vécu.

   Personne d’autre ne peut       *    me dire «tu dois être déçu.»

F A I R E

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une silhouette  féminine, 

Qui danse et  allégrement

Mais  sans  fausse  pudeur,

D’expression corporelle.

.

854 4

.

Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,

Des autres, pour soi-même :

Par exemple danser ou autres formes

D’expressions corporelles.

 .

Symbolique     

 .

La danse est

Associée   à   la   joie

Et    à   l’échange  et

À la célébration.

 

Elle existe depuis la plus haute antiquité,

Et depuis la préhistoire.

Elle est une forme d’expression des émotions.

 

Celles-ci guident le rythme

Avec lequel le corps se meut dans tout l’espace

Et la forme des figures qu’il réalise.

 

C’est en quelque sorte un langage du corps.

 Cet art apparu bien avant la musique.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

854 6

.

Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,

Des autres, pour soi-même :

Par exemple, danser, ou autres formes

D’expressions corporelles.

 .

Symbolique 

 .

L’expression corporelle est apparue

À la fin des années 1960 où le corps

N’est plus considéré comme une seule enveloppe,

Mais aussi un vecteur d’émotion et de créativité.

L’expression corporelle est entre gymnastique, danse.

Communiquer vers l’autre engage la parole,

L’écrit et, à l’unisson ou pas, le corps.

.

Cette enveloppe plus ou moins bien maîtrisée,

Qui souvent s’exprime sans même devoir renseigner

« l’étage supérieur ». Le langage du corps,

Les expressions de ce support, ont un

Impact important sur l’intérêt et la

Compréhension de celui qui veut “entendre”.

 .

.

Fond/forme 

 .

Danser est une forme naturelle de se mouvoir

Danser est autant forme naturelle de s’émouvoir

Les mots de certains poèmes dansent en musique,

Tant leur sonorités versifiées ou non se répondent

Et, à notre état intérieur, toutes, se correspondent

On ne sait si c’est notre joie qui donne envie danser

Ou si c’est le fait de danser, qui procure  notre joie !

On se figure mal toutes les figures qui seront créées.

.

Une forme humaine féminine en mouvement

Et quel plus beaux mouvements que la danse :

Danser en rythme bien sûr et ici même en rimes

Mis à part quelques faux pas, autres entrechats

Le temps pour vivre, quoi, mais pas pour faire,

Le temps de faire une pause pour se distraire

Face à face autre danseur, tant qu’à faire ! 

.

Textuels et illustrations  >>

853 – Pourquoi vouloir figer instant, moment !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Impossible de figer instant,

En dépit de tous les moments :

L’on n’est pas maître du temps,

L’instant  n’existe pas  vraiment.

.

Chacun le sait, chacun le dit, l’entend,

Chacun voudrait qu’il en soit autrement,

Notre mémoire  le fige, certes,  à sa  façon,

Requérant de le reconstruire à tout instant.

.

Une fois notre mémoire, morte, disparue,

Même cet instant du passé n’existe plus

L’instant n’est plus figé, mais se dilue

Dans un  univers nouveau, inconnu.

.

Pourquoi fixer l’instant,

Pourquoi figer le moment,

Pourquoi pas le précédent,

Tout autant que le suivant.

.

Si le temps m’est compté

Mon histoire est racontée

Suis-je l’auteur  et certifié

Ou on me l’aura dévoyée.

.

À quoi bon faire un enfant,

À quoi bon être son parent :

Pourquoi un seul  et pas cent,

Tout autant qu’en avoir néant.

.

À sa progéniture  gènes passés,

N’assurant pas belles hérédités,

Ne serai pas sûr de leur éternité

Si à leur vie, aucun sens donné.

.

À quoi  bon  laisser  des  traces

Après soi  en  quelques places,

Pourquoi mon dernier espace

En ma tombe serait de glace.

.

Se réaliser soi est un œuvre,

N’apportant aucune preuve

Si l’esprit de chef-d’œuvre,

Ne mue  comme couleuvre.

.

À   quoi  bon  l’écrire,  ceci,

Quand  tout bien   réfléchi,

Tout le monde te le   dira :

Tu n’es rien autre que rat.

