455 – Nos différences : notre meilleur atout !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des différences,

Heureusement il y en a,

Sinon se regarder en un miroir

Ou alors d’être jumelles ou jumeaux,

Qu’importent qu’elles vraies ou fausses.

Bon nombre  différences  s’estompent,

Quand nous deviendrons amoureux

Resurgissent, devenons fâcheux.

.

Un doute

S’ins-tau-re,

Amplifie distances

C’est ainsi que, notre meilleur atout,

Qui est la somme des différences,

Nous rapproche, malgré tout,

Ne divisent plus existences.

.

Il n’y a qu’incompatibilité

De caractères ou de valeurs,

Qui pourrait séparer un couple

Qui, sur plan sexe, semblait coller.

.

Notre différence : notre meilleur atout,

Joue-t-elle vraiment, un rôle entre nous,

Bien que la tienne m’ait souvent intrigué,

M’ait paru, parfois, quelque peu déjantée.

.

Dès lors, l’approfondir  me fut plaisant,

Tant esprit et le cœur,  rendus contents :

Complicité si belle  nous aura rapprochés

Lors même nous a permis de  nous aimer.

.

Mais ton  charme,  ton attrait, ont changé,

Ils  m’ont  fait  douter   de  ton  authenticité

Lors en  distance ou lors en non réciprocité,

Au point que,  de   toi …  je  me  suis éloigné.

.

Voilà  comment, insomniaque,  nuitamment,

Je suis  devenu un être  des plus  clairvoyants,

En faux semblant, complément de différences,

D’amour empoisonnant essence mon existence.

 .                                                 

Nos différences s’ajoutent si elles se complètent,

S’annulent quand elles ne sont plus en quête

Se heurtent si elles se bagarrent en fait

Autant force, incompatibilité, de fait.

.

Différences, c’est sûr, c’est évident,

Mais lesquelles naturelles et jusqu’où ?

 L’un, sur un trône  et l’autre, à ses genoux.

.

Début, c’est richesse  découverte même atout,

  Peu à peu, distance  défiance,  s’insinuent partout

  Yeux se décillent, différences  deviennent défauts.

   Voilà comment insomniaque nuitamment souvent,

Je suis devenu un être des plus clairvoyants,

Différences pour réguler  nos différents.

.

Extensions

.

Notre différence est notre meilleur atout entre nous,

On ne le dira jamais assez, on ne le dit déjà pas beaucoup.

C’est ce qui nous perd, qui nous sauve, paradoxalement.

.

«Cherche partenaire pour partager même passion

Pour ceci ou pour cela, et plus, si affinités »,

Pourrait être le canevas d’une crédible

Annonce sur un site de rencontres.

.

Risquer  de  vivre, avec  une

Personne toute contraire

Serait-il aller droit à l’échec.

.

Rien ne le prouve ni ne l’a prouvé

Jusqu’ici : en des films d’amour,

C’est ainsi que tout commence…

.

L’égalité entre sexes ne consiste pas à gommer les différences,

L’un dominant l’autre, en toutes occasions, et, en tous temps.

Dire d’une femme, d’allure masculine, qu’elle me ressemble,

N’a aucun sens, cela reste autant valable réciproquement

Nos différences se situent le long d’un curseur continu

Non d’une frontière, sexe, manière d’être et penser

Les deux sexes  peuvent penser pareil au travail.

.

À vouloir se ressembler en tout et à tout prix

On finit  en jumeaux, à  en oublier qui est qui.

Un miroir réfléchit certes, mais, ne pense pas :

Sans une différence, un couple ne marche pas !

.

Rassurez vous, rassurez moi, dès mon jeune âge

Je ne ressemblais à personne : qu’à moi-même !

Pour autant, n’ai pas épousé compagne extrême,

Aucune folle ne m’aurait pas fait  redevenir sage.

.

Lors nous sommes, en bien des points, différents

Mais pas en tout, pas sur les valeurs, l’essentiel :

Différence s’est transformée en plus… égalitaire,

Ce qui fait qu’on s’est rendus complémentaires.

.

Fragments

.

Je ne parlerai pas vrais jumeaux : cas particuliers,

Je ne vous parlerai pas d’âmes sœurs : cas uniques,

Je vous parle ici de tout un chacun qui vit en couple,

Dont les uns sont très proches et autres, très opposés.

.

Déjà que par nature, physiologie, éducation, profession,

Nous subissons, acceptons, cultivons nombre différences

Que l’on peut gommer, rapprocher seulement pour partie

Vouloir être l’autre sexe et tout le contraire s’équivaudrait

.

Je suis un homme certes, mais aussi, un peu, une femme,

Je veux dire, par le cœur par l’esprit et surtout par l’âme,

Tout est une question de dominante et non d’exclusivité :

Parfois j’écris poèmes emprunts d’une certaine féminité.

.

Les différences avec ma femme font partie de mes atouts,

Certaines la complètent et d’autres, ne supportent du tout

L’important n’est-il pas que défaut respectif s’harmonise,

Arrive parfois, on n’a le même et après tout, on s’en fout.

.

C’est dire si mêmes différences créeront des divergences

Chez l’un et convergences chez l’autre, rejets ou attraits

De toute façon passion folle, rend aveugle, efface tout

Et on ne découvre incompatibilités qu’après-coup.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Des différences,

Heureusement il y en a,

Sinon se regarder en un miroir

Ou alors d’être jumelles ou jumeaux,

Qu’importent qu’elles vraies ou fausses.

Bon nombre  différences  s’estompent,

Quand nous deviendrons amoureux

Resurgissent, devenons fâcheux.

.

*********************

***************

.

Un doute

S’ins-tau-re,

Amplifie distances

C’est ainsi que, notre meilleur atout,

Qui est la somme des différences,

Nous rapproche, malgré tout,

Ne divisent plus existences.

Il n’y a qu’incompatibilité

De caractères ou de valeurs,

Qui pourrait séparer un couple

Qui, sur plan sexe, semblait coller.

.

Notre différence : notre meilleur atout,

Joue-t-elle vraiment, un rôle entre nous,

Bien que la tienne m’ait souvent intrigué,

M’ait paru, parfois, quelque peu déjantée.

                                                                      M

Dès lors l’ *  approfondir me fut   E  plaisant,

Tant esprit  D   et le cœur rendus   I  contents :

Complicité  I     si belle  nous aura    L  rapproché

Lors même F       nous a permis de      L  nous aimer.

Mais ton     F      charme,  ton attrait     E    ont changé,

Ils  m’ont   É       fait  douter   de  ton     U    authenticité

Lors en      R        distance ou lors non     R       réciprocité,

Au point   E        que,  de   toi …  je  me     *     suis éloigné.

Voilà        N     comment, insomniaque    A   nuitamment,

Je suis     C     devenu un être des plus    T     clairvoyants,

En faux    E  semblant, complément    O   de différences

D’amour  *  empoisonnant essence  U mon existence.

                                                       T   

Nos différences s’ajoutent si elles se complètent,

S’annulent quand elles ne sont plus en quête

Se heurtent si elles se bagarrent en fait

Autant force, incompatibilité, de fait.

Différences  *   c’est sûr,  *  c’est évident,

Mais lesquelles   *    naturelles  *   et jusqu’où ?

 L’un sur un trône      *   et l’autre     *  à ses genoux.

Début, c’est richesse    *   découverte  *      même atout,

  Peu à peu, distance      *   défiance     * s’insinuent partout

  Yeux se décillent     *    différences    *   deviennent défauts.

   Voilà comment    *      insomniaque   *    nuitamment souvent,

Je suis devenu   *           un être des    *            plus clairvoyants,

Différences      *              pour réguler  *                  nos différents.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un socle, un foyer, une cheminée

Un réservoir, une mèche, un verre 

Lampe tempête couleur  très vive.

.

455 4

.

Voilà donc lampe tempête avec

Différence de couleur des autres.

Lampe de la couleur de la colère

Aveuglant séparation de couple.

Toutes les lampes tempêtes, au pétrole,

Se ressemblent et pourtant chacune a

Une particularité  qui  la distingue !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant caché de l’héroïne.

La lumière, dans tous les

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente particulièrement

Le conscient qui est entre les mains

Et sous le contrôle de l’être humain,

Par contraste avec la lumière du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

455 6

.

La différence et la ressemblance

se conjugue  en positif ou négatif,

on recherche la complémentarité,

là où nous avons  besoin, manque.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, si                      l’on tient compte

Du féminisme, du              racisme ou handicap,

 .

Il devient impossible         de parler de différence

Sans que des inter           prétations y raccrochent

 .

Un  jugement  de       valeur, un ostracisme

Par   rapport     à la norme établie

 .

Par le plus     grand nombre,

De  discri   minations qui

 .

Remettraient alors en

Cause l’égalité sociale.

Source : Wikipédia

.

.

Fond/forme 

Il y a parfois des différences entre formes

Certaines, mineures, d’autres, importantes.

Une différence de couleur entre des humains

Sera mineure, majeure, selon les civilisations

Mais ici, la seule différence  avec les lampes,

Est qu’elle est rouge, libre d’interprétation.

.

Toute différence n’induit pas une discrimination,

La première étant vue positive ; seconde négative

La première, enrichissante ; seconde, décevante.

.

Si différence trop petite : pas prise en compte ;

Si trop grande, crée un point d’éloignement,

L’idéal est que différences se complètent

Au lieu de s’annuler, se contrarier.

.

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454 – Une, deux, dix femmes : différences !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

La

Question du

Combien est- elle importante ?

On voit une femme en homme aimant,

Un homme, en femme, lors  maternant.

Il faut plusieurs, avant d’en faire le tour,

Afin de trouver celle  qui nous convienne.

Mais, le nombre ne garantira pas qualité,

Il n’apporterait que semblant nouveauté !

L’on ne ferait, jamais, le tour des femmes

Il faudrait déjà faire le tour de la sienne !

 .

Combien d’hommes

Prêts à changer d’air,

Et, pour retrouver la

Même ou contraire !

Et l’homme  serait-il

Si simple à connaitre

Qu’un   seul   suffirait

Pour se faire une idée.

Une, deux, dix, centaine :

Importance et différence,

Vivre avec une seule, deux,

À la suite ou simultanément.

.

Pour connaître l’autre, faut vivre

Avec lui, un certain temps,

Pour aimer l’autre, il faut survivre

À la naissance des enfants.

.

Certains disent qu’il faut plusieurs,

Pour faire le tour de la femme,

Et d’autres qu’il leur suffit de la leur,

Pour s’y perdre…corps et âme.

.

Combien d’hommes changeront d’air

Pour retrouver le contraire,

Les instables disent aucune ne les aime,

Femme est être à problème.

.

L’homme serait-il plus simple, plus facile

À décoder, à comprendre,

On prétend que oui, et pourtant peu docile

Pas plus  à l’entendre !

.

Humainement, les différences sont minimes

Hors leurs positions intimes,

S’il y a une différence de sexe, certainement,

De cerveau, non, ou rarement.

.

Extensions

.

Le plus souvent, plan

Du raisonnement et de l’entendement,

Ils seront en pure égalité.

Ce n’est pas tant la quantité qui compte

Que la qualité, mais la qualité,

Comment la connaitre sans la quantité.

.

Jusqu’où les femmes peuvent-elles être différentes au point que

L’on croit qu’il s’agit d’une toute autre, ou d’une toute nouvelle ?

Qui peut et qui veut bien répondre à une telle question, délicate !

Les femmes peuvent-elles  en dire autant au sujet  des  hommes ?

Dans les deux cas, s’agit-il de personnes, modèles … stéréotypes ?

Certains en auraient connu six ou sept mais … toujours la même.

Si on s’en tient à la Loi normale, il y a les moyennes et extrêmes.

Le plus simple, courant est de voir toute les femmes en la sienne

Tout en se disant qu’on a choisi la meilleure, du moins pour soi.

.

Chacun sait bien qu’en matière de femmes,

Ce n’est pas la quantité qui compte : la qualité

Elles sont différentes, parfois, interchangeables,

Mais l’une seule peut, pour vous, cumuler toutes.

.

Non pas physiquement : c’est ridicule, impossible,

Non pas psychiquement, d’intelligence, caractère

Simplement d’harmonie, en plus de compromis.

«Sois belle et tais-toi» n’aura plus aucun avenir !

.

Il n’est pas  interdit, d’essayer, de se tromper,

L’expérience mérite  d’être, exquise, acquise,

Mais on ne peut y passer le restant de sa vie,

Arrive un moment où l’on se noie d’espérer.

.

Où l’on ne sait qui choisir, se faire choisir,

Et la misogynie guette si ce n’est la haine,

L’on se retrouve perdu,  en cinquantaine,

Pas certain de fêter des noces en famille.

.

Fragments

.

L’amour dure trois ans, selon des statistiques

Qui ne seraient basées que sur des déclaratifs

.

Est-ce raison pour laquelle, certains changent,

En s’appuyant sur ces données comme fatalité.

.

Entretient-on confusion entre amour et passion,

 Il y aurait souvent un meilleur accorde en idéal !

.

Chacun sait qu’idéal n’existe pas, en cas contraire,

Au bout d’un temps, on finirait bien par s’en lasser.

.

De toute façon, il faut être riche à divorcer sept fois

Surtout avec enfants de chacune, faut un sexe en or.

.

J’imagine qu’il faut faire une différence entre tous cas

Des célibataires s’ignorent et soudain se redécouvrent.

.

La peur, que dis-je l’angoisse, l’impuissance à s’engager

Sur le long terme, créent toujours déceptions et drames

.

Je ne dis pas qu’il faille choisir à seize ou à dix-huit ans

Rester fidèles quel que soit cours événement, sentiment

.

Aujourd’hui où sa liberté de choix sera devenu la règle,

Personne ne pourrait plus se plaindre d’avoir été forcé,

.

Et, malgré cela, les divorces vont bon train, de moitié,

Sans qu’on sache si c’est un mal pour un bien ou folie.

.

S’essayer à la séduction et à l’amour est bien humain,

passer sans cesse d’un conjoint à l’autre est enfantin !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

  La

Question du

  Com   D  bien est- elle impor  D  tante ?

On voit   I   une femme en homme  I  aimant,

Un hom  X   me en femme, lors ma    F  ternant.

Il faut     *   plusieurs, avant d’en faire  F  le tour,

Afin de   F   trouver celle  qui nous con  É  vienne.

Mais le  E    nombre  ne  garantira pas   R  qualité.

Il n’ap  M    porte que semblant nouve   E     auté !

L’on    M   ne ferait jamais le tour des  N femmes

Il fau  E drait déjà faire le tour de la  C  sienne !

S                                               E …

.

Combien…….. d’hommes

Prêts à changer d’air,

Et, pour …….retrouver la

Même ou contraire !

Et l’hom….….me serait-il

Si simple à connaitre

Qu’un seul…….…suffirait

Pour se faire une idée.

Une, deux, dix, centaine :

Importance et différence,

Vivre avec une seule, deux,

À la suite ou simultanément.

.

Pour connaître l’autre, faut vivre

Avec lui, un certain temps,

Pour aimer l’autre, il faut survivre

À la naissance des enfants.

.

Certains disent qu’il faut plusieurs,

Pour faire le tour de la femme,

Et d’autres qu’il leur suffit de la leur,

Pour s’y perdre…corps et âme.

.

Combien d’hommes changeront… d’air

Pour retrouver le contraire,

Les instables disent aucune ne les aime,

Femme est être à problème.

.

L’homme serait-il plus simple, plus facile

À décoder, à comprendre,

On prétend que oui, et pourtant peu docile

Pas plus … à l’entendre !

.

Humainement, les différences sont minimes

Hors leurs positions intimes,

S’il y a une différence de sexe, certainement,

De cerveau, non, ou rarement.

.

Forme

.

.

Évocation

Un château d’eau pour ville,

Un moulin à poivre   ou à sel,

Ou  encore   un    tire-bouchon.

.

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.

On ne va pas vous tirer les vers du nez, pour savoir :

Combien de femmes vous avez connu, avant et après !

Une femme ne sera pas une bouteille d’alcool, d’élixir,

Ni l’homme un tire-bouchon pour l’ouvrir à l’envie.

.

.Symbolique 

 .

Au XVIIe siècle,

Apparait le tire-bouchon.

Contemporain de l’invention

De la bouteille dite « moderne ».

Déboucher un une bouteille

A vite nécessité l’invention

D’un outil  plus spécifique :

Le tire-bouchon est né !

Devenu objet précieux,

Et voire… aristocratique

À l’origine, le tire-bouchon

Est vite devenu  un symbole

De bien-vivre et  de partage,

En Angleterre puis en France.

Tout d’abord,  pour se  démocratiser

Progressivement et devenir universel,

Devenant du même coup, magnifique

Objet de collection pour hélixophile !

club-francais-

du-tire-

bouchon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

454 6

.

Rapport entre femme et tire-bouchon

Serait, un peu « tirer par les cheveux »

Mais celui de la bouteille et du vin, oui.

Alors on fait comment pour le bouchon.

 .

Symbolique 

 .

En prolongeant

Leur  rêve  de  pureté

Les    tous   premiers

Ro-man-tiques,

Symbolistes

Donnent

À la femme

 .

Une allure pure, virginale.

Henri Le Sidaner peint ce groupe

 .

De jeunes filles étant vêtues de blanc.

La femme a une symbolique très riche

 .

et qui aura évolué tout au fil du temps.

Toutefois, elle aura toujours évoqué  la

 .

Fécondité,  pureté, mais  aussi  le vice.

Bon  nombre de  mythologies antiques

 .

Attribuaient généralement une valeur

Sexuelle aux déesses, qui incarnaient

 .

Souvent le désir et plaisir charnel.

Modifié : poetes.com et  1001 symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

Pour bien connaitre la femme, il faut

En avoir pratiqué plusieurs : combien !

C’est là le dilemme car en essayant tout

On ne sait plus ce qui est bon  pour soi,

Par élimination, cela prend du temps

Et parfois c’est un comble, il s’agira

De plusieurs fois la même forme,

A une différence de fond près

Qu’on prend pour l’idéal.

.

Textuels et illustrations   >>

453 – Pas que sexe : amour en la vie !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sexe peut se justifier

Pour lui-même, certes,

Mais  il finit  par lasser,

Quoi pour le remplacer :

Une multitude d’activités

Avec des charmes   avérés.

Et déjà s’occuper d’enfants

Si ce n’est des fois, parents,

Il y a les amis, les relations,

Qui font objets  de passions,

Il  y  a  l’amour du prochain,

Compense  manque d’amour

Ou de conjoint, amant du jour,

L’humanitaire attire  les soins,

Lors nous avons tout, eux rien

Y compris affection des leurs :

Sexe devient prison et leurre.

.

Il n’y  a pas  que  le sexe,

Amour autant, en la vie,

Lors travail, et, enfants,

Nous occupent… aussi,

Souvent et longtemps,

Sans aucun complexe.

Et même que, le sexe,

On peut s’en passer ;

On peut  s’en lasser,

Ce, jusqu’à  le  nier.

.

Autres formes amours,

Parviennent à le dériver,

Durant nombre de jours,

Que l’on  ne peut calculer.

Quand  il n’est  plus désiré,

Il sort  des  simples réalités.

Ma conscience, humanitaire,

Qui n’a plus rien d’arbitraire,

N’avancera pas le  contraire,

Je suis privilégié, mon frère,

D’argent,  temps,   amours,

Au point de devenir sourd.

.

Il n’y a pas que  le sexe :

Amour autant dans la vie

Pauvres   et   comme nus,

Face à des gens … cossus,

Ont faim,   sont miséreux,

De leur sexe très honteux,

Qu’ils   ne peuvent bander

Faute de femmes  à rêver,

Faute de pains à manger,

Faute d’humanité en eux.

.

Amour sans sexe,

Sexe sans amour,

N’ont rien de vases communicants.

Le sexe, s’en passer, ou s’en lasser,

Lors amour point et sans se renier

Sans se couper de… toute altérité.

.

Extensions

.

Le sexe, est omniprésent,

On peut le trouver partout,

L’acheter comme un … objet,

Le pratiquer comme un contrat

Tandis que l’amour, il faudra le

Chercher au bout d’une quête

Quête qui nous construit

Ou bien qui nous détruit.

.

Le sexe remplit des corps,

L’amour remplit des vies !

Le sexe apporte du plaisir,

L’amour apporte bonheur.

Lors le sexe crée un creux

L’amour créera un plein.

.

On ne peut passer sa vie à deux à se regarder dans le blanc des yeux !

Au bout d’un temps, il n’y aurait plus rien à voir : l’ennui, du noir

Qui nous mènerait tout droit en enfer, tout droit au désespoir.

Il faut varier les plaisirs, les découvertes, les occupations,

Sinon, au final, l’amour ne serait qu’égoïsme à deux

L’on n’est pas seul au monde, et l’on fonctionne,

En réseaux qui s’ordonnent, se coordonnent

En fonction de nos besoins, de notre âge

Y compris à l’autre bout du Monde !

.

Le sexe de la femme est comme amphore

Vase fragile craignant frottements durs

Et cela tant à l’intérieur qu’en dehors

Vase que l’on dit tantôt pur, impur

.

La religion n’est pas une science,

Chacun fait selon sa conscience :

Le sexe n’est pas le sens de sa vie

Il n’est que va-et vient éphémère

.

Dieu merci, il y a chose à creuser

Demandant amour, engagements

Construisant longue vie de couple,

À laquelle, deux êtres s’accouplent.

.

Quand le sexe ne va plus… rien ne va ;

A ce compte là, tout le monde divorcera

Il ne faut pas confondre sexe et sexualité,

Notre libido aura  cent façons de s’éclater !

.

Fragments

.

Le sexe n’est pas une fin en soi

Sexe dans la vie n’est pas…  roi,

On pourrait  s’en passer, ma foi,

Sinon, on est des singes bonobo :

En être obsédé, n’est pas humain,

Pas plus hier, aujourd’hui, demain.

.

Mais s’il est vrai que, le sexe féminin,

Est fait pour recevoir celui de l’homme

Qu’il procure plaisir partagé, simultané,

Ce ne sont que  brefs instants d’intimité,

Pouvant diminuer, disparaitre, avec l’âge.

.

Parmi les formes de vases qu’on évoquera,

Pour évoquer un vagin et un organe utérin

Partageant fonction avec tous mammifères

L’amphore le fait, quel que soit son époque.

.

Amphore  est  comme creuset alchimique,

Qui prédise  à nombre  de métamorphoses

Et non  une outre  dans lequel l’on éjacule !

.

Les hommes, qui sont tous nés d’une mère,

Devraient s’en souvenir, non que s’en servir.

.

Et puis il y a tant de raisons, sujets d’amour.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Sexe peut se justifier

Pour lui-même, certes,

Mais  il finit    par lasser,

Quoi pour le  A  remplacer :

 Une multitu    M  de d’activités

 Avec des char    O   mes     avérés.

Et déjà, s’occu     U    per  d’enfants

Si ce n’est, des      R      fois, parents,

Il y a les amis,       *        les relations,

Qui font objets       A         de passions,

Il  y  a  l’amour     U       du prochain,

Compense man    S       que d’amour

   Ou de conjoint,    S      amant du jour

  L’humanitaire    I   attire les soins,

Lors  nous avons  tout, eux rien

Y compris affection des leurs :

Sexe devient prison et leurre.

.

****************************************

.

Il n’y  a pas  que  le sexe,

Amour autant, en la vie,

Lors travail, et, enfants,

Nous occupent… aussi,

Souvent et longtemps,

Sans aucun complexe.

Et même que, le sexe,

On peut s’en passer ;

On peut  s’en lasser,

Ce, jusqu’à  le  nier.

Autres formes  P d’amours,

Parviennent   A      à le dériver,

Durant        S       nombre de jours,

Que l’on        *                 ne peut calculer.

Quand il          Q                   n’est plus désiré,

Et il sort des       U                 simples réalités.

Ma conscience,      E                  humanitaire,

Qui n’a plus rien       *               d’arbitraire,

N‘avancera pas le       S               contraire,

Je suis privilégié,        E           mon frère,

D‘argent, de temps,    X          d’amours,

Au point de devenir   E               sourd.

Il n’y a pas que          *            le sexe :

Amour autant         E             en la vie

Pauvres et           N      comme nus,

Face à des       *         gens cossus,

Ont faim     L      sont miséreux,

De leur   A  sexe très honteux,

Qu’ils  *   ne peuvent bander

Faute  V femme pour rêver,

Faute   I    pains  à manger,

  Faute   E humanité en eux.

Amour sans sexe,

Sexe sans amour,

N’ont rien de vases communicants.

Le sexe, s’en passer, ou s’en lasser,

Lors amour point et sans se renier

Sans se couper de… toute altérité.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouteille en poterie ancienne

Une lampe  à pétrole, surmontée

D’un verre ou alors une amphore

De style plutôt moderne ou art déco ?

.

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.

L’amphore est symbole

De l’organe génital féminin :

Pour autant  il est aussi le siège

De  nombre  d’émotions  d’amour 

On peut y voir un sexe féminin en bas

Surmonté d’un sexe masculin en haut

Mais personne ne possède les deux.

 .

Symbolique  

 .

La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec origine de la vie

Est indubitablement liée à la femme

Et  à sa qualité  génératrice  de vie.

.

La  métaphore est, toujours, celle

De la femme, comme conteneur

Comme dispensatrice de la vie.

.

Et de même que le Graal  est

Lui-même pur conteneur

Possède aussi l’image

Du vase comme symbole

De la création divine.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

453 6

.

 Poterie en céramique figurative

D’une mère portant un objet

Tout  comme un enfant

Qu’elle a adopté !

 .

Symbolique

 .

La poterie

À usage domestique

Est un travail  réservé

Aux femmes avec argile

Avec  différentes  couleurs

Selon les  divers gisements.

.

Signes utilisés en décoration

Remontent, pour  certains,

À la Préhistoire, origines

De l’alphabet tifinagh.

.

La coloration  à base

De kaolin ou d’oxyde

Ferro-manganique,

Permet d’obtenir

Des teintes vives.

djazairess.com/fr/lemidi/1006091902

 .

.

Fond/forme 

 .

L’amphore est ancêtre bouteille

Avec base solide et un col long effilé.

L’amphore rime bien, ici, avec  femme,

Évoquant tant sa forme que son… fond.

Il ne faudra pas s’y tromper sur son sexe

Tant il ne sera qu’une petite partie d’elle !

.

Son corps, son cœur, son esprit,  son âme,

Présideront à toutes ses relations d’amour

Le sexe n’étant que moyen très privilégié.

.

La femme réduite  à l’état  d’objet sexuel

Est contenue au niveau  des animaux.

Ce n’est autre  qu’un  déni d’altérité,

Qui n’honore en rien celui le tient

Et qui se croit être un humain.

.

Textuels et illustrations  >>

 

452 – Faire sans homme à tes cotés

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sans homme la femme est-elle encore une femme :

Si l’on  prétend cela, c’est qu’elle est  dépendante.

Elle ne l’est pas, en tous cas de moins en moins

Alors la question ne se pose plus à moins que

Elle ne puisse  s’en passer, comme mentor,

Ne supportant qu’il soit  toujours dehors

Lors il rentre … vouloir être considérée

Comme une fille … perdue… sans lui,

Son argent, ses caresses, prouesses

La maintenant en vraie détresse.

Et basta, pourquoi un homme

Serait  présent, à mes côtés,

S’il est  homme,  pensant

Rien qu’à me dominer,

Lors suis une femme

Célibataire libérée,

Homme est lors

Com-pa-gnon

Non patron

Pardon,

Non

V

« Comment faire sans un homme à tes côtés ! »

« Je t’ai zappé : tu ne m’es plus indispensable »

« Comment, c’est inouï, c’est invraisemblable ! »

« Non, je suis femme célibataire femme libérée ».

.

Ce que l’on est,  pour l’autre,  très  exactement,

Qui peut le dire, lors mariage  n’est pas preuve,

Sentiment  que pour lui on nourrit est épreuve

Que chaque  jour,  une  impatience  sous-tend.

.

Compagnon  jour passé,  présent,  jour à venir

Ne seront pas  la  même  chose  il faut le dire

Si la belle  est seule  … trouvez  un moment,

Poser lui la question : pourquoi comment !

.

Ainsi vont les choses et ainsi vont les temps,

Les femmes  se libèrent du poids  d’un père 

Choisissent un amant, et avec lui, un temps,

Avant de s’engager lors contrats partenaires.

.

Partenaire est bien un terme qui rassemble,

Ceux qui font un bout de route … ensemble

À  plusieurs, ou qu’un seul, c’est leur choix,

Qui, parfois, surprend, vous laisse  pantois.

.

Pourquoi toujours un homme  à mon côté,

Un homme qui ne pense  qu’à me dominer

Je suis une femme, célibataire … et libérée

Assumant choix d’autonomie : non forcée !  

.

Extensions

.

L’autonomie, l’indépendance ne seraient

Pas antinomiques de l’amour, attachement :

Chacun tient à garder intacte sa personnalité,

Chacun se lâche pour  partager des moments

De complicité et d’intimité.

L’égalité et respect mutuel

Entre un homme et une femme

Nécessite un équilibre à renouveler.

.

L’humain est avant tout un animal social, et autonome,

 Mais ne peut se reproduire seul comme tous les animaux.

Il a eu besoin des deux parents pour grandir, être éduqué.

Il a  besoin de compagnon, compagne de vie pour sexualité,

Affectivité, solidarité, sécurité, complémentarité, pour exister

Pleinement : fonder une famille, l’ancre dans la société et la vie.

.

Les  épaules ont pour mission de soutenir,

La femme les veut larges chez son homme,

Pour n’avoir pas à se battre, à se défendre :

Larges épaules sonnent  comme protecteur,

Mais les agressions auront changé la donne :

Nombre de femmes s’assument sans homme,

 Pour ça comme pour le reste, égalité avant tout

Voilà qui oblige à tout revoir et mieux négocier !

.

Fragments

.

Pourquoi dire sans homme, pas conjoint,

À une époque où le genre compte moins :

Ce qui compte est de compter sur l’autre,

Qu’il ait ou non bras long, larges épaules.

.

Le problème est de trouver les ou les bons

C’est une quête qui peut durer vie entière

Dépendance de femme à l’homme, époux,

Au cours du temps, est devenue obsolète.

.

Si des hommes le regrettent voire femmes

L’égalité qui était  impensable, bien avant,

Est devenue réalité, suite combat femmes,

Ce qu’elle a gagnée, homme l’a-t-il perdu !

.

Comment ferais-tu sans homme à tes côtés,

Peu de femmes se poseraient cette question

Et elles la trouveraient même… paternaliste,

L’époux remplaçant le père : le tour est joué.

.

Loi de discrimination, dans le travail ou foyer

À voir les violences conjugales divorces forcés

L’homme est loup pour l’homme, femme aussi

Je suis heureux que ma femme soit mon égale.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme 

.

Sans homme la femme est-elle encore une femme :

Si l’on  prétend cela, c’est qu’elle est  dépendante.

Elle ne l’est pas, en tous cas de moins en moins

Alors la question ne se pose plus à moins que

Elle ne puisse  s’en passer, comme mentor,

Ne supportant qu’il soit  toujours dehors

Lors il rentre … vouloir être considérée

Comme une fille … perdue… sans lui,

Son argent, ses caresses, prouesses

La maintenant en vraie détresse.

Et basta, pourquoi un homme

Serait  présent, à mes côtés,

S’il est  homme,  pensant

Rien qu’à me dominer,

Lors suis une femme

Célibataire libérée,

Homme est lors

Com-pa-gnon

Non patron

Pardon,

Non

V

.

*********************

*************************

.

« Comment faire sans un homme à tes côtés ! »

« Je t’ai zappé C   tu ne m’es plus S   indispensable »

« Comment,   O        c’est inouï et in    A  vraisemblable ! »

« Non, je suis  M         femme célibataire    N   femme libérée ».

Ce que l’on    M         est,  pour l’autre,  très      S    exactement,

Qui peut le    E          dire, lors mariage n’est        *     pas preuve

Sentiment    N           que pour lui on nourrit        H   est épreuve

Que chaque  T            jour,  une  impatience          O      sous-tend

Compagnon *            jours passés,  présent          M jours à venir

Ne seront     F           pas  la  même  chose          M il faut le dire

Si la belle    A           est seule  … trouvez          *  un moment

Poser lui      I        question pourquoi        C    comment !

Ainsi vont   R   les choses ainsi vont   O    les temps,

Les femmes  E  se libèrent poids  T     d’un père 

Choisissent un amant,        É  avec lui, temps,

Avant de s’engager lors contrats partenaires.

Partenaire est bien un terme qui rassemble,

Ceux qui font un bout de route … ensemble

À  plusieurs, ou qu’un seul, c’est leur choix,

Qui, parfois, surprend, vous laisse  pantois.

Pourquoi toujours un homme  à mon côté,

Un homme qui ne pense  qu’à me dominer

Je suis une femme, célibataire … et libérée

Assumant choix d’autonomie : non forcée !  

.

 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un  entonnoir,  en haut,

  Un vase  à l’envers, en bas,

Plutôt  un buste  d’homme

Et avec de larges épaules !

.

452 4

.

Un homme, sans doute, pas n’importe lequel,

C’est celui qui me convient

Tant  sa forme, son apparence, constitution,

Larges épaules me va bien.

 .

Symbolique    

 .

Siège   de   la  

Force   physique,

Et  symbole   d’une    puissance

Et  de   force   de   réali     sation,

Les        épaules   sont      pouvoir

De          faire,   d’agir,         opérer,

Avec       une capacité  de        porter

Et  de       supporter  des     charges,

Qui doi     vent rester à sa    mesure.

On les    relie au but  de l’in  dividu,

Elles   évoquent le degré de   force

Pour   porter  leurs   far   deaux,

Du  sens  des  responsabilités,

De   la  volonté  d’un support

Personnel, appui   d’autres.

Axes conceptuels profonds de sa

Capacité volonté d’action, maîtrise.

Capacité d’agir, préjugés, intentions,

Désir d’agir, degré de facilité à agir,

Degré de liberté dans toute action.

claudessentiel.com/symbolique-epaule

 

.

Fond

..

Évocation 

.

4526

.

Un homme, sans doute, pas n’importe lequel,

C’est celui qui me convient

Tant  sa forme, son apparence, constitution,

Larges épaules me va bien.

