852 – Le temps serait-il invention humaine !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »

Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice

De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore

Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,

Et que nos horloges  ne le prennent plus, pour cible,

En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.

.

Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,

Divisé en siècles, années,  semaines,  heures  et jours,

Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,

Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.

Qui imagine le cosmos  se  priver d’un jour : abscons !

.

J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,

Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.

Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :

Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !

.

Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,

Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :

Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.

Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don

De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,

L’heure juste, cosmologie, n’est pas notre  préoccupation.

.

C’est pas moi qui compte le temps mais lui, qui me conte,

Me raconte, jusqu’à ma  dernière, heure, minute, seconde,

Mon histoire de vie, en laquelle je meurs en fin de compte.

Parfois en bulle extra-terrestre, je connais l’arrêt du temps

Procuré par l’état extatique après amour de deux amants :

Ce n’est point qu’il s’évapore mais je ne le sens plus, autant

Que dans ma vie quotidienne  où il me pèse … trop souvent.

.

Je pourrais continuer à penser ainsi, à écrire, indéfiniment

Rentrant, ma femme dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !

Et moi, de répondre : « je l’ai perdu, irrémédiablement » !

Sans l’avoir vu passer, l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.

Curieux paradoxe que d’ inventer ce psychologique temps.

C’est fini, c’est l’heure, cloche a sonné, récré touche sa fin,

Comme pour mieux recommencer  comme jour sans fin.

.

  Le temps,   ce n’est

Pas l’Univers ni le Big Bang,

Qui l’a inventé bien qu’inhérent :

C’est nous, pour le compter, maitriser,

Le mien, le tien, le nôtre, en subjectivité !

Et d’instruments, nous n’en manquons pas :

Aux clochers, aux murs, aux poches, aux bras

Vouloir dépasser le temps, ça nous dépasse

C’est à peine si l’on réussit à le tromper :

Tromper son ennui  en les recomptant

Moutons nuit, mal  en insomnie.

Il nous semblera s’arrêter,

  Quand on le suspend !

.

Extensions

 .

Le temps est comme l’intelligence : on sait les mesurer,

Sans vraiment savoir ce qu’il font !

Nous avons besoin de ces mesures pour les contrôler

Pour savoir déjà ce qu’ils font

J’aurai pris une minute pour écrire cette phrase

L’aurais-je gaspillé : peut-être

Mais si on prétend que le temps n’existe pas

Comment cela se peut-il ?

.

 Différence horloge domestique et astronomique

N’est pas dans sa taille mais dans sa… précision,

Et si on ne voit pas d’intérêt à l’échelle humaine,

De diviser des secondes en millièmes, voire plus,

La physique des particules, toute l’informatique,

Et  sans compter toute l’électronique, fonctionne

Sur ces bases échappant à toutes nos perceptions.

..

On ne sait ce qu’est le temps, seulement le mesurer

Si on dit que l’homme est  la mesure de toute chose,

Ce n’est vrai  qu’en ce qui le concerne, pas la matière,

D’autant que matière noire, antimatière nous échappe.

.

Fragments

.

Je ne suis pas un spécialiste du temps

J’ai bien passé du temps en spécialiste

Mais ce ne sont que souvenirs restants

Ça ne ferait pas de moi, un généraliste.

.

Oh là, tu joues pas sur le mot temps, là,

Ou tu passes de spécialiste à généraliste,

Souvenir que j’en garde est de ce type-là :

Ne sais de quoi tu parles, perds ton temps

. temps  d’Univers,  en bon ignorant.

.

Le temps du physicien  n’est pas du quotidien,

Le temps s’en va  et  dans une seule dimension,

 L’espace, quant à lui, peut s’orienter dans toutes

Temps est de l’écoulement ; espace, de l’étendue.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »

Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice

De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore

Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,

Et que nos horloges  ne le prennent plus, pour cible,

En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.

Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,

Divisé en siècles, années,  semaines,  heures  et jours,

Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,

Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.

Qui imagine le cosmos  se  priver d’un jour : abscons !

J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,

Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.

Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :

Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !

Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,

Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :

Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.

Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don

De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,

L’heure juste, cosmologie, n’est pas  notre  préoccupation.

C’est pas moi qui compte le temps   mais lui, qui me conte,

Me raconte, jusqu’à ma  dernière,   heure, minute, seconde,

Mon histoire de vie, en laquelle je    meurs en fin de compte.

Parfois en bulle extra-terrestre, je     connais l’arrêt du temps

Procuré par l’état extatique après      amour de deux amants :

Ce n’est point qu’il s’évapore mais       je ne le sens plus, autant

Que dans ma vie quotidienne        où il me pèse … trop souvent.

Je pourrais continuer à        penser ainsi, à écrire, indéfiniment

Rentrant, ma femme         dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !

Et moi, de répondre :           « je l’ai perdu, irrémédiablement » !

Sans avoir vu passer,              l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.

Curieux paradoxe qu’                  inventer ce psychologique temps.

C’est fini, c’est l’heure, cloche               a sonné, récré touche sa fin,

Comme pour mieux recommencer                   comme jour sans fin.

**                                  T  Le temps,   ce n’est     D                    **

**                     E  Pas l’Univers      ni le Big Bang,    ‘                 **

**               M   Qui l’a inventé     bien qu’inhérent :    I             **

**           P    C’est nous, pour    le compter, maitriser,      N      **

**      S  Le mien, le tien, le        nôtre, en subjectivité !        V   **

**      *  Et d’instruments,       nous n’en manquons pas :      E  **

**     S  Aux clochers, aux        murs, aux poches, aux bras   N **

**     E   Vouloir dépasser le         temps, ça nous dépasse    T   **

**      R      C’est à peine si on        réussit à le tromper :      I     **

**        A    Tromper son ennui          en les recomptant      O     **

**              I   Moutons nuit, mal          en insomnie.       N         **

**                      T   Il nous semblera     s’arrêter,        !                **

**                             Quand on le sus  * pend !      *                     **

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Forme

.

.

Évocation

 .

À première vue, pas de forme précise,

Pourquoi pas un fronton avec horloge

Qui donnerait l’heure, la sonne toujours,

Nuit astronomique pour mieux dormir !

.

852 4

.

Horloge, si grande,  et si belle,  soit-elle,

 Fut-elle astronomique,

Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on

Ne Connait ni origine ni fin

L’homme est bien la mesure de toute chose

Y compris d’un temps qui n’existe même pas

Mais il ne s’agit du sien qu’il s’approprie bien.

 .

Symbolique

 .

Le   temps   existe-t-il

 Ou n’est qu’invention humaine,

Passé futur, présent ne sont que des

Mots inventés par et pour  les hommes,

Mais   existerait-il    vraiment    ou,  non

Parce  que  depuis  très, trop   longtemps

Ils sont présents  en  la langue française,

Nous les avons intégrés à notre pensée ;

Réfléchissez bien  et prenez votre temps

Pour répondre à la question : de fait,

Nos horloges servent à mesurer

Temps sans savoir qui il est.

Modifié, source : futura-sciences.com 

.

.

Fond

.

Évocation 

.

852 6

.

Une horloge, si grande et si belle soit-elle,

 Fut-elle astronomique,

Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on ne

Connait ni origine ni fin

 .

Symbolique 

.

Une horloge astronomique

Est une horloge qui affiche l’heure

Informations relatives à l’astronomie.

De façon générale, le terme fait référence

À toute horloge qui affiche, en plus de l’heure,

Des informations ‘une e nature astronomiques.

Les horloges astronomiques  les plus anciennes

Représentent système solaire selon un modèle

Géocentrique : le centre du cadran  comporte

Alors un disque ou une sphère représentant

La Terre. Le soleil est souvent représenté

Par une sphère dorée tournant autour

De la terre sur un cadran 24 heures.

wikipedia.org/wiki/Horloge_astronomique

 .

.

Fond/forme 

.

Le temps, c’est pas compliqué,

 Le temps de de nommer, fixer,

Il est déjà dépassé, renouvelé

Seul le temps, dans une durée

Peut  être  comptabilisé, noté :

Temps d’un phénomène, travail

Et surtout celui de sa propre vie.

Le temps astronomique est devenu

L’étalon le plus invariable et contant

Celui de l’atome  le compléterait pour

Toutes ses valeurs….  infinitésimales !

Horloge d’église n’a rien à voir avec la domestique

Avait pour mission de régler toutes autres horloges

Même ville, même communauté, même temps rimé

Vivant chacun au rythme adapté à celui du clocher.

L’horloge ne contrôle pas temps, ne fait que compter

Le fond prend forme mais ne l’épouse pas totalement

Horloge arrêtée donne l’heure exacte deux fois/jour !

.

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851 – Homme : pile s’usant avec le temps (II)

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Gérer son énergie, tout un programme.

Si on dort trop on se sent fatigué, vidé,

Un comble tout de même … à y penser

Comme si  sa pile s’était  surchargée !

L’on peut dormir,  en une seule traite,

Ou, préférer  un  sommeil  fragmenté,

À chacun de voir,  ce qui lui convient :

C’est ce que font les chats et les chiens.

 .

L’important serait de pouvoir, non pas,

Rester éveillé, mais, le  plus  concentré,

Possible, et, le plus  longtemps possible,

Et, quand  la tension baisse : se reposer.

Facile à dire, mais  moins à faire : écrire

Demande, souvent, constante attention,

Vous aurez quatre  heures  pour ce sujet,

Vers la fin,  vous  serez, totalement, vidé.

 .

Chacun fait ce qu’il veut de sa propre énergie,

Et a sa propre vision  de ce à quoi elle lui sert.

Il y a ceux, qui ont besoin  de peu de sommeil,

Se lèvent à six heures et se couchent à minuit.

Il y a ceux, qui tentent de le faire, se trouvent,

Et vite en dette, de sommeil… donc d’énergie,

Et ils se trainent alors, du matin au soir, sans

Pour autant aller au lit, pour bien se reposer.

.

On trouve ceux qui feront  une petite sieste,

Après le repas du midi,

Et puis ceux qui ne le font pas en prétextant

Que c’est que pour les vieux.

Y a ceux qui privilégieront la concentration,

La tension, toutes maximales ;

Et ceux qui sont, toujours à moitié réveillés

Parce que très curieux, intéressés !

.

J’ai, dans l’idée que, la variation d’énergie,

Jeune et vieux, n’est pas si grande que cela

Qu’elle joue, surtout, pour l’effort physique

En vitesse de récupération, repos, sommeil.

Il faut, gérer l’énergie  différemment, et pas

Parce qu’on en a moins mais que les temps

De rechargements sont un peu plus longs !

Autrement dit sa pile s’use, lors elle finira

Même ne plus pouvoir bien  se recharger :

Au final, la lampe s’éteint, comme bougie.

.

La pile est une réalité et une métaphore.

Au  premier degré,  elle concerne énergie

Stockée  et stockable, alors  qu’au second

Elle  concernera plutôt, l’espérance de  vie

Et coupure de courant quand … mourant.

.

Extensions

 .

Le nombre de personnes

Qui meurent ainsi est petit

Tant la grande majorité meure

D’accidents, ou de maladies graves,

D’organes qui flanchent (infarctus, AVC).

Sans oublier les suicides, et les dépressions,

Les drogues, les attentats … empoisonnements

Plus ou moins volontaires en plus de l’euthanasie.

Cette dernière pose d’ailleurs un véritable problème

Sociétal et philosophique sans parler de religion.

S’il n’existe qu’une seule manière … de naitre

Par les voies naturelles, l’homme a trouvé

Cent façons de mourir dont certaines frisent

L’absurdité (l’étourderie), la folie (le génocide).

.

On dit que certains usent leur vie et profitent par tous les bouts

Et que cela ne les empêche pas d’atteindre quatre-vingt-dix ans

À croire qu’il y a comme une sorte d’inégalité, voire d’injustice,

Entre les gens sur question bonne santé, énergie, durée de vie !

Et il y a même des gens  qui paraissent avoir  une santé fragile,

Et qui vivront plus longtemps  que tous les pronostics avancés,

À croire que mort est un accident, interne ou externe, destiné.

.

D’accord on connait la fin et on n’y peut rien

Mais rien ne nous empêchera de la repousser

Par des soins, bonne alimentation, vie saine,

Toutefois, ne sommes génétiquement égaux !

.

Et puis, tout comme en pile, un court-circuit

Et tout disjoncte, et, pour rétablir le courant,

Retrouver sa force, l’énergie initiale, le moral

Il faudra du temps et des sursauts d’énergie.

.

Accident n’est pas un burn-out ni dépression,

Coup vient de l’extérieur, écrase, endommage

Parfois de manière remédiable, irrémédiable,

La pile, voire les piles, censées nous électriser.

.

Il est vrai que le corps à des ressources cachées

Voire capable en cas de manque d’en fabriquer.

.

Fragments 

.

Le temps de notre propre vie

Le temps de notre Humanité,

Est court, voire infinitésimal,

Rapport à origine d’Univers !

.

Autant dire  rien ou presque,

Lors que le temps soit inventé

Ou non, n’a pas d’importance,

Sommes appelés à disparaitre

.

Mais l’énergie, elle, demeure,

Mais l’énergie, elle, ne meurt,

Elle se transforme en Univers

Passé, futur : endroit, envers !

.

Une pile qui s’use se décharge

Pour alimenter autre énergie,

Elle ne crée ni elle ne se perd :

Sa mort la transforme ailleurs

.

Est-ce à dire mort est autre vie

Ce serait soulever voile mystère

L’on ne peut qu’espérer y croire,

On le saura le jour du grand soir.

.

On pourrait penser que ceux qui

Consomment beaucoup d’énergie

Précipiteraient peut-être leur fin,

Or il n’en serait rien tant nos piles

Sont de taille et de charge diverses

Certains savent mieux les recharger.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Gérer son énergie, tout un programme.

Si on dort trop on se sent fatigué, vidé,

Un comble tout de même … à y penser

Comme si  sa pile s’était  surchargée !

L’on peut dormir,  en une seule traite,

Ou, préférer  un  sommeil  fragmenté,

À chacun de voir,  ce qui lui convient :

C’est ce que font les chats et les chiens.

 .

HOMME

¤¤¤   L’important serait      de pouvoir, non pas,      ¤¤¤

¤¤¤    Rester éveillé, mais,        le  plus  concentré,    ¤¤¤

¤¤¤    Possible, et, le plus        longtemps possible,    ¤¤¤

¤¤¤    Et, quand la tension       baisse : se reposer.     ¤¤¤

¤¤¤    Facile à dire, mais      moins à faire : écrire     ¤¤¤

¤¤¤    Demande, souvent,     constante attention.      ¤¤¤

¤¤¤   Vous aurez quatre          heures pour ce sujet,  ¤¤¤

¤¤¤   Vers la fin, vous          serez, totalement, vidé.  ¤¤¤

EST PILE

¤¤¤   Chacun fait ce qu’il veut de sa propre énergie, ¤¤¤

¤¤¤   Et a sa propre vision  de ce à quoi elle lui sert. ¤¤¤

¤¤¤   Il y a ceux, qui ont besoin  de peu de sommeil, ¤¤¤

¤¤¤   Se lèvent à six heures et se couchent à minuit. ¤¤¤

¤¤¤   Il y a ceux, qui tentent de le faire, se trouvent  ¤¤¤

¤¤¤   Et vite en dette, de sommeil… donc d’énergie,  ¤¤¤

¤¤¤   Et ils se trainent alors, du matin au soir, sans  ¤¤¤

¤¤¤    Pour autant aller au lit, pour bien se reposer.  ¤¤¤

S’USANT

¤¤¤    On trouve ceux qui feront  une petite sieste,   ¤¤¤

¤¤¤                      Après le repas du midi,                      ¤¤¤

¤¤¤    Et puis ceux qui ne le font pas en prétextant   ¤¤¤

¤¤¤                   Que c’est que pour les vieux.              ¤¤¤

¤¤¤   Y a ceux qui privilégieront la concentration,    ¤¤¤

¤¤¤                 La tension, toutes maximales ;            ¤¤¤

¤¤¤     Et ceux qui sont, toujours à moitié réveillés   ¤¤¤

¤¤¤             Parce que très curieux, intéressés !          ¤¤¤

AVEC LE

¤¤¤     J’ai, dans l’idée que, la variation d’énergie,    ¤¤¤

¤¤¤    Jeune et vieux, n’est pas si grande que cela    ¤¤¤

¤¤¤    Qu’elle joue, surtout, pour l’effort physique    ¤¤¤

¤¤¤    En vitesse de récupération, repos, sommeil.   ¤¤¤

¤¤¤    Il faut, gérer l’énergie  différemment, et pas   ¤¤¤

¤¤¤    Parce qu’on en a moins mais que les temps   ¤¤¤

¤¤¤    De rechargements sont un peu plus longs !    ¤¤¤

¤¤¤    Autrement dit sa pile s’use, lors elle finira      ¤¤¤

¤¤¤    Même ne plus pouvoir bien  se recharger :     ¤¤¤

¤¤¤    Au final, la lampe s’éteint, comme bougie.     ¤¤¤

TEMPS

¤¤¤     La pile est une réalité, et une métaphore.      ¤¤¤

¤¤¤     Au  premier degré,  elle concerne énergie      ¤¤¤

¤¤¤     Stockée  et stockable, alors  qu’au second      ¤¤¤

¤¤¤     Elle  concernera plutôt, l’espérance de  vie     ¤¤¤

¤¤¤     Et coupure de courant quand … mourant.      ¤¤¤

.

Forme

.

.

Évocation

.

Éléments d’une pile qui s’empilent

Sur structure  comme  notre  ADN,

Et sont protégés par une enveloppe

Qui les rend durables et puissants ?

.

851 4

.

Une pile avec une douzaine d’éléments,

Cela ferait 120 ans :

Et l’humain, comme l’animal, la dépile,

En fonction  de son ADN.

L’hélice de notre Adn est sorte d’empilement

Mais qui restera constant en se démultipliant,

C’est tout ce qui l’entoure qui s’usera et non elle.

 .

Symbolique 

 .

Je tiens ma  pile  dans

La main et  tout à coup,

La voilà se désintégrant

Sous  mes propres  yeux

Par terre, je vois ce qu’il

 En reste,  petits fils noirs

Sautant,   ma pile est une

Source énergie autonome

Se rapporte donc au sujet,

D’énergie interne, vitalité.

Et ainsi, tous les rêves qui

Montrent batterie usagée,

Des appareils dont batterie

 Tombera en panne et besoin

D’acheter de nouvelles piles

Électriques   nous    diraient

Symboliquement la nécessité

Retrouver potentiel d’énergie.

signification-reves.fr/pile-electrique

.

 .

Fond

.

Évocation 

 .851 6

.

Une pile avec une douzaine d’éléments,

Cela ferait 120 ans :

Et l’humain, comme l’animal, la dépile,

En fonction  de son ADN.

 .

Symbolique 

 .

Connaître son

Espérance de vie

Grâce à un test ADN

 Bientôt possible ?

Une start-up américaine

Dit avoir développé

Un système capable de con

Naître espérance de vie

Grâce à une simple prise

De sang de façon régulière.

Le test s’attachera au

 Patrimoine génétique

Et au style de vie

Réel de la personne.

Connaître exactement

Le nombre d’années

Restantes à vivre paraît,

Cependant, compliqué

État actuel des recherches

 Tant ce test permettra

De mesurer si l’on a connu  

Vieillissement moléculaire ?

Modifié : ouest-france.fr/sante

 .

.

Fond/forme

 .

L’énergie n’est certes pas notre ADN

Qui ne fonctionne pas comme une pile,

Mais bien plutôt comme un…programme

Qui néanmoins, ne peut se passer d’énergie

Jusqu’à ce que sa mèche, ampoule, s’éteigne 

Bien  souvent, l’on part, avant, en morceaux,

Si ce n’est pas par un accident, une maladie !

.

La forme du poème correspondrait à une pile

Le fond n’est pas fait d’éléments qu’on dépile

Chacun reste libre de dépenser son  énergie

Comme il lui convient, et de la recharger,

Selon ses possibilités, selon ses besoins.

.

Textuels et illustrations   >>

850 – Homme : pile s’usant avec le temps (I)

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La bougie puis, de nos jours, la pile

Sont de belles métaphores de la vie,

Question réserve, et consommation,

D’énergie, ici   ….  non renouvelable.

Enfin  renouvelable,  dans la journée,

Lorsque tête et muscles sont fatigués,

Le repos et sommeil  sont réparateurs,

Mais n’ajoute rien…à la pile disponible

Autant de quantités autant de manières

De dépenser son énergie ou la préserver.

.

Si vrai que certains ont peur d’en manquer

D’autres s’acharnent, partout à la gaspiller.

Une femme, qui portera, en elle, un enfant,

N’hésiterait pas à puiser dans ses réserves,

Car, c’est lui,  en premier, qu’elle préserve,

Afin qu’il en sorte, d’elle …  et bien vivant.

L’homme  est  comme  une pile  d’énergie,

Qui se décharge, et  puis, qui se  recharge,

Cela, chaque jour,  jusqu’à la fin de sa vie.

 .

Au début, elle se rechargerait plutôt … vite

Puis en allant  vers la fin, plutôt lentement

Au tout début, bébé fabriquant ses cellules,

A besoin de sommeil, trois quarts du temps

À la fin, pour préserver  le stock de cellules,

Vieillard dort plus longtemps, plus souvent.

 .

Tout le monde dispose  de la même quantité

D’énergie mais les apathiques, flegmatiques

En ont moins que les nerveux, ou, sanguins.

Le problème n’est pas d’en avoir… beaucoup

Ou pas, mais de savoir ce que …  l’on en fait.

Le perdre en mouvements, agitations stériles

Le gagner à faire des travaux, activités utiles

.

À quoi consacrez-vous essentiel d’énergie :

Réponse sera naturellement la plus diverse,

Bien que la plupart du temps, elle concerne

Métiers, enfants, maisons, loisirs… voyages

Tant il est fort rare  que l’on vous réponde :

Aux autres, à l’amour, au Monde …  à l’Art,

Et plus encore à farnienté, à la spiritualité.

 .

Tout enfant ou presque en bas âge dépense

Sans compter  le maximum de son énergie

Bien que l’on n’attende, rien d’utile, de lui.

Tandis que la mère élevant seul son enfant,

Il faut dépenser une énergie, considérable,

Et cela, sans compter que jour comme nuit

Ne sont pas garanties de toute tranquillité,

Par enfants, anxieux, malades, turbulents.

.

Extensions

 .

La gratuité de dépense d’énergie d’enfant

Tranchera  beaucoup  sur  celle  de l’adulte,

Calculant son emploi du temps au plus juste,

Activités multitâches, au cours de sa journée.

La nuit, son énergie peut être alimentée par

Ses besoins de sexualité qui constitueront

Aussi une belle débauche…. d’énergie !

.

Certaines personnes sont usées à soixante ans, d’autres, quatre-vingt

Mais déjà, est-on doté de même capacité d’énergie à notre naissance

Sans compter celle de la conserver puis de la renouveler sans cesse

Peut-être qu’au bout d’un nombre de cycles, comme une pile

Elle ne parvient plus à se recharger, elle n’est plus stable

Peut-être que soins médicaux peuvent la prolonger

Tout autant bonne hygiène de vie, méditation !

.

L’analogie de la pile comme une durée de vie

Comme réserve d’énergie est sujette à caution

Elle est facile d’usage mais n’explique pas tout

L’énergie n’est pas stockée, est reprogrammée.

.

À chaque fois qu’on se nourrit, elle se rétablit,

Ce qui se rapprocherait le plus de durée de vie

Est la cellule et ses mitochondries, impliquées

Dans l’apoptose mort cellulaire programmée.

.

Que peut-on faire contre un tel phénomène :

Pas grand-chose en l’état des connaissances,

Mais nous ne le savons pas à notre naissance

Cela ne conditionnera pas toute l’existence !

.

Fragments

.

Nous sommes producteurs,

Nous sommes conservateurs,

Nous sommes consommateurs

D’énergie folle et pleine de vie.

.

Parfois puise dans nos réserves

Parfois se bloque par un stress

Et ce n’est pas qu’une paresse

Apathie, dieu m’en préserve.

.

Les jeunes enfants la dépense

Sans compter, sans réfléchir

Et puis soudain,  s’endormir

Plus vite  que  l’on y pense !

.

On la compare à une bougie,

Que l’on éteint jamais, brûle,

Et ce jusqu’au dernier soupir,

Ou à une pile que l’on recharge

.

Ces comparaisons se complètent

L’une en durées ; l’autre en cycles :

Il faut songer à bien entretenir sa pile

Pour ne pas perdre la face de sa santé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

La bougie puis, de nos jours, la pile

Sont de belles métaphores de la vie,

Question réserve, et consommation,

D’énergie, ici   ….  non renouvelable.

Enfin  renouvelable,  dans la journée,

Lorsque tête et muscles sont fatigués,

Le repos et sommeil  sont réparateurs,

Mais n’ajoute rien…à la pile disponible

Autant de quantités autant de manières

De dépenser son énergie ou la préserver.

HOMME

¤¤¤   Si vrai que certains ont peur d’en manquer  ¤¤¤

¤¤¤    D’autres s’acharnent, partout à la gaspiller. ¤¤¤

¤¤¤    Une femme, qui portera, en elle, un enfant, ¤¤¤

¤¤¤    N’hésiterait pas à puiser dans ses réserves,  ¤¤¤

¤¤¤    Car, c’est lui,  en premier, qu’elle préserve,  ¤¤¤

¤¤¤    Afin qu’il en sorte, d’elle …  et bien vivant.    ¤¤¤

¤¤¤    L’homme  est  comme  une pile  d’énergie,   ¤¤¤

¤¤¤    Qui se décharge, et  puis, qui se  recharge,   ¤¤¤

¤¤¤    Cela, chaque jour,  jusqu’à la fin de sa vie.   ¤¤¤

EST PILE

¤¤¤    Au début, elle se rechargerait plutôt … vite   ¤¤¤

¤¤¤    Puis en allant vers la fin, plutôt lentement    ¤¤¤

¤¤¤   Au tout début, bébé, fabriquant ses cellules,  ¤¤¤

¤¤¤   A besoin de sommeil trois quarts du temps   ¤¤¤

¤¤¤   A la fin, pour préserver  le stock de cellules,  ¤¤¤

¤¤¤  Vieillard dort, plus longtemps, plus souvent.  ¤¤¤

S’USANT

¤¤¤  Tout le monde dispose de la même quantité  ¤¤¤

¤¤¤   D’énergie mais les apathiques, flegmatiques  ¤¤¤

¤¤¤  En ont moins que les nerveux, ou, sanguins.  ¤¤¤

¤¤¤  Le problème n’est pas d’en avoir…beaucoup   ¤¤¤

¤¤¤  Ou pas, mais de savoir ce que …  l’on en fait.  ¤¤¤

¤¤¤  Le perdre en mouvements, agitations stériles ¤¤¤

¤¤¤  Le gagner à faire des travaux, activités utiles  ¤¤¤

AVEC LE

¤¤¤   A quoi consacrez-vous essentiel d’énergie ?  ¤¤¤

¤¤¤   Réponse sera naturellement  la plus diverse, ¤¤¤

¤¤¤  Bien que la plupart du temps elle concerne   ¤¤¤

¤¤¤   Métiers, enfants, maisons, loisirs…voyages   ¤¤¤

¤¤¤   Tant il est fort rare que l’on vous réponde :   ¤¤¤

¤¤¤   Aux autres, à l’amour, au Monde … à l’Art,    ¤¤¤

¤¤¤   Et plus encore au farnienté, à la spiritualité.  ¤¤¤

TEMPS

¤¤¤  Tout enfant ou presque en bas âge dépense   ¤¤¤

¤¤¤   Sans compter le maximum de son énergie    ¤¤¤

¤¤¤   Bien que l’on n’attende, rien d’utile, de lui.    ¤¤¤

¤¤¤   Tandis que la mère élevant seul son enfant,  ¤¤¤

¤¤¤   Il faut dépenser une énergie, considérable,    ¤¤¤

¤¤¤   Et cela, sans compter que jour comme nuit    ¤¤¤

¤¤¤    Ne sont pas garanties de toute tranquillité,    ¤¤¤

¤¤¤    Par enfants, anxieux, malades, turbulents.     ¤¤¤

.

Forme

.

.

Évocation

.

Des éléments de pile qui s’empilent

Et sont entourés par une enveloppe :

L’on penserait  à  une pile électrique

Apportant  maximum  d‘énergie !

.

850 4

.

Une pile avec quatorze éléments de Volta,

Cela ferait 140 ans :

Aujourd’hui, il y en a quatre, durée 4ans  

 Bientôt cinq, d’énergie.

Tout comme une bougie fond en bruant

Une pile s’use, si consommée par son temps

La comparaison s’arrête là, homme a une face.

.

Symbolique

Je tiens ma  pile  dans

La main et  tout à coup,

La voilà se désintégrant

Sous  mes propres  yeux

Par terre, je vois ce qu’il

 En reste,  petits fils noirs

Sautant,   ma pile est une

Source énergie autonome

Se rapporte donc au sujet,

D’énergie interne, vitalité.

Et ainsi, tous les rêves qui

Montrent batterie usagée,

Des appareils dont batterie

 Tombera en panne et besoin

D’acheter de nouvelles piles

Électriques   nous    diraient

Symboliquement la nécessité

Retrouver potentiel d’énergie.

signification-reves.fr/pile-electrique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Aujourd’hui, il y en a quatre, durée 4ans  

 Bientôt cinq, durée d’énergie

Avec quelques batteries d’ordinateurs

Qui ont 24 heures d’autonomie

 .

Symbolique

 .

L’être humain trouve énergie

Pour vivre  dans la nourriture;

Aliments  sont notre carburant,

Cette énergie répartie  en corps,

Notamment  dans  nos muscles.

Pendant longtemps, l’Humanité

S’est développée à la seule force

Des muscles : ceux  des femmes,

Des hommes  puis des animaux.

Cette énergie sert à se déplacer,

À transporter choses, fabriquer

Transformer objets,  manipuler

Des outils, bien d’autres choses.

explorateurs-energie.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Une pile est, par définition, un empilement,

Plus ou moins libre, plus ou moins contraint

Mais tous chargés d’énergie qui se consomme

Et qui mettront face à face, le fond et la forme

Jusqu’à ce qu’il soit vide, donc, non conforme.

.

Vous n’avez jamais vu  un enfant  de trois ans

Sauter sur pieds  par rebonds comme ressort

À croire qu’il dispose d’une pile  inépuisable :

Que d’énergie gâchée, en plus  gratuitement

Lors il suffirait de le brancher au courant.

.

J’exagère  et  j’abuse, bien  évidemment,

Mais l’énergie d’un vieillard  ne serait

Par rapport  à l’enfant  que  de 20%

Si on pouvait le transférer : utile.

.

.

Un flux d’énergie de sa vie

.

Textuels et illustrations  >>

849 – De vivre en une organisation bien pensée

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

 Vivre dans une organisation

Bien pensée et par soi-même

Créera une différence extrême

Avec une forme de bordelisation

Tout bruit, agitation incessante.

.

Nuira à bonne concentration,

Perte de temps  et d’énergie,

À courir là tout autant qu’ici

Pour au final, être stressante,

L’utilité, s’en donner illusion.

.

La fable du lièvre et de la tortue

Narrée par de La Fontaine, Jean

De celui qui veut avoir fini, avant

Même d’avoir commencé vous tue.

.

Des gens vivent  en une

Organisation bien pensée

Qui les reposent ; d’autres,

En une agitation perpétuelle,

.

Les indisposant : rien ne bouge, ont impression,

Rien ne va plus et quand les premiers évoquent

Une cascade d’eau fraiche ; pour les seconds

Y voit tornade  blanche qui les boostera.

.

Le calme serait nécessaire

À l’effort de concentration

Et  à l’économie  d’énergie,

Un calme tempère un agité,

Un agité  réveille  un calme.

.

Mais, au bout d’un moment,

Les deux,  s’énervent, du fait

Qu’ils ne sont au même tempo. 

L’un va trop vite, autre pas assez,

Question de caractère, tempérament

« Il faut  de tout  pour faire un  monde. »

.

Des agités, vivant  ensemble en un enfer

Là où, en permanence   rien ne  se  passe

Tout comme  l’autre   il le voudrait,

Se le reprochent  mutuellement.

«Tu me fatigues, dit le premier»,

«Tu m’exaspères, dit le second».

.

Lequel des deux a raison,  tort,

Nul ne le sait mais, si personne

Ne viendra relativiser, la chose,

De l’extérieur, lors le ton monte

Lors, c’est à celui qui dominera

L’autre : peu importe pourquoi.

.

Nous sommes tous prisonniers

De nos nerfs voire de nos envies

Mais la relativité de toute chose,

Devrait nous pousser à réfléchir

Et pour ne pas  vexer, humilier, tant d’autres

Cela parce que  statisticiens trouvent qu’ils ne sont,

Ne pourront, devenir aussi performant que nous ! 

.

Extensions

 .

On peut remplacer une action

Par une autre, pas une relation.

Une vie entière à s’user les nerfs,

Si ceux des autres  est de misère.

On attire personne et on finit  par

N’être entouré … d’aucun  membre

De sa famille, ni même  de ses  amis

Rétrécissement  champ de conscience

Ajoute  un état maniaque  qui accentue

À la fois  la solitude et le grand isolement.

Les agités se rendent peu tolérants aux aléas

De l’existence ou aux comportements des gens.

Peut-être l’incapacité pour se remettre en cause,

Ou pire, l’angoisse d’avoir à le faire publiquement,

Font qu’ils se noient encore en grande hyperactivité,

Comme certains enfants, pour ne plus avoir à y penser.

.

Ce ne sont pas modes d’organisation qui manquent : leur efficacité !

Le fait que les grands mangent les petits, est-il loi la d’organisation ?

Est-ce  qu’association petits, pourrait manger, faire peur, au grand ?