.

Suis-je  en  l’absurde, ici,

De raconter la vie autant

Comme un cadeau, ravi

D’y être encore merci

Et d’être le témoin

De     ce    rien

Qui, bien,

Me va

V

.

Extensions

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Chance inouïe, je peux transmettre le récit

De cet instant à un enfant, par exemple

L’instant où il vient de naitre mais

À qui le transmettre à son tour

Quand il aura disparu,

Chaine de l’instant figé

Serait des plus vite, rompue.

Figer quelques instants de sa vie

Dans un journal, cela finira par connaitre

Même sort, archivage, poussière, oubli, perte.

Vouloir figer l’instant est finalement vouloir

Arrêter le temps lors il est interruptible.

Revoir l’instant est vouloir le revivre

Lors il appartient déjà au passé !

Faire des photos ou tout un album,

Que l’on ne consultera peut-être jamais

Ou rarement participe de cette quête infinie,

De capter l’instant, et je serais tenté de le croire

D’autant que je que j’écris en ce moment échappe

À l’instant lors je pense à l’instant, lecteur, suivant !

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C’est bien le rôle et le pouvoir d’un instantané que de figer le temps

Mais il ne peut être autre qu’illusoire en le versant dans le passé

L’instant présent n’existe que lors il a lieu bien qu’il se succède

À lui-même, indéfiniment, en nous laissant ou pas sa trace :

Cent mille photos : autant d’instants, chronologiquement

Pas de photo,  pas de trac : la  comète est-elle passée.

L’éclipse a-t-elle eu lieu, ma vie n’est-elle que vœu.

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La photographie produit, comme chacun sait

Des instantanés tout comme les statistiques,

Les deux se renvoient, dos à dos, l’analogie :

Ils parlent tous deux d’un état à l’instant t.

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En photographie numérique : on a le choix

Entre un instantané, qu’on pense contrôler

Ou série, rapide, en mitraillette, des clichés

Ou une capture vidéo, qu’on exploitera après !

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Même en datant très précisément lieu et temps,

On ne pourra reproduire fidèlement instant cliché

Entre temps l’œil de l’observateur, tireur, a changé

Et bien plus encore celui qui le regarde passivement.

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Seule façon de figer l’instant se trouve dans le cerveau,

Il s’arrête de percevoir le temps, comme si déconnecté :

Si nous avons fait l’expérience de petite mort orgasmique

On peut se faire à l’idée du vide que contiendrait l’éternité.

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Fragments

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Paradoxalement, alors qu’on avance, en physique,

La non durée d’un instant sinon voire infinitésimal,

Cela n’empêche pas de calculer entre deux instants.

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Ça ne m’a pris qu’un instant pour vous… reconnaitre

Mais  comme j’étais très concentré  pour le chercher,

De fait je ne saurais dire quel temps a duré l’instant ?

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Temps objectif, temps subjectif,… temps intermédiaire

Selon la conscience que j’ai, de la constance  du temps,

Telle équation sera difficile à manipuler  pour l’humain

.

De toute façon, subjectif/objectif, quel que soit le temps

À quoi servirait de vouloir le figer dans un instant précis

Avec quoi, avec une vis, même si celle-ci serait sans fin !

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À bien le perdre son temps, autant arrêter un tsunami,

Il n’a pas conscience de nous, continue sa course folle,

Cela ne marche qu’avec montre de Dali, montre molle.

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Ce sont les amants qui disent vouloir figer l’instant :

Y parviennent parfois lors sensation de petite mort

Parait c’est un voyage hors corps, extratemporel !

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Qu’en conclure sinon : tout et rien, même chose

Le temps nous échappe et plus encore l’instant

Encore un moment, ce que la vie nous prend.

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Se fixer en un espace : métaphore du temps

D’avoir parcouru le monde,  connu l’errance,

Fixation en un lieu joue rôle d’arrêt du temps.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Impossible de            *              figer instant,

En dépit de tous             *       les moments :

L’on n’est pas maître        P           du temps,

L’instant n’existe pas           O       vraiment !