 .

Symbolique 

 .

Si  l’homme se dis        tingue des animaux,

Selon Cassirer, ce         ne sera pas en vertu

 

D’un  atout  subs           tantiel que les bêtes

Ne    par-ta-gera           ient  pas,  avec   lui,

 

Par  exemple   dit           «Âme immortelle»,

Mais, par la fonc            tion de  son  esprit,

 

C’est qu’il vit dans        une autre dimension

   De   la réalité : une       dimension symbolique.

Modifié, source : fredericbaylot ernst_cassirer  

  .

.

Fond/forme 

 .

Un homme et une femme, couple dit «normal»,

Se fondant sur les lois de reproduction de la nature

Mais aussi sur des besoins sociaux, familiaux, sexuels.

.

Voilà que des femmes choisissent délibérément le célibat

S’assume toute seule et adopte un enfant ou font un PMA.

.

Ce constat de réalité ne change rien au niveau symbolique

De l’entente entre un homme et une femme et vie de couple

Il ne fait qu’établir un nouvel équilibre dans l’autonomie

Et la décision, la dépendance partagée et la sexualité !

.

Une forme d’homme, assurément

Mais avec une épée de Damoclès

En lieu et en place de sa … tête,

Pour rôle près d’une femme !

Si homme et femme riment

Parfois se tournent le dos

Si ce n’est pas la face,

Lors rien ne va plus

Lors tout ira bien.

 .

 Textuels et illustrations  >> 

451 – Bras et jambes de la femme

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Bras et jambes, extrémités

Sont membres pour enserrer

Un corps  pour   le   frissonner !

Bras et  jambes  s’animent à danser

Donnant, au corps, posture à épouser,

Séductrice et  jusqu’à la pointe des pieds.

Il faut aussi des bras très forts pour porter

Un enfant, sinon  deux, contre sa poitrine,

S’ils sont fatigués  ou d’humeurs chagrines.

Jambes bien galbées, longues, longilignes,

Laisseront entrevoir des dessous dignes

De se pencher dessus, explorer

Promesses de s’y attacher

Et cela … jusqu’aux pieds.

.

Femme est, avoir, en l’air,

Des bras,  jambes,  de race,

Que, premiers,  embrassent,

Quand,  secondes,  enserrent.

.

Quand leurs bras se détachent

De si fines mains, s’y attachent,

Qu’elles attirent l’homme perdu,

Cachant enfant, quand dépourvu.

.

Dépourvu de finesse et sensibilité,

Que femme exprime bien à danser,

Quand ses bras s’envolent dans l’air,

Ou se concentrent,  tout au contraire.

.

Il faut aussi des bras forts  pour porter

Un enfant sinon deux contre sa poitrine

S’ils sont fatigués  ou d’humeur chagrine,

Deux ne sont pas de trop pour les entourer.

.

Jambes galbées cachent ses genoux et cuisses

Lors, il n’y a que mains du mari qui s’y glissent

Ou prend son petit pied pour faire mille baisers

Et ses jambes, écartelées le soir fatiguées parfois,

Lui font prendre, donner tout ce qu’elle aime entier

Penchées dans cette pose résumant d’être passionné.

.

Il faut que  le courage soit grand pour ses bras fragile

Et ses jambes  s’accrochent à  tous pics  de  montagnes,

Tant elle grimpe avec mains,  jambes au mât de cocagne.

.

Ses bras embrassent  toutes activités, musclées, graciles,

Et ses jambes la supportent sans arrêt, plantées,  galbées

Gestes attitudes par milliers autant de langages, poétisés,

Quand elle décide les utiliser  pour la peinture et musique,

Sans parler écriture de ballets de composition et magique.

.

Extensions

.

Les bras et les jambes sont membres

Soumis aussi  aux critères  de beauté,

En harmonie avec ensemble du corps.

Les nains les ont  comme raccourcis,

Et les géants, comme …  démesurés,

Les grosses, comme   plantureuses,

Les anorexiques comme osseuses :

Est-ce bien même plaisir d’aimer.

.

Qu’en dire de plus, vite en vitesse, à s’enfuir et à toutes jambes,

Sinon, rester sur place, croiser les bras, attendre que ça passe.

Bras et jambes en danse forment comme une langue corporelle

Que les cultures, inventent, diffusent, et renouvellent, à l’infini !

Viens dans mes bras entre mes jambes est étreinte de tendresse.

.

Nos bras et jambes constituent nos membres,

Nos bras pour travailler, embrasser, étreindre,

Nos jambes pour nous déplacer, courir, danser.

.

Sans bras, jambes nous serions quadriplégiques,

En fauteuil roulant lors entièrement dépendants,

Se mouvoir devient un corolaire  de s’émouvoir !

.

Jambes de femmes  sont un atout de séduction,

Lors elles sont loin de nous laisser indifférents,

Tant elles sont les seules à les montrer… nues.

.

Parfois, elles les habillent de bas ou collants,

Ou de manchons, longs gants, pour les bras,

Entre leurs jambes on se sent bien souvent.

.

Fragments

.

Pour les femmes … ouvrir leurs jambes,

N’est pas équivalent à ouvrir leurs bras

L’on ne donnera pas là  dans la nuance

C’est une différence de fond et surface.

.

Si bras et jambes des hommes, musclés

Si bras et jambes des femmes … galbés,

C’est mieux ainsi qu’une simple égalité,

Même s’il y a des femmes masculinisées

.

Fonctionnellement …  aucune différence

Les jambes pour marcher et pour danser

Et les bras pour porter  ou pour enserrer,

Et le tout avec force ou certaine élégance.

.

Au bout des jambes, les pieds se trouvent,

Au bout des bras des mains s’entrouvrent,

Ongles de pieds des femmes parfois vernis

Ongles des mains des femmes…  plus jolis.

.

Quand  on étendra  nos bras, à la verticale,

On dit que le corps forme comme une croix

Et quand on  ferme nos jambes en ciseaux,

On dira qu’ils forment comme des ciseaux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Bras et jambes, extrémités

Sont membres     *       pour enserrer

Un corps pour     **********       le   frissonner !

Bras et          *      jambes     s’animent      *    à   danser

Donnant          B         au corps         posture           J     à épouser,

Séductrice      R            jusqu’à          la pointe            A      des pieds.

Il faut aussi      A             des bras        très forts              M     pour porter

Un enfant,         S              sinon  deux,        contre               B       sa poitrine,

S’ils sont            *                fatigués   ou  d’humeurs               E         chagrines.

Jambes          E                bien galbées, longues, lon               S        gilignes,

Laisse           T                ront entrevoir des dessous               *          dignes

De            *                se pencher dessus, explo                   *           rer

Promesses de s’y attacher

Et cela … jusqu’aux pieds.

Femme est, avoir, en l’air,

Des bras,  jambes,  de race,

Que, premiers,  embrassent,

Quand,  secondes,  enserrent.

Quand leurs bras se détachent

De si fines mains, s’y attachent,

Qu’elles attirent l’homme perdu,

Cachant enfant, quand dépourvu.

Dépourvu de finesse et sensibilité,

Que femme exprime bien à danser,

Quand ses bras s’envolent dans l’air,

Ou se concentrent,  tout au contraire.

Il faut aussi des bras forts  pour porter

Un enfant sinon deux contre sa poitrine

S’ils sont fatigués,  d’humeurs chagrines,

Deux ne sont pas trop  *   pour les entourer.

Jambes galbées cachent  *   ses genoux et cuisses

Lors, il n’y a que mains    *  du mari qui s’y glissent

Ou prend son petit pied    D    pour faire mille baisers

Et ses jambes, écartelées    E      le soir fatiguées parfois,

Lui font prendre, donner     *      tout ce qu’elle aime entier

  Penchées dans cette pose      L      résumant un être passionné

  Il faut que  le courage soit      A         grand pour ses bras fragile

 Et ses jambes s’accrochent      *         à  tous pics  de  montagnes,

     Tant elle grimpe avec mains     F        jambes aux mats de cocagne…

 Ses bras embrassent toutes       E        activités, musclées, graciles,

 Et ses jambes la supportent       M       sans arrêt, plantées,  galbées

  Gestes attitudes par milliers       M       autant  de langages, poétisés,

Quand elle décide les utiliser       E      pour la peinture et musique,

 Sans parler écriture de ballets     *      de composition, et  magique.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un géant ayant perdu la tête,

Les deux bras en croix, en haut,

 Les deux jambes de femme, en bas

.

451 4

.

Etre, dans ses bras, enlacé ou être

Entre ses jambes, encastré,

Suscite un doux désir de tendresse,

Fort plaisir de pénétration.

.

Symbolique 

 .

Le bras

Est associé

À action,                                      communication

Et à l’amour                      nous enlaçons,

Nous serrons             dans  nos bras

Les personnes   que  l’on  aime.

 

Un geste de marque d’affection.

C’est pourquoi les bras  évoquent

L’amour tendre, et la consolation.

 

Par ailleurs, cette notion d’amour

S’exprime de fa  çon plus abstraite

Dans de belles      expressions, telles

Celles  …dem            brasser la vie

Ou embrasser            une carrière,

Qui   évoquent                 le fait de faire

Ce que l’on ai                    me, s’engager

Avec                           plaisir.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

451 6

.

Les jambes sont aussi des membres essentiels

Non seulement pour se déplacer

Mais aussi servir de séduction dans l’amour

Qui ne manque pas d’entrejambe.

 .

Symbolique

 .

La jambe représente la capacité

D’avancer  tout   au long  de sa vie

 .

Ainsi  que  celle     d’aller  de   l’avant.

Les problèmes de  membres inférieurs

 .

Renvoient d’une manière plus concrète

À la problématique liée au  mouvement

 .

Toutefois, de manière plus symbolique

Aux directions à prendre dans sa vie.

 .

Quant aux bras,   ils sont associés

Directement   à   l’action   à   la

 .

Communication,  à  l’amour

Évoquent l’amour tendre

 .

Et     la    consolation,

Celle   d’embrasser.

 .

.

Fond/forme 

 .

Il y a bras, il y a jambes, de force ou adresse

Il y a ceux qu’on dresse, celles qu’on caresse.

Jeter beauté de femme par-dessus la jambe

Ne sera pas lui faire honneur, il me semble.

Si les bras entourent, les jambes enserrent

Trop fins, trop fines, et c’est…  l’anorexie,

Trop gros, trop gras et c’est la boulimie.

.

Deux bras, deux jambes, rime avec membres

Et s’ils ne se confondent pas avec tout le corps

Ils l’évoquent et bien mieux : ils s’y rattachent,

N’ont pas que fonction préhension, locomotion

Ils provoqueront, aussi, beaucoup d’émotions

Par la grâce  de leurs mouvements  dansants

Galbe et finesse de leurs formes  longilignes,

Qu’on a plaisir à voir en leur déhanchement

Quand leurs bras seront un refuge aimant !

.

Textuels et illustrations  >> 

450 – Dos d’une femme, en violon

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nuque saillante

Et épaules tombantes

Dos femme peu de rond

Sauf courbe en encolure

Qui allonge cou gracile,

Sauf sa chute de reins,

Qui creuse sa colonne

Pour  faire  rebondir

Sa croupe   en désir.

De coccyx  à occiput.

Il suffirait de remonter,

Long doigt le long du dos

Jusque  caresser  sa   nuque.

Impression de monter escalier

Qui vous mènera de cave au grenier

Où des trésors sont enfouis bien gardés,

Seuls ceux qui ont la clé pourront profiter,

Clé de sol ou clé de fa  point, c’est clé du dos.

.

Cou gracile

Et nuque nubile !

Dos femme est bien au fond

Instrument de musique violoncelle

Aux formes galbées, longiligne, rond,

Aux creux s’épousant, en formes belles,

Des épaules aux fesses colonne vertébrale

Se torsade et se plie comme serpent de mer,

De mère quand elle soutient son petit animal,

Qui vit  en elle, qu’elle aura sur dos vie entière,

Creux des reins, marquant sa courbe, gracieux

Descend et monte en deux monts postérieurs,

S’écarte en antre vers les fuseaux inférieurs

Cache son marais aux yeux d’amoureux

Sur deux côtés, ses flancs amincies,

Laissent paraître  ses côtes, jolies,

.

Que d’archets savent faire vibrer

De leurs doigts mis en appétits,

Cette courbure, cette cambrure

Plient  et ploient … en tous sens

En des mouvements de balances

.

Et qui laissent entrevoir ses figures

Qu’elle exécute,  en roulant  sur le dos,

Lors ce n’est pas  sur le ventre, pour dorer

Au soleil où, cette après-midi, il se sera remis,

De ses danses en cadences et ronds, sur les sols,

De se pencher pour balayer, laver, cirer, ranger, là

Et entretenir intérieur auquel son dos s’emploie bas

Pour  qu’à la fin, il brille  plus  qu’elle, utilisant  la clé

De  sa  mélodie  dorsale : domicile à sol, facile à cirer,

Mais, son travail ne s’arrête pas là …  bien plus haut,

Elle assure bon dos pour tout ce qu’on lui demande

Jusqu’à ce que courbatures, en elle, elle ressente,

Qui la feront souffrir faisant la bête à deux dos

Dos d’une femme, champ de bataille fourbe

Où elle s’efforce de tenir bien debout

Jusque fatigue et dans la courbe.

.

Extensions

.

Mais, avant tout, le dos est

Comme une page …..  blanche

Où l’on peut dessiner un tableau

Où l’on pourrait écrire un poème,

Où l’on peut  se faire  un massage,

Où l’on peut compter ses disques,

Où on les fait se tordre à volonté

Comme un serpent qui se love.

.

Douleurs dans le dos constituent  une maladie du monde moderne

Le dos de la femme est en courbe, avec une  belle taille au milieu,

Celui de l’homme est beaucoup plus droit et parfois même en V.

Le dos est avec les épaules, la chute de reins : parties invisibles

À part avec miroir à trois faces comme dans un reflet d’identité

En avoir plein le dos est une expression d’un  trop plein de stress,

Mais en cas de douleur, colonne, nerfs et muscles sont à distinguer.

.

L’homme est droit, carré, voire rectangle,

La femme conserve une ligne sinueuse

Qui la ferait la comparer à un violon,

Dont l’amant serait son parfait archet.

.

La courbe des hanches et le creux  du dos,

Sans parler de la chute des reins aux fesses,

Donnent à la femme, partie de sa silhouette

Quant à son charme  en son maintien beau.

.

On dit parfois de femme, qu’elle a bon dos,

Au sens figuré peut-être, pas sens propre

Tant elle ne se ménage en sa contrainte

De tenir son foyer, servir les enfants.

.

Fragments 

.

Le dos inclut les épaules, les côtes, en haut,

 Les hanches,  la croupe, les fesses, en bas,

Colonne vertébrale : centre qui les relie

On y inclura la taille, pour les femmes.

.

En deca, et  au-delà, de leur anatomie,

Le dos d’une femme évoquera un violon

Non pas pour la musique, pour sa forme

Surtout si elle s’assoit en posture tailleur.

.

Le dos d’une femme est soumis lors enfants

Pour  leur portage  et, s’ils ne s’en plaignent,

Cela peut avoir  des répercussions, plus tard,

Dans leur occupation de ménage domestique.

.

Le dos aura parfois des connotations sexuelles

Notamment au niveau du cou et des épaules,

Non seulement pour le maintien, la posture

Mais pour son mouvement et ses courbes

.

Les courbes de la croupe et des fesses

Attireront encore plus les hommes

Des femmes en ont conscience,

En jouent pour la séduction.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

D

Nuque     O  saillante

Et épaules    S    tombantes

Dos femme    *    peu de rond

Sauf courbe    D     en encolure

Qui allonge    E     cou gracile,

Sauf sa chu    *    te de reins,

Qui creuse    F    sa colonne

Pour faire    E    re-bondir

Sa croupe     M      en désir.

De coccyx       M        à occiput

Il suffirait de     E       re-mon-ter,

Un long doigt      *      le long du dos

Jusque  cares        V      ser  sa   nuque.

Impression  de         I        monter escalier

Qui vous mènera       O      de cave au grenier

Où des trésors sont     L    enfouis bien gardés,

Seuls ceux qui ont la   O   clé pourront profiter,

Clé de sol ou clé de fa  N  point, c’est clé du dos.

Cou gracile

Et nuque nubile !

Dos femme est bien au fond

Instrument de musique violoncelle

Aux formes galbées, longiligne, rond,

Aux creux s’épousant, en formes belles,

Des épaules aux fesses colonne vertébrale

Se torsade et se plie comme serpent de mer,

De mère quand elle soutient son petit animal,

Qui vit  en elle, qu’elle aura sur dos vie entière,

Creux des reins, marquant sa courbe, gracieux

Descend et monte en deux monts postérieurs,

S‘écarte en antre vers les fuseaux inférieurs

Cache son marais aux yeux d’amoureux

Sur deux côtés, ses flancs amincies,

Laissent paraître  ses côtes, jolies,

Que d’archets savent faire vibrer

De leurs doigts mis en appétits,

Cette courbure, cette cambrure

Plient  et ploient … en tous sens

En des mouvements de balances

Et qui laissent entrevoir ses figures

Qu’elle exécute,  en roulant  sur le dos,

Lors ce n’est pas  sur le ventre, pour dorer

Au soleil où, cette après-midi, il se sera remis,

De ses danses en cadences et ronds, sur les sols,

De se pencher pour balayer, laver, cirer, ranger, là

Et entretenir intérieur auquel son dos s’emploie bas

Pour  qu’à la fin, il brille  plus  qu’elle, utilisant  la clé

De  sa  mélodie  dorsale : domicile à sol, facile à cirer,

Mais, son travail ne s’arrête pas là …  bien plus haut,

Elle assure bon dos pour tout ce qu’on lui demande

Jusqu’à ce que courbatures, en elle, elle ressente,

Qui la feront souffrir faisant la bête à deux dos

Dos d’une femme, champ de bataille fourbe

Où elle s’efforce de tenir bien debout

Jusque fatigue et dans la courbe.

.

.

Forme 

.

.

Évocation

.

Un grand violon, pour sûr, en bas,

Et un plus petit, pour sûr, en haut 

Enfin c’est un violon vu de dos

Comme celui d’une femme ?

.

450 4

.

L’image du violon, métaphore du dos :

En  épaules, tailles, et hanches,

Mais dont les sons sont bien différents, 

Quoique les mêmes résonances.

Aucun doute, en comparant le dos ‘une femme

À celui d’un violon, il y a beau rapprochement,

Cela ne vaut pas dire utiliser un même archet.

 .

 Symbolique 

 .

Le    violon

Est le roi des

Instruments,

Celui  dont  la

Forme est issue

D’une  très longue  élaboration,

La science de générations de luthier.

Aussi délicat d’en jouer que le fabriquer,

Le     caractère      humain

Du violon  est  manifeste,

Comme   sa pratique est

Réellement   ardue,   il est

Aussi  difficile que de devenir être humain.

Il symbolisera donc un état de perfection

Et la difficulté, le long chemin qui

Mène à cette perfection.

tristan-moir.fr/violon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

450 6

.

Bien des femmes se plaindront d’avoir mal au dos

Sans de vraies causes physiologiques

Et pourtant le mal, ou  la douleur, ou la pénibilité

Sont bien présents et sont lancinants.

 .

Symbolique 

Ce qui se passe dans notre dos

Ne nous est pas visible, côté du corps

 .

Tourné vers le non-visible, l’inconscient,

Ce qui échappe à la conscience habituelle

 .

Qui se passe  derrière le dos, représente

Ce que nous ignorons de nous-mêmes !

 .

Ombre : tourner le     dos à un problème,

C’est de dos refuser       de le voir en face.

 .

Un aspect du sym            bolisme du dos est

Celui qui associe                l’arrière  au  passé

L’avant,  à  l’ave                   nir  qui  progresse.

Modifié, source : lemondeduyoga.org

 .

.

Fond/forme 

 .

Le dos par définition est ce qu’il y a derrière

Mais le dos au mur n’est pas… le dos du mur.

On pourra coller : dessin, affiche, dans le dos,

Sans qu’on le sache comme un poisson d’avril.

.

Se tordre la colonne à tenter de voir le tableau

N’est pas recommandé, sauf à disposer miroir,

Je préfèrerais pour ma part y écrire ce poème

Me disant que ce serait un cadeau suprême

J’ai peur qu’elle dise «j’en ai plein le dos».

.

On dit parfois qu’une femme a bon dos

Pour dire qu’elle endure, sans rechigner,

Toutes corvées qu’on lui aura programmées

Vrai par certaines et pour autres c’est faux :

Dos rime avec  propos, allongé pour repos,

La forme du dos est plate comme un fond

De canapé, à s’y confondre en entier !

.

Textuels et illustrations  >>

449 – Ventre de femme et nombril

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

 .

Un ventre qui grossit

Double ou triple en taille

En  l’espace   des neuf mois,

Pour abriter sorte de polichinelle

Nourrit par une bonne matrice d’elle.

Tête d’enfant ou de père se pose sur lui

En vue d’entendre de doux gargouillis

Père y entre, arrive enfant en sorte,

Élargissant passage bassin parfois.

.

Et si la mère retrouve ou non sa fine taille d’avant,

C’est sous rapport conformité, autant que de régime.

Ventre de femme devient pour et par nature légitime

Tandis que paternité peut être sujet à interrogation.

Caresser ventre femme peut déclencher spasme

Tant il se creuse, tord sans le moindre effort.

De quoi lui faire perdre le sud et le nord,

En suscitant un fort sensuel fantasme.

.

Ventre de femme est tout comme

Labyrinthe et matrice d’hormones,

Faisant, de nous, femmes, hommes,

Programmant  nos vies, en somme !

L’embrasser pour qu’elle nous cajole

En glissant jusqu’à son premier…  col

Marquet séparation ses deux versants.

En bas, son sexe, et en haut,  son rang.

.

Tout    homme   sera  né   d’une   femme,

En elles,  tentent de  retrouver une âme

Changent leur point de vue en flamme,

Et s’acharnent à consommer, en dame.

Un excellent oreiller à  rêver et dormir,

À poings fermés comme l’enfant, bébé,

Que l’on ait, sera, a précédemment été

Tandis que  caresse tresse un  sourire.

.

Il est petit et rond, sous son nombril,

Nous cache  une  forêt  de  symboles

Qui nous mènent grande farandole

À aimer  plus que soi, sein  fébrile,

Avoir vécu neuf         mois  …  en lui

On en garde des       souvenirs,  ravis

De bonheur, en       rien, comparable

À d’autre plaisir       rendu… coupable.

.

Caresser un ventre de femme, supplice

Lors, pénétrer ventre de femme : délice,

Pour peu qu’enserré fort  entre ses cuisses

Elle ne vous tienne,    tant qu’elle ne puisse.

Tant, en ventre de  femme  c’est tout à la fois,

Mont de Vénus      creux         au fond du bois :

Mont de Vénus      ruban       torse de Moebius

Et anneau qui se     fend          en un seul opus.

Bien que  nous  en soyons  ou sœur  ou frère,

Certains le tuent  lors d’autres, le vénèrent.

Ventre mou, ferme, plat, rond, débordant

L’enfant lui-même garde trace, nombril,

Qui formera un creux, en plein milieu,

Pour mieux nous rappeler nos aïeux.

.

Extensions

.

Ventre aussi pour se nourrir

Ou ventre   autant pour grossir

Sinon, un ventre      pour maigrir,

Ou ventre encore       pour   danser,

Ventre pour bron    zer bon soleil :

Lors tout serait permis avec lui,

Même en certaines   cultures

Danse du ventre séduction.

.

Un ventre de femme est moins gros, moins grand qu’homme

Et pourtant elle pourra y loger, un, deux et jusqu’à trois  bébés,

Et il suffira que son bassin soit assez large pour que le bébé passe

Un ventre n’est pas qu’un creux, c’est  aussi un vase  qui accueille,

Qui se remplit d’aliment, d’eau, de chair, de sang, voire d’enfant.

Et l’expression «y aller avec ses tripes» résumerait à elle seule

Un engagement total et sans retour de la personne motivée.

.

Comment passer d’un ventre plat ou grossesse

Et réciproquement ! La chair est très élastique

On le comprend mieux dans le sens de 9 mois,

Que en sens inverse, entre deux et trois mois,

Sauf pour celles qui pratiquent musculation.

.

Nous sommes sortis d’un ventre de femme,

On parle lors de reconnaissance du ventre,

Comme un retour à la source, à naissance,

Le point départe de toute notre existence,

Il y a différence lors on en sort  et y entre.

.

Entre  nous  soit dit, le ventre de la femme

Reste un coussin confortable  pour la tête :

Légèrement rond,  attrait supplémentaire ;

Bombé, reproduisant  des métamorphoses !

.

Fragments 

.

Le ventre de femme développe trois états :

Mince et musclé, gros et flasque, enceinte,

Mais ici on ne retiendra que la quatrième,

Objet, sujet d’attirance, séduction sexuelle.

.

On sait qu’aliment gras tombe sur hanches,

Plus que ventre de femme, d’où son régime,

Et que c’est l’inverse pour homme, non gêné,

Comme quoi, en cette matière …. Inégalités !

.

Ventre de femme serait un lieu de possessions

Dans de nombreux pays tout comme leur sexe,

Mais, Dieu merci, depuis la libération sexuelle,

Les femmes ont repris le pouvoir sur leur corps

.

Des frissons dans le ventre comme des papillons,

Nombre de femmes en font état lors de rencontre

Avec un homme qui les mettra en tous leurs états,

Le ventre serait un siège d’ émotions amoureuses !

.

Un point commun entre ventres femmes et hommes

Reste leur nombril, héritage de leurs accouchements

Et en même temps, le point qui les distingue le plus,

Le fait d’être enceinte, jalousé parfois par hommes.

.

Un ventre pourra être à vendre,  pour procréation

Non pas assistée mais pour contrat de grossesse,

L’on passerait là dans un domaine de l’éthique :

Est-ce à société commerce, justice, de statuer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Un ventre qui grossit

Double ou triple en taille,

En l’es  ô pace, neuf ô mois,

Pour abriter //sorte de polichinelle

Nourrit par    //    bonne matrice d’elle.

Tête d’enfant  // ou de père se pose sur lui

En vue d’entendre de biens doux gargouillis

Si père y entre ====  arrive enfant sorte

Élargissant bassin au passage parfois.

Et si la mère retrouve ou non sa fine taille d’avant,

C’est sous rapport conformité, autant que de régime.

Ventre de femme devient pour et par nature légitime

Tandis que paternité peut être sujet à interrogation.

Caresser ventre femme peut déclencher spasme

Tant il se creuse, tord sans le moindre effort.

De quoi lui faire perdre le sud et le nord,

En suscitant un fort sensuel fantasme.

Ventre de femme    V   est  tout comme

Labyrinthe, mat      E   rice   hormones,

Font de nous des     N  filles et hommes,

Programment nos    T   vies, en somme !

L’embrasser pour     R qu’elle nous cajole

En glissant jusqu’à    E   son premier…  col

Marquet séparation   *    ses  deux versants.

En bas, son sexe, et     F    en haut, son rang.

  Tout    homme   sera    E      né   d’une   femme,

En elles,  tentent de    M    retrouver une âme

Changent leur point   M    de vue en flamme,

Et s’acharnent à con   E    sommer, en dame.

Un excellent oreiller   *      à  rêver et dormir

À poing fermé  com    N    me l’enfant, bébé,

Que l’on ait, sera, a    O   précédemment été

Tandis que caresse    M   tresse un  sourire.

Il est petit et rond    B   sous son nombril,

Nous cache  une      R   forêt de symboles

Qui nous mènent   I   grande farandole

À aimer plus que  L   soi, sein  fébrile

Avoir vécu neuf         mois  …  en lui ……………..

On en garde des       souvenirs,  ravis ………………………………

De bonheur, en       rien, comparable  ………………………………………..

À d’autre plaisir       rendu… coupable.   ……………………………………………………

.

Caresser un ventre de femme, supplice

Lors, pénétrer ventre de femme : délice,

Pour peu qu’enserré fort  entre ses cuisses

Elle ne vous tienne,    tant qu’elle ne puisse.

Tant, en ventre de  femme  c’est tout à la fois,

Mont de Vénus      creux        au fond du bois :

Mont de Vénus      ruban       torse de Moebius

Et anneau qui se     fend          en un seul opus.

Bien que  nous  en soyons  ou sœur  ou frère,

Certains le tuent  lors d’autres, le vénèrent.

Ventre mou, ferme, plat, rond, débordant

L’enfant lui-même garde trace, nombril,

Qui formera un creux, en plein milieu,

Pour mieux nous rappeler nos aïeux.  

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une tête, en haut, un torse, milieu

Mais un ventre de femme, en bas,

On peut voir un nombril : à chacun

De fantasmer pour lui ce qu’il voudra.

.

449 4

.

Ventre de femme autour du nombril,

Entre bassin et poitrine :

Un ventre à la fois paradis et enfer

Et selon sa propre estime

C’est un nombril qui indique un ventre

Plus que tout le reste … s’il est bien plat,

Lors le bas de la forme approche le fond.

  .

 Symbolique

 .

Le ventre reste notre cerveau émotionnel

Et nos intestins, lieu des émotions viscérales.

 .

La taille représente  la capacité  d’engagement,

Et de décision face au monde en accord avec soi ;

 .

Les hanches, mariage              famille et maternité ;

Les cuisses, la sécurité       o        plus bas la sexualité.

 

Quant au nombril, est               singularité  du corps,

 .

Qui inscrit en son centre la trace de sa naissance,

Coupure avec qui le précède : marque fabrique.

Modifié, source : chemindevie.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

449 6

.

Au milieu du ventre, d’homme, femme, enfant

Une cicatrice du cordon ombilical

Qu’on a coutume de dénommé : le «nombril»

Faisant, parfois, référence à l’Ego.

 .

Symbolique 

 .

Concentré sur mon

Nombril : moi  jamais ?

Après tout, il est là,  existe bien

Bien qu’on l’ignore  le plus  souvent.

Et quand on le redécouvre, on peut être

Gêné de voir ce petit bout de chair qui

N’est ni vraiment trou, ni vraiment

Cicatrice, est-ce         mal   alors   de

Se regarder          o      le   nombril ?

Il est considéré          centre du corps.

Y faire attention      sera se concentrer

Sur soi, au point d’en oublier les autres,

Alors on oublie le nombril dénigré, rejeté.

 .

.

Fond/forme 

 .

La peur au  ventre, ou  l’estomac noué,

Intestins qui se sont bouchés, liquéfiés

Sert autre chose qu’à digérer aliment,

Émotions autant et régimes en yo-yo

L’on danserait aussi avec son ventre

Pour accentuer courbe des hanches,

Pour séduire au bal du … dimanche,

En montrant nombril, en tous lieux,

Prometteur de vous mener aux cieux !

.

Ventre-dieu voilà bien un coussin agréable

Pour y reposer sa tête sur son nombril !

Le ventre de femme est dit plat, en creux

Et lors attendant un bébé, il est bombé

Et il rime avec union et reproduction

En gonflant le fond, emplit la forme

Puis,  petit à petit elle se transforme

En autre chose, puis en autre forme,

Qui, a un destin de vie, mort, répond ! 

 .

Textuels et illustrations   >>

448 – Les seins de femme et téton

Textuels et illustrations  >>

 .

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce

Sein,

Parmi les seins,

Ceux bien vénérés,

Ont la forme des fruits,

Pomme, poire, pèche, abricot

De toutes grosseurs : y en a lots ;

Allant du plus laid jusque plus beau !

.

Bon nombre s’en plaignent de le trouver

Trop gros trop  long, trop pointu, trop petit

Changent pour  des  faux : en silicone, garanti

En espérant que leur amant  n’y voit que du feu !

.

Quand leurs tétons se dressent  sous leurs caresses,

Vous n’êtes  plus très loin d’allumer le feu  aux fesses

Et lors vous  vous enfoncez  le nez, profond entre eux,

Méfiez-vous  qu’ils vous étouffent entre plein  et creux.

.

Souffle coupé, vous prévient

Qu’en dévoilant leur douceur,

En vos mains en soutiendrez.

Lors, ils se mettront   à deux,

Pour  vous gonfler  leurs  yeux

Pour assurer leur conversation.

.

Petits ou gros, leurs dimensions

Surprenantes pour l’appréhension

De les tenir demain, dans vos mains,

Se détachent d’une bien frêle silhouette,

La dessinant, la soutenant : très chouette.

.

Si, d’allure, ils vous pointent  leur maintien,

Tout près de vous, contre vous …  contre danse,

N’abusez pas d’attouchements, leurs tétons, anses,

Supporteraient mal les pressions qui les compriment :

Pas question, pour une femme, qu’on les leur  supprime,

De les voiler, les cacher, serait volonté qu’on les réprime.

.

Laissez-les exprimer à leur guise, appétit qu’ils aiguisent,

Aiguisent à rendre fous les hommes d’humeur exquise

Par rondeurs qui se touchent, leur servent d’appât,

Y a rien pour eux de plus rond meilleur ici-bas.

Apprenez à bien les caressez… les englobant,

En bouches que veux-tu, prenez le temps,

Ces fruits d’amour d’enfant sont divins.

.

Même s’il y en a et de toutes formes

Vous ne trouverez aucun informe

Car ces symboles sont humains.

Mais si cent mots les désignent

Si cent soutiens les   soulignent

C’est pour nous plaire, et bien !

.

Extensions

.

Chacun sait que les seins soutiennent

Ce qu’ils avancent avec une provocation

À leur simple vue ou leur simple évocation.

En tous cas il est sûr qu’en face de ce balcon,

On apprécierait souvent, en tant qu’homme,

Un plaisir de converser sans faux fuyant,

Pour peu qu’ils se penchent sur vous

Et bien plus encore s’ils expriment

Avoir un penchant pour vous.

.

 «Couvrez ce sein que je ne saurais voir» de Tartuffe, de Molière !

Pourquoi faire si c’est la nature qui l’a fait beau et pour allaiter.

Il y en a désormais des faux en silicone, opérations esthétiques

Et tant mieux si le mari, ou l’amant, les trouve sympathiques.

Les hommes en ont, en embryons et les gros avec hormones

Après, la manière de les soutenir, de les mettre en valeur

Dépend d’un tas de facteurs et de la vision qu’on en a.