Est-ce qu’organisation anarchique va produire processus vertueux ?

Est-ce qu’organisation hiérarchique va résoudre tous problèmes ?

Est-ce qu’organisation mixte va optimiser toutes solutions ?

Autant de formes d’organisation qu’il nous faut penser

En sachant qu’aucune ne sera parfaite, longtemps

Tant que facteurs exogènes peuvent l’écorner.

.

Bien organisé, organisé, désorganisé … bordélique,

Quatre situations  de prévoyances  ou  négligences,

Parfois c’est un moment, parfois toute l’existence,

Que l’on soit compétitif, coopératif ou anarchique

.

Notre monde actuel où l’on picore, où l’on dévore

Une multitude d’informations, d’origines diverses,

Et  sans évaluation, sans vérification, contestation,

Ne pousse pas à les trier et encore moins structurer.

.

Le tri, le rangement, ordonnancement, organisation

Est une des fonctions fondamentales de notre cerveau

Lors nous vivons dans un monde d’une telle complexité

Que tout ce qui ne sera pas structuré ne sera plus utilisé.

.

Fragments 

.

Ce sont les managers d’entreprises

Les logisticiens,  ou les ergonomes,

Qui se penchent sur organisations,

Et les plus connus : Taylor et Ford.

.

Il s’agissait d’optimiser des gestes

On l’applique dès lors à la pensée,

Or intervalles de repos sont  utiles

Comme silences en des musiques !

.

Organiser sa pensée avec méthode

C’est ce que l’École  nous inculque,

Or tous automatismes de la pensée,

Ne reflèteraient pas celles du corps !

.

Pour bien penser, faut être organisé :

Parlez-en aux artistes, aux inventeurs,

Une idée, œuvre, leur traversera l’esprit

Qui doit peu organisation conditionnée.

.

Il est certain qu’une organisation bordélique

Ne suscite que peu d’idées suivies,  ni d’aides :

Il y a un temps donné pour le «brainstorming»

Qui se doit d’être suivi par organisation d’idées.

.

La planification précède toujours l’action, dit-on,

On ne vient pas en classe sans ses  livres, cahiers :

On n’ira pas ensuite sans ses outils sur chantier :

L’action tient compte de l’organisation générale.

.

Je ne voudrais pas m’ériger en donneur de leçon,

Chacun trouve la bonne, meilleure, organisation,

L’imposer de force, sera vécue comme aliénation

Ceux qui l’ont compris seront de bons patrons !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Vivre en une organisation

Bien pensée et par soi-même,

Créera une différence * extrême

Avec une forme de*  bordelisation

Tout bruit   *  agitation, incessante,

Nuira à       *     bonne concentration,

Perte de       *          temps et d’énergie,

À courir là    *            tout autant qu’ici

Pour au final  *              être stressante,

L’utilité, s’en     *          donner illusion.

La fable du lièvre *        et de la tortue

Narrée par Jean de  *    La Fontaine,

De celui qui veut avoir *  fini, avant

Même d’avoir commencé * à faire.

.

***********************

***********************

.

Des gens vivent  en une

Organisation bien pensée

Qui les reposent ; d’autres,

En une agitation perpétuelle,

.

Les indisposant :        rien ne bouge,                ont impression,

Rien ne va plus           et quand les pre                miers évoquent

Une cascade                 d’eau fraiche,                 pour les seconds

Y voit tornade           toute  blanche                 qui les boostera

.

Le calme serait nécessaire

À l’effort de concentration

Et  à l’économie  d’énergie,

Un calme tempère un agité,

Un agité  réveille  un calme.

.

Mais, au bout d’un moment,

Les deux,  V     O  s’énervent, du fait

Qu’ils   I   ne sont au  R   même tempo

L’un va    V    trop vite,     G autre pas assez,

Question de   R   caractère,   A   tempérament.

Il faut de tout   E    pour faire    N     un  monde.

Des agités vivant   *     ensemble   I    en un enfer

En permanence      E     rien ne    S          se  passe

Tout comme  l’autre   N       A     *    il le voudrait,

Se le reprochent     *          T     *    mutuellement.

«Tu me fatigues      *           I        *    dit le premie,

«Tu m’exaspères       *         O        *     dit le secon.

Lequel des deux a    *         N        *     raison,  tort,

Nul ne le sait mais,    *          *        *    si personne

Ne viendra relativiser,  *         B        *      la chose,

De l’extérieur et le ton   *         I         *        monte

Lors, c’est à celui qui    *         E        *   dominera

L’autre : peu importe   *        N         *  pourquoi !

Nous sommes tous    *         *         *   prisonniers

De nos nerfs voire   *        P          *  de nos envies

Mais la relativité   *       E          *   de toute chose,

Devrait nous    *        N         *   pousser à réfléchir

Et pour ne pas    S   , vexer, humilier, tant d’autres

Cela parce que   É statisticiens trouvent qu’ils ne sont,

Ne pourront,   E        devenir aussi performant que nous ! 

.

Forme

.

.

Évocation

 

Ça peut être une forme d’homme,

Tout autant  un tire-bouchon, 

Ce dernier, emporté en sa valise,

Pour ne pas être imprévoyant !

.

849 4

.

Qui ne disposerait d’un tire-bouchon

Pour ouvrir une bouteille

Est dit imprévoyant, peu organisé,

Et voire désorganisé !

.

Symbolique

 .

Le symbole est riche

Puisqu’il célèbre le travail

Du vigneron entre viti- et

Viniculture, mais aussi

Parce qu’il réunit en

Une action tous les objets

Autour du vin qui méritent

Notre attention : la bouteille,

Le bouchon et le tire-bouchon.

Et le tire-bouchon fait partie d’une

Famille d’outils qui l’accompagne

Sur tout couteau suisse

Décapsuleur,

Tournevis,

Ciseaux,

Lame

.

.

Fond

.

Évocation 

.

849 6

.

Qui ne disposerait d’un tire-bouchon

Pour ouvrir une bouteille

Est dit imprévoyant, peu organisé,

Et voire désorganisé !

 .

 Symbolique 

 .

L’abondante   littérature sur

L’image  grandes  entreprises

Est  une  littérature  de  mana

Gement prétention rationnelle

Mais  elle  sert,  surtout, à  pro

Poser  mises  en rationalisation

De processus et  de phénomènes

Qui sont, en fait, peu prévisibles

Dans  leurs   effets   et  dont   les

Conséquences échappent à ceux

Qui prétendraient  les  produire

Et les contrôler. De là, la limite

Des études   visant  à    en tester

Les  résultats,    visant à justifie

A posteriori        investissements

Engagés  dans   la   production

À    visée    symbolique   impré

Voyante,      déshumanisante.

Source : journals.openedition.org

 .

.

Fond/forme 

L’organisation est censée prévenir l’imprévu

Lors on s’en garantit, déjà, par des assurances.

Comment concilier prévoyance, imprévoyance

Autant confier toute organisation à la voyance,

Ceux qui sont mal organisés  penseraient mal !

La forme du poème correspond à l’objet choisi,

.

Avec le bouchon dessus qu’on vient d’extraire,

Le style est libre, sans aucun vers, aucun verre

Pour boire un contenu que l’on ne connait pas.

.

Ainsi la forme reflètera  partiellement le fond,

Et  il  serait  imprévoyant  de  croire  que c’est

Du vin parce qu’on dispose d’un tirebouchon.

.

Textuels et illustrations  >>

848 – Je ne souhaite pas dépasser les cent ans

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que  tant que pensée

Fonctionne, sûr,  je ne meurs

Mais  si je la perds à cinquante

À  quoi bon, sur Terre, demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera joie émotionnelle,

Cent ans serait quête spirituelle.

Cent ans c’est autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite pas dépasser cent ans

Car, si ce laps  de temps est insuffisant

Pour remplir  ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait, par miracle, étonnamment,

La combler de tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre, aux yeux d’autres, ostensible.

.

Ce n’est pas le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouverneront mes paroles, gestes,

C’est le mouvement de ma pensée

Qui me dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort :

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si on n’a plus espoir, désespoir

Vous fait mourir abandonné des dieux

Qui sur la Terre, n’ont plus d’yeux

Que pour célébrités montantes,

Non pour alités mourantes.

.

Cent ans est un chiffre rond,

Dix ans est un chiffre abscons :

Ce n’est pas le temps qui compte

C’est ce que  l’on vit en fin de compte.

.

Extensions

 .

Ce n’est pas tant le temps

Qui compte que ce que l’on vit,

Ce que l’on en fait, ce que l’on en sait,

Tout compte fait, cent ans c’est bien assez

Dans la folie de ce Monde, comme en conte :

Plus ne m’apporterait pas plus de joie : misère !

Cent ans, combien d’années vécues en grande

Intensité : une dizaine, une vingtaine,

Et le reste ne serait que fredaine.

Moi je dis cela, ne les ai pas

Et, sans doute, jamais,

Mais quand même

Des fois que …

.

Cent ans, ça s’entend, ça sonne bien à l’oreille

On voudrait tous y arriver, et, être pareils,

À ceux qui sont, encore, en bonne santé,

 Voir des petits-enfants, comme flopée !

13 % des femmes et 5 % des hommes

 Nés en 1970, seront des centenaires

Si obésité et pollution, croissantes,

Ne les tuent pas, prématurément.

.

Centenaire, qui n’en rêverait pas :

Encore faut-il y arriver en bon état.

Un nombre significatif  flirtent avec

Peu les dépassent et selon les pays !

.

Moi, je ne chercherai pas un brevet

Longévité : plus que  longue durée,

J’espère une  bonne qualité de vie

Et une mort naturelle en mon lit.

.

Il est vrai qu’à cent ans, certains

Sont en meilleure forme qu’autres

À quatre-vingt ans ou soixante-dix,

Sportifs avec ça pour ne rien gâcher.

.

Si cent ans et sans dents… ça s’entend,

C’est moins vrai de nos jours avec soins

Parfois, ce sera le cerveau  qui disjoncte,

Parfois le cœur, parfois la mort cellulaire.

.

Fragments

.

Pourquoi 10o, pas 99 ou 101 ans

Réponse, parce que c’est un siècle

Chacun sait qu’il est  chiffre rond,

Frappe imaginaire de la longévité.

.

En réalité nous serions aptes à 120,

Preuve : certains l’ont  bien  atteint,

Dans quel état ça reste à démontrer

En légume pas toujours bonne santé

.

Voilà qui pose le vrai problème durée

Si on n’a perdu mémoire, mouvement

L’on est un peu, l’on dirait, comateux :

En avez-vous vu, déjà  qu’un, heureux !

.

Il est parti, il nous a quitté disent proches

Lors il allait atteindre sa «centième» année,

Je ne voudrais pas ajouter : drame au drame,

Ça fait dix ans qu’il est aux : abonnés absents !

.

Des spéculations de physiologistes scientifiques,

Nous promettent un allongement de 30 ans de vie,

Sans mentionner de date ni de condition spécifiques,

Autant se faire cryogéniser de son vivant pour le cas où.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Cent ans, s’entend

Ça se voit, ça s’imagine,

L’éternité, pour un enfant,

Porte à côté,   pour sénescent.

Disons que    C    tant que pensée

Fonctionne, sûr    E      je ne meurs

Mais  si je la perds   N   à cinquante

À  quoi bon, sur Terre,  T   demeurer.

.

Cent ans est  belle  durée  temporelle,

Cent  ans  restera  une  fin, corporelle,

Cent ans restera   A  joie émotionnelle,

Cent ans serait   N   quête spirituelle.

Cent ans c’est   S    autant d’années

Vécues  en  une  forte  intensité.

.

Je ne souhaite  *   pas dépasser cent ans

Car, si ce laps   S    de temps est insuffisant

Pour remplir            ma vie, est-ce supplément

Qui viendrait,      E      par miracle, étonnamment,

La combler de     N      tous les bonheurs possibles,

Ou la rendre,     T    aux yeux d’autres, ostensible.

Ce n’est pas        le temps vécu, ce qu’il reste,

Qui gouver  N   neront mes paroles, gestes,

C’est le    D  mouvement de ma pensée

Qui me   *   dira  ce  qu’il  faut  oser,

Avant de mourir, fatigué !

.

Cent ans de mansuétudes,

Envers son manque d’aimer,

En finir en perdant la mémoire,

Du fil rouge, de toute son histoire.

Ce n’est pas tant le temps qui compte,

Que l’intensité du ou des moments vécus,

Ersatz des nirvanas ou paradis entraperçus,

Qui vous laissent en fin de compte pauvre, nu,

C’est ce corps de lumière, qui, le mieux, raconte

La fierté d’avoir été un humaniste, et non honte !

.

La honte, l’honneur sont ce qui distingue les morts

Entre eux : réhabiliter, rendre justice à la mémoire

Sera, pour les vivants, comme un véritable devoir,

Pour que  la famille ne survive, entachée de noir,

Les morts ont une seconde vie dans leur isoloir,

Conditionnant, toujours  et encore, leur mort !

La plupart meurent, sans bruit, sans histoire.

.

À cent ans, si l’on n’en a plus,  S    désespoir

Vous fait mourir abandon   ‘ né des dieux

Qui sur la Terre, n’ont  É  plus d’yeux

Que pour célébrités T   montantes,

Non pour alités   E    mourantes.

Cent ans est     I   un chiffre rond,

Dix ans est   N  un chiffre abscons :

Ce n’est pas   T         le temps qui compte

C’est ce que    *        l’on vit en fin de compte.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ça pourrait être un personnage,

Ou bien encore une mascotte,

 Une  lanterne, qui daterait

Centenaire au moins ?

.

848 4

.

Comme une pile, bougie, lanterne,

Qui s’éteint, naturellement :

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément.

 .

Symbolique

 .

La lanterne

 Est un symbole

De connaissance

Et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde

Des hommes abrite le feu fragile

Sacré, celui qu’il faut préserver.

La lanterne contient

 La lumière individuelle qui peut

Se transmettre, et elle nous guide

Et peut même guider les autres.

Lorsque nous rêverons

D’une lanterne, elle

Représente l’intelligence

Lumineuse d’une personne

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

  848 6

.

Centenaire on est prêt à mourir,

Chaque jour est supplément

Passer de quatre-vingt-dix à cent,

Ajoutera un zéro tout neuf !

 .

Symbolique 

 .

Si la

 Communauté

 Scientifique pour

Trouver des causes

 À la longévité

Permet d’isoler caractéristiques partagées

Par les centenaires, leurs travaux n’ont pas

Encore permis      d’éradiquer     complètement

Le facteur chance      pour le        très grand âge.

 

Souvent, de l’aveu                même des intéressés,

Leur longévité est le                  fruit d’un heureux

Hasard, interven                        tion de la chance,

Qui leur permet                                 de  faire appel

À ce que la géné                                       tique, étude

Dite   environ                                             nementale

N’auront pu encore, pour le moment, expliquer.

Wikipedia : centenaire

.

.

Fond/forme 

 .

Cent ans, ça s’entend, faut-il encore

Y arriver pour le croire, pour l’écouter,

Lors la lumière de la lanterne s’éteindra

Un siècle, du haut du Ciel, contemplera !

.

Vous voyez bien comment cela rime avec,

Sans préjuger que la forme couvre le fond

Tant que le face à face avec la mort attend.

.

Centenaire est un chiffre rond, honorable

Et ce d’autant, que sa mort  est inévitable

Ce n’est pas un concourt  de longévité :

 Y a pas de gagnant, que des perdant.

.

Certains rêvent d’avoir immortalité

Mais sans trop savoir qu’en faire

Imaginez l’ennui dès le début !

.

Textuels et illustrations  >> 

847 – Tout le temps perdu, ne se rattrape plus

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors l’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire, ne se rattrape guère.

Temps perdu, pas que  quantité :

Il  tendrait  vers  l’impression  ratée

On  aurait  pu  faire   d’autres  choses,

Que  mauvais  choix  et  qui  s’imposent.

Dormir pour certains est du temps perdu

Tant il y aurait mieux à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des cauchemars  confus.

Et son temps perdu l’on s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

.

Chacun sait que tout son temps perdu,

Ne se rattrape guère ne se rattrape plus

Comme l’aura souvent chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous, n’est plus ici-bas.

.

En vrai, je ne saurai au juste combien,

Peut-être beaucoup ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits, je dors et les jours

Où je m’ennuie fort suite à désamour !

.

À la recherche temps  perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan sortent dehors, allez oust,

Les voilà qui perdent notre temps en peine

Les ressusciter, juste l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant a pris place sereine

Pour occuper l’esprit, et tout le temps,

Me seriner sa musique cœur, content

.

Seuls surnagent ceux qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,  une  continuité,

Faisant que  temps perdu le sera plus.

Temps fuit  devant, et autant, derrière

Et si aucun instant ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à faire  cette  prière :

.

Laissez-en-moi un peu, encore une fois,

Pour revivre  plein amour, dont je crois

Qu’il me remplit un an, comme un jour,

Et me fait perdre toute notion du temps

Perdu, dont je me souviens,  même plus !

.

Combien de temps ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,  satisfait du total restant

Je rende mon âme  qui en l’éternité, survit.

.

Extensions

 .

Si le temps perdu ne se rattrape guère,

Ne se rattrape plus, ce n’est pas grave en soi,

Du moment qu’on se rachètera avec celui qui

Nous reste à vivre, et pleinement cette fois,

En étant créatifs, et en étant solidaires,

En étant amants et tant d’autres

Choses encore, dont c’est à

Chacun de décider.

.

Nous avons plus de temps perdu que de temps utile et efficace :

Du temps perdu, à dormir, à rêver, à ne rien faire, à attendre

Tant est qu’il vaut mieux privilégier l’intensité que la durée

Tout en respectant l’heure, de début et fin, programmée

Quand on est à la retraite, le temps ne compte plus

Et pourtant bon nombre le passe à le compter

Moi aussi mais je me contente de le conter

Car c’est tout ce qu’il me reste à faire,

Avant de mourir et tout défaire.

.

Pourquoi imaginer, vouloir

Un grand maitre des horloges,

Si le temps lui-même n’existe pas.

.

On est jamais en retard, ni en avance,

Ni même, étonnamment, jamais à l’heure.

Ce que nous faisons ne dépend pas du temps.

.

Quelqu’un qui perd son temps est traité d’étourdi

Jusqu’à oublier que son temps ne lui appartient pas

Il est avant tout biorythmique, plus largement, social.

.

Enfance pourrait être considérée comme du temps perdu

Mais la seule chose de perdu est manque de soin, affection,

Une enfance gâchée, si ce n’est volée, ne se reconstruira plus.

.

Alors le temps perdu à jouer, à se câliner, apprendre à parler,

Sera autant de gagner pour se construire un capital confiance.

.

  Fragments

.

Si le temps perdu ne se rattrape guère,

Ne se rattrape plus, ce n’est pas grave en soi,

Du moment qu’on se rachètera avec celui qui

Nous reste à vivre, et pleinement cette fois,

En étant créatifs et en étant solidaires,

En étant amants et tant d’autres

Choses encore, dont c’est à

Chacun de décider.

.

Nous avons plus de temps perdu que de temps utile et efficace,

Du temps perdu, à dormir, à rêver, à ne rien faire, à attendre

Tant est qu’il vaut mieux privilégier l’intensité que la durée

Tout en respectant l’heure, de début et fin, programmée.

.

Quand on est à la retraite, le temps ne compte plus

Et, pourtant, bon nombre le passe à le compter.

Moi aussi mais je me contente de le conter

Car c’est tout ce qu’il me reste à faire,

Avant de mourir et tout défaire.

.

Pourquoi imaginer, vouloir

Un grand maitre des horloges,

Si le temps lui-même n’existe pas.

.

On est jamais en retard, ni en avance,

Ni même, étonnamment, jamais à l’heure.

Ce que nous faisons ne dépend pas du temps.

.

Quelqu’un qui perd son temps est traité d’étourdi

Jusqu’à oublier que son temps ne lui appartient pas

Il est avant tout biorythmique, plus largement, social.

.

Enfance pourrait être considérée comme du temps perdu

Mais la seule chose de perdu est manque de soin, affection,

Une enfance gâchée, si ce n’est volée, ne se reconstruira plus.

.

Alors le temps perdu à jouer, à se câliner, apprendre à parler,

Sera autant de gagné pour se construire un capital confiance.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’horloge tourne

Temps comme chacun sait

Linéaire : ne se   *  rattrape guère.

      Le temps perdu  *                / *  pas que quantité :

Il tendrait vers l’   *          \         /        *  impression ratée

On aurait pu  faire *             \     /             *   d’autres choses,

Que  mauvais  choix *                 o                 *  et qui s’imposent.

Dormir pour certains  *                                  *  est du temps perdu

Tant il y aurait mieux  *                               *  à faire que rêvasser,

Le matin, se réveiller *                      *  encore plus fatigué,

D’avoir revécu  des   *     *     * cauchemars confus.

Son temps perdu      *     l’on  s’en aperçoit,

Parfois bien tard, parfois trop tard,

Y a plus personne autour de soi

Plus avant, après, que retard.

 Tête s’affole si aiguille

Le ferait aussi.

Chacun sait que tout  T  son temps perdu,

Ne se rattrape guère  O ne se rattrape plus

Comme l’a souvent      U       chanté Barbara,

Qui hélas, pour nous,    T      n’est plus, ici-bas.

En vrai, je ne saurai        *       au juste combien,

Peut-être beaucoup         T        ou peut-être rien,

Il y a déjà les nuits,          E        je dors et les jours

Où je m’ennuie fort          M        suite à désamour !

À la recherche temps       P     perdu Marcel Proust

Qui a pris rendez-vous     S     avec belle madeleine,

Souvenirs d’antan            *      sortent dehors, oust,

Les voilà qui perdent      P     notre temps en peine

Les ressusciter, juste      E       l’entrevoir, à peine,

Que, déjà, le suivant       R       a pris place sereine

Pour occuper l’esprit     D           et tout le temps,

Me seriner sa musique  U         chœur, content !

.

Seuls surnagent ceux    N        qui ont marqué,

Qui créeront, en moi,   E   comme  continuité,

Faisant que temps      *       perdu le sera plus.

Temps fuit devant,      S      et autant derrière

Et si aucun instant     E   ne s’accroche à moi

Je n’aurai plus qu’à    *     faire  cette  prière :

Laissez-en-moi un     R   peu, encore une fois,

Pour revivre  plein    A     amour, dont je crois

Qu’il me remplit         un an, comme un jour

Et me fait perdre      T     toute notion du temps

Perdu, dont je me     R     souviens,  même plus !

Combien de temps    A    ai-je perdu dans ma vie,

Qu’importe si c’est     P   grande majorité instants

Pourvu qu’à la fin,       E    satisfait du total restant

Je rende mon âme         *      qui en l’éternité, survit.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une tête en forme d’horloge

Un corps d’homme statique 

Comme si le temps glissait

Sur lui sans aucun délai.

.

847 4

.

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera cette horloge :

Quand le délai sera passé et qu’il

Est impossible à rattraper.

Le corps humais possède non seulement

Une horloge journalière mais biologique,

Chacun  a son propre rythme, biorythme.

 .

 Symbolique

 .

L’horloge

Ne    mesurerait

Qu’un  avatar  de  la 

Durée qui est, elle-même,

Comme avatar du temps.

Une durée qui n’est qu’une

Juxtaposition d’instants

Qu’elle fait coexister,

Lors physiquement

 .

Ils ne peuvent pas exister ensemble, donc,

Une durée n’existe pas objectivement !»

D’après Étienne Klein, physicien.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

847 6

.

Il est plus tard que tu ne le penses,

Affichera  le chronomètre :

Quand le délai sera passé et qu’il

Sera impossible à rattraper.

 . 

Symbolique

Un chronomètre est

Un  instrument  de  mesure

Du  temps : son nom  est  dérivé

Du grec khrónos signifiant le temps

Et du latin metrum signifiant mesurer.

Mais son origine n’est paradoxalement

Pas  liée  au  temps  mais  à  l’espace.

Tant   cet  instrument  fut   inventé

Pour  déterminer, non pas une

Position dans le temps mais

Sur carte géographique.

.

Fond/forme 

 .

L’horloge n’a rien à voir avec le temps,

Dès lors qu’elle mesure ce qui n’existe pas :

À quoi bon, pourquoi courir, devant, après,

Qu’on le compte ou arrête ne changera pas !

.

De toute façon ce n’est pas duré qui importe

Mais l’intensité de l’intérêt qu’on lui porte

Tant la dernière heure, chacun sait, tue.

.

L’horloge est une montre à balancier

Ou tout autre mécanisme qui la régit.

Elle rime avec le tic-tac et la sonnerie

Y en avait une, chez nous,  étant petit.

.

Il y en avait de toutes sortes et formes

Lors aujourd’hui l’heure est numérisée

Temps à la fois discret et omniprésent.

.

Textuels et illustrations  >>

846 – De jour en jour, heure en heure, instant

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement,

L’on dit, souvent, que, demain,

Est  un  autre  jour   mais l’heure

Et l’instant, le seront  tout autant,

Sans que  l’on y puisse  grand-chose,

Que l’on s’agite, voire, que l’on médite

La mort arrive et alors la messe est dite.

.

De jour en jour, d’heure en heure, instant,

Le temps passe, et vie le suivra, lentement,

Que me réserve  demain, que  retenir d’hier,

Est-ce moi qui gouverne ma vie ou la misère.

.

En principe, on  devrait faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de  vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais veux quoi, veux un jeu,

Que   je  perde  du  temps, que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas  ralentir,  ni s’accélérer !

.

Je suis  air,  lumière,  poussière, et grain  de misère

Et l’on me remplacera, dès le jour où  je serai parti,

Oui mais quand même, en attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne  ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,  vos heures, à leur côté.

.

C’est bien, d’avoir  un programme, pour la journée

Voire semaine mais, de là, à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous laissera  aucun  instant

De répit, me parait être de la boulimie d’activités

Je n’en suis  pas là, me réserve  précieux instants

Pour flâner, rêvasser, communiquer en méditant

Non sur la fuite du temps que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à cœur, comme priorité.

.

Lors, instants se suivent sans être programmés,

Ils me paraissent moins lourds  ou plus légers,

Chaque jour,  différent, même  chaque heure,

Est faite d’instants s’accordant aux humeurs

De jour en jour, heure en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de chacun des moments

Que me réserve ma vie toute simple, ici,

Qui me comble, ainsi, qui me réussit.

.

Extensions

 .

Le temps ne s’enfuit pas :

C’est bien nous qui le fuyons

Et ce de bon nombre de façons,

En faisant l’autruche, le snobant

Jusqu’à ce qu’il nous… rattrape

Et que notre moral, nous sape

Ou contraire,… nous réjouit.

Le temps est une invention

Humaine, chacun le sait,

Et pourtant, il lui plait,

De penser autrement

Son cours du temps

Pour en avoir plus,

Plus en intensité.

.

 «Tempus fugit, ultima necat» ou «le temps fuit, le dernier tue»

On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, celui-ci coule.

Une fois rendu à l’orée de la mer, il se fondra en océan indifférencié.

Nous étions une goutte d’eau, à notre conception, nous le redevenons

Nous avions franchi porte d’avenir par aller voir dehors  et rentrons.

.

Ma porte du temps s’ouvre, disent certains, lors naissant,

D’autres contestent lors ils affirmeront, à ma conception

Puis les derniers, bien avant : ovulation, spermathèque.

.

Ma porte du temps se refermera à l’instant de ma mort

Mais s’agit-il  de mort cérébrale ou d’une mort sociale,

La vie végétative, irréversible, est-elle celle d’homme !

.

Toujours est-il que, d’heure en heure, de jour en jour,

Je m’approche d’une issue fatale, de manière radicale

Et elle se produira dès que mon œuvre, j’aurai achevé.

.

Fragments

.

De jour en jour, d’heure en heure

Je m’approche de tragédie, meurt

Si on m’avait annoncé, en jour, né,

Que tel était  mon destin, mon sort,

Je serais rentré en ancienne matrice

Pour faire chemin inverse en néant.

.

Né en telle année,  tel jour, telle heure,

Est  marqué  sur bulletin de naissance,

Que personne  ne viendra me contester,

Faut bien qu’il y ait début certain à tout

Pour que je puisse mesurer  écoulement

De ce que l’on appellera « mon temps ».

.

Temps que perçoit pas minute par minute

Et encore moins, seconde après seconde,

Et pourquoi pas  centaine, millième de

Cuire un œuf, dix minutes, un bœuf,

Comme vivre rêve, deux minutes,

Alors qu’en réalité, deux heures.

.

Le cadran solaire est plus de saison

Bien que d’une  apparente simplicité

Il faudra tenir compte soleil, inclinaison

La simple observation n’est pas à sa portée

Inconvénient : jours ciel de pluie, brouillards

Le soleil se cache derrière le rideau de nuages.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement.

L’on dit, souvent,   que, demain,

Est  un  autre  jour  *   mais l’heure

Et l’instant, le seront  *      tout autant,

Sans que l’on y puisse  D       grand-chose,

Que l’on s’agite, voire,    E    que l’on médite

La mort arrive et alors    *    la messe est dite.

De jour en jour, d’heure    J     en heure, instant,

Le temps passe et vie se      O       suivra lentement,

Que me réserve  demain       U      que  retenir d’hier,

Est-ce moi  qui  gouverne      R      ma vie ou la misère.

En principe, on  devrait           *     faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais          E      que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de           N     vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais            *      veux quoi, veux un jeu.

Que   je  perde  du  temps,           J       que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas            O      ralentir,  ni s’accélérer !

Je suis air, lumière,  pous              U       sière,  grain   de  misère

Et l’on me remplacera, dès              R       le jour  où  je serai parti.

.

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========================================

.

Oui mais quand même, en             D        attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne            ‘          ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des          H          autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,           E           vos heures, à leur côté.

C’est bien, d’avoir un prog           U        ramme, pour la journée

Voire semaine mais, de là,          R       à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous          E         laissera aucun instant

De répit, me parait être de        *       la boulimie d’activités !

Je n’en suis  pas là, me ré          E       serve précieux instants

Pour flâner, rêvasser, com        N     musiquera en méditant

Non sur la fuite du temps,       *       que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à        H     cœur, comme priorité.

Lors, instants se suivent        E    sans être programmés,

Ils me paraissent moins       U       lourds ou plus léger,

Chaque jour,  différent        R     même chaque heure,

Est faite d’instants s’ac      E   cordant aux humeurs

De jour en jour, heure      *    en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de       * chacun des moments

Que me réserve ma           vie toute simple ici

Qui me comble,   ainsi,  qui me réussit !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut y voir un minuteur

 Rapport au temps, heure, minute,

Et, même, y compris, à l’instant,

Seul  qui  compte  sur  le  moment !

.

846 4

.

 

Un minuteur ne dépasse pas une heure

Mais chaque instant compte

Pour cuire l’œuf comme on le souhaite,

Sinon faut un cadran solaire.

Un minuteur sous forme d’œuf, ou autre,

Mesure le temps d’une minute, ou plusieurs,

Mais une fois mesuré, ce temps n’existera plus.

 .

Symbolique

 .

Le passé n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore.

Seul existe le présent : vivre l’instant présent,

C’est alors être présent à soi et au réel.

.

Mais l’instant présent existe-t-il ?

Le temps, en philosophie est une

Entité  purement psychologique !

..

Dans la mesure où il serait présent,

Le présent du passé, c’est la mémoire,

Le présent de l’avenir, c’est bien l’attente,

Le présent du présent, c’est notre perception.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

846 6

.

Symbolique 

 . 

Les cadrans solaires sont

Symbole  d’éternité : construits

Pour ignorer l’usure, ils ne se dérèglent

Jamais en dépit de leur taille, des intempéries

Et des variations de température, sans énergie

Aucune ils permettent de visualiser la course

De la terre autour du soleil et comprendre

Grand cycle cosmique se renouvelant.

Sont les garants du temps compté

À la manière de l’univers.

karinelachazette.com/cadrans

 . 

.

Fond/forme 

 .

L’instant d’avant n’est plus l’instant d’après

Présent entre les deux échappe complétement

Il rime avec lui-même comme cycle perpétuel,

Et son avenir ne sera pas de devenir éternel !

.

Puisqu’il est invention, il n’est donc  pas réel,

Aucune forme ne pourrait  lui correspondre

Qui fonctionnera comme Maitre du Temps.

Temps humain du point de vue d’’Univers,

Est fraction de seconde entre vie et mort.

.

L’instant ne  peut  être   figé,  en dépit

D’impressions ressenties qu’il s’arrête :

Ce n’est pas qu’il s’enfuit, nous quitte,

Au contraire, c’est lui qui nous relie,

Les uns aux autres au même temps

Et nous en gardons  des souvenirs

En nos mémoires,  soit vivantes

Écrites, imagées, scénarisées,

Comme traces notre passé.

.

Textuels et illustrations  >>

845 – Je veux ralentir le temps : comment !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

Le mesurant, l’on croit compter le temps :

C’est lui qui nous compte et seul compte

On a ce savoir,  on n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du temps, être Dieu !

.

Que je reste jeune, je deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de mes artères,

Même si mon esprit pense contraire

Je suis condamné à mourir sur Terre.

.

Bien que je veuille  ralentir  le temps.

Mais je ne sais pourquoi ni comment,

Quoique je fasse, il passe tout le temps,

Même quand je perds conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon souvenir reluit.

.

Parfois, j’aimerais  bien  accélérer  le  temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant suivant

Tant le dernier me coûte quand je m’ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui ni de lui,

Il passe si lentement qu’il en est rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va de l’avant.

.

Parfois le temps deviendra mon ennemi,

Lors je souffre de le voir, pesant sur moi

De tout son poids qui me stresse, aussi,

Quand j’attends quelque chose en ami,

Qui ne vient pas qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit que je le perds… sapristi.

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

Extensions

 .

Nous tuera de bonne grâce et sans merci !