Chacun le sait, chacun le dit,  U        l’entend,

Chacun voudrait qu’il en soit    R  autrement,

Notre mémoire le fige, certes    Q    à sa façon,

Requérant,  le reconstruire,     U  à tout instant.

Une fois notre mémoire,      O     morte, disparue,

Même cet instant du             I          passé n’existe plus

L’instant n’est                         *            plus figé, mais se dilue

Dans un                               *          univers nouveau, inconnu.

Pourquoi fixer   V                        l’instant,

Pourquoi figer O                 le moment,

Pourquoi pas  U            le précédent,

Tout autant    L      que le suivant !

Si le temps     O     m’est compté

Mon histoire    I    est racontée,

Suis-je l’auteur  R     et certifié

Ou on me l’aura    *    dévoyée.

À quoi bon faire un   *   enfant,

À quoi bon être son    F  parent :

Pourquoi un seul et    I    pas cent,

Tout autant qu’en    G  avoir, néant.

À sa progéniture    E     gènes passés,

N’assurant pas    R   belles hérédités,

Ne serai pas     *  sûr de leur éternité

Si à leur vie    *    aucun sens donné.

À quoi bon      I     laisser des traces

Après soi en    N       quelque place,

Pourquoi mon   S    dernier espace

En ma tombe     T  serait de glace.

Se réaliser soi   A     est un œuvre,

N’apportant    N   aucune preuve,

Si l’esprit      T   de chef-d’œuvre,

Ne mue      *    comme couleuvre.

À quoi      *       bon l’écrire,  ceci,

Quand    M    tout bien   réfléchi,

Tout le     O   monde te le   dira :

Tu n’es     M  rien autre que rat.

Suis-je en    E      l’absurde, ici,

De raconter  N  ma vie autant

Comme un    T  cadeau, ravi

D’y être en   *   core merci

Et d’être     *  le témoin

De   ce *    rien

Qui,   bien,

Me va

V

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Forme

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Évocation

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On dirait bien une bombe et qui tombe

Ou une grosse vis pour faire  fixation

Et sur n’importe quel mur ou support,

En un court moment, solide, durable ?

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Pour la fixation d’une chose, rien de mieux

Et d’efficace qu’une vis

Et  surtout  si celle-ci est très perforante et

S’enfoncera en un seul tour.

 .

Symbolique

 .

Une vis vue en rêve symbolise des privations.

La vis que l’on tourne dans son écrou

Peut, également, représenter relation sexuelle.

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Rêver de serrer une vis signifie que

Vous devez faire plus attention à vos dépenses.

Une période de privations semble

Nécessaire si vous voulez éviter des dettes.

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Rêver de voir une vis desserrée

Ou de desserrer la vis signifie que vous

Traversez période de laisser aller.

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Reprenez-vous, faut

Davantage de

Discipline

Ici.

reve-interprete.com/dictionnaire-

des-reves/reve-de-vis

.

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Fond

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Évocation 

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853 6

.

Pour la fixation d’une chose, rien de mieux

Et d’efficace qu’une vis

Encore faudra-t-il s’assurer qu’elle résiste

Au tirage et à l’arrachage.

 . 

Symbolique 

 .

La chronokinésie est un  superpouvoir

Apparaissant en divers récits de science-fiction

Consistant à modifier l’écoulement du temps,

En l’accélérant, le ralentissant

Ou voire même,  en l’arrêtant !

.

Or, le  physicien   Etienne  Klein

Fait remarquer l’abus de langage

De dire « que l’on arrête le temps » :

L’on ne fait qu’arrêter des phénomènes

Qui normalement évoluent dans le temps.

.

Si le temps, lui-même, s’arrêtait réellement,

Cela mettrait fin à l’histoire en point d’orgue.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 . 

 .

Fond/forme 

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Une vis, quelle qu’elle soit, sert à la fixation

De chose avec, contre une autre, l’assembler

Elle rime avec perfore, avec serre très fort,

Avec chevilles  et  nombre  de matériaux !

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Mais la vis ne représentera le temps que

S’il s’agit d’une vis sans fin … à l’infini !

Face à face avec lui demeure, ne meurt. 

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Textuels et illustrations   >>