Bonnets taille A, B, C, D, E,  F, coussinets, baleines

Il y en aura pour toutes et de toutes les formes.

.

Ne confondez pas le saint du matin

Porteur de prénom et le sein du soir,

Qui est porteur d’un tout autre espoir,

Pas seulement pour le bébé, qui a faim :

Un amant, bien qu’il en ait moins besoin.

.

On réalise aujourd’hui des opérations dites

Réparatrices,  substitutives, ou  esthétiques.

Comme pour  la chevelure, femme sans seins,

Se sent-elle complètement femme, elle-même :

Faut-il en passer en chirurgie pour être normale.

.

Fragments

.

 Fierté ou complexe             .

Avance balcon conversation

            Sein, séduction, soutien, sexualité,

                Femmes, féminités, formes, fragilités,

              Toucher, téter, troubler, transfigurer

           Caressés, courbés, cachés, contrôlés

        Autant de mots pour les qualifier

  Parmi d’autres, sans compter.

 C’est une arme  de  conquête,

Une glande jaillissant du lait.

 Qui dit sein dit bouche, main,

 Pour leur contact et leur galbe,

Aucune ode ne les  déroberait

lors toutes les… enroberaient.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

.

Ce

Sein,

Parmi  les  seins,

Ceux  *  bien vé  *  nérés,

Ont la  S   forme des  F  fruits,

Pomme  E  poire, pèche, a  E   bricot

Toutes    I   grosseurs : y en a   M    lots ;

Allant       N  du plus laid au plus  M   beau !

Et celles    S     s’en  plaignant  de  le   E  trouver

Trop gros   *     trop  long, trop  pointu  :   ou petit

Changent    D     pour  des  faux : silicone   *   garanti

En espérant  ‘    que leur amant n’y voit que   F  du feu !

 Quand leurs U    tétons se dressent sous leurs   A  caresses,

 Vous n’êtes   N     plus très loin d’allumer le feu   C  aux fesses

Et lors vous   E      vous enfoncez  le nez, profond   E  entre eux,

Méfiez-vous   *     qu’ils vous étouffent entre plein   *     et creux.

.

P R O F I L

Souffle coupé, vous prévient

 Qu’en dévoilant leur douceur,

 En vos mains en soutiendrez.

Lors, ils se mettront   à deux,

 Pour  vous gonfler  leurs  yeux

   Pour assurer leur conversation.

    Petits ou gros, leurs dimensions

       Surprenantes pour l’appréhension

          De les tenir demain, dans vos mains,

               Se détachent d’une bien frêle silhouette,

                  La dessinant, la soutenant : très chouette !

                     Si, d’allure, ils vous pointent  leur maintien !

                        Tout près de vous, contre vous …  contre danse,

                            N‘abusez pas d’attouchements, leurs tétons, anses,

                                Supporteraient mal les pressions qui les compriment.

                                    Pas question, pour une femme, qu’on les leur  supprime,

                                         De les voiler, les cacher, serait  volonté  qu’on   les  réprime.

                                     Laissez-les exprimer à leur guise, appétit qu’ils aiguisent,

                                Aiguisent à rendre fous les hommes d’humeur exquise

                           Par rondeurs qui se touchent, leur servent d’appât,

                      Y a rien pour eux de plus rond meilleur ici-bas.

                  Apprenez à bien les caressez… les englobant,

              En bouches que veux-tu, prenez le temps,

           Ces fruits d’amour d’enfant sont divins.

      Même s’il y en a et de toutes formes

  Vous ne trouverez aucun informe

 Car ces symboles sont humains.

Mais si cent mots les désignent

 Si cent soutiens les   soulignent

 C‘est pour nous plaire, et bien !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un sein, à l’horizontal en haut ;

 La verticale, avec torse, en bas :

De quoi satisfaire tous regards,

Sans compter tous les appétits !

.

448 4

.

Un sein vu de face, en haut et un autre

Vue de côté en bas, pour une plastique

Sans défaut d’un sein normal féminin.

 

Des seins qui excitent tous les appétits

Pour vous mener vers d’autres paradis,

Affichant sa liberté sur avancée en pointe

Pour je ne sais de quel amant imaginaire !

 Symbolique 

 . 

 

Sein, organe contenant les glandes

 .

       Mammaires femme, permet allaitement.

 .

                 Est le symbole de la fécondité et de la féminité.

 .

                         La mise en valeur des seins aurait, toujours, existé.

 .

                   Ainsi, les décolletés, les corsets, soutiens-gorge,

 .

      Sont toujours un des moyens de mettre

 .

     La poitrine en valeur, plus attirante

Modifié, source : 1001 symboles

 

 .

.

Fond

..

Évocation

.

448 6

.

Symbolique qui excite tous les appétits

Pour  vous mener  vers  d’autres paradis

Affichant sa liberté sur sa pièce monnaie

Dont je ne sais de quel pays imaginaire.

 .

Symbolique 

 .

Pièce  symbolique

Un euro,    un dollar,    un franc

Est   une    petite valeur    symbolique.

Donnée comme geste   ou symbole, et non

Pour l’argent qu’il représente : ça permet que

La transaction  soit   véritablement  considérée

Comme un paiement, sans qu’il y ait, pourtant,

Véritable valeur associée tant la monnaie est

Le symbole de la richesse et de l’avarice,

De  la  communication   et   identité.

Elle   donnera   du   pouvoir   à

Ceux   qui   la  contrôle.

 .

.

Fond/forme 

.

« Couvrez-moi ce sein que je ne saurais voir !»

Cité dans Molière Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

Tel comportement attribué au dévot hypocrite

Résonne, encore, parfois, à nos oreilles, pour

Accabler la femme qui le montre en public

Lors il fait partie de la nature humaine

Et le voir ne nous met pas en peine !

Quant à les toucher, autre affaire :

Demandez d’abord propriétaire.

.

Un sein, deux seins, quoi de plus féminin

Quelque soient leur formes,  ils seront bien

Destinés à l’alimentation des bébés en tétées,

Qui riment l’un avec l’autre comme les mains,

Qui les caressent comme marque de tendresse

Lors les femmes les exhaussent en balconnet

Les hommes parlent de leur conversation

En les  reluquant  de toutes  les façons,

Ou les traitant comme gourmandise.

 .

Textuels et illustrations  >>

447 – Bouche de femme et sourire

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La bouche, on y entre,

Comme en un antre,

En diable, diantre.

Et  l’on  y explore,

Sa cavité, tout or,

Et l’on en ressort

Riche d’humeurs

Coulant en saveurs,

D’amours … meilleurs.

Dents de blancheur nacrée

N’ont plus cette férocité,

Vous manger tout cru !

.

Elles croquent la vie

Comme  leurs envies

D’avaler  votre  émoi,

D’un sourire complice

Ou vous cracher dessus

Par un sourire narquois

Lors elle se colle à la vôtre,

Elle se fait langue… sangsue.

.

Lutines ou voire bien fines

Sinon  charnues,   sangsues,

Jusqu’à vous mettre à genoux.

.

Ou bien, avec une moue, pour dire

Son aversif dégoût, rictus à faire sentir,

Peur de rien du tout en autant  après tout

Un baiser dans le cou montrer amour fou

Bouche femme, antre explore où diantre

Il y a tous les désirs  et tous les plaisirs,

Qui vous soupirent qui vous respirent.

Bouche femme reste vrai pur cadeau

Qui ne manque de piquant, sel, eau,

Et reste ouverte à toute invitation,

À vous déclarer toute sa passion,

Dents sont  coupantes, acérées,

Sont prêtes à  mordre l’aimé.

.

Gardes toi de jouer sensations faussées :

L’un dans l’autre, bouches vôtres

Se collent ou se décollent.

.

Extensions

.

La langue, étant mobile, à souhait,

Vous délivre des paroles et des goûts

Qui vous mettent en joie ou en peine,

Selon l’humeur, voire selon la saveur,

Selon salives acides voire en douceurs.

En fente, en ovale, cercle, selon visage,

Peu d’organes humains qui changent

Autant de formes, et, d’expressions,

De manière réflexe, ou consciente.

L’air y entre, et le souffle en sort,

Comme la respiration profonde,

Venant des poumons ou ventre

Air de leur chanson font vibrer

Cordes vocales par résonance,

Sourire parfois énigmatique

Se dessine  sur leurs lèvres,

Ce dernier laisse entrevoir

Leurs pensées intimes, ou d’estimes, ou d’abîmes

De monde intérieur échappant au regard objectif.

La bouche est une porte d’entrée et de sortie :

D’entrée  pour se nourrir,

De sortie  pour se parler,

D’entrée pour un baiser,

De sortie  pour cracher,

D’entrée pour respirer,

De sortie  pour bailler.

.

Bouche, langue, dents, lèvres, palais, et, pour finir, sourire

Lors celui de La Joconde n’aura jamais fini de nous ébaubir.

Au goût de fraise en  haut, chocolat au milieu, piment en bas,

Chaque bouche  a son sourire : sucré,  acide, amer, voire salé !

Lors dix-sept muscles zygomatiques feront de la gymnastique

Pour nous faire sourire, il en faudra bien plus pour grimacer.

Notre bouche est donc autre chose qu’une simple ouverture.

Ferme les yeux, ouvre la bouche : signe de confiance totale

Et le baiser en « bouche à bouche », de fusion buccale !

.

Sourire naturel, amusé, complice, rieur, convenu,

Ou encore indescriptible, tel celui de La Joconde

La gamme des sourires est fournie, voire établie

Le sourire peut être positif, négatif, ou discret,

On parle d’un sourire moqueur voire de rejet.

Le sourire se lit et se renforce tout autant,

Dans les joues, les yeux, et voire le front,

Sourire franc et massif, on voit les trois

D’ailleurs ce que j’en dis me fait sourire.

Le sourire féminin est-il semblable au masculin ?

On est en droit de penser que non, il est plus subtil :

Les hommes prendraient-ils sourire pour soumission.

.

Fragments

.

La bouche et le nez forme une unité

Qui communiquent pour leur entrée

Les yeux et les oreilles sont appairés,

Ils n’ont pas de lien direct entre eux,

Bouche débouche sur quatre univers.

.

Elle servira avant tout à se sustenter

Déchirer mastiquer, avaler aliments,

Elle est en lien avec finesse du palais,

Du gout du meilleur au plus mauvais.

.

Elle n’est pas nécessaire pour respirer

En cas d’un nez bouché,  elle y supplée

Entre la  glotte, épiglotte : air échangé,

Sauf si la gorge deviendrait trop enflée.
.

Elle est cavité de production de paroles

Avec les cordes vocales situées en gorge

Et aussi de sons musicaux et de chants,

Si ce n’est cris qui écorchent les oreilles.

.

Elle sera autant objet que sujet d’amour

Par le baiser d’amants qui s’aiment tant

Objet de séduction, surligné par un trait

Sublimant les sourires   comme jamais !

.

Des sourires, lèvres pincées,  et grimaces

Parlons-en : diversités,  intentionnalités !

Les messages des mimiques sont chargés,

Sont subliminaux si ce n’est inconscients.

.

Sourds-muets  lui accordent importances,

Sachant mieux que nous lire sur les lèvres.

Si nous, nous ajoutons le geste à la parole,

Ils substituent défaut de parole par geste.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

La bouche,   B    on y entre,

Comme en   O     un antre,

En diable   U     diantre.

Et l’on y    C   explore,

Sa cavité  H   tout or,

Et on en  E    ressort

Riche  d’   *   humeur

Coulant     F    saveurs,

D’amours     E    meilleurs.

Dents de blan  M  cheur nacrée

N’ont plus cet   M      te férocité,

Vous manger    E        tout cru !

*

Elles cro      L    quent la vie

Comme     O    leurs envies

D’avaler   R    votre  émoi,

D’un sou   S  rire complice

Ou vous cra  *   cher dessus

Par un sourire  S   narquois

Lors elle se colle  O  à la vôtre,

Elle se fait langue  U    sangsue.

             R

Lutines ou voire     I    bien fines

Sinon charnues     R     sangsues,

Jusqu’à vous met  E  tre à genoux.

.

*********************************

**********************************

.

Ou bien avec une moue pour dire

Son aversif dégoût ou rictus à faire sentir,

Peur de rien du tout ……..………. autant  après tout

Un baiser dans le cou ………….…………… montrer amour fou

Bouche femme, antre …………………………………… explore où diantre

Il y a tous les désirs  ……………….……….…..……………. et tous les plaisirs,

Qui vous soupirent ………………..……….……..…………….. qui vous respirent.

Bouche femme ……………..………..…..…………………. reste pur cadeau

Qui ne manque …………….….………………….. piquant, sel, eau

Reste ouverte  …………….………………. en invitations

À vous déclarer ……..…. toutes ses passions,

Ses dents sont coupantes  et  acérées,

Et sont prêtes à  mordre l’aimé.

.

*********************************

********************************

.

Gardes toi de jouer sensations faussées :

L’un dans l’autre, bouches vôtres

Se collent ou se décollent.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bouche entrouverte en bas,

Surmontée  d’un  nez,  en  haut,

Et à l’intérieur …  une langue

Qui ne dit mot qui avale tout.

.

.

Une bouche humaine est orifice

En lequel, chose entre  et sort :

Il  y entre des aliments  et il en

Sort une langue, une parole !

Bon nombre de couches féminines sont

Ou plates ou gonflées, ovales ou rondes,

Ici, on fait figurer bouche, dents, langue,

Ce qui fait que la forme épousera le fond.

 .

Symbolique    

 .

La bouche contient

La  langue   et    les  dents.

Faite de lèvres        à l’extérieur.

De la bouche   sortent    sons, parole.

 .

Elle permet de   souffler    de s’alimenter,

De se désaltérer    parler   chanter,   de rire,

De crier,    de hurler           et même, de goûter :

À la    naissance,    elle    recevra     son   premier

Souffle       d’air,  le souffle       même      de la vie.

 .

 .

 .

À la mort,       expulsera     dernier       souffle.

C’est le seul    orifice de la     tête qui soit

Unique.    Les autres   se    regroupent

Toujours par deux, deux yeux,

Deux narines, et oreilles.

Dico des symboles

.

.

Fond

.

Évocation

.

447 6

.

Une bouche humaine est orifice

En lequel, chose entre  et sort :

Il  y entre des aliments  et il en

Sort une langue, une parole !

 . 

Symbolique 

Qui ne s’est jamais amusé à se

Tirer sa langue devant la glace ?

Et pourtant, force est de constater

 Que cet attribut du corps humain,

Est  celui  qu’on dévoile le moins

Au public, symbolique :  langue

Serait comparée à une flamme

 Destructrice ou purificatrice,

Elle sera  l’organe  du goût,

Et elle sera, surtout, l’outil

Indispensable à la parole

Elle est dangereuse car

Permettra de parler,

 Dévoiler la pensée.

Source Wikireve

.

.

Fond/forme 

L’organe de la langue rime avec la fonction

De gustation, mastication et de phonation :

Trois fonctions pour une forme intangible :

Sans langue, rien ne va plus, on est muet

Quant à la tirer, perçu  répréhensible

Par la société, l’éducation, mœurs,

Bien qu’on dise prendre langue

Pour dire : dialoguer, parler

Ou encore pour négocier !

.

 Textuels et illustrations  >>

446 – Yeux de femme et son regard

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

Fut-il clair, ou sombre, ou noir :

Regard d’une femme,  sur vous,

Ne laissera jamais indifférent :

Les fenêtres de l’âme,  dit-on !

Portes du paradis  ou d’enfer,

Je vous en demande pardon :

Elles vous fouillent intérieur,

Ce qu’il y de mal  ou meilleur

Dans l’intention à leur égard.

.

Des diamants, comme joyaux,

Leurs yeux qui vous illuminent

Coupants comme des couteaux,

Leurs yeux qui vous assassinent.

Parfois insondables  ou facétieux,

Souvent rieurs, parfois  en pleurs,

Rarement, d’innocence, ou béance,

Entre la déception et le merveilleux.

.

Futiles, ces hommes qui prétendent que, leurs  yeux,

Sont, chez  les  femmes,  fenêtres   de   leurs  âmes.

Âmes en regards de femmes, parfois, facétieux,

Abusent aussi des regards  d’hommes infâmes.

Lors femmes, point, sont plutôt des diamants

Brillants si forts dans la nuit d’amours…fous.

Fous quand ils pénètrent et au fond de vous,

Vous déshabillent de leurs regards… béants.

Béants d’innocences  et  latences suprêmes,

Nul ne le sait … mais le sait-elle elle-même.

Même le blanc  de  leurs yeux,  tout  blême,

Contraste avec leur iris,  dilaté à l’extrême.

.

Extrême  regard, changeant, se modifiant

Fonction d’humeurs, ou lumières du jour.

Jour de leurs ébats, jour d’ébats d’amour :

Bien  qu’ils demeurent, le même, toujours.

Toujours même mystère, cherche à percer,

Vers où  elles  veulent me conduire  quand !

Lors elles s’activent à me séduire, me nuire :

Est-ce pour mon apparence, ma personnalité.

Personnalité est, en moi, difficile  à  entrevoir,

Mais elles prendront plaisir à la percer, le soir.

.

Soir contemplant mon âme en miroir sans tain

En féminin comme mienne fusionnant soudain.

Certains explorant jusqu’au fond de leur écrin :

Puits de lumière de ses yeux fermés, étincèlent.

Étincelle qui la distinguera d’autre merveilleux

Au pouvoir d’enchantement et au parfum divin.

Divin, ce regard intérieur qui épousera le mien,

Quand même, yeux fermés, on se voit aussi bien.

Bien que d’autres lumières nous soient plus utiles,

Celles de nos feux d’amour sont  loin d’être futiles !

.

Extensions 

.

Le regard peut être aussi,

Morne, vide, pour ne pas dire livide,

Autrement dit, sans aucune expression,

Sans intention, voire en tout cas difficile

Pour ne pas dire impossible à discerner.

On parle aussi de regards faux-fuyant,

Ou regards bas, dans les chaussettes.

.

Les yeux ne sont pas faits que pour voir

Ils sont là et tout autant, pour être vus.

C’est toute une vision de notre regard,

Qui se superpose à notre perception,

Comme signaux faibles, détectables

Par qui est attentionné et aimable

Les yeux parlent, ne mentent pas

Lors un sourire reste trompeur,

Et fermés, ne sont dormeurs !

.

Qu’y a-t-il donc  dans les regards des femmes

Pour certaines, un vide béant proche néant

Ou en tous cas indécelable, indécodable,

Pour d’autres, un reflet de soi-même

Qui renvoie une image déformée

Pour autres, profond mystère

Un trésor, jugé inestimable,

Énergie jugée inépuisable.

.

Jugé n’est pas  le bon mot,

Pour estimé, évalué, jaugé,

.

En gros on pourra le qualifier

De positif et voire  d’intéressé,

De bienveillant…compatissant,

De neutre, informatif, ou passif,

Quand il n’y aura pas d’accroche,

Abord interrogatif ou de méfiance,

Lors elle soupçonne une hypocrisie.

.

Fragments

Regard

.

Action, manière de diriger les yeux

Vers un objet,  afin de le voir ;

Ainsi qu’expression des yeux

De la personne qui regarde.

Le regard de quelqu’un.

Son regard se posa sur moi.

L’expression habituelle des yeux.

Un regard : jeter un coup d’œil

Regarder : faire en sorte de voir,

S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).

Au sens figuré, d’un éclairage :

Envisager de telle ou telle façon.

 .

« Mon enfant est habitué avec les enfants qui le côtoient depuis qu’il est petit.  Les enfants l’acceptent tel qu’il est. On dit qu’à cet âge les enfants n’ont pas de préjugés. Mais, je vois les préjugés arriver lorsqu’un enfant plus vieux arrive chez moi et le regarde du coin de l’œil, ne veut pas que mon enfant s’approche de lui … il n’est pas dangereux. C’est le plus difficile, regard des autres sur l’enfant.» educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins

Le regard est comme la mer, changeant et miroitant, reflet des profondeurs sous-marines et des hauteurs du ciel : parfois tendre câlin … parfois aguicheur, séducteur,  parfois perçant, scrutant, parfois accusant, menaçant.

Le regard est un langage qui dit le plus souvent la vérité, contrairement aux paroles et même aux sourires. Symbole de la révélation : le regard d’autrui est un miroir qui reflète deux âmes.

Le regard est chargé de des passions de l’âme et doté d’un pouvoir magique qui lui confère une terrible efficacité. Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine, foudroie, séduit, autant qu’il exprime.

.

On dit que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.

On peut comprendre et faire comprendre

Beaucoup de choses …  d’un seul regard,

On parle parfois d’œil, regard complice.

.

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

.

En peinture, on a, parfois, l’impression

Qu’on personnage vous regarde et suit

On a du mal à se départir de l’illusion

L’illusion est fréquente  en  la  vision

C’est notre cerveau qui la rectifie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Fut-il clair, ou sombre, ou noir :

Regard d’une femme,  sur vous,

Ne laissera jamais indifférent :

Les fenêtres de l’âme,  dit-on !

Portes du paradis  ou d’enfer,

Je vous en demande pardon :

Elles vous fouillent intérieur,

Ce qu’il y de mal  ou meilleur

Dans l’intention à leur égard.

.

Des diamants, comme joyaux,

Leurs yeux qui vous illuminent

Coupants comme des couteaux,

Leurs yeux qui vous assassinent.

Parfois insondables  ou facétieux,

Souvent rieurs, parfois  en pleurs,

Rarement, d’innocence, ou béance,

Entre la déception et le merveilleux.

.

Futiles,  ces   hommes   qui prétendent    que,  leurs  yeux,

Sont, chez  les  femmes,  Y   fenêtres   de   leurs  âmes.

Ames en regards de     E    femmes parfois facétieux,

Abusent aussi du     U    regard d’hommes infâmes.

Lors femmes       X     point, sont plutôt diamants

Brillants si forts  *   dans la nuit d’amours…fous.

Fous quand ils   D  pénètrent et au fond de vous

Vous déshabillent  E   de leurs regards…béants.

Béants d’innocences  *     et  latences suprêmes,

Nul ne le sait…mais le   F     sait-elle elle-même.

Même le blanc  de leurs  E     yeux,  tout blême,

Contraste avec leur iris,    M  dilaté à l’extrême.

Extrême regard changeant   M       se modifiant

Fonction d’humeurs, ou lumi   E     ères du jour.

Jour de leurs ébats, jour d’ébats   *      d’amour :

Bien qu’ils demeurent, le même,    E     toujours.

Toujours le même mystère cherche   N   à percer

Vers où elles veulent me conduire      *     quand !

Lors elles s’activent à me séduire    R  me nuire :

Est-ce pour mon apparence, ma  E  personnalité.

Personnalité est, en moi, diffi   G cile à entrevoir,

Mais elles prendront plaisir à  A  la percer, le soir.

Soir contemplant mon âme  R  en miroir sans tain

En féminin comme mienne D   fusionnant soudain

Certains, explorant  jusqu’au  * fond de leur écrin :

Puits de lumière de ses yeux   I   fermés, étincèlent.

Étincelle qui la distinguera d’ N   autre merveilleux

Au pouvoir  d’enchantement     T    au parfum divin.

Divin, ce regard intérieur qui     I   épousera le mien,

Quand même, yeux fermés on    M  se voit aussi bien.

Bien que d’autres lumières nous  E    soient plus utiles,

Celles de nos feux d’amour sont    *    loin d’être futiles !

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une tour escalier,

Une plateforme,

Une lanterne :

Yeux du phare !

.

.

Les yeux d’une femme sont

Comme des phares qui rayonnent :

Parfois éteints, et parfois fixes,

Parfois secteurs, parfois tournants.

Un phare pour sûr, n’a pas d’œil, d’yeux

Et pourtant, il éclaire, surveille, renseigne,

Fond et forme s’approchent de cette manière.

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme

Rêve de phare

Est très positif,

Représente la lumière

Qui guide les hommes :

Le phare indiquera  une

Direction, un sens sacré.

À l’instar  de toutes tours,

Il affirmera sa verticalité.

Cette construction possède

Cependant un sens opposé

Puisqu’elle reste faite pour

Être vue tandis que la tour

Est d’abord faite pour voir.

Phare est porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les yeux d’une femme sont

Comme des phares qui rayonnent :

Parfois éteints, et parfois fixes,

Parfois secteurs, parfois tournants.

 .

Symbolique 

 .

« Les yeux sont le miroir de l’âme »

Expression des plus mé   taphoriques, s’il en est.

Si bien sûr, nos yeux        nous permettent de voir

À l’extérieur, c’est                     aussi à travers eux

  Que l’on perçoit                         un   tant   soit peu,

Nos  états  inté                            rieurs, émotions

Et sentiments,                           que nous vivons.

En outre, yeux                        grands     ouverts

Synonymes de cu           riosité entrouverts,

De méfiance, ou de réserve ou de crainte.

.

.

Fond/forme 

 .

Ce que l’on voit ne dit rien à l’autre

De ce que l’on perçoit… entrevoit,

Lors si l’on projette ce qu’il voit,

Son regard, l’on interprétera,

Qu’y a-t-il de lui, et de nous,

Dans  de telles  additions,

Si ce n’est soustraction,

De vrai  et  d’erroné.

Et à lui imputer

Nul ne sait !

.

Rapprocher les yeux d’un phare, pourquoi pas

Surtout s’il peut contrôler à la fois, la direction

L’intensité et qui sait  l’intention d’un faisceau,

Lumineux comme celui des yeux, pour regard

Sur ce point regard et phare riment ensemble

Et leurs mobilités sont pareilles, il me semble.

Si la forme  du phare  n’épuise pas le regard,

Sa fonction le rapproche du fond au hasard.

.

 Textuels et illustrations >> 

445 – Corps de femme, de tête au pied

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Toucher l’autre,

De la tête aux pieds

Et chacun des membres

Chaque  endroit  ausculté,

Ayant sa propre  géographie.

Qui ne connait jeu du toucher

Parties de corps de femmes :

Reconnaitre la sienne.

.

Corps est poésie

Que l’on reconnait, ici,

Comme   unique, et  inscrit,

En creux de paume et voire de lit,

Futile, l’homme qui prétend qu’yeux

De femmes sont fenêtres de leur âme

Que penser d’yeux femmes, facétieux,

Qui abuseraient d’hommes infâmes.

.

La bouche est salée, ou sucrée,

Pour manger, pour avaler,

Ou, pour se sustenter,

Pour boire et sucer,

Pour se désaltérer,

Rire à pleine dents

Pour bien s’amuser

Sourires envoutants,

Pour … s’amouracher.

.

Quand  la  femme  soutient

Espoir des pleines rondeurs,

De deux seins à demi dénudés

Où souffle coupé vous prévient

Quand, dévoilant leur douceur

À pleines mains les caressez.

.

Les ventres de femme tout comme

Labyrinthes en matrice d’hormones

Font, de nous des filles, des hommes,

Elles programment les vies en somme.

.

Le dos d’une femme serait bien en fond

D’instrument de musique, violoncelle,

 En forme galbée et longiligne : rond,

  Creux épousant  des formes  belles.

.

Être femme, c’est avoir,  en l’air,

Des bras et des  jambes de race

Si premiers vous embrassent,

Les secondes vous enserrent.

Hommes regardent, d’abord,

Jambes, formes de tout corps,

Pour une démarche en accord,

Pour perdre pied dedans, dehors.

.

Extensions 

.

C’est souvent un petit détail

Qui les émeut et qui emportera

Leur choix préférentiel, séduction.

De la tête aux pieds, on peut détailler :

Au final c’est l’allure générale qui prévaut

Sinon il faut plusieurs pour en faire une idéale

Rassurez-vous, y a du choix pour tous les goûts

Malgré cela y en a qui ne trouvent rien du tout.

.

De la tête au pied  qu’on soit homme, femme,

Que de ressemblances, et que de différences !

Et ce qui nous distingue, par les apparences,

Formes du corps, muscle, sein, ventre, sexe,

Sert aussi à nous rapprocher et nous unir.

Si complémentarité des corps est visible

Et que celle des cœurs  est sensible,

Celle des esprits reste possible,

Celle des âmes est invisible.

.

Le comportement physique, voir physiologique

S’explique, se modélise, se réplique, s’anticipe,

Lors le comportement psychique se comprend,

On dit l’homme complexe, femme compliquée.

Allez vous y retrouver simplement en tout cela,

Médecins et psychologues ne convergent point.

.

Pour combler le manque de connaissance de soi

On a décrété que l’âme en était son supplément,

Sans savoir ce qu’elle contient ni ou elle se tient,

Mon bistouri n’a trouvé d’âme dit le chirurgien

Et pourtant j’ai tout ouvert et de la tête aux pieds

Tout religieux n’est pas d’accord, elle est invisible.

.

.

Fragments 

.

Dix états sentimentaux, cordiaux, mentaux

En partant de nos cinq sens plus un sixième

Qu’on nomme  instinct ; septième, intuition,

Qui présume l’humain : simple ou complexe.

.

Un regard, une bouche, un nez, une chevelure,

Les mains, touchers, unions, le corps, l’énergie

Tout entre en la perception  d’amours d’autrui,

Sans qu’on en soit pour autant, bien conscient.

.

Le regard demeure  comme première accroche,

Bouches, dents et sourires : autant d’approches,

Le nez, front, joues, cheveux : beaux ou moches,

Corpulence, silhouette, allure, plaisent/clochent

.

Attendez, la bouche d’il/elle n’a pas encore parlé

Ce qu’il/elle dit  et sur quel ton, timbre, intensité

Peut parfois laissé  pantois, déçu, et voire, sidéré,

Tout comme émerveillé par sa profondeur d’âme

.

Si le flux étincelant des regards, n’a pas fusionné,

Simplement, des intérêts se seront ou non croisés

L’on n’a pas encore perçu les auras qui entourent

Ou non, deux êtres, en mal ou jouissance amour.

.

Un détail suffira parfois à attirer l’œil et l’esprit :

Des mains, attaches fines, un cou, nez, gracieux,

Augmenté, à l’inverse, par perception holistique

Qui évoque et provoque séductions réciproques.

.

Sens feront sensations, sensations font élections

Le sexe est dans le corps et l’âme à fleur de peau

Ils font passer du super  à l’hyper en pur poème,

Sans oublier leurs phéromones parfumant l’air.

.

La raison s’affole, déraille et finalement, se tait.

Son abandon laissera  sa place à belle intuition.

Bonne ou mauvaise, qu’importe,  elle est l’accès

À un impalpable, improbable, coupable amour.

.

Dès que je l’ai vu, j’ai su de suite que ce sera lui,

Coup de foudre et lors marié au premier regard,

Rien à détailler, rajouter : à prendre ou à laisser

Révélation, illumination, âme sœur … au choix !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Toucher l’autre,

De la tête    aux pieds :

Chacun   Ô   des Ô  membres

Chaque endroit     //       ausculté,

Ayant sa propre   //     géographie.

Qui ne connait ce  jeu du toucher

Parts corps  ===   femmes,

Reconnaitre la sienne.

Corps est poésie

Qu’on reconnait ici

Comme  unique, et  inscrit,

En creux de paume et voire de lit.

Futiles, hommes prétendant qu’yeux

Des femmes : fenêtres de leurs âmes !

Que penser d’yeux femmes, facétieux,

Qui abuseraient d’hommes infâmes.

La bouche est salée, ou sucrée,

Pour manger, pour avaler,

Ou, pour se sustenter,

Pour boire et sucer,

Pour se désaltérer,

Rire à pleine dents

Pour   bien   s’amuser

Sourires  S  envoutants,

Pour … s’a  I  mouracher.

Quand la fem  X   me soutient

Espoirs de plei   *   nes rondeurs,

Ses deux seins à   P   demi dénudés,

Le souffle coupé    A       vous prévient

Quand dévoilant     R        leur douceur,

À  pleines  mains      T        les caresserez.

Les ventres de fem     I       me tout comme

Labyrinthes en ma      E       trice d’hormone

Font, de nous : des       S       filles,   hommes,

Elles programment      *       vies    en somme

Le dos d’une femme     D      serait bien fond,

Instrument    musi      E       que violoncelle,

 En formes galbées     *     longiligne, rond

  Creux épousant       T      formes    belles.

Être femme c’est  O    avoir  en l’air,

Des bras et des    N      jambes race

Les premiers       *     embrassent,

Lors  les secon   C  des enserrent.

Hommes regar  O  dent d’abord,

Jambes, formes   R     de ton corps,

Pour une démar    P    che en accord,

Pour perdre pied     S    dedans, dehors !

.

.

Forme

.

.

Évocation

Un  pied de table tourné en bois,

Piédestal  pour  un pot de fleurs,

Silhouette  d’un  corps féminin,

Sinon voire d’un corps masculin

.

445 4

.

Aimer de la tête aux pieds,

Le corps d’un être féminin

Quelles que soient  ses formes,

Qu’elles soient  fines ou grosses.

Une forme toute en courbes et en rondeurs,

C’est celui d’une jeune femme, assurément,

Un corps masculin est plus carré, trapu.

  .

Symbolique 

 .

Corps féminin

N’existe    pas     plus

Que   «la  femme».

Disent certains

Ce sont des corps pluriels

Qui changent avec l’âge,

Sujets et objets à la fois

Et trop souvent normés,

Avant même d’être subjectivés.

Étrange singulier corps féminin.

Il existe et surtout par la certitude

De son existence, et la certitude que

Ce corps         reste mon

Trable,        utilisable,

Recouv    rable cares

Sable      corvéable.

liberation.fr/debats/étrange-

singulier-du-corps-feminin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Aimer de la tête aux pieds,

Le corps  d’un être masculin

Et quelles que soient ses formes,

Qu’elles soient  fines ou grosses.

 .

Symbolique 

 .

En nombre

 De civilisations,

 Corps masculin

Est perçu

Comme un modèle de l’Univers,

Et, voire même, d’un Dieu  créateur

Mais, il  existe,  en outre, une  grande

Richesse  symbolique qui concernera

Parties utilisées comme métaphores

Avoir du cœur,   avoir de l’estomac,

Avoir les épaules,  

Les reins  solides :

Autant     à propos  

Des tempéraments,

Des caractères   ou

Attitudes humaines.

 .

.

Fond/forme 

 .

Le corps est le lieu de toutes les projections,

De toutes les analogies, et les métaphores

Mais au moment du choix, ce n’est pas

Toujours l’ensemble qui prévaudra

Mais un détail, visage, mains, cou

Dos, courbes, jambes, chevilles, etc.