Il suffit de supprimer le temps : nous l’avons inventé.

Il nous colle désormais à la peau au point

Qu’on ne peut s’en passer, se passer de son propre passé,

Jusque lui s’en passe  et qu’il nous trépasse !

«Passe le temps et passe les semaines», chantera Verlaine !

S’agit-il plutôt d’un bonheur ou un malheur !

Qui peut le prétendre sans avoir lu poème de Lamartine,

«L’homme n’a pas de port, et le temps n’a

Pas de rive, il coule, et nous passons !» Rien à ajouter.

.

Vouloir ralentir le temps est comme vouloir ralentir la course

Du soleil levant, sinon celui de midi ou voir du soleil couchant

C’est mission impossible donc oublions, passons à autre chose

Pensons plutôt à le vivre pour de bon,  à le vivre intensément,

Pour gagner sa vie, pour le plaisir, pour éduquer  ses enfants.

Y a pas de plus grande satisfaction, que de se rendre compte,

Que le temps que l’on a passé à faire une chose est gratifiant.

.

Figer l’instant afin qu’il dure… éternellement,

Sensation que temps s’arrête momentanément

Comme suspendu en l’air en sorte d’atmosphère

Comme en tapis volant avant de retoucher terre.

.

Quand je m’ennuie, je compte le temps qui s’est passé,

Passionné par ce que j’entreprends : temps qui me reste

C’est comme une sorte d’inversion de mon capital temps :

Trop, inutile, à ne rien faire, pas assez pour terminer jeux.

.

Si le temps actif, le temps passif, sont perçus différemment

Qu’en dire lorsque qu’en médiation je me concentre sur lui.

.

Fragments

.

Des maitres du temps prétendaient

En détenir les clefs, pour l’enfermer,

Sinon, pour le gérer, pour le ralentir

On sait aujourd’hui : une fumisterie.

.

À défaut de le connaitre, le maitriser

On a fabriqué  des tas d’instruments,

Pour le mesurer, dans toutes durées,

Le sablier, l’horloge… solaire cadran.

.

Il ne fait pas partie de cette légende

De la Boite de Pandore selon laquelle

Toute malédiction allait se répandre,

Sur la terre, ce, dès qu’on l’ouvrirait.

.

Rien ne peut nous donner dimension,

Du temps sauf explosion du Big Bang,

Permettant de remonter dans le passé

Aucune garantie d’avenir pour autant.

.

Le temps, on ne pourrait donc le figurer

Que par métaphores, ou voire en estimé,

L’espace on le voit, le temps, on l’endure,

Il n’a rien à voir avec un pot de confiture

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ralentir le temps  reste impossible !

D’autant que temps ne nous connait pas

Si ralentir l’image donne cette impression,

Ce ne  sera rien  d’autre, qu’artifice,  illusion.

Et je ne  pourrai guère, davantage, l’accélérer,

En volant à mach trois ou vitesse de la lumière

Il faudrait  aller, plus  vite, pour  le remonter :

Je ne connais personne qui en ait la capacité.

 .

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.

Le mesurant, on    V    croit compter le temps,

C’est lui qui nous  O  compte et seul compte

On a ce savoir, on  U    n’a pas ce pouvoir

Être le maitre du       D   temps, être Dieu !

Que je reste jeune, je      R         deviens vieux,

Je n’aurais que l’âge de        A         mes artères,

Même si mon esprit pense       I              contraire

Je suis condamné à mourir    S               sur Terre.

Bien que je veuille,             *        ralentir  le temps.

Mais je ne sais                R   pourquoi ni comment,

Quoique je fasse,            A    il passe tout le temps,

Même quand je perds       L       conscience  de lui,

Je peine à croire, que, c’est    E      lui qui me fuit,

Tant que, dans ma tête, mon sou  N  venir reluit.

Parfois, j’aimerais bien accélérer     T   le temps,

Pour aller plus vite, atteindre instant  I  suivant

Car le dernier me coûte quand je m’  R   ennuie,

Quand je n’ai rien à faire avec lui     *  ni de lui,

Il passe si lentement, qu’il en est  L    rampant,

De lièvre, est tortue, qui ne va   E    de l’avant.

Parfois, le temps deviendra    *   mon ennemi,

Lors je souffre de le voir     T   pesant sur moi

De tout son poids qui      E  me stresse, aussi,

Quand j’attends quel   M    que chose en ami,

Qui ne vient pas      P  qui tarde trop à venir,

Qui ne me dit   S   que je le perds… sapristi.

.

**********************************

**********************************

.

« Ô temps suspend ton vol et vous, heures »

S’agit-il plutôt d’un bonheur, ou malheur :

Le temps ne nous écoute pas, nous ignore :

C’est nous  qui le remplissons, le comptons,

Il est notre ami, notre ennui, notre ennemi,

Quoiqu’il en soit, il nous tuera, sans merci !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un pot rempli d’une confiture

 Avec son couvercle  hermétique,

Pour le conserver dans le temps

Et qu’il reste lors, frais, délicieux !

.

845 4

.

 

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

Le temps continue écoulement. 

Si l’on ne peut pas  arrêter  le temps,

Ni le ralentir, le stocker  en conserve :

Il n’est pas question d’en faire confiture.

 .

Symbolique

 .

Une poterie est un récipient

À ouverture large, sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

 

Aujourd’hui,  simple  forme  type

De poterie tournée ou un récipient

En diverses matières telles les grès

Céramiques, faïences, métalliques

Destiné à recevoir divers liquides,

Plus ou moins visqueux à chaud.

 

Aujourd’hui  le  tour  de potier 

Est une machine utilisée dans

La création  de  céramiques

Qu’on appelle arrondies.

Wikipédia : pot et recipient

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

845 6.

On ne peut  enfermer, ni contenir,

 Le temps,  et, ce dans aucun pot,

Et même fermé hermétiquement

temps continue écoulement

 .

Symbolique 

 .

Plus nous vieillissons, et plus nous avons

L’impression que temps passe vite.

Mais heureusement qu’il nous

Est possible d’apprendre

 À savourer instant

Dès lors ainsi

« Ra-len-tir »

Cours du temps.

N’auriez-vous pas,

 Parfois, le sentiment  que

Plus vous vieillissez, plus le

Temps s’accélère : les semaines …

Les mois  et  voire même … les années !

 .

Parfois, les décennies même, s’enchaînent,

À se demander «où est passé ce temps ?»

Réponse scientifique à ce phénomène :

Perception que nous avons du temps

Est relative à l’âge que nous avons.

Modifié, source : lesechos.fr

.

Fond/forme 

 .

Ralentir le cours du temps, n’y pensez pas

Le temps est égal à lui-même, précisément

Il demeure pareil pour tout et pour tous,

Et il nous survivra, cela quoiqu’il arrive

On ne pourra que le frôler en passant.

.

Mettre en conserve le temps : n’y pensez pas !

Il ne rime pas avec stockage, énergie, aliment

Seulement avec l’instant, le moment, le présent

Il poursuit sa course folle sans jamais s’arrêter

Le temps, le nôtre, il est très différent, mesuré,

Il n’aura que les formes qu’on veut lui donner,

Lors jamais aucune forme n’épousera le fond.

.

Textuels et illustrations  >>

844 – L’éphémère ne durera plus d’un jour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour une  action  momentanée,

Durant le temps  d’une journée,

Pour l’amour  en un  seul   acte !

Qu’est-ce alors que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,  à quinze, vingt ans,

Pas le temps de  gouter  à toutes joies.

La vie est apparue  tard sur notre Terre

Moi, je ne fais  que passer comme éclair

Pas même le temps, roulement tonnerre.

Éphémère est, au  temps, le vide, l’espace

Est une chose rapide sans laisser de trace

Est chose qui nous agite souvent en vain :

Comme trois petits tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a pas  de structure pérenne.

On monte un chapiteau sur place,

Scène de concert, et,  le lendemain :

Il n’y a pas rupture,  il n’y a plus rien.

Et de même si on crée  rassemblement,

Pour un défilé, et puis, après, plus rien :

Par définition : toute mode est éphémère,

Car si elle est  dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure et reste dans le mouvement,

Beaucoup  plus  que, dans  le  temps,

Beaucoup plus  que dans l’espace.

Ces derniers sont des supports

Ou des prétextes, références

Sont comme feuille qui

S’envolerait au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

Extensions

 .

Temporaire, momentané, passager, comme lecture découverte

On entre là dans le domaine du provisoire, et de l’instabilité,

Pour ne pas dire, de la fuite de la vie, et de sa vulnérabilité.

Tout semble nouveau chaque jour : rien ne l’est vraiment,

Tout est catastrophe,  le lendemain, on flashe une autre.

Les informations et événements sont comme nos vies

Éphémères, tant rien ne dure, tant rien n’endure !

.

Éphémère serait comme provisoire :

Tout le contraire de stable, durable,

Si l’éphémère évoquera la fragilité,

Le provisoire évoquerait l’instable.

.

La vie éphémère dit le philosophe

Pourtant, jusqu’à durer cent ans,

Tout dépend  de l’échelle temps :

Temps animal ou astronomique.

.

Pour mettre le monde d’accord,

On a choisi le mot éphémérides,

Qui se rapportera à un seul jour,

Une feuille à la fois du calendrier.

.

Fragments

.

On vous parlera, parfois, de quelqu’un

Qui est rapidement monté en célébrité

Puis descendu en flèche tout aussi vite,

Un peu comme on observe étoile filante

.

Voilà description, plus que définitions,

De l’éphémère, d’une gloire éphémère,

Ce qui est le cas de nombre d’humains

Avant être en haut, penser lendemain.

.

L’éphémère  serait relié à  une journée,

Et telle est la vie de l’insecte invoquée :

Invoquée parce que réelle, pas évoquée

Or l’idée serait plus : une courte durée.

.

Le contraire est persistant ou immortel

Cela dure toute un vie et même au-delà

Tout dépend du référent qu’on a choisi :

Événement, vie, siècle, début des temps.

.

Tout passe, tout lasse, tout fout le camp

Comme un vase sans fond qu’on remplit

Il n’y a pas que denrées, liquides, fleurs

Qu’on y met, le vase, contenant, autant.

.

Forme de l’éphémère rejoint la matière :

Tout se transforme quand rien ne se crée

 Le temps, l’espace, la vie, rien ne se perd,

Entre éphémère/éternel, tout est bouclé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On dit éphémères,

Toutes é-phé-mé-ri-des,

Pour   une  action   momentanée,

Durant le temps      *         d’une journée,

Pour l’amour     §                  §   en un seul acte !

Qu’est-ce alors     §                         §   que vie éphémère.

.

Mort à cinq, dix,    §               É                §    à quinze, vingt ans,

Pas le temps de        §             P              §   gouter à toutes joies.

La vie est apparue    §           H            §  tard sur notre Terre :

Moi, je ne fais que    §          È           §   passer comme éclair

 Pas même le temps  §        M           §   roulement tonnerre.

  Éphémère est au     §         È           §  temps, vide, l’espace

   Est chose rapide     §        R           §   sans laisser de trace

 Est une chose qui  §       E           §  agite mais en vain,

Comme les trois petits  *    tours et puis s’en vont.

.

Car si l’éphémère ne durerait en principe

Qu’un jour et qu’il ne se renouvelle pas,

Il en sera ainsi de mon anniversaire,

De ma naissance puis de ma mort,

Mais, c’est surtout  par …  le fait,

Qu’il ne laissera  moindre trace,

Qui le caractériserait le mieux,

Au point que l’on est en droit,

De se demander s’il a eu lieu.

.

L’éphémère est événementiel,

Il  n’a  pas  de  structure    pérenne.

On monte un chapiteau  N   sur place,

Scène de concert, et,    E     le lendemain :

Il n’y a pas rupture,     *       il n’y a plus rien.

Et de même si on      D    crée  rassemblement,

Pour un défilé, et    U     puis, après, plus rien :

Par définition :    R   toute mode est éphémère,

Car si elle est   E   dure elle devient commune.

.

Tant chacun sait  que,  l’éphémère apparait,

Subitement  puis  tout  comme  il disparaît

Il demeure, reste  U   dans le mouvement,

Beaucoup plus   N   que, dans  le temps,

Beaucoup plus   *   que dans l’espace.

Ces derniers    J   son des supports

Ou des prétex  O  tes, références

Sont comme  U  feuille qui

S’envolerait  R au vent.

.

L’éphémère est réalité,

Nous le vivons, tout instant,

Sans trop nous en rendre compte,

Champ  perceptif, ou, de  conscience,

Représentations du monde sont limitées

Il en est de même lors vous lirez cette page,

Elle deviendra de suite au plus vite éphémère.

Que nous réserve le long parcours  de notre vie,

Dans le temps astronomique : je suis éphémère.

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, une forme de chapeau,

Formant couvercle ; en bas, de vase

Et je pense qu’une telle association

Serait des plus éphémères !

.

844 4

.

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

Le vase est permanent, comme le temps

Les fleurs sont éphémères comme  la durée

Tant et si bien que le fond épouse une forme.

 .

Symbolique

.

L’histoire de la

Céramique chinoise

Remonte à environ 18 000 ans,

C’est-à-dire au Paléolithique final :

Les poteries chinoises et les  vases

Sont  remarquables  dès l’époque 

Néolithique avec les productions

De Yangshao et Longshan.

La faïence apparaît sous

 La dynastie Zhou

(-1046 à -722),

Puis la porcelaine

Sous la dynastie

Han (-206 à +220).

Wikipédia : vase chinois

.

.

Fond

.

Évocation 

.

844 6

.

Vase sans fond qui se remplit,

Se vide de lui-même chaque jour :

Se remplit de fleurs bien éphémères

Tout autant que nouvelles et actualités.

 .

Symbolique 

 .

La fleur de cerisier

 Dure à peine plus

D’une semaine.

Sa beauté et luminosité

Ne sont que passagères.

 .

Elle symbolise ainsi

La fragilité de la vie,

Son caractère

Purement éphémère.

 .

Une métaphore de

L’impermanence des

Phénomènes, notion

Centrale du bouddhisme.

Modifié, source : ecoutelebois.com

 .

.

Fond/forme 

 .

L’objet ressemble assez à la forme du poème

La versification mixte : moitié contrainte, libre

Ce qui va très bien avec le thème de l’éphémère

Qui apparait puis disparait, sans laisser de traces.

.

Aucune forme ne peut figurer exclusivement le fond,

Elle apparait en même temps temporaire et arbitraire

Elle ne pourra en aucun cas, constituer un dictionnaire.

.

L’éphémère de dure qu’un jour !

Ce qui est vrai   pour une libellule,

Ne l’est pas pour tous et pour tout

Il peut durer semaine, mois, un an

Il n’y aurait pas de date ni durée.

.

Est de courte durée, cesse vite.

Mais on sait que la gloire

 le succès, et la célébrité,

Le sont, à l’occasion.

.

Textuels et illustrations  >>

843 – Quatre-vingt ans et encore à travailler !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

«Arrêtes, arrêtes, de travailler

Tu as quel âge… bientôt crevé !»

«Attends… tant que je peux bouger

Je ne suis pas mort et me sens utile.»

Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

 .

Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

Tu ne peux pas comprendre

J’ai commencé à  quinze ans,

Et depuis je n’ai jamais arrêté.

À moi de voir si rien à regretter

À l’enterrement, d’avoir bricolé.

.

Qui ne connaîtrait quelqu’un

Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

.

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

.

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

.

Extensions

 .

 «Levez le pied, pensez d’abord à votre santé»,

Disent les médecins.

«Prenez du bon temps et surtout profitez-en »,

Disent les psychologues.

Ceux qui ne  le font pas pensent qu’ils passeront

À travers les mailles du filet,

Et que la mort les oubliera.

.

Si certains tombent en admiration devant le courage, la ténacité

De personnes de 82 ans toujours attelées sans cesse à travailler

D’autres se disent qu’eux-mêmes s’en dispenserait bien avant

Mais tout est une question de choix, de liberté d’agir ainsi,

Après tout, nombreux s’occupent  pour chasser l’ennui !

Le problème se posera quand ils ne comprennent pas

Que les autres ne sont pas, ne font pas comme eux

Tout en se plaignant d’en souffrir en modèles !

Ils veulent le paradis virtuel en l’enfer réel.

 .

« Le travail, c’est la santé … ne rien faire

C’est la conserver », nous dit chanson rengaine

D’Henry Salvador mais sans l’appliquer à lui-même.

Pourtant, arrivé à quatre ans, faudra songer à dételer !

.

Quand on ne pourra plus travailler… c’est qu’on est mort,

Disent certains, qui en font un principe, intangible, de vie

Mais c’est un peu résoudre le non affrontement de la mort,

En disant que tant que l’on bouge, on s’active, on est vivant.

.

D’autres penseront, bien au contraire qu’il faut s’économiser

Et ce d’autant plus qu’ils sont payés : retraite à ne rien faire

Tant ce temps de repos non seulement ils l’ont bien mérité

Mais encore, s’ils ont cotisés pour, c’est pour en profiter.

.

Fragments

.

Quatre-vingt ans et encore à travailler,

En cette période de retraite vers 62 ans,

On croit rêver mais c’est bien une réalité

Qui, en dépit des contestations, persiste.

.

Il faudra faire une différence cependant

Entre ceux qui n’ont pas le choix… faute

De ressources, de cotisations suffisantes

Et ceux qui préfèrent poursuivre travail.

.

Agriculteurs sont répartis en ces deux cas

Petits et grands ne sont pas traités pareils

Et c’est pour des raisons  plus personnelles

Que certains ne parviennent pas à dételer.

.

J’en connais et dont je ne citerai les noms

Qui à l’approche de 80 ans s’active encore

Pour un propre intérêt, sinon  pour aider,

Et d’autres qui cultivent en énorme jardin.

.

On ne peut guère jeter la pierre à ceux qui,

Ont débuté  à travailler, en ferme, à 16 ans,

Travail n’est plus seconde : première nature

La nature, ils en font partie, ne la quitte plus

.

Enfin, toute séparation entre travail et loisirs,

Qui est un acquis de travailleurs fonctionnaire

N’a pas lieu d’être dans le vieux monde paysan,

Pour qui trouve son loisir sur son lieu d’activité.

.

Enfin, pour finir quand quelqu’un vous affirmerait

Que finir de travailler pour se reposer, c’est mourir,

Que pouvez lui objecter, bonheur n’est pas prescrit,

Telle croyance câblée en lui, ne le contrecarrez plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

                                             «Arrêtes, arrêtes, de travailler

                                               Tu as quel âge… bientôt crevé !»

                                              «Attends… tant que je peux bouger

                                               Je ne suis pas mort et me sens utile.»

                                               Y a un âge pour tout, et on s’est battu,

                                               Pour l’avoir ce droit justifié à la retraite.

                                              Alors, dis-moi : pourquoi tu ne dételle pas,

                                              Place aux jeunes, en plus ils sont là pour ça.

                                             Bien ! Les  jeunes  feront  ce qu’ils  veulent :

                                              Je ne leur demande rien ne leur enlève rien

                                                Moi, si j’arrête de travailler : je suis mort !

.

                               QUATRE-VINGT ANS

.

                            Tu ne peux pas comprendre

                           J’ai commencé à  quinze ans,

                         Et depuis je n’ai jamais arrêté.

                      À moi de voir si rien à regretter

                    À l’enterrement, d’avoir bricolé.

       Qui ne connaîtrait quelqu’un

    Ayant fêté ses  quatre-vingt ans,

   Quand vous lui posez la question :

«Vous pourriez arrêter de travailler,

Vous reposez, profiter de la vie, liberté»

Ce dernier vous répond lors du tac au tac :

«Je le voudrais bien, mais …..  je ne peux pas,

Il faut entretenir mon patrimoine, et là, il y a

Tant à faire  afin que tout soit en parfait état».

.

ET ENCORE À TRAVAILLER 

.

  Voilà ce que c’est  se donner des contraintes, à vie,

 À partir de quinze ans et jusqu’à quatre-vingt ans,

Mais, vouloir qu’il en soit, et, pour toujours, ainsi

 Pour tout le monde, et partout, c’est un pur enfer,

 Qu’on s’impose, à soi-même, au lieu de se libérer,

Et  pour beaucoup : c’est à n’y rien comprendre.

Je sais bien que chacun  peut faire ce qu’il veut

Voire de se plaindre travailler dur toute sa vie,

Lors pourquoi, en retraite, ne pas en profiter,

Dépasse et de loin sa propre vision de ma vie

C’est comme si on m’avait laissé … à l’école,

Toute ma vie, en me disant : tu ne sais pas

Assez pour devenir totalement autonome

Et par là, gagner, par toi-même, ta vie !

Mais, peut-être, est-ce simplement dû

Au fait que, des gens  n’acceptent pas,

Du tout de se voir vieillir, et, de là, que

Travailler pour eux devient … s’occuper,

Pour se rendre utile, et aussi, rester jeune,

Actif comme si on était capable de tout faire.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vieil homme courbé,

Bien fatigué au travail,

Et appuyé sur sa canne 

En vue de se déplacer.

.

843 4

.

Silhouette d’un vieil homme penchant la tête

Il est temps de se reposer appuyé sur canne,

Pourtant il ne cherche encore qu’à s’activer.

 Se déplacer demande des muscles

 Du tonus et des réflexes

Et s’ils s’affaiblissent lors vieillissant

Le support d’une canne, aide

 .

 Symbolique 

 .

Les pas sont

       Porteurs de sens,

     Un déplacement

        A sa symbolique:

 Aller vers le centre

 Pour devenir

     Le maître de soi-même,

 Pour aussi

Accéder     à    l’essentiel,  

Revenir sur

Le  cercle  pour  retrouver    

Sa place,

Ni en avant,      ni en retrait,

Sa juste place.

Se déplacer à droite,   aller vers l’avenir,

Se déplacer à gauche, retourner vers passé

Reconnaître la richesse expériences de la vie

Balancer, rechercher son équilibre et son axe.

grainedejoie.com/symbolique-des-gestes-et-deplacements

.

.

Fond

.

Évocation 

.

843 6

.

Travail est obligatoire pour avoir

L’impression d’exister encore,

Si l’alternative est vide d’inexistence,

 Autant dire que l’on est mort !

 .

Symbolique 

 .

Travail en l’Antiquité, du latin « tripalium »,

Un instrument qui était formé de trois pieux,

Deux verticaux, et, un placé, en transversale,

Auquel on attachait animaux pour les ferrer

Ou les soigner ou les esclaves pour les punir.

.

Au sens économique et  usuel, le travail est

L’activité rémunérée ou non  qui permet la

Production de biens et services. Wikipédia

.

Tout travail suppose un effort, physique

Ou  intellectuel, accompli  pour  faire

Quelque chose, obtenir  un  résultat

Recherché, attendu, satisfaisant.

 .

.

Fond/forme 

 .

Une forme humaine animée et le dos voûté

À force de travailler, de vouloir être utile

C’est sûr qu’il s’agit là de sa pleine liberté.

.

À 80 ans, société vous a mis à la retraite

La vie est derrière vous, rime avec faite

Si vous travailler encore c’est que fond

Marie la forme mais pas votre forme

Qui  ira, en déclinant, au fil des ans,

Votre durée de vie, raccourcissant.

.

Chanson : le travail, c’est la santé

Ne rien faire, c’est la…  conserver

Qui n’a pas entendu telle maxime

Qui serait une sorte d’oxymoron.

.

Tout dépend de ce qu’on entend

Par exécuter travail contraint

Car choisi, procurant plaisir,

C’est plus travail, c’est loisir

Ce que je fais en écrivant !

.

 Textuels et illustrations  >> 

842 – Mille et une choses à faire, à défaire

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais  il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel  d’un temps, à réaliser,

Nombre de tâches incontournables,

Comme, ménage, cuisine  et  lavage,

Courses, téléphone, visites, courriers,

Reprendre, refaire ce  qui est mal fait.

Je  fais  trois  journées  dans  la même,

.

Prétendent nombre de mères de  famille,

Le travail,  enfants  puis rituels ménagers.

Tant et si  bien qu’à minuit heure coucher,

Faudrait  diviser pourtant la part  en deux,

Une pour les autres  et  lors,  une  pour soi

Cela   dit : je  n’en  finis  pas   d’en  rêver !

.

Vrai  qu’avoir  mille et une choses à faire

Sans compter  autant  à  défaire, refaire,

Constituerait  le  quotidien de  plusieurs

Personnes chez  ……  eux, sinon ailleurs.

Tant  faire de grandes choses ou projets,

C’est, en avoir l’idée, l’envie et le temps,

À dépenser beaucoup argent  comptant

Résultats qui seront,  parfois  surfaits.

.

Ceux qui se dispersent en multitâche

Ceux qui  se  concentrent monotâche

Se croisent parfois sans  se rencontrer

Ayant tous deux,  agendas  contraires.

Achever une œuvre pendant des années,

Avec risque  de laisser tomber  au milieu,

Requiert  énergie considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

.

Matin, ceci, après-midi, cela,

Mono ici et multitâches, là !

Cela est difficile en réalité

De respecter tel contrat

À moins de l’imposer :

Mi-temps,  pour soi,

Avec des exceptions,

Pour  se faire plaisir,

Ou, faire  une  pause,

Tant un sprinter, pressé,

Vivra mal avec marathonien.

.

Extensions

 .

Si l’on a mille choses à en faire : en verra-t-on, jamais, le bout

Mais il faut déjà prioriser les choses plus urgentes avant tout

Et quand il y en a trop, on s’affole, se stress, se perd, se noie

Et l’efficacité n’est plus, un tant soit peu, au rendez-vous !

Alors, il faut couper, renoncer, déléguer, faire à moitié

On peut tout barrer sur une liste, sur papier, certes

 Mais pas dans son cerveau où elle est mémorisée.

.

J’ai un ami qui note le matin tout ce qu’il a à faire :

Le soir, il n’en a pas fait la moitié, en a rajouté autant.

C’est ce qu’on appellera : homme prévoyant et dispersé.

.

À côté de cela, il y en a qui réalisent une chose à la fois :

On les dit «monotâche» ils en finissent une avant l’autre

Au lieu de mettre en œuvre plusieurs, sans en finir une.

.

L’important, pour certains : avoir mille choses à faire,

De peur d’être, soudain, inactif, inutile…sans projets :

Ce sont souvent le mêmes qui ont mille choses à dire,

.

Finalement, tournent autour du pot, sans y parvenir

Leur discours est comme leurs tâches, désorganisé :

Chaque jour, pour moi, suffit sa peine, une à la fois.

.

Fragments

.

Mille choses à faire ou à défaire,

Mille et une choses, en première,

Mais n’oublions  pas la dernière,

La liste s’allonge comme en erre.

.

Maitriser le temps, voir l’argent

« time is money » selon  anglais,

Coutera à partir de maintenant,

Et n’oubliez pas petite monnaie.

.

On ne va pas leur faire ce procès

Tant ce serais autant …  le nôtre

Du temps, sommes tous apôtres

Fidèles, en tout, au dieu argent !

.

Ne vous méprenez pas : l’argent

N’est que moyen compensation,

Jamais une fin en soi,  pour soi :

Accumuler ne vous donne temps.

.

Choses à faire… parfois payant,

Parfois gratuit en bénévolant,

C’est bien nombre qui dépend

Pour ne pas être envahissant.

.

Tant le cerveau  ne peut gérer

Qu’une seule tâche… à la fois,

S’il y en a plusieurs, il alterne,

Donnant illusions simultanées

.

Mais ce n’est suffisant de faire

Encore faut-il bien faire et vite

Sinon on passera plus de temps

À défaire puis à recommencer !

.

Ce n’est pas conseil : une réalité

Réfléchissez  avant les accepter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

J’ai mille choses à faire

Quarante mille à préparer,

Voire cent mille… à imaginer.

.

Mais il faudrait  déjà, consacrer

L’essentiel   d’un temps,   à réaliser,

Nombre de     tâches incon    tournables

Comme,    M    ménage, cuisine T   et lavage,

Courses,    I   téléphone, visites,    O  courriers,

Reprendre  L    refaire   ce qui est      U     mal fait.

Fais trois      L       journées   dans  la     T         même,

Prétendent   E       nombre de mères de   *        famille,

Le travail       *        enfants   puis rituels    A   ménagers.

Tant et si       C      bien qu’à minuit, heure  U      coucher,

Faudrait        H      diviser pourtant la part   T       en deux,

Une pour       O       les autres  et lors,  une    A        pour soi

Cela dit :        S       je  n’en  finis  pas d’en     N           rêver !

Vrai qu’          E       avoir mille une choses    T            à faire

Sans comp     S         ter  autant  à  défaire,     *           refaire,

Constitue       *          rait  le  quotidien de     À        plusieurs

Personnes      *           chez …… eux, sinon     *          ailleurs.

Tant  faire     À         de grandes choses ou   *           projets,

C’est, en         *        avoir l’idée, l’envie et   D       le temps,

À dépenser    *         beaucoup  d’argent     É      comptant

Résultats       F        qui seront  parfois     F          surfaits.

Ceux qui       A         se dispersent en     A     multitâche

Ceux qui       I          se   concentrent     I     monotâche

Se croisent    R      parfois sans  se     R     rencontrer

Ayant tous      E    deux,  agendas    E      contraires.

Achever une   *   œuvre pendant   *  des années,

Avec risque    *    laisser tomber  *    au milieu,

Requiert  énergie  considérable  pour parier

Sur un succès possible …    si l’on en peut !

.

Mais … mille tâches  peuvent se décliner,

En une tache par jour, durant trois ans,

Deux mille de même,  sur cinq années,

Sur dix ans,  pour terminer,  à temps.

Mille et une demeurent compatibles

Pour peu qu’on  respecte vraiment,

Un rythme qui  divisera le temps,

En  deux parts,   égales, visibles.

Matin, ceci,   après-midi, cela,

Mono, ici …  multitâches, là !

Cela est    difficile en réalité

De res    pecter tel contrat

À moins      de l’imposer :

Mi-temps          pour soi,

Avec des       exceptions,

Pour se       faire plaisir,

Ou, faire         une pause,

Tant  un  sprinter,   pressé,

Vivra mal  avec  marathonien.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un cercueil, pour un mort

Sarcophage, Égypte ancienne

Forme    humaine    indéfinissable

Témoin   de  la   roue   du   temps !

.

842 4

.

En sarcophage on n’en a plus rien à faire,

Ni même à défaire :

Pour retarder cela, on s’occupe, comme

En roue, à tout refaire !

 .

Symbolique

 .

Le sarcophage

Est un coffre destiné

À recueillir un défunt.

Il est  associé  à  la mort.

En antiquité, les Égyptiens

Utilisaient des sarcophages

Pour  préserver une  momie

Qui se trouvait à l’intérieur.

Le sarcophage représentait

Demeure défunt au-delà.

Le décor du couvercle

Représentait le Ciel,

Tandis que le fond

Cuve symbolisait Terre.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-sarcophage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La vie passe vite à tourner sur elle-même

Comme un mécanisme d’horlogerie

Lors pour la ralentir, on s’occupe, comme

En roue du temps, à tout refaire !

 .

Symbolique 

 .

Une      roue

Est     toujours          ronde

La roue   tient     de   la   perfection

Qui est très    bien suggéré  e par le cercle.

 .

Symbolisant les cycles, les recommencements,

Renouvellements vu  sa disposition, mouvement.

Rayonnement solaire et représentation du monde

La roue serait apparue au moins 4000 ans… AJC.

 .

Elle demeure encore symbole de la vie, du temps,

Du destin, du cycle  perpétuel, de l’avancement,

Même d’‘un retour en arrière restant possible,

 .

La roue est présente en différents mythes

Contes imaginaires même modernes

Roue du temps de la vie

Et à la mort.

 .

.

Fond/forme 

 .

La roue du temps est une métaphore courante

Qui n’aurait ni but ni fin, ne s’arrêterait jamais.

Sur le chemin elle prendrait mille choses à faire

Et dont certaines, au bout d’un temps, à défaire

Pour les recommencer, reconcevoir, améliorer.

.

Et si certains préfèrent se disperser en affaires

Autres se concentreront sur une seule passion :

D’un côté la roue ne tourne que sur elle-même,

L’autre elle avance régulièrement vers un but.

La roue du temps nous aide ou nous écrase

Selon qu’on suit son rythme, tempo, ou pas

Ça rime avec choix de faire ou de défaire.

.

Jusqu’au moment où il n’y a rien à faire

Il est trop tard, y compris pour regrets

Le face à face avec le temps est surfait

Dès lors que reste à faire, contrefait.

.

 Textuels et illustrations  >>

841 – Distorsion de perception du temps

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

      Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

 .

Extensions 

 .

Elle est imaginée …  émotionnée,

Habillée pour que souvenirs

Soient facile à retrouver.

Temps est mesure d’intensité,

Problème s’il s’agit d’ennui de vie.

.

Déformation d’un objet par rapport à sa forme originale ou normale.

L’œil a cette faculté de déformer, rectifier la vison d’un objet insolite

Lors, tout comme votre apparence dans un miroir, concave, convexe,

Vous donnera une fausse image de vous à laquelle vous n’adhérez pas

D’accord mais le temps n’est pas un objet, lors comment le distordre

De la façon la plus simple qui soit : en l’accélérant ou le ralentissant,

Tant et si bien que trois heures sont passées en une et une en trois.

Déjà, vous dites-vous, en fin du jeu plaisant masquant sa durée,

Encore ce temps à attendre lors l’ennui vous guette et prend !

.

Le temps, tout comme l’espace, se distord, se déforme :

Vous pouvez dormir douze heures et en ressentir une,

Être réveillé trois fois, nuit et parler de nuit blanche,

Percevoir temps différemment, grand, petit, espace.

.

Temps est représenté par un cercle ; espace, spirale :

Y a celui qui consulte une montre de temps en temps

Celui qui estime le temps, en se trompant très souvent

Et celui qui n’en a cure : les autres le gèreront  pour lui.

.