Et on ne sait pourquoi, l’emportera !

Parfois même c’est le teint, la rousseur

Si ce n’est des cheveux, noirceur, blondeur.

.

Le corps d’une femme est poème à lui tout seul

Rien d’étonnant dès lors qu’il rime avec  amour

De temps en temps il pèse trop sur les formes

Ça se ressent à pleines mains lors elle baise

Pour autant, ce n’est jamais tant la forme

Qui compte, que le fond et dans l’amour

Le face à face s’avère souvent gagnant

Sauf pour ceux qui ne s’élèveront pas

Au-dessus de la ceinture : rien en tête.

.

 Textuels et illustrations  >> 

444 – Energies, instants, d’amour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

L’énergie pour faire l’amour,

Quel que soit notre état physique,

Voire mental : l’on en aura toujours.

C’est comme le cantique du quantique

On en trouve,  même  s’il n’y en a plus.

.

Réserves d’amours sont inépuisables,

Il suffirait  d’une forte stimulation,

Pour que le sexe passe à l’action,

Puis  s’en aller,  quand l’autre

Vous supplie : rester, venir.

.

Énergie   vient   en    nous

Quand  je  pense  à nous,

Lors, ton image, en moi,

Jamais…ne me quittera.

.

La mémoire retient tout

Lors d’être à tes genoux

Et m’en aller, serait fou

Ton  visage,  chez   moi,

Jamais  ne disparaitra,

Et jamais ne s’effacera.

.

Moments  de bonheurs,

Partagés  par nos cœurs,

Si partir  est  un malheur

Alors, souffrir, l’est aussi,

De peur de gâcher  sa vie

Pour celle qu’on chérit.

.

Si, un train peut en cacher

Un autre, des rails inversés,

Trop vite, vers lui, précipité,

Arrière-train peut-être aussi

Mais  ton  âme : pas permis,

Si elle est sœur de  ta  folie,

.

Tant, souvent, lors je pense

À toi, mon amie, s’avancent

Belles images qui balancent

Pour  remplir  mon cerveau,

Où  j’y vois  ce  beau cadeau

Offert par ton amour beau.

.

Si, un jour, l’on se quitte :

Tu  n’en seras  pas quitte ;

Et  même  si tu t’acquittes,

Persisteront  nos   chansons

Qui nourriront tous les sons,

D’un amour et d’un très bon.

.

L’énergie  sert  cette  aventure

D’assurer  comme progéniture,

Et même si cela  ne marche pas,

Après  essais, infructueux, et las,

Tout ne serait pas à jeter, ici-bas!

.

Extensions

.

Comment  refuser  « excuse-moi, ce soir,

Je suis  fatigué, lors  je n’ai qu’une envie :

Dormir comme loir, bon vent et bon soir,

Je ne ressentirai rien, ce serait gâcher

Le plaisir, si vraiment t’en as besoin,

Trouve-toi quel qu’un (une) d’autre ».

.

L’énergie en nous est quantifiable, inépuisable.

Fatigué, usé, à bout de force, il reste l’énergie

Pour s’aimer, d’une manière ou d’une autre :

Il n’y a qu’éloignement, la maladie, conflits,

Qui peuvent couper court à tous  nos élans,

Par impossibilité, insuffisance, ou blocage.

.

L’énergie de faire trois fois l’amour une nuit

N’est pas performance sportive, simplement

La force du désir : c’est pas nombre de fois

Qui compte ni qu’on raconte, qu’on monte !

.

L’énergie se situerait et  se propagerait de manières différentes :

L’énergie brute comme un coup de foudre, un éclair, jaillissement ;

L’énergie de reconnaissance mêlant deux feux intérieurs en un seul ;

L’énergie symbolique se traduisant en gestes, du quotidien, ensemble.

Il est bien connu, qu’en faisant l’amour, on perd et gagne de l’énergie,

On perd de l’énergie physique, gagne énergie mentale, sentimentale :

En somme, lors on en n’a plus pour rien, reste encore pour l’amour.

.

Faire l’amour consomme et produit de l’énergie !

Lors même ce ne serait pas la même dont il s’agit,

Elle se transforme,  se métamorphose,  s’enrichit !

Tu m’as tué, dit l’un, tu m’as ressuscité, dit l’autre.

.

Mais les amours ratés, conduisent à des déceptions

Je n’aurai eu que l’image : il m’aura manqué  le son,

Et ce d’autant que l’orgasme  se doit être à l’unisson,

Pour produire sensations dépassant toute sa raison.

.

Des feux d’artifices jumeaux, avec bouquets finaux

Explosant en plein ciel, dans un nuage de fumées

Qui laisseront cette impression de tapis volants,

Du fait de mettre temps avant retoucher terre.

.

Fragments

.

Chacun de nous sait qu’il faudra dépenser

Beaucoup d’énergie, pour l’amour, gagner,

De l’autre, que rien ne sera jamais acquis :

Parfois ça vient de commencer… déjà fini !

.

L’amour a le visage de Janus à double face,

Il vous fait tantôt du bien  et tantôt du mal,

Il peut être très profond, n’être que surface,

Il peut être merveilleux ou n’être que banal.

.

L’énergie, on veut la conserver, l’économiser

Or, pour l’amour, l’on ne saurait la compter,

On la comparerait  à la batterie à recharger,

À brancher sur l’imaginaire ou sur la réalité.

.

Tout amour génère  une flamme, pour briller,

Que même sous la cendre, il faudra entretenir,

Une fois éteinte, l’énergie double pour rallumer

De même pour que confiance règne à n’en finir.

.

L’énergie de l’un, quand elle fonctionne en four

Peut recharger  celle de l’autre,  à plat …  vidée:

C’est le miracle de l’amour, miracle de toujours

Qui fait de ce dernier, une pile de son éternité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’énergie pour faire l’amour,

Quel que soit notre état physique,

Voire mental : l’on en aura toujours.

C’est comme le cantique du quantique

On en trouve,  même  s’il n’y en a plus.

Réserves d’amours sont inépuisables,

Il suffirait  d’une forte stimulation,

Pour que le sexe passe à l’action,

Puis s’en aller,  quand l’autre

Vous supplie, rester, venir,

Énergie   vient   en   nous

Quand  je  pense  à nous,

Lors, ton image, en moi,

Jamais … ne me quittera.

 .

************************

*************************

.

La mémoire retient  É  tout

Et, d’être à tes     N    genoux,

M’en aller      E            serait fou

Ton visage    R               chez  moi,

Jamais ne     G            disparaitra,

Jamais ne       I            s’effacera,

Moments de    E      bonheurs,

Partagés par nos   S  cœurs

Si partir  est  un malheur

Alors souffrir, l’est aussi,

De peur  de gâcher sa vie,

Pour  celle  que  l’on chérit.

.

Si un train  I   peut en cacher

Un autre    N   des rails inversés

Trop vite        S  vers lui, précipité,

Arrière-train      T    peut-être aussi.

Mais ton âme        A         pas permis,

Si elle est sœur     N       de  ta  folie,

Car, souvent       T     lors je pense

À toi l’amie   S     s’avancent

Belles images  qui balancent

Pour remplir mon cerveau,

Où j’y vois ce beau cadeau

Offert par ton amour, beau.

.

Si, un jour  D   l’on se quitte :

Tu n’en        ‘    seras  pas quitte

Et même       A    si tu t’acquittes,

Persisteront    M        nos chansons

Qui nourriront   O        tous les sons

D’un amour d’un  U        très bon.

L’énergie est une    R  aventure

D’assurer une progé S   niture,

Même si cela  ne marche pas,

Après  essais, infructueux, las,

Tout ne sera pas à jeter, ici-bas.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une canne avec pommeau

Ou intérieur pile électrique

Fournissant de l’énergie 

Nécessaire  aux  amours !

.

444 4

.

Pile accumule, conserve,

 Puis  restitue de l’énergie :

Il en est de même du désir, et

Du plaisir, qui se renouvellent.

Le désir est comme une accumulation d’énergie

Qui lors d’une union, se décharge en un instant,

C’est pourquoi la forme épouse bien, ici, le fond.

 .

Symbolique

 .

Je tiens une pile en ma   main,

Et tout à coup elle se désintègre

À terre, je vois  ce qu’il en reste,

Des petits fils noirs qui sautent.

Pile :  source énergie autonome.

Elle se rapportera donc au sujet,

À son énergie interne, sa vitalité.

Ainsi, tous les rêves  qui montrent

Des  batteries  usagées,  appareils

Dont la batterie  tombe  en panne,

Besoin d’acheter  de nouvelles piles

Disent symboliquement la nécessité

De retrouver son potentiel énergie.

signification-reves.fr/pile-electrique

.

.

Fond

.

Évocation 

.

444 6

.

Le feu  du désir est une métaphore d’énergie

consommable ou consommée

en amours de toutes sortes et toutes variétés

et qui se rallume tout seul.

Symbolique

 .

Deux êtres

Qui se donnent

Et  s’abandonnent

Se   retrouvent  l ’un

Dans l’autre   mais élevé

À un degré d’être supérieur :

 Courte échelle si le don a été total

Et  non  limité à …   un seul    niveau

De leur être, le  plus  souvent  charnel.

Amour est une source d’énergie, de progrès

Lorsque l’union ne sera pas qu’appropriation.

La perversion détruira toute valeur de l’autre,

Divise en objet, asservissement, principe mort !

 .

.

Fond/forme 

Le problème se pose quand la pile de l’un est en haut,

Et que celle de l’autre reste en bas, en panne d’énergie

Mais il arrivera, parfois, comme presque un miracle

Que celle d’en haut branche et charge celle d’en bas

Si ce n’est l’inverse, tant par trop de sollicitations

Elle contrariera et détruira le courant porteur.

.

La pression du désir est comme celle d’une pile d’énergie

Chargée à bloc et qui ne demandera qu’à se décharger

Pour ne pas péricliter ou pour ne pas surchauffer !

.

L’énergie rime avec dépense, débauche de plaisir

Qui nous met à plat, en petite mort, pour finir

Si le fond ne puis épuiser ni épouser forme

Dernière, quelle qu’elle soit l’évoquera

La pile chaque fois se renouvellera,

Jusqu’à sa mort brutale ici-bas. 

 .

Textuels et illustrations  >>

443 – Corps, plaisirs, d’amour

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Corps en plaisirs,

Corps  en soupirs

Corps   en désirs,

Sont en devenir.

Ne faire que un,

Se faire  du bien,

Et du début à la fin

Leur orgasme retient.

Tant il n’est pas un but,

En soi, juste paroxysme

D’une montée / descente

De leur plaisir commun.

Et lors longtemps après

Sensations demeurent

De voyage  aux cieux.

Corps se détachent las,

Désir nous sépare, déjà,

En  plaisirs  fanés, finira.

Et que restera-t-il  de cela

Un souvenir  d’un  bel émoi

Qui  demain vite, se délitera.

Après, moins  bien  qu’avant,

Viendra  le désenchantement,

Oui,  non,  ou  bien  nullement

Tant plaisir se poursuit en tête

Deux  corps  se  feront  la  fête

D’être amants bien honnêtes.

Notre plaisir est consommé,

Décroitra de plus de moitié

Aussi irons-nous l’occuper

En un travail plus familier

Qui sert  à bien  le différer,

Et  l’amour …  à le retarder.

Car deux cœurs ne se cassent

Que  si  leurs corps   se lassent

Que  si  leurs âmes   s’enlacent,

Que  si  leur  désir  d’être deux,

D’être   plus  souvent,  heureux,

S’avèrent être  un peu trop peu.

Oui mais que faire de nos corps,

Sinon de les unir encore encore

Sinon de les unir très très fort

Lors   dérisoire venue destin,

Est un dialogue ici sans fin,

Pour  se tenir  les  mains.

Tant de moi, tant d’émoi

Rencontres, fusionnées,

Se séparent lors essayées

En cherchant autres proies,

 Ou les chassant et de par la loi

Que, par nature, amour tuera.

Le corps serait cette pointure,

Coupable  d’une  for-fai-ture,

Lors  deux  êtres  se pâment,

Lors leurs plaisirs se fanent

Lors leurs désirs  calment.

.

Extensions

.

Désir et plaisir font la paire mais

Pour autant, ne seront pas, équivalents.

Le désir est plus vaste et profond que le plaisir,

Qui bien que varié ou répétitif, est frappé de finitude :

On peut finir par s’en lasser, tandis que mort du désir

Est comme adieu à l’espoir, plongée dans le noir.

.

Lorsqu’il s’agit de plaisirs corporels,

On peut laisser, de côté, les plaisirs

Intellectuels, culturels, spirituels,

Pour s’en tenir aux  …  sensations,

Aux émotions primaires, primitives :

Celles des touchers, étreintes, orgasmes.

.

Décroissance du plaisir n’est pas celle du désir,

Si désir meure avec plaisir, c’est que plaisir

Ne comble pas ou ne comble plus !

.

Que n’a-t-on pas dit de l’amour et que ne lui faisons pas dire

L’amour serait à la fois, prétexte, texte,  surtexte  et contexte

Un mot galvaudé, très souvent réduit aux pratiques du sexe,

Lors s’agit de globalité des personnes avec âmes à découvrir

Sinon plaisir se substitue au bonheur, contrarie, l’empêche.

.

Bien des amantes en plein désir sexuel

Parleront de papillons dans leur ventre,

Un plaisir par autosuggestion corporelle

A la seule idée qu’un sexe mâle… y entre.

.

Je ne suis pas sexologue, me laissant dire

Que l’orgasme féminin serait… clitoridien,

Bien plus que vaginal : est-ce bien normal,

Voilà qui nécessite révision des croyances.

.

Quant à l’homme, je l’éprouve davantage :

On dit qu’il est physiologique, mécanique.

Une conception réductrice, voire erronée

Il n’y a pas d’orgasme sans un cerveau !

.

Certains le qualifieront de petite mort,

En référence perte conscience, réalité,

D’autres disent que temps se suspend

En référence à sa bulle hors contexte.

.

Fragments

.

Plaisirs d’aimer et plaisirs sexuels

Ne seront pas tout à fait identiques

Et même s’ils peuvent réaliser fusion

Ne les confondons pas sans confusion.

.

On peut chanter un orgasme en chœur,

Dans la moindre mélodie d’un bonheur,

Autrement dit ce n’est pas ce qu’on voit,

Qui compte que ce l’on ressent, en cœur.

.

Si le désir reste tendu par belle attraction

Si le plaisir est atteint par une copulation,

L’amour, lui, échappe à toutes perversions

Sexe, corps, cœur, esprit, âme : en union !

.

Baiser papillon, où l’on fait battre ses cils,

Sur la joue, peau de sa tendre, bien aimée

Serait semblable à ces battements d’ailes

Des vrais, lui donnant papilles au ventre.

.

Murmure amoureux, c’est peut-être ça,

Qui ferait comme  une caresse de l’âme

Frou-frou qui chatouille et rendra tout

Corps en plaisir d’amour, comme fou.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Corps      I          I  en plaisirs,

Corps      I         I  en soupirs

Corps      I        I  en désirs,

Sont en    I        I   devenir.

Ne faire    I       I    que un,

Se faire     I        I    du bien

Et, du dé    I      I    but à fin

Leur orgas  I    I me retient.

Tant il n’est I    I pas un but,

En soi, juste I  I   paroxysme

D’une mon    I I tée/descente

De leur plai  II sir commun.

Et lors long II  temps après

Sensations I   demeurent

De voyage aux cieux.

Corps se     I                         C                     I  détachent las,

Désir  nous  I                       O                     I    sépare   déjà,

En    plaisirs    I                   R                 I     fanés     finira.

Que     restera   I                 P                 I     t-il de      cela :

Un       souvenir   I             S              I     de bel        émoi

Que       demain    I            *              I   vite, dé      litera.

Après,        moins   I        E          I  bien qu’       avant,

Viendra       le dés   I      N       I   enchan      tement,

Oui,        non, ou     I     *     I  bien nul       lement

Tant       plaisir se  I     P    I    poursuit     en tête

Deux         corps     I   L    I   se feront     la fête

D’être     amants  I   A   I  bien hon     nêtes.

Notre    plaisir    I   I    I est con   sommé,

Décroi  tra de    I   S   I  plus de    moitié

Aussi    irons     I  I  I  nous   l’occuper

Au tra   vail     I  R  I  plus    familier

Qui ser  vira      S   à  bien différer,

Et amour         *      à le retarder.

Car deux cœurs  ne se cassent

Que si leurs corps  se lassent

Que si leurs âmes s’enlacent,

Que si leur désir  d’être deux,

D’être  plus souvent, heureux,

S’avèrent être un peu trop peu.

Oui mais que faire de nos corps,

Sinon de les unir I encore encore

Sinon de les unir I  I  très très fort

Lors   dérisoire   I *  I venue destin,

Est un dialogue I   *    I   ici sans fin,

Pour se tenir      I    *     I      les mains.

Tant de moi        I     *      I    tant d’émoi

Rencontres        I      D       I    fusionnées,

Se séparent       I         ‘         I  lors essayées

En cherchant    I         A         I autres proies,

 Ou les chassant I         M          I et de par la loi

Que par nature  I          O             I amour tuera.

Le corps serait    I           U             I cette pointure

Coupable d’une   I            R                I     for-fai-ture

Lors  deux êtres   I              S                  I     se pâment,

Lors leurs plaisirs I               *                       I     se fanent,

Lors leurs désirs     I                *                          I      calment.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Deux têtes et deux torses,

Deux jambes entremêlées

Des amoureux surement, 

Papillons papillonnants ?

.

.

Deux corps collés l’un à l’autre,

Deviennent comme des papillons

Qui n’en font plus qu’un pendant

 Leur plein envol  d’amoureux !

 .

Symbolique 

 .

Le papillon n’est pas recensé

Dans les mytholo   gies égyptiennes

Alors que dans my     thologie grecque,

Le papillon est sym      bole d’immortalité.

 C’est l’âme humaine     comme le  souligne

    L’étymologie psy      ché,  grec, désigne

À la fois l’âme       et    papillon. 

Symbolisme      amérindien,

Papillon est     le symbole

De la méta    morphose

Du chan         gement.

Enseigne       à  laisser

Nos désirs      se réaliser,

Et de chan      ger nos vies,

Et de se créer   de nouvelles

Situations pour s’améliorer.

blogggcollection.wordpress.com/

/papillon-symbolemetamorphose

.

.

Fond

.

Évocation 

.

443 6

.

Deux corps collés l’un à l’autre 

Deviennent comme des papillons

Qui n’en font plus qu’un pendant

 Leur plein envol d’amoureux !

 .

Symbolique 

 .

Le câlin est un geste naturel        dès lors,

 .

Selon la culture, le contexte     la relation,

 .

Il exprime un sentiment       de fraternité,

 .

D’affection,  d’amitié           ou …  d’amour.

 .

Amoureux, il tradui            ra  la  tendresse,

 .

Dans laquelle il s’agit        de se  reconnaître

 .

Comme un être qui at        tendra tout de celui

 .

Ou de celle qui l’entoure       de  ses  bras, corps,

 .

Non plus pour s’affronter,        mais …  s’entourer,

 .

Non plus jouer au plus fort,        mais pour se blottir

 .

L’un contre l’autre, en un acte       confiance réciproque.

 .

.

Fond/forme 

 .

Amoureux sont  êtres très proches l’un de l’autre

Qui n’ont de trajectoire et de souci autres que

Ceux des papillons qui se sentent si légers

Qu’ils se laissent entrainer par l’air

Sans craindre de tomber à terre

On parle d’envol en tous les cas

Et les rimes leur conviennent

Parce qu’ils les contiennent.

.

Amoureux pour en jouir, pour se reproduire ?

C’est les deux, mon capitaine, la totale, quoi !

Désir d’enfant précède ou succède au plaisir,

Il n’y a pas de procédure en amour à suivre

La mort du plaisir n’est pas celle de l’enfant

Simplement d’un couple et qui se désunit !

 .

Textuels et illustrations   >> 

442 – Unions, frissons, d’amour

 Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Oh, la belle union

Ah, les beaux frissons :

Que d’amoureux, comme polissons,

Jouissent   des plaisirs,  sans noms.

Qui ne les envie ni ne les projette,

Que l’on soit gros ; elle, fluette,

Orgasme est  or précieux

Brillant en ses yeux.

 .

En pleine fusion,

Mettant fin à toute action,

Qu’on souhaiterait tant pure,

Qu’on souhaiterait qu’elle dure

Lors sublimant ce si bel instant

De petite mort hors du temps

Mais  nous  ressuscitant

Différent d’avant.

.

Union : fermons verrous,

Allons encore soyons fous,

À nos sexes faisons coucou

Frissons partout, au cœur,

Battant  à sang  à  l’heure,

En soubresauts galopeurs

Clé sans gâche sans pêne

Trouve sa voie sans peine

 Et la tient hors d’haleine,

Tourne clé d’un bonheur

D’amante   profondeurs,

Pour amant, vrai sapeur.

Sursaut : bouche,  s’ouvre

Lors tes yeux s’entrouvrent

Lors soudain se découvrent,

Lors pénétration de ton sexe

Lors tu le ressens en convexe

Union simple  et   complexe.

Quand  je viens,  que tu vas,

Je sens ton cœur qui rebat,

Émoi te parcourt haut bas.

Quand tu vas, que  je viens

Plus rien  ne  nous retient,

Ton ventre contre le mien,

L’on se dépense beaucoup,

Mais vers où … allons-nous

L’orgasme est ce plaisir fou

Nous mènera jusque néant,

Tous deux en  même temps,

Amours jouissant l’instant.

Soubresauts en galopeurs

Ne nous font  plus  peur,

Vivons  à  cent  à l’heure

Comme gages  du plaisir

En très libres tout à loisir

S’aimant   à  s’en  réjouir.

L’union est une fermeture

En une bulle sans couture,

Révélant notre vraie nature

Et le frisson qui nous prend,

De lui, nous rend dépendant.

.

Extensions

.

Union suppose d’être au moins deux mais pas que :

Union de familles n’étant désunie forme communauté,

Union des amis étant pas mal unis forme un clan, un club,

Or l’union la plus courue, la plus personnelle, la plus intime

Est celle des deux amants, bien évidemment, et qui rappelle

Celle du garçon avec sa mère, celle de la fille avec son père

Selon le complexe d’Œdipe et de Jocaste, bien connus.

.

Toute union fusionnelle nous mènera bien au-delà

De tout sexe et de tout instant  en une tentative

Vaine de réunification dans la différenciation

Pour la nécessité de concevoir, se perpétuer,

Et sinon voir pour se réaliser, renouveler.

.

Union sexuelle amants, jusqu’au frisson, abandon, pâmoison

Union sans contacts profonds : entre amis, parents, relations,

Tout est bon dans l’union si elle est positive, libre, authentique

Mais si elle ne satisfait qu’un seul, elle devient égoïste, cynique.

L’union sexuelle peut devenir une drogue sans amour, affection,

Si elle est pratiquée à outrance pour combler manque sans fond.

Union de forme et union de fond nous protègent contre désunion.

.

Quand on parle d’union, on parle mariage,

De pacs ou de relation privée mais notoire,

Tout autant que de sexe bien qu’éphémère,

Ce qui en fait mot valise, où tout va malle !

.

Toutes les unions ne procurent de frissons,

Il y en a même qui s’en tiennent à la raison

À la famille, communauté, et voire société,

Union de ci avec ça, ou de tout, confusion.

.

En l’amour, le terme est clair  et  profond,

Qu’il soit hétérosexuel, voire homosexuel,

Rien ne changerait pour cela sur le fond,

À condition que l’amour soit bien réel !

.

Fragments

.

Une bouche est, avant tout, une ouverture,

Une cavité, pour dents, et palais et langue

Qui nous permet de manger  et de parler,

En avant de la gorge, au-delà des lèvres :

En somme, un orifice d’entrée et sortie !

Communique avec estomac pour digérer,

Communique avec bronches pour respirer,

Communique  avec le nez, pour gout-odeur,

Communique  avec les autres,  pour toucher,

Communique avec amoureux  pour un baiser.

Quant au bouche à oreille, je ne vous ai rien dit.

.

 « Le ton monte. Comme le lait dans la casserole.

Il monte et l’homme, soudain, n’est plus un homme.

Sous nos yeux incrédules, il se transforme en bête hurlante.

Gueule grande ouverte, dents en avant, narines dilatées,

il crache ses mots., les propulse en explosions de voix.

Il aboie derrière son grillage. » Voir  Dico émotions.

.

Plaisir de bouche consacré gastronomie, cuisine,

aux gourmands et aux personnes pressées

désireuses malgré tout de conserver

une alimentation équilibrée et savoureuse.

Vous n’avez pas, ou plus, le temps de cuisiner,

vous déjeunez tous les midis, rapidement,

au restaurant, sur  le comptoir, «le pouce ».

.

La bouche est ouverture par où passent

et le souffle, et  la parole, et la nourriture.

.

Symbole de puissance créatrice , insufflation de l’âme,

bouche et lèvres ont souvent été considérées symbole

du sexe féminin suggérant un désir sexuel explicite.

.

Ce serait à la fois une porte de l’enfer et du paradis

Elle nous permet, aussi, de se désaltérer, de parler,

De chanter, de rire, de crier, de hurler, de goûter.

C’est le seul orifice de la tête, qui soit unique :

Les autres se regroupent toujours par deux,

Deux yeux, deux narines, deux oreilles !

La bouche avale tout, crache salive :

Bouche, feu sont souvent associés.

Gueule du monstre, lèvres d’ange

En secret, mensonge ou  vérité !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Oh, la bel                  le union

Ah, les beaux             frissons :

Que d’amoureux,  comme polissons,

Jouissent  des plaisirs,  sans noms.

Qui ne les envie ni ne les projette

Que l’on soit gros ; elle, fluette,

Orgasme est      or précieux

Brillant en ses yeux.

En plei                      ne fusion,

Mettant fin à                   toute action,

Qu’on souhait                  erait tant pure,

Qu’on souhaite               rait qu’elle dure

Lors sublimant            ce si bel instant

De petite mort          hors du temps

Mais nous              ressuscitant

Différent                 d’avant.

Union : fer                 T    mons verrous,

Allons encore            O      soyons fous,

À nos sexes faisons    N              coucou,

Frissons partout         *            au cœur,

Battant à sang           *          à l’heure,

En soubresauts       U          galopeurs

Clé sans gâche      N            sans pêne

Trouve voie         I            sans peine

 Et la tient          O     hors d’haleine,

Tourne clé        N       d’un bonheur

D’amante          *         profondeurs,

Pour amant       *          vrai sapeur.

Sursaut bou        P          che s’ouvre

Lors tes yeux       R    s’entrouvrent

Lors soudain se     O      découvrent,

Lors pénétration     V       de ton sexe

Lors tu le ressens      O      en convexe,

Union simple et           Q       complexe.

Quand je viens,              U      que tu vas

Je sens ton cœur             E      qui rebat,

Émoi te parcourt             *       haut bas

Quand tu vas que           *         je viens

Plus rien ne nous           U        retient,

Ton ventre contre         N         le mien,

L’on se dépense           *        beaucoup,

Mais vers où               F       allons-nous

L’orgasme est          R       ce plaisir fou

Nous mènera          I          jusque néant

Tous deux  en               même temps,

Amours jouis       S          sant l’instant.

Soubresauts         O            en galopeurs

Ne nous font        N                 plus peur,

Vivons à cent       *                    à l’heure

Comme gages      D                  du plaisir

En très libres       ‘              tout à loisir

S’aimant à            A            s’en réjouir.

L’union est           M          la fermeture

En sa bulle             O         sans couture

Révélant notre       U         vraie nature

Et le frisson qui       R        nous prend,

De lui, nous rend      *         dépendant.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux silhouettes humaines

Avec un cœur entre les deux

Se faisant face, de très près, 

Vers une union de couple ?

.

442 4

.

Visiblement, couple d’un homme, une femme

Orientation hétérosexuelle

Se prenant par la main avec un amour tendre

 Prêts à consommer union !

 .

Symbolique 

 .

Toutes les oppo     sitions semblent

Bien s’ordonner       en fonction du

Couple mascu          lin  et  féminin,

Et qui recouvre            des oppositions

Telles que  lumi            ère et ténèbres,

Ciel-terre droite           et gauche,  etc.

Qu’oppositions              conceptuelles,

Forme-matière              pair, impair.

De   façon  géné            rale, il ressort

Des systèmes de            pensées dans

Différente cultu              re humaine

Que des valeurs               masculines

    Sont proches de            principe actif

Que valeurs                féminines,

    De principes           plus passifs.

universalis.fr/encyclopedie/

masculin-feminin-symbolisme

.

.

Fond

.

Évocation

.

442 6

.

Qu’ils soient à côté l’un de l’autre,

Dos à dos  ou bien ….  face à face,

L’un en l’autre, lors leur  union,

Communique : frissons d’amour

 .

Symbolique 

 . 

Union entre deux        êtres,                

  Que ce soit mariage        ou  amour

      .  

   Sans officialisation              administrative

  D’une connexion spi             rituelle, l’amitié,

 .

Sera représentée de             différentes façons

Selon culture, préfé             rence personnelle,

 .

Comme par une             chaine   …   au cou,

Anneau au            doigt mains enlacées

Par un           nœud faisant boucle.

 . 

.

Fond/forme 

 .

Deux personnes très proches dont on les sait

Alternativement  côte à côte puis  face à face

Comme pour célébrer de multiples manières

Leur union qu’ils exposeront au grand jour

Le tout rimant avec mains liées ou baisers.

.

L’un dans l’autre, leurs formes épousent

Leur fond, de leurs êtres je veux dire

Car le sexe et la bouche ne sont

Que des entrées en matière.

.

Union n’est pas fusion, fusion, n’est pas union

Et même si cela ne parait pas clair pour tous

Il ne faudra en rien entretenir la confusion

Car si un couple se déclare inséparables,

Ils demeurent dualité toujours sécable

Cela est vrai autant dans l’Œdipe,

Si fusion il y a, égal perdition.

 .

 Textuels et illustrations >>

441 – Touchers, gestes, d’amour

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Touchers,  au pluriel,

Touchers essentiels,

Touchers sensuels,

Touchers   usuels,

Et communiquer

Et par ses mains,

Et, par son  corps,

Son désir, d’aimer,

L’autre au plus  fort.

Toucher des plus doux

Chatouillent tes genoux,

Arrête, arrête … c’est tout.

.

Lors tes yeux se fermeront

Signe que l’instant est bon

Entrer enfin  en ta toison.

Touchers  en  plein cœur,

Sur chemins du bonheur,

Je nous vois embrasseur,

Lèvres ici, lèvres ailleurs,

Tous deux en rire pleurs,

Tous deux  chamailleurs.

.

Gestes forts  et pour ruser

Pour jambes bien écartées,

Pour  cuisses   bien  relevées

Et  ceci, pour  bien  t’apprêter

À tous les préliminaires d’aimer,

Avec tout le reste de ton intimité

Car, quand  je viens, tu deviens

Surprise mais cela te va bien.

.

Prolongeons, encore, ce lien,

Qui nous lie en tout partout

Muqueuses, peaux, et tout,

Extérieur intérieur,  nous.

Pour finir, c’en sera trop :

Tu ne peux  tenir si haut,

D’être  reprise  il  te  faut,

Pour être pénétrée optime

Par nœud  coulant   ultime,

Profondeur de toison intime.

.

Parcourant en ballet étrange,

Entre bras, jambes, arrangent

Tous mouvements en balance,

En  corps,   en  même  danse,

Qui nous mènent  en  transe

Jusqu’à   notre  délivrance.

Le toucher est de sculpture

Infligeant au corps, torture,

Quand geste se fait pressant,

Faisant monter, tout son sang,

Vers doux plaisir qu’on ressent.

.

Extensions

.

Touché au sens figuré, vous le serez,

D’autant, que votre âme y consent,

S’abandonnant aux gestes d’un amour

Compatissant qui vous rend pleinement

Heureux en bras comme jamais ici-bas,

Voir, c’est également toucher de loin.

.

Toucher, c’est apprendre à voir.

L’enfant touche pour mieux voir,

L’adulte voit pour…mieux toucher.

Il n’y a pas  que la main  qui touche,

Il y a tout l’ensemble  de notre corps ;

.

Joue contre joue, poitrine contre poitrine

Dos contre dos, ventre contre ventre … etc.

Toucher la main, c’est déjà toucher le reste,

Toucher la bouche, c’est déjà toucher le sexe.

.

Toucher des matières, est leur donner forme,

Une densité, une dureté,  une identité connue.

Toucher le clavier, ou le papier avec votre stylo,

Ou encore la toile avec le pinceau, c’est interagir

Avec une surface, pour lui imprimer  son empreinte.

.

«J’ai été touché par ce que vous avez dit, l’autre jour»

Touché dans tous les sens jusqu’en ma propre essence !

.

De toucher du doigt quelque chose

Et être touché par quelqu’un (une)

Ont chacun un sens propre, figuré,

Et toucher c’est parfois s’approcher

Ou reconnaitre, apprécier, caresser.

.

Regarder avec les mains, toucher avec les yeux

Disent, les parents, à leurs enfants, tout petits,

Pour ne pas prendre  tous objets, à leur portée.

.

Les aveugles disent avoir des yeux aux doigts :

C’est plus qu’une métaphore, une vraie réalité,

Toucher du doigt a aussi un autre sens figuré,

Mettre le doigt sur quelque chose de sensible

 Et que ce soit un point douloureux ou joyeux

Laisserait l’autre dans un état… émotionné.

.

Amour sexuel, toucher est plus qu’essentiel

On appelle cela, parfois, des préliminaires :

Les touchers entraineraient au septième ciel

Sinon ce n’est autre que partie jambes en l’air.

.

Fragments

.

Partie du corps humain,

Organe du toucher et de la préhension,

Situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts

Dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres.

On en dénombre pas moins de sept fonctions :

Organe du tact.

Organe de la préhension.

Exécutant gestes expressifs,

Évoquant des sens symboliques.

Servant à donner, à recevoir.

Servant au travail.

À frapper.

La main exprime les idées d’activité,

Ainsi que de puissance et de domination.

.

Autour d’un feu, des gens de conditions et de races,

ailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin

lors juste à côté, un guérisseur touchera le front d’un malade

récemment amputé d’une main qu’on voit par transparence

dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme,

le doigt pointé sur quelqu’un. 

.

Une danse, avec les  expressions des mains, gantées de blanc

lumineux dans le noir se met à jouer des  ombres chinoises

avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une

maison du village ou se sont rassemblés les enfants.

.

Ils prennent peur soudain. La main est comparée à l’œil :

elle voit. La  main dans les rêves est comme un œil

«L’aveugle aux doigts de lumière».

.

Des activités seraient impossibles sans mains :

manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles

(serrer la main,  caresser,  jouer,  s’exprimer par gestes,

 se défendre, frapper la main, différencie homme d’animal.

 

La symbolique de la main est multiple :

Pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres

À quelqu’un, lui laisser les mains liées.

.

La main coupée ou arrachée fait allusion à

La perte de pouvoir et à la castration.

.

Se laver la main systématiquement évoque

Souvent une souillure, une culpabilité !

.

Tomber entre les  mains de quelqu’un (une),

C’est nous forcer la main : soumission.

.

Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un :

C’est un geste, même un acte d’agression.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Touchers,  au pluriel,

Touchers essentiels,

Touchers sensuels,

Touchers   usuels,

Et communiquer

Et par ses mains,

Et, par son  corps,

Son désir, d’aimer,

L’autre au plus  fort.

Toucher des plus doux

Chatouillent tes genoux,

Arrête, arrête… c’est tout !

Lors  tes yeux  se fermeront

Signe que l’instant     est bon

Entrer enfin          en ta toison.

Touchers en               plein cœur,

Sur chemins    T         du bonheur,

Je nous vois     O           embrasseurs,

Lèvres ici         U            lèvres ailleurs,

Tous deux        C              en rire pleurs,

Tous deux         H             chamailleurs.

Gestes forts       R             et pour ruser

Pour jambes      R          bien écartées,

Pour cuisses       S         bien  relevées

Et ceci, pour             bien t’apprêter

À tous  les  préliminaires  d’aimer,

Avec tout le reste de ton intimité

Car, quand je viens, tu deviens

Surprise mais cela te va bien.

Prolongeons, encore, ce lien,

Qui nous lie en tout partout

Muqueuses, peaux, et tout,

Extérieur P  intérieur,   nous.

Pour finir,  O     c’en  D   sera trop :

Tu ne peux U       plus   ‘  tenir si haut,

D‘être         R      reprise     A    il te faut,

Pour être    *     pénétrée     M      optime,

Par nœud    G       coulant     O       ultime,

Profondeur   E     de toison   U      intime.

Parcourant   S     en ballet   R     étrange

Entre bras    T    jambes   S arrangent

Tous mouve  E  ments  * en balance,

En corps,   S   en même danse,

Qui nous    mènent en transe

Jusqu’à   notre délivrance.

Le toucher est de sculpture

Infligeant au corps, torture,

Quand geste se fait pressant,

Faisant monter, tout son sang,

Vers doux plaisir qu’on ressent.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Difficile de trouver la  bonne forme :

Le  toucher des mains accrochées 

Main de femme en main d’homme ?

.

441 0

.

On peut y voir un peu ce que l’on veut,

Mais moi, je trouve qu’une grande main

Enserrant petite me convient assez bien !

Une main en une autre, petite ou grande,

Est de l’aide ou amour :

Toucher est effleurer, caresser, masser

Et que sais-je encore !

 .

Symbolique

 .

Le toucher : est un des sens mis en œuvre par la main,

Nous permet de mieux connaitre notre environnement

Et de pouvoir pallier à nombreux dangers projetés.

.

La main reste la partie la plus mobile du corps,

Elle touche, palpe, discerne volume, matière.

.

Le toucher implique la notion de proximité,

De contact  d’où vient l’« attouchement ».

.

Et sur le plan intérieur, le toucher serait

Délicatesse, raffinement, discernement.

Modifié, source : ledifice.net

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une main en une autre, petite ou grande,

Est de l’aide ou amour :

Toucher est effleurer, caresser, masser

Avec les pouces, les doigts

 .

Symbolique 

 .

Mains      parlent,

 Langage      complexe

Expriment    sentiments.

Des  émotions  les  plus diverses:

Colère  (poing serrés) agacement

  Attente,      incompréhension,    joie

Conviction, apaisement, demande

Bienvenue, voire remerciement.

 .

Par ailleurs, langue des signes

Permet  l’expression  des  idées

Aussi précise  que langage oral.

Les mains parlent aussi à travers

L’écriture, traduisant  les  pensées 

En phrases  qui  pourront s’inscrire

Dans le temps et être à transmises.

jepense.org/symbolisme-de-la-main

 .

.

Fond/forme 

Les mains ne sont pas jointes, se prennent, comprennent

Elles ne fusionnent avec l’autre  mais elles s’éprennent

De son contact, de son aide ou de son appel affectif :

 .

Le tout rime comme un couple qui se tient captif

Dès lors la forme épouse parfaitement le fond.

 .

Mets ta main en la mienne afin qu’advienne

Le sentiment qui nous unit et pour la vie !

Et c’est ainsi que commence l’harmonie,

De couple à se toucher partout, ravi.

 .

 Textuels et illustrations   >>

 

440 – Mains, caresses, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je te parle, avec mes mains,

Comme geste des plus divins

Qui, lors effleurant  ton corps,

Lui imprime son tendre accord.

Ma main se déplace … en surface,

Lentement, caresse  ta peau, douce,

Repart, revient et peu à peu elle trace

Des  sensations, produisant  secousses.

Lors  nos mains, se croisent, s’emmêlent

Tout autant que nos jambes, et nos bras :

Il n’y a plus d’endroits … que nos mains

Ne connaissent, dont ne se repaissent.

.

Mes mains te caressent,

D’une infinie  tendresse,

C’est fou : je le  confesse,

Et même si tu ne dis mot,

Tes murmures sur ta peau,

Susurrent plaisirs bas/haut.

Mains effleurent  et courent,

Vallées et monts  parcourent

Nos deux mains  concourent,

Provoquent  des  soubresauts

Du cou jusqu’au   bas  du dos,

En long, en large,  en cerceau.

.

Caresses, souffles puis baisers

Sur ta peau douce, très légers,

Parviendront        à te posséder

Et quand  ton  corps, je masse,

Sensation,   fugitive,    repasse,

Que  nulle  autre  ne   remplace

Car  toi-même, tu  le confesses,

En  propriétaire  de  tes fesses :

N’en suis qu’hôte et toi hôtesse,

Elles font partie du tout et reste

Elles me parlent aussi  du zeste,

De ton âme pure sans  conteste.

.

Lors : qui  ne dit mot,  consent,

Lors tu  t’abandonnes, le temps

Qu’il me  faudra,  en   explorant

Surfaces   diverses   de ta peau,

Frissonnantes   même  sur dos,

Résonnantes  ailleurs, d’échos.

.

Lors, entends  doux murmures,

De tes lèvres   qui  me susurrent

Mon prénom celui femme pure

Lors moi, j’ai le diable au corps

Pour plaisir,  plus fort,  encore,

Au point  je t’étreins,  très fort.

.

Main est ossatures,  jointures,

Entre   amoureuses  postures,

Et sa caresse est une adresse,

Munie d’une pleine tendresse

Sur ton corps que je confesse.

.

Extensions

.

De la pointe des pieds, jusqu’au sommet de la tête,

Nos mains s’affairent pour qui sait y faire.

Il n’y a d’autre meilleur préliminaire.

Quand le corps devient un instrument de musique,

De chambre ou d’orchestre, la main

Devient comme  archet sur cordes,

.

Vibrant  d’harmoniques, et, des plus  fantastiques.

Mains ne sont rien sans le cerveau

Qui les guide, rien, sans les sens qui les orientent,

Intentions qui les mettent en œuvre.

.

S’ils caressent et s’ils embrassent comme autant

De marques de tendresse, elles peuvent,

Tout autant, frapper, gifler, blesser, étrangler…

Et que sais-je encore de plus pratique !

.

Toucher des mains, joindre ses mains, se prendre par la main.

Premier contact, première sensation, communication engagée,

Quant à «refuser sa main» ce n’est qu’une métaphore pour sexe

Des expressions, avec la main, il y en tant et tant, il y en a plein,

Les sourds en auront fait  tout un langage, avec gestes, complet.

.

La main  est un outil, une parole, une intention, une projection,

Et lors il devient caresse, ce sera autant au cœur qu’il s’adresse

D’avoir deux mains, avec un pouce, permettant la préhension,

Constitue  une caractéristique de l’homme et certains singes.

.

Deux mains avec, chacune, cinq doigts

Dont un, le pouce, la rend préhensible,

Même si certains gestes, inappropriés,

Sont considérés  étant répréhensibles.

.

Mains servent, d’abord  et avant tout,

A faire, fabriquer, attaquer, défendre,

Puis, en second lieu, à communiquer.

Tant, dans le toucher, dans la caresse,

Tout est une question de tact, dosage,

Une différence entre frôler et masser,

Ou divergence entre frotter et boxer.

.

Prendre la main, n’est pas l’effleurer,

Caresser la main, n’est pas la baiser,

Se toucher les poings, pas la serrer,

Autant de codes…à bien respecter.

.

Fragments 

Sans notre belle et forte main,

Et la particularité d’opposition

De son pouce pour préhensions

Ni sans la finesse de ses doigts

En vue de meilleures adresses,

Cerveau ne se serait développé

Et réciproquement,  bien sûr !

On dit pattes  pour  animaux,

Et on dit griffes pour oiseaux.

.

Pour connaitre notre destinée,

Faut lire entre lignes de main :

N’allons pas si loin, car demain

Ne dépendra pas d’un signe né.

La mort, l’amour ne se devinent,

Sont évènements  qui culminent

Dans des états de peine et de joie

Mains sont en action ou en croix.

.

Pour faire sa demande en mariage

L’homme devait demander la main

De dulcinée à son père, parentalité,

Le reste avec,  tout comme il se doit,

Avant de lui passer la bague au doigt

Et pour finir, par prendre … son pied,

Il en était réduit à de telles extrémités.

.

De toucher la main,  ou prendre la main

La serrer, la porter contre soi, sa poitrine

Est signe d’empathie, émotion, solidarité.

Toute caresse reste pleine d’une tendresse,

Qui nourrit corps, cœur et âme en détresse,

Tout comme elle étale son baume de plaisir.

.

On ne finit pas d’évoquer  tout ce que la main

Sait faire, peut faire et tant en bien qu’en mal :

On parlera de torture, de souillure, de blessure ;

On parlera de couture, de sculpture, de peinture,

Pour ne citer qu’elles parmi centaines ou milliers.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je te parle, avec mes mains,

Comme geste des plus divins

Qui, lors effleurant  ton corps,

Lui imprime son tendre accord.

Ma main se déplace … en surface,

Lentement, caresse  ta peau, douce,

Repart, revient et peu à peu elle trace

Des  sensations, produisant  secousses.

Lors  nos mains, se croisent, s’emmêlent

Tout autant que nos jambes, et nos bras :

Il n’y a plus d’endroits … que nos mains

Ne connaissent, dont ne se repaissent.

Mes mains te caressent,

D’une infinie   tendresse,

C’est fou : je le    confesse.

Et même si tu ne     dis mot,

Tes murmures sur        ta peau,

Susurrent plaisirs    M      bas,  haut.

Mains effleurent       A        et courent,

Vallées et monts       I        parcourent

Nos deux mains     N     concourent,

Provoquent des    S     soubresauts

Du cou jusqu’au        bas du dos,

En long, en large     en cerceau.

Caresses, souffles, puis baisers

Sur ta peau douce, très légers,

Parviendront      à te posséder

Et quand ton corps, je masse,

Sensation,   fugitive,  repasse,

Que nulle autre ne     remplace

Car, toi-même,  tu le confesses,

En propriétaire de    C  tes fesses :

N’en suis qu’hôte et toi  A   hôtesse,

Elles font partie du tout  R    et reste

Elles me parlent aussi     E   du zeste,

De ton âme pure sans     S     conteste.

Lors : qui ne dit mot,      S       consent,

Lors tu t’abandonnes     E         le temps

Qu’il me faudra, en        *          explorant

Surfaces diverses        D          de ta peau,

Frissonnantes             ‘        même sur dos,

Résonnantes,          A       ailleurs, d’échos.

Lors, entends        M        doux murmures,

De tes lèvres         O          qui me susurrent

Mon prénom       U         celui femme pure,

Lors moi j’ai        R           le diable au corps

Pour plaisir,     plus          fort,          encore,

Au point        je t’é         treins,        très fort.

Main             est os        sature         jointure,

Entre            amou         reuses        postures,

Et sa            caresse         est une        adresse,

Munie           d’une          pleine         tendresse

Sur ton          corps           que je         confesse.

.

Forme

.

.

Évocation

Un bras, en haut ;

 Un poignet, une main,

Et des doigts, en bas :

Et le compte y sera ?

.

440 4

.

Une main, au bout d’un poignet,

Au bout d’un bras et d’un cerveau 

Et Dieu sait tout ce qu’elle serait

Capable de faire, par amour !

  .

Symbolique

 .

Les gestes     impliquant     les mains

 Sont qualifiées  comme innombrables.

Tant chacun de ses signes permettent

De communiquer ordres et langages

 .

Par exemple, une  bonne  poignée

De main, secouée, pour bonjour

La main levée, avec la paume

Et tournée  vers  l’extérieur,

Ou  encore   le   baisemain,

Sont  façons de se saluer.

 .

Au contraire, fermer main

Pour    montre r  le   poing

Est plutôt signe d’hostilité,

Agressivité,     combativité.

Modifié, source : 1001 symboles

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

440 6

.

Un, deux, trois quatre cinq doigts ou le pouce

Contre l’index, majeur, annuaire

Et le petit dernier qu’on dénomme auriculaire

Le seul à pouvoir aller en l’oreille !

 .

Symbolique 

.

Doigt

Le symbole

De  précision,

De  mouvement,

Et ils représentent

Moments  présents.

Si  on ressent  regret,

Remords : on  se  mord

Les doigts, culpabilisant

Lever l’index  est symbole

De la force d’un caractère,

Des décisions, de l’autorité.

Il serait utilisé  pour donner

Des ordres ou pour menacer

Faire comprendre, montrer

Quelque chose à quelqu’un.

psycho2rue.fr/doigt

.

.

Fond/forme 

.

Le poignet, la main, les doigts : merveille !

Et quand elles sont jointes,  elles sont pareilles,

Comme deux rimes qui se répondent… en échos,

Elles se croisent, elles se fondent, comme stéréo.

.

Il n’y a rien qu’elles ne puissent faire, ni défaire,

Le fond épousera toute forme qu’on lui donnera.

Lors si c’est l’esprit, la pensée qui choisit les vers,

C’est bien une main qui les écrit, qui les transcrit.

.

On peut, parait-il, lire dans les doigts de la main

On y croit, on y croit pas, on croise les doigts !

Sûr, que main caresse et frappe d’une claque,

Masse, cogne du poing, parfois même, tue !

.

Bouts des doigts est un des endroits du corps

Ou l’on disposera de la plus grande sensibilité

Ça tombe bien par les caresses et tout toucher.

 .

Textuels et illustrations  >> 

439 – Cheveux, voiles, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur

       Féminine cela  même, si des fois, coquine.

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer,

               Dans une telle masse de fils tenus,

                   Est comme cesser respirer ennui.

.

                 Mille et une façons de se coiffer

                   Pas une seule,  qui soit muette,

                 Qui ne parle d’habiller la tête

                 Elle  peut  cacher son visage,

                Comme  le mettre  en valeur

                Elle peut  être frisée ou lisse

             Dans le vent, sûr, la tienne

             Ondule  comme une vague,

            Comme  en champ  de   blé.

.

         Car  ta  chevelure  cachera

          Ton  visage   enfoui, en moi

           Lors ainsi comblé de tel état

        Par  image, emmêlée de toi

       Lors l’amour coulera de soi

      Commenceront nos ébats.

.

    Belle chevelure, défaite,

    Est voile  qui s’apprête,

   Nos visages, nos têtes,

     À les faire   apparaitre,

     À les faire  disparaître,

       À les faire transparaitre,

       Ton voile, déchiré, mais

        Je ne  l’ai  pas fait  exprès

      Je  ne me  pardonnerais

         D’être devant toi, prostré,

         Comme amant prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes  images,

             Reviennent  en  partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

               Sinon il faut consommer,

               Trop loin,  sommes allés,

                  L’amour brûle nos veines,

                  Ménageons  leurs peines,

                  Marions-nous, roi, reine,

                 En beau tapis de mousse

                Lors le désir nous pousse

              Jusque  oh, hisse, housse

             Et l’un en  l’autre et ça ira

           En accentuant les combats,

       Qui prolongerons nos ébats,

   Cheveux, entremêlés, en deçà

Notre âme, projetée, au-delà

Lors ressusciter, elle le saura.

La chevelure reste couverture

Flottant aux vents,  teintures,

Devinées, lors effets de toiles

   Destiné à préserver ton étoile.

.

Extensions

.

Entre cheveux ternes, gras, lumineux,

Flamboyants, toute une palette de couleurs

Nous renvoie ses tableaux.

Entre les lisses et souples, bouclés et crépus,

Toute une palette  de formes

Nous renvoie  ses sculptures.

Entre cheveux courts, longs, épais, filandreux,

Toute une  palette  de  coiffures

Nous renvoient états de santé.

Les perruques changent les contours mêmes

Des visages, leurs lumières,

Leurs masques, peuvent cacher un visage,

Sans besoin de capuche.

 .

 «Moi che veux bien» dirait quelqu’une qui zozote, à son amant.

Qui sait si elle n’aurait pas un cheveu sur la langue, l’embêtant !

Cela dit, sa chevelure demeure encore la meilleure de ses parures

Tant d’une femme, au crane d’œuf, on dira qu’elle n’a pas d’allure,

Elle  bouge, sans  cesse, tombe  raide, elle  s’enroule, flotte au vent,

Parfois, une belle perruque changera son visage, et complètement.

De nos jours elle en fait un peu ce qui lui plait ou qui lui convient

Changer de teinte, voire changer de coiffure : rien ne la retient !

Moi j’ai les cheveux frisés depuis ma naissance en don du ciel !

.

La chevelure féminine a, de tout temps,

Fait l’objet d’une séduction ou d’interdit

D’une poétisation ou au contraire, d’une

Réduction de la femme à sa soumission,

Soit religieuse soit politique soit sociale,

En bien des cas appartenance  ou statut.

.

Et irait-on jusqu’à  supputer que femme

Rasée ne sera plus vraiment une femme.

Ce n’est là qu’un attribut parmi d’autres

Et pas  le plus prégnant, reconnaissable,

Hommes, aussi, portent  cheveux longs,

Pour autant n’auront les idées courtes.

.

Longs ou courts,  raides ou bouclées,

L’essentiel  n’est-il  pas l’harmonie,

Avec l’ensemble  de  tout le visage,

Procurant charme indéfinissable,

Assurant son portrait, désirable,

Non par perruques fallacieuses.

.

Fragments

.

Poil qui pousse sur le crâne, la tête d’un être humain

Dont on appelle l’arrangement des cheveux : coiffure

On parle mise en plis, de minivague, de permanente.

Coiffure à la brosse et au séchoir, brushing, coiffage.

Coiffure bouclée, frisée, torsadée dite alors anglaise.

Les cheveux sont faits de protéine, appelée kératine,

Mais  ne contiennent ni vaisseaux sanguins ni nerfs.

Ils sont, en général, pigmentés sauf chez les albinos.

Comme les ongles, conservent des rapports intimes,

Avec le corps de l’être humain après leur séparation.

C’est une matière vivante durant  centaine d’années,

Après avoir été coupé, y compris  lors étant enfant.

.

La coiffure est une manière de capter, maîtriser, utiliser la force vitale qu’il y a dans les cheveux. Porter une coiffure particulière, c’est affirmer une différence. Selon sa forme, carrée, en pointe, arrondie, relevée, aplatie, elle est une des images de la personnalité.

La coupe de cheveux, est synonyme de reddition,  capitulation, sacrifice, mutilation, soumission.  Chez les hommes, de nos jours, en occident, les cheveux épars, au vent, sont une renonciation aux limitations et aux conventions de la destinée individuelle, de la vie ordinaire, de l’ordre social.

Chez les femmes, la chevelure a toujours été une de ses principales armes de séduction, qu’elle soit montrée ou cachée. Avoir de beaux cheveux est signe de prospérité ; perdre ses cheveux, de danger, déchéance.

.

À quoi servent les cheveux, disent les chauves

Lors ils prétendent que leur virilité les sauvent,

Et on en voit de toutes  les couleurs, des mauves,

À croire que chevelure rime bien  avec guimauve.

.

Les femmes vont de la plus longue à la plus courte,

Quand elles en ont marre  de les peigner, les coupe,

Elles disposent de nombre de coiffures  et couleurs,

Le gris et le blanc sont couverts par brun ou blond.

.

Moi, je suis frisé  de  naissance : avantage certain,

Je passe la main en mes cheveux, pour me coiffer.

Lors j’en vois qui prendra du temps à les démêler

Je me dis que dame nature m’aura gâté en bien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,…………………………………

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,……………………………………

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur …………………..………..….

       Féminine cela  même, si des fois, coquine…………………………………..

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer, ……………………..….…………..

               Dans une telle masse de fils tenus,………………………..……

                   Est comme cesser respirer ennui. ..…………….………..

                 Mille et une façons de se coiffer ……………….

                   Pas une seule,  qui soit muette,……………

                  Qui ne parle d’habiller la tête…………

                 Elle  peut  cacher son visage,…….

                Comme  le mettre  en valeur……

                Elle peut  être frisée ou lisse……..

             Dans le vent, sûr, la tienne………..

             Ondule  comme une vague,…………….

            Comme  en champ  de   blé. ………………….

                   Car ta ^^^ chevelure  ^^^     cachera…………………..

             Ton  visage  ^^^  enfoui, ^^^  en moi ………………

            Lors ainsi ^^^ comblé de ^^^  tel état…………….

          Par  image, ^^^ emmêlée ^^^   de toi ………..

     Lors l’amour ^^^ coulera ^^^ de soi ……

Commenceront nos      ^^^      ébats.

 Belle chevelure       ^^^         défaite,

  Est voile qui      ^C^          s’apprête,

   Nos visages      ^H^         nos têtes,

     À les faire       ^E^        apparaitre,

     À les faire     ^V^        disparaître,

       À les faire    ^E^     transparaitre,

       Ton voile,   ^U^     déchiré, mais

        Je ne l’ai   ^X^  pas fait  exprès

       Ou  ne me  ^^^pardonnerais

         D’être, en ton ^^^    prostré,

         Comme amant, prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes images,

             Reviennent  en partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

             Sinon, il faut  consommer,

               Trop loin, sommes ^^^ allés,

                  L’amour brûle nos   ^^^  veines,

                Ménageons leurs   ^V^    peines,

                  Marions-nous,    ^O^      roi, reine,

               En beau tapis    ^I^      de mousse

              Lors  désir      ^L^      nous pousse

             Jusque oh,    ^E^      hisse, housse

             Et l’un en    ^^^     l’autre et ça ira

           En accen   ^^^      tuant combats,

      Et qui prolongerons   nos ébats,

   Cheveux, entremêlés,    en deçà

Notre âme, projetée,    au-delà

Lors ressusciter ^A^     le saura.

La chevelure est  ^M^  couverture

Flottant aux vents,  ^O^   teintures

Devinées, lors effets  ^U^  de toiles

   Destiné à préserver ton  ^R^   étoile.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Chevelure rousse et souple

Avec des cheveux  très longs,

Et même, ici, sur un seul côté 

Autant de femmes, coiffures ?

.

439 4

.

Les cheveux d’une femme : longs,

Colorés, souples et soyeux,

Qui lui entoure et caresse son visage

Est une arme de séduction.

Volutes, anglaises, torsades, frisures de chevelure

Donnent du volume et de la souplesse aux cheveux

C’est un peu ce qui ressort de la forme et du fond !

 . 

Symbolique 

 .

   Les chevelures et notamment la façon

                 Dont elles sont coiffées, reflètent personnalité.

         Elles sont également un langage social,

                   Dont les codes changent, au gré de la mode.

 Chevelure des femmes a toujours

                      Porté  une connotation  des plus  érotiques.

   Aussi, de nombreuses religions,

                     Notamment  le christianisme ou  l’islam,

  Interdisent femme de dévoiler

                Leur chevelure car cela était considéré

  Comme un manque de pudeur.

Modifié, source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

439 6

.

Des centaines des coiffures différentes de femmes,

Des plus naturelles aux sophistiquées

Sans compter les variations de couleurs et ajouts

Demandez tout à votre coiffeuse.

 .

Symbolique

 .

La coiffure désigne

Ce que     l’on met sur        la tête

 .

Et façon         d’arranger  les       cheveux,

Courts  ou          longs, tressés ou         tombants,

 .

Cachés ou dé       couverts selon les cir     constances,

Rites, cérémo        mies, périodes de la vie,      perruques,

 .

Tous les mo          des ont été adopté, elle est         manière

De capter           maîtriser, utiliser force vitale       qu’il y a

 .

Dans les           cheveux, porter une coiffure par     ticulière,

Est affir           mer  sa différence selon sa forme,       carrée,

 .

En pointe        arrondie, relevée,  voire aplatie,       elle reste

Une des          images de sa vraie personnalité      profonde.

 .

.

Fond/forme 

.

.Tout concorde ici avec une longue chevelure

Sur un seul côté d’un visage d’une jeune femme

Et même la rime joue à plein son rôle de rythme

Dans le vent  qui lui donne  un beau mouvement,

Si ce n’est son mouvement, ondulation  de vent !

.

C’est un peu comme un cadre, qui orne le visage,

Pour le détacher, le faire davantage remarquer.

Aucun tissu, ni  aucune parure,  ne pourrait

Remplacer, ni  la beauté,  ni le …  soyeux

D’une chevelure … qu’on peut teinter.

.

C’est d’ailleurs vrai, et à tel point,

Que des femmes dépenseront

Fortunes pour les coiffer

Et pour les entretenir.

 .

Textuels et illustrations  >> 

438 – Nez, phéromones, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le parfum est l’extase du nez

Si tant est qu’il est  embaumant

L’atmosphère que nous respirons.

Si près que rendu nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment et tiens de même

Il n’y a plus que narines  qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le nez est son allié,

Si l’amour est alchimie  le regard, premier,

Si l’amour est bestial ;  son sexe, obsession.

Le nez,  en moins, et l’amour fout le camp,

Rhume de fesses  n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas  le  fourrer,  n’importe  tout.

Je sens que je dérape tombe au plus bas

Et que le nez, en  poésie, ne suit pas

Si je n’hume  ton air, mystère.

.

Ton nez  respirera,

Odeur parfum bois

 Lors tu embrasseras

Et nez à nez  avec toi

Ta langue   savourera,

Senteurs    de bon aloi.

En bulles       parfumées,

Un air léger et embaumé,

Nous rendra fous drogués,

Nos souffles à  chaque fois

Nous  menant  aux   abois,

Phéromones de bon choix.

.

Nos molécules mélangées

Animaux et anges … nés.

L’un l’autre,  et à moitié,

Respirerons  les poisons

Qu’insinuent la passion,

Par laquelle  mourrons.

D’embrasser  tous cotés

De nos joues effleurées,

Trouve lèvres mouillées,

À se toucher en passant.

.

D’un   nez    proéminents

Baisers   d’Inuits,  frottés,

Molécules, ivoire et denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Que mes sanglots roucoulent !

.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

Extensions

.

 «Avoir du nez» est expression similaire

Sur le plan formel à celle d’« avoir l’oreille »

Elle adresse l’exploration des environnements :

«Ça sent la rose, ici», autant que comportements :

«Celui-là, je ne le sens pas, il ne me reviens pas ».

J’imagine que sans nez, la vie doit être triste :

Perte des odeurs entraine la non-perception

Phéromones sexuelles sans parler saveurs

Et des fumets culinaires des plus subtils.

.

Néanmoins pour nez en moins, pourquoi pas alors «nez en plus»

Je sens cela œuvrer, se cultiver, chez les œnologues,  les cuisiniers!

Certains font le rapprochement avec le sexe : faudrait pas pousser,

Mon nez, je l’ai au milieu de la figure alors que mon sexe est caché

Bien que j’aie le nez creux, quelque chose peut me passez dessous

Il arrive qu’à force de respirer, trop fort, je finis par m’étouffer.

Et, s’il est vrai que je ne mettrai pas  le nez  dans vos affaires,

Je ne peux m’empêcher de sentir odeur à tomber par terre

Ni parfum suave qui m’entoure de subtile atmosphère !

.

La perte de l’odorat est tout comme celle du goût :

On ne sent plus, on ne goute plus, à rien, du tout.

D’où l’importance odeurs parfums en attractions

Nous enfermant en bulle d’amour ou de répulsion.

Des animaux nous reconnaissent et nous identifient,

Rien qu’à notre odeur, et pourtant parmi cent et mille.

.

Le nez  est  parfois  interprété comme un symbole sexuel,

Masculin, bien sûr, mais du seul fait qu’il soit prééminent

Bien qu’on long, ou gros nez, ne soit pas des plus excitants

Mais pour trouver l’explication, je ne vais fourrer mon nez

Je me contenterai d’avoir du nez pour trouver à mon goût

Celui ou celle qui exhausse le mien, le reste, je m’en fous.

.

De ne pas remarquer  un nez, même  inconsciemment,

Parait difficile, tant il est placé au milieu de la figure

Alors que quand il est trop présent, trop prégnant,

On ne remarque que lui, au point d’une fixation,

Le reste ne semble être qu’un prolongement,

Qui ne fit pas le compte pour être amant.

.

Fragments

.

Je ne vais pas vous extraire le nez de Cyrano

De Bergerac,  d’un certain… Edmond Rostand

 C’est un roc !  … c’est un pic !  …   c’est un cap !

Que dis-je, c’est un cap  … c’est une péninsule !

.

 Il s’agit plus, ici, de morphologie que de parfum

Évoquant le fait que nez ferait obstacle à l’amour

Néanmoins celui de Cléopâtre est plus séduisant,

Il aurait parait-il changer … la face du  Monde !

.

Quoiqu’il en soit, faire abstraction impossible

Tant il est placé en plein milieu de la figure

Et frémit de ses narines, à chaque odeur,

Reconnue instantanément au cerveau.

.

On dit qu’un gros nez fait gros sexe

Pourtant ceux qui en ont, se vexe

Nez pour vos donner complexe

Faux nez, masque à tromper.

.

Si l’on dira à une femme,

Qu’elle a de beaux yeux,

Rarement, un beau nez,

Parfois qu’elle a du nez.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le parfum      T         est l’extase du nez

Si tant est           O       qu’il est  embaumant

L’atmosphère         N          que nous respirons.

Si près que rendu        ^           nez à nez avec toi,

Mes yeux se ferment         ^           et tiens de même

Il n’y a plus que narines        N            qui frémissent.

Si l’amour est chimie, le          E           nez est son allié,

Si l’amour est alchimie          Z         le regard, premier,

Si l’amour est bestial            ^        son sexe, obsession.

Le nez en moins, et          ^        l’amour fout le camp,

Rhume de fesse              ^    n’est pas rhume de foin,

Faudrait pas le             P   fourrer, n’importe tout.

Je sens que je déra    O   pe, tombe au plus bas

Et que le nez en   U   poésie ne suit pas

Si je n’hume     R  ton air, mystère.

Ton nez      ^       respirera,

Odeur par  ^ fum de bois,

 Lors tu       ^   embrasseras

Et nez à       ^     nez avec toi

Langue         P        savourera,

Senteurs       H      de bon aloi.

En bulles        É         parfumées,

Un air léger     R     et embaumé,

Nous rendra     O     fous drogués,

Nos souffles      M     à chaque fois

Nous mènent     O         aux  abois,

Phéromones        N        quel choix.

Et molécules       E        mélangées

Animaux et          S        anges nés.

L’un l’autre,         ^      et à moitié,

Respirerons        D      les poisons

Qu’insinuent       ‘       la passion,

Par laquelle       A      mourrons.

D’embrasser     M      tous cotés

De nos joues    O      effleurées

Trouve lèvres  U    mouillées,

À se toucher   R  en passant.

D’un nez pro  S      éminents

En baisers d’Inuits, frottés,

Molécules, ivoire et  denté,

En nos intimités réservées.

Lèvres pulpeuses encollées

Paroles mouillées, muettes,

Se changent en      sucettes,

En nos langues    coquettes.

Lors tes désirs   sans hontes,

Et tes humeurs  vagabondes,

Pénètrent en  nous, montent,

En plateau, comme en houle,

Et quand mes larmes coulent,

Et que mes sanglots roucoulent.

C’est parce que notre nez est une belle ouverture,

Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent

Sans compter parfum sexuel,  amour qui le clôture.

Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,

Seront les matières de base de toutes nos passions.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Je parierais pour un bilboquet.

Pour réussir, il  faut de l’adresse,

Mais, parfois, autant, du nez !

.

438 4

.

Faire monter, avec son fil, la boule tombante

Du bilboquet sur sa tête de tige est comme

Parvenir à faire tenir  un  objet bien long

Et rond sur…  le bout… de son…  nez !

 .

Symbolique 

 .

L’origine du jeu de

Bilboquet   reste     obscure.

Certaines        sources         diront

Qu’il    serait          bien       apparu

En France          à   la    fin    du

XVIe siècle        mais    de

Vieilles     gravures

Montrant joueur

De bilboquet sont

Du     XVIIe   siècle.

Étymologie contestée

Inventé      en  France,

Vers     le      XVIe siècle,

On fait mention  de  bille

Boucquet, boucquet venant

De  bouquer : « encorner »,

Comme le fait bien un bouc !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

438 6

.

Le nez a beaucoup fait parler de lui par des personnages

Cléopâtre, les Bourbons, Cyrano

Il ne faut pas oubliez celui des œnologues ou parfumeurs

Qui n’ont rien à voir avec le nôtre.

 

Symbolique 

 .

            Symbole de la lucidité et discernement,

 .

      Mais aussi bien en Occident comme Orient

 .

  Le nez   est relié,  directement,  à la sexualité,

 .

 Est phallique et proéminent au milieu du visage.