Fragments 

.

Le temps reste impermanent

Encore plus  que tous vents,

Le seul moyen de le capter,

Est de vivre en instantané.

.

Écoulement  d’événements,

Tant personnels que publics,

Mémoire remplie de souvenirs

Comme autant de… succédanés.

.

Sans montre, comment l’objectiver

Le soleil, la lune, les étoiles nous aide

Lors passant du jour à pleine obscurité

À le compter, à le raconter et le décliner

.

On nous parlera d’accélération du temps,

Comme pouvant  se raccourcir, pour nous,

Il s’agit du progrès technique, non humain :

Les deux rythmes ne vont pas à même vitesse.

.

Ô temps, suspend ton vol

Et vous, heures propices

Suspendez  votre  cours,

Nous  clame Lamartine.

.

Voilà une lamentation perdue d’avance

Qui sommes-nous pour le commander,

Qui sommes-nous  pour vouloir le figer,

Qui sommes-nous pour mériter éternité.

.

J’ai manqué de temps  pour aller au bout,

De ce que j’avais entrepris, mon calendrier

Lui non plus, n’aurait rien de très extensible

Travaillant jour et nuit, il demeure insensible

.

Pour certains le temps se vivrait étant linéaire

Une tâche succède à l’autre, comme dominos

Pour d’autre le temps leur parait circulaire

La répétition des mêmes se fait en échos.

.

Enfermé en prison, ailleurs, je suis prisonnier

D’un temps qui n’est plus le mien, comateux

Sa roue tournera à vide et ne me remplira

Le temps est une liberté qu’on se donne.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Temps n’est pas, n’était, ne sera,

Passé, présent, futur : heure fixée.

Matin, midi, après-midi, soir,  nuit,

Ne marqueront perception du temps.

Je n’aurais pas vu, ma matinée, passer,

Étant en tous points, concentré, occupé,

Que midi a sonné, que je n’ai pas réalisé,

Que depuis quatre heures, temps zappé.

Et vous, quelle est la meilleure heure :

L’heure du coq, celle de la chouette,

L’heure du déjeuner ou du souper,

L’heure de travailler ou de rêver.

Heure, avec moi, vaut-il mieux

Qu’un jour avec un conjoint.

.

DISTORSION

.

Posez-vous alors  question

Du temps … sa distorsion,

Du couple ….. sa désunion.

La distorsion de perception

Du temps est telle que raison

Y perd son latin, en additions !

Lors une heure compte par jour.

   Pour certains, c’est heure du lever,

         La tête, pleine de projets, d’activités

                  Avec la première gorgée, de bon café,

                           Qui les fera passer de nuit à la journée.

                               Pour d’autres,  c’est l’heure du coucher,

                               Avec, derrière eux, flot tracas, journalier,

                            Devant repos total, et, qui sait, du guerrier

                     Qui a bien lutté, qui a bien mérité, d’aimer.

             Puis, il y a, aussi, les rencontres à déjeuner

      Avec des amis chers…avec de chers aimés,

Qui feront rayon de soleil dans une journée,

 Ceux-là, pour rien au monde : ne les rater.

.

 DE PERCEPTION DU TEMPS

.

     Cela peut être, recevoir  courrier, espéré,

          Cela peut être apprécier un film au ciné,

                Etre n’importe quoi…l’esprit à la joie :

                     Une heure sauve un jour, qui restera !

                     Pour certains, il passe vite le matin,

                Pour d’autres, midi ; autres, le soir,

          Le temps libre, et temps contraint

     N’auraient pas la  même durée.

Une heure avec lui, avec elle

Même si, c’est  ritournelle,

Jour de pierre, blanche :

Comme un dimanche.

Perception  temps

Est   distordant

De  la  durée

Racontée

Vécue,

Nue.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Toute  distorsion

 Parmi  tant   d’autres, 

D’un  bâton,  dans  l’eau :

est représentation temps.

.

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant  de  variations

De  notre   perception  du  temps 

Comme des prismes de lumières.

Quoi de plus distordu que cette forme tortueuse

Qui ressemble à un bâton plongé dans une eau,

Qui elle-même frétille en son fond sur sa forme.

 .

Symbolique    

 .

Dans la théorie psychanalytique,

La notion de temporalité psychique

Sous-tend deux idées fondamentales :

Notre représentation   du  temps,

Une donnée  essentiellement  humaine,

N’aura pas de sens psyché qui la pense.

 

                         Elle correspond activité du monde interne

                        Investie   pulsionnellement. Pour     Freud,

                    Toute  la  représentation   du    temps    est

                    Un produit de notre perception consciente,

                 Elle s’acquiert de manière très progressive

                 Par un nombre d’étapes qui accompagnent

               Qu’on désigne par «individuation du sujet»

cairn.info/revue-le-carnet-psy-2013-2-

.

.

Fond

.

Évocation 

.

841 6

.

Distorsions ou réfractions,

Seraient  autant de variations

De notre perception du temps 

Comme autant répétitions à l’infini

 .

Symbolique

 .

Nous possédons yeux

Pour voir, des oreilles  pour

 .

Entendre,   un   nez    pour  sentir,

Nous   n’avons    pas    de     récepteurs

 .

Sensoriels pour la perception du temps.

Or   nous  semblons   pourtant   capables

 .

De percevoir   l’écoulement   du temps,

Perception  production  rythmes;

 .

Perception d’ordre temporel 

Et même  simultanéité.

 .

.

Fond/forme 

Il y a des heures qui durent, subjectivement,

Des minutes et des minutes …  des heures !

La perception du temps est distordue,

Du fait qu’on lui porte trop d’attention,

Pas assez, voire même, pas du tout !

.

De plus on se souviendra du temps,

Qui nous aura marqué, émotionné

On oubliera interstice intermittent

Qui nous aura fait perdre du temps.

.

Distorsion du temps est une vue de l’esprit

Dès lors que le temps est invention humaine,

Il est tantôt : linaire, libre, contraint, mixte,

Tout comme rimes, elles aussi, distordues !

.

Même si la forme semble épouser le fond,

Elle ne pourra le contenir, par définition

Un fond distordu, prendra toute forme.

.

 Textuels et illustrations  >> 

840 – Imagine avoir deux heures à perdre

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Deux heures à perdre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup  si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire  écrire, se retrouver

Ou pour rattraper un retard d’activité.

Deux heures, pour écrire quelque lettre

D’amour, voire, de  recherche d’emploi,

La lire, la relire, la corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle paraisse de bonne foi.

.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

 .

Deux heures c’est le temps du repas

En  famille  entre amis ou en affaires,

Temps d’un  cours, conférence ou débat

Temps aussi pour  se  remettre en cause

J’imagine … avoir deux heures à perdre

Et que je sois  bien libre  de tout faire

Je ferais une chanson en musique,

Dont le son sera sympathique

.

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

.

Extensions

 .

Je vais faire, je ferai, je fais, j’ai fait,

J’avais bien l’intention de le faire :

Cette conjugaison est  quotidienne

Pour ceux qui se chargent de tout,

Et courent, partout, pour ,y arriver

Mais les embuches, mauvais calculs

Accidents, impondérables  et retards

Non prévus, imprévisibles, difficultés

De dernière minute, feront ;que ce qui

Devait durer deux heures ; en prennent

Quatre sinon six, voire  journée entière…

Et cela sans que l’on ne puisse rien y faire !

.

Une heure, deux heures ou plus à perdre : une aubaine ou ennui.

Cela peut être dû à un rendez-vous raté, un imprévu, un souci !

Pourquoi à perdre quand on a de la ressource, imagination :

Comme en théâtre d’impro, on réagit, rebondit, c’est parti

Vous voilà en train de penser, travailler sur une passion

Qui vous tient à cœur et vous fruste, faute de temps,

Et le temps à perdre se transformera en gagné.

Cela peut être n’importe quoi, par plaisir

Ou se libérer d’une tâche en retard !

.

Fragments

.

Deux heures à perdre est une expression,

Pour un temps libre vécu sans contrainte,

Ce n’est pas un temps défini, chronométré,

Ça peut être une pause voire demi-journée,

 L’important  est qu’il soit entre parenthèses,

L’important est que s’y sente bien à son aise,

Si peur avoir perdre du temps à ne rien faire

Si pas envie de se retrouver face à soi-même,

Alors ne tenter pas le diable pour vivre enfer,

Restez en l’activité jusqu’à en devenir drogué.

.

Je n’ai pas de temps pour moi, que pour autre

Pas même moment, pour ne penser qu’à moi,

Pensez à vous, aussi, pensez à vous, d’abord,

Dirait un thérapeute, à bien des  surexcités,

Qui ne voient autre issue que fuite en avant

Se croyant prisonnier tourbillon de temps

Ne trouvant aucun moyen le maitriser,

Qu’une drogue pour l’effacer, oublier.

.

Si l’on ne pressent le cours du temps,

Et qu’il va s’achever au bout de sa vie,

Quels  projets  pourrait-on  construire

Et poursuivre sur un assez long terme.

Les banques n’accordent plus de prêts

Après avoir eu vos soixante-quinze ans.

.

Vous leur parlez de deux heures à perdre

Qui sait si, dans cette heure, serez vivant.

Moi, si j’avais deux heures  à perdre, juré,

Je n’hésiterais pas même une seule seconde

.

Je prendrais mon bâton  et j’irais en chemin

À ta rencontre à la recherche  de  ton amour !

.

Au risque de me tromper, au risque de te perdre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

J

Deux heures à per      ‘        dre, ce n’est rien,

Et, c’est beaucoup     I       si l’on en a besoin

Pour soi, pour lire   M    écrire, se retrouver

Ou pour rattraper    A    un retard d’activité.

Deux heures, pour   G   écrire quelque lettre

D’amour, voire, de   I     recherche d’emploi,

La lire, la relire, la  N   corriger, la peaufiner

Jusqu’à ce qu’elle   E  paraisse de bonne foi.

Je ferais quoi !

Je ferais ce qui me passe par la tête,

Ce que j’ai souvent voulu faire :

N’importe quoi !

Je ferais tout pour tenter de séduire

L’amour de ma vie, satisfaire

Mon désir de toi !

Je ferais un braquage à la banque,

Lors quitterai toute affaire :

Rentier exemplaire.

Je ferais tout ce que tu … voudras,

Lors tu seras en mes bras,

Et pour te plaire.

Je ferais une peinture, un portrait,

Pour immortaliser ton air,

Sourire mystère.

Deux heures  A     c’est le temps       *   du repas

En  famille     I    entre amis ou en   H   affaires,

Temps d’un   *   cours, conférence   E   ou débat

Temps aussi  D  pour  se  remettre  U  en cause

J’imagine      E    avoir deux heures R   à perdre

Et que je        U    sois  libre  de         E  tout faire

Je ferais        X     une chanson en    S  musique,

Dont              *     le son est sympa     *       thique

T’envouterait.

Je ferais des courses pour acheter

Ce qui te va et convient,

À ton teint.

Je ferais une course, jusqu’à ce que

Épuisé, je ne pense à rien

Que voir la fin.

Je ferais les cent pas à tourner en rond

Mort d’ennui à ne rien faire,

À m’en contrefaire.

Je ferais : vous que feriez-vous au fait !

Si on vous pose la question,

Quelqu’un me répond !

Ferais tellement de choses non réalisées

Que rien que le temps d’y penser

Elles seront dépassées.

On dit «qui trop embrasse, mal étreint»,

Temps libre est toujours contraint,

Il est tout et il n’est rien.

À PERDRE 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un gros écrou, avec un boulon  

Étant à moitié serré sur celui-ci 

En vue   de mieux  serrer  la vis,

Ou moins perdre de temps !

.

840 4

.

Comment   perdre   du    temps,

Lors que chaque spire vous compte,

Que  cet écrou  se trouve, déjà, arrivé 

À peu près au milieu, à un heure de la fin.

Le boulon sur l’écrou agit comme un curseur

On règle un certain temps sur une plage donnée

Et si on serrait la vis on augmenterait le stress.

.

Symbolique

 .

L’écrou      est

Un composant

Élé-men-taire,

D’un   système

Vis/écrou pour

Un assemblage

De pièces  ou la

Transformation

De  mouvement.

Et par abus de langage,

Il est souvent appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble

Formé d’une vis et d’un écrou.   

fr.wikipedia.org/wiki/ecrou

 .

.

Fond

.

Évocation

.

840 6

.

Et comment  perdre  du  temps,

Lors que chaque second vous compte,

Une heure à la fois mais à chaque tour,

De manière toujours cyclique et infini

 .

Symbolique

 .

C’est    une

Frustration que de

Perdre    son      temps

Combien craignent de gaspiller

Temps en des  tâches chronophages

Qui n’ apportent que peu de résultats,

 Ou aucun plaisir ni aucune satisfaction

Lors une heure, par ci ; autre, par-là,

Et voilà comment  l’horloge tourne,

Et il ne se passe  rien d’important

Qu’ennui, suractivité, attente,

Alors qu’il pourrait en

 Être autrement.

 .

.

Fond/forme 

 .

Perdre du temps, n’est-ce pas un peu ce que fais

En ce moment en écrivant : « Éclats d’existences »

Alors que personne ne le lira, du moins en entier !

Et ce tantôt, en vers contraints, libres, ici, mixtes

Comme cet écrou qu’on serre ou qu’on desserre,

Ici la forme se dissocie complétement du fond

Quand on perd son temps, on touche le fond

Sans jamais trouvé  forme  qui lui convient

Et surtout quand l’inspiration ne me vient !

.

Au début c’est moi  qui perd mon temps

Mais, à la fin, c’est le temps qui me perd

D’inverser la chaussette  ne change rien

Au fait que temps perdu, ne se rattrape,

Deux heures par jour à écrire … en vain.

On ne ferait, de toute façon, que le quart

De la moitié  de ce que l’on aura projeté.

En sa vie, alors, aller au moins au bout,

De ce site de 2400 textes, je l’aurai fait.

.

 Textuels et illustrations  >>

839 – Temps pour faire, temps pour écrire

 Textuels et illustrations   >> 

     .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il y a un temps pour tout :

Un temps pour  travailler ;

Un temps pour se divertir ;

Un temps pour se reposer !

Y a des temps qu’on subit

À ne pouvoir  rien faire,

Pas même se distraire

Prisonnier  du souci.

Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut passer trois heures face tableau,

Comme rejouer dix fois, un même morceau,

On ne vivrait qu’une fois la  suite des instants :

Est donc inutile de vouloir lutter contre le temps.

Avoir un projet de vie, avoir une énergie ou saisir

Des opportunités en vue de finir de se construire,

Est leçon que nous donnerait  un grand homme,

Portés  par un milieu  qui le cite, ou le nomme.

.

 Chacun aura un destin différent commun voisin

Mais celui qui se forge a plus de force chez lui,

Que celui se fait ballotter en épreuves sans fin,

Voit lumière là où, pour d’autres, il ferait nuit.

Si on fait de vie, divertissement, passe-temps,

Qui vous en voudra, une fois rendu cimetière.

On fait, de sa vie, œuvre ouverte, à tous temps.

Même si aucun ne la reconnaitra, de votre vivant.

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps,  passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet,  d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

Extensions

.

J’ai repris la plume à mes soixante ans,

Avec vingt d’expérience et connaissance,

Et puis neuf ans d’illusions, d’impressions.

Ça ne conditionne pas la réussite de ma vie :

C’était juste pour moi, un supplément d’âme.

Un temps pour faire …  un temps pour écrire ;

Un temps pour faire, un temps pour le décrire ;

Un temps pour faire, un temps  pour découvrir ;

Un temps pour naitre, un temps pour mourir, etc.

.

Écrire : rien de plus simple si l’on a le temps et l’envie

Une feuille de papier, un stylo à encre, une inspiration

Ou plus moderne un écran, clavier et un éditeur Word.

C’est le premier jet, le remplissage de la page blanche,

Qui vous apportera le plus de satisfaction immédiate.

Après, ça se complique quand on se relit, se corrige

Comme dans un processus sans fin d’écrit vain.

.

Il y a nombre de gens écrivent un journal intime,

Pour eux-mêmes pour fixer leurs pensées, souvenirs ;

.

D’autres qui racontent et fixent impression de voyages

Ou de rencontres, voire d’évènements extraordinaires ;

.

Un petit nombre, restreint, qui prend le temps et peine,

De transformer leurs souvenirs en récit, poésie, roman.

.

Quoiqu’il en soit,  quoiqu’il en fût …  quoiqu’il en sera,

Écrire permet de laisser une trace  de ce qu’on a vécu.

.

Un temps pour faire, un temps pour écrire : ce dernier

Devenant une respiration à une nécessaire inspiration.

.

Celui qui n’a rien fait, rien lu, vu, n’a pas d’expérience,

 Ne peut s’étendre sur des sujets, hormis son existence.

.

Fragments

.

Un temps pour ci, un temps pour ça, bla bla bla

Chacun remplira, construira, subira son agenda

Fonction d’espaces et temps de liberté, etcetera.

.

Et pour emprunter une métaphore bien connue

Quand mon verre est plein, je le vide

Quand mon verre est vide, je le plein

Mais plein peut s’écrire aussi, plains

Autrement dit, c’est mieux que mourir d’ennui.

.

Certains sont très anxieux de voir le temps filer

Tellement vite, ils n’ont pas le temps

De terminer  quoique ce soit, d’utile

Et se sentent responsable, coupable

De n’avoir pas trouvé du temps… pour réussir.

.

 Les créatifs le savent bien souvent très anxieux

De ne pas anticiper résultat final,

Y revenir, corriger, recommencer,

Craindre la critique, le flop public,

C’est tout à leur honneur : de l’avoir en cœur.

.

Un temps pour ci, un temps pour ça, bla bla bla

J’avoue avoir perdu du temps ces dernières années

Mais c’était  pour en gagner, puisque, dès à présent

Je peux écrire ceci, d’un trait, sans rien

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

.

                                                  Il y a un temps pour tout :

                                                 Un temps pour  travailler ;

                                             Un temps pour se divertir ;

                                         Un temps pour se reposer !

                                   Y a des temps qu’on subit

                         À ne pouvoir rien faire,

                 Pas même se distraire

       Prisonnier de souci.

  Temps qu’on inscrit,

Comme actions, éclats

On est dans tous ses états

Où l’on s’approche  paradis.

Celui qui agit a plus de chance

Que celui qui subit, passivement

Qu’il ait choisi,   qu’il soit forcé

Ne change rien à son enfer.

.

Un temps pour faire

 Un temps pour écrire

Un temps    pour agir

Un temps  pour subir,

Où l’équilibre entre, se

 Soumettre, se démettre :

S’il faut sortir par la porte,

 Parfois entrer par la fenêtre !

.

On peut  T   passer trois heures face  T  tableau,

Comme    E   rejouer, dix fois, un même    E  morceau,

On ne       M   vivrait qu’une fois  un même   M  instant :

Est donc    P     inutile de vouloir lutter contre   P  le temps.

Avoir  un   S       projet de vie, avoir une énergie  S   ou saisir

Des oppor   *       tunités afin de finir de se cons     *       truire

Est leçon    P        que nous donnerait un grand      P   homme

Portés par  O          un milieu qui le cite, ou le         O  nomme.

       U                                                                           U

 Chacun a     R          destin différent, commun         R       voisin

Mais celui    *          qui se forge a plus de force      *   chez lui,

Que celui    F         se fait ballotter : épreuves      É  sans fin,

Voit lumi    A        ère là où, pour d’autres, il    C  fait nuit.

Si on fait     I     de vie divertissement pas   R se-temps,

Qui vous      R    en veut, une fois rendu    I  cimetière.

On fait, sa     E   vie, œuvre ouverte, à  R  tous temps.

Personne ne     *     la reconnaitra, de  E   votre vivant.

.

****************************************************

.

Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,

Son agenda, son calendrier, en voyant  le temps, passer.

Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,

D’un  rythme  subjectif  qui oublie  l’essentiel, l’important

J’ai tout arrêté d’un projet, d’un rêve d’écriture-passion,

À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,

Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une sorte d’encrier

Avec une plume à écrire

Totalement trempée dedans 

Il en ressort ce texte composé !

.

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

  Encrier, encre, plume, c’est évident

on se rapproche capacité d’écriture :

il ne manque que le papier et des idées.

 .

Symbolique

 .

Un               encrier 

Est               récipient

Permettant de contenir

De l’encre dans un endroit

Pratique  pour  toute  personne

Qui écrit avec une plume ou un stylo.

Les encriers sont  devenus  répandus

Dès la diffusion d’écriture à l’encre,

Manifestant  une grande diversité

De formes et voire de tailles tout

En partageant comme point

Commun une ouverture

Réduite pour limiter

Toute évaporation.

wikipedia.org/wiki/Encrier

.

.

Fond

.

Évocation

.

839 6

.

Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant

œuvre individuelle ou collective :

pas besoin encrier : désormais clavier/écran,

et tant pis pour le geste de la main !

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et parfois le plus secret de sa personne.

Tous les signes toutes les traces, toutes lignes

Tous rythmes et formes et mises en pages parlent

Comme de style, signature de reconnaissance.

Au geste d’écrire correspond l’intériorité ;

L’écriture serait révélatrice de chacun

Et cela est d’autant plus vrai, visible,

D’autant plus fort quand on écrit

Une lettre à la main à quelqu’un

Sur un papier blanc et vierge !

Mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

.

Fond/forme

 .

Écriture, stylo, feuille blanche,

Seront les trois seuls éléments,

Nécessaires pour … aventures

De composer lettres, romans :

Chacun y va de son inspiration

Avec son style et sa sémantique,

Ses fautes d’accord, conjugaison.

Faire et défaire, écrire et corriger

Seraient de même nature en esprit.

.

Un encrier et une plume sont faits pour écrire 

Encore faut-il avoir quelque peu d’inspiration

Et cela, tant sur le fond que sur la …  forme

Tous deux importent autant à ce qu’on dit

Que ce soit en rimes, vers libres, mixtes,

Ou en simple récit, discours, continus.

Forme épouse le fond : rien n’oblige

Même l’encre est encore…humide,

Même l’interlocuteur…présent.

.

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838 – Mon âge est-il que suite d’illusions

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En principe on dispose de toute la vie

Pour, d’un animal, devenir un humain

Et, qui sait, peut-être sage, voire divin,

Mais, la route est longue, bien escarpée,

Certains décollent à peine de l’animalité.

.

Âge aidant, on prend de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule plus raisonnablement,

L’âge mûr dit-on mais mûr rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises  qu’on fait, à tout âge.

.

Quant à perdre nos illusions … faut encore

En avoir  et encore  savoir les renouveler,

Entretenir espoir   de devenir  quelqu’un

Sinon divin,   au  moins … plus humain

Et c’est là que l’on diverge ou converge

Confondant, profane, sacré, fatalité !

.

À cinq ans : j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père … complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans : j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans : j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans : j’ai eu  l’illusion  d’être  mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans : j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt : quelle illusion  du  grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

Extensions

 .

C’est à croire qu’il est aussi

Illusoire d’avoir ou pas, des illusions,

Pour échapper à tout désespoir,

Mais il faudra bien les choisir ou subir,

Bonjour  les unes ; autres, bonsoir.

Évidemment tout ceci n’est qu’une illusion :

Descartes, sous l’emprise de la raison ;

Pour Platon, sous l’emprise de notre passion.

Comment croire que notre destin est

Un devenir divin alors qu’il est si difficile de

Simplement déjà de rester humain !

 .

Il est vrai que les illusions des enfants ne sont pas ceux des vieux

Il semblerait que, quand on en perd, on les remplace par d’autres.

Le réel ne serait peut-être lui-même  qu’une illusion, selon Platon,

Tout comme  le bien et le mal : comment les distinguer du «bon»

Si jeunesse savait, vieillesse pouvait comme dit si bien le dicton.

.

L’on a beaucoup écrit, l’on a beaucoup décrit, l’illusion :

Certains pensent que c’est un faux problème face à réalité

Des philosophes restent partagés sur la notion d’existence

«Je doute, donc je suis» ou bien «je doute, donc je ne suis !»

 .

On peut vivre dans l’illusion quand on vit par procuration :

Son identité ne serait  que le reflet, ou l’ombre, d’un  héros,

L’âge, importe peu, expérience, espérance n’apportent rien,

D’autres  se contentent  d’être dans la norme, sans illusions !

.

Notre expérience, parlons-en, elle nous sert ou nous dessert :

Si j’ai bénéficié d’enfance heureuse, j’aurais vie une de même

En cas contraire, manque de confiance, manque d’espérance,

Je penserai que tout ce que je sais, je fais, ne sera qu’illusion.

.

Fragments

.

Le pire serait-il de vivre dans l’illusion

Ou de ne pas en avoir,  ne pas en rêver,

L’espoir est le faux jumeau de l’illusion,

Les deux se renvoient toujours la balle.

.

Est-ce que j’aurai vécu de mes illusions

Mais  comme tout le monde … c’est sûr

Je les aurai choisies, cru en les miennes

Et quand j’en ai perdu, je les renouvelle.

.

C’est peut-être un peu cela, la résilience :

Savoir ça ne vaut rien mais en conscience,

Ne rien trouvé d’autre qui en vaille la peine

Pour continuer à construire une vie sereine.

.

Je ne suis pas  philosophe, religieux, gourou :

Je ne tiens en rien que gens me suivent en tout

Mes  illusions, et  qui se suivent,  ne concernent

Que moi, famille et amis, n’ont pas à y adhérer !

.

Belle confession, pour certains, profession de foi,

Je parle rarement de Dieu et peu souvent de moi,

Ne suis que de passage, mon ego ne me ferait roi,

Quand bien même ce ne serait qu’illusion de plus.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

M                                                                      S

En principe on dis ………O…………..……………………………………..………U…….. pose de toute la vie

Pour, d’un animal, ………N………………………………………………………I……… devenir un humain

Et, qui sait, peut-être ….*…………………………………………………..T……….. sage, voire divin,

Mais, la route est lon ….. Â………………………………………….E……… gue, bien escarpée,

Certains décollent à  ……G……..…………………………..…….. peine de l’animalité.

Âge aidant, on prend …E……………………………D……… de la hauteur, recul,

Fil de vie se déroule ….*………………………’….. plus raisonnablement

L’âge mûr, dit-on …….S…………………I… mûr  rapport à quoi,

Lors on voit  bêtises ….E.…………L.… qu’on fait à tout âge.

Quant à perdre nos …R……..L…. illusions…faut encore

En avoir et encore …A…..…U… savoir les renouveler,

Entretenir espoir …T…..…S… de devenir quelqu’un

Sinon divin, au ……-…….I…….moins plus humain

Et c’est là que l’on  I……O….. diverge ou converge

Confondant, pro …L…..N…. fane, sacré, fatalité !

S

 .

À cinq ans :                j’ai  eu  l’illusion  d’être  un  ange,

Mais vilaine cruauté, de mon égo, me démange,

De vouloir tuer le père… complexe me dérange,

La vie n’est pas toujours comme un…dimanche.

 .

À douze ans :             j’ai eu l’illusion d’être un homme,

Qui réfléchissait comme une grande… personne,

Mais mes propos, en tombant à côté, détonnent

«Tu parleras quand tu seras grand, bonhomme.»

 .

À vingt ans :               j’ai eu l’illusion d’être un étudiant

Apprenant un métier afin de gagner de l’argent,

J’ai poursuivi études jusqu’à devenir doctorant,

Mais de bien peu de choses, soit dit en passant.

 .

À quarante ans :                 j’ai eu l’illusion d’être mûr

Avec quatre enfants, j’étais  un père : c’est sûr,

Et pour les nourrir, il me fallait travailler dur :

Plus d’instants, pour moi, avec  progénitures !

 .

À soixante ans :                 j’ai l’illusion  d’être  un sage,

Je me suis dit : c’est bon de prendre  de l’âge,

Je me retrouve seul à la maison sans partage

Pouvant errer sans but, tête dans les nuages.

 .

À quatre-vingt :                  quelle illusion du grabat

Les aurai-je toutes perdues à ce moment-là

Se régénérant, à l’infini : je ne le pense pas,

Ma vie, voire, ma survie …   les alimentera.

.

Forme

.

 .

Vase  avec  des  tournesols  jaunes

Tout comme  autant d’illusions.

Telles que Van Gogh  aura peint

Tout comme pour se portraitiser.

.

.

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir  rien  choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique   

.

Symbolique   

Nous                  percevons           des illusions,

Des réalités         mais                    non le Réel

Car notre            conscience            remplace

L’illusion          toute exté        rieure en la

Transformant   en illusion        intérieure.

 

Ce mouvement de  représentation,

Fait  que  notre  appareil  perceptif

Est incapable  de percevoir  le Réel,

Ne perçoit seulement que la réalité.

Le serpent est symbole de l’illusion

Il se met à bouger en mouvement,

Rien par le pouvoir de la pensée.

C’est activité  esprit qui forme,

Figure     l’illusion    par   son

Propre             mouvement :

L’illusion  est mouvement,

Mouvement crée illusion 

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .

838 6

.

La première  et  la  plus  grande

De mes illusions ne serait-elle pas 

Cette certitude  de n’avoir rien choisi :

Je ne serai pas peintre comme Van Gogh.

 .

Symbolique

 .

Pourquoi se peindre

Soi-même :     une question

Qu’il est intéressant   d’analyser,

Et  ce, notamment        dans le cadre

Des œuvres o      o   impressionnistes.

Van Gogh  est   loin    d’être  le  seul

À s’être observé    pour se peindre

Rembrandt,     ou     encore

Goya, par exemple,

Se sont aussi

Exercés à cet art.

.

Mais dans le cas précis de Van Gogh,

Autoportrait prend une valeur supérieure

À   celle   d’un    simple   exercice   de   style :

L’on toucherait, en effet, à ce qui semble être

Un voyage particulier au cœur de soi-même,

Une introspection qui oscille entre vision

Symbolique et psychologique de soi.

mpressionnismeetvoyage.wordpress.com/2015/04/25/

van-gogh ou-les-profondeurs-psychologiques-du-portrait/

 .

.

Fond/forme 

 .

Une forme droite qui finit en courbe pour choix

Apparemment équivalents à part les couleurs

La rime, bien que contrainte, nous donnerait

L’illusion d’un choix que l’on aurait décidé

 Bien souvent il n’en est rien dans la réalité

Face à face avec nos choix : programmé

Un choix a deux branche ou bifurcation

Fait partie des plus simples qui soit !

.

 Textuels et illustrations  >>

837 – Lors aurons atteints quatre-vingt ans

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  en arrière, va toujours de l’avant,

Le temps passe bien plus vite  qu’on  ne le croit,

À quatre-vingt ans il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains  s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts avec moments morts

Certains ont trouvé, sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

Faut-il compter le temps qui nous reste,

S’en moquer, comme de toute fatalité,

Faire un  projet  comme  à vingt ans,

Ou se préparer à mourir lentement.

.

Sept cent mille heures au  compteur

Lors en atteignant quatre-vingt ans.

Combien d’entre elles, des bonheurs

Pour combien de pertes de temps !

Un temps passé,  à ne rien   faire,

À faire tout, ou,  n’importe  quoi :

Se prendre pour un fou ou un roi,

Chercher la petite bête ou parfaire.

.

Perdre une heure pour de l’humour,

Perdre une heure pour faire l’amour,

Perdre  une heure   pour voir le jour,

En sa courte vie, trop  pris  de court.

Qu’avons-nous fait de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu passer : autrement

Nous nous y serions pris  différemment.

.

Sept cent mille heures, pas assez de temps

Et impossible   d’y re-souscrire  à présent,

D’écrire un poème  ou  peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas très longtemps

Où, nous avons eu, heure de célébrité,

Une  heure  passée  comme  à  la télé,

 À faire  coucou  aux curieux, présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à maintenant.

Nous avons fait  au mieux  et  utilement

Nous avons  grandi, aimé, eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,  ils sont grands !

Lors une heure à perdre,  que faisons-nous :

Bonjour  l’ennui : tout nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons tant impossible d’arrêter,

Mais de ne plus courir serait mourir de se poser.

.

Sept cent mille heures est une poignée de secondes

À la face de notre Univers, bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout  comme la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’elle nous décompte.

.

Extensions

 .

Sept cent mille heures,

Est une poignée  de secondes

À la face de  grandeur d’Univers.

L’horloge tout comme notre vie

Tourne ronde…  et la compte

Et lors nous décompte !

.

Age possible à atteindre, quatre-vingt ans,

Du moins statistiquement, et sans accidents,

Et si, bon an, mal an, et si, bon pied, bon œil,

On repousse à plus tard, sa mise en cercueil,

Chaque année après est en pente plus forte

Mais si le moral demeurera au beau fixe

Sa vie continuera comme en exercice.

.

Fragments

.

On peut toujours tenter de définir demain

Comme «le premier jour du reste de ma vie» :

C’est pas faire injure que de citer ce titre de film

Et c’est toujours mieux que d’évoquer le dernier !

.

Sept cent mille heures de vol pour quatre-vingt ans

700 800 à la louche, plus 20 jours année bissextile

Font 701 280 exactement, si mes calculs sont bons,

C’est pas somme astronomique mais rien non plus.

.

Estimant que je sacrifie une heure  pour un texte,

Huit heures pour un titre complet de huit pages :

Faites le calcul vous-même, pour mes 2400 titres,

Je vous en fait grâce, autour de vingt mille heures

.

Si j’y avais consacré 24 heures sur 24 : 833 jours,

Je ne l’ai fait que quatre heures en moyenne/jour,

Cela donne 5000 jours qu’on convertit en : 14 ans,

Rassurez-vous, calculs d’apothicaires s’arrêtent là.

.

Nous sommes fin 2024, cela remonte donc à 2010.

C’est la date à laquelle j’aurai pris ma retraite civile

Que de perte de temps inutile, diront les uns, déçus,

Autres, c’est bien avoir tenté, persévéré, voire réussi.