 .

  Il est l’organe de l’odorat, il capte les phéromones

 .

          Et autres odeurs dégagées par le corps

 

                         Du   partenaire sexuel   potentiel.

                                 Source : Dictionnaire des symboles

.

Fond/forme 

 .

Rapprocher un nez d’un bilboquet : fallait y penser

Tout aussi bien que de deux mains jointes ouvertes,

Avec les deux narines et la cloison nasale au milieu

Le nez rime bien  avec air, parfum, odeur,  senteur,

Bien qu’il reste que forme /fond ici soient disjoints !

.

Le nez en moins sera, toujours, un manque cruel,

Bien qu’adverbe néanmoins tente de contredire

Il y a bon nombre d’expressions qui le décline

Et pas que celui de « Cyrano de Bergerac »

.

Qui ne le prend pas pour une trompette

Mais pour un cap…  une péninsule

Créateur de parfum est un nez

Proche de celui œnologue

Et loin de celui, chien.

.

Textuels et illustrations  >> 

437 – Ecoute, mélodie, d’amour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

 L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

.

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille, en écho, tu reçois,

Et me renvoie, je crois,

Éclats, aigus, de  toi.

La  douce  musique,

D’une ode  magique,

Te rendra nostalgique

Si son air tu préféreras

Au silence autour de toi

Comme  image de moi !

.

Mélodies internes, sons,

Charment tes colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus nocturnes

Lorsque ton fantôme taciturne,

Hantera  mes  instants  diurnes.

Lorsque   mes  oreilles   affûtées,

Entendront  tes  pas  approcher,

Par la transmission  de pensées,

Par toi reçu comme émerveillée

En intimes éclats, à résonner,

Que je serai seul  à décoder.

Mélodies aigues tous sons,

Résonneront à  l’unisson

Harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonie,

Des bruits au fond du lit.

Écoutes-moi,  tu  entends,

J’ai dit ça,  tu  comprends,

Lors, ne fais pas l’innocent,

Dis-moi tout, et parles-moi

De toi, de tout ce qui  ne va

Entre toi, moi en bel émoi.

L’oreille  est    l’ouverture,

Qui, du son,  en mouture

En  fait  une  signature,

Mélodie,  intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

Extensions 

.

Les vibrations du timbre de voix,

Soulignent la force, ou la fragilité

D’un être aux nues ou aux abois !

Je t’entends, et je ne t’écoute pas,

J’ai mis un filtre sur oreilles pour

Qu’enfin tu ne me les casses plus !

J’ai mis comme ampli pour saisir

Le moindre souffle … bruit … mot

De toi que je transforme, aussitôt,

En sorte de pure mélodie d’amour.

Avoir l’oreille ne sera pas posséder

Physiquement : que  virtuellement.

Sur  le plan  physiologique,  cela ira

Des plus grandes  aux toutes petites,

Des très larges ou au courts pavillons,

Épaisses ou minces, que sais-je encore.

Mais, c’est surtout, la capacité d’écoute

Qui percute le plus, et cela se sent dans

L’attitude d’éveil, d’attention à l’autre,

De compréhension  de son problème.

Une écoute, intérieure fait, de vous,

Personne d’intérêt provisoirement,

Extérieure : témoin, transparent !

.

L’oreille ne se contente pas d’entendre : elle écoute, elle se focalise,

Bruit, son, parole, diffus ou centré, faible ou fort, localisé,  précisent

La provenance, le contenu, les significations adaptées aux contextes.

La perte de l’ouïe confine vite à l’isolement, au film muet, sans sons

Le verbe « ouïr » se conjuguera de façon particulière :

J’ouïs bien mais je ne jouis pas : il faudrait savoir !

« Oyez tous,  bonnes gens,  afin que  nous oyons »

Y a de quoi perdre son latin ou son équilibre,

Avant même que nous ouïssions compris !

.

Tout comme l’œil, l’oreille est sens de perception

Qui varie en fonction  de ses capacités  d’audition

Le bébé entend déjà certains sons, dans ses eaux :

Voix de la mère, parfois du père, notes musicales !

Tout le monde  connaitrait bien  son effet cocktail,

Qui projette son écoute  au plus loin  dans le bruit,

Distinguant  des sons,  des mots  qui le concernent

Ou  pour le moins  l’intéressent, dans le brouhaha.

Comme pour l’œil, le regard, la vision de la réalité,

L’oreille peut se fermer, sourde à tout l’entourage,

Il n’est pire sourd que celui qui  ne veut entendre,

Dit un dicton et encore faudrait-il bien l’écouter.

Rien ne remplace  le charme, en envoutement,

Des doux murmures  chuchotés à son oreille,

Qui nous susurre comme un amour secret.

.

.

Fragments 

.

Chuchote-moi à l’oreille des mots

Doux à entendre, à sous tendre,

Un amour et qui serait si beau,

Qu’il pourra mon cœur fendre.

.

Une douce romance, s’il en est,

Que celle-ci et d’un aveu parfait

Et  dont  les timbres et le velouté,

Font résonner leurs soupirs innés.

.

Qui sait ce qu’on dit, ainsi, murmuré :

 « Je sais, je vois, je sens, tu m’as trompé »

On est loin de tendre, douce voix aimée,

« Tu es le seul à qui j’ai confié ma destinée »

.

De tels messages pourront autant s’étoffer,

Qu’entre l’enclume et le marteau, s’étouffer,

Rien de tel qu’un message fort  bien audible,

Pour mettre le pied, pardon oreille, à l’étrier.

.

L’oreille ne fait pas qu’entendre,  elle écoute,

Elle pointe son attention au milieu des bruits.

Du brouhaha, elle extrait  un mot, une phrase

Qu’elle décode, la concernant, la consternant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille,             en écho,             tu reçois,

Elle me             renvoie,              je crois,

Eclats,                aigus,                 de toi.

La douce              É                 musique,

D’une ode          C                 magique,

Te rendra        O             nostalgique

Si son air       U        tu préféreras

Au silence     T    autour de toi

Comme ima  E  ge de moi !

Mélodies internes sons

Charment colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus  *   nocturnes

Lorsque ton fantôme   *        taciturne,

Hantera  mes instants   M              diurnes.

Lorsque mes oreilles         É               affûtées,

Entendront tes pas             L            approcher

Par la transmission           O           de pensées,

Par toi reçu comme         D           émerveillée

En intimes éclats           I            à résonner,

Que je serai seul        E            à décoder.

Mélodies aigues     *          tous sons,

Résonneront à     *       l’unisson

Ses harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonies,

Des bruits au    *   fond du lit.

Écoutes-moi,      *       tu entends,

J’ai dit ça, tu        D          comprends,

Et ne fais pas           ‘                l’innocent,

Dis-moi tout,            A                parles-moi

De toi, et tout            M              ce qui ne va

Entre toi, moi           O             en bel émoi.

L’oreille est            U            l’ouverture,

Qui, du son         R        en mouture

En fait une       *        signature,

Mélodie,       * intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

Forme

.

Évocation

.

Trois formes superposées, forme diabolos

 Comme  trois formes  d’écoute  de  l’oreille

Qui écoute, qui entend et qui interprète,

Chacun des sons qui lui parviendront.

.

.

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

.

Évocation

.

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

Symbolique 

 .

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

 

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

437 6

.

Une oreille perçoit, entend, écoute, comprend

Et bien souvent interprète

Et sa bouche répond parfois avant même que

Question d’autre, terminée.

 .

 Symbolique 

 .

L’oreille est associée à l’ouïe et à l’équilibre,

 .

Elle symbolise      la communication         et la bêtise.

 .

Il n’est pire             sourd que qui ne veut               entendre

 .

Écouter,                c’est se concentrer avec              attention,

 .

Ne plus                 seulement entendre sons              et autant

 .

Essayer               de leur donner vrai sens                 en soi.

 .

C’est réfléchir,     créer des liens entre ce        qui se dit,

 .

Ce qui se passe, ce que je sais ou peut en déduire.

Modifié, source : Symbolisme-émotionnel-oreille

 .

.

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

.

De quoi rester l’oreille sourde mais pas… bouchée,

C’est là toute la différence entre entendre / écouter !

.

Quant à l’écho interne, vous repasserez, sur les vents

Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque rapprochement !

.

Textuels et illustrations  >> 

436 – Bouche, langue, d’amours

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimiques expressives

Par ses murmures intérieurs

Que je suis seul à décoder.

Ton sourire me confirme

Qu’ils  s’adressent  à moi

Comme complices…déjà.

La  bouche est  ouverture

Parlant bas bien que haute,

Se remplissant d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles paroles déjà

Que tu as   forgé  en toi.

Complice, tu deviendras,

Ton sourire,   me parlera,

Et l’amour nous touchera.

Ton sourire  me soulignera

Tes yeux rieurs, avec moi,

Tout  à  l’intérieur  de toi.

.

Lors ta bouche proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu  voudrais  me  détruire,

Tant je m’attends au  pire

Tant c’est un vrai  délire.

Approches-toi   de  moi,

Entends bien  ma voix,

Je ne serai près de toi

Que pour  te faire rire

Éteindre  tous soupirs

Plaisirs à faire languir.

.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour  est un choix

Tu seras reine,  je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

Si elle est fausse, ou est vraie

.

Mais de quoi   parlons-nous :

D’amour saoul    d’amour fou

De désir frisson     de partout,

D’un sourire de      ta bouche,

Qui s’entrouvre,     me touche

D’un seul mot,      te couche.

.

Ta bouche est     ouverture,

Capture d’air   nourriture,

Ta langue est en mobilité

Elle parle avec sincérité

De ton désir d’aimer.

.

Extensions 

.

Elle exprime le goût d’un beau palais

Dès que ma langue se délecte de ce mets

Qu’on appelle «baiser d’amoureux transi»

Elle peut mordre, à pleine dents, dans la vie

Et mordre tout autant une langue étrangère,

Vécue comme l’antichambre d’un viol d’enfer.

Bouche cousue, langue coupée, rien n’est plus

Possible à déclarer et pas même son identité.

La bouche est ce souffle qui respire … la vie,

La donne, la prend, l’entretient… la vomit.

Elle est petite, elle est grande, elle affiche

Une moue, un rictus, un sourire, on peut

Lire ce qu’elle dit, sur lèvres et sans rien

Entendre, avec un peu  d’entrainement.

Elle est lipeuse, sèche,  dentée,  édentée,

Avec une dent de travers, ou manquante.

Bouches de femmes sont pétales de roses,

Magnifiées par un beau rouge aux lèvres

Qui exprime autant lumière, sensualité

Promettant instant de jouissance

Autant que de connaissance !

 .

La bouche sert à beaucoup de choses et l’on ne vous dira jamais tout.

 À manger, boire ; à crier, parler ; à rire,  sourire ; à respirer, souffler !

Et, même, tenez-vous bien : à séduire, se moquer, à mordre, cracher !

Mais bon, cette «liste à la Prévert» ne l’empêche nullement de ronfler,

D’avoir une haleine fétide ou une langue rouge, pustulente, de dégoût.

Préféreriez-vous être sourd, ou aveugle, ou alors « bouche cousue » ?

«Bouche cousue»  serait une mort assurée, et en bien peu de jours !

L’expression « J’en ai l’eau à la bouche » à force de d’en saliver

Je parle du chocolat, bien sûr, de quoi d’autre, au-dessus.

 .

Autant l’œil serait une fenêtre

Autant la bouche est une porte,

En laquelle, entrent les aliments,

De laquelle sortent, sons, paroles !

.

Nombre de choses entrent en contact

Avec la bouche : premier sens du bébé,

Distinguant ce qui est ou non à manger,

Autant premier vrai toucher des amants.

.

On y  ferait, y  entrer, étant adolescent,

Tantôt le diable et tantôt le bon dieu

Si les lèvres ouvertes se touchent

 Et si les langues, s’y croisent.

.

S’il est vrai que les formes de bouches sont variées,

S’il est vrai que l’appétit de s’en servir reste immense,

Amoureux : yeux se ferment lors bouchent se touchent,

Un baiser est comme prélude de suites où l’on se couche.

.

Fragments 

.

La bouche est un univers clos et ouvert

Et qui a de nombreuses fonctions, sert

Des choses y entrent comme aliments,

De langues  lors des baisers d’amants.

.

Et des choses   en sortent, tout autant,

Telle langue pour la montrer  ou tirer,

Mais aussi : des sons, paroles, chants,

Sans compter postillon quand craché.

.

Ouvrant son antre, derrière un sourire

Se cache des dents ayant du mordant,

Blanches, jaunies, noircies… abimées,

Elles ornent un palais fin ou grossier.

.

Et je ne vous parlerai  pas du gosier

Qui abrite  gorge chaude, profonde,

Car plus loin, j’en perdrais ma voix

Et  mon souffle  et  ma respiration.

.

Rien à voir en principe avec diabolo,

Mis à part souplesse de mouvements,

Allant jusqu’à se déformer en grimace,

Dont, pour ma part, je vous ferez grâce.

.

Bouche fermée, cousue, je me tairai, lors

Aucune expression ne me trahira, dehors :

J’emporterai moult secrets dans ma tombe,

Je pourrais vous révéler une vérité immonde.

.

Pour déclamation amoureuse, tous les baisers,

S’ils ont été très longtemps censuré  au cinéma

C’est parce qu’ils expriment telle force d’aimer

Qu’entre amants, il est difficile de s’en passer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ta bouche parle sans mots dire

Par ses mimi                ques expressives

Par ses mur                            mures intérieurs

Que je suis                                            seul à décoder.

Ton sourire                                                      me confirme

Qu’ils s’ad                                                            ressent à moi

Comme com                                                       plices … déjà.

La  bouche                                                   est  ouverture

Parlant bas                                     bien que haute,

Se remplissant               d’une atmosphère

Humide, fluide et suave, à souhait.

.

Ta bouche alors dira,

Les belles    paroles déjà

Que tu as     B    forgé en toi.

Complice  ¤     O    ¤ tu deviendras,

Et sourire ¤      U            ¤ me parlera,

L’amour  ¤  «======»  ¤  touchera.

Ton sourire ¤       C              ¤ soulignera

Tes yeux rieurs ¤  H        ¤  avec moi,

A l’intérieur      E         de toi.

Lors ta bouche    proférera

Long mot doux, qui ira,

En mon cerveau baba,

Langue pour toi plus,

Démasque et déplusse

Mon égoïsme, nucléus.

.

Tu voudrais me détruire,

Tant je m’attends au  +  pire

Tant c’est un vrai +    L     + délire.

Approches-toi +       A          + de moi,

Entends bien +       N              + ma voix,

 Je ne serai +  ( ———– )  + près de toi

 Que pour +         G           +   te faire rire

 Éteindre +     U        +  tous soupirs

Plaisirs +  E    à faire languir.

Bonne humeur est en toi,

Acte d’amour est un choix

Tu seras reine, je serai roi.

Tu bois espérance petit lait,

Bien que tu ne sauras jamais

.

Si elle est fausse, ou est vraie !

Mais, de quoi    D parlons-nous :

D’amour saoul *           * d’amour fou

De désir frisson *      A         *    de partout,

D’un sourire de *       M          *     ta bouche,

Qui s’entrouvre *      O           *    me touche

D’un seul mot *      U          *  te couche.

Ta bouche est *   R       * ouverture,

Capture d’air    S      nourriture,

Ta langue est  en mobilité,

Elle parle avec sincérité

 De ton désir d’aimer.

.

Forme

.

.

Évocation

Une grande bouche qui tire

Une langue longue comme ça 

À peine croyable tout de même

Tant  l’on dirait des diabolos !

.

436 4

.

 

Même ayant de l’imagination,

Difficile d’y voir langue et bouche

Dans ces deux diabolos, vert et bleu,

Mais imaginaire compense et  projette.

Rien de commun entre diabolos et bouche

Cette forme n’existe que dans l’imaginaire.

 .

Symbolique

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation

.

436 6

.

Une bouche d’homme et de femme diffèrent

Dans leurs formes et leurs attraits

Celle de la femme serait très souvent ouverte

Et soulignée par un trait aux lèvres.

 . 

Symbolique 

 .

La bouche contient la langue et les dents.

Elle est constituée  avec  des lèvres à l’extérieur.

C’est de la   bouche que   sortent sons, parole, verbe.

Elle permet   de souffler,   de s’alimenter,  se désaltérer,

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 .

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De parler, de  chanter,  de rire,  de crier, hurler,  goûter.

À la naissance elle reçoit premier souffle, souffle de vie.

À la mort, elle expulse définitivement dernier souffle.

C’est le seul orifice de la tête qui soit mode unique.

Modifié, source : Dictionnaire des symboles

  .

.

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

De quoi rester bouche cousue mais pas bouche-bée

Quant à la langue, vous la repasserez, sur les dents :

Il n’y a pas l’ombre  d’un quelconque rapprochement !

.

Si la langue se permet quelques torsions, pénétrations,

Elle sert, autant, à manger, parler, à entrer en l’intimité,

Mais il faudra faire Attention toutefois de ne pas l’avaler

Ni de la mordre par erreur jusqu’à la faire bien  saigner.

  .

Textuels et illustrations   >> 

435 – Regard d’yeux d’amour

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard très vif et fort mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une première fois.

Tes yeux,  pleins d’émois

Vibreront  bien, pour moi

Qu’enfin,  tu   découvriras !

Bien sûr  et réciproquement

Pour devenir de vrais amants

Je te regarderai, très souvent,

En  tes  yeux  clairs  profonds,

De toutes ses facettes, façons,

Verrai brûler feux de passion.

.

Tes yeux ont ton âme

Celle de noble dame,

Brûlant des flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

.

T’aimer telle  que tu es,

Hors   charnelle   réalité,

Hors,   virtuelle    fatalité.

Tes  qualités  et tes défauts

Te porteront et au plus haut,

Sont vrais et ne sont pas faux.

.

Sans ton regard, je ne suis rien

Pas même  ombre  de  ton chien

Tant ma pauvre vie, sans ce lien,

Ne vaudrait rien ou tout comme

Tant j’ai beau  être un homme,

Besoin,  qu’on  me pardonne.

.

Je voudrais  te voir  sourire,

Et de te voir, ainsi, languir,

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,   étonnée,

T’imagine,   en pensée,

Et, surpris de m’aimer.

.

Ton regard est ouverture

Focale sur toutes captures,

Où, tes yeux seront leurs foyers

De flammes d’amour  pour   briller,

Comme un pur diamant en l’obscurité.

.

Extensions

.

Ton regard croise le mien, surprend réciprocité d’intentions.

Il te projette, en éclairant ce que tu es, que tu représentes,

Et qu’autre ne peut percevoir de même manière que moi.

Sans le regard des êtres que nous aimons, des proches

À aucun moment, en aucun lieu, nous n’existons,

Lors celui de l’aimé peut nous faire fusionner.

Cachez par une main, un  bandeau, un trait,

Le regard d’un homme, d’une femme et

Elle perdra une partie de son identité.

On peut continuer à le, à la, reconnaitre

À travers tous les autres traits de son visage

Mais il apparait que le point central … crucial,

Est indisponible à décoder différence avec voisin,

Anonyme est le visage sans ses yeux, tout comme

Un crane dans un tombeau, dans un ossuaire.

Toute la flamme qui s’en dégage participe

De son principe de vie, incarnée, et de son

Individualité: je l’ai reconnu à son regard !

.

Un œil sert à voir de près et de loin, en détail et couleur.

D’accord, il nous en faut un pour ça, mais pourquoi deux

Deux jambes, deux bras ça se comprend mais deux yeux !

Peut-être un pour voir l’extérieur, l’autre, pour l’intérieur,

Tant l’œil sans notre cerveau n’est rien qu’un instrument.

Simplement, il ne prend pas qu’une photo : il interprète.

C’est un peu comme fenêtres en diamant dans le visage,

Cils et sourcils  encadrent, redorent, leurs expressions

Intensité de leurs regards : force leur pénétration.

.

On distingue, souvent, dans notre propre vision,

Ce qui tient à la réalité et à notre vision propre,

Ce n’est pas  qu’une simple inversion des mots,

Nous n’avons pas mêmes capacités perception

Mais, de loin et plus encore, d’interprétations.

.

Si tu vois ce que je vois, entend, touche, sent :

Tu auras raison de penser tout ce que je pense.

Non, pas tout à fait, des parties seulement, sauf

Pour des amoureux, qui perçoivent et ressentent,

Prétendent penser la même chose en même temps.

.

Je vois, je vois, mais ce n’est pas que l’œil qui regarde

Qui deviendrait vite aveugle en l’amour envers l’autre,

En dépit des opinons et avertissements de l’entourage,

 C’est toutes les projections qu’il produit, qu’il confond,

Par primauté de son imaginaire sur visons contraires.

.

Fragments 

.

Le regard reflète, revêt, projette nombre

Perceptions d’états d’âme, de jugements :

Tant positifs que négatifs et tous subjectifs

Quand il n’est pas neutre ou absent ou vide

Positifs : admiratif, affectueux, amoureux.

Négatifs : accusateur, acide … pernicieux !

Et s’il est adressé vers propre état mental :

Affolé, angoissé, anxieux, assombri, triste.

.

En tout quatorze nuances d’intentionnalité

Qu’il nous apprendre à cerner et à décoder,

Comme autant de raccourcis, éclairs, éclats

De ses sensations, émotions et états d’âme.

.

J’en oublie certains : demandez aux acteurs

Leur palette qu’on leur demande de délivrer

Pour passer à la seconde d’un regard ardent

À un autre arrogant, voire bizarre … bestial

L’acteur se doit d’être brillant, et pas terne.

.

Regardez-moi droit dans les yeux et répétez

Ce que vous venez de dire,  dit le professeur,

Soupçonnant l’élève d’être parfait menteur :

Regard serait hésitant,  fuyant, s’il a triché !

.

Le regard hagard serait toujours en retard,

Affolé on voit qu’il ne perçoit qu’au hasard

Ce qu’il pense, conclut,  ce qu’il doit faire :

La panique ou sidération emplit ses yeux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :

Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire

Il est concentré en messages à décoder !

Ton regard vif  Ô—–Ô  et mystérieux,

Sème sur trajectoire de mes yeux,

Comme ses éclats d’existences

Lors ils sont en plein émoi,

Tu ne peux dissimuler

Leur état, présence.

Ton regard, de toi,

Le jour où il s’ouvrira

Sera une   R   première fois.

Tes yeux      E    pleins d’émois

Vibreront      G      bien pour moi

Qu’enfin,         A     tu découvriras !

Bien sûr et          R        réciproquement

Pour devenir         D           de vrais amants

Je te regarderai  Ô—–Ô     très souvent,

En tes yeux clairs                  profonds,

De toutes ses facettes,           façons,

Verrai brûler feux de      passion.

Tes yeux seront        ton âme

Celle de noble         dame

Brûlant de      flammes

Où je me serai noyé :

À n’en  jamais douter

Trop longtemps fixés.

T’aimer telle  que tu es,

Hors charnelle      réalité,

Hors, virtuelle   Y         fatalité.

Tes qualités           E        tes défauts

Te porteront             U        au plus haut,

Sont vrais et ne          X        sont pas faux.

Sans ton regard Ô——-Ô je ne suis rien

Pas même ombre                  de ton chien

Tant pauvre vie                 sans ce lien,

Ne vaudrait rien      ou tout comme

Car j’ai beau       être un homme,

Besoin, qu’on  me pardonne.

Je voudrais te voir sourire,

Et de te voir ainsi languir

Avant, après puis mourir,

Je te regarde,        étonnée,

T’imagine,            en pensée,

Et surpris de  Ô—Ô  m’aimer.

Ton regard est        A       ouverture

Focale sur toutes       M        captures,

Où, tes yeux seront      O       leurs foyers

De flammes d’amour       U      pour   briller,

Comme un pur diamant      R        en l’obscurité.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Difficile de trouver autres formes

Que trois diabolos superposés 

Formant comme deux yeux

D’une couleur différente ?

.

435 4

.

Deux diabolos formant une succession d’yeux

Ou encore des lentilles de différentes couleurs.

Deux yeux globuleux, de deux couleurs différentes

Et ici inversés comme diabolos.

Si on les recompose, réassemble fonctionnellement

Quel regard obtiendrons-nous ?

 . 

Symbolique 

 .

Nombre de  diabolos semblent

S’être   bien   multipliés

En  s’empilant

Diabolo

Perso

Et faire leurs

Variations diverses

De couleurs chatoyantes

Procurant des effets  tableaux.

 

La chose plus merveilleuse  est

Que  l’on  pourra faire

Sauter     son

Diabolo

Perso

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde

La plus absurde, faire tomber.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

435 6

.

Les yeux bleus d’un côté, verts de l’autre 

Ou les yeux vairons :

De toute façon, bleu, vert, marron, noir :

Les yeux verront.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux sont l’organe de la vue

Ils  sont  symbole         de  l’observation,

De   la   communi                  cation  et  pouvoir,

De    la    connaissan                       ce, du  ou  des désirs

C’est    certainement                    l’élément    corporel

Le plus riche de sens          au propre et figuré :

L’œil serait fait pour voir  ainsi qu’être vu.

************************

************************

Les yeux  sont reliés  à  une vision que l’on a

De notre vie intérieure          notre vie  extérieure

Ce qu’on voit extérieur                 on le désire pour soi

C’est avec ouïe, un sens                   des plus importants

On ne sait si c’est pire                 sourd  ou   aveugle

L’on demande à voir        autant qu’entendre

Et même parfois d’avoir une double vue.

.

.

Fond/forme 

.

Les yeux sont, avec oreilles, deux sens

Les plus sollicités, utilisés pour apprendre,

Mais toucher et préhension des mains restent

Indispensables  pour expérimenter  les objets

Mais le regard ne serait pas que perception

De l’extérieur, il est projection d’intention

Et bien plus encore de réinterprétation.

.

Comme forme se dédouble bosses et creux

Comme deux yeux appairés  font face,  joyeux

Rimes viennent scander le regard, deux par deux

Et, comme des phares, diffuse des éclairs lumineux

C’est dans une telle «clarté obscure» de l’ambiguïté

Que j’ai dû confondre fond et forme à les évoquer

Mon regard s’est perdu à jamais dans le tien.

 .

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434 – Mes dix centres d’amours

  Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ton regard de toi …  Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira           … D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois …. C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira, … Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà, … Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.            … Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi, …  Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras, … Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix. … À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera. … Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois, … Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras. … En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera, … Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi : … Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état. … Fini notre amour, point !

  1. 6.

Ton regard de toi,                                        Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                              D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.                             C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois                                 Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,                               Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.                                        Susurrent plaisir bas, haut.

  1.                                            7.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,                                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                      Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,                                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,                                         Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                               D’entrer enfin en ta toison.

  1.                                                 8.

Ton écoute, de moi,                                     Union : fermons verrous,

  Vite, tu la peaufineras,                                            Allons encore, soyons fous,

  Sons graves de ma voix.                             A nos sexes, faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,                            Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,                               Battront à…sangs à l’heure,

  Éclats aigus, de toi.                                     En soubresauts galopeurs.

  1.                                              9.

Ton nez respirera,                                         Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,                                 Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,                               Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,                                                Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.                                                Que vite demain délitera.

  1.                                               10.

Ta chevelure cachera                                               Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :                                            Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.                               Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,                                Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,                               Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.                              Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

.

Extensions

.

Nos cinq sens, à savoir, les yeux, la bouche,

Le nez, les oreilles et le toucher,

Sont ici revisités pour composer une grammaire

De nos plaisirs et de nos désirs.

Il faut dire que nature nous a comblés de ce côté-là

Que nous cherchons sans cesse

À accentuer ses traits : certains au nom du seul sexe,

D’autres au nom de l’amour

Tant les mêmes regards, paroles et gestes peuvent être

Projetés ou interprétés dans

Ces deux buts réversibles avec la pratique et le temps :

Au début, entre nous il n’y a

Que le sexe et puis est venu l’amour ou bien l’inverse.

L’attachement, lié à la passion,

Comme rien ne dure lors rien ne peut le… garantir

Mais le sexe, sans amour, ne peut

Satisfaire à long terme et l’amour sans le sexe,

Nous fait vite dépérir …  renoncer ?

.

Hyper signifie à la fois élargissement et déclinaison

Nos cinq sens, c’est sûr, mais aussi le reste du corps

Toute l’énergie, l’amour, qui se dissipe à l’intérieur

Dans une vision holistique de notre organisme !

Chacun est semblable et chacun est différent,

Chaque sens, partie, organe communique.

 .

Chacun sait bien que le tout n’est

En physique, voire en physiologie,

Qu’une simple somme  des parties,

 À laquelle il faut, rajouter en amour

Comme suppléments de cœur, âme.

.

Nous avons cinq sens, y contribuant,

Une tête  et un corps, les  alimentant,

Des phéromones  et  d’autres chimies,

Conditionnant  pour  nous rapprocher

Pour notre plaisir ou nous reproduire !

.

Alors que tous les animaux  n’ont qu’une

Facon de le faire, nous en avons dix, cent,

Chacun de nos cinq sens  joue sa musique

Se joint aux autres pour cette symphonie

Emotions sexe, corps, cœur, esprit, âme.

.

L’intuition en amour guide la raison,

Transforme celui-ci en une passion

Qui sonne deux êtres à l’unisson,

Pour sceller en tout attraction,

Qui les conduit à leur union.

.

.

Fragments 

.

La tête et le corps en pièces,

Sans compter l’esprit, l’âme.

Vrai l’humain forme un tout,

Qu’on ne peut guère dissocier.

.

Lors si chaque partie représente

Une de ses fonctions particulières,

Elle est reliée aux autres, communique

On en a jamais fait le tour de les poétiser.

.

Chaque sens ferait sens et ferait sensation,

Aucun n’est superflu et un sixième existe,

Je parle de proprioception pour le corps

Et je parle d’intuition pour le cerveau !

.

 Chirurgien n’a trouvé, blessé, coupé,

D’âme ni de morceaux avec scalpel,

Pas même entr’aperçu avec l’IRM

Cela ne constitue pas une preuve

Inexistence, comme pour Dieu !

.

Il y a des médecins,  chercheurs,

Spécialisés dans chacun des sens

Romanciers qui les transfigurent,

Voire des poètes qui les subliment.

.

Alors, à quoi bon ajouter son grain sel,

Tout a déjà été dit ou du moins l’essentiel,

Pourtant on ne parle que de leurs substances

Comme si nos sens étaient des parties d’essence.

.

D’essence humaine, nous avons, tous, les mêmes :

Dès que l’un fait défaut, dysfonctionne : problème.

Quand l’amour ou le plaisir ou le désir s’en mêlent,

Fantasmes débarquent, nous assaillent, pêle-mêle.

.

Textuels : poème, extensions, fragments

.

Calligramme

.

Ton regard de toi,                                                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira                                             D’une  infinie tendresse,

Sera une première fois.                                          C’est fou… je le confesse.

Ta bouche alors dira,                                               Touchers  des  plus doux

De belles paroles déjà,                                           Chatouillent  tes genoux :

Que tu as forgé en toi.                                            Arrête, encore c’est tout !

Ton écoute, de moi,                                             Union : fermons verrous,

Vite tu la peaufineras,                                   Allons encore soyons fous,

Sons graves de sa voix.                                 À nos sexes faire coucou.

Ton nez  respirera,                                        Corps  se  détachent las,

Odeur et parfum bois,                                  Désir  nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.                               En plaisir fané … finira !

Ta  chevelure cachera                                     Énergie  vient  en  nous.

Visage enfoui, en moi :                               Quand  je pense  à nous,

Ainsi comblé de tel état.                              Fini notre amour, point !

1                          M                                           6

Ton regard de toi,               E                     Mes mains te caressent

Le jour où il s’ouvrira          S                     D’une  infinie tendresse,

Sera toute première fois.     *                      C’est fou … je le confesse.

Tes yeux, pleins d’émois       D                      Et, même si tu ne dis mot,

 Vibreront bien pour moi,      I                     Tes murmures, sur ta peau,

  Qu’enfin tu découvriras.       X                        Susurrent plaisir bas, haut.

2                          *                                               7

Ta bouche alors dira,              P                           Touchers des plus doux

De belles paroles… déjà,           R                          Chatouillent  tes genoux :

 Que tu auras forgé en toi.                                 Arrête, encore… c’est tout !

 Complice tu deviendras,          N                         Lors tes yeux se fermeront,

  Ton sourire me parlera,            C                           Signe qu’instant est le bon,

    L’amour te touchera.                 I                             D’entrer enfin en ta toison.

3                          P                                               8

Ton écoute, de moi,                  A                              Union : fermons verrous,

Vite, tu la peaufineras,             U                           Allons encore soyons fous,

 Sons graves de ma voix.           X                           A nos sexes faisons coucou.

 Oreille, en échos, reçois,          *                           Frissons partout aux cœurs,

 Et me renvoie, je crois,             C                            Battront à…sangs à l’heure,

  Eclats aigus, de toi.                E                            En soubresauts galopeurs.

4                            N                                                     9

Ton nez respirera,                 T                                  Corps se détachent las,

Odeur et parfum bois,         R                                Désir nous sépare, déjà,

Lors tu m’embrasseras.        E                                En plaisir fané … finira !

Et, nez à nez, avec toi,         S                                Que restera-t-il, de cela !

 Ta langue savourera,          *                                 Souvenirs, beaux émois,

   La senteur de moi.              D                                 Que vite demain délitera.

                      ‘                                                   10

Ta chevelure cachera             A                                  Énergie  vient  en nous,

Visage enfoui, en moi :          M                                 Quand je pense à nous :

 Ainsi comblé de tel état.        O                                 Fini notre amour : point.

Image, emmêlée de toi,          U                                 Lors ton image,  en moi,

L’amour coulera de soi,         R                                 Jamais… ne me quittera,

Commencent nos ébats.       S                                 Jusqu’à ma fin, d’ici-bas.

 .

Forme

.

.

Évocation

Des pieds, et des mains, des yeux et oreilles :

Nos cinq sens,

Qui font comme une salade pleine d’émotions

Convergentes.

.

434 4

.

Évocation

 .

Une liste des sens et sensations à la Prévert

Sur deux colonnes faisant comme inventaire

Et de ce fait, la forme se superposera au fond.

.

 Symbolique 

 .

Cinq sens relèvent de la faculté sensible.

Sur le plan intérieur, le développement

Des sens, opère la transformation :

 .

La vue en clairvoyance ;

L’ouïe   en   entendement ;

L’odorat  comme  en  flair ;

Le toucher en tact, discernement 

Le goût en appréciation des valeurs

Spirituelles et de la subtilité ;

 .

Mais pourquoi ces 5 sens,

Que signifie ce nombre ?

Modifié, source : ledifice.net

.

.

Fond

.

Évocation 

.

434 6

.

Notre intuition est comme un sixième sens  cérébral

Qui facilite nos choix complexes

Le plus rapidement et le plus certainement possible

En tous cas, de notre point de vue.

 .

 Symbolique 

.

L’intuition est un processus

Qui permet de percevoir les

Renseignements abstraits,

Comme les symboles et les

Formes conceptuelles, sens.

 

Une connaissance  intangible

De ce que quelque chose signifie,

Comment il se rattache à autre chose,

Ou ce qui pourrait arriver : « le sixième sens ».

 

Ce processus est déclenché par un événement externe,

Ou cette information abstraite semble juste se présenter

À notre conscience. Ils sont «Ailleurs et Demain».

16-types.fr/modele/modele-MBTI-2-sensation-intuition

.

.

.Fond/forme

 .

Toutes les formes se retrouvent en face à face

Cinq sens, cinq face à face à tenir avec l’autre

Et le tout en rimes et en rythmes bien mesurés,

Qui se répètent, se renvoient, comme en échos !

.

Les yeux, les nez, oreilles, bouches, mains, pieds

Se mélangent et se complètent jusqu’au cerveau

Tout cela pour l’amour mais de qui et comment !

.

  Textuels et illustrations >>

66 – Ruisseau, parc de La Gomera

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’eau, c’est la vie, son bruit

Demeure empreinte de loin

Qui, notre cerveau, réjouit,

Se souvenant  son  besoin.

.

L’on imagine son… débit

Et, ses fraicheurs vives,

Montagne si soleil luit,

Présence nous ravive.

.

S’ils ne chantent pas,

Pour nous, humains,

Oiseaux, l’entendent,

C’est plus que certain,

.

Même, s’en réjouissent,

Pour peu ruisseau jouisse

D’un flot plus tumultueux,

Et qui lui viendrait des cieux.

.

Ruisseau est un petit torrent

Qui serpente entre rocs,

Transformé en cascade, en chutant,

Faisant mare du stock ;

Son doux bruit, son ruissellement,

Chatouillent notre ouïe,

Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

Joies d’hier, aujourd’hui.

.

Le ruisseau du grand Parc Naturel

De La Gomera

Murmure plein chant à vos oreilles,

Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages.

.

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

.

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

Et elle s’auto-suffit à elle-même,

En sa forêt primaire,

Comme mère de nos écosystèmes,

Car rien à soustraire

À nos yeux demeurant émerveillés

Par tant de beauté !

.

Extensions

.

L’accompagner, le croiser, le descendre,

Le remonter, s’y arrêter, voire s’en abreuver,

Jouer avec lui, jouer pour lui ou se jouer de lui,

Autant d’excitations nous procurant et rappelant

Des émotions enfantines qui remontent en surface,

Le cours de l’eau est perpétuel renouvellement de vie.

.

L’eau  n’est pas  qu’autour de nous,  à couler sur le sol,

À se frayer un passage pour rejoindre son éternelle mer,

Elle est aussi  au-dessous, au-dessus, en dedans de nous.

Limpide, fraiche, vivifiante, elle se charge de minéraux

Au fil de son parcours et vient sourdre comme une

Source chargée d’oligo-éléments en remplissant

Bouteilles d’eau, minérale, gazeuse, pétillante.

.

De l’eau, avec un peu d’air et un peu de terre,

Calcaire  nitratée, au gré des sols, traitements

L’eau est témoin de nos modes de vie et folies.

Et de boire de l’eau fraiche d’un parc, vierge de

Toute intervention humaine, est devenue comme

Privilège de notre monde moderne : faut-il encore

Marcher jusqu’à elle pour la mériter et l’apprécier.

.

Un ruisseau qui serpente, murmure, étincelle

Avec une belle eau bien claire qui ruisselle

Au pied des arbres et parmi les roches

S’attarde parfois dans une poche,

Avant de repartir en cascades

Et tomber comme douche

Vingt mètres plus bas.

Qui ne s’émerveille,

De ce spectacle-là.

.

Les ruisseaux seront parfois surprenants

Par  leurs méandres serrés, écoulements ;

Sans compter murmures, roucoulements !

.

Départ de la source, ils ont l’air de chanter,

Contents  d’aller  à l’aventure  et au  hasard,

Rejoindre  la  mer, si  ce  n’est … leur  mère,

D’où ils viennent, et, contents d’y retourner.

.

Parfois ils se trainent, se divisent, dispersent

Parfois, accélèrent, ou tombent  en cascades,

Joignent rivière comme mouton, le troupeau

Et se fondent en un fleuve, rendus incognito.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières,

Il s’agit d’argent pour le banquier, non d’eau.

Filant la métaphore on dit argent coule à flot,

Ce n’est pas avec ruisseau on est millionnaire.

.

Fragments

.

Ruisseau, ruisselle,

Ça fait  ritournelle,

Lors ruissellements,

Font comme chants.

.

On le voit  se faufiler,

Entre herbes et rochers

Puis grandir en s’écoulant

Jusqu’à devenir un torrent !

.

Je préfère ses longs murmures,

Qui me séduisent en me susurrant

Que la vie n’est que chanson qui dure

Suspendant le temps à chaque moment.

.

Si l’on ne sait trop d’où il prend sa source

On la découvrirait rien qu’en le remontant

On ne sait pas davantage où finit sa course,

Sinon qu’en mer et toujours, se renouvelant.

.

Me suis allongé près de lui, ai fermé les yeux,

Son roucoulement et son rythme, lancinants,

M’ont rappelé le cœur en ventre de maman

Je me suis dit son chant est merveilleux !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

R

L’eau, c’est la    U  vie, son bruit

   Demeure emp   I  reinte de loin

      Qui, notre ce    S  veau réjouit,

          Se souvenant,  S    son besoin.

              L’on imagine  E   son…débit

                  Et, ses fraic   A   heurs vives,

                    Montagne    U  si soleil luit,

                     Présence      *   nous ravive,

                      S’ils ne chan  L     tent pas,

                      Pour nous,   A     humains,

                      Oiseaux,     *  l’entendent,

                      C’est plus   G  que certain.

                      Même, s’en  O   réjouissent,

                      Pour peu ruis M   seau jouisse

                     D’un flot plus  E    tumultueux,

                     Et qui lui vien  R drait des cieux.

                Ruisseau est un  A    petit torrent

           Qui serpente entre rocs,

                   Transformé en cascade, en chutant,

            Faisant mare du stock ;

                Son doux bruit, son ruissellement,

             Chatouillent notre ouïe,

              Nous dira  qu’il s’en ira … chantant

                Joies d’hier, aujourd’hui.

        Le ruisseau du grand Parc Naturel

    De La Gomera

      Murmure plein chant à vos oreilles,

  Il vous laissera

Des empreintes de son bref passage,

Des plus sauvages :

Deux mille ans qu’il accorde image,

Sans humain partage

A ses flutes de pan jouant son vent,

Courbant ses arbres,

Répondant  en écho, à ses chants,

Froids comme marbre.

La Nature est, ici, bien vivante,

Tout comme vibrante

       Et elle s’auto-suffit à elle-même,

    En sa forêt primaire,

               Comme mère de nos écosystèmes,

          Car rien à soustraire

                      À nos yeux demeurant émerveillés

                   Par tant de beauté ! 

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En plein d’eaux,

Un petit ruisseau,

Lors en pleine nature,

Serpente en descente.

.

66 4

.

L’on imagine assez bien, un ruisseau

qui serpente le long de ses méandres,

fond accordant forme à cœur fendre.

Que ce soit ruisseau, rivière,

Ou un fleuve … tous serpentent

Et tous couleront vers leur mer,

Lors s’en nourrissent des nuages.

 .

 Symbolique 

 .

L’histoire de ruisseau,

Et même celui qui naît,

Se perd, en la  mousse,

Est l’histoire de l’infini

Et  de  ces  gouttelettes

Scintillant …sautillant

Ont traversé le granit,

Le  calcaire  et  l’argile

Car  qu’est le ruisseau,

Sinon  le  site  gracieux

Où nous avons vu son eau

S’enfuir sous l’ombre des trembles,

Où nous avons vu se balancer ses herbes

Serpentines et frémir les joncs de ses îlots ?

Modifié et mis en forme, source : Wikisource.org

.

.

Fond

.

Évocation 

.

66 6

.

Un petit ruisseau qui serpente

Dans une prairie verte

Tout en descendant d’une colline

Où elle puise sa source.

 .

Symbolique 

.

L’eau naît en une source

Cet endroit annonce la vie,

La mobilité  et  l’écoulement

Vers l’eau première originelle

Et aussi mère de toutes choses.

.

Et la sacralisation  des  sources

Reste universelle, du fait qu’elles

Constituent une bouche d’eau vive

Ou de l’eau vierge  qui  assurera  la

Fécondation, croissance d’espèces.

.

De se trouver près d’une source limpide

Est un message merveilleux de jouvence :

Idées vives et sentiments jaillissants.

Source bouillonnante, chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

.

Fond/forme 

 .

Une source, un ruisseau, une onde pure,

Et qui rime totalement avec lit, en nature,

Font que forme, fond s’épousent en accord,

Murmurent, chantent air plus ou moins fort.

.

S’il est question de couler voire de roucouler

Son cours se traine ici, se gonfle ou s’étale, là

Il se fait rapide et bruyant devenant cascade,

Quand ce n’est pas torrent, puis lac ou rivière.

.

Textuels et illustrations  >>

65 – Parc national de La Gomera

Textuels et illustrations    >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait pas ce qu’avenir nous réserve

Un parc national est comme un sanctuaire»

La main de l’homme ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore, sans s’être dégradé.

Mais ici nombre tant d’arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent, comme dentelles,

Lichens aux branches rebelles,

Attirent, en premier,  nos yeux.

.

Ils contrastent fort avec mousses

Qui en rampant, forment les gants

Verts de ces troncs en une brousse

Qui fait comme un rideau, devant !

.

Très peu d’arbres  droits, poussent,

Où, plusieurs, se touchent, tortueux,

Comme enlacés et ils se trémoussent

Au vent comme autant d’amoureux.

.

Des fougères, sinon  belles bruyères,

Égaillent  des  sous-bois  très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges, de terres,

Tamisant la lumière du soleil entrevu.

.

Pas un signe d’intervention  humaine,

Hormis quelques escaliers  contrefaits

La vie d’autrefois renait, ici, en reflet

D’elle-même, de nature et fontaines.

.

Fontaine de jouvence  et d’air pur,

Associant  montagne, mer et azur,

Entre fatigue, plaisir ou, plus sûr,

Inspirant souvenirs en écritures.

.

Patrimoine mon dial biosphère

Ce parc tout en  forêt primaire

Aura eu ceci d’extraordinaire

Nous projette première ère.

.

Ère  où, déjà l’atmosphère,

Baignait en eaux mystères

Des évolutions  sur Terre,

Dont humanité héritière.

.

Extensions

.

Mystère de nature en formation

Sur un ilot volcanique et rocheux

On l’imagine, à sa formation … pelé,

L’on se demande comment sont venues

Ont poussé tant essences non endémiques.

.

Les oiseaux ont fait migration, diversification,

À moins que ce ne soit les vents ou les nuages qui,

Du ciel, ont laissé tomber des graines, par-ci, par-là.

Un parc National est une réserve de nature et d’oxygène.

.

C’est un peu aberrant de vouloir préserver quelque chose qui,

À l’origine concernait la Terre entière, qu’on protège aujourd’hui

Des nuisances humaines, fragments isolés pour faire sanctuaires.

C’est un monde que de la dénaturer, avec, une perte de soi-même.

.

Une forêt primaire est dit-on, une forêt où

La main de l’homme n’aura pas mis le pied.

Une  définition  plutôt  sommaire, s’il en est,

Mais  qui illustre  assez bien, l’état des lieux.

Des arbres, et  arbustes, dans  tous  les sens,

Formant comme des chevelures… crépues,

Avec de la végétation et bois mort, au sol.

.

Chemins en montagne sont divers et variés :

Parfois larges, parfois étroits, balisés ou pas.

Certains sont bordés  par végétations  denses,

D’autres seront sur un sol sec, ou caillouteux !

.

En dehors des sentiers, dans  forêt  très épaisse

Impossible de pénétrer, impossible de traverser

C’est pire qu’un maquis, un treillis inextricable,

Vous risquez de vous accrocher, glisser, blesser.

.

À certains endroits, escarpés, au vu des roches,

Mieux vaut avoir des chaussures à cramponner

Les cailloux des sentiers sur des pierres acérées

Finissent par vous faire mal au pied en savates.

.

Fragments

.

Pour ce qui est de la forme, au lieu du robot,

 On peut imaginer un marcheur très machinal

Tant en fin de course, ce seront les deux pieds

Qui avancent de manière réflexe, automatisée.

.

En attendant …  il ne boirait, ni ne mangerait,

Sans compter qu’il ne suerait  ni ne parlerait :

Autrement ni n’émotionnerait ni ne souffrirait

Autant de différences qui nous… distinguerait.

.

Cala dit, le parc de Garajonay est une merveille

Proche d’une forêt primaire, avec petits arbres

Dans lequel on peut se perdre en un vrai dédale

De sentiers avec au centre, une lagune de sable.

.

Si vous aimez,  fort, la nature brute et sauvage,

Ici vous êtes servi, elle vous entoure, embrasse,

Sans guide ou sans carte, elle vous embarrasse

À vous y perdre, sauf à grimper en sa hauteur.

.

La faune est de la partie en multitude oiseaux

Dont on distinguera les cris en plus du Silbo,

Qui, d’une colline à l’autre, se communique,

En couvrant doux murmure de ruisseaux.

.

Dieu merci, en plein été, de la fraicheur

Vous en aurez, tant l’humidité suinte,

Dans nombre de sous-bois traversés

Au point de parfois glisser mousse.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

Calligramme

.

Un parc national

Est une réserve d’oxygène,

Notre atmosphère qui se pollue

 De plus en plus, avec plein de misère.

On ne sait Ô ce qu’avenir Ô nous réserve

Parc national est       //     comme sanctuaire»

La main de l’homme //  ne peut y mettre le pied,

Qu’avec précaution // respect, pour sauvegarder

Ce qui peut l’être encore,  sans s’être dégradé.

Mais ici nombre ==== arbres, belles flores

Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors

Ici à La Gomera : un peu de tout

Nous attend, partout.

.

Des arbres, arbustes laineux,

Où pendent,  comme dentelles,

Lichens  * aux branches rebelles,

Attirent, en   P     premier nos yeux.

Ils contrastent   A   fort avec mousses

Qui en rampant,    R  forment les gants

Verts de ces troncs    C    en une brousse

Qui fait comme un     *    rideau, devant !

Très peu d’arbres      N    droits, poussent,

Où, plusieurs, se     A    touchent, tortueux,

Comme enlacés      T    et ils se trémoussent

Au vent comme       I     autant d’amoureux.

Des fougères, sinon    O        belles bruyères,

Égaillent  ses sous-bois     N        très pentus,

Tantôt noirs, tantôt rouges    A       de terres,

Tamisant la lumière du soleil       entrevu.

Pas un signe d’intervention      *   humaine,

Hormis quelques escaliers     *  contrefaits

La vie d’autrefois renait     D   ici en reflet

D’elle-même, de nature   E  et fontaines.

Fontaine de jouvence      *   et d’air pur,

Associant montagne     *    mer et azur,

Entre fatigue, plaisir  L   ou, plus sûr,

Inspirant souvenir   A    en écritures.

Patrimoine mon    *   dial biosphère

Ce parc tout en    *    forêt primaire

A eu ceci d’ex    G     traordinaire :

Nous projette  O     première ère.

Ère où, déjà    M     l’atmosphère,

Baignait en    E    eaux mystères

Des évoluti    R    ons sur Terre,

Dont huma   A    nité héritière.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pion, dans un jeu de société,

Robot prêt  à vous accompagner,

Un bon parcours pour marcheur, 

Silhouette de bon randonneur.

.

.

Évocation

 .

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

Comme pour le vase, ce n’est pas tant

Silhouette de bonhomme qui nous intéresse

Que trajet sinueux qui le traverse en son milieu.

 .

Symbolique  

 .

Sur le plan

Économique et social,

Créer des robots d’aspect

Humain n’aurait pas

Beaucoup de sens.

 .

Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent

Accomplir une tâche spécifique,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin que nous puissions tirer bénéfice

Tempère    Hirosaki    Kitano.

Un japonais dont les travaux

Ont pourtant donné naissance

À des humanoïdes sophistiqués

Et  dont  le  projet  « Robocup »

Vise à démontrer  qu’une  équipe

De robots pourra battre, en 2050,

Une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-

ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

65 6

.

En voilà bien un robot heureux

D’être seul, et, en pleine nature :

Il pourra marcher des kilomètres

Sans éprouver fatigue excessive !

 .

Symbolique 

 .

La

Randonnée

 Est un exercice

 Physique

Très complet et un temps

Propice  pour

Délier sa pensée, rêver,  

Se ressourcer,

Participe d’éveil sensoriel,

Au monde,

Aux odeurs, bruits, lumières

Et couleurs

Tout autant d’un retour à

L’essentiel,

Qui permettra de se

 Désencombrer,

De s’alléger de

Surcharges inutiles

Et  de reprendre

  Son … souffle !

Le sens de la marche Cairn.info

 

.

Fond/forme 

 .

Le sens de la marche est que la marche fait sens,

Elle n’a besoin d’autre justification qu’elle-même

On n’y trouvera pas contresens ni point non-sens

Et plus on la pratique, et courtise, plus on l’aime

Au point que s’en passer constitue manque cruel.

.

Une forme, animée, qui marche, d’un bon allant.

On appelle  cela,  fréquemment : bon randonneur,

Qui alliera fonds et formes sous toutes les coutures

Voilà qui rime, plutôt bien, avec l’ile de La Gomera.

.

Et avec nous qui la parcourant, à pied, en tous sens,

Et si, pas de quoi attrapé la grosse tête, j’en conviens,

Comme sur la mascotte qui nous accompagne partout

Marcher ne rend jamais fou, ne peut que faire du bien,

Nos pieds resteront plantés sol, même si sa tête s’envole.

.

Textuels et illustrations    >> 

64 – Randonnées à La Gomera

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera,

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

.

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

.

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

.

Quand les pauses se succèdent,

Pour  les paysages, contempler,

 Notre trio ralentit et se  concède

Un moment  pour  se  ressourcer,

Pour flasher une dizaine de clichés

Sur forêts lauriers et voire pinèdes.

.

Le plus dur   n’est pas  de marcher,

Ni de plier  les genoux pour avancer,

Le plus dur n’est même pas de monter

Et, pas plus  de descendre sans escalier

Le plus dur : les heures   pour supporter

Un soleil torride sur une montagne pelée.

C’est vraiment un sport pour  maso,  cela !

.

La raison et pour laquelle on ne rencontre pas

Tout un flot,  de touristes  qui ne sont  venus là,

Que pour plage et le bain non pour forcer leur pas.

.

Extensions

.

On marche  avec  ses  jambes

Autant qu’avec ses sens en éveil,

Sa respiration,  son alimentation.

On recherche le soleil puis l’ombre,

On se prémunit du vent, de la pluie,

Et l’on s’appuiera sur un bâton pour

Monter et pour descendre des pentes

Escarpées, caillouteuses …  glissantes.

.

Sport d’endurance… tout l’art consiste

À s’économiser, ne pas partir trop vite,

Sur un rythme effréné … laisser le corps

S’échauffer  à atteindre le second souffle

Où  toutes les  régulations  respiratoires,

Thermiques, énergétiques, sont en place

Pour tailler la route sur longue distance.

.

Coureurs de fond  et marcheurs  en long

Se ressemblent : un creux,  une absence,

Une baisse de régime, peuvent se produire

Sans grand danger tant qu’on se repose bien,

Qu’on s’alimente bien, , que l’on s’abreuve bien.

.

Randonner n’est pas donné à tout le monde, faut de la volonté

Sans compter de l’organisation et de la prévision transports.

Ici c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe.

Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre  l’Olympe,

Parfois mettre un pied devant l’autre : effort démesuré

Ou, l’on se prend d’une envie de renoncer : on a tort,

Ce n’est qu’arrivé au sommet, qu’un beau paysage

Nous est offert sur un plateau des plus dégagés,

Où on se prend à rêver d’être comme oiseau.

.

La marche  se découvre et s’apprend,

Se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans,

Après quoi, il apprend à courir  et sauter,

Pour liberté de mouvement et déplacement

.

Généralement, on marche  pour  un but  utile,

Randonner  consiste  à marcher  pour marcher :

Parfois vite, lentement, directement ou par étape,

En s’hydratant de temps en temps, et s’alimentant.

.

On conseille de marcher presque une heure par jour,

Mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures

Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre

Quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.

.

Fragments

.

La Gomera est une ile en rondeur, hauteur

Une ile parfaite  pour tous les randonneurs,

Comme à Ile-Grande, quatre cotés différents

Comparaison s’arrête à la quadrature cercle !

.

Sa particularité réside en son climat, inversé :

Sec en bas, près de côtes, humide en sommets,

À croire que nuages ne cesseront de les arroser,

Cela produit image verte et marron, contrastée.

.

Il y a un bon réseau de bus mais service décalé

Par rapport à nos horaires, envie d’autonomie,

C’est ainsi que location de voiture s’est imposée,

Passer nuitée sous ciel étoilé n’était pas compris

.

Toujours est-il que c’est la meilleure expérience,

Que j’ai gardée en mémoire, question randonner

Et comme gomériens sont de grande convivialité,

Rien à ajouter, sinon qu’elle est un peu trop isolée.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera.

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

Quand les  *  pauses  se   *    succèdent,

Pour  les    R  paysages   D  contempler,

 Notre trio    A  ralentit      E   se   concède

Un moment   N  pour  se     *    ressourcer,

Pour flasher    D  dizaine      *    de   clichés,

Sur forêts de   O  lauriers       L   et   pinèdes.

Le plus dur     N  n’est   pas     A   de marcher,

Ni de plier      N  les genoux     *   pour avancer,

Le plus dur    É   n’est même     *   pas de monter

Et, pas plus   E   des-cen-dre      G   sans l’escalier,

Le plus dur   S   sont   heures      O    pour supporter

Tel  soleil     *     torride    sur       M   montagne pelée.

C’est vrai     I     ment un sport      E   pour  maso, cela !

La raison    L     et pour laquelle     R  on ne rencontre pas

Tout un      E     flot,  de touristes    A   qui ne sont venus là,

Que pour   *    la plage et le bain  *  non pour forcer leur pas.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une salière ou une poivrière

Tour ou un donjon de château,

Ou  silhouettes deux marcheurs

Et de   très  grande  randonnée ?

.

64 4

.

Silhouette de marcheurs

Comme amis ou collègues

Un couple et qui randonne,

En joli paysage ou ailleurs.

Une silhouette ou deux avec trois pieds

Ça ne marche pas, c’est le cas de le dire :

On s’en approche mais ça ne compte pas !

 .

Symbolique 

.

En nos

Déplacements

Quotidiens, la marche

Devient désormais supplantée

Par voiture, transports commun

Offrant la possibilité de gagner

En vitesse en nous

 Dépensant moins.

Et pourtant,  les goûts  avérés  de nos

Contemporains, pour belles randonnées,

Les pèlerinages ou les simples promenades

Tend à réhabiliter vertus et sens de la marche.

Marche rappelle besoin naturel

De l’homme pour mouvements :

Un  pas,   l’un   devant     l’autre :

Il se met en route, il va, il avance,

Retrouve ardeur commencements,

L’impulsion des nouveaux départs.

cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

64 6

.

Toute marche requiert de bonnes chaussures

Bons pieds, bons muscles

Il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre

Et puis  … recommencer.

 .

 Symbolique

S’adonner à la marche,

Ce ne serait plus seulement

Mettre un pied devant l’autre,

Ce sera aussi se familiariser avec

La faune et flore, pour les protéger.

Autre tendance et des plus notoires :

La randonnée n’est plus une fin en soi,

Mais un vecteur se déclinant à l’infini.

Si elle est pratiquée avec deux bâtons,

La marche nordique  tonifie le corps.

Modifié,  source : lepelerin.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur

Et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux,

Sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes.

.

Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique

Mais, c’est bien mieux, qu’un parcours, géographique,

Simple allant d’un point à un autre au sens pratique.

.

On marche autant avec sa tête et cœur que ses pieds

Lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.

 .

Textuels et illustrations   >> 

 

63 – Plage et bain à La Gomera

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

À la Gomera ile volcanique,

Point de sable jaune ni blanc,

Rien que du noir, mais brillant.

De s’y étendre sans une serviette,

Vous expose à changer de couleur.

.

Un  bain  vous  remet  l’originale,

Vous  gratifie : forme  olympique

Et rando vous mettra en miettes,

Perclus de sueur sous la chaleur,

À en être confondu avec animal :

Après l’effort, viendra réconfort,

Tant eau de mer, rafraichit fort.

.

Le chant des vagues, de la mer,

N’est pas égal à celui de rivière.

Son rythme, haletant, respirant

Provoque  des effets  lancinants,

Lors lançant ses assauts répétés

Sur plages de sables ou rochers,

Entourant cette ile  La Gomera.

.

Ces mêmes chants … mourants,

Viennent nous lécher  nos pieds,

Avant de se retirer,  très frustrés

De ne nous  avoir baigné, entier,

D’écumes blanches et oxygénées,

Statue de sel, nous transformant.

.

Caresse d’eau ajoutera grain de sel,

Sur une peau mouillée  qui ruisselle

Des gouttes de rosée, comme perles.

Caresses du vent  s’activent à sécher

Nos larmes de joies,  à s’y … baigner

Pour rafraichir nos corps… fatigués.

.

Sable  chaud, moelleux  et noir, luit,

Accumule, réfléchit, rayons solaires,

Enfonçant, à demi, nos corps, en lui

Et nous ouvre porte de son univers,

D’un monde sec et voire  à l’envers,

Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

Des nuages  à  l’horizon : ciel  bleu,

Mer turquoise et vent chatouilleux

L’eau, l’air, le soleil …  et  la  terre,

S’accordent  pour rendre heureux

Des gens  qui ne s’en font … guère

D’être en congés hors de chez eux.

 

.

Extensions

.

Il est fort probable qu’en hiver,

L’on risquerait de s’y ennuyer un peu,

Mais cela est vrai de toute ile de cette taille

N’offrant pas de variété infinie de distractions

Et de recréations tant corporelles que culturelles.

.

La nature devra, elle seule, vous contenter  mais

Avec elle tout redevient différent chaque saison,

À chaque  hauteur, à chaque détour, du sentier.

Il y a toujours quelque chose de nouveau, à voir

Ou à redécouvrir tant ses figures sont plurielles.

.

Pluriels seront aussi souvenirs qui ne se lassent

Pas de m’attendrir, plaisir de vous les partager,

Évoquant chant en sifflet du berger «El silvio».

.

On s’attend à découvrir de belles plages avec du sable blanc.

Eh bien  non, on aura tout faux, elles sont de sable bien noir !

Mais rassurez-vous, l’eau est des plus bleues, des plus chaudes.

Simplement, vous allongeant sur la plage, votre corps se noircit,

D’où besoin de reprendre un bain, pour le nettoyer, ainsi de suite.

Mais, si, par rapport à d’autres iles, elles sont moins paradisiaques,

Elles respirent la nature sauvage, bien authentique, et la tranquillité,

Son eau, fluide et agréable, contraste fort avec sa roche, dure et âpre.

Après une longue marche, elle est comme la caresse du corps et âme.

.

Le mot «plage» en lui seul, fait déjà rêver

On y étendra sa serviette pour y bronzer,

On se séchera avec,  après  s’être baigné,

On jouera au ballon… château de sable !

.

On est en droit de penser, ça fait clichés.

Ici, il s’agit d’un sable noir, et non jaune,

Hérité de bien des laves de l’ancien volcan

Quand on s’y allonge, on change de couleur.

.

Son eau étant plus chaude que Bretagne nord,

Ceci compense cela et puis ne réfléchissons pas,

Il fait quarante degrés dehors, elle nous rafraichit

Il n’est pas dit que noir discréditerait plaisir blanc.

.

Fragments

.

Une plage en forme d’arc de cercle

Entre eau turquoise et pins maritimes,

Font que la forme et le fond correspondent

Sur laquelle des sables volcaniques s’étalent.

.

On associe plage à sable, soleil, farniente, bain,

Avec enfants, à jeux, châteaux,

Si ce n’est lecture, conversation, bronzage peau

Protégeant visage avec chapeau.

.

Mes souvenirs plage remontent à mes cinq ans,

Ce qui est tôt pour fils de paysan

Habitant centre Bretagne mais cela n’était qu’au

Fait que mes parents avaient une auto.

.

Je me rappelle encore ma profonde stupéfaction

De voir qu’océan était sans limitation

Tant moi qui n’avait ni douche ni baignoire,

Était au comble d’une mer à boire.

.

À la Gomera, près du port, plage noire,

On n’a pas trop l’envie de s’asseoir :

Serviette se salit lors vous allongeant,

Il n’y a qu’en l’eau qu’on est bien dedans

.

C’est toujours mieux qu’une plage de galets

Ou les pieds souffrent à marcher et les fesses,

 Le dos à s’étendre sur arêtes qui se défaussent :

Après tout, ce qui compte, c’est le confort, doux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

.

Calligramme

.

À la Gomera ile volcanique, ……………………………………………..….. L

   Point de sable jaune ni blanc, ……………………….…………….…..…. A

     Rien que du noir, mais brillant. .…………..………………….………. *

        De s’y étendre sans une serviette, ….………..…….…………….…. P

           Vous expose à changer de couleur. ……….…………….…….…. L

                                                                                                                    A

                Un bain vous remet l’originale, ……………….………………. G

                  Vous gratifie : forme olympique. ……….……….…………. E

                     Et rando vous mettra en miettes ………………………….. *

                       Perclus de sueur sous la chaleur, …….….………….….. E

                         À en être confondu avec animal. …………………… .. T

                           Après l’effort, viendra réconfort, ……………………. *

                              Tant eau de mer rafraichit fort. …………………. L

                                                                                                                  E

                                  Le chant des vagues, de la mer,                       *

                                     N’est pas égal à celui de rivière,                    B

                                       Son rythme, haletant, respirant,                 A

                                        Provoque  des effets lancinants,                 I

                                          Lors lançant ses assauts répétés               N

                                           Sur plages de sables ou rochers               *

                                             Entourant cette ile La Gomera.              À

                                                                                                                  *

                                               Ces mêmes chants …mourants,            L

                                                Viennent nous lécher les pieds,           A

                                                Avant de se retirer, très frustrés         *

                                                 De ne nous  avoir baigné, entier,       G

                                                  D’écumes blanches et oxygénées,      O

                                                  Statue de sel, nous transformant.    M

                                                                                                                   E

                                                  Caresse d’eau ajoutera grain de sel  R

                                                   Sur une peau mouillée qui ruisselle A

                                                Des gouttes de rosée comme perles.

                                                Caresses du vent s’activent à sécher

                                                Nos larmes de joies, à s’y … baigner

                                               Pour rafraichir nos corps…fatigués.

.

                                             Sable chaud, moelleux et noir, luit,

                                            Accumule, réfléchit rayons solaires,

                                         Enfonçant à demi, nos corps en lui

                                        Et nous ouvre porte de son univers,

                                     D’un monde sec et voire à l’envers,

                                    Entre l’eau de la mer et de la pluie.

.

                           De nuage  à l’horizon : ciel  bleu,

                        Mer turquoise vent chatouilleux,

                     L’eau, l’air, le soleil … et la terre,

                  S’accordent pour rendre heureux

              Des gens qui ne s’en font… guère

            D’être en congés hors de chez eux.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un méandre de rivière ou de chemin,

Une plage comme langue de sable,

Et frontière entre la mer et la terre.

.

63 4

.

Une plage de sable blanc  …   erreur !

Plage de sable noir

À La Gomera, une ile bien volcanique

Où le soleil tape très fort.

 .

 Symbolique 

 .

La plage,

                Est indissociable

                           De la mer, symbolise

                                La lisière du conscient

                                   Voire  de   l’inconscient.

                                   C’est un bel endroit où 

                                         Le sol  est  moins stable,

                                        Et  où  l’eau se mélange

                                          Au  sable blanc ou noir.

                                         Endroit  plus  mouvant,

                                         Mais des plus incertains.

                                   Sa perception  en rêve

                              Sera donc différente

                       En chacun de nous.

           Une rencontre

 Intérieure.

                  tristan-moir.fr/plage

.

.

Fond

.

Évocation

.

63 6

.

Le sable est recherché pour constituer belle plage

Plage rochers ou galets, ne conviennent

Il pourra être de différentes couleurs et finesses

Selon  composants du sol environnant.

 .

Symbolique 

 .

Le sable est composé de

        Petites particules de roches.

                Et  il  symbolise      l’instabilité,

                  L’éphémère,     et     la  stérilité,

                   Il évoque,     aussi,     la fluidité.

 

               Se dérobe     sous    nos doigts

         Et, les    sables    mouvants

     Évoquent  une      matière

     Liquide    et      non  solide.

 

En outre, tout sable revêt

Caractère instable peu fiable,

D’ailleurs, construire châteaux

De sables, revient  à  échafauder

Des projets irréalisables, peu fiables

Comme autant châteaux en Espagne.

Modifié, source : 1001 symboles

  .

.

Fond/forme 

 .

Plage, sable, soleil, océan, chaleur, repos, rêve

Ces sept mots, rien qu’à y songer, nous évadent,

De  notre quotidien, routine, contrainte, fatigue,

Comme sentiers, panoramas, découvertes, forêts

Nous extirpe des vapeurs polluantes de nos villes.

En  voilà  une belle forme, pour un bon fond,

Et qui rime avec plage,  comme le bon nom.

.

Y a rien  à en dire, de plus, qu’à se coucher

Sur le sable jaune, puis se dorer au soleil,

Et puis aller se baigner pour s’hydrater.