.

Plutôt que de parler pour les autres  et … en général,

Je suis parti de mon cas, de ma situation personnelle

En faisant ainsi, c’est sûr, je prête le flanc à la critique

Mais, pour le lecteur, je trouve cela, plus représentant.

.

Représentant une toute partie de sa vie étant consacrée

À autre chose qu’à apprendre à travailler, ou la gagner,

J’aurai au moins réalisé un rêve que j’avais lors enfant,

Avant mes 80 ans, avoir communiqué mon testament.

.

Mon intention n’était pas tant d’écrire que d’innover,

J’ai toujours eu curiosité chevillée au corps depuis né

Je ne sais pas ce que mon œuvre deviendra, survivra,

Ce n’est pas à moi de décider : au lecteur d’en parler.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  Ô   en arrière,  Ô   on va de l’avant,

Le temps passe bien //     plus vite qu’on ne le croit,

À quatre-vingt ans // il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains   // s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  bien conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts === avec moments morts

Certains ont trouvé, donné  sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

.

Faut-il compter  le temps  qui nous reste,

S’en moquer,      comme de    toute fatalité,

Faire un projet     comme         à vingt ans,

Ou se préparer     à mourir,   lentement.

.

Sept  cent mille  heures   au  compteur

Lors atteignant quatre    L     vingt ans.

Combien d’entre elles,     O   bonheurs,

Pour combien pertes de     R     temps !

Un temps passé, à ne rien     S      faire,

À faire tout, ou,  n’importe       *    quoi :

Se prendre pour un fou ou      A   un roi,

Chercher la petite bête ou      U  parfaire.

Perdre une heure pour de   R    l’humour,

Perdre une heure pour    O   faire l’amour,

Perdre une heure         N   pour voir le jour,

En sa courte vie          S     trop pris de court.

Qu’avons-nous fait     *      de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu    A    passer : autrement,

Nous nous y serions    T    pris  différemment.

Sept cent mille heures  T    pas assez de temps

Et impossible  d’y re      E   souscrire à présent,

D’écrire un poème ou       I    peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire     N   et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi      T     dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas               *       très longtemps

Où, nous avons eu, heure               Q        de célébrité,

Une heure  passée  comme               U              à la télé,

 À faire coucou  aux curieux,               A             présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à                  T        maintenant.

Nous avons fait  au mieux                  R        et  utilement

Nous avons  grandi, aimé,                E       eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,                         ils sont grands !

Lors une heure à perdre,               V         que faisons-nous :

Bonjour l’ennui : tout                  I     nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons                  N    car impossible d’arrêter,

De ne plus courir                        G    serait mourir de se poser.

Sept cent mille heures est         T       une poignée de secondes

À la face de notre Univers,        *            bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout comme       A                 la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’        N                   elle nous décompte.

  S

.

Forme

.

.

Évocation

.

C’est sans doute un vieil homme 

Mais qui parait en bonne santé,

Mentalement pas l’air largué ?

.

837 4

.

Une silhouette d’un vieil homme

L’air un peu tassé  sur  lui-même,

Rapprochera bien fond et forme.

Vieil homme 80  ans, bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique    

 .

Connaître  

Son espérance de vie,

Grâce  à un test  ADN

 Bientôt possible

Une start-up  américaine, dit  avoir

Développé un système  étant capable

De pouvoir connaître espérance de vie

Cela, grâce à une simple prise de sang :

Le test s’attache au patrimoine génétique

Et au style de vie,  connu,  de la personne.

Connaître exacte                 ment le nombre

D’années restantes                  à vivre paraît

Un peu compliqué                      en état actuel

Des  recherches                             mais  ce test

Permettrait  de                                mesurer  si

La personne                                  aura connu  

Un très fort                            vieillissement

ouest-france.fr/sante

.

.

Fond

.

Évocation 

.

837 6

.

Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique

 .

Il n’y a rien de plus puissant pour construire

Quelque chose que de le faire

Brique après brique, ou bien jour après jour :

Un jour nous nous retournons

Et  contemplons, étonné, l’édifice  de notre vie,

Composé de toutes ces briques,

De tous ces jours  que  nous  avons  accumulés.

En s’occupant de notre santé

Chaque jour, nous posons, tous les jours, brique

Dans l’édifice de notre vie longue

Pleine de santé et riche de tout ce que découvrons.

Source : des-livres-pour-changer-de-vie.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Forme humaine mobile sur ses deux jambes

Avec une tête et un chapeau très …  très plat

Sa mobilité donne une impression de santé,

Qui rime bien avec  le contraste de son ombre

Les heures de vie qu’il aura passé, en nombre.

.

Tout concorde  pour que fusionne forme/fond

Que silhouette  massive  d’homme s’y reflète !

La santé reste le premier critère pour la vie :

Vieillir ne fait pas problème : c’est la nature.

.

La santé est moins, il faut en prendre soin,

Le pire étant de la perdre et sa tête… avec

Avant quatre-vingt ans, c’est plus facile

Après si on se laisse aller, attention :

La pente est  plus raide, glissante,

Attention devient plus flottante

Plus profond sera le sillon !

.

Textuels et illustrations  >> 

836 – Tous les jours ne se ressemblent

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Que  les  jours se  suivent,

Est vrai et plus que certain

Mais  que les jours se ressemblent,

Y aurait plus rien à attendre de demain.

Aucun jour  ne ressemblera à aucun autre,

Même avec impression de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour pas comme les autres.

Voilà bien la contradiction même pas comme.

.

On repasse le film, on verra des faits  et mots,

Qui  ne superposeront  aux jours précédents,

Sans compter qu’on en invente et confonde.

Parfois il n’y a que la tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil  milieu  de journée,

Coup de fil enfant parents ou amis,

Idée, projet traversant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent,

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités,

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas  chambre,

Dorment, rêvent, toute la journée.

.

D’autres jours  se distinguent

Par flot  incessant  d’activités,

Leur menant  vies  de dingues,

Tant soir se sentent très vannés.

S’ils auront  des  jours « sans »,

Ils auront aussi  des jours avec ;

Avec qui, avec ami, femme, mec,

Avec quoi, avec joie, ça s’entend.

.

Chaque jour  est un jour nouveau,

Peut être triste ou il peut être laid,

Faites en sorte qu’il ne soit de trop

Pour que, plus tard, souvenir plait.

.

Jours se passent et se poursuivent

Et qu’ils se ressemblent, ou point,

Avec ce qui va, ne va pas et s’ensuit,

Celui qui vous rapporte … vous  nuit.

Il faut dès lors les réinventer en tous points

Afin que leurs meilleures traces nous survivent.

.

.

Extensions

 .

Les jours font tous vingt-quatre heures

Mais, ils n’ont pas  la même durée de lumière,

Ni d’obscurité, mis à part les jours de solstice d’été

Et solstice d’hiver, ce qui fait que jours dans l’année.

Il en est de même pour le temps personnel, subjectif :

Certains jours semblent deux fois plus courts, d’autres

Deux fois plus longs en fonction de l’humeur, la santé,

L’ennui, la compagnie, l’activité et que sais-je encore.

Les jours « avec » sont, en principe, plus nombreux

Que les jours sans, sinon la vie est plus un poids,

Un manque qu’une joie, une banque !

J’imagine, en prison les jours

Se ressemblent plus qu’en

Croisière, c’est normal !

.

Un jour, à marquer d’une croix banche, dans mon calendrier,

Un autre, d’une noire ; un autre, d’une grise ; un autre, de vide.

Allez donc me dire, après cela, que tous les jours se ressemblent !

Si je les ai vécues, marquées comme non semblables, elles le sont

Au moins pour moi, subjectivement et de mon seul point de vue

Que parfois je partage, avec mes proches, ou même, inconnus !

Y a les jours de fêtes où tout le monde se dit obligé de la faire.

.

Les jours se suivent et qu’on le veuille ou non,

Qu’on fasse des choses ou rien, inexorablement

Il n’appartient qu’à moi, de les rendre différents,

Pour que chacun devienne comme un vrai canon.

.

Certains disent : il y a les jours avec, les jours sans,

Les jours avec bonheurs, les jours d’emmerdements,

Des jours dont je me souviens de tout et d’autres, rien,

À croire le temps soumis aux souvenirs parfois anciens.

.

Ne rien faire et trop en faire, reviennent à ne rien capter

Rien ne s’imprime quand tout va trop vite, emballement !

La mémoire a besoin de temps pour fixer un événement,

Sinon d’intensité et d’émotion pour ne jamais l’oublier.

.

Ennui guette ceux qui cherchent toujours l’exception

Le plaisir, et, voire le bonheur, peuvent  se satisfaire

D’événements simples voire routiniers en affection

C’est alors le manque qui crée l’extraordinaire.

.

Fragments 

.

Un jour chasse l’autre : tout change, rien en change.

Apollinaire nous le raconte, chante si bien en poésie

.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne,

La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l’heure,

Les jours s’en vont je demeure

.

Il traite de la disparition de l’amour

Avec le passage du temps, des jours,

Avec métaphore écoulement de l’eau.

.

Certains restent affolés par la vitesse

Avec laquelle les réalités…  changent,

S’épuisent constamment à s’y adapter

Ils souhaitent  la répétition  du  même

Comme dans le film  Un jour sans fin,

Bien qu’il soit évident que l’on change.

.

D’autres trouveront  la vie trop courte

Lors ils veulent la vivre à cent à l’heure

Deux jours à suivre, vivre même chose,

Serait d’un ennui mortel … ritournelle

Le changement les dopera en énergie

Changer pour changer : leur credo !

.

L’on a coutume d’associer la lampe

À l’écoulement du temps qui passe,

Entamant un stock d’énergie, de vie

Lumière moins forte en fin : éteinte

.

C’est aussi une pratique de l’agenda,

Où l’on note ce qu’on fait, qu’on fera,

Avec ses pages pleines et pages vides,

Qui remplissent ou non l’éphéméride.

.

C’est enfin la conscience de la durée,

Qu’on a de tout ce qui se sera passé,

Qui nous a marqué,   s’est imprimé,

Dans laquelle mémoire, infidélités.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Que  les  jours   J       se  suivent,

Est vrai et plus    O        que certain

Mais  que les jours   U      se ressemblent,

Y aurait plus rien à at  R      tendre de demain.

Aucun jour  ne ressem    S     blera à aucun autre,

Même avec impression    *     de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des    S     différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour   E    pas comme les autres.

Voilà bien la contradic    *  tion même pas comme.

On repasse le film, on      S   verra des faits et mots

Qui ne superposeront     U   aux jours précédents,

Sans compter on en       I    invente et confonde.

Parfois il n’y a que la   V  tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil    E   milieu  de journée,

Coup de fil enfant    N   parents ou amis,

Idée, projet tra    T   versant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités.

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas chambre,

Ils dorment, rêvent, toute journée.

.

D’autres jours se        E       distinguent

Par flot incessant        T        d’activités,

Leur menant vies          *      de dingues,

Tant soir se sentent        N    très vannés.

S’ils ont des jours           E        « sans » :

Ils auront aussi des       *     jours avec ;

Avec qui, avec ami       S   femme, mec,

Avec quoi, avec joie    E      ça s’entend.

        *

Chaque jour est      R   un jour nouveau,

Peut être triste   E  ou il peut être laid,

Faites en sorte   S   qu’il ne soit de trop

Pour que, plus    S tard, souvenir plait.

Jours se passent    E       se poursuivent,

Qu’ils se ressemblent     M         ou point,

Avec ce qui va, ne va pas,      B     s’ensuit,

Celui qui vous rapporte, vous       L       nuit.

Il faut dès lors les réinventer, en tous E  points,

Afin que leurs meilleures traces nous sur N  vivent.

                                                          T

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un réservoir et une mèche

Entourée  d’un verre  rond:

On dira une lampe à pétrole 

Mais en tout bonne conscience.

.

.

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit.

Le temps s’écoule,  en se consumant,

Comme une bougie, comme une pile,

Et qui se recharge ou non, c’est selon.

 .

Symbolique    

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

On apprend de jour en jour

À mieux se connaître  on évolue

Grâce aux informations, au savoir.

.

Si la lampe est éteinte,  tensions

Du moment en sa vie familiale,

Professionnelle, dans sa vie

De couple, ces tensions fatiguent

Psychologiquement et font ressortir

De la colère ou de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

836 6

.

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit !

 .

Symbolique 

 .

Il devient désormais

 Banal de citer l’étonnement de

Saint     Augustin  à propos     d’’être

Du temps, chacun sait ce qu’est le temps

Or aucune personne, une fois interrogée,

Ne parvient à dire ce qu’il est réellement.

Temps n’existerait pas à titre de donnée

Constituée en choses et  il n’est  posé

 Qu’en conscience humaine

Modifié, source : philo.alcimia.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Quand la mèche est éteinte, la conscience dort

Quand elle est allumée, elle est bien… réveillée.

Lampe rime avec énergie vitale et lumière vive

Cycle journalier rythme alternance  jour/nuit.

Même si fond peut prendre  plusieurs formes.

Lampe est une d’elle plus qu’horloge, sablier,

L’énergie est même, seule la lumière change.

.

Les jours ne se ressemblent durant les saisons

Tant on a conscience de perdre ou de gagner

Une minute ou deux de lumière solaire/jour,

Sans que l’on puisse quoique ce soit contre,

Mais il y aura aussi l’intensité lumineuse

Qui serait différente en été et en hiver.

Cela fait peu de changements mais

Y a pas un jour qui se ressemble.

.

Textuels et illustrations  >> 

835 – Recherche chemin temps perdu !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

 .

Tout temps perdu,

Comme chacun le sait

Et comme dit chanson,

Ne se rattrape … guère,

Ne se rattrape… plus !

On  est  bien  d’accord.

Alors on en fait … quoi,

S’il est toujours    devant,

N’est plus jamais  derrière.

.

Tout ce que  l’on a fait, avant,

Ne peut se rattraper, se corriger,

Faut faire les choses différemment.

L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

.

Voilà bien une curieuse contradiction,

D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

Le temps dit égalitaire est une histoire de fous,

Nous fait naitre, avant de nous mettre, en terre,

Nous est donné, compté  chacun  à  sa  manière.

Parfois conté, lors  d’un voyage  extraordinaire,

En ce monde du vivant où chacun s’y complait,

Par milliers,  millions, ou milliards il leur plait

De remplir leur temps de joies  ou de misères.

.

Je ne suis que mortel, autant dire  poussière,

Alors que je passe le temps  à faire beau fier,

Sans savoir si, à la fin, l’on  dira  de  ma vie,

Que, bon gré, mal gré, elle est bien réussie.

Je n’ai réussi qu’à remplir le vide d’amour,

Jour après jour, le même,  malgré différent,

Pour les autres, mes parents et mes enfants

Avant de disparaître,  oublié,  pour  toujours.

.

En perdant ce temps, au moins aurai-je appris,

Que le temps personnel et collectif ne vont pas

De pair, qu’il faut bien négocier le compromis,

Pour qu’âme à tous vents  ne se  disperse pas.

Veille au grain :  tant qu’à perdre mon temps,

Autant que ce soit pour me retrouver content

D’avoir dépensé le reste de mes joies de vivre,

À rechercher  tout temps  perdu, m’en délivre.

Délivre, de l’avoir perdu, à tenter de le gagner,

D’avoir perdu mon âme au lieu de la … sauver :

Me reste-t-il assez de temps, tout bien compté,

Pour la retrouver, la récupérer, la réinventer !

.

Extensions

 .

               Je veille au grain, car, tant qu’à perdre mon temps

               Autant que ce soit pour me retrouver content dépensé

               Le reste de ma joie de vivre à rechercher le temps perdu

               Qui m’en délivre, sans regrets, sans remords, ni peines.

               Qui m’en délivre de l’avoir perdu à tenter de le gagner

               Ou bien d’avoir perdu mon âme au lieu de la sauver !

               Question subsidiaire : me reste-t-il assez de temps,

               Tout bien compté, pour me retrouver, me réinventer !

.

Le chemin, la route, la voie, le tracé, le parcours et que sais-je encore

Sont parmi les images les plus utilisées comme analogies métaphores.

Temps perdu ne se rattrape plus ; chemin perdu ne se retrouve plus !

Le premier fait référence au calendrier et le second,  aux souvenirs

Parfois les deux se confondent, à en devenir très  fantomatiques,

Alors les gens vous disent qu’ils ne savent plus où ils habitent

Chemins sont  murs en labyrinthe et temps, des absences.

J’ai du temps, dira le lièvre, pas moi, dira la tortue

Et voilà que je me stresse  car le temps presse !

.

À la recherche du temps perdu : phrase incongrue !

Temps perdu ne se rattrape guère, ne se rattrape plus.

Le passé n’a pas de présent et encore moins d’avenir

Et pourtant il interfère avec par ombre souvenirs.

Nombre de choix présents, sont dictés par le passé,

Et le temps intervient dans nombre de mes décisions

Il faut accepter de perdre du temps pour en gagner,

Rien de durable ne se ferait dans la précipitation !

Si chemins  sont  multiples, le temps, est unique, lui,

On peut prendre du temps sans trouver le bon chemin

Un peu comme si l’on venait de rater le dernier train,

C’est la hantise de nombre de gens de rater leur vie.

.

Fragments 

.

Je vais vous donner deux exemples

Qui m’ont affecté dans ma vie

J’ai perdu du temps en ma jeunesse,

 En ratant deux fois mon bac

Mais ce temps m’a permis de murir,

De m’orienter, puis de foncer

En somme il m’aura fallu perdre du

 Temps pour en gagner ensuite.

.

Autre exemple, celui que je vis

En ce moment précédent, suivant :

Ce site dans lequel je poste mes

Écrits m’aura déjà pris quinze ans

Tous les ans, l’on me dit que je

Ne le finirai jamais, or il existe déjà

.

Assez parlé de moi, faut penser

Aussi aux autres, pensons à Proust

Il serait resté allongé dans son lit,

Par suite d’une santé misérable,

Pourtant il a produit une œuvre

Universelle des plus considérables.

.

Le temps perdu, au sens physique,

 Calendaire, ne se rattrapera pas

Mais le temps  de l’esprit, de la

Pensée, la mémoire, se retrouvera,

À la fois fidèle, modifié, enrichi

 De nouvelles expériences passées.

.

«En ce temps-là » «il était une fois»,

 Ou «c’était bien mieux avant»

Nous ramène à l’époque des contes

Du passé ou bien  la nostalgie,

Tant vrai que naitre en un lieu

Et une époque changera la donne.

.

Par ailleurs la représentation

Du temps de vie est très élastique,

Moyen-âge, pas si longtemps,

Elle ne dépassait… cinquante ans

Aujourd’hui, tout le monde, vise,

Espère, atteindre, les cent ans.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tout temps perdu,

  Comme chacun le sait

  Et comme dit chanson,

  Ne se rattrape… guère,

 Ne se rattrape… plus !

On est bien d’accord.

    Alors on en fait… quoi,

         S’il est toujours   devant,

             N’est plus jamais  derrière.

                   Tout ce que  l’on a fait, avant,

                         Ne peut se rattraper, se corriger,

                              Faut faire les choses différemment.

                                 L’on dit, pourtant, du temps  perdu,

                                    Qu’il pourrait servir à … se retrouver.

                                     Voilà bien une curieuse contradiction,

                                     D’un esprit tordu, en pleine déréliction.

 .

                                     Le temps, comme chacun sait, est linéaire,

                                  Son interprétation, trop souvent…arbitraire,

                                Tenter, de le presser,  le retenir … rien à faire :

                          Il vous laisse puis vous délaisse : un faux frère.

                     Le mien compte, pour moi ; le vôtre, pour vous.

.

               Le temps dit égalitaire  R       est une histoire de fous,

          Nous fait naitre, avant de     E      nous mettre, en terre,

   Nous est donné, compté  cha     C    cun  à sa manière.

 Parfois conté, lors d’un voyage      H   extraordinaire,

   En ce monde du vivant où chacun    E    s’y complait,

       Par milliers,  millions, ou milliards    R     il leur plait

            De remplir leur temps de joies  ou      C     de misères.

               Je ne suis que mortel, autant dire       H      poussière,

                   Alors que je passe le temps  à faire   E      beau fier,

                         Sans savoir si, à la fin, l’on  dira      *         de ma vie,

                            Que, bon gré, mal gré, elle     est     C      bien réussie.

                                  Je n’ai réussi qu’à         remplir     H     le vide d’amour,

                               Jour après jour, le          même,     E   malgré différent,

                         Pour les autres, mes      parents     M   et mes enfants

                    Avant de disparaître,           oublié,    I    pour  toujours.

               En perdant ce temps,          au moins    N   aurai-je appris,

        Que le temps personnel    T  et collectif  *       ne vont pas

    De pair, qu’il faut bien       E   négocier         compromis,

 Pour qu’âme à tous vents   M           ne se  disperse pas.

 Veille au grain, tant qu’à    P           perdre mon temps,

      Autant que ce soit pour      S         me retrouver content

          D’avoir dépensé le reste       *          de mes joies de vivre,

              À rechercher tout temps      P            perdu, m’en délivre.

                  Délivre, de l’avoir perdu        E          à tenter de le gagner,

                     D’avoir perdu mon âme au    R             lieu de la…sauver :

                     Me reste-t-il assez de temps,   D          tout bien compté,

                    Pour la retrouver, la récupérer   U          la réinventer !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Ce chemin, bien visible

Bien que divisé au départ,

Se perd un peu, à l’horizon,

Pour  finir  dans  l’Éternité !

.

.

Un chemin, certes sinueux mais vers un but

Comportant plus d’une voie mais aller simple

Comme le temps qui défile et de jour en jour.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira.

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique

 .

Le chemin

Poétique est court,

Il part de la conscience

De l’être  pour traverser

L’univers, en faire le tour,

 Et revenir,  en une fraction

De …  seconde, en seul saut,

En une seule idée, seul mot !

Alain       Lesimple          dans

«Son chemin               du temps»

C’est aussi                  raccourci

De la pensée                concentré

Du temps, un             détour par  

L’imaginaire,             un exutoire

Contre la fuite              inexorable

Du temps   qui              passe dans

Son pur chemin             de      vérité,

Sa route vers son            authenticité.

Modifié, source : Alain Lesimple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

Portrait  de Marcel Proust

.

Le temps est le chemin qu’on prend,

Qu’on arpente, qu’on trace :

Si l’on ne fait rien, un autre le choisira

Pour nous : il  sera perdu.  

 .

Symbolique 

 .

Enveloppé

En couverture,

Allongé dans son lit,

Dans        sa      chambre

Étant  totalement  isolée,

 Insonorisée par des murs

Recouverts  de liège    

Et gardant  ses

Volets clos,

Marcel Proust

À la Recherche du Temps perdu.

Pour bien comprendre sa vie d’infirme et sa créativité,

Il sera nécessaire  de suivre une trajectoire  de mémoire,

Le deuil, et le récit, faire des allers-retours dans le temps,

À travers de nombreux chemins divergents, convergents.

En raison de la taille et de la portée de l’opus magnum

De Proust, il est impossible d’étudier un seul thème

Tant le roman est complexe et dense. Le travail

Présente nombreuses facettes, métaphores,

Des similis et images kaléidoscopiques

cairn.info/revue-topique-2015-1-page-39

 .

.

Fond/forme 

 .

Chemin en lacet ou en zigzag, et fuite du temps

Se correspondent bien pour discourir à l’infini

Ce qui loin s’en faut n’est pas le fait de poésie

Qui ne prend que les chemins de raccourcis

L’imaginaire est là pour sauter des étapes

Le temps perdu en poésie n’existerait pas

Puis le temps lui-même est compressé !

.

Chemin du temps perdu est tracé en zigzag,

Sinon il serait tout droit …  comme il se doit,

N’empêche pas d’y mettre rimes et rythmes

À se suivre, ou alternées, ou entrecroisées

Et en plus, la forme correspond au fond

Puisqu’il propose trois voies en zigzag

Vers un but qu’il n’atteindra jamais.

.

Textuels et illustrations  >>

834 – Impressions du temps qui passe

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le temps qui passe, m’est compté 

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

.

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

..

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

.

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

 .

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

 .

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

.

Extensions

.

Le temps qui passe n’est jamais figé,

Le temps qui passe n’est jamais compté :

S’écoule sans interruption du début à la fin

De sa vie comme un marqueur de notre réalité

De tous nos changements, états dans la journée,

Dans la semaine, le mois, l’année et le calendrier

Et pour ce dernier, tant individuel qu’universel.

Et si mon temps demeure, en général, linéaire,

Quelquefois, il se ralentit, ou bien il s’accélère,

Il se mémorise, et il se restitue en blocs entiers.

À partir du moment où je n’ai plus de mémoire,

Le temps devient pour moi une valeur aléatoire :

Suis-je encore le matin, le midi, ou, déjà, le soir !

J’écris une page, demain, autre et ainsi de suite :

Comment puis-je revenir  exactement à l’instant

Contexte dans lequel je l’ai écrit précédemment:

Impossible, car je ne le puis que  partiellement,

Du fait que  «cela m’a traversé l’esprit» il s’agit

Plus d’énergie créatrice que temps consommé.

.

Si personne ne peut maîtriser le temps objectif, temps qui passe,

Certains parviennent à maîtriser le leur, en organisant, choisissant,

Ce qu’ils veulent, peuvent faire, à quel moment, durant qu’elle durée,

Et d’autres se laissent aller au gré du vent, de leurs envies, obligations

Quand j’ai du temps, je bâtis ce site Web, titre après titre, le reprenant

Le temps on en a jamais trop mais de là à dire qu’on n’en a pas assez

Pour n’en rien faire comme en ce sablier, faut s’en prendre qu’à soi.

.

Le temps, tel que nous le percevons

N’est jamais qu’un simple empilement

D’instants qui se succèdent indéfiniment,

Lors quand  tout le monde dit qu’il s’écoule

Plus ou moins vite, plus ou moins lentement

La seule référence est nous-mêmes, sensation.

La routine, la répétition du même, jour sans fin

Occulte un peu l’impression temps agréable, utile,

Il est lié à la diversité des tâches, à leur nouveauté !

Le temps, nous affirment  les physiciens, n’existe pas

Soit mais plus on va loin dans l’espace plus on remonte

Dans le temps : n’y aurait-il pas là comme contradiction.

J’ai mis du temps à comprendre et plus encore à accepter

L’invention du temps par l’homme toute comme l’Éternité,

Maintenant, pour tout ce que je fais, je prends mon temps.

.

Fragments 

.

Le temps, comme chacun sait, n’existe pas

Tant si l’on avance ou recule dans l’espace.

On le supprime ou on l’ajoute mais passé !

.

Ce qui est, existe, est des plus objectif, réel,

Est notre impression de pouvoir le mesurer,

De même que le temps subjectif, l’apprécier.

.

Le temps est pour nous, empilement de durées

Il s’écoule, indépendamment de nous : ignorés,

N’est pas tout à fait même en autre dimension !
.

Le temps est représenté de manière contradictoire

À la fois d’une manière totalement droite et linéaire

Et cyclique comme mouvement perpétuel de la roue.

.

Le temps rejoint l’espace dans le paradoxe de Xénon,

Prétendant que la flèche n’atteindrait  jamais sa cible,

Il existe donc deux réalités : celle imaginée et mesurée.

.

Mais je vous ennuie de mes théories  fumeuses, erronées,

Vous savez bien que le temps vous compte et vous raconte

Une fois mort, que deviendra le temps, votre temps vivant.

.

Maitriser le temps, même son temps, n’est pas chose facile.

L’homme use de divers artifices pour y parvenir, au mieux :

Le chronomètre, l’horloge en jours, semaines, mois, années !

.

Il est vrai que nous serions perdus sans dates sur calendrier.

Sans : comment se souvenir de son anniversaire de mariage

De la date de son premier amour et de ses suivante, à jour !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le temps qui passe, m’est compté

Temps qui passe m’est raconté,

En ma mémoire et souvenirs,

Quand occupant ses spires,

Espace, à n’en plus finir :

Si le temps ne se rompt

Mémoire elle confond

Superpose, elle ose.

UNE FORTE

Chaque instant est insaisissable,

File comme un grain de sable,

En l’instant, il vous réjouit,

Au prochain, s’évanouit,

À peine a-t-il dit oui,

Qu’il est déjà fini,

L’innommable,

Improbable.

IMPRESSION

N’oubliez pas, de temps en temps,

De fixer vos souvenirs … fugitifs

Sinon l’oubli devient définitif

Et il n’y a plus rien, d’avant

Qui ne soit que construit

De mémoire infidèle

Qui vous reprend

Pour modèle.

DU TEMPS

Réalité perçue : succession d’images

Toujours réactualisées, amendées,

Différences ténues entr’aperçues

Sont mélangées, superposées,

Imposent visions faussées

D’une vérité toute nue

Livrée en partage

À l’inconnu.

QUI PASSE 

Le monde bouge, le monde change,

Augmentant le temps d’échanges

Avec les autres, avec le milieu,

Et, allant au plus simple jeu

De rôle ou air de maître,

Où il faut apparaître,

Toujours différent

Jamais présent.

NE REPASSE

Le temps d’un rêve qui a mal tourné,

Par le réveil qui sonne  de se lever,

Provoque un cauchemar éveillé

Pour le reste de la journée :

Écoutez son cœur battre

En son intime pensée

Au lieu d’accroître

Belle sérénité.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Six pots en empilement représentent

Les six jours de travail de la semaine

Et le dimanche, pour s’en remettre,

Afin de rythmer,  fêter le temps !

.

834 4

.

Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

 .

Symbolique  

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure,

Qui règne en tous systèmes physiques,

Il est bâtisseur, se bat contre le temps,

La pierre est un des matériaux

Qui résiste le plus à l’usure.

.

C’est pour ça qu’on ne retrouve

Qu’empilements de pierres

Des civilisations disparues:

En les construisant, l’humain

Se révolte contre lois de la physique

Comme symbole de la volonté de résister

Aux lois de l’univers et  qui nous régissent!

librenecessite.over-blog.com/article-empilements

 .

.

Fond

.

Évocation

.

834 6

.

Un temps, divisé en jours évoquerait

Comme un empilement 

De choses se ressemblant aux détails,

 Événements, près.

Symbolique 

 .

Temps

 Symbo        lisé par

La  rosace               et  la  roue,

Mouvement                     tournant,  par

Différents signes                      de notre zodiaque.

Horlogerie con                temporaine tente

Tente d’exor      ciser l’angoisse

L’éphémère  mais  sans y

Parvenir.

 

On dit : la dernière heure tue :

Le temps est limité dans la durée,

Et la distinction la plus sentie d’avec

Le monde de l’Au-delà est celui d’éternel.

Les fêtes,  les orgies  rituelles,  les  extases

Sont comme des échappées hors du temps,

Mais qui demeurent dans la vie intérieure.

 .

.

Fond/forme 

 .

Empilement correspond à la forme du poème

Et il est rimé par six strophes de huit vers

Et de longueur variable en diminuant

Cependant l’empilement ne figure

Pas le temps de manière forte

Suggère plutôt pulsations

Cycliques, successives.

 .

Textuels et illustrations  >> 

466 – Femme : déesse Shiva aux six bras !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Shiva, shiva pas, shiva quand même

Éternel refrain, des couplets sans fin,

Que comporte chansons de sa maison,

Étant son âme, ses jambes et ses bras !

Déjà que son travail de mère est triple :

Soins enfants, soin mari, et, éducation !

.

Quand elle se trouve seule  et de faction

Pour toutes tâches ménagères  ou taxis.

Parfois, une tâche  lui coûtera  un bras,

Mais l’on dirait qu’il repousse très vite,

Même lorsque le compte n’y sera pas :

Elle le fait quand même, d’autre bras.

On peut comprendre  qu’elle en rêve,

De n’avoir que  deux bras et jambes

De se les faire masser pour reposer

Membre fantôme logé en cerveau.

.

Il est grand temps que je me pose,

Maladie du siècle que la  bougeotte

J’ai   envie de  buller  mais  je n’ose

Car j’ai peur de passer  pour   sotte.

Lors mon travail de mère est triple,

M’occuper du travail, de la maison,

Des enfants quand mari en périple,

N’est là que week-end en chausson.

Shiva aux six bras  m’appelle-t-on !

.

J’y vais, c’est certain mais à reculons

Deux fois l’an, pour prendre … l’air,

Deux semaines  à s’occuper de moi,

À ne rien faire que buller ordinaire

Mais, c’est luxe de choix, pour moi.

La nuit, je rêve d’une vie tranquille,

D’être seule à méditer sur mon…ile,

Au lieu de ramer dans mon archipel

Où, toutes les heures, l’on m’appelle.

.

Une femme de ménage et cuisinière,

Changerait, un peu,  mon ordinaire :

J’irais faire les boutiques et très fière,

Je me conduirai  en mère  exemplaire.

Moi qui n’ai qu’un travail de secrétaire

Et qui ne me rapporte que  des misères,

Le ménage, courses, cuisine  et  enfants,

Je dois avoir six bras et courir et souvent.

Shiva, ch’y vais pas,  pas temps de penser,

Je suis seule,  avec les enfants : faut y aller.

La femme est une multitâches ça, on le sait,

Bébé et téléphone puis cuisine puis ménage

Le tout bien fait, bien assuré évidemment.

.

Voilà qui la rapproche de la déesse Shiva,

Déesse hindoue et dansante aux six bras,

Qu’on imagine femme idéale dans tous cas.

Shiva, ch’y vais pas, pas le temps d’y penser,

Elle est seule, et avec les enfants faut y aller.

.

Extensions

.

Dieu merci, il est des maris qui partagent

Les tâches ménagères et soins aux enfants

À égalité, ou presque, avec leurs épouses :

D’autant si elles travaillent à l’extérieur,

C’est un contrat, habitude à prendre,

Pas simple question de principe.

.

L’homme serait monotâche et la femme, multitâches : foutaises !

La femme l’est, le plus souvent mais non par choix, par obligation

Auparavant, l’homme débarquait, dans son foyer, tout à son aise :

Désormais il doit partager les charges domestiques et d’éducation

Tous les  découpages, reprises des tâches ont un coup en énergie

Quand il y en a trop, ou sous contrainte de temps : on disjoncte

Si la femme est multitâches, fait deux journées dans la même

Ses enfants, sa maison, ses courses et travail professionnel,

Comment être, en plus, très disponible… pour l’amour !

.

Shiva ou shi vais pas : jeu de mot facile

Lors souvent c’est la femme qui s’y colle,

Et tous les petits maux du foyer, recolle,

Parfois c’est le coup de blues : difficile !

.

Le plus dur est : famille monoparentale,

Tout est à faire et par un seul conjoint :

Tant et si bien même elle avait six bras,

Peut-être qu’elle n’y parviendrait pas !

.

Vous pensez bien qu’à deux et en égalité

Partage des tâches, elle aime, en raffole :

C’est là une source d’amour et de fidélité

Avec quelqu’un sur qui elle peut compter.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Shiva, shiva pas, shiva quand même

Éternel refrain, des couplets sans fin,

Que comporte chansons de sa maison,

Étant son âme, ses jambes et ses bras !

Déjà que son travail de mère est triple :

Soins enfants, soin mari, et, éducation !

Quand elle se trouve seule  et de faction

Pour toutes tâches ménagères  ou taxis.

Parfois, une tâche  lui coûtera  un bras,

Mais l’on dirait qu’il repousse très vite,

Même lorsque le compte n’y sera pas :

Elle le fait quand même, d’autre bras.

On peut comprendre  qu’elle en rêve,

De n’avoir que  deux bras et jambes

De se les faire masser pour reposer

Membre fantôme logé en cerveau.

.

Il est grand temps F  que je me pose,

Maladie du siècle que   E    bougeotte,

J’ai envie de buller mais      M    je n’ose

Car j’ai peur de passer pour    M    sotte.

Lors mon travail de mère est    E   triple,

M’occuper du travail, de la     *  maison,

Des enfants quand mari    E  en périple,

N’est là que week-end  S  en chausson.

Shiva aux six bras  T  m’appelle-t-on !

J’y vais, c’est certain mais à reculons

Deux fois l’an, pour prendre … l’air,

Deux semaines  à s’occuper de moi,

À ne rien faire que buller ordinaire

Mais, c’est luxe de choix, pour moi.

.

La nuit, je rêve d’une vie tranquille,

D’être seule à méditer sur mon…ile,

Au lieu de ramer  dans mon archipel,

Où, toutes les heures,    l’on m’appelle.

Une femme de ménage    S      cuisinière,

Changerait un peu mon    H     ordinaire :

J’irais faire les boutiques   I   et très fière,

Je me conduirai en mère     V   exemplaire.

Moi qui n’ai qu’un travail      A  de secrétaire

Et qui ne me rapporte que      *    des misères,

Le ménage, courses, cuisine      A     et enfants,

Je dois avoir six bras et courir    U    et souvent.

Shiva, ch’y vais pas, pas temps     X     de penser,

Je suis seule, avec les enfants :       *    faut y aller.

La femme est une  multitâches      S   ça, on le sait,

Bébé et téléphone et cuisine           I     puis ménage

Le tout bien fait, bien assuré        X     évidemment.

Voilà qui la rapproche de la          *      déesse Shiva,

Déesse hindoue et dansante       B        aux six bras,

Qu’on imagine femme idéale   R       dans tous cas.

Shiva, ch’y vais pas, pas le    A    temps d’y penser,

Elle est seule, et avec les    S   enfants faut y aller.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Où est Shiva au six bras :

Nulle part, c’est sûr ou pas

Six bras serait un monstre

Et pour hindous : un dieu.

.

466 4

.

Une femme serait-elle réellement shiva,

Six bras et bien affairés,

 Quand l’homme n’en aurait que deux,

Quoique bien affutés.

Une femme aurait six bras, non quand même

L’analogie avec shiva serait poussée trop loin,

Bien qu’arrive parfois elle a tout sur les bras.

 .

Symbolique 

 .

Shiva Nataraja est représenté avec 4 bras.

La main supérieure droite tient une clochette

Qui rythme la création du Monde et autre

La main gauche … supérieure …  tient

La flamme de la destruction divine ;

La  main ….  inférieure … droite  est

Tenue dans un geste de protection ;

La main  inférieure  gauche  pointe

Vers  le pied gauche …  tenu en l’air,

Il montre ainsi son pouvoir de grâce.

Modifié, source : kondratetieff.org

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

466 6

.

Ne vaut-il pas mieux en avoir que deux, de bras

Mais énergiques, et bien musclés

Que quatre ou six qui serviraient à tout et à rien

Hors métaphoriquement multitâches

.

 Symbolique 

.

Le cerveau des femmes

Ne serait pas plus apte que

Celui  des  hommes  à effectuer

Des multitâches en même temps.

Pour mettre ce stéréotype à l’épreuve

Des faits, des chercheurs  auront soumis

48 femmes et 48 hommes à un test cognitif.

Ainsi, les participants devaient reconnaître

Et catégoriser des lettres et des chiffres qui

Leur étaient présentés, parfois , ensemble,

Parfois en alternance, les deux groupes

Sont arrivés ex æquo : ces résultats

Peuvent varier, autres contextes.

Mais, selon les mécanismes

Cognitifs évalués ici,

Il n’y avait pas de

Différence entre

Les deux sexes.

chatelaine.com/sante/le-

multitache-superpouvoir-feminin

 .

.

Fond/forme 

.

Le mari la tête, le métier …  le portefeuille ;

La femme, les bras, les enfants, dépendance.

On peut croire qu’il s’agit là d’un ancien cliché,

Et que dans tous couples les rôles sont à égalité.

.

Or il n’en est rien, selon les cultures  et religions.

Entre élites intellectuelles et travailleurs manuels :

La femme a souvent été cantonnée dans les seconds

Le féminisme n’est  pas la solution de remplacement

Seule la négociation aboutira à une égalité vivable !

.

Six bras ne sont pas deux mais c’est une expression

Pour signifier qu’une femme se partagera entre six

À tour de rôle et à la volée, et sans trop y penser

Tellement absorbée à faire face aux urgences.

Ce n’est pas un monstre ni déesse ni fée !

.

 Textuels et illustrations  >> 

465 – Femme n’est pas île, archipel !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qui ne pense à une femme

Comme une ile paradisiaque

Sur laquelle,  il peut se reposer

Lors, il se dit,  fatigué, de bosser !

Elle se divise  à force de se chercher,

Prend ses fantasmes  pour des réalités

Mais, quand elle peut, enfin convoler,

En archipel  elle s’est  transformée.

Sept ilots parcourt, on les trouve,

Chez ses enfants, cuisine, amis,

Dans ses écrits, en son

 Métier avec  son mari,

Pour finir,  ilot secret,

 Et  qu’elle  se  jardine !

C’est cette  polyvalence qui la rend belle,

On la croit ici  tandis  qu’elle  est  ailleurs

Chaque ile     apporte    ersatz  de  bonheur

Où  la  somme,  ferait  d’elle,  vraie  rebelle.

Tout  marin  l’attire   et  même  s’il  l’ignore,

Alors  qu’il  navigue  d’ile,  en ile, et  avec elle.

.

À voler, de l’un à l’autre, à tire d’ailes,

À se croire en ile, alors qu’il est en elle,

Si ce n’est entre deux,  fière et rebelle.

Elle se recherche à force de se trouver

Au bout d’un quai, se surprenant à rêver,

Qu’un beau bateau, beau marin…la prenne,

Pour une quelconque destination très lointaine,

Elle se jettera à l’eau afin d’attirer son attention,

Le marin la frôle de    son bateau, s’en détourne :

N’est pas reconnu par elle, nulle idylle, passion,

Seul en son voilier c’est la mer qu’il enfourne.

Femme n’est pas île mais  sept : un archipel.

.

Dans la première, elle élève ses enfants  chéris,

Dans la seconde, elle fait confiture et confit ;

Dans la troisième, elle reçoit ses vrais amis ;

Dans la quatrième, elle s’adonne aux écrits ;

Dans la cinquième, elle active son métier ;

Dans la sixième, elle fait l’amour au mari ;

Et, dans la septième, devinez ce qu’elle fait

Elle se retire pour méditer en jardin secret,

.

Observer le monde à la jumelle et faire curieux

Manège perpétuel, si elle n’a trouvé instamment

D’amants  qui  resteront dignes de ses beaux yeux.

C’est en multitude de ces  poses qu’elle est belle,

Et pour parvenir à hisser un drapeau sur elle

Il faut les sept couleurs  de l’arc-en-ciel

En sa vie amoureuse, quête réelle,

Rien ne sera simple ni facile,

Mais, son marin … le sait-il,

Espérant pêcher  en goupil

Sa reine et des  Sept-Iles.

 L’ile n’est pas  l’archipel.

Lors la femme appelle,

Elle n’est pas  sa belle

La trouvant  rebelle.

.

Extensions

.

Lors, entre il et entre elle,

L’homme est une simple ile,

Alors que la femme est archipel.

De loin, ou de près, elle l’appellera

Le plus souvent de ses propres vœux,

Elle le séduira  et encore, de ses yeux,

Et quand le marin, un jour prochain,

Débarquera sur elle,

Il ne sera plus en ile

Mais en…  archipel.

.

On dit qu’il y aurait plusieurs femme en une

Celle de la cuisine, s’adresse au palais, au ventre ;

Celle du salon s’adresse aux cerveaux et aux relations ;

Celle du lit s’adresse à ce que vous pourriez bien imaginer ;

Celle du jardin, s’adresse au romantisme, aux fleurs du cœur ;

Et celle du bureau s’adresse  à toute l’organisation de la maison ;

Je lui rajoute un lieu, pour la nurserie, et les enfants grandissants ;

Un septième pour ses propres loisirs, ses voyages, ses aventures, etc.

.

Une ile peut être renfermée sur elle-même

Sinon ouverte à tous vent : propre, figuré !

Un archipel est comme une même famille :

Relié et soudé entre ses membres en corps.

.

Sens figuré, archipel, voisine multitâches :

L’on pourrait dire, autant, polyamoureuse,

Image étant plusieurs fers, amants, au feu,

Sans qu’il y ait interférence rejet honteux !

.

Elle est davantage  archipel : sein du foyer,

Avec une main sur le fer chaud à repasser ;

Une autre portant bébé, pour le faire téter ;

Troisième sur la marmite, à faire à manger.

.

Marmaille, marmite, marmiton… recettes,

À peine le temps de dormir, de récupérer !

.

Fragments

.

Plaisant de comparer une femme à une ile

Et un ensemble de femmes …à un archipel,

Certaines femmes  le  seraient, à elle seule,

Tant elles ont de facettes, de personnalités.

.

Femme de connaissances et compétences,

Femme de tête, à leur travail, production,

Femme de cœur et de don,  à leur maison,

En famille assurant  bonheur de présence.

.

Sans parler bénévolat et aide aux démunis,

Non pas comme charité, et non plus devoir,

Mais comme une justice pour plus d’égalité,

Sachant leur chance à elle, d’être plus nantis.

.

C’est peut-être ce qui les distingue de l’homme,

Plus de compassion, et de sens pratique, d’aides,

L’homme est plus guerrier, l’homme est plus entier

Il reste rare encore qu’il priorise, enfants au travail.

.

Comparer une femme à quelque chose restera délicat

Comme appelé un chat à un chat, malgré  divers états,

D’autant que les uns les tiennent pour des capricieuses,

Tandis que d’autre ne vient en elles que des amoureuses.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Qui ne pense à une femme

Comme    une   ile paradisiaque

Sur laquelle  Ô  il peut Ô se reposer

Lors,  il se dit,   //     fatigué,  de bosser !

Elle se divise    //    à force de se chercher,

Prend ses  fan //  tasmes  pour  des  réalités

Mais,  quand   elle    peut,  enfin … convoler,

En archipel  elle ====  est  transformée.

Sept ilots qu’elle parcourt, on les trouve,

Chez ses enfants, cuisine, entre amis,

Dans ses écrits, en son

 Métier avec  son mari,

Pour finir,  ilot secret,

 Et  qu’elle  se  jardine !

C’est cette  polyvalence qui la rend belle,

On la croit ici  tandis  qu’elle  est  ailleurs

Chaque ile     apporte    ersatz  de  bonheur

Où  la  somme,  ferait  d’elle,  vraie  rebelle.

Tout  marin  l’attire   et  même  s’il  l’ignore,

Alors  qu’il  navigue  d’ile,  en ile, et  avec elle.

À voler, de l’un à l’autre,     L          à tire d’ailes,

À se croire en ile, alors       A        qu’il est en elle,

Si ce n’est entre deux           *           fière et rebelle.

Elle se recherche à            F          force de se trouver

Au bout d’un quai            E       se surprenant à rêver,

Qu’un beau bateau,        M     beau marin…la prenne,

Pour une quelconque   M   destination très lointaine,

Elle se jettera à l’eau  E  afin d’attirer son attention,

Le marin la frôle de    son bateau, s’en détourne :

N’est pas reconnu par elle, nulle idylle, passion,

Seul en son voilier c’est la mer qu’il enfourne.

Femme n’est pas île mais  sept : un archipel.

Dans la première, elle élève ses enfants  chéris,

Dans la seconde     N   elle fait confiture et confit ;

Dans la troisième,      ‘        elle reçoit ses vrais amis ;

Dans la quatrième,      E          elle s’adonne aux écrits ;

Dans la cinquième,        S              elle active son métier ;

Dans la sixième, elle        T                fait l’amour au mari ;

Et, dans la septième,          *                devinez ce qu’elle fait

Elle se retire pour mé          P               diter en jardin secret,

Observer le monde à la        A           jumelle et faire curieux

Manège perpétuel, si elle      S          n’a trouvé instamment

D’amants  qui  resteront        *   dignes de ses beaux yeux.

C’est en multitude de ces       I      poses qu’elle est belle,

Et pour parvenir à hisser      L        un drapeau sur elle

Il faut les sept couleurs       E             de l’arc-en-ciel

En sa vie amoureuse,         *              quête réelle,

Rien ne sera simple       A                  ni facile,

Mais son marin,          R              le sait-il,

Espérant pêcher      C          en goupil

Sa reine, et, des     H       Sept-Iles.

 L’ile n’est pas       I      l’archipel.

Lors la femme    P       appelle,

Elle n’est pas     E      sa belle

La trouvant        L       rebelle.

.

Forme

.

.

Évocation

.

On y  projette la forme qu’on veut,

Comme bouteille plastique à l’envers

Comme un arbre ornement de jardin,

Moi je voterais : femme en archipel.

.

.

Une forme de femme  parmi tant d’autres

Évoquée par une silhouette

Avec cou étroit, hanches larges, taille fille,

Bras et jambes bien galbés.

 .

Symbolique    

 .

Les hommes 

Et les femmes 

Sont très différents

Sur nombreux

Points

Des couples  arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et pire.

Au quotidien, femmes s’expriment

Plus par paroles, gestes, mimiques,

Lors les hommes, plus par le silence.

Les femmes ont esprit de coopération,

Les hommes ont l’esprit de compétition.

Les femmes disent «non» pour dire «oui»,

Les hommes disent «non» pour dire «non» !

Les femmes se projettent dans l’avenir,

Hommes vivent…. Au jour le jour,

Femmes sont des archipels.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La femme serait-elle vraiment

Comme un archipel de sept iles

La rendant totalement différente

De l’homme, en elle, lors en ile !

Symbolique

.

Les îles au sein d’un même archipel,

Peuvent être dissemblables

Et chacune à ses spécificités, son histoire,

Ses coutumes et ses dialectes

Développeront, aussi, de  multiples  échanges

Famille, commerce, politiques

Avec les autres îles, chacun établit des relations,

Plus ou moins étroites et denses.

Une organisation, en Archipel, va constituer

Un environnement favorable

Au développement des relations autant

Entre des îles de l’Archipel

Entre elles mais aussi des îles vers

L’extérieur à l’Archipel.

hosonslesjoursheureux.net/

fondements/symbolique

 .

.

Fond/forme 

.

Certains hommes, voire certaines femmes

Pourraient trouver telle… comparaison

Entre une femme et archipel … osée.

L’homme se  prétend entier et carré

La femme, morcelée, pointillée,

Le problème est que l’homme

Voudrait contrôler femme

Qui est incontrôlable

Si elle est stressée.

.

Une forme un peu compliquée à l’intérieur

Capable de figurer plusieurs fonctions

Et de manières presque simultanées

La femme est perçue multitâches

Contrairement aux hommes :

Femme rime avec archipel

Quand  on la  croit, ici,

Elle est aussi là-bas

Partout, à la fois.

.

Textuels et illustrations  >>

464 – On dit «les femmes» : que dit-on !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Expression «les femmes» englobe toutes.

Si elles étaient pareilles, interchangeables

Cela se saurait, cela se dirait pratiquerait,

Je ne l’ai, nulle part, constaté,  j’en doute !

Il y a  autant de différences  entre femmes

Qu’entre femme et homme, de caractères,

Sans parler apparence, charme  physique,

Rôle social, marital et parfois … original !

.

Un homme peut-il  se glisser dans la peau

D’une femme, en un rôle réciproquement.

Certains sont capables ainsi, de la décrire

Sans  pour autant, la vivre, par le dedans.

Le mot « femme » est  un vrai mot valise

En lequel, on y met tout ce que l’on veut.

.

Les femmes  assument  leur féminité,

Sur quoi : naturelle, prise,  imposée,

Par la religion, la culture, la société,

On est  en droit  de se  le demander.

Différence,  physique, c’est  certain :

Leur anatomie ne nous cache rien ;

Différence  de rôle, c’est sûr, aussi,

La femme enfante, l’homme nenni.

.

Différence, de valeur, en question,

Si l’on fait  d’elle un sujet ou objet,

Sujet par union, compagne de fait ;

Objet par domination, ou prostitution.

De la plus féminine à la masculine pure,

Où se situent les continuités, les ruptures :

Femme en corps d’homme, réciproquement

Homosexuelles, trans sexuelles, ardemment !

.

Je peux dire écrire  des mots, gestes,  sentiments,

Me glissant dans la peau,  dans le cœur d’une femme,

Le suis-je pour  autant ne serait-ce que virtuellement !

En aucun cas,   car,  je  suis  un homme définitivement,

Et si je jouais une  femme, pour  moi ce serait  un drame

Mais la comprenant,  je   la   perçois  mieux, assurément !

.

Quand on dit «les  femmes»  que dit-on donc de commun !

Rien, chacune est liée à son destin chacune change le sien.

Au-delà de nos différences, voies corporelles et spirituelles,

Les différends qui nous unissent deviennent une querelle.

L’important n’est pas «les hommes  ceci, femmes, cela»

L’important c’est la rose malgré nombreuses épines ;

Si certains trouvent femmes, coquines, ou divines,

Regards croisés les font exister dans tous les cas.

.

Alors quand on dit « les femmes » que dit-on ?

On en a beaucoup dit puis, on en a rien dit.

Sont-elles un sexe, un rôle, ou, une valeur !

Sont-elles, en tout, différentes d’hommes !

Sont-elles ou son complément, continuité !

À vous seul, d’en juger, voire  d’en déjuger !

.

Extensions

.

La chevelure est un symbole fort dans nombre de civilisations

Et cela  en référence à sa longueur mais tout autant à sa couleur,

Aujourd’hui, il règne, en Occident, une liberté de paraître affirmée.,

Chaque femme a la liberté de s’apprêter, coiffer comme elle souhaite.

On recense un nombre de looks du plus simple au plus excentrique.

 Ces différents styles de coiffure auront tous un même objectif :

Celui de refléter le caractère de la personne qui le porte.

 .

Les femmes se distingueront,

Par leurs tailles, formes, âges,

Sans parler de leur intelligence

Et d’un ersatz de leurs mystères

.

Mais cependant, aussi et autant,

Par leurs lumières, leurs couleurs

Et si certaines vivent dans l’ombre

D’autres éclatent par leur existence.

.

Un peu à la manière lampe abat-jour,

On enlève l’abat-jour et l’on est ébloui :

La couleur, de sombre, devient très clair,

En sa nudité, elle perdra tout d’ordinaire.

.

Il y a bien des couleurs qui s’harmonisent,

Autres qui sont contraire, qui se repoussent

Homme blanc, femme noire, ou le contraire,

Ne donnera pas pour autant un mariage gris

.

Manière de s’habiller en dit long sur leur goût

Vrai qu’il y en a qui s’enfiche ; autres, du tout

Ce n’est pas question d’argent : d’harmonies

Selon dont je m’habille, dira ce que je suis.

.

Fragments

.

C’est à la femme de se définir elle-même,

Et non pas aux hommes de le lui imposer

Surtout que, d’un pays  à l’autre : variété,

Se libérer du joug patriarcal, vrai poème.

.

Depuis Adam et Êve, étant chassé paradis

L’«éternel féminin» continuerait à régner

Mais dans l’ombre, ou sous un abat-jour,

Comme chapeautée par un père ou mari.

.

Lampe de chevet évoque le lit, la maison,

Dieu merci nombre femmes s’en libèrent,

Des hommes diront à tort, autres à raison

Dieu merci, idée liberté, égalité, prospère.

.

Peut-on dire toutes les femmes, sont, seront

Ce qu’elles veulent sinon ce qu’elles peuvent

En fonction de leur capacité  de dire «non»,

Assumer, seules, leur vie, même en épreuves.

.

Je ne peux sur cette question, me prononcer,

Je ne peux que les comprendre en les écoutant

C’est autant questions de couples que sociétés,

Alors aucune loi ne règlera tous les différends.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Expression «les femmes» englobe toutes.

Si  elles étaient, pareilles, interchangeables,

Cela se saurait, cela se dirait………pratiquerait,

Je ne l’ai, nulle part constaté …..…..… j’en doute !

Il y a autant de différences entre……………. femmes

Qu’entre femme et homme, de…………..…….caractère,

Sans parler apparence, charme……….…..…….. physique,

Rôle social, marital et parfois …….…….….…………original !

Un homme peut se glisser……………..……………..dans la peau

D’une femme, en un rôle..….….…………..………réciproquement.

Certains seront capables…………………..…………ainsi de la décrire

Sans pour autant, la…….…….…….….……..……… vivre par le dedans.

Le mot « femme » est ……….……….…….…..……… un vrai mot «valise»

En laquelle, on y met………………………………………..tout ce que l’on veut.

Les femmes assument leur féminité

Sur quoi : naturelle, prise, imposée,

Par la religion, la culture, la société,

On est  en droit  de se  le demander.

Différence,  physique, c’est  certain :

Leur anatomie   L   nous cache rien ;

Différence   O   de rôle c’est sûr aussi,

La femme   R enfante, l’homme nenni.

Différence,   S     de valeur, en question,

Si l’on fait       Q   d’elle un sujet ou objet,

Sujet par union,    U        compagne de fait ;

Objet par domination,  ‘            ou prostitution.

De la plus féminine à la     O             masculine pure,

Où se situent les continuités N            *    et les ruptures :

Femme en corps d’homme  *      et             *  réciproquement

Homosexuelles, trans    D           sexuelles,         Q       ardemment !

Je peux dire écrire    I          des mots, gestes,        U         sentiments,

Me glissant dans   T          la peau,  dans le cœur      E       d’une femme,

Le suis-je pour    *           autant ne serait-ce que      *       virtuellement !

En aucun cas,   L           car,  je  suis  un homme      D       définitivement,

Et si je jouais   E          une   femme,   pour   moi     I   ce serait  un drame

Mais la com      S         prenant,  je   la   perçois     T   mieux, assurément !

Quand on dit     *       «les  femmes»  que dit-         on donc de commun !

Rien, chacune    F      est liée à son destin      O  chacune change le sien.

Au-delà de nos    E     différences, voies     N    corporelles, spirituelles,

Les différends qui   M    nous unissent  !     deviennent une querelle.

L‘important n’est pas  M  «les hommes  ceci et les femmes, cela»

L‘important c’est la rose  E  malgré     de nombreuses épines ;

Si certains trouvent femmes  S   coquines ou bien divines,

Regards croisés les font    exister      dans tous les cas.

Alors quand on dit : « les femmes », que dit-on ?

On en a beaucoup dit et puis, on en a rien dit.

Sont-elles un sexe, un rôle, ou, une valeur !

Sont-elles, en tout, différentes d’hommes !

Sont-elles ou son complément, continuité !

À vous seul, d’en juger, voire  d’en déjuger !

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

 .

Une forme de vase avec abat-jour,

Servant souvent lampe de chevet,

Associant couleur : blanc, vert, jaune.

.

464 4

.

Une lampe dans la pénombre

Ou en pleine lumière : diffère !

Mais si on utilise les variations

De couleurs, cela change tout.

Le pied de lampe de chevet a parfois forme de vase

Ce qui la rapproche un tant soit peu corps féminin

L’abat-jour fournit une lumière douce et feutrée.

 .

Symbolique   

 .

La lampe est un symbole

De connaissance et d’intelligence,

Celle qui éclaire le monde des hommes.

Elle abrite le feu fragile et sacré,

Celui qu’il faut préserver.

 

La lanterne contient la lumière

Individuelle qui peut se transmettre.

Elle nous guide et peut guider les autres.

Lors si nous rêvons d’une lanterne, elle

Représente l’intelligence lumineuse

D’une personne précise.

Sa pensée nous éclaire.

tristan-moir.fr/lanterne

.

.

Fond

.

Évocation 

.

464 6

.

Une lampe dans la pénombre

Ou en pleine lumière : diffère !

Mais si on utilise les variations

De couleurs, cela change tout.

Symbolique

 .

Lorsque le niveau lumineux est suffisant,

L’être humain  distingue  des couleurs,

Correspondant  à  toute répartition  des

Lumières qui lui parviennent, par vues.

.

La vision est  une perception complexe,

Et une activité cognitive, dans laquelle

Plusieurs aires cérébrales collaborent.

.

Mais la vision des couleurs  s’adapte

À l’éclairage ambiant de telle façon

À attribuer aux objets une couleur,

Et même si du fait des variations

De lumière, notre rétine  reçoit

Des rayonnements différents.

Modifié,  source : Wikipédia

.

Fond/forme 

 .

On pourrait rapporter ici nombre d’ouvrages

Sur couleur en général,  couleurs en particulier.

Chaque couleur a non seulement sa symbolique

Mais ses variations de perception par  chacun

Quand ce n’est pas entre diverses cultures

Sans compter des façons de les nommer

Et la matière qui la sous-tend ajoute

Influences,  exemple : la chevelure

En bougeant, crée interférences.

.

Une  lampe de chevet pour parler des femmes

Mais pas que celles qui ne sont  qu’à la maison,

D’autant plus qu’on insiste ici, sur les couleurs

On laissera le champ libre aux vers contraints

Néanmoins on ne peut prétendre que la forme

Correspondra, recouvrira, épousera le fond

Beaucoup plus coloré qu’il n’y … parait.

.

Textuels et illustrations  >>

463 – L’ennui, avec femmes opportunes !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Toutes les femmes ne sont pas égales :

Cela tout le monde le sait, c’est normal.

Toutes les femmes ne me sont pas égales :

Cela n’est que valeur que s’attribue le mâle !

.

Si certaines femmes cachent leurs intentions

L’argent  ou le sexe    les intéressent, bien plus,

Que don d’elle-même   ou   engagement durable,

Pour satisfaire l’envie de tout : en sont capables,

.

Lors besoins de séduction des fois les aveuglent,

Tant elles ne se voient qu’au bras de plus beau

Ou du plus riche plus célèbre, dont on parle

Et elles vous quittent si votre cote baisse.

.

L’ennui avec les femmes  … opportunes,

C’est qu’elles veulent de suite la Lune

Pour allumer leur flamme, à la une,

Faut leur déclarer, avant, fortune.

.

Homme  dont toutes s’entichent,

Est à la fois beau, jeune, riche,

Si  ce n’est pas  une  célébrité

Pour se marier … si affinités.

.

Prête à se pendre  à vos pieds

Si ses caprices  vous comblez,

En fantasmes en cinémascope,

Ou en calcul de vraie  salope !

.

Qu’un  homme se présente, transparent,

Se portant garant de son amour attachant,

Ne l’intéresse pas,  même s’il est bon amant,

Elle ne prête l’oreille  qu’à sa bourse d’argent.

.

Peu vraisemblable  qu’elle se détachera  de lui,

Tant que satisfaction, son envie ne sera réussie,

Au point qu’elle devient aveugle et sourde, pour

Ce qui  ne concerne pas  reflets  de son  amour.

.

L’ennui  avec une telle femme, exigeante belle,

Elle l’est, c’est sûr, mais, n’est pas  pour vous.

L’ennui, avec une femme,  amante  rebelle,

Est qu’elle se vengera … un jour de vous.

.

Lors beautés, richesses intérieures, bien que connues vertus supérieures,

Se voient peu de l’extérieur, qui pourtant comblent et l’esprit et le cœur.

Vos yeux font que les choses sont belles, vœux les rendent immortelles :

L’ennui de ces femmes : aucune ne correspond à vos yeux vos vœux !

.

Extensions

.

L’opportunité est, comme chacun sait,

Parfois une qualité,  parfois un défaut !

Mais ce n’est pas l’apanage des femmes

Les hommes aussi et même les enfants,

Opportunité, mais sans être opportun.

.

Savoir être opportune n’est pas forcément être opportuniste :

La première s’adapte à une situation qu’elle juge intéressante,

La seconde  tire parti de ce qui lui va sans le moindre scrupule.

En d’autre termes, égoïste mais pas que, égoïste à être cynique.

On parlera  en matière d’emploi, métier, de femmes carriéristes,

Et cela, presque normal, pour des hommes, motivés, volontaires.

Un poète ou une poétesse opportuniste, ça ressemble à oxymore !

.

Des femmes sont-elles plus opportunes que les hommes

On pourrait gloser la dessus à l’infini.

Des femmes tirent-elles partie de leurs charmes, carrière

On pourrait dire : pas vue, pas prise.

.

Des femmes seraient-elles moins égoïstes que les hommes

On les dit généreuses, voire sociales.

Des femmes s’intéressent à l’argent : truchement d’amour

En mariage trop vieux/trop jeune.

.

Voulez-vous que je fasse autre couplet ou bien ce refrain :

Hommes, femmes, en opportunités,

Se ressemblent, recherchent, même parfois, s’assemblent,

Il faudra, simplement, les voir venir.

.

Fragments

.

Opportun, opportune, est qui survient

Au bon endroit moment, qui convient

Et avec l’intention  d’en  bien profiter,

Comme une occasion à ne pas rater !

.

Fruit d’un calcul dans une situation,

Et voire d’un pari en des occasions,

L’on sait déjà la fin de la chanson

Si l’autre ne mord à l’hameçon.

.

Attention à  ne  pas  confondre

Le sentiment avec le commerce

La séduction d’objet ne s’exerce

Qu’à un prix à payer, à pondre.

.

La séduction de sujet ne se fait

Qu’au prix don de sa personne,

Et c’est là que la vérité résonne

 et qu’on démasque son méfait.

.

On peut bien  briller en société

Ne serait-ce que par sa beauté

Pour autant, l’amour est muet

Quand, à l’autre, l’on ne plait !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Toutes les femmes                         L                         ne sont pas égales :

Cela tout le monde                      ‘                       le sait, c’est normal.

Toutes les femmes                    E               ne me sont pas égales :

Cela n’est que valeur               N             que s’attribue le mâle !

Si certaines femmes              N        cachent leurs intentions

L’argent ou le sexe               U     les intéressent, bien plus,

Que don d’elle-même          I      ou engagement durable,

Pour satisfaire  leur envie  * de tout, en sont capables,

Lors besoins de séductions  *  des fois les aveuglent,

Tant elles ne se voient  A  qu’au bras de plus beau

Ou du plus riche  V  plus célèbre dont on parle

Et elles vous   E quittent si votre cote baisse.

L‘ennui      C  avec les femmes opportunes,

C’est  qu’elles  * veulent, de suite, la Lune

Pour allumer    L  leur flamme à la une,

Faut leur déclarer    E   avant fortune.

 L‘homme dont toutes   S  s’entichent,

Est à la fois beau, jeune  *    et riche,

Si ce n’est pas une         F    célébrité

Pour se marier si         E      affinités.

Prête à se pendre      M      à vos pieds

Si ses caprices        M     vous comblez,

En fantasmes        E     en cinémascope,

Ou en calcul        S          de vraie  salope !

Qu’un   *    homme se présente, transparent,

Se portant    O   garant de son amour attachant,

Ne l’intéresse pas,    P       même s’il est bon amant,

Elle ne prête l’oreille qu’    P        à sa bourse d’argent.

Peu vraisemblable  qu’elle se     O         détachera  de lui,

Tant que satisfaction, son envie        R       ne sera réussie,

Au point qu’elle devient aveugle et       T      sourde, pour

Ce qui ne concerne pas reflets de son        U       amour.

L‘ennui avec une telle femme, exigeante    N    belle,

Elle l’est, c’est sûr, mais, n’est pas  pour  E    vous.

L‘ennui, avec une femme, amante   S   rebelle,

Est qu’elle se vengera … un jour  * de vous.

.

Lors beautés, richesses intérieures, bien que connues vertus supérieures,

Se voient peu de l’extérieur, qui pourtant comblent et l’esprit et le cœur.

Vos yeux font que les choses sont belles, vœux les rendent immortelles :

L’ennui de ces femmes : aucune ne correspond à vos yeux vos vœux !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une poterie en  terre, 

Des    plus   simples    et

Des  plus  opportunes.

.

463 4

.

Une belle poterie des plus potelées s’il en est

Et qui trône sur un socle

Attendant qu’on la décore  bouquet de fleurs

Estimant l’avoir mérité.