.

En réalité, le sable est plutôt gris noir,

Émanant  des   roches   volcaniques,

Pulsées dehors d’anciens volcans.     

.

Textuels et illustrations   >>

62 – San Sebastian de La Gomera

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

.

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

Le port  et la ville, ne font qu’un !

.

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin.

.

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

.

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles.

.

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

Extensions

.

Plus une ile est petite et peu fréquentée,

Plus elle est nature et belle, plus demeure,

En elle, quelque parfum de jeunesse éternelle.

.

La Gomera est l’exemple… d’ile à taille humaine

Est une petite cité et capitale, de cinq mille âmes,

Tout autour, quelques bourgs d’un millier à peine ;

Une route qui en fait le tour ; parc forestier, centre.

Voilà un descriptif dont on rêve quand on est

Moitié navigateur et moitié randonneur.

.

Pour y avoir passé presque une semaine

En son port pour se réfugier d’une tempête

De mer et essuyer plus forte tempête de terre,

La Gomera nous aura donné une image d’elle,

Sauvage et contrastée : cette ile rebelle, où la

Végétation est inversée constitue pour nous

Une curiosité voire l’une de nos préférées.

.

La Gomera est une ile ronde, à l’instar de Gran Canaria,

Avec très peu de côte plate  tant son relief est volcanique,

Néanmoins des plus attachantes et des plus authentiques,

Qui n’aura pas peur des marcheurs, faisant parfois la fiesta.

Sa particularité est qu’elle est verte en son centre, et hauteur,

Et sèche, désertique, rocheuse tout en bas jusque bord de mer.

Son port est construit sur la mer, protégé par une longue digue,

Son parc naturel, Patrimoine Mondial de l’UNESCO et biosphère

Ne manque pas d’airs, grâce à ses siffleurs avec leur dialecte Silbo.

.

Ile de La Gomera : un peu

De mon cœur est resté là-bas,

Si destinée pour grande randonnée

Que je ne cesserais pas d’en faire le tour,

Sans jamais totalement explorer, connaitre.

.

Un vrai, et un pur, monde à l’envers … s’il en est

Complétement sec, tout autour, au pied de la mer

Luxurieusement vert en son centre et ses cratères.

.

Pour être ronde, on ne peut plus, on ne peut guère :

On la dirait issue d’un seul volcan écoulant ses laves

De tous les côtés et de manière quasi systématique.

.

On y trouve des pinsons et des merles … siffleurs

Qui auront fait  des émules  parmi  les bergers,

Non pour communiquer avec leurs moutons,

Entre eux de vallée, mont, versant à l’autre

Qui perdurent de nos jours, d’actualité.

.

Fragments

.

Nature et découverte : ainsi est La Gomera.

Ce n’est point une ile rêvée pour le shopping.

.

Plutôt l’île des randonneurs  et des baigneurs,

Celle des grimpeurs autant que des plongeurs.

.

De belles forêts naturelles et bien verdoyantes,

Occupent les deux tiers de l’ile, au nord/ouest.

.

Le sud, est, ressemblent aux montagnes pelées,

 À croire qu’il y aurait deux îles qui… s’ignorent.

.

Relief abrupt de l’île offre magnifiques paysages

De ravins, de palmeraies et cultures en terrasse.

.

La ville de San Sébastian reste plus que modeste

Minuscule, de 7000 habitants, à flanc de colline,

.

Son port, sa marina, port de pêche, arrivée ferry,

En un petit espace, sont bien aménagés, répartis.

.

Nous y avons trouvé une place plutôt confortable

Au vu de la tempête annoncée : double amarrage.

.

Notre premier contact aura été, venteux, et frais,

Le café bien chaud nous aura un peu réconfortés.

.

La tempête s’annonce,  forte, durable et de terre :

Pas question de bouger ni d’aller affronter la mer.

.

Durant trois jours, impossible de sortir randonner

Nous ne ferons que visiter la ville, pas les environs.

.

Au final, nous aurons fait une belle rencontre belge,

Du voiler à côté du nôtre pour occuper notre temps.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

SAN

Est  ville  différente.

Des   plus  aimantes,

Tandis  que  d’autres,

Sont moins attirantes.

La Gomera  est unique,

Tout  comme  La Palma !

Elle est de taille  humaine,

Elle est des plus reposantes

Pour le corps,  cœur,  esprit,

Pour marcher  différents pas,

Lors toutes nos virées  sur elle,

Ne seront que  pour  l’explorer,

Elles conduisent … assurément,

Vers la plus saine … tranquillité.

Ses sommets et forêts primaires,

Parmi les plus… extraordinaires.

Sa capitale est un havre de paix :

Nulle agitation  ne vous  agresse,

À part la tempête qui vous défait,

Lors, sans voix, geste, vous laisse.

SEBASTIAN

Le port  et la ville, ne font qu’un !

Le port est en une anse profonde,

Abrite  les bateaux, les baigneurs,

De calme, tranquillité, et douceur

Et, tout y est fait, pour le bonheur

Des  touristes, et, tout un  monde,

Qui y débarqueront chaque matin

San Sebastian  s’étend sur vallées,

Bien que montant  sur les collines,

Le centre est  tout plat, et, la place

De l’église rappelle temps fugaces,

Des humains comme races vivaces

Ajoutant  ses couleurs  aux ravines,

Toutes entourées par monts… pelés.

DE LA GOMERA

Atmosphère y régnant, est originale,

À plus d’un titre : charme et accueil,

Silence, loin du stress grandes villes,

Et toutes les oppressions mercantiles

Qui vous agressent dans d’autres iles,

Venir à La Gomera, loin d’être écueil,

Bien que loin de la capitale régionale.

On fait vite le tour, prend ses repères,

Car la ville est à dimension humaine.

On se sent bien lors on s’y promène

Lors à Las Palmas : l’on s’y perd.

.

Forme

.

.

Un fusain est comme un crayon de papier

Dont le corps est une mine

Qui laisse une large empreinte sur support

Permettant dessin particulier.

.

.

Évocation

 .

Un fusain est comme un crayon de papier

Dont le corps est une mine

Qui laisse une large empreinte sur support

Permettant dessin particulier.

 .

 Symbolique 

 .

La

Calcination

Du bois de fusain

Permet d’obtenir un

Charbon  sec  et  léger,

Fusain des dessinateurs ;

Surnom de Bois à lardoires

Traduit son utilisation pour

Fabriquer broches, aiguilles,

Fuseaux, navettes. Son grain

Est  très  fin, jaune, rappelant

Celui du Buis mais moins dur.

Le nom de «fusain» que porte

Cet arbre lui vient  de l’ancien

Usage    de faire   des   fuseaux

Avec bois doux et très flexible.

Luminessens.org/post/2017/09/07/le-fusain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Avouons qu’un tel mégalithe demeure

 Toujours impressionnant

C’est pas tant qu’il existe en soi que dressé

En monument par l’homme.

 .

 Symbolique 

 .

Les 

Mégalithes

Sont constructions

Utilisant bloc pierre,

De grandes dimensions,

Et datant du Néolithique

Européen des  IIIe   et IIe

Millénaires  avant. J.-C.

Et la construction de tels

Monuments de plusieurs

Des  dizaines  de   tonnes

Et provenant quelquefois

De plusieurs  dizaines de

Kilomètres,  suppose  une

Structure sociale évoluée.

Modifié, source : Wikidia

 

.

Fond/forme 

 .

Mégalithe avez-vous dit, appelée aussi pierre levée

Il y en a de toutes sortes, origines, de toutes formes.

.

Sa matière, et son côté statique et d e…  pérennité

Ne correspond pas, ou plus, à  l’agitation de l’ile

De La Gomera ni d’aucune autre des Canaries.

.

Taillé en roche dont ne verra que deux tiers,

Elle n’en est pas moins phallique et altière.

 .

Textuels et illustrations   >>

61 – Retour Canaries – Paris

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Après le départ, le séjour,

Après le séjour, le retour,

Après le retour, un jour,

Envie de refaire un tour

Reste un besoin naturel,

Et qui devient habituel,

Que de partir et revenir

Et ce, jusqu’ à  mourir !

.

On  perçoit   d’ailleurs,

Nettement   différence

Par rapport  à chez soi.

Et l’on croira l’étranger

Meilleur que  chez nous,

Mais cela  est superficiel,

Et d’apparence, trompeur.

.

On finira, toujours, par faire

La part des choses, de réalité,

En  concluant  que  nulle  part,

Tout est grandiose ou tout rose.

.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le second mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse personne, en particulier,

J’en retiens toutefois que, quand on est loin :

Ce sont gens qu’on aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter    pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés et qui n’ont rien demandé !

.

Serait-ce à dire que je m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne  jamais plus pouvoir la quitter :

Ce n’est pas tant que la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de  moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à mon ile, résidentielle, aussi.

.

Séparation  unilatérale ne serait pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

Extensions

.

Le retour est une certitude dès le départ,

Un couperet qui tombe, à la fin du séjour,

Une fermeture  à l’encontre des ouvertures,

Sinon aux autres, à des paysages nouveaux,

Sites exceptionnels, fêtes extraordinaires.

.

Si la chance vous sourit,

Rencontres ne le seront pas moins,

Avec des souvenirs à jamais imprimés.

L’avion qui vous y mène n’est pas le même

Que celui qui vous ramène, valise, non plus :

Pleine  des  cadeaux, pour vous, votre famille,

Vos amis, que vous avez glanés par-ci, par-là !

.

D’atterrir à l’endroit même d’où l’on est parti,

Me fait l’effet d’un boucle spatio-temporelle

Ratée ou réussie, satisfait ou remboursé :

Mais de quoi lors tout dépend de vous.

.

L’avion emporte en lui, près ou loin, ses bagages, passagers

Avec  leurs projets, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs.

Il nous permet de raccourcir le temps de déplacement, voyage.

En un jour, il peut faire le tour de la Planète, comme…téléporté.

Mais le plus important rester     a la destination pour l’atterrissage,

Sans parler, du séjour, de son programme, parfois  bien chargé.

Aventures, expériences, découvertes, rencontres, se succèdent.

Voilà venu le temps de repartir, avec une valise de souvenirs,

Avec des idées de retour sur place ou projections ailleurs.

.

Ceux qui ont la passion du voyage

Vous diront, souvent, qu’ils partent

Pour changer  et pour mieux revenir

Mais dès qu’ils sont revenus, ajoutent

C’est pour mieux repartir très bientôt.

.

Retours seront perçus, vécus, différents,

Selon qu’il s’agit d’une escapade ou fuite,

Pendant trois jours,  voire  trois semaines,

Ou d’une aventure à épisodes ou répétitions

Comme en  itinérance  ou bien en résidence !

.

Toujours est-il que prendre l’avion pour revenir

Est comme entrer  en sas, en bulle, téléportation :

On vous prend ici, et, comme un simple colis, là-bas

On vous dépose lors un grand espace vous avez franchi

En toute intégrité et sans accident, et voire avec plaisir !

.

Fragments

.

Prendre l’avion, comme chacun sait,

C’est d’aller d’un point a à un point b,

Au plus court, rapide chemin possible,

Se faisant transporter comme un colis !

.

Voilà, l’essentiel est dit, reste à quel prix,

Quelles sont les conditions de vol, confort

On y mange bien, dort bien, on est nourri,

Arrive parfois qu’on discute entre voisins.

.

Le danger permanent y est patent et latent

Si, en sa tête, c’est comme prendre un bus,

Dans la réalité, peu de chance  d’une survie,

Si avion se crashe sur terre comme sur mer.

.

Sommes entassés  en forme  envasée,  fuselée

Qui peut  trembler,  s’écraser au sol, exploser :

On se rejoue le séjour mémorisé, en s’occupant,

Gagner du temps demeure critère prépondérant

.

Il ne faut rien exagérer : en moins de six heures

Nous aurons parcouru près de 3 000 kilomètres

Lors en voilier, il nous aura fallu douze journées :

Pour le ratio, y a pas photo : quant aux plaisirs …

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Après le départ  *********************************  le séjour,

Après le séjour ****************************le retour,

Après le retour,             R                            un jour,

Envie de refaire         E                          un tour

Est un besoin          T                        naturel,

Et qui devient      O                   habituel,

Que de partir      U                 et revenir

Et ce, jusqu’       R                à mourir.

On perçoit          *               d’ailleurs,

Nettement         *              différence

Par rapport       C             à chez soi.

L’on croira         A             l’étranger

Meilleur que       N          chez nous,

Mais cela est        A       superficiel,

Et d’apparence,     R       trompeur.

On finira toujours   I         par faire

La part des choses  E      de réalité,

En concluant que    S     nulle part,

Tout est grandiose  *  ou tout rose.

Deux mois de séparation, coupure,

D’une France qui me manque déjà,

Bien qu’ici, je vive, en vrai paradis :

Admirer paysage, je n’ai jamais fini,

Soleil garanti, la vie douce, non dure.

Le premier mois : la traversée de mer,

Le  second  mois, randonnées, croisières.

Instant mitigé, que  P    je ne vais pas conter :

Ma vie n’intéresse        A     personne, en particulier,

J’en retiens toutefois      R           que, quand on est loin :

Ce sont les gens qu’on      I         aime dont a le plus besoin,

Il nous faut quitter            S             pour mieux les retrouver,

Ceux qui sont restés            *            et qui n’ont rien demandé !

Serait-ce à dire que je         E             m’ennuie ou que c’est assez.

Point, car il y a, tant à         N           découvrir, et, tant à raconter,

Deux mois ne suffisent        *         pas, il faudrait toute une année

Avec un  risque de  ne       A        jamais plus pouvoir la quitter !

Ce n’est pas tant que       V       la France soit le plus beau pays

Mais j’y ai tous mes     I      repères, ma famille, mes amis,

Ils font partie de    O   moi, sont mon principal alibi,

Pour revenir, à  N   mon ile, résidentielle, aussi.

Séparation    *   unilatérale n’est pas banale

Elle entraine résolution, en bien ou en mal.

Voici que je me prends à parler et me livre

Faut-il que je sois à tel point, frappé, ivre !

Ivre, d’impressions nouvelles, d’étrangetés

Linguistiques d’entendre langues muettes,

De vouloir mon sentiment, communiquer,

Sans jamais pouvoir les échanger, en fait !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un haut-fourneau,

Ou  un pilier  de base,

Ou, simplement, un vase,

Atterri là par téléportation.

.

61 4

.

Évocation

 .

Ce vase ressemblerait à un vortex, avec

Une entrée, et une sortie

Et lié à un processus de téléportation

Presque en plein milieu.

Difficile de projeter la forme d’un avion

Bien qu’il s’agisse aussi de forme fuselée

Ça demeure un vase, avec un long col !

 .

Symbolique 

 .

Le vortex                             est aussi connu

Sous  le  nom                          de Tourbillon.

 .

Les  tourbillons                       de     vidange

Sont  parmi   les                      plus  connus,

On les obtient en                    vidant lavabo

Au cours   d’ouver             ture de la   bonde

Léger mouvement           de rotation à l’eau.

 .

Tourbillon dans la       bouteille on prend une

Bouteille  d’eau  en         plastique  et  on perce

Le bouchon,  on fait       tourner,     rapidement,

En secouant et l’on     observe alors que les bulles

Se déplacent vers le     centre, tout en matérialisant

Le cœur du tourbillon      où la pression est plus faible.

lmm.jussieu.fr/~lagree/Kfe/KfeVol/MEDIAKfe/VORTEX

 .

.

Fond

.

Évocation 

 .

61 6

.

Téléportation ne sera pas virtualisation

Que ce soit en image ou en hologramme,

C’est comme traverser un miroir, réel,

Et se trouver intact, derrière et loin.

 . 

Symbolique 

 .

Selon Wiki, l’on nomme téléportation

Le transfert d’un corps  dans  l’espace

Sans parcours physique des points

Intermédiaires départ et arrivée.

.

Thème traité en science-fiction

En physique ou parapsychologie !

Nous n’avons pas de raison de croire

Que la téléportation d’un être humain

Préserverait la continuité d’une conscience

.

Fond/forme 

 .

Le principal problème, dans la téléportation,

Ne serait ni matière, ni distance, mais la forme

Ou plutôt l’intégrité et ressemblance à l’arrivée.

.

Mais, qu’à cela ne tienne, on sera de toute façon,

Pas le même exactement, en partant et revenant,

Sinon à quoi bon voyager, et séjourner, ailleurs :

Le retour implique des choses en plus et en moins.

.

Grace à dieu, nous n’avons pas  traversé  de vortex

Dont les tourbillons dans des vitesses des plus folles

Nous auraient réduits charpies tombés en pleine mer

 .

Textuels et illustrations   >>

60 – Le Carnaval de Tenerife

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il faut s’imaginer

Un peuple entier en fête,

Où  chacun  peut,  des autres,

Se payer publiquement de sa tête

Sans avoir à rendre moindre compte

Face à un tribunal dit de lèse-majesté.

Notre carnaval fait assaut originalité,

Lors d’autres, assaut créativité

Pour  le plaisir  le plus gratuit,

De s’exhiber totalement déguisé.

.

Non reconnaissable et non reconnu.

Le  rire devient comme prescription

Contre tous maux connus de la Terre,

Si fait qu’unique, seule,  mise en scène

Contrerait autant  maladies   grippales,

Que moindre grain de sable dit sociétal,

Un  jour, semaine pour changer de peau,

Fait soupape lors cocotte chauffe de trop.

.

Carnaval appelle carnavalesque,

Avec déguisement fin, ou grotesque,

Durant cette fête annuelle à Tenerife,

En cette ile centrale Archipel Canarien,

Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

Ses habitants se divertissent de tout et rien.

.

Fête populaire, avec un défilé  extraordinaire

De chars des reines dans véhicules planétaires

À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

Et costume, maquillage, favorisent amalgames.

.

Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

Place aux orchestres, de salsas, ou  meringués,

Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

.

Ambiance bon enfant, d’une foule bigarrée,

En laquelle on ne sent nullement étranger

Huit jours d’ambiance chaude et animée

Avec l’aide complice  de la municipalité.

.

De nombreux étrangers  y  participent,

Car, c’est un rendez-vous  des  latinos,

Ayant plus que nous sens de cette fête

Sans aucun doute,   sang  plus chaud !

.

D’autant  que, chaleur, soleil, aidant :

Toutes bières coulent, à flots, à seaux,

Lors, tout ce qui est laid devient beau,

L’on confond les riches et les manants.

Des carnavals  au  Monde, il en existe

De tous genres  pour toutes bourses,

Autant de survivances d’un passé.

.

Extensions

.

De devenir quelqu’un d’autre, sans entraves,

Pendant une semaine sur cinquante-deux,

N’est pas trop exiger dans une ile où

Tout est contigu et où tout se sait.

.

Les rôles et personnages soulagent

Les habits trop étriqués, trop larges

Qu’on doit porter  pour être admis en

Cercle  des  relations, extraordinaires,

Où le plaisir  des yeux, et, des oreilles,

L’emporte sur la réserve ou retenue.

C’est un moment de folie, partagé

Par habitants, touristes de l’ile.

.

Le sens de la fête, populaire, extravagante, délirante,

Est une aspiration des peuples à jouir, et à se réjouir

De l’ennui, des tracas et soucis de la vie quotidienne

On arrête tout, et, durant quelques jours, on oublie

Pour profiter du temps qui passe et qui trépasse,

S’y ajoute l’émulation entre villes et quartiers,

D’avoir le meilleur char du défilé à admirer

La foule est autant, dedans … qu’autour,

Ce, tard dans la nuit au lever du jour.

.

Pierrot ou Arlequin … pour figurer  les hommes,

Carmen ou Esméralda pour évoquer les femmes

Et vogue la galère, tous carnavals les vénèrent,

Comme des frères et sœurs dans leur misère,

Faisant une trêve, en leur labeur quotidien,

Afin de mieux supporter leur vie de chien.

.

Tout carnaval a souvent eu par le passé

Un rôle de soupape, de grande liberté,

Aujourd’hui il manifeste plutôt fierté

De donner  l’intensité à l’inventivité

Cela parait pour de rire, s’amuser,

Mais est utile à cohésion société.

.

Fragments

.

Carnaval, carnavalesque, pittoresque, burlesque

Canularesque, chevaleresque, autre mot en esque,

Feront bon ménage dans un défilé tintamarresque.

On est là à s’amuser et même de manière livresque.

.

Le carnaval de Tenerife a acquis lettres de noblesse

Durant quinze jours, la joie, liberté, l’imagination

S’emparent des rues et habitants de Santa Cruz,

Dont le point culminant est le défilé de la Reine

.

Reine d’un jour, pour sûr, mais bien méritée,

Un grand concours d’élection étant organisé

Jours avant : s’ensuit cortège carnavaleros

Qui en paroles et en chansons, vocifèrent

Critiquant tout,  même gouvernement !

.

Jubilation, désinvolture sont de sortie

Rien que dans les costumes et danses

Et les musiques qui accompagnent,

Les masques  qui les anonymisent.

.

À l’Ile-Grande,  de 600 résidents,

Nous avons aussi notre carnaval,

Un jour, 12 chars  et 12 groupes,

Défilent en danses et musiques.

.

Bien plus sage …  me dira-t-on

Mais c’est l’esprit  qui compte,

C’est pourquoi, je me sens bien

Dans ce carnaval si …  ancestral

.

On y convoque  des  personnages,

Qui auront bien traversé l’Histoire,

Tels, Carmen, Pierrot, puis Arlequin,

Esméralda n’est pas en reste : Hue go

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Il faut s’imaginer

Un peuple     entier    en fête,

Où chacun   Ô  peut  Ô   d’autres,

Se payer pub  //    liquement de sa tête

Sans avoir à   //  rendre moindre compte

Face à un     //  tribunal de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres  === assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber tota

Lement   déguisé

Non reconnaissable et lors  non reconnu.

Le  rire devient com        C       me prescription

Con  tre tous les maux         A      connus de la Terre,

Si            fait qu’unique         R       seule mise en scène

Con           trerait autant         N       maladies  grippales,

Que           moindre grain       A       de sable dit sociétal.

Un              jour,  semaine       V    pour changer de peau

 Fait             soupape lors la      A   cocotte chauffe de trop.

        Carnaval appelle   L    carnavalesque,

         Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                     Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

                                Ambiance bon enfant  * d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent  D  nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance   E  chaude et animée

                      Avec l’aide complice de    *  la municipalité.

                  De nombreux étrangers     T  y participent,

               Car, c’est un rendez-vous    E    des latinos,

            Ayant plus que nous sens   N   de cette fête

          Sans aucun doute, sang     E     plus chaud !

       D’autant que, chaleur       R     soleil aidant :

 Toutes bières coulent    I     à flots, à seaux

Lors, tout ce qui est    F   laid devient beau,

L’on confond les   E   riches et les manants.

Des carnavals  *  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé……

.

Forme

 .

.

Évocation

.

Silhouette d’une femme

Qui est en train de danser

Sur un char  du carnaval

De Tenerife aux Canaries ?

.

60 4

.

Fée, déesse, voire sorcière, cette Carmen

 Est assez séduisante :

On la suppose reine du carnaval dansant 

Dans son char de tête. 

 .

Symbolique 

 .

Nouvelle de

Prosper     Mérimée

Traitant     de     l’amour

tragique   et   de  la  jalousie

Lorsqu’il mettra   en    scène

Les deux  personnages de

Carmen et Don José,

Amour passionné

Pour bohémienne

Pousse à la tuer.

Figure archétypale passion romantique,

Carmen incarne en priorité deux valeurs :

Elle est une grande  figure  de femme fatale

Mais, et tout autant, un   symbole  de  liberté.

L’amour, ambigu  et dévastateur, qu’elle porte

À Don José, l’attache profondément à son amant,

Mais au-dessus de l’amour, Carmen place la liberté,

Celle des nomades, qu’elle défend   et  coûte que coûte.

Carmen croit au destin, pour elle tout est écrit d’avance,

On ne pourrait lutter ni contre l’amour, ni contre la mort.

gallica.bnf.fr/essentiels/merimee/carmen

.

.

Fond

.

Évocation 

.

60 6

.

Une femme parmi d’autre du carnaval 

Spécialement maquillée

Mais qui n’aura rien d’une fée, sorcière

Et encore moins d’Esméralda.

 .

Symbolique

 .

Le 

Carnaval 

Est un type de fête

Répandu en Europe

Et en Amérique.

 .

Il consiste souvent en période où

Habitants de la ville sortent déguisés

Voire masqués ou bien maquillés

 .

Et se retrouvent pour chanter, danser,

Faire de la musique dans les rues,

 .

Jeter des confettis, serpentins, défiler,

Éventuellement autour d’une parade.

Modifié, source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

On aura troqué ses habits de travail

Pour déguisement  de fête, carnaval,

Qui ferait de nous presque… animal

Tant nous sommes grimés en autre

Cela nous a donné plus de latitude

Pour échapper à nos … habitudes

Et exhiber toutes nos turpitudes.

.

Une forme, à coup sûr, humaine,

Pour autant est-ce une femme, oui,

Pour autant  est-ce une reine … oui,

Mais de quoi, de l’ile et du carnaval,

Voire qui sait, une fée ou Esméralda.

.

À chacun de voir puis d’en décider,

Tant les rimes se mettent à danser

Et devant nos yeux, émerveillés

Au point qu’on se sent portés

Par sa grâce et sa beauté.

 .

 Textuels et illustrations   >> 

59- San Cristobal de La Laguna

 .

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que  votre  beau  patronyme,

Ne rimera  point  avec vil :

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes, en ce cas,

À San Cristobal  de La Laguna.

.

Tramway, venant de Santa Cruz,

Nous mène droit pour ouvrir le bal.

Enchantement de revenir deux siècles,

En arrière, avant de devenir bénéficiaire

De reconnaissance, d’authenticité entière.

.

Cette cité est riche de sa couleur et lumière,

Construite en architecture  typique  Canaries

Qu’on retrouve à San Sébastian de La Gomera

Elle nous aura laissé l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses habitants, et  Nature d’ici.

.

San Cristobal, haut perché,

Haut  de quinze cent pieds,

À huit kilomètres, en terre,

En tout se montre très fière

De son présent, son avenir,

À voir  les  touristes, venir

La visiter  comme  musée,

Revivant un ancien passé.

.

San Cristobal de la Laguna

Un nom qui sonne et qui va,

Saturé d’architectures, ornées

De grandes façades, balconnées,

Des palettes de couleurs ardentes,

Avec  des rouges, jaunes,  marrons,

Alternant à chacune de ses maisons,

Où chacune s’y voit  comme résident.

.

Un air de gaieté, un air de sérénité,

À bien vivre   à l’abri des calamités,

Ici, y a une église,   une cathédrale,

Plus loin,  y a  une  école  doctorale,

Là un palais, un comptoir, un hôtel

Avec un patio  aux touches  pastel.

.

On  s’y promène  en y marchant,

Dans  ses rues comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant  le tout,  bien vivant !

.

 Nuit tombée  et  lampe éclairée,

Créent  atmosphères  chavirées,

Des  rêves,  inachevés,  illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

Extensions

.

Patrimoine de l’humanité

Est distinction lourde à porter

Empêchant la fantaisie commerciale

En plus de toutes évolutions architecturales.

Pour autant, comme le vieux centre de Las Palmas,

San Cristobal de la Laguna est loin d’être une ville morte

Touristes affluent de toutes parts, manifestations culturelles

Et religieuses se succèdent à un rythme soutenu.

J’en garde un souvenir comme d’un

Tableau vivant en trois dimensions

Où on se promène en points de vue.

Évident espace rempli d’imaginaire,

Pas seulement du passé, du présent,

Mais aussi d’avenir que l’on revisite

Rêvant nouvelles harmonies de vie !

.

Déclarée «Patrimoine de l’Humanité »  en 1999, par l’UNESCO,

San Cristobal de la Laguna, devient un sanctuaire au plus haut.

Centre religieux, par  ses églises, par ses temples,

Centre culturel par son université et son musée,

Elle rayonne comme phare dans l’ile de Tenerife

On s’y plait, on se sent bien, à se promener en ses rues, ruelles,

En l’atmosphère des siècles derniers, sans renier la modernité.

.

Des rues entières avec des maisons colorées

Pastels, mélangés, à deux étages, maximum :

Nul poteau électrique, que lampadaire discret

 Tous les signes et les publicités de la modernité

Ont été gommé pour conserver une ambiance

D’immersion en témoignage vivant du passé.

.

Souvent, à la tombée du jour, coucher de soleil

Apporte sa lumière pour magnifier ses couleurs,

Puis au fil de l’heure, et dans une semi obscurité,

Redonne à la ville un aspect fantomatique suranné

Nous avons pris plaisir à déambuler sans but précis

Dans son dédale, ses ruelles, entre ses parcs, arborés !

.

Fragments

.

Décrire «ville musée» n’est pas des plus aisés

Sans citer monuments, par liste à la Prévert,

Nombre de guides s’en chargent lors éclairés

Par des informations mises à jour, été, hiver.

.

Y venir, y être, sans moindre idée personnelle

Crée la surprise, comme un choc émotionnel,

C’est à vous de créer le récit et non le vérifier

Devenant acteur et non pas spectateur avisé.

.

Ce n’est pas tant l’âge, le nombre ni la variété

Des monuments et habitations qui comptent

Que l’atmosphère qui se dégage  et s’imprime

D’architecture urbaine d’une époque révolue.

.

Le label «Patrimoine de l’Humanité», accordé

Pour le tourisme constitue meilleure  publicité,

 Lui sert en renommée mais donne caractère figé,

Toute ville se doit, avec temps passant, d’évoluer.

.

Nombre de riches et retraités, se rendent conquis

Par beauté d’une ville, fidèle héritière de son passé

En important des parvenus et chassant natifs, d’ici,

On finit par créer une sorte de ghetto pour fortunés.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Eh oui, vous le pensez  fort bien,

Lors êtes habitants de cette ville

Que votre beau patronyme,

Ne rimera point  avec vil !

Mon patrimoine   abscons,

Ne sera jamais  d’humanité

Ici, nous sommes,    en ce cas,

À San Cristobal    de La Laguna.

Tramway, venant           de Santa Cruz,

Nous mène droit          §§       pour ouvrir le bal.

Enchantement de            §§       revenir deux siècles,

En arrière,  avant               §§     de devenir bénéficiaire

De reconnaissance,               §§       d’authenticité,  entière.

Cette cité est riche                  §§       de sa couleur et lumière,

Construite en archi                 §§       tecture typique Canaries

Qu’on retrouve à San               §§       Sébastian de La Gomera.

Elle nous aura laissé               §§§      l’impression d’harmonie,

Avec ses murs ses ha                             bitants, et  Nature d’ici.

San                           S                             Cristobal, haut perché,

Haut                        A                                de quinze cent pieds,

À huit                        N                                kilomètres, en terre,

En tout                       *                               se montre très fière,

De son                           C                              présent, et avenir,

À voir                               R                           les touristes venir

La visiter                             I                            comme musée,

Revivant un                           S                           ancien passé.

San Cristobal                            T                      de la Laguna

Un nom qui sonne                         O                      et qui va,

Saturé d’architectures,                  B                         ornées

De grandes façades bal                A                       connées

Des palettes de couleurs            L                     ardentes,

Avec des rouges, jaunes         *                        marrons,

Alternant à chacune de      L                    ses maisons,

Où chacune s’y voit      A                comme résident.

Un air de gaieté      *             et un air de sérénité,

À bien vivre        L             à l’abri des calamités.

Ici, y a une     A            église, une cathédrale !

Plus loin       G         y a  une école doctorale

Là un palais, U      un comptoir, un hôtel

Avec un patio   N   aux touches pastel !

On s’y promène   A    en y marchant,

Dans  ses rues,  comme en tableau

En trois dimensions et mouvant

Admirant le tout,  bien vivant !

 Nuit tombée  et lampe éclairée,

Créent atmosphères chavirées,

Des  rêves, inachevés, illuminés,

Que l’on aura, en mémoire, gardés.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Vase semblant contenir un trésor :

On est bien  d’accord, mais lequel 

Et de quelle ville l’a-t-on exhumé

Qui peut le dire et le démontrer ?

.

59 4

.

Un vase qui a l’air très ancien, voir antique,

Trouvé en fondation de la ville

Devenue un patrimoine mondial de l’Unesco

Et exposé dans un musée local.

San Cristobal semble comme un trésor

Contenu dans un précieux vase, ancien,

Où l’on a un grand plaisir à déambuler

  .

Symbolique 

 .

Si les vases

Funéraires sont

 

Emprunts de symbolique,

À l’image   des   monuments

Cinéraires                funéraires

Qui émaillent             cimetières,

 

Ils sont égale-            ment reflet

Du caractère                 du défunt

Ou des liens,                 l’unissant

 

À  l’entourage               soucieux

De lui rendre       un dernier

Hommage … personnalisé.

deces-info.fr/arts-funeraires/ornements/

symbolique-lornement-funeraire

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

59 6

.

Cette ville est patrimoine de l’humanité

Et elle le mérite bien,

La parcourt de long et large et souvenirs

Resteront bien vivants

 .

Symbolique 

 .

Civilisations

Oc-ci-den-ta-les

Moyenne-orientales

 Ont nombre  de mythes

Récits légendaires  ayant

Trait à la création des villes.

.

Par-delà  la  réalité  historique,

Ces  récits   nous   renseignent  sur

Le sens même donné par les hommes

À ces établissements construits par eux,

De toutes pièces : la ville reste  un espace

Qui concentrera  une  population humaine,

Symbolise l’activité, la richesse et la fertilité.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia  

 .

.

Fond/forme 

 .

Chaque ville, ayant été bâtie indépendamment,

Et par des gens qui voulaient lui donné un style

Architecturalement très plaisant, notamment,

Aura conservé au moins un centre, un noyau

Qui témoigne de son passé, son avènement

Mais ici, c’est une ville entière, préservée

Intacte comme le jour de son élévation

On y circule comme dans un musée,

Comme si le temps l’avait figé !

.

Un pied, un corps, une tête : nul doute, un vase

De grande taille et quatre anses pour le porter :

Rien à voir avec une ville, sauf peut-être antique

Et de son passé historique, un vestige symbolique.

Par contre, ses rimes s’accorderont à ses courbes,

Et l’on s’attend à un fond prometteur, intéressant.

.

Textuels et illustrations  >>