Les formes d’une poterie sont mises en avant

Pour plaire et pour tirer le maximum d’intérêts

Mais à l’intérieur ce n’est que le plein d’égoïsme

La forme crée l’illusion de promesses satisfaction

 .

 .

Symbolique    

 .

Bien que des poteries

Soient restées naturelles,

Il est fréquent de les trouver

Décorées de motifs géométriques.

.

Les motifs sont produits par l’ajout,

Partiel ou total, d’un émail pour

Les poteries, dites vernissées.

.

Le  motif  peut  être  exécuté

Par  un procédé mécanique,

Scarification ou gravure de

La surface ou bien par une

Réaction chimique après

Un  bon masquage de

Certaines parties.

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

La simplicité et la modestie ne sont pas

 Des vertus si communes :

De briller en société, on est femme creuse

ou bien plus opportune.

 Symbolique

 

Combien de femmes,

Étant opportunistes,

Se  retrouveront là  où

Leur intérêt est assuré

Dès que nouvelle

Opportunité d’avancer,

En la vie se présente :

 Elles la saisissent.

 

C’est fort bien, d’évoluer, vite, en sa vie,

Mais le danger, parfois, est de prendre

Chemins tortueux pour gravir échelons

Et penser que c’est de l’opportunisme !

Modifié source : marsialbenissan.overblog.com

 .

.

Fond/forme  

 

Quand on est trop opportuniste, cela se lit

Sur son Curriculum vitae bien trop chargé

À moins qu’on passe un instable, fumiste,

Et ne jamais  bouger, refuser toute offre

Fait de vous un être de peu de mobilité :

Il y aura comme un équilibre à trouver,

Comme quelque chose  de  bien motivé !

 

Pour sûr, une forme  des  plus féminines

En tous cas, question bassin  et poitrine,

Et en plus il se trouve que tout cela rime

Avec ses envies et ses querelles intestines

Cela dit opportune peut-être mais un pot

Non quand même, ça  ne se confond pas,

Aucune femme n’est cruche à ce point là.

.

 Textuels et illustrations  >> 

462 – Une femme dira : oui, non, peut-être

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

C’est oui …  c’est non …    c’est peut-être

Comme la simple trilogie des réponses,

Et   à   toutes  vos  demandes,  express,

En vue de s’approcher de leurs fesses.

Souvent femme varie, selon le dicton.

.

Un « non »  timide hésitant … ému,

Peut signifier un «oui » inconscient,

À  traduire : demain,  une autre fois.

Un non qu’elle  répètera … trois fois,

Vous  laissera, sur le champ, pantois.

Je t’aime,  oui,  mais  comme  ça, non,

Le tout dans même phrase, expression.

Une femme ne dira jamais : oui, à tout,

Mais insistant, parfois, ne dit pas non.

Pour vous laisser  entrevoir  un espoir,

Non garanti, pour quelque lendemain.

.

Quand une femme  vous aura dit « oui »

Pour demain ou bien pour aujourd’hui

Ne lui reposez  plus une telle question :

Prenez alors le rendez-vous sans façon.

Quand une femme vous aura dit « non »,

C’est, certainement, pour bonne raison

Et qui doit la contraindre sur le… fond,

Ou suite à ses principes même abscons.

.

Qu’elle dise  d’abord  « oui » puis « non »,

Qu’elle dise, d’abord « non » puis « oui »

Change d’avis puis   se contredit,

C’est qu’elle résiste à l’abandon.

Et si elle vous  a dit « peut-être »

Cela signifiera ni oui, ni non « 

Tout en jouissant du bien-être

Du passage d’amitié à passion.

.

Si elle vous dit  « non », deux fois :

Ça devient un  problème rémanent,

Si elle vous dit : »non » par trois fois

Ça devient un problème récurrent,

Si elle affirme   ne rien promettre,

Par peur de se tromper d’amant,

C’est qu’elle hésite, et justement,

À s’engager  et  à se commettre.

Il ne reste plus  que les sourds,

Les tenaces, aveugles d’amour

Pour qui c’est juste partie remise,

Il leur suffit d’attendre heure promise.

Qui sait où est tribord  et où est bâbord,

L’amour se pourrait-il commencer à tort !

Lors une femme se montrera à vous retors,

Prendre son temps … faire la cour d’abord.

.

Oui, non, peut-être… il faut voir … jamais,

Réponses ne sont pas  toutes engageantes,

Pour simple demande, voire à une avance.

Homme : oui, c’est oui, et, non, c’est non !

Pas pour toutes femmes et qui les croient.

Oui, c’est peut-être et non, pourquoi pas.

L’amour se pourrait-il commencer à tort

Si une femme se montre, à vous, retors.

.

Extensions

.

Il faut tordre le cou à une fausse représentation de la femme

Qui prétend qu’elle est tout sauf rationnelle, constante, décidée

Et celle qui consiste à croire qu’elle vous dit oui quand c’est non.

.

On comprend que «peut-être» évoque un espoir au milieu du gué,

C’est une manière qu’aurait trouvé la femme pour…changer d’avis,

Sans trahir sa parole donnée, sans trop se précipiter, sans abdiquer.

.

On acceptera mieux un non qui se transforme en oui que le contraire.

Peut-être qu’au lieu de répondre non, il faut dire jamais, pour refuser.

Arrive aussi qu’il n’y a pas de réponse, silence complet : qu’en penser !

.

Nous y voilà bien dans un malentendu

D’interprétations fausses, il en est cousu.

.

C’est une histoire d’homme, extraordinaire,

Oui et non, pour lui, est comme lui, binaire.

.

Il pense que la femme  est souvent ternaire :

Elle dit non peut-être, elle pense le contraire.

.

Réveillez-vous, pour nombre de femme aussi,

Non c’est non et par conséquent, oui c’est oui.

.

Mais alors,  comment interpréter  ses silences :

Ce ne sera que partie remise : oui d’ignorance !

.

J’ai entendu certains, dire : elle ne le sait encore,

Mais moi je le vois …c’est juste qu’elle, n’ose pas.

.

Si ce n’est pas là, projection sur un malentendu,

Alors même qu’à sens unique, et rien d’entendu.

.

Fragments

.

Oui, non, peut-être, ne sait pas: correspondent à toute réponse,

d’une enquête privée, publique, voire à toute question posée !

.

En matière de consentement pour toute consommation sexuelle,

on devrait s’en tenir à oui/non : réponses peut-être et ne sait pas 

sont ambigus, donnent espoir  sinon interprétée comme «oui». 

.

Qui ne dit mot consent, dit un dicton ; mais qui dit : peut-être,

ne fait que remettre à plus tard mais ça ne ferme pas la porte.

.

En amour, il ne faut pas dire «jamais»,  on a vu des ennemis,

devenir très amis, ce qui compte surtout, moment présent,

rien n’est acquis ni perdu pour toujours, encore faut-il

avoir envie,  voire désir !

.

De dire oui ou non est annoncer couleur : en ces couleurs

il y en aura une que l’on dénommera : l’humeur, quand

un «non» opportune. 

.

Au  final : oui, c’est oui et non, c’est non,

et pour de bon, c’est dit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

C’est oui …          c’est non …            c’est peut-être

Comme la simple     F      trilogie des réponses,

Et   à   toutes  vos     E     demandes,  express,

En vue de s’appro   M   cher de leurs fesses.

Souvent femme va  M  rie, selon le dicton.

Un « non »  timide   E     hésitant … ému,

Peut signifier un        *    oui inconscient,

À  traduire : demain  D   une autre fois.

Un non qu’elle  répè   I      tera trois fois

Vous laissera, sur le   R champ pantois.

Je t’aime, oui, mais   A  comme ça non,

Le tout dans même phrase, expression.

Une femme ne dira jamais : oui, à tout,

Mais insistant, parfois, ne dit pas non.

Pour vous laisser  entrevoir  un espoir,

Non garanti, pour quelque lendemain.

Quand une femme  vous aura dit « oui »

Pour demain ou bien pour aujourd’hui

Ne lui reposez  plus une telle question :

Prenez alors le rendez-vous sans façon.

Quand une femme vous aura dit « non »,

C’est, certainement, pour bonne raison

Et qui doit la contraindre sur le… fond,

Ou suite à ses principes même abscons.

Qu’elle dise  d’abord  « oui » puis « non »,

Qu’elle dise, d’abord  « non » puis « oui »

Change d’avis puis     O  se contredit,

C’est qu’elle résiste  U    à l’abandon.

Et si elle vous        I  a dit « peut-être »

Cela signifiera     *    « ni oui, ni non « 

Tout en jouis       N sant du bien-être

Du passage         O  amitié à passion

Si elle vous dit   N   non, deux fois :

Ça devient  un  problème rémanent,

Si elle vous dit : « non » par trois fois,

Ça devient un problème … récurrent,

Si elle affirme    P    ne rien promettre

Par peur de se    E    tromper d’amant,

C’est qu’elle        U     hésite, justement,

À s’engager          T          à se commettre.

Il ne reste plus                  que les sourds,

Les tenaces           Ê       aveugles d’amour

Pour qui c’est         T    juste partie remise,

Il leur suffit d’atten  R   dre heure promise.

Qui sait où est tribord  E   et où est bâbord,

L’amour se pourrait-il  commencer, à tort !

Lors une femme se montrera à vous retors,

Prendre son temps … faire la cour d’abord.

Oui, non, peut-être… il faut voir … jamais,

Réponses ne sont pas  toutes engageantes,

Pour simple demande, voire à une avance.

Homme : oui, c’est oui, et, non, c’est non !

Pas pour toutes femmes et qui les croient.

Oui, c’est peut-être et non, pourquoi pas.

L’amour se pourrait-il commencer à tort

Si une femme se montre, à vous, retors.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un vase haut en couleurs

 Un détecteur  de ses valeurs,

Sinon voire de ses humeurs ?

.

462 4

.

 

Toute femme peut, bien vite, changer

Les couleurs de ses humeurs

Plus vite qu’un homme étant toujours

 Actif et plein d’ardeur.

 .

Symbolique    

 .

La couleur est

Une notion subjective.

Ce qui évoque une sensation

Pour moi en évoquera une

Différente pour une autre

Personne, parfois pour

Raisons de préférences

Personnelles, ou des

Raisons culturelles *

Cameron Chapman.

 

Quelle couleur bonheur ?

Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité.

Jaune : Bonheur,  Espoir,  Tromperie.

Bleu : Calme,   Responsabilité,  Tristesse.

Vert : Commencement, Abondance, Nature.

*  Cameron Chapman.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

462 6

.

Toute femme peut, bien vite, changer

Les couleurs de ses humeurs

Plus vite qu’un homme étant toujours

 Actif et plein d’ardeur.

 .

Symbolique 

 .

D

Dans  la  course à l’égalité avec l’homme,

 

Nous oublions le corps         féminin : avec  ses  cycles.

 

Beaucoup de femmes se dé         testent et se sentent coupables

 

Parce qu’elles sont régulièrement          déprimées,  irritables,  ou ballonnées.

 

La mesure féminine du temps       est différente de celle de l’homme ;

 

L’homme  suit  un rythme       solaire, alors que la femme vit

 

Au   rythme   de    la        lune. D’où des variations

 

Ou stabilités d’humeurs différentes.

 

Modifié, source : lepalaissavant.fr

 .

.

Fond/forme 

 .

Les humeurs sont proches des émotions et des affects

Les affects constituent l’ensemble, au sens large,

Des sentiments qu’un individu éprouve. 

Les émotions constituent  des impressions générées

 Puis dirigé vers quelque chose ou quelqu’un. 

.

Les humeurs  constituent des sentiments

Bien moins intense que les émotions 

Dénué de stimulus contextuel

Durant un bon moment.

.

La forme de l’objet d’approche de celle du poème

Mais, pour autant, ne couvre  pas tout le fond :

Les humeurs ne sont pas que celles de femmes

Variations les font, tantôt libres, contraintes,

Et couleurs peuvent changer à tout instant.

 .

Textuels et illustrations  >> 

 

461 – Chasser doute, ne plus penser instant

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Ce qui semblait acquis,

Qui semblait progresser,

Ne l’est pas,    ne l’est plus.

Persévérer quoi qu’il en coûte

Si l’amour est en bout de route,

En prenant le temps de l’écoute,

Vous donnera espoir d’y arriver !

Quand l’amour  s’éprend de vous,

S’il disparait dès moindre doute,

C’est qu’il n’est pas, sûr, encore,

Ça n’empêche profiter instant.

.

Si le corps  désire, très fort,

Met,  l’esprit,  en déroute,

Garder   distance  dehors

Ferait consumer dedans.

Pour chasser tout doute,

Ne plus penser  l’instant,

Il faut prendre  le temps,

D’être présent, à l’écoute.

.

Faut pendant longtemps,

S’aimer à  chaque instant,

Quoiqu’il  nous  en coûte,

Et suivre  sa propre route

Quand  l’amour s’éprend,

Touchant  fonds  d’océan.

Il faut les  combler toutes

Nos belles  idées de route,

Car consommer le dedans

Comme le dehors dépend

Du fruit que l’on veloute,

Nourritures qu’on goûte.

Consommés énergisant

Autant après qu’avant,

Met âmes  en voûtes,

Néants en déroute !

.

Pour l’autre,  autant,

Partager  cet instant,

Faut prendre le temps,

Pour en être bon aimant.

Aimant qui nous surprend

De nos yeux d’étonnement

Par courants  qui   passent,

Dès qu’ils  nous enlacent

Sur grand  tapis volant,

Monté au firmament,

Si Dieu  nous envie

Humains en folies.

L’instant d’avant,

Tout   est    ravi,

Instant  après,

Tout est fini

On en rit :

Pleure :

Meurt

Si

.

Extensions

.

Ravi, fini, endormi : le cycle même

D’une énergie temporaire qui n’a rien

De si extraordinaire pour tant s’épuiser

À faire l’amour, comme  singes Bonobos,

Nous épuiseraient et sans pour autant

Davantage vraiment nous satisfaire.

Ne plus penser l’instant, chassant

Tout doute, et lors  en se disant :

.

«C’est toujours ça, c’est toujours

Autant de pris, la vie n’évolue pas vite

Que faire l’amour n’aura, un jour à venir,

Plus de prix, tant il nous manquerait,

Tant on ne pourrait s’en passer».

.

Instinct reproduction, instinct sexuel

L’emportent sur tout autre comportement

Et il y a peu de différence sur ce plan entre

Un homme sauvage et un homme civilisé

Et même les sociétés les plus restrictives

Ont toutes à cœur de profiter et à plein

De ces instants quitte à les multiplier

Sans l’avouer,  de manière quelque

Peu hypocrite, sous le manteau.

.

 Tu doutes de moi, je doute de toi, nous doutons de nous…

Une pensée, un fait, une incertitude, aura rompu la confiance

Ou, de manière simple ou commune, la fin d’un cycle amoureux,

Qui nécessite de se reposer une question telle que «je l’aime encore

Autant de la même manière qu’avant, différemment, plus du tout» ?

De remettre les choses à plat n’aurait pas beaucoup de sens en amour,

Mais en parler de certaines  pour trouver la nouvelle vision commune,

Est de nature thérapeutique dans bon nombre de conflits, désamorce

Nombre de fausses visions, interprétations, projections réciproques.

.

Le doute en amour peut être bénéfique,

Mais s’il ne l’est pas, peut être tragique.

.

Je doute de moi, doute de lui, de l’amour,

On n’ira pas loin ainsi, on va dans un four.

.

Le doute est comme une épée de Damoclès,

Qui tomberait sur votre tête s’il vous laisse.

.

Enfin, je dis «il», je peux autant dire «elle»

D’aronde fidèle, elle peut devenir hirondelle.

.

 Douter de l’autre n’est pas douter que ça dure,

Douter dans le temps n’est pas en instant pur.

.

Pour finir, tout le monde douterait de l’amour,

Et pourtant personne ne songe à s’en délivrer !

.

Fragments 

.

Rien n’est moins indispensable que l’amour :

On peut mourir de faim mais aussi d’amour !

.

Essentiel n’est pas de le trouver, de le garder :

Juste de savoir qu’il reste vrai, pur, et comblé

.

Pour ce, il est nécessaire de le mettre en doute

Mais pas tous les jours utile changer de route.

.

Un instant doute m’a traversé, il m’a trompée :

Dois-je lui faire confiance, voire lui pardonner.

.

Toute confiance aveugle ne mènerait nulle part :

Tout doute systématique mènerait à son départ.

.

Amour est comme la mort, menacé par une épée

De Damoclès sur nos têtes, par un fil ténu, caché.

.

Je doute d’être meilleur que tout autre et en tout,

Un premier pas contre la tolérance, dévorant tout.

.

Le respect, l’ouverture, l’écoute, la compréhension

N’effacerait pas le doute, il le met juste en tension.

.

Quand on est passionnément, follement amoureux,

On ne doute de rien, l’on chasse tous les ténébreux.

.

Vaut bien mieux pourtant douter avant le mariage,

Qu’après, tant moindre doute peut faire un ravage.

.

S’il est vrai qu’un doute s’opposera à une certitude

En amour, cette dernière, n’existe pas, elle s’élude !

.

Celui qui ne profère de doutes est, d’avance, perdant

Mais celui qui n’a que des doutes le sera tout autant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Ce qui semblait acquis,

Qui semblait progresser,

Ne l’est pas,    ne l’est plus.

Persévérer quoi qu’il en coûte

Si l’amour est en bout de route,

En prenant le temps de l’écoute,

Vous donnera espoir d’y arriver !

Quand l’amour  s’éprend de vous,

S’il disparait dès moindre doute,

C’est qu’il n’est pas, sûr, encore,

Ça n’empêche profiter instant.

.

**************************

.

Si le corps  désire, très fort,

Met,  l’esprit,  en déroute,

Garder   distance  dehors

Ferait consumer dedans.

Pour chasser tout doute,

Ne plus penser  l’instant,

Il faut prendre  le temps,

D’être présent, à l’écoute.

Faut pen  dant longtemps,

S’aimer à      chaque instant,

Quoiqu’il     *      nous en coûte,

Et suivre         *        sa propre route

Quand l’a     C     *   N       mour s’éprend,

Touchant       H                       fonds d’océan.

Il faut les        A                          *        combler toutes

Nos belles       S                               P       idées de route,

Car consom    S                                      A       mer le dedans

Comme le de  E                                     S          hors dépend

Du fruit que    R                                  *           l’on veloute,

Nourritures      *                                 P        qu’on goûte.

Consommés     L                             E            énergisant

Autant après    E                          N             qu’avant,

Met âmes           *                       S            en voûtes,

Néants  en         D                 E              déroute !

Pour l’autre,      O              R                 autant,

Partager  cet      U           *                 instant,

Faut prendre     T       L               le temps,

Pour en être      E             bon aimant.

Aimant qui        *   I    nous surprend

De nos yeux          d’étonnement

Par courants    S    qui   passent,

Dès qu’ils      T nous enlacent

Sur grand   A   tapis volant,

Monté au N   firmament,

Si Dieu   T   nous envie

Humains  en    folies.

L’instant   d’avant,

Tout est        ravi,

Instant  après,

Tout est fini

On en rit :

Pleure :

Meurt

Si

.

Forme

.

.

Évocation

.

Pendentif féminin,

Une pointe   d’épée,

Ou une pointe de lance, 

Et sans le moindre doute.

.

461 4

.

Cela ressemble à une épée de Damoclès

Étant  prête à tomber

Sur la tête de tout homme, toute femme,

 Qui doute de l’amour

 .

Symbolique 

.

Denys l’ancien,

Tyran Syracuse,

Vivait  en château

Cerné  de   fosse   et

Sans cesse sous bonne

Surveillance de gardes.

Il évoluait alors au milieu

De courtisans   qui  devaient

Le flatter, devaient le rassurer.

Parmi eux Damoclès ne cessait

De le faire sur la chance qu’il

Avait  d’être  roi : agacé, il

Lui proposa  de prendre

Sa place  une journée

Au milieu du festin,

Damoclès leva la

Tête, aperçut

Belle épée

Attachée

Dessus

Lui

V

Accrochée par un crin de cheval,

Mais d’autres disent par le tyran !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

461 6

.

Le doigt sur les lèvres et la main sur le menton :

Pas de doute, y a quelqu’une qui doute

Sinon de lui, de l’autre, de profondeur d’amour

Mais qui a tort, raison, que dire, faire ?

 .

 Symbolique

 .

Vulnérable est bien l’homme

        Vulnérable toujours demeurera.

            Notre capacité à  douter devient

                                       Dès lors qu’une quête,

                                       Celle   de tout   Graal,

                                       Laissera  une  grande

                                        Part à une  incertitude

                                         Source d’une remise en

                                          Question    permanente.

                                          Doute devient réflexion,

                                        La tolérance deviendra

                                     La source  de  bonheur

                                 Respect de l’autre est

                              Hymne à l’altérité :

                   Doute redonne

                  Ainsi  toute sa

 Place à

L’humilité.

 

Source : intime-

fraternite-tulle.com

.

 .

Fond/forme 

 .

Pas de doute, une pointe, flèche, lance

Qui rime avec pénétration, sans doute,

Bien que très pointue et très profonde

Et cela bien que le fond de l’instant,

Ne s’accorde pas  avec la forme,

Car la flèche ne réfléchit pas

Elle trace vers sa cible

Et n’a de cesse

Que but

V

.

Textuels et illustrations  >> 

460 – Lors mes mains caressent tes seins

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Tandis que   mes mains caressent

Croyez-vous que vos seins attirent,

Croyez-vous que vos reins soupirent

Et vos fesses   riment  avec tendresse.

Toutes ces formes, toutes ces caresses,

Ne seront que préludes préliminaires

Aux  explorations  des  plus  intimes

Qui n’ont d’autre but qu’orgasmes.

Pourquoi serait-ce passage obligé

Animaux se font la cour, certes,

Mais, très peu préliminaires :

Droit au but  sans fantasmes.

Les animaux  n’ont pas mains,

Sauf singes qui  nous ressemblent

Les animaux n’ont pas de seins

Perçus zones sensuelles !

.

Ma lèvre effleure

La peau de tes reins,

Je sens que tes pleurs

Se mêleront aux   miens,

Moments   de   bonheurs,

Imparfaits   …   humains.

Jusqu’à t’en …  abstraire

Pour l’instant  et l’heure

Tu ne penses  à demain.

Jusqu’à pour me plaire,

Tu te détends toute nue

Sur notre lit de vapeur,

Et je pénètre ton corps

D’un désir au plus fort

Jusqu’à manque d’air,

Voilà que  je te pétris,

Comme  du bon pain

Tes fesses  à  masser,

Pour  te  réchauffer.

Jusqu’à : liber-taire,

J’écarte  tes  cuisses,

Afin que … je puisse

Entrer, que je glisse,

Que je  t’emboutisse.

Jusqu’à jambe de fer

D’un membre…érigé

Tu accuses les coups

À t’en rompre le cou

À nous … déhancher

Jusqu’à partenaires,

L’on s’envoie en l’air

.

D’une lente  et  une  courbe  ascension,

Jusqu’à   atteindre  orgasme  planétaire

Du désir  réveillant  encore  les  plaisirs,

Invitation,  voyage  textuel,  sans  nom !

.

Extensions

.

                  Aucune description ni aucune vision,

                  Aucune démonstration acte sexuel humain

                  Ne peut jamais remplacer sa propre exécution .

.

                  On peut le faire, mal,  faire, moyen ou faire bien,

                  Selon soi-même, ses goûts, ses désirs, partenaire,

                  Ce dernier attendant autre chose pour se satisfaire.

.

                «C’était comment, dis-moi, sois franche, c’était bien»,

                  Demande amant avec femme qu’il ne connait pas bien,

                  Intention, attention, intromission, n’y suffiraient pas

                  À procurer de précieuses indications au partenaire

                  Qui y répond ou non, qui s’éclate ou se morfond.

.

                  La mesure de l’attente, fantasmée, est la jauge

                  De l’effet récolté et il arrive parfois qu’il est

                  Terriblement tronqué par la précipitation

                  À en venir au bout le plus tôt possible !

.

Qu’y a-t-il à rajouter : attardons-nous aux deux silhouettes.

Il y a deux manières de les percevoir mais l’une s’imposera,

En première vue, à votre esprit alors qu’elles sont inverses !

Mais l’important n’est pas tant qu’on renverse deux formes

Qu’au fond, les caresses soient identiques lors tendresses !

 .

Imaginer, voir, toucher, caresser, masser seins

Autant sensations autant émotions, l’air serein !

.

Des femmes les exhibent, lors d’autres les cachent,

Des hommes les ignorent lors d’autres s’y attachent.

.

Ni trop pointus, trop flasques ni trop petits, trop gros,

Juste comme il faut, d’en rajouter, n’en faut point trop.

.

Le soutien-gorge, soutient, chacun sait, ce qu’il avance,

Il ne manque pas d’argument quand il fait une avance !

.

Son rôle est de tout temps, en premier lieu, de protéger

Mais aujourd’hui, il a rajouté son pouvoir de suggérer !

.

La vue plongeante au balcon, comme celle de l’escalier,

En montant derrière, profite déjà de sa belle dulcinée.

.

Un bilboquet avez-vous dit est mieux qu’un diabolo,

Que ferez- vous de cos mains s’il n’y a pas de lolos !

.

Fragments

Toucher

.

Partie du corps humain,

Organe du toucher et de la préhension,

Situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts

Dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres.

On en dénombre pas moins de sept fonctions :

Organe du tact.

Organe de la préhension.

Exécutant gestes expressifs,

Évoquant des sens symboliques.

Servant à donner, à recevoir.

Servant au travail.

À frapper.

La main exprime les idées d’activité,

Ainsi que de puissance et de domination.

.

Autour d’un feu, des gens de conditions et races et tailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin. Juste à côté, un guérisseur touche le front d’un malade récemment amputé d’une main qu’on voit par transparence dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme, le doigt pointé sur quelqu’un.

Une danse, avec les  expressions des mains, gantées de blanc lumineux dans le noir se met à jouer des  ombres chinoises  avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une maison du village ou se sont rassemblés les enfants. Ils prennent peur soudain.

La main est comparée à l’œil : elle voit. La  main dans les rêves est comme un œil   «L’aveugle aux doigts de lumière». Multiples activités seraient impossibles dans les mains : manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles (serrer la main, caresser, jouer, s’exprimer par gestes, se défendre, frapper la main, différencie l’homme de l’animal.

 

La symbolique de la main est multiple :

.

Pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres

À quelqu’un, lui laisser les mains liées.

.

La main coupée ou arrachée fait allusion à

La perte de pouvoir et à la castration.

.

Se laver la main systématiquement évoque

Souvent une souillure, une culpabilité !

.

Tomber entre les  mains de quelqu’un (une),

C’est nous forcer la main : soumission.

.

Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un :

C’est un geste, même un acte d’agression.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Tandis que   mes mains    L    C caressent

Croyez-vous que vos seins O   A    attirent,

Croyez-vous que vos reins R    R  soupirent

Et vos fesses riment avec   S       E   tendresse.

Toutes ces formes, toutes Q            S   ces caresses,

Ne seront que préludes  U                 S  préliminaires

Aux explorations des   E                      E     plus intimes

Qui n’ont d’autre but   *                        N    qu’orgasmes.

Pourquoi serait-ce  M                           T   passage obligé

Animaux se font    E                             *     la cour, certes,

Mais, très peu      S                           T      préliminaires :

Droit au but       *                          E    sans fantasmes.

Les animaux   M                       S    n’ont pas mains,

Sauf singes qui  A                 * nous ressemblent

Les animaux n’ I               S   ont pas de seins

Perçus zones    N          E         sensuelles !

Ma lèvre       S       I        effleure

La peau de    *   N     tes reins,

Je sens que   *  S   tes pleurs

Se mêleront      aux   miens,

Moments   de     bonheurs,

Imparfaits   …   humains.

Jusqu’à t’en …  abstraire

Pour l’instant  et l’heure

Tu ne penses à demain.

Jusqu’à pour me plaire,

Tu te détends toute nue

Sur notre lit de vapeur,

Et je pénètre ton corps

D’un désir au plus fort

Jusqu’à manque d’air,

Voilà que  je te pétris,

Comme  du bon pain

Tes fesses  à  masser,

Pour  te  réchauffer.

Jusqu’à : liber-taire,

J’écarte  tes  cuisses,

Afin que … je puisse

Entrer, que je glisse,

Que je  t’emboutisse.

Jusqu’à jambe de fer

D’un membre…érigé

Tu accuses les coups

À t’en rompre le cou

À nous … déhancher

Jusqu’à partenaires,

L’on s’envoie en l’air

.

D’une lente  et  une  courbe  ascension,

Jusqu’à   atteindre  orgasme  planétaire

Du désir  réveillant  encore  les  plaisirs,

Invitation,  voyage  textuel,  sans  nom !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pied et quille en bas,

Mais  une boule en haut :

Un bilboquet  … d’amour

Ou mannequin d’amour.

.

460 4

.

Je ne sais si c’est simple de compter

 Ses réussites aux bilboquets

Ou ses réussites dans les séductions

Et conclusions de l’amour ?

 .

 Symbolique

 .

L’origine du jeu

De bilboquet est assez obscure.

Certaines sources disent qu’il serait

Apparu et   pour   la première   fois

En France, à la fin du xvie siècle.

Mais les vêtements des plus

Anciennes       gravures

Montrant des joueurs

De     bilboquet

Sont xviie siècle.

Le mot  a une éty

Mologie contestée.

Inventé en France,

 Vers le xvie siècle,

Du mot « bille »

Boucquet    venant    de

Bouquer (« encorner »,

Comme le fait un bouc).

Wikipédia : bilboquet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

460 6

.

Un mannequin en lieu et substitution de femme

Ou une femme qui lui ressemble

Donne-t-elle vraiment désir d’amour irrésistible

Qu’il nous soit donné d’en douter !

 .

Symbolique 

 .

Oubliés, sérénades au clair de lune ;

Finis, drague ringard, baratins tout faits.

Le tape-à-l’œil, l’esbroufe, c’est terminé:

Marivaudage nouveau est de retour.

.

L’amour est plus que de…saison.

Corps se dénudent et s’exhibent,

La triste chair de

L’hiver prend des

Couleurs d’épices

Sous  beau  soleil.

Reste à trouver le

 Compagnon de jeu,

Ou la copine de plage.

Modifié : lexpresse.fr séduction

 .

.

Fond/forme 

 .

Objet, complément d’objet, où est l’amour

Qui est sujet, relation tendresse, de toujours.

Sommer la femme de s’exécuter et consommer,

Passivement n’est jamais autre que consommer

Un plaisir que l’on sait n’être pas bien  partagé.

 

Il n’y a rien de commun entre bilboquet et sein

Et  c’est pareil entre  un bilboquet et l’amour,

Si les mains, caressent les seins, de concert

À quoi bon plaisir si à rien d’autre ne sert

Le fond alors tourne le dos et le visage

À la forme de tous les seins féminins

C’est juste une rime de travers

Qui pointe dans une boule

Et reste attachée à

Son pieu !

 .

.

Textuels et illustrations   >>

459 – Pourquoi amour, secrètement las

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Lors l’amour n’est plus là,

C’est qu’il est secrètement las,

Qu’il nous rend…  comme absent,

Si l’on en rêve durant trop longtemps.

Bien de trop peu ou  pas de prétendant,

Quand un seul,  le bon,  est  l’important

Comment  l’atteindre,  comment  savoir

Et, déjà, le  dépeindre, déjà, apercevoir.

Ça peut être toi ou lui, je ne le sais pas.

.

Du moins pas  fort de l’aimer.

Sur impossible, cœur serait bloqué

Au point qu’en aucune personne,

Je me reconnaitrais plus.

.

Pourquoi l’amour, secrètement las,

Se révèle  là  où, on ne l’attend pas ;

Pourquoi les nuits où  je rêve de toi,

Chaque fois, tu  te  confonds  en moi,

Mille  précautions  pour  trouver l’élu,

Valent mieux que d’ardents tourbillons

Du lendemain  où  me  retrouve, et nue,

Même s’il vaut mieux se donner à fond

Que de, sans  cesse tourner  et en rond,

Et à chaque  sortie,  à chaque occasion

Moi, qui ne suis rien autre que femme,

Perdue  en  moi-même,  hors   extase,

Moi qui ne  suis rien qu’une flamme

Cachée dans l’ombre qui l’embrase,

J’attends avec beaucoup d’émotion

L’homme qui fera son  apparition,

Trouvera  visage  beau   assombri,

Duquel sort, enfin, un énorme cri

D’amour qui ferait cesser l’ennui.

.

Tout comme les jours se suivent,

Et ne se ressemblent pas,

Hommes et femmes… s’enfuient,

Au premier faux pas !

Ne voilà-t-il pas, divine surprise,

Qu’un bel inconnu,

De mon attrait, à maintes reprises,

S’en trouve ému !

Voilà qu’entre lui-moi se noue

Bel acte de foi,

Preuve qu’il est aussi fou

Que … moi !

Lors il s’en apercevra, pour lui, déjà trop tard,

Pour se retirer de moi, dire, ne plus m’aimer !

.

Extensions

.

             L’amour, secrètement las,

             Est une cendre couvant sous braise,

             Prête à s’enflammer, moindre comburant,

             Pour peu qu’elle trouve carburant qui convienne

             Comme amant : feu ne peut jaillir que de frottements,

             Et ce feu ne pourra s’éteindre que d’un long effritement,

             Entre deux, il y a comme un frètement, un prix à payer

             De sa personne, et cela même quand il s’agit d’un don,

             Ou qu’il s’abandonne : lorsque l’acte est consommé,

             Il est beaucoup trop tard pour s’en …  désengager.

             Il est beaucoup trop tard pour ne… plus payer,

             Il est beaucoup trop tard pour y … renoncer,

             Amour se rend, pour finir, tout à fait, las,

             Amour n’est plus, tout à fait, ici ni là,

             Amour est comme devenu hors loi

             En attendant qu’un … miracle

             Se produise ou renoncement.

.

L’amour est là, l’amour est las ; l’amour est pas là, l’amour est pas las :

Des déclinaisons identiques phonétiquement bien que contradictoires

Mon amant ne vient pas, ne viendra pas, il n’est pas venu, c’est foutu

Tant il n’est pire humiliation qu’attendre en faisant le pied de grue !

Une aventure, débutée sur chapeaux de roues, se termine en butoir

Tel rendez-vous, manqué, certaines pardonnent, et d’autres, pas !

.

Le désir et le plaisir s’émoussent, las,

Dans leur ronde circulaire

Et bien plus s’ils ne se renouvèlent pas

Changeant de lit ou d’air !

.

J’ai beau écrire, téléphoner,  passer voir,

Il ne répond, ne vient pas

Pourtant, je le sens  attiré  par  mes seins,

Par mon buste, ma poitrine.

.

C’est cela qui, de jour en jour, me chagrine

Attendre, de lui, un mot, geste,

Ce qui me comble le plus serait sa présence

Tant me morfonds de son absence.

.

Je le revois encore caressant mes seins

Puis poursuivre sur tout mon corps

Je suis las de moi, de lui, de tout

Je vais écrire un mot d’adieu.

.

Fragments 

.

Il n’est pas là, j’en suis las : homophonie.

Toute lassitude tiendrait-elle d’exactitude.

« Je suis las de vous et lors je suis las de tout »

Peut être début, rupture, dépression d’amour.

.

Lassitude évoque fatigue tout autant qu’attente

Femme gonfle poitrine, seins, en profond soupir

Il n’y a plus rien qui tient, plus rien qui l’attire,

Pourtant rechercher l’élu, elle continue, tente.

.

Si son cœur battra toujours dans sa poitrine

Et si son souffle parvient à soulever ses seins,

Son parcours de vie, destinée, la chagrinent :

Qui sait si elle est venue sur Terre, pour rien.

.

Tout est illusion, prothèse, pathétique, virtuel

Tout ce qu’elle veut n’est autre que mari… réel

Une telle quête ne  pourra durer, être éternelle

Un jour, elle jettera l’éponge : la vie est cruelle.

.

Telle lassitude de quête atteint couple établis :

Au bout d’un certain temps, ou au fond du lit,

Se trament et se tissent des vêtements d’ennui

Qui font de lassitude une cape de jour en nuit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Lors l’amour n’est plus là,

C’est qu’il est secrètement las,

Qu’il nous rend…  comme absent,

   Si l’on en rêve  durant  trop longtemps.

Trop peu  ô   ou   pas  de  ô prétendant,

Quand un seul  et  //  le bon est l’important

Comment l’atte  //   indre  comment savoir

Et, déjà  le dé //  peindre déjà apercevoir.

Ça peut être  toi  ou lui, je ne le sais pas.

Du moins pas  ==== fort de l’aimer.

Sur impossible, cœur serait bloqué

Au point qu’en aucune personne,

Je me reconnaitrais plus.

.

Pourquoi l’amour, secrètement   las,

Se révèle là où, on ne  P    l’attend S  pas ;

Pourquoi les nuits      O   où je rêve  E de toi,

Chaque fois, tu te      U    confonds en  C  moi…

Mille précautions    R      pour trouver    R   l’élu,…

Valent mieux que   Q       d’ardents tour    È billons…..

Du lendemain       U         où me retrouve,    T   et nue,…..

Même s’il vaut   O           mieux se donner     E   à fond ……

Que de, sans     I             cesse tourner  et      M en rond,…….

  Et à chaque    *            sortie,  à  chaque      E  occasion………

Moi, qui ne   L         suis rien autre que    N   femme,……

Perdue en     ‘        moi-même,   hors     T     extase,…..

Moi qui ne    A     suis rien qu’une     *    flamme….

Cachée dans   M   l’ombre qui l’   L  embrase, …

J’attends avec  O    beaucoup  A    d’émotion

L’homme qui   U fera son   S  apparition,

Trouvera visage R  beau  *   assombri,

Duquel sortira enfin un énorme cri

D’amour qui ferait cesser l’ennui.

.

Tout comme les jours se suivent,

Et ne se ressemblent pas,

Hommes et femmes… s’enfuient,

Au premier faux pas !

Ne voilà-t-il pas, divine surprise,

Qu’un bel inconnu,

De mon attrait, à maintes reprises,

S’en trouve ému !

Voilà qu’entre lui-moi se noue

Bel acte de foi,

Preuve qu’il est aussi fou

Que … moi !

Lors il s’en apercevra, pour lui, déjà trop tard,

Pour se retirer de moi, dire, ne plus m’aimer !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un  personnage Lego,

Un fantôme pour Halloween,

Une tête  et  un buste  de femme,

Paire de ses seins plutôt généreux

.

459 4

.

On peut, de fait, y voir ce qu’on veut, qui on veut

C’est un peu la forme de projection de moi-même,

Sur une silhouette que je verrais comme femme.

Une poitrine de femme, seins très généreux

Et une chevelure si nattée,

Peut plaire à nombre d’hommes un moment

Avant de bien s’en lasser. 

 .

Symbolisation   

 .

Le sein

Est l’organe

Contenant les glandes

Mammaires de la femme

Qui permet l’allaitement.

Il est le symbole de la

Fécondité et de la

Féminité.

 .

    La mise en valeur des seins   

A toujours existé……………………

Ainsi, les décolletés,  les corsets, ……

Tous les soutiens gorge,………………………

Ont été, sont encore moyens …………..

De mettre la poitrine………………..

En valeur, afin de la ………..

Rendre plus attirante.

1001 symboles

 

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les formes de seins des femmes, il y en a plusieurs

Chacune assume ou modifie les siennes

La chirurgie plastique, et dite parfois esthétique

Remédiant à un manque ou trop plein.

 .

Symbolisation

.

   Chez la femme, les seins

               Sont faits   glandes mammaires,

                       De graisse, tissus fibreux, mamelons,

                          En  lien féminité qu’elle assume ou non

                                Elle peut ne pas se sentir réalisée féminine

                            Ou se sentir dépendante de sa féminité,

                     Se sentir atteinte  par des critiques,

                  Une  dévalorisation… esthétique,

            Stérilité, agression, moquerie

      Et elle peut tout aussi bien

      Les mettre en avant pour

        Séduire certains hommes.

.

.

Fond/forme 

.

Forme animée, humaine, féminine, généreuse,

Ces quatre mots pour qualifier cette apparence

Sont complétés par un plus spécifique : le sein.

..

Un sein rime parfaitement avec un  grand bien,

Et ainsi de suite à répétition et… jusqu’à la fin,

Jusqu’à ce que forme fusionne avec la forme,

Nous accueille au sein de notre terre mère.

.

Les seins pointent, s’affaissent, tombent

En fonction de l’âge,  des soins, poids

Exercices, constitutions, passions

Amant quel qu’il soit ne les voit

Ils restent là, deviennent las.

Et lors l’amour s’en ira !

.

Textuels et illustrations  >>

458 – L’un dans l’autre et réciproquement !

 Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Quand ils ne sont pas, parfois, illustrés,

On trouve  différence entre plaisir et sentiment.

L’homme voit en la femme, obscur objet  du plaisir

Femme voit en l’homme, un  obscur  objet de désir.

.

Lors homme  femme, disent se connaitre  en cœur

Ils ne parlent que rarement des mêmes  choses :

Pénétration de sexe, n’inclurait pas de cœur.

.

Elle ne l’exclut pas  pour  autant

Que l’un ou l’autre sinon les deux

Y mette leur âme en baisant

Les bouches et pieds

Et tout le reste

Jusqu’au sexe.

.

L’un dans l’autre, l’on dit, c’est réciproquement,

Mais deux amants ne s’entendront pas souvent :

Quand l’un parle de sexe, l’autre parle sentiment

Comment savoir le quel parle authentiquement ?

.

Les yeux, la bouche et l’extérieur, d’une femme,

Son apparence,

Laissent augurer pour l’homme plaisir d’aimer

En toute licence.

Quand homme prétend  connaître une femme,

En profondeur,

Cela signifie qu’il aura pratiqué son intimité

Sans déshonneur.

Bien  que d’éteindre  son désir, en  flammes,

Et de l’intérieur,

Constituera son dernier assaut de pompier,

Avec  l’ardeur.

Corps d’athlète,  plein épithètes,  d’homme

Bonne  virilité,

Laisse augurer pour la femme plaisir être

De lui,  aimer.

Quand femme dit  connaître un homme,

En profondeur,

Ça signifie qu’elle a testé un sentiment

A sa juste valeur

Pour le conquérir, et au fil des jours,

En subterfuge,

Elle doit dire «non» à ses avances,
Diktats d’amours.

.

Extensions

.

En lui laissant espérer tout prendre,

S’il persiste, aurait-il eu gain de cause.

Le premier  commence  par  plaire  et  agir ;

La seconde, par plaider vertu ou retarder plaisir.

L’un dans l’autre ne suffit pas pour s’accorder en tout

Même s’ils le disent, et le font, d’un commun accord.

Le plaisir du sentiment et le sentiment du plaisir

Sont loin d’être équivalents, ni réciproques :

Il y a de nombreuses fois où quand pour

L’un, le plaisir commençait à peine,

L’autre a déjà fini et se détache,

Pensera à tout autre chose,

Ou à la prochaine fois.

Ou à être ailleurs.

.

On dit parfois de la situation, pas besoin d’en faire un dessin,

Quiconque l’aura pratiqué sait de suite à quoi l’on fait allusion

Enlacés, entrelacés, puis délacés  en constituent les trois temps.

Dans la réalité, ce qui se voit est contact étroit entre deux corps,

Mais, le plus important demeure le contact visuel et  fusionnel !

Que dire alors de ceux qui feront l’amour dans le  noir complet

Sinon qu’ils se perçoivent en pensées tout comme en réalités.

.

Les images d’unions sexuelles

Donnent lieu à de fantasmes

Et multitudes de sensations

Sinon voire des projections

.

Allant de la  pornographie,

À la fusion la plus mystique

À toucher le fond d’un corps

Ou caresser intimité d’âme.

.

Tout est, de fait, en l’intention

Alors qu’on pense pénétration

Le sexe n’est qu’un instrument,

Aux multiples usages, actions !

.

L’un dans l’autre, réciproquement

N’entraine pas toujours une fusion

En cas de viol, c’est une exaction :

Un seul qui profite égoïstement.

.

Fragments

.

Des images sexuelles fleurissent un peu partout

À tel point qu’elles en sont perçues en banalités.

.

 Acte sexuel que l’on qualifiait auparavant comme

Intime, fondateur, sacré, devient non-événement.

.

Rapprochement entre tire-bouchon et copulation

Est à prendre en sens figuré et non, sens propre :

.

Celui qui se sert de ses deux bras comme leviers,

Possède un intérêt particulier, en vue d’extraire

Le bouchon après l’avoir bien pénétré et à fond

Il évoque le va-et-vient d’une pompe pour eau.

.

L’un dans l’autre il s’agira autant d’extraction

Que de pénétration, mais extraction de quoi :

D’un plaisir pour soi, dans une courte union,

Et d’un soupir de l’autre, lors d’éjaculations.

.

Entrer, perforer, pénétrer, glisser, étreindre

Être comme visser en l’autre, ne faire qu’un

Et, à force des va et vient,  le faire geindre,

Avant de s’en extirper et boire le bon vin.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Quand     L   ils ne sont pas, parfois,   E    illustrés,

On trouve   ‘     différence entre plaisir et  T  sentiment.

L’homme  U  voit en la femme, obscur objet  *  du plaisir

Femme voit  N  en l’homme, un  obscur  objet  R   de désir.

Lors homme  *    femme, disent se connaitre   É   en cœur

Ils ne parlent  D  que rarement des mêmes  C   choses :

Pénétration   A   de sexe, n’inclurait pas   I  de cœur.

Elle ne  ô   N   l’exclut pas  ô  pour  P  autant

Que l’un    S   ou l’autre sinon les  R    deux

Y mette  *     leur âme en    O  baisant

Les   L bouches et   Q  pieds

Et  ‘     tout le      U  reste

Jus  A       qu’au   sexe.

*                    * ..

L’un dans l’autre, on  U  dit que    M  c’est réciproquement,

Mais deux amants   T  ne s’enten    dront pas souvent :

Quand l’un parle de R     sexe, l’au N  tre parle sentiment

Comment savoir le   quel parle  T  authentiquement ?

Les yeux, la bouche et l’extérieur, d’une femme,

Son apparence,

Laissent augurer pour l’homme plaisir d’aimer

En toute licence.

Quand homme prétend  connaître une femme,

En profondeur,

Cela signifie qu’il aura pratiqué son intimité

Sans déshonneur.

Bien  que d’éteindre  son désir, en  flammes,

Et de l’intérieur,

Constituera son dernier assaut de pompier,

Avec  l’ardeur.

Corps d’athlète,  plein épithètes,  d’homme

Bonne  virilité,

Laisse augurer pour la femme plaisir être

De lui,  aimer.

Quand femme dit  connaître un homme,

En profondeur,

Ça signifie qu’elle a testé un sentiment

A sa juste valeur

Pour le conquérir, et au fil des jours,

En subterfuge,

Elle doit dire «non» à ses avances,

Diktats d’amours.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un tire-bouchon

Tête buste martien,

Et voire son squelette

Comme un fantôme ?

.

458 4

.

Des tire-bouchons, il y en a de toutes

Les formes et techniques :

Beaucoup ont une hélice pour pénétrer

 Tous corps enveloppants !

Rapport entre l’un en l’autre et tire-bouchon

L’analogie est plus que tirée par les cheveux,

Il n’est pas question d’extraire mais fournir.

 .

Symbolique  

 .

Le tire-bouchon

Viendrait du verbe « tirer »

Issu du nom « bouchon » qui

En latin ancien,

Donne   « bucco ».

En quelque sorte,

 Outil qui sert à sortir

De son logement,  parcelle de matière,

Faite,     généralement,  de liège     qui,

D’un        côté vient au contact    liquide

Et            de l’autre côté de la per      sonne

Qui          fait l’action de tirer, tour      ner.

L’in       vention   du      tire-bou       chon 

Est    parfois attribué à observa   tion

D’animaux     du    genre   porc,

Qui de par leur partie caudale,

Évoquent spirale que nous

Connaissons.

Source :

Ledifice.

Net

 .

.

Fond

.

Évocation 

458 6

.

Des martiens il y en a de toutes

Les formes et fantasmes:

Beaucoup ont une très grosse tête

Et un petit corps vert !

 .

Symbolique 

.

Si H. G. Wells a popularisé menace

Venue de la planète Mars, la  figure  du

Martien en  science-fiction, littéraire

Ou cinématographique, est

Devenue  le symbole

Très ambivalent

De l’extraterrestre.

Les «petits hommes verts»

1912,     Edgar Rice Burroughs,

Auteur      du futur Tarzan,     projette

Le  héros      de   son   Cycle  de           Mars,

John             Carter  combattant            éternel,

Dans            le passé  de la planète               Mars,

Croise           différentes   races  de           Martiens,

Dont            humanoïdes verts qua           tre bras,

Fondant     ainsi   une    imagerie        populaire

De l’extraterrestre             martien qui devient

Un autre nous-mê      mes aux mille visages.

historia.fr/les-metamorphoses-du-martien

.

.

Fond/forme 

Tire-bouchon en forme d’Alien, extra-terrestre

Difficile à dire si le vin dans la bouteille sera bon

Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fut, toujours le fond

Donnera la forme dès qu’il rimera avec l’ivresse

Au point d’en avoir hallucination tire-bouchon !

.

Tourner pour perforer, pénétrer

Puis tirer pour extirper,  sortir

L’analogie de bouteille et sexe,

Aura quelque chose de valide

Autre forme … fond… élixir.

.

 Textuels et illustrations    >> 

457 – Musique harmonie, symphonie résonne

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De la musique avant toutes choses !

Et,  pour cela, ne pas faire  d’impair,

Qui ferait que couple va de travers.

Cloches et  orgues  et à l’unisson,

Nous, en leur mélodie de sons,

Avons célébrer notre union !

Cloche s’est fêlée lors battant

A cogné trop fort, en la tapant,

Le noir et grisa remplacé le rose.

.

Avant, musique, pleine harmoniques

Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;

Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !

Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,

Tantôt ici, ou  là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !

Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies

Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.

.

Musique harmonisant

Symphonie  résonnante,

L’un se voit être le battant,

De l’autre, sonnette vibrante.

Cloches, résonnent, célébrant

Bonheur, vécu maritalement

Sur deux tons en harmonie

D’un couple d’amants,  lit.

.

Faux pas  ou  fausses notes,

Et soudain l’un deux toussote,

Et son regard se détourne,  fuit

Lors commence pointer l’ennui.

.

La  cloche  aura subi  une fêlure

Qui entraine  en  sa  déconfiture,

C’en est fini de leurs  harmonise,

On ne les verrait plus qu’hors lit.

.

Harmonie, deux tons si l’on dit

N’a qu’un temps  lors   sonnant

Harmonie à deux clés… on dit

Se joue avec des instruments.

 .

La mesure, rendue pleine,

Timbres font cacophonies,

À l’autre l’on sonne minuit

La récré est finie : déveine.

.

Extensions

.

Si une cloche et un battant font la paire,

À l’unisson, dès la moindre craquelure, fêlure,

Les sons produits se désaccordent et se discordent.

Ils passent, soudain, de l’harmonie à la cacophonie.

Cela se fait généralement lors intention du battant

Est de se taper la cloche, mais, cette dernière,

Quand elle s’en aperçoit, ou s’en est aperçu

Après coup, change de ton, et de gamme.

Elle introduirait une dissonance cognitive

Là où le battant frappe consonance sensitive.

Il ne s’agit pas de filer la métaphore : taper fort

Pour avoir le dernier mot dehors lorsque le dedans

Ne résonne plus que des sons, à moitié étouffés par

La perte du désir de l’un ou de l’autre sinon des deux.

Il y a en a qui ont clochette, d’autres qui ont bourdon,

Question de taille, de volume, de marteau et caisson.

On n’arrête pas le progrès en les électrifiant et là,

Plus question de tirer sur la corde … sensible !

En tous les cas, deux cloches, mal accordés,

Ne feront jamais, plus jamais, harmonie.

.

Le mot cloche, comme instrument de musique a deux sens :

Sens harmonie quand elle s’accorde avec son battant ;

Sens cacophonie quand une fêlure la désaccorde

Ou que son battant la cogne en tous sens.

Déjà, mettre son couple, sous cloche,

Ne présage pas harmonie durable

Tant toute prison sonnera faux

Dès lors que jalousie signera

Un attachement non libre.

.

L’expression : « il y a quelque chose qui cloche »

Résonne en nous par son timbre qui accroche

Nos tympans par vibrations désaccordées,

Qui, de mauvais accord, laisse à penser.

.

Le battant l’aurait-il frappé trop fort,

Et, à coups redoublés, l’aurait sonné

Toujours est-il qu’elle se sera fêlée,

À force de subir et de protester !

.

On peut voir un autre son de cloche

Elle se serait désaccordée toute seule

Pour qu’il la délaisse ou qu’il la trompe

Et lors le résultat sera le même : divorce !

.

Que la cloche évoquerait l’oreille ou le sexe,

Ne changera rien à la question de l’harmonie,

Lors d’une union elles sonnent toutes à l’unisson

Suivi par des accords … accords … d’accordéon !

.

Fragments

.

Art de combiner des sons d’après des règles

Qui sont variables selon les lieux et les époques,

D’organiser une durée avec des éléments sonores

Et productions de cet art, en sons et en œuvres.

.

Suite, ensemble de sons rappelant la musique.

Tel que bruit, harmonie, mélodie, murmure.

Derrière cet art, il y a aussi une science.

.

Les notions  et  les  signes :

Relatifs à la durée des sons ;

Relatifs à l’intensité des sons.

Relatifs à la hauteur  des sons.

.

Poésie : de la musique avant toute chose

Dit Mallarmé, et pour cela, préfère l’impair !

 

 « Les pythagoriciens considéraient la musique comme une harmonie des nombres et du cosmos, lui-même réductible à des nombres sonores.

Le recours à la  musique, avec ses timbres, ses tonalités, ses rythmes, ses instruments divers, est un des moyens de s’associer à la plénitude de la vie cosmique. » La musique traditionnelle celtique se joue à la harpe et non avec des instruments à vent qui sont réservés à la guerre ou la récréation.

Tout harpiste était capable de jouer selon trois modes : sommeil, sourire,  lamentation. La musique du rêve est teintée de joie et d’harmonie, accord parfait entre le corps et l’esprit comme dans une danse.

Image de l’unité dans la diversité. La musique peut être l’expression d’émotions ou de sentiments que nous ressentons pour une personne chère avec laquelle nous avons atteint une rare harmonie ou l’accord profond que nous éprouvons entre les différentes instances de notre personnalité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De la musique avant toutes choses !

Et,  pour cela, ne pas faire  d’impair,

Qui ferait que couple va de travers.

Cloches et  orgues  et à l’unisson,

Nous, en leur mélodie de sons,

Avons célébrer notre union !

Cloche s’est fêlée lors battant

A cogné trop fort, en la tapant,

Le noir et grisa remplacé le rose.

.

Avant, musique, pleine harmoniques

Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;

Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !

Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,

Tantôt ici, ou  là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !

Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies

Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.

.

Musique harmonisant

Symphonie  résonnante,

L’un se voit être le battant,

De l’autre,  sonnette  vibrante.

Cloches, réson    M S     nent, célébrant,

Bonheur, vécu        U Y            maritalement

Sur deux tons           S M              en harmonie,

D‘un couple                 I  P                d’amants,  lit.

Faux pas ou                 Q H                fausses notes,

Et soudain l’un             U O               deux toussote,

Et son regard se            E N               détourne,  fuit

Lors commence             *   I             pointer l’ennui.

La  cloche  aura            H E            subi  une fêlure

Qui entraine en             A   *           sa  déconfiture,

C‘en est fini de              R R           leur  harmonie,

On ne les verrait           M É           plus qu’hors lit.

Harmonie, deux            O  S             tons  si l’on dit

N‘a qu’un temps             N O               lors   sonnant

Harmonie à deux             I  N                 clés…l’on dit,

Se joue avec                        E N                   instruments.

    * E

La mesure, rendue pleine,

Et timbres font cacophonies,

A l’autre l’on sonne minuit

Lors la récré est

Finie, déveine.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En bas, cloche, avec son battant,

En haut, mouton pour l’accrocher :

Il n’y aurait plus qu’à bien la sonner !

.

457 4

.

Une cloche participe d’harmonie musicale

Mais il se peut qu’elle devienne fêlé et alors

Ce n’est plus du tout le même son de cloche.

Il n’y a rien qui cloche, entre eux : 

Elle, carillon et lui battant :

Cela les ferait résonner sur la même

 Note harmonieuse, timbrée.

 .

 Symbolique

 .

Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

 .

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile  au corps féminin,

Tandis que le battant et aussi le manche

Évoquent comme une sorte de phallus.

 .

Ces   connotations   de  nature  sexuelles

Contribueront,  vivement,  au symbolisme

De la cloche dorje     qu’on  dit  petit   sceptre,

Étant    souvent   employés, et,   simultanément,

Dans   les  rituels  bouddhistes  et  voire  tibétains.

Forme et son se rejoignent.

Modifié,       source :

grandêve1234.

blogspot.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

457 6

.

Il y a visiblement quelque chose qui cloche

Entre le battant et la bélière

Comme entre homme et femme en un couple

Et qui vibre ou résonne faux.

 .

Symbolique 

Une cloche

Est un objet simple

Destiné à l’émission d’un son.

Sa forme est un tambour ouvert

 

Évidé de seule pièce qui résonne

Après avoir été frappé, la partie qui

 .

Frappe le  corps   de    la cloche    sera

Soit un battant  ou une sorte de langue

 .

Étant suspendue   dans la cloche, soit une

Petite sphère  libre,   comprise   dans le corps

 .

De   la   cloche,  soit  un   maillet   ou  un  battant

Tronc de bois suspendu par des cordes et qui frappe

La cloche depuis son enveloppe se trouvant à l’extérieur.

Modifié              Source 

Wikipédia 

Cloche

 . 

.

Fond/forme

 .

La forme de l’objet correspond bien au texte

Mais s’il rimera plutôt bien avec le son son,

Y a quelque chose qui cloche en ce dernier

Comme désaccordé, désharmonisé, fêlé.

Et, du coup, le face à face est troublé.

.

Textuels et illustrations   >>

456 – Sommes pas amants : copains seulement

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Je voudrais

Être l’amant.

Tu me préfères

Comme   copain

Or,  c’est bien là,

L’éternel  refrain,

Séparant son sexe

 De ses sentiments !

.

Amant/mari/copain

Y a tant  de  contacts,   

Où le sexe   est absent :

Du moins, dans les faits,

En dépit de contentement.

On change amant, pas copain,

Sexe est parfois volage, incertain.

.

Amitié n’entre pas corps de femme :

Elle ne pénètre qu’en son esprit/âme.

Mais nous ne sommes pas des amants,

Sommes  de  bons  copains, seulement,

Lors chacun  clamera  ses  divergences

Comme  ses suppléments d’existences,

Mêmes si elles s’avèrent être non-sens

Voire, l’un pour l’autre, vrai faux-sens.

.

Les contraires  s’attirent, c’est normal,

C’est la loi du genre, une loi animale

Que ce ne soit pas physique mais moral,

Est bien plus qu’un détail en  cette spirale.

Spirale d’amour  nous  aspire à contre-sens,

Quand l’un veut,  l’autre  plus  ou  inversement.

.

À moins qu’un pur miracle nous rende en chanceux,

N’aurons  pas de précieux  rendez-vous  d’amoureux :

Entre vrai  désir  et une  fausse crainte,  cœur balance

Si ce n’est le contraire  en bien, deux  cas, en distance

Afin que  tout ce qui a été construit, dure  entre nous

Plutôt que se lancer à corps perdu en histoire de fou.

.

Lors même livrer son corps à l’un et son âme à l’autre

Fait un vrai dieu du premier et d’autre simple apôtre,

«Attends des amants : je pourrais en changer souvent,

Toi tu serais comme témoin  frère de sentiment 

 En copain j’aurai pour toi  un statut privilégié

 Forçant à me penser en bien aimée.»

.

Amant, ami, copain, collègue, relation

Amours différents, amours déclinaisons,

Qui instaurent règles de conduite, raisons :

L’un veut devenir l’amant, mais l’autre, pas,

Par sa peur de le perdre, au premier faux-pas

Se disant, qu’il, ou elle, ne s’en remettrait pas,

Un amant se dévoilera, sans filet, et, tout nu,

Copain est celui à qui on raconte, aura su,

Ne fait pas l’affaire : confident, exclu.

.

Extensions

.

 «Nous ne sommes pas amants,

Copains seulement»

«Nous ne sommes pas copains,

Amants  seulement !»

Ces deux aveux sont-ils en tout

Équivalents, réversibles ?

.

Copain pour camarade de classe, de travail, de jeu, de loisirs

Pas touche aux fantasmes, désirs liés au corps, liés aux sexes

On lui confiera son âme et son esprit mais moins son cœur !

Le problème se pose quand l’un est copain, l’autre amante

Ou réciproquement, ou que le sexe ferait partie d’un jeu

Tandis que l’autre croit qu’il s’agit d’un … amoureux.

Comment passer de l’un à l’autre sans déception !

.

Je vous présente mon mari, compagnon, copain,

On connait tous la chanson, couplets et refrains :

Il arrive que l’un puisse se transformer en l’autre

Mais il ne faudra pas confondre mari et apôtre !

.

Le copain, ce serait souvent tout, hormis le sexe

De quoi donner, à certains,  bien des complexes,

Lors un amant aurait comme posture, contraire,

Il n’y a que polyamoureux qui vous feront braire.

.

En attendant j’aimerais passer de copain à amant

Mais, tu me dis, qu’on a le temps, pas le moment.

Au fil des  jours, mois, années, c’est  désespérant :

Ne cesse de me demander pourquoi je t’aime tant.

.

Fragments

.

Être copains est une bien noble relation

Basée sur la confiance et la réciprocité,

Cela veut dire que des gens s’entendent

Bien, étant de même sexes  ou opposés.

.

Être amis est communiquer confidence,

Il est plus question de fidélité, confiance

Généralement, on en a peu, on les garde,

Nous paraissent  parfois inconditionnels.

.

Être amant consiste à posséder quelqu’un,

Un moment plus ou moins long et fréquent

Avant de le perdre mais sans conséquences

Sur le plan de la légalité, voire de la liberté.

.

Conjoint qualifie relations extra-conjugales

De tromperies, s’il ne le sait ou ne n’admet,

Ou réussit un accord, compromis, pardon,

Au final, tous sont perdants ou gagnants.

.

Fait que ce soit le sexe et non l’intimité,

De nature psychique plus que physique

Est barrière invisible, infranchissable,

Fait débat dans les sociétés, couples !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

.

Je      voudrais

Être   l’amant.

Tu me préfères

Comme  copain

Or, c’est bien là,

L’éternel refrain,

Séparant son sexe

 De ses sentiments !

Amant/mari/copain

Y a  tant  de  contacts   

Où le sexe   est absent :

Du moins, dans les faits,

En dépit de contentement.

On change amant, pas copain,

Sexe est parfois volage, incertain.

Amitié n’entre pas corps de femme :

Elle ne pénètre qu’en son esprit/âme.

Mais nous ne sommes pas des amants,

Sommes  de  bons  copains, seulement,

Lors chacun  clamera  ses  divergences

Comme  ses suppléments d’existences,

Mêmes si elles s’avèrent être non-sens

Voire, l’un pour l’autre, vrai faux-sens.

Les contraires  S  s’attirent  C  c’est normal,

C’est la loi    O   du genre, une  O    loi animale

Que ce ne   M  soit pas physique   P   mais moral,

Est bien    M    plus qu’un détail en    A  cette spirale.

Spirale     E     d’amour  nous  aspire à     I  contre-sens,

Quand      S      l’un veut,  l’autre  plus  ou     N   inversement.

À moins    *      qu’un pur miracle nous rende    S   en chanceux,

N’aurons   P     pas de précieux  *  rendez-vous     *    d’amoureux :

Entre vrai   A    désir et une  *     * fausse crainte      S    cœur balance

Si ce n’est    S     le contraire  *        * en bien deux     E   cas en distance

Afin … que   *      tout ce qui a *       * été construit    U   dure  entre nous

Plutôt que    A       se lancer  à    *    corps  perdu      L  en histoire de fou.

Lors même   M     livrer  son     *   corps à l’un      E et son âme à l’autre

Fait un vrai    A    dieu   du  premier  et  d’      M autre simple apôtre

«Attends des   N    amants : je  pourrais      E   en changer  souvent,

Toi tu serais    T    comme    témoin      N    frère de sentiment 

  En copain     S    j’aurai pour toi   T    un statut privilégié

 Forçant      *    à me penser     *    en bien aimée.»

Amant, ami, copain, collègue, relation

Amours différents, amours déclinaisons,

Qui instaurent règles de conduite, raisons :

L’un veut devenir l’amant, mais l’autre, pas,

Par sa peur de le perdre, au premier faux-pas

Se disant, qu’il, ou elle, ne s’en remettrait pas,

Un amant se dévoilera, sans filet, et, tout nu,

Copain est celui à qui on raconte, aura su,

Ne fait pas l’affaire : confident, exclu.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une  mèche   et  un  verre,

Une réserve de carburant :

C’est une  lampe à  pétrole.

.

456 4

.

Nos lampes ont des lumières différentes,

Amants n’en ont qu’une,

Et qu’ils puisent dans un seul et même

Réservoir, pour leur flamme.

 . 

Symbolique

La lampe,

Électrique,

À huile ou

À   pétrole,

Représente une

Lumière   intérieure,

Une énergie, des capacités,

Des talents que nous maîtrisons.

.

C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un certain pouvoir d’allumer

Et d’éteindre. La lumière est le

Symbole de la connaissance.

.

On apprend de jour

En jour à mieux se connaître,

On évolue grâce à ces

Informations et ce savoir.

.

.

Fond

Évocation 

.

456 6

.

Amitié entre homme et femme est chose rare

Et donc d’autant précieuse

Elle est fondée par des échanges de tous types

Sauf de nature amoureuse.

 

Symbolique    

Alors      que   

    Les        femmes

Auront tendance  à vouloir

Entretenir  une saine  amitié

Homme-femme,  en dépit de la

Distance et autres  changements,

Les hommes eux font moins l’effort.

Une étude dévoilera que les hommes

Ont tendance à         bâtir leurs amitiés

Sur le principe              du sens pratique.

Autrement dit                         : la proximité

Ou voire, la                                  disponibilité.

Ce qui ne                                                  veut pas

Pour au                                                            tant dire

Que  leur                                                                        amitié

Est moins                                                                                   sincère.

Modifié : Auféminin.com

 .

.

Fond/forme    

 

Entre copains et amis, il y a une différence

Plus grande encore entre copains et amants.

S’il n’est pas rare copains deviennent amants,

L’inverse est plus difficile si …non réciproque.

 

La frontière est très nette : on ne couche pas,

Et si certains l’accepteront …. d’autres pas,

En l’amitié les choses sont compliquées,

Mais le lien est constant en la durée

Le sexe ne serait pas négociable !

 

Forme poème correspond un peu à l’objet

Dont lumière, ambiance,  évoquent  amitié.

Mais les amis ne seront pas comme amants,

En recherche de fusion  mais considération,

Qui rime très bien avec raison, pas passion

Un face à face se posera, entre deux amis

Imposant grande réserve pour  fidélité.

.

Textuels et illustrations  